vivants - Le grand R - Scène nationale
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Ici il y a une scène. Ici, c’est ce petit point précis sur la<br />
carte du monde, traversé par les vents, les<br />
influences, les courants. Ici, c’est un croisement, relié aux Ailleurs,<br />
multiples, variés, différents. C’est cette scène poreuse, perméable,<br />
nourrie de tous ces mouvements, ces vibrations qui parcourent la<br />
planète que nous voulons vous ouvrir. Pour le plaisir. Pour le rêve.<br />
Pour voyager sur place. Pour sortir aussi de la pensée binaire qui<br />
nous rigidifie. L’émotion du rire, des larmes, ne s’oppose pas à<br />
l’intelligence et à l’exigence artistique. Au contraire. Tout cela peut<br />
coexister. <strong>Le</strong>s artistes qui sont sur scène vous le prouvent. Arrêtons<br />
avec le divertissement contre « la prise de tête », finissons-en avec<br />
l’idée que « parce que c’est contemporain, c’est inaccessible ». Il n’y<br />
a rien à savoir avant de venir voir. Il y a juste à accepter de recevoir<br />
et d’être touché, brinqueballé, étonné, bouleversé, émoustillé,<br />
stimulé, secoué… Bien sûr qu’il y a du sens, une infinie variation<br />
d’interprétations devant une infinie richesse de propositions. Mais<br />
c’est un sens qui d’abord s’éprouve. C’est du sensible, pas du sens<br />
unique. Ça se passe Ici, pour vous. Traversés, reliés donc.<br />
Marie-Pia Bureau
EmmanuEl DarlEy Est autEur associé au GranD r.<br />
Romancier, il a vite poussé la curiosité du côté de la<br />
scène. Photographe à ses heures, voyageur aussi,<br />
l’homme ne cesse de jeter des ponts entre les arts, le<br />
regard aiguisant la plume, l’écriture trouvant sa forme<br />
pleine dans la voix, la mise en voix des textes nourrissant<br />
une écriture romanesque qui donne à entendre ce<br />
que, souvent, l’on ne veut pas voir.<br />
Il vient nous parler de son travail pluriel, mais aussi de<br />
Georges Perec que l’on croisera, lui aussi, sous différentes<br />
formes cette saison… <strong>Le</strong>s rencontres auront<br />
lieu tant au Grand R que dans des établissements<br />
scolaires et culturels du département, dans le cadre de<br />
« Participe présent », programme de rencontres autour<br />
de l’écriture soutenu par la Fondation d’entreprise La<br />
Poste.<br />
Emmanuel Darley<br />
« J’ai dit oui. Ok. J’ai regardé sur la carte. Je ne connais<br />
pas la Roche-sur-Yon. J’aime bien découvrir les villes.<br />
Débarquer sans rien trop connaître. Peu à peu prendre<br />
la mesure. Marcher. Aller à l’aventure. Commencer, tu<br />
sais, par les évidences, les bâtiments, les monuments,<br />
ce qu’il y a dans les guides, ce que les offices vantent.<br />
<strong>Le</strong>s À ne pas manquer. Et puis derrière, se perdre. Voir<br />
autrement. Visiter les cafés, les magasins. Faire les marchés,<br />
les supermarchés. Pousser peut-être jusqu’au<br />
cimetière. Marcher le matin tôt et aussi tard dans la<br />
nuit. Voir comment ça rumine. La semaine et les<br />
dimanches. Rencontrer. Regarder. Tendre l’oreille. »<br />
« Croiser. Rencontrer. Se faire connaître. Donner à<br />
entendre ce qui de moi doit être entendu. <strong>Le</strong>s livres, les<br />
textes, l’écrit. Par là j’existe. <strong>Le</strong> reste de peu d’importance.<br />
Lire. Lire à haute voix ces choses par moi écrites<br />
dans le secret de la chambre, du bureau ou bien de la<br />
cuisine. Lire ces textes souvent (toujours) écrits à haute<br />
voix. Musique. Rythme. Partition sonore avec les temps<br />
et les suspens. »<br />
« C’est bien les rencontres, tenter d’expliquer ce que<br />
l’on fait, pourquoi théâtre ET roman, comme on dit<br />
fromage ET dessert, pourquoi les sujets et pourquoi la<br />
langue ? Pourquoi c’est pas écrit normal ? Montrer qu’on<br />
est vivant. Qu’on est comme vous et moi. Juste un peu<br />
œil et oreille davantage en tension. Juste un peu éponge<br />
pour choper au jour le jour le monde et en recracher,<br />
littéraires, quelques morceaux. » Emmanuel Darley<br />
4 5<br />
au proGrammE<br />
Lundi 30 novembre, 20h30, <strong>Le</strong> Manège<br />
<strong>Le</strong> Mardi à Monoprix d’Emmanuel Darley,<br />
mise en scène de Michel Didym, avec Jean-Claude Dreyfus,<br />
voir page 23.<br />
<strong>Le</strong> mois de janvier sera un des temps forts de la présence<br />
d’Emmanuel Darley au Grand R.<br />
Une lecture publique, des rencontres et ateliers d’écriture<br />
se succèderont du mardi 5 au vendredi 15, voir page 32.<br />
intErvEntions<br />
Mercredi 13 janvier, de 18h30 à 20h, Maison Gueffier<br />
Atelier Livres en poche<br />
Présentation de Histoire d’amour de Régis Jauffret,<br />
voir page 41.<br />
Samedi 9 et dimanche 10 janvier, Maison Gueffier<br />
Animation d’un stage Deux jours pour écrire, voir page 42.<br />
Samedi 27 et dimanche 28 mars, Maison Gueffier<br />
Animation d’un stage Deux jours pour écrire qui donnera<br />
lieu à des interventions dans la ville de La Roche-sur-Yon,<br />
dans le cadre de la quatrième édition du « Week-end à<br />
réaction », voir page 60.<br />
Exercice d’admiration Georges Perec , voir page 41.<br />
dans le cadre de « Quel bruit ça fait la lecture ? »<br />
artistEs invités par EmmanuEl DarlEy<br />
Du mercredi 6 au samedi 30 janvier, Maison Gueffier<br />
Exposition de photographies de Jean-François Spricigo,<br />
artiste invité par Emmanuel Darley, voir page 40.<br />
Du mercredi 5 au samedi 29 mai, Maison Gueffier<br />
Exposition de peintures de Nelly Marez-Darley,<br />
artiste invitée par Emmanuel Darley, voir page 40.
Sommaire<br />
Spectacles Genre Date Tarif Page<br />
Dionysos Chanson Samedi 26 septembre B 8<br />
Mon cadavre sera piégé (Desproges) Humour Mardi 6 octobre A 10<br />
Duong Thu Huong Littérature Vendredi 9 octobre Gratuit 11<br />
Tanguy Viel Littérature Mardi 20 octobre Gratuit 12<br />
Voyage en Polygonie Pascal Vergnault Marionnettes<br />
Jeune public<br />
<strong>Le</strong> Cirque invisible – Chaplin/Thierrée Cirque Du vendredi 16 au<br />
dimanche 18 octobre<br />
Mercredi 14 octobre C 13<br />
A 14<br />
Personne ne voit la vidéo (Crimp) Théâtre Jeudi 22 octobre A 16<br />
Paganini-Rachmaninov… / ONPL Musique Samedi 7 novembre A 17<br />
Élisabeth Motsch Littérature Jeudi 12 novembre Gratuit 18<br />
Solitaires D. Dobbels Danse Mardi 17 novembre A 19<br />
Encore Hervé Demon Chanson<br />
Jeune Public<br />
Juan Carmona Musique<br />
du monde<br />
Samedi 21 novembre C 20<br />
Mardi 24 novembre A 21<br />
Richard 3 Compagnie <strong>Le</strong>s Aphoristes Théâtre Jeudi 26 novembre A 22<br />
<strong>Le</strong> Mardi à Monoprix Michel Didym Théâtre Lundi 30 novembre A 23<br />
<strong>Le</strong> Pied de momie Aude Rivoisy Marionnettes<br />
Jeune Public<br />
Mercredi 2 et<br />
samedi 5 décembre<br />
C 24<br />
Madame de Sade (Mishima) Théâtre Vendredi 4 décembre A 25<br />
Christophe Chanson Vendredi 11 décembre B 26<br />
Petites histoires.com Kader Attou Danse Mercredi 16 décembre A 28<br />
<strong>Le</strong> Messie Ensemble Galatée Musique Dimanche 3 janvier A 30<br />
Mon géant F. Artaud et A. Namur Théâtre<br />
Jeune Public<br />
Mercredi 6 janvier C 31<br />
Emmanuel Darley Littérature Jeudi 7 janvier Gratuit 32<br />
Vivants Guy Blanchard Théâtre Mardi 12 et<br />
mercredi 13 janvier<br />
A 33<br />
May B Maguy Marin Danse Samedi 16 janvier B 35<br />
Turba Maguy Marin Danse Mardi 19 janvier A 36<br />
Chopin et les Romantiques<br />
La Folle Journée en Pays de la Loire<br />
<strong>Le</strong>s Souffrances de Job<br />
Laurent Brethome<br />
Musique Vendredi 22, samedi 23<br />
et dimanche 24 janvier<br />
Théâtre Mercredi 27 janvier A 38<br />
37<br />
Spectacles Genre Date Tarif Page<br />
Sous l’œil d’Œdipe Joël Jouanneau Théâtre Mardi 2<br />
et mercredi 3 février<br />
6 7<br />
A 44<br />
Avishaï Cohen Musique Mardi 9 février A 46<br />
<strong>Le</strong> Petit Chaperon Uf (Grumberg) Marionnettes<br />
Jeune Public<br />
Mercredi 10 février C 47<br />
Stéphane Bouquet Littérature Jeudi 4 mars Gratuit 48<br />
Misérable Miracle (Michaux) Théâtre<br />
et musique<br />
Voilà pourquoi… Cie Quelqu’unS Conte<br />
Jeune Public<br />
Mardi 2 et<br />
mercredi 3 mars<br />
Nebbia Cirque Éloize Cirque Mardi 9 et<br />
mercredi 10 mars<br />
Hemisferios Tanghetto Musique<br />
et Danse<br />
Tête à claques<br />
<strong>Le</strong>s Ateliers de la Colline<br />
Marionnettes<br />
Jeune Public<br />
A 49<br />
Mercredi 3 mars C 50<br />
B 51<br />
Vendredi 12 mars A 54<br />
Mercredi 17 mars C 56<br />
Irrégulière Norah Krief Chanson Jeudi 18 mars A 57<br />
Monster Project<br />
Emmanuelle Huynh, Kosei Sakamoto<br />
Chemin de la belle étoile<br />
Sébastien Bertrand<br />
Week-end à réaction Formes<br />
Multiples<br />
La Ménagerie mécanique<br />
Cie Opus<br />
Danse Mardi 23, mercredi 24<br />
et jeudi 25 mars<br />
A 58<br />
Conte Jeudi 25 mars A 59<br />
Du mardi 30 mars<br />
au samedi 3 avril<br />
Théâtre Du mardi 30 mars<br />
au samedi 3 avril<br />
Press Pierre Rigal Danse Jeudi 1 er et<br />
vendredi 2 avril<br />
2 des 3 spectacles<br />
ci-dessous peuvent<br />
être compris dans<br />
l’abonnement.<br />
C ou compris dans<br />
le PassWAR<br />
C ou compris dans<br />
le Pass WAR<br />
Divine Party Alexis Forestier Théâtre Jeudi 1 er avril C ou compris dans<br />
le Pass WAR<br />
Appris par corps<br />
Un loup pour l’homme<br />
Manca solo la domenica<br />
Licia Maglietta<br />
60-63<br />
Cirque Mercredi 7 avril A 64<br />
Théâtre Mardi 27 et<br />
mercredi 28 avril<br />
61<br />
62<br />
63<br />
A 65<br />
Une étoile pour Noël Nasser Djemaï Humour Jeudi 29 avril A 66<br />
Nicolas Jules Chanson Mercredi 5 mai A 67<br />
Concert d’un homme décousu + Dambë<br />
Compagnie salia nï seydou<br />
Danse Jeudi 6 mai A 68<br />
Timon d’Athènes R. Ben Sadia-Lavant Théâtre Vendredi 14 mai A 69<br />
Espèces d’espaces Ensemble Cairn Musique Jeudi 20 mai A 70<br />
Quel bruit ça fait la lecture ? Littérature Du jeudi 20 au<br />
samedi 22 mai<br />
Berlioz-Mendelssohn… / ONPL Musique Samedi 5 juin A 72<br />
71
Dionysos<br />
« Dionysos est devenu quelque chose comme le meilleur<br />
groupe de rock en France. » Stéphane Deschamps<br />
Dionysos donc, c’est un groupe, mais c’est aussi un<br />
chanteur, Matthias Malzieu, bondissant, au style énervé<br />
puis emporté puis poétique, toujours enlevé.<br />
Dionysos, c’est plusieurs albums, un peu plus populaires<br />
à chaque fois, jusqu’à ce dernier en date, La Mécanique<br />
du cœur : le disque, assorti d’un livre éponyme ; une<br />
superproduction avec plein d’invités, un univers<br />
fantastique entre Tim Burton et Deadwood. Un casting<br />
improbable et merveilleux (de Jean Rochefort à<br />
Éric Cantona, sans oublier l’immense et immortel<br />
Alain Bashung) : La Mécanique du cœur est d’ailleurs<br />
appelé à devenir bientôt un film.<br />
CHANSON • SAmedi 26 Septembre • 20H30<br />
<strong>Le</strong> Manège, tarif B<br />
(tarif spécial 13 euros pour tous les moins de 25 ans)<br />
8<br />
En résumé, Dionysos, c’est un univers onirique,<br />
palpitant, bouillonnant, réputé pour ses lives furieux.<br />
Dionysos, en tournée acoustique, donnera l’occasion de<br />
constater à quel point les chansons tiennent, durent,<br />
entêtantes, ne vous lâchent pas. Du cœur jusqu’au bout<br />
des lacets… du soir jusqu’au profond de la nuit.<br />
Tournée acoustique<br />
Concert assis<br />
Avec Virgin Radio<br />
Ce concert est présenté dans le cadre de Météores 2009, festival-forum<br />
jeunesses organisé par la ville de La Roche-sur-Yon du samedi 26<br />
septembre au samedi 3 octobre.<br />
Concert organisé par le Fuzz’Yon.<br />
Avec le soutien de la ville de La Roche-sur-Yon,<br />
en partenariat avec <strong>Le</strong> <strong>grand</strong> R.
mon caDavrE<br />
sEra piéGé<br />
De Pierre Desproges, mise en scène Julia Vidit<br />
« L’âge mur précède l’âge pourri. » Pierre Desproges<br />
N’empêche que, 20 ans après sa mort, ils résistent<br />
drôlement au changement d’époque, les textes de<br />
Desproges. Toujours aussi caustiques, toujours aussi<br />
incorrects. Desproges est un auteur qui cisèle la langue<br />
pour saisir férocement les faits et gestes de ses<br />
contemporains, fustiger la bêtise alentour, enjamber<br />
allègrement les frontières de la médiocrité, être « automisanthrope<br />
» au point de faire rire de sa propre fin<br />
programmée.<br />
<strong>Le</strong> comédien Emmanuel Matte, sans pasticher<br />
l’humoriste, trouve à sa manière juste ton et juste<br />
distance pour nous entraîner dans un monologue où<br />
HumOur • mArdi 6 OCtObre • 20H30<br />
<strong>Le</strong> Théâtre, durée 1h10, tarif A<br />
se révèlent la folie, la cocasserie et le désarroi d’un<br />
auteur comique qui mérite bien de passer à la<br />
postérité. On ne cesse de rire et, en même temps, on<br />
est tout retourné…<br />
À notEr<br />
<strong>Le</strong>s spectateurs sont invités à « accrocher » dans le hall<br />
du Théâtre leurs extraits, leurs citations préférées de<br />
Pierre Desproges.<br />
Montage Julia Vidit, Emmanuel Matte ; Interprétation Emmanuel<br />
Matte ; Mise en scène Julia Vidit ; Scénographie Mahi Grand ; Lumière<br />
Kélig <strong>Le</strong> Bars ; Costume Fanny Brouste ; Diffusion Vincent Marcoup.<br />
<strong>Le</strong> spectacle a été créé en résidence en septembre 2007 à l’ONDE,<br />
Espace culturel de Vélizy-Villacoublay. Mon cadavre sera piégé est<br />
produit par Polyfolies avec le concours de la compagnie Java Vérité.<br />
Remerciements à Hélène Desproges.<br />
littératurE<br />
Duong Thu Huong<br />
« Tu veux que les serpents nous attaquent ? Ouvre<br />
<strong>grand</strong> tes yeux et regarde ! » Terre des oublis<br />
Duong Thu Huong est née en 1947 au Vietnam.<br />
Exclue du parti communiste pour « indiscipline »,<br />
arrêtée et emprisonnée sans procès en 1991, interdite<br />
de publication, placée en résidence surveillée,<br />
Duong Thu Huong a pris le parti de l’exil en 2006.<br />
Installée en France, elle poursuit de front son<br />
travail d’écriture et son combat politique pour<br />
la démocratie.<br />
Ses romans restituent la voix « des innocents morts<br />
dans ce silence noir », les odeurs d’une terre empreinte<br />
de pluie, de légendes, les mille et une tâches<br />
quotidiennes qui façonnent tant les paysages que les<br />
vies, le parcours sinueux et sensuel d’êtres que<br />
l’histoire réduit à devenir des monstres, des victimes<br />
ou de simples ombres.<br />
<strong>Le</strong>Cture pubLique • VeNdredi 9 OCtObre • 19H<br />
La Maison Gueffier, entrée libre et gratuite<br />
10 11<br />
Elle est aujourd’hui un des écrivains les plus<br />
populaires et les plus discutés au Vietnam. Traduite<br />
dans le monde entier, elle a reçu de très nombreuses<br />
distinctions littéraires.<br />
À notEr<br />
Mercredi 30 septembre, de 18h30 à 20h, Maison Gueffier<br />
Atelier Livres en poche<br />
Présentation de Terre des oublis de Duong Thu Huong par<br />
Christophe François, responsable du Centre de ressources<br />
littérature & écriture en Pays de Loire, voir page 41.<br />
En présence de Phuong Dang Tran, traducteur,<br />
et Sabine Wespieser, éditrice.<br />
Disponible en français, aux éditions de l’Aube : Histoire d’amour<br />
racontée avant l’aube (1991) ; aux éditions Des Femmes : <strong>Le</strong>s Paradis<br />
aveugles (1991), Roman sans titre (1992) ; aux éditions Philippe<br />
Picquier : Myosotis (1998), Au-delà des illusions (2000) ; aux éditions<br />
Sabine Wespieser : Terre des oublis (2006), Itinéraire d’enfance (2007),<br />
Au zénith (2009).<br />
Parus au format de poche : Itinéraire d’enfance, Terre des oublis.<br />
Dans la collection Bouquins, aux éditions Robert Laffont :<br />
Œuvres (2008).
littératurE<br />
préSeNCe du mArdi 13 Au dimANCHe 25 OCtObre<br />
Tanguy Viel<br />
« Techniquement tout était clair. Psychologiquement<br />
non. Psychologiquement rien n’est jamais clair mais<br />
techniquement si. » Paris-Brest<br />
Tanguy Viel possède le sens du suspens des <strong>grand</strong>s du<br />
cinéma noir, la prose parfaite d’un romancier du xix e ,<br />
la langue économe d’un contemporain. Il raconte des<br />
histoires d’ambitieux qui rêvent d’amour, gloire et<br />
beauté, ou plus simplement de se refaire, en tirant un<br />
trait sur le passé. Tout entiers à leur projet (commettre<br />
le crime parfait, quitter leur famille par exemple), ils<br />
demeurent titillés par le doute ; mais lucides assez pour<br />
pressentir qu’ils feraient mieux de rester tranquilles, ils<br />
sont impuissants à s’empêcher d’agir…<br />
Né en 1973, il a publié cinq romans : importants,<br />
réussis et mélancoliques.<br />
<strong>Le</strong>Cture pubLique • mArdi 20 OCtObre • 19H<br />
La Maison Gueffier, entrée libre et gratuite<br />
12<br />
À notEr<br />
Mercredi 21 octobre, de 18h30 à 20h, Maison Gueffier<br />
Atelier Livres en poche<br />
Présentation de Austerlitz de Winfried Georg Sebald,<br />
voir page 41.<br />
Samedi 24 et dimanche 25 octobre, Maison Gueffier<br />
Animation d’un stage Deux jours pour écrire,<br />
voir page 42.<br />
Dans le cadre de la deuxième session de Écrire avec, lire pour,<br />
organisée par l’ACOR et Capricci films, interventions<br />
au cinéma <strong>Le</strong> Concorde. Retrouvez la programmation sur<br />
le site : www.ville-larochesuryon.fr.<br />
A notamment publié aux éditions de Minuit : <strong>Le</strong> Black-Note (1998),<br />
Cinéma (1999), L’Absolue perfection du crime (2001),<br />
Insoupçonnable (2006), Paris-Brest (2009) ; aux éditions Inventaire/<br />
Invention : Tout s’explique (2000), Maladie (2002) ;<br />
aux éditions du Centre national des Arts plastiques : Accidents, texte<br />
de Tanguy Viel, sérigraphie et pliage de Jacques Monory (2007).<br />
Parus au format de poche : L’Absolue perfection du crime,<br />
Insoupçonnable.<br />
Voyage<br />
en Polygonie<br />
Théâtre pour Deux Mains, Pascal Vergnault<br />
mAriONNetteS jeuNe pubLiC • merCredi 14 OCtObre • 10H15 et 18H<br />
Studio de danse du Manège, durée 40 min, tout public à partir de 3 ans, tarif C<br />
Séances scolaires mardi 13, jeudi 15 et vendredi 16 octobre à 10h15 et 15h<br />
La Polygonie, c’est un monde peuplé de formes<br />
géométriques, qui font autant de peuples.<br />
Parmi tous ces peuples, il y a celui des Carrés.<br />
Au pays des Carrés vit K-ré. Problème : K-ré est un<br />
carré, mais un carré pas tout à fait carré. Il lui manque<br />
un bout, à K-ré, du coup : il n’est pas comme les<br />
autres, il n’est pas pareil. Il est biscornu, il est déformé :<br />
il est différent, notre K-ré pas tout à fait carré.<br />
Alors un jour K-ré, qui en a assez qu’on le rejette, part<br />
à la recherche de son bout manquant. La trouvera-t-il<br />
au bout de son chemin, la forme qui le complètera ?<br />
Ne comptez pas sur nous pour vous dire la fin de<br />
l’histoire. Mais ce qu’on en sait, c’est qu’il en verra<br />
d’autres, des formes, de toutes sortes, des ronds et des<br />
angles et des bosses et des creux.<br />
13<br />
Il en verra de toutes les couleurs, en somme. Et<br />
trouvera de bien belles choses, en cours de route.<br />
Un voyage au pays des formes, superbement animées<br />
par Pascal Vergnault, marionnettiste.<br />
Texte Pascal Vergnault et François Parmentier ; Mise en scène<br />
François Parmentier ; Direction artistique, scénographie et jeu<br />
Pascal Vergnault ; Création musique Frédéric Di Crasto ; Vidéo,<br />
programmation multimédia et création lumière Christoph<br />
Guillermet ; Attachée de production Anaïs Blais ; Diffusion Agence<br />
Sine Qua Non ; Production Théâtre pour Deux Mains.<br />
Coproduction Adda Scènes Croisées/Mende, Centre Simone Signoret/<br />
Canéjan, Grand T/Nantes, Piano’cktail/Bouguenais, scène <strong>nationale</strong><br />
d’Albi, <strong>Le</strong> Théâtre/scène <strong>nationale</strong> de Narbonne, Ville de Mende,<br />
Marionnettissimo/Tournefeuille, Festival Théâtre à Tout Age/Quimper.<br />
Aide au projet DRAC Pays de la Loire, conseil régional des Pays de la<br />
Loire, conseil général de Loire-Atlantique, Ville de Nantes, Ville de<br />
Saint-Herblain.<br />
<strong>Le</strong> Théâtre pour Deux Mains est conventionné par la ville de Nantes et<br />
la ville de Bouguenais et subventionné par le conseil régional des Pays<br />
de Loire ; le conseil général de Loire-Atlantique. Reçoit le soutien de la<br />
DRAC Pays de la Loire ; de l’Agence culturelle de Saint-Herblain.
<strong>Le</strong> Cirque<br />
invisible<br />
Victoria Chaplin, Jean-Baptiste Thierrée<br />
Cirque • VeNdredi 16, SAmedi 17 OCtObre à 20H30 et dimANCHe 18 OCtObre à 16H<br />
<strong>Le</strong> Manège, durée 2h (entracte compris), tout public à partir de 7 ans, tarif A<br />
Un homme + une femme = un clown illusionniste +<br />
une acrobate caméléon = un lapin géant + un dragon<br />
= une cafetière humaine + un peloton cycliste.<br />
Victoria Chaplin et Jean-Baptiste Thierrée se<br />
métamorphosent à l’infini. On se frotte les yeux. Estce<br />
qu’ils sont 2 ou est-ce qu’ils sont 10 ? Est-ce qu’on<br />
est en train de rêver ?<br />
Depuis 1990, le duo peaufine son Cirque invisible<br />
et le tourne à travers le monde. Elle, quatrième enfant<br />
de Charlie Chaplin et de Oona, en femme caméléon<br />
14<br />
faisant naître par ses costumes extravagants<br />
tout un bestiaire fantastique ; lui, en clown magicien<br />
tirant de ses incroyables valises des gags à n’en plus<br />
finir. Un petit miracle d’humour et de fantaisie<br />
qui laisse émerveillé.<br />
Mise en scène Victoria Chaplin, Jean-Baptiste Thierrée ;<br />
Lumières Nasser Hammadi ; Son Christian <strong>Le</strong>emans ; Habilleuses<br />
Véronique Lambert Grand, Roxane Grallien ; Régisseur plateau<br />
Georges Garcia.<br />
Production Théâtre du Rond-Point/<strong>Le</strong> Rond-Point des Tournées.
Personne<br />
ne voit la vidéo<br />
De Martin Crimp – Compagnie La Fidèle Idée<br />
Mise en scène Guillaume Gatteau<br />
tHéâtre • jeudi 22 OCtObre • 20H30<br />
<strong>Le</strong> Théâtre, durée 1h15, tout public à partir de 15 ans, tarif A<br />
Séance scolaire vendredi 23 octobre à 14h15<br />
C’est l’histoire d’une vie qui ressemble aux nôtres.<br />
L’histoire d’une femme, au chômage, qui accepte de<br />
répondre à une enquête sur la consommation, puis<br />
qui devient enquêtrice elle-même. Une femme qui se<br />
croit libre, qui a des convictions, puis qui les perd,<br />
finalement. Une femme qui fait ce qu’elle peut dans<br />
son travail, dans ses amours, avec sa fille, souvent avec<br />
bonne humeur. Une femme qui est rattrapée par<br />
quelque chose de plus fort qu’elle, quelque chose que<br />
nous, spectateurs, reconnaissons mais avons bien du<br />
mal à nommer : la marche du monde ? La société de<br />
conso-communication ? <strong>Le</strong> vide galopant de cette<br />
dernière ?<br />
Ce ne sera pas dit. Ce n’est pas une pièce « à message ».<br />
C’est une écriture incisive, très rythmée, faite de brefs<br />
dialogues qui avancent vite, « à l’anglaise », une écriture<br />
qui maintient le trouble. On est troublé, oui, par cet<br />
instantané du monde qui paraît tellement juste. C’est<br />
une histoire très simple, incarnée par des comédiens<br />
sans afféterie, qui pourtant entrouvre une porte sur la<br />
complexité de ce qui nous entoure et nous fonde en<br />
partie.<br />
À notEr<br />
Rencontre en salle à l’issue de chaque représentation.<br />
Traduction Danielle Merahi ; Comédiens Frédéric Louineau (Colin),<br />
Loïse Bosdeveix (Liz), Gilles Gelgon (John/Nigel/Gary), Delphy<br />
Murzeau (Jo/Karen/Sally), Hélori Philippot (Paul) ; Régie générale<br />
Boris Collineau ; Administration Florence Dufour ; Mise en scène<br />
Guillaume Gatteau ; Production et diffusion Alice <strong>Le</strong>ssard.<br />
Personne ne voit la vidéo de Martin Crimp est edité<br />
aux éditions de l’Arche.<br />
Un spectacle présenté dans le cadre de Voisinages, temps fort pour les<br />
compagnies en Région, manifestation soutenue par le conseil régional<br />
des Pays de La Loire.<br />
Niccolo Paganini, Sergueï Rachmaninov,<br />
Gioacchino Rossini & Giuseppe Verdi<br />
Orchestre national des Pays de la Loire<br />
C’est l’orchestre en <strong>grand</strong>e formation (une centaine de<br />
musiciens) qui nous entraînera dans ce flambant<br />
voyage en Italie. Avec, à ses côtés, le pianiste virtuose<br />
Roger Muraro (en photo), coloriste émouvant. Et sous<br />
la direction du chef brésilien d’origine russe Isaac Karabtchevsky<br />
qui est, en France, directeur musical de<br />
l’Orchestre national des Pays de la Loire et, au Brésil,<br />
directeur artistique des orchestres Petrobas Sinfonica<br />
de Rio de Janeiro et Symphonique de Porto Alegre.<br />
On entre de plain-pied dans le romantisme des<br />
années 1830 avec Paganini, qui continue de fasciner<br />
par le mythe de la virtuosité qu’il incarne.<br />
Nombre de compositeurs se sont inspirés de ses<br />
œuvres, tel le russe Rachmaninov, dont la Rhapsodie<br />
sur un thème de Paganini, qui est aussi son 5 e concerto<br />
pour piano et orchestre, constitue la suite du<br />
programme. Un peu plus tôt, Rossini en 1816 pour<br />
<strong>Le</strong> Barbier de Séville et en 1829 pour Guillaume Tell<br />
(son dernier opéra) avait marqué de sa bonne humeur<br />
muSique • SAmedi 7 NOVembre • 20H30<br />
<strong>Le</strong> Manège, durée 1h, tarif A<br />
16 17<br />
les <strong>grand</strong>es heures de l’opéra italien. <strong>Le</strong>squelles, entre<br />
1855 et 1871, trouveront avec Verdi une ampleur<br />
exceptionnelle. C’est le projet politique d’une<br />
Italie occupée qui s’exprime librement à travers<br />
cette musique généreuse.<br />
La marche d’Aïda, qui clôt le programme, est le<br />
triomphe de l’opéra italien.<br />
Niccolo Paganini (1782-1842) Mouvement perpétuel ;<br />
Sergueï Rachmaninov (1873-1943) Rhapsodie sur un thème de<br />
Paganini opus 43 ; Gioacchino Rossini (1792-1868) <strong>Le</strong> Barbier de<br />
Séville, ouverture en mi majeur, Guillaume Tell, ouverture en mi mineur ;<br />
Giuseppe Verdi (1813-1901) ouverture des Vêpres siciliennes,<br />
ouverture de La Forza del destino , ouverture de la Marche triomphale<br />
d’Aïda ; Direction Isaac Karabtchevsky ; Piano Roger Muraro ;<br />
Avec les musiciens de l’ONPL.<br />
<strong>Le</strong> financement de l’Orchestre national des Pays de la Loire<br />
est assuré par le conseil régional des Pays de la Loire ; le ministère<br />
de la Culture et de la Communication (DRAC Pays de la Loire) ;<br />
la municipalité de Nantes ; la municipalité d’Angers ; le conseil général<br />
de Loire-Atlantique ; le conseil général de Maine-et-Loire ; le conseil<br />
général de la Mayenne ; le conseil général de la Sarthe ;<br />
le conseil général de la Vendée.
littératurE<br />
préSeNCe du jeudi 5 Au SAmedi 14 NOVembre<br />
Élisabeth Motsch<br />
« Au réveil, c’était la nuit, j’ai voulu rattraper mon<br />
rêve. » La Ville orange<br />
Il était une fois un monde merveilleux, plein d’étoiles<br />
et de fleurs, suffisant pour le bonheur. Où les hommes<br />
et les femmes ne sont pas toujours heureux. Avec une<br />
écriture pudique et sensible, des touches légères, mais<br />
qui font vibrer le silence et les couleurs, Élisabeth<br />
Motsch décrit les décalages entre soi et les autres,<br />
entre soi et son corps ou les masques derrière lesquels<br />
on choisit de se dissimuler. <strong>Le</strong>s fils de roi déçoivent,<br />
les princesses ont parfois de <strong>grand</strong>s pieds, les inquisiteurs<br />
rôdent…<br />
Élisabeth Motsch, née en 1949, est auteure jeunesse.<br />
Elle est également traductrice (de John Berger, notamment)<br />
et romancière « pour adultes ».<br />
<strong>Le</strong>Cture pubLique • jeudi 12 NOVembre • 19H<br />
La Maison Gueffier, entrée libre et gratuite<br />
À notEr<br />
Vendredi 6 novembre, de 18h30 à 20h, Maison Gueffier<br />
Atelier Livres en poche<br />
Présentation de Vies minuscules de Pierre Michon,<br />
voir page 41.<br />
Samedi 7 et dimanche 8 novembre, Maison Gueffier<br />
Stage Deux jours pour écrire, voir page 42.<br />
Du jeudi 5 au samedi 28 novembre, Maison Gueffier<br />
Exposition de peintures de Dominique Jalu<br />
Artiste invité par Élisabeth Motsch, voir page 40.<br />
A publié notamment, pour la jeunesse, aux éditions de L’école des<br />
loisirs : <strong>Le</strong> Jardin d’amour amer (1999), La Princesse aux <strong>grand</strong>s pieds<br />
(1999), La Fiancée du diable (2001), Air marin (2004), La Mort du<br />
Grand Pupu (2007), Gabriel (2006), La Seconde Mort d’Axel T. (2009).<br />
Pour les adultes, aux éditions Grasset : Pavane pour un singe défunt<br />
(1995) ; aux éditions Actes Sud : La Ville orange (2001), <strong>Le</strong> Tribunal de<br />
Miranges (2003), Ciels changeants, menaces d’orages (2005),<br />
La Bécassine de Wilson (2008).<br />
solitairEs<br />
Compagnie De l’Entre-Deux<br />
Chorégraphie Daniel Dobbels<br />
Solitaires, à l’origine, c’est quatre danseuses ; quatre<br />
soli de danse. Quatre cadeaux qui sont autant d’hommages<br />
à la danse, et plus encore, aux danseuses. Pour<br />
cette soirée exceptionnelle, le quatrième solo sera non<br />
celui d’une danseuse mais d’un danseur : Dominique<br />
Petit. Concrétisation d’une rencontre désirée depuis<br />
les années 70, lorsque Dominique Petit était danseur<br />
pour Carolyn Carlson à l’Opéra de Paris.<br />
Dans une <strong>grand</strong>e sobriété d’effets (plateau nu, lumière<br />
réduite à l’essentiel), Daniel Dobbels a offert à<br />
chacune (et chacun) un solo. À chaque fois, c’est l’intériorité<br />
qui prime.<br />
<strong>Le</strong>s mouvements sont puisés loin en chaque corps,<br />
donnant l’impression d’être arrachés du plus profond<br />
tant il les pousse à des torsions délicates et singulières,<br />
du cou, du thorax. Ces quatre temps font quatre univers<br />
bien distincts, où la musique, rock ou classique,<br />
joue aussi sa part.<br />
dANSe • mArdi 17 NOVembre • 20H30<br />
<strong>Le</strong> Manège, durée 2h (avec entracte), tarif A<br />
18 19<br />
« Ce temps, dansant, est au sens strict un solo de<br />
temps, une fraction de temps hors norme et indivisible,<br />
une sensation d’être unique. » D. Dobbels<br />
À notEr<br />
Présence de Daniel Dobbels<br />
du mercredi 11 au mardi 17 novembre<br />
Lundi 16 novembre, 18h30, Studio de danse du Manège<br />
Il n’y a pas de corps d’avant-garde, conférence, voir page 43.<br />
Interprètes Carole Quettier, Christine Gérard, Aurélie Berland,<br />
Dominique Petit ; Lumières Boris Molinie ; Son Jean-François<br />
Domingues ; Costumes Catherine Garnier ; Contact diffusion<br />
Anne-Cécile Corneillet ac.corneillet@le26.fr.<br />
Production De l’Entre-Deux ; Coproduction SACD ; Festival de<br />
Montpellier Danse ; <strong>Le</strong> Cratère, Scène <strong>nationale</strong> d’Alès ; Art Danse CDC<br />
Dijon Bourgogne. La compagnie De l’Entre-Deux est subventionnée<br />
par la Direction régionale des affaires culturelles des Pays de la Loire, le<br />
ministère de la Culture et de la Communication au titre de l’aide aux<br />
compagnies chorégraphiques conventionnées.<br />
Un spectacle présenté dans le cadre de Voisinages, temps fort pour les<br />
compagnies en Région, manifestation soutenue par le conseil régional<br />
des Pays de la Loire.
« Encore. »<br />
« Ce petit mot-là c’est d’abord un mot d’enfant.<br />
Presque le premier après papa maman. Il le prononce<br />
tout naturellement. Tout simplement. Quand il<br />
prend du plaisir. Quand un bon moment va finir.<br />
Pour prolonger un instant délicieux. Bref ! Quand il<br />
est heureux. »<br />
Hervé Demon est un fabricant de chansons, qui fait<br />
des paroles, des musiques, des chansons quoi ! Des<br />
chansons, pour les enfants, pour leurs parents aussi :<br />
on a vu beaucoup de <strong>grand</strong>s qui, accompagnant les<br />
enfants, bougeaient en tous sens, autant qu’eux, en<br />
sortant.<br />
Car, non, Hervé Demon en concert, ne vous<br />
endormira pas, les enfants. Il vous parlera de vos<br />
Encore<br />
Hervé Demon<br />
CHANSON jeuNe pubLiC • SAmedi 21 NOVembre• 18H<br />
<strong>Le</strong> Manège, durée 1h, tout public à partir de 3 ans, tarif C<br />
Séances scolaires jeudi 19 novembre à 15h et vendredi 20 novembre à 10h15 et 15h<br />
(durée 45 min pour les séances scolaires)<br />
soucis bien à vous, de votre quotidien, de vos galères,<br />
même. Des bagarres avec vos frères et sœurs, des<br />
chagrins tout seul le soir. Et il vous fera danser, rigoler,<br />
sauter partout. Et vous en redemanderez, sûr, vous<br />
crierez en chœur : « Encore ! »<br />
Et puis encore et encore…<br />
« Ce petit mot-là parle du bonheur<br />
Et c’est pour ça qu’on l’a mis à l’honneur. »<br />
Voix, guitare Hervé Demon ; Voix, violoncelle Sylvie Chavanet ;<br />
Voix, guitare, percussions Grégory Allaert ; Voix, piano, accordéon<br />
Jean-Christophe Cheneval ; Mise en scène Bernard Debreyne ;<br />
Son Olivier Lautem ; Lumière Freddy Boneau.<br />
Avec le soutien du Centre culturel Henri-Matisse, Noyelles-Godault ;<br />
du Centre Marius-Stacquet, Mouscron ; de La Comédie<br />
de l’Aa, Saint-Omer.<br />
Juan<br />
Carmona<br />
Il s’appelle Carmona, comme ses lointains cousins de<br />
la dynastie des Habichuelas de Grenade, tous<br />
guitaristes. Gitan né en France, il éprouve très tôt le<br />
besoin de rejoindre la terre de ses ancêtres,<br />
l’Andalousie, avec pour ambition de faire reconnaître<br />
l’originalité de son art dans le berceau du flamenco.<br />
Pari vite gagné qui lui permettra de jouer aux côtés des<br />
plus <strong>grand</strong>s noms du flamenco, de se former à la<br />
tradition pour développer son style propre qui fait de<br />
l’artiste aujourd’hui l’un des guitaristes les plus créatifs<br />
de la nouvelle génération flamenca. Sa guitare assure<br />
une continuité entre « modernité » musicale et l’une<br />
des traditions flamenca de Jerez les plus anciennes et<br />
les plus vivantes d’Andalousie.<br />
muSique du mONde • mArdi 24 NOVembre • 20H30<br />
<strong>Le</strong> Manège, durée 1h15, tarif A<br />
20 21<br />
Juan Carmona, c’est la force, l’énergie et la beauté<br />
d’une guitare flamenca. Auxquelles il faut ajouter<br />
l’excellence des musiciens, la voix granuleuse du chant<br />
et la danse explosive qui l’accompagnent. « Être gitan,<br />
c’est être libre », dit-il, « ce n’est pas tant la sédentarité<br />
que les frontières musicales que je refuse. »<br />
Guitare soliste Juan Carmona ; Chant Sabrina Romero ;<br />
Flûte Domingo Patricio ; Danse Rafael de Carmen ;<br />
Basse Didier Del Aguila ; Cajon Pepe Motos.<br />
Production Nomades Kultures.<br />
Un spectacle présenté en collaboration avec les JMF<br />
(Jeunesses Musicales de France).
Richard 3<br />
De Shakespeare – Compagnie <strong>Le</strong>s Aphoristes<br />
Mise en scène François Parmentier<br />
tHéâtre • jeudi 26 NOVembre • 20H30<br />
<strong>Le</strong> Manège, durée 2h15, tout public à partir de 15 ans, tarif A<br />
Séance scolaire vendredi 27 novembre à 14h15<br />
L’Histoire tapisse la scène. Symboles de la guerre que<br />
se mènent les Lancastre et les York, des pétales de roses<br />
blancs et rouges recouvrent le plateau. Lumineux dans<br />
son habit blanc, Richard 3 irradie. Richard séduit,<br />
Richard fascine, Richard détruit. <strong>Le</strong> monstre se révèle<br />
dans la plus <strong>grand</strong>e douceur, tout ici est stratégie, tout<br />
se manipule, tout se retourne à l’image des pierres<br />
tombales du décor qui deviennent trône où asseoir le<br />
pouvoir, ou tables où l’on festoie sur le couvert<br />
du crime.<br />
<strong>Le</strong> texte de cette <strong>grand</strong>e pièce shakespearienne se<br />
détache haut et clair, tandis que la musique en direct<br />
d’une guitare, d’un violoncelle et d’un banjo rythme<br />
l’ensemble. La mise en scène à l’esthétisme affirmé<br />
nous conduit d’un monde organisé comme un jardin<br />
zen au cahot sanglant provoqué par les crimes réitérés<br />
d’un tyran exalté. La compagnie <strong>Le</strong>s Aphoristes a<br />
choisi la traduction musicale de Jean-Michel Deprats<br />
pour une mise en scène chorégraphiée qui pointe avec<br />
justesse le ballet du pouvoir.<br />
À notEr<br />
Rencontre en salle à l’issue de chaque représentation.<br />
Traduction Jean-Michel Deprats ; Mise en scène, scénographie,<br />
adaptation François Parmentier ; Interprètes Philippe Bodet,<br />
Claudine Bonhommeau, Emmanuelle Briffaud, Gérard Guérif,<br />
Didier Morillon, Yannick Pasgrimaud, Sophie Renou,<br />
Thomas Rousselot ; Musiciens Luc Saint Loubert Bié (violoncelle),<br />
Mathieu Pichon (guitare) ; Assistant mise en scène Gérard Guérif ;<br />
Création sonore Thierry Mathieu ; Création lumière<br />
Étienne Dousselin ; Création musicale Luc Saint Loubert Bié,<br />
Mathieu Pichon ; Création costumes Anne-Emmanuelle Pradier ;<br />
Assistante costumes Adeline Chenini ; Accessoires Pascal Vergnault ;<br />
Création marionnettes et tableaux Yannick Pasgrimaud ;<br />
Attachée de production Anaïs Blais.<br />
Production compagnie <strong>Le</strong>s Aphoristes. Coproduction Théâtre<br />
Épidaure ; Cie NBA spectacles. Avec le soutien de la Spedidam ;<br />
Woodbrass.com (instruments de musique) ; décors fabriqués par<br />
les ateliers du Grand T, scène conventionnée Loire-Atlantique.<br />
Création subventionnée par la DRAC Pays de la Loire ;<br />
la région Pays de la Loire ; le département Loire-Atlantique<br />
et la ville de Saint-Herblain.<br />
Un spectacle présenté dans le cadre de Voisinages, temps fort pour les<br />
compagnies en Région, manifestation soutenue par le conseil régional<br />
des Pays de la Loire.<br />
<strong>Le</strong> Mardi<br />
à Monoprix<br />
De Emmanuel Darley, avec Jean-Claude Dreyfus<br />
Mise en scène Michel Didym<br />
« <strong>Le</strong> mardi, Marie-Pierre et son père, ils vont à<br />
Monoprix. Ils prennent des choses pour la semaine.<br />
De quoi nourrir le père jusqu’au mardi suivant.<br />
Ils vont l’un et l’autre dans les rayons. Marie-Pierre<br />
porte les courses dans le panier plastique de chez<br />
Monoprix. Ils ont leurs petites habitudes. Puis ils font<br />
la queue et passent à la caisse. On les connaît ici. On<br />
les regarde. On regarde Marie-Pierre surtout. Elle est<br />
belle, Marie-Pierre. Elle est <strong>grand</strong>e. On ne voit qu’elle.<br />
Tous les yeux sont tournés vers elle quand elle fait les<br />
courses avec son père, le mardi matin, chez Monoprix.<br />
Avant, il y a de ça du temps, Marie-Pierre, son nom<br />
c’était Jean-Pierre. » Emmanuel Darley<br />
Un récit sensible, porté avec beaucoup d’élégance et<br />
de légèreté par Jean-Claude Dreyfus, servi par<br />
tHéâtre • LuNdi 30 NOVembre • 20H30<br />
<strong>Le</strong> Manège, durée 1 h environ, tarif A<br />
22 23<br />
l’accompagnement musical de Philippe Thibault et la<br />
mise en scène de Michel Didym, qui poursuit ici son<br />
travail d’exploration du répertoire contemporain.<br />
Une soirée organisée avec le soutien de la Fondation d’entreprise<br />
La Poste, dans le cadre de « Participe présent », programme d’ateliers<br />
d’écriture et de rencontres d’auteurs en Vendée.<br />
Avec Jean-Claude Dreyfus et Philippe Thibault (musique) ;<br />
Mise en scène Michel Didym ; Lumières Olivier Irthum ;<br />
Son Pascal Flamme.<br />
<strong>Le</strong> Mardi à Monoprix est publié aux éditions Actes Sud-Papiers.<br />
Coproduction <strong>Le</strong> Volcan, scène <strong>nationale</strong> – <strong>Le</strong> Havre ; Théâtre Ouvert<br />
– Paris ; Compagnie Boomerang. La Compagnie Boomerang est<br />
subventionnée par le conseil régional de Lorraine, le ministère de la<br />
Culture et de la Communication (DRAC Lorraine), le conseil général<br />
de Moselle et la ville de Metz.<br />
Emmanuel Darley est auteur associé au Grand R<br />
cette saison, voir page 4.
<strong>Le</strong> Pied de momie<br />
D’après Théophile Gautier<br />
Par Aude Rivoisy, Compagnie Grizzli Philibert Tambour<br />
mAriONNetteS jeuNe pubLiC • merCredi 2 déCembre à 10H15 et 18H • SAmedi 5 déCembre à 18H<br />
<strong>Le</strong> Théâtre, durée 50 min, tout public à partir de 7 ans, tarif C<br />
Séances scolaires mardi 1 er , jeudi 3 et vendredi 4 décembre à 10h15 et 14h15<br />
« Ce n’était pas un pied de métal, mais bien un pied de<br />
chair, un pied embaumé, un pied de momie : en<br />
regardant de près, l’on pouvait distinguer le grain de<br />
la peau et la gaufrure presque imperceptible imprimée<br />
par la trame des bandelettes. » <strong>Le</strong> Pied de momie,<br />
à l’origine, est une nouvelle fantastique de Théophile<br />
Gautier. Aude Rivoisy en propose une adaptation<br />
pour deux comédiens manipulateurs.<br />
<strong>Le</strong>s musées, hors des heures d’ouverture, sont un<br />
appel au mystère, aux ombres, à la magie. Tout y<br />
devient vite étrange.<br />
Ce musée-ci, c’est celui des antiquités de l’ancienne<br />
Égypte, où vous serez accueillis par deux drôles de gardiens.<br />
Ils vont vous raconter et vous faire revivre (le mot<br />
n’est pas trop fort), à l’aide de fausses et vraies momies,<br />
l’étrange histoire d’amour entre le Baron-Vivant<br />
et la tendre boiteuse Hermonthis, princesse du temps<br />
des pharaons.<br />
Une plongée dans le fantastique, où les époques se<br />
mélangent, pour nos plus <strong>grand</strong>es frayeurs et joies.<br />
À notEr<br />
Rencontre en salle à l’issue de chaque représentation.<br />
Samedi 28 novembre de 14h à 16h<br />
Studio de danse du Manège<br />
Stage Autour de la marionnette par Aude Rivoisy<br />
Ce stage est ouvert à tous dès 7 ans.<br />
N’hésitez pas à vous inscrire en famille.<br />
Adaptation théâtrale Aude Rivoisy ; Mise en scène Jean-Claude Gauthier ;<br />
Comédiens manipulateurs Christophe Sauvion, Aude Rivoisy ;<br />
Lumières Morane Asloun ; Création marionnettes Gaëlle Cerisier ;<br />
Décor Rodoff ; Musique Manuel Gautier. Production Grizzli Philibert<br />
Tambour.<br />
Pour ce projet la compagnie Grizzli a reçu l’aide à la création de la<br />
région Pays de la Loire et de la ville de La Roche-sur-Yon.<br />
Madame de Sade<br />
De Yukio Mishima<br />
Mise en scène Jacques Vincey, Compagnie Sirènes<br />
« La pièce pourrait être intitulée : Sade vu à travers le<br />
regard des femmes » écrit Yukio Mishima. Sur scène,<br />
cinq femmes sont réunies par trois fois sur une période<br />
de dix-huit ans pour évoquer l’absent, le monstre, le<br />
maître : Donatien Alphonse François, marquis de<br />
Sade. Tout se déroule entre 1772 et 1790. L’histoire est<br />
en marche. Ces femmes se débattent avec l’ombre<br />
d’un homme qui repousse toujours plus loin les<br />
bornes de la liberté individuelle et franchit les<br />
frontières de ce qui est humainement concevable.<br />
Parmi elles, madame de Sade qui trouve en elle la<br />
force d’une dévotion déraisonnable : « Si mon mari est<br />
un monstre de vice, il faudra que je devienne pour lui<br />
un monstre de fidélité… » Cette pièce, puissante<br />
réflexion sur la liberté, le désir, le bonheur, la quête<br />
d’absolu, la beauté et l’abjection, est interprétée avec<br />
maestria par six interprètes virtuoses. Elle propose au<br />
regard du spectateur une scénographie et des costumes<br />
étonnants dans une mise en scène toute en nuances et<br />
subtilité.<br />
tHéâtre • VeNdredi 4 déCembre • 20H30<br />
<strong>Le</strong> Manège, durée 2h15, tarif A<br />
24 25<br />
Adaptation française André Pieyre de Mandiargues ; Interprètes<br />
Hélène Alexandridis, Alain Catillaz, Marilú Marini, Isabelle Mazin,<br />
Myrto Procopiou, Julia Vidit ; Travail vocal et assistanat à la mise en<br />
scène Emmanuelle Zoll ; Scénographie Sallahdyn Khatir ; Lumière<br />
Marie-Christine Soma ; Musique, son Frédéric Minière, Alexandre<br />
Meyer ; Costumes Claire Risterucci ; Maquillage, perruques Cécile<br />
Kretschmar ; Contribution artistique Paillette ; Carcassiers Alicia<br />
Maistre et Soux ; Régie générale Serge Richard.<br />
Production Compagnie Sirènes, Paris. Coproduction Centre<br />
dramatique national Thionville, Lorraine ; Comédie de Picardie ;<br />
Théâtre Vidy-Lausanne ; Théâtre de la Ville, Paris ; Théâtre Jean-Lurçat,<br />
scène <strong>nationale</strong> d’Aubusson ; Théâtre du Beauvaisis.<br />
Avec le soutien de la DRAC Île-de-France, ministère de la Culture<br />
et de la Communication ; du Nouveau Théâtre de Montreuil, centre<br />
dramatique national ; du Studio-Théâtre de Vitry ; et l’aide à la reprise<br />
de La Coursive, scène <strong>nationale</strong> de La Rochelle. La Compagnie<br />
Sirènes/Jacques Vincey est artiste associé à la scène <strong>nationale</strong><br />
d’Aubusson. Madame de Sade de Yukio Mishima est édité chez<br />
Gallimard. Direction de production, diffusion Emmanuel Magis.<br />
La pièce a reçu le Molière 2009 pour la création Costumes.<br />
Madame de Sade de Yukio Mishima est représentée par l’agence<br />
Drama-Suzanne Sarquier en accord avec l’agence ICM à New York.
c hristophe<br />
CHANSON • VeNdredi 11 déCembre • 20H30<br />
<strong>Le</strong> Manège, durée 2h30 sans entracte, tarif B<br />
Sa douceur surnaturelle est apparue au fil des ans. sa voix fredonne, murmure, sa voix sinue et cause tout<br />
Christophe, idole des jeunes devenue une icône sans simple aussi (L’interview de…, mélopée électro<br />
âge, qui se fiche pas mal d’être populaire ou ringard ou construite autour de bribes d’entretien). Un disque<br />
branché, qui n’est ni l’un, ni l’autre, tant il est ailleurs. fou, avec une pléthore d’invités incroyables (Adjani,<br />
Il joue dans sa catégorie, à lui, classe à part. Luxe fragile. Air, Daniel Filipacchi, Éric Truffaz, et même la<br />
Sagesse nocturne de celui qui vit la nuit puisque « la choriste des Buggles venue refaire son « oowa-owa »<br />
nuit c’est son jour à lui », comme il dit.<br />
d’origine). Un disque bizarre ? Non, évident.<br />
Aimer ce que nous sommes : tout au long de ce Lumineux.<br />
neuvième album (en quarante ans de carrière), Une chose folle – et belle. Un ailleurs à partager.<br />
À notEr Exercice d’admiration : rencontre avec Jean Cleder, universitaire, autour des textes de Christophe.<br />
26
Petites<br />
histoires.com<br />
Centre chorégraphique<br />
national de la Rochelle/Poitou-Charentes<br />
Kader Attou, Compagnie Accrorap<br />
dANSe • merCredi 16 déCembre • 20H30<br />
<strong>Le</strong> Manège, durée 1h10, tout public à partir de 10 ans, tarif A<br />
Séances scolaires lundi 14 et mardi 15 décembre à 14h15<br />
Kader, lorsqu’il était enfant, avait un papa qui faisait<br />
les trois-huit à l’usine. <strong>Le</strong>s trois-huit, voilà qui<br />
l’intriguait, le gamin qui rêvait de <strong>grand</strong> huit…<br />
Plus tard, il découvre <strong>Le</strong>s Temps modernes : « On peut<br />
dire que Chaplin m’a réconcilié avec le travail de mon<br />
papa. […] Je l’imaginais cette fois pris dans les<br />
engrenages des machines, s’amusant en salopette<br />
rayée, j’imaginais ces machines se transformant en un<br />
<strong>grand</strong> bestiaire imaginaire…» <strong>Le</strong>s rêves nourrissent<br />
l’histoire, dès l’origine.<br />
Et quand Kader Attou, minot de la banlieue lyonnaise<br />
nourri au hip-hop de Sydney à la télé, devient en 2008<br />
directeur du Centre chorégraphique de La Rochelle,<br />
c’est un très beau chapitre de cette histoire de rêves qui<br />
s’ouvre. Merveilleuse histoire, qui en contient tant<br />
d’autres, petites histoires, et qui perdure. Ces<br />
souvenirs de la France profonde d’aujourd’hui,<br />
mélangée, « banlieusarde », composent des tableaux<br />
dansés, bougés, joués parfois. Drôles, souvent ;<br />
burlesques, toujours – burlesques, c’est-à-dire pleins<br />
de chutes étourdissantes.<br />
Petites histoires.com, comme <strong>Le</strong>s Temps modernes :<br />
virtuose sans épate, profond sans lourdeurs.<br />
28<br />
À notEr<br />
Rencontre en salle à l’issue de chaque représentation.<br />
Samedi 28 novembre de 14h à 19h<br />
et dimanche 29 novembre de 13h à 18h au Manège<br />
Stage danse hip-hop, initiation à la scène<br />
Par Mickael <strong>Le</strong> Mer (Compagnie S’Poart)<br />
Public : danseurs hip hop amateurs, niveau moyen et avancé<br />
Distribution Kader Attou ou Sébastien Vela Lopez, Pierre Bolo, Brahim<br />
Bouchelaghem, Thô Anothai, Hichem Serir Abdallah ; Création lumière<br />
Fabrice Crouzet ; Création costumes Nadia Genez ; Scénographie<br />
Guillaume de Baudreuil ; Collaboration théâtrale Mohamed Guelatti.<br />
Production : Cie Accrorap ; Théâtre de Suresnes Jean-Vilar ; Théâtre<br />
de l’Espace, scène <strong>nationale</strong> de Besançon ; La Coursive, scène<br />
<strong>nationale</strong> de La Rochelle ; CNDC Angers ; CCN de Franche-Comté à<br />
Belfort ; CNCDC Châteauvallon. <strong>Le</strong> CCN de La Rochelle est soutenu<br />
par le ministère de la Culture et de la Communication – DRAC<br />
Poitou-Charentes, le conseil régional de Poitou-Charentes, la ville<br />
de La Rochelle et par Culturesfrance dans le cadre des tournées à<br />
l’étranger de la Cie Accrorap.
<strong>Le</strong> Messie<br />
de Haendel<br />
Ensemble Galatée<br />
Polymnie et <strong>Le</strong>s Voix Galantes<br />
Direction Hugo Reyne<br />
Œuvre majeure du répertoire par son ampleur, sa<br />
durée et son rayonnement, <strong>Le</strong> Messie, composé en<br />
1742 par Haendel, a été jouée sans interruption depuis<br />
sa création, ce qui en fait une exception dans l’histoire<br />
de la musique. Si cet oratorio sacré a pu choquer en<br />
son époque, c’est qu’il utilise des ressorts dramatiques<br />
de l’opéra. Il est écrit sur des textes bibliques qui<br />
alternent pièces pour chœur et pour solistes.<br />
L’effectif de l’ensemble Galatée, implanté à La Rochesur-Yon,<br />
se compose pour ce programme de cinq<br />
solistes vocaux, d’un ensemble vocal de trente<br />
chanteurs et de dix-sept musiciens. Musiciens,<br />
choristes, issus de Polymnie, jeune ensemble vocal<br />
basé à Vouvant, ou des Voix Galantes, ensemble vocal<br />
muSique • dimANCHe 3 jANVier • 16H<br />
<strong>Le</strong> Manège, durée 2h30 (avec entracte), tarif A<br />
de L’École de musique de Saint-Jean-de-Monts, et<br />
solistes, tous familiers du répertoire baroque, sont<br />
dirigés par le chef invité Hugo Reyne, fondateur et<br />
directeur de la Simphonie du Marais. Tous se sont<br />
donné pour mission la juste interprétation de l’œuvre,<br />
dans le <strong>grand</strong> plaisir du partage musical.<br />
<strong>Le</strong> concert est accompagné d’un surtitrage et d’une<br />
projection vidéo d’œuvres picturales éclairant le texte.<br />
Dirigé par Hugo Reyne ; Soprano Cécile Granger ; Alto Bertrand<br />
Dazin ; Alto François Pagot ; Ténor Serge Goubioud ; Basse et chef<br />
de choeurs Fabrice Maurin ; Lumière Guillaume Suzenet ; Création<br />
et réalisation vidéo Sébastien Bach, Isabelle Delapeyronnie et Gérard<br />
Llabrés.<br />
L’association Pygmalion est soutenue par la Ville de La Roche-sur-Yon<br />
depuis 1994 dans le cadre d’un contrat d’objectif, ainsi que par la<br />
Clinique Saint-Charles, La Roche-sur-Yon et la banque BNP-Paribas.<br />
Mon géant<br />
De et par Félicie Artaud et Aurélie Namur<br />
Compagnie <strong>Le</strong>s Nuits Claires,<br />
en collaboration avec la Compagnie Agnello Crotche, Belgique<br />
tHéâtre jeuNe pubLiC • merCredi 6 jANVier • 18H<br />
<strong>Le</strong> Théâtre, durée 55 min, tout public à partir de 7 ans, tarif C<br />
Séances scolaires mardi 5, jeudi 7 et vendredi 8 janvier à 10h15 et 14h15<br />
Jeanne a trente ans, elle nous raconte son histoire.<br />
À sept ans, elle a eu un accident. Assez grave pour lui<br />
faire passer un long moment à l’hôpital. Dans ce lieu<br />
insolite où tout est blanc, Jeanne est désemparée. Un<br />
jour madame Isis, son extravagante infirmière, lui offre<br />
Géant, un <strong>grand</strong> bonhomme de tissu. En jouant avec ce<br />
nouveau compagnon, Jeanne surmontera son accident<br />
et pourra entrevoir sa guérison. Un fort joli conte de<br />
réparation, où l’imaginaire, la capacité d’invention et le<br />
lien de tendresse sont de puissants remèdes.<br />
30 31<br />
Écriture, jeu, mise en scène Aurélie Namur, Félicie Artaud ;<br />
Scénographie, décor Dominique Doré ; Décor sonore Antoine<br />
Blanquart ; Administration Élisa Cornillac ; Chargée de diffusion<br />
My-Linh Bui.<br />
Un spectacle coproduit par le Théâtre de la Grande Ourse (Scène<br />
conventionnée Jeune Public de Villeneuve-lés-Maguelone),<br />
et le Théâtre de l’Envol (Viry-Châtillon).<br />
Avec le soutien de la DRAC Languedoc-Roussillon.<br />
En partenariat avec l’ABC de Dijon.
littératurE<br />
préSeNCe du mArdi 5 Au VeNdredi 15 jANVier<br />
Emmanuel Darley<br />
« Je fais signe de la main et on ne répond pas. On<br />
garde les yeux fixés, tournés vers l’avant, vers ce qui,<br />
tôt ou tard ne va pas manquer d’apparaître. »<br />
Soldat Cheval<br />
Dans ce monde, une ville est un endroit que l’on<br />
assiège, on meurt sans voir d’où vient le coup, l’enfant<br />
a tout à craindre de l’adulte qui lui tend la main et<br />
l’entraîne. Il y a des criminels, des responsables de la<br />
violence, et cela met Emmanuel Darley vraiment en<br />
colère. Cette colère, il la traduit par une sorte de<br />
froideur comme on applique une poche de glace sur<br />
une blessure pour calmer la douleur.<br />
Il n’empêche qu’il a plu des bombes sur le texte : la<br />
syntaxe menace ruine, à la place des mots il y a parfois<br />
des trous. Mais des décombres pulse une langue<br />
débarrassée, disponible pour l’étonnement, la<br />
rencontre, l’apprentissage nouveau de vivre et la farce.<br />
Emmanuel Darley est né en 1963. Il va du roman au<br />
théâtre et retour, tout en prenant des photos, en<br />
écrivant son journal, en écoutant du rock.<br />
<strong>Le</strong>Cture pubLique • jeudi 7 jANVier • 19H<br />
La Maison Gueffier, entrée libre et gratuite<br />
À notEr<br />
Samedi 9 et dimanche 10 janvier, Maison Gueffier<br />
Animation d’un stage Deux jours pour écrire, voir page 42.<br />
Mercredi 13 janvier, de 18h30 à 20h, Maison Gueffier<br />
Atelier Livres en poche<br />
Présentation de Histoire d’amour de Régis Jauffret,<br />
voir page 41.<br />
Du mercredi 6 au samedi 30 janvier, Maison Gueffier<br />
Exposition de photographies de Jean-François Spricigo<br />
Artiste invité par Emmanuel Darley, voir page 40.<br />
A publié aux éditions P.O.L : Des petits garçons (1993) ; aux éditions<br />
Verdier : Un gâchis (1997), Un des malheurs (2003) ; aux éditions<br />
Théâtre ouvert : Badier Grégoire (1998), Une ombre (2000), Souterrains<br />
(2001) ; aux éditions Actes Sud : <strong>Le</strong> Bonheur (2007) ; aux éditions de<br />
L’école des loisirs : Plus d’école (2002), Là-haut la lune (2003) ; aux<br />
éditions Espace 34 : Soldat Cheval (2003), Tous autant que vous êtes<br />
(2003), Quelqu’un manque (2005).<br />
Aux éditions Actes Sud-Papiers (théâtre) : Indigents (2001), Pas bouger<br />
suivi de Qui va là ? (2002), C’était mieux avant (2005), Flexible, hop<br />
hop ! suivi de Être humain (2005), <strong>Le</strong>s Cinq Doigts de la main (2006),<br />
<strong>Le</strong> Mardi à Monoprix (2009).<br />
Emmanuel Darley est auteur associé au Grand R cette<br />
saison, voir page 4.<br />
<strong>vivants</strong><br />
D’après <strong>Le</strong>s Vivants et les Morts de Gérard Mordillat<br />
Par la compagnie L’Oiseau Naïf<br />
Mise en scène Guy Blanchard<br />
« J’étais comme mort. […] Je m’étais construit un château<br />
fort, ou une prison si tu préfères. Des remparts<br />
qui me permettaient de tout supporter : le quotidien,<br />
le chômage, la vieillesse qui n’allait pas tarder… C’est<br />
ça qui me dépasse : imagine une immense vitre qui se<br />
brise en mille éclats. Ça m’assourdit, ça m’écorche, ça<br />
me fait saigner, mais là, d’un coup, je me sens vivant.<br />
Tu comprends ça ? Vivant… » extrait<br />
Cela se passe à Raussel, une petite ville comme tant<br />
d’autres, dont la seule grosse entreprise, Plastikos,<br />
usine de fibres plastiques, vient un jour à fermer –<br />
comme tant d’autres.<br />
Que se passe-t-il, alors ? Un embrasement. La chair, le<br />
désir, les passions, sont là, présents, vibrants, <strong>vivants</strong>.<br />
Des passions qui perdurent dans le malheur ou qui<br />
tHéâtre • mArdi 12 et merCredi 13 jANVier • 20H<br />
<strong>Le</strong> Manège, durée 3h, tarif A<br />
32 33<br />
même, soudain, s’allument, comme en résistance à la<br />
misère. La vie refuse de s’étioler si facilement, même<br />
quand plus rien autour ne va.<br />
C’est là-dessus que se concentre cette adaptation tirée<br />
du roman de Gérard Mordillat : sur ce qui reste<br />
d’humain, debout, brûlant et en vie malgré tout, au<br />
cœur de la violence économique.<br />
Direction artistique, adaptation, mise en scène Guy Blanchard ;<br />
Collaboration artistique Nicole Turpin ; Interprétation Émilie<br />
Sarrazin (Dallas), Cédric Gaudeau (Rudi), Christine Rey (Mickie),<br />
Nadia Neupokoevan (Florence), Jean-Claude Gauthier (Lorquin),<br />
Christophe Sauvion (Format) et un chœur de comédiens amateurs ;<br />
Musicien, création et plateau Jean-Luc Béranger ; Décors, espaces,<br />
visuel Rodoff, Claire Rigaud, Jean Perrochaud.<br />
<strong>Le</strong>s Vivants et les Morts de Gérard Mordillat est édité aux éditions<br />
Calmann-Lévy et est paru en poche. Vivants a reçu le soutien<br />
de la DRAC des Pays de la Loire et de la ville de La Roche-sur-Yon.
May B, c’est d’abord la rencontre d’une artiste et d’une<br />
œuvre.<br />
Maguy Marin, chorégraphe, lit Samuel Beckett, et de<br />
sa lecture tire cette étrange pièce, May B. Cette troupe<br />
d’individus aux masques grimaçants, avançant au pas<br />
comme dans un sinistre, grotesque et vivant carnaval,<br />
choque. Mais de Molloy à Compagnie, Beckett luimême<br />
a-t-il un jour cessé de choquer ?<br />
Nous sommes en 1982 et les réactions, élogieuses pour<br />
la plupart, sont de stupeur. Et la stupeur dure et se<br />
propage, faisant de cet étrange spectacle un succès, qui<br />
ne s’est jamais démenti.<br />
<strong>Le</strong>s reprises incessantes de May B depuis vingt-cinq<br />
ans l’ont consacré comme un chef-d’œuvre, bientôt<br />
pièce de répertoire, de ce qui serait un répertoire<br />
contemporain.<br />
mAy b<br />
Maguy Marin<br />
dANSe • SAmedi 16 jANVier • 20H30<br />
<strong>Le</strong> Manège, durée 1h30, Tarif B,<br />
un tarif spécial (B+C) est proposé pour voir May B et Turba<br />
35<br />
<strong>Le</strong> New York Times a écrit à son sujet que « Maguy<br />
Marin est dotée du sens de la fantaisie et de l’absurde ;<br />
à travers les pièces de Samuel Beckett, elle a trouvé un<br />
objectif idéal pour méditer sur les absurdités de la vie ».<br />
Un <strong>grand</strong> moment de danse.<br />
Chorégraphie création de Maguy Marin ; Musiques originales<br />
Franz Schubert, Gilles de Binche, Gavin Bryars ; Costumes Louise<br />
Marin ; Lumières Pierre Colomer ; Interprètes Ulises Alvarez, Yoann<br />
Bourgeois, Peggy Grelat-Dupont/Teresa Cunha, Pascal Quéneau,<br />
Matthieu Perpoint, Cathy Polo/Sandra Iché, Jeanne Vallauri/Agustina<br />
Sario, Vania Vaneau, Vincent Weber, Yasmine Youcef.<br />
Coproduction Compagnie Maguy Marin ; Maison de la Culture de<br />
Créteil.<br />
<strong>Le</strong> Centre chorégraphique national de Rillieux-la-Pape, compagnie<br />
Maguy Marin est subventionné par le ministère de la Culture et de la<br />
Communication – DRAC Rhône-Alpes ; la région Rhône-Alpes, le<br />
département du Rhône, la ville de Rillieux-la-Pape.<br />
La compagnie reçoit le soutien financier de Culturesfrance pour ses<br />
tournées inter<strong>nationale</strong>s.
« Turba désigne une multitude, une <strong>grand</strong>e<br />
population, la confusion et le tumulte : diversité des<br />
espèces, diversité des individus, diversités des parties<br />
qui composent un individu. […] De la nature des<br />
choses, le texte de Lucrèce sur lequel prend appui la<br />
pièce, ne cesse de rappeler que la Nature est une<br />
somme infinie dont les éléments ne s’additionnent pas<br />
pour former un tout, […] une affirmation du multiple<br />
et du divers comme sources de joie. »<br />
Turba est un tableau vivant, d’une douceur obstinée.<br />
Sur le plateau il y a des hommes et des femmes ; des<br />
formes et des couleurs. Hommes et femmes se<br />
meuvent, se vêtent et se dévêtent ; disent le texte de<br />
Lucrèce, en plusieurs langues. Mais ce n’est pas du<br />
théâtre, c’est autre chose. Quelque chose qui n’est<br />
peut-être pas non plus de la danse, à proprement<br />
parler, qui n’est pas que de la danse, mais ce que<br />
Maguy Marin nomme si justement la « poétique<br />
publique ».<br />
En parfait contrepoint à la vague collective de May B,<br />
Turba : pour mieux saisir une œuvre d’aujourd’hui, en<br />
train de se faire, de se vivre, qui fera date.<br />
turbA<br />
Maguy Marin<br />
dANSe tHéâtre muSique • mArdi 19 jANVier • 20H30<br />
<strong>Le</strong> Manège, durée 1h10, tarif A,<br />
un tarif spécial (B+C) est proposé pour voir May B et Turba<br />
36<br />
cyclE cinéma DansE<br />
Lundi 18 janvier, 14h30 et 20h, cinéma <strong>Le</strong> Concorde<br />
Films consacrés à l’œuvre de Maguy Marin en partenariat<br />
avec l’EPCCCY, Festi’clap et la Cinémathèque de la danse.<br />
Conception et réalisation Maguy Marin, Denis Mariotte ; en étroite<br />
collaboration avec Ulises Alvarez, Yoann Bourgeois, Jordi Galí, Peggy<br />
Grelat Dupont, Sandra Iché , Matthieu Perpoint, Cathy Polo, Jeanne<br />
Vallauri, Vania Vaneau, Vincent Weber, Yasmine Youcef ; Musiques<br />
Franz Schubert, Denis Mariotte ; Textes extraits de Lucrèce ; Lumières<br />
Judicaël Montrobert ; Costumes et mannequins Montserrat Casanova ;<br />
Assistée de Claudia Verdejo, Martin Peronard ; Son Antoine Garry ;<br />
Éléments de décor Louise Gros, Michel Gros ; Directeur technique de<br />
la production Alexandre Béneteaud ; Régie plateau Michel Rousseau.<br />
Remerciements du Centre chorégraphique national de Rillieux-la-<br />
Pape/Cie Maguy Marin pour la fabrication des costumes à Mathilde<br />
Boffard, Audrey Chaminade, Claireline Gibert, Julie Lascoumes,<br />
Émilie Piat ; et pour la fabrication des décors et accessoires à Christian<br />
Allamanno, Éric Faure, Gilbert Guillaumond, Tiphaine Monroty,<br />
Michel Rousseau.<br />
Coproduction Festival de danse de Cannes ; La Biennale de la danse de<br />
Lyon 2008 ; Théâtre de la Ville, Paris ; Centre chorégraphique national<br />
de Rillieux-la-Pape/Cie Maguy Marin.<br />
Chopin<br />
& les Romantiques<br />
La Folle Journée en Pays de la Loire<br />
muSique • VeNdredi 22, SAmedi 23 et dimANCHe 24 jANVier<br />
<strong>Le</strong> Manège et le Théâtre<br />
Une manifestation organisée grâce au soutien du conseil régional des Pays de la Loire<br />
et de la ville de La Roche-sur-Yon.
lEs souffrancEs<br />
de jOb<br />
De Hanokh <strong>Le</strong>vin<br />
Mise en scène Laurent Brethome<br />
tHéâtre • merCredi 27 jANVier • 20H30<br />
<strong>Le</strong> Manège, durée 1h30 environ, tout public à partir de 14 ans, tarif A<br />
Séances scolaires jeudi 28 et vendredi 29 janvier à 14h15,<br />
L’équipe du Menteur volontaire poursuit son exploration<br />
d’Hanokh <strong>Le</strong>vin, écrivain israélien, auteur dramatique<br />
majeur de la fin du xx e siècle dont l’œuvre n’a<br />
cessé de livrer ses richesses, au travers de nombreuses<br />
mises en scène, ces dernières années. Après la comédie<br />
satirique Popper et la farce grinçante La Reine de la<br />
salle de bains, présentées au Grand R en 2006, <strong>Le</strong>s<br />
Souffrances de Job montre une autre veine d’écriture.<br />
Revisitant une histoire empruntée à la Bible, elle se<br />
donne à lire comme un poème dramatique au souffle<br />
mythologique. La pièce débute par la vision d’un<br />
homme, Job, repu à la fin d’un banquet. Des messagers<br />
de la misère viennent lui annoncer qu’il a tout<br />
perdu et se chargent de le dépouiller de tout, jusqu’à<br />
ses dents en or… On assiste à la lente agonie d’un<br />
homme nu, au propre comme au figuré, au travers<br />
d’une série de rebondissements autant burlesques que<br />
tragiques. Dans ce monde-là, l’inacceptable est monnaie<br />
courante et l’Humanité n’a que vaines paroles à offrir<br />
en réponse à l’injustice. De là à douter de l’ordre universel…<br />
Sous la houlette de Laurent Brethome, huit<br />
comédiens, autour de Philippe Sire qui interprète Job,<br />
prennent à bras le corps cette pièce encore jamais<br />
montée en France. Avec une énergie et un désir irrépressibles.<br />
Un vrai projet d’équipe. Une aventure.<br />
39<br />
À notEr<br />
Rencontre en salle à l’issue de chaque représentation.<br />
Vendredi 18 décembre, 14h15, <strong>Le</strong> Manège<br />
Répétition publique<br />
Samedi 12 décembre de 11h à 18h et dimanche 13 décembre<br />
de 11h à 17h, <strong>Le</strong> Manège<br />
Autour des textes d’Hanokh <strong>Le</strong>vin<br />
Stage pratique de théâtre, par Laurent Brethome<br />
Jeudi 28 janvier, 19h, La Maison Gueffier<br />
Autour d’Hanokh <strong>Le</strong>vin<br />
Exercice d’admiration, par Laurence Sendrowicz,<br />
traductrice de son œuvre, voir page 41.<br />
Mise en scène Laurent Brethome ; Texte français Jacqueline Carnaud,<br />
Laurence Sendrowicz ; Assistante à la mise en scène Anne-Lise Redais ;<br />
Stagiaire mise en scène Carole Melzac ; Conseiller dramaturgique Daniel<br />
Hanivel ; Scénographie, costumes Steen Halbro ; Lumière David<br />
Debrinay, Rosemonde Arrambourg ; Musique Sébastien Jaudon ;<br />
Avec (en cours, sous réserve) Fabien Albanese, Antoine Herniotte,<br />
François Jaulin, Denis <strong>Le</strong>jeune, Céline Milliat-Baumgartner, Geoffroy<br />
Pouchot-Rouge-Blanc, Anne Rauturier, Sophie Sire, Philippe Sire.<br />
<strong>Le</strong>s Souffrances de Job est publié aux éditions Théâtrales dans le volume<br />
“Théâtre Choisi II, pièces mythologiques”.<br />
Production <strong>Le</strong> Menteur volontaire. Coproduction La Comédie<br />
de Saint-Étienne, Centre Dramatique National ; <strong>Le</strong> Théâtre de<br />
Villefranche ; <strong>Le</strong> <strong>grand</strong> R, scène <strong>nationale</strong> de La Roche-sur-Yon ;<br />
Scènes de Pays des Mauges, Beaupréau ; Théâtre du Parc, Andrézieux-<br />
Bouthéon. Avec le soutien en résidence de La Fonderie, <strong>Le</strong> Mans ;<br />
<strong>Le</strong> Menteur volontaire est conventionné par le ministère de la Culture<br />
et de la Communication, DRAC Pays de la Loire ; la ville de La<br />
Roche-sur-Yon ; le conseil régional des Pays de la Loire.
À la Maison<br />
Gueffier<br />
(Ateliers et présences artistiques)<br />
Expositions<br />
eN OCtObre mAiSON Gueffier<br />
Exposition d’artiste(s)<br />
invité(s) par Tanguy Viel<br />
du jeudi 5 Au SAmedi 28 NOVembre<br />
maison GuEffiEr<br />
Dominique Jalu<br />
artiste invité par<br />
Élisabeth Motsch<br />
« Je n’ai pas de passé de peintre autre<br />
que le fait d’avoir toujours peint.<br />
Empreintes, écritures, peinture. Je<br />
cherche surtout à mettre de la pâte, des<br />
taches, des traces. Un figuré apparaît<br />
alors quelquefois, comme des formes<br />
peuvent se voir dans les nuages, des<br />
personnages se deviner dans le motif<br />
d’un carrelage ou d’un papier-peint,<br />
des paysages s’annoncer dans des<br />
ombres. » Dominique Jalu<br />
du merCredi 6 Au SAmedi 30 jANVier<br />
maison GuEffiEr<br />
Jean-François Spricigo<br />
artiste invité par<br />
Emmanuel Darley<br />
« Des ombres. Des arbres. Des paysages,<br />
on dirait. Des animaux et<br />
des humains. Des visages qui grimacent,<br />
des sourires par dessous et<br />
quelques déformations. C’est flou,<br />
c’est sombre, étrange on pourrait dire<br />
et alors, qu’est-ce que c’est qui remue<br />
en moi ? Qu’est-ce que c’est qui se raconte<br />
quand je les vois ces images-là ?<br />
Quelque chose de l’enfance, quelque<br />
chose du cauchemar. Des mystères que<br />
l’on aime à conserver, à garder ainsi<br />
inexpliqués. » Emmanuel Darley<br />
du merCredi 3 Au SAmedi 27 mArS<br />
maison GuEffiEr<br />
Valérie Mréjen<br />
artiste invitée par<br />
Stéphane Bouquet<br />
« Valérie Mréjen est une vidéaste,<br />
écrivain, cinéaste, plasticienne. Elle<br />
semble multiplier les supports mais<br />
elle n’a au fond qu’un seul objet : le<br />
langage. Tout son travail se focalise sur<br />
les phrases que les humains s’échangent<br />
entre eux, pour se faire du bien,<br />
et plus souvent du mal. Pour se parler,<br />
même si c’est parler pour ne rien dire.<br />
Mais parler, même pour rien, c’est important<br />
puisque c’est un lien. De film<br />
en livre, Valérie Mréjen ausculte au<br />
fond le langage comme arme : de domination,<br />
de séduction, de libération,<br />
d’enfermement, etc. Elle dissèque, en<br />
dialogues infiniment ciselés, les motivations<br />
qui font que les hommes (les<br />
femmes) parlent et se parlent. »<br />
Stéphane Bouquet<br />
du merCredi 5 Au SAmedi 29 mAi<br />
maison GuEffiEr<br />
Nelly Marez-Darley<br />
artiste invitée par<br />
Emmanuel Darley<br />
« Peinture du corps.<br />
Peinture de l’abstrait, peinture du réel,<br />
violement tranquille, tranquillement<br />
violent, pleine de cris, un peu sourde.<br />
Éclairs de lumière dans une obscurité<br />
profonde.<br />
Peinture de visages et de corps, de<br />
membres et d’articulations.<br />
Visages sans traits, sans cesse effacés et<br />
pourtant si <strong>vivants</strong>, tragiques ou souriants.<br />
Violence, tragique violence pourtant si<br />
légère, comme suspendue. »<br />
Emmanuel Darley<br />
Événement<br />
merCredi 25 NOVembre, 19H,<br />
maison GuEffiEr<br />
Soc & Foc a 30 ans<br />
« Mars 1979. Ils sont 5. Ils se rencontrent<br />
par les hasards des parcours professionnels,<br />
en Vendée, pays de terre et<br />
de mer, de sillons et de sillages, de soc<br />
et de foc, qui deviendra leur pays de<br />
lignes et de pages. » Depuis, Soc & Foc<br />
tient le cap : associer un poète contemporain<br />
à un artiste plasticien ou un<br />
jeune graphiste au talent prometteur.<br />
Autour des fondateurs de l’association<br />
et de poètes et illustrateurs publiés<br />
au catalogue, cette soirée anniversaire<br />
sera l’occasion de voyager à travers ces<br />
trente années de travail éditorial.<br />
Exercices<br />
d’admiration<br />
jeudi 28 jANVier, 19H,<br />
maison GuEffiEr<br />
Entrée libre et gratuite<br />
Hanokh <strong>Le</strong>vin<br />
par Laurence Sendrowicz<br />
Hanokh <strong>Le</strong>vin (1943-1999) est une<br />
figure majeure de la culture israélienne<br />
contemporaine. Ses quelques<br />
cinquante pièces, chansons et sketchs<br />
sont autant de critiques virulentes de<br />
la politique et de la société israéliennes,<br />
tout en dessinant une humanité fondamentalement<br />
inapte au bonheur.<br />
La dernière partie de son œuvre<br />
propose une relecture de la tragédie<br />
grecque et de la Bible dans une forme<br />
neuve de tragédie épique où il décline<br />
avec humour et cruauté les horreurs de<br />
notre époque et les noirceurs de l’âme<br />
humaine.<br />
Laurence Sendrowicz, traductrice de littérature<br />
hébraïque contemporaine, est une des<br />
initiatrices du projet de traduction de l’œuvre<br />
de Hanokh <strong>Le</strong>vin en français. Depuis 1991,<br />
soutenue par la Maison Antoine-Vitez, elle<br />
a traduit une vingtaine de ses pièces (dont<br />
quatre en collaboration avec Jacqueline Carnaud)<br />
pour les éditions Théâtrales. Elle est<br />
également comédienne et metteur en scène.<br />
LuNdi 1 Er mArS, 19H,<br />
maison GuEffiEr<br />
Entrée libre et gratuite<br />
Henri Michaux<br />
par Françoise Nicol, Éric Pessan<br />
Décembre 2006 : le cycle de Conversations<br />
avec les morts, après Tsvetaeva<br />
et avant Woolf, s’adresse à Michaux.<br />
L’écrivain devenu peintre, l’expérimentateur<br />
tous azimuts, l’inclassable et<br />
pourtant si solide Michaux, est un prétexte,<br />
un carrefour pour des artistes de<br />
différentes disciplines, de s’indiscipliner.<br />
La danse, la peinture, l’écriture font un<br />
pas de côté. <strong>Le</strong> livre Conversations avec<br />
Henri Michaux, sur quoi cet échange a<br />
débouché, publié aux éditions Cécile<br />
Defaut, garde trace écrite de cet hommage.<br />
Écoutons deux de ses auteurs<br />
nous dire leur Michaux et ce qu’il déplaça,<br />
déplace, déplacera chez eux.<br />
VeNdredi 19 mArS, 19H,<br />
maison GuEffiEr<br />
Entrée libre et gratuite<br />
Maria Gabriela Llanson<br />
par Cristina de Melo<br />
et Luce Guilbaud<br />
Maria Gabriela Llanson, décédée le<br />
3 mars 2008, à l’âge de 76 ans, est<br />
une des figures les plus novatrices<br />
de la littérature portugaise, l’auteure<br />
d’une œuvre inclassable où le journal,<br />
le roman, la poésie échangent formes<br />
et expériences, se partagent des territoires<br />
à la marge des genres littéraires<br />
pour occuper une aire de la « traduction<br />
» : du quotidien, des différents<br />
réels qu’ils nous arrivent d’habiter, de<br />
langues étrangères, d’influences et de<br />
références.<br />
Cristina de Melo est traductrice et, comme<br />
Luce Guilbaud, plasticienne et poète.<br />
Dans lE caDrE DE<br />
« queL bruit çA fAit LA <strong>Le</strong>Cture ? »<br />
(VOir pAGe 71)<br />
maison GuEffiEr<br />
Entrée libre et gratuite<br />
Georges Perec<br />
par Emmanuel Darley<br />
Dans l’œuvre de Georges Perec (1936-<br />
1982), figure majeure de l’Oulipo<br />
(l’« ouvroir de littérature potentielle »<br />
créé en 1961 par Raymond Queneau<br />
et François <strong>Le</strong> Lyonnais), le jeu, les<br />
contraintes narratives et sémantiques<br />
sont autant d’éléments qui construisent<br />
un récit où est sans cesse interrogé<br />
le quotidien dans le détail. C’est<br />
là, sans doute, que sont dissimulés les<br />
indices des mécanismes destructeurs<br />
de l’« Histoire avec sa <strong>grand</strong>e hâche ».<br />
C’est de là qu’ont jailli quelques-uns<br />
des <strong>grand</strong>s textes de la littérature française<br />
du xx e siècle : <strong>Le</strong>s Choses (prix Renaudot<br />
1965) ou La Vie mode d’emploi<br />
(prix Médicis 1978), notamment.<br />
Emmanuel Darley est l’auteur associé du<br />
Grand R pour la saison (voir page 4).<br />
40 41<br />
Dans lE caDrE Du concErt<br />
de CHriStOpHe (VOir pAGe 26)<br />
maison GuEffiEr<br />
Exercice d’admiration<br />
Christophe<br />
Rencontre avec Jean Cleder, universitaire,<br />
autour des textes de Christophe<br />
(date à déterminer).<br />
Ateliers<br />
de lecture<br />
Livres en poche<br />
uN SOir pAr mOiS de 18H30 à 20H<br />
maison GuEffiEr<br />
Gratuit sur inscription<br />
à la billetterie, salle du Manège<br />
Retrouvons-nous chaque mois pour<br />
discuter d’un livre, celui que nous aura<br />
choisi un <strong>grand</strong> lecteur de la Maison<br />
Gueffier. Retrouvons-nous comme des<br />
lecteurs ordinaires qui lisent pour le<br />
plaisir et n’hésitent pas à dire ce qu’ils<br />
ont aimé ou détesté.<br />
merCredi 30 Septembre<br />
Terre des oublis,<br />
Duong Thu Huong<br />
merCredi 21 OCtObre<br />
Austerlitz,<br />
Winfried Georg Sebald<br />
VeNdredi 6 NOVembre<br />
Vies minuscules,<br />
Pierre Michon<br />
merCredi 16 déCembre<br />
Lâchons les chiens,<br />
Brady Udall<br />
merCredi 13 jANVier<br />
Histoire d’amour,<br />
Régis Jauffret<br />
merCredi 10 féVrier<br />
<strong>Le</strong> Libraire,<br />
Régis de Sa Moreira<br />
merCredi 10 mArS<br />
<strong>Le</strong> Bruit et la fureur,<br />
William Faulkner<br />
merCredi 7 AVriL<br />
Case à Chine,<br />
Patrick Chamoiseau
merCredi 19 mAi<br />
Martin Eden,<br />
Jack London<br />
merCredi 9 juiN<br />
<strong>Le</strong> Mystérieux Docteur Cornélius<br />
(épisodes 1 et 2),<br />
Gustave <strong>Le</strong> Rouge<br />
Têtes de lecture<br />
deux merCrediS pAr mOiS de 20H<br />
à 22H30,<br />
à COmpter du 23 Septembre,<br />
maison GuEffiEr<br />
Tarifs voir page 80<br />
Lire, s’entraîner à une lecture active<br />
et critique, pour aborder les textes des<br />
auteurs publiés comme les écrits personnels<br />
proposés par les participants<br />
qui le désirent.<br />
Ateliers<br />
d’écriture<br />
« <strong>Le</strong>s gens dans les ateliers qui écrivent.<br />
Qui se coltinent la contrainte. On les observe<br />
discret. Ceux qui se jettent<br />
direct sur le papier et ceux qui longtemps<br />
durant hésitent, ont l’air d’avoir déjà renoncé.<br />
On se dit, oh là là, bien trop dur,<br />
pas possible. Et puis ils lisent et parfois<br />
c’est magique.<br />
Des instants suspendus.<br />
Des moments de grâce. L’émotion<br />
qui de la contrainte surgit. »<br />
Emmanuel Darley<br />
Initiales<br />
<strong>Le</strong> mArdi SOir de 20H à 22H30,<br />
à COmpter du 29 Septembre,<br />
maison GuEffiEr<br />
Tarifs voir page 80<br />
Pratiquer, explorer, s’entraîner, partager<br />
et réfléchir librement sur l’écriture.<br />
Trois mardis, une histoire<br />
<strong>Le</strong>S mArdiS 6 AVriL, 27 AVriL<br />
et 4 mAi de 20H à 22H30,<br />
maison GuEffiEr<br />
Tarifs voir page 80<br />
S’installer dans un temps d’écriture<br />
plus long, plus souple, pour construire<br />
un récit sur trois ateliers.<br />
Stages<br />
d’écriture<br />
SAmedi de 14H à 18H30<br />
puiS dimANCHe de 10H à 17H,<br />
maison GuEffiEr<br />
Deux jours pour écrire<br />
Tarifs voir page 75<br />
SAmedi 26<br />
et dimANCHe 27 Septembre<br />
Découverte de l’atelier<br />
d’écriture<br />
Par Sophie Dugast<br />
L’occasion de partager en direct l’aventure<br />
de l’écriture, aborder sans bagage<br />
le désir et le plaisir d’écrire, découvrir<br />
ou retrouver le goût des mots, des<br />
phrases, des textes, s’amuser avec les<br />
codes, entrer par des chemins inconnus<br />
dans un temps : celui d’écrire.<br />
Sophie Dugast est membre de l’équipe du<br />
Centre de ressources littérature et écriture<br />
en Pays de Loire.<br />
SAmedi 24 et dimANCHe 25 OCtObre<br />
Persistance des images<br />
Par Tanguy Viel<br />
Je vous propose de travailler autour<br />
de la cinéphilie, du patrimoine<br />
d’images qui nous habitent et viennent<br />
construire ou reconstruire nos<br />
récits. De travailler cette mémoire-là,<br />
des films et des figures de cinéma, leur<br />
rémanence en nous.<br />
Tanguy Viel, romancier, sera en résidence<br />
au Grand R du mardi 13 au dimanche 25<br />
octobre 2009.<br />
SAmedi 7 et dimANCHe 8 NOVembre<br />
<strong>Le</strong>s valses à trois temps<br />
Par Élisabeth Motsch<br />
Nous écrirons des textes à partir de<br />
stimulations simples, visuelles ou sonores,<br />
mais chaque fois en trois temps.<br />
Pour se donner le temps de respirer,<br />
pour trouver un rythme d’écriture,<br />
pour faire danser le réel avec l’imaginaire.<br />
Matériel : plumes et papier.<br />
Élisabeth Motsch, romancière, sera en résidence<br />
au Grand R du jeudi 5 au samedi 14<br />
novembre.<br />
SAmedi 5 et dimANCHe 6 déCembre<br />
L’autre nom de la forêt<br />
Par Abdelkader Djemaï<br />
Venez, comme le Petit Poucet, sur<br />
les chemins de l’écriture avec douze<br />
cailloux, douze mots que vous aurez<br />
choisis. Nous allons nous perdre, nous<br />
retrouver et sortir peut-être de la forêt...<br />
Abdelkader Djemaï, né en 1948 à Oran, est<br />
auteur de nouvelles, de pièces de théâtre et<br />
de romans. Prix Découverte Albert Camus<br />
et Prix Tropiques pour Un été de cendres<br />
(1995) ; prix Amerigo Vespucci pour Camping<br />
(2002) ; lauréat du Prix littéraire de la<br />
Ville d’Ambronay 2005 pour son roman <strong>Le</strong><br />
Nez sur la vitre.<br />
SAmedi 9 et dimANCHe 10 jANVier<br />
Je vous écris de…<br />
Par Emmanuel Darley<br />
À partir de photos, de cartes et de<br />
quelques guides, on imaginera des<br />
personnages, des pays, des voyages et<br />
des récits de voyage. On s’imaginera<br />
Swift, Chatwin ou Bouvier. On circulera<br />
ailleurs, loin d’ici. On prendra<br />
des bateaux, des avions, des voitures<br />
et des trains. On essayera de rendre<br />
compte. De raconter à ceux qui sont<br />
restés. <strong>Le</strong>s rencontres que l’on fait. <strong>Le</strong>s<br />
émerveillements. <strong>Le</strong>s déceptions. <strong>Le</strong>s<br />
histoires qui se font, se défont à force<br />
d’être éloigné.<br />
Emmanuel Darley est auteur associé au<br />
Grand R pour la saison, voir page 4.<br />
SAmedi 6 et dimANCHe 7 féVrier<br />
Cheminer<br />
Par Antoine Mouton<br />
Venez avec un nom de lieu (un pays,<br />
une ville, une montagne...), que vous<br />
connaissez ou non, qui vous fait rêver<br />
(ou cauchemarder, ou rire). Apportez<br />
quelques noms de choses, d’arbres,<br />
d’animaux, d’étoiles, de machines<br />
électriques, que vous aimeriez y croiser.<br />
Nous tenterons de cheminer ensemble<br />
dans et parmi ces mots.<br />
Antoine Mouton, né en 1981, nous est recommandé<br />
par Richard Morgiève. Il a fait<br />
une entrée remarquée en littérature avec un<br />
premier roman, Au Nord tes parents, publié<br />
en 2005 aux éditions La Dragonne.<br />
SAmedi 6 et dimANCHe 7 mArS<br />
Donner forme<br />
Par Michaël Batalla<br />
Apportez une image qui déclenche<br />
pour vous le rappel d’un événement,<br />
même minuscule en apparence. De<br />
cette « mécanique esthétique », nous<br />
expérimenterons l’éventualité d’extraire<br />
un poème.<br />
Né à Reims en 1971, Michaël Batalla est<br />
poète et directeur de collection aux éditions<br />
<strong>Le</strong> Clou dans le fer. Dernière publication<br />
aux éditions Jean-Michel Place : Poèmes paysages<br />
maintenant, 2007.<br />
SAmedi 27 et dimANCHe 28 mArS<br />
Tentative d’épuisement<br />
d’un lieu yonnais<br />
Par Emmanuel Darley<br />
Sur le modèle de Tentative d’épuisement<br />
d’un lieu parisien de Georges Perec,<br />
nous écrirons chacun sur un endroit<br />
en ville, un point de vigie, un lieu que<br />
l’on aime ou non, et de là, on observera.<br />
On notera ce que l’on voit. Ce<br />
qui est immuable, ce qui est construit<br />
ou inscrit. Et puis ce qui bouge, ce<br />
qui vit. On restera longtemps. Ce sera<br />
comme un journal en détail d’un lieu<br />
précis sur une heure, deux heures, toute<br />
une après-midi. On verra vivre la ville.<br />
La Roche-sur-Yon.<br />
Emmanuel Darley est auteur associé au<br />
Grand R pour la saison, voir page 4.<br />
SAmedi 8 et dimANCHe 9 mAi<br />
Rire sous contrainte<br />
Par Hervé <strong>Le</strong> Tellier<br />
Écrire, c’est tracer deux lettres et puis<br />
rire, dit Marcel Bénabou (de l’Oulipo).<br />
Pendant deux courtes journées, nous<br />
explorerons les richesses de l’écriture<br />
dite « sous contrainte ». Il s’agira parfois<br />
d’explorer des formes poétiques<br />
méconnues, parfois de découvrir des<br />
procédés d’écriture à l’étonnante fécondité,<br />
ou encore de travailler, de<br />
façon collective, ludique et interactive<br />
(je sais, les mots sont galvaudés) à la<br />
production de textes.<br />
Deux jours, c’est court. On verra, je<br />
l’espère, que l’on peut pourtant noircir<br />
des pages.<br />
Hervé <strong>Le</strong> Tellier, né en 1957, est écrivain,<br />
membre de l’Ouvroir de littérature potentielle<br />
(Oulipo), et linguiste. Auteur de romans,<br />
de nouvelles, de théâtre, il s’intéresse<br />
aussi aux formes courtes, voire au fragment.<br />
Il est aussi l’un des « Papous dans la<br />
tête » de France-Culture et rédige, depuis<br />
2002, le billet d’humeur quotidien<br />
du site Internet du journal <strong>Le</strong> Monde.<br />
Derniers ouvrages parus : Je m’attache très<br />
facilement, roman, Mille et une nuits, 2007,<br />
<strong>Le</strong>s Opossums célèbres, poésie curieuse, <strong>Le</strong><br />
Castor Astral, 2007 ; Zindien, poésie, <strong>Le</strong><br />
Castor Astral, 2008, Assez parlé d’amour,<br />
roman, Éditions Lattès, 2009.<br />
SAmedi 5 et dimANCHe 6 juiN<br />
Écrire à même<br />
Par Magali Thuillier<br />
Venez avec vos livres préférés, vos<br />
poèmes, vos images, vos photos. De<br />
cette accumulation naîtra des écrits.<br />
Magali Thuillier, née en 1972, est poète.<br />
Elle dirige l’association « 3 petits points<br />
de suspension », à Châteaubriant (44), où<br />
elle organise un festival annuel, « Poiêsis ».<br />
Dernières publications : Ta Main autant<br />
que, éditions Contre-allées (2008) ; Potager<br />
d’amour, illustré par Morgane Isilt Haulot,<br />
éditions La yaourtière (2008).<br />
Présences<br />
danse<br />
Daniel Dobbels<br />
préSeNCe du merCredi 11<br />
Au mArdi 17 NOVembre<br />
LuNdi 16 NOVembre, 18H30,<br />
stuDio DE DansE Du manèGE<br />
Il n’y a pas de corps<br />
d’avant-garde<br />
Conférence<br />
Daniel Dobbels présente également<br />
le spectacle Solitaires mardi 17<br />
novembre, à 20h30, au Manège. Voir<br />
page 19.<br />
Daniel Larrieu<br />
du LuNdi 15 Au jeudi 18 féVrier<br />
Montrez-moi votre ville<br />
Stage ouvert à tous<br />
Après la présence de Pascale Houbin,<br />
nous poursuivons cette saison avec<br />
42 43<br />
celle de Daniel Larrieu pour une entrée<br />
dans son travail à partir d’une expérience<br />
chorégraphique partagée :<br />
« Je passe dans votre ville un peu de<br />
temps, je danse c’est mon métier, mais<br />
vous, avec votre histoire, vos souvenirs,<br />
votre réalité, comment voudriez-vous<br />
que l’on transmette votre histoire ? Je<br />
serai pour vous un chorégraphe public<br />
comme un écrivain public. »<br />
Daniel Larrieu nous invite pendant ces<br />
4 jours à faire circuler le corps de la<br />
mémoire.<br />
Figure marquante de la danse contemporaine<br />
française, Daniel Larrieu traverse<br />
l’aventure de la danse des années 1980.<br />
Après avoir dirigé le Centre chorégraphique<br />
national de Tours, de 1994 à 2002, il retrouve<br />
sa compagnie Astrakan à Paris. En<br />
2007, il amorce avec son projet Saisons, un<br />
cycle de rendez-vous publics volontairement<br />
hors-champs de la représentation théâtrale,<br />
dont les épisodes sont consacrés au paysage.<br />
Tissée à partir d’évènements traversés ces<br />
dernières années, une pièce verra le jour au<br />
printemps 2010.<br />
11H à 13H<br />
travail DE DansE En stuDio<br />
14H à 16H<br />
promEnaDE En formE DE récoltEs<br />
16H à 18H<br />
atEliEr DE composition<br />
2 possibilités d’inscription : vous embarquer<br />
4 jours dans ce projet de 11h à<br />
18h ou prendre le cours chaque matin<br />
de 11h à 13h avec Daniel Larrieu<br />
Tarifs : 55 € le stage – 45 € tarif réduit<br />
ou 40 € les cours du matin
Sous l’œil d’Œdipe<br />
D’après Sophocle, Euripide, Eschyle et Rítsos<br />
Œdipe est issu de la famille des Labdacides. Contrairement<br />
à l’autre <strong>grand</strong>e famille au destin tragique qui<br />
a hanté le théâtre grec, celle des Atrides, l’histoire des<br />
Labdacides n’a pas été racontée par un seul auteur<br />
dramatique unifiant le mythe à l’instar d’Eschyle avec<br />
L’Orestie. Et c’est dans ce projet un peu fou que Joël<br />
Jouanneau, metteur en scène et écrivain s’est lancé.<br />
Puisant chez différents auteurs, des Grecs anciens,<br />
Sophocle surtout mais aussi Euripide et Eschyle, ou<br />
d’autres plus récents comme Yannis Rítsos ; il tente de<br />
retracer, en un même texte et pour un même soir, le<br />
destin sanglant des enfants de la maison de Labdacos.<br />
L’entreprise ne manque ni d’ambition ni de souffle.<br />
Mise en scène Joël Jouanneau<br />
tHéâtre • mArdi 2 et merCredi 3 féVrier • 20H<br />
<strong>Le</strong> Manège, durée 3h environ, tout public à partir de 16 ans, tarif A<br />
44<br />
Joël Jouanneau, qui porte ce projet depuis pas mal de<br />
temps, a attendu de pouvoir réunir sa distribution idéale<br />
pour le passage à la scène. Et effectivement, les acteurs<br />
ici rassemblés sont exceptionnels, pour ce voyage à<br />
l’intérieur d’un mythe qui n’a pas fini de fasciner.<br />
Adaptation et mise en scène Joël Jouanneau ; Assistanat à la mise<br />
en scène Pauline Bourse ; Scénographie Jacques Gabel ; Costumes<br />
Patrice Cauchetier ; Lumière Franck Thévenon ; Son Pablo Bergel ;<br />
Avec Jacques Bonnaffé (Œdipe), Mélanie Couillaud (Euménide),<br />
Philippe Demarle (Polynice), Cécile Garcia-Fogel (Antigone), Sabrina<br />
Kouroughli (Ismène), Bruno Sermonne (Cadmos), Hedi Tillette de<br />
Clermont-Tonnerre (Tirésias), Alexandre Zeff (Etéocle).<br />
Production Théâtre Vidy-Lausanne ; L’Eldorado ; <strong>Le</strong> Grand T, scène<br />
conventionnée Loire-Atlantique ; MC2 Grenoble.
Avishaï Cohen<br />
« <strong>Le</strong> jazz est une manière d’aborder la musique, une<br />
façon de jouer ensemble. C’est un angle de vue, un<br />
parfum de la rue, un peu sur le fil, un peu en argot.<br />
Pour moi, Zappa ou Paco de Lucia, ça sonne comme<br />
du jazz. Parce qu’ils parlaient leur langue, sans se<br />
soucier des polices esthétiques. » Jazzman, avril 2009<br />
Ainsi parle Avishaï.<br />
Né en 1970 près de Jérusalem, Avishaï Cohen émigre aux<br />
États-Unis à l’âge de 20 ans, après avoir étudié le piano<br />
puis la contrebasse. Là, le jeune contrebassiste joue avec<br />
les plus <strong>grand</strong>s (Herbie Hancock, Roy Hargrove, Alicia<br />
Keys, Bobby McFerrin…) mais redevient vite électron<br />
libre. Il invente ses propres gammes, ne cesse d’explorer<br />
ses métissages moyen-orientaux… petit Avishaï est déjà<br />
devenu Grand parmi les plus <strong>grand</strong>s.<br />
muSique • mArdi 9 féVrier • 20H30<br />
<strong>Le</strong> Manège, durée 1h30, tarif A<br />
Avishaï Cohen, c’est le plaisir. Plaisir du jeu, de<br />
l’échange. Plaisir du jazz. C’est de cette joie de la<br />
scène, dont il s’agit avant tout avec lui. « Je crois que<br />
c’est pour ça que l’on va écouter un musicien sur<br />
scène : pour l’intensité de la relation. C’est une<br />
expérience ! Et dans mon cas, c’est une expérience<br />
collective. »<br />
Et aujourd’hui, Avishaï Cohen donne de la voix. Aussi.<br />
Tout simplement. On ne vous dit que ça… <strong>Le</strong> plateau<br />
du Manège sera un <strong>grand</strong> vase communicant.<br />
Gageons qu’à la fin du concert la salle entière lui en<br />
rendra, de la voix. Pour l’échange.<br />
Voix, contrebasse, basse Avishaï Cohen ; Voix Karen Malka ; Oud,<br />
guitare Amos Hoffman ; Percussions Itamar Doari ; Piano Shai<br />
Maestro.<br />
Looproduction.<br />
<strong>Le</strong> Petit Chaperon<br />
Uf<br />
Un texte de Jean-Claude Grumberg<br />
Compagnie pUnChiSnOtdeAd<br />
mAriONNetteS • merCredi 10 féVrier • 18H<br />
<strong>Le</strong> Théâtre, durée 50 min (1h10 avec accueil du public), tout public à partir de 8 ans, tarif C<br />
Séances scolaires mardi 9, jeudi 11 et vendredi 12 février à 10h15 et 14h15<br />
« Hier ce furent les enfants Ufs et Oufs, ainsi que leurs<br />
parents et <strong>grand</strong>s-parents, qui durent fuir, se cacher,<br />
changer de nom et de papiers afin d’échapper aux<br />
griffes du loup. […] Demain, si l’on n’y prend garde,<br />
les loups s’attaqueront peut-être aux enfants Ifs ou<br />
Gnifs ou Gnoufs, les loups eux seront toujours les<br />
loups. » J.-C. Grumberg<br />
Dans le conte, tout va bien pour le petit chaperon<br />
rouge, jusqu’à ce qu’elle rencontre le loup.<br />
Ici, pareil, sauf que le loup s’appelle Wolf, qu’il n’est<br />
pas déguisé en mère-<strong>grand</strong>, mais en tenue de caporal.<br />
Et s’il ne veut pas manger le chaperon, ce n’est guère<br />
mieux : car il lui apprend qu’elle est « Uf », et que dès<br />
lors, rien ne va plus. Et en tant que Uf, elle n’a plus les<br />
mêmes droits que les autres, plus les mêmes droits<br />
qu’hier, que c’est comme ça. C’est comme ça et c’est tout,<br />
on ne discute pas la loi. Et même si la loi est injuste,<br />
absurde, et le caporal grotesque, le petit chaperon va la<br />
46 47<br />
subir. Un conte moral drôle, cruel, et sacrément actuel,<br />
par un duo marionnettiste et musicien.<br />
À notEr<br />
Rencontre en salle à l’issue de chaque représentation.<br />
Conception Cyril Bourgois ; Dramaturgie Maud Hufnagel ; Direction<br />
d’acteur Stéphanie Farison ; Direction des marionnettes Brice Coupey ;<br />
Construction des marionnettes Paulo Duarte ; Costumes Aurore Thibout ;<br />
Vidéo, réalisation et montage Florence Brochoire, Sébastien Thévenet,<br />
Dimitri Darul ; Composition et enregistrement musique Philippe Orivel,<br />
Uriel Barthelemi ; Interprétation Cyril Bourgois, Philippe Orivel ; Création<br />
et régie lumière Boualeme Ben Gueddach ; Conception structure<br />
accueil du public Maud Hufnagel, Cyril Bourgois ; Administratrice de<br />
production Isabelle Dewintre ; Chargée de diffusion Alexandra Olivier.<br />
<strong>Le</strong> Petit Chaperon Uf est édité aux éditions Actes Sud, collection<br />
Heyoka Jeunesse.<br />
Production L’aRt eN gAine. Coproduction DSN, Dieppe Scène<br />
<strong>nationale</strong> ; ODDC des Côtes d’Armor ; Espace Victor-Hugo, centre<br />
culturel de Ploufragan. Avec le soutien du ministère de la Culture et<br />
de la Communication, DRAC Haute-Normandie ; du conseil régional<br />
de Haute-Normandie ; du conseil général de Seine-Maritime ; de la<br />
ville de Dieppe ; de la Spedidam ; du Théâtre Massalia. En partenariat<br />
avec l’ADDM22. Et avec la précieuse participation du lycée du Bois<br />
d’Envermeu ; du lycée Émulation Dieppoise de Dieppe ; de l’École de<br />
Broglie de Dieppe.
littératurE<br />
préSeNCe du mArdi 2 Au dimANCHe 14 mArS<br />
Stéphane Bouquet<br />
« Quelqu’un sera là / et ce ne sera pas seulement /<br />
attendre l’aube qui se refait. » <strong>Le</strong> Mot frère<br />
Stéphane Bouquet ne se trouve peut-être aucun air de<br />
famille avec le monde. <strong>Le</strong>s gestes fuient, l’oubli et la<br />
disparition dominent. En quoi se reconnaître ?<br />
Doté de désir et de mots, il cherche plus loin un lieu<br />
où vivre exclurait la perte, un lieu où être en toute<br />
évidence vivant et à sa place.<br />
La parole poétique et le désir se mêlent, tendent au<br />
même but : éprouver le plus possible le contact de<br />
l’autre et des choses pour en tirer la preuve de ce qui<br />
fait soi, rendre le monde habitable en le peuplant,<br />
fantômes ou amants, de frères possibles.<br />
Né en 1967, Stéphane Bouquet est poète, critique de<br />
cinéma et scénariste. Il participe en 2002, en tant que<br />
danseur, à la création chorégraphique de Mathilde<br />
Monnier, Déroutes, en tant que scénariste, à sa pièce<br />
frère&sœur créée en 2005.<br />
<strong>Le</strong>Cture pubLique • jeudi 4 mArS • 19H<br />
La Maison Gueffier, entrée libre et gratuite<br />
À notEr<br />
Mercredi 10 mars, de 18h30 à 20h, Maison Gueffier<br />
Atelier Livres en poche<br />
présentation de <strong>Le</strong> Bruit et la Fureur de William Faulkner,<br />
voir page 41.<br />
Interventions au cinéma <strong>Le</strong> Concorde<br />
Retrouvez la programmation sur le site :<br />
www.ville-larochesuryon.fr<br />
Du mercredi 3 au samedi 27 mars, Maison Gueffier<br />
Exposition de vidéos de Valérie Mréjen<br />
Artiste invitée par Stéphane Bouquet, voir page 40.<br />
Dans le cadre du Printemps des poètes<br />
Samedi 6 et dimanche 7 mars, Maison Gueffier<br />
Stage Deux jours pour écrire<br />
animé par Michaël Batalla, voir page 43.<br />
Vendredi 19 mars, 19h, Maison Gueffier<br />
Exercice d’admiration Maria Gabriela Llanson<br />
Par Luce Guilbaud et Cristina de Melo, voir page 41.<br />
Samedi 20 mars<br />
Fête des éditeurs de création<br />
A publié aux éditions Champ Vallon : Dans l’année de cet âge (2001),<br />
Un monde existe (2002), <strong>Le</strong> Mot frère (2004), Un peuple (2007) ;<br />
aux éditions des Cahiers du Cinéma : L’Évangile selon saint Mathieu,<br />
sur un film de Pasolini (2003), Cinéma 68 (2008), Sergueï Eisenstein<br />
(2008), Gus Van Sant (2009).<br />
miSérAb<strong>Le</strong> mirAC<strong>Le</strong><br />
D’après Henri Michaux<br />
De Bruno Boulzaguet et Jean-Christophe Feldhander<br />
« Clown, abattant dans la risée, dans le grotesque, dans<br />
l’esclaffement, le sens que contre toute lumière je<br />
m’étais fait de mon importance. Je plongerai. »<br />
Henri Michaux<br />
tHéâtre et muSique • mArdi 2 et merCredi 3 mArS • 20H30<br />
<strong>Le</strong> Manège, durée 1h10, tarif A<br />
À 55 ans, le poète et peintre Henri Michaux aspire à un<br />
dérèglement volontaire et total de tous ses sens. Armé<br />
de papiers et crayons, il programme méticuleusement<br />
une série d’absorptions de doses de mescaline (drogue<br />
extraite du cactus Peyotl). Il tirera de ses voyages<br />
parmi les hallucinations plusieurs livres : Connaissance<br />
par les gouffres, L’infini turbulent, Misérable miracle.<br />
Trois musiciens et deux acteurs s’emparent des écrits<br />
du poète pour retracer le cheminement de son<br />
expérience, la mettre en mots, en bruits, en paroles,<br />
avec une partition spécialement composée pour ce<br />
spectacle. L’œuvre est ouverte, comme un chantier,<br />
non dénuée d’humour et de fantaisie. C’est un récit<br />
musical dans lequel on se laisse immerger. Sur les pas<br />
d’un rêveur à peine éveillé qui exprime à la va-vite son<br />
rêve. Et quel rêve ! Et quel rêveur !<br />
48 49<br />
À notEr<br />
Lundi 1 er mars, 19h, Maison Gueffier<br />
Exercice d’admiration Henri Michaux<br />
Par Françoise Nicol, Éric Pessan.<br />
Misérable miracle, avec les musiciens : Composition et percussions<br />
Jean-Christophe Feldhandler ; Trombones et trompes Thierry Madiot ;<br />
Banjo et informatique musicale Vivien Trelcat ;<br />
Et le collectif Theodoros Group : Adaptation, mise en scène,<br />
scénographie et jeu Bruno Boulzaguet ; Jeu Jocelyn Lagarrigue ;<br />
Lumière et scénographie Olivier Oudiou ; Peinture du sol Nazanin<br />
Pouyandeh, assistée de Guillaume <strong>Le</strong><strong>grand</strong> ; Costumes Sylvette<br />
Dequest ; Constructions métalliques Marc Puttaert ; Régie générale<br />
Delphine Grandmontagne ; Régie son François Vatin.<br />
Misérable miracle est édité aux éditions Gallimard et L’infini turbulent<br />
aux éditions Mercure de France.<br />
Producteur délégué Césaré, Centre national de création musicale<br />
à Reims. Coproduction Centre Culturel André-Malraux, scène<br />
<strong>nationale</strong> de Vandœuvre-lès-Nancy ; Césaré, Centre national de<br />
création musicale à Reims ; Théâtre 71, scène <strong>nationale</strong> de Malakoff ;<br />
ARCADI (Action régionale pour la création artistique et la diffusion<br />
en Île-de-France) ; Theodoros Group.<br />
Avec le soutien de la DRAC Île-de-France ; du ministère de la Culture<br />
et de la Communication ; de la Spedidam ; du Théâtre Gérard-Philipe,<br />
scène conventionnée de Frouard.
Voilà pourquoi aujourd’hui<br />
je parle aux vagues<br />
Textes de Thierry <strong>Le</strong>nain<br />
Adaptation Jean-Louis Cousseau, Compagnie Quelqu’unS<br />
CONte jeuNe pubLiC • merCredi 3 mArS • 10H15 et 18H<br />
<strong>Le</strong> Théâtre, durée 1h05, tout public à partir de 9 ans, tarif C<br />
Séances scolaires mardi 2, jeudi 4 et vendredi 5 mars à 10h15 et 14h15<br />
« Il faudra attraper les nuages au lasso et les faire<br />
pleuvoir sur les déserts… » Telle est la poésie de<br />
<strong>Le</strong>nain : légère et précise. Proposer aux enfants des<br />
textes « qui parlent de leur vie et de la nôtre sans fard,<br />
ce qui ne veut pas dire sans poésie ni délicatesse », telle<br />
est l’intention de la compagnie Quelqu’unS.<br />
Quoi de mieux pour eux que de faire appel au <strong>grand</strong> art<br />
modeste (puisque <strong>grand</strong> !) de Thierry <strong>Le</strong>nain, auteur jeunesse<br />
inter<strong>nationale</strong>ment consacré. Jean-Louis Cousseau,<br />
seul en scène, armé de sa voix et d’une flûte, passe d’un<br />
récit à l’autre en fluidité, sans effet spécial. Il passe, à tout<br />
spectateur, de tout âge, une lecture ouverte du texte.<br />
<strong>Le</strong>nain, d’ailleurs, ne s’y est pas trompé, qui a<br />
redécouvert ses textes lorsqu’il les a entendus lus, joués,<br />
contés par Cousseau. « Jean-Louis crée un univers<br />
fantastique, il a trouvé le fil rouge qui permetde lier les<br />
différentes facettes de l’auteur. Il n’y a qu’une version<br />
théâtre de mes textes. » Celle-ci, qu’on est heureux de<br />
vous présenter.<br />
À notEr<br />
Rencontre en salle avec Jean-Louis Cousseau<br />
et Thierry <strong>Le</strong>nain à l’issue de la représentation<br />
tout public.<br />
Rencontre en salle avec Jean-Louis Cousseau<br />
à l’issue des représentations scolaires.<br />
Textes Thierry <strong>Le</strong>nain ; Conception Isabelle Loridan, Jean-Louis<br />
Cousseau ; Costume, scénographie et mise en scène Isabelle Loridan ;<br />
Lumières Pascal Gaudillière ; Interpétation Jean-Louis Cousseau.<br />
Textes adaptés Mlle Zazie a-t-elle un zizi ? (2001), Vive la France<br />
(2005), Et si tout ça n’était qu’un rêve ? (2005) aux éditions Nathan<br />
Jeunesse ; Wahid (2003), Moi, Dieu merci qui vit ici (2008) aux<br />
éditions Albin Michel jeunesse ; HB (2003), Il faudra (2004) aux<br />
éditions Sarbacane ; Julie capable (2005) aux éditions Grasset jeunesse.<br />
Coproduction compagnie Quelqu’unS ; la Semaine du Livre Jeunesse<br />
des Olonnes. Remerciements chaleureux à Olivier Balez et à l’équipe<br />
de la fête du Livre Jeunesse d’Aizenay.<br />
« <strong>Le</strong> cirque conflue avec le théâtre, la danse s’unit à la<br />
photographie, la musique de rue se mêle à la Commedia<br />
dell’arte. Fellini et Chagall sont<br />
tout près … » Corriere della Sera, Milan, 7 février 2008<br />
Aux îles de la Madeleine (Canada), dont sont originaires<br />
sept membres fondateurs de ce cirque, Éloize<br />
désigne un « éclair de chaleur ».<br />
Depuis quinze ans, le Cirque Éloize multiplie les<br />
éclairs, les bourrasques, voire les feux d’artifice, de<br />
chaleur, de rires, de poésie. Il enchante le monde<br />
entier, bien au-delà de sa contrée d’origine. Après<br />
plus de 3 000 représentations de leurs six créations,<br />
leur goût des images oniriques ne faiblit pas,<br />
loin de là. Pour cette création, le Cirque Éloize<br />
s’associe avec le Teatro Sunil<br />
en coproduction avec<br />
NebbiA<br />
Écrit et mis en scène par Daniele Finzi Pasca<br />
Cirque • mArdi 9 et merCredi 10 mArS • 20H30<br />
<strong>Le</strong> Manège, durée 2h (+ entracte), tout public à partir de 7 ans, tarif B<br />
50 51<br />
Sunil est le nom d’un jeune Bengali que Daniele Finzi<br />
Pasca rencontre à Calcutta alors qu’il y travaille comme<br />
volontaire pour un projet d’assistance aux malades en<br />
phase terminale. De retour à Lugano, en 1983, Daniele<br />
réunit un groupe d’amis d’enfance et fonde avec eux le<br />
Teatro Sunil. <strong>Le</strong> Teatro Sunil produira une trentaine de<br />
créations de théâtre et de danse présentées dans plus de<br />
25 pays dans le monde.<br />
Nebbia (qui signifie Brouillard en italien), troisième<br />
volet de la Trilogie du ciel, explore le monde des rêves.<br />
Ce brouillard-là vous désorientera, vous tourneboulera,<br />
vous enchantera, grâce aux experts acrobates du<br />
cirque Éloize.<br />
Une chose est maintenant sûre : nous rêvons bien en<br />
couleurs – et Nebbia nous le prouvera.
NebbiA<br />
Arts martiaux, étoile, trampoline Sandrine Mérette ; Trampoline,<br />
sangles, main à main, clarinette Jean-Philippe Cuerrier ; Clown, hulahoop,<br />
fl ûte à bec Stéphane Gentilini ; Étoile, main à main, trapèze,<br />
trampoline, guitare Catherine Girard ; Équilibres, trapèze, étoile,<br />
trampoline, fl ûte traversière Évelyne Laforest ; Trampoline, sangles,<br />
violon Gustavo Lobo Alves da Fonte ; Clown, bugle, scie Gonzalo<br />
Muñoz Ferrer ; Tissu, étoile, trapèze, accordéon Annie-Kim Déry ;<br />
Contorsion, fl ûte à bec Felix Salas ; Percussions, marimba, accordéon,<br />
violon, fl ûte irlandaise Andrée-Anne Gingras-Roy ; Percussions,<br />
marimba, santur, fl ûte irlandaise, glockenspiel Nicola Marinoni<br />
(en plus de leurs spécialités, tous les artistes chantent, jouent, sont<br />
manipulateurs d’assiettes chinoises et de bolas) ; Auteur, metteur en<br />
scène, concepteur des éclairages, collaborateur à la conception des<br />
performances acrobatiques Daniele Finzi Pasca ; Productrice créative,<br />
coauteur des textes des chansons Julie Hamelin ; Directeur de création<br />
Jeannot Painchaud ; Compositrice, orchestrations, chorégraphies<br />
Maria Bonzanigo ; Concepteur scénographie et accessoires Hugo<br />
Gargiulo ; Conceptrice des costumes Linda Brunelle ; Concepteur des<br />
nouveaux appareils, collaborateur au développement des accessoires<br />
Daniel Cyr ; Collaborateur à la conception des performances<br />
acrobatiques, entraineur-chef Krzysztof Soroczynski ; Compositrice<br />
de musique additionnelle piano, trapèze, hula-hoop, marimba<br />
Lucie Cauchon ; Concepteur sonore Davy Gallant ; Conceptrice des<br />
maquillages Suzanne Trépanier ; Concepteur du gréement acrobatique<br />
Marc « Marcus » Gauthier ; Programmateur des projecteurs motorisés,<br />
assistant au concepteur des éclairages, adjoint au directeur technique<br />
Alexis Bowles ; Directeur technique, assistant au concepteur sonore<br />
Alexis Bluteau ; Régie de création, assistante du metteur en scène<br />
Geneviève Dupéré ; Assistante du metteur en scène Elisa Volonterio ;<br />
Directeur de production Marc « Toff u » Laliberté ; Directrice de<br />
tournée Chantal Poirier ; Régie et assistante à la mise en scène<br />
Geneviève Dupéré ; Chef sonorisateur Th ierry Langlois ; Chef<br />
machiniste François Morin ; Chef gréeur Olivier Parent ; Producteur<br />
délégué Jonathan St-Onge ; Chargée de projet Marisol de Santis ;<br />
Comptable de production Carole Lapointe ; Coordonnatrice du<br />
suivi artistique Elisa Volonterio ; Producteurs Cirque Éloize en<br />
coproduction avec Teatro Sunil.
Hemisferios<br />
Max Masri et le groupe Tanghetto<br />
Mise en scène Andrés Spinelli<br />
<strong>Le</strong> tango est vivant, bien vivant ! C’est un genre<br />
musical qui se renouvelle en s’enrichissant des<br />
influences d’autres styles alentours, le rock, la pop, etc.<br />
<strong>Le</strong> nouveau tango, plus que jamais, se mêle des<br />
rythmes du rap et de la musique électronique : le<br />
groupe Tanghetto, né à Buenos Aires en 2001, en est le<br />
parfait exemple. Hemisferios, spectacle autant musical<br />
que dansé, joue avec cette mixité. Danseurs issus du<br />
tango, de la danse contemporaine et du hip-hop se<br />
partagent la scène. <strong>Le</strong>s hémisphères en question sont<br />
tout aussi bien ceux qui séparent les cultures du nord<br />
et du sud que ceux du cerveau qu’il faut apprendre à<br />
dissocier pour danser le tango, comme pour danser le<br />
hip hop. Dans un réel plaisir de la musique et de la<br />
danse, Hemisferios évoque ce thème de l’autre, du<br />
lointain et du possible partage entre les cultures à<br />
travers des tableaux simples, théâtraux et dansés. C’est<br />
une mise à vif de la tradition par la modernité, mêlant<br />
rythme et poésie.<br />
muSique et dANSe • VeNdredi 12 mArS • 20H30<br />
<strong>Le</strong> Manège, durée 1h30, tarif A<br />
54<br />
À notEr<br />
À l’occasion de ce spectacle vous sont proposés deux stages<br />
de tango ainsi qu’un <strong>grand</strong> bal ouvert à tous<br />
Samedi 13 mars de 15h à 18h au Manège<br />
Stage niveau intermédiaire (un an de tango minimum)<br />
Par Claudio Gonzales et Melina Brufman<br />
Samedi 13 mars de 18h à 20h au Manège<br />
Stage Initiation au tango (débutants)<br />
Par Andrés Spinelli<br />
bAL tANGO<br />
Samedi 13 mars, à partir de 20h30<br />
Sur le plateau du Manège<br />
Musique Max Masri et le groupe Tanghetto ; Textes et vidéos Andrés<br />
Spinelli et Max Masri ; Mise en scène Andrés Spinelli ; Danseurs,<br />
comédiens Melina Brufman, Claudio Gonsalez (distribution en<br />
cours) ; Assistant à la mise en scène Ernesto Berardino.<br />
Production Théâtre de l’Agora, scène <strong>nationale</strong> d’Évry, Essone.<br />
Avec le soutien du Grand R, scène <strong>nationale</strong> La Roche-sur-Yon.
Tête à claques<br />
Une création des Ateliers de la Colline<br />
mAriONNetteS jeuNe pubLiC • merCredi 17 mArS • 18H<br />
<strong>Le</strong> Manège, durée 1h15, tout public à partir de 9 ans, tarif C<br />
Séances scolaires le mardi 16 mars à 10h15 et 14h15<br />
Pour le douzième anniversaire des jumeaux, leur<br />
maman Gina avait invité les voisins à un <strong>grand</strong> repas.<br />
<strong>Le</strong>s plats n’ont jamais été servis. Trop d’incendies<br />
volontaires ce jour-là. Un des jumeaux a été accusé et<br />
arrêté le jour même. Douze ans après, il a retrouvé son<br />
frère, à la table du festin, avec d’étranges invités. Ce<br />
sont des poupées, fabriquées au long des années,<br />
entassées dans la cour de la fermette.<br />
Et c’est à cette table que nous est contée leur histoire,<br />
en pudeur, avec un humour énorme et un sens du<br />
détail rares. Entre rire et effroi, une sacrée troupe de<br />
Belges nous en remontre une fois encore, et parvient à<br />
ce miracle d’équilibre : faire un théâtre dont<br />
l’engagement social et la maestria artistique se<br />
conjuguent, se subliment.<br />
« Il faut oublier, dit Stef à la fin.<br />
– Non, il faut raconter, tranche Mika. Il a mille fois<br />
raison. »<br />
« [Cette histoire,] les Ateliers de la Colline nous la<br />
racontent avec un humour sauvage, une inventivité,<br />
une générosité qui emportent tout sur leur passage.<br />
<strong>Le</strong>-Bon-heur ! » J.-M. Wynants – <strong>Le</strong> Soir, 2007<br />
À notEr<br />
Rencontre en salle à l’issue de chaque représentation.<br />
Texte, mise en scène Jean Lambert ; Univers graphique et poupées<br />
Dominique Renard ; Avec Quantin Meert, François Sauveur ; Vie<br />
du plateau Vanessa <strong>Le</strong>queux ; Réalisation scénographique Daniel<br />
<strong>Le</strong>sage, Saher Emran ; Maquillage et nez Dominique Brévers ; Son<br />
Mathieu <strong>Le</strong>sage ; Lumières Zénec Doryn ; Compositions originales<br />
Aurélie Dorzée, Tom Theuns ; Impression sur toile Vincent Vervinckt ;<br />
Construction des décors Sylvain Thiry, Christophe Swerdtfergers,<br />
Radouane Gammoudi.<br />
Une création des Ateliers de la Colline en coproduction avec le<br />
Théâtre de la Place et Art/E Dieppe. Avec l’appui de la Communauté<br />
française (Services de la diffusion et des arts de la scène) ; de la Région<br />
wallonne ; du Service des affaires culturelles des provinces wallonnes ;<br />
de la COCOF ; du Théâtre de la Place ; du Centre culturel de Seraing ;<br />
de Art/E Dieppe ; du Cercle à Stockay-Saint-Georges.<br />
« Je vis, je meurs, je me brûle et me noie<br />
j’ai chaud extrême en endurant froidure. »<br />
Louise Labé<br />
C’est de la chanson. C’est du théâtre. C’est surtout de<br />
l’amour : celui inscrit dans la poésie de Louise Labé,<br />
femme poète du xvi e siècle, dont l’audace dans<br />
l’expression du désir sonne aujourd’hui encore<br />
comme un scandale. Cette langue de chair est ici mise<br />
en musique pour lui restituer toute sa force vitale.<br />
Dans un registre musical plutôt rock, avec parfois des<br />
raffinements baroques ou des élans vers le jazz. Avec la<br />
présence étonnante de la comédienne Norah Krief qui<br />
se fait chanteuse, danseuse, amoureuse tragique ou<br />
provocante, femme mutine, femme clown, femme<br />
Irrégulière<br />
Norah Krief<br />
CHANSON • jeudi 18 mArS • 20H30<br />
<strong>Le</strong> Théâtre, 1h05, tarif A<br />
56 57<br />
blessée, femme comblée… Émotion et plaisir du<br />
spectateur sont au rendez-vous de ce spectacle qui<br />
affirme, contre toute bienséance, le désir d’une femme<br />
d’aujourd’hui.<br />
Spectacle musical initié par Norah Krief, Frédéric Fresson<br />
pour la compagnie Sonnets ; Textes Louise Labé, Pascal Collin ;<br />
Composition musicale Frédéric Fresson ; Arrangements<br />
Daniel Largent, Mathias <strong>Le</strong>vy ; Mise en scène Michel Didym,<br />
Pascal Collin ; Assistante à la création Arzela Prunennec ;<br />
Lumière Paul Baureilles, Johan Olivier ; Son Olivier Gascoin ;<br />
Avec Norah Krief, Frédéric Fresson (clavier), Daniel Largent<br />
(percussion, basse), Mathias Lévy (violon, saxophone, guitare).<br />
Production Maison de la culture de Bourges,scène <strong>nationale</strong>.<br />
Coproduction l’Allan, scène <strong>nationale</strong> de Montbéliard.<br />
Avec le soutien de la Mousson d’été, Lorraine ; <strong>Le</strong>s Bains-Douches<br />
de Lignières pour la résidence de création. Spectacle produit avec<br />
le soutien de la région Centre et accueilli en coréalisation avec les<br />
Bains-Douches.
Monster Project<br />
Chorégraphies Emmanuelle Huynh et Kosei Sakamoto<br />
dANSe • mArdi 23, merCredi 24 et jeudi 25 mArS • 20H30<br />
Studio de danse du Manège, durée 1h, tout public à partir de 7 ans, tarif A<br />
Version courte, Futago, durée 35min, mardi 23, mercredi 24 et jeudi 25 mars à 15h, tarif C<br />
Un dialogue France-Japon détonant et sensuel.<br />
« Il me considère comme une sœur. Je le considère<br />
comme mon frère asiatique. »<br />
Ce que dit Emmanuelle Huynh de Kosei Sakamoto se<br />
ressent au long de ce spectacle. C’est une rencontre,<br />
forte, entre deux danses, deux cultures, deux créateurs,<br />
deux danseuses. Un échange autour de la gémellité et<br />
de la différence, qu’ont élaboré ensemble, à des<br />
milliers de kilomètres l’un de l’autre, les deux artistes.<br />
Sakamoto a élaboré un solo sombre et virtuose, dansé<br />
deux fois, à la suite, par chaque danseuse, où le même<br />
se révèle différent selon le corps qui l’exprime.<br />
Huynh a conçu pour ces deux mêmes danseuses, Aline<br />
Landreau et I-Fang Lin, un duo d’identiques, où sur<br />
fond de rock psychédélique (la fameuse Messe pour le<br />
temps présent de Pierre Henry), jumelles en pull-over et<br />
bottes très sixties, elles font tout pareil jusqu’à se<br />
mélanger, jusqu’à devenir une seule et même créature,<br />
un très beau et troublant monstre doux.<br />
Chorégraphies Kosei Sakamoto, Emmanuelle Huynh ;<br />
Interprétation Aline Landreau, I-Fang Lin ; Lumière<br />
Tomohiko Watarikawa, Takayuki Fujimoto (Dumb Type).<br />
Kaibutsu : Musique Daito Manabe ; Costumes Kyoko Domoto.<br />
Futago : Musique Extraits de Messe pour le temps présent de Pierre<br />
Henry ; Costumes Emmanuelle Huynh.<br />
Coproduction Monochrome Circus ; CNDC Centre national<br />
de danse contemporaine Angers. Avec le soutien de l’Institut<br />
franco-japonais du Kansaï ; de Culturesfrance ; de la DRAC Pays<br />
de la Loire ; de la région Pays de la Loire.<br />
Avec le soutien du Kyoto Art Centers ; du ministère des Affaires<br />
Culturelles du Japon 2008.<br />
Chemin<br />
de la belle étoile<br />
Sébastien Bertrand<br />
Compagnie des Arts et d’Hier Pour Aujourd’hui<br />
CONte • jeudi 25 mArS • 20H30<br />
<strong>Le</strong> Théâtre, durée 1h20, tout public à partir de 14 ans, tarif A<br />
Séance scolaire vendredi 26 mars à 14h15<br />
Sébastien Bertrand, on le connaît jusque-là comme<br />
accordéoniste : Duo Pennec-Bertrand, Sloï... Et voilà<br />
qu’il monte sur scène pour aussi nous dire des mots,<br />
ceux de sa propre histoire, mise en forme par Yannick<br />
Jaulin. Sa propre histoire donc, c’est celle d’un gamin<br />
arrivé en France à l’âge de 9 mois et devenu l’accordéoniste<br />
que l’on sait, porte-étendard de la musique<br />
traditionnelle du Marais poitevin. Et voilà qu’à 35 ans,<br />
il éprouve le besoin de retourner dans ce pays des origines,<br />
<strong>Le</strong> Liban. Enfin les origines… Parce que voilà,<br />
il est autant de là-bas que d’ici, le gamin adopté. C’est<br />
ce trajet, sa découverte, l’émotion qu’il y a à explorer<br />
sa propre histoire que nous fait partager Sébastien<br />
Bertrand. Son aventure, il la raconte avec des mots,<br />
avec l’accordéon, avec la danse aussi à l’occasion. Il est<br />
simple et lumineux. Il partage. Il conte.<br />
58 59<br />
À notEr<br />
Rencontre en salle à l’issue de la représentation scolaire.<br />
Création musicale Sébastien Bertrand ; Écriture Yannick Jaulin ; Mise<br />
en espace, suivi artistique Valérie Puech ; Collaborations artistiques<br />
André Curmi, Étienne Touret, Samuel Pasquier ; Création &<br />
réalisation sonore Étienne Touret ; Création lumière Erwan Brisard.<br />
Production exécutive et tournée Samuel Pasquier, CAHPA/Elips.<br />
Partenaires DRAC – Pays de la Loire ; le conseil régional des Pays<br />
de la Loire ; Culturesfrance ; <strong>Le</strong> Théâtre Monnot, Beyrouth, Liban ;<br />
L’Arc, scène conventionnée, Rezé ; Scènes de Pays dans les Mauges,<br />
Beaupréau ; <strong>Le</strong> Théâtre de l’Hôtel de Ville, Saint-Barthélemy d’Anjou ;<br />
<strong>Le</strong> <strong>grand</strong> R, scène <strong>nationale</strong> La Roche-sur-Yon ; <strong>Le</strong> Centre de création<br />
du Nombril, Pougne-Hérisson ; <strong>Le</strong> Nouveau Pavillon, Bouguenais ;<br />
La Maison des cultures de pays, Parthenay ; La Maison du Conte,<br />
Chevilly-Larue ; La Ville de Saint-Jean-de-Monts, service culturel ;<br />
<strong>Le</strong> Beau Monde ? ; Ethnodoc/Arexcpo.
Week-end<br />
à réaction<br />
fOrmeS ArtiStiqueS muLtip<strong>Le</strong>S du mArdi 30 mArS Au SAmedi 3 AVriL<br />
<strong>Le</strong> Manège, <strong>Le</strong> Théâtre, La Maison Gueffier, <strong>Le</strong> Fuzz’Yon, <strong>Le</strong> Concorde<br />
C’est un gros, gros week-end : presqu’une semaine de<br />
textes, de spectacles, de « machins » à découvrir. Des<br />
hors-normes, des pas consensuels, des pas cadrés…<br />
Trois propositions sont inscrites cette année à l’abonnement<br />
: La Ménagerie mécanique d’Opus, Press de<br />
Pierre Rigal, Divine Party d’Alexis Forestier. <strong>Le</strong> reste<br />
est à venir (mais on peut bien vous le dire à vous, il y<br />
aura aussi entre autres Un cirque plus juste sous son<br />
petit chapiteau, Thomas parle d’amour sur sa roue allemande,<br />
La Plénitude des cendres, texte de Yann Allegret<br />
pour boxeur, Rivages de la compagnie Carpe diem sur<br />
un mât chinois porté par un danseur…).<br />
À notEr<br />
Dans le cadre du « Week-end à réaction »<br />
Samedi 27 et dimanche 28 mars, Maison Gueffier<br />
Stage Deux jours pour écrire<br />
Par Emmanuel Darley, auteur associé cette saison,<br />
voir page 43.<br />
Jeudi 1 er avril de 18h à 19h et vendredi 2 avril de 14h à 17h<br />
au Manège<br />
Stage Jeu critique<br />
Par Jean-Pierre Han (critique littéraire et dramatique),<br />
autour du spectacle Divine party.<br />
la ménaGEriE<br />
méCANique<br />
Compagnie Opus<br />
tHéâtre • mArdi 30, merCredi 31 mArS, VeNdredi 2 et SAmedi 3 AVriL à 20H et 21H<br />
jeudi 1 Er AVriL à 14H, 14H30, 15H et 15H30<br />
<strong>Le</strong> Manège, durée 1h, tout public à partir de 8 ans, tarif C ou compris dans le Pass WAR<br />
Opus (l’Office des Phabricants d’Univers Singuliers)<br />
avait enchanté les spectateurs en présentant au Grand<br />
R en 2008 La Crèche à moteur. Cette fois, c’est la vraiefausse<br />
histoire du modeste et génial retraité André<br />
Durupt qu’ils vont nous raconter. Cet ancien mécanicien<br />
du village de Chalancey (52) s’est enfermé dans sa<br />
grange entre 1958 et 1961 pour créer dans le plus <strong>grand</strong><br />
secret une ménagerie mécanique qui a fait rêver dans<br />
le village des générations d’enfants…<br />
À travers le prisme des bâtisseurs de l’inutile, des<br />
membres éminents du Conservatoire des Curiosités<br />
vont faire revivre sous nos yeux ce chef-d’œuvre d’un<br />
« inspiré du bord des routes ». Un hommage tendre et<br />
humoristique à cet art non homologué, identifié<br />
comme « art brut » par Jean Dubuffet.<br />
60 61<br />
Dans le cadre du « Week-end à réaction », Opus proposera<br />
également aux spectateurs deux autres spectacles<br />
: <strong>Le</strong> Collier de Nouilles et L’Instant Croxel.<br />
Metteur en scène Pascal Rome ; <strong>Le</strong>s comédiens Frédérique Moreau<br />
de Bellaing, Julien Pillet, Pascal Rome, Titus, Jacques Ville ;<br />
<strong>Le</strong> Phactotum Patrick Girot.<br />
<strong>Le</strong>s Phabricants Jean-Yves Achard, Claude Acquart, Patrick de Bruyn,<br />
Lucy Casson, Sophie Deck, Nicolas Diaz, Henri Gallot-Lavallée,<br />
Jean-Baptiste Gaudin, Florent Gauthier, Dominique Goffé,<br />
Éric Guérin, Flop <strong>Le</strong>fèvre, Luis Maestro, Marie-Lucie Poulain,<br />
Alex Robbe, Vincent Schnerb, Alain Terlutte, Rémi Verbraeken.<br />
Coproduction Atelier 231, Centre national des Arts de la rue,<br />
Sotteville-lés-Rouen ; Lieux Publics, Centre national de création des<br />
Arts de la rue, Marseille; Namur en mai, Promotion des arts forains.<br />
Avec le soutien du ministère de la Culture, Direction de la musique,<br />
de la danse, du théâtre et des spectacles ; de la Direction des affaires<br />
culturelles de Bourgogne ; de la région Bourgogne ; de la ville de<br />
Dijon.
prEss<br />
De et avec Pierre Rigal, Compagnie Dernière Minute<br />
tHéâtre-dANSe • jeudi 1 Er AVriL à 20H • VeNdredi 2 AVriL à 14H15<br />
<strong>Le</strong> Théâtre, durée 1h, tout public à partir de 15 ans, tarif C ou compris dans le Pass WAR<br />
Press qui se présente comme une « tragédie<br />
chorégraphique », est un coup de poing visuel.<br />
<strong>Le</strong> dispositif est des plus simples : un homme, en<br />
costume sombre et strict, se tient seul dans une petite<br />
pièce. Pour décor, rien, ou presque : une chaise pliante,<br />
une lampe articulée. L’homme est assis, parfois ;<br />
debout, à d’autres moments.<br />
Puis, ça bouge. Pas l’homme : c’est le décor qui bouge ;<br />
la pièce, en fait, rétrécit, l’espace se referme sur lui. Peu<br />
à peu. Inexorablement.<br />
<strong>Le</strong>s mouvements du danseur ne sont que réactions<br />
face à cet environnement qui l’oppresse.<br />
Et par une adéquation parfaite entre le corps et la<br />
technique réduite à l’essentiel, par le jeu d’une extrême<br />
précision des lumières, sons, et gestes de Pierre Rigal,<br />
ce qui se passe, ce qui vous est donné à voir là est une<br />
image inédite. Une image jamais vue et en même<br />
temps écho de nos peurs les plus essentielles, les plus<br />
enfouies. <strong>Le</strong>s plus universelles.<br />
Ce spectacle a obtenu depuis sa création à Londres en<br />
2008 un succès international et unanime.<br />
Conception, scénographie, chorégraphie et interprétation Pierre<br />
Rigal ; Constructeur, éclairagiste, machiniste Frédéric Stoll ; Musique<br />
originale en direct Nihil Bordures ; Assistante à la chorégraphie<br />
Mélanie Chartreux ; Mise en production Sophie Schneider.<br />
Production Compagnie Dernière Minute ; Gate Theatre London.<br />
Coproduction Rencontres chorégraphiques inter<strong>nationale</strong>s de<br />
Seine-Saint-Denis ; Théâtre Garonne, Toulouse. Avec le soutien de<br />
la DRAC Midi-Pyrénées ; de la ville de Toulouse ; de la région Midi-<br />
Pyrénées ; du conseil général de la Haute-Garonne ; de la convention<br />
Culturesfrance/Ville de Toulouse ; de la Fondation BNP Paribas pour<br />
le développement de ses projets.<br />
DivinE<br />
party<br />
Alexis Forestier, Compagnie les Endimanchés<br />
tHéâtre • jeudi 1 Er AVriL • 21H30<br />
<strong>Le</strong> Manège, durée 4h (avec entracte), tarif C ou compris dans le Pass WAR<br />
Divine Party est une entreprise un peu folle pour<br />
traverser en musique La Divine comédie de Dante. <strong>Le</strong><br />
spectacle se dessine bien sûr en trois parties (Inferno,<br />
Purgatory et Paradise Party) et alterne des textes de<br />
Dante chantés en italien avec des courts textes de<br />
Kafka chantés en allemand. La première est un<br />
effondrement, la deuxième une suspension, la<br />
troisième une accélération. C’est très rock : des reprises<br />
de Bérurier noir, The Residents, Devo, Hasil Adkins<br />
et des Cramps traversent l’enfer et font place à des<br />
compositions originales (électriques) au purgatoire<br />
ainsi qu’au paradis… avec aussi quelque chose d’un<br />
cabaret souterrain des années 30 quelque part plus à<br />
l’Est. Cela se vit comme une hallucination : musique<br />
62 63<br />
et machine théâtrale se dérèglent, le cadre habituel de<br />
la représentation est déconstruit sous nos yeux pour<br />
nous emmener ailleurs. Alexis Forestier, avec un<br />
amour immense pour la langue et l’écriture, de<br />
variation en variation, de ritournelle en ritournelle, se<br />
fait architecte de nos rêves les plus fous.<br />
D’après les textes de Dante Alighieri, Franz Kafka, Jean Oury ;<br />
Mise en scène Alexis Forestier ; Avec Julien Boudart, Alexis Forestier,<br />
Cécile Saint-Paul, Antonin Rayon ; Lumière Matthieu Ferry ; Images<br />
Cécile Saint-Paul ; Dispositif sonore Antonin Rayon ; Arrangements<br />
et bricolage sonore Julien Boudart ; Musique originale Alexis Forestier.<br />
Coproduction Compagnie les Endimanchés ; <strong>Le</strong> <strong>grand</strong> R, scène<br />
<strong>nationale</strong> de La Roche-sur-Yon. Inferno Party a reçu l’aide à la création<br />
de la DMDTS. Purgatory Party a reçu l’aide à la création du CNT,<br />
Dramaturgies plurielles. La compagnie les Endimanchés est<br />
conventionnée par le ministère de la Culture, DRAC Île-de-France.
appris par corps<br />
Compagnie Un loup pour l’homme<br />
Deux circassiens formidables engagés dans une lutte<br />
fratricide. L’amour et la mort ont des territoires<br />
communs.<br />
Deux hommes sont face à face, sur le plateau.<br />
Chacun a l’autre pour horizon – il l’a donc aussi pour<br />
limite.<br />
Ils se regardent, se chassent, se confrontent.<br />
Se portent, s’épaulent, se lient.<br />
<strong>Le</strong> lien se fait, se défait, se refait. <strong>Le</strong>s corps se soudent<br />
et se décollent. Et décollent. Et retombent comme<br />
un projectile. Il n’y a rien d’autre à voir, sur scène,<br />
qu’eux deux, ces deux frères qui se déchirent et s’enlacent.<br />
Rien d’autre et heureusement : un élément<br />
ajouté en ferait trop, tant à eux deux ils produisent<br />
d’énergie et de figures incroyables, défient les lois<br />
de l’attraction et de la gravité. Là, c’est immense :<br />
violent, mais tendre.<br />
Cirque • merCredi 7 AVriL • 20H30<br />
<strong>Le</strong> Manège, durée 50 min, tarif A<br />
Est-ce du cirque, de la danse ou du sport du combat ?<br />
Tout cela à la fois, et tellement plus. Un duel stupéfiant,<br />
qui vous laissera le souffle coupé.<br />
Écriture collective Arnaud Anckaert, Frédéric Arsenault, Alexandre<br />
Fray ; Acrobates Frédéric Arsenault, Alexandre Fray ; Mise en scène<br />
Arnaud Anckaert ; Création lumière, scénographie Frantz Loustalot ;<br />
Création sonore Hervé Herrero ; Regard chorégraphique Mathilde Van<br />
Volsem ; Costumes Flora Loyau ; Accompagnement Peggy Donck.<br />
Un loup pour l’homme est une compagnie du Nord/Pas-de-Calais.<br />
Elle fait partie du Cheptel Aleikoum, collectif d’artistes et de<br />
compagnies installé dans le Loir-et-Cher.<br />
Spectacle coproduit par les Migrateurs, pôle cirque Alsace ;<br />
<strong>Le</strong> Maillon, scène européenne de Strasbourg ; La Coupole,<br />
Saint-Louis ; Équinoxe, scène <strong>nationale</strong> de Châteauroux ; Culture<br />
Commune, scène <strong>nationale</strong> du Bassin minier du Pas-de-Calais.<br />
Spectacle accueilli en résidence par les Migrateurs, pôle cirque Alsace<br />
et <strong>Le</strong> Maillon, Scène européenne de Strasbourg ; par Dommelhof,<br />
Neerpelt ; par les Subsistances, laboratoire international de création<br />
artistique, Lyon. Avec le soutien de l’opération Jeunes Talents Cirque<br />
2006 ; de Défi Jeunes, Pas-de-Calais ; de l’Espace Périphérique, Paris ;<br />
des Subsistances, laboratoire international de création artistique,<br />
Lyon ; de la TOHU, cité des arts du cirque de Montréal.<br />
Manca solo<br />
la domenica<br />
(Il ne manque que le dimanche)<br />
Par Licia Maglietta<br />
Spectacle en italien surtitré en français<br />
C’est une histoire sicilienne extravagante. Une femme,<br />
une veuve, à la vie bien banale comme celle des autres<br />
habitants de son village, transforme tout, se réinvente<br />
une vie de tournées, de sentiments amoureux et<br />
funestes, de passions, se refait le film, le scénario qui<br />
lui convient, jusqu’au délire ! C’est la <strong>grand</strong>e actrice<br />
napolitaine Licia Maglietta qui a eu envie d’interpréter<br />
au théâtre cette nouvelle de la sicilienne Silvana<br />
Grasso. Elle joue. Avec les clichés (ah les veuves siciliennes<br />
!), avec les mots, avec le public.<br />
tHéâtre, mArdi 27 et merCredi 28 AVriL • 20H30<br />
<strong>Le</strong> Théâtre, durée 1h20, tarif A<br />
64 65<br />
Accompagnée par un accordéoniste complice, elle<br />
nous entraîne avec brio dans sa fantaisie et jamais<br />
n’auront été aussi réjouissants ces récits de veuves,<br />
d’émigrants, de cimetière qui deviennent une sacrée<br />
histoire de meurtre.<br />
D’après la nouvelle de Silvana Grasso De Pazza è la luna (2007) parue<br />
aux éditions Enaudi. Texte Silvana Grasso ; Traduction Patrick Sommier ;<br />
Mise en scène, scénographie Licia Maglietta ; Costumes Katia Esposito ;<br />
Lumières Cesare Accetta ; Son Daghi Rondanini ; Régie surtitrage<br />
Emanuela Pace ; Avec Licia Maglietta, Vladimir Denissenkov.<br />
Production Teatri Uniti.
Une étoile pour Noël<br />
Nasser Djemaï<br />
HumOur • jeudi 29 AVriL • 20H30<br />
<strong>Le</strong> Manège, durée 1h30, tout public à partir de 12 ans, tarif A<br />
« Toi tu f’ras pas avocat, ingénieur, t’ça, c’est rien, ça…<br />
Toi, tu vas faire : ministre. Mais pas ministre de ministère<br />
! Toi un jour tu vas faire ministre : le Premier.<br />
Ministre de tous les ministres ! »<br />
Nasser Djemaï (acteur, notamment chez Joël<br />
Jouanneau et Alain Françon), est l’interprète et<br />
l’auteur de cette pièce. Normal, c’est un peu beaucoup<br />
son histoire qui y est contée. Celle du petit Nabil,<br />
enfant d’immigrés, qui pour faire plaisir à son papa, va<br />
tout faire pour devenir Premier ministre. Tout faire,<br />
c’est-à-dire, d’abord : y croire.<br />
Il sera aidé par la <strong>grand</strong>-mère d’un copain d’école, qui<br />
le trouvant tellement mignon, décide, pour faciliter<br />
son intégration, de lui donner un « meilleur » prénom.<br />
Dorénavant, pour elle, Nabil sera Noël, un petit<br />
enfant blond bien sage (ce pour quoi elle lui fait même<br />
des mèches). La <strong>grand</strong>-mère, mais aussi le père, l’ami<br />
Jean-Luc… galerie de portraits « poussés dans leur<br />
retranchement », pour en faire des figures burlesques<br />
et théâtrales.<br />
C’est magnifiquement porté par Nasser Djemaï. C’est<br />
hautement comique et ça raconte cruellement un petit<br />
bout de la France.<br />
Avec Nasser Djemaï ; Auteur Nasser Djemaï ; Mise en scène<br />
Natacha Diet, Nasser Djemaï ; Musique Frédéric Minière ;<br />
Lumière Paul Catenacci.<br />
Production Repères.<br />
Coproduction La Maison des Métallos, établissement culturel, Paris ;<br />
Avec le soutien de La Filature, scène <strong>nationale</strong> de Mulhouse et de la<br />
compagnie RL. Avec l’aide à l’écriture de la DMDTS/ministère de la<br />
Culture et de la Communication.<br />
Une étoile pour Noël est édité chez Actes-Sud Papiers.<br />
nicolas JulEs<br />
CHANSON • merCredi 5 mAi • 20H30<br />
<strong>Le</strong> Théâtre, durée 1h30, tarif A<br />
« Celui qui n’a rien se creuse la tête et c’est bien<br />
Celui qui a tout n’a plus qu’à creuser son trou... »<br />
Nicolas Jules, enfant, n’aimait la radio que quand ça<br />
parlait, n’écoutait que quelques 45 tours de ses parents<br />
(mais bon, dedans il y a quand même Fontaine,<br />
Brassens ou Barbara) ; un enfant des années soixantedix,<br />
qui comme il le dit lui-même, passe alors<br />
« complètement à côté de ce que produit son époque. »<br />
(Et il ajoute : « C’est comme ça. »)<br />
Oui, c’est comme ça Nicolas Jules, une poétique<br />
désabusée et chantante.<br />
Chantante parce que, tiens, il s’est mis à chanter, à un<br />
moment, un peu comme ça. Et a continué. Et depuis<br />
ça ne s’arrête pas, ça bricole et ça bosse, ça invente.<br />
Et ça tourne (plus de 1 000 concerts déjà ; et des prix à<br />
la pelle : Coup de Cœur Charles Cros 2005 et 2008…)<br />
66 67<br />
<strong>Le</strong>s musiques entendues dans l’enfance infusent et sa<br />
relation avec son <strong>grand</strong> orchestre d’un musicien,<br />
Roland Bourbon, allume la mèche. Du coup, on ne<br />
sait plus si c’est de la chanson rock, blues, jazz, ou du<br />
théâtre. À vrai dire on s’en fout. C’est tout simplement<br />
génial – enfin bon, c’est tout simplement…<br />
Chant, guitare, paroles, musiques Nicolas Jules ; Batterie, percussions<br />
Roland Bourbon ; Son, régie Raphaël Guitton ; Lumière Bertrand<br />
Coquin.<br />
Production Xavier Fernique (Productions Possibles). Distribution<br />
L’Autre Distribution. Management Soizic Huet (Stant by me).<br />
Tournée Québec Mylène Tapp (9 e Vague). Attachée de presse Patricia<br />
Espana.<br />
Spectacle présenté avec le soutien de Chant’Sons.
Concert d’un homme<br />
décousu / Dambë<br />
Compagnie salia nï seydou<br />
Après la fureur festive de Poussières de sang la saison<br />
passée, les deux chorégraphes burkinabés Salia Sanou<br />
et Seydou Boro ont ressenti le besoin de se retrouver<br />
chacun « seul danseur, pour se confronter au plateau<br />
avec des musiciens ».<br />
Deux soli donc, à chaque fois portés par la musique au<br />
présent.<br />
Salia Sanou danse d’abord face, et avec, le chant de<br />
l’ivoirienne Maaté Keita. À l’instinct. À l’écoute des<br />
origines (une bande-son, captée à Léguéma, enveloppant<br />
l’ensemble d’une bulle atmosphérique).<br />
Seydou Boro, ensuite, en dialogue avec cinq musiciens,<br />
dans une ambiance de maquis (type de café<br />
musical très populaire en Afrique de l’Ouest), danse et<br />
chante autour du rythme vocal et corporel de Fela<br />
Kuti, créateur de l’afro-beat, figure artistique et<br />
politique majeure en Afrique, « un personnage qui lui<br />
est cher ». Interprétation qui se conclut par une<br />
invitation générale à venir les rejoindre sur scène.<br />
Deux moments intimes et chaleureux pour une belle<br />
soirée de partage.<br />
dANSe • jeudi 6 mAi • 20H<br />
<strong>Le</strong> Manège, durée 2h environ, tarif A<br />
À notEr<br />
Vendredi 7 mai, 20h30, <strong>Le</strong> Manège, tarif 5€<br />
Bal avec Seydou Boro et ses musiciens<br />
Pour retrouver l’ambiance des nuits chaudes de<br />
Ouagadougou.<br />
cyclE cinéma DansE<br />
Mardi 4 mai, 14h30 et 20h, Cinéma <strong>Le</strong> Concorde<br />
Projections de films<br />
en partenariat avec l’EPCCCY, Festi’clap<br />
et la Cinémathèque de la danse.<br />
Concert d’un homme décousu : Chorégraphie, musique et danse Seydou<br />
Boro ; Assistant à la chorégraphie Ousseni Sako ; Composition musicale<br />
et interprétation Ibrahima Boro (guitare), Sylvain Dando Paré (guitare<br />
basse), Adama Dembélé (tambour d’aisselle), Issouf Diabaté (guitare solo,<br />
sous réserve), Dramane Diabaté (percussions) ; Lumières Anne Dutoya ;<br />
Conception costumes Seydou Boro.<br />
Dambë : Chorégraphie et danse Salia Sanou ; Composition vocale et<br />
chant Maaté Keita ; Création sonore Hughes Germain ; Lumières Éric<br />
Wurtz ; Costumes Martine Somé.<br />
Coproduction Centre national de la danse/Pantin ; La Passerelle, scène<br />
<strong>nationale</strong> de Saint-Brieuc ; <strong>Le</strong> Merlan, scène <strong>nationale</strong> de Marseille ;<br />
le Centre national de création et de diffusion culturel de Châteauvallon ;<br />
le Centre chorégraphique national de Caen, Basse-Normandie ;<br />
le Centre culturel français de Bobodioulasso ; le Centre culturel français<br />
de Ouagadougou ; le Centre de développement chorégraphique,<br />
La Termitière de Ouagadougou ; la Compagnie salia nï seydou. Avec<br />
le soutien du ministère de la Culture et de la Communication, DRAC<br />
Bretagne ; du conseil général de la Seine-Saint-Denis ; du conseil général<br />
des Côtes d’Armor, et du département Afrique et Caraïbes en créations<br />
de Culturesfrance, ministère des Affaires étrangères. La Compagnie salia<br />
nï seydou est associée à la Passerelle, scène <strong>nationale</strong> de Saint-Brieuc et en<br />
résidence longue au Centre national de la danse, Pantin.<br />
Timon d’Athènes<br />
Shakespeare and slam<br />
D’après Timon d’Athènes de Shakespeare<br />
Mise en scène Razerka Ben Sadia-Lavant<br />
Compagnie Objet Direct<br />
« Slam », en argot américain, signifie claque, ou impact.<br />
Timon d’Athènes, de Shakespeare, harangue politique et<br />
harangue aux Politiques, réclamait un traitement<br />
adéquat pour la faire entendre aujourd’hui. Slam, alors,<br />
pour que ça claque, pour qu’elle sonne la langue de<br />
Shakespeare, comme sur un ring – comme dans la rue…<br />
Pour Sophie Couronne et Razerka Ben Sadia-Lavant,<br />
retraduire Shakespeare, c’est façon de « le garder en vie,<br />
pour qu’il continue d’être ce qu’il fut avec force : un<br />
haut-parleur, portant haut, parlant fort pour réveiller<br />
les hommes soumis ». Elles ont donc adapté, taillé à<br />
l’essentiel dans sa langue pour « la chausser de baskets ».<br />
Et s’entourer d’un all star band interdisciplinaire, de<br />
mélangeurs de genres qui chacun tiennent le haut du<br />
pavé dans leur discipline : la rappeuse Casey ; le<br />
slameur D’ de Kabal ; Denis Lavant, acteur assez<br />
puissant pour porter cette mission-là ; la comédienne<br />
tHéâtre • VeNdredi 14 mAi • 20H30<br />
<strong>Le</strong> Manège, durée 1h environ, tarif A<br />
68 69<br />
Marie Payen ; Doctor L au son, et l’impeccable rappeur<br />
Mike Ladd en guest. <strong>Le</strong> tout, rendu plus direct<br />
encore par une scénographie très frontale. Gare aux<br />
impacts !<br />
Adaptation libre de Sophie Couronne et Razerka Ben Sadia-Lavant ;<br />
Conception scénique Razerka Ben Sadia-Lavant ; Distribution Denis<br />
Lavant (Timon), Casey (Apementus), D’ de Kabal (Alcibiade), Marie<br />
Payen (les débiteurs/les sénateurs/Flavius), Mike Ladd (guest) ; Avec<br />
Doctor L (musique) ; Costumes Agnès Falque ; Conception sonore<br />
Doctor L ; Conception de l’espace de jeu Razerka Ben Sadia-Lavant,<br />
Clémence Farrell ; Dramaturgie Pierre Lauret ; Régisseur général<br />
Denis Melchers ; Régisseur lumière Laurent Bénard ; Ingénieur du son<br />
Sébastien Trouvé ; Assistante à la mise en scène Soline de Warren.<br />
Production compagnie Objet Direct ; l’Aéronef, Lille ; le Théâtre de<br />
Nîmes ; la Fabrique, Guéret ; Kulturfabrik et le Théâtre d’ Esch-sur-<br />
Alzette, Luxembourg ; La Maison de la Poésie, Paris ; L’Agora Théâtre,<br />
Evry ; L’avant-Seine, Théâtre de Colombes. Partenaires <strong>Le</strong> Théâtre<br />
Vidy-Lausanne ; <strong>Le</strong> <strong>grand</strong> R, scène <strong>nationale</strong> La Roche-sur-Yon.<br />
Avec le soutien d’Agnès B.
EspècEs D’EspacEs<br />
Ensemble Cairn<br />
Après avoir accueilli pour deux concerts l’ensemble de<br />
musique contemporaine Cairn la saison dernière,<br />
<strong>Le</strong> <strong>grand</strong> R accompagne cette fois leur création,<br />
librement inspirée du livre de Georges Perec Espèces<br />
d’espaces que l’auteur sous-titrait Journal d’un usager de<br />
l’espace.<br />
<strong>Le</strong> spectacle sera en partie constitué de projections<br />
videos, bribes de phrase projetées, construction ou<br />
déconstruction d’un livre, travail autour de la lettre.<br />
La part de la musique sera donnée aux compositeurs<br />
récents qui s’attachent à faire de l’espace un enjeu<br />
compositionnel. Ainsi Thierry Blondeau pour qui la<br />
notion de déplacement s’intègre à la musique même,<br />
ainsi Olivier Schneller dont la musique cherche à<br />
stratifier l’espace en combinant différents registres liés<br />
aux instruments. Et en contrepoint, la musique vocale<br />
de Philippe <strong>Le</strong>roux suggèrera une entrée dans le<br />
domaine du signe, de la lettre (sa courbe dans l’espace)<br />
qui a présidé à la constitution de la matière musicale.<br />
Quelques fragments de l’opéra radiophonique, Jours<br />
54, de Pierre Jodlowski, créé à partir du roman<br />
inachevé de Perec, 53 jours, accompagneront le déroulé<br />
de ce concert. Il sera question d’habiter (comprendre,<br />
interroger) un espace particulier, celui d’une salle de<br />
concert, à la fois par l’écriture littéraire – symbolisée<br />
par une page ouverte suspendue au-dessus des<br />
musiciens – et par l’écriture du sonore.<br />
muSique • jeudi 20 mAi • 20H30<br />
<strong>Le</strong> Manège, durée 1h environ, tarif A<br />
comprEnDrE écoutEr aimEr<br />
LA muSique CONtempOrAiNe<br />
Conférences/concerts de Jérôme Combier<br />
à l’auditorium du Conservatoire.<br />
Mardi 2 mars, 18h30<br />
Décryptage d’une œuvre : Noir gris pour trio à cordes<br />
de Jérôme Combier<br />
La figure de Samuel Beckett dans la musique d’aujourd’hui<br />
(créée dans le cadre de l’exposition Samuel Beckett<br />
au Centre Georges Pompidou en 2007).<br />
Mardi 18 mai, 18h30<br />
<strong>Le</strong>s enjeux de la musique d’aujourd’hui,<br />
du geste instrumental à l’espace sonore.<br />
En préparation du concert Espèces d’espaces<br />
de l’ensemble Cairn.<br />
En ouverture du concert : Cantenac de Fabien <strong>Le</strong>vy<br />
Pour 4 musiciens spatialisés<br />
Flûte Cédric Jullion ; Clarinette Ayumi Mori ; Saxophone Jérôme<br />
Laran ; Guitare Christelle Séry ; Piano Caroline Cren ; Percussions<br />
Sylvain <strong>Le</strong>mêtre ; Violon Julian Boutin ; Alto Cécile Brossard ;<br />
Violoncelle Séverine Ballon ; Voix (à déterminer) ; Chef Guilllaume<br />
Bourgogne ; Ingénieur du son Sébastien Naves ; Vidéaste Pierre<br />
Nouvel ; Typographe Thomas Huot-Marchand ; Avec une équipe<br />
de L’Ircam.<br />
Concert réalisé en co-production avec l’Ircam Centre Georges-<br />
Pompidou et le Festival Ars-Musica.<br />
L’ensemble Cairn est aidé par le ministère de la Culture et de la<br />
Communication, la DRAC Île-de-France. Mécénat musical Société<br />
générale, mécène principal de l’ensemble Cairn. Avec le soutien<br />
de la SACEM.<br />
Quel bruit ça fait<br />
la lecture ?<br />
du jeudi 20 Au SAmedi 22 mAi<br />
Il y a ce livre, tu sais, presque désuet et en même temps si proche,<br />
nommé Je me souviens.<br />
Et puis, il y a un autre livre, <strong>Le</strong> Verger, (c’est aux éditions P.O.L)<br />
écrit par Harry Mathews quelques semaines après la mort de Georges Perec,<br />
qui reprend le principe du je me souviens, pour faire<br />
face à l’accablement. Je pioche au hasard :<br />
« Je me souviens de Georges Perec très content du papier ‘Essuitout’ :<br />
Ça essuie Vraiment tout ! »<br />
« Je me souviens du bristol fixé par une punaise à l’extérieur de la porte d’entrée<br />
de Georges Perec. On y lisait, en <strong>grand</strong>s caractères<br />
‘Georges Perec’, puis en caractères plus petits les coordonnées d’un peintre en<br />
bâtiment qui habitait un tout autre quartier. »<br />
« Je me souviens avoir ouvert la séance de l’Oulipo<br />
qui suivait la mort de Georges Perec<br />
en demandant qu’un blâme unanime soit voté contre lui<br />
pour nous avoir si impardonnablement abandonnés. »<br />
Emmanuel Darley<br />
Temps fort littérature, en partenariat avec Corps de texte, avec la présence d’Emmanuel Darley,<br />
auteur associé au Grand R cette saison (voir page 4), et des temps d’hommage à Georges Perec.<br />
70 71
Berlioz,<br />
Mendelssohn, Bach<br />
& Stravinski<br />
Par l’Orchestre national des Pays de la Loire<br />
Ce programme de l’ONPL, qui vient clore à La<br />
Roche-sur-Yon le festival des orchestres, s’ouvre et se<br />
ferme sur des pièces qui sont de beaux moments de<br />
bravoure pour orchestre, avec l’ouverture de l’opéra de<br />
Berlioz Béatrice et Bénédicte (1862) et <strong>Le</strong> Jeu de cartes<br />
d’Igor Stravinski (1936). Entre-temps, avec le Concerto<br />
n°2 pour violon et orchestre de Mendelssohn (1844) et le<br />
Concerto pour violon et orchestre en la mineur de Bach,<br />
l’orchestre entre en dialogue avec le violon solo qui a<br />
la part belle. Au violon, le jeune virtuose serbe<br />
Nemanja Radulovic, qui avait enchanté le public du<br />
Grand R en 2006.<br />
<strong>Le</strong> chef invité est le hollandais Arie van Beek, directeur<br />
musical de l’orchestre d’Auvergne depuis 1994.<br />
muSique • SAmedi 5 juiN • 20H30<br />
<strong>Le</strong> Manège, durée 1h05, tarif A<br />
72<br />
Hector Berlioz (1803-1869) ouverture de Béatrice et Bénédicte ; Félix<br />
Mendelssohn (1809-1847) Concerto pour violon et orchestre n°2 en<br />
mi majeur opus 64 ; Jean-Sébastien Bach (1685-1750) Concerto pour<br />
violon et orchestre en la mineur BWV 1041 ; Igor Stravinski (1882-<br />
1971) Jeux de cartes ; Direction Arie van Beek ; Violon Nemanja<br />
Radulovic.<br />
<strong>Le</strong> financement de l’Orchestre national des Pays de la Loire est assuré<br />
par le conseil régional des Pays de la Loire ; le ministère de la Culture<br />
(DRAC Pays de la Loire) ; la municipalité de Nantes ; la municipalité<br />
d’Angers ; le conseil général de Loire-Atlantique ; le conseil général de<br />
Maine-et-Loire ; le conseil général de la Mayenne ; le conseil général<br />
de la Sarthe ; le conseil général de la Vendée.<br />
Vers<br />
le public<br />
Au fil des saisons, <strong>Le</strong> <strong>grand</strong> R a mis en œuvre de nombreux projets d’actions culturelles<br />
et d’éducation artistique sur le territoire vendéen.<br />
Cette saison, nous vous convions à des rendez-vous éclectiques :<br />
Temps d’échanges autour de la programmation passée et à venir,<br />
Midis au Grand R, rencontres avec les artistes, répétitions publiques,<br />
visites des lieux, ateliers de pratiques artistiques…<br />
Tout au long de l’année, nous enrichissons nos actions vers le public avec vos idées, vos envies.<br />
N’hésitez pas à nous en faire part, nous sommes à l’écoute.<br />
partEnairEs<br />
Toutes ces actions se font en lien avec de nombreux partenaires tels que des comités d’entreprise,<br />
l’Adijes, l’Acyacq, l’Adepy, la Mission locale, le 14 bis Espace jeune, le CDDP,<br />
la Fédération des familles rurales…<br />
L’équipe des relations avec le public est à votre écoute pour imaginer des projets<br />
ou vous présenter les spectacles.<br />
N’hésitez pas à nous contacter au 02 51 47 83 80 !<br />
Véronique Loko (responsable des relations avec le public), vloko@le<strong>grand</strong>r.com<br />
Jackie Brisson (établissements scolaires, centres de loisirs, jeune public), jbrisson@le<strong>grand</strong>r.com<br />
Elina Phirmis (individuels, comités d’entreprise, associations), ephirmis@le<strong>grand</strong>r.com<br />
tEmps D’échanGEs<br />
(préSeNtAtiON deS SpeCtAC<strong>Le</strong>S du trimeStre à VeNir et biLAN deS SpeCtAC<strong>Le</strong>S pASSéS)<br />
Mercredi 16 septembre 18h au foyer d’entracte du Manège<br />
Mercredi 16 décembre 18h au foyer d’entracte du Manège<br />
Jeudi 18 mars 18h au foyer d’entracte du Théâtre.<br />
73
Jeune<br />
public<br />
Outre les spectacles proposés aux plus jeunes en temps scolaire,<br />
<strong>Le</strong> <strong>grand</strong> R développe des actions d’éducation artistique à travers des jumelages<br />
avec différents établissements scolaires de Vendée.<br />
Frédérique Vieljeuf, professeur, assure, en lien avec l’équipe du Grand R, le suivi de ces jumelages.<br />
Une lecture-spectacle mise en scène par Alain Sabaud,<br />
autour du spectacle <strong>Le</strong>s Souffrances de Job, présenté en janvier 2010,<br />
tournera dans des établissements scolaires pour des classes de 3 e et de lycées.<br />
<strong>Le</strong> <strong>grand</strong> R est également partenaire des classes d’enseignements – spécialité et facultatif – d’art dramatique<br />
et de danse du Lycée Pierre Mendès-France de La Roche-sur-Yon.<br />
<strong>Le</strong> <strong>grand</strong> R apporte son soutien à Vents et Marées notamment pour l’organisation<br />
du Printemps des lycées du 13 au 16 mai 2010.<br />
tarifs scolairEs<br />
Maternelles et primaires 4 € par élève<br />
Collèges et Lycées 6,50 € par élève<br />
École du spectateur (Ma journée au Théâtre/Parcours) 6,50 € par élève.<br />
<strong>Le</strong>s séances indiquées comme scolaires sont ouvertes à tous les spectateurs,<br />
dans la limite des places disponibles, et aux tarifs proposés pour les séances tout public.<br />
<strong>Le</strong>s stages<br />
et<br />
pratiques amateures<br />
tarifs<br />
Pour les stages Deux jours pour écrire et le stage danse avec Daniel Larrieu (voir pages 42 et 43)<br />
55 € le week-end, 45 € pour les détenteurs de la carte Grand R,<br />
(ou 20 € avec carte Grand R, 30 € sans carte Grand R sous conditions de ressources).<br />
Pour les stages Hip-hop , Hanokh <strong>Le</strong>vin, Tango niveau intermédiaire et Initiation à la technique<br />
20 € (ou 10 € pour les adhérents, les moins de 25 ans ou sous condition de ressources)<br />
Pour les stages Marionnettes, Jeu critique, et les bals, 5 € tarif unique.<br />
écriturE<br />
Samedi de 14h à 18h30 puis dimanche de 10h à 17h<br />
à la Maison Gueffier.<br />
Samedi 26 et dimanche 27 septembre<br />
Découverte de l’atelier d’écriture Sophie Dugast<br />
Samedi 24 et dimanche 25 octobre<br />
Persistance des images Tanguy Viel<br />
Samedi 7 et dimanche 8 novembre<br />
<strong>Le</strong>s Valses à trois temps Élisabeth Motsch<br />
Samedi 5 et dimanche 6 décembre<br />
L’autre nom de la forêt Abdelkader Djemaï<br />
Samedi 9 et dimanche 10 janvier<br />
Je vous écris de… Emmanuel Darley<br />
Samedi 6 et dimanche 7 février<br />
Cheminer Antoine Mouton<br />
Samedi 6 et dimanche 7 mars<br />
Donner forme Michaël Batalla<br />
Samedi 27 et dimanche 28 mars<br />
Tentative d’épuisement d’un lieu yonnais<br />
Emmanuel Darley<br />
Samedi 8 et dimanche 9 mai<br />
Rire sous contrainte Hervé <strong>Le</strong> Tellier<br />
Samedi 5 et dimanche 6 juin<br />
Écrire à même Magali Thuillier<br />
74 75<br />
DansE<br />
Samedi 28 novembre de 14h à 19h<br />
et dimanche 29 de 13h à 18h au Manège<br />
Danse hip-hop, initiation à la scène Mickaël <strong>Le</strong> Mer<br />
Public : danseurs hip hop amateurs, niveau moyen et avancé<br />
Du lundi 15 au jeudi 18 février<br />
Montrez-moi votre ville Daniel Larrieu, voir page 43<br />
Samedi 13 mars de 15h à 18h au Manège<br />
Stage Tango niveau intermédiaire<br />
(un an de tango minimum)<br />
Claudio Gonzales et Melina Brufman<br />
Samedi 13 mars de 18h à 20h au Manège<br />
Initiation au tango (débutants) Andrés Spinelli<br />
marionnEttEs<br />
Samedi 28 novembre de 14h à 16h au studio de danse du Manège<br />
Stage Autour de la marionnette Aude Rivoisy<br />
À partir de 7 ans. N’hésitez pas à vous inscrire en famille.<br />
théâtrE<br />
Samedi 12 décembre de 11h à 18h<br />
et dimanche 13 de 11h à 17h au Manège<br />
Stage pratique Autour des textes d’Hanokh <strong>Le</strong>vin<br />
Laurent Brethome<br />
Samedi 6 et dimanche 7 mars de 10h à 18h au Manège<br />
Stage Initiation à la technique<br />
Jeudi 1er avril de 18h à 19h et vendredi 2 de 14h à 17h au Manège<br />
Jeu critique Jean-Pierre Han (critique littéraire et<br />
dramatique), autour du spectacle Divine party mis en scène<br />
par Alexis Forestier
Infos<br />
pratiques<br />
Ouverture de l’accueil, billetterie salle du Manège<br />
du mardi au vendredi de 12h30 à 18h30 et le samedi de 11h à 17h.<br />
<strong>Le</strong>s soirs de spectacles, ouverture du hall du Manège à 19h30 et de celui du Théâtre à 20h.<br />
Ouverture de la Maison Gueffier du mercredi au vendredi de 13h30 à 18h30<br />
et le samedi de 13h30 à 17h.<br />
Modalités d’achat des billets :<br />
à l’accueil du Manège aux heures d’ouverture. Tout mode de paiement est accepté<br />
y compris les chèques vacances et les chèques culture.<br />
Achat par téléphone au 02 51 47 83 83, par courriel (accueil@le<strong>grand</strong>r.com)<br />
ou par Internet (www.le<strong>grand</strong>r.com) à partir du 15 septembre.<br />
<strong>Le</strong>s places doivent être réglées par carte bancaire.<br />
Achat par correspondance : joindre à votre demande un chèque bancaire<br />
à l’ordre de la scène <strong>nationale</strong> <strong>Le</strong> <strong>grand</strong> R. Toutes les places sont à retirer à l’accueil du Manège.<br />
Entrée en salle : 30 min avant le début du spectacle (sauf exception).<br />
Après le début de la représentation, la numérotation des billets de la salle n’est plus garantie.<br />
<strong>Le</strong>s billets ne sont ni repris, ni échangés.<br />
Accueil des personnes handicapées.<br />
<strong>Le</strong>s salles du Manège, du Théâtre et de la Maison Gueffier sont dotées d’un accès handicapé.<br />
Afin de mieux vous accueillir, nous vous remercions de bien vouloir nous informer de votre venue.<br />
Enregistrements, films et photographies<br />
sont interdits en salle, quel que soit l’appareil utilisé.<br />
Retour en bus après les spectacles.<br />
Si vous habitez la Roche-sur-Yon, <strong>Le</strong> <strong>grand</strong> R et la STY vous offrent la possibilité<br />
de rentrer en bus après les spectacles en soirée. Offre valable à partir de 5 personnes minimum.<br />
Réservation au manège 72 h avant la représentation.<br />
L’équipe<br />
du Grand R<br />
DirEction<br />
Marie-Pia Bureau directrice<br />
Sonia Soulas directrice adjointe,<br />
conseil à la programmation danse<br />
Mandana Nicoukar administratrice<br />
Karine Rideau assistante de direction<br />
ACCueiL pubLiC, biL<strong>Le</strong>tterie<br />
Olivier Libaud responsable billetterie<br />
Julie Evain attachée à l’accueil<br />
Karine Bonraisin, Patricia Costes, Béatrice Faivre,<br />
Patricia Giraudeau équipe d’accueil<br />
communication<br />
Guénaël Boutouillet responsable de communication<br />
et du site Internet du Grand R<br />
Jany Pineau secrétaire<br />
COmptAbiLité<br />
Patrick You chef comptable<br />
Jean-François Daenekyndt comptable<br />
reLAtiONS AVeC <strong>Le</strong> pubLiC<br />
Véronique Loko responsable des relations avec le<br />
public, conseil à la programmation cirque et jeune<br />
public<br />
Jackie Brisson chargée des relations avec le public/<br />
jeune public, vie scolaire<br />
Élina Phirmis chargée des relations avec le public/<br />
individuels, comités d’entreprise<br />
76 77<br />
écriturE Et littératurE<br />
Christophe François responsable du Centre de<br />
ressources littérature & écriture en Pays de Loire<br />
Sophie Dugast chargée de mission et d’animation<br />
Jany Pineau secrétaire<br />
Avec le renfort de Fabienne Martineau pour les<br />
ateliers d’écriture<br />
teCHNique<br />
Serge Autogue directeur technique<br />
Christophe Raux régisseur général<br />
Valérie Dolhem secrétaire de direction technique<br />
Patrick Boisdron régisseur son<br />
Michaël Faucon régisseur lumière<br />
Philippe Knapp régisseur plateau<br />
Florian Graton machiniste-cintrier<br />
Marcel Robert technicien polyvalent<br />
Avec le renfort des personnels intermittents<br />
techniques et des hôtes de salle.<br />
pour nous contactEr par mail<br />
contact@le<strong>grand</strong>r.com<br />
ou<br />
initialeprénom+nom@le<strong>grand</strong>r.com<br />
(exemple : gboutouillet@le<strong>grand</strong>R.com).
Prix<br />
des billets<br />
avEc unE cartE GranD r<br />
réSerVAtiON pOSSib<strong>Le</strong> à pArtir du SAmedi 20 juiN 2009<br />
Adopter la carte Grand R, c’est :<br />
• Profiter de tarifs préférentiels sur tous les spectacles et les stages de la saison<br />
• Pouvoir réserver vos spectacles dès le mois de juin<br />
• Être informé des activités du Grand R (par courrier électronique ou postal)<br />
• Profiter de tarifs préférentiels sur les lieux culturels voisins : <strong>Le</strong> Fanal à Saint-Nazaire,<br />
<strong>Le</strong> Lieu unique à Nantes, Onyx à Saint-Herblain, <strong>Le</strong> Moulin du Roc à Niort,<br />
La Coursive à La Rochelle, <strong>Le</strong> Quai à Angers, <strong>Le</strong> Carré à Château-Gontier.<br />
Comment obtenir la carte Grand R et choisir ses spectacles ?<br />
• La carte est gratuite en choisissant au moins 8 spectacles de la saison 2009/2010,<br />
et pour les enfants de moins de 7 ans.<br />
Dans les autres cas, les tarifs varient en fonction<br />
du nombre de spectacles choisis et des réductions auxquelles vous avez droit.<br />
• Elle est en vente directement à l’accueil billetterie de la salle du Manège<br />
du 20 juin au 11 juillet et à partir du 3 septembre 2009 ;<br />
ou par courrier en adressant votre formulaire à :<br />
<strong>Le</strong> <strong>grand</strong> R,<br />
Esplanade Jeannie-Mazurelle<br />
Rue Pierre-Bérégovoy − BP 681<br />
85017 La Roche-sur-Yon Cedex<br />
accompagné de votre règlement et des pièces justificatives<br />
si nécessaire pour les moins de 25 ans, les demandeurs d’emploi et les allocataires RMI.<br />
prix DE la cartE GranD r<br />
Plein Tarif Enfants de Tarif<br />
tarif réduit* moins de 15 ans particulier**<br />
Sans engagement 20 € 15 € 7 € 3 €<br />
En choisissant<br />
4 à 7 spectacles 12 € 8 € 0 € 0 €<br />
En choisissant<br />
8 spectacles ou plus 0 € 0 € 0 € 0 €<br />
tArifS deS SpeCtAC<strong>Le</strong>S • pOrteur CArte GrANd r<br />
Avec Carte Grand R Plein tarif Tarif réduit* Tarif particulier**<br />
Tarif A 13 € 7 € 3 €<br />
Tarif B 19 € 13 € 7 €<br />
Tarif C (jeune public) 7 € 7 € 3 €<br />
*<strong>Le</strong> tarif réduit s’applique aux spectateurs de moins de 25 ans, aux demandeurs d’emploi, aux groupes de plus de 10 personnes, aux adhérents des<br />
théâtres partenaires (<strong>Le</strong> Fanal à Saint-Nazaire, La Coursive à La Rochelle, <strong>Le</strong> Moulin du Roc à Niort, <strong>Le</strong> lieu unique à Nantes, Onyx à Saint-Herblain,<br />
<strong>Le</strong> Quai à Angers et <strong>Le</strong> Carré à Château-Gontier).<br />
**<strong>Le</strong> tarif particulier s’applique aux spectateurs bénéficiaires du RMI, aux artistes et techniciens professionnels du spectacle dans le département.<br />
<strong>Le</strong>s tarifs « réduit » et « particulier » ne seront appliqués que sur présentation de justificatifs.<br />
Toutes les cartes Grand R sont nominatives et individuelles. Elles donnent accès à tous les spectacles de la saison 2009-2010 aux tarifs mentionnés<br />
dans le tableau ci-dessus. Souscription possible dès le 20 juin 2009 et toute la saison. La carte est offerte aux enfants de moins de 7 ans.<br />
pass tout voir<br />
• Une formule simple et avantageuse<br />
• Assistez sans limite à tous les spectacles de la saison du Grand R.<br />
Pass nominatif.<br />
Prix : 224 € ou 28 € par mois d’octobre 2009 à mai 2010,<br />
en prélèvement automatique sans frais supplémentaires.<br />
78 79
tArifS deS SpeCtAC<strong>Le</strong>S • SANS CArte GrANd r<br />
Réservation possible pour tous les spectacles à partir du mardi 15 septembre 2009<br />
Sans Carte Grand R Plein Tarif Tarif réduit*<br />
Tarif A 20 € 15 €<br />
Tarif B 26 € 19 €<br />
Tarif C (jeune public) 10 € 10 €<br />
<strong>Le</strong> pASS 4<br />
<strong>Le</strong> pass est composé de 4 billets valables pendant une saison et utilisables<br />
par plusieurs spectateurs sur 1 ou plusieurs spectacles au tarif A, dans la limite des places disponibles.<br />
64 € (soit 16 € la place au lieu de 20 €).<br />
un tarif pour lEs famillEs<br />
Venez prendre l’R en famille et bénéficiez du tarif réduit pour 2 adultes maximum<br />
accompagnant au moins un spectateur de moins de 15 ans.<br />
atEliErs écriturE Et lEcturE<br />
Atelier Initiales (un trimestre) et stage Deux jours pour écrire<br />
Sans Carte Grand R Avec Carte Grand R<br />
Plein tarif* 55 € 45 €<br />
Tarif réduit et particulier** 30 € 20 €<br />
Atelier Tête de lecture et Trois mardis une histoire<br />
Sans Carte Grand R Avec Carte Grand R<br />
Plein tarif* 30 € 25 €<br />
Tarif réduit et particulier** 20 € 15 €<br />
offrEs spécialEs<br />
Vous cherchez une idée de cadeau ?<br />
Des Chèques Cadeaux Spectacle sont disponibles à tout moment<br />
à l’accueil billetterie du Grand R.<br />
<strong>Le</strong> Conservatoire<br />
6 octobre<br />
Marie-Violaine Cadoret et Yannick Varlet<br />
Violon et Orgue (dans le cadre du xx e anniversaire de<br />
l’orgue Koenig de l’église Saint-Louis)<br />
13 octobre<br />
Andy Emler Piano jazz (avec Vague de jazz et le CRDJ)<br />
10 novembre<br />
Jae Von <strong>Le</strong>e Violon et Piano<br />
Saint-Saëns…<br />
17 novembre<br />
Quatuor de harpes des Pays de la Loire<br />
Debussy – Tchaïkovsky – Dvorak…<br />
24 novembre<br />
Jean-Claude Mézière et Serge Besset<br />
Textes et chansons de Gaston Couté<br />
1 er décembre<br />
Ciné X’tet – Bruno Regnier<br />
Films noir et blanc et magie du jazz<br />
8 décembre<br />
Violoncelle et piano<br />
Sonates de Dutilleux et Debussy<br />
15 décembre<br />
Concert lecture jazz<br />
(par les professeurs du Conservatoire)<br />
12 janvier<br />
Odile Frédeval, Frédéric de Rougemont<br />
L’Autre guerre – Théâtre<br />
19 janvier<br />
Thierry Bouchet Chanson française<br />
L’Avide garçon (nouvel opus)<br />
26 janvier<br />
Olivier Rousseau – Apple quartet<br />
Standards de jazz<br />
2 février<br />
Arabesque Quintette de cuivres<br />
<strong>Le</strong> Conservatoire à rayonnement départemental<br />
Musique Danse Théâtre de La Roche-sur-Yon<br />
vous propose ses Concerts du mardi, à 18h30.<br />
80 81<br />
9 février<br />
Louis Tango Quintette Historias de Tango<br />
2 mars<br />
Jérôme Combier (Invité du Grand R)<br />
Noir gris pour trio à cordes de Jérôme Combier<br />
(La figure de Beckett dans la musique d’aujourd’hui.)<br />
Conférence – décryptage d’une œuvre<br />
9 mars<br />
Trio Escale<br />
Smetana – Roussel –Ravel<br />
16 mars<br />
Concert lecture jazz<br />
(par les professeurs du Conservatoire)<br />
23 mars<br />
Trio basson clarinette piano (Glinka…)<br />
30 mars<br />
Gilles Henry Violon et piano<br />
César Franck<br />
6 avril<br />
Ensemble Galatée<br />
<strong>Le</strong>s <strong>Le</strong>çons de ténèbres – Couperin<br />
4 mai<br />
Concert lecture jazz<br />
(par les professeurs du Conservatoire)<br />
11 mai<br />
Peter Fisher Récital d’orgue<br />
18 mai<br />
Jérôme Combier (Invité du Grand R)<br />
<strong>Le</strong>s enjeux de la musique d’aujourd’hui, du geste<br />
instrumental à l’espace sonore (en préparation au<br />
concert Espèces d’espaces de l’ensemble Cairn).<br />
<strong>Le</strong> <strong>grand</strong> R collabore avec <strong>Le</strong> Conservatoire à rayonnement<br />
départemental Musique/Danse/Théâtre de La Roche-sur-Yon pour<br />
développer le public amateur et offrir aux élèves une ouverture<br />
artistique.
Marie-Pia Bureau directrice de la publication<br />
Guénaël Boutouillet rédaction en chef<br />
Marie-Pia Bureau, Guénaël Boutouillet, Christophe François rédaction<br />
Jany Pineau secrétariat de rédaction<br />
Lucie Neumann stagiaire<br />
La scène <strong>nationale</strong> est une association loi 1901.<br />
Elle est gérée par un comité d’orientation et de contrôle composé de 18 membres et présidé par Louis Riou.<br />
La scène <strong>nationale</strong> est financée conjointement par la Ville de La Roche-sur-Yon,<br />
l’État et le conseil régional des Pays de la Loire.<br />
Elle reçoit le soutien de l’ONDA (Office national de diffusion artistique) pour l’accueil de certains spectacles<br />
et du CNL (Centre national du livre) pour certaines activités littéraires.<br />
Pour cette saison, elle a reçu un soutien financier de la Caisse d’Épargne des Pays de la Loire,<br />
de SITA Ouest, de la fondation d’entreprise La Poste et du Groupe La Poste.<br />
Elle est en partenariat avec :<br />
Ouest-France-Maville.com, Graffiti, Fuzz’Yon, Chants Sons, Hôtel Mercure,<br />
Hôtel de la Vendée, L’Art en Bar.<br />
L’Art en bar<br />
Pour vous désaltérer ou vous restaurer à proximité du Grand R :<br />
une carte avec des vins du monde et des plats aux parfums du soleil.<br />
Ouvert tous les jours de 10h à 24h – lundi de 10h à 15h – Fermeture le dimanche.<br />
Esplanade Jeannie-Mazurelle, 85000 La Roche-sur-Yon<br />
02 51 41 42 88, contact@artenbar.com<br />
Conception et mise en page<br />
<strong>Le</strong>S deSiGNerS GrApHiqueS, Nantes<br />
Impression Faguier, Château-Gontier – Juin 2009<br />
P. 10 © Didier Pallagès / P. 12 © Hélène Bamberger / P. 14-15 © Brigitte Enguérand / P. 16 © E.Milteau / P. 17 © Desprez / P. © Delphine Micheli /<br />
P. 20 © Alexis Noël / P. 21 © Nathalie Goux / P. 22 © Phil Journé / P. 23 ©Éric Didym / P. 25 © Anna Gayan / P. 29 © Yves Petit / P. 30 © J.Hondré /<br />
P. 33 © Malika.G / P. 34 © Claude Brickage / P. 35 © Claude Brickage / P. 36 © D.Grappe / P. 37 © <strong>Le</strong>s Designers Graphiques / P. 38 © G. Llabrés /<br />
P. 46 © Youri <strong>Le</strong>nquette / P. 49 © Daniel Eugé / P. 50 © P. Gaudillière / P. 56 © Lou Hérion / P. 57 © Élisabeth Carecchio / P. 58 Toshihiro Shimizu /<br />
P. 59 © CurmiN-Bocquel / P. 61 © Christophe Raynaud de Lage / P. 62 © Frédéric Stoll / P. 63 © Pierre Gondard / P. 64 © Riccardo Musacchio &<br />
Flavio Ianniello / P. 65 © Fabio Esposito / P. 66 © Sébastien Calvet / P. 67 © Doumé / P. 68 © Antoine Trempé / P. 69 J.-C. Chatagneau / Autres pages DR