2 roues, - Association Prévention Routière
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www.preventionroutiere.asso.fr<br />
Hors-série<br />
2 <strong>roues</strong>,<br />
une liberté<br />
qui s’apprend<br />
www.agf.fr
Pour que La <strong>Prévention</strong> <strong>Routière</strong><br />
continue à préserver des vies,<br />
soutenez<br />
La <strong>Prévention</strong> <strong>Routière</strong><br />
La <strong>Prévention</strong> <strong>Routière</strong> multiplie ses actions en direction des jeunes<br />
Les accidents de la route sont la première cause de mortalité chez les 15-25 ans.<br />
C’est pourquoi La <strong>Prévention</strong> <strong>Routière</strong> a renforcé en 2005 ses actions auprès des jeunes :<br />
• 1 600 000 enfants et adolescents ont bénéficié d’exercices de circulation<br />
et d’analyse du danger routier sur plus de 600 pistes d’éducation routière ;<br />
• 20 000 kits pédagogiques ont été distribués aux enseignants<br />
des collèges et lycées ;<br />
• organisée dans toute la France, l’opération « Capitaine de soirée » a incité<br />
des centaines de milliers de jeunes à désigner parmi eux, avant de sortir,<br />
celui qui ne boit pas et raccompagne les autres en toute sécurité.<br />
L’association milite également auprès des pouvoirs publics<br />
pour qu’une heure par mois d’éducation routière soit dispensée<br />
de la maternelle à la terminale.<br />
Vous aussi, participez activement<br />
à ce combat pour la vie<br />
<strong>Association</strong> reconnue d’utilité publique, La <strong>Prévention</strong> <strong>Routière</strong><br />
n’a d’autres moyens pour agir que le soutien de ses 200 000 adhérents<br />
et donateurs, particuliers ou entreprises. C’est donc grâce à vous<br />
qu’elle mène ses actions et qu’elle agit pour diminuer le nombre<br />
de victimes de la route.<br />
Adhérez ou faites un don en ligne sur :<br />
www.preventionroutiere.asso.fr
Le magazine pour assurer sur la route<br />
04 ✖ Un mode de transport à utiliser avec prudence<br />
06 ✖ Des conditions et des règles spécifiques<br />
08 ✖ Conduite d’un deux-<strong>roues</strong> : l’indispensable formation<br />
10 ✖ Non au débridage !<br />
11 ✖ Sur un deux-<strong>roues</strong>, votre équipement est votre seule carrosserie<br />
14 ✖ Scooter ou moto ? Entre les deux, votre cœur balance…<br />
04<br />
11<br />
Les<br />
deux-<strong>roues</strong><br />
motorisés ont le vent en<br />
poupe. Si le marché du cyclomoteur<br />
– moins de 50 cm 3 – s’est à peu près<br />
stabilisé, celui des « 125 cm 3 » a explosé.<br />
Dans le même temps, les usagers<br />
de deux-<strong>roues</strong> motorisés<br />
(cyclos et motos) demeurent<br />
sur-représentés dans<br />
les accidents de la route.<br />
Tandis que le « cyclo »<br />
attire surtout<br />
les adolescents<br />
et les jeunes, la « moto<br />
légère » séduit avant<br />
tout les adultes lassés<br />
des embouteillages.<br />
Deux cibles,<br />
deux utilisations,<br />
deux conceptions<br />
du deux-<strong>roues</strong>, des<br />
dangers différents…<br />
mais des règles<br />
identiques et des<br />
conseils de prudence<br />
valables à 15 comme<br />
à 35 ans… Voilà l’objet<br />
de ce hors-série qui vous<br />
est offert par AGF<br />
et La <strong>Prévention</strong><br />
<strong>Routière</strong>.<br />
Directeur de la publication : Gérard Bonnet, AGF IART - 87, rue de Richelieu, 75113 Paris Cedex 02. Directeur de la rédaction :<br />
Pauline Couturier. Rédacteur en chef : Martine Baruch. Comité éditorial : Jean-Yves Salaün, Guillaume Pennequin et Blandine Rossano pour<br />
La <strong>Prévention</strong> <strong>Routière</strong>. Réalisation : publishing, 20, rue des Jardins, 92601 Asnières-sur-Seine Cedex. Tél. : 01 41 11 65 45. Ont participé à<br />
ce numéro : Delphine Boffy, Arlette Chabrol, Charles Courvoisier, Nathalie Pons, Stéphane Richarte, Anaïse Viard. Illustration : Sylvain Chevalier.<br />
Crédits photos : Peugeot Motocycles, Piaggio, Yamaha Motor France, GPA, Furygan, Getty Images, Corbis, Masterfile, IT Stock/AgenceImages.<br />
06<br />
14<br />
3✖<br />
La rédaction<br />
Erratum<br />
Dans notre jeu « Cherche les erreurs… » (p. 15) du numéro de printemps 2006,<br />
il fallait relever deux erreurs supplémentaires : la voiture rouge n’a pas ses feux allumés<br />
et la voiture verte n’a pas mis son clignotant pour signaler qu’elle tournait à droite.<br />
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Les facteurs de risque<br />
Un mode de transport<br />
à utiliser avec<br />
Si les deux-<strong>roues</strong> motorisés font rêver les jeunes,<br />
ils constituent aussi un mode de déplacement dangereux.<br />
Et pour cause : ils cumulent tous les ingrédients<br />
du risque routier !<br />
C’est l’âge auquel on se tue<br />
le plus sur des «50 cm 3 ».*<br />
Les statistiques de la Sécurité routière<br />
le montrent bien : la courbe des accidents<br />
de la route des adolescents grimpe<br />
en flèche à partir de 14 ans. Ce n’est<br />
pas un hasard, c’est l’âge de l’accès au<br />
cyclomoteur – ce fameux « 50 cm 3 »<br />
qui représente pour eux la liberté<br />
d’aller et venir à leur guise. Le symbole<br />
d’une autonomie toute neuve, parfois<br />
détrôné dès l’âge de 16 ans par une<br />
petite moto de 125 cm 3 , plus puissante<br />
et plus rapide.<br />
✖ La prise de risque<br />
comme rite de passage<br />
Pourquoi ne pas l’avouer ? Ces années<br />
sont difficiles à vivre pour les parents<br />
car, « cyclo » ou « moto légère », tous<br />
les facteurs de risque sont réunis. Ces<br />
engins sont objectivement plus dangereux<br />
que les autres moyens de transport<br />
puisqu’ils n’offrent aucune protection<br />
carrossée et qu’ils peuvent<br />
atteindre des vitesses élevées : jusqu’à<br />
110 ou 120 km/h pour des « cyclos »<br />
débridés et bien plus pour les motos<br />
légères dont la vitesse n’est pas limitée<br />
(seule la puissance l’est). Une griserie<br />
irrésistible pour bien des adolescents…<br />
On le sait bien : de tous temps et dans<br />
toutes les civilisations, les jeunes ont<br />
eu besoin de tester leurs limites.<br />
Aujourd’hui, ils le font sur la route.<br />
« La prise de risque sur la route constitue<br />
en quelque sorte un rite de passage »,<br />
explique Jean-Pascal Assailly, docteur<br />
en psychologie, spécialiste du risque<br />
routier des jeunes. Reste à la limiter<br />
au maximum…<br />
✖ Débridage, inexpérience,<br />
vitesse, alcool…<br />
Le problème, c’est que tout contribue<br />
à alourdir le tableau. À commencer par<br />
la formation, insuffisante au regard de<br />
l’utilisation qu’ils font ensuite de leur<br />
engin (voir pages 8-9). Mais même si<br />
celle-ci a été correcte, leur inexpérience<br />
les amène bien souvent à sous-évaluer<br />
les risques. Des risques qu’ils prennent<br />
d’autant plus légèrement qu’ils ont le<br />
sentiment, propre à cet âge, d’être
invulnérables. Résultat : l’alcool, le<br />
cannabis, la fatigue, la vitesse, des<br />
manœuvres dangereuses se retrouvent<br />
fréquemment associés dans les accidents<br />
de jeunes en deux-<strong>roues</strong> motorisés.<br />
Prenons l’alcool : selon les statistiques<br />
de l’Observatoire interministériel de<br />
sécurité routière, alors que 18 % des<br />
automobilistes tués ont une alcoolémie<br />
excessive, le taux grimpe à 23,1 %<br />
chez les motocyclistes et à 31,7 %<br />
chez les conducteurs de cyclomoteurs !<br />
En effet, la consommation d’alcool<br />
« pardonne encore moins » pour un<br />
deux-<strong>roues</strong> que pour une voiture. Les<br />
vitesses ? Les automobilistes se sont<br />
un peu calmés depuis trois ans, pas les<br />
« deux-<strong>roues</strong> » : ils sont encore entre<br />
sept et huit sur dix à dépasser systématiquement<br />
les vitesses autorisées. Le<br />
port du casque ? S’il est désormais bien<br />
respecté par les motocyclistes, il l’est<br />
moins chez les cyclomotoristes : selon<br />
une étude du Centre européen d’études<br />
de sécurité et d’analyse des risques<br />
(Ceesar), la moitié d’entre eux l’oublient<br />
ou le portent de manière inadaptée<br />
(modèle non homologué, abîmé suite<br />
à une chute ou mal attaché et donc<br />
n’offrant pas la protection attendue).<br />
Conclusion : le nombre élevé d’accidents<br />
n’est pas dû au hasard… ✖<br />
Près de<br />
des cyclomotoristes tués<br />
sont des mineurs. Plus de 4 sur 10<br />
ne portaient pas leur casque.<br />
1 sur 2 se tue la nuit.*<br />
* Source : Observatoire interministériel de sécurité routière.<br />
Il y a<br />
de risque d’accident<br />
à cyclomoteur<br />
qu’en voiture…<br />
Les conseils<br />
de La <strong>Prévention</strong> <strong>Routière</strong><br />
« Passez un contrat moral »<br />
Paul Barré, responsable pédagogique à La <strong>Prévention</strong> <strong>Routière</strong><br />
5✖<br />
« L’achat d’un scooter, pour un adolescent, ne doit pas être compulsif.<br />
Cela se prépare très en amont et en tout cas dès le passage de l’ASSR<br />
(voir pages 8-9). Un tel projet passe en effet par un apprentissage progressif<br />
de l’autonomie et la responsabilisation de l’enfant qui, à 14 ou 15 ans, va<br />
franchir une étape importante avec le cyclo. Les parents peuvent l’accepter<br />
si la relation de confiance est bonne et s’ils le sentent capable de respecter<br />
un contrat moral. Les points clés de ce contrat ? Ne pas trafiquer le cyclo,<br />
porter le casque attaché en toutes circonstances et un équipement adéquat<br />
(idem pour le passager s’il a le droit d’en transporter un), ne pas prêter<br />
son véhicule (c’est lui et personne d’autre qui est assuré), bien l’entretenir<br />
et, bien sûr, respecter scrupuleusement les règles du code de la route. »
Ce que dit la loi…<br />
Des conditions et des règles<br />
Si les conducteurs<br />
de cyclomoteurs et de<br />
motocyclettes légères sont<br />
soumis aux règles générales<br />
du code de la route comme<br />
les autres usagers, ils doivent<br />
aussi tenir compte de<br />
réglementations qui<br />
leur sont propres.<br />
Le code de la route distingue<br />
deux catégories dans les deux-<strong>roues</strong><br />
motorisés de petites cylindrées :<br />
✖ les cyclomoteurs qui rassemblent<br />
tous les engins de moins de 50 cm 3<br />
(mobylettes et scooters de moins<br />
de 50 cm 3 ) dont la vitesse est limitée<br />
par construction à 45 km/h ;<br />
✖ les motocyclettes légères de moins<br />
de 125 cm 3 dont la puissance maximale<br />
est de 11 kW (ou 15 CV). Cette catégorie<br />
compte dans ses rangs des petites<br />
motos et des scooters.<br />
Les conditions requises pour conduire…<br />
Un « moins de 50cm 3 »<br />
✖ avoir au moins 14 ans ;<br />
✖ être titulaire du Brevet de sécurité routière (BSR) ou, pour les plus âgés,<br />
du permis de conduire. La loi n’étant pas rétroactive, le BSR, instauré<br />
fin 1997, n’est toutefois obligatoire que pour les personnes nées après<br />
le 31 décembre 1987 ;<br />
✖ s’il a été acheté neuf après le 30 juin 2004, avoir une carte grise<br />
et une immatriculation (voir encadré ci-contre).<br />
Un « moins de 125cm 3 »<br />
✖ avoir 16 ans au minimum ;<br />
✖ être titulaire du permis de conduire A1 (qui remplace le permis AL<br />
depuis le 1 er mars 1999 et qui se compose d’une épreuve théorique<br />
sur le code de la route et d’une épreuve de conduite dont une partie<br />
se fait en circulation réelle). Depuis juillet 1996, les titulaires du permis B<br />
(permis voiture) de plus de deux ans peuvent également conduire<br />
une 125 cm 3 sans avoir passé le permis A1 ;<br />
✖ avoir une carte grise et une immatriculation.<br />
Et impérativement,pour tous<br />
✖ avoir souscrit une assurance (voir encadré ci-contre) ;<br />
✖ rouler avec un véhicule muni de tous les équipements obligatoires ;<br />
✖ être muni d’un casque homologué et correctement attaché.
Le transport d’un passager<br />
Celui-ci est autorisé, mais il faut vérifier que votre deux-<strong>roues</strong> soit homologué<br />
pour cela. Si le certificat de conformité mentionne le chiffre 2 en face<br />
du nombre de places assises, vous pouvez transporter un passager, même<br />
de plus de 14 ans. Si le passager a moins de 5 ans, il devra voyager dans<br />
un siège adapté et pourvu d’un système de retenue. Toutefois, les spécialistes<br />
préconisent de ne transporter que des passagers ayant atteint l’âge<br />
de 10 ans pour des raisons de morphologie et de maintien.<br />
N’oubliez pas :<br />
limités à 45 km/h,<br />
les cyclomoteurs n’ont<br />
pas le droit de circuler<br />
sur autoroute !<br />
Sortez assuré !<br />
7✖<br />
L’immatriculation<br />
devient aussi obligatoire<br />
pour les « 50 cm 3 »<br />
✖ L’ère des «cyclos» non repérables<br />
s’achève. Depuis le 1 er juillet 2004,<br />
tout véhicule de moins de 50 cm 3<br />
acheté neuf doit être immatriculé.<br />
Tous les cyclos en circulation<br />
seront immatriculés au plus tard<br />
le 30 juin 2009. Un conseil :<br />
n’attendez pas le dernier moment<br />
pour faire immatriculer le vôtre.<br />
Pour cela, envoyez un courrier<br />
au ministère de l’Intérieur,<br />
Service central d’immatriculation<br />
des cyclomoteurs,<br />
26, avenue Charles de Gaulle<br />
BP 80090 - 95165 Montmorency Cedex.<br />
Ou bien adressez-vous<br />
à un vendeur professionnel ayant<br />
signé une convention avec l’État.<br />
Les conseils d’AGF<br />
Assurer votre deux-<strong>roues</strong> est une obligation.<br />
C’est d’ailleurs un point que les forces de l’ordre vérifient<br />
très fréquemment (la vignette doit être fixée à un endroit<br />
visible). Elle doit couvrir au minimum les risques<br />
« responsabilité civile » et les dommages au véhicule.<br />
Mais il faut aller plus loin, explique Olivier Gully,<br />
responsable Produits chez AGF: «Je conseille d’y adjoindre<br />
la garantie Conducteur qui, dans notre contrat AGF<br />
deux-<strong>roues</strong>, assure une vraie protection jusqu’à<br />
460000 €, ce qui est précieux en cas de blessures graves».<br />
Le prêt du véhicule n’est pas interdit mais Olivier Gully<br />
suggère qu’il soit fait «avec circonspection car, en cas<br />
d’accident, la franchise est pour l’assuré et le malus aussi…».<br />
Quant au vol, il est également couvert «à condition que<br />
l’engin ait été gravé et équipé d’un antivol agréé SRA».
La formation<br />
Conduite d’un deux-<strong>roues</strong> :<br />
l’indispensable<br />
L’initiative d’AGF<br />
Une prime réduite pour les bons élèves !<br />
Pour inciter les conducteurs de 125 cm3 , généralement adultes et déjà<br />
automobilistes, à se familiariser avec leur nouvel engin, AGF propose une réduction<br />
de la prime d’assurance à ceux qui peuvent prouver qu’ils ont suivi des cours.<br />
Le contrat AGF deux-<strong>roues</strong> n’effectue aucune majoration pour conducteur novice<br />
et peut même reprendre leur bonus « auto »…<br />
La formation est le talon<br />
d’Achille des deux-<strong>roues</strong><br />
motorisés. Des progrès<br />
ont été réalisés, mais il reste<br />
encore beaucoup à faire<br />
en la matière. Une évidence<br />
au regard des accidents<br />
qui persistent.<br />
« Le vrai problème concernant l’insécurité<br />
des cyclos, c’est le manque de<br />
formation ». Gérard Planchon, expert<br />
moto à La <strong>Prévention</strong> <strong>Routière</strong>, ne<br />
mâche pas ses mots. Pourtant, aujourd’hui,<br />
pour conduire un 50 cm 3 , il faut<br />
avoir son Brevet de sécurité routière,<br />
le fameux BSR, qui est constitué de<br />
l’Attestation scolaire de sécurité routière<br />
(ASSR) de 1 er niveau, passée en<br />
classe de 5 e , et d’une épreuve de<br />
conduite de cinq heures. « C’est mieux<br />
que les trois heures exigées au début…<br />
et surtout que le rien du tout d’autrefois,<br />
mais cela reste nettement insuffisant<br />
», affirme-t-il. Et d’expliquer :<br />
« Le jeune est censé se former tout<br />
seul à la maniabilité de son deux-<strong>roues</strong>.<br />
Rien n’est prévu, pas la moindre prise<br />
en main hors circulation ! »<br />
De fait, au début de l’épreuve pratique,<br />
pendant trente minutes environ, le<br />
moniteur vérifie que le candidat maîtrise<br />
à peu près son véhicule. Il lui donne<br />
alors son BSR. Le reste de l’épreuve<br />
étant consacré à une initiation à la
conduite sur route au cours de laquelle<br />
le candidat va apprendre à s’insérer<br />
dans la circulation, à se placer, à changer<br />
de direction, à détecter les zones de<br />
danger, etc. « C’est peu pour acquérir<br />
toutes ces notions », commente l’expert<br />
de La <strong>Prévention</strong> <strong>Routière</strong>, qui conseille<br />
à tous les candidats au BSR de compléter<br />
par quelques heures de cours en<br />
moto-école, dans un club ou une association<br />
(voir encadré).<br />
La situation est différente pour les<br />
conducteurs de « motos légères »<br />
(entre 50 et 125 cm 3 ) qui, eux, passent<br />
un vrai permis, le permis A1,<br />
constitué d’une épreuve sur le code<br />
de la route et d’une autre de conduite<br />
hors et dans la circulation. Mais ce n’est<br />
pas parfait pour autant.<br />
✖ Maîtriser la circulation<br />
Il y a quelques années, une étude de<br />
l’Inrets* a en effet révélé que 75 % des<br />
accidents de moto étaient dus à une<br />
mauvaise observation ou à une<br />
mauvaise analyse de la circulation.<br />
Les motocyclistes<br />
ne seraient pas toujours<br />
bien préparés<br />
à affronter la<br />
circulation. Ce que<br />
semble corroborer<br />
une autre étude,<br />
assez paradoxale :<br />
malgré leur manque<br />
de formation<br />
en tant que motards,<br />
les détenteurs du permis voiture<br />
(autorisés depuis 1996 à conduire<br />
des « moins de 125 cm 3 » sans<br />
permis moto) ne sont pas plus accidentés<br />
que ceux ayant passé leur<br />
permis moto !<br />
L’expérience,<br />
c’est la maîtrise<br />
du véhicule<br />
et<br />
de la conduite<br />
en circulation<br />
« En fait, explique Gérard Planchon, on<br />
peut supposer que l’expérience acquise<br />
au volant d’une voiture compense<br />
leur inexpérience du deux-<strong>roues</strong>. Leur<br />
connaissance de la circulation constitue<br />
un atout que n’ont pas toujours<br />
les détenteurs du permis moto. »<br />
✖ Suivre des cours<br />
est indispensable<br />
Gérard Planchon n’en conseille pas<br />
moins aux automobilistes qui achètent<br />
un scooter (généralement par lassitude<br />
des embouteillages citadins) de prendre<br />
quelques cours. L’objectif : se familiariser<br />
avec leur nouveau véhicule avant de se<br />
lancer dans la circulation. Il suggère aussi<br />
une réforme des permis moto qui, dit-il,<br />
mettent trop l’accent sur la maîtrise de<br />
l’engin, comme s’il fallait préparer les<br />
candidats à la compétition ou à l’acrobatie<br />
alors qu’il s’agit de les préparer à circuler<br />
au milieu de tous les autres usagers<br />
de la route ! « Il faudrait insister beaucoup<br />
plus sur la connaissance de la circulation.<br />
C’est là que doivent se concentrer<br />
les efforts de forma-<br />
tion», souligne Gérard<br />
Planchon.<br />
Il se pourrait que le<br />
ministre des Transports<br />
ait entendu ces<br />
arguments : Dominique<br />
Perben s’est<br />
récemment engagé<br />
à soutenir les projets<br />
de création de<br />
pistes qui devraient constituer des équipements<br />
complémentaires d’apprentissage<br />
de la conduite moto pour une<br />
meilleure sécurité… ✖<br />
* Institut national de recherches et d’études<br />
sur les transports et leur sécurité.<br />
9✖<br />
Les conseils<br />
de La <strong>Prévention</strong><br />
<strong>Routière</strong><br />
Ne vous contentez<br />
pas du minimum légal !<br />
Que vous ayez 15 ou 30 ans, si vous<br />
êtes un néophyte, prenez quelques<br />
cours avant de vous lancer sur<br />
un « cyclo » ou une « 125 cm3 »,<br />
histoire de l’avoir bien en main<br />
avant d’affronter la complexité<br />
de la circulation… Le plus simple,<br />
c’est de vous inscrire dans une motoécole<br />
qui vous aidera à acquérir<br />
les principales techniques (position<br />
de conduite, regard, accélération,<br />
freinage, contre-braquage, etc.). Cette<br />
formule s’avère malheureusement<br />
souvent trop coûteuse pour les plus<br />
jeunes. Mais sachez que des<br />
municipalités et des associations<br />
telles que La <strong>Prévention</strong> <strong>Routière</strong><br />
proposent des formations gratuites.<br />
Il s’agit généralement d’une « prise<br />
en main » du véhicule, complétée par<br />
une sensibilisation aux principaux<br />
dangers et des conseils pratiques.<br />
Une préparation modeste mais utile.<br />
Dépliant édité par<br />
La <strong>Prévention</strong> <strong>Routière</strong>,<br />
téléchargeable sur le site :<br />
www.preventionroutiere.asso.fr
Mécanique<br />
au débridage !<br />
Combien sont-ils ces jeunes qui « bricolent » leur cyclomoteur ? Un sur deux,<br />
deux sur trois ? Il est certain en tout cas que les engins modifiés sont la majorité.<br />
Pourtant, les raisons pour les parents de dire NON au débridage sont multiples.<br />
✖ parce qu’en trafiquant son véhicule, on se met hors la loi. Le code de<br />
la route interdit en effet toute modification technique aboutissant à une augmentation<br />
de sa puissance. Le phénomène s’applique surtout aux moins de 50 cm 3<br />
dont la vitesse maximale autorisée – et en principe limitée à la construction – est de<br />
45 km/h. Or, il suffit bien souvent d’une simple manipulation pour que l’engin<br />
dépasse allègrement ce seuil. Les « kits de débridage » peuvent, de leur côté, transformer<br />
un 49,9 cm 3 en un 80 cm 3 , modifier culasses ou pistons et permettre ainsi<br />
à un modeste scooter d’atteindre 100, voire 120 km/h !<br />
✖ parce qu’à 14 ou 15 ans,<br />
on a rarement la maturité suffisante<br />
pour avoir la pleine conscience des<br />
risques auxquels on s’expose et auxquels<br />
on expose les autres usagers en<br />
roulant à vive allure.<br />
✖ parce qu’un engin trafiqué,<br />
surtout si c’est un modèle un peu<br />
ancien, risque de ne pas offrir la tenue<br />
de route et les capacités de freinage<br />
adaptées à de telles vitesses ! Les organes<br />
de sécurité (suspension, freins,<br />
pneumatiques) n’ont pas forcément<br />
été conçus pour cela. Et en cas d’événement<br />
inattendu sur la route, ça peut<br />
faire toute la différence.<br />
✖ parce qu’en cas d’accident, l’assurance risque fort de ne pas jouer si<br />
le cyclomoteur a été débridé ou si les éventuelles modifications n’ont pas été<br />
signalées au moment de la souscription du contrat. Et cela peut coûter très cher ! ✖ parce que le conducteur<br />
n’est pas préparé à rouler aussi vite.<br />
✖ parce qu’un cyclo muni<br />
d’un pot d’échappement libre peut être<br />
terriblement bruyant et perturber la<br />
tranquillité des riverains. On a calculé<br />
qu’un tel engin traversant Paris d’est<br />
en ouest en pleine nuit va réveiller quelque<br />
300 000 personnes* ! Et n’oubliez<br />
pas : si la vitesse excessive reste le danger<br />
majeur, c’est souvent le bruit qui<br />
attire l’attention des forces de l’ordre<br />
sur les engins trafiqués.<br />
Amende, prison, confiscation…<br />
La formation requise pour conduire un<br />
« moins de 50 cm 3 » se limite au Brevet<br />
de sécurité routière. Or, piloter un deux<strong>roues</strong><br />
qui peut atteindre 100 km/h<br />
nécessite une formation pratique et<br />
théorique beaucoup plus poussée.<br />
* Source : Centre d’information<br />
et de documentation sur le bruit.<br />
✖ Depuis le 5 janvier dernier, les sanctions concernant la vente<br />
d’un véhicule débridé ou de « kits » ont été alourdies (article 317/29<br />
du code de la route). Cette infraction est devenue un délit passible<br />
de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende.<br />
Les professionnels, eux, risquent en plus une interdiction d’exercice<br />
de cinq ans ! Ces derniers ont déjà eu l’occasion de prendre la mesure<br />
du changement puisque des concessionnaires de Grenoble, Foix et Toulouse ont<br />
été condamnés en ce sens , La <strong>Prévention</strong> <strong>Routière</strong> s’étant portée partie civile.<br />
Enfin, n’oubliez pas : pour celui qui roule avec un engin trafiqué, en plus<br />
de la contravention de 135 €, le risque est désormais de voir son deux-<strong>roues</strong><br />
immobilisé, voire confisqué par les forces de l’ordre.
Équipement 11✖<br />
Sur un deux-<strong>roues</strong>,<br />
votre équipement<br />
est votre seule<br />
Casque, gants, chaussures, vêtements : l’équipement<br />
du cyclomotoriste et du motocycliste constitue sa seule<br />
protection en cas de chute. Il mérite donc toute votre attention.<br />
Et de la rigueur d’un bout à l’autre de l’année.<br />
…
Équipement<br />
Le<br />
En ville comme sur la route, le port du casque<br />
est obligatoire. Il sauve des vies tous les jours.<br />
Choisissez-le donc avec le plus grand soin. ✖<br />
Optez de préférence pour un modèle dit « intégral » qui offre<br />
le meilleur niveau de protection notamment du visage. Vérifiez<br />
qu’il soit bien adapté à votre tête (au début, il doit serrer légèrement).<br />
Il doit être homologué NF (étiquette blanche, norme européenne).<br />
Bon à savoir<br />
Le B. A.-BA du casque<br />
✖ Un casque s’achète neuf, car il « se moule »<br />
à votre tête. C’est-à-dire que les mousses<br />
s’adaptent à votre morphologie et prennent son empreinte.<br />
Choisissez-le donc avec le plus grand soin et renoncez<br />
à un achat sur Internet puisqu’il faut l’essayer. Au départ,<br />
votre casque doit en effet vous serrer. Faites le test avec<br />
vos lunettes si vous en portez. Vous ne devez pas pouvoir<br />
passer un doigt entre le casque et la tête.<br />
✖ Un casque ne doit pas être prêté. Il doit impérativement<br />
être changé après toute chute ou accident dans lequel<br />
il a été heurté. Car même si cela n’apparaît ni à l’extérieur<br />
D’autres types de casques existent: les jets plus ou moins<br />
enveloppants avec visière plus ou moins sophistiquée<br />
et les modèles « bikers », plus rudimentaires.<br />
ni à l’intérieur, le calotin en polystyrène situé sous<br />
la calotte en fibre composite de polycarbone a subi<br />
des déformations et n’assurera plus correctement<br />
son rôle d’amortisseur. Dans tous les cas, après plusieurs<br />
années d’utilisation, changez-le car il aura perdu<br />
de son efficacité.<br />
✖ Le casque comporte des éléments réfléchissants<br />
qui contribuent à la visibilité de son utilisateur : ceux-ci<br />
ne doivent en aucun cas être retirés ou masqués.<br />
✖ N’oubliez pas : un casque n’est efficace que<br />
s’il est correctement attaché.
La vestimentaire<br />
Même s’il fait très chaud, ne confondez pas ensemble de plage<br />
et tenue « deux-<strong>roues</strong> » ! La seule façon d’éviter les brûlures et d’avoir<br />
une bonne protection en cas de chute, c’est de porter des vêtements qui<br />
recouvrent complètement bras et jambes, suffisamment épais et solides pour<br />
résister au frottement. La meilleure des protections est évidemment le cuir,<br />
mais des vêtements en jean ou tout autre coton épais peuvent faire l’affaire<br />
en circulation urbaine. En revanche, évitez à tout prix les doublures en matières<br />
synthétiques de type Nylon qui pourraient, en cas de glissade, fondre sur<br />
la peau et provoquer de graves brûlures. ✖<br />
Les plus mordus pourront aussi<br />
choisir des blousons en cuir<br />
imperméabilisés spécials deux-<strong>roues</strong>,<br />
qui sont dotés d’atouts non<br />
négligeables (coques protectrices<br />
aux coudes et aux épaules, protection<br />
dorsale). Une doublure amovible<br />
matelassée, une aération au niveau<br />
des aisselles, un bas resserrable…<br />
améliorent le confort.<br />
doit aussi habiller<br />
le passager.<br />
✖ Des blessures caractéristiques<br />
13✖<br />
N’oubliez pas de bons gants<br />
renforcés aux articulations<br />
et à la paume (les mains sont<br />
très exposées en cas de chute).<br />
Les chaussures montantes restent<br />
la meilleure des protections. Elles doivent être<br />
souples (surtout pas de semelles épaisses qui gêneraient<br />
la sensibilité sur les pédales) mais munies d’une tige<br />
suffisamment haute pour protéger la cheville.<br />
Un renfort sur les malléoles est un vrai atout sécurité.<br />
Le traumatisme crânien, autrefois le drame caractéristique des accidents<br />
de deux-<strong>roues</strong>, connaît heureusement un net recul depuis que le port<br />
du casque s’est développé. Bien sûr, lorsque l’accident intervient à vitesse élevée<br />
ou lors d’une collision avec un autre véhicule, le casque ne permet pas toujours<br />
d’éviter les lésions crâniennes, mais du moins il en réduit la gravité… s’il ne se<br />
détache pas, ce qui arrive tout de même dans 10 % des cas, du fait d’une mauvaise<br />
utilisation du système d’attache. Cela dit, les accidents les plus fréquents sont ceux<br />
où le deux-<strong>roues</strong> chute seul (dérapage sur une bande blanche ou sur une chaussée<br />
mouillée, manœuvre d’évitement mal maîtrisée, etc.). Dans ce cas, les traumatismes<br />
concernent en priorité les membres inférieurs et supérieurs qui subissent alors des<br />
abrasions et des lacérations par frottement sur la chaussée, parfois des fractures<br />
et des plaies provoquées par le guidon ou par le poids de l’engin lorsqu’il retombe<br />
sur la victime. Les problèmes les plus fréquents sont cependant les graves brûlures<br />
dues au contact, lors de la chute, avec le pot d’échappement ou encore au frottement<br />
sur la chaussée, parfois aggravé par un échauffement de certains tissus<br />
synthétiques. D’où l’importance d’être bien vêtu pour se protéger au mieux… ✖
Comment choisir un deux-<strong>roues</strong> ?<br />
ou<br />
Entre les deux, votre cœur balance…<br />
Occasion ou neuf ?<br />
✖ C’est une question<br />
de budget, bien sûr, mais<br />
il est évident qu’il vaut mieux<br />
acheter un engin neuf.<br />
D’abord parce que l’on bénéficie<br />
des dernières avancées techniques,<br />
ce qui est essentiel pour la sécurité.<br />
Ensuite, parce que l’on est assuré<br />
de rouler avec un engin qui répond<br />
vraiment aux normes portées<br />
sur son certificat de vente ou sur<br />
la carte grise. S’il s’agit d’un « cyclo »,<br />
un parc où l’on estime qu’environ<br />
trois engins sur cinq ont été modifiés,<br />
ce n’est pas un détail. Reste qu’une<br />
occasion peut être une option<br />
intéressante dans le cas où vous<br />
vous êtes assuré que le véhicule<br />
n’ait pas été débridé ou « kité »,<br />
qu’il n’ait pas été accidenté ou mené<br />
L’offre sur le marché des<br />
deux-<strong>roues</strong> est considérable.<br />
Et il est parfois difficile<br />
de s’y retrouver, d’autant<br />
que les scooters de 49,9 cm 3<br />
ressemblent à des scooters<br />
puissants et que les motos<br />
légères ont déjà des airs<br />
de petits bolides. Nous avons<br />
tenté de faire le point.<br />
trop durement. S’il s’agit d’une<br />
125 cm 3 , veillez surtout à ce qu’elle<br />
n’ait pas trop de kilomètres (pas plus<br />
de 4 000 km par an). Vérifiez<br />
les pneus : si l’un est plus usé sur<br />
un flanc que sur l’autre, c’est que<br />
le cadre est faussé. Fuyez ! Vérifiez<br />
également l’usure des disques de<br />
freins (un disque ne devrait pas avoir<br />
besoin d’être changé avant 50000 km).
Les cyclomoteurs<br />
Le type traditionnel<br />
✖ c’est la fameuse « mob » bleue, désormais en fort déclin.<br />
Ses caractéristiques n’ayant pas évolué depuis les années 80, c’est un engin<br />
particulièrement dangereux lorsqu’il est débridé car ses performances<br />
de freinage et de tenue de route ne suivent pas.<br />
Le scooter<br />
✖ tout automatique, avec accélérateur et frein avant sur la poignée droite,<br />
frein arrière sur la poignée gauche, il séduit par sa simplicité d’utilisation.<br />
Les modèles actuels disposent en général d’un bon système de freins<br />
(à disque) et d’une vraie suspension qui leur assure une tenue de route<br />
très correcte. Pour schématiser, on dira que ceux qui portent leur choix<br />
sur cet engin « facile à vivre » recherchent surtout un moyen de transport<br />
commode. Ils passeront souvent, le moment venu, à la voiture.<br />
Le cyclo à boîte de vitesses mécanique<br />
✖ il ressemble comme deux gouttes d’eau à une petite moto.<br />
Le frein avant est à la main droite, l’embrayage à gauche, mais la pédale<br />
de frein est au pied droit et le changement de vitesse au pied gauche.<br />
Actuellement, ce « mécaboîte » connaît un véritable engouement, à la hauteur<br />
de ses belles performances techniques (freinage, tenue de route, etc.).<br />
En général, ceux qui optent pour ce type d’engin sont de futurs motards…<br />
Les motos légères<br />
De moins de 50cm 3 à moins de 125cm 3<br />
✖ Aujourd’hui, leurs équipements de sécurité sont dignes des vraies « grosses »<br />
motos. Certains modèles récents disposent d’un freinage intégral dont<br />
la pédale de frein agit à la fois à l’avant et à l’arrière, de l’ABS, d’une tenue<br />
de route et d’un éclairage très performants.<br />
15✖<br />
Les critères du choix<br />
✖ Jusqu’à 16 ans,<br />
la question ne se pose pas :<br />
c’est forcément un « moins<br />
de 50 cm 3 ». Après… Le scooter<br />
est plus facile à conduire<br />
que la moto puisqu’il est tout<br />
automatique et que les commandes<br />
de freins et d’accélération sont<br />
aux poignées. La moto nécessite<br />
un apprentissage plus proche<br />
de celui d’une voiture ; il faut<br />
savoir passer les vitesses,<br />
notamment. Cela dit, pour<br />
circuler en ville, un 50 cm 3 suffit<br />
très largement. Une 125 cm 3<br />
est en revanche plus intéressante<br />
si vous avez de la route à faire,<br />
un passager à transporter, etc.<br />
Petites<br />
ou grandes <strong>roues</strong> ?<br />
✖ Les petites <strong>roues</strong><br />
ont l’avantage d’offrir<br />
au véhicule une grande maniabilité,<br />
atout précieux dans les embouteillages<br />
urbains. Mais les grandes <strong>roues</strong><br />
procurent une meilleure stabilité<br />
à l’engin. Là encore, c’est un arbitrage<br />
qui dépend de ce que l’on attend<br />
de son deux-<strong>roues</strong>.
AGF, acteur de la<br />
sécurité au volant<br />
La sécurité routière * ,<br />
c’est l’affaire de tous !<br />
AGF s’engage dans des actions visant à sensibiliser<br />
les conducteurs sur :<br />
• les risques de la route,<br />
• le bon entretien de leur véhicule.<br />
www.agf.fr<br />
FAIRE FACE AVEC VOUS<br />
*Voiture à l’arrêt