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Dossier de presse - Cirque du Soleil

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<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong>


Présentation <strong>du</strong> spectacleVéritable retour aux sources pour le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> ® , lespectacle KOOZA révèle la performance humaine danstoute son ampleur et dans toute sa fragilité, mêlée à unhumour « bouffon » décapant, ancré dans la tradition<strong>de</strong>s premiers films comiques. KOOZA ravive l’émotion etles sensations <strong>de</strong> la piste en réunissant <strong>de</strong>ux traditionscircassiennes : la performance acrobatique et les artsclownesques.« Le spectacle traite <strong>de</strong>s contacts humains et <strong>du</strong> concept <strong>de</strong><strong>du</strong>alité – le bien et le mal, la lumière et la noirceur, expliquele metteur en scène David Shiner. Les personnages sontdrôles et amusants, le mon<strong>de</strong> dans lequel ils évoluent estléger et ouvert. »KOOZA relate l’histoire <strong>de</strong> l’Innocent, un solitaire mélancoliquequi cherche sa place dans le mon<strong>de</strong>. L’Innocent est entouréd’une ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> personnages drôles et cocasses, comme leRoi, le Trickster, le Heimloss, le Touriste tonitruant et sonchien maboul.Entre rire et sourire, force et fragilité, tumulte etharmonie, KOOZA explore les thèmes <strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntité, <strong>de</strong>la reconnaissance et <strong>du</strong> pouvoir. Le spectacle présenteun univers visuel empreint d’exotisme où se mêlentsurprise et frisson, dépassement et audace, étonnementet complicité.Le nomKOOZA est inspiré <strong>du</strong> mot sanscrit « koza », qui signifie« boîte », « coffre » ou « trésor ». Ce nom tra<strong>du</strong>it le concept<strong>de</strong> « cirque en boîte » sur lequel repose le spectacle. L’action<strong>de</strong> KOOZA démarre dans une boîte d’où surgit, tel un diableà ressort (ou « jack-in-the-box »), l’un <strong>de</strong>s personnagesprincipaux, nommé le Trickster. Ce n’est que le début d’unesuite ininterrompue <strong>de</strong> surprises et <strong>de</strong> rebondissements.


NumérosCharivariContortionDuo unicycleLes 19 artistes <strong>de</strong> la troupe maison donnent leton dès le début <strong>du</strong> spectacle en exécutant unesuite impressionnante <strong>de</strong> numéros qui allientgymnastique acrobatique, changements <strong>de</strong>costumes ultrarapi<strong>de</strong>s et figures aériennescréées au moyen <strong>de</strong> trampolines miniaturesencastrés dans la scène. Parmi les momentsforts <strong>du</strong> numéro : pyrami<strong>de</strong>s humaines,envolées aériennes et plongeons audacieuxdans un cercle <strong>de</strong> tissu inspiré <strong>du</strong> nalukauq – lejeu traditionnel inuit <strong>de</strong> la couverture – et <strong>de</strong>stoiles <strong>de</strong> réception qu’utilisaient les pompiers.Équilibre sur chaisesInsufflant une énergie nouvelle à leurdiscipline, les jeunes contorsionnistespropose un numéro rythmé et mo<strong>de</strong>rneinédit, tant par la vitesse d’exécution quepar l’originalité <strong>de</strong>s mouvements et lespositions invraisemblables qu’ellesexécutent. Sur un plateau rotatif, ellesfont preuve d’une harmonie et d’unsynchronisme peu communs pour créer <strong>de</strong>stableaux insolites d’une beauté saisissante.Fil <strong>de</strong> ferUn <strong>de</strong>uxième passager monte à bord <strong>de</strong>l’unicycle et donne ainsi une nouvelle saveurà un numéro classique <strong>de</strong> la piste. Enmouvement perpétuel, le porteur faitvirevolter sa partenaire au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> lui, sansjamais cesser <strong>de</strong> pédaler. Étonnant <strong>de</strong> grâce,ce pas <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux sur une seule roue conjugueéquilibre, contrôle, force et complicité.Main à MainAvec une précision implacable, un équilibristeempile huit chaises les unes sur les autrespour créer une tour <strong>de</strong> près <strong>de</strong> 7 mètres. Il setient en équilibre avec une grâce et unemaîtrise appliquées, démonstration éloquente<strong>de</strong>s possibilités <strong>du</strong> corps humain au sommet<strong>de</strong> la forme physique et musculaire.Quatre funambules gravitent dans les airssur <strong>de</strong>ux fils <strong>de</strong> fer superposés en diagonaleà 4,5 m et à 7,5 m au <strong>de</strong>vant <strong>de</strong> la scène.Tantôt assis sur <strong>de</strong>s vélos, tantôt juchés surune perche installée sur les épaules <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxartistes, tantôt en équilibre sur une chaiseposée sur la perche, les quatre fil<strong>de</strong>féristesexécutent leurs numéros en ajoutant leurpoids aux 3 000 kg (6,600 livres) <strong>de</strong> tensionsur chacun <strong>de</strong>s câbles.Avec force et souplesse, <strong>de</strong>ux artistesen contact permanent bougent <strong>de</strong> façonà peine perceptible et prennent <strong>de</strong>s positionsqui témoignent d’un sens <strong>de</strong> l’équilibreinfaillible. Dans leur quête <strong>de</strong> l’harmonieparfaite, ils misent sur leur sensibilitéet leur concentration.


Manipulation<strong>de</strong> cerceauxPlanche sautoirRoue <strong>de</strong> la mortL’artiste lance dans les airs un nombreétourdissant <strong>de</strong> cerceaux, créant <strong>de</strong>s figuresqui dépassent l’enten<strong>de</strong>ment. En plus <strong>de</strong>faire passer ses objets volants d’une main àl’autre, l’artiste les lance avec une précisionépoustouflante. Cette performance, d’unniveau <strong>de</strong> difficulté inégalé, est reconnuecomme étant l’un <strong>de</strong>s meilleurs numéros <strong>de</strong>cerceaux au mon<strong>de</strong>.Solo trapèzeQuatorze artistes exécutant <strong>de</strong>s quintuplessauts avec vrilles sont projetés à 9 mau-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la scène par une planche àbascule. Et ce n’est que le prélu<strong>de</strong> à unesérie d’acrobaties encore plus spectaculairesque les acrobates effectuent en échasses.Pesant 727 kg 1,600 livres), la roue <strong>de</strong> la mort<strong>de</strong> KOOZA tourne à une vitesse déconcertante,activée par la seule force <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux artistesqui s’élancent dans les airs et se déplacentdans le sens <strong>de</strong> la roue – et même en sensinverse – pour défier la gravité. Comme lesfils <strong>de</strong> fer, la roue <strong>de</strong> la mort est installée endiagonale au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la scène afin <strong>de</strong> briserla symétrie habituelle et <strong>de</strong> rapprocher aumaximum le public <strong>de</strong> l’action. Les <strong>de</strong>uxacrobates font preuve d’un aplomb et d’unsynchronisme stupéfiants.Dans un numéro tout en finesse, uneartiste se balance sur un trapèze installé<strong>de</strong> cour à jardin, au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la scène –une innovation qui confère une dimensionnouvelle à cette discipline. Mais le numérova bien au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> sa scénographie ou <strong>de</strong>l’agilité <strong>de</strong> la trapéziste. Un brin rebelle,celle-ci interagit avec le Trickster, faisantmonter d’un cran l’intensité dramatique<strong>de</strong> son numéro.


Les personnagesLe Trickster L’Innocent Le RoiLes ClownsCharmeur et sophistiqué, leTrickster est un être sublime, rapi<strong>de</strong>et agile, un génie qui sait tout <strong>du</strong>mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> KOOZA, car il en estl’auteur. Il apparaît et disparaît à saguise, et chaque fois qu’il entre enscène, il y a <strong>de</strong> l’électricité dans l’air.Il a créé ce mon<strong>de</strong> pour l’Innocent,sur qui il gar<strong>de</strong> un œil bienveillant.Il le taquine, joue <strong>de</strong> son pouvoir surlui, mais c’est le subconscient <strong>de</strong>l’Innocent qui mène la danse…L’Innocent est un solitaire, naïf etmélancolique, emporté dans lemon<strong>de</strong> <strong>du</strong> Trickster. Son regard puret candi<strong>de</strong> dévoile une apparentefragilité d’enfant. Il est avi<strong>de</strong> <strong>de</strong>connaître ce nouveau mon<strong>de</strong> quivient à lui, mais dès qu’il use <strong>du</strong>pouvoir <strong>du</strong> Trickster, il découvre ununivers imprévu et déroutant, reflet<strong>de</strong> son âme.HeimlossLe Roi, c’est le roi <strong>de</strong>s fous, le plusburlesque <strong>de</strong> tous les personnages.La chevelure ébouriffée et lacouronne capricieuse, il tentedésespérément <strong>de</strong> se fairerespecter par plus fou que lui…Le Chien maboulLes <strong>de</strong>ux Clowns <strong>de</strong> la cour sontles valets, les sots <strong>du</strong> Roi, complicesindispensables <strong>de</strong>s aventuresabracadabrantes <strong>du</strong> Royaume<strong>de</strong> KOOZA.Chef <strong>de</strong>s rouages mécaniques <strong>du</strong>mon<strong>de</strong> souterrain <strong>de</strong> KOOZA, le trèsétrange Heimloss vit sous la scèneet donne vie à ce mon<strong>de</strong> caché.Dans ce mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> fous, même leChien est maboul ! Il court aprèstout le mon<strong>de</strong>, jappe et estimpossible à maîtriser ; le motdressage lui est parfaitementinconnu... Mais comme tous lesautres, il s’attache à L’Innocentet <strong>de</strong>vient son compagnon enjouéet extravagant.


CostumesPour créer les costumes <strong>de</strong> KOOZA, Marie-Chantale Vaillancourta puisé son inspiration dans le roman graphique, la ban<strong>de</strong><strong>de</strong>ssinée, les films <strong>de</strong> voyage dans le temps et l’espace, leBaron Munchaüsen et Mad Max. L’inspiration vient aussi<strong>de</strong>s tableaux <strong>de</strong> Gustav Klimt (les couleurs rouge et or),<strong>de</strong> l’In<strong>de</strong> et <strong>de</strong> l’Europe <strong>de</strong> l’Est. Cet univers visuel naïf,empreint d’une saveur exotique et intemporelle, évoquele mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s jouets, les soldats <strong>de</strong> plomb et les livres pourenfants, tout en faisant un clin d’œil espiègle à Alice aupays <strong>de</strong>s merveilles et au Magicien d’Oz.Les nombreux effets <strong>de</strong> transformation <strong>de</strong> costumess’inspirent <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s utilisées par les magicienset les transformistes <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s lustres. Dans le numéro<strong>de</strong> Charivari, les costumes passent <strong>du</strong> doré au rouge en unefraction <strong>de</strong> secon<strong>de</strong>. Le défi n’est pas tant le changement<strong>de</strong> costumes, mais le fait que les artistes font <strong>de</strong> l’acrobatieet se tiennent en équilibre en même temps : ils ne disposentque <strong>de</strong> leur pouce pour activer la transformation !Marie-Chantale Vaillancourt a fait développer <strong>de</strong>s instruments<strong>de</strong> percussion moulés au carbone pour les costumes <strong>de</strong>sSquelettes. Ces instruments ressemblent à <strong>de</strong>s os et pro<strong>du</strong>isentun son d’os creux lorsque les artistes les frappent les uns contreles autres pour créer un rythme musical.Le costume <strong>du</strong> Chien maboul est un véritable orchestre surpattes : le manipulateur doit pouvoir bouger les oreilles, sortiret rentrer la langue, saliver, lever la patte et bouger la queue.Le costume Cape <strong>de</strong> rat donne l’illusion que <strong>de</strong>s rats courent toutle long <strong>du</strong> corps d’un artiste jusqu’au sol, avant <strong>de</strong> disparaîtredans une trappe. La technique retenue s’inspire <strong>du</strong> mécanisme<strong>de</strong> stores vénitiens. Le costume compte 150 faux rats.• Dans le spectacle, on compte plus <strong>de</strong> 175 costumes et près<strong>de</strong> 160 chapeaux, soit plus <strong>de</strong> 1 200 éléments <strong>de</strong> costumeau total, en comptant les chaussures, les accessoires, lesperruques, etc.• Les décorations <strong>de</strong>s manteaux lumineux sont composées<strong>de</strong> DEL moulées dans une résine transluci<strong>de</strong> diffusant lalumière. Le matériau <strong>du</strong> manteau est tissé au moyen <strong>de</strong>fibre optique. Il a fallu environ 60 heures pour fabriquerun seul manteau lumineux dans ce tissu délicat et 30heures pour confectionner le chapeau lumineux assorti.• Un costume d’armée contient plus <strong>de</strong> 400 flapettesen tissu métallisé, cousues indivi<strong>du</strong>ellement et créantun effet d’armure.


MusiqueLa musique <strong>de</strong> KOOZA est composée <strong>de</strong> plusieursinstruments <strong>de</strong> musique dont le son est inspiré <strong>de</strong> laculture pop <strong>de</strong> l’Occi<strong>de</strong>nt, <strong>du</strong> funk <strong>de</strong>s années 70 à lamusique orchestrale – tout en faisant <strong>de</strong> nombreusesincursions dans la musique traditionnelle indienne <strong>de</strong>l’In<strong>de</strong>. Ce mélange <strong>de</strong> rythmes crée une atmosphèreunique et intime tout en accompagnant à merveille lesnuméros et enchaînements <strong>du</strong> spectacle.La musique nous connecte aux personnages qui évoluentdans un mon<strong>de</strong> imaginaire où les formes et les styles semélangent naturellement.• Six musiciens accompagnent les différents numérossur scène ; <strong>de</strong>ux chanteuses font également partie<strong>de</strong> la distribution.• Les instruments utilisés sont les suivants : trompette,trombone, basse, percussions et clavier.


ScénographieL’espace scénique <strong>de</strong> KOOZA évoque une place publiquequi se métamorphose en piste <strong>de</strong> cirque. La scène, dontla configuration offre une vue à 260 <strong>de</strong>grés, recréel’atmosphère et les sensations <strong>de</strong> la piste. Le conceptscénographique repose sur les notions <strong>de</strong> simplicité et <strong>de</strong>transparence ; même l’appareillage acrobatique, la structure<strong>du</strong> chapiteau et les musiciens sont mis en évi<strong>de</strong>nce. Le butultime est <strong>de</strong> maintenir l’attention <strong>du</strong> spectateur sur laperformance acrobatique et le jeu <strong>de</strong>s artistes.• La scène est dominée par un élément central, le Bataclan,une énorme tour qui, en se déplaçant, ouvre et refermel’espace scénique.• L’étage d’entrée <strong>de</strong> piste <strong>du</strong> Bataclan, qui sert aux entréeset aux sorties <strong>de</strong> scène, est entouré d’escaliers menant àl’étage central, lequel est dédié à l’orchestre. L’étagesupérieur évoque un campement bédouin.• La décoration <strong>du</strong> Bataclan s’inspire <strong>de</strong> la culture hindoue,<strong>de</strong>s autobus pakistanais et <strong>de</strong>s bijoux indiens.• L’énorme tissu (appelé « Void ») qui surplombe le Bataclanest imprimé d’un motif composé <strong>de</strong> nervures <strong>de</strong> feuilles,lui conférant son aspect organique.• Les gran<strong>de</strong>s voiles qui encadrent le Bataclan s’ouvrentet se referment comme les pétales d’une fleur. Elles sontmanipulées par <strong>de</strong>ux personnes au moyen d’un système<strong>de</strong> cor<strong>de</strong>s et <strong>de</strong> poulies.• La patine <strong>de</strong> la scène – un ciel étoilé – donne l’impressionqu’on entre dans une nébuleuse. La carte <strong>du</strong> ciel,correspondant au jour <strong>de</strong> la première performancepublique <strong>du</strong> spectacle, est peinte sur le plancher <strong>de</strong> scène.• La scène est bordée d’éclairages encastrés qui projettentune lumière douce sur les visages <strong>de</strong>s artistes, rappelantles feux <strong>de</strong> la rampe <strong>du</strong> théâtre <strong>du</strong> 19 e siècle.• La patine <strong>de</strong> la scène – un ciel étoilé – donne l’impressionqu’on entre dans une nébuleuse. La carte <strong>du</strong> ciel,correspondant au jour <strong>de</strong> la première performancepublique <strong>du</strong> spectacle, est peinte sur le plancher <strong>de</strong> scène.• La scène est bordée d’éclairages encastrés qui projettentune lumière douce sur les visages <strong>de</strong>s artistes, rappelantles feux <strong>de</strong> la rampe <strong>du</strong> théâtre <strong>du</strong> 19 e siècle.


Biograhies <strong>de</strong>s concepteursGuy LalibertéFondateur et Gui<strong>de</strong>Guy Laliberté est né à Québec, en 1959. Accordéoniste, échassier et cracheur <strong>de</strong> feu, il fon<strong>de</strong>,avec le soutien d’un noyau <strong>de</strong> complices, le premier cirque d’origine québécoise <strong>de</strong> réputationinternationale. Visionnaire audacieux, M. Laliberté sait reconnaître et cultiver le talent <strong>de</strong>samuseurs publics <strong>de</strong> la Fête foraine <strong>de</strong> Baie-Saint-Paul pour créer, en 1984, le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>.Premier artisan <strong>du</strong> métissage <strong>de</strong>s cultures et <strong>de</strong>s disciplines artistiques et acrobatiquesqui caractérise le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>, Guy Laliberté a été, <strong>de</strong>puis 1984, le gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’équipe <strong>de</strong>concepteurs lors <strong>de</strong> la création <strong>de</strong> tous les spectacles. Il a ainsi contribué à élever les arts <strong>du</strong>cirque au rang <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s disciplines artistiques.Le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> est aujourd’hui une entreprise internationale par la composition <strong>de</strong> sonorganisation, par ses influences et par l’éten<strong>du</strong>e <strong>de</strong> ses activités. Guy Laliberté se retrouveà la tête d’une entreprise qui déploie ses projets et ses réalisations sur six continents.En octobre 2007, Guy Laliberté réalise un <strong>de</strong>uxième grand rêve : il crée ONE DROP, unorganisme visant à contrer la pauvreté en favorisant l’accès <strong>du</strong>rable à l’eau potable. Ceprojet, qui s’inscrit au cœur même <strong>de</strong> la survie <strong>de</strong>s êtres humains et <strong>de</strong>s sociétés partout surla planète, est né <strong>de</strong>s mêmes valeurs qui l’animent <strong>de</strong>puis les débuts <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> : laconviction que ce que l’on donne à la vie nous revient et que chaque geste indivi<strong>du</strong>el peutfaire toute la différence.En septembre 2009, Guy Laliberté est <strong>de</strong>venu le premier explorateur privé canadien <strong>de</strong>l’espace. Sa mission avait pour but <strong>de</strong> sensibiliser l’humanité aux questions liées à l’eau surla planète. Sous le thème L’eau pour tous, tous pour l’eau, cette première mission sociale etpoétique dans l’espace visait à sensibiliser le public au moyen d’une approche artistique :une émission spéciale <strong>de</strong> 120 minutes diffusée sur le Web et regroupant diverses prestationsartistiques dans 14 villes sur 5 continents, incluant la Station spatiale internationale.Prix et distinctionsEn 2008, Guy Laliberté reçoit un doctorat honoris causa <strong>de</strong> l’Université Laval, à Québec.L’année précé<strong>de</strong>nte, Guy Laliberté est triple lauréat <strong>du</strong> Grand prix <strong>de</strong> l’entrepreneur d’Ernst& Young en remportant les honneurs <strong>de</strong>s volets régional, national et international <strong>de</strong> ceprestigieux programme <strong>de</strong> reconnaissance. En 2004, la Gouverneure générale <strong>du</strong> Canada remetà Guy Laliberté l’insigne <strong>de</strong> l’Ordre <strong>du</strong> Canada, la plus haute distinction <strong>du</strong> pays. La mêmeannée, son nom figure au palmarès <strong>de</strong>s cent personnes les plus influentes <strong>de</strong> Time Magazine.Guy Laliberté est également honoré par le groupe Condé Nast, en 2003, dans le cadre <strong>du</strong> NeverFollow Program, un hommage aux créateurs et aux innovateurs. En 2001, il est nommé GrandMontréalais par l’Académie <strong>du</strong> même nom. En 1997, Guy Laliberté reçoit l’Ordre national <strong>du</strong>Québec, la plus haute distinction décernée par le gouvernement <strong>du</strong> Québec.


David ShinerAuteur et metteur en scène« Le clown transforme les faiblesseshumaines les plus profon<strong>de</strong>s en humour.C’est un anarchiste qui peut se permettre<strong>de</strong> transgresser les règles. »David Shiner aime faire rire les gens, mais il prend le métier <strong>de</strong> clown bien au sérieux. « Leclown nous permet <strong>de</strong> rester en contact avec ce qu’il y a <strong>de</strong> plus sacré en chacun <strong>de</strong> nous,raconte-t-il. Sur le plan <strong>du</strong> jeu, le métier <strong>de</strong> clown est extrêmement exigeant. Le clown est enproie à une nostalgie lancinante, sans cesse à la recherche <strong>du</strong> sens <strong>de</strong> son existence, <strong>de</strong> laplace qu’il occupe dans le mon<strong>de</strong>. »Le clown et metteur en scène David Shiner a fait ses débuts dans le métier comme mime àParis. Sa carrière a décollé véritablement en 1984 lorsque son talent a été révélé au Festival <strong>du</strong><strong>Cirque</strong> <strong>de</strong> Demain. Il a ensuite collaboré à <strong>de</strong> nombreuses compagnies, dont le <strong>Cirque</strong> Roncalli,en Allemagne, et le <strong>Cirque</strong> Knie, en Suisse, créant également un <strong>du</strong>o avec le célèbre clown etmime René Bazinet.La première collaboration <strong>de</strong> David Shiner avec le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> remonte à 1990, momentoù il s’engage comme artiste dans Nouvelle Expérience. Il participera à la tournée canadienneet américaine <strong>de</strong> ce spectacle pendant 19 mois, faisant ensuite escale à Las Vegas pendantune année. David Shiner est peut-être le plus notoire <strong>de</strong>s clowns <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> grâce àses numéros : il traverse la foule en enjambant littéralement les spectateurs, et crée un fauxfilm muet mélodramatique avec la participation <strong>de</strong> quatre spectateurs. Nouvelle Expériencea d’ailleurs été capté sur film pour le réseau HBO en 1991. Ses autres prestations télévisuellescomprennent <strong>de</strong> nombreux passages à l’émission The Tonight Show. KOOZA fut la premièrecollaboration <strong>de</strong> David Shiner à titre d’auteur et metteur en scène suivi <strong>de</strong> Banana Shpeel.David Shiner a fait ses débuts au cinéma en 1992, incarnant un clown dans Lorenzo’s Oil.L’année suivante, il servait <strong>de</strong> faire-valoir à Bill Irwin dans le film Silent Tongue <strong>de</strong> SamShepard. Bill Irwin et lui ont par la suite créé le spectacle <strong>du</strong>o sans paroles Fool Moon, unesoirée <strong>de</strong> « folie inspirée » qui a tenu l’affiche <strong>de</strong> 1992 à 1999, y compris trois passages àBroadway. Fool Moon s’est mérité un prix Tony pour « meilleure performance live » en 1999,un prix Drama Desk pour « meilleure expérience autonome » et un prix <strong>du</strong> Outer CriticsCircle pour « réalisation exceptionnelle <strong>de</strong> l’année ».En 2000, David Shiner a créé le rôle <strong>de</strong> « Cat in the Hat », l’hôte et le gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> la comédiemusicale Seussical à Broadway. À l’ai<strong>de</strong> d’une bourse <strong>de</strong> la Pugh Foundation, il crée unspectacle au ACT Theatre <strong>de</strong> Seattle qu’il transformera plus tard en un spectacle solointitulé David Shiner in the Round.« KOOZA traite <strong>de</strong>s contacts humains et <strong>du</strong> concept <strong>de</strong> <strong>du</strong>alité – le bien et le mal, la lumièreet la noirceur, relate David Shiner. Les personnages sont drôles et amusants, le mon<strong>de</strong> danslequel ils évoluent est léger et ouvert, mais le spectacle approfondit aussi certaines idéesfondamentales : la peur, l’i<strong>de</strong>ntité, la reconnaissance et le pouvoir. »David Shiner est né à Boston, au Massachusetts, en 1953.


Serge RoyDirecteur <strong>de</strong> la création« KOOZA est un rapprochement vers lasimplicité, l’humanité et l’intimité d’un cirquetraditionnel. C’est un spectacle convivial quirappelle les arts <strong>de</strong> la rue, un mélange <strong>de</strong>gymnastique acrobatique et d’arts clownesquesprofondément ancré dans les arts <strong>du</strong> cirque ettrès proche <strong>de</strong>s origines <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>. »Serge Roy faisait partie <strong>de</strong> la famille <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> avant même la naissance <strong>de</strong>l’entreprise en 1984. Issu d’une famille <strong>de</strong> musiciens – son père était saxophoniste dans lemilieu florissant <strong>du</strong> cabaret à Montréal – Serge Roy a hérité d’un intérêt marqué et d’undon naturel pour la musique. Il a touché au métier <strong>de</strong> chanteur et enregistré un tube <strong>du</strong>rantson adolescence. Mais avant même la parution <strong>du</strong> disque, il aspirait déjà à une carrière plusvalorisante sur les plans artistique et personnel.Serge Roy a exploré diverses avenues, faisant <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s en théâtre et jouant <strong>de</strong> la batteriependant quelques années, mais le véritable moment <strong>de</strong> déclic surviendra lorsqu’il sera envacances dans la foisonnante communauté artistique <strong>de</strong> Baie-Saint-Paul. Il frayera avec GuyLaliberté et Gilles Ste-Croix, qui organisaient à l’époque les spectacles qui allaient mener,quelques années plus tard, à la fondation <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>. « J’ai soudain compris que jevenais <strong>de</strong> trouver ma place », dit-il.Après avoir travaillé en tant que régisseur <strong>du</strong> spectacle <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> <strong>de</strong> 1984 à 1985, SergeRoy a quitté l’entreprise pour se consacrer à d’autres projets. De retour en 1989, il a assumé lerôle <strong>de</strong> directeur <strong>de</strong> la tournée nord-américaine <strong>de</strong> Nouvelle Expérience, fonction qu’il occuperaégalement pour Saltimbanco en 1992 et en 1993.Serge Roy retournera travailler sur d’autres projets pendant <strong>de</strong>ux années, mais il ne peutrésister à l’attrait <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong>. En 1995, Gilles Ste-Croix fait appel à ses qualités <strong>de</strong> lea<strong>de</strong>r,l’invitant à se joindre à la tournée nord-américaine et japonaise d’Alegría en tant quecoordonnateur artistique. La même année, il ralliera la troupe <strong>de</strong> Saltimbanco en Europedans le même rôle et <strong>de</strong>viendra le directeur artistique <strong>de</strong> Quidam.Deux années plus tard, Serge Roy transporte ses pénates à Las Vegas pour assumer lacoordination artistique <strong>de</strong> Mystère. C’est en tant que directeur artistique qu’il se joindra, peuaprès, à l’équipe <strong>de</strong> Dralion, au moment <strong>de</strong> la création <strong>du</strong> spectacle ; il y restera <strong>du</strong>rant lespremières années <strong>de</strong> la tournée nord-américaine. En 2003, il renouera avec Saltimbanco àtitre <strong>de</strong> directeur artistique. Deux années plus tard, il se voit confier son plus grand défi : ladirection <strong>de</strong> création <strong>de</strong> KOOZA. KOOZA fut la première collaboration <strong>de</strong> Serge Roy à titre <strong>de</strong>Directeur <strong>de</strong> Création suivi <strong>de</strong> Banana Shpeel.Pour Serge Roy, KOOZA représente la fusion <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux traditions circassiennes : les artsclownesques et la performance acrobatique. « Ces traditions sont intimement liées l’une àl’autre <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s lustres, explique-t-il. Elles font partie d’un seul et même mon<strong>de</strong> : les arts<strong>du</strong> cirque. KOOZA est un rapprochement vers la simplicité, l’humanité et l’intimité d’uncirque traditionnel. C’est un spectacle convivial qui rappelle les arts <strong>de</strong> la rue, un mélange <strong>de</strong>gymnastique acrobatique et d’arts clownesques profondément ancré dans les arts <strong>du</strong> cirqueet très proche <strong>de</strong>s origines <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>. »Serge Roy est né à Montréal, en 1957.


Stéphane RoyScénographe« J’ai voulu capter l’essence même <strong>du</strong> cirque encréant un environnement scénographique quioffre une réelle proximité avec les spectateurs,où le danger est palpable. Un espace scénique oùtout se fait dans la simplicité et la transparence :même l’appareillage acrobatique, la structure <strong>du</strong>chapiteau et l’orchestre sont mis en évi<strong>de</strong>nce. »Influences familiales et amitiés <strong>de</strong> jeunesse : tout <strong>de</strong>stinait Stéphane Roy à signer les décors<strong>de</strong>s spectacles <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>. Au contact d’un père architecte et d’une mère activeen théâtre, il a acquis et développé ce regard à la fois social et artistique sur l’espace quicaractérise ses créations. Plus tard, il a côtoyé, à Baie-Saint-Paul, plusieurs <strong>de</strong>s amuseurspublics qui allaient <strong>de</strong>venir les piliers <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>.Depuis l’obtention <strong>de</strong> son diplôme en scénographie <strong>de</strong> l’École nationale <strong>de</strong> théâtre <strong>du</strong> Canada,en 1988, Stéphane Roy a participé, comme scénographe ou directeur artistique, à une centaine<strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ctions présentées à Montréal comme à l’étranger, dont Oncle Vania avec la CompagnieJean Duceppe et La Mouette au Théâtre <strong>du</strong> Nouveau Mon<strong>de</strong>, en 2006. De plus, <strong>de</strong>puis 1995,il a été le scénographe <strong>de</strong> plusieurs pro<strong>du</strong>ctions <strong>de</strong> la compagnie <strong>de</strong> danse contemporaine <strong>de</strong>réputation internationale La La La Human Steps. Actif principalement en théâtre et en danse,il a également travaillé en cinéma, en télévision, en publicité et dans le secteur <strong>de</strong>s variétés.Le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> compte également parmi les principaux lieux <strong>de</strong> création <strong>de</strong> StéphaneRoy. Cette collaboration, initiée lors <strong>de</strong> la création <strong>du</strong> spectacle Dralion, s’est consolidéeavec Varekai, Zumanity et Zarkana. « Au théâtre, explique-t-il, la scénographie concrétise lediscours <strong>de</strong> l’auteur et le regard <strong>du</strong> metteur en scène. Au <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>, j’ai découvert la pageblanche. Il s’opère, à chaque nouvelle création, une mise en abîme complète où aucune porten’est fermée aux concepteurs. Le processus <strong>de</strong> création est libre et ouvert ».Les réalisations <strong>de</strong> Stéphane Roy lui ont valu plusieurs prix et distinctions. Il a ainsi reçu,en 1989, le Prix <strong>de</strong> la révélation <strong>de</strong> l’année, toutes catégories, décerné par l’Associationquébécoise <strong>de</strong>s critiques <strong>de</strong> théâtre. En 1992, le même organisme l’honorait <strong>du</strong> Prix <strong>de</strong> lameilleure scénographie. Son talent a également été récompensé par le Conseil <strong>de</strong>s arts <strong>de</strong>la Communauté urbaine <strong>de</strong> Montréal, l’Académie canadienne <strong>du</strong> cinéma et <strong>de</strong> la télévisionet l’Académie québécoise <strong>du</strong> théâtre.« J’ai voulu capter l’essence même <strong>du</strong> cirque en créant un environnement scénographiquequi offre une réelle proximité avec les spectateurs, où le danger est palpable. Un espacescénique où tout se fait dans la simplicité et la transparence : même l’appareillage acrobatique,la structure <strong>du</strong> chapiteau et l’orchestre sont mis en évi<strong>de</strong>nce. »Stéphane Roy est né en 1963, à Québec.Marie-Chantale VaillancourtConceptrice <strong>de</strong>s costumes« Les costumes puisent leur source dans leroman graphique, la ban<strong>de</strong> <strong>de</strong>ssinée, les films<strong>de</strong> voyage dans le temps et l’espace, <strong>du</strong> Baron<strong>de</strong> Munchaüsen à Mad Max. L’inspirationvient aussi <strong>de</strong>s tableaux <strong>de</strong> Gustav Klimt,<strong>de</strong> l’In<strong>de</strong> et <strong>de</strong> l’Europe <strong>de</strong> l’Est. »Marie-Chantale Vaillancourt a signé, <strong>de</strong>puis près d’une vingtaine d’années, la conception<strong>de</strong>s costumes d’un grand nombre <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ctions, tant au théâtre qu’en danse, à l’opéra etau cinéma, qui ont fait le tour <strong>de</strong> la planète, en réussissant avec doigté le maillage <strong>de</strong>s <strong>de</strong>uxdisciplines auxquelles elle appartient : le <strong>de</strong>sign <strong>de</strong> mo<strong>de</strong> et la scénographie.Depuis 1989, Marie-Chantale Vaillancourt est une fidèle collaboratrice <strong>de</strong> Robert Lepage,ayant participé à la création <strong>de</strong> nombreuses pro<strong>du</strong>ctions, dont Les sept branches <strong>de</strong> la rivièreOta, La géométrie <strong>de</strong>s miracles, La face cachée <strong>de</strong> la lune, la tournée Growing Up <strong>de</strong> Peter Gabriel,La trilogie <strong>de</strong>s dragons et le spectacle KÀ <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>.Marie-Chantale Vaillancourt a accumulé les accola<strong>de</strong>s au fil <strong>de</strong>s ans, au Québec comme dansle reste <strong>du</strong> Canada. Elle s’est entre autres mérité <strong>de</strong>ux Masques <strong>de</strong> la conception <strong>de</strong> costumesen 1999 et en 2005, ainsi que <strong>de</strong> nombreuses nominations, notamment aux prix Genies etJutras pour sa collaboration au long-métrage Nô <strong>de</strong> Robert Lepage.Avec KOOZA, Marie-Chantale Vaillancourt signe sa <strong>de</strong>uxième collaboration avec le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong><strong>Soleil</strong>, en tant que conceptrice <strong>de</strong>s costumes.« Même si KOOZA n’est pas qu’un spectacle <strong>de</strong> clowns, explique Marie-Chantale Vaillancourt,on y trouve <strong>de</strong> nombreux rôles incarnés par <strong>de</strong>s acteurs comiques. Il fallait éviter les clichéset la caricature et miser plutôt sur <strong>de</strong>s archétypes <strong>de</strong> personnages universels et intemporels.Une esthétique bédéiste s’est tout <strong>de</strong> même imposée, mais filtrée à travers le regard naïf <strong>du</strong>personnage principal <strong>de</strong> l’Innocent ».« Les costumes puisent leur source dans le roman graphique, la ban<strong>de</strong> <strong>de</strong>ssinée, les films <strong>de</strong>voyage dans le temps, <strong>de</strong>s Aventures <strong>du</strong> Baron <strong>de</strong> Munchaüsen à Mad Max. L’inspiration vientaussi <strong>de</strong>s tableaux <strong>de</strong> Gustav Klimt, <strong>de</strong> l’In<strong>de</strong> et <strong>de</strong> l’Europe <strong>de</strong> l’Est. Cet univers visuel naïf,exotique et intemporel, évoque le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s jouets, les soldats <strong>de</strong> plomb et les livres pourenfants, tout en faisant un clin d’œil espiègle à Alice au pays <strong>de</strong>s merveilles et au Magicien d’Oz. »Marie Chantale Vaillancourt est née en 1967, à Sept-Îles (Québec).


Jean-François CôtéCompositeur« J’ai puisé mon inspiration dans les culturesmusicales pop <strong>de</strong> l’Occi<strong>de</strong>nt – <strong>du</strong> funk <strong>de</strong>sannées 1970 à la musique orchestrale – touten faisant <strong>de</strong> nombreuses incursions dans lamusique traditionnelle indienne. Je fais aussiun clin d’œil à la musique <strong>du</strong> cinéma <strong>de</strong>s années1940 et 1950, une époque que j’affectionne toutparticulièrement. »Clarence FordChorégraphe« Les chorégraphies sont un mélange <strong>de</strong> styleset d’inspirations qui a mené à la création d’unlangage distinctif chargé d’émotion, d’énergieet <strong>de</strong> tension dramatique. »Claviériste, compositeur et musicien électronique <strong>de</strong>puis les années 1980, Jean-François Côté esttrès actif sur la scène musicale <strong>de</strong> Los Angeles. Musicien autodidacte, il a enchaîné les collaborationsavec <strong>de</strong> nombreux artistes et groupes québécois innovateurs. Ce prolifique musicien, qui possè<strong>de</strong> unrare instinct pour brosser <strong>de</strong>s tableaux musicaux où les styles s’entremêlent, est toujours à l’affût <strong>de</strong>nouvelles sonorités, ayant tracé sa propre route et développé, au fil <strong>de</strong>s ans, un style bien à lui.Joueur <strong>de</strong> hockey <strong>du</strong>rant son adolescence, Jean-François Côté a découvert la musique à l’âge <strong>de</strong>16 ans, frayant avec <strong>de</strong>s groupes rock et soul sur la scène montréalaise aux comman<strong>de</strong>s <strong>de</strong> sonclavier. À la même époque, Jean-François Côté a décroché un emploi au <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> commegardien <strong>de</strong> sécurité sur le tout premier spectacle <strong>de</strong> l’entreprise intitulé <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>. « La nuit,se rappelle-t-il, je me glissais discrètement <strong>de</strong>rrière le clavier <strong>du</strong> compositeur René Dupéré pourfaire <strong>de</strong> la musique et parfaire ma technique. »Plusieurs années plus tard, un soir où il accompagnait l’interprète Julie Masse sur la scène <strong>du</strong>Spectrum <strong>de</strong> Montréal, il attire l’attention <strong>du</strong> compositeur Benoit Jutras qui a signé la musique<strong>de</strong> nombreux spectacles <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>. Cette rencontre mènera à la première collaboration<strong>de</strong> Jean-François Côté avec le <strong>Cirque</strong> en tant que chef d’orchestre sur Mystère et «O». Dans lafoulée <strong>de</strong> cette association, il conçoit l’environnement sonore <strong>de</strong> la séquence <strong>de</strong> tambours Taiko<strong>du</strong> film Imax <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> « Journey of Man ».À titre <strong>de</strong> compositeur <strong>de</strong> la musique <strong>de</strong> KOOZA, Jean-François Côté se retrouve à nouveau dansun lieu <strong>de</strong> création qu’il qualifie <strong>de</strong>s plus stimulants. « Malgré sa gran<strong>de</strong> taille, dit-il, le <strong>Cirque</strong> aconservé sa vocation première: la création <strong>de</strong> spectacles <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> qualité. Le <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> libertédont jouissent les créateurs est inégalé. »Pour exprimer le côté humain et drôle <strong>de</strong> KOOZA, Jean-François Côté a procédé à un habilemétissage <strong>de</strong>s formes. « J’ai puisé mon inspiration dans les cultures musicales pop <strong>de</strong> l’Occi<strong>de</strong>nt –<strong>du</strong> funk <strong>de</strong>s années 1970 à la musique orchestrale – tout en faisant <strong>de</strong> nombreuses incursionsdans la musique traditionnelle indienne. Je fais aussi un clin d’œil à la musique <strong>du</strong> cinéma <strong>de</strong>sannées 1940 et 1950, une époque que j’affectionne tout particulièrement. »Jean-François Côté est né en 1968, à Montréal.Clarence Ford est un prolifique danseur, chorégraphe, enseignant et réalisateur torontois dont lescréations ont rayonné partout au Canada, aux États-Unis et ailleurs dans le mon<strong>de</strong>. Ce partisaninconditionnel <strong>de</strong> la collaboration a côtoyé le légendaire James Brown et imprimé sa marque enstylisant les vidéoclips <strong>de</strong> Robbie Williams et <strong>de</strong> la formation Barenaked Ladies, entre autres.À cinq ans, Clarence Ford s’imaginait joueur <strong>de</strong> hockey professionnel. À l’école secondaire, il aparticipé à <strong>de</strong>s compétitions d’athlétisme, battant le record interscolaire <strong>du</strong> 100 m et obtenant<strong>du</strong> coup <strong>de</strong>s bourses d’athlétisme américaines. Il découvre la danse à l’âge <strong>de</strong> 17 ans, et sacarrière d’artiste <strong>de</strong> scène prend son envol au moment où il se joint à Soul Express, une formationmusicale qui a réalisé <strong>de</strong>s tournées partout au Canada et participé à <strong>de</strong>s galas et <strong>de</strong>s émissionstélévisées, dont une émission spéciale sur le réseau CBC qui leur a été consacrée.Au plan stylistique, Clarence Ford est un innovateur. Il est un <strong>de</strong>s premiers chorégraphes en Amérique<strong>du</strong> Nord à intégrer les arts <strong>de</strong> la rue et le hip hop au patinage artistique. Ses chorégraphies ontmené <strong>de</strong>ux patineurs sur la première marche <strong>du</strong> podium aux Jeux olympiques. Il a chorégraphiénombre d’émissions spéciales telles que Stars on Ice et travaillé avec <strong>de</strong>s patineurs <strong>de</strong> renomméemondiale, dont Kurt Browning, Scott Hamilton, Victor Kraatz et Shae-Lynn Bourne. Il a aussi signé leschorégraphies d’émissions télévisées <strong>de</strong> remise <strong>de</strong> prix Juno, Genie et Gemini.Chorégraphe auprès <strong>de</strong>s grands studios <strong>de</strong> film – notamment DreamWorks, Universal etMiramax –, Clarence Ford a fait le tour <strong>du</strong> mon<strong>de</strong>, travaillant entre autres à Los Angeles, auxAntilles et en Europe. Son nom figure au générique <strong>de</strong> films comme The Ladies Man, avec WillFerrell, The Tuxedo, mettant en ve<strong>de</strong>tte Jackie Chan et Jennifer Love Hewitt, Gossip, avec KateHudson, et Un<strong>de</strong>rcover Brother, avec Eddie Griffin et Billy Dee Williams.En plus <strong>de</strong> signer la chorégraphie d’une quarantaine <strong>de</strong> publicités, Clarence Ford a pro<strong>du</strong>it, réalisé etchorégraphié <strong>de</strong>s défilés <strong>de</strong> mo<strong>de</strong> ainsi que <strong>de</strong> nombreux événements spéciaux, y compris le défilé<strong>de</strong> mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> Reebok diffusé sur la chaîne Fashion Television. Les formations musicales ArrestedDevelopment, Soul Decision (avec C hristina Aguilera et N*SYNC), Soul Decision et Sugar Jones ontaussi fait appel à ses talents <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>cteur, <strong>de</strong> réalisateur et <strong>de</strong> chorégraphe.Clarence Ford n’en est pas à sa première collaboration avec le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>. En 1997, la chorégrapheDebra Brown l’invitait à prendre part aux ateliers <strong>de</strong> création <strong>de</strong> La Nouba, qui intègre certaines <strong>de</strong> seschorégraphies. Il participait ensuite à la formation générale aux studios <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> à Montréal.Les chorégraphies <strong>de</strong> KOOZA puisent leur inspiration dans la culture pop urbaine, la « danseexcentrique » vau<strong>de</strong>villesque, le jazz et les arts <strong>de</strong> la rue. « Les chorégraphies sont un mélange<strong>de</strong> styles et d’inspirations qui a mené à la création d’un langage distinctif chargé d’émotion,d’énergie et <strong>de</strong> tension dramatique », explique-t-il.Clarence Ford est né à Toronto, en 1956.


Martin LabrecqueConcepteur <strong>de</strong>s éclairages« L’un <strong>de</strong> mes défis a été d’accentuer lesexpressions faciales <strong>de</strong>s acteurs comiques –essentielles à l’appréciation <strong>de</strong> leur jeu – sansbriser l’équilibre d’ensemble ni compromettrel’esthétique <strong>du</strong> spectacle. »La feuille <strong>de</strong> route <strong>de</strong> Martin Labrecque comprend une centaine <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ctions théâtrales. Il acontribué au succès critique <strong>de</strong> plusieurs créations québécoises dont L’homme en lambeaux,en 2001, pour laquelle il remporte un prix pour la conception <strong>de</strong>s éclairages. En 2003, il estcoauteur, avec Patrice Dubois, d’un spectacle sur la vie d’Orson Welles, Everybody’s Welles pourtous, honoré <strong>du</strong> Masque <strong>de</strong> la meilleure pro<strong>du</strong>ction Montréal. Il décroche <strong>de</strong>ux autres Masquesen 2005 et en 2007 pour les éclairages <strong>de</strong> Le peintre <strong>de</strong>s madones et Hosanna, mises en scènepar Serge Denoncourt. Ses tableaux <strong>de</strong> lumière ont récolté une dizaine <strong>de</strong> nominations.Un habitué <strong>de</strong>s arts <strong>du</strong> cirque, Martin Labrecque a collaboré aux spectacles Rain et Noma<strong>de</strong><strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> Éloize auprès <strong>du</strong> metteur en scène Daniele Finzi Pasca, qui a aussi signé le spectacleCorteo. En plus <strong>de</strong> Corteo et KOOZA, Martin à aussi conçu les éclairages <strong>de</strong> Viva elvis etMichael Jackson THE IMMORTAL World Tour pour le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>.KOOZA marque la première incursion <strong>de</strong> Martin Labrecque dans l’univers clownesque <strong>du</strong>metteur en scène David Shiner. Résumant le mandat qu’on lui a conféré, le concepteur <strong>de</strong>séclairages raconte : « David m’a dit d’emblée : “Je veux qu’on voie mes clowns”. J’ai donc vouluenvelopper les artistes, accentuer les expressions faciales <strong>de</strong>s acteurs comiques – essentiellesà l’appréciation <strong>de</strong> leur jeu – sans briser l’équilibre d’ensemble ni compromettre l’esthétique<strong>du</strong> spectacle. Le défi était d’autant plus important qu’il s’agit d’une scène à 280 <strong>de</strong>grés. »Martin Labrecque est né en 1972, à Montréal.Jonathan DeansCo-concepteur <strong>de</strong> son« Au plan sonore, mon mandat est <strong>de</strong>transporter les spectateurs au cœur d’unmon<strong>de</strong> singulier – l’univers clownesque <strong>de</strong>David Shiner. »Jonathan Deans, l’un <strong>de</strong>s concepteurs <strong>de</strong> son les plus sollicités dans le mon<strong>de</strong> <strong>du</strong> théâtremusical, signe, avec Viva ELVIS, la conception sonore <strong>de</strong> son treizième spectacle <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong><strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>. Celui qui a façonné les ambiances sonores <strong>de</strong> Saltimbanco, «O», Mystère, La Nouba,Zumanity, KÀ, Corteo, LOVE, KOOZA, Wintuk, CRISS ANGEL Believe et OVO est stimulé parla démarche <strong>de</strong> création évolutive « work-in-progress » <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> et par l’étroitecollaboration qui se noue au sein <strong>de</strong> l’équipe <strong>de</strong> créateurs.Acteur dès la tendre enfance, Jonathan Deans éprouve une fascination pour l’électronique etle son. C’est à l’âge <strong>de</strong> 15 ans, foulant déjà les planches avec la Royal Shakespeare Company,qu’il mettra son intérêt pour le son au service <strong>du</strong> théâtre. Après un périple comme ingénieur<strong>du</strong> son dans le milieu <strong>de</strong> la musique, notamment chez Morgan Studios où il frayera avec <strong>de</strong>sartistes <strong>de</strong> renom tels que Cat Stevens, Paul Simon et Rick Wakeman, il renoue avec le théâtrepar l’entremise <strong>du</strong> Royal Opera House (Covent Gar<strong>de</strong>n) et se voit confier le mixage sonore <strong>de</strong>la comédie musicale A Chorus Line. Un succès n’attendant pas l’autre, il <strong>de</strong>vient opérateursonore pour une douzaine <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ctions, y compris Evita, Cats, Bugsy Malone et The Soundof Music.Le succès <strong>de</strong> Jonathan Deans venant aux oreilles <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>cteurs <strong>du</strong> « West End », il <strong>de</strong>vientconcepteur <strong>de</strong> son pour la comédie musicale Marilyn; s’ensuivront, entre autres, Time, LesMisérables et Mutiny, Jean Seberg, puis Ragtime, Fosse, King David, Damn Yankees, Taboo,Brooklyn, Lestat, Pirate Queen et Young Frankenstein sur Broadway.Ses diverses réalisations comme concepteur <strong>de</strong> son lui ont valu <strong>de</strong> nombreux prix. En1998 notamment, au moment où il mettait au point l’environnement sonore <strong>de</strong> La Nouba,Jonathan Deans a reçu le Entertainment Design Award <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> l’année pour sacontribution au spectacle «O»..Pour Jonathan Deans, les spectacles permanents et les spectacles <strong>de</strong> tournée sont <strong>de</strong>ux mon<strong>de</strong>sdistincts au plan sonore. La beauté <strong>du</strong> grand chapiteau rési<strong>de</strong> dans l’intimité qui s’installe entreles artistes et le public. « Les aspects techniques sont différents, explique-t-il, mais l’expériencesonore, les idées, le jeu <strong>de</strong> textures et la superposition <strong>de</strong> sons et <strong>de</strong> musique sont i<strong>de</strong>ntiques.Pour KOOZA, mon mandat est <strong>de</strong> transporter les spectateurs au cœur d’un mon<strong>de</strong> singulier –l’univers clownesque <strong>de</strong> David Shiner. »Jonathan Deans est né en Angleterre et vit actuellement aux États-Unis.


Leon RothenbergCo-concepteur <strong>de</strong> son« J’aime penser que mon approche <strong>de</strong> laconception sonore est teintée d’une certainesensibilité et d’une certaine musicalité. »Les réalisations <strong>de</strong> Leon Rothenberg en tant que concepteur <strong>de</strong> son sont imprégnées <strong>de</strong>sacquis d’une soli<strong>de</strong> formation en composition musicale et en programmation. En 1995,il suit <strong>de</strong>s cours <strong>de</strong> musique classique <strong>de</strong> l’In<strong>de</strong> <strong>du</strong> Nord à l’école Sangit Mahabharati, àMumbai, en In<strong>de</strong>. Deux années plus tard, il décroche un double baccalauréat en musique eten informatique à l’Oberlin College, en Ohio. Il complète sa formation, en 2002, en obtenantune maîtrise en beaux-arts avec spécialisation en conception sonore au California Instituteof the Arts.« J’aime penser que mon approche <strong>de</strong> la conception sonore est teintée d’une certainesensibilité et d’une certaine musicalité, commente-t-il. Je savais tout jeune que je voulais fairecarrière en musique. Je jouais <strong>de</strong> plusieurs instruments, mais je consacrais aussi beaucoup<strong>de</strong> temps à faire <strong>de</strong>s expériences avec un magnétophone à bobines. Au collège, je composais<strong>de</strong> la musique pour <strong>de</strong>s concerts, mais je me suis ren<strong>du</strong> compte que la composition et laconception sonore au théâtre me permettait <strong>de</strong> collaborer avec plein d’artistes. »Leon Rothenberg a enseigné l’« écoute créative » et la conception sonore avant <strong>de</strong> prendre part, entant qu’ingénieur <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction et concepteur, à <strong>de</strong>s créations universitaires et communautairesen Californie <strong>du</strong> Sud. Ses talents ont attiré l’attention <strong>du</strong> milieu, notamment au Mark TaperForum <strong>de</strong> Los Angeles, mais aussi ailleurs en Californie et à New York. En 2003, il a conçu lestableaux sonores d’une méga-pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> King Lear présentée à Los Angeles et en France. Cettepro<strong>du</strong>ction complexe se déroulait dans plusieurs immeubles. Il a aussi participé à la réalisation <strong>de</strong>nombreux films d’animation expérimentaux.Jonathan Deans, le concepteur <strong>de</strong> son <strong>de</strong> plusieurs spectacles <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>, a eu vent <strong>de</strong>stalents <strong>du</strong> jeune concepteur. Leur première collaboration remonte à la création <strong>du</strong> spectacleKÀ. Leon Rothenberg a également secondé Jonathan Deans sur les spectacles Corteo et LOVE.KOOZA marque sa première collaboration avec le <strong>Cirque</strong> en tant que concepteur <strong>de</strong> son, rôlequ’il assume en <strong>du</strong>o avec Jonathan Deans.« Jonathan et moi avons exploré <strong>de</strong> nouvelles techniques afin que l’espace sonore enveloppeles spectateurs tout en préservant l’impression d’intimité. »Leon Rothenberg est né en 1974, à Boston (Massachusetts).Danny ZenConcepteur <strong>de</strong>s équipementset <strong>de</strong>s gréements acrobatiques« Dans KOOZA, les numéros aériens sont <strong>de</strong>haut calibre. Pour les mettre pleinement envaleur, j’ai misé sur la simplicité, la fluiditéet la légèreté à tout point <strong>de</strong> vue. »En 1990, Danny Zen s’enrôle au <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> comme sou<strong>de</strong>ur et assembleur aux ateliers <strong>de</strong>Longueuil. Au cours <strong>de</strong> la même année, il participe à la toute première tournée européenneavec Le <strong>Cirque</strong> Réinventé, puis avec Nouvelle Expérience où il cumule les fonctions <strong>de</strong> sou<strong>de</strong>ur,assembleur, mécanicien et chef placier. Il participe à la tournée <strong>de</strong> Saltimbanco, en 1992, commetechnicien <strong>de</strong> tente. Tout en étant responsable technique <strong>du</strong> studio <strong>de</strong> création, Danny Zen aaussi mis ses connaissances techniques à contribution lors <strong>de</strong> la création <strong>de</strong>s spectacles Alegría,Mystère, Quidam, Dralion, Varekai, «O», La Nouba et KÀ. De plus, il été chef gréeur pour Quidamen 1996.À partir <strong>de</strong> 1993, Danny Zen travaille au développement <strong>du</strong> studio <strong>de</strong> création tel qu’il estaujourd’hui. À titre <strong>de</strong> chef gréeur et <strong>de</strong> responsable technique, c’est en gran<strong>de</strong> partie grâceà son travail innovateur qu’ont été créées et établies les normes existantes <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong><strong>Soleil</strong> en matière <strong>de</strong> formation <strong>de</strong>s gréeurs et <strong>de</strong> sécurité <strong>de</strong>s artistes et <strong>de</strong>s techniciens.Ayant également travaillé à l’École nationale <strong>de</strong> cirque, Danny Zen a, au fil <strong>de</strong>s ans et <strong>de</strong>spro<strong>du</strong>ctions, participé à la conception <strong>de</strong> la plupart <strong>de</strong>s éléments acrobatiques aériens <strong>de</strong>l’univers <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>.Après Corteo, KOOZA marque la <strong>de</strong>uxième collaboration <strong>de</strong> Danny Zen à un spectacle <strong>du</strong><strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> comme concepteur <strong>de</strong>s gréements acrobatiques, Zarkana étant sa toute<strong>de</strong>rnière collaboration.Pour ne pas détourner l’attention <strong>de</strong>s spectateurs <strong>de</strong> l’essentiel, l’équipe <strong>de</strong> KOOZA a vouluré<strong>du</strong>ire au minimum les manipulations sur scène et éviter le recours à l’automation. « DansKOOZA, explique Danny Zen, les numéros aériens sont <strong>de</strong> haut calibre. Pour les mettrepleinement en valeur, j’ai misé sur la simplicité, la fluidité et la légèreté à tout point <strong>de</strong> vue. »Danny Zen est né en 1965, à Saint-Luc, en Montérégie (Québec).


André SimardConcepteur <strong>de</strong> performancesacrobatiques« KOOZA est un retour aux origines <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong><strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>. L’effort humain – la performancehumaine à l’état brut – est exploré dans touteson ampleur et dans toute sa fragilité. »André Simard et le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> sont faits l’un pour l’autre. Celui qui met sa quête effrénée<strong>du</strong> dépassement au service <strong>de</strong> la créativité incarne, pour le <strong>Cirque</strong>, la fusion idéale entre lesaptitu<strong>de</strong>s physiques et l’approche esthétique <strong>de</strong> la performance.André Simard collabore avec le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> <strong>de</strong>puis 1987. Il crée alors pour le spectacleNouvelle Expérience un numéro <strong>de</strong> trapèze ballant qui enclenche une véritable révolution dans lemouvement aérien <strong>de</strong> haute voltige. Les prouesses acrobatiques <strong>de</strong>s artistes évoluant entre cielet terre, dans une salle ou un chapiteau, prennent sous sa signature <strong>de</strong>s allures <strong>de</strong> ballets flui<strong>de</strong>s.Entre 1989 et 2000, treize <strong>de</strong>s numéros qu’il a conçus pour le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>, l’École nationale<strong>de</strong> cirque ou pour sa propre compagnie artistique, le Studio <strong>de</strong> création les gens d’R, ont étérécompensés dans <strong>de</strong>s festivals réunissant les meilleurs artistes <strong>de</strong> cirque <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> entier.Le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> a fourni à André Simard la plateforme dont il avait besoin pour transformerses numéros aériens en véritables œuvres d’art. C’est à lui que les nouveaux arts <strong>du</strong> cirque doiventla création <strong>de</strong> la discipline <strong>du</strong> tissu aérien, en 1995. Le numéro <strong>du</strong> « bateau » dans le spectacle«O» est un autre exemple <strong>de</strong> ses innovations technologiques et chorégraphiques issues <strong>de</strong> sacollaboration avec le concepteur d’appareils acrobatiques Jaque Paquin. Plus généralement,André Simard a conçu la majorité <strong>de</strong>s numéros aériens <strong>de</strong>s treize spectacles <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>présentés actuellement dans le mon<strong>de</strong>.Depuis plus <strong>de</strong> 30 ans, André Simard réussit avec bonheur le maillage <strong>de</strong>s trois universauxquels il appartient, soit les beaux-arts, le sport d’élite et le cirque. En effet, au début<strong>de</strong>s années 1970, André Simard a mené simultanément une carrière au sein <strong>de</strong> l’Équipenationale <strong>de</strong> gymnastique <strong>du</strong> Canada et <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s à l’Institut <strong>de</strong>s arts graphiques <strong>de</strong>Montréal. Au moment où il préparait sa participation aux Jeux Olympiques d’été <strong>de</strong> 1972,à Munich, il entraînait <strong>de</strong>s clowns et autres amuseurs publics au Centre Immaculée-Conception à Montréal, le précurseur <strong>de</strong> l’École nationale <strong>de</strong> cirque <strong>de</strong> Montréal. « Jecherche constamment à marier les règles <strong>de</strong> biomécanique, utilisées dans l’entraînementsportif, à la puissance évocatrice <strong>de</strong>s arts <strong>de</strong> la scène », dit-il. Cette approche a égalementmarqué son enseignement à l’École nationale <strong>de</strong> cirque <strong>de</strong> Montréal, puis au Centrenational <strong>de</strong>s arts <strong>du</strong> cirque <strong>de</strong> Châlons-sur-Marne et à l’École nationale <strong>de</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>de</strong> Rosnysous-Bois,tous <strong>de</strong>ux situés en France.En 1995, il fon<strong>de</strong> le Studio <strong>de</strong> création les gens d’R, à Montréal. Ce projet artistique estpour André Simard l’occasion <strong>de</strong> pousser encore plus loin l’expression <strong>de</strong> l’émotion par lemouvement aérien. En 2001, la troupe présentait en première mondiale, à Venise, le spectacleÉchos, créé à l’invitation <strong>de</strong>s organisateurs <strong>de</strong> la célèbre Biennale.André Simard éprouve une fascination pour les airs : « Je vole beaucoup dans mes rêves, confiet-il.Je ne pense plus pouvoir voler à mon âge, mais ça fait encore partie <strong>de</strong> moi. Planer et volerdans les airs, c’est dans mon sang. C’est quelque chose que je peux très bien imaginer. »Avec KOOZA, dans lequel le risque, le courage mais aussi la fragilité <strong>du</strong> moment <strong>de</strong> l’acrobatesont à l’avant-plan, André Simard baigne plus que jamais dans son élément.« Ce spectacle est un retour aux origines <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>. L’effort humain – la performancehumaine à l’état brut – est exploré dans toute son ampleur et dans toute sa fragilité. »André Simard est né en 1945, à Montréal.


Florence CornetConceptrice <strong>de</strong>s maquillages« J’ai exploré les textures inspirées <strong>du</strong> Moyen-Orient et <strong>de</strong> l’Afrique, où on a recours au doré,aux bijoux, au brillant et à la terre. J’ai adoptéune signature qui privilégie la spontanéité <strong>du</strong>geste, qui accentue l’asymétrie <strong>de</strong>s traits etleur côté instinctif et rituel. »Depuis plus <strong>de</strong> vingt ans, Florence Cornet explore mille et une manières <strong>de</strong> toucher le public aumoyen <strong>de</strong> ses maquillages.Après avoir complété <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s au Collège <strong>de</strong> Sainte-Foy (Québec) au début <strong>de</strong>s années1980, Florence Cornet a suivi <strong>de</strong>s cours <strong>de</strong> maquillage auprès <strong>du</strong> scénographe gaspésien YvanGaudin ; cette expérience l’éveille à son futur métier. Elle continue donc sa formation auprès <strong>de</strong>Mikie Hamilton et <strong>de</strong> son école Mytho Maquillages. Avant même d’atteindre l’âge <strong>de</strong> vingt ans,elle entame une carrière prolifique dans sa discipline.Cultivant ses multiples intérêts, Florence Cornet se rend en France en 1985 pour y suivre un stageen maquillage. Cela l’amène, entre autres, au Festival mondial <strong>de</strong> la marionnette où elle assumerale double rôle <strong>de</strong> directrice artistique et <strong>de</strong> scénographe d’un spectacle multiculturel. Au fil <strong>de</strong>sans, elle cumulera une impressionnante feuille <strong>de</strong> route dans les domaines <strong>du</strong> maquillage, <strong>du</strong>costume, <strong>de</strong> la direction artistique et <strong>de</strong> la marionnette, collaborant notamment à quelque 200pro<strong>du</strong>ctions au Québec. Le Théâtre Petit à Petit, le Théâtre <strong>du</strong> Tri<strong>de</strong>nt, le Théâtre <strong>de</strong> la Licorne et leThéâtre <strong>du</strong> Nouveau Mon<strong>de</strong> comptent parmi ses principaux lieux <strong>de</strong> création. Elle a collaboré avec<strong>de</strong>s metteurs en scène québécois <strong>de</strong> renom, dont Serge Denoncourt, Dominic Champagne, Clau<strong>de</strong>Poissant, Wajdi Mouawad, Denise Guilbault, Michel Lemieux et Victor Pilon.En plus d’enseigner le maquillage <strong>de</strong>puis une vingtaine d’années dans diverses écoles <strong>de</strong> théâtreainsi qu’à l’École nationale <strong>de</strong> cirque <strong>de</strong> Montréal, Florence Cornet a œuvré en cinéma et entélévision, notamment en tant que chef maquilleuse <strong>de</strong> la télésérie Hommes en quarantaine. En2000, elle est en nomination pour un Prix Gémeaux (meilleurs maquillages) pour sa collaborationau film Une âme immortelle <strong>de</strong> Cine Qua Non Film, réalisé par Bernar Hébert.Florence Cornet n’en est pas à ses premières armes avec le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>. Elle a participé auspectacle KÀ en 2004 et à quelques événements spéciaux à titre d’assistante aux maquillages.Elle signe, avec KOOZA, sa première création à titre <strong>de</strong> conceptrice <strong>de</strong>s maquillages.Dans ses concepts <strong>de</strong> maquillage, Florence Cornet a misé sur une facture naturelle et libre.« J’ai exploré <strong>de</strong>s textures inspirées <strong>du</strong> Moyen-Orient et <strong>de</strong> l’Afrique, où on a recours au doré,aux bijoux, au brillant et à la terre. J’ai adopté une signature qui privilégie la spontanéité <strong>du</strong>geste, qui accentue l’asymétrie <strong>de</strong>s traits et leur côté instinctif et rituel. »Québécoise d’adoption <strong>de</strong>puis l’âge <strong>de</strong> cinq ans, Florence Cornet habite Montréal <strong>de</strong>puis unevingtaine d’années. Elle est née en 1963, à Toulon, dans le sud <strong>de</strong> la France.Rogé FrancoeurConcepteur <strong>de</strong>s accessoires« KOOZA est une incursion dans le mon<strong>de</strong>imaginaire <strong>de</strong> David Shiner. Le jeu <strong>de</strong>s acteurscomiques est <strong>de</strong> haut niveau et, à ce titre,l’accessoire ne doit jamais éclipser le personnage.J’ai le souci constant <strong>de</strong> la simplicité, <strong>de</strong>l’ergonomie et <strong>de</strong> l’intégration aux décorset aux costumes. »Si Rogé Francœur rêvait d’être chanteur ou comédien lorsqu’il était jeune, c’est plutôt <strong>de</strong>rrièrela scène que sur les planches qu’il a fait sa marque, notamment au cinéma, au théâtre et entélévision. Après avoir fait <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s en arts visuels au Québec et participé à <strong>de</strong>s ateliers libres <strong>de</strong>sculpture à l’Université York <strong>de</strong> Toronto, il s’installe à Montréal. Dès lors, il s’aperçoit qu’il pourraitmettre à profit ses talents dans les domaines <strong>du</strong> théâtre et <strong>du</strong> cinéma.Rogé Francœur s’intègre rapi<strong>de</strong>ment dans le mon<strong>de</strong> <strong>du</strong> spectacle. Il collabore à plusieurs films entant que maquettiste et concepteur d’accessoires. Son nom figure notamment au générique <strong>de</strong>Taming of the Demons, d’Émile Radok (1985), une expérience qui s’avèrera déterminante dansson choix <strong>de</strong> carrière. Il a aussi contribué son regard tridimensionnel aux films Agaguk, <strong>de</strong> JacquesDorfmann (1990-1991), Zelda, <strong>de</strong> Pat O’Connor (1993), et Screamers, <strong>de</strong> Christian Duguay (1995).En 1996, Rogé Francœur participe à une exposition sur le cinéma à Tokyo – Cinéma AvenueJapon – comme assistant à la conception et à la réalisation <strong>de</strong>s maquettes <strong>de</strong> présentation. Dès1996, le concepteur <strong>de</strong>s accessoires exerce son métier par l’entremise <strong>de</strong> son propre laboratoire<strong>de</strong> création, l’Atelier Rogé Francœur. Depuis six ans, soucieux <strong>de</strong> faire bénéficier la relève <strong>de</strong> sonexpérience, il enseigne la conception d’accessoires, la fabrication <strong>de</strong> maquettes et la peinturescénique au Cégep <strong>de</strong> Saint-Hyacinthe.La première collaboration <strong>de</strong> Rogé Francœur avec le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> remonte à 1992. Cette annéelà,il a travaillé à la création <strong>de</strong> Saltimbanco auprès <strong>de</strong> la conceptrice <strong>de</strong> costumes DominiqueLemieux. De 1993 à 1994, il conçoit et réalise les accessoires pour les spectacles Mystère et Alegríaen collaboration avec le scénographe Michel Crête. Depuis 2003, il agit à titre <strong>de</strong> consultant pour<strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> recherche-développement. KOOZA marque sa première véritable collaboration entant que membre <strong>de</strong> l’équipe <strong>de</strong> création.C’est l’expérience <strong>de</strong> Rogé Francœur avec les clowns <strong>du</strong> spectacle Alegría qui a d’abord attirél’attention <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>. « KOOZA est une incursion dans le mon<strong>de</strong> imaginaire <strong>de</strong> DavidShiner, explique-t-il. Le jeu <strong>de</strong>s acteurs comiques est <strong>de</strong> haut niveau et, à ce titre, l’accessoire nedoit jamais éclipser le personnage. J’ai le souci constant <strong>de</strong> la simplicité, <strong>de</strong> l’ergonomie et <strong>de</strong>l’intégration aux décors et aux costumes. »« Lorsque je conçois un accessoire, dit Rogé Francœur, ma démarche est plutôt impressionniste.L’accessoire n’est véritablement révélé que lorsqu’il est vu dans le contexte global <strong>du</strong> spectacle. »Rogé Francœur est né en 1963, à Macamic, en Abitibi (Québec).


Faits saillantsKOOZA• KOOZA a tenu sa première mondiale à Montréal, Québec,au Canada en avril 2007; <strong>de</strong>puis, le spectacle a visité plus<strong>de</strong> 31 villes dans trois pays différents.• KOOZA a célébré sa 1 000e représentation à Santa Monica,Californie, aux États-Unis en 2009, sa 1 500e représentation àTokyo, au Japon en 2011 et sa 2 000e représentation à Dallas,Texas, aux États-Unis.• Plus <strong>de</strong> 4 millions <strong>de</strong> personnes ont vu KOOZA <strong>de</strong>puissa création.Distribution et équipe d’arrière-scène :• La distribution artistique et l’équipe d’arrière-scène <strong>de</strong>KOOZA comprend <strong>de</strong>s personnes <strong>de</strong> 24 nationalitésdifférentes (la distribution en représente 18 au total);elles viennent d’Argentine, d’Australie, d’Autriche, <strong>du</strong>Bélarus, <strong>de</strong> Bosnie-Herzégovine, <strong>du</strong> Brésil, <strong>de</strong> la Bulgarie,<strong>du</strong> Canada, <strong>de</strong> la Chine, <strong>de</strong> la Colombie, <strong>de</strong> l’Espagne,<strong>de</strong>s États-Unis, <strong>de</strong> la France, <strong>de</strong> la Gran<strong>de</strong>-Bretagne, <strong>de</strong> laHongrie, <strong>de</strong> l’In<strong>de</strong>, <strong>du</strong> Japon, <strong>du</strong> Kazakhstan, <strong>de</strong> la Moldavie,<strong>de</strong> la Mongolie, <strong>de</strong>s Pays-Bas, <strong>de</strong> la Roumanie, <strong>de</strong> la Russieet <strong>de</strong> la Suisse;• Les langues les plus utilisées sont évi<strong>de</strong>mment le françaiset l’anglais, mais plusieurs autres langues sont aussi parléessur le site : le chinois, l’espagnol, le russe, etc.;• 170 personnes voyagent avec la tournée à temps plein,notamment 53 artistes et près <strong>de</strong> 120 employés etaccompagnateurs officiels (épouses, maris et enfants);• La tournée compte en gran<strong>de</strong> majorité sur les distributeurslocaux pour s’approvisionner en biens essentiels, soitla nourriture et les boissons, le biodiésel, la glace, lamachinerie, les services bancaires, le service <strong>de</strong> messagerieet <strong>de</strong> transport ainsi que la collecte <strong>du</strong> recyclage et <strong>de</strong>sdéchets. Tout cela permet d’appuyer l’économie locale parla même occasion;• Dans chaque ville, la tournée engage environ 120 travailleurslocaux pour <strong>de</strong>s rôles variés, soit ceux d’hôtes, <strong>de</strong> placiers,<strong>de</strong> contrôleurs <strong>de</strong> billets, <strong>de</strong> réceptionnistes, <strong>de</strong> sous-chefs,<strong>de</strong> responsables à la boutique, etc. Il y a également plus <strong>de</strong>100 personnes appelées à ai<strong>de</strong>r au montage et démontage<strong>du</strong> site et <strong>du</strong> chapiteau;• La cuisine emploie un gérant <strong>de</strong> la cuisine <strong>de</strong> façonpermanente en tournée et trois cuisiniers;• L’école sur le site compte <strong>de</strong>ux professeurs à temps pleinet cinq élèves;• Deux personnes en mé<strong>de</strong>cine <strong>de</strong> la performance sontau service <strong>de</strong> la distribution artistique (soit un superviseuret un thérapeute) et voyagent avec la tournée;• L’équipe <strong>de</strong>s costumes compte quatre personnes qui prennentsoin <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 1 000 pièces <strong>de</strong> costumes à temps plein.


Village en mouvementLe village ambulant <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> comprend le Grand Chapiteau, la tente artistique, la billetterie, la cuisine, l’école, lesbureaux, les entrepôts et bien plus encore. Le site, entièrement autonome sur le plan <strong>de</strong> l’alimentation électrique, compteuniquement sur un approvisionnement local en eau et à <strong>de</strong>s installations <strong>de</strong> télécommunications pour subvenir à ses besoins.Le site• Il faut 9 jours pour monter et 3 jours pour démonterles installations.• 60 camions sont nécessaires pour transporterle spectacle <strong>de</strong> villes en villes.• Le Grand Chapiteau, la tente artistique et la tente VIPRouge ont une température contrôlée en tout temps.Le Grand Chapiteau• Le Grand Chapiteau peut accueillir un peu plus<strong>de</strong> 2 600 spectateurs.• La toile <strong>de</strong> la tente et ses 11 tunnels pèsent environ5227,3 kg (11,500 livres).• Le Grand Chapiteau compte 18 morceaux <strong>de</strong> toile<strong>de</strong> vinyle ignifugée et a été fabriqué à Bor<strong>de</strong>aux, enFrance, par la société Voileries <strong>du</strong> Sud-ouest, réputéedans le mon<strong>de</strong> entier pour ses grands chapiteaux.• Le Grand Chapiteau a une hauteur <strong>de</strong> 56 mètres et undiamètre <strong>de</strong> 51 mètres.• Le Grand Chapiteau est soutenu par quatre mâtsd’acier d’une hauteur d’environ 25 mètres.• 17,000 mètres carrés sont nécessaires à l’installation<strong>de</strong>s infrastructures.La tente d’entrée• Il y a une seule gran<strong>de</strong> tente d’entrée où l’onretrouve comptoirs à souvenir ainsi que <strong>de</strong>s points<strong>de</strong> restauration.La tente VIP Rouge• La tente VIP Rouge peut accueillir jusqu’à 250 invitéset être réservée à titre privé.La tente artistique• La tente artistique abrite un espace pour les costumes,les loges <strong>de</strong>s artistes, une aire d’entraînement toutéquipée ainsi qu’une salle <strong>de</strong> physiothérapie.La cuisine• La cuisine est la plaque tournante <strong>du</strong> village. On y sert300 repas par jour, six jours sur sept et elle se veut le lieu<strong>de</strong> rencontre <strong>de</strong> tous les membres <strong>de</strong> la tournée (artisteset employés).


<strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> en brefDe la vingtaine <strong>de</strong> saltimbanques qui le constituaient àses débuts en 1984, le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> est une entreprisequébécoise <strong>de</strong> divertissement artistique <strong>de</strong> haute qualitéqui compte 5 000 employés, dont plus <strong>de</strong> 1 300 artistes,provenant <strong>de</strong> plus d’une cinquantaine <strong>de</strong> pays différents.Le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> a entraîné dans son rêve plus <strong>de</strong>100 millions <strong>de</strong> spectateurs, dans plus <strong>de</strong> trois cents villesdans plus d’une quarantaine <strong>de</strong> pays sur six continents.L’entreprise a établi son Siège social international à Montréal.Pour plus d’information sur le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> visitezcirque<strong>du</strong>soleil.com.La missionLa mission <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> est d’invoquer l’imaginaire,provoquer les sens et évoquer l’émotion <strong>de</strong>s gens autour<strong>du</strong> mon<strong>de</strong>.Création <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>Tout a commencé à Baie-Saint-Paul, une petite municipalitésituée près <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Québec, au Canada, au début<strong>de</strong>s années 80. Les membres d’une troupe <strong>de</strong> théâtre <strong>de</strong>rue fondée par Gilles Ste-Croix (Les Échassiers <strong>de</strong> Baie-Saint-Paul) déambulent sur <strong>de</strong>s échasses, jonglent, dansent,crachent le feu et jouent <strong>de</strong> la musique. Ces jeunes amuseurspublics, dont Guy Laliberté (le fondateur <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong><strong>Soleil</strong>), impressionnent déjà et intriguent les rési<strong>de</strong>nts<strong>de</strong> Baie-Saint-Paul.La troupe fon<strong>de</strong> ensuite Le Club <strong>de</strong>s talons hauts puis,en 1982, organise La Fête foraine <strong>de</strong> Baie-Saint-Paul, unévénement culturel où <strong>de</strong>s amuseurs publics <strong>de</strong> partoutse donnent ren<strong>de</strong>z-vous pour échanger et animer pendantquelques jours les rues <strong>de</strong> la petite municipalité. La Fêteforaine est reprise en 1983 et en 1984. Le Club <strong>de</strong>s talonshauts se fait remarquer. Guy Laliberté, Gilles Ste-Croix etleurs complices nourrissent dès lors un rêve fou : créer uncirque québécois et amener cette troupe à voyager autour<strong>du</strong> mon<strong>de</strong>.En 1984, le Québec célèbre le 450e anniversaire <strong>de</strong> la découverte<strong>du</strong> Canada par Jacques Cartier, et on cherche un spectaclepour faire rayonner les festivités dans toute la province.Guy Laliberté présente alors un projet <strong>de</strong> spectacle, nommé<strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>, et réussit à convaincre les organisateurs.Le tout premier spectacle <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> parcourt donc le Québec.L’entreprise n’a jamais cessé ses activités <strong>de</strong>puis !STATISTIQueS GÉNÉRALeS• En 1984, 73 personnes travaillaient pour le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong><strong>Soleil</strong>. L’entreprise compte aujourd’hui 5 000 employésdans le mon<strong>de</strong> entier, dont plus <strong>de</strong> 1 300 artistes.• Le Siège social international, établi à Montréal,compte à lui seul près <strong>de</strong> 2 000 employés.• On retrouve plus <strong>de</strong> 100 corps <strong>de</strong> métier au <strong>Cirque</strong><strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>.• Plus <strong>de</strong> 50 nationalités sont représentées au sein<strong>de</strong> l’entreprise et 25 langues différentes sont parléesparmi les employés et les artistes.• Plus <strong>de</strong> 100 millions <strong>de</strong> spectateurs ont vu unspectacle <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> <strong>de</strong>puis 1984.• Près <strong>de</strong> 15 millions <strong>de</strong> personnes verront un spectacle<strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> en 2013.• Depuis 1992, le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> ne reçoit plusaucune subvention gouvernementale ou privéepour ses opérations.


En 2013, Le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>présentera simultanément19 spectacles différents :SPECTACLES EN TOURNÉE DANS LES ARÉNASEuropeEurope/Moyen-OrientAfriqueSPECTACLES EN TOURNÉESOUS LE GRAND CHAPITEAUAmérique <strong>du</strong> Nord/EuropeEurope/Japon/AsieAmérique <strong>du</strong> SudEurope/Amérique <strong>du</strong> SudEuropeAustralieAmérique <strong>du</strong> NordAmérique <strong>du</strong> Nord


TMSPECTACLES FIXESTreasure Islandà Las VegasBellagioà Las VegasNew York-New YorkHotel & Casinoà Las VegasWalt Disney World ® Resortà Orlando, en Flori<strong>de</strong>MGM Grandà Las VegasThe Mirageà Las VegasLuxorà Las VegasARIA Resort & CasinoCityCenterà Las VegasMandalay Bay,à Las VegasAlegría, Amaluna, Corteo, Dralion, KÀ, KOOZA, La Nouba, Mystère, «O», OVO, Quidam, TOTEM, Varekai, Zarkana, Zumanity – the Sensual Si<strong>de</strong> of <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>, <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>, Logo <strong>Soleil</strong>, sont <strong>de</strong>s marques <strong>de</strong> commerce détenues par <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> et utiliséessous licence. LOVE est une marque <strong>de</strong> commerce détenue par The <strong>Cirque</strong> Apple Creation Partnership et utilisée sous licence. The Beatles est une marque <strong>de</strong> commerce détenue par Apple Corps Limited. CRISS ANGEL et Believe sont <strong>de</strong>s marques <strong>de</strong> commercedétenues par Criss Angel et utilisées sous licence. Michael Jackson THE IMMORTAL World Tour est une marque détenue par <strong>Cirque</strong> Jackson I.P., LLC. Marques employées sous licence. Michael Jackson ONE est une marque détenue par <strong>Cirque</strong> Jackson I.P., LLC.Marques employées sous licence. Le nom et l’image <strong>de</strong> Michael Jackson ainsi que toutes les marques <strong>de</strong> commerce, logos et autres repro<strong>du</strong>ctions y afférents sont détenus par Triumph International, Inc. et employés sous licence. © 2010 <strong>Cirque</strong> Jackson I.P., LLC.


SUR SCÈNEOU EN COULISSESC’EST À VOTRE TOUR DE FAIRE PARTIE DU SPECTACLE

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