13.07.2015 Views

Evolutions 18 - La prévention en question - Inpes

Evolutions 18 - La prévention en question - Inpes

Evolutions 18 - La prévention en question - Inpes

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Évolutions • N° <strong>18</strong> / Juillet 2009 4/6Tableau 1. Opinions et attitudes à l’égard de la prév<strong>en</strong>tion et de la santé, et impact des messages prév<strong>en</strong>tifs(tabac, abus d’alcool, mauvaises habitudes alim<strong>en</strong>taires)Opinions et attitudes à l’égard de la prév<strong>en</strong>tion…Lesréceptifs(36 %)Lesindiffér<strong>en</strong>ts(13 %)Leshostiles(15 %)Lesméfiants(13 %)Lesangoissés(13 %)Le plus important dans sa vie actuellem<strong>en</strong>t : la santé (1 er ou 2 nd choix) 44 % 42 % 35 % 41 % 62 %*** 44 %<strong>La</strong> santé dép<strong>en</strong>d d’abord : de son propre comportem<strong>en</strong>t 49 % 54 % 44 % 52 % 37 %*** 48 %Prêt à se priver de certains plaisirs pour gagner quelques annéesde vie : tout à faitTotal69 % 51 % 47 % 39 % 63 %*** 57 %Statut tabagique actuel : fumeur 25 % 31 % 41 % 39 % 28 %*** 31 %Alcoolisation au cours des tr<strong>en</strong>te derniers jours # :quotidi<strong>en</strong>ne, ou a bu au moins 5 verres <strong>en</strong> une même occasionConsommation de 5 fruits/légumes au cours des sept derniers jours :tous les jours ou presqueTrès concerné par les messages prév<strong>en</strong>tifs (tabac, alcoolou alim<strong>en</strong>tation)28 % 36 % 35 % 35 % 29 %* 32 %40 % 40 % 31 % 46 % 38 % ns 39 %49 % 28 % 26 % 24 % 48 %*** 37 %Suite à ces messages, a discuté avec un professionnel de santé 47 % 35 % 42 % 45 % 51 %*** 44 %Suite à ces messages, <strong>en</strong> a parlé avec au moins un proche concerné 80 % 68 % 61 % 58 % 65 %*** 70 %Au cours des douze derniers mois…… a réduit sa consommation de cigarettes ou essayé d’arrêterau moins une semaine (pour les fumeurs seulem<strong>en</strong>t)70 % 68 % 70 % 53 % 50 % 65 %**… a réduit sa consommation d’alcool <strong>en</strong> général 16 % 8 % 13 % 19 % 20 % 15 %… évite seulem<strong>en</strong>t de boire avant de pr<strong>en</strong>dre le volant 16 % 21 % 15 % <strong>18</strong> % 27 %*** 19 %… a modifié son alim<strong>en</strong>tation durablem<strong>en</strong>t 38 % 19 % <strong>18</strong> % <strong>18</strong> % 22 % 26 %… a modifié son alim<strong>en</strong>tation p<strong>en</strong>dant quelques temps seulem<strong>en</strong>t 17 % 10 % 13 % 10 % 24 %*** 14 %*** écarts <strong>en</strong>tre profils statistiquem<strong>en</strong>t significatifs à p


Évolutions • N° <strong>18</strong> / Juillet 2009 5/6populaire, d’autant que les personnes appart<strong>en</strong>antaux milieux les moins favorisés font aussi plus souv<strong>en</strong>tl’expéri<strong>en</strong>ce au quotidi<strong>en</strong> d’un <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t dégradéet pollué, au travail comme à leur domicile.Si la fiabilité des messages fait cons<strong>en</strong>sus, ils suscit<strong>en</strong>tdiverses réactions selon le milieu socialConcernant la lutte contre le tabagisme, l’abusd’alcool et les mauvaises habitudes alim<strong>en</strong>taires, plusde 8 Français sur 10 p<strong>en</strong>s<strong>en</strong>t que les campagnes deprév<strong>en</strong>tion sont fiables. Mais l’exam<strong>en</strong> des réactionsà l’égard des campagnes met <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce des profilscontrastés : si les réceptifs ont un profil plus féminin,jeune et diplômé, <strong>en</strong> revanche, les hostiles ne prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>tpas de profil sociodémographique particulier. Unautre résultat, plus att<strong>en</strong>du, est que les méfiants etles angoissés ont plus souv<strong>en</strong>t peu de diplômes et debas rev<strong>en</strong>us (les angoissés se trouvant <strong>en</strong> outre plusfréquemm<strong>en</strong>t dans une situation de faible intégrationprofessionnelle et sociale).<strong>La</strong> fiabilité perçue est nécessaire mais pas suffisanteà l’efficacité des campagnes<strong>La</strong> fiabilité perçue des campagnes de prév<strong>en</strong>tion ne vapas toujours de pair avec une forte incitation à changer(ainsi les indiffér<strong>en</strong>ts et les hostiles les jug<strong>en</strong>t fiablesmais peu incitatives), mais cette incitation est la plusfaible quand la fiabilité perçue fait défaut (c’est le caspour les méfiants). Autrem<strong>en</strong>t dit, la fiabilité perçuedes informations prév<strong>en</strong>tives apparaît comme unecondition nécessaire mais non suffisante à l’efficacitédes campagnes.Précisons toutefois que si l’hostilité et la méfianc<strong>en</strong>’incit<strong>en</strong>t sans doute pas à modifier les comportem<strong>en</strong>ts,inversem<strong>en</strong>t, on sait que les personnes qui ont de« mauvais » comportem<strong>en</strong>ts de santé sont plus <strong>en</strong>clinesà rejeter ou relativiser les messages prév<strong>en</strong>tifs, de telsmécanismes déf<strong>en</strong>sifs ayant déjà été observés, <strong>en</strong>particulier pour le tabagisme [5].L’aspect moralisateur n’est pas forcém<strong>en</strong>t unobstacle à l’efficacité des campagnes…L’aspect moralisateur des messages de prév<strong>en</strong>tion mis<strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce dans de précéd<strong>en</strong>ts travaux [4] n’échappepas à une large majorité des Français mais il neconstitue pas forcém<strong>en</strong>t un obstacle à leur efficacité.En effet, il est largem<strong>en</strong>t reconnu par les réceptifs etles angoissés, qui sont pourtant les plus nombreux à sedéclarer incités à changer leurs comportem<strong>en</strong>ts.…et les plus angoissés ne sont pas toujours les plusaptes à modifier leurs comportem<strong>en</strong>tsSi ce sont les angoissés qui se dis<strong>en</strong>t le plus souv<strong>en</strong>tincités par les campagnes de prév<strong>en</strong>tion à modifierleurs comportem<strong>en</strong>ts, ils sont <strong>en</strong> revanche les moins<strong>en</strong>clins à p<strong>en</strong>ser que leur santé est <strong>en</strong>tre leursmains. Parmi eux, les fumeurs ont plus de difficultésà réduire leur tabagisme car ils sont plus souv<strong>en</strong>tdép<strong>en</strong>dants. Rappelons que ces angoissés ont unprofil sociodémographique spécifique : ils sont plusâgés, moins diplômés, avec des difficultés financièresplus fréqu<strong>en</strong>tes.Sur douze mois, la prév<strong>en</strong>tion a eu un impact trèssignificatif sur les comportem<strong>en</strong>ts…Au cours des douze derniers mois,1 Français sur 8 aréduit sa consommation d’alcool, 26 % ont modifié leuralim<strong>en</strong>tation durablem<strong>en</strong>t (et 14 % temporairem<strong>en</strong>t),tandis que parmi les fumeurs, outre les quelquesarrêts réussis au cours de l’année, les deux tiers ontmoins fumé ou essayé d’arrêter p<strong>en</strong>dant au moins unesemaine. Évidemm<strong>en</strong>t, cette première estimation estimparfaite : elle repose sur une <strong>en</strong>quête déclarative,qui porte sur des changem<strong>en</strong>ts de comportem<strong>en</strong>tinterv<strong>en</strong>ant sur une courte durée (douze mois) et qui nesont pas connus dans le détail (ampleur des réductionsde consommation pour le tabac et l’alcool, nature exactedes modifications des habitudes alim<strong>en</strong>taires, etc.). Enoutre, les modifications des comportem<strong>en</strong>ts de santépeuv<strong>en</strong>t avoir bi<strong>en</strong> d’autres causes que les politiquesde prév<strong>en</strong>tion. Plus généralem<strong>en</strong>t, la prév<strong>en</strong>tion semanifeste au quotidi<strong>en</strong> par bi<strong>en</strong> des canaux directset indirects. De plus, ses effets s’accumul<strong>en</strong>t dans letemps, de sorte qu’il est assez délicat d’attribuer unepart des évolutions de comportem<strong>en</strong>t observées à uneaction prév<strong>en</strong>tive particulière [6].…et ses messages ont été abondamm<strong>en</strong>t relayésEn dehors de leur impact sur les conduites, les messagesde prév<strong>en</strong>tion <strong>en</strong>visagés suscit<strong>en</strong>t la discussion, quecela soit avec un professionnel de santé (pour près d’un<strong>en</strong>quêté sur deux) ou avec un proche jugé concerné(pour 70 % des <strong>en</strong>quêtés). Cette proportion varie de58 % parmi les méfiants à 80 % parmi les réceptifs.Ces derniers constitu<strong>en</strong>t donc pot<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t unpuissant relais des messages prév<strong>en</strong>tifs. Toutefois, ilreste à déterminer dans quelle mesure ce relais est unlevier efficace : un proche qui décide de nous parlerde nos « mauvais comportem<strong>en</strong>ts de santé » peutnous aider à pr<strong>en</strong>dre consci<strong>en</strong>ce des conséqu<strong>en</strong>cespossibles de nos pratiques et nous sout<strong>en</strong>ir dans nosefforts, mais il peut aussi être perçu comme un c<strong>en</strong>seurillégitime et susciter des réactions négatives pouvantprovoquer le rejet des messages.Conclusion<strong>La</strong> représ<strong>en</strong>tation des cinq profils de récepteursid<strong>en</strong>tifiés (réceptifs, angoissés, indiffér<strong>en</strong>ts, méfiants,hostiles) sur deux axes, avec <strong>en</strong> abscisse l’<strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>tdans des conduites à risques pour la santé et <strong>en</strong>ordonnée la prop<strong>en</strong>sion à limiter ces conduites suiteà l’exposition aux messages de prév<strong>en</strong>tion [figure 4],permet d’<strong>en</strong>gager une réflexion sur les li<strong>en</strong>s existant<strong>en</strong>tre comportem<strong>en</strong>ts de santé, perception descampagnes et profil de récepteurs.À la lecture de la figure, il apparaît d’emblée que lesindividus les plus <strong>en</strong>clins à modifier leurs comportem<strong>en</strong>tsdans le s<strong>en</strong>s d’une réduction des risques, les réceptifs et,dans une moindre mesure, les angoissés (à l’exceptionnotable pour ces derniers du tabagisme), sont aussi ceuxqui ont initialem<strong>en</strong>t les habitudes de consommation lesplus saines (alcool, tabac, nutrition). Inversem<strong>en</strong>t, lesplus <strong>en</strong>gagés dans des consommations à risque (leshostiles et les méfiants qui représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t à eux deux prèsde 30 % de la population) sont aussi les moins <strong>en</strong>clinsau changem<strong>en</strong>t. Ce résultat, classique de la littératureconsacrée à la communication des risques, résulte dufait que les individus les plus exposés aux risques cibléspar les campagnes de prév<strong>en</strong>tion ont le plus souv<strong>en</strong>tt<strong>en</strong>dance à adopter, et ce pour différ<strong>en</strong>tes raisons, uneréaction déf<strong>en</strong>sive et résistante face à ces campagnes[7]. Même si la réduction des conduites à risque est unobjectif qui vise la population dans son <strong>en</strong>semble, il estévid<strong>en</strong>t que les personnes les plus <strong>en</strong>gagées dans cesconduites doiv<strong>en</strong>t constituer une cible privilégiée pourla santé publique.


Évolutions • N° <strong>18</strong> / Juillet 2009 6/6Figure 4. Degré de changem<strong>en</strong>t des comportem<strong>en</strong>ts de santé <strong>en</strong> fonctiondes conduites à risque initiales et des profils de récepteurs–Les réceptifs (36 %)plus fémininplus jeuneplus diplômépréfér<strong>en</strong>ce pour le futurLes angoissés (13 %)plus âgésplus précairesmoins diplômésla santé est prioritairemais ne dép<strong>en</strong>dpas de soi+Changem<strong>en</strong>tdans les conduitesà risqueLes indiffér<strong>en</strong>ts(23 %)plus masculinplus jeunela santé dép<strong>en</strong>d de soipréfér<strong>en</strong>ce pourle prés<strong>en</strong>t–Les hostiles (15 %)profil indiffér<strong>en</strong>ciéla santé n’est pas prioritairepréfér<strong>en</strong>ce pourle prés<strong>en</strong>tLes méfiants (13 %)plus âgéspeu diplômésPCS –bas rev<strong>en</strong>uspréfér<strong>en</strong>ce pourle prés<strong>en</strong>tConduitesà risqueIl apparaît donc nécessaire de réfléchir égalem<strong>en</strong>t au développem<strong>en</strong>t d<strong>en</strong>ouvelles stratégies prév<strong>en</strong>tives qui s’adapt<strong>en</strong>t au plus près des caractéristiques,besoins et résistances de ceux qui sembl<strong>en</strong>t le moins bénéficier des campagnes.Les indiffér<strong>en</strong>ts, au profil plutôt jeune, masculin et assez peu <strong>en</strong>clins auchangem<strong>en</strong>t, pourrai<strong>en</strong>t par exemple être la cible d’actions novatricess’appuyant davantage sur les nouveaux médias. Les technologies mobiles etInternet prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t notamm<strong>en</strong>t la possibilité, par leur interactivité, de s’adapterspécifiquem<strong>en</strong>t à chaque groupe (targeted communication) et même à chaqueindividu (tailored communication). Cette dernière stratégie, qui consiste àadapter la communication à un niveau individuel sur la base d’informationspersonnelles précédemm<strong>en</strong>t recueillies, a déjà démontré son efficacité sur unelarge variété de comportem<strong>en</strong>ts de santé (consommation de fruits et légumes,arrêt du tabac, activité physique, etc.) [8].Il convi<strong>en</strong>t cep<strong>en</strong>dant, dans le contexte de ces nouveaux vecteurs decommunication et des possibilités qu’ils offr<strong>en</strong>t, de réfléchir très sérieusem<strong>en</strong>t,<strong>en</strong> fonction des comportem<strong>en</strong>ts ciblés, aux cadres de mise <strong>en</strong> œuvre et decontrôles de telles interv<strong>en</strong>tions afin d’<strong>en</strong> garantir la qualité et la sécurité ainsique d’<strong>en</strong> fixer les limites.RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES[1] Schroeder S.A. We can do better – Improving the health of the American people, New EnglandJournal of Medicine 2007 357: 1221-8.[2] Khaw K.T., Wareham N., Bingham S., Welch A., Lub<strong>en</strong> R., Day N. Combined impact of healthbehaviours and mortality in m<strong>en</strong> and wom<strong>en</strong>: the EPIC-Norfolk prospective population study, PLoSMedicine 2008; 5(1)35:e12.[3] Peretti-Watel P. Sociologie du risque. Paris : Armand Colin, 2000 : 286 p.[4] Lupton D. The imperative of health: public health and the regulated body. London: Sage, 1995: 192 p.[5] Peretti-Watel P., Constance J., Guilbert P., Gautier A., Beck F., Moatti J.P. Smoking too fewcigarettes to be at risk? Smokers’ perceptions of risk and risk d<strong>en</strong>ial, a Fr<strong>en</strong>ch survey, TobaccoControl 2007, 16(5): 351-356.[6] Chapman S. Unravelling gossamer with boxing gloves: problems in explaining the decline insmoking, British Medical Journal 1993, 307(6901): 429-432.[7]. Liberman A., Chaik<strong>en</strong> S. Def<strong>en</strong>sive Processing of Personally Relevant Health Message.Personality and Social Psychology Bulletin 1992, <strong>18</strong>, 669-679.[8] Kreuter M.W., Wray R.J. Tailored and Targeted Health Communication : Strategies for EnhancingInformation Relevance. American Journal of Health Behavior 2003, 27 (Suppl 3), S227-S232.REMERCIEMENTSLes auteurs remerci<strong>en</strong>t l’Institut de sondage <strong>La</strong>vialle (ISL) pour la réalisation de l’<strong>en</strong>quêtetéléphonique et L’OCRD (office de conformité du recueil des données) pour le suivi de terrain.+AbstractMany prev<strong>en</strong>tion campaigns thatpromote healthy lifestyles are based onthe assumption that individuals attachgreat importance to their health, feelthemselves responsible for their ownfuture health, and are willing to committhemselves to preserving their futurehealth. But <strong>question</strong>s are raised onhow prev<strong>en</strong>tion campaigns (on tobaccouse, alcohol consumption, and diet)are perceived by the individuals, andon the ext<strong>en</strong>t of the impact of thesecampaigns.A national phone survey among a randomsample of 2000 individuals aged <strong>18</strong>through 75 was conducted in June andJuly 2008 to answer these <strong>question</strong>s.About one respond<strong>en</strong>t out of eightcorresponds more or less to the idealreceiver of prev<strong>en</strong>tion campaigns.Contrasted attitudes towards thesecampaigns were observed such asreceptivity, indiffer<strong>en</strong>ce, hostility,distrustfulness or anguish. Whileperceived reliability of prev<strong>en</strong>tioncampaigns appeared to be a necessarybut not a suffici<strong>en</strong>t condition foreffectiv<strong>en</strong>ess, moralistic aspectsof campaigns did not seem to be anobstacle to effectiv<strong>en</strong>ess. However,anguish feelings did not appear to favourthe adoption of healthier behaviours.On the whole, rec<strong>en</strong>t prev<strong>en</strong>tion campaignsseemed to have had a significantimpact on behaviours, at least in theshort term, and people characterised bya receptive attitude towards prev<strong>en</strong>tioncampaigns largely relayed them topeople they deemed to be concerned bythese campaigns. However, the <strong>question</strong>is raised on the effectiv<strong>en</strong>ess of suchrelays.135-09678-DEÉdition : <strong>Inpes</strong>42, boulevard de la Libération93203 Saint-D<strong>en</strong>is Cedex (France)Tél. : 01 49 33 22 22Directeur de la publication : Thanh Le LuongMaquette : Olivier MayerRéalisation : ParimageDépôt légal : Juillet 2009ISSN : 1950-9480Retrouvez “Évolutions” sur notre site internet :www.inpes.sante.fr/evolutions/

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!