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Atlas du Dév Durable - Développement durable - Ville de Roubaix

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Le territoire <strong>de</strong> <strong>Roubaix</strong> est relativement bien <strong>de</strong>sservi en transport en commun comparativementà d’autres villes <strong>de</strong> la métropole lilloise : il bénéficie <strong>de</strong> lignes <strong>de</strong> bus, <strong>du</strong>tram et <strong>du</strong> métro.Le centre ville par le biais <strong>de</strong> la gare <strong>de</strong> transport Eurotéléport est <strong>de</strong>sservi par le Tram,le Métro et les lignes <strong>de</strong> bus n°20, 24, 29, 42, 313 et le MWR (Mouscron-Wattrelos-<strong>Roubaix</strong>). De plus, <strong>de</strong>ux lignes à haut niveau <strong>de</strong> service arriveront à cette gare et serontmises en service vers 2012.En rouge : les lignes classées niveau 1 → passent toutes les 10 min maximum. Ce sontles seules, qui, en termes <strong>de</strong> fréquence et <strong>de</strong> confort d’utilisation, sont à même <strong>de</strong> remplacerla voiture.Il s’agit <strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> Tram, Métro et <strong>de</strong> la ligne <strong>de</strong> bus n° 25. Cette ligne <strong>de</strong> bus fait letour <strong>de</strong> <strong>Roubaix</strong> en passant pas Wattrelos. Le Tram va jusque Lille, et le Métro <strong>de</strong>ssertTourcoing, Lille et Lomme.8 En orange : les lignes classées niveau 2 → passent toutes les 10 à 15 min.9Ce sont les lignes <strong>de</strong> bus n° 20, 24 et 29. Ces lignes vont vers Leers, Wattrelos, Hem,Forest-sur-Marcq.En jaune : les lignes classées niveau 3 → elles ont une fréquence supérieure à 15 min.Certaines ont un trafic interrompu au cours <strong>de</strong> la journée (ligne 313), tandis que lesautres passent toutes les 20 à 30 min. Ce sont les lignes 21, 27, 31, 34, 42, 313 et la transfrontalièreMWR. Elles vont vers les communes <strong>de</strong> Tourcoing, Wasquehal, Mouvaux,Forest-sur-Marcq, <strong>Ville</strong>neuve d’Ascq, Genech et Mouscron.


12L’éclairage public compte 13137 foyers lumineux sur 170 km <strong>de</strong> voirie.Entre 2001 et 2007, l’éclairage a été rénové sur 28 km <strong>de</strong> voirie et 1873 lanternes ontété remplacées.L’entretien et la rénovation <strong>du</strong> parc sont faits <strong>de</strong> manière à réaliser <strong>de</strong>s économiesd’énergie : en 2007, ce sont 245 000 kWh qui ont ainsi été économisés.Cela passe <strong>de</strong>puis 2004 par le remplacement <strong>de</strong>s lampes sodium haute pressioncontenant <strong>du</strong> mercure, par les lampes recyclables à 90%, dont la fiabilité et le fluxlumineux sont meilleurs. Leur <strong>du</strong>rée <strong>de</strong> vie passe à 4 ans au lieu <strong>de</strong> 3. C’est ainsi que latotalité <strong>de</strong> ces sources a été remplacée par <strong>de</strong>s ampoules sans mercure, ce qui représente66,8 % <strong>de</strong> l’éclairage <strong>de</strong> la ville.Ont également été effectuées <strong>de</strong>s poses d’horloge astronomiques pour comman<strong>de</strong>r auplus juste la <strong>du</strong>rée <strong>de</strong> l’éclairage, <strong>de</strong>s poses <strong>de</strong> platines électroniques permettant uneéconomie <strong>de</strong> 10 à 15 %.Ont été posés <strong>de</strong>s ballasts électroniques et <strong>de</strong>s gradateurs qui permettent <strong>de</strong> baisserla puissance <strong>du</strong>rant la nuit sans nuire à la qualité et à l’uniformité <strong>de</strong> l’éclairage. Celapermet une économie d’énergie <strong>de</strong> 20 % à 45 %.La pose <strong>de</strong> lampes à mercure fluo ballon a été arrêtée au profit <strong>de</strong> lampes d’unepuissance inférieure et sans plomb, qui permettent d’augmenter le confort visuel et <strong>de</strong>ré<strong>du</strong>ire l’impact sur l’environnement.La pose <strong>de</strong> boules lumineuses éclairant le ciel a été stoppée et remplacée par la pose <strong>de</strong>lanternes qui n’éclairent pas le ciel.13© DR


La performance énergétique d’un bâtiment est sa capacité à retenir la chaleur qui setrouve à l’intérieur. Cette performance s’exprime en kWh/ m 2 consommés par an.La consommation conventionnelle <strong>de</strong> 130 kWh/m 2 /an comprend le chauffage, la ventilation,la climatisation, la pro<strong>du</strong>ction d’eau chau<strong>de</strong> sanitaire et l’éclairage <strong>de</strong>s locaux.Il y a plusieurs postes sur lesquels travailler quand on conçoit ou rénove un bâtiment Sur cette carte ne figurent pas les bâtiments entrant simplement dans ce cadre, car ils nepour que ce <strong>de</strong>rnier consomme peu d’énergie : isolation, ventilation, conception bioclimatique,font que respecter la législation.ponts thermiques, perméabilité à l’air, protection solaire, éclairage <strong>de</strong>s locaux En revanche, il existe <strong>de</strong>s labels, qui sont recevables pour les bâtiments dont les perfor-et recours aux énergies renouvelables.mances sont inférieures à la RT 2005.La réglementation thermique <strong>de</strong> 2005 (RT 2005) encadre ce volet et fixe <strong>de</strong>s seuils à ne La « Haute Performance Energétique » désigne <strong>de</strong>s bâtiments dont les consommations14 pas dépasser pour les bâtiments neufs : la consommation conventionnelle d’énergie ne sont inférieures <strong>de</strong> 10 % au seuil fixé.15doit pas dépasser 130 kWh/m 2 /an.La « Très Haute performance énergétique » désigne <strong>de</strong>s bâtiments dont les consommationsCette réglementation thermique évoluera et visera à ré<strong>du</strong>ire les besoins en énergie <strong>de</strong>ssont inférieures <strong>de</strong> 20 % au seuil fixé.bâtiments, <strong>de</strong> façon à ce que ces <strong>de</strong>rniers, conçus selon la RT 2012, consomment 50 % Les bâtiments basse consommation (BBC) bénéficient <strong>du</strong> label BBC 2005, et consomment<strong>de</strong> moins que ceux conçus sous la RT 2005.<strong>de</strong> 50 à 65 kWh/m 2 /an soit 50% <strong>de</strong> moins que le seuil fixé.Les bâtiments passifs sont <strong>de</strong>s bâtiments qui à la base n’ont pas besoin d’apport enénergie pour le chauffage. Il y a tout <strong>de</strong> même un système <strong>de</strong> chauffage d’appoint si<strong>du</strong>rant l’hiver la température extérieure <strong>de</strong>scend très bas pendant plusieurs jours. Lebesoin en énergie <strong>de</strong> ce genre <strong>de</strong> bâtiments est <strong>de</strong> 15 kWh/m 2 <strong>de</strong> surface habitable paran pour les constructions neuves.Sur <strong>Roubaix</strong>, il y actuellement un bâtiment THPE : le vestiaire <strong>de</strong> FootBarbe d’or construit par la ville. Neuf autres projets sont lancés et présenteront<strong>de</strong>s performances énergétiques intéressantes. La plupart sont <strong>de</strong>s projets<strong>de</strong> construction <strong>de</strong> logements sociaux. A noter pour la ville, la réhabilitation<strong>de</strong> l’école maternelle Buffon en bâtiment passif.


La Haute Qualité Environnementale a été définie comme la capacité d’un bâtiment àpréserver les ressources naturelles et à répondre aux exigences <strong>de</strong> confort, <strong>de</strong> qualité<strong>de</strong> vie et <strong>de</strong> santé. Le bâtiment doit satisfaire ces critères lors <strong>de</strong> sa mise en oeuvre et aucours <strong>de</strong> sa vie jusqu’à sa déconstruction.Les 14 cibles sont les suivantes :Eco-constructionCible 1 : Relation harmonieuse <strong>de</strong>s bâtiments leurs environnement immédiatCible 2 : Choix intégré <strong>de</strong>s procédés et <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its <strong>de</strong> constructionCible 3 : Chantier à faibles nuisances16Les bâtiments qui sont ici cartographiés sous l’appellation cibles HQE, ont ou aurontcertaines <strong>de</strong>s cibles <strong>de</strong> la HQE atteintes, mais ne pourront pas prétendre à la certification.Les bâtiments équivalents HQE remplissent les charges, mais n’ont pas <strong>de</strong> certification,tandis que ceux classés HQE ont ou auront la certification.La démarche HQE repose sur 14 cibles regroupées en 4 familles d’objectifs :Maîtriser les impacts sur l’environnement extérieur : A. Eco-construction et B. Eco-gestionCréer un environnement intérieur satisfaisant : C. Confort et D. SantéEco-gestionCible 4 : Gestion <strong>de</strong> l’énergieCible 5 : Gestion <strong>de</strong> l’eauCible 6 : Gestion <strong>de</strong>s déchets d’activitéCible 7 : Gestion <strong>de</strong> l’entretient et <strong>de</strong> la maintenanceConfortCible 8 : Confort hygrothermiqueCible 9 : Confort acoustiqueCible 10 : Confort visuelCible 11 : Confort olfactifSantéCible 12 : Qualité sanitaire <strong>de</strong>s espacesCible 13 : Qualité sanitaire <strong>de</strong> l’airCible 14 : Qualité sanitaire <strong>de</strong> l’eau17Sur <strong>Roubaix</strong>, il y a 5 bâtiments livrés HQE. Les acteurs publics ont pour la plupart<strong>de</strong> leurs projets systématisés la HQE.


Les énergies renouvelables sont <strong>de</strong>s sources d’énergies primaires inépuisables à trèslong terme, car elles sont issues directement ou indirectement <strong>de</strong> l’énergie <strong>du</strong> Soleil, <strong>de</strong>L’énergie hydroélectrique est pro<strong>du</strong>ite grâce à <strong>de</strong>s barrages ou <strong>de</strong>s usines marémotrices.Cela ne concerne pas le territoire <strong>de</strong> <strong>Roubaix</strong>.la Terre ou <strong>de</strong> la gravitation. Il faut noter que le caractère renouvelable d’une énergiedépend <strong>de</strong> la vitesse à laquelle elle se régénère et <strong>de</strong> la vitesse à laquelle elle estconsommée. Par exemple, le bois est une énergie renouvelable tant qu’on abat moinsLa biomasse est utilisée pour les chaudières : à bois en particulier. L’installation d’unetelle chaudière est à l’étu<strong>de</strong> pour le réseau <strong>de</strong> chaleur <strong>de</strong> la ville.d’arbres qu’il n’en pousse.La géothermie est le fait <strong>de</strong> puiser dans le sol, par différentes techniques, les calories quiLes énergies renouvelables comprennent l’énergie solaire, l’énergie éolienne, l’énergiehydroélectrique (barrages et usines marémotrices), la biomasse et la géothermie.s’y trouvent, afin <strong>de</strong> chauffer un réseau d’eau (chauffage urbain, indivi<strong>du</strong>el, central).Dans la région Nord Pas-<strong>de</strong>-Calais, on utilise la géothermie très basse énergie. La géothermie18 Les énergies solaires sontLe solaire thermique : on utilise <strong>de</strong>s panneaux solaires où circule un flui<strong>de</strong> afin <strong>de</strong>réchauffer l’eau sanitaire. Au lieu d’avoir un cumulus ou un réseau <strong>de</strong> chauffage où l’eauarrive à la température <strong>du</strong> réseau d’eau, elle est déjà réchauffée par les panneaux. Ilfaut donc moins d’énergie pour la porter à température désirée ; on trouve ce genre<strong>de</strong> panneaux sur le Jardin <strong>de</strong> Chlorophylle, la salle <strong>de</strong> sport Rousseau, le collège AnneFranck et la salle Richard Lejeune ;Le solaire photovoltaïque : il s’agit ici <strong>de</strong> transformer le rayonnement solaire en électricité,qui peut soit être utilisée en site propre, soit injectée dans le réseau électrique ; ilexiste ce type d’installation sur l’Ecole nationale <strong>de</strong> protection judiciaire <strong>de</strong> la jeunesse(ENPJJ).L’énergie éolienne utilise la force <strong>du</strong> vent. Certains bâtiments neufs sont conçus avecune éolienne qui alimente le bâtiment en électricité. On trouve également <strong>de</strong>s lampadaires<strong>de</strong> ville qui fonctionnent avec une petite éolienne à son extrémité : si l’impact estnotable en termes d’économies d’énergies, il l’est aussi en terme d’image pour l’énergieéolienne et pour la ville ou région où sont installés ces lampadaires. Il n’y a pas encore<strong>de</strong> telles installations sur le territoire roubaisien.très basse énergie est définie par l’exploitation d’une ressource présentant unetempérature inférieure à 30°C, qui ne permet pas, dans la plupart <strong>de</strong>s cas, une utilisationdirecte <strong>de</strong> la chaleur par simple échange. Elle nécessite donc la mise en œuvre <strong>de</strong>pompes à chaleur qui prélèvent cette énergie à basse température pour l’augmenter àune température suffisante pour le chauffage d’habitations par exemple.Les pompes à chaleur réversibles permettent également <strong>de</strong> faire <strong>du</strong> rafraîchissementd’été. Cette opération requiert un peu d’énergie électrique et l’utilisation d’un flui<strong>de</strong>frigorigène dont le changement d’état (vapeur ou liqui<strong>de</strong>) permet <strong>de</strong> transférer lescalories captées dans le sous-sol vers les logements. Ainsi, une pompe à chaleur quiassure 100% <strong>de</strong>s besoins <strong>de</strong> chauffage d’un logement consomme seulement 30%d’énergie électrique, les 70% restants étant puisés dans le milieu naturel.Une série <strong>de</strong> délibérations a été prise en 2007 et en juin 2008 à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>sparticuliers pour les inciter à mieux isoler leur habitation ou à s’équiper <strong>de</strong> panneauxsolaires thermiques ou photovoltaïques en leur proposant <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s financières ou uneexonération <strong>de</strong> taxe foncière.19


La création d’un éco quartier coordonne dans une même dynamique <strong>de</strong> projet leséléments suivants :• La réponse à l’évolution démographique par une gamme <strong>de</strong> logements adaptés aux différentessituations et aspirations, dans un esprit d’équilibre social et intergénérationnel ;• La création d’une ville vivante et diversifiée, par la création d’emplois, et l’impulsion<strong>de</strong> nouvelles dynamiques économiques et commerciales ;• La promotion <strong>de</strong>s « courtes distances », le développement <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> transportsI<strong>de</strong>ntité fortesentimentd’appartenanceau quartierMixité<strong>de</strong>s fonctionsParticipation etengagement<strong>de</strong>s habitantsQuartiers<strong>du</strong>rablesBonnegestionBonneconnectionÉcologiquealternatifs à la voiture indivi<strong>du</strong>elle, la promotion <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s doux et <strong>de</strong> la mobilité20 intermodale ;21Cohésion• Des choix énergétiques raisonnés et le recours aux énergies renouvelables ;Économiesociale etflorissante• L’utilisation <strong>de</strong>s techniques, matériaux et dispositifs propres à l’éco-aménagement etdiversitél’éco-construction ;Équité Disponibilitéaccessible <strong>de</strong> nombreux• La création <strong>de</strong> systèmes alternatifs d’assainissement et <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s eaux pluviales ;à tous services• Une intégration <strong>de</strong> la prévention <strong>de</strong>s risques et <strong>de</strong> la lutte contre les nuisances commeéléments constitutifs <strong>de</strong> l’optimisation <strong>du</strong> cadre <strong>de</strong> vie ;Source : www.energie-cites.eu• La protection <strong>de</strong>s paysages et une approche <strong>de</strong>s espaces naturels comme valeurajoutée à l’urbanité <strong>du</strong> quartier, et comme trame support <strong>de</strong> la biodiversité ;• Une gouvernance renouvelée où la participation, l’information et la formation <strong>de</strong>sdifférents acteurs permettent que les principes et innovations <strong>du</strong> nouveau quartiersoient compris, acceptés et intégrés dans les pratiques et les gestes quotidiens <strong>de</strong>tous les habitants.Sur le territoire <strong>de</strong> <strong>Roubaix</strong>, on dénombre <strong>de</strong>ux projets d’éco-quartier :• l’Union, sous maîtrise d’ouvrage LMCU, d’une surface <strong>de</strong> 6 237 Ha àvocation principalement économique. Il s’agit en gran<strong>de</strong> partie d’une frichepermettant <strong>de</strong>s constructions neuves.• Les Trois Ponts, projet inscrit dans le cadre <strong>de</strong> l’ANRU, d’une surface<strong>de</strong> 2 080 Ha. Ancienne zone urbaine sensible, l’enjeu est la rénovationet la restructuration <strong>du</strong> quartier malgré <strong>de</strong>s contraintes fortes liées auxconstructions et voiries existantes.


22Les Totems Verts sont une opération <strong>Ville</strong>, en partenariat avec la Ferme aux Loisirs.Pour une somme d’une vingtaine d’Euros, les habitants peuvent <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r l’installationd’une plante grimpante avec support et grille sur leur faça<strong>de</strong>. Il s’agit d’embellir lesfaça<strong>de</strong>s en offrant <strong>de</strong> nouvelles niches écologiques, et ainsi d’augmenter la biodiversité.Cette action a commencé en 2005, en partant <strong>du</strong> constat que <strong>de</strong> nombreuses faça<strong>de</strong>s<strong>de</strong> la ville mériteraient d’être rénovées. Les totems verts sont donc une possibilité trèséconomique, avec les avantages pour la petite faune.45 totems ont été mis en place en 2005, 49 en 2006, et 76 en 2007. L’action est doncà poursuivre.L’implantation d’un totem dans une rue fait parfois effet « boule <strong>de</strong> neige », les autresriverains <strong>de</strong>mandant aussi l’installation <strong>de</strong> totems par la suite. Ce phénomène est bienvisible rue Clau<strong>de</strong> Lorrain et rue <strong>de</strong>s Vosges.23Les jardins familiaux sont <strong>de</strong>s jardins divisés en parcelles et gérés par <strong>de</strong>s associations.Les terrains sont mis à disposition par la commune, et sont gérés par <strong>de</strong>s associations.Chaque parcelle est confiée à une personne ou une famille. Ces jardins sont au nombre<strong>de</strong> 22, leur surface totale représente 44,6 Ha, et ils sont répartis sur toute la ville.Chaque année, au mois <strong>de</strong> mai/juin leur est consacrée la Fête <strong>de</strong>s jardins, évènementville qui a pour but <strong>de</strong> faire connaître jardins et associations <strong>de</strong> jardiniers au grand public.Les espaces plantés représentent une superficie totale <strong>de</strong> 150 Ha. Le parc Barbieuxreprésente à lui seul 34 Ha. Cette superficie <strong>de</strong>vrait augmenter avec la création d’unparc sur la zone <strong>de</strong> l’Union.Le cimetière a une surface <strong>de</strong> 16 Ha. Cet espace a un intérêt écologique car la stratearborée y est particulièrement riche et représente donc un habitat <strong>de</strong> choix pour <strong>de</strong>nombreuses espèces.Les friches et microfriches ont été recensées par le service Espaces verts. On remarqueune importante concentration le long <strong>de</strong> la voie ferrée à l’Ouest. Ces espaces fontactuellement l’objet d’une étu<strong>de</strong> d’aménagement pour un corridor écologique et <strong>de</strong>spromena<strong>de</strong>s.Les arbres ont également été recensés par le service Espaces verts, et vont faire l’objetd’un SIG pour une meilleure gestion <strong>de</strong> ce patrimoine. Leur nombre s’élève à 13 400,et la ville a été lauréate <strong>du</strong> prix <strong>de</strong> l’arbre en 2002.En additionnant jardins, parcs, terrains <strong>de</strong> sport friches et cimetière, on atteint sur<strong>Roubaix</strong> une surface <strong>de</strong> 11,5 m 2 d’espace vert par habitant gérés par la ville. Il s’agit<strong>de</strong> surface d’espace public. Cette surface est faible par rapport à l’arrondissement <strong>de</strong>Lille, qui en 2002 comptait 15 m 2 d’espace vert par habitant, ou encore Bruxelles quien compte 28 m 2 /habitant ou Amsterdam qui en compte quant à elle 50 m 2 /habitant.Pour augmenter cette surface à 26 m 2 /habitant à <strong>Roubaix</strong>, il faudrait « verdir » plus <strong>de</strong>10 % <strong>de</strong> la surface <strong>de</strong> la commune.


Plusieurs techniques sont utilisées sur le territoire pour assurer une meilleure gestion<strong>de</strong>s eaux pluviales. Il s’agit soit <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s économies d’eau, soit d’utiliser <strong>de</strong>s techniquesalternatives afin <strong>de</strong> réguler les débits et <strong>de</strong> limiter l’imperméabilisation <strong>de</strong>s sols.La ville comprend quelques zones inondables, et ces techniques permettent <strong>de</strong> limiterla récurrence <strong>de</strong>s inondations.Les ouvrages d’infiltration sont également une technique alternative d’eau pluviale. Ilspermettent d’une part d’écrêter les débits <strong>de</strong> pointe, comme les toitures végétalisées,et d’autre part ils oeuvrent pour l’infiltration directe <strong>de</strong>s eaux dans le sol, ce qui permetd’alimenter la nappe phréatique et ré<strong>du</strong>isent ainsi l’imperméabilisation <strong>de</strong>s sols. Cestechniques sont utilisées sur <strong>de</strong>s parkings, <strong>de</strong>s terrains <strong>de</strong> sport, ou encore <strong>de</strong>s coursd’écoles, et cela représente une surface totale sur la commune <strong>de</strong> 7235 m 2 .24Des cuves <strong>de</strong> récupération d’eau pluviales ont été mises en place dans tous les jardinsfamiliaux, pour l’arrosage <strong>de</strong>s plantes. C’est également le cas aux serres municipalesavec une capacité <strong>de</strong> 200 m 3 , et à l’école Olivier De Serres avec 2 m 3 .Le garage municipal dispose d’une cuve <strong>de</strong> 24 m 3 pour le nettoyage <strong>de</strong>s véhicules,tandis que le jardin <strong>de</strong> Chlorophylle se sert <strong>de</strong>s eaux pluviales pour l’arrosage et dansles WC et dispose lui, d’une cuve <strong>de</strong> 10 m 3 .25Les toitures végétalisées sont une technique alternative pour la rétention d’eau pluvialeafin d’écrêter les pointes <strong>de</strong> débit dans le réseau d’évacuation <strong>de</strong>s eaux. Ce type <strong>de</strong>toiture peut être historique, comme à la Condition Publique, ou installé sur les bâtimentsneufs. Ces toitures végétalisées permettent un meilleur confort d’été à l’intérieur<strong>de</strong>s bâtiments qui en disposent. Sur <strong>Roubaix</strong>, cela représente une surface totale d’environ7060 m 2 , dont près <strong>de</strong> 5000 m 2 pour la Condition Publique.


La collecte <strong>de</strong>s déchets représentait, en 2007, 687 581 tonnes sur l’ensemble <strong>de</strong> LMCU.Chaque habitant pro<strong>du</strong>it en moyenne 1 kg <strong>de</strong> déchets ménagers par jour.La <strong>de</strong>stination <strong>de</strong> ces déchets est la valorisation énergétique, la valorisation matière,la valorisation organique, et les centres d’enfouissement technique.La collecte sélective a été mise en place sur le territoire <strong>de</strong> <strong>Roubaix</strong> en 2007 et 2008, laville fait partie <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières zones équipées sur la communauté urbaine. Cette collectes’effectue par tri en <strong>de</strong>ux fractions : le non-recyclable et le tri monoflux. Le monofluxregroupe les papiers, cartons et flaconnages qui sont recyclables. Cette opération sefait suivant le contexte par bacs ou par sacs, sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s enquêteurs <strong>de</strong> la com-26munauté urbaine ou <strong>de</strong>s mairies <strong>de</strong> quartier. Les sacs sont distribués dans <strong>de</strong>s zones oùil n’y a pas <strong>de</strong> place pour le stockage <strong>de</strong>s bacs : courées, rues avec trottoirs étroits et27petites maisons. Ces sacs peuvent avoir un effet <strong>de</strong> gêne les jours précé<strong>de</strong>nts la collectepour les passants et peuvent pro<strong>du</strong>ire une impression <strong>de</strong> rue sale, surtout s’ils sontéventrés, mais les bacs resteraient sur le trottoir à l’année et empêchant les flux piétonnier.Cette collecte sélective représente une pro<strong>du</strong>ction journalière par habitant <strong>de</strong>7 litres <strong>de</strong> déchets non recyclables, et <strong>de</strong> 3 litres <strong>de</strong> déchets recyclables.Une déchetterie est implantée rue <strong>de</strong> Leers et son bilan matière 2007est le suivant :Sur les quelques 28 700 tonnes <strong>de</strong> déchets apportés en 2007 :• 455 t étaient <strong>du</strong> papier-carton,• 3435 étaient <strong>de</strong>s déchets verts,• 613 étaient <strong>de</strong>s métaux,• 12163 t étaient <strong>de</strong>s déchets inertes,• 5700 sont <strong>de</strong>s refus <strong>de</strong> tris,• 330 sont <strong>de</strong>s déchets toxiques et dangereux,• 3745 sont <strong>de</strong>s déchets pour valorisation énergétique,• et 3268 sont <strong>de</strong>s déchets divers valorisables.L’implantation d’un centre <strong>de</strong> tri est prévue par LMCU sur le territoire roubaisien.Il se trouvera sur l’ancien site Socochim dans le quartier <strong>du</strong> Sartel et aura une capacité<strong>de</strong> 15 000 tonnes par an. Ce projet est actuellement en suspension car le foncier poseproblème.


Il existe sur <strong>Roubaix</strong>, un grand nombre <strong>de</strong> points d’apports volontaires.33 bennes Triselec sont implantées sur le territoire. Il y en a 14 pour le verre, 4 pour lepapier, 14 pour le monoflux qui sont situées en bas d’ensembles d’immeubles collectifsqui ne sont pas équipés en tri sélectif, et une benne pour les corps creux (flaconnages).Ce sont ainsi, en 2007 :• 275,85 tonnes <strong>de</strong> verre,• 364,38 tonnes <strong>de</strong> papier,• 38,91 tonnes <strong>de</strong> recyclables en monoflux,28• et 17,47 tonnes <strong>de</strong> corps creux qui ont été récoltés.Deux bennes <strong>de</strong> plus seront implantées en 2008 rue Copernic : une pour le verre et29une pour le papier.La collecte <strong>de</strong>s piles est effectuée par Angle 349 qui regroupe les volumes. Il existe<strong>de</strong>s bornes dans les mairies <strong>de</strong> quartier, en mairie centrale, et au garage municipal.Les bornes sont relevées quand on signale à Angle 349 qu’elles sont pleines. Les pilessont stockées dans un fût métallique fourni par Corépile. Corépile est en contrat avec lamairie et procè<strong>de</strong> à l’enlèvement <strong>du</strong> fût quand celui-ci est plein. Ce service est gratuit.Il existe <strong>de</strong>ux plates-formes <strong>de</strong> compostage qui sont toutes <strong>de</strong>ux gérées par la Fermeaux Loisirs : au Nouveau Mon<strong>de</strong> et au Pile. Les permanences sont tenues le lundi soir etle mercredi après-midi au Nouveau Mon<strong>de</strong> et <strong>de</strong> 10 h à midi les lundi et samedi au Pile.Mais les usagers apportent parfois <strong>de</strong>s déchets d’autres natures, comme ils le feraients’ils se rendaient à la déchetterie.Pour rappel, <strong>de</strong> nombreux déchets sont ramenés chez les professionnels, comme parexemple les déchets électriques et électroniques chez les ven<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> téléphonesportables, d’électroménager, etc.Les « points noirs » sont <strong>de</strong>s zones récurrentes <strong>de</strong> dépôts <strong>de</strong> déchets sauvages. Surl’année 2007, ont été ramassés par la propreté urbaine quelques 4036 m 3 . Cela esten très nette diminution, car en 2003, ce sont 14 400 m 3 qui avaient été ramassés. Cespoints noirs sont au nombre <strong>de</strong> 80 sur l’ensemble <strong>de</strong> la ville, avec une concentrationplus importante dans les quartiers Nord et Est : respectivement 27 et 26 points <strong>de</strong>dépôts.Sur 2007, ce sont <strong>du</strong>rant les mois <strong>de</strong> janvier, février, mars et juin que sont ramassés lesplus importants cubages : <strong>de</strong> 380 m 3 /mois à 542 m 3 /mois.Les huiles <strong>de</strong> fritures <strong>de</strong>s restaurants collectifs sont enlevées périodiquement etstockées également par Angle 349. Le principe est le même que pour les piles : l’entrepriseTurblin met à disposition <strong>de</strong>s contenants adaptés et vient les prélever quand ilssont pleins.Cette collecte se fait dans 24 restaurants scolaires et au restaurant municipal. Le nombre<strong>de</strong> litres ainsi récupérés était <strong>de</strong> 1095 L en 2006 et <strong>de</strong> 1445 L en 2007.


30Les données <strong>de</strong> cette carte datent <strong>de</strong> 2002, et ont été réalisées à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> lapréfecture.Le profil <strong>de</strong> la rue peut influencer le niveau <strong>de</strong> bruit : plus la rue est étroite, plus les murs<strong>de</strong>s maisons sont hauts et proches <strong>de</strong> la route, plus le bruit est réfléchi, ce qui augmentele niveau sonore. L’espace entre route et murs et végétation permettent <strong>de</strong> diminuer ceniveau, en « cassant » les on<strong>de</strong>s sonores.Aux différents niveaux ont été associés <strong>de</strong>s adjectifs afin que la légen<strong>de</strong> soit compréhensible.Cela permet <strong>de</strong> se rendre compte concrètement <strong>de</strong>s différents niveaux.Cette représentation linéaire prend en compte l’émission sonore ce qui permet d’avoirune vision générale <strong>de</strong>s principales sources <strong>de</strong> bruit. Elle ne représente pas la propagation<strong>du</strong> bruit et donc l’exposition <strong>de</strong>s populations.Les axes les plus bruyants sont les axes les plus empruntés par la circulation automobileet les transports terrestres. La rue <strong>de</strong> Lannoy est particulièrement touchée ainsi que larue Jules Gues<strong>de</strong> car elles ont toutes <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>s tronçons <strong>de</strong> catégorie 2.31LMCU est partenaire <strong>du</strong> programme GIpSy noise qui a pour but <strong>de</strong> développer unoutil adapté au problème <strong>du</strong> bruit en ville, en le cartographiant, et en faisant <strong>de</strong>ssimulations pour le futur.La communauté n’a pas la compétence bruit, mais est prestataire <strong>de</strong>s communes.La publication <strong>de</strong>s cartes est prévue pour fin 2008, début 2009, après validation <strong>de</strong>srésultats par l’ensemble <strong>de</strong> 85 communes <strong>de</strong> LMCU.Cela permettra la réalisation d’un plan bruit pour répondre aux objectifs <strong>de</strong> la directiveeuropéenne n° 2002/49/CE relative à l’évaluation et à la gestion <strong>du</strong> bruit dans l’environnementpour les agglomérations <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 100 000 habitants.


32Les lieux <strong>de</strong> sensibilisation et d’é<strong>du</strong>cation à l’environnement sont au nombre six sur lacommune. Les actions vont dans toutes les directions <strong>de</strong> la sensibilisation à l’environnement: la découverte <strong>du</strong> milieu naturel et les pratiques responsables avec le Jardin <strong>de</strong>Chlorophylle, à l’école <strong>de</strong> pêche et la ferme aux loisirs, les économies d’énergies auxpoints environnement-conseil et au point info-énergie.Cette sensibilisation a été calculée en nombre d’utilisateurs <strong>de</strong>s lieux précé<strong>de</strong>mmentcités. Ils étaient donc environ 32 100 personnes à avoir été sensibilisées, et 19 diagnosticsénergie à domicile ont été effectués par Crésus. Le point environnement-conseila été transféré en 2008 à la Maison <strong>de</strong>s Associations.Ces lieux <strong>de</strong> sensibilisation fonctionnent donc correctement, mais l’objectif estd’accueillir et sensibiliser encore plus <strong>de</strong> personnes.33


34Ce document a été élaboré parGaëlle DEWAILLY stagiaire en Master Expertiseet traitement en environnement<strong>de</strong> l’Université Catholique <strong>de</strong> Lille.Les cartes ont été réalisées par Mme DECOTTIGNIES<strong>du</strong> service S.I.G. <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Roubaix</strong>.Conception maquette : David BriattePhotos : Arnaud Loubry - <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Roubaix</strong>Guillaume Har<strong>du</strong>in / AltiRéflex.Impression : VervaekeImprimé sur papier recyclé.

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