12.07.2015 Views

Le Bec de saxophone classique - vandoren

Le Bec de saxophone classique - vandoren

Le Bec de saxophone classique - vandoren

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

AntonioSaioteCLARINETTISTE ET CHEF D’ORCHESTRE, PORTO, PORTUGA<strong>Le</strong>ntretien“La première chose à sedire c’est je ne sais pas”ANTONIO SAIOTE JOUE : BECS 5RV LYRE SÉRIES 13, M30, ANCHES 56 RUE LEPIC N°5Quel a été votre parcours musical ?J'ai appris le solfège selon le système français. J'ai commencé laclarinette à 13 ans (mon professeur avait étudié avec U. Delécluse)et un an après le violon ; cet instrument m'a certainement aidé dansma carrière actuelle <strong>de</strong> chef d'orchestre, car dès l'âge <strong>de</strong> 14 ansj'étais chef <strong>de</strong> pupitre à l'orchestre symphonique... A 17 ans, j'aigagné le concours <strong>de</strong> l'Orchestre Mondial <strong>de</strong>s Jeunes, et je suis partien tournée en Corée et au Japon, sous la direction <strong>de</strong> Serge Baudo.Je suis ensuite venu pour la première fois visiter les manufacturesparisiennes pour acheter <strong>de</strong>s clarinettes l0S et <strong>de</strong>s anches Vandoren.Plus tard, ma rencontre avec Guy Dangain m'a conduit à participerà une répétition <strong>de</strong> l'Orchestre National <strong>de</strong> France et j'ai donné monpremier vrai récital accompagné au piano par Alois Kontarsky.Quelle est votre conception <strong>de</strong> l'apprentissage?Enseigner, c'est transmettre quelque chose que l'élève utiliserapeut-être plus tard. Pour un élève, toutes les expériences sont instructives.Il apprend en se confrontant aux autres ou en expérimentant.Pour ma part, à 18 ans j'ai obtenu une bourse qui m'apermis <strong>de</strong> venir étudier à Paris avec Jacques Lancelot et GuyDeplus puis j'ai suivi l'enseignement <strong>de</strong> la tradition alleman<strong>de</strong>avec Gerd Starke à Munich. Ce fut pour moi un enrichissementmême si pour certains jeunes clarinettistes les influences différentes<strong>de</strong> plusieurs professeurs peuvent nuire à leur développement.J’avais la mystique <strong>de</strong> créer une école au Portugal ; il fauttransmettre une tradition !Que pensez-vous <strong>de</strong> la relation professeur-élève?Apprendre: c'est une question d'intelligence. La première chose à sedire, c'est je ne sais pas. L'élève ne doit pas non plus considérer sonprofesseur comme un ami, car trop <strong>de</strong> familiarité nuit à la relation.Quelle analyse tirez-vous <strong>de</strong> votre expérience <strong>de</strong>s écoles françaiseset <strong>de</strong>s écoles alleman<strong>de</strong>s et anglo-saxonnes?J'ai appris à comparer ces écoles. En France on fait<strong>de</strong> moins en moins <strong>de</strong> travail avec piano et <strong>de</strong>musique <strong>de</strong> chambre. C'est sans doute notre tempéramentindividualiste qui fait que nous privilégionsle travail <strong>de</strong> soliste. Nous sommes aussi plusaxés sur la théorie. Aux Etats-Unis, on fait beaucoup<strong>de</strong> musique d'orchestre. Il y a une tradition <strong>de</strong>ne pas “ouvrir” le son, <strong>de</strong> rechercher un son pluscentré, plus intimiste. C'est une logique du collectif, larecherche d'une sonorité qui se fond avec les autres. EnAllemagne, le travail est peut-être plus rigoureux et donne d'excellentsrésultats en justesse. Il faudrait concilier la notion <strong>de</strong> liberté,<strong>de</strong> fantaisie <strong>de</strong>s latins, avec celle <strong>de</strong> rigueur, <strong>de</strong> discipline <strong>de</strong>sallemands et anglo-saxons. Ma théorie <strong>de</strong>s contraires: <strong>de</strong>s professeurs“latins” en Allemagne ou aux USA !Quels conseils donneriez-vous à <strong>de</strong> jeunes professionnels?Une fois professionnel, l'instrumentiste ne doit pas adopter uneattitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> star. Il faut s'effacer <strong>de</strong>vant la musique. Il faut aussisavoir ne pas toujours jouer <strong>de</strong> la même façon pour être prêt à redécouvrirune œuvre. La perfection n'existe pas mais nous pouvonsnous en approcher et c'est cela qui procure la satisfaction.Qu'en est-t-il <strong>de</strong> l'interprétation?Je fais <strong>de</strong> la direction d'orchestre <strong>de</strong>puis six ans, notamment avec unélève <strong>de</strong> Pierre Monteux, George Hurst, ce qui m'a amené à connaîtrebeaucoup <strong>de</strong> formes musicales. Je pense qu'il faut avant tout prendre sontemps pour proposer une interprétation.Par exemple, je fais une différence entre être “impressionniste” et“romantique”. Dans l'impressionnisme, on joue <strong>de</strong>s couleurs plusqu'avec un tempo. Avec le romantisme, souvent on tend à trop <strong>de</strong>fantaisie.Quelle priorité donnez-vous en la matière?Il faut insister sur la tradition et ne pas prendre <strong>de</strong> mauvaiseshabitu<strong>de</strong>s d'interprétation. Aujourd'hui, la "patine" se perd. Jen'accepte pas qu'un élève ait le même son sur Brahms et surBeethoven. Il faut travailler son phrasé qui est une ligne avec sondébut et sa fin et toujours rechercher le bon goût qui contrôle lafantaisie. Quant au bon sens, il ne s'enseigne pas.Quels seraient vos conseils dans le choix d'un bec?<strong>Le</strong> bec doit être adapté au répertoire. <strong>Le</strong> son, c'est la parole, c'estl'âme ; avoir un joli son ne suffit pas. Si j'entends Rossini avec unesonorité sombre, l'élève fera mieux <strong>de</strong> jouer Reger ou un blues. Il fautplacer le son comme un chanteur, avec <strong>de</strong>s harmoniques. <strong>Le</strong> bec doitégalement avoir <strong>de</strong> la résistance. Actuellement je joue un 5RV Lyreséries 13 - un modèle qui me plaît beaucoup - avec le M30 sur la clarinetteen la, qui convient très bien sur cet instrument.Qu'atten<strong>de</strong>z vous <strong>de</strong>s anches sur lesquelles vous jouez ?<strong>Le</strong>s anches, je les laisse sécher chez moi, “je les connais comme levisage”. Dans la salle <strong>de</strong> concert, avec un collègue <strong>de</strong> musique <strong>de</strong>chambre, je fais mon <strong>de</strong>rnier choix entre les 4 à 8 anches quej'avais présélectionnées. Quand je travaille chez moi, je préfèrel'anche la plus tenue alors qu'au Conservatoire, j'ai tendance à1415


entretienAntonio Saioteprendre la moins tenue. Apprécier une anche, c'est un peu commele bouquet d'un vin; on ne sélectionne pas un vin parce que c'estle plus cher, le plus sombre ou le plus doux. De même, la femmequ'on adore, ce n'est pas nécessairement la plus belle. Dans ladurée, on va privilégier par exemple le charisme, l'intelligence, lasensibilité. Lorsqu'une anche convient, on oublie vite si elle est tropclaire ou trop sombre... Il y a <strong>de</strong>s anches qui permettent tout, leslegato, les staccato, parce qu'elles ont un équilibre dans lesregistres. Alors que certaines ne vont pas se “fondre” parmi lesautres instruments : par exemple, on aura nécessairement <strong>de</strong>sregistres différents du piano si on est seulement capable <strong>de</strong> produireune sonorité sombre. Tous les clarinettistes ont un idéal <strong>de</strong>son et cherchent une anche qui peut reproduire cet idéal. Bien sûr,lorsqu'on est jeune, on veut un “grand” son (du volume plus quedu timbre, à l'ai<strong>de</strong> d'anches tenues). On cherche l'effet pour l'effet,mais lorsqu'on apprend vraiment, on commence à chercherautre chose. . .Hiroshi Hara1 ER PRIX DU CONCOURS INTERNATIONAL DE SAXOPHONE DE DINANT 2002“Si on trouve une bonne chose àl’extérieur, il faut l’inclure dansson enseignement”Comment perçoit-on la musique française au Japon ?<strong>Le</strong> Japonais a une difficulté à appréhen<strong>de</strong>r la musique française :Quelles ont été vos premières influences ?J’étais au lycée, j’ai eu l’occasion d’entendre un enregistrement duConcertino d’Ibert par Marcel Mule ; cela m’a décidé à apprendrele <strong>saxophone</strong>, et à écouter les enregistrements <strong>de</strong>s interprètesfrançais actuels : Clau<strong>de</strong> Delangle, Jean-Yves Fourmeau, J.D.Michat,… Mon premier professeur, M. Y. Hattori, m’a beaucoupappris, notamment les bases techniques. M. Kazuo Tomioka acomplété ma formation musicale. À la différence du système français,j’ai appris dans une Université. Au Conservatoire <strong>de</strong> Shobi, onentre avec un niveau <strong>de</strong> Bac+3., pour 2 à 6 années d’étu<strong>de</strong>s etdans mon cas <strong>de</strong>ux ans renouvelables.Comment avez-vous vécu le Concours <strong>de</strong> Dinant ?Je me suis présenté pour la première fois en 1994, sans trop comprendrela musique, je n’étais pas prêt. Puis j’ai eu un 1 er Prix auJapon en 1996, qui m’a donné confiance, tout en me donnantconscience du chemin qu’il restait à faire pour se hisser aumeilleur niveau international. Beaucoup <strong>de</strong> Japonais pensent qu’ilsuffit <strong>de</strong> jouer pour être bon… À Dinant, j’ai été très surpris <strong>de</strong>sdifférences en termes <strong>de</strong> qualité et émission du son par rapportaux Japonais. Latins et Américains ont chacun un son différent,mais en général plus beau. En 2002, je me présente à nouveau àDinant, où je gagne le 1 er Prix. Ce n’était pas les mêmes candidatsqu’en 1994, mais le niveau m’a semblé stable. (Concours d’instrumentà vent du Japon, étaient imposés : Concertino d’Ibert (2 èmemouvement) en 1 ère épreuve ; Denisov : Sonate , 2 d et 3 ème mouvements.Puis Constant : Musique <strong>de</strong> concert, et en Finale : leConcerto <strong>de</strong> Larsson.)Avez-vous eu ensuite d’autres influences ?Je ne pense pas à quelqu’un <strong>de</strong> précis. J’ai pris un petit peu levibrato <strong>de</strong> tel musicien, le détaché <strong>de</strong> tel autre… Des sportifsm’ont aussi influencé, comme la personnalité <strong>de</strong> M. Matsuhi,joueur <strong>de</strong> base-ball à New York.Vous cantonnez-vous à un répertoire <strong>classique</strong> ?J’aime la musique <strong>classique</strong>, y compris contemporaine. Je neconnais pas trop le répertoire japonais dans ce domaine. Je n’aimepas trop non plus pratiquer d’autres types <strong>de</strong> musique enparallèle comme le jazz ou les variétés.comment peut-on chanter la mélodie, l’interpréter étant donnéqu’on n’a pas la même tradition ? Cela dit, lorsqu’on a un problème,il faut essayer <strong>de</strong> le résoudre par soi-même, sans aller voirnécessairement un professeur particulier.Par rapport à l’enseignement reçu, auriez-vous aimé avoir davantageune formation à la musique <strong>de</strong> chambre ou à l’orchestre ?Je suis satisfait <strong>de</strong> l’enseignement que j’ai reçu. Si j’avais à donner<strong>de</strong>s cours à l’avenir, je ne voudrais pas répéter la même choseselon les changements (techniques …). Si on trouve une bonnechose à l’extérieur, il faut l’inclure dans son enseignement.Quels ont vos critères <strong>de</strong> choix du matériel ?Pour les anches, j’ai fait comme tout le mon<strong>de</strong> ; mes professeurs,mes camara<strong>de</strong>s jouaient Vandoren… Maintenant, c’est un choixmûrement réfléchi, et j’en suis satisfait ; je joue <strong>de</strong>s anches 3,5plutôt faibles, avec une bonne balance souffle/son.Comment choisissez-vous vos anches ? faites-vous une rotation ?J’achète une boite par mois ; mais j’ai toujours à disposition unedizaine <strong>de</strong> boites. Je joue une anche environ dix minutes par jourHIROSHI HARA JOUE : BECS S15, A28, T27, ANCHES TRAD. N°3 1/2(en un jour, je joue une boite au maximum) ; puis je laisse l’anchereposer quelques jours avant <strong>de</strong> la rejouer. J’aime rejouer uneanche achetée quatre mois avant… Avec <strong>de</strong>s anches préparéesdurant 4 mois, on a ainsi <strong>de</strong>s anches prêtes pour le concert, et ellespeuvent durer 2-3 mois avec ce système.Conseillez-vous ce système à vos élèves ?Oui, je pense qu’il est valable pour tout le mon<strong>de</strong>.Comment choisissez-vous vos becs ?Je recherche une facilité et une pureté d’émission.Pourquoi avoir choisi le A28 ?Il y a <strong>de</strong>ux ans, j’avais un bec d’une autre marque ; mais commepas mal <strong>de</strong> saxophonistes jouaient Vandoren, je me suis dit que je<strong>de</strong>vrais essayer. J’ai finalement trouvé avec le A28 ce qui meconvenait, ce que je cherchais au point <strong>de</strong> vue sonorité. Chaquemarque a ses avantages, <strong>de</strong>s différences.Parlons d’avenir. Avez-vous <strong>de</strong>s rêves ?Par exemple <strong>de</strong> donner un récital à Paris un jour… Je rêve aussi <strong>de</strong>faire du quatuor <strong>de</strong> <strong>saxophone</strong>s, mais il faut que je trouve lesmusiciens…1617


espace partitions<strong>Le</strong>s nouveautés à … l’espace partitions.CLARINETTE10 ans avec la clarinette.P. Dutrieu, J.M. Foltz,G. Swierc, G. Thomé.I.P.M.C. Oct. 2003. 120 pages.Réf. Vandoren : 1CL9009.Onze ans après la première édition,une nouvelle équipe (qui a notammenttravaillé sur le fondsVandoren…), nous offre ce précieuxlivre enrichi <strong>de</strong> nouvelles rubriques(clarinette ancienne, clarinettebasse, etc.). Un chapitre spécial estdévolu à la 1 ère et la 10 ème année.<strong>de</strong>s très jeunes élèves, en retardantau maximum les doigtés difficiles,et en proposant plusieurssolutions, pour commencer.2 ème volume : registre aigu.<strong>Le</strong>s CD proposent <strong>de</strong>s accompagnementsmettant en scène unegran<strong>de</strong> variété d'instruments,dans tous les styles, dès les premiersexercices.Clarinette panorama.Philippe Tormen,I.M.D. Janv. 2004.Réf Vandoren : 1CL8892.Métho<strong>de</strong>s, Etu<strong>de</strong>s, pièces pour clarinetteet piano <strong>de</strong>s 1 er et 2 ème cycle.Interview <strong>de</strong>s auteurs <strong>de</strong>smétho<strong>de</strong>s, tableaux comparatifstrès astucieux <strong>de</strong>s œuvres parannée, avec <strong>de</strong> nombreux critères.Complémentaire en fait au livre“10 ans” cité plus haut, et toutaussi indispensable aux enseignants(l’auteur a également travaillésur le fonds Vandoren…). Lacouverture définitive sera peutêtredifférente du projet ci-<strong>de</strong>ssus.Florent Delporte et MarcBercovitz ont réalisé un album <strong>de</strong>pièces célèbres et variées <strong>de</strong>Gounod, Verdi, Tchaikowski,Borodine, Mozart, Berlioz, Bizet,Moussorgski, mais aussi moinsfréquentes à trouver, commel’Espana <strong>de</strong> Chabrier.CLARINETTEOU SAXOPHONEAirs célèbres d’Opéra pour saxalto (ou sop ou ténor) ou clar. sibet piano Volume 2. Partitions +CD piano playback.Divers auteurs (Ghidoni).<strong>Le</strong>duc.Réf Vandoren : 1CS1073.Airs <strong>de</strong> Donizetti (L’elisir..),Offenbach (Belle Hélène), Verdi(Aïda, Rigoletto, Traviata).Rappel du volume 1 paru en 1997 :œuvres <strong>de</strong> Bizet (Carmen), Gluck(Orfeo), Puccini (Tosca), Verdi(Rigoletto, Traviata).A noter que le concerto pour clarinette<strong>de</strong> Ghidoni, autrefoisédité en Italie, vient <strong>de</strong> ressortirchez <strong>Le</strong>duc. Réf : 1CL9024.1CL9024.l’interprétation du manuscrit : certainesnotes sont ambiguës sur laportée et sont signalées.SAXOPHONECLASSIQUEEtu<strong>de</strong>s pour <strong>saxophone</strong>.Volumes 1 & 2.Divers auteurs.<strong>Le</strong>moine. 2003.Réf Vandoren : 1SA252Ces étu<strong>de</strong>s difficiles <strong>de</strong> neuf compositeurs,sont dédiées chacune àun étudiant du CNSM <strong>de</strong> Paris. Ellesportent toutes sur un effet contemporainen particulier (bisbigliando,ton, overblowing, slap, respirationcirculaire, etc.)Rappel : 56 étu<strong>de</strong>s récréatives en 2volumes <strong>de</strong> Guy Lacour avec + CDenregistrées par Jean-Yves Fourmeau,éd. Billaudot. Réf. 2SAP287 et2SAP291.qui comprend désormais plus <strong>de</strong>18 000 oeuvres avec <strong>saxophone</strong>.Saxophone High Tones : a systematicapproach to the extension ofthe range of all the Saxophones :Soprano, Alto, Tenor and Baritone.2nd editionEugene Rousseau.St Louis (USA). MMB Music. 2002.Réf Vandoren : 1SA5413.Cette secon<strong>de</strong> édition en anglaispréfacée par Clau<strong>de</strong> Delangle propose<strong>de</strong>s doigtés supplémentaireset <strong>de</strong> nouveaux développementssur l’acoustique du suraigu. (l’éditionfrançaise <strong>de</strong> 1978 ne sera pasmise à jour).SAXOPHONEJAZZJ EAN-MARIE P AULPour comman<strong>de</strong>rdirectement à Vandoren :téléphonez-nousau 01 53 41 83 00ou envoyez-nous un faxau 01 53 41 83 01ou un emailà partitions@<strong>vandoren</strong>.frPour vos <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s<strong>de</strong> renseignements,les listes <strong>de</strong> nouveautéspartitions-CD,envoyez votre e-mailà jmpaul@<strong>vandoren</strong>.frwww.vandobase.comOn peut désormais faire<strong>de</strong>s recherches dans le catalogue parsujets (ex : Partitions puis Métho<strong>de</strong>s)ou par n’importe quel mot <strong>de</strong> la baseauteurs/titres (“rechercher”).Ce catalogue sera misrégulièrement à jour.L’ESPACE PARTITIONS CHEZ VANDORENLa clarinette à l’école <strong>de</strong>musique. Vol.1 & 2 + CD.Jean-Louis Margo.<strong>Le</strong>moine, 2003.Réf. Vandoren : 2CLP241 &2CLP242.Une nouvelle métho<strong>de</strong> en 2volumes accompagnée d’un CDchacun. 1 er volume : registresmédium et grave. L'évolution <strong>de</strong>sdoigtés tient compte <strong>de</strong> la morphologieparfois un peu limitée<strong>Le</strong>s plaisirs <strong>de</strong> la clarinette.Clarinette et piano + CDDivers auteurs.Chou<strong>de</strong>ns, 2003.Réf. Vandoren : 2CLP23.Tango-Etu<strong>de</strong>s (ou “Etu<strong>de</strong>s tanguistiques”pour sax alto (ou clarinette)et piano.Astor Piazzola.Réf Vandoren : 1CS1184Après les Tangos-Etu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> 1988,réalisées avec la collaboration <strong>de</strong>Clau<strong>de</strong> Delangle en 1988, l’éditeuravait <strong>de</strong>mandé au compositeur <strong>de</strong>les harmoniser. Voici enfin uneversion avec piano, après un travailminutieux <strong>de</strong> Yann Ollivo surA Comprehensive Gui<strong>de</strong> to theSaxophone Repertoire 1844-2003.Jean-Marie Lon<strong>de</strong>ix.Roncorp, 2003, relié, 646 pages.Réf Vandoren : 1SA5434.Nouvelle édition français-anglaisdu célèbre (et indispensable)répertoire <strong>de</strong> Jean-Marie Lon<strong>de</strong>ix,Developing a jazz language +CD(Insi<strong>de</strong> Improvisation Series ; 6).Bergonzi, JerryAdvance, 2003.Réf Vandoren : 2CSP14.<strong>Le</strong> 6 ème volume <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> (sax ettous instruments) <strong>de</strong> Jerry Bergonziest basé sur l’écoute, comme pourle langage parlé. Plus d’une centaine<strong>de</strong> conseils spécifiques sont discutéset conceptualisés pour donnerà l’improvisateur plus <strong>de</strong>moyens d’expression.183


cartes postalesNos musiciens nous écrivent …”GUY DANGAIN JOUE : BEC 5RV LYRE, ANCHES V12 N°3 1/2 /4CHINEGuy DangainCLARINETTISTE, PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION DE LAFÉDÉRATION MUSICALE DE PICARDIE, ADMINISTRATEURDE LA CONFÉDÉRATION MUSICALE DE FRANCEIl est 5 heures,Paris s’éveille.Agrémenté par les gazouillisimprovisés <strong>de</strong> notre gran<strong>de</strong>t regretté flûtisteRoger Bourdin, le refrain<strong>de</strong> cette chanson <strong>de</strong> JacquesDutronc se promène dansma mémoire et me ramène,<strong>de</strong> proche en loin,au souvenir <strong>de</strong> la lecture <strong>de</strong>l’ouvrage prophétique d'AlainPeyrefitte : “Quand la Chines’éveillera”.Normal, je reviens <strong>de</strong> Chine.Je me replonge dans leremarquable livre <strong>de</strong> ce findiplomate qui s'efforçait àl’époque <strong>de</strong> nous éclairersur la manière dont lacivilisation la plus vieillemon<strong>de</strong>, à travers un présenteffervescent, s’efforce <strong>de</strong><strong>de</strong>venir la plus neuve.<strong>Le</strong> livre est un peu jaunimais l’acuité et l’actualité dupropos s’avèrentsaisissantes.D’abord Shanghaï…Mon escale à Shanghaï,lieu du premier congrèsinternational <strong>de</strong> la Clarinetteorganisé en Asie, m’en adonné un savoureux avantgoût.<strong>Le</strong> 3 octobre, cettegigantesque ville s’éveillaavec les prélu<strong>de</strong>s multiples etvariés comme savent le faireles clarinettistes du mon<strong>de</strong>entier. Chaque artiste invitéétait amené à se produire enrécital. Richard Vieille et moimêmereprésentionsla France et avions à ce titrepour mission <strong>de</strong> représenterl’école française, sescompositeurs, et <strong>de</strong> donner<strong>de</strong>s cours aux clarinettisteschinois. Je ne suis ni prophèteni diplomate,mais je puis vous assurerque dans un avenir trèsproche, nous connaîtrons <strong>de</strong>s“Yo-Yo-Ma” <strong>de</strong> la clarinette.Ces jeunes instrumentistessont avi<strong>de</strong>s d’apprendre.<strong>Le</strong>ur énergie au travail estinouïe, à vous couperle souffle, ce qui est uncomble pour un professeur<strong>de</strong> clarinette ! Mais quelbonheur pour un pédagogueque d’être porté par un telélan ! <strong>Le</strong> répertoire <strong>de</strong> cesjeunes est très large. J’ai pudécouvrir <strong>de</strong>s partitions fortintéressantes, ce qui prouve– et cela est rassurant ! –que l’on apprend à tout âge !<strong>Le</strong>s élèves jouent sur <strong>de</strong>smatériels performants etrécents (clarinettes, becs etanches). <strong>Le</strong> congrès, trèsréussi, s’est terminé enapothéose par unemagnifique croisière sur leYang Tsé Kiang qui nous afait découvrir “Shanghaï bynight”, dans une symphonie<strong>de</strong> lumières digne <strong>de</strong>s plusgran<strong>de</strong>s mégapoles <strong>de</strong> laplanète. Au fil <strong>de</strong> l’eau,somptueux et magique,l’opéra <strong>de</strong> Shanghaï ; àl’affiche, “Turandot” <strong>de</strong>Puccini. Je quittai cette villeavec un petit pincement aucœur, car ces rencontres,enrichissantes musicalement,le sont tout autanthumainement. Je continuaimon voyage pour me poseraprès <strong>de</strong>ux heures d’avion àCanton, ville située àl’embouchure du Si Kiang.Puis Canton…Je fus accueilli trèschaleureusement par Xi WeiLong, professeur <strong>de</strong> clarinettedu Conservatory of Music(voir photo). <strong>Le</strong> Xinghai estun très bel édifice situé aucœur d’un immense campusqui regroupe établissementsd’enseignement et rési<strong>de</strong>ncesétudiantes, le tout au cœur <strong>de</strong>la ville. L’ensemble comporte8 départements : Théorie,solfège, écriture etcomposition – Musicologie –Musique traditionnellechinoise – Orchestres –Musique vocale et chorale –Orchestres – Piano et cor<strong>de</strong>s– Vents et cuivres –Enseignement général etsport. Je regrette que nousn’adoptions pas en France unsystème intégré <strong>de</strong> ce type,nos élèves étant trop souventloin <strong>de</strong> leur école <strong>de</strong> musique.Etant très attaché auxorchestres d’harmonie,j’ai eu le privilège <strong>de</strong> dirigerl’Orchestre <strong>de</strong>s jeunes duConservatoire <strong>de</strong> Canton. Auprogramme : Carmen, <strong>de</strong>Bizet : un ca<strong>de</strong>au royal,impérial même !Retour à Paris :je n’ai pas sommeil !Mon périple chinois m’inspirequelques réflexions sur laperpétuation <strong>de</strong>s musiquesd’harmonie. Cette traditionfrançaise a été véhiculée avecbonheur parles musiciens <strong>de</strong>la Gar<strong>de</strong> Républicaineaux Etats-Unis, au Japon,puis transmise en Corée,à Taiwan et aujourd’hui enChine. Imaginons le nombre<strong>de</strong> musiciens et <strong>de</strong> musiquesd’harmonie qui sedéveloppent actuellementdans cet immense paysoù tout va vite …et sérieusement !Notre pays, la France,<strong>de</strong>vrait – et je le dis sansacrimonie – se “réveiller”,raviver le phare <strong>de</strong>notre culture <strong>de</strong>venueéblouissante au miroirdu soleil levant.”“USAOtisMurphyPROFESSEUR À LUNIVERSITÉDE BLOOMINGTON, INDIANAJe suis le professeur<strong>de</strong> <strong>saxophone</strong> <strong>classique</strong> àl’Université <strong>de</strong> l'Indiana<strong>de</strong>puis 2001, enseignant à<strong>de</strong>s étudiants qui sont àdifférents niveaux (Bachelor,Master, Doctor of Music),et qui ont <strong>de</strong>s parcours et<strong>de</strong>s styles <strong>de</strong> jeu différents.Chaque étudiant a quelquechose d’unique à offrir,ce qui crée une merveilleuseambiance d’étu<strong>de</strong>. Au cours<strong>de</strong>s années, j'ai essayé ungrand nombre <strong>de</strong> becs et unevariété <strong>de</strong> modèles. Lorsquej'ai joué pour la première foisl'Optimum AL3, j'ai suimmédiatement qu'il avaitquelque chose <strong>de</strong> spécial.Une réponse précise, unejustesse parfaite, uneOTIS MURPHY JOUE : BEC AL3, ANCHES TRAD N°3.ron<strong>de</strong>ur et même une couleur<strong>de</strong> son sur toute l’étendue lemettent dans une classe àpart. Je suis extrêmementsatisfait <strong>de</strong> ce bec.Je suis résolument contre lefait d’exiger <strong>de</strong> mesétudiants qu’ils jouent lemême matériel. Je leurlaisse la liberté <strong>de</strong> choisir lematériel qui convient lemieux à chacun. Cependant,à ma gran<strong>de</strong> surprise mes17 étudiants ont adoptél’AL3 actuellement !Lorsque j’essaie un nouveaubec, j'utilise <strong>de</strong>s anches <strong>de</strong>forces voisines. Je joue surl’ensemble du registredifférents passages, rapi<strong>de</strong>set lents, graves et aigus,forte et piano, longs etcourts. Après m’êtrefamiliarisé avec lescaractéristiques du nouveaubec, je rejoue les mêmespassages sur mon bechabituel pour comparer lesqualités et défauts <strong>de</strong>chacun. Pour moi, la réponseet la sensation sont les2021


Otis Murphyfacteurs les plus importants.Vient ensuite la qualité <strong>de</strong>son ; celui-ci doit êtrehomogène, rond, et naturel.Lorsque mes étudiantschoisissent un nouveau bec,je leur recomman<strong>de</strong>habituellement <strong>de</strong> faire cechoix avec quelqu’un quipeut les écouter et les ai<strong>de</strong>r àjuger quel est le meilleurpour eux. Lorsque il m’arrive<strong>de</strong> les ai<strong>de</strong>r sur ce point, jeferme mes yeux ou je regar<strong>de</strong>au loin <strong>de</strong> façon à ne pasreconnaître quel bec est joué.Je fais mon possible pourécouter seulement avec mesoreilles, je m’efforce <strong>de</strong> nepas juger avec mes yeux.J'adore le <strong>saxophone</strong> - jouer,enseigner, et en apprendretoujours plus sur cetinstrument. Jouer du<strong>saxophone</strong> est pour moi une<strong>de</strong>s manières les plusnaturelles <strong>de</strong> s'exprimer.C'est un instrumentfantastique. Amusez-vousbien en jouant !“nouveautés produitsCORÉE22Kim DaewooPROFESSEUR À SÉOUL,PRÉSIDENT DE LASSOCIATIONDES SAXOPHONISTES CORÉENS”KIM DAEWOO JOUE : BEC AL3, ANCHES TRAD.3J'ai commencé en Corée parle jazz et la pop music, j'aiégalement appris le basson ;mon père était un chefd'orchestre, qui s’intéressaità la pop music. J'ai vraimentvoulu apprendre le sax, jesuis allé à Cologne, il n’yavait aucun enseignant, j'aidonc commencé à apprendrepar moi-même avec un ami.Cet ami m'a présenté en1989 en Hollan<strong>de</strong> à Tom <strong>de</strong>Vette, professeur àRotterdam. C'était lapremière fois que j'ai été misen contact avec le <strong>saxophone</strong><strong>classique</strong> et son répertoire,en plus du jazz. Je suis<strong>de</strong>venu lepremier étudiant coréen àétudier en Hollan<strong>de</strong>, avec undiplôme en sax et directiond’orchestre (j'étais déjà chefd'orchestre à Séoul en Corée).J'ai rencontré Clau<strong>de</strong> Delangleet Jean-Marie Lon<strong>de</strong>ix ; j'étaiségalement intéressé <strong>de</strong> venir àParis, à cause <strong>de</strong> Vandoren et<strong>de</strong> Selmer. J’ai été le premiersaxophoniste professionnel àjouer Vandoren en Corée ! Lapremière année où j'aienseigné, mes étudiants neconnaissaient pas Vandoren ;je les ai familiarisés à la“différence Vandoren” ; je suiségalement artiste Selmer parl’intermédiaire <strong>de</strong>Nonaka Boeki.Nous n'avons pas encore <strong>de</strong>répertoire coréen pour le<strong>saxophone</strong> ; chaque annéej'arrange <strong>de</strong>ux ou troismorceaux pour mon ensemble<strong>de</strong> <strong>saxophone</strong>. J'aime jouer<strong>de</strong>s morceaux commeGlazounov ou Creston.Nous avons joué en 2003 àParis avec 20 étudiants (sur50) du Korean SaxophoneEnsemble que j'ai créé. Nousjouons <strong>de</strong>s compositeurscomme Massenet, L. Niehaus,J. Kern ... J'aime unesonorité chau<strong>de</strong>, ron<strong>de</strong> etquelque peu sombrePersonnellement, j'aicommencé à enseigner il y a11 ans, maintenant j'ai 8-9étudiants dans chacune <strong>de</strong>s7 universités où j’enseigne,soit une soixantained’étudiants; ils ont environ16 ans quand ilscommencent, après avoirreçu leur diplôme du lycée.Un <strong>de</strong> mes étudiants,Soonsub Jung, est diplômé duCNR <strong>de</strong> Rueil-Malmaison, ilenseigne dans 5 universités...Je suis allé chez Vandoren en2003 pour essayer lesnouveaux becs AL3 et AL4 !Je suis toujours intéressé par<strong>de</strong> nouveaux modèles.Habituellement je n'emploiepas les mêmes becsquand je joue dans unorchestre <strong>classique</strong> etun orchestre pop.L’an <strong>de</strong>rnier j'ai cassémon A27 et j’étais trèsmalheureux! Mes jeunesétudiants jouent <strong>de</strong>s anchesVandoren 2 1/2 ; ils n'ontpas <strong>de</strong> problèmes avecces anches, ils ontrarement à les retabler.<strong>Le</strong> futur du <strong>saxophone</strong> enCorée? Nous <strong>de</strong>vons établir<strong>de</strong>s rapports avec les autresassociations <strong>de</strong> <strong>saxophone</strong>dans le mon<strong>de</strong>. Nous <strong>de</strong>vonsapprendre les musiques<strong>classique</strong> et <strong>de</strong> jazz d’Europeet d'Amérique, mais égalementtrouver <strong>de</strong> nouveaux moyens<strong>de</strong> fusionner avec la musiqueasiatique traditionnelle.J'ai joué le 21 octobre 2002aux Nations–Unies <strong>de</strong>New York pour célébrer le“U.N. Day” avec unorchestre coréen traditionnel,en faisant une versionpour <strong>saxophone</strong> d'uncompositeur coréen.“56 : un numérod’exception !La 56 rue <strong>Le</strong>pic est une anche unique. Sa courbe spécifique luipermet <strong>de</strong> vibrer sur une plus gran<strong>de</strong> portée et d'obtenir uneexcellente projection sonore.Elle émet un son riche et chaud et donne une réponse immédiate.Une nouvelle numérotation, resserrée, permet d'obtenir une gran<strong>de</strong>homogénéité entre les anches d'une même force.Un nouvel emballage permet <strong>de</strong> protéger les anches <strong>de</strong> toutevariation d'hygrométrie jusqu'à l'ouverture <strong>de</strong> la boite. <strong>Le</strong> musicientrouvera donc l'anche dans le même état <strong>de</strong> fraicheur quelors <strong>de</strong> sa fabrication.• Pour clarinette Sib 2,5 - 3 - 3,5 - 3,5+ - 4 - 5Nouvelles anches<strong>de</strong> jazz ZZpour <strong>saxophone</strong>s soprano,alto, ténor et baryton<strong>Le</strong>s tests réalisés auprès <strong>de</strong> nombreux Jazzmen confirment quecette nouvelle anche “ZZ” offre unegran<strong>de</strong> aisance en termes d’émissiontout en préservant la résonanceet la brillance du timbre.• Pour sax alto et ténor :1,5 – 2 – 2,5 – 3 – 3,5 – 4• Pour sax soprano et baryton :2 – 2,5 – 3 – 3,5 – 4Retableur et stick<strong>Le</strong>urs surfaces abrasives en verre trempé lavable offrent <strong>de</strong>nombreux avantages : un ponçage fin, constant et pratiquementinusable dans le temps.Série OPTIMUM :une nouvelle gamme<strong>de</strong> becs pour<strong>saxophone</strong> <strong>classique</strong>2 modèles vous sont proposés :<strong>Le</strong> bec OPTIMUM AL3Sa facilité d’émission, due à sa nouvelle table, est le fruit d’unecollaboration avec toute une équipe <strong>de</strong> saxophonistes venus <strong>de</strong>différents horizons.<strong>Le</strong> bec OPTIMUM AL4Ce bec au <strong>de</strong>sign "OPTIMUM" présente les mêmes ouverture etlongueur <strong>de</strong> table que le A28.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!