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parents - Assureurs Prévention

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L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005LISTE DES TABLEAUXTableau n° 1 Taille d'agglomération de résidence................................................................................. 10Tableau n° 2 Catégorie socio-professionnelle de la personne de référence...................................... 10Tableau n° 3 Les deux principaux modes de transports utilisés par les enfants .............................. 14Tableau n° 4 Sorties du soir ..................................................................................................................... 14Tableau n° 5 Les principaux modes de transport utilisés par les 8-13 ans, selon la tailled'agglomération.......................................................................................................... 16Tableau n° 6 Les principaux modes de transport utilisés par les 18-24 ans, selon la tailled'agglomération.......................................................................................................... 17Tableau n° 7 Les modes de déplacement autonomes, selon l'âge ...................................................... 18Tableau n° 8 Age à partir duquel les enfants ont été autorisés à se déplacer seuls, selon le type dedéplacement................................................................................................................ 20Tableau n° 9 Les caractéristiques des 8-13 ans pouvant se déplacer seuls, selon le type dedéplacement considéré.............................................................................................. 21Tableau n° 10 Conduite des plus de 18 ans, selon la localisation....................................................... 24Tableau n° 11 Les règles très importantes selon les <strong>parents</strong>, les règles fixées par les <strong>parents</strong> selonles jeunes..................................................................................................................... 26Tableau n° 12 Importance des différentes règles selon le mode de transport.................................. 29Tableau n° 13 Impact des différentes règles sur le comportement de l'enfant ................................ 32Tableau n° 14 Les risques qui inquiètent le plus les <strong>parents</strong>, selon l'âge de l'enfant........................ 46Tableau n° 15 Les modalités de transmission selon la catégorie socio-professionnelle du chef deménage ........................................................................................................................ 49Tableau n° 16 Les déterminants de l'exemple parental........................................................................ 53Tableau n° 17 Les risques que les <strong>parents</strong> abordent avec l'enfant, selon l'âge de l'enfant.............. 54Tableau n° 18 Les principaux sujets de prévention routière évoqués par les <strong>parents</strong>, selon l'âgede l'enfant ................................................................................................................... 56Tableau n° 19 Les principaux sujets de prévention routière évoqués par les <strong>parents</strong>, selon lemode de transport utilisé par l'enfant..................................................................... 57Tableau n° 20 Supports utilisés et modes d'utilisation, selon l'âge..................................................... 60Tableau n° 21 Les personnes pouvant le mieux apprendre les comportements de sécuritéroutière, opinions des <strong>parents</strong> selon le niveau scolaire de l'enfant.................... 64Tableau n° 22 Les interlocuteurs des 8-13 ans, selon les enfants....................................................... 67Tableau n° 23 Les interlocuteurs des 14-24 ans, selon les jeunes ...................................................... 67Tableau n° 24 Opinions des <strong>parents</strong> sur l'enseignement de l'éducation routière à l'école.............. 69Tableau n° 25 Connaissance et opinions des jeunes sur les actions menées à l'école ..................... 734


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005LISTE DES GRAPHIQUESGraphique n° 1 Taux de scolarisation selon l'âge................................................................................. 11Graphique n° 2 Les déplacements accompagnés ou non, enfants de 8-13 ans................................ 15Graphique n° 3 Influence des déplacements seuls sur l'importance de l'éducation au risqueroutier, enfants de 8-13 ans...................................................................................... 22Graphique n° 4 % de jeunes de 15 ans ou plus, ayant la conduite accompagnée............................ 23Graphique n° 5 Nombre de règles jugées très importantes par les <strong>parents</strong> au moment de l'accès àl'autonomie, selon l'âge de l'enfant.......................................................................... 27Graphique n° 6 Nombre de règles importantes pour les <strong>parents</strong>, lors du passage de la dernièreétape, selon les jeunes ............................................................................................... 28Graphique n° 7 Le comportement des <strong>parents</strong> sur la route................................................................ 37Graphique n° 8 Les opinions des <strong>parents</strong> vis-à-vis du danger sur la route....................................... 40Graphique n° 9 Le comportement des enfants et des jeunes sur la route ........................................ 41Graphique n° 10 Le opinions des jeunes vis à vis du danger sur la route......................................... 43Graphique n° 11 La priorité accordée à l'éducation routière par les <strong>parents</strong>.................................... 47Graphique n° 12 : Modification de la conduite des <strong>parents</strong>, et remarques des enfants.................. 51Graphique n° 12 Relations entre les attitudes des <strong>parents</strong> sur la route, et celles des jeunes .......... 51Graphique n° 13 L'utilisation de support selon l'âge, comparaison entre la prévention routière etles autres thèmes........................................................................................................ 58Graphique n° 14 Type de supports utilisés comparaison entre la prévention routière et les autresthèmes ......................................................................................................................... 59Graphique n° 15 Les personnes pouvant le mieux apprendre les comportements de sécuritéroutière, en fonction des thèmes abordés............................................................. 65Graphique n° 16 Les personnes pouvant le mieux apprendre les comportements de sécuritéroutière, en fonction des thèmes abordés (réponse des jeunes)........................ 68Graphique n° 17 Les actions identifiées par les <strong>parents</strong> qui ont eu connaissance d’actions à l'école...................................................................................................................................... 70Graphique n° 18 Les actions dont se souviennent les 11-13 ans, selon leur âge ............................. 72Graphique n° 19 Nature des actions suivies à l'école, réponse des jeunes........................................ 735


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 20056


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005INTRODUCTIONLes enfants et les adolescents sont au cœur d’un réseau éducatif dont les principauxintervenants sont les <strong>parents</strong>, le milieu scolaire et les médias, sans négliger le rôle du groupe depairs. Ces intervenants interagissent, et des travaux ont montré que l’efficacité maximale dumessage était atteinte lorsque l’ensemble des intervenants délivraient un message cohérent 1 .La Prévention Routière et la Fédération Française des Sociétés d’Assurances ont souhaité menerune étude portant sur l’éducation au risque routier chez les enfants et les jeunes.L’objectif principal de cette étude est d’acquérir un socle de connaissances sur les modalitésd’éducation au risque routier chez les enfants et les jeunes. Les questions qui se posent peuvents’articuler en trois points :• quelles sont les pratiques et modalités de transmission du risque routier par les<strong>parents</strong>, les enseignants ?• quelle est la place prise par le sujet risque routier parmi l’ensemble des thèmes traités parles médias susceptibles de toucher les jeunes ?• quel est le fonctionnement global du système d’apprentissage auprès des jeunes :o comment les intervenants interagissent-ils ?o comment les enfants et les jeunes perçoivent-ils ces interventions multiples ?La Prévention Routière souhaite apporter des éléments de réponse aux <strong>parents</strong>, aux enseignantset aux médias, pour les soutenir dans leur action de transmission, dès le congrès de fin septembre,par exemple via la constitution d’outils pédagogiques.Le programme d’étude se déroule en trois phases.• une enquête auprès de <strong>parents</strong> et d’enfantso qui comprendra une phase qualitative et une phase quantitative• une enquête par entretiens de groupes auprès des enseignants• une enquête par entretiens individuels auprès des médias jeunes.1 C’est par exemple le cas de la communication autour du Sida7


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005DESCRIPTION DE L’ECHANTILLONL'échantillon a été constitué selon la méthode des quotas. Les quotas utilisés sont :- l'âge et le sexe de l'enfant concerné par l'interrogation- la situation par rapport au travail et la catégorie socio-professionnelle de la personne deréférence du ménage- la taille d'agglomération de résidence- la région de résidence (sur la base des ZEAT)♦744 <strong>parents</strong>744 <strong>parents</strong> ont été interrogés, dont- 202 <strong>parents</strong> d’enfants de 3-7 ans- 205 de 8 à 13 ans- 337 de 14 à 24 ans74% des <strong>parents</strong> interrogés sont des femmes :le choix ayant été fait de ne pas imposer le sexe du parent répondant ; une majorité de femmes arépondu à l’enquête, comme cela est généralement le cas lors d’interrogations portant surl’éducation des enfants 3 .88% des personnes interrogées vivent en couple, 12% sont des familles monoparentales.La proportion de familles monoparentales augmente nettement avec l'âge de l'enfant : lorsquel'enfant a moins de 8 ans, 3 % des familles sont monoparentales. Cette proportion est de 8%pour les 8-13 ans, 18% pour les 14-17 ans et 20% pour les 18 ans ou plus.La taille d'agglomération est une variable de quota. La répartition des personnes interrogées estdonc similaire à celle de l'ensemble des <strong>parents</strong> d'enfants de 3-18 ans. Un peu plus du quarthabitent dans une commune rurale. A l'autre extrême, une personne sur cinq résident dansune agglomération de plus de 200 000 habitants hors Paris, et 17% dans l'agglomérationparisienne.3 des traitements ont été effectués pour mesurer a posteriori l’effet du sexe du parent ; les résultats en sont présentésdans le cœur du rapport.9


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 200512


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005PREMIERE PARTIE :LES DEPLACEMENTS : AUTONOMIE ET POSITIONNEMENTPAR RAPPORT AUX RISQUES ROUTIERSCette première partie se penche sur les modalités de la prise d’autonomie des enfants par rapportau transport ; elle s’articule autour de trois axes :- les moyens de transports utilisés par les enfants- les étapes clés de l’autonomie- les modes de supervision mis en place par les <strong>parents</strong> pour accompagner l’autonomisation deleurs enfants.I. LES MOYENS DE TRANSPORTS UTILISESI.1.aDe la marche à pied à la voitureLe tableau montre la progression des moyens de transports utilisés par les enfants, pour aller àl’école et pour leurs loisirs.Les plus petits sont amenés par leurs <strong>parents</strong> en voiture, ou bien vont à l’école ou sur le lieu deleurs loisirs à pied.Une césure nette existe à partir du collège : les moyens de transports se diversifient, avec laprédominance de la marche à pied, mais l’apparition des transports en commun en remplacementde la voiture parentale.Ce mouvement de diversification se poursuit dans les tranches 14 à 17 ans et 17 à 21 ans, avecun recul de la marche à pied au bénéfice des transports en commun, peut-être en raison del’éloignement progressif des lieux de scolarité (le lycée est plus éloigné du domicile que l’écoleprimaire) comme des lieux de loisirs.Au-delà de 21 ans, la voiture prend le dessus.Le vélo est marginal dans les transports utilisés par les enfants, à l’exception de la tranche 11-13ans et 14-17 ans, qui l’utilisent pour les loisirs. Le scooter est quant à lui très ciblé sur la tranche14 à 17 ans.13


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Tableau n° 3 Les deux principaux modes de transports utilisés par les enfantsPour se rendre à l’école / travail 8-10 ans 11-13 ans 14-17 ans 18-20 ans 21-24 ansVoiture 70% 36% 35% 44% 51%Transports en commun 11% 38% 59% 56% 35%Vélo 8% 12% 5% 2% 6%À pied 37% 41% 29% 15% 10%Mobylette; scooter 0% 0% 4% 0% 2%Motos 0% 1% 1% 0% 4%Pour des activités de loisirs, l'après midi 8-10 ans 11-13 ans 14-17 ans 18-20 ans 21-24 ansVoiture 74% 65% 40% 59% 68%Transports en commun 4% 9% 28% 24% 25%Vélo 8% 29% 22% 13% 7%À pied 39% 37% 31% 21% 12%Mobylette, scooter 0% 0% 8% 1% 2%Moto 0% 1% 3% 0% 2%Source : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 2005Remarque : ce tableau est construit à partir des réponses des enfants. Les enfants de moins de 8 ansn'étaient pas interrogés, et ne figurent donc pas dans ces résultats. A titre indicatif, moins de 10% desenfants de 6-7 ans ne se déplacent seuls, aucun ne va à l'école en transport en commun sans êtreaccompagné par un <strong>parents</strong>.Pour les sorties du soir enfin 4 , le mode de transport le plus fréquent est la voiture. Elle estutilisée par près de la moitié des 14-17 ans et par les trois quarts des 18 ans ou plus. Les autresmodes de transport restent les transports en commun et la marche à pied, notamment pour lesjeunes de 14-17 ans.Tableau n° 4 Sorties du soirsorties du soir 14-17 ans 18-20 ans 21-24 ansVoiture 44% 76% 73%Transports en commun 10% 11% 18%Vélo 6% 2% 1%À pied 17% 8% 9%Mobylette, scooter 7% 0% 2%Moto 3% 0% 4%Source : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 20054 Question posée à partir de 14 ans14


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005I.1.b Les déplacements des moins de 14 ans sontgénéralement accompagnésLes 8-13 ans sont le plus souvent accompagnés dans leurs déplacements.C'est le cas des trois quarts d'entre eux lorsqu'ils se rendent à l'école ; cette proportion atteint89% pour les 8/10 ans. Les déplacements pour les loisirs, qui, nous l'avons vu, sollicitent plussouvent la voiture en particulier pour les 11-13 ans, sont également souvent accompagnés : 82%des 8-13 ans sont accompagnés sur le trajet de leurs loisirs.Graphique n° 2Les déplacements accompagnés ou non, enfants de 8-13 ansLorsque tu vas à l'école (chez tes copains, ou à des activités le mercredi), est-ce que tu y vas…100%68%8-10 ans 11-13 ans73%50%48%11%32%9% 10%33%21%6% 6%4%11%24%7%4% 6%18%7%3%0%seulavec unfrère ouunesœuravec descopainsou descopinesavec unparentavec unautreadulteseulavec unfrère ouunesœuravec descopainsou descopinesavec unparentavec unautreadultepour aller à l'écolepour les loisirsSource : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 2005Sur le chemin de l’école, les 8-10 ans sont le plus souvent accompagnés par l’un de leurs<strong>parents</strong>.Les 11/13 ans se rendent plus souvent à l’école seuls ou accompagnés d’enfants de leur âge, decopains. Cette relative autonomie des 11-13 ans est moins marquée sur le chemin desloisirs. Sans doute plus éloignés, les lieux de divertissement nécessitent davantage unaccompagnement parental ; les déplacements seuls ou accompagnés de copains sont moinsfréquents.15


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005I.1.cDes modes de transport qui dépendent fortement de lataille d'agglomérationDans la tranche d’âge 8 /13 ans, les modes de transport utilisés dépendent de la tailled'agglomération.On note ainsi une prédominance de la voiture dans les villes de 100 000 habitants ou plusexpliquée par l’éloignement.A contrario, le recours aux transports en commun est important pour l'école uniquement enmilieu rural, lié à l’existence de navettes scolaires. Les enfants sont cependant aussi souventaccompagnés que les autres. A noter, une forte utilisation de la voiture pour les loisirs en raisonde l’éloignement des sites et d’une faiblesse des transports en commun.Les parisiens vont souvent à l'école à pied, très souvent sans accompagnementTableau n° 5Les principaux modes de transport utilisés par les 8-13 ans, selon la taille d'agglomérationcommuneruraleMoins de100 000habitants100 000habitantsou plusAgglomérationparisienneensemblePour se rendre à l'écoleVoiture 53% 47% 69% 29% 50%Transports en commun 48% 18%- 22% 15% 27%Vélo 10% 16% 9% 3% 11%À pied 22% 38% 38% 71% 40%Se déplace seul 22% 19% 16% 41% 23%Accompagné par un adulte 48% 41% 65% 26%- 46%Pour les loisirsVoiture 76% 67% 79% 47% 68%Transports en commun 4% 3% 7% 18% 7%Vélo 28% 26% 21% 0% 20%À pied 30% 31% 36% 65% 38%Se déplace seul 12%- 22% 14% 27% 18%Accompagné par un adulte 65% 63% 71% 50%- 63%Source : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 200516


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Ces différences s'observent également parmi les plus âgés.En milieu rural, l'utilisation de la voiture par les jeunes est très importante. L'utilisation destransports en commun est plus faible qu'ailleurs.Dans les petites agglomérations, l'usage des deux roues, bien que faible, est plus répanduqu'ailleurs.Les comportements en agglomération parisienne sont très spécifiques. La voiture estmoins utilisée qu'ailleurs : son usage est rare pour les déplacements professionnels, un peu plusfréquent pour les sorties la journée. Restant le mode de déplacement principal pour la soirée, elleest moins utilisée que dans les autres types d’agglomérations.En revanche, l'usage des transports en commun est particulièrement répandu ; les jeunesparisiens sont quasiment les seuls à utiliser couramment les transports en commun en soirée.Les déplacements à pied pour se rendre au travail ou à l'université sont également plus fréquents.Remarque : les 14-17 ans ne sont pas assez nombreux pour pouvoir étudier leur mode de transport en fonction de lataille d’agglomération. En particulier, seuls 19 personnes de cette tranche d’âge ont été interrogés en agglomérationparisienne, cet effectif n'est pas suffisant pour fournir des résultats significatifs. Les étudier avec les 18-24 ans n'auraitici pas eu de sens, les modes de transport étant trop différents. C'est pourquoi ce paragraphe ne fournit pas derésultats relatifs à cette tranche d'âge.Tableau n° 6Les principaux modes de transport utilisés par les 18-24 ans, selon la taille d'agglomérationcommuneruraleMoins de100 000habitants100 000habitantsou plusAgglomérationparisienneensemblePour se rendre au lycée, à l'université,sur le lieu de travailVoiture 58% 50% 54% 19% 47%Transports en commun 44% 37% 44% 69% 47%Deux roues (vélo, mobylette ou moto) 4% 13% 2% 9% 6%À pied 13% 16% 5% 22% 13%Pour les loisirs, la journéeVoiture 74% 61% 66% 44% 63%Transports en commun 9% 22% 24% 53% 24%Deux roues (vélo, mobylette ou moto) 10% 18% 14% 6% 12%À pied 11% 22% 20% 13% 17%Pour les sorties, le soirVoiture 79% 74% 78% 63% 75%Transports en commun 7% 7% 7% 44% 14%Deux roues (vélo, mobylette ou moto) 2% 9% 3% 3% 4%À pied 9% 17% 5% 3% 9%Source : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 200517


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005II. L'ACQUISITION DE L'AUTONOMIE1 Les déplacements autonomesSi l’on considère uniquement les déplacements « autonomes », c’est à dire les déplacements sansla présence d’un adulte, l’autonomie des enfants est bien entendu croissante avec l’âge. Pour lesplus âgés, les moyens de transports utilisés sont à la fois plus nombreux et nécessitent descompétences plus variées. L’ « ordre » logique de passation des étapes est ainsi de progresser desmoyens de transport en commun ou de la marche à pied à des modes de transport sur route sansmoteur (vélo, roller, skate), puis à des modes de transports motorisés (scooter, moto, auto).Toutes les étapes ne sont toutefois pas franchies par tous les enfants (certains ainsi n’usent jamaisde scooter).En outre, certains paliers sont des moments charnière dans la prise d’autonomie ; la coupure ducollège semble ainsi une étape importante, où les modes de transport évoluent fortement.Tableau n° 7 Les modes de déplacement autonomes, selon l'âgeLes déplacements sans adultes 6-7 ans 8-10 ans 11-13 ansÉcole en transport en commun 0% 1% 34%Se déplace à pied sur la route 8% 17% 61%Se déplace en vélo sur la route 2% 2% 31%Se déplace en roller/skate sur la route 0% 0% 9%Utilise pour leurs déplacements 14-17 ans 18-20 ans 21-24 ansLe vélo 43% 29% 13%Le skate ou le roller 12% 9% 3%Scooter, mobylette 12% 5% 5%Moto (% sur les plus de 15 ans) 3% 1% 17%Automobiliste (plus de 100 km par an) 10% 56% 81%Permis de conduire 0% 49% 87%Conduite accompagnée (plus de 15 ans) 26% 44% 42%Source : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 200518


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 20052 L'âge d'acquisition des différentes étapesPour chacune des étapes correspondant à une acquisition d'autonomie, les <strong>parents</strong> ont étéinterrogés sur l'âge auquel cette étape a été acquise. Plus précisément, pour chaque étape, l'âged'acquisition a été demandé aux <strong>parents</strong> :- pour lesquels l'enfant avait acquis l'étape considérée- pour lesquels la question de l'acquisition était pertinente. Par exemple, les <strong>parents</strong> d'enfantsde 18 ans ou plus n'ont pas été interrogés sur le fait de savoir si le jeune allait à pied sansaccompagnement, mais uniquement sur le permis de conduire, la conduite de deux roues, laconduite accompagnée.Les effectifs des <strong>parents</strong> ayant répondu pour chaque étape varient donc selon l'étape considérée.♦Vélo, marche à pied et sorties seul l'après midi et le soirRemarque :Les <strong>parents</strong> d'enfants de 6-13 ans ont ainsi été interrogés sur les possibilités de se déplacer à pied et à vélo sansaccompagnement, de prendre les transports en commun sans accompagnement pour aller à l'école, ou de sortir seull'après-midi. Peu d'enfants utilisent seuls les transports en commun pour aller à l'école et les effectifs ne sont passuffisant pour étudier cette étape.Les déplacements en vélo ont également concernés les 14-17 ans. La question des sorties du soir a été posée aux<strong>parents</strong> d'enfants de plus de 13 ans.Entre 6 et 8 ans, près de la moitié des enfants a acquis l’autonomie nécessaire pour se déplacerseul à pieds. Par rapport à cette étape, la circulation non accompagnée en vélo s’acquiert àdes âges plus « dispersés ». L’acquisition des règles de circulation à pied est le préalablenécessaire à l’apprentissage de l’autonomie en vélo.En ce qui concerne les sorties l’après-midi, l’âge moyen confirme le rôle charnière de l’entrée aucollège. Enfin, les sorties le soir ne concernent que les deux tranches d’âges supérieures.19


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Tableau n° 8Age à partir duquel les enfants ont été autorisés à se déplacer seuls, selon le type de déplacementA partir de quel âge l'enfant a-t-il pu….Se déplacer seulà piedSe déplacer seulà véloSortir seull'après-midiSortir seul le soirMoins de 6 ans 3% 7% 0% 0%Entre 6 et 8 ans 41% 27% 26% 0%Entre 9 et 10 ans 29% 21% 36% 1%Entre 11 et 12 ans 27% 24% 34% 2%Entre 13 et 17 ans 0% 20% 4% 68%18 ans ou plus 0% 1% 0% 30%total 100% 100% 100% 100%Âge moyen 9 ans 10 ans 10 ans 17 ansEffectifs concernés par la question 103 143 71 241Source : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 2005Les effectifs ne permettent que difficilement de caractériser l'âge d'acquisition de l'autonomie parétape.En revanche, la caractérisation des <strong>parents</strong> d'enfants de 8-13 ans qui les autorisent à se déplacerseuls respectivement en vélo, à pied et en transport en commun renseigne sur les déterminantssocio-démographiques d'une autonomie plus ou moins précoce. Cette autonomie estdéterminée principalement par l'environnement et par le sexe de l'enfant.Ainsi, les enfants qui peuvent sortir seuls à pied, et notamment sortir seuls l'après-midi sont enparticulier les habitants de l'agglomération parisienne. La faiblesse des distances à parcourir, leslimitations de vitesse à 50 km/h et la présence de signalisation pour les piétons permettentprobablement plus facilement de laisser l'enfant se déplacer de manière autonome.En milieu rural en revanche, les enfants sont particulièrement peu nombreux à pouvoir sedéplacer à pied, et notamment à sortir seuls l'après-midi.Par ailleurs, les <strong>parents</strong> tendent à laisser plus d'autonomie aux garçons qu'aux filles.Il n'y a pas de différence significative dans l'acquisition de l'autonomie selon la catégorie socioprofessionnelledes <strong>parents</strong>. Plus précisément, lorsque le chef de famille exerce une profession decadre ou intellectuelle supérieure, les enfants sont un peu plus nombreux à se déplacer en vélosans adulte (27%, contre 21% lorsque les <strong>parents</strong> exercent une profession d'employé ou ouvrier).Ils sont également un peu plus nombreux (44% contre 35% des enfants d'employé ou ouvrier) àse déplacer seul à pieds. Ces différences sont cependant trop faibles par rapport à la taille del'échantillon, pour que ces résultats soient significatifs et généralisables. En particulier, on peutpenser que l'autonomie de l'enfant est ici déterminés par deux logiques différentes selon lacatégorie socio-professionnelle. Très schématiquement :20


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005- pour les <strong>parents</strong> exerçant une profession d'employé ou d'ouvrier, l'autonomie serait enparticulier déterminée par la contrainte;- pour les <strong>parents</strong> exerçant une profession de cadre ou intellectuelle supérieure, l'autonomiepourrait être déterminée par un choix éducatif. Une enquête du CRÉDOC sur l'autonomiedes enfants montrait par exemple que les catégories socio-professionnelles les plus aiséestendaient à manifester une volonté éducative forte dans l'acquisition de l'autonomie.L'autonomie ne semble pas non plus dépendre des craintes exprimées envers le risque routier, ducomportement infractionniste des personnes interrogées, ni encore du positionnement parrapport à l'origine du danger sur la route.Tableau n° 9Les caractéristiques des 8-13 ans pouvant se déplacer seuls,selon le type de déplacement considéréSe déplacer seulà piedSe déplacer seulà véloSortir seull'après-midiEnsemble des 8-13 ans 38% 19% 37%Commune rurales 25% 16% 35%Moins de 100 000 habitants 34% 27% 30%Plus de 100 000 habitants 34% 18% 30%Agglomération parisienne 67% 12% 59%+Garçons 44% 29% 61%Filles 31% 9% 66%Source : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 2005Par ailleurs, les <strong>parents</strong> d'enfants de 8-13 ans qui laissent leur enfant se déplacer seul, à pied ou envélo, sont particulièrement nombreux à considérer que l'éducation routière est tout à faitprioritaire dans les thèmes à aborder avec l'enfant. Cette priorité ne dépend pas de l'anxiété parrapport au risque routier (voir infra). Elle est semble donc principalement déterminée par lanécessité : pour les enfants de 8-13 ans, les déplacements seuls seraient ainsi en grandepartie déterminée par la contrainte (le passage en sixième, le fait d'habiter en milieu rural, …),plus que par un positionnement par rapport au risque routier. Ce serait cette contrainte quiconduirait alors les <strong>parents</strong> à intégrer l'éducation routière dans les thèmes prioritaires à aborderavec l'enfant.21


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Graphique n° 3Influence des déplacements seuls sur l'importance de l'éducation au risque routier, enfants de 8-13ans100%11%14%20%l'éducation au risqueroutier est50%56%55%61%plutôt pas ou pasdu tout prioritaireplutôt prioritaire0%33% 30%l'enfant sedéplace seul àpiedsl'enfant sedéplace seul envélo18%l'enfant ne sedéplace pas seultout à faitprioritaireSource : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 2005♦La conduite accompagnée et le permis de conduire38% des jeunes âgés de 16 ans ou plus ont bénéficié de la conduite accompagnée. Lesdéterminants du passage de la conduite accompagnée rejoignent ceux évoqués pour l'acquisitionde l'autonomie des plus jeunes.Ainsi :- la conduite accompagnée est plus fréquente en milieu rural et est rare en agglomérationparisienne,- les garçons sont plus nombreux que les filles à avoir entrepris la conduite accompagnéeLes jeunes issus d'une famille cadre ou profession intermédiaire sont légèrement plus nombreux que lesautres à avoir passé la conduite accompagnée. Les effectifs sont cependant trop faibles pour quecette relation soit significative et puisse être généralisée.Les jeunes en filière technique ou professionnelle sont légèrement moins nombreux que ceux enfilière générale à avoir passé la conduite accompagnée : 35% des jeunes en filière technique sontconcernés, pour 41% de ceux suivant des études générales. Là encore, les résultats sont àconsidérer avec une grande prudence au regard des effectifs. D'autres études, comme l'enquête22


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005MARC 5 (Mobilité, Attitude, Risque, Comportement) menée auprès d'un échantillon de 3000jeunes conducteurs âgés de 18-25 ans confirment cependant que les jeunes suivant une filièretechnique sont moins nombreux que ceux inscrits en filière générale, à passer la conduiteaccompagnée.En revanche, il n'y a pas de relation entre le comportement sur la route des <strong>parents</strong> ainsi que leurpositionnement envers le risque routier, et le fait que le jeune ait passé la conduite accompagnée.Les <strong>parents</strong> dont l'enfant a passé la conduite accompagnée n'accordent pas une prioritéplus importante que les autres au thème de la sécurité routière.Graphique n° 4% de jeunes de 15 ans ou plus, ayant la conduite accompagnéeensemble39%fille33%garçon44%agglomération parisienne18%plus de 10000045%moins de 10000036%rural48%0% 50%Source : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 2005Ces résultats sont cependant légèrement différents lorsqu'on s'intéresse aux jeunes âgés de 18ans ou plus, et que l’on distingue ceux qui ont le permis ou non, en ayant passé la conduiteaccompagnée ou non.Ainsi, parmi les jeunes de 18 ans ou plus :- 34% n'ont pas le permis de conduire, parmi lesquels 7% ont la conduite accompagnée- 30% ont eu le permis de conduire sans passer la conduite accompagnée- 36% ont eu le permis de conduire après avoir passé la conduite accompagnée.Parmi les jeunes ayant le permis, un peu plus de la moitié, 55%, ont donc passé auparavant laconduite accompagnée.5 étude réalisée par l'INRETS, cofinancée par la Prévention routière et la FFSA. Ce résultat est issu de la premièrevague, réalisée de décembre 2002 à mars 200323


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Là encore, les comportements dépendent en premier lieu de la taille d'agglomération et dusexe de l'enfant. Ainsi, les filles ont plus tard le permis de conduire, mais elles sont aussinombreuses à passer auparavant la conduite accompagnée.Tableau n° 10Conduite des plus de 18 ans, selon la localisationPas de permis,ou moins de 100kilomètres paranConduit aumoins 100 kmpar an (horsconduiteaccompagnée)Dont a passé laconduiteaccompagnéeavant d'avoir lepermisEnsemble des 18 ans ou plus 38% 62% 55%Commune rurales 25% 75% 57%Moins de 100 000 habitants 48% 52% +2%Plus de 100 000 habitants 27% 73% 57%Agglomération parisienne 66% 34% 33%Garçons 29% 71% 56%Filles 49% 51% 53%Source : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 2005Guide de lecture : les pourcentages se lisent en ligne. La dernière colonne est relative aux jeunes quisont passés par la conduite accompagnée pour avoir le permis. Les pourcentages de cette colonnesont calculés sur la base des jeunes ayant le permis. 62% des jeunes de 18 ans ou plus ont le permis deconduire, et 55% des jeunes ayant le permis avaient passé la conduite accompagnée.71% des garçons ont le permis de conduire et conduisent au moins 100 kilomètres par an, parmilesquels 56% ont passé la conduite accompagnéeIl n'y a pas de relation significative avec la catégorie socio-professionnelle de la personne deréférence du ménage. Dans l’échantillon, 80% des jeunes de 18 ans ou plus sont étudiants ; leseffectifs des jeunes actifs sont trop faibles pour pouvoir étudier l'influence de l'activité sur le faitde détenir le permis de conduire.Le fait de passer le permis de conduire n'est pas non plus lié au positionnement des <strong>parents</strong> parrapport au risque routier. Les effectifs des jeunes ayant le permis est trop faible pour mettre enévidence l'influence de ce positionnement sur le recours préalable à la conduite accompagnée.En revanche, la conduite accompagnée est liée à des comportements plus prudents des<strong>parents</strong>. Ainsi, pour 36% des jeunes ayant eu le permis sans passer auparavant la conduiteaccompagnée, les <strong>parents</strong> commettent de nombreuses imprudences. Cette proportion est de 11%pour ceux qui ont eu le permis avec conduite accompagnée. Le comportement des jeunes nesemblent pas différer significativement selon qu'ils aient eu ou non la conduite accompagnée. Leseffectifs concernés (111 jeunes) sont là encore un peu faibles pour que ces résultats soient24


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005robustes.III.LA SUPERVISION1 Les <strong>parents</strong> jugent important de fixer des règles aux enfantslorsqu'ils acquièrent de l'autonomieLes <strong>parents</strong> considèrent en général très important de fixer des règles aux enfants lors de la prised’autonomie : la quasi totalité d’entre eux estiment important un certain nombre de règles pouraccompagner l’autonomisation 6 .Ainsi, 88% des <strong>parents</strong> ont discuté des conditions avec l'enfant lors de l'accès à ladernière étape. Cette proportion ne dépend pas de l'âge. En revanche, la nature et le nombre desrègles prises en compte dépend de l'âge des enfants.♦Types de règlesLa hiérarchie du type de règles que les <strong>parents</strong> jugent importantes est identique à celle que lesjeunes déclarent comme étant fixée par les <strong>parents</strong>.Le respect du code de la route est une condition importante pour la quasi totalité des <strong>parents</strong> ;toutefois, au-delà de ce grand principe, de grandes disparités peuvent exister entre les famillesdans les règles explicitement évoquées.Le deuxième type de condition très répandue est le fait d’informer, d’indiquer ses horaires.Cette condition permet aux <strong>parents</strong>, de façon pratique, de repérer quand il risque d’y avoir undanger.Les enfants valorisent comme condition, plus que les <strong>parents</strong>, le fait d’être accompagné. Nousavions remarqué dans les entretiens exploratoires que le fait que l’enfant soit accompagné étaitpour les <strong>parents</strong> à double tranchant : d’un côté, l’autre enfant peut réagir s’il y a un problème,d’un autre côté, le groupe est source d’inattention, voire de comportements de bravade.Les règles que les <strong>parents</strong> estiment importantes dépendent également de l’âge de l’enfant. D’unefaçon générale, toutes les conditions citées sont plus souvent jugées importantes par les<strong>parents</strong> des enfants les plus petits, à l’exception du fait d’être seul, homogène selon les âges.La distorsion est particulièrement élevée pour le fait de suivre un chemin déterminée ; cette6 La question concernait la dernière « étape » franchie par l’enfant, quelle qu’elle soit.25


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005condition est trois fois plus souvent considérée comme importante lorsque les enfants sont âgésde moins de 8 ans que lorsqu'ils sont âgés de plus de 20 ans.Tableau n° 11 Les règles très importantes selon les <strong>parents</strong>,les règles fixées par les <strong>parents</strong> selon les jeunesLes règles importantes selon les <strong>parents</strong> 8-13 ans 14-17 ans 18-20 ans 21-24 ans EnsembleRespecter le code de la route 92% 91% 90% 86% 90%Prévenir de ce qu'il fait 88% 79% 77% 54% 77%Indiquer ses horaires 83% 75% 70% 50% 71%Suivre un chemin déterminé 72% 57% 37% 23% 51%Être avec d'autres enfants 20% 27% 25% 9% 22%Être seul 23% 23% 20% 20% 21%Les règles fixées par les <strong>parents</strong>, selon les jeunes 14-17 ans 18-20 ans 21-24 ans EnsembleRespecter le code de la route 90% 88% 89% 89%Prévenir de ce qu'il fait 90% 80% 74% 83%Indiquer ses horaires 79% 55% 54% 65%Suivre un chemin déterminé 57% 36% 19% 41%Être avec d'autres enfants 50% 32% 17% 37%Être seul 31% 19% 16% 24%Source : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 2005♦Niveau de supervisionSi l’on évalue le « niveau » de supervision 7 en fonction du nombre de règles jugées trèsimportantes, finalement :- 15% des <strong>parents</strong> n'ont cité aucune ou une seule règle comme étant très importante,- le tiers mentionnent deux ou trois règles- la moitié considèrent que toutes les règles ou presque sont très importantes.Le contrôle parental, s'il existe toujours quel que soit l'âge de l'enfant, diminue avec ce dernier.Ainsi, alors que les <strong>parents</strong> de jeunes enfants jugent, pour les trois quarts d'entre eux, toutes lesrègles très importantes, ce n'est le cas plus que du quart pour les jeunes de plus de 20 ans.7 Le terme de niveau de supervision est un peu abusif, dans la mesure où il s'agit ici des règles considérées commeimportantes par les <strong>parents</strong>, sans que l'on puisse mesurer si la règle est alors réellement fixée. Cependant, la grandeconcordance entre les règles jugées importantes par les <strong>parents</strong>, et celles que les jeunes déclarent être effectivementimposées, justifie cette relation entre importance des règles et niveau de supervision.26


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Graphique n° 5Nombre de règles jugées très importantes par les <strong>parents</strong> au moment de l'accès à l'autonomie,selon l'âge de l'enfant100%68%54%42%27%quatre ou cinq50%37%deux ou trois0%22%37%10% 10% 16%42%36%6-13 ans 14-17 ans 18-20 ans 21-24 ansaucune ou une règleSource : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 2005Les <strong>parents</strong> restent toutefois nombreux à estimer que certaines conditions sont trèsimportantes, même pour les jeunes âgés de plus de 20 ans. Lorsqu'on se limite aux 23-24 ans,la proportion de <strong>parents</strong> jugeant importantes peu de règles ne diminue pas. Cela ne signifie pasque les <strong>parents</strong> exercent encore ce contrôle, la question portant sur les règles importantes aumoment de passer d'une étape à une autre, et non à celles qui le sont actuellement.Eu égard aux discours parentaux sur le nombre de règles à l’autonomie, les jeunes ont lesentiment général qu’il leur a été imposé plus de règles que les <strong>parents</strong> ne le déclarent.La distorsion est importante pour les 14-17 ans qui estiment pour les 2/3 qu’il y a au moins 4règles et pour les 21-24 ans, peu nombreux contrairement à leurs <strong>parents</strong>, à penser qu’il n’existeaucune ou une règle seulement.27


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Graphique n° 6Nombre de règles importantes pour les <strong>parents</strong>, lors du passage de la dernière étape, selon les jeunes100%36%19%64%quatre ou cinq50%48%68%deux ou troisaucune ou une règle31%0%16%5%13%14-17 ans 18-20 ans 21-24 ansSource : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 20052 Les règles dépendent relativement peu du mode de transportPour 212 jeunes, la dernière étape acquise était de se déplacer à pied seuls. Les deux tiers de cesjeunes sont âgés de 11 à 17 ans, 17% sont âgés de 18 ans ou plus et 17% de moins de 11 ans.Pour 96 jeunes, la dernière étape était de faire du vélo sur la route. Les trois quarts de ces jeunessont âgés de 11-17 ans, 15% sont âgés de 18 ans ou plus.Enfin, pour 128 jeunes, la dernière étape était le permis de conduire. Il s'agit bien entendu dejeunes de 18 ans ou plus.Les autres modes de transport ne concernent, nous l'avons vu, que peu de jeunes. Leur étude doitêtre considérée avec précaution.La nature du contrôle parental selon le mode de transport est conditionnée à la fois par l'âge desjeunes, et par le mode de transport. Les effectifs ne permettent pas de distinguer ces deux effets.Pour les <strong>parents</strong>, laisser leur enfant circuler seul, en tant que piéton, reste le moment quifocalise le plus grand nombre de règles. Cette première étape dans l’apprentissage del’autonomie concentre toutes les exigences en matière de transmission du savoir et descompétences. On perçoit ici la notion de transversalité de l’apprentissage : si l’enfant acquiert lecomportement adéquat en circulant à pieds, il saura l’adapter à d’autres modes de transport. Cetteattention particulière est aussi le fait de l’âge de l’enfant.28


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Inversement, la conduite automobile est une étape qui engendre de la part des <strong>parents</strong> lemoins de règles. L’existence du code de la route et de son respect supposé déchargent quelquepeu le contrôle parental.Tableau n° 12Importance des différentes règles selon le mode de transportLes règles très importantes selon les<strong>parents</strong>Aller à piedseulFaire du vélosur la routeConduireseulensembleRespecter le code de la route 86% 95% 88% 90%Prévenir de ce qu'il fait 83% 82% 60%- 77%Indiquer ses horaires 79% 77% 20%- 71%Suivre un chemin déterminé 66% 58% 19% 51%Être avec d'autres enfants ou jeunes 33% 18% 9% 22%Être seul 22% 22% 24% 21%Nombre de règles fixéesAucune ou une 11% 12% 30% 16%Deux ou trois 24% 31% 47% 33%Quatre ou cinq 65% 57% 23% 51%Source : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 2005Par ailleurs, le nombre et la nature des règles jugées importantes dépendent du sexe de l’enfant.Lorsque l'enfant est une fille, 58% des <strong>parents</strong> jugent très importantes 4 ou 5 règles. Cetteproportion est de 44% pour les garçons.Si les pères tendent à fixer un peu de moins de règles que les mères (22% des pères ne fixentaucune ou une règle, pour 14% des mères) 8 , les différences de comportement entre les filles et lesgarçons perdurent quel que soit le sexe du parent interrogé.En particulier :- 29% des <strong>parents</strong> estiment très important que leur fille soit avec d'autres jeunes, contre 16%lorsqu'il s'agit d'un garçon;- 57% estiment que le fait de suivre un chemin connu est très important pour les filles, pour45% des garçons;- en revanche, prévenir des ses horaires, de son emploi du temps, ou encore respecter le codede la route est aussi souvent cité quel que soit le sexe de l'enfant.8 Les pères interrogés ne sont pas représentatifs de l'ensemble des pères. En effet, le choix ayant été laissé aux<strong>parents</strong> de déterminer celui le plus concerné par le sujet et le plus à même de répondre au questionnaire, les pèresayant choisi de répondre sont dans l'ensemble plus investis dans l'éducation que l'ensemble des pères. L'étude de ladifférence des réponses des <strong>parents</strong> selon leur sexe permet cependant d'avoir une première approche de l'influencedu sexe des <strong>parents</strong> sur les réponses.29


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 20053 Des règles déterminées par les attitudes des <strong>parents</strong> enversle risque routierLe nombre de règles fixées ne dépend pas de l'agglomération de résidence. Les <strong>parents</strong> del'agglomération parisienne sont un peu plus nombreux que les autres, 33%, à juger très importantque l'enfant soit avec d'autres jeunes.Par ailleurs, les <strong>parents</strong> qui mentionnent les accidents de la route comme étant leur principalecrainte pour leur enfant sont moins nombreux que les autres à estimer très important que l'enfantsuive un chemin connu (37%) alors que les <strong>parents</strong> qui mentionnent les risques d'agression sontparticulièrement nombreux (67%), à avoir cette exigence ; cette règle ne reflète alorsprobablement pas une crainte liée à la sécurité routière.Les <strong>parents</strong> qui estiment le plus grand nombre de règles comme étant en importantes sont enparticulier :- ceux qui estiment l'éducation routière tout à fait prioritaire : 61% contre 49% pourlesquels ce thème n'est pas prioritaire, jugent très importantes toutes les règles ou presque. Ilssont notamment particulièrement nombreux à mentionner le fait de suivre un itinéraire fixé etde respecter le code la route- ceux qui estiment que sur la route, le plus grand danger vient des autres : 54% de ces<strong>parents</strong>, contre 43% des autres, jugent très importantes 4 ou 5 règles. Ces <strong>parents</strong> insistent enparticulier sur la nécessité de suivre un itinéraire connu ( 53% contre 44%). L’externalisationde la cause du danger implique donc un comportement plus responsable.En revanche, le comportement infractionniste des <strong>parents</strong> ne semble pas influer sur leur contrôle.Si ceux qui commettent peu d'infractions sont un peu plus nombreux (91%), que ceux quicommettent beaucoup d'infractions (86%), à estimer très important le respect du code de laroute, les différences sont trop faibles pour être significatives.30


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 20054 Une influence des règles sur le comportement des enfants etdes jeunes ?♦Le respect des règlesLes <strong>parents</strong> interrogés estiment en général que les enfant respectent les règles qu'ils leuront fixées : 38% estiment qu'ils les respectent toujours, 57% souvent, et 5% rarement ou jamais.Cette perception ne dépend pas de l'âge.Elle rejoint par ailleurs celles des jeunes interrogés : 38% des 14-17 ans et 43% des 8-13 ansdéclarent toujours suivre les règles, 54% et 51% souvent, et seuls respectivement 8% et 6%jamais.Le croisement entre les réponses des <strong>parents</strong> et des jeunes montrent que celles-cicoïncident dans la grande majorité des cas : seuls 20 jeunes, 7% de ceux concernés par laquestion, ont répondu suivre les règles rarement ou jamais, alors que leurs <strong>parents</strong> pensaient qu'ilsles suivaient toujours ou souvent.Les garçons sont un peu plus nombreux que les filles à ne pas toujours respecter lesrègles : seuls 34% d'entre eux les respectent systématiquement, selon leurs <strong>parents</strong>, pour 43% desfilles.Le respect des règles ne dépend pas de la filière, technique ou générale.♦Les réactions en cas de non respectLorsque le jeune ne suit pas les règles qui lui ont été fixées, les <strong>parents</strong> réagissent le plus souventpar l'explication (98%) et par des remontrances (93%). Les sanctions sont moins courantes :elles sont employées par 34% des <strong>parents</strong> et dépendent fortement de l'âge de l'enfant. Si 43%des enfants de moins de 14 ans peuvent être sanctionnés en cas de non respect des règles, cetteproportion est de 34% pour les 14-17 ans, 33% pour les 18-20 ans, et 17% pour les 21-24 ans. Cedernier constat conforte celui d'une diminution du contrôle parental pour les jeunes de plus de 20ans. Les réaction des <strong>parents</strong> ne dépendent pas du sexe du parent ou de l’enfant.L'efficacité du contrôle parental se lit également sur les relations entre le comportement desenfants et la prégnance de ce contrôle. Cette relation existe, mais est très faible. Elle peuts'expliquer effectivement par une efficacité de contrôle, mais sa lecture doit probablement êtreplus globale : les <strong>parents</strong> exerçant un contrôle important sont globalement sensibilisés à la31


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005problématique et ce peut être cette culture qui explique le comportement de l'enfant.Par ailleurs, lorsque les <strong>parents</strong> jugent très importantes peu de règles, les enfants tendent àmoins respecter les règles fixées, ce qui va effectivement dans le sens de cette explicationglobale. Ce constat plaide également pour une bonne acceptation des règles fixées par les <strong>parents</strong>.Tableau n° 13Impact des différentes règles sur le comportement de l'enfantLes règles très importantes selon les<strong>parents</strong>Très peu derèglesPeu derèglesBeaucoup derèglesTraverse en courant 42% 27% 38%Prends des sens interdit en vélo 61% 40% 51%Commet de nombreuses infractions( jeunesayant le permis)27% 27% 14%-Commet très peu d'infractions 18% 18% 36%+Ne respectent toujours pas les règles fixées 76% 60% 58%Source : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 2005Guide de lecture : les pourcentages se lisent en colonnes. 18% des jeunes dont les <strong>parents</strong> fixent trèspeu de règles ne commettent que peu d'infractions, pour 36% de ceux dont les <strong>parents</strong> estiment trèsimportantes de nombreuses règles.Enfin, les jeunes qui commettent le plus d'infractions sont aussi ceux qui respectent le moins lesrègles que fixent les <strong>parents</strong> : 31% des jeunes conducteurs qui ne respectent pas les règles fixéespar les <strong>parents</strong> commettent de nombreuses infractions, contre 12% de ceux qui les respectent, larelation étant très faible et peu significative en ce qui concerne les comportements à pied et envélo. Au-delà du contrôle parental, les relations du jeune et de ses <strong>parents</strong> viennent sans douteinfluer sur le comportement routier.♦Un contrôle parental qui accompagne une confiance dans la conduite des enfantsLe contrôle parental ne signifie pas méfiance par rapport au comportement de l'enfant oudu jeune. Ainsi, 49% des <strong>parents</strong> dont l'enfant conduit déclarent avoir toujours confiance danssa conduite, 44% généralement confiance, et seuls 7% ont parfois ou rarement confiance. Cetteconfiance ne dépend pas du fait d'avoir ou non passé la conduite accompagnée. Elle ne dépendpas non plus du nombre de règles très importantes pour les <strong>parents</strong>, et, en se sens, semble ne pasdépendre du contrôle exercé.Elle dépend par contre fortement de l'attitude du jeune : 65% des <strong>parents</strong> dont l'enfantrespecte les consignes ont toujours confiance dans sa conduite, contre 41% lorsqu'il arrive àl'enfant de ne pas les respecter. Lorsque l'enfant est une fille, les <strong>parents</strong> sont légèrement plus32


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005nombreux à avoir systématiquement confiance, mais la différence est trop faible pour êtresignificative.L’analyse des modes de transports utilisés par les enfants montre une progressive diversification, dela marche à pied et des transports en commun à l’utilisation de véhicules motorisés. Les moyens detransports utilisés dépendent à la fois de l’âge, du sexe, mais aussi du lieu de résidence de l’enfantet des possibilités, en particulier en matière de transports en commun, qu’il offre. L’acquisition del’autonomie, symbolisée par l’utilisation de moyens de transports sans accompagnement estfortement déterminée par les contraintes des déplacements ; on constate ainsi une coupure aumoment de l’entrée au collège, l’éloignement de l’établissement exigeant la mise en place d’unenouvelle organisation. L’autonomie dépend également de l’environnement de la famille, ainsi quedu sexe de l’enfant. Quelle que soit l’étape considérée, la prise d’autonomie s’accompagne, pour latrès grande majorité des familles, de conditions, le respect du code de la route et le fait de prévenirde ses déplacements en étant les principales. Le nombre de ces règles dépend essentiellement de l’âgeet du sexe de l’enfant, ainsi que des opinions parentales en matière de risque, mais reste, mêmepour les plus grands, à un niveau élevé. Cette supervision se déroule généralement dans un climatde confiance avec l’enfant, manifesté notamment par le degré élevé de respect des règles fixées.33


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 200534


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005DEUXIEME PARTIE :LES MODALITES DE TRANSMISSIONL’analyse des modalités de transmission du risque routier s’articulent autour de trois thèmes :- l’importance du risque routier : quels sont les comportements parentaux et enfantins vis à visde la conduite, comment est perçu le risque routier et quels sont les principaux dangers- la transmission « passive », c’est à dire l’impact du modèle de comportement proposé par les<strong>parents</strong>- la transmission « active », c’est à dire les pratiques ayant pour objectif cette éducation.Un petit paragraphe permettra de positionner ces deux types de transmission par rapport àl’opinion que les <strong>parents</strong> en ont au regard de leur efficacité éducative.I. LE RISQUE ROUTIER1 Le respect des règles par les <strong>parents</strong> et les enfantsIl s’agit ici d’étudier le positionnement des <strong>parents</strong> et des enfants par rapport au risque routier,mais non la mise en relation directe du comportement des enfants avec celui des <strong>parents</strong>, qui faitl’objet d’une analyse spécifique au niveau de la transmission « passive ».Ce paragraphe se heurte cependant à un biais, lié au choix d'interroger le parent se sentant le plusconcerné par le sujet. Ce choix est fondé sur la volonté de contacter le parent le plus investi dansl'éducation au risque routier, et le mieux à même de s'exprimer sur les options éducativesparentales, et les besoins en termes d'outils. Il a permis d'obtenir de meilleurs résultats pour lapartie précédente, ainsi que pour celle portant sur les sujets abordés avec l'enfant, et sur lessupports utilisés ou ressentis comme nécessaires. En revanche, il a eu pour conséquence de surreprésenterparmi les répondants les mères (74% des <strong>parents</strong> interrogés), par rapport aux pères.Cette sur-représentation provoque une distorsion des résultats des paragraphes suivants. Ainsi,les pères prennent plus de risques et commettent plus d'infractions que les mères. Le nombre de<strong>parents</strong> commettant des infractions est donc inférieur à celui que l'on aurait obtenu si on avaitinterrogé autant de pères que de mères. Un redressement des données pour permettre d'obtenir35


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005des résultats sur un échantillon qui représenterait autant les deux sexes est par ailleurs difficile. Eneffet, les pères qui ont répondu ont certaines caractéristiques liées au fait que ce sont ceux qui sesentent suffisamment investis dans l'éducation pour répondre. Il n'est donc pas possible dereconstruire facilement un échantillon comparable à celui que l'on aurait obtenu si on avait choisid'interroger aléatoirement le père ou la mère.I.1.aLes <strong>parents</strong>♦Les comportements imprudents ne sont pas rares chez les <strong>parents</strong>Les <strong>parents</strong> ont été interrogés sur leur propre comportement sur la route, en tant que piéton,passager, ou en tant que conducteur pour les personnes concernées.Parmi les <strong>parents</strong>, 89% sont automobilistes (utilisent leur voiture plus de 100 km par an), et12% conduisent un autre véhicule : 4% une moto, 2% une mobylette, 3% un camion, 1% unevéhicule de transport en commun et 3% un autre véhicule (voiture sans permis par exemple).Par ailleurs, dans 4% des familles, aucun conjoint ne conduit de véhicule motorisé (2% sont desfamilles monoparentales dont la personne de référence ne conduit pas).Le premier constat est qu'en général, les <strong>parents</strong> déclarent adopter un comportementprudent. Cependant, une proportion faible de <strong>parents</strong> 9 , déclarent commettre au moins de tempsen temps une imprudence.Ainsi , en ce qui concerne la conduite d'un véhicule motorisé :- Mettre un casque en moto ou en mobylette, mettre sa ceinture de sécurité à l'avant,ou la mettre à l'enfant à l'arrière sont des comportements de précaution massivementadoptés. Il est cependant intéressant de remarquer que les <strong>parents</strong> sont un peu plusnombreux à l'omettre, certes rarement, pour leur enfant, que pour eux-mêmes. La proportionde <strong>parents</strong> qui déclarent être parfois en voiture avec leur enfant sans qu'il ait sa ceinture nedépend pas de l'âge de celui-ci.- Le quart des <strong>parents</strong> déclarent téléphoner au volant, ou boire plus de deux verresd'alcool, au moins rarement.9 On vérifie cependant que les hommes sont plus imprudents et commettent plus d'infractions que les femmes. Lescomportements imprudents sont donc ici sous-pondérés par le fait d'avoir interroger plus de mères que de pères.36


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005- La moitié des <strong>parents</strong> déclarent qu'il leur arrivent de suivre de très près le véhicule qui lesprécède, et plus des deux tiers d'accélérer au feu orange. Ces comportements sontmoins souvent considérés comme répréhensibles.- Enfin, seuls 16% des <strong>parents</strong> ne dépassent jamais les limitations de vitesse. 21% lesdépassent souvent. La phase qualitative avait déjà montré que les limitations de vitesseétaient la règle qui apparaissait le plus souvent comme parfois injustifiée.Le comportement piéton peut également être relativement imprudent. Il arrive ainsi à environ lamoitié des <strong>parents</strong> de traverser en courant, ou lorsque le feu est vert pour les voitures.Graphique n° 7Le comportement des <strong>parents</strong> sur la routetoujours souvent rarement jamaisde ne pas mettre un casque en moto ou enmobylettede ne pas mettre votre ceinture de sécurité à lavantd être en voiture avec votre enfant sans qu il aitsa ceinture de sécuritéde conduire en ayant bu plus de deux verres dalcool1%25%97%95%85%75%de téléphoner au volant23%71%11%A pieds, de traverser en courant40%49%de suivre de très près le véhicule qui est devant11%45%44%A pieds, de traverser alors que le feu est vertpour les voitures12%9%45%42%d accélérer au feu orange55%34%de dépasser les limitations de vitesse21% 61%16%0% 50% 100%Source : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 200537


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Indicateur globalA partir de ces déclarations et de la gravité des sanctions légales nous avons construit un indicateur pondéré desrisques pris sur la route. Nous nous sommes intéressés uniquement aux risques en tant que conducteur. Chaquecomportement a été pondéré pour tenir compte de la gravité de l'infraction et de son caractère plus ou moinscourant.Cet indicateur revêt un certain arbitraire :- dans sa construction : la pondération attribuée aux différents comportements se révèle subjective- dans la coupure opérée entre les trois groupes de <strong>parents</strong> : d'autres choix sont possibles pouvant donner desrésultats quelque peu différents.Mais plus que de mesurer dans l'absolu le comportement des <strong>parents</strong>, l’intérêt est de qualifier les plus imprudentsd'une part et ceux qui le sont le moins d'autre part ; l’indicateur permet donc de positionner les personnes les unespar rapport aux autres.Le détail de cet indicateur est fourni en annexes.Envisagé ainsi, seuls 5% des <strong>parents</strong> ont déclaré systématiquement ne pas commettrel'infraction considérée. Moins de 1% commettent régulièrement des infractions diverses.Finalement :- Le tiers des <strong>parents</strong> commettent très peu d'infraction : il ont déclaré, sur au maximumtrois comportements différents, commettre rarement l'imprudence considérée.- 43% commettent de temps en temps des infractions : il peut s'agir d'un comportementimprudent systématique (une infraction commise souvent ou parfois), ou bien d'une tendanceà ne pas respecter parfois un certain nombre des comportements étudiés (le non respect pourchaque comportement est rare).- 23% des <strong>parents</strong> ont un comportement infractionniste plus fréquent. Ils peuvent adoptersouvent des attitudes imprudentes, sur plusieurs types de comportements, ou bien ne jamaisrespecter systématiquement l'attitude prudente.Le comportement infractionniste des <strong>parents</strong> ne dépend pas de leur âge, ni de celui de l'enfantconcerné par l'interrogation. Il dépend du sexe du parent interrogé :- 32% des femmes ne commettent que très peu d'infractions, contre 22% des hommes- 20% des femmes appartiennent au groupe des <strong>parents</strong> qui en commettent le plus, contre 39%des hommes.38


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005♦Le risque routier provient d'abord des autresLes trois quarts des <strong>parents</strong> interrogés sont tout à fait d'accord avec l'assertion "sur laroute, il faut se méfier avant tout du comportement des autres", seuls 3% rejettent cetteassertion. Par ailleurs, un nombre important de personnes estiment que les limitations devitesse sont parfois inadaptées (les deux tiers) ou que sur la route, les personnes qui ont debons réflexes ne sont pas dangereuses (la moitié). Près de la moitié des <strong>parents</strong>considèrent enfin que sur la route, le plus grand risque est de se faire verbaliser.Ces différents comportements peuvent renvoyer à plusieurs types de conception du risqueroutier :- il peut s'agir du fait de craindre sur la route avant tout ce que l'on ne peut maîtriser (lecomportement des autres).- Ces réponses peuvent renvoyer également à une sur estimation de ses capacités de conduitepersonnelle par rapport à celle des autres 10 . Par exemple, les <strong>parents</strong> sont nombreux à prendrela route en ayant bu plus de deux verres d'alcools ; toutefois, ils pensent que d'une manièregénérale, les conducteurs qui ont bu sont dangereux même s'ils ne sentent pas l'effet del'alcool.- Craindre avant tout le comportement des autres, tout en sur-estimant ses propres capacités etconsidérer que les capacités personnelles sont plus importantes que des limitations de vitesseparfois inadaptées peut également conduire à une forme d'extériorisation du risque pouvantaccompagner un faible sentiment de responsabilité personnelle.10 Différentes études sur le comportement routier l’ont fréquemment démontré. La phase exploratoire de notre étudeégalement.39


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Graphique n° 8Les opinions des <strong>parents</strong> vis-à-vis du danger sur la routetout à fait plutôt plutôt pas pas du tout d accord2%Sur la route, il faut se méfier avant tout ducomportement des autres72%25%Les limitations de vitesse sont parfois inadaptées38%38%18%6%Lorsque l'on fait des infractions au code de la route,le plus grand risque est de se faire verbaliser26%19%24%30%Les personnes qui ont de bons réflexes ne sont pasdangereuses13%35%33%19%s'ils ne sentent pas l'effet de l'alcool, les gens quiont bu peuvent prendre la route sans danger5%12%81%0% 50% 100%Source : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 2005Il n'y a que très peu de lien entre les opinions sur les responsabilités sur la route et latendance à adopter des comportements imprudents.Ces liens existent principalement pour les limitations de vitesse : 46% des <strong>parents</strong> dépassantsouvent ou parfois les limitations de vitesse estiment qu'elles sont parfois inadaptées, contre 32%de ceux qui ne les dépassent jamais.En particulier, les <strong>parents</strong> qui extériorisent le risque routier, qui considèrent que sur la route, ilfaut se méfier avant tout du comportement des autres, ne commettent ni plus ni moinsd'imprudence. Ils ne se différencient par ailleurs ni par leur sexe, ni par leur âge, ni par la tailled'agglomération de résidence. Les personnes occupant une profession de cadre ou intellectuellesupérieure, sont un peu moins nombreuses, 59%, à être tout à fait d'accord avec cette opinion.40


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005I.1.bLes jeunes♦Des comportements infractionnistes pas plus fréquents que chez les <strong>parents</strong>La « hiérarchie » comportementale des jeunes sur la route est proche de celle des <strong>parents</strong>,et les jeunes ne présentent pas de caractéristiques infractionnistes plus marquées. En général, ilsont plutôt une attitude prudente et la ceinture est une règle de sécurité particulièrement bienintégrée.A noter toutefois quelques comportements d’imprudence plus marquée : une certaine fréquencedes imprudences en vélo, en roller ou en skate, une utilisation plus fréquente du téléphone auvolant et un moindre respect des limitations concernant l’alcool.Graphique n° 9 Le comportement des enfants et des jeunes sur la routeToujours Souvent Rarement Jamaisde ne pas mettre la ceinture de sécurité à l'avantde ne pas mettre votre ceinture de sécurité à l'arrière1%4%9%98%84%de conduire en ayant bu plus de 2 verres d'alcool 0%14%83%En vélo, roller ou skate : de passer à un feu rouge ou à unstop10%25%61%de téléphoner au volant5%32%60%En vélo, roller ou skate : de prendre un sens interdit12%4%33%51%accélerer au feu orange11%2%50%37%de suivre de très près le véhicule qui est devant15%1%54%31%A pieds : de traverser alors que le feu est vert pour lesvoituresA pieds : de traverser en courant2%4%26%31%43%40%29%26%de dépasser les limites de vitesse5%27% 54%14%0% 50% 100%Source : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 2005Selon le principe adopté pour les <strong>parents</strong>, et pour les 121 jeunes interrogés qui conduisent, nousavons construit un indicateur synthétisant les comportements. Les résultats obtenus sontproches de ceux observés chez les <strong>parents</strong> :41


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005- 28% des jeunes commettent très peu d'infraction : ils ont pu déclarer, sur au maximumtrois comportements différents, commettre rarement l'imprudence considérée.- 54% commettent de temps en temps des infractions : il peut s'agir d'un comportementimprudent systématique (une infraction commise souvent ou parfois), ou bien d'une tendanceà ne pas respecter systématiquement un certain nombre des comportements étudiés (le nonrespect pour chaque comportement est rare)- 18% ont un comportement infractionniste plus fréquent. Ils peuvent adopter souvent desattitudes imprudentes, sur plusieurs types de comportements, ou bien ne jamais respectersystématiquement l'attitude prudente.Parmi les jeunes comme parmi les <strong>parents</strong>, la tendance aux infractions dépend fortement dusexe :- 31% des filles contre 17% des garçons commettent de rares infractions- 17% des filles contre 28% des garçons en commettent de relativement nombreusesCes comportements dépendent également fortement de l'âge :- 36% des 18-20 ans commettent de rares infractions, contre 6% des 21-24 ans- 13% des 18-20 ans en commettent de nombreuses, pour 33% des 21-24 ans.Plus généralement, en tenant compte du comportement de l'ensemble des enfants et des jeunesinterrogés et non des seuls conducteurs, la tendance à commettre des infractions ne dépend pasde l'origine socio-démographique des jeunes, ni de la taille d'agglomération.En revanche, elle varie selon le type d'enseignement, technique ou général, les premiersétant plus imprudents que les seconds. A noter que ces résultats ne s'expliquent pas par desdifférences de sexe entre les deux filières, les filles étant aussi nombreuses à être au lycéetechnique, en BEP, CAP ou en apprentissage, que les garçons. :- 39% des jeunes dans une filière technique déclarent traverser toujours ou souvent lorsque lefeu est vert, pour 21% des jeunes en lycée général- 26% des jeunes en filière technique déclarent passer toujours ou souvent au feu rougelorsqu'ils sont en vélo, contre 2% des jeunes en filière générale- 31% des premiers déclarent prendre toujours ou souvent des sens interdit en vélo, contre 7%des seconds- les jeunes en filière technique ou professionnelle sont en revanche aussi nombreux que lesautres à mettre systématiquement leur ceinture à l'arrière du véhicule.42


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Les jeunes inscrits au lycée sont trop peu nombreux parmi les conducteurs de voiture, pourétudier leur comportement selon la filière.♦Des opinions sur l'origine du risque routier qui rejoignent celles des <strong>parents</strong>Les jeunes sollicités pointent avant tout le comportement des autres comme premierfacteur de risque identifié et rejoignent en cela l’opinion de leurs <strong>parents</strong>.L’inadaptation des limitations de vitesse et la reconnaissance du risque majeur de verbalisation encas d’infractions participent de l’opinion des jeunes et des <strong>parents</strong> sur les risques routiers. Notonsque les opinions sur la dangerosité du cannabis sont proches de celles portées sur l’alcool.Ces questions étaient posées à l'ensemble des jeunes de 14 ans ou plus, et non aux seulsconducteurs. Les opinions ne dépendent cependant pas de l'âge du jeune, à l'exception del'opinion sur l'adaptation des limitations de vitesse : les 21-24 ans sont plus nombreux à être toutà fait d'accord avec l'idée qu'elles sont parfois inadaptées : 37% sont dans cas, pour le quart des14-17 ans comme des 18-20 ans.Graphique n° 10 Le opinions des jeunes vis à vis du danger sur la routetout à fait plutôt plutôt pas pas du tout d accordSur la route, il faut se méfier avant tout ducomportement des autres58%35%14%6%1%Les limitations de vitesse sont parfois inadaptées28%49%Lorsque l'on fait des infractions au code de la route,le plus grand risque est de se faire verbaliser19%24%24%33%Les personnes qui ont de bons réflexes ne sont pasdangereuses8%32%33%26%fumer un joint avant de conduire, ce n'est pasdangereux5%5% 15%75%s'ils ne sentent pas l'effet de l'alcool, les gens quiont bu peuvent prendre la route sans danger2%18%77%0% 50% 100%Source : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 2005Ces opinions ne dépendent pas du sexe.En revanche, parmi les lycéens, on retrouve la différenciation entre filière technique ouprofessionnelle, et filière générale. Les jeunes en filière technique sont plus nombreux à43


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005extérioriser le danger : 74% contre 51% des jeunes en lycée général sont tout à fait d'accordavec l'idée que sur la route le plus grand danger vient des autres et à estimer que le plus grandrisque en cas d'infraction est de se faire verbaliser (23% contre 13% en filière générale).Les effectifs des jeunes conducteurs sont un peu faibles pour pouvoir étudier le lien entrecomportements imprudents et opinions sur la responsabilité sur la route. Il semblerait cependantque les jeunes commettant le plus d'infractions, sont particulièrement nombreux à estimer quesur la route, le danger vient des autres, ou encore que les limitations de vitesse peuvent êtreinadaptées ou que le plus grand risque en cas d'infraction est de se faire verbaliser.I.1.cLes enfants de 8-14 ansIl est difficile de poser des questions analogues à celles utilisées pour les 17-24 ans, à des enfants de 8-10 ans. Eneffet, les enfants de cet âge tendent à donner ce qu'ils pensent "la bonne réponse" ou "la réponse que l'on attendd'eux"… surtout si les <strong>parents</strong> écoutent la conversation. Poser des questions mesurant directement le "bon"comportement, comme cela l'a été fait pour les aînés, conduit alors à mesurer plus la capacité de l'enfant à seconformer à ce qu'on attend de lui, que son comportement réel. C'est pourquoi nous avons préféré poser desquestions ouvertes permettant à l'enfant de s'exprimer sans lui suggérer une "bonne" réponse.♦Une connaissance relativement bonne des règles à respecterAux questions sur ce qu'il convient de faire, en tant que piéton, les enfants tendent à fournir desréponses correspondant aux comportements prudents à adopter :La plupart se positionnent sur un comportement de prudence : 97% mentionnent la nécessitéde regarder à droite ou à gauche. Un peu moins de la moitié (41%) se positionnent sur unerègle : ils citent le fait d'emprunter des passages protégés, ou de respecter les couleurs de feux.7% fournissent d'autres réponses diverses.Les réponses concernant les conduites à tenir en vélo sont plus variées, notamment en raisond’une plus grande diversité des situations de danger potentiel :Un peu moins de la moitié (48%) évoquent d’une façon générale le fait d'être vigilant par rapportaux voitures ; seuls 7% de faire attention aux piétons, de leur laisser la priorité lorsqu'ilstraversent ; cette réponse est un peu plus fréquente parmi les 11-13 ans (10%) que parmi les 8-10ans (4%). 60% mentionnent le fait de rouler à droite, ou sur le côté de la route (70% desgarçons, pour 48% des filles). 21% de se signaler, d'indiquer ses intentions par exemple entendant le bras pour tourner, et 15% seulement de respecter les signalisations. La sécurité(mettre un casque ou des protections) est évoquée par 17% (23% parmi les filles, 12% parmi lesgarçons). 15% fournissent d'autres réponsesCes réponses ne dépendent pas de l'âge de l'enfant.44


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005♦Une origine du danger externePar ailleurs, les enfants ont été interrogés sur leur perception de l'origine du danger sur la route.Comme celles de leurs aînés, leurs réponses montrent que le danger est ressenti commefortement lié aux comportements des autres.Ainsi, les deux tiers des enfants font référence "aux conducteurs qui ne font pas attention", 30%mentionnent des dangers liés au fait d'être à l'extérieur de chez soi, sans adulte ("les gens curieux,les gens méchants, les gens bizarres", voire, pour 2% "les chiens méchants")Finalement, seul le quart, 24% citent un danger lié à la situation elle-même et dans laquelle ledanger est conditionné au comportement à adopter.2 Perception du risqueI.2.aUn risque important mais non prioritaireSi l’on considère l’ensemble des tranches d’âge, le risque routier se situe au deuxièmerang des risques inquiétant les <strong>parents</strong>. Toutefois, à chaque âge, à l’exception des plus grandspour lesquels il passe au premier rang, d’autres risques paraissent plus importants, et, commenous l’avions noté dans la phase exploratoire, focalisent l’attention des <strong>parents</strong> :- pour les plus petits, le risque d’agression préoccupe les <strong>parents</strong> de façon prioritaire- pour les plus grands, la consommation de drogue est un danger potentiel. On note dans lesâges élevés une préoccupation accrue pour l’échec scolaire ou le chômage.Face à tous ces risques, fortement différenciés en fonction de l’âge, le risque routier est cité parun nombre relativement proche des <strong>parents</strong>. Le risque routier est donc présent dans lespréoccupations d'un nombre relativement important de <strong>parents</strong>, mais ne constitue pas un risquemajeur. Les réponses des 8-13 ans étudiées au paragraphe précédent, étaient d'ailleursrévélatrices : le nombre des enfants se référant à des dangers liés à une agression potentielle plusqu'à un accident, reflète ainsi la crainte exprimée par les <strong>parents</strong>.45


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Tableau n° 14 Les risques qui inquiètent le plus les <strong>parents</strong>, selon l'âge de l'enfantMoins de 8ans8-13 ans 14-17 ans18 ans ouplusensembleAgression 40% 48% 22% 11% 31%Accident de la route 28% 13% 22% 32% 26%Alcool drogue 10% 16% 30% 25% 20%Maladie grave 15% 14% 14% 13% 14%Chômage, échec scolaire 6% 7% 6% 10% 7%Dépression, suicide 1% 2% 6% 9% 4%La proportion de <strong>parents</strong> citant les accidents de la route comme le risque qui les inquiète le plusne dépend pas de l'âge des <strong>parents</strong>, de leur sexe, de l'agglomération de résidence.Les <strong>parents</strong> de profession cadre ou intellectuelle supérieure, sont légèrement plus nombreux(30%) à le citer au premier rang de leurs préoccupations.Les <strong>parents</strong> qui estiment que sur la route, le danger vient des autres, ne sont ni plus moinspréoccupés que les autres par le risque d'accident pour leur enfant. Il n'y a pas non plus de lienentre cette préoccupation et les comportements infractionnistes des <strong>parents</strong>.En revanche, les <strong>parents</strong> de garçons sont un peu plus inquiets que ceux de filles sur cepoint. Lorsque l'enfant est un garçon, 27% des <strong>parents</strong> mentionnent le risque routier comme leurcrainte principale et 25% les agressions. Lorsque l'enfant est une fille, ces proportions sontrespectivement de 20% et 37%, la crainte des agressions étant donc beaucoup plus répandue quecelle de l'accident de la route.Cette seconde place est également celle qui est attribuée au risque routier par les jeunes :- 24% des 14-17 ans citent l’accident de la route, devant le sida, une maladie grave (20%), ladépression, le suicide (20%)- 28% des 18-24 ans citent l’accident, devant le sida, une maladie grave (25%), le chômage,l’échec scolaire (17%)Il faut noter que la dépression, le suicide, inquiètent bien plus les jeunes que leurs <strong>parents</strong>. Les<strong>parents</strong> semblent craindre plutôt des risques externes au comportement de leur enfant ; ils nesemblent pas inquiets de risques qu’ils pensent pouvoir prévenir, comme la dépression.La crainte du risque routier exprimée par les jeunes dépend de la taille d'agglomération : les jeuneshabitant en milieu rural sont plus nombreux à la placer au premier rang de leurs préoccupations :c'est le cas de 34% d'entre eux, pour 23% des autres jeunes. Elle ne dépend pas des opinionsenvers la responsabilité sur la route. La faiblesse des effectifs des jeunes conducteurs rend difficilel'étude entre les craintes exprimées ; et les comportements infractionnistes des jeunes.46


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005I.2.b Une priorité parentale ?L’éducation au risque routier fait partie des messages prioritaires transmis par les <strong>parents</strong>aux enfants sans différence selon l’âge. Il faut toutefois relativiser ces réponses par le principemême du questionnement, qui, portant sur le sujet, limite les réponses réfutant cette priorité.Nous avons remarqué dans la phase qualitative que la différence entre l’intérêt déclaré et lespratiques était importante.Graphique n° 11 La priorité accordée à l'éducation routière par les <strong>parents</strong>Par rapport à l'ensemble des messages que vous vouleztransmettre à votre enfant, l'éducation routière est-elleplutôt pasprioritaire12%pas du toutprioritaire2%tout à faitprioritaire27%plutôtprioritaire59%Source : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 2005Les personnes qui considèrent cet enseignement comme non prioritaire évoquent d’autresproblèmes plus importants, ainsi que l’âge de l’enfant ou le fait qu’il ne soit pas confronté à undanger.Cependant, l'importance donnée à l'éducation routière ne dépend pas du fait de placer lerisque routier comme le risque le plus important, ou parmi les trois risques les plusimportants.La priorité accordée à ce thème augmente avec l'âge : 21% des <strong>parents</strong> d'enfants de moinsde 8 ans le jugent tout à fait prioritaire, pour 26% des 8-13 ans, 32% des 14-17 ans et 31% des 18ans ou plus.Les femmes sont par ailleurs plus nombreuses à le juger tout à fait prioritaire : c'est le cas de31% d'entre elles, pour 16% des hommes seulement.La priorité accordée à ce thème par les hommes ne dépend pas de leur comportement routier. Enrevanche, les femmes ont tendance à accorder moins d'importance à ce thème lorsqu'elles-mêmescommettent des infractions sur la route : 36% des femmes commettant très peu d'infractions47


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005jugent l'éducation au risque routier très important, pour 25% de celles qui en commettentquelques unes et 21% de celles qui en commettent plus. 24% de ces dernières jugent ce thèmepeu ou pas du tout important, contre 8% de celles qui en commettent très peu.Ce constat semble montrer l'existence d'une forme de culture globale par rapport à laprévention routière et au comportement sur la route, qui détermine les modalités detransmission. Cette hypothèse sera confirmée par la suite de l'analyse, et en particulier par latypologie.Par ailleurs, l'importance accordée à l'éducation routière ne dépend globalement pas du sexe del'enfant.II. L’EXEMPLE ET L’EXPLICATION : LES DEUX PILIERS DE L’EDUCATIONLes modes éducatifs traditionnels, fondés sur la sanction et le contrôle, semblent aujourd’huidépassés par le recours à l’exemple et l’explication 11 ; ainsi, à la question, « selon vous, quels sontles deux moyens les plus efficaces pour transmettre à votre enfant les valeurs qui vous semblentimportantes ?- 80% des <strong>parents</strong> répondent « lui donner le bon exemple », cette proportion atteignant 89%lorsque le jeune est âgé de 18 ans ou plus- 80% répondent « lui expliquer les raisons de votre demande »- 7% seulement « le sanctionner », 12% « ne le laisser faire que ce qu’il est capable defaire »Par ailleurs, rappelons que lorsque l'enfant transgresse une règle, les <strong>parents</strong> déclarentmassivement expliquer, ou réprimander, plus rarement sanctionner.Ces modalités d'éducation ne dépendent ni du sexe de l'enfant, ni du sexe du parent interrogé. Iln'y pas de différence dans les relations père-fille ou mère-fils sur ce thème, ce qui peutnotamment s'expliquer par le fait que ces positionnements globaux par rapport à l'éducation sontdes positionnements du couple.En revanche, ces positionnements dépendent de la catégorie socio-professionnelle de lapersonne de référence du ménage.Les cadres ont plus conscience de l’importance de l’exemple et valorisent plus encore que lesautres CSP l’explication. Ce sont les plus rétifs à la sanction et à la limitation autoritaire del’autonomie de l’enfant 12 .11 Cette vision apparaissait déjà dans la phase exploratoire, elle ressort également du discours des enseignants12 La fréquence plus importante de ce modèle éducatif « négocié » parmi les cadres a déjà été remarquée dans d’autres48


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Tableau n° 15Les modalités de transmission selon la catégorie socio-professionnelle du chef de ménageEn général, quels sont les deux moyens les plus efficaces pour transmettre à vos enfants lesvaleurs qui vous semblent importantes ?CadresProfessionsintermédiairesEmployés,ouvriersensembleLui donner le bon exemple 90% 82% 77% 82%Le sanctionner 3% 8% 9% 7%Lui expliquer les raisons de votre demande 88% 75% 80% 80%Ne le laisser faire que ce qu'il est capable de faire 8% 10% 13% 12%Source : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 2005III.LA TRANSMISSION PASSIVE : L’EXEMPLEPremier mode éducatif reconnu par les <strong>parents</strong>, l’exemple est un mode de transmission « passif »en opposition aux démarches réalisées dans un but éducatif 13 . Il s’agit ici d’en mesurer les effetspar la comparaison des comportements parentaux et enfantins.1 Quelles interactions ?♦Des <strong>parents</strong> qui changent de comportementLes <strong>parents</strong> savent que leur comportement sur la route influence celui de leurs enfants ; ainsi, untiers des <strong>parents</strong> déclarent conduire différemment lorsque l’enfant est à côté de lui.Ce changement de comportement dépend fortement de l’âge de l’enfant : la propension àconduire plus prudemment lorsque l’enfant est là passe de 42% lorsque l’enfant a moins de 8 ans,à 15% lorsque l’enfant est âgé de 18 ans ou plus. Ce résultat pourrait surprendre, alors que lesenfants de plus de 18 ans sont potentiellement directement concernés par la conduite ; nousavions toutefois remarqué dans l’enquête exploratoire que l’événement déclencheur d’un surcroîtde prudence était la naissance de l’enfant, conditionnant à la fois une mutation de l’identitéparentale (devenir mature), et un sentiment de protection vis-à-vis de l’enfant petit.études, comme par exemple dans les travaux de Jean Kellerhals.13 Quoique, comme nous le verrons, les <strong>parents</strong> modifient leur comportement pour améliorer l’exemple donné49


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Le changement de conduite dépend de la propension à commettre des infractions : 45% des<strong>parents</strong> qui commettent de nombreuses infractions modifient leur conduite en présence del'enfant, pour 31% de ceux qui en commettent moins, et 17% de ceux qui n'en commettent pas 14 .Les derniers sont prudents en permanence et ne ressentent pas le besoin de changer de conduite.Ce sont donc un peu plus de la moitié des personnes qui adoptent relativement souvent descomportements imprudents, qui conservent ces comportements lorsque l'enfant est dans lavoiture.Les hommes étant plus nombreux que les femmes à commettre des infractions, ils modifientplus souvent leur conduite que leurs épouses : 35% des premiers contre 28% des secondsdéclarent changer de conduite lorsque l'enfant est dans la voiture.Le changement de conduite lorsque l'enfant est dans la voiture ne dépend en revanche pas de lacatégorie socio-professionnelle, ni des craintes exprimées envers le risque routier, ni de la prioritéaccordée à ce thème. Enfin, les personnes qui considèrent que sur la route, le danger vient desautres, ne sont pas moins nombreuses que les autres à modifier leur propre conduite quandl'enfant est dans la voiture.♦Plus de la moitié des enfants font des remarques à leurs <strong>parents</strong>Les principales motifs des remarques sont :- la vitesse- le fait de commettre des imprudences, comme de griller un feuLes enfants plus âgés font plus de remarques : la proportion des enfants qui font desremarques à leurs <strong>parents</strong> varie de 48% pour les moins de 8 ans à 72% pour les 18 ans ou plus,les plus grands étant probablement plus conscients des imprudences parentales.Les déclarations des enfants sont très proches de celles de leurs <strong>parents</strong>. Les 8-13 ans sontlégèrement plus nombreux que leurs <strong>parents</strong> à déclarer faire des remarques sur leurs conduites,mais la différence n'est pas significative.14 on avait remarqué dans l’enquête exploratoire que le fait de changer de comportement était un bon indicateur des<strong>parents</strong> infractionnistes, alors qu’ils se déclaraient par ailleurs prudents50


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Graphique n° 12 : Modification de la conduite des <strong>parents</strong>, et remarques des enfantsles <strong>parents</strong> modifient leurs conduitesles enfants font des remarques sur la conduiteselon les enfants18 ans ou plus14-178-13 ansmoins de 8 ans69%72%71%51%62%58%selon les <strong>parents</strong>60%60%50%72%70%59%48%76%2 Effets du modèle parental♦Un lien vérifiéLe lien entre les comportements adoptés par les <strong>parents</strong> sur la route et les comportementsadoptés par les jeunes est effectivement vérifié : les jeunes qui ont des <strong>parents</strong> commettant,souvent ou de temps en temps une infraction ou une imprudence, la commettent également plussouvent que les autres.Graphique n° 13 Relations entre les attitudes des <strong>parents</strong> sur la route, et celles des jeunes60%52%jeunes dont les <strong>parents</strong> déclarent le même comportement55%ensemble des jeunes39%42%40%29%36%26%33%19%0%n'accélèrent jamaisaux feux orangesne boivent pas auxsoiréesne traversentjamais aux feuxrouges piétonsne traversentjamais en courantlors d'infraction, leplus grand risqueest de se fairearrêter par lesgendarmesSource : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 2005Exemple de lecture : 39% des jeunes qui conduisent n'accélèrent jamais aux feux oranges. 52% desjeunes dont les <strong>parents</strong> n'accélèrent pas aux feux oranges, n'accélèrent jamais aux feux.51


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005♦Un indicateur synthétique de l’influence parentaleEn croisant les réponses des 308 jeunes de 14-24 ans interrogés, et de leurs 308 <strong>parents</strong>, quant aux comportementsroutiers, nous avons construit un indicateur permettant de mettre en évidence l'influence des <strong>parents</strong>. Cetindicateur a été construit uniquement sur les questions posées à toutes les personnes interrogées, et non aux seulesayant le permis. Les précautions restent les mêmes que pour le précédent (voir supra), cet indicateur a vocation plusde différencier les comportements et de les positionner les uns par rapport aux autres que de les mesurer dansl’absolu.Pour chaque comportement retenu, nous avons ainsi attribué une note :- négative si le jeune et le parent adoptent un comportement dangereux (par exemple, le parent ne met jamais saceinture de sécurité, le jeune ne la met jamais),- positive si le parent et le jeune ont un comportement prudent- nulle si les comportements sont différentsChaque comportement du jeune est ainsi comparé au même comportement du parent. Le fait de traverser au feu vertpour les piétons n'est par exemple pas mis en relation avec le fait de mettre ou non sa ceinture de sécurité.Cet indicateur aura par construction d'autant plus de chance de monter une influence positive, que le parent a uncomportement prudent. Là encore, il convient donc de remarquer que les résultats obtenus auraient été différents, sile parent interrogé avait été aléatoirement le père ou la mère.La construction précise de cet indicateur est détaillée en annexes.Finalement :- 21% des <strong>parents</strong> ont une "influence négative" sur la conduite de l'enfant : l'enfant copieplus de comportements imprudents que prudents.- 15% des <strong>parents</strong> ont une "influence neutre": les comportements positifs compensent lescomportements négatifs, plus rarement il n'y a pas de lien entre la conduite des <strong>parents</strong> etcelle de l'enfant.- 65% des <strong>parents</strong> ont une « influence positive » : l'enfant copie principalement lescomportements prudents.L'exemple ne dépend pas du sexe du parent interrogé, ni de celui de l'enfant, à l’exception d’uncas : l’influence positive du père est plus importante pour les garçons :- 70% des pères interrogés ont une influence positive sur leur fils, pour 58% sur leur fille;- 11% des pères interrogés n'ont pas d'influence sur leur fils, pour 20% sur leur fille.L'effet exemple ne dépend pas de l'âge de l'enfant.L'influence des <strong>parents</strong> dépend en particulier de la catégorie socio-professionnelle : les <strong>parents</strong>cadres sont particulièrement nombreux, 80%, à avoir une influence positive sur la conduite del'enfant. 10% seulement ont une influence négative.52


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Par ailleurs, l'influence des <strong>parents</strong> dépend peu du positionnement par rapport au risque routieren général. En particulier, elle ne dépend pas de la prégnance du contrôle parental.L’influence positive de l’exemple parental s’exerce en général pour les <strong>parents</strong> qui nemodifient pas leur comportement quand l’enfant est avec eux, qui s’efforcent de bienconduire tout le temps et mettent en œuvre une transmission par la discussion et l’exemple.L’influence négative joue en général pour des <strong>parents</strong> parisiens qui estiment que la transmissionne passe pas par l’exemple ou la discussion. Des <strong>parents</strong> qui par ailleurs sont souventinfractionnistes et qui modifient leur conduite quand l’enfant est dans le véhicule.La valeur de l'exemple ne dépend pas du fait d'avoir ou non passé la conduite accompagnée.Tableau n° 16Les déterminants de l'exemple parentalInfluencenégativeNeutre Positive totalEnsemble 21% 14% 65% 100%CadreCommune rurale 19% 8% 73% 100%Agglomération parisienne 31% 21% 48% 100%La transmission ne passe pas par l'exemple 31% 17% 52% 100%La transmission ne passe pas par la discussion 35% 20% 46% 100%Ne lui laisser que ce dont il est capable 26% 25% 49% 100%Le jeune suit les règles données par les <strong>parents</strong> 18% 10% 72% 100%Le jeune ne suit pas les règles données par les<strong>parents</strong>23% 17% 60% 100%Lorsque l'enfant dans la voiture, le parentModifie sa conduite 28% 19% 53% 100%Ne modifie pas, mais peu d'infraction 13% 12% 75% 100%Ne modifie pas, commet des infractions 28% 14% 58% 100%Source : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 2005Remarque : les modalités qui apparaissent dans le tableau sont celles ayant une influencesignificative sur l'exemple parentalIV. LA TRANSMISSION ACTIVELa transmission « active » a été essentiellement mesurée ici par les discussions entretenues entre53


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005les <strong>parents</strong> et les enfants sur le thème du risque routier ; il s’agit en effet d’un des deux « piliers »de l’éducation ; les éléments pouvant servir de support à cette discussion ont également faitl’objet d’une interrogation.1 Les discussions♦Le risque routier : le risque abordé le plus tôt avec l’enfantLe risque routier est, parmi ceux qui ont été proposés, le risque qui est le plus souvent abordéavec les enfants.Il est également le risque abordé le plus précocement. Contrairement à d’autres risques, plusciblés au niveau de l’âge, il est le plus transversal. L’enquête qualitative montrait que les dangersévoqués différaient en fonction de l’âge (conduite piéton pour les plus petits à conduite d’unvéhicule motorisé pour les plus grands), tous ces dangers entrant dans le risque routier.A partir de 14 ans, les risques abordés se diversifient toutefois, et l’on peut penser, comme l’avaitmontré l’enquête qualitative, que la focalisation parentale se fait souvent sur d’autres sujets depréoccupations (voir supra).Tableau n° 17 Les risques que les <strong>parents</strong> abordent avec l'enfant, selon l'âge de l'enfantMoins de 8ans8-13 ans 14-17 ans18 ans ouplusensembleAccident de la route 91% 93% 87% 96% 92%Agression 60% 94% 90% 88% 82%Alcool drogue 26% 80% 92% 92% 70%Maladie grave 32% 68% 79% 86% 65%Chômage, échec scolaire 30% 73% 84% 88% 67%Dépression, suicide 4% 27% 49% 55% 33%Source : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 2005♦Un sujet fréquemment abordé47% des <strong>parents</strong> déclarent aborder très souvent le sujet, 41% assez souvent, 2% jamais.Les <strong>parents</strong> restent tout aussi nombreux à discuter très souvent de ce thème, quel que soit l'âgede l'enfant. En particulier, lorsque le jeune a 23 ou 24 ans, ce sont encore 48% des <strong>parents</strong> quiabordent très souvent cette problématique. Ce constat rejoint celui effectué lors des parties54


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005précédentes, d'une préoccupation qui, sans être prioritaire, reste constante à tout âge.Cette fréquence ne dépend donc pas de l’âge de l’enfant, mais elle est variable en fonction descirconstances :- 75% abordent le risque routier lors d’un trajet en commun (voiture, vélo,…), plus encorelorsque les enfants sont petits : 83% des <strong>parents</strong> de moins de 8 ans abordent ce sujet, 66%des 18 ans ou plus ; on retrouve ici le poids de la circonstance fortuite, de la situation réelle- 24% des <strong>parents</strong> abordent le sujet sur le chemin de l’école, et plus encore les moins de 8 ans(47%), car les <strong>parents</strong> accompagnent plus souvent les enfants à l’école à cet âge- 22% devant la télévision, dont 14% des moins de 8 ans, 31% des 18 ans ou plus ; l’utilisationde la télévision croît avec son usage parmi les enfants. Les images choc en particulier sontsouvent cachées aux plus petits.Enfin, comme nous l’avons remarqué, le passage d’une étape d’autonomie est l’occasion, pour88% des <strong>parents</strong>, de discuter des risques routiers et des comportements à adopter (71% selon lesdéclarations des 14-24 ans)♦Les pères abordent le thème principalement avec leur fils50% des mères de famille déclarent discuter très souvent du thème de la prévention routière,pour 39% des pères de famille. Là encore, les comportements sont également différenciés selonle sexe de l’enfant :- 48% des pères abordent très souvent le sujet avec leur fils, mais 28% seulement avec leurfille,- la moitié des mères abordent très souvent le sujet, que l'enfant soit une fille ou un garçon.Le fait d'aborder ou non le thème ne dépend pas de la catégorie socio-professionnelle, peu dupositionnement par rapport au risque routier. Il ne joue pas sur l'influence des <strong>parents</strong> sur laconduite de l'enfant, telle qu'elle a été mesurée au paragraphe précédent.Les <strong>parents</strong> qui placent le risque routier parmi leurs premières craintes pour l'enfant sont un peuplus nombreux, 51% contre 41% des autres <strong>parents</strong>, à en discuter très souvent.♦Faire attentionParmi les sujets abordés à propos de la sécurité routière, le plus fréquent est l’imprudence desautres, en lien, comme nous l’avons remarqué, avec une perception externe du danger. Viennentensuite des informations sur les panneaux, la signalisation, puis les comportements à éviter,quel que soit le moyen de transport utilisé.55


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005L’âge, s’il ne conditionne pas la fréquence des discussions, influe sur leur contenu.Pour les plus petits sont le plus souvent évoqués les comportements à éviter à pied, lespanneaux (on pense au bonhomme des feux), les imprudences et la ceinture de sécurité (dontl’importance n’est abordée qu’avec les plus petits).Pour les plus âgés sont évoqués des comportements plus précis concernant la conduite ellemême: alcool, vitesse …Tableau n° 18Les principaux sujets de prévention routière évoqués par les <strong>parents</strong>, selon l'âge del'enfantPrincipaux sujets évoquésMoins de 8ans8-13 ans 14-17 ans18 ans ouplusensembleImprudence des autres 30% 44% 40% 37% 38%Panneaux, signalisation 36% 29% 30% 21% 29%Limitations de vitesse 19% 20% 30% 49% 29%Comportements à éviter à pied 46% 42% 15% 7% 29%Comportements à éviter en voiture 23% 25% 33% 31% 28%Alcool au volant 5% 11% 18% 28% 15%Comportements à éviter en 2 roues 8% 17% 18% 6% 12%De la ceinture 18% 7% 1% 2% 8%Drogue au volant 1% 3% 8% 9% 5%Téléphone portable 5% 4% 2% 7% 4%Source : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 2005Remarque : les pourcentages sont calculés sur l'ensemble des <strong>parents</strong> interrogés, qu'ils aient ou nonabordé le sujet de la prévention routière avec les enfants;Les thèmes abordés dépendent également du mode de circulation.La marche à pied et le vélo focalisent les discours sur la prudence dans les comportements et surl’imprudence des autres.Les transports en commun sont l’occasion d’un discours global orienté sur les risques de lacirculation.La voiture engendre un discours sur la variété des risques au volant et notamment sur les risquesconducteurs (alcool, vitesse). Est moins évoquée la signalisation, sujet balisé par l’obtention dupermis et donc du code de la route. Font également l’objet d’une moindre attention lesimprudences des autres ; l’objectif est plutôt de responsabiliser le conducteur.Pour les jeunes qui n’ont pas de moyen de transport autonome, le discours se concentre sur lapersonne, le sujet, la condition de passager (ceinture…). L’imprudence des autres est moinsabordée ; l’accompagnement est fréquent.L’âge influe plus sur le type de discours que le mode de transport utilisé.56


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Tableau n° 19Les principaux sujets de prévention routière évoqués par les <strong>parents</strong>,selon le mode de transport utilisé par l'enfantPrincipaux sujets évoquésMarche àpiedVélosTransportsen commun,voiturePas detransportautonomeDiscutent souvent des risques routiers 53% 52% 45%- 51% 53%Imprudence des autres 47% 41% 41% 35%- 32%-Panneaux, signalisation 33% 36% 30% 24%- 37%+Limitations de vitesse 19% 21% 33% 52%+ 19%Comportements à éviter à pied 42% 45% 16%- 8%- 45%+Comportements à éviter en voiture 23% 23% 35%+ 38%+ 23%Alcool au volant 7% 10% 21%+ 26%+ 7%Comportements à éviter en 2 roues 12% 14% 24%+ 4%- 10%De la ceinture 3% 15% 3% 1% 16%+Drogue au volant 2% 1% 10%+ 7% 1%Téléphone portable 0% 2% 6% 7% 2%Source : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 2005♦Les 8-13 ans retiennent principalement l'idée de vigilanceInterrogés sur les explications que leur donnent les <strong>parents</strong> sur ce qu'il convient de faire ou de nepas faire sur la route, les 8-13 ans fournissent des réponses peu diversifiées, conformes auxréponses des <strong>parents</strong> :- Plus de la moitié, 56% font référence à la nécessité d'être vigilant d'une manière générale," toujours faire attention, pas traverser n'importe comment, faire attention si il y a un vélo ou un skate ou unroller", "faire attention aux voitures", "rester sur le bord des trottoirs", …- 43% citent le respect des signalisations ou la connaissance des panneaux "s'arrêter aux feuxrouges et aux stops"; "il m'explique les panneaux", "faire attention aux panneaux", "mes <strong>parents</strong>m'expliquent la signification des panneaux, les nouvelles priorités les nouveaux sens interdit"Les enfants ont donc retenu les deux explications les plus souvent déclarées par les <strong>parents</strong> ; ilsmentionnaient également les autres conducteurs lors de l’évocation des dangers sur la route.Globalement, les messages transmis par les <strong>parents</strong> semblent finalement intégrés.57


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 20052 Les supportsIV.2.aUne utilisation de supports un peu moins fréquente quepour les autres thèmes71% des <strong>parents</strong> utilisent des supports de communication pour traiter de l’ensemble des sujetsde discussion à propos des risques. Les supports sont plus souvent utilisés pour les plus grands(84% parmi les 14/17 ans, contre 52% parmi les <strong>parents</strong> d’enfants de moins de 8 ans),probablement en lien avec la complexité des sujets abordés, ainsi qu’avec la possibilité detransmettre des supports directement à l’enfant.En revanche, seulement 57% des <strong>parents</strong> qui évoquent le risque routier utilisent dessupports.Identiquement, plus de supports sont utilisés par les <strong>parents</strong> d’enfants plus grands (70% des14/17 contre 50% des moins de 8 ans). Les supports sont donc moins utilisés pour traiter de cerisque que d’autres, soit qu’il est considéré comme moins technique, soit que les compétencesparentales semblent suffisantes.Graphique n° 14L'utilisation de support selon l'âge,comparaison entre la prévention routière et les autres thèmesutilisation de support pour aborderensemble57%71%autre thème21-24 ans54%72%préventionroutière18-20 ans60%78%14-17 ans70%84%11-13 ans56%82%71%8-10 ans52%6-7 ans49%66%42%3-5 ans51%0% 50% 100%Source : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 200558


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005IV.2.bLes supports utilisésNous avions déjà remarqué, ce qui se confirme, que la télévision était un support de discussionimportant pour traiter de la sécurité routière comme pour les autres risques.En revanche, le mode écrit, que ce soit via des ouvrages ou via internet, fonctionne moins bienpour la sécurité routière que pour l’ensemble des sujets abordés. Il semble que ce mode nécessiteune recherche active d’information que ne pratiquent que rarement les <strong>parents</strong>.9% des <strong>parents</strong> citent en revanche spontanément les cas réels, support inexistant pour les autresrisques abordés.Graphique n° 15Type de supports utilisés comparaison entre la prévention routière et les autres thèmessupports utilisés pour aborderInternet8%20%autre thèmeprévention routièredes documentaires,des émissions, desfilms48%66%des livres, desmagazines19%31%0% 50% 100%Source : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 2005remarque : les pourcentages sont calculés sur la base de l'ensemble des <strong>parents</strong> abordant le thèmeconsidéréPour les moins de 8 ans, en comparaison aux autres tranches d’âge, le recours à l’image estmoindre 15 . Le visuel peut être choquant et de ce fait, les enfants sont davantage accompagnésdans leur consultation. Cet accompagnement dans la documentation perdure pour les 8-13.L’autonomie dans la recherche est plus importante dès 14 ans avec ce média privilégié qu’estl’internet.La moitié des <strong>parents</strong> utilisent des supports sur le thème de la prévention routière pour sedocumenter, avant d'expliquer à l'enfant. Ils sont moins nombreux dans ce cas que pour lesautres thèmes (64%). 41% s'en sert pour que l'enfant les consulte seul (47% pour les autresthèmes), et la moitié pour les consulter avec l'enfant (46% sur les autres thèmes).59


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Tableau n° 20Supports utilisés et modes d'utilisation, selon l'âge.Principaux sujets évoquésMoins de 8ans8-13 ans 14-17 ans18 ans ouplusensembleUtilisentDes livres, des magazines 24% 19% 20% 15% 19%Des documentaires, des films, desémissions38% 50% 57% 51% 48%Internet 8% 7% 13% 10% 9%L'utilisent pourSe documenter et expliquer ensuite 47% 54% 54% 57% 53%Pour les consulter avec l'enfant 52% 65% 47% 48% 53%Pour que l'enfant les consulte seul 17% 44% 48% 57% 41%Source : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 2005IV.2.cLes déterminants du recours à des supportsLes supports sont un peu plus sollicités pour discuter avec les garçons, qu'avec les filles (61%contre 52%), cette différence s'observe quelle soit le sexe du parent.Par ailleurs, l'utilisation de support ne dépend pas significativement de la catégorie socioprofessionnelle,ni du sexe du parent.Les personnes qui estiment que l'éducation routière est un thème prioritaire sont plusnombreuses, 64%, à utiliser des supports. Par contre, ce n'est pas le cas de celles qui font durisque routier leur crainte principale pour l'enfant.♦Les besoinsLes deux tiers des <strong>parents</strong> qui n'ont pas utilisé de supports n'en éprouvent pas le besoin.14% n'ont pas trouvé de support, et 15% n'en ont pas trouvé qui leur convenaient.27% de l’ensemble des <strong>parents</strong> souhaiteraient disposer de plus d'outils sur ce thème.Cette proportion est la même parmi les <strong>parents</strong> qui n'utilisent pas de support, que parmi ceux quien utilisent. Elle dépend de l'âge de l'enfant et décroît avec celui-ci, de 40% pour les <strong>parents</strong>d'enfant de moins de 8 ans à 10% des <strong>parents</strong> de 18 ans ou plus. Les outils pour les plus grands15 les enseignants évoquaient également pour les plus petits, l’aspect choquant que peu revêtir l’image60


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005sont peut être plus adaptés ?La hiérarchie des imprudences et infractions les plus courantes est la même pour les enfants et pour les <strong>parents</strong> : leslimitations de vitesse semblent les règles les plus souvent enfreintes, alors que les comportements comme accélérer aufeu orange, traverser en courant et suivre le véhicule de très près sont également fréquentes. Les jeunes, plus souventque leurs <strong>parents</strong>, utilisent leur téléphone au volant et ne respectent pas les limitations d’alcool. Au total, environ1/3 des personnes interrogées peuvent être qualifiées de prudentes et un quart d’infractionnistes, les hommes étant,plus souvent que les femmes, dans les catégories les moins prudentes.Pour ¾ des personnes interrogées, le risque routier provient de l’imprudence des autres. Ce risque apparaît pourune grande majorité des <strong>parents</strong> comme un thème prioritaire de l’éducation de leurs enfants ; cette importance croîtavec l’âge de l’enfant. Parmi les risques auxquels sont confrontés les enfants, le risque routier se maintient, presqueà tous les âges, à une deuxième place. Il est ainsi à la fois un thème transversal, mais, sauf pour les jeunes adultes,n’est jamais au premier rang des préoccupations.Interrogés sur les modalités de transmission privilégiés, les <strong>parents</strong> plébiscitent l’exemple et l’explication.L’exemple se manifeste, pour un tiers des <strong>parents</strong>, par un changement de conduite lorsque l’enfant est dans levéhicule. Ces changements sont plus importants parmi les hommes, les <strong>parents</strong> infractionnistes, et quand les enfantssont petits. L’efficacité de l’exemple est largement démontrée par la reproduction des comportements. Au total, 65%des <strong>parents</strong> ont une influence positive sur leur enfant et 21% une influence négative.L’explication se manifeste par l’importance de la discussion <strong>parents</strong> / enfants autour du risque routier ; il est lerisque le plus abordé, et le plus précocement. Les occasions sont nombreuses : trajet commun, télévision, passaged’une étape, pour évoquer les dangers de la route. En lien avec le type de danger perçu, le message le plus diffusé estcelui de l’imprudence des autres conducteurs ; les jeunes semblent d’ailleurs retenir essentiellement un message devigilance. Hormis le cas réel, les supports sont généralement moins utilisés pour évoquer le risque routier que pourd’autres risques ; la plupart des <strong>parents</strong> ne semblent pas en ressentir le besoin ; 27% d’entre eux pourtantsouhaiteraient disposer d’autres supports.61


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 200562


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005TROISIEME PARTIE :LE RESEAU EDUCATIFPour apprendre le risque routier aux enfants, les <strong>parents</strong> sont au cœur d’un réseau de partenaireséducatifs. Cette partie permet tout d’abord de faire le point sur les différents acteurs sontidentifiés par les <strong>parents</strong> et par les enfants. Plus précisément, elle évoque les actions qui sontmises en place dans les écoles, le souvenir et l’opinion qu’en ont <strong>parents</strong> et enfants.I. QUELS INTERVENANTS ?1 Pour les <strong>parents</strong>♦Les <strong>parents</strong> et l’écoleInterrogés sur les acteurs pouvant le mieux apprendre la sécurité routière, les <strong>parents</strong> citent enpremier lieu eux-mêmes ou leur conjoint : 72% des <strong>parents</strong>, et plus encore pour les plus petits :84% pour les moins de 8 ans (61% 18 ans ou plus).Le second interlocuteur repéré est l’école, citée par 46% des <strong>parents</strong>, 60% si l’enfant a moins de14 ans, car elle est le second lieu de vie des enfants.Les interlocuteurs spécialisés sur le thème : gendarmes, prévention routière, autres proches,auto-école sont cités chacun par environ 15% des <strong>parents</strong>. Ce décrochage entre les deux premiersinterlocuteurs et les spécialistes souligne la dimension transversale de l’éducation à la sécuritéroutière, ainsi que l’importance des deux interlocuteurs <strong>parents</strong> et école pour tout ce qui concernel’éducation.Bien entendu, la liaison entre les interlocuteurs et l'âge se traduit par une liaison entreinterlocuteurs et niveau scolaire.A la maternelle, les <strong>parents</strong>, la famille élargie et l’école sont identifiés comme les premiers63


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005acteurs d’éducation routière.Le lycée marque une confirmation du rôle de la prévention routière et de l’auto école.Les différences entre la filière technique et générale s’expliquent notamment par le fait que lesjeunes en technique sont un peu plus âgés.Tableau n° 21Les personnes pouvant le mieux apprendre les comportements de sécurité routière,opinions des <strong>parents</strong> selon le niveau scolaire de l'enfantInterlocuteurs cités par les<strong>parents</strong>Maternelle Primaire collègeLycéegénéralLycéetechniqueouprofessionnelsupérieurensembleLes <strong>parents</strong> 84% 78% 71% 75% 70% 61%- 75%L'un des 2 exclusivement 14%- 22% 24% 12%- 23% 21% 21%Les deux <strong>parents</strong> 70%+ 56% 47%- 63% 47%- 40%- 54%L'école 64%+ 60%+ 54% 38% 33% 15%- 49%Gendarme, police 6% 16% 3% 14% 9% 2% 13%Prévention routière 9% 17% 19% 28% 21% 18% 17%Autres membres de la famille 22% 21% 9% 13% 2% 11% 15%Frères et sœurs 3% 5% 6% 6% 5% 3% 5%Copains 2% 2% 5% 11% 6% 12% 5%Auto école 2% 2% 10% 24% 38% 40% 13%Télévision et médias 3% 2% 5% 6% 2% 5% 3%Source : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 200521% des <strong>parents</strong> ne citent qu'un des conjoints comme étant la personne la mieux placée pourparler de prévention routière. Il s'agit en particulier des familles monoparentales, mais passeulement : 18% des personnes qui vivent en couple ne citent qu'un des conjoints. Il s'agit alors leplus souvent de la mère. Lorsqu’un seul conjoint est cité, le sexe de cette personne ne dépend pasdu sexe de l’enfant.Finalement,- Lorsque la famille est monoparentale : 39% des <strong>parents</strong> qui estiment que les <strong>parents</strong> sont desinterlocuteurs importants, mentionnent le père et la mère. 41% ne mentionnent qu'un parent,en général la mère (47%)- Lorsque la famille est bi-parentale : 76% des personnes interrogées qui citent les <strong>parents</strong>mentionnent les deux conjoints. 13% citent la mère uniquement, 11% le père uniquement.64


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Les personnes citées ne dépendent pas des caractéristiques socio-démographiques des <strong>parents</strong>(taille d'agglomération, catégorie socio-professionnelle). Les <strong>parents</strong> cadres sont légèrement plusnombreux que les autres à citer l'école (54%).Par ailleurs, les <strong>parents</strong> supervisent peu les enfants sont moins nombreux à estimer que les<strong>parents</strong> font partie des acteurs importants sur le thème de la prévention routière (58% contre67% pour l'ensemble des personnes interrogées).Les interlocuteurs mentionnés ne dépendent pas de l'exemple donné par les <strong>parents</strong>, ni descraintes qu'ils expriment par rapport aux risques routiers, ni encore de leur propre comportementinfractionniste.♦ Une répartition des rôlesEvoquant des thèmes plus précis, la hiérarchie des interlocuteurs change.Les <strong>parents</strong> se considèrent pertinents sur l’éducation au risque routier de leurs enfants, quelque soit le thème précis abordé.Les autres intervenants sont plus spécialisés :- Sur le code de la route, l’auto-école ayant un rôle majeur- A propos des dangers de la route, les gendarmes apparaissent égalementGraphique n° 16 Les personnes pouvant le mieux apprendre les comportements de sécurité routière,en fonction des thèmes abordésEt plus précisément, qui vous semble le mieux placé pour apprendre….65


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Autre4%5%2%Les médias (journaux,télévision, radio…)1%1%5%Le comportement àadopter sur la routeLes associations deprévention4%7%7%Les dangers de la routeL écoleLes gendarmes ou lespoliciers5%8%10%9%10%16%Les règles du code de larouteL auto école16%22%Votre conjoint10%7%7%41%Vous23%35%45%0% 50%Source : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 2005exemple de lecture : 23% des <strong>parents</strong> s'estiment les mieux placés pour apprendre les règles du codede la route, 35% pour les dangers sur la route, 45% pour apprendre à l'enfant le comportement àadopter sur la route.2 Pour les enfants♦Les <strong>parents</strong>, l’école et l’auto-écoleGlobalement, les personnes citées par les enfants sont très proches de celles mentionnées parleurs <strong>parents</strong>.Ainsi, les 8-13 ans mentionnent très souvent les <strong>parents</strong> : 74%, devant un intervenant dansl’école : 13%.L'interlocuteur principal dépend peu de l'âge. En revanche, contrairement aux propos des<strong>parents</strong>, les enfants estiment que la transmission est sexuée : les garçons citent plutôt leur père,les filles leur mère.66


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Tableau n° 22 Les interlocuteurs des 8-13 ans, selon les enfantsQui t'a appris le plus de chose sur ce qu'il est important de faire lorsque tu vas sur la route ? /quelles sont les autres personnes qui t'ont appris des chosesInterlocuteurs principauxGarçons filles ensembleAutresinterlocuteursTon père 12%+ 5%- 9% 19%Ta mère 10%- 19%+ 14% 16%Tes deux <strong>parents</strong> 50% 57% 53% 30%Tes frères et sœurs 1% 0% 1% 13%Un instituteur, un prof 9% 7% 8% 70%Quelqu'un qui est venu parler de la sécurité routièreà l'école16%+ 10% 13% 30%Personne, ne sait pas 1% 0% 1% 1%Autres personnes, extérieurs à la famille et à l'école 2% 2% 2% 19%Total 100% 100% 100% 198%Source : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 2005Les plus grands (14/24 ans) évoquent également fréquemment les <strong>parents</strong> 76%, devant lesmoniteurs d ’auto école 16%. Ils citent moins souvent que leurs <strong>parents</strong> les intervenantsscolaires.Les <strong>parents</strong> restent les plus cités, quel que soit l'âge du jeune. Logiquement, les moniteurs d'autoécolesont en revanche un peu plus souvent mentionnés par les 18-20 ans (20%) et par les 21-24ans(27%) que par les 14-17 ans(6%).Tableau n° 23Les interlocuteurs des 14-24 ans, selon les jeunesQuelle est la personne qui vous à le plus apporté en ce qui concerne le comportement à adoptersur la route ? (en premier, en second)En premierGarçons filles ensembleEn premier ouen secondpère 29% 22% 26% 47%mère 19% 31% 25% 46%Les deux <strong>parents</strong> 22% 22% 22% 34%frères et sœurs 3% 4% 3% 10%Une autres personne de la famille 3% 1% 2% 8%Les enseignants 0% 4% 2% 6%Les gendarmes ou la police 0% 0% 0% 1%Des associations de prévention routière 1% 1% 1% 4%Les moniteurs d'auto-école 18% 12% 15% 23%Les médias 0% 1% 1% 2%Autres 6% 1% 3% 13%Total 100% 100% 100% 200%67


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Source : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 2005♦Une spécialisation des rôlesPour les enfants, les rôles sont relativement spécialisés.Les <strong>parents</strong> interviennent en particulier sur les comportements à adopter et les dangers de laroute, quand l’auto-école est le premier intervenant en ce qui concerne le code la route.En comparaison avec l’appréciation des <strong>parents</strong>, les jeunes donnent plus de crédit àl’intervention des médias et beaucoup moins d’influence aux gendarmes et policiersnotamment sur les dangers de la route et les règles du code de la route. L’école est égalementlégèrement plus valorisée.Graphique n° 17 Les personnes pouvant le mieux apprendre les comportements de sécurité routière,en fonction des thèmes abordés (réponse des jeunes)Et plus précisément, qui vous a le plus appris concernant….autres, a appris seul7%5%4%Les médias (journaux,télévision, radio…)3%2%11%Le comportement àadopter sur la routeLes associations deprévention2%5%7%Les dangers de la routeL école9%10%15%Les règles du code de larouteLes gendarmes ou lespoliciersL auto école2%6%5%22%26%46%vos <strong>parents</strong>28%41%51%0% 50%Source : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 200568


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005II. L’ECOLE1 Les actions vues par les <strong>parents</strong>♦Une forte légitimitéPour les <strong>parents</strong>, l’école a une forte légitimité pour intervenir sur l’éducation au risque routier :69% d’entre eux estiment tout à fait normal que l’éducation au risque routier soit enseignée àl’école, quel que soit l’âge.Par ailleurs, l’utilité des actions menées est reconnue par 66% des <strong>parents</strong>, quel que soit l’âge del’enfant.Ces opinions ne dépendent ni du sexe de l'enfant, ni de celui des <strong>parents</strong>, ni encore de leurcatégorie socio-professionnelle ou de la taille d'agglomération.Les <strong>parents</strong> qui estiment prioritaire dans l'éducation de l'enfant le thème de la préventionroutière sont en revanche particulièrement nombreux à estimer normal que ce thème soitenseigné à l'école, et à juger utiles ces actions.Tableau n° 24 Opinions des <strong>parents</strong> sur l'enseignement de l'éducation routière à l'écoleParents pour lesquels l'éducationroutière est une prioritéEnsemble des <strong>parents</strong>Il est normal que l'éducation au risque routier soit enseigné à l'écoleTout à fait 81% 70%Plutôt 17% 27%Plutôt pas 1% 3%Pas du tout 1% 1%Total 100% 100%Les actions menées sont réellement utiles pur les enfantsTout à fait 80% 66%Plutôt 17% 29%Plutôt pas 2% 4%Pas du tout 1% 1%Total 100% 100%Source : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 2005♦Mais une méconnaissance des actions menéesSeuls 52% des <strong>parents</strong> se souviennent d’une action au sein de leur établissement scolaire. Ce69


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005taux semble faible au regard de l’enquête enseignants : des actions, mêmes ponctuelles sontmenées dans une grande majorité de l’échantillon.Ce souvenir est très variable en fonction de l’âge de l’enfant : 22% des <strong>parents</strong> d’enfants de 3 à 8ans ont souvenir d’une intervention, contre 75% des 14 à 17 ans. On imagine que les <strong>parents</strong>repèrent mieux l’Attestation Scolaire de Sécurité Routière que les autres actions ; l’enquêteauprès des enseignants montre effectivement que c’est l’action sur laquelle les <strong>parents</strong> sont le plusfréquemment informés, via le carnet de liaison par exemple.Parmi les <strong>parents</strong> ayant eu connaissance des actions, nombreux sont ceux qui ont des difficultésà se prononcer sur le type d'action. Par ailleurs, ce sont les actions les moins précises (action desensibilisation, activités en classe, exercices dans la cour,…) qui sont les plus citées.Graphique n° 18Les actions identifiées par les <strong>parents</strong> qui ont eu connaissance d’actions à l'écoleQuelles sont ces actions ? S'agissait-il..oui non ne sait pasune sortie16%71%12%des exercices dans lacour54%28%18%une activité en classe63%28%9%ASSR37%30%33%BSR39%38%23%l'APER34%35%31%une action desensibilisation69%15%16%0% 50% 100%Source : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 200570


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Enfin, les <strong>parents</strong> identifient également difficilement les intervenants au sein des actionsmenées dans l’école. Ils citent notamment quasiment exclusivement les gendarmes ou policiers(55%), et les enseignants (40%). Seuls 12% des <strong>parents</strong> mentionnent les associations deprévention routière. Ce constat peut cependant s'expliquer par l'importance du partenariat autourde ces actions. La multiplicité des acteurs pouvant intervenir sur une même action rend difficileleur identification par les <strong>parents</strong>.En corrélation avec ces résultats, seuls 15% des <strong>parents</strong> s’estiment tout à fait informés et 31%plutôt informés, sur les actions réalisées dans l’école pour la sécurité routière ; 19% ne s’estimentpas du tout informés. La très grande majorité d’entre eux (96%) ne sont pas sollicités pourparticiper. Ces résultats confirment largement ceux obtenus auprès des établissements scolaires.2 Les actions vues par les enfants♦Les 8 à 13 ans estiment ces actions efficacesLa moitié 16 des 8-13 ans déclarent avoir suivi une action dans leur école cette année, 92%estiment qu’elle leur a appris des choses, essentiellement sur :- le comportement à adopter sur la route 51%- le respect de la signalisation 35%- la sécurité, les dangers 23%- les conséquences possibles des infractions 6%Les actions semblent avoir été plus fréquentes au collège qu'au primaire, ne serait-ce qu’enraison de l’ASSR. En particulier, 52% des 11-13 ans se souviennent d'une action, contre 33% des8-10 ans. Le sentiment d'utilité de ces actions ne dépend ni de l'âge, ni du sexe de l'enfant.Les plus jeunes se souviennent mieux d’actions ayant eu lieu à l’extérieur de la classe, dans lacour ou lors d’une sortie. Les plus âgés se montrent davantage marqués par les activités enclasse et par les « examens » passés.16 ce chiffre confirme encore la méconnaissance des <strong>parents</strong> : seul la moitié de tous les <strong>parents</strong> se souviennent d’uneaction, y compris une autre année71


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Graphique n° 19Les actions dont se souviennent les 11-13 ans, selon leur âgeune sortie14%47%des exercices dansla cour24%42%une activité enclasseASSR25%61%68%79%11-13 ans8-10 ansBSR22%32%l'APER31%22%une action desensibilisation58%82%0% 50% 100%Source : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 2005Remarque : les pourcentages sont calculés sur la base des enfants déclarant avoir suivi une actionLes principaux intervenants que les enfants identifient sont :- les enseignants 3/4 des enfants- la police ou les gendarmes : la moitié- et, de façon plus éparpillée, d’autres intervenants cités par moins de 10% des enfants ;associations de prévention routière, <strong>parents</strong> …♦Un taux de souvenir élevé parmi les plus grands87% des 14 ans et plus se souviennent d’une intervention sur la sécurité routière dans leurétablissement au cours de l’ensemble de leur scolarité. Ils en sont plutôt satisfaits, puisque 44%d’entre eux estiment ces actions très utiles et 47% assez utiles.Le souvenir d'avoir suivi une action, ainsi que le sentiment d'utilité ne dépendent pas du sexe dujeune interrogé. En revanche, ce sont les plus âgés de cette tranche d’âge qui sont les plusnombreux à ne pas avoir gardé le souvenir d'une action de sensibilisation au cours de l'ensemblede la scolarité. Lorsqu’ils s'en souviennent, ils sont toutefois plus nombreux à estimer qu'elle a ététrès utile.Le fait d'avoir suivi une action ainsi que le sentiment d'utilité ne dépend pas de la filière,technique ou générale.72


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Tableau n° 25 Connaissance et opinions des jeunes sur les actions menées à l'école14-17 ans 18-20 ans 21-24 ans EnsembleSe souvient d'une action 93% 88% 76% 87%La juge alors*Très utile 39% 46% 48% 44%Assez utile 56% 39% 42% 47%Assez peu utile 3% 13% 8% 7%Pas du tout utile 2% 2% 2% 2%total 100% 100% 100% 100%Source : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 2005* les pourcentages sont calculés sur la base des jeunes qui se souviennent avoir suivi une actionLes actions qui ont le plus marqué les jeunes sont les actions de sensibilisation (83%), devantl’ASSR (73%) ou le BSR (66%). A noter que 23 jeunes, 9% de ceux se souvenant avoir suivi aumoins une action au cours de leur scolarité, déclarent n'avoir passé ni l'ASSR, ni le BSR.Par ailleurs, L'ASSR est plus souvent mentionné par les 14-17 ans (83% y font référence, pour70% des 18-20 ans et 53% des 21-24 ans) et l'APER par les 18-20 ans (63% contre moins de 45%des autres tranches d'âge). Bien que la question portait sur l'ensemble de la scolarité, les jeunesn’ont signalé que des actions relativement récentes, ce qui montre que certains ont oublié lanature exacte des actions qu'ils ont pu suivre.Graphique n° 20 Nature des actions suivies à l'école, réponse des jeunesune sortie15%des exercices dansla cour45%une activité enclasse70%ASSR73%BSR66%l'APER52%une action desensibilisation83%0% 50% 100%Source : enquête CRÉDOC - Prévention Routière – FFSA / juin 200573


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Les principaux intervenants repérés sont :- les enseignants : 58% des jeunes, en lien avec la prise en charge de l’ASSR par lesenseignants- les gendarmes ou les policiers : 59%, probablement plutôt sur les actions de sensibilisation- les associations de prévention routière, citées par 23% des jeunes. A noter que cesassociations sont nettement mieux identifiées par les jeunes que par leurs <strong>parents</strong>.L’analyse du réseau éducatif sur le risque routier repéré par les <strong>parents</strong> et les enfants permet de mettre en avant lerôle central des <strong>parents</strong> d’une part et de l’école d’autre part. Ces deux interlocuteurs apparaissent comme desgénéralistes ; les autres intervenants prenant en charge des dimensions particulières : l’auto-école pour le code de laroute, les gendarmes pour les dangers. Par rapport à leurs <strong>parents</strong>, les enfants ont une image plus sexuée de latransmission (les filles citent plus leur mère, les garçons leur père), les jeunes valorisent plus les médias, l’école etmoins les gendarmes.Parents comme enfants reconnaissent à l’école une très forte légitimité sur l’apprentissage du risque routier ; enoutre, l’utilité des actions menées est fortement valorisée. Ce bilan positif doit toutefois être tempéré, pour les<strong>parents</strong>, par une relative méconnaissance du contenu et des actions réellement menées. Les enfants quant à eux ontle plus souvent retenu, pour les plus petits, les sorties, et pour les plus grands, les examens.74


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005CONCLUSION :UNE TYPOLOGIE DES COMPORTEMENTSAfin de synthétiser les analyses précédentes a été constituée une typologie en 6 classes sur lesquestionnaires des <strong>parents</strong>.Cette typologie relie :- les comportements des <strong>parents</strong> sur la route- l’importance qu'ils accordent à la prévention routière et les modalités de transmission(discussion ou non, interlocuteurs jugés compétents)- les modèles parentaux qu'ils expriment (valeur de l'exemple, de l'explication, ….)L'âge de l'enfant, bien que n'étant pas pris en compte pour construire la typologie, joue un rôlefinalement prépondérant dans la différentiation des comportements. En revanche, ce n’est pas lecas du sexe.La typologie a été élaborée par des méthodes de classification hiérarchique : cette méthode rapproche lespersonnes en fonction de l'articulation globale des réponses aux questions utilisées dans l'analyse.Une même classe ne contient donc pas des personnes ayant strictement les mêmes opinions, mais ayant fourni desréponses globalement proches.Les « noms » ou titres attribués ensuite aux classes sont donc des noms génériques, choisis en fonction descaractéristiques les plus fréquentes relevées dans la classe.L’appréhension parentale de l’éducation routière se scinde schématiquement en deuxgrands groupes selon l’importance et le traitement accordés à cette problématique :- Une éducation routière peu présente dans l’éducation parentale : 28% des <strong>parents</strong>- Une éducation routière présente dans l’éducation parentale 72% des <strong>parents</strong>Au sein de ces deux groupes, s’inscrivent différentes classes de la typologie, reflets despositionnements parentaux.75


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005I. UNE EDUCATION ROUTIERE PEU PRESENTE DANS L’EDUCATIONPARENTALE : 28% DES PARENTSCe groupe se décline en deux classes.1 Un thème non prioritaire, une prise de risque assumée : 104<strong>parents</strong>, 14%Les <strong>parents</strong> de ce groupe se caractérisent par la faible importance accordée au risque routier. Le relatif faibleâge de l'enfant, et la fréquence de ceux qui ne se déplacent pas seul, expliquent en partie cette absence de priorité.Par ailleurs, ces <strong>parents</strong> allient fréquence des comportements infractionnistes et faiblesjustifications : ils renvoient le risque aux comportements individuels.Seuls 4% des <strong>parents</strong> estiment que l’éducation routière est tout à fait prioritaire. Ils sont enparallèle très peu nombreux à estimer normal que l’éducation au risque routier soit enseignée àl’école.Ces <strong>parents</strong> sont moins nombreux que l'ensemble des <strong>parents</strong> à discuter du risque routier avecl'enfant.Seuls 35% de ces enfants se déplacent de façon autonome. Les <strong>parents</strong> ne se différencient pas del'ensemble par le contrôle qu'ils exercent alors.Ces <strong>parents</strong> sont particulièrement nombreux à commettre de nombreuses infractions.Pourtant, ils sont peu nombreux à considérer que le danger vient des autres (48% contre 72%),que les limitations de vitesse peuvent être inadaptées (15% contre 38%), que le plus grand risqueest de se faire verbaliser (9% contre 26%).Leurs infractions sont donc liées à une forme de responsabilité. D'ailleurs, 56% (contre 30%)changent de conduite lorsque l'enfant est dans la voiture.Le modèle éducatif est en particulier fondé sur l'explication (92% contre 80%).L'enfant est relativement petit : 32% (contre 16%) ont moins de 5 ans, 18% (11%) de 6-7 ans,25% (contre 27%) de 8 à 13 ans, et 17% (contre 45%) de 14 ans ou plus.Le sexe de l'enfant ne se différencie pas de l'ensemble. Les <strong>parents</strong> interrogés sont un peu plussouvent des hommes, notamment cadres.76


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 20052 Un thème important mais peu abordé : 101 <strong>parents</strong>, 14%Même si ces <strong>parents</strong> déclarent, aussi souvent que les autres, que le risque routier est prioritaire, ce thèmereste peu abordé avec les enfants. 12% (contre 8%) ne parlent pas de ce sujet. 34% contre 47% abordentsouvent ce thème.Leur modèle éducatif se caractérise par le faible nombre de ceux qui pensent que la transmission des valeurspassent par l'exemple (57% contre 82%), ou l'explication (38% contre 80%).Ces <strong>parents</strong> sont un peu moins nombreux que l'ensemble à estimer que c'est aux <strong>parents</strong>d'intervenir sur le thème.Ces <strong>parents</strong> sont particulièrement nombreux à commettre de nombreuses infractions : 43% sontdans le groupe des <strong>parents</strong> qui en commettent le plus, contre 23%.Ils ne se différencient en revanche que peu par leurs opinions sur le danger sur la route. 38%contre 26% estiment que le plus grand risque est de se faire verbaliser.Les jeunes ne se différencient pas de l'ensemble par leurs comportements infractionnistes. Les<strong>parents</strong> sont en effet nombreux, 20% contre 14%, à ne pas avoir influer leurs comportements.Seuls 50% ont eut un exemple positif (contre 65%).Ces <strong>parents</strong> sont un peu moins nombreux à être cadres.77


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005II. UNE EDUCATION ROUTIERE PRESENTE: 72% DES PARENTSQuatre classes composent ce groupe, en fonction des formes de la transmission parentale.1 L’exemple : 100 <strong>parents</strong>, 13%Ces <strong>parents</strong> se caractérisent par la place accordée à l’exemple dans l’éducation : 99% de ces<strong>parents</strong> estiment que c’est ainsi que les valeurs sont transmises aux enfants.En découle, la faiblesse des règles imposées - les opinions allant dans le sens de la responsabilisation et la faiblessedes infractions commises.Ce mode de transmission est très efficace, puisque dans 80% des cas, les <strong>parents</strong> ont eu une influence positivesur l’enfant.Les enfants de ces <strong>parents</strong> sont particulièrement âgés : plus de la moitié des enfants de ce groupesont âgés de 18 ans ou plus.Les <strong>parents</strong> se caractérisent par le nombre de thèmes abordés : 41% (contre 24%) ont abordétous les risques évoqués, avec les enfants, et la quasi totalité a déjà parlé du risque routier.Cependant, l'éducation routière n'est pas une priorité : 13% des <strong>parents</strong> seulement, contre 27%de l'ensemble, la jugent tout à fait prioritaire.C'est l'exemple tout au long de l'enfance du jeune, qui a pu avoir une influence. Maintenant qu'ilest grand, c'est à lui de le mettre en pratique. D'ailleurs, ces <strong>parents</strong> commettent eux-mêmes peud'infractions : seuls 10% (contre 23%) en commettent de nombreuses.Ils ont par ailleurs des opinions sur le risque routier, allant dans le sens de la responsabilisation.Ils sont ainsi un peu moins nombreux que l'ensemble (9%) à estimer que les personnes qui ont debons réflexes ne sont pas dangereuses, 21% contre 38% à penser que les limitations de vitessesont parfois inadaptées, 10% contre 26% que le plus grand risque est de se faire verbaliser.Ces <strong>parents</strong> sont un peu plus souvent des hommes Il s'agit en particulier de cadres supérieurs oude professions intermédiaires.78


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 20052 Les jeunes enfants ayant peu d’autonomie, une éducation parles <strong>parents</strong> et l’école : 102 <strong>parents</strong>, 14%C'est principalement l'âge de l'enfant qui différencie les personnes de ce groupe : 55% des enfants sont âgés de 3-5ans, 24% de 6-7 ans, 15% de 8-10 ans, et 7 % seulement de plus. Cet âge fonde un comportement encore peuautonome des enfants.92% de ces enfants ne se déplacent jamais seuls, et la question du contrôle parental ne se posepas. L’éducation aux risques en général n’est pas encore développée parmi ces <strong>parents</strong>.Ils valorisent la transmission par les <strong>parents</strong> et sont d’ailleurs particulièrement nombreux àsouhaiter disposer d’outils (plus du tiers), en partenariat avec l’école, dont ils jugent l’interventiontrès légitime, les actions utiles : ils souhaiteraient être sollicités.Leur modèle éducatif est centré sur l’explication, ils sont moins souvent infractionnistes.3 Supervision et partenariat: 217 <strong>parents</strong>, 29%Parmi les différents types de transmission, ce groupe est le plus important en nombre.Ces <strong>parents</strong> se caractérisent par une importance accordée à la fois à la discussion, auxpartenariats entre différents acteurs, et au contrôle.Ce groupe se distingue par la forte valorisation de la supervision : les <strong>parents</strong> sont légèrement plus nombreux quel'ensemble des personnes interrogées à juger très importantes presque toutes les règles. Seuls 7% n'en donnent quepeu.Ils sont particulièrement nombreux, 61% contre 49%, à aborder les différents sujets de risqueavec l'enfant. La discussion est le reflet d'un positionnement sur l'éducation.En particulier, 88% (contre 80%) promeuvent l'explication pour transmettre les valeurs.Ils sont particulièrement nombreux à citer de nombreux acteurs : 19% (contre 13%) évoquent lagendarmerie, 33% (contre 17%) la prévention routière, …Ils sont plus nombreux que les autres,63% contre 52%, à se souvenir d'une action à l'école.79


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Par ailleurs, ces <strong>parents</strong> tendent à commettre un peu moins d'infractions que les autres, mais,lorsque le jeune conduit, il ne commet ni plus ni moins d'infractions que les autres.Globalement, ces <strong>parents</strong> sont particulièrement nombreux à avoir une influence positive surl'enfant.L'enfant est rarement âgé de moins de 8 ans (10% contre 27%), l'est souvent de 14 à 17 ans (30%contre 19%).4 Contrôle et protection: 122 <strong>parents</strong>, 16%Ces <strong>parents</strong> attachent une grande importance au thème de la sécurité routière et exercentun fort contrôle parental. En revanche, l'exemple et la discussion ne font pas partie de leurmodèle éducatif plus centré sur la protection. Ils ont plutôt une influence négative surl'enfant.Il s’agit d’une éducation particulièrement centrée sur les <strong>parents</strong>, notamment sur la mère. Ces <strong>parents</strong> considèrentnéanmoins que les actions réalisées à l’école sont légitimes et utiles.Ils sont particulièrement nombreux, 69% contre 51%, à juger très importantes les différentesrègles. Cette importance s'accompagne du sentiment que l'enfant les respecte toujours (51%contre 38%).Globalement, leur modèle éducatif est moins fondé que pour l'ensemble des <strong>parents</strong> surl'exemple (78% contre 82% estiment que c'est un moyen de transmettre les valeurs), ou ladiscussion (74% contre 80%).Il l'est plus sur la protection (14% contre 11% estiment qu'il faut lui laisser faire ce qu'il estcapable de faire).Ces <strong>parents</strong> sont particulièrement nombreux, 40% contre 21%, à induire un comportementnégatif de l'enfant.Ces <strong>parents</strong> sont particulièrement nombreux, 26% contre 17%, dans l'agglomération parisienne.Il s'agit en particulier d'employés ou ouvriers (56% contre 48%), peu de cadres (8% contre 17%).L'enfant est rarement âgé de moins de 8 ans, l'est souvent de 14-17 ans ou de 18-20 ans. Il s'agitun peu plus de filles. La personne interrogée est plus souvent la mère.80


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005ANNEXESANNEXE 1 – TRIS A PLAT DE L'ETUDERemarques745 <strong>parents</strong> ont répondu au questionnaire202 <strong>parents</strong> d'enfants de moins de 8 ans205 <strong>parents</strong> d'enfants de 8-13 ans. Les 205 enfants ont répondu au questionnaire 8-13 ans337 <strong>parents</strong> d'enfants de 14-24 ans. 307 jeunes ont répondu au questionnaire 14-24 ans, 30 jeunes de ces familles n'ayantpu être joints (refus du jeune ou du parent après questionnaire <strong>parents</strong>, rendez-vous donné par le jeune qui finalement,n'était pas joignable aux heures qu'il avait indiquées).recode age enfanteffectifs %3-5 ans 120 16%6-7 ans 82 11%8-11 ans 117 16%12-14 ans 120 16%15-17 ans 114 15%18-20 ans 108 15%21-24 ans 85 11%Total 745 100%sexe enfanteffectifs %garçon 381 51%fille 364 49%Total 745 100%type de questionnaireeffectifs %enfant de moins de 8 ans 202 27%8-13 ans 205 28%14-24 ans 337 45%Total 745 100%81


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 20051 Questionnaire destiné aux <strong>parents</strong>Je vais tout d'abord vous poser quelques questions sur votre organisation familialeeffectifs %Homme 192 26%Femme 553 74%Total 745 100%Q 1 Quelle est votre situation familiale ? vous vivez ?effectifs %Seul 88 12%En couple 657 88%Total 745 100%CSP Chef de Familleeffectifs %agriculteur, exploitant 15 2%commerçant, artisan, chef d entreprise 57 8%cadre ou profession intellectuelle supérieure 124 17%profession intermédiaire 145 20%employé 119 16%ouvrier 240 32%inactif 25 3%retraité 20 3%Total 745 100%82


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Q 8 est-ce que %t1 est scolarisé ?effectifs %Oui 688 92%non 57 8%Total 745 100%Q 9 En quelle classe ? ne pas citer FAIRE INSERT POUR Aeffectifs %Maternelle 130 19%CP 42 6%CE1 29 4%CE2 35 5%CM1 29 4%CM2 29 4%6è 49 7%5è 40 6%4è 48 7%3è 42 6%2nde générale 25 4%2ndes technique 5 1%1ère générale 27 4%1ère technique 7 1%terminale générale 36 5%terminale technique 31 4%CAP 9 1%BEP 8 1%apprentissage 4 1%études supérieures 62 9%Total 688 100%non répondants 57Total 745Est-ce que vous parcourez, en voiture et en tant que conducteur, au moins 100 km paran ? (hors voiture sans permis)effectifs %Oui 661 89%Non 84 11%Total 745 100%Q 13 Et est-ce que vous conduisez un autre véhicule motoriséeffectifs %Oui 87 12%Non 658 88%Total 745 100%Q 14 De quel véhicule s agit-t-il ?effectifs %Une moto 27 31%Une mobylette, un scooter 12 14%Un camion 20 23%Un autobus, un véhicule de transport en commun 7 8%Un autre véhicule motorisé ( tracteur, véhicule sans permis. 21 25%83


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Total 87 100%non répondants 658Total 745Q 15 Est-ce que votre conjoint conduit un véhicule motoriséeffectifs %Oui 583 89%Non 73 11%Total 656 100%non répondants 89Total 745Q 19 Est-ce qu'il vous arrive,A pieds, de traverser alors que le feu est vert pour les voiTtures effectifs %Toujours 7 1%Souvent 89 12%Rarement 337 45%Jamais 310 42%(pas ce type de véhicule) 2 0%Total 745 100%A pieds, de traverser en courant effectifs %Toujours 9 1%Souvent 78 11%Rarement 296 40%Jamais 362 49%Total 745 100%de conduire en ayant bu plus de deux verres d alcool effectifs %Toujours 2 0%Souvent 3 1%Rarement 164 25%Jamais 495 75%Total 664 100%de suivre de très près le véhicule qui est devant effectifs %Toujours 4 1%Souvent 71 11%Rarement 298 45%Jamais 291 44%Total 664 100%d accélérer au feu orange effectifs %Toujours 10 2%Souvent 59 9%Rarement 367 55%Jamais 227 34%(pas ce type de véhicule) 1 0%Total 664 100%de ne pas boire, ou très peu, à une soirée pour ramener vos amis ou votre famille effectifs %Toujours 248 37%Souvent 187 28%Rarement 77 12%Jamais 145 22%(pas ce type de véhicule) 7 1%Total 664 100%de mettre votre ceinture de sécurité à l avant effectifs %Toujours 633 95%Souvent 24 4%84


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Rarement 5 1%Jamais 2 0%Total 664 100%85


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005de téléphoner au volant effectifs %Toujours 6 1%Souvent 34 5%Rarement 149 23%Jamais 472 71%(pas ce type de véhicule) 3 0%Total 664 100%de dépasser les limitations de vitesse effectifs %Toujours 9 1%Souvent 142 21%Rarement 405 61%Jamais 108 16%Total 664 100%de mettre un casque en moto ou en mobylette effectifs %Toujours 172 26%Souvent 6 1%Rarement 7 1%Jamais 111 17%(pas ce type de véhicule) 367 55%d être en voiture avec votre enfant sans qu il ait sa ceintu effectifs %Toujours 33 5%Souvent 11 2%Rarement 60 8%Jamais 606 85%(pas ce type de véhicule) 2 0%Total 712 100%non répondants 33Total 745Q 21 Pour les propositions suivantes, vous me direz si vous êtes tout à fait, plutôt,plutôt pas ou pas du tout d'accord.Sur la route, il faut se méfier avant tout du comportement des autres effectifs %tout à fait 535 72%plutôt 186 25%plutôt pas 17 2%pas du tout d accord 7 1%Total 745 100%Les personnes qui ont de bons réflexes ne sont pas dangereuses effectifs %tout à fait 99 13%plutôt 260 35%plutôt pas 243 33%pas du tout d accord 144 19%Total 745 100%Les limitations de vitesse sont parfois inadaptées effectifs %tout à fait 280 38%plutôt 284 38%plutôt pas 136 18%pas du tout d accord 45 6%Total 745 100%86


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Lorsque l'on fait des infractions au code de la route, le plus grand risque est de se effectifs %faire verbalisertout à fait 196 26%plutôt 141 19%plutôt pas 181 24%pas du tout d accord 227 31%Total 745 100%S'ils ne sentent pas l'effet de l'alcool, les gens qui ont bu peuvent prendre la route effectifs %sans dangertout à fait 34 5%plutôt 16 2%plutôt pas 90 12%pas du tout d accord 605 81%Total 745 100%Q 22 Parmi les risques suivants, quel est celui qui vous inquiète le plus pourEn premier effectifs %les maladies graves, le sida 104 14%Les accidents de la route 175 24%Les agressions, le racket, la pédophilie 230 31%Le chômage ou l échec scolaire 54 7%La dépression, le suicide 32 4%L alcool, la drogue 146 20%(rien d autre) 4 1%Total 745 100%En deuxième effectifs %les maladies graves, le sida 145 20%Les accidents de la route 192 26%Les agressions, le racket, la pédophilie 131 18%Le chômage ou l échec scolaire 72 10%La dépression, le suicide 50 7%L alcool, la drogue 144 19%(rien d autre) 8 1%Total 741 100%non répondants 4Total 745en troisième effectifs %les maladies graves, le sida 186 25%Les accidents de la route 128 18%Les agressions, le racket, la pédophilie 123 17%Le chômage ou l échec scolaire 103 14%La dépression, le suicide 57 8%L alcool, la drogue 113 15%(rien d autre) 23 3%Total 733 100%non répondants 12Total 74587


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Q 23 Avez-vous discuté des risques suivants avec %t1 ?effectifs %les maladies graves, le sida 483 65%Les agressions, le racket, la pédophilie 613 82%Le chômage ou l échec scolaire 501 67%La dépression, le suicide 242 33%L alcool, la drogue 524 70%Les accidents de la route / sécurité routière 686 92%Total 745 100%Q 24 Pour évoquer ces sujets, utilisez-vous %S ?effectifs %des livres, des magazines 211 31%des documentaires, des émissions, des films 452 66%Internet 137 20%D autres supports (préciser) 8 1%vécu/cas pratique/sur faits réels (autres recodés) 32 5%publicité/obj publicitaires (autres recodés) 4 1%Conférence/réunion (autres recodés) 10 1%non répondants 60Total 745Utilisez-vous ces supports …effectifs %pour VOUS DOCUMENTER, VOUS, pour expliquer ensuite à votre enfant 345 64%pour les consulter AVEC votre enfant 291 54%pour que VOTRE ENFANT les consulte SEUL 254 47%Total 538 100%non répondants 207Total 745Q 24 Pour parler de la sécurité routière, utilisez-vouseffectifs %des livres, des magazines 132 19%des documentaires, des émissions, des films 331 48%Internet 62 9%D autres supports (préciser) 9 1%vécu/cas pratique/sur faits réels (autres recodés) 23 3%publicité / objets publicitaires (autres recodés) 12 2%REC - sur la route (code de la route pendant la conduite, …) 35 5%Total 686 100%non répondants 59Total 745Q 26 Utilisez-vous ces supports (pour parler de la sécurité routière)effectifs %pour VOUS DOCUMENTER, VOUS, pour expliquer ensuite à votre enfant 220 53%pour les consulter AVEC votre enfant 221 53%pour que VOTRE ENFANT les consulte SEUL 172 41%Total 416 100%non répondants 329Total 74588


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Q 30 Pourquoi n'avez-vous pas utilisé de supports pour évoquer le risque routier ?Est-ce parce queeffectifs %Vous n avez pas besoin de supports sur ce sujet 165 63%Vous n avez pas trouvé de supports 38 14%Les supports que vous avez trouvés ne vous convenaient pas 40 15%Une autre raison 4 2%c'est fait par la conduite accompagnées /auto-école/info à l école (recodé) 10 4%n'a pas pris la peine de chercher de l'information (recodée) 14 5%cas pratiques/réels/sur le fait (recodée) 23 9%Total 264 100%non répondants 481Total 745Q 30 Souhaiteriez-vous disposer %t1 d'outils pour enseigner à %t2 le risque routier ?effectifs %Oui 186 27%Non 500 73%Total 686 100%non répondants 59Total 745Q 33 Selon vous, en général, quels sont les DEUX moyens les plus efficaces pourtransmettre à vos enfants les valeurs qui vous semblent importantes ?effectifs %Lui donner le bon exemple 610 82%le sanctionner 54 7%lui expliquer les raisons de vos demandes 598 80%ne le laisser faire que ce qu il est capable de faire 88 12%utiliser des supports pour discuter avec lui 25 3%l'école 6 1%ne sait pas, ou autres réponses 11 2%Total 745 100%Q 34 Par rapport à l'ensemble des messages que vous voulez transmettre à votreenfant, l'éducation routière est-elleeffectifs %Tout à fait prioritaire 202 27%Plutôt prioritaire 437 59%Plutôt pas prioritaire 92 12%Pas du tout prioritaire 14 2%Total 745 100%pourquoi ?effectifs %il y a d autres problèmes plus importants 54 51%d autres personnes le font mieux que moi 7 7%c est une source de conflit 1 1%(nsp) 3 3%l'enfant est trop jeune pour ce thème 20 19%n'est pas confronté à ce risque, ne pense pas utile d'en parler 20 19%autres réponses 10 9%Total 106 100%89


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005non répondants 639Total 745Q 37 est-ce que %t1 %S (si l'enfant a entre 6 et 12 ans)effectifs %va à l école à pieds sans qu un adulte l accompagne ? 66 28%va à l école en transport en commun sans qu un adulte l accompagne 26 11%a un vélo ? 223 94%a un skate board ou des rollers ? 145 61%non 93 39%Total 238 100%non répondants 507Total 745lui arrive-t-il d en faire (du vélo) sur la route sans qu un adulte l'accompagneeffectifs %oui 68 31%non 155 69%Total 223 100%non répondants 522Total 745lui arrive-t-il d en faire (du roller/skate) sur la route sans qu'un adulte l'accompagne ?effectifs %oui 14 10%non 130 90%Total 145 100%non répondants 600Total 745lui arrive-t-il/elle de se rendre ailleurs qu à l école à pieds sans qu'un adultel'accompagneeffectifs %oui 37 22%non 135 78%Total 172 100%non répondants 573Total 745Est-ce que ...fait du vélo sur la route sans qu un adulte l accompagneeffectifs %uniquement pour ses loisirs ? 52 77%ou c est un mode de déplacement ? 16 23%Total 68 100%non répondants 677Total 745fait du roller/skate sur la route sans qu un adulte l accompagneeffectifs %uniquement pour ses loisirs ? 14 100%non répondants 731Total 74590


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005et depuis quel age %t1va à l école à pieds sans qu un adulte l accompagne ? effectifs %3 1 2%6 3 5%7 7 11%8 14 21%9 10 16%10 13 20%11 12 18%12 5 8%Total 66 100%non répondants 679Total 745va à l école en transport en commun sans qu un adulte l accompagneeffectifs %3 1 4%4 2 7%6 1 4%7 1 4%8 2 8%10 6 24%11 12 46%12 1 4%Total 26 100%non répondants 719Total 745fait-il/elle du vélo sur la route sans qu un adulte l accompagneeffectifs %7 3 18%8 2 12%9 2 12%10 5 32%11 3 20%12 1 6%Total 16 100%non répondants 729Total 745lui arrive de se rendre ailleurs qu à l école à pieds sans qu'un adulte l'accompagne ?effectifs %3 1 3%5 1 3%6 6 16%7 3 8%8 9 24%9 2 6%10 4 10%11 8 22%12 3 8%Total 37 100%non répondants 70891


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Total 74592


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Q 39 Est-ce que %t1 utilise %s pour ses déplacements ?UN vélo effectifs %Oui 129 34%Non 251 66%Total 380 100%non répondants 365Total 745Un scooter, vélomoteur ou mobylette effectifs %Oui 25 7%Non 355 93%Total 380 100%non répondants 365Total 745Une moto effectifs %Oui 9 3%Non 248 97%Total 257 100%non répondants 488Total 745des rollers ou un skate board effectifs %Oui 39 10%Non 338 90%Total 377 100%non répondants 368Total 745Q 39 depuis quel age %t1 utilise %s pour ses déplacements ?un vélo effectifs %3 2 2%4 4 3%5 4 3%6 11 9%7 9 7%8 13 10%9 3 2%10 21 16%11 7 6%12 23 18%13 11 9%14 10 8%15 3 3%16 3 3%17 1 1%19 1 1%21 1 1%Total 127 100%un scooter, vélomoteur ou mobylette effectifs %12 1 4%14 12 46%15 5 19%16 5 19%18 1 4%19 1 4%21 1 4%93


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Total 25 100%94


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005une moto effectifs %15 3 32%17 1 11%18 2 23%19 1 13%21 1 11%22 1 11%Total 9 100%non répondants 736Total 745des rollers ou un skate board effectifs %6 6 16%7 5 14%8 5 14%9 1 3%10 10 27%11 1 3%12 4 11%13 1 3%14 2 6%16 1 3%17 1 3%Total 38 100%non répondants 707Total 745Q 39 Est-ce que %t1 a passé %s ?la conduite accompagnée effectifs %Oui 100 39%Non 157 61%Total 257 100%non répondants 488Total 745le permis de conduire une voiture effectifs %Oui 128 66%Non 65 34%Total 193 100%non répondants 552Total 745Q 40 Est-ce que %t1 a l'autorisation de %Ssortir seul l après-midi (enfants de 6-12 ans) effectifs %Oui 71 29%non 176 71%Total 247 100%non répondants 498Total 745sortir seul le soir (enfants de 13 ans ou plus effectifs %Oui 241 63%non 144 37%Total 385 100%non répondants 360Total 74595


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 200596


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005depuis quel âge %t1 a l'autorisation de %S ?sortir seul l après-midi effectifs %6 6 9%7 6 9%8 6 9%9 15 21%10 10 15%11 15 21%12 8 11%14 2 3%15 1 1%17 1 1%Total 71 100%non répondants 674Total 745sortir seul le soir effectifs %10 1 0%12 5 2%13 6 3%14 17 7%15 27 11%16 53 22%17 58 24%18 60 25%19 8 3%20 4 2%Total 241 100%non répondants 504Total 745RECODE déplacememt le plus avancéeffectifs %aller à pied seul 212 29%faire du vélo sur la route 96 13%faire du skate ou du roller sur la route 31 4%faire du scooter, mobylette 21 3%faire de la moto 5 1%conduire seul (permis) 128 17%non autonome (- de 6 ans ou ne fait rien seul) 253 34%Total 745 100%Q 42 Lorsque %t1 a commencé à %t2 avez vous été amenés à discuter des risquesroutiers ou des règles à adopter sur la route ?effectifs %Oui 432 88%non 60 12%Total 492 100%non répondants 253Total 74597


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Q 43 Estimiez vous que les conditions suivantes étaient importantes pour que %t1commence à %t2soit avec d autres enfants ou jeunes effectifs %Très importante 109 22%plutôt importante 153 31%plutôt pas importante 93 19%pas importante du tout 125 26%(non concerné) 12 2%Total 492 100%soit seul effectifs %Très importante 105 21%plutôt importante 144 29%plutôt pas importante 94 19%pas importante du tout 121 25%(non concerné) 28 6%Total 492 100%suive un chemin connu ou sans danger effectifs %Très importante 250 51%plutôt importante 163 33%plutôt pas importante 35 7%pas importante du tout 33 7%(non concerné) 12 3%Total 492 100%indique ses horaires effectifs %Très importante 351 71%plutôt importante 103 21%plutôt pas importante 18 4%pas importante du tout 12 3%(non concerné) 8 2%Total 492 100%prévienne de ce qu il/elle fait effectifs %Très importante 377 77%plutôt importante 94 19%plutôt pas importante 9 2%pas importante du tout 6 1%(non concerné) 6 1%Total 492 100%respecte les règles du code de la route effectifs %Très importante 441 90%plutôt importante 43 9%plutôt pas importante 1 0%(non concerné) 7 1%Total 492 100%non répondants 253Total 745Y avait il une autre condition importante pour que %t1 commence à %t2effectifs %oui 151 31%non 341 69%Total 492 100%non répondants 253Total 74598


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 200599


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Laquelle ? (question ouverte recodée)effectifs %qu'il se protège (port d'un casque par exemple 15 3%qu'il soit raisonnable, mature, qu'il sache analyser les situations 78 16%qu'il n'aille pas avec des inconnus 19 4%qu'il ne prenne ni drogue, ni médicaments, ni alcool 14 3%autres 26 5%Total 492non répondants 253Total 745Q 47 Selon vous, est-ce que %t1 respecte les conditions queeffectifs %toujours 189 38%souvent 279 57%rarement 22 5%jamais 2 0%Total 492 100%non répondants 253Total 745Q 48 que faites vous lorsque %t1 ne les respecte pas (les conditions imposées) ?effectifs %Vous lui faites des remontrances 281 93%Vous lui expliquez le danger de son comportement 296 98%Vous le/la sanctionnez 102 34%Q 53, lorsque %t1 conduit, avez-vous confiance dans sa conduite ?effectifs %Toujours 76 49%Généralement 67 44%Parfois 6 4%Rarement 4 3%Total 153 100%non répondants 592Total 745Q 54 dans quel cas n êtes-vous pas tout à fait confiant ?effectifs %quand il/elle sort le soir 3quand il/elle est avec des copains 3quand il/elle boit 1pas de circonstance particulière 1quand il conduit vite, ou n téléphonant 4Total 10non répondants 735Total 745 100%D'une manière générale, discutez-vous avec %t1 des risques routiers ou des règles àadopter sur la route ?effectifs %souvent 353 47%de temps en temps 307 41%100


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005rarement 69 9%jamais 16 2%Total 745 100%Q 56 A quels moments ?effectifs %lorsque vous l accompagnez à l école 175 24%lorsque vous circulez en voiture avec lui 555 76%lorsque vous regardez la télévision 165 23%au moment des repas, le soir à la maison 50 7%lorsqu'il doit partir (à pied, en vélo ou en voiture) 49 7%lorsque vous êtes témoin d'un accident, d'un comportement absurde ou dangereux 22 3%autres 22 3%Total 729 100%non répondants 16Total 745Q 57 De quels risques ou comportements parlez-vous ?effectifs %De la signification des panneaux et de la signalisation 216 30%Des limitations de vitesse 218 30%De l utilisation du téléphone 27 4%De l alcool au volant 112 15%De l imprudence des autres 280 38%Des comportements imprudents à éviter lorsqu on conduit une 211 29%Des comportements imprudents à éviter lorsqu on conduit un 2 roues 87 12%Des comportements imprudents à éviter lorsqu on est piéton 216 30%De la drogue au volant 37 5%de la nécessité de mettre la ceinture 56 8%des accidents, des risques spécifiques 27 4%de la nécessité de faire attention, d'être prudent 44 6%des risques liés aux intempéries, à la météo 7 1%des risques liés aux autres sur la route (enlèvement, …) 25 3%autres réponses 23 3%Total 729 100%non répondants 16Total 745Q 58 Conduisez vous différemment lorsque votre enfant (%t1)effectifs %Oui 196 30%Non 464 70%(nsp) 1 0%Total 661 100%non répondants 84Total 745Q 58 %t1 vous fait parfois des remarques sur votre conduiteeffectifs %Oui 378 57%Non 283 43%Total 661 100%non répondants 84Total 745101


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Q 59 A quel propos (%t1 vous fait des remarques) ?effectifs %quand vous allez trop vite 182 48%quand vous ne mettez pas votre ceinture 29 8%quand vous passez à un feu rouge 45 12%quand vous suivez de trop près le véhicule de devant 18 5%quand vous roulez trop lentement 60 16%quand vous commettez de petites imprudences (panneaux de signalisation, clignotants,…) 41 11%lorsque vous êtes inattentifs, 14 3%lorsque vous êtes énervé 9 2%autres remarques liés à votre mode de conduite 57 15%AUTRE 24 6%Total 378 100%non répondants 367Total 745 100%Q 60 Quelle est votre réaction ?effectifs %Vous changez de conduite 248 66%Vous lui expliquez les raisons de votre conduite 285 75%Vous trouvez qu il/elle est trop jeune pour intervenir sur votre conduite 49 13%Vous avez une autre réaction 1 0%vous le prenez avec humour (recodé) 6 2%énervé/agacé (ça ne les regarde pas...), recodé 12 3%vous êtes fier ou surpris de sa réaction (recodé) 4 1%Total 377 100%non répondants 368Total 745Nous allons maintenant parler des différents acteurs qui interviennent auprès de votreenfantQ 62 Et en ce qui concerne la sécurité sur la route, qui peut selon vous, l'apprendre à effectifs %%t1 ?La personne interrogée 130 17%Son conjoint 92 12%Les deux <strong>parents</strong> 387 52%L école 343 46%Les gendarmes 98 13%La prévention routière 126 17%D autres membres de la famille 97 13%Les frères et sœurs 36 5%Des copains 37 5%moniteurs d'auto école, stages de conduite, … 117 16%télévision, médias 26 4%l'enfant lui-même 10 1%l'entourage en général 15 2%AUTRE 16 2%Total 745 100%102


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Q 63 Et plus précisément, qui vous semble le mieux placé pour apprendre %s à %t1 ?Les règles du code de la route effectifs %Vous 168 23%Votre conjoint 52 7%L auto école 307 41%Les gendarmes ou les policiers 73 10%L école 72 10%Les associations de prévention 50 7%Les médias (journaux, télévision, radio…) 5 1%Autre 15 2%Total 744 100%Les dangers de la route effectifs %Vous 259 35%Votre conjoint 55 7%L auto école 120 16%Les gendarmes ou les policiers 120 16%L école 62 8%Les associations de prévention 53 7%Les médias (journaux, télévision, radio…) 39 5%Autre 36 5%Total 744 100%Le comportement à adopter sur la route effectifs %Vous 337 45%Votre conjoint 75 10%L auto école 162 22%Les gendarmes ou les policiers 69 9%L école 35 5%Les associations de prévention 33 5%Les médias (journaux, télévision, radio…) 8 1%Autre 26 4%Total 744 100%non répondants 1Total 745Q 64 Est-ce qu'il déjà eu dans l'établissement de %t1 une intervention autour durisque routier ?effectifs %Oui 355 52%Non 230 33%ne sait pas 103 15%Total 688 100%non répondants 57Total 745103


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Q 65 La dernière fois, en quelle classe était %t1 ?effectifs %Maternelle 28 8%CP 15 4%CE1 15 4%CE2 16 5%CM1 19 6%CM2 32 9%6è 27 8%5è 51 15%4è 34 10%3è 81 23%2nde générale 15 4%2ndes technique 2 1%1ère générale 7 2%1ère technique 1 0%terminale générale 2 1%terminale technique 6 2%BEP 2 1%études supérieures 1 0%Total 355 100%non répondants 390Total 745Q 66 Etait-ce %S ?Une action de sensibilisation (sous forme de conférence, mis effectifs %OUI 244 69%Non 54 15%(nsp) 57 16%Total 355 100%l Attestation Première d Education à la Route (APER) effectifs %Oui 121 34%Non 126 35%(nsp) 108 31%Total 355 100%le brevet de sécurité routière (BSR) effectifs %Oui 139 39%Non 134 38%(nsp) 82 23%Total 355 100%l attestation scolaire de sécurité routière (ASSR) effectifs %Oui 132 37%Non 106 30%(nsp) 117 33%Total 355 100%une activité en classe effectifs %Oui 225 63%Non 99 28%(nsp) 31 9%Total 355 100%des exercices dans la cour effectifs %Oui 193 54%Non 98 28%104


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005(nsp) 64 18%Total 355 100%105


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005une sortie effectifs %Oui 58 16%Non 253 71%(nsp) 43 12%Total 355 100%autre intervention autour du risque routier (préciser) effectifs %Oui 9 3%Non 275 78%(nsp) 71 20%Total 355 100%une action avec les gendarmes ou la police (recodée) effectifs %Oui 9 3%Non 275 78%(nsp) 71 20%Total 355 100%non répondants 390Total 745Q 67 Avec qui étaient menées ces actions ? Ne pas citereffectifs %les enseignants 143 40%les gendarmes ou plociers 195 55%les pompiers 7 2%les associations de prévention routière 46 13%(nsp) 61 17%des <strong>parents</strong> bénévoles 4 1%des auto-écoles 3 1%AUTRE 9 3%Total 355 100%non répondants 390Total 745Q 67 Votre enfant vous parle-t-il de ces interventions ?effectifs %Oui, toujours 175 50%Oui, parfois 145 41%jamais 34 10%Total 355 100%non répondants 390Total 745Q 68 Estimez-vous être ... tout à fait plutôt plutôt pas, informé sur le contenu de cesenseignements ?effectifs %être tout à fait 53 15%plutôt 109 31%plutôt pas 122 35%pas du tout informés 66 19%(nsp) 4 1%Total 355 100%non répondants 390Total 745106


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Q 71 Avez-vous été sollicité par les enseignants de vos enfants pour participer à uneaction sur le risque routier à l'école ?effectifs %oui 29 4%non 715 96%Total 744 100%non répondants 1Total 745Q 71 De quelle manière ?Vous avez reçu une information dans une réunion effectifs %oui 15 53%non 14 47%Total 29 100%Vous avez été sollicité pour participer à une action effectifs %oui 18 62%non 11 38%Total 29 100%non répondants 716Total 745Q 72 Souhaiteriez vous être plus sollicité par les enseignants de vos enfants sur lethème de la prévention routière ?effectifs %Oui 367 53%Non 320 47%Total 688 100%non répondants 57Total 745Q 73 Êtes vous ...il est normal que l éducation au risque routier soit enseigné à l'école effectifs %tout à fait 519 70%plutôt 199 27%plutôt pas 19 3%pas du tout d accord 6 1%Total 744 100%les actions menées sont réellement utiles aux enfants effectifs %tout à fait 491 66%plutôt 214 29%plutôt pas 29 4%pas du tout d accord 8 1%Total 743 100%non répondants 2Total 745107


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 20052 Questionnaire destiné aux enfants de 8-13 ansQ 74 Comment fais tu la plupart du temps pour aller à l'école ?(deux réponses possibles ne pas citer et relancer) Effectifs %En voiture 103 50%en moto 1 1%en transports en commun (car …) 55 27%en vélo 22 11%à pieds 81 40%Total 205 100%Q 75 Est-ce que tu y vas? (la plupart du temps)Effectifs %Seul 48 23%Avec un de tes frères sœurs 20 10%Avec des copains ou copines 44 22%avec un de tes <strong>parents</strong> 83 41%avec un autre adulte 10 5%Total 205 100%Q79 Lorsque tu te déplaces seul dans la rue, qu'est-ce qui te semble dangereux(question ouverte recodée)Effectifs %les motos, camions, voitures bus dont les conducteurs ne font pas attention 138 67%traverser les rues : les carrefours, les passages piétons, … 48 24%les gens dangereux, inconnus, "bizarres" 61 30%les chiens 6 3%certains quartiers dangereux 2 1%autres 26 13%Total 205 100%Q80 Selon toi, qu'est-ce qu'il faut faire lorsqu'on traverse une route ? (questionouverte recodée)Effectifs %regarder à droite, et à gauche, si les voitures s'arrêtent… 198 97%respecter les signalisations, emprunter les passages piétons 86 42%autres 14 7%Total 205 100%Q81 Selon toi, qu'est-ce qu'il est important de faire lorsqu'on roule en vélo sur la route? (question ouverte recodée)Effectifs %rouler à droite, être toujours sur le côté, rouler sur le trottoir 122 60%être vigilant envers les voitures 98 48%respecter la signalisation, les feux, les panneaux 31 15%mettre un casque, des protections 35 17%être vigilant envers les piétons qui traversent 15 7%se signaler sur la route, mettre le bras quand on tourne 43 21%autres 31 15%Total 205 100%108


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Q 76 Lorsque tu vas chez des copains, ou à tes activités (le mercredi), comment te déplaces tu ?(deux réponses possibles ne pas citer et relancer) Effectifs %En voiture 140 68%en moto 2 1%en transports en commun 14 7%en vélo 42 20%en roller ou en skate board 2 1%à pieds 78 38%non concerné (pas d'activité le mercredi) 1 1%avec une trotinette 1 1%Total 205 100%Q 77 Est-ce que tu y vas?Effectifs %Seul 38 18%Avec un de tes frères sœurs 11 5%Avec des copains ou copines 26 13%avec un de tes <strong>parents</strong> 120 58%avec un autre adulte 10 5%Total 205 100%Q 82 Qui t'a appris le plus de chose sur ce qui est important de faire lorsque tu vassur la route ? Est-ce que c'est surtoutEffectifs %Ton père 18 9%Ta mère 29 14%Tes deux <strong>parents</strong> 109 53%Tes frères et soeurs 1 1%Un instituteur, un prof 16 8%Quelqu un qui est venu à l école parler de la sécurité routière 27 13%(personne / "je le sais") 1 1%AUTRE (personnes extérieures à la famille et à l'école) 4 2%Total 205 100%Q 83 Y a-t-il d'autres personnes qui t'ont aussi appris des choses sur ce qu'il fallaitfaire ou ne pas faire sur la route ?Effectifs %Oui 162 79%Non 43 21%Total 205 100%Q 84 Qui sont ces personnes ? Est-ce que c est Effectifs %Ton père 19 9%Ta mère 16 8%Tes deux <strong>parents</strong> 30 14%Tes frères et soeurs 13 7%Un instituteur, un prof 69 34%Quelqu un qui est venu à l école parler de la sécurité routière 30 14%(personne/"je le sais") 2 1%(non concerné) 3 1%autres personnes de la famille 19 9%autes proches (amis des <strong>parents</strong> ou amis plus âgés de l'enfant) 6 3%police, gendarmerie 8 4%109


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005autres 1 1%Total 205 100%Q 86 Est-ce que tes <strong>parents</strong> t'expliquent ou te montrent des choses sur ce qu'il faut faire ou ne pas faire sur la route ?(enfants n'ayant pas cité les <strong>parents</strong> à la question précédente)Effectifs %Oui 9 100%non répondants 196Total 205Q87 Que t'expliquent ou te montrent tes <strong>parents</strong> sur ce qu'il faut faire ou ne pas fairesur la route ? (question ouverte recodée)Effectifs %respecter les signalisations (pour les piétons ou les conducteurs), les panneaux 88 43%être vigilant sur la route 116 56%autres 73 36%Total 205 100%Q 88 Est-ce que tu suis leurs conseils sur ce qu'il faut faire ou ne pas faire sur la route ?Effectifs %La plupart du temps 88 43%Souvent 104 51%Rarement 11 6%Jamais 2 1%Total 205 100%Q 89 Si tu ne les suis pas, que se passe-t-il ? Effectifs %Ils te disputent 117 57%Ils t expliquent 194 95%Ils te punissent 52 25%Quelque chose d autre ? 1 1%plus de surveillance après (recodée) 2 100%Total 205Q 90 Fais tu parfois des remarques à tes <strong>parents</strong> lorsqu'ils sont auvolant ?Effectifs %Oui 117 58%Non 85 42%(non concerné) 1 1%Total 203 100%non répondants 2Total 205Q 91 A quel sujet ? Effectifs %quand ils roulent trop vite 69 59%quand ils ne mettent pas leur ceinture 15 13%quand ils passent à un feu rouge 14 12%quand ils suivent de trop près le véhicule de devant 3 3%quand ils ne roulent pas assez vite, ou sont trop prudents 12 10%quand ils s'énervent au volant 6 5%pour qu'ils fassent attention aux autres voitures, à la route 17 15%quand ils commettent de petites infractions (signalisation, clignotants, …) 12 10%quand ils téléphonent au volant 2 2%quand ils ne respectent pas des consignes de sécurité 8 7%110


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005AUTRE 4 3%Total 117 100%non répondants 88Total 205 100%Q 92 Quelle est leur réaction ? %SEffectifs %ils changent de conduite ? 84 72%ils t expliquent les raisons de leur conduite 66 56%ils ne changent rien 41 35%ils réagissent avec humour (recodé) 1 1%ils s'énervent (recodé) 3 3%ils sont fiers ou étonnés (recodé) 3 3%Total 117 100%non répondants 88Total 205Q 93 Est-ce qu'il y a eu cette année dans ton école des actions pour t'apprendre lasécurité sur la route ?Effectifs %Oui 90 44%non 115 56%Total 205 100%Q 94 Est-ce que c'était %S ?Effectifs %Une action de sensibilisation (sous forme de conférence, mise en situation) 67 75%l Attestation Première d Education à la Route (APER) 25 28%le brevet de sécurité routière (BSR) 26 29%l attestation scolaire de sécurité routière (ASSR) 49 54%une activité en classe 66 74%des exercices dans la cour 27 30%une sortie 22 25%autre intervention autour du risque routier (préciser) 5 5%Total 90 100%non répondants 115Total 205Q 95 Avec qui ?Effectifs %les enseignants 64 71%les gendarmes ou les policiers 38 42%les association de prévention routière 6 7%ne sait pas 5 6%des <strong>parents</strong> d'élèves, des personnes accompagnant la classe 3 3%AUTRE 5 6%Total 90 100%non répondants 115Total 205 100%Q 96 Est-ce que tu penses que ces actions t'ont appris des choses ?Effectifs %Oui 83 92%non 7 8%Total 90 100%111


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005non répondants 115Total 205112


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Q97 Qu'est-ce qu'elles t'ont appris ? (question ouverte recodée)Effectifs %le respect et l'utilité de la signalisation 29 35%le comportement sur la route : rouler à droite, … 42 51%la sécurité, la conscience des dangers, les comportements de protection (ceinture, …) 19 23%les conséquences physiques et pénales des accidents, les retraits de permis, … 5 6%autres 18 22%Total 83 100%non répondants 122Total 205Q 98 Je te remercie d avoir répondu à mes questions. Un de tes <strong>parents</strong> écoutait ilnotre conversation ?Effectifs %Oui 76 37%Non 130 63%Total 205 100%3 Questionnaire destiné aux jeunes de 14-24 ansQ 99 Quelle est votre situation par rapport au travail ? Est-ce queeffectifs %vous travaillez 21 60%vous êtes à la recherche d un emploi ayant déjà travaillé 8 23%vous êtes à la recherche d un emploi n ayant jamais travaillé 1 3%autre 5 14%Total 35 100%non répondants 272Total 307Ce qui correspond… RECODE ENQUETEUR :effectifs %commerçant, artisan, chef d entreprise 1 3%cadre ou profession intellectuel le supérieure 2 7%profession intermédiaire 1 4%employé 18 63%ouvrier 6 20%(refus) 1 4%Total 29 100%non répondants 278Total 307Q 101 Est-ce que vous parcourez, en voiture et en tant que conducteur, au moins 100 km par an ?effectifs %Oui 121 40%Non 186 61%Total 307 100%113


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Q 102 Et est-ce que vous conduisez un autre véhicule motorisé ? effectifs %Oui 28 9%Non 279 91%Total 307 100%Q 103 De quel(s) véhicule(s) s agit-t-il ?effectifs %Une moto 8 3%Une mobylette, un scooter 20 6%Un camion 2 1%un autre véhicule motorisé (tracteur, voiture sans permis... 2 1%Total 307 100%Q 104 Pratiquez vous, au moins de temps en tempsLe vélo effectifs %Oui 218 72%Non 84 28%Total 302 100%Le roller ou skate effectifs %Oui 75 25%Non 227 75%Total 302 100%non répondants 5Total 307Q 105 Avez vous passé la conduite accompagnée ?effectifs %Oui 90 39%Non 139 61%Total 229 100%non répondants 78Total 307Q 108 Comment faites vous la plupart du tempspour aller à au collège, au lycée à la fac ou au travail ? effectifs %En voiture 141 46%en moto 4 1%en mobylette ou scooter 8 3%en transports en commun (car...) 175 57%en vélo 14 5%en roller ou skate board 2 1%à pieds 66 22%(non concerné) 2 1%autres 5 2%Total 307 100%pour sortir pour des activités de loisir, l après-midi ? effectifs %En voiture 178 58%en moto 6 2%en mobylette ou scooter 15 5%en transports en commun (car...) 87 28%en vélo 51 17%en roller ou skate board 2 1%à pieds 77 25%(non concerné) 8 3%114


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005autres 3 1%Total 307 100%115


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005pour sortir le soir ? effectifs %En voiture 206 67%en moto 7 2%en mobylette ou scooter 13 4%en transports en commun (car...) 41 13%en vélo 12 4%en roller ou skate board 1 0%à pieds 42 14%(non concerné) 43 14%autres 2 1%Total 307 100%RECODE DEPLACEMENT effectifs %conduire une voiture 121 40%conduire une mobylette ou scooter 4 1%faire du skate ou roller 49 16%faire du vélo 102 33%vous déplacer à pieds sur la route 32 10%Total 307 100%Q 112 Lorsque vous avez commencé à %t1, avez vous été amenés à discuter des risques routiers ou des règles àadopter sur la route avec vos <strong>parents</strong> ?effectifs %Oui 218 71%Non 89 29%Total 307 100%Q 113 Est-ce que vos <strong>parents</strong> vous ont imposé les conditions suivantes pour %t1 ?effectifs %Que vous soyez avec d autres jeunes 112 37%Que vous soyez seul 73 24%Que vous suiviez un chemin qu'ils connaissent et qu'ils estiment sans danger 127 41%Que vous leur indiquiez vos horaires 200 65%Que vous préveniez de ce que vous faites 255 83%Que vous respectiez les règles du code de la route 274 89%Total 307 100%Q 119 Est-ce que vous respectez les conditions qui vous sont imposées ?effectifs %toujours 116 38%souvent 166 54%rarement 24 8%jamais 2 1%Total 307 100%Q 120 Que font vos <strong>parents</strong> lorsque vous ne les respectez pasils vous font des remontrances effectifs %oui 136 71%Non 56 29%Total 191 100%ils vous expliquent le danger de votre comportement effectifs %oui 153 80%Non 38 20%116


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Total 191 100%117


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005ils vous sanctionnent effectifs %oui 56 30%Non 135 71%Total 191 100%autres, précisez effectifs %oui 1 1%Non 190 100%Total 191 100%non répondants 116Total 307Q 117 Lorsque vous sortez le soir entre copains, vos <strong>parents</strong> vous imposent-ils alors des règles supplémentaires ?effectifs %Oui 69 32%Non 148 68%Total 218 100%non répondants 89Total 307Q 118 Lesquelles ?effectifs %le conducteur ne doit pas boire 10 14%respect du couvre feu, horaires 20 29%ne pas boire, ne pas fumer, ne pas se droguer 31 45%autre 13 19%Total 69 100%non répondants 238Total 307Q 121 Parmi les risques suivants, quel est celui qui vous inquièteLe plus ? effectifs %Le sida ou une autre maladie grave 69 23%L accident de la route 81 26%Une agression, le racket 34 11%Le chômage / l échec scolaire 46 15%La dépression / le suicide 42 14%La drogue, l alcool 32 10%(rien d autre) 3 1%Total 307 100%En second? effectifs %Le sida ou une autre maladie grave 81 27%L accident de la route 78 26%Une agression, le racket 42 14%Le chômage / l échec scolaire 30 10%La dépression / le suicide 27 9%La drogue, l alcool 40 13%(rien d autre) 5 2%Total 304 100%non répondants 3Total 307118


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005En troisième? effectifs %Le sida ou une autre maladie grave 57 19%L accident de la route 38 13%Une agression, le racket 56 19%Le chômage / l échec scolaire 55 19%La dépression / le suicide 41 14%La drogue, l alcool 45 15%(rien d autre) 6 2%Total 299 100%non répondants 8Total 307Q 122Est-ce qu'il vous arrive deA pieds : de traverser alors que le feu est vert pour les voitures effectifs %Toujours 6 2%Souvent 81 26%Rarement 131 43%Jamais 89 29%Total 307 100%A pieds : de traverser en courant effectifs %Toujours 11 4%Souvent 94 31%Rarement 123 40%Jamais 79 26%Total 307 100%En vélo, roller ou skate : de passer à un feu rouge ou à un stop effectifs %Toujours 8 4%Souvent 22 10%Rarement 55 25%Jamais 136 61%Total 222 100%non répondants 85Total 307En vélo, roller ou skate : de prendre un sens interdit effectifs %Toujours 8 4%Souvent 26 12%Rarement 74 34%Jamais 113 51%Total 222 100%non répondants 85Total 307Si voiture, 2 roues motorisé, bus ou camion plus de 100 km / an : de conduire en effectifs %ayant bu plus de deux verres d'alcoolSouvent 3 2%Rarement 20 14%Jamais 115 84%Total 138 100%non répondants 169Total 307119


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Si voiture, 2 roues motorisé, bus ou camion plus de 100 km / an : de suivre de très effectifs %près le véhicule qui est devantToujours 1 1%Souvent 20 15%Rarement 74 54%Jamais 42 31%Total 138 100%Si voiture, 2 roues motorisé, bus ou camion plus de 100 km / an : d'accélérer au feu effectifs %orangeToujours 2 2%Souvent 15 11%Rarement 69 50%Jamais 52 38%Total 138 100%non répondants 169Total 307Si voiture, 2 roues motorisé, bus ou camion plus de 100 km / an : de ne pas boire à effectifs %une soirée pour ramener mes amis ou ma familleToujours 58 42%Souvent 37 27%Rarement 19 14%Jamais 23 17%Total 138 100%non répondants 169Total 307Si voiture, 2 roues motorisé, bus ou camion plus de 100 km / an : de dépasser les effectifs %limites de vitesseToujours 7 5%Souvent 37 27%Rarement 75 54%Jamais 19 14%Total 138 100%non répondants 169Total 307Si voiture, bus ou camion plus de 100 km / an : de mettre votre ceinture de sécurité à effectifs %l'avantToujours 119 98%Souvent 1 1%Jamais 1 1%Total 121 100%non répondants 186Total 307Si voiture, bus ou camion plus de 100 km / an : de téléphoner au volant effectifs %Toujours 4 3%Souvent 6 5%Rarement 39 32%Jamais 73 60%Total 121 100%non répondants 186Total 307de mettre votre ceinture de sécurité à l arrière effectifs %Toujours 259 84%Souvent 26 8%120


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Rarement 13 4%Jamais 9 3%Total 307 100%Q 124 Pour chacune de ces propositions, vous me direz si vous êtes tout à fait, plutôt, plutôt pas ou pas du toutd'accordSur la route, il faut se méfier avant tout du comportement des autres effectifs %tout à fait d accord 178 58%plutôt d accord 109 36%plutôt pas d accord 17 6%pas du tout d accord 3 1%Total 307 100%Les personnes qui ont de bons réflexes ne sont pas dangereuses effectifs %tout à fait d accord 25 8%plutôt d accord 100 33%plutôt pas d accord 103 33%pas du tout d accord 80 26%Total 307 100%Les limitations de vitesse sont parfois inadaptées effectifs %tout à fait d accord 86 28%plutôt d accord 151 49%plutôt pas d accord 42 14%pas du tout d accord 28 9%Total 307 100%Lorsque l'on fait des infractions au code de la route, le plus grand risque est de se effectifs %faire verbalisertout à fait d accord 57 19%plutôt d accord 75 24%plutôt pas d accord 74 24%pas du tout d accord 101 33%Total 307 100%S'ils ne sentent pas l'effet de l'alcool, les gens qui ont bu peuvent prendre la route effectifs %sans dangertout à fait d accord 6 2%plutôt d accord 10 3%plutôt pas d accord 54 18%pas du tout d accord 237 77%Total 307 100%Fumer un joint avant de conduire, ce n'est pas dangereux effectifs %tout à fait d accord 16 5%plutôt d accord 17 5%plutôt pas d accord 45 15%pas du tout d accord 229 75%Total 307 100%Q 126 Faites vous parfois des remarques à vos <strong>parents</strong> lorsqu'ils sont au volant ?effectifs %Oui 203 66%Non 104 34%Total 307 100%121


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Q 127 A quel sujet ?effectifs %quand ils roulent trop vite 78 38%quand ils ne mettent pas leur ceinture 13 6%quand ils passent à un feu rouge 14 7%quand ils suivent de trop près le véhicule de devant 30 15%quand ils ne roulent pas assez vite ou sont trop prudents 35 17%quand ils s énervent au volant 6 3%quand ils ne font pas attention à la route, aux autres voitures 10 5%au sujet des panneaux /signalisation / clignotants 28 14%quand ils téléphonent au volant 1 0%respect du code de la route en général (consignes / sécurité 17 8%conduite sur les ronds points 12 6%quand ils dépassent, doublent les voitures 12 6%manque d attention, étourdis... 14 7%freinage trop brusque / changement de vitesse brusque... 15 7%alcool 5 2%autre 7 3%Total 203 100%non répondants 104Total 307ils changent de conduite ?effectifs %ils changent de conduite 121 59%ils vous expliquent les raisons de votre conduite 83 41%ils ne changent rien 89 44%ils le prennent avec humour 2 1%ils s'énervent 13 6%autres réactions 1 1%Non 82 41%Total 203 100%non répondants 104Total 307Quelle est la personne qui vous a le plus apporté en ce qui concerne le comportement à adopter sur larouteeffectifs %père 78 26%mère 76 25%Parents 68 22%Frère ou sœur 10 3%Une autre personne de la famille 7 2%Des amis 7 2%Des enseignants 6 2%Des associations de prévention routière 3 1%Moniteurs d auto-école 48 16%Des médias 1 0%moi-même 1 0%Total 307 100%122


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Et en second ?effectifs %père 66 21%mère 65 21%Parents 37 12%Frère ou sœur 20 7%Une autre personne de la famille 19 6%Des amis 20 6%Des enseignants 15 5%Les gendarmes ou la police 4 1%Les pompiers 1 0%Des associations de prévention routière 9 3%Moniteurs d auto-école 30 10%Des médias 3 1%moi-même 3 1%pas d autre personne 16 5%Total 307 100%Q 134 Et plus précisément, qui vous a le plus appris concernantles règles du code de la route ? effectifs %vos <strong>parents</strong> 85 28%l auto-école 142 46%les gendarmes ou la police 7 2%l école 47 15%les associations de prévention routière 14 5%les médias 6 2%Famille 2 1%moi-même (avec ou sans support) 3 1%autre 1 0%Total 307 100%les dangers de la route ? effectifs %vos <strong>parents</strong> 127 42%l auto-école 68 22%les gendarmes ou la police 15 5%l école 31 10%les associations de prévention routière 21 7%les médias 35 11%Famille 1 0%moi-même (avec ou sans support) 4 1%amis 2 1%autre 2 1%Total 307 100%le comportement à adopter sur la route ? effectifs %vos <strong>parents</strong> 158 51%l auto-école 79 26%les gendarmes ou la police 15 5%l école 26 9%les associations de prévention routière 6 2%les médias 9 3%Famille 3 1%moi-même (avec ou sans support) 5 2%amis 3 1%autre 2 1%123


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Total 307 100%Q 129 Pendant l'ensemble de votre scolarité, est-ce qu'il y a eu dans vos écoles des actions pour vous apprendre lasécurité sur la route ?effectifs %Oui 268 87%Non 39 13%Total 307 100%Q 130 Etait-ceeffectifs %Une action de sensibilisation (sous forme de conférence, mise en situation, de film) 223 83%l Attestation Première d Education à la Route (APER) 138 52%le brevet de sécurité routière (BSR) 175 66%l attestation scolaire de sécurité routière (ASSR) 194 73%une activité en classe 187 70%des exercices dans la cour 119 45%une sortie 41 15%autre intervention autour du risque routier (préciser) 3 1%Total 268 100%non répondants 39Total 307Q 131 Avec qui ? (Ouverte précodée… FAIRE INSERT POUReffectifs %les enseignants 155 58%les gendarmes ou les policiers 157 59%les pompiers 16 6%des associations de prévention routière 61 23%parent d élèves 3 1%auto école 4 1%infirmière scolaire ou autre corps médical 5 2%victime de la route / motards 3 1%NSP / autre 6 2%Total 268 100%non répondants 39Total 307Q 132 Pensez-vous que ce type d'actions à l'école puisse êtreeffectifs %très utile 134 44%assez utile 145 47%assez peu utile 22 7%pas du tout utile 6 2%Total 307 100%Q 133 Pourquoi ?effectifs %Utile : prise de conscience des dangers, des risques / sensi 210 68%Utile : approche du code de la route, utile pour l avenir 86 28%autre 33 11%Total 307 100%Enfin, un de vos <strong>parents</strong> écoutait il notre conversation ?effectifs %124


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Oui 71 23%Non 236 77%Total 307 100%125


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005126


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005ANNEXE 2 CONSTRUCTION DE L'INDICATEUR D'INFRACTIONSL'indicateur d'infractions pour les <strong>parents</strong> est construit en tenant compte des questionsconcernant l'ensemble des <strong>parents</strong> conducteurs. A chaque comportement retenu a été attribuéune note allant de 0 à 3 en fonction de la fréquence du comportement :0 : n'adopte jamais le comportement1 : adopte rarement le comportement2 : adopte souvent le comportement3 -adopte toujours le comportementPar ailleurs, chaque comportement est pondéré par une note inversement proportionnel à lafréquence de son adoption. Le principe est de considérer qu'il est plus révélateur d'uncomportement infractionniste, d'adopter un comportement peu répandu (conduire en ayant buplus de deux verres d'alcool) qu'un comportement relativement banalisé (accélérer au feuxoranges). La pondération tient également compte du caractère plus ou moins subjectif despropositions (suivre de très près le véhicule devant repose sur l'appréciation du très près par lapersonne interrogée, alors que conduire en ayant bu plus de deux verres d'alcool renvoie à uncomportement avéré).Plus précisément, l'indicateur utilisé repose sur les comportements suivants :Conduire en ayant bu deux verres d'alcool : poids de 1Suivre très près le véhicule qui est devant : poids de 0,5Accélérer au feux orange : poids de 0,5Ne pas mettre sa ceinture de sécurité à l'avant : poids de 1Téléphoner au volant : poids de 0,75Dépasser les limitations de vitesse : poids de 0,75Être en voiture avec son enfant sans qu'il ait sa ceinture de sécurité : poids de 1Cette indicateur a conduit à une variable quantitative, qui a ensuite été discrétisée en fonction dela forme de sa distribution (de la manière dont les réponses se répartissaient).Les <strong>parents</strong> très peu infractionnistes sont ceux ayant obtenu un score d'au plus 1,5.Les <strong>parents</strong> qui commettent de temps en temps des infractions sont ceux qui ont obtenu unscore supérieur à 1,5 et d'au plus 3,25Les <strong>parents</strong> qui ont un comportement infractionniste plus fréquent ont obtenu un scoire de plusde 3,25.Il s'agit donc d'un indicateur reposant sur une conception relative des infractions : sa définitionutilise un classement du comportement des <strong>parents</strong>, plus qu'une détermination fortementobjective de la gravité des comportements.L'indicateur utilisé pour les jeunes est tout à fait similaire. Cependant, le comportement relatif àl'enfant (conduire alors que l'enfant n'a pas sa ceinture de sécurité) a été remplacer par "ne pasmettre sa ceinture de sécurité à l'arrière".127


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005128


L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005ANNEXE 3 – CONSTRUCTION DE L'INDICATEUR D'INFLUENCE PARENTALELa construction de l'indicateur s'est heurtée à la difficulté de ne retenir que des questionspertinentes pour tous les <strong>parents</strong> et tous les jeunes de 14-24 ans qu'ils conduisent ou non.Finalement, il est construit de la manière suivante :Type de comportement Attitude des <strong>parents</strong> et des jeunes noteToujours ou souvent -1Rarement ou jamais +1à pieds, les <strong>parents</strong> et les jeunes traversent toujours ousouvent lorsque le feu est vert pour les voitureÀ pieds, de traverser en courantNe pas mettre sa ceinture de sécurité à l'avantLes personnes qui ont de bons réflexes ne sont pasdangereusesLes limitations de vitesse sont parfois inadaptéesLorsqu'on fait des infractions au code de la route, le plusgrand risque est de se faire verbaliser par les gendarmesS'ils ne sentent pas l'effet de l'alcool, les gens qui ont bupeuvent prendre la route sans dangerRéponses différentes pour les <strong>parents</strong>et les jeunes*Toujours ou souvent -1Rarement ou jamais +1Réponses différentes 0Toujours ou souvent -1Rarement ou jamais +1Réponses différentes 0Tout à fait ou plutôt d'accord -1Plutôt pas ou pas du tout d'accord +1Opinions différentes 0Tout à fait ou plutôt d'accord -1Plutôt pas ou pas du tout d'accord +1Opinions différentes 0Tout à fait ou plutôt d'accord -1Plutôt pas ou pas du tout d'accord +1Opinions différentes 0Tout à fait ou plutôt d'accord; plutôt pasd'accordPas du tout d'accord +1Opinions différentes 0* les comportements sont différents si les <strong>parents</strong> et les jeunes ne sont pas dans la même ligne dutableau. Si le parent adopte souvent le comportement et le jeune toujours, la note est de –1. Si leparent adopte rarement et le jeune souvent, la note est de 0.0-1Les valeurs ainsi constituées pour chaque indicateur ont été sommées. Un score négatifcorrespond à une influence négative, un score nul à une influence neutre, un score positif à uneinfluence positive.129


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