Dossier - Chambre de commerce Suisse au Maroc

n°2 • 2 e trimestre 2008Revue de la Chambre de Commerce Suisse au MarocChambre de Commerce Suisse au MarocL’agriculture marocaineà la croisée des cheminsP6Les déjeuners-débatsde la CCSM, des rencontresprivilégiéesP8Eclairage sur ...SGS, un leaderinternational au MarocChambre de Commerce Suisse au Maroc

Sommaire5 EditorialPar M. Sami Zerelli681222PériscopeLes déjeuners-débats de la CCSM,des rencontres privilégiéesÉclairage sur…SGS, un leader internationalau MarocDossierL’agriculture marocaine,à la croisée des cheminsCom’entreprise2630Tableau de bord,La Suisse et le Maroc surla bonne voieInfos pratiquesChambre de Commerce Suisse au MarocPublication de la Chambrede Commerce Suisse au MarocTél. : 00 212 22 36 27 9300 212 22 36 49 16Fax : 00 212 22 36 49 66Boulevard Bir Anzarane, Romandie IITour Kuwait, 20100 CasablancaE-mail : contact@ccsm.maSite web : www.ccsm.maDépôt légal : 2.08.120Dossier de presse : 18/08Directeur de la publication : Sami ZerelliComité de rédaction :Président du comité de rédaction : Victor Espirito-SantoMembres : Sami Zerelli, Francisco Vaamonde,Rachid El Ouarghani, Naïma El HafidiResponsable commerciale : Najat RhouridaConception graphique et éditoriale : Eos Éditions/KLImpression : Direct PrintPhotographies : tous droits réservésCe numéro a été tiré à 1 500 exemplairesChambre de Commerce Suisse au Maroc

EditorialL’accueil très favorable qu’a reçu le premier numéro de Swisseco nous conforte dansl’idée que communiquer sur les actions et les réalisations de la Chambre de CommerceSuisse au Maroc est une nécessité. Cela se fait au bénéfice de tous nos partenaires.«La raison d’êtrede Swisseco est derefléter les actionsque nous menonspour rapprocher lesmembres de la CCSMde leurs principauxpartenaires.»D’ailleurs, la raison d’être de cette revue est avant tout de refléter les actions que nousentreprenons pour rapprocher de leurs principaux partenaires publics ou privés les opérateurssuisses installés au Maroc et tous les membres de la CCSM. Ainsi, le tout dernierdéjeuner-débat organisé par la CCSM en avril dernier a connu un vif succès. Le choixdu thème : la réglementation des Changes au Maroc a suscité l’intérêt de participantsvenus en nombre et la qualité de l’intervention de M.Bougroum, Directeur de l’Office desChanges, fut très appréciée. Nous tenons à le remercier à nouveau pour sa disponibilitéet son implication.L’organisation par la CCSM d’autres déjeuners-débats est au programme pour lesprochains mois, avec toujours comme objectif d’apporter des réponses concrètes auxproblématiques qui intéressent nos membres. Depuis le choix des intervenants jusqu’àcelui du lieu où se tiendront ces rencontres, tout sera fait avec la volonté d’être à lahauteur de vos attentes.Avec la crise mondiale que connaît le secteur de l’agriculture et avec le lancement duplan « Maroc Vert », nous avons considéré qu’il était utile, voire incontournable d’en fairele dossier de ce numéro. Quelles sont les forces et les faiblesses du pays en la matière ?Quel est le point de vue des opérateurs et des professionnels sur la nouvelle stratégie ?Comment la Suisse et le Maroc peuvent-ils renforcer leur coopération dans ce domaine ?Autant de pistes que nous avons exploré pour vous dans ce deuxième numéro de Swisseco.Bonne lecture et bonnes vacances !SAMI ZERELLIPrésident de la Chambrede Commerce Suisse au MarocChambre de Commerce Suisse au Maroc

Pour les Administrateursde la CCSM, priorité à l’actionLa Chambre de Commerce Suisseau Maroc a tenu son Conseil d’Administrationà Casablanca le 3 avrildernier et son Assemblée GénéraleOrdinaire le 6 juin. Plusieurs pointsont été abordés lors de ces réunionsoù régnait une ambiance de travail etd’échange.Le système de gestionde la CCSM a déjà amorcéla transition vers unmanagement collégial.quer la stratégie définie par le Conseil.La promotion et le développement desrelations économiques entre le Marocet la Suisse font aussi partie de sesprérogatives », a expliqué M. SamiZerelli, Président de la CCSM.Un bilan de l’actualité évènementiellede la Chambre était aussi à l’ordre dujour. Les membres du Conseil sontaussi revenus sur la publication duChambre de Commerce Suisse au MarocL’accent a souvent été mis sur « la nécessitéde déployer des prestations pertinentes etqualitatives, qui répondent concrètementaux attentes de la communauté d’affairesprésente au Maroc », a affirmé M. SamiZerelli.Le rôle de M. El Ouarghani, nouveauDirecteur Exécutif de la Chambre, aété clairement défini par le Conseild’Administration : « Outre sa missionadministrative, il est chargé d’appli-Visitez notre site !Le site web de la CCSM est unoutil de communication idéalpour nos membres et partenaires.Régulièrement actualisé, il estune source d’information de premierchoix.Rendez-vous à l’adresse suivante :www.ccsm.mapremier numéro de « Swisseco » et surla préparation du second.La projection de la trésorerie 2008 présentéepar Cédric Nater lors du Conseild’Administration a clairement montréla bonne santé financière de la CCSM.La gestion administrative et financièrepour l’année 2007 a été quant à ellelargement analysée lors de l’AssembléeGénérale Ordinaire.Echangeset débat d’idéesentre intervenantset assemblée...Pour mener à bien ces actions, travail,enthousiasme et mobilisation sont lesmaîtres mots. Le système de gestionde la CCSM a déjà amorcé la transitionvers un management collégial.Cette gestion permet l’implicationgrandissante des membres de laChambre et du même coup le renforcementdu sentiment d’appartenanceà la CCSM et à la communauté d’affairessuisse. •Chambre de Commerce Suisse au Maroc

Eclairage sur…Quelle entreprise est la plus à même d’accompagner lanormalisation initiée par les entreprises du Royaume dans denombreux secteurs ? Avec sa présence quasi centenaire au Maroc,l’engagement total de ses compétences et son savoir-faire depointe, SGS, le leader mondial de l’inspection, de la certificationet de la vérification, s’impose comme un acteur incontournable.SGS, un leaderAutomotive SA. Un projet d’envergurequi englobe la construction de 30 centreset l’affiliation ainsi que la mise à niveaudes centres existants sur tout le territoire.Mais réduire l’activité de SGS à cettemission serait terriblement réducteur tantla gamme de services proposée au Marocest importante...Une existence de prèsd’un siècle au MarocLe premier centre en propre de SGS Aman’AutoUn véhicule en bon état c’est un gagede sécurité. Dans un souci d’améliorationde la sécurité routière, le Ministèrede l’Equipement et du Transport a mandatéSGS Aman’Auto, filiale du Groupenuméro un mondial SGS, pour la miseen place d’un réseau de centres de visitetechnique des véhicules au niveaudu Royaume.Filiale de SGS, basée à Genève, l’entrepriseest installée au Maroc depuis 1920. Deuxentités distinctes, dépendant du groupenuméro 1 mondial, interviennent dans leRoyaume : la première, SGS Maroc SA concentreson action sur la certification selon lesréférentiels et standards internationaux (ISO9000, ISO 14000, ISO 22000, Qualicert,...),l’inspection et la vérification (produits agri-Le premier centre en propre a doncouvert ses portes le 15 mai dernier à Casablanca.Un site qui a nécessité, à luiseul, un investissement de 2 millions dedhs en rénovation des lieux, nouvellesconstructions, équipements, et qui « seraaussi dédié à la formation, clé de voûtede ce projet », indique Francisco Vaamonde,Président Directeur Général deSGS Maroc et Président de SGS Maroc8

international au Maroccoles, miniers, chimiques, textiles,...) etl’analyse. Dans ce cadre, elle est présenteau niveau des principaux ports dupays (Casablanca, Mohammedia, Agadir,Laayoune, Safi, Nador, Jorf Lasfar). Ellecompte aujourd’hui 90 employés et enprojette 120 d’ici l’année prochaine.La seconde structure, SGS Maroc AutomotiveSA, agit au niveau du contrôletechnique des véhicules à travers samarque commerciale, SGS Aman’Auto.Cette dernière a été créée durant l’été2007, ses équipes totalisent aujourd’huiune trentaine de personnes et devraientatteindre les 200 salariés d’ici 2009.L’engagementdes compétencesPour les entreprises marocaines ayantamorcé une phase de transition, SGSest le partenaire idéal. Présent depuisprès d’un siècle dans le Royaume, leleader international a su intégrer la problématiquenationale.Une réussite qui repose sur l’engagementde ses équipes, leur intégrité, leurindépendance et leur professionnalisme.Tous les collaborateurs de SGS saventavec précision identifier les besoins duclient et y répondre efficacement. « SGSn’est pas un simple fournisseur qui effectuesa prestation de service.C’est un partenaire qui nous permet derester compétitifs en nous proposantune solution appropriée à nos besoins»,résume un client de SGS. Par ailleursavec le renforcement des exigencesréglementaires au niveau international,les obligations contractuelles sont plusnombreuses.SGS intervient alors en soutien « laissantaux clients la possibilité de privilégierleur cœur de métier », expliqueFrancisco Vaamonde, avant de poursuivre« notre objectif est d’aller au-delàdes attentes de nos clients et de la sociétéafin de proposer au marché marocaindes services de pointe identiques àceux offerts par notre Groupe dans lesautres pays.»Un regardconstamment tournévers l’avenirA l’instar du Groupe numéro un mondial,SGS au Maroc est avant-gardiste et anticipel’évolution des marchés.SGS en chiffres50 000 collaborateurset 1000 bureauxà travers le monde2.7 milliards d’Euros de chiffred’affaires au niveau du Groupe120 employés au MarocPrésent dans le Royaumedepuis 1920Ainsi, SGS Maroc SA intervient dans lagestion environnementale de la constructiondu parc éolien dans le Royaume.« Dans une deuxième phase, nous pourronsaussi intervenir au niveau de la certification,soutenant le Maroc dans sa démarched’engagement environnemental et dans lagestion de ses ressources énergétiques »,explique Francisco Vaamonde.« La formation des RH représente le capital del’entreprise. Notre grand défi c’est donc lescompétences ».Francisco Vaamonde, PDG de SGS Maroc et Président de SGSMaroc Automotive SAChambre de Commerce Suisse au Maroc

Eclairage sur… SGS, un leader international au MarocLa charteclient>>>>QualitéAider les clients à évaluer etaméliorer leurs systèmes,services et processus.ProductivitéAvec des services toujoursplus rationnels, modulaires etinterconnectés, la productivitédes clients est augmentée.Réduction durisqueInstaurer la confiance entretoutes les parties pour rendreles relations économiques plusefficaces.ConformitéClarifier et faciliter la conformitédu marché afin de permettreaux clients de privilégier leurcœur de métier.Par ailleurs, SGS aide les entreprisesnationales à faire face au défi alimentairemondial en apportant ses compétencesen matière de planification etde gestion des récoltes.D’autre part, les audits sociaux, sécuritéet hygiène effectués dans les sociétésmarocaines contribuent à améliorerl’image du pays auprès des acheteursinternationaux. Ils permettent aussid’attirer de potentiels investisseurs quivoient en cette démarche un processusde normalisation.Consciente du développement de l’activitédu secteur tertiaire et de son enjeu,SGS s’est fortement impliquée dans lesaspects liés à la certification de services,aidant ainsi les compagnies nationalesà veiller à l’excellence de leurs prestationset à rester compétitives.Le Maroc s’étant engagé sur la voie dudéveloppement durable, parions doncsur SGS pour accompagner les entreprisesmarocaines dans cette voie. •3 questions à Stéphane Bourquin,Directeur Général de SGS Aman’AutoComment SGS Aman’Auto peut–elles’intégrer dans le plan national delutte contre l’insécurité routière ?Depuis le début de ce projet, SGSAman’Auto entend jouer un rôle citoyenfort dans la lutte contre l’insécurité routière.Nous participons notamment àdes campagnes de sensibilisation auniveau local et national. Nous sommesen contact avec le CNPAC (Centre Nationalde Prévention des Accidents de laCirculation) et collaborons étroitementavec les autorités. Nous prévoyons descampagnes de communication sur cesujet à la rentrée. Nous profiterons aussidu temps que les propriétaires passerontdans nos centres, durant la visitetechnique, pour diffuser des messagesde sensibilisation.SGS est reconnue à travers le mondeentier pour ses valeurs, commentles intégrez-vous au quotidien dansl’exercice de votre métier ?Ces valeurs, l’intégrité, la transparenceet le professionnalisme, nesont pas de simples mots, mais unengagement continu de l’ensembledes collaborateurs de SGS. Que cesoit à travers le code d’éthique signépar tout nouvel employé lors de sonengagement, ou à travers les auditsréguliers de nos activités, nous mettonstoujours ces valeurs en avant etnous ne transigeons pas dessus.Comment une entreprise telle queSGS peut-elle accompagner le Marocdans sa phase de transition?L’intérêt pour le Maroc de s’appuyersur une société comme la SGS pourmettre à niveau un secteur est depouvoir bénéficier de son expérienceet de son professionnalisme. En tantque leader mondial du contrôle techniquede véhicules (plus de 20 millionsde véhicules contrôlés dans le mondedans plus de 8000 centres), nous mettonsà disposition l’expertise uniquede notre réseau.Les compétences et les différentes synergiesau sein du Groupe sont misesen œuvre afin de pouvoir tirer l’ensembledu secteur vers le haut, le professionnaliseret le moderniser.10

Chambre de Commerce Suisse au Maroc

Schwerpunkte und wichtigste Ergebnisse des Berichts13Eigenverantwortung behinderterMenschen durch Persönliches BudgeterhöhtSeit dem 1. Januar 2008 haben behinderteMenschen einen Rechtsanspruch auf ein PersönlichesBudget, das bisherige Dienst- undSachleistungen in Form von Geldleistungenoder Gutscheinen zur Verfügung stellt. BehinderteMenschen können sich damit die erforderlichenAssistenzleistungen nach eigenenVorstellungen einkaufen. Persönliche Budgetskönnen alle behinderten und von Behinderungbedrohten Menschen für ihre bisherigenLeistungen erhalten, unabhängig von der Artund der Schwere der Behinderung und unabhängigvon der Art der benötigten Leistungen.Grundsätzlich wird die neue Leistungsformvon den Betroffenen positiv aufgenommen.Allerdings soll die Anzahl der bislang abgeschlossenenBudgetvereinbarungen von rd.10.000 Verträgen gesteigert werden. Deshalbhat die Bundesregierung seit 2007 die Informations-und Öffentlichkeitsarbeit zur Verbreitungdes Persönlichen Budgets sowie Beratungund Schulungen deutlich verstärkt.Frühförderung als Komplexleistungflächendeckend etablierenFrühförderung richtet sich an behinderte undvon Behinderung bedrohte Kinder von der Geburtbis zum individuellen Schuleintritt undihr soziales Umfeld. Nach der Konzeption desGesetzgebers ist sie als sogenannte Komplexleistunginterdisziplinär ausgerichtet und verbindetsowohl heilpädagogisch-psychologischeals auch medizinisch-therapeutischeMaßnahmen zu einer Leistung „aus einerHand“, die von interdisziplinären Frühförderstellenoder Sozialpädiatrischen Zentren erbrachtwird.Die praktische Umsetzung der Frühförderungals interdisziplinäre Komplexleistung ist bislangnoch nicht flächendeckend erfolgt. Diesliegt vor allem daran, dass die Verhandlungenüber die notwendigen dreiseitigen Vergütungsverträgezwischen den an der Frühförderungbeteiligten Leistungsträgern (Sozial- undJugendhilfe sowie Krankenkassen) und denLeistungserbringern oft schleppend verlaufen.Probleme bereiten dabei insbesondere dieAbgrenzung der Zuständigkeiten der Leistungsträger,die Festlegung der Leistungsinhalteund die Höhe der Leistungsentgelte.Die in Teilen bestehenden Abstimmungsproblemegehen zu Lasten der behinderten undvon Behinderung bedrohten Kinder, die keinauf ihre Bedürfnisse abgestimmtes Frühförderangeboterhalten, wodurch ihnen weitereEntwicklungsmöglichkeiten vorenthaltenwerden. In einem gemeinsamen Rundschreibenan die Spitzenverbände der zuständigenRehabilitationsträger vom 24. Juni 2009 habendas Bundesministerium für Arbeit undSoziales und das Bundesministerium für Gesundheitklarstellende Hinweise für die Umsetzungder Komplexleistung Frühförderunggegeben. Damit ist die Voraussetzung dafürgeschaffen, dass die zuständigen Rehabilitationsträger– Sozialhilfe- und und öffentliche Jugendhilfeträgerund Krankenkassen – besserals bisher für die Komplexleistung Frühförderungzusammenarbeiten.Arbeit und Kooperation derGemeinsamen Servicestellen verbessernUm eine bessere Koordination der Leistungenund eine engere Kooperation der Rehabilitationsträgerzu erzielen, wurden mit dem SGB IXim Jahr 2001 die „Gemeinsamen Servicestellen“eingeführt. Sie sollen als trägerübergreifendeAuskunfts- und Beratungsstellen derRehabilitationsträger mehr Bürgernähe undeinen schnelleren Zugang zu den Leistungenzur Teilhabe gewährleisten. Trotz der flächendeckendenEinrichtung von bundesweit zurZeit 529 Gemeinsamen Servicestellen sindAngebot und Leistungen für die Kunden nichtin allen Regionen zufriedenstellend. Ausstat-

ailleurs de fonds internationaux et desinvestisseurs privés.L’accueil qu’a reçu le plan « Maroc Vert » endit long sur les attentes des professionnelsdu secteur. « Pour la première fois, des donnéeschiffrées indiquent les montants nécessairespour dynamiser le secteur de l’agriculture,avec une vision sur 10 ou 15 ans », sefélicite le Professeur Badre El Himdy, enseignant-chercheurà l’Institut Agronomique etVétérinaire Hassan II de Rabat.Ahmed Ouayach, le Président de lapuissante COMADER (ConfédérationMarocaine de l’Agriculture et duDéveloppement Rural) qui représente toutesles fédérations agricoles du pays, adéclaré : « La COMADER appuie le plan« Maroc Vert ». Tous les aspects qui sontressortis de ce plan sont importants et Ilfaut travailler dans cette direction ».Pour Hervé Delajoux, Directeur de RealFood Industry, l’optimisme est aussi demise : « L’intérêt du plan « Maroc Vert » estde redonner un certain espoir aux jeunesgénérations d’agriculteurs pour qu’ils trouventleur satisfaction et leur intérêt dansleurs propres exploitations ».Un contexte trèscontraignantEn dépit de l’accueil globalement très favorable,de nombreuses contraintes duesaussi bien au contexte intérieur qu’extérieurse posent comme de lourds défis à relever.Outre une situation de stress hydrique trèsinquiétante, un statut du foncier archaïqueet la nécessité d’assurer sa propre sécuritéalimentaire, « les vrais enjeux consistent às’adapter à une ouverture des marchés quise fait de plus en plus pressante, à résorberla pauvreté et l’analphabétisme dans lescampagnes et à orienter la production vers« Deux conditions sont nécessairesà la concrétisationdu plan Maroc Vert :sa compréhension et sonappropriation de la partdes professionnels. »Professeur Badre El Himdy,enseignant-chercheur à l’InstitutAgronomique et VétérinaireHassan II de Rabat

S’organiser pouragir efficacement« Le Maroc est en trainde basculer vers la modernité,vers un autre modèleéconomique, mais il doit lefaire sans perdre son âme. »RepèresDominique Mathias,expert agronomedes cultures à haute valeur ajoutée », expliqueun expert. Jusque-là, l’Etat marocainavait choisi de s’appuyer sur un système decompensation institutionnalisé pour soutenirle secteur agricole et ne pas s’exposer àdes crises de toutes sortes. Mais les donnéeset les chiffres ne sont pas très encourageants.Dans ce contexte, quelles sont les opportunitésdu Maroc pour redonner vie à unsecteur qui, pendant longtemps, a été enretrait par rapport au développement généraldu pays ? Le plan « Maroc Vert » apparaîtcomme une ébauche de solutionmais, comme l’indique Ahmed Ouayach« un plan reste un plan et ne fait que donnerdes orientations. Sur la base du plan «Maroc Vert », il faut ouvrir le débat. Il peutêtre adapté en cours de route, mais il fautun planning et un timing précis pour leconcrétiser. C’est le premier plan, il ne fautpas le casser. » Ce dernier ajoute qu’« ilfaut passer à l’action rapidement car nousavons perdu beaucoup de temps ».L’agriculture marocaine en chiffres2 millions de foyers ruraux correspondant à plus de 13 millions d’habitants, dont 70% sontagriculteurs. L’agriculture représente 15 à 20 % du PIB national.La Surface Agricole Utile (SAU) du Maroc est estimée à environ 9 500 000 hectares (95 000 km 2 ).67 % des terres sont consacrées aux céréales.80 à 90% de la consommation nationale en eau est liée à l’agriculture.70% des exploitations agricoles ont une surface moyenne de 2 hectares.29% des exploitations ont une surface moyenne de 12,6 hectares. Moins de 1% des agriculteurs ontune superficie moyenne de 122 hectares.La capacité de stockage des barrages au Maroc est passée de 2,3 milliards de m 3 en 1967, à près de16 milliards de m3 en 2004.70% de nos exportations annuelles sont destinées au marché de l’Union Européenne.Le poids du secteur dans les échanges est de 9% au niveau des exportations et de 13%dans les importations.Alors, l’offre Maroc a-t-elle des cartes àjouer ? Si l’on en croit les experts et lesprofessionnels, tout reste à faire. Le rapportProspective Maroc 2030 du HautCommissariat au Plan donnait déjà le tonil y a plus d’un an : « Le Maroc est un desrares pays du sud de la Méditerranée àdisposer d’avantages comparatifs avérésaussi bien dans les produits frais que transformés.Il peut, dans le cadre d’un régionalismeouvert, devenir une plateforme pourdes stratégies agricoles gagnantes ».Mais il faut d’abord s’organiser et mettreen place « des structures solides et compétentes,à même de faire jouer les synergies,de dynamiser les filières dans des délais trèscourts et de défendre les intérêts des producteursen parfaite transparence », expliquele Professeur El Himdy.Par ailleurs et d’après Victor Espirito-Santo,Directeur Général de Nestlé Maghreb, « lepays gagnerait à rationaliser la chaîne desintermédiaires en permettant à l’agriculteurd’avoir un revenu meilleur, plus proche desprix du marché en mettant en place desstructures qui donneraient la possibilité àl’agriculteur de commercialiser directementson produit ».Nestlé, société très active dans le pays, disposed’une unité de production à El Jadidaqui emploie 400 personnes, auxquelless’ajoute les 130 collaborateurs basés àCasablanca. Nestlé représente à peu près7% de la production nationale avec environ70 millions de litres collectés chaque annéeauprès de plus de 16 000 agriculteursrépartis sur plus de 160 centres de collectede lait. L’entreprise joue également un rôleimportant en tant qu’exportateur, puisquel’unité de production d’El Jadida fournit leMoyen-Orient, le marché européen, le marchémaghrébin...14

Chambre de Commerce Suisse au Maroc

DossierL’agriculture marocaine à la croisée des cheminsMaroc, un état des lieux défavorable• La pauvreté rurale touche 3 à 6 millions de personnes.• Volatilité de la production 8 fois plus forte que celle observée dans la régionMaghreb et Moyen-Orient.• Faible productivité par hectare et par actif.• Taux de couverture commerciale des produits agricoles : 50%.• Faible hausse du PIB.• Taux de croissance des exportations : 5%.« L’élément clé qui feraque l’agro-industrie évolueau Maroc est qu’ellecomprenne que l’enjeude fond n’est pas la production,mais la réponseaux attentes des consommateurset donc le développementde la performance entermes de maîtrise de l’approvisionnement,de l’outil deproduction et de lacommercialisation. »Il faut aussi que les producteurs mettenten adéquation la production avec le marché,devenu un marché d’offre où le consommateurest de plus en plus exigeant.Le Maroc dispose d’entreprises compétitiveset performantes, très bien positionnéesau niveau international et dontla qualité de la production et les niveauxd’efficience sont reconnus. Néanmoins,des pans entiers de l’agriculture naviguentà vue et reste largement en deçàdes exigences du marché.Répondre aux exigencesdu marchéSi la principale préoccupation reste d’assurerla sécurité alimentaire de la population,l’amélioration de la compétitivité etde l’exportation des produits marocains enest une autre. D’après Ahmed Ouayach,« nous devons diversifier les produitsexportables. Les exportateurs sont àl’écoute et à la recherche de niches,mais il faut aussi revenir sur nos marchésd’export traditionnel où nous perdonsbeaucoup de terrain ». C’est versl’Europe, qui absorbe 70% de nos exportationsannuelles, que se situe toutl’enjeu.« Le défi principal est d’être toujoursen phase avec le marché, avec des exigencesqui changent d’année en annéeet qui deviennent de plus en plus draconiennes», signale Mohamed Ziati,Responsable de la Communication etdes Relations Extérieures au sein del’Etablissement Autonome de Contrôleet de Coordination des Exportations(ACCE).Ce qui est sûr, c’est que l’exportationpeut servir de locomotive pour toutel’agriculture du pays. Et quand on mesureles enjeux pour le Maroc d’avoirun secteur primaire performant, compétitif,tourné vers le futur, on comprendmieux l’implication du gouvernement,fort du soutien entier de Sa Majesté leRoi, à appliquer sans plus tarder le plan« Maroc Vert ». •Dominique Mathias,expert agronome16

Les échanges agricoles entre la Suisseet le Maroc, un potentiel à exploiterEntre la Confédération et le Royaume, les relations sont au beau fixe...Reste à faire décoller le niveau des échanges sur les produits agricolespour créer un partenariat durable et plus fructueux entre les deux pays !La Suisse et le Maroc entretiennent desrapports commerciaux relativement faiblessur les produits agricoles. Il n’endemeure pas moins que pour le Maroc,de nombreuses opportunités sont à saisir.L’accord de libre-échange conclu en1997 entre le Maroc et les pays de l’AssociationEuropéenne de Libre-Echange(AELE), dont fait partie la Suisse, comportaitun volet agricole.Suite à cette Convention, les exportationsmarocaines de produits agricoles vers laSuisse ont augmenté de manière significative: elles sont passées de 18 Millionsde CHF en 1995 à plus de 33 Millions deCHF en 2007.Des synergies déjàen marcheAu niveau de l’Office Fédéral de l’Agriculture,on assure que « les consommateurssuisses sont très sensibles à la qualité desaliments ainsi qu’aux considérations éthiques.Si les produits agricoles remplissentces critères, les consommateurs suissessont prêts à payer des sommes plus importantespour des produits de qualité. »Et les grandes chaînes de distributionsuisses COOP et MIGROS opèrentd’ores et déjà avec certaines entreprisesmarocaines. « Nous avons de très bonsrapports avec nos partenaires au Maroc.Les techniques de production sont modernes,ils connaissent bien le marché,le niveau de propreté et d’hygiène estexcellent, et le management efficient. Leniveau d’organisation me convainc plusqu’en Espagne par exemple ! » déclareLaurent Vonwiller, Responsable UnitéDéveloppement Durable chez COOP.Evelin Merlo de MIGROS indique, lui, que« les prix sont intéressants et les quantitéssuffisantes pour les marchandisesproposées dans notre assortiment standard.» Mais il faut bien sûr que « noustrouvions outre la marchandise et la qualitédes prestations, une disponibilitécontinue des quantités, des méthodes deproduction sûres, des prix concurrentielset surtout le respect de BSCI ( BusinessSocial Compliance Initiative ) ».La politique suisseen matièred’agriculture« La Suisse est pour l’interdiction dessubventions à l’exportation. Une libéralisationprogressive du marché alimentairemondial, basée sur des règlesqui permettent aux pays pauvresde gérer les processus d’ajustementet de minimiser les impacts négatifssur les plus précaires est nécessaire.A moyen et long termes, la Suisserecommande un système multilatéraldans lequel une agriculture viable etle développement rural sont des prioritéspolitiques. »Thomas Ackermann, du DépartementFédéral de l’Economie ( DFE ), OfficeFédéral de l’Agriculture ( OFAG ),Politique commerciale internationale.

DossierExportations duMaroc vers la Suisseen 2007 en dirhams• Produits des légumes : 157 millions• Graines et oléagineux : 21,4 millions• Fruits comestibles, écorcesd’agrumes ou de melons : 17,1 millions• Préparations de viandes, de poissons,etc.: 15,7 millions• Préparations de légumes, de fruitsou d’autres parties de plantes :12,1 millions• Poissons et crustacés, mollusqueset autres invertébrés aquatiques :5,7 millionsPour Hervé Delajoux, « les opportunitésd’investissement pour les Suisses auMaroc sont réelles. La mentalité suisse,souvent qualifiée de rigoureuse et professionnelle,peut très bien se marier avec lamentalité locale. Les Marocains ont descompétences avérées et sont tout à faitprêts à accepter la rigueur dès qu’ils encomprennent les enjeux ». Voilà qui tombebien, compte tenu que le plan « MarocVert » prévoit la mobilisation de 70 000hectares de terre par an pour l’investissementagricole. « C’est une énorme opportunitépour les investisseurs. Il y aura unemobilisation des terres et les Suisses ontpeut-être une place à prendre aux côtésde leurs confrères européens », indiqueAhmed Ouayach.D’après les professionnels helvètes, leMaroc gagnerait à mieux se faire connaîtreen Suisse en organisant des événementsdestinés à promouvoir les produits nationaux.Surtout que certaines opportunitésfilent clairement sous le nez des opérateursdu secteur : « nous avons remarqué quedes distributeurs français exportaient desproduits marocains vers la Suisse. Je pensequ’il serait intéressant pour le Maroc de passervers une exportation directe », constateMohamed Ziati. A bon entendeur...•3 question à Sami Zerelli,Président de la CCSMLa Chambre de Commerce Suisse au Maroc (CCSM) est allée à la rencontrede hauts responsables du Ministère marocain de l’Agriculture etde la Pêche en juin dernier. Sami Zerelli, Président de la CCSM, nousprésente les résultats de cette rencontre.Quel a été l’objet de votre démarche auprès du Ministère ?Le plan « Maroc Vert » nous a vraiment interpellé car il montre la volonté réelle que porte lepays à la modernisation et au développement du secteur agricole. En tant qu’acteurs économiquesopérant au Maroc, nous avons souhaité amorcer le dialogue afin d’échanger sur lafaçon de contribuer à cette nouvelle dynamique initiée par le Maroc pour son agriculture.Sur quelles questions précises portait votre rencontre ?Nous avons réfléchi à la façon de créer des synergies entre l’Office Fédéral de l’AgricultureSuisse et le Ministère marocain, via par exemple la nouvelle Agence de Développementde l’Agriculture. Nous avons aussi exprimé notre détermination à renforcer des partenariatséconomiques entre les entreprises suisses et marocaines dans le domaine del’agriculture. Il y a, des deux côtés semble-t-il, une volonté affichée de développer unerelation durable dont pourraient profiter le Maroc et la Suisse.Quels sont les résultats de ces contacts ?Nous avons pu tout d’abord rencontrer les interlocuteurs appropriés pour les questionsliées à l’agriculture. Par ailleurs, nous avons sollicité le Ministère pour participation à desévénements que nous souhaitons organiser. Des visites de délégations des deux paysont aussi été envisagées. D’autres rencontres sont prévues dans les prochains moispour aller plus en avant dans cette direction.18

Chambre de Commerce Suisse au Maroc

Com’entrepriseClariant,une démarchequalité continueConsidéré comme l’un des leadersmondiaux dans le domaine des produitschimiques, Clariant propose àses clients des produits de qualitéconformes aux normes et réglementationsinternationales. C’est ainsi quecette ligne de conduite générale a étédéclinée dans l’ensemble des filiales.Résultat : Clariant Maroc a obtenugrâce à la collaboration et l’implicationde tout son personnel, la certificationglobale ISO 9001, ISO 14001 etOHSAS 18001, en 2007. Une preuveirréfutable de la politique d’améliorationcontinue menée par le groupe àtous les niveaux.Pour continuer dans cette démarchequalité, Clariant Suisse a mis en placeen 2007 un « Code de Conduite » fondésur l’orientation client, l’engagementdu personnel, le travail en équipe, l’innovation,l’engagement envers les actionnaireset le développement durable.Cet accord a aussi été appliqué à l’ensembledu personnel de Clariant Marocdébut 2008. De plus, l’entreprisea adopté cette année la méthodologie« LeanSigma » visant la mise en placed’une technique de gestion essentiellementconcentrée vers la réduction dela durée des cycles de production, ladiminution des stocks, l’augmentationde la productivité et l’optimisation dela qualité.Afin de répondre aux futures évolutionsdes lois relatives au domaine dela chimie, Clariant entend bien poursuivrece processus de qualité afin decontribuer davantage à l’améliorationde ses produits.Holcim Maroc, unenouvelle usineà SettatDans le cadre de sa stratégie de développement,Holcim Maroc a inauguré officiellementle 13 juin dernier une nouvellecimenterie près de Settat. L’événementa été placée sous le thème « 30 ans auservice de la construction du Maroc : dela conquête de l’Ouest, à la conquêtede la performance ».Cette nouvelle unité a pour objectif derenforcer la position de la société sur lemarché porteur de la grande région ducentre, dont l’approvisionnement étaitassuré jusqu’à présent par les usinesd’Oujda et de Fès ; en y disposant désormaisd’une capacité de productioncompétitive.D’une capacité annuelle de 1,7 million detonnes, la cimenterie de Settat a nécessitéun investissement de 2,5, milliards dedirhams. Elle a été réalisée par étape : laligne de fabrication, constituant la dernièretranche de la structure, a été miseen service en juillet 2007.Holcim Maroc a intégréla protection del’environnement à tousles stadesde la conceptionde sa nouvelle unité.Une mise à niveau de toutes les infrastructuresexternes (routes, dessertes ferroviaires,lignes électriques, conduite d’eau potable...)a été réalisée en partenariat avecles organismes concernés pour un budgetde près de 140 millions de dirhams.Holcim Maroc a intégré la protection del’environnement à tous les stades de laconception de la nouvelle unité. Ainsi,toutes les installations ont été équipéesdes meilleures technologies disponiblesnotamment en matière de consommationd’énergie. Le groupe s’est aussidoté d’une structure dédiée à l’activitéde prétraitement de déchets, destinés àêtre valorisés en cimenterie.Ce projet concrétise l’ambition du groupeautour d’une vision d’avenir orientéevers l’amélioration durable des performanceset des résultats.22

Com’entrepriseNestlé signeun mémorandumd’entente avecle GouvernementNestlé envisage de centraliser au Marocles activités de service qui peuvent êtrepartagées pour le Maghreb. Cela devraitlui permettre de supporter ses ambitieuxobjectifs de croissance et de développementdans la région. Ainsi, un mémorandumd’entente pour l’adhésionau projet Casanearshore a été signé enmars dernier, entre le Ministre de l’Industrie,du Commerce et des NouvellesTechnologies, M. Reda Chami et Nestlé,représentée par son Directeur Généralde la région Maghreb, M. Victor Espirito-Santo. L’accord englobait par ailleurssept autres sociétés nationales et internationalesopérant dans ce secteur.Nestlé compte centraliser pour la régionMaghreb à Casanearshore ses activitésde services à la clientèle, de gestion financière,de ressources humaines, demarketing et de supply chain. « A traverscette synergie créée par la mutualisationdes services partagés au Maroc pourses trois filiales (Algérie, Maroc, Tunisie),et durant les premières années de sonactivité au niveau de Casanearshore, lechiffre d’affaires prévisionnel des sociétésintégrées à Nestlé Maghreb devraits’élever à plus de 2 milliards de dhs avecdes perspectives de croissance ambitieusesdans ces trois pays du Maghreb », aprécisé M. Victor Espirito-Santo.ZURICH Assurances Maroc se veut l’assureur de référence pour les entreprises etdéploie sa stratégie en direction des particuliers.ZURICH Assurances Maroc se distingue par son expertise en matière de risques d’entrepriseset de gestion des programmes internationaux. Il s’agit pour ZURICH AssurancesMaroc de fournir des prestations de haute qualité en conseil et en suivi personnalisé pourtrouver les couvertures qui allient garanties complètes et services innovants répondant auplus près aux besoins du client.Pour ce faire ZURICH a été la première compagnie au Maroc à proposer à sa clientèle entreprisesun service Risk Engineering certifié ISO 9001 version 2000. Le Risk Engineeringest la discipline qui évalue les risques en entreprise dans leur dimension holistique (priseen considération des risques et de leurs interactions).En partenariat avec le client, le service Risk Engineering identifie, évalue et fournit dessolutions dans le domaine de la sécurité et de la prévention grâce à une approche flexible,un ensemble d’outils d’analyse et une formation solide et continue des Risk Engineers.Parallèlement, dans un secteur qui évolue très rapidement, ZURICH AssurancesMaroc offre également aux particuliers des produits de haute qualité pour leur automobile,leur habitation, leur profession...Et pour répondre aux besoins de cette clientèle de particuliers de plus en plus informéeet donc de plus en plus exigeante, ses spécialistes sont constamment penchéssur la recherche et l’élaboration de nouveaux produits, flexibles et en phase avecnotre monde en perpétuelle évolution.Novartis confirmeson rôle socialZurich, une référenceen matière d’assuranceLe 24 avril 2008, voilà une date qui restera gravée dans la mémoire de nombreuxenfants handicapés mentaux. En cette journée printanière, Novartis et l’AssociationFida pour Enfants Handicapés Mentaux (AFEHM) ont organisé une opérationde citoyenneté. Objectif ? Offrir à ces enfants, tous issus de familles défavorisées,un moment de distraction et de joie dans un parc de loisirs casablancais.Une délégation officielle, menée par M. KhalidSafir, Gouverneur de la préfecture El Fida MersSultan, a participé à l’évènement. Présents surplace, plusieurs collaborateurs de Novartis ontoffert vêtements et jouets aux enfants de l’association.Cette structure, créée en 2003, visel’intégration sociale de 147 enfants handicapésmentaux, âgés de 8 à 16 ans. A travers cette action, Novartis réaffirme son statutd’entreprise citoyenne et engagée.24

Tableau de bordImportations suisses en provenance du Marocpour la période de janvier à mars 2008La Suisse et le Marocsur la bonne voieA l’exportation, l’industrie suisse continuede montrer une solidité remarquable. Labalance commerciale helvétique a atteint3,8 milliards de francs suisses au premiertrimestre 2008, soit le deuxième solde leplus élevé de son histoire. Les exportateurssuisses profitent d’une demandetenace pour leurs produits, tant au seindes marchés émergents (+7,8% annuel aupremier trimestre 2008) que dans les paysen transition (+26% en Chine et +18,2%en Russie). En Europe, les partenaireséconomiques historiques du pays : l’Allemagne(+6%), la France (+2,5%), ou encorela Belgique (+18,6%) restent de fidèlespartenaires économiques. Les secteurs del’alimentation, de la pharmaceutique et del’horlogerie sont les principaux moteurs del’économie du pays.Soutenues par une flambée des produitsénergétiques (+35,2%), les importationsont, quant à elles, augmenté de 2,7%atteignant les 4,62 milliards de francssuisses au premier trimestre 2008.Les exportations marocaines se portentbien, grâce aux phosphates passés de15 à 20% du total des exportations au 1ertrimestre 2008. On notera cependant lerecul des exportations textiles (-1.9% pourles vêtements confectionnés, -3.1% pourla bonneterie). La hausse des importations(+14.208,4MDH) est imputable pour46,6% aux approvisionnements en pétrole(+3.318,6MDH) et en blé (+3.303,2MDH).Indicateurs Suisse/Maroc Prévisions 2008Source : FMISuisseMarocProduitsPlantes vivantes, fleurs 28 023 118 136Exportations de la Suisse à destination du MarocTaux de croissancedu PIB5,9%*Quantité**Valeur CHFMétaux précieux, bijouterie, monnaies 20 791 12 656 112Légumes 5 438 396 9 746 475Vêtements en bonneterie 4 920 737 613Fruits 292 472 532 076Ouvrages en cuir 11 096 417 024Préparations de viande, etc 37 220 415 799Bois 9 828 402 182Vêtements en tissu 10 403 391 813Préparations de légumes et de fruits 107 238 360 082Machines et appareils, non électriques 4 882 313 021Meubles, articles de literies,etc 13 788 102 474Graisses et huiles 16 965 97 558Instruments et appareils optiques et médicaux chirurgicaux 139 97 484Ouvrages en fer et en acier 5 089 93 370Fer et acier 31 460 63 118Coton 16 019 29 382Papier et carton 10 072 27 667Cuivre 9 185 22 486Ouvrages en pierre, etc. 3 504 21 060Source : Administration de la douane suisseLes exportations de laSuisse à destinationdu Maroc pour le 1ertrimestre 2008 sontnotamment constituéesde produits pharmaceutiques,de bijouterieet d’horlogerie.ProduitsLes métaux précieux,les légumes et lesmachines et appareilsélectriques restent lesprincipaux produitsimportés par la Suisseen provenance duMaroc durant le 1 ertrimestre 2008.* en millier de tonnes** en millier de CHFQuantité*Valeur CHF**Machines et appareils non électriques 519 470 12 715 764Machines et appareils électriques 155 964 9 015 731Horlogerie 521 7 755 361Produits chimiques organiques 76 753 3 848 890Instruments et appareils optiques et médicaux chirurgicaux 7 923 3 320 357Couleurs, mastics, encres 104 444 2 776 109Huiles essentielles, parfumerie 77 253 2 042 227Produits divers des industries chimiques 135 414 1 941 490Matières plastiques 412 306 1 096 768Papier et carton 113 248 1 014 728Combustibles, huiles minérales 1 064 391 924 350Véhicules routiers 40 358 283 884Ouvrages en fer et en acier 39 648 233 827Outillage, couteaux et couverts 11 886 203 591Préparation de légumes et de fruits 13 517 148 155Savons, produits d’entretien 25 178 107 107Caoutchouc 37 451 95 445Fer et acier 105 670 73 743Objets d’art et antiquités 581 65 910Bois 19 643 24 729Source : Administration de la douane suisseSelon les prévisionsdu FMI ( FondsMonétaire International ),le taux d’inflation serade 1% en Suisse etde 2% au Maroc pourl’année 2008.D’autre part, les transferts des MarocainsRésidant à l’Étranger (MRE) ont enregistré1,6%une hausse de 2,5% au premier trimestre2008, pour atteindre 12.150 millionsde dirhams contre 11.853 MDH durant lamême période de 2007, selon l’Office desChanges.Taux de chômage9,6%2,5%1%2%Taux d’inflation26

Tableau de bordImportations par paysDonnées provisoires période janvier-avril 2008 (en millier de dh)*Données préliminaires *Source : Office des ChangesFranceEspagne9 954,814 923,31.7 % 1.7 % 0.71%1.7 %2.0 %Italie7 533,52.1 %Arabie SaouditeEtats-Unis5 807,17 264,52.7 % 4,46 %% 3.24,47%15.0 %ChineAllemagneRussieGrande-BretagneTurquieIranPays-BasAlgérie5 171,14 693,04 176,03 214,92 640,32 082,11 942,91 717,9Les importations marocainesen provenancede la Suisse se sontélevées pour la périodede janvier à avril 2008,à 710 MDH.FranceEspagneItalie4.2 % 4,75 %10.0 %4.7 % 10,95.2 % % 16,727.6 %5.8 %7.3 %Etats-Unis Grande-BretagneChine Turquie AlgérieAllemagne IranJaponJapon1 709,8Arabie Saoudite Russie Pays-Bas ArgentineArgentine1 680,4SuisseSuisse710Exportations par paysDonnées provisoires période janvier-avril 2008 (en millier de dh)*Données préliminaires *Source : Office des changesFranceEspagneBrésilGrande-Bretagne3 691,02 739,710 400,514 767,31,4 % 1.3 % 1.2 % 1.2 %1,4 %0.95%1,5 %2.0 %2.0 %2.4 %ItalieEtats-UnisRussieAllemagne2 252,91 448,61 145,91004,53,0 %4,6%5,6 %7,6 %30,3 %21,4 %**UEBL953,3Union Economique Belgo-Luxembourgeoise. **Portugal751,1Nouvelle - ZélandePays-BasJaponInde684,7669,2641,8587,9Les exportations marocainesà destinationde la Suisse ont atteint465,3 MDH pour lamême période.FranceEspagneBrésilGrande-BretagneEtats-UnisRussieAllemagneUEBL**Nouvelle-ZélandePays-BasJaponIndeTurquie570,0ItaliePortugalTurquieSuisse465,3Suisse28

50 g2.5 kg250 g500 g5 kg1 kgMilk Products Morocco10 kg

Infos pratiquesLes bonnes tables à CasablancaCUISINE FRANÇAISELe Relais de ParisLe Restaurant du PortEl CenadorLa Bavaroise129-131, rue Allal BenAbdellah022 31 17 60Le Café MHôtel Hyatt Regency Pl.des Nations Unies022 43 12 78Vignault135, rue Ishak Al MarouniMaârifBd de la corniche022 39 25 10La Maison du Gourmet159, rue Taha Houcine022 48 48 46Le Rouget de l’Isle16, rue Rouget de L’Isle022 26 16 00POISSON / FRUITSDE MERPort de pêche022 31 85 61La Taverne du Dauphin115, bd Houphouet Boigny022 22 12 00CUISINEMÉDITERRANÉENNEAu Four à Bois20, rue Jean Jaurès022 22 17 18Route du phare, El Hank022 39 57 48CUISINE ASIATIQUEMatsuri21, rue Zaïd Bnou Rifaa022 25 25 63Kaiten18, rue Oumaima Sayeh022 25 25 63022 71 41 56Le Quai du jazz25, rue Ahmed El Moqri022 94 25 37Le PilotisBd de la cornicheTahiti Beach Club022 74 84 27La Toscana7, rue Ibn Yaala El Ifrani022 36 95 92Thaï GardensAv de la côte d’Émeraude022 79 75 79Calendrier des salonsRendez-vousSALONS AU MAROCSALONS INTERNATIONAUXÀ L’OFEC*La Foire Commercialedu RamadanSalon du Marketing,de la Communicationet de l’ÉvénementielSalon Professionnel Internationalde prêt-à-porter4 au 7 septembre 2008 à ParisDu 1 au 4 septembre 2008 :13 e Congrès mondial del’eau à Montpellier enFrance.04 au 30 septembre 2008La Semaine de l’Etudiant17 au 21 septembre 200826 au 28 août 2008 à ZürichSalon de l’Innovationen AgricultureSalon Professionnel desTextiles et de la Décorationd’Intérieur16 septembre 2008 :Journée internationale dela protection de la couched’ozone.Salon International du Métal9 au 12 octobre 2008Salon de l’Artisanat2 au 4 septembre 2008 àOutarville en FranceSalon International du NonAlimentaire. Rencontres6 au 8 septembre 2008 à LeipzigSalon Nautique InternationalDu 5 au 14 septembre 2008à ParisDu 5 au 14 octobre 2008 :Congrès mondial pourla nature à Barcelone enEspagne.9 au 19 octobre 2008Salon du Textile Turc24 au 26 octobre 2008professionnelles desvalorisations non alimentairesdes agro-ressources, dans unedémarche de développementFoire d’Automne de Zurich26 septembre au 5 octobre 2008Du 13 juin au 17 octobre 2008 :Forum Urbain Mondialorganisé par les NationsUnies à Nanjing en Chine.Salon International duBâtiment5 au 9 novembre 2008durable4 au 6 septembre 2008 àChâlons-en-Champagneen FranceSalon International del’Éducation et de la Formation29 au 31 octobre 2008au Centre de Foires de BâleDu 29 au 30 octobre 2008 :Rendez-vous européen del’achat et vente d’énergie àGenève.* OFEC : Office des Foires et Expositions de Casablanca30