Dossier - Chambre de commerce Suisse au Maroc

ailleurs de fonds internationaux et desinvestisseurs privés.L’accueil qu’a reçu le plan « Maroc Vert » endit long sur les attentes des professionnelsdu secteur. « Pour la première fois, des donnéeschiffrées indiquent les montants nécessairespour dynamiser le secteur de l’agriculture,avec une vision sur 10 ou 15 ans », sefélicite le Professeur Badre El Himdy, enseignant-chercheurà l’Institut Agronomique etVétérinaire Hassan II de Rabat.Ahmed Ouayach, le Président de lapuissante COMADER (ConfédérationMarocaine de l’Agriculture et duDéveloppement Rural) qui représente toutesles fédérations agricoles du pays, adéclaré : « La COMADER appuie le plan« Maroc Vert ». Tous les aspects qui sontressortis de ce plan sont importants et Ilfaut travailler dans cette direction ».Pour Hervé Delajoux, Directeur de RealFood Industry, l’optimisme est aussi demise : « L’intérêt du plan « Maroc Vert » estde redonner un certain espoir aux jeunesgénérations d’agriculteurs pour qu’ils trouventleur satisfaction et leur intérêt dansleurs propres exploitations ».Un contexte trèscontraignantEn dépit de l’accueil globalement très favorable,de nombreuses contraintes duesaussi bien au contexte intérieur qu’extérieurse posent comme de lourds défis à relever.Outre une situation de stress hydrique trèsinquiétante, un statut du foncier archaïqueet la nécessité d’assurer sa propre sécuritéalimentaire, « les vrais enjeux consistent às’adapter à une ouverture des marchés quise fait de plus en plus pressante, à résorberla pauvreté et l’analphabétisme dans lescampagnes et à orienter la production vers« Deux conditions sont nécessairesà la concrétisationdu plan Maroc Vert :sa compréhension et sonappropriation de la partdes professionnels. »Professeur Badre El Himdy,enseignant-chercheur à l’InstitutAgronomique et VétérinaireHassan II de Rabat