PerfEn - Nobatek
PerfEn - Nobatek
PerfEn - Nobatek
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
Siège Social<br />
NOBATEK<br />
67, rue de Mirambeau<br />
64600 ANGLET<br />
T 05 59 03 61 29<br />
F 05 59 63 55 41<br />
Site Ecocampus<br />
ENSAM<br />
Esplanade des Arts et<br />
Métiers<br />
33405 TALENCE<br />
T 05 56 84 63 70<br />
F 05 56 84 63 71<br />
www.nobatek.com<br />
Fonds commun de coopération<br />
Aquitaine / Euskadi 2010<br />
<strong>PerfEn</strong><br />
Amélioration de la qualité globale des<br />
bâtiments pour l’optimisation de leurs<br />
Performances Energétiques finales<br />
Rapport final<br />
Partenaires publics :<br />
Partenaire international :
REGISTRE DES VERSIONS<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 2/48<br />
Référence Version Date Changements<br />
10<strong>Nobatek</strong>107 VF1 25/11/2011 Document original<br />
Rédacteurs Relecture<br />
Mr Benjamin LACLAU Mr Antoine DUGUE<br />
Projet réalisé dans le cadre du Fonds Commun Aquitaine-Euskadi 2010 soutenu par :<br />
� Le Conseil Régional d’Aquitaine<br />
� Le Gouvernement Basque
SOMMAIRE<br />
1. Introduction ......................................................................................................................................................4<br />
2. Les défauts de mise en œuvre ...........................................................................................................................5<br />
2.1. Les facteurs socio-économiques favorisant les défauts de mise en œuvre ................................................... 5<br />
2.2. Quelques données statistiques ...................................................................................................................... 5<br />
2.3. Les défauts de mise en œuvre ayant une influence sur les performances énergétiques du bâtiment.......... 9<br />
2.3.1. Les facteurs ayant une influence sur la performance énergétique du bâtiment ....................................................9<br />
2.3.2. Les défauts de mise en œuvre : localisation, causes, corps d’état et moyens de contrôles .................................11<br />
3. Les moyens de contrôles .................................................................................................................................18<br />
4. La qualité sur les chantiers ..............................................................................................................................28<br />
4.1. La réglementation pour la mise en œuvre ................................................................................................... 28<br />
4.2. Les démarches de qualité et de contrôles sur chantiers : ............................................................................ 31<br />
4.3. Les signes de la qualité dans le secteur du bâtiment ................................................................................... 34<br />
5. Démarche pour la maîtrise de la qualité sur chantier ......................................................................................39<br />
5.1. Introduction, fonctionnement...................................................................................................................... 39<br />
5.2. La démarche : les contrôles selon les grandes phases d’un chantier........................................................... 41<br />
5.3. La démarche : les check-lists des contrôles in-situ....................................................................................... 42<br />
5.4. Démarches complémentaires pouvant participer à la maîtrise de la qualité sur chantier .......................... 43<br />
5.5. Expérience du Centre de Ressources Technologiques <strong>Nobatek</strong>................................................................... 44<br />
5.5.1. Deux chantiers expérimentaux .............................................................................................................................44<br />
5.5.2. Les démarches mises en place sur ces chantiers ..................................................................................................46<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 3/48
1. Introduction<br />
Le secteur du bâtiment représente en France environ 45 % des consommations totales d’énergie et environ un quart<br />
des rejets de CO2. Ces chiffres pourraient être significativement diminués si les performances théoriques et<br />
réglementaires des bâtiments neufs ou rénovés étaient respectées. En effet, les défauts de mise en œuvre<br />
représenteraient sur ces constructions, en général, des surconsommations énergétiques supérieures de 20 % par<br />
rapport aux prévisionnels.<br />
Dans ce rapport, nous entendrons par défauts de mise en œuvre, les résultats des travaux de mise en œuvre ne<br />
respectant pas les exigences du marché (ex CCTP, normes, qualité) et générant des défauts esthétiques, mécaniques,<br />
physiques, thermiques et énergétiques sur la construction. Ces défauts peuvent être décelés ou pas.<br />
Côté économique (sans parler des surcoûts liés aux factures énergétiques), les non qualités représenteraient un coût<br />
annuel supérieur à 10 % du chiffre d'affaires du secteur. Ce coût se retrouvant majoritairement dans les travaux de<br />
réparation, les procédures engagées et les non paiements pour causes de non respect des exigences de marchés.<br />
Afin d’illustrer ce constat, ci-dessous un graphique issu du rapport Sycodés 1 2007 de l’AQC 2 . Celui-ci met en avant le fait<br />
qu’environ trois quarts des désordres observés sur les bâtiments sont imputables à la mise en œuvre. En Région<br />
Aquitaine, la tendance est similaire.<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 4/48<br />
Figure 1 : Origine des désordres en France et en région Aquitaine<br />
Nous comprenons ainsi l’importance d’une plus grande maitrise de la qualité de mise en œuvre des constructions pour<br />
répondre aux préoccupations environnementales actuelles et à la crise économique récente impactant les entreprises<br />
du secteur du bâtiment.<br />
Ce projet vise l’amélioration de la maîtrise de la qualité sur les chantiers de bâtiments à travers les objectifs suivants :<br />
- Etude des aspects et des défauts ayant une influence sur les performances énergétiques des bâtiments<br />
- Listing des moyens de contrôles sur chantiers et méthodes de suivi existants<br />
- Estimations des écarts possibles entre performances théoriques et performances réelles après mise en œuvre<br />
- Développement de méthodes pour le contrôle de la qualité des bâtiments en phase chantier et le retour<br />
d’expérience<br />
1 SYstème de COllecte des DESordres. Données établies avec l’AQC sur rapports d’experts.<br />
2 Agence Qualité Construction - www.qualiteconstruction.com
2. Les défauts de mise en œuvre<br />
2.1. Les facteurs socio-économiques favorisant les défauts de mise en œuvre<br />
L’environnement socio-économique a une influence directe sur et dans le secteur du bâtiment avec des répercutions<br />
sur la qualité de mise en œuvre des ouvrages.<br />
Ci-dessous des aspects générant des difficultés significatives :<br />
• Certaines entreprises font l’effort de mettre en place une démarche qualité pour leur entreprise et leurs<br />
chantiers. En revanche, celle-ci reste souvent bureaucratique et sa communication vers les techniciens de<br />
chantiers se fait mal. Ces derniers ne l’appliquent donc pas.<br />
• Le manque d’explications et de communication ne permettent pas aux employés de bien comprendre le bien<br />
fondé de la démarche qualité.<br />
• Que ce soit par les entreprises ou par la maîtrise d’œuvre, la phase de préparation de chantier est souvent mal<br />
considérée et survolée.<br />
• La mise en place d’une démarche qualité efficace est couteuse pour les entreprises du secteur. Les entreprises<br />
et organismes manquent de moyens ou de financement pour ces travaux.<br />
• Les marchés sont généralement attribués aux moins-disant ne favorisant pas ainsi la qualité du travail proposé<br />
par les entreprises.<br />
• Les marchés publics n’imposent généralement pas de démarches qualité particulières pour les chantiers.<br />
• Les réglementations sont complexes, pas toujours accessibles, souvent interprétatives, entrainant ainsi des<br />
conflits entre les partis du chantier et des incompréhensions sources de défauts. Les DTU, documents<br />
techniques définissant les règles de mise en œuvre traditionnelles, sont onéreux et peu accessibles.<br />
• La conjoncture économique a réduit significativement les budgets de construction forçant les entreprises à<br />
travailler plus vite, avec des ouvriers moins qualifiés et à rechercher des économies dans les fournitures de<br />
matériaux (souvent au détriment de la qualité).<br />
• Toujours en lien avec la recherche d’économies et une mise en œuvre rapide, les interfaces entre corps d’états<br />
sont souvent négligées avec un manque de coopération entre entreprises.<br />
• Le secteur du bâtiment est dans une tradition de transmission de l’information très orale avec des<br />
méthodologies et des expériences non retranscrites.<br />
• Bien que développant des méthodologies pour la maitrise de la qualité sur chantiers, les grandes entreprises<br />
du secteur ne sont pas motrices en ne communiquant pas leurs méthodes au secteur.<br />
• Les coûts de certifications, de labellisation et de mise en avant des démarches positives sont élevés.<br />
• Les projets sont modifiés inconsidérément peu de temps avant les travaux et pendant les travaux.<br />
• Les manquements des entreprises aux exigences de qualité ne sont pas assez sanctionnés.<br />
• Les entreprises de mise en œuvre font appel à de nombreux sous-traitants français ou étrangers sans en<br />
assurer la maîtrise.<br />
• Etc…<br />
2.2. Quelques données statistiques<br />
Les défauts de mise en œuvre peuvent avoir de multiples conséquences sur les performances énergétiques, thermiques,<br />
acoustiques, esthétiques du bâti, mais aussi sur le confort des usagers et la durabilité de l’ouvrage.<br />
Les défauts de mise en œuvre peuvent également concerner différentes parties du bâtiment, entrainer divers<br />
phénomènes de dégradations et de pertes énergétiques. Enfin, la récurrence d’apparition des différents défauts n’est<br />
pas la même selon les modes constructifs et bâtiments (collectifs, individuels, groupés…)<br />
Les données présentées dans ce chapitre sont issues des rapports Sycodés 2007 et 2011 de l’AQC. La présentation de<br />
ces données nous a paru intéressante dans le cadre de l’étude PERFEN.<br />
La base de données Sycodés exploite un échantillon de désordres signalés par les experts de la construction, constitué à<br />
80 % de dommages déclarés en Dommages-Ouvrage (DO). Les désordres collectés par l'AQC sont ensuite appréciés en<br />
regard des causes techniques, pour établir la hiérarchie des éléments d'ouvrage à l'origine des désordres, et en regard<br />
des coûts moyens de réparation. (pour en savoir plus, site de l’Agence Qualité Construction)<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 5/48
A noter cependant que ces statistiques étant tirées de rapports d’expertises, les défauts ne faisant pas l’objet<br />
d’interventions d’experts ou n’étant pas directement relevés ne sont pas pris en compte. A titre d’exemple, les mesures<br />
d’étanchéité à l’air n’étant à ce jour pas obligatoires (sauf sur opérations certifiées BBC ou valeur justifiée dans le calcul<br />
RT), les défauts d’étanchéité à l’air ne sont le plus souvent pas notés. Non visibles, les défauts d’isolation dans les parois<br />
sont également peu repérés. Les systèmes énergétiques moins performants (par défauts d’origine ou de mise en œuvre)<br />
sont également fréquents mais peu signalés. Enfin, un grand nombre de désordre apparaissent et sont résolus pendant<br />
le chantier générant ainsi des pertes économiques et de qualité sans pour autant être considérés dans les statistiques<br />
Sycodés.<br />
Ces exemples de désordres contribuent pour une part importante des déperditions thermiques des bâtiments.<br />
Figure 2 : Apparition des désordres selon les types de constructions (%)<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 6/48<br />
Source : Sycodés 2011<br />
On note que les désordres apparaissent le plus souvent sur les logements, notamment les bâtiments collectifs et les<br />
logements individuels. Ces statistiques s’expliquent en partie par les raisons suivantes :<br />
- plus de complexité d’exigences pour le bâti des logements,<br />
- les bâtiments collectifs sont plus complexes (hauteurs, surfaces…) et font souvent partie de programmes de<br />
constructions importants avec de nombreuses entreprises et des prix serrés. Ils ont des délais de chantiers<br />
limités.<br />
Figure 3 : Apparition des désordres selon la localisation dans l'ouvrage (toutes constructions) (%)<br />
Source : Sycodés 2011<br />
Les principaux points d’apparition des défauts sont l’enveloppe du bâtiment (façade et couverture), les revêtements et<br />
les équipements divers. Tous les désordres pris en compte n’ont pas toujours d’influence directe sur la performance<br />
énergétique du bâti. Bien qu’objet du projet PERFEN, la performance énergétique ne doit cependant pas être le seul<br />
motif de la maîtrise de la qualité dans le bâtiment.<br />
La prise en compte systématique des défauts d’étanchéité à l’air augmenterait de manière très significative les chiffres<br />
concernant la menuiserie. De même les ponts thermiques survenus par oublis partiels ou dégradation de l’isolation,<br />
augmenteraient les chiffres des désordres sur façades et couvertures.
Figure 4 : Fréquence et localisation des désordres selon les types de construction (%)<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 7/48<br />
Source : Sycodés 2011<br />
Les réseaux de distribution d’eau sont plus complexes dans les logements collectifs expliquant ainsi cette proportion<br />
élevée de défauts.<br />
Le grand nombre de désordres sur couverture en petits éléments et en façades sur blocs béton dans les maisons<br />
individuelles s’explique en partie par l’utilisation importante de ces systèmes dans la maison individuelle, par une part<br />
d’auto-construction significative (propice aux désordres) et le manque de prise en compte des évolutions des règles<br />
techniques par certaines entreprises artisanales. La tendance est logiquement inversée pour les locaux d’activités.<br />
En ce qui concerne les défauts sur fenêtres et portes fenêtres, on note une fréquence plus importante d’apparition dans<br />
les locaux d’activités.<br />
Pour les façades à base de béton banché, la fréquence d’apparition est logiquement plus importante pour les logements<br />
collectifs. Ce mode constructif est en effet largement utilisé pour la construction des structures de bâtiments collectifs à<br />
étages.<br />
Figure 5 : Localisation des désordres sur maisons individuelles en France et en région Aquitaine (%)<br />
Source : Sycodés 2007<br />
Les désordres sur façades à base de maçonnerie en blocs béton sont plus fréquents à l’échelle nationale qu’en Aquitaine<br />
en raison de la part importante de la construction bois et brique dans la région.<br />
La prise en compte systématique des défauts d’étanchéité à l’air entrainerait une hausse significative des chiffres sur les<br />
menuiseries.<br />
La fréquence plus élevée en Aquitaine de désordres sur plafonds est difficilement explicable. Nous pouvons cependant<br />
émettre l’hypothèse d’une plus grande proportion de charpentes bois et donc de faux plafonds suspendus.
Figure 6 : Localisation des désordres sur logements collectifs en France et en région Aquitaine (%)<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 8/48<br />
Source : Sycodés 2007<br />
Les proportions de défauts sur réseaux d’eau intérieurs sont plus importantes pour les logements collectifs que pour les<br />
maisons individuelles. Ceci-ci s’explique en partie par une plus grande complexité des réseaux dans les constructions à<br />
étages.<br />
Les désordres sur revêtements de sols intérieurs sont également plus nombreux dans le cas des logements collectifs car<br />
ils y sont plus fréquemment utilisés dans ces constructions que dans la maison individuelle.<br />
Nous pouvons faire la même remarque que pour les maisons individuelles en ce qui concerne l’étanchéité à l’air des<br />
menuiseries.<br />
Figure 7 : Localisation des désordres sur locaux d'activités en France et en région Aquitaine (%)<br />
Source : Sycodés 2007<br />
Les revêtements de sol intérieur présentent dans ce cas plus de désordres a priori en raison des plus grandes surfaces<br />
de sols réalisées et de la diversité des revêtements de sol installés.<br />
Les désordres sur menuiseries sont plus fréquents dans les locaux d’activités que dans les logements en raison de plus<br />
grandes surfaces mises en œuvre, de chantiers à formes plus complexes et sur mesures.<br />
Le nombre de désordres sur façades en béton est négligeable en raison du faible emploi de cette technique pour les<br />
locaux d’activités. Les désordres sur façades légères apparaissent en contre partie.
2.3. Les défauts de mise en œuvre ayant une influence sur les performances énergétiques du<br />
bâtiment<br />
2.3.1. Les facteurs ayant une influence sur la performance énergétique du bâtiment<br />
Tous les défauts de mise en œuvre n’ont pas la même influence directe ou indirecte sur les performances énergétiques<br />
des bâtiments construits.<br />
Les principaux défauts de mise en œuvre et/ou phénomènes induits ayant une influence sont :<br />
• Infiltrations d’air sur l’enveloppe extérieure. Par mauvaise mise en œuvre ou dégradation des systèmes<br />
d’étanchéité à l’air ou le résultat d’autres désordres (fissuration des parois, vieillissement prématuré…)<br />
o en partie courante des parois verticales<br />
o autour des menuiseries<br />
o en toiture<br />
o au niveau des pénétrations de réseaux<br />
Figure 8 : schématisation d’une infiltration d’air<br />
Les surconsommations dues aux infiltrations d’air sont estimées entre 5 et 10 kWh/m 2 /an par unité de<br />
Q4PaSurf 3 . Les infiltrations d’air ont également une influence négative sur la performance des isolants, sur le<br />
confort des usagers et sur la dégradation des parois.<br />
• Infiltrations d’eau sur l’enveloppe extérieure. Par mauvaise mise en œuvre ou dégradation des systèmes<br />
d’étanchéité à l’eau ou le résultat d’autres désordres (fissuration des parois, fuites d’eau dans les réseaux,<br />
etc…).<br />
o en partie courante des parois verticales<br />
o autour des menuiseries<br />
o en toiture<br />
o au niveau des pénétrations de réseaux<br />
o au niveau des réseaux<br />
Figure 9 : illustrations de dégradations dues aux infiltrations d’eau<br />
3 3<br />
Q4PaSurf, exprimé en m /(h.m²), est le coefficient normalisé d’infiltration d’air dans un bâtiment sous une pression de 4 Pa. A titre d’exemple, un<br />
logement individuel BBC doit avoir un coefficient de 0,6. Une augmentation d’une unité amènerait le coefficient à 1,6.<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 9/48
• Fonctionnement non optimal des systèmes de chauffage, de refroidissement et de ventilation par défauts<br />
d’origine et/ou de mise en œuvre (branchements, non respect des règles techniques, oublis de calfeutrement<br />
de gaines, obstruassions).<br />
• Manque d’isolation et/ou création de ponts thermiques sur parois extérieures ou avec des locaux non<br />
chauffés. Défauts survenus par mise en œuvre défectueuse de l’isolant, isolant ou matériaux d’enveloppe nonconformes,<br />
oubli partiel ou total d’isolant, dégradation de l’isolant avant ou pendant la pose (pluie, tassement<br />
ou déchirure), fixation défectueuse. Les défauts peuvent également être le résultat d’autres désordres par<br />
exemple, par infiltration d’eau, déformation de parois, humidité excessive des locaux, attaques biologiques,<br />
défauts d’isolation des réseaux, etc. Toute dégradation des systèmes d’isolation entraine des pertes<br />
énergétiques.<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 10/48<br />
Figure 10 : illustrations d’isolants dégradés<br />
• Fissuration des parois extérieures provoquant des chemins préférentiels de déperditions thermiques<br />
(conduction, infiltrations d’air et d’eau).<br />
Figure 11 : illustrations de fissurations en façade
2.3.2. Les défauts de mise en œuvre : localisation, causes, corps d’état et moyens de contrôles<br />
Le tableau présenté dans ce chapitre récapitule les différentes pathologies pouvant avoir un effet direct ou indirect sur<br />
les performances énergétiques des bâtiments.<br />
Pour chaque cas, le tableau reprend les causes de désordres lors de la mise en œuvre, le ou les corps d’états concernés,<br />
à quel avancement du chantier les défauts de mise en œuvre arrivent-ils et enfin les contrôles (et moyens de contrôles)<br />
possibles pour éviter le désordre ou le repérer a posteriori.<br />
Le tableau peut représenter un tableau de bord ou mémo technique à l’attention des équipes d’encadrement pour le<br />
suivi et les contrôles des chantiers.<br />
Le tableau est présenté ci-après. Il fait également l’objet d’un document annexe indépendant.<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 11/48
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 12/48
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 13/48
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 14/48
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 15/48
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 16/48
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 17/48
3. Les moyens de contrôles<br />
Ce chapitre présente les principaux moyens de contrôles utilisés sur les chantiers de bâtiment. Rappelons que bien<br />
qu’elle ne permette pas de tout déceler, l’observation visuelle reste un moyen simple et efficace pour repérer un grand<br />
nombre de désordres sur chantier. Elle ne doit pas être négligée par les équipes de mise en œuvre ni d’encadrement.<br />
Elle doit également être faite de manière détaillée et très réglulière.<br />
���� Portes soufflantes (mesure d’étanchéité à l’air)<br />
Possibilités :<br />
- Mesure du niveau d’étanchéité à l’air d’une construction<br />
- Détection des défauts d’étanchéité à l’air.<br />
Destination :<br />
- Tous types de bâtiments mis hors d’eau hors d’air.<br />
- Les systèmes de portes soufflantes sont différents selon les volumes de<br />
bâtiments à mesurer.<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 18/48<br />
Figure 12 : Les portes soufflantes selon les volumes et types de bâtiments - Source CETE<br />
Réglementation :<br />
- Les systèmes de mesures et les mesures doivent respecter la norme NF EN 13829 : Performance<br />
thermique des bâtiments - Détermination de la perméabilité à l'air des bâtiments - Méthode de<br />
pressurisation par ventilateur. Celle-ci détermine les conditions de mesures, les critères de validation<br />
des tests, l’expression des résultats.<br />
- Exigences en terme de perméabilité à l’air :<br />
� La réglementation thermique actuelle (RT2005) n’impose pas une mesure de validation du<br />
niveau d’étanchéité à l’air des bâtiments. La mesure peut être réalisée de manière volontaire<br />
ou afin de justifier d’une meilleure valeur de calcul que celle prise par défaut.<br />
� La réglementation RT2012 imposera la mesure d’étanchéité à l’air des constructions neuves<br />
avec pour exigences des valeurs ≤ 0,6 m 3 /h/m 2 pour les maisons individuelles et ≤ 1 m 3 /h/m 2<br />
pour les immeubles d’habitation.<br />
� Actuellement, ces valeurs sont demandées pour le label BBC (Bâtiment Basse<br />
Consommation).
Principe de la mesure :<br />
Le principe de la Blower door ou porte soufflante consiste à remplacer un des ouvrants de l’enveloppe<br />
par un dispositif étanche disposant d’un ventilateur à vitesse variable assurant l’extraction ou le soufflage<br />
de l’air ; le local mesuré est ainsi mis en pression ou en dépression.<br />
La porte soufflante peut posséder un à plusieurs ventilateurs selon les débits d’air et pressions à<br />
atteindre. Un minimum de 50 Pa de différence de pression entre l’intérieur et l’extérieur du local est<br />
recommandé pour effectuer les mesures avec une dérogation possible pour les bâtiments à grand<br />
volume (supérieur à 4000 m 3 ).<br />
Pour effectuer l’essai, la vitesse et le débit du ventilateur sont augmentés progressivement et par paliers<br />
de pression de 5 ou 10 Pa (généralement de 10 à 70 Pa). A chaque palier, les pressions indiquées par le<br />
manomètre sont relevées en conditions stationnaires. Sont mesurés simultanément les différences de<br />
pression entre l'intérieur et l'extérieur et le débit afin d'obtenir une série de couples {débits<br />
/dépressions}.<br />
Le micro-ordinateur crée alors une courbe de débit par rapport à la dépression. Cette courbe indique les<br />
valeurs de fuites par m 2 à différentes pressions. Les valeurs à 4 Pa et 50 Pa sont données par<br />
interpolation.<br />
nobatek<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 19/48<br />
Figure 13 : Exemple de courbe obtenue lors de la mesure d'étanchéité à l'air<br />
Repérage des fuites :<br />
Pour le repérage des fuites, le local est mis en pression ou en dépression stationnaire. Les entrées d’air<br />
froid et fuites d’air chaud sont ainsi forcées.<br />
Le repérage peut ensuite se faire manuellement par stylet incandescent, poire ou générateur de fumée<br />
non toxique, anémomètre ou avec un équipement tel qu’une caméra infrarouge (dans ce cas, l’idéal est<br />
que la température extérieure soit sensiblement plus basse que l’intérieur).<br />
Stylet incandescent Poire à fumée Générateur à fumées Anémomètre Caméra Infra Rouge<br />
Systèmes de mesures :<br />
Sur le marché des bâtiments d’habitation, les deux principaux systèmes utilisés sont la Blower Door de<br />
Mineapolis et la porte Retrotec.<br />
On retrouve ensuite des systèmes de ventilateurs des marques Ageka, Infiltec, Wincon ProClima, Isov’Air<br />
d’Isover et enfin le perméascope d’Aldès.<br />
Pour des volumes plus importants on retrouve le Banc Grand Volume et la MégaFan du CETE.<br />
Acteurs :<br />
- Les mesures de contrôles peuvent être réalisées par les entreprises elles-mêmes ou tout prestataire<br />
proposant des mesures. (<strong>Nobatek</strong> propose la réalisation de mesures sur site et du conseil pour la<br />
maitrise de l’étanchéité à l’air des bâtiments. Voir également le rapport ESTEFIE 4 )<br />
- Les mesures certifiantes doivent être réalisées par des prestataires accrédités.<br />
4 Télécharger le rapport ESTEFIE de NOBATEK sur l’étanchéité à l’air du bâtiment. Valeurs, explications, liens utiles, guide ; sur le site internet de
���� Thermographie infrarouge<br />
Possibilités :<br />
- Détection des ponts thermiques<br />
- Détection des zones à isolation défectueuse (manque ou<br />
dégradation)<br />
- Détection des défauts d’étanchéité à l’air<br />
- Détection des infiltrations d’eau<br />
- Détection des désordres sur chauffage au sol<br />
Domaine d’application :<br />
Tous types de bâtiments isolés et chauffés/refroidits.<br />
Conditions :<br />
Afin que les observations soient probantes, il est nécessaire que l’écart de température entre l’extérieur<br />
et l’intérieur soit significatif, le plus important possible. Dans l’idéal, le bâtiment est chauffé et les<br />
mesures sont réalisées en hiver sans ensoleillement.<br />
Réglementation :<br />
Il n’existe pas de réglementation particulière pour l’observation des bâtiments par caméra infrarouge.<br />
Principe :<br />
La caméra infrarouge ou thermique enregistre les différents rayonnements infrarouges émis par les corps<br />
qui varient en fonction de leur température et de leur émissivité. Les défauts d’isolation, infiltrations d’air<br />
ou d’eau, fuites de réseaux de chaleurs provoquent des zones froides ou chaudes observables.<br />
L’opérateur pointe donc sa caméra thermique vers les zones à inspecter. Les défauts apparaitront sous<br />
une couleur différente que les parties courantes.<br />
Les systèmes :<br />
De nombreuses caméras thermiques existent pour des usages industriels avec des niveaux de précision<br />
importants. Pour le secteur du bâtiment plusieurs fabricants proposent des caméras portables à précision<br />
moyenne. Leur prix reste cependant relativement élevé (1000 à 40 000 € environ)<br />
Les principaux fournisseurs sont FLIR Systems, DRAEGER, TROTEC, TESTO, CHAUVIN ARNOUX, FLUKE TIR.<br />
Acteurs :<br />
Les observations peuvent être réalisées par les entreprises de construction elles-mêmes, les maîtres<br />
d’ouvrage et d’œuvre. La réalisation des observations et l’interprétation des images demandent<br />
cependant une certaine formation et expérience. Elles sont donc le plus souvent confiées à des bureaux<br />
d’études spécialisés ou formés.<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 20/48
���� Sondes et testeurs d’humidité<br />
Possibilités :<br />
- Contrôle du taux d’humidité des éléments bois avant leur pose<br />
- Contrôle du taux d’humidité des isolants avant/pendant/après la mise en<br />
œuvre. (vérification par exemple qu’ils n’ont pas pris la pluie)<br />
- Contrôle du taux d’humidité des supports de revêtements.<br />
Destination :<br />
Tous types de bâtiments, plutôt utilisés pour la construction bois et les charpentes.<br />
Réglementation :<br />
- Le taux d’humidité est estimé à l'aide d'un appareil de mesure à résistance électrique étalonné<br />
conformément à l’EN 13183-2. Des mesures de contrôles peuvent cependant être réalisées librement<br />
sur le chantier par les entreprises ou l’équipe d’encadrement.<br />
- Le DTU 31-1 Charpente et escaliers en bois exige un taux d’humidité de la charpente ≤ 22 % en<br />
moyenne.<br />
- Le DTU 31-2 Construction de maisons et bâtiments à ossature en bois exige un taux d’humidité à la<br />
mise en œuvre ≤ 18 %.<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 21/48<br />
Figure 14 : taux d'humidités préconisés selon l'emploi des éléments en bois<br />
Principe :<br />
Les équipements le plus souvent portables sont munis de broches. Les broches sont mises en contact<br />
avec l’élément ou le matériau à tester. La résistance électrique entre les broches permet d’indiquer le<br />
taux d’humidité. La mesure est simple et quasi instantanée.<br />
Les sondes, installées définitivement dans un matériau ou une paroi, sont en général utilisées pour des<br />
expérimentations ou des suivis particuliers. Elles permettent des mesures à plusieurs profondeurs de la<br />
paroi.<br />
Les systèmes :<br />
Les mesures de taux d’humidité peuvent être réalisées avec différents équipements : testeurs à contact,<br />
à broches, sondes.<br />
Plusieurs systèmes existent donc et peuvent être adaptés à un type de matériau (bois, béton, fibres) ou à<br />
des mesures superficielles ou profondes.<br />
Les principaux fournisseurs sont : STANLEY, VAISALA, Hygropartner, PCE, TROTEC, PLASTIROLL, MOISTEC,<br />
FARTOOLS, etc…<br />
Leur prix est accessible, généralement < 100 €.
���� Equipements de mesure métriques<br />
Selon les niveaux de précision désirés et la facilité de mesure, plusieurs équipements existent : les<br />
simples mètres à ruban manuels, les lasers (télémètres) et enfin les équipements à visée tels que les<br />
théodolites.<br />
Possibilités de contrôles :<br />
- Dimensions brutes et emplacements des ouvertures avant la pose des menuiseries<br />
- Dimensions des encadrements de menuiseries livrées sur chantier<br />
- Dimensions/sections des éléments d’ossature bois ou de charpente<br />
- Epaisseurs d’isolants<br />
- Epaisseurs d’enduits<br />
- Niveaux : seuils, arases, allèges…<br />
- Ecartements d’éléments d’ossature ou de charpente<br />
- Recouvrement des lès de membranes, pare-vapeur ou pare-pluie<br />
- Disposition des armatures de béton armé<br />
- Côtes générales du gros œuvre<br />
- Distances entre fixations d’ITE, de faux plafond…<br />
- Hauteur des relevés en toiture terrasse<br />
Domaine d’application :<br />
Tous types de bâtiments.<br />
Réglementation :<br />
- Il n’existe pas de réglementation spécifique aux mesures métriques sur chantier.<br />
- Les tolérances de réalisation sont définies dans le CCTP (Cahier des Clauses Techniques Particulières),<br />
les DTU (Documents Techniques Unifiés), les DTA (Document Technique d’Application), dans les fiches<br />
techniques produits. Elles sont différentes selon les modes constructifs (maçonnerie, industrialisée<br />
bois ou métal…) et les éléments concernés (structure, menuiseries).<br />
Acteurs :<br />
Equipes d’encadrement du chantier, de contrôle ou les entreprises elles-mêmes.<br />
Les systèmes :<br />
Les marques de télémètres sont : BOSCH, RollMaster, HILTI, METLAND, STANLEY, LEICA, WURTH, etc..<br />
Ceux utilisés dans le bâtiment ont généralement une précision de 1 mm et pour des distances de 0.05 à<br />
200 m.<br />
Les prix vont de 100 € à 650 € en fonction des niveaux de précision et distances d’utilisation.<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 22/48
���� Equipements pour contrôles de planéité, pentes, aplombs<br />
Les contrôles de planéité peuvent être réalisés le plus simplement avec des règles de maçon jusqu’à 2 m.<br />
Celles-ci sont accompagnées de mètre à ruban (pour mesurer les écarts) et de niveaux à bulle.<br />
Des équipements comme niveaux laser + perche peuvent également être utilisés.<br />
Possibilités de contrôles :<br />
- Planéité et pente des dalles, chapes<br />
- Absence de flashs (cuvettes) sur dalle ou toiture plane<br />
- Planéité des appuis de menuiseries et des arases<br />
- Verticalité des parois et des éléments de charpente/ossature<br />
- Verticalité des tableaux d’ouvertures<br />
- Pente des réseaux d’évacuation<br />
- Pente des balcons extérieurs et terrasses en dur<br />
- Qualité de mise en œuvre des parois maçonnées<br />
- Planéité et régularité du doublage plâtre (en plaques)<br />
Destination :<br />
Tous types de bâtiments.<br />
Equipements :<br />
- Règle de maçon<br />
- Niveau à bulle et mètre<br />
- Niveau laser.<br />
Réglementation :<br />
- Il n’existe pas de réglementation spécifique aux mesures de niveau sur chantier.<br />
- Les tolérances de réalisation sont définies dans le CCTP, les DTU, les DTA, dans les fiches techniques<br />
produits.<br />
Acteurs :<br />
Equipes d’encadrement du chantier, de contrôle ou les entreprises elles-mêmes.<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 23/48
���� Testeur d’étanchéité à l’eau pour menuiseries<br />
Possibilités de contrôles :<br />
- Etanchéité à l’eau des menuiseries<br />
Destination :<br />
Tous types de bâtiments avec menuiseries.<br />
Réglementation :<br />
- Dans le cas de façades rideaux, il est préconisé de réaliser le test en respect de la norme NF EN 13051 :<br />
Façade rideaux - Étanchéité à l'eau - Essai sur site<br />
- Il n’existe pas de norme spécifique pour des essais sur petites menuiseries. Cependant, certaines<br />
conditions normalisées (de la NF EN 13051) telles que le débit d’arrosage et l’orientation des jets<br />
peuvent être prises.<br />
Acteurs :<br />
Il n’existe pas d’organismes certifiés pour ces mesures. Elles peuvent être réalisées par l’équipe<br />
d’encadrement du chantier, de contrôle ou les entreprises de mise en œuvre.<br />
Généralement, ces essais sont proposés par les industriels fournisseurs de menuiseries.<br />
Principe :<br />
Un système d’arrosage contrôlé reproduisant une pluie type est placé à l’extérieur et en partie haute de<br />
la menuiserie. L’arrosage est réalisé pendant environ 15 min avec une certaine inclinaison.<br />
A l’issue du test, l’étanchéité de la menuiserie est contrôlée visuellement.<br />
L’eau du test provient du branchement du chantier ou d’une pompe plus citerne.<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 24/48<br />
Figure 15 : testeur d’étanchéité à l’eau des menuiseries in-situ.<br />
Systèmes :<br />
Il n’existe pas de système clef en main vendu sur le marché. A l’heure actuelle, les entreprises se<br />
fabriquent elles-mêmes leurs propres systèmes à partir d’une partie du cahier des charges de la norme<br />
NF EN 13051.
���� Endoscope<br />
L’endoscope est généralement utilisé pour des diagnostics de pathologies difficilement observables (en<br />
canalisation, derrière un parement) sur des bâtiments existants. Il est peu utilisé pour des observations<br />
sur chantiers neufs.<br />
Possibilités de contrôles :<br />
- Présence d’isolant ou observation de son état derrière le doublage intérieur, sur faux plafond.<br />
- Présence et état d’un pare-pluie derrière un bardage ou une couverture.<br />
- Non encombrement de la lame d’air derrière le doublage intérieur.<br />
- Présence et état de la membrane d’étanchéité.<br />
- Etat des réseaux derrière les parements ou dans les cloisons, faux plafonds.<br />
Destination :<br />
Tous types de bâtiments quasi terminés ou existants.<br />
Réglementation :<br />
Il n’existe pas de réglementation autour des observations par endoscope.<br />
Acteurs :<br />
Il n’existe pas d’organismes certifiés pour ces observations. Cependant, les observations par endoscope<br />
sont délicates et l’équipement est couteux ; des entreprises spécialisées d’inspection proposent leurs<br />
services.<br />
Des endoscopes existent également en location.<br />
Principe :<br />
L’endoscope est une petite caméra disposée au bout d’un câble permettant de visualiser des<br />
zones/objets derrière des parements, dans des cavités.<br />
La caméra est munie d’une led éclairant l’objet à observer.<br />
L’image est visualisée en temps réel par l’opérateur sur un petit écran.<br />
Systèmes :<br />
Les endoscopes sont des équipements relativement onéreux.<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 25/48
���� Cône d’abrams<br />
Le cône d’abrams est l’équipement utilisé pour l’essai d’affaissement (slump test).<br />
Possibilités de contrôles :<br />
- Ouvrabilité du béton livré ou réalisé sur chantier.<br />
- Ségrégation du béton livré ou réalisé sur chantier.<br />
Destination :<br />
Tous types de bâtiments utilisant du béton.<br />
Réglementation :<br />
- L’essai d’affaissement est réalisé selon la norme NF EN 12350-2.<br />
- L’équipement est conforme à la norme NF P 18-451.<br />
Acteurs :<br />
Cet essai est généralement réalisé par des laboratoires d’essais béton.<br />
Il est également réalisé par les fournisseurs de béton et les entreprises de gros œuvre à la réception des<br />
camions toupie.<br />
Cet essai peut être réalisé très simplement par les entreprises de mise en œuvre ou par l’équipe<br />
d’encadrement du chantier. Il demande cependant de respecter un protocole réglementaire.<br />
Principe :<br />
L’essai est simple. Ci-dessous un schéma donnant les étapes de l’essai :<br />
La mesure A est l’affaissement.<br />
Systèmes :<br />
De nombreux fournisseurs proposent la vente du cône d’abrams. Son prix est d’environ 350 €.<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 26/48
���� Monitoring<br />
Le monitoring consiste en l’enregistrement des données sur le chantier ou sur le bâtiment fini. Les<br />
données généralement enregistrées sont la température, l’humidité, la vitesse du vent, l’ensoleillement,<br />
la pluviométrie, les débits de sortie en toiture et enfin les consommations énergétiques.<br />
Ce type d’équipements n’est utilisé que sur des chantiers spécifiques. Le suivi a posteriori sur bâtiment<br />
fini est lui plus courant.<br />
Possibilités de contrôles :<br />
- Conditions météorologiques sur chantier : ensoleillement, pluviométrie, humidité, température.<br />
- Evolution des conditions de température et d’humidité dans un matériau (isolant, béton…).<br />
- Séchage des dalles et chapes.<br />
- Conditions dans le bâtiment après réalisation. (Suivi par exemple pendant 1 an).<br />
- Performances de rétention des toitures végétalisées.<br />
Destination :<br />
Tous types de bâtiments.<br />
Réglementation :<br />
Il n’existe pas de réglementation pour le monitoring sur site.<br />
Acteurs :<br />
Ces mesures nécessitent des compétences et des équipements spécifiques. Elles sont réalisées par des<br />
entreprises spécialisées ou possédant une équipe dédiée. (Le Centre de Ressources Technologiques<br />
NOBATEK propose des projets de monitoring sur site avec établissement des critères selon les besoins,<br />
mise en place des équipements, mesures, traitement des données et réalisation)<br />
Systèmes :<br />
Les mesures sont réalisées avec :<br />
- des stations météo complètes<br />
- des thermocouples externes liés à des enregistreurs de données (dataloggers)<br />
- des enregistreurs de données intérieurs et extérieurs.<br />
NOBATEK développe ses propres systèmes de monitoring (Powerlogger, EcoLogger, Thai, TEHOR). Des<br />
capteurs du commerce peuvent être utilisés<br />
Figure 16 : exemples de courbes de températures obtenues par monitoring dans les deux cellules expérimentales du centre de ressources<br />
technologiques NOBATEK<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 27/48
4. La qualité sur les chantiers<br />
4.1. La réglementation pour la mise en œuvre<br />
La construction est réglementée par un ensemble de textes permettant de définir des exigences de performances, de<br />
conception des ouvrages pour assurer la qualité, l’accessibilité et la sécurité des ouvrages bâtis. Des textes<br />
réglementaires définissent également certaines méthodes de mise en œuvre traditionnelles sur chantiers afin d’en<br />
assurer leur maîtrise.<br />
Le Code de la Construction et de l’habitation.<br />
C’est le texte le plus général. Il regroupe les dispositions législatives et réglementaires relatives à la construction, à la<br />
promotion immobilière, aux logements sociaux et à d'autres questions relatives à l'immobilier. Il est disponible<br />
gratuitement sur le site LégiFrance à l’adresse suivante :<br />
http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?cidTexte=LEGITEXT000006074096<br />
Les DTU, Documents Techniques Unifiés<br />
Les DTU sont des documents contenant les règles techniques à respecter dans des travaux de construction, de<br />
rénovation, de réhabilitation. Ils reprennent les modes de mise en œuvre traditionnels. Bien que représentant une<br />
bonne base technique pour la mise en œuvre sur chantiers, les DTU ne traitent pas des systèmes et matériaux innovants<br />
et limitent donc parfois l’utilisation de solutions nouvelles et performantes. Dans le cas où les maîtres d’ouvrages et/ou<br />
d’œuvre ont la volonté d’utiliser des matériaux ou systèmes nouveaux performants, ils sont soit sous Avis Technique<br />
(pour les solutions les plus abouties), soit sous Atex ou Pass Innovation, ou enfin sont totalement expérimentaux et le<br />
chantier sert de pilote.<br />
Ci-dessous la liste des DTU existants :<br />
• Enveloppe<br />
Sols et fondations<br />
DTU 13.11 Fondations superficielles.<br />
DTU 13.12 Règles de calcul pour les fondations superficielles.<br />
DTU 13.2 Fondations profondes (XP P 11-212).<br />
DTU 14.1 Travaux de cuvelage (NF P 11-221).<br />
Maçonnerie - Béton<br />
DTU 20.1 Ouvrages en maçonnerie de petits éléments - Parois et murs (XP P 10-202).<br />
DTU 20.12 Gros oeuvre en maçonnerie des toitures destinées à recevoir un revêtement d’étanchéité<br />
(NF P 10-203).<br />
DTU 21 Exécution des travaux en béton (NF P 18-201).<br />
DTU 22.1 Murs extérieurs en panneaux préfabriqués de grandes dimensions du type plaque pleine ou<br />
nervurée en béton ordinaire (NF P 10-210).<br />
DTU 23.1 Murs en béton banché (NF P 18-210).<br />
Construction métallique<br />
DTU 32.1 Construction métallique : charpente en acier.<br />
DTU 32.2 Construction métallique : charpente en alliages d’aluminium (NF P 22-202).<br />
Construction en bois<br />
DTU 31.1 Charpente et escaliers en bois (NF P 21-203).<br />
DTU 31.2 Construction de maisons et bâtiments à ossature en bois (NF P 21-204).<br />
DTU 31.3 Charpentes en bois assemblées par connecteurs métalliques ou goussets (NF P 21-205).<br />
DTU 51.3 Planchers en bois ou en panneaux dérivés du bois (NF P 63-203).<br />
Façades - Revêtements de façades<br />
DTU 33.1 Façades rideaux, façades semi-rideaux, façades-panneaux (XP P 28-002).<br />
DTU 33.2 Tolérances dimensionnelles du gros oeuvre destiné à recevoir des façades rideaux, semirideaux<br />
ou panneaux (XP P 28-003).<br />
DTU 41.2 Revêtements extérieurs en bois (NF P 65-210).<br />
DTU 42.1 Réfection des façades en service par revêtements d’imperméabilité à base de polymères (NF<br />
P 84-404).<br />
DTU 44.1 Etanchéité des joints de façade par mise en oeuvre des mastics (NF P 85-210).<br />
DTU 55.2 Revêtements muraux attachés en pierre mince (NF P 65-202).<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 28/48
DTU 26.1 Enduits aux mortiers de ciments, de chaux et de mélange plâtre et chaux aérienne (NF P 15-<br />
201)<br />
Menuiserie - Fermeture<br />
DTU 36.1 Menuiserie en bois (NF P 23-201).<br />
DTU 37.1 Menuiseries métalliques (NF P 24-203).<br />
DTU 36.1/37.1 Choix des fenêtres et de portes extérieures en fonction de leur exposition (FD P 20-<br />
201).<br />
DTU 37.2 Menuiseries métalliques en rénovation sur dormant existant (NF P 24-204).<br />
DTU 34.1 Ouvrages de fermeture pour baies libres (NF P 25-201).<br />
Miroiterie - Vitrerie<br />
DTU 39 Travaux de miroiterie - vitrerie (NF P 78-201).<br />
Couverture<br />
DTU 40.11 Couverture en ardoises (NF P 32-201).<br />
DTU 40.14 Couverture en bardeaux bitumés (NF P 39-201).<br />
DTU 40.21 Couverture en tuiles de terre cuite à emboîtement ou à glissement à relief (NF P 31-202).<br />
DTU 40.211 Couvertures en tuiles de terre cuite à emboîtement à pureau plat (NF P 31-203).<br />
DTU 40.22 Couverture en tuiles canal de terre cuite (NF P 31-201).<br />
DTU 40.23 Couvertures en tuiles plates de terre cuite (NF P 31-204).<br />
DTU 40.24 Couverture en tuiles en béton à glissement et à emboîtement longitudinal (NF P 31-207).<br />
DTU 40.241 Couvertures en tuiles planes en béton à glissement et à emboîtement longitudinal.<br />
DTU 40.25 Couverture en tuiles plates en béton.<br />
DTU 40.32 Couverture en plaques ondulées métalliques.<br />
DTU 40.35 Couverture en plaques nervurées issues de tôles d’acier revêtues (NF P 34-205).<br />
DTU 40.36 Couverture en plaques nervurées d’aluminium prélaqué ou non (NF P 34-206).<br />
DTU 40.41 Couverture par éléments métalliques en feuilles et longues feuilles en zinc.<br />
DTU 40.44 Couvertures par éléments métalliques en feuilles et longues feuilles en acier inoxydable<br />
étamé (XP P 34-214).<br />
DTU 40.45 Couvertures par éléments métalliques en feuilles et longues feuilles en cuivre (NF P 34-<br />
215).<br />
DTU 40.46 Couverture en plomb sur support continu (NF P 34-216).<br />
DTU 40.5 Travaux d’évacuation des eaux pluviales (XP P 36-201).<br />
Etanchéité<br />
DTU 43.1 Travaux d’étanchéité des toitures-terrasses avec éléments porteurs en maçonnerie (NF P 84-<br />
204).<br />
DTU 43.2 Etanchéité des toitures avec éléments porteurs en maçonnerie de pente ≥ 5 % (NF P 84-205).<br />
DTU 43.3 Mise en œuvre des toitures en tôles d’acier nervurées avec revêtement d’étanchéité (NF P<br />
84-206).<br />
DTU 43.4 Toitures en éléments porteurs en bois et panneaux dérivés du bois avec revêtement<br />
d’étanchéité (NF P 84-207).<br />
DTU 43.5 Réfection des ouvrages d’étanchéité des toitures-terrasses ou inclinées (NF P 84-208).<br />
• Aménagements intérieurs :<br />
Enduits et projections<br />
DTU 25.1 Enduits intérieurs en plâtre (NF P 71-201).<br />
DTU 26.1 Enduits aux mortiers de ciments, de chaux et de mélange plâtre et chaux aériennes (NF P 15-<br />
201).<br />
DTU 27.1 Réalisation de revêtements par projection pneumatique de fibres minérales avec liant (NF P<br />
15-202).<br />
DTU 27.2 Réalisation de revêtements par projection de produits pâteux (NF P 15-203).<br />
Cloisons et doublages<br />
DTU 20.1 Ouvrages en maçonnerie de petits éléments - Parois et murs (XP P 10-202).<br />
DTU 25.31 Ouvrages verticaux de plâtrerie ne nécessitant pas l’application d’un enduit au plâtre -<br />
Exécution des cloisons en carreaux de plâtre (NF P 72-202).<br />
DTU 25.41 Ouvrages en plaques de parement en plâtre (plaques à faces cartonnées) (NF P 72-203).<br />
DTU 25.42 Ouvrages de doublage et habillage en complexes et sandwiches plaques de parement en<br />
plâtre-isolant (NF P 72-204).<br />
DTU 35.1 Cloisons amovibles et démontables (NF P 24-802)<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 29/48
Plafonds<br />
DTU 25.221 Plafonds constitués par un enduit en plâtre (NF P 71-202).<br />
DTU 25.222 Plafonds fixés. Plaques de plâtre à enduire. Plaques de plâtre à parement lisse (NF P 72-<br />
201).<br />
DTU 25.231 Plafonds suspendus en éléments de terre cuite (NF P 68-202).<br />
DTU 25.232 Plafonds suspendus. Plaques de plâtre à enduire. Plaques de plâtre à parement lisse<br />
directement suspendues (NF P 68-201).<br />
DTU 25.41 Ouvrages en plaques de parement en plâtre (plaques à faces cartonnées) (NF P 72-203).<br />
DTU 25.51 Plafonds en staff (NF P 73-201).<br />
DTU 58.1 Travaux de mise en oeuvre - Plafonds suspendus (NF P 68-203).<br />
Revêtements de sols – chapes – planchers surélevés<br />
DTU 51.1 Parquets massifs et contrecollés (NF P 63-201).<br />
DTU 51.11 Pose flottante des parquets et revêtements de sol contrecollés à parement bois (NF P 63-<br />
204).<br />
DTU 51.2 Parquets collés (NF P 63-202).<br />
DTU 51.3 Planchers en bois ou en panneaux dérivés du bois (NF P 63-203).<br />
DTU 52.1 Revêtements de sol scellés (NF P 61-202).<br />
DTU 26.2 Chapes et dalles à base de liants hydrauliques (NF P 14-201).<br />
DTU 26.2/52.1Mise en oeuvre de sous-couches isolantes sous chape ou dalle flottantes et sous<br />
carrelage (NF P 61-203).<br />
DTU 53.1 Revêtements de sol textiles (NF P 62-202).<br />
DTU 53.2 Revêtements de sol plastiques collés (NF P 62-203).<br />
DTU 57.1 Planchers surélevés (à libre accès) - Eléments constitutifs - Exécution (NF P 67-103)<br />
Peinture et revêtements de finitions<br />
DTU 59.1 Travaux de peinture des bâtiments (NF P 74-201).<br />
DTU 59.2 Revêtements plastiques épais sur béton et enduits à base de liants hydrauliques (NF P 74-<br />
202).<br />
DTU 59.3 Peinture de sols (NF P 74-203).<br />
DTU 59.4 Mise en oeuvre des papiers peints et de revêtements muraux (NF P 74-204).<br />
• Equipements techniques :<br />
Plomberie - Assainissement<br />
DTU 40.5 Travaux d’évacuation des eaux pluviales (XP P 36-201).<br />
DTU 60.1 Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d’habitation (NF P 40-201).<br />
DTU 60.11 Règles de calcul des installations de plomberie sanitaire et d’évacuation des eaux pluviales.<br />
DTU 60.2 Canalisations en fonte, évacuations d’eaux usées, d’eaux pluviales et d’eaux vannes (NF P 41-<br />
220).<br />
DTU 60.31 Canalisations en chlorure de polyvinyle non plastifié - Eau froide avec pression (NF P 41-<br />
211).<br />
DTU 60.32 Canalisations en polychlorure de vinyle non plastifié - Evacuation des eaux pluviales (NF P<br />
41-212).<br />
DTU 60.33 Canalisations en polychlorure de vinyle non plastifié - Evacuation d’eaux usées et d’eaux<br />
vannes (NF P 41-213).<br />
DTU 60.5 Canalisations en cuivre - Distribution d’eau froide et chaude sanitaire, évacuation d’eaux<br />
usées, d’eaux pluviales, installations de génie climatique (NF P 41-221).<br />
DTU 64.1 Mise en oeuvre des dispositifs d’assainissement autonome - Maisons d’habitation<br />
individuelle (XP P 16-603).<br />
DTU 65.10 Canalisations d’eau chaude ou froide sous pression et canalisations d’évacuation des eaux<br />
usées et des eaux pluviales à l’intérieur des bâtiments (NF P 52-305).<br />
Gaz<br />
DTU 61.1 Installations de gaz (NF P 45-204).<br />
Chauffage<br />
DTU 60.5 Canalisations en cuivre - Distribution d’eau froide et chaude sanitaire, évacuation d’eaux<br />
usées, d’eaux pluviales, installations de génie climatique (NF P 41-221).<br />
DTU 65.3 Installations de sous-stations d’échange à eau chaude sous pression (NF P 52-211).<br />
DTU 65.4 Chaufferies au gaz et aux hydrocarbures liquéfiés.<br />
DTU 65.6 Exécution de panneaux chauffants à tubes métalliques enrobés dans le béton (NF P 52-301).<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 30/48
DTU 65.7 Exécution de planchers chauffants par câbles électriques enrobés dans le béton (NF P 52-<br />
302).<br />
DTU 65.8 Exécution de planchers chauffants à eau chaude utilisant des tubes en matériau de synthèse<br />
noyés dans le béton (NF P 52-303).<br />
DTU 65.9 Installations de transport de chaleur ou de froid et d’eau chaude sanitaire entre productions<br />
de chaleur ou de froid et bâtiments (NF P 52-304).<br />
DTU 65.10 Canalisations d’eau chaude ou froide sous pression et canalisations d’évacuation des eaux<br />
usées et des eaux pluviales à l’intérieur des bâtiments (NF P 52-305).<br />
DTU 65.11 Dispositifs de sécurité des installations de chauffage central concernant le bâtiment<br />
(NF P 52-203).<br />
DTU 65.12 Réalisation des installations de capteurs solaires plans à circulation de liquide pour le<br />
chauffage et la production d’eau chaude sanitaire (NF P 50-601).<br />
DTU 65.20 Isolation des circuits, appareils et accessoires. Température de service supérieure à la<br />
température ambiante (NF P 52-306).<br />
Fumisterie<br />
DTU 24.1 Travaux de fumisterie (NF P 51-201).<br />
DTU 24.2.1 Cheminées à foyer ouvert équipées ou non d’un récupérateur de chaleur utilisant<br />
exclusivement le bois comme combustible (NF P 51-202).<br />
DTU 24.2.2 Cheminées équipées d’un foyer fermé ou d’un insert utilisant exclusivement le bois<br />
comme combustible (NF P 51-203).<br />
DTU 24.2.3 Cheminées équipées d’un foyer fermé ou d’un insert conçu pour utiliser les combustibles<br />
minéraux solides et le bois comme combustibles (NF P 51-204).<br />
Ventilation<br />
DTU 68.1 Installations de ventilation mécanique contrôlée (XP P 50-410).<br />
DTU 68.2 Exécution des installations de ventilation mécanique (NF P 50-411).<br />
Froid<br />
DTU 45.1 Isolation thermique des locaux et bâtiments frigorifiques et des locaux à ambiance régulée<br />
(NF P 75-401).<br />
DTU 67.1 Isolation thermique des circuits frigorifiques (NF P 75-411).<br />
Equipements divers<br />
DTU 63.1 Installations de vide-ordures (NF P 81-201).<br />
DTU 75.1 Principes d’établissement du programme d’ascenseurs dans les bâtiments à usage<br />
d’habitation.<br />
DTU 90.1 Equipement de cuisine (blocs-éviers et éléments de rangement) (NF P 42-201).<br />
4.2. Les démarches de qualité et de contrôles sur chantiers :<br />
Les démarches qualité ou Plans d’Assurance Qualité (PAQ) sont généralement prévus à l’échelle de l’entreprise et ne<br />
sont pas spécifiques aux phases de mise en œuvre sur chantiers. La référence pour l’établissement du système qualité<br />
des entreprises est la norme internationale ISO 9001 : Systèmes de management de la qualité. De par sa relative<br />
complexité de mise en place, la certification ISO 9001 concerne généralement les moyennes et grandes entreprises.<br />
De même, les grands groupes de construction possédant des services qualité internes et des ressources dédiées, ont mis<br />
en place des démarches qualité, de contrôles et de retour d’expérience spécifiques aux phases de chantiers et pour<br />
leurs opérations. Ces démarches restent internes aux entreprises et ne sont pas communiquées.<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 31/48
La norme ISO 9001 : Systèmes de management de la qualité. (Dernière version : 2008)<br />
« La (…) Norme internationale spécifie les exigences relatives au système de<br />
management de la qualité lorsqu’un organisme (…) doit démontrer son aptitude<br />
à fournir régulièrement un produit conforme aux exigences des clients et aux<br />
exigences réglementaires applicables. »<br />
La norme ISO 9001 repose sur le concept appelé « Roue de Deming »<br />
permettant une recherche d’amélioration continue de la qualité (ci-contre).<br />
Le système qualité au sens de la ISO 9001 implique l’ensemble des employés de<br />
l’entreprise dans la maîtrise des activités et l’atteinte des résultats.<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 32/48<br />
Figure 17 : Roue de Deming<br />
La dernière version (2008) a été allégée en ne demandant que certains processus exigés par la norme : Maitrise des<br />
documents (gestion documentaire), Maitrise des enregistrements (gestion des résultats de processus, données<br />
d’indicateurs …), Audit Interne, Maitrise du Produit Non Conforme, Actions correctives, Actions préventives.<br />
L’objectif principal de la démarche qualité est de garantir la satisfaction du client.<br />
La qualité du produit n’est donc pas garantie par la norme ISO, mais les dispositions que prend une entreprise pour<br />
répondre aux exigences du client et de garantir sa satisfaction doivent logiquement influer sur celle-ci. Un produit de<br />
qualité peut être la conséquence directe de la mise en place d’un Système de Management de la Qualité efficace.<br />
Dans notre cas, l’ouvrage ou la partie d’ouvrage réalisé sur chantier peut être le « produit ». L’établissement d’un<br />
système qualité sur la base de l’ISO 9001 pour une entreprise de construction, même non spécifique aux phases de mise<br />
en œuvre, peut théoriquement avoir un impact sur la maîtrise de la qualité sur les chantiers. Dans la réalité, nous<br />
observons que les procédures qualité de l’ISO 9001 sont peu appliquées aux travaux de terrain (chantiers) et restent<br />
généralement bureaucratiques. Des systèmes de maîtrise de la qualité plus simples, applicables et directs sont donc à<br />
concevoir pour les phases de mise en œuvre.<br />
Démarches et initiatives pour la maîtrise de la qualité pour les chantiers :<br />
On retrouve là des initiatives pour la maîtrise de la qualité sur les chantiers.<br />
• Recommandations T1-87 et T1-89 du GEM.<br />
Recommandations aux maîtres d’ouvrage publics à propos de la gestion de la qualité lors de la passation et de<br />
l’exécution des marchés de travaux. Elle s’applique à la procédure d’appel d’offre pour les maîtres d’ouvrage<br />
désireux de développer la pratique de la gestion et de l’assurance qualité sur les marchés de travaux.<br />
Il est possible de retrouver à l’adresse suivante toutes les recommandations du GEM "ouvrages, travaux,<br />
maîtrise d’œuvre" : http://www.developpement-durable.gouv.fr/Recommandations-du-GEM-ouvrages.html<br />
Exemples de recommandations importantes dans les TI-87 et 89 :<br />
« Le maître d’ouvrage doit signaler à son maître d’œuvre dès le début de la mission son désir de prendre en<br />
compte dans le jugement des offres la valeur de la gestion de la qualité de l’entreprise et de l’assurance qualité<br />
donnée par celle-ci »<br />
Au stade de la remise des offres :<br />
Les entreprises devront un Plan Qualité (PQ) : contrôles, gestion des sous-traitants.<br />
Après signature du contrat.<br />
Etablissement su Schéma directeur de la qualité avec<br />
- les PQ des entreprises<br />
- l’organisation du contrôle extérieur<br />
- le recensement des points critiques<br />
- les dispositions acceptées pour démontrer la qualité des matériaux et des produits.<br />
- Etc…
• INOVPAC<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 33/48<br />
Démarche mise en place à partir de 2007 au sein de l’entreprise NORPAC filiale du<br />
groupe Bouygues Construction.<br />
La démarche vise à garantir la livraison des opérations de construction dans des<br />
délais et niveaux de qualité fixés. L’objectif d’INOVPAC est de livrer des chantiers<br />
sans réserves.<br />
L’entreprise NORPAC a été contactée afin d’avoir plus de précisions sur la méthodologie développée. Elle n’a pas<br />
désiré donner suite.<br />
• Projet de fin d’étude (PFE) INSA de Mr Martial DAUNIS : Développement d’un système qualité pour les phases<br />
chantier pour l’entreprise PARISOT Projet.<br />
Le système qualité développé en 2010 dans le cadre de ce projet de fin d’étude INSA est basé sur la norme ISO<br />
9001 et est dédié aux phases de travaux.<br />
Les données concernant le système mis en place ne sont pas publiques.<br />
• Projet de fin d’étude de Mr Christophe POROT : Création d’un processus de suivi et de contrôle de la qualité<br />
sur un chantier, en vue de la certification ISO 9001<br />
PFE réalisé avec l’entreprise Eiffage Construction et axé sur le développement d’outils de contrôle et de gestion<br />
de la qualité sur chantiers.<br />
« Le premier outil est un système permettant au conducteur de travaux de contrôler l’exécution des travaux et<br />
d’anticiper les problèmes d’interfaces entre corps d’état. Le second outil est un tableau permettant de calculer<br />
le salaire moyen horaire de la main d’œuvre employée, afin de mieux gérer les délais et les coûts. Le troisième<br />
est un tableau de ventilation des déboursés. Il permet au service études de prix de réajuster les ratios qu’il utilise<br />
pour établir ses offres, et au chef de chantier de mieux gérer la ventilation des heures de main d’oeuvre et du<br />
matériel. Le quatrième outil est un journal de chantier second œuvre comprenant une feuille de relevé du<br />
personnel sous-traitant et un document d’avancement des travaux par logement. Il permet le contrôle et la<br />
traçabilité des travaux. A terme, mon travail devra aider les conducteurs de travaux à améliorer la qualité sur<br />
leur chantier, et à aborder avec plus de sérénité les chantiers TCE. »<br />
• Process MS BAT<br />
Le process MS BAT a été développé dans le cadre du PFE 2011 de Mr Maxime FOURREY au sein de la société<br />
ELAN, Filiale du groupe Bouygues spécialisée dans le Management de projets.<br />
Le PFE a consisté à l’élaboration d’un process de suivi et de pilotage des chantiers.<br />
Le process est basé sur l’application de la norme ISO 9001 et les systèmes déjà en place au sein de l’entreprise.<br />
Commentaires :<br />
Les initiatives ou démarches ont été développées par les entreprises, le plus souvent à l’échelle globale de<br />
l’entreprise (sur la base ISO9001 et non spécifique aux chantiers) et sont des outils internes pour la maîtrise de la<br />
qualité des travaux réalisés par chaque entreprise individuellement.<br />
Le secteur manque de démarches communes de contrôles, de maîtrise de la qualité spécifiques aux phases de mise<br />
en œuvre sur chantier et pouvant être prévues, par les équipes d’encadrement de chantiers, sur tous les chantiers.<br />
Les grandes entreprises du BTP ont initié des démarches de qualité démontrant l’intérêt à le faire. La mise en place de<br />
ces démarches internes de qualité est généralement coûteuse et nécessite du personnel qualifié pour son suivi. Ces<br />
contraintes limitent de fait l’accès à ces démarches par les PME et TPME.
4.3. Les signes de la qualité dans le secteur du bâtiment<br />
Un grand nombre de signes de qualité (marques, marquages, certifications, labels, classements) ont été développés<br />
pour le secteur du BTP. Ces signes sont à plusieurs niveaux :<br />
- les produits et systèmes<br />
- les entreprises<br />
- le personnel et les qualifications<br />
- les chantiers<br />
- les bâtiments construits<br />
Le recours à des produits, à des entreprises ou à des services bénéficiant de ces signes peut théoriquement permettre<br />
d’envisager une certaine maîtrise de la qualité finale de l’ouvrage bâti. Nous pouvons cependant signaler qu’il arrive<br />
régulièrement que des entreprises « certifiées » ne soient pas irréprochables sur les phases de mise en œuvre sur<br />
chantiers et à l’inverse, de petites entreprises ou artisans non certifiés proposent des travaux maîtrisés et de qualité.<br />
Ce constat permet de mettre en garde sur le fait que la simple recherche de certifications/signes/labels pour les<br />
entreprises de mise en œuvre ou de services ne suffit pas à garantir la qualité finale du bâtiment. Des démarches<br />
simples de reconnaissance et de recherches d’entreprises de qualité (connues sur d’autres chantiers ou par<br />
l’intermédiaire de collaborateurs) peuvent s’avérer efficaces.<br />
Rappelons également qu’il est rare que des propositions de prix de travaux sous évaluées correspondent à des travaux<br />
de qualité satisfaisante.<br />
Les signes les plus courants pour les produits et des systèmes constructifs :<br />
Marques,<br />
Certifications,<br />
marquages<br />
Marquage CE<br />
Marque NF<br />
Avis Technique<br />
(ATEC)<br />
Avis Technique<br />
Expérimental<br />
(ATEx)<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 34/48<br />
Produit concerné Organismes Commentaires<br />
Tous les produits de construction<br />
Produits de construction possédant<br />
un référentiel NF.<br />
Produit, famille de produits ou<br />
système innovants non définis dans<br />
une norme mais bénéficiant d’une<br />
certaine expérience.<br />
Produit, famille de produits ou<br />
système innovants non définis dans<br />
une norme.<br />
Fabricants et<br />
organismes<br />
notifiés<br />
Réseau<br />
d’organismes<br />
d’AFNOR<br />
Certification<br />
CSTB<br />
CSTB<br />
Obligatoire<br />
Porte sur les exigences essentielles du produit<br />
sur la santé et la sécurité.<br />
Attribué sous forme d’ATE (Agrément Technique<br />
Européen) en cas d’absence de norme<br />
harmonisée européenne.<br />
Informations : www.dpcnet.org<br />
Volontaire.<br />
Conformité à des caractéristiques de sécurité<br />
et/ou de qualité définies dans le référentiel de<br />
certification correspondant.<br />
Informations : www.marque-nf.com<br />
La marque NF concerne également les services<br />
et maisons individuelles.<br />
Volontaire.<br />
A ce jour, l’ATec est vu comme une référence.<br />
Son obtention demande cependant une<br />
démarche longue et coûteuse.<br />
Informations : www.cstb.fr<br />
Volontaire.<br />
Appréciation technique du produit.<br />
Valable seulement pour un chantier ou une<br />
durée précisée.<br />
Plus rapide qu’un ATEC : env 2 à 3 mois.<br />
Il permet de rassurer les assureurs, préparer un<br />
Atec, convaincre une maîtrise d’ouvrage.<br />
Informations : www.cstb.fr
Pass Innovation Produits innovants.<br />
CSTBat Liste de produits CSTB<br />
Certifié CSTB<br />
Certified<br />
CTB – Qualité<br />
certifiée<br />
Liste de produits<br />
ACOTHERM Menuiseries<br />
Liste de produits, structures,<br />
éléments en bois<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 35/48<br />
CSTB Volontaire.<br />
Première évaluation technique du produit ou du<br />
procédé. Trois résultats possibles :<br />
Feu vert : risque très limité<br />
Feu orange : risque réservé<br />
Feu rouge : risque non maîtrisé, technique non<br />
aboutie<br />
Informations : www.cstb.fr<br />
CSTB<br />
FCBA<br />
CSTB<br />
FCBA<br />
QUALIF - IB Eléments préfabriqués en béton CERIB<br />
ACERMI<br />
A2P<br />
Géotextile certifié<br />
Géomembrane<br />
certifiée<br />
Isolants en vrac, rouleaux et<br />
panneaux fabriqués en usine.<br />
Liste de produits et systèmes<br />
industriels, par exemple : serrures,<br />
bloc-portes, fenêtres, etc…<br />
ACERMI<br />
(CSTB + LNE)<br />
CNPP<br />
Géotextiles et géomembranes ASQUAL<br />
CEKAL Vitrages CEKAL<br />
SNJF<br />
Joints de façades, de sanitaires,<br />
mastics de collage de vitrages, de<br />
calfeutrement.<br />
SFJF<br />
Volontaire.<br />
Atteste de la conformité à l'Avis Technique des<br />
produits innovants<br />
Informations et liste de produits :<br />
http://www.cstb.fr/evaluations/certificationdes-produits-et-desservices/offre/marques/cstbat.html<br />
Volontaire.<br />
Atteste de la conformité des produits de<br />
construction, des produits de construction et les<br />
services associés et des éléments d'ouvrage de<br />
construction, à des spécifications techniques<br />
définies dans les référentiels de certification<br />
Informations et liste de produits :<br />
http://www.cstb.fr/evaluations/certificationdes-produits-et-desservices/offre/marques/certifie-cstbcertified.html<br />
Volontaire.<br />
Informations et liste :<br />
www.fcba.fr<br />
Volontaire.<br />
Performances acoustiques et thermiques<br />
Informations et liste :<br />
www.cstb.fr et www.fcba.fr<br />
Volontaire.<br />
Informations et liste :<br />
www.cerib.com<br />
Volontaire.<br />
Informations :<br />
www.acermi.com<br />
Volontaire.<br />
Certification de produits industriels et de<br />
systèmes.<br />
Informations et liste :<br />
www.cnpp.com<br />
Volontaire.<br />
Informations :<br />
www.asqual.com<br />
Volontaire.<br />
Informations :<br />
www.cekal.com<br />
Volontaire.<br />
Informations :<br />
www.joints-et-facades.asso.fr
Classement Produit concerné Organismes Commentaires<br />
Volontaire.<br />
UPEC Revêtements de sols CSTB<br />
Informations : www.cstb.fr<br />
Acotherm Menuiseries extérieures<br />
A*E*V* Menuiseries extérieures<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 36/48<br />
CSTB<br />
FCBA<br />
CEBTP<br />
CSTB<br />
FCBA<br />
CEKAL Vitrages CEKAL<br />
VEMCROS<br />
Volets roulants et battants,<br />
persiennes coulissantes<br />
CSTB<br />
A2P Serrures, verrous, blocs portes CNPP<br />
ISOLE<br />
Produits isolants thermiques du<br />
bâtiment manufacturés<br />
ACERMI<br />
REVETIR Bardage extérieur CSTB<br />
Réaction et<br />
résistance au feu<br />
Résistance au feu<br />
Tous produits de la construction.<br />
Structures et protections, éléments<br />
de compartimentage, désenfumage<br />
Les signes les plus courants pour les entreprises :<br />
CSTB, FCBA, LNE,<br />
IFTH, TECNALIA<br />
et autres<br />
organismes<br />
notifiés<br />
européens<br />
CSTB, CTICM<br />
Volontaire.<br />
Performances thermiques et acoustiques<br />
Volontaire.<br />
Perméabilité à l’air, étanchéité à l’eau, résistance<br />
au vent.<br />
Volontaire.<br />
Thermique, acoustique, protection<br />
antieffraction, protection contres les armes.<br />
Volontaire.<br />
Volontaire.<br />
Volontaire.<br />
Propriété mécaniques, mouvements<br />
différentiels, comportement à l’eau, cohésion et<br />
flexion, perméance à la vapeur d’eau<br />
Volontaire.<br />
Isolation des bardages extérieurs.<br />
Fait par exemple dans le cadre du marquage CE.<br />
Classement européen et/ou français.<br />
Fait par exemple dans le cadre du marquage CE.<br />
Classement européen et/ou français.<br />
Signe Entreprises et qualifications concernées Commentaires<br />
Certification du système de l’entreprise pour le<br />
ISO 9001 Toutes les entreprises<br />
management de la qualité.<br />
Plusieurs organismes peuvent délivrer cette<br />
certification : AFNOR (AFAQ), Bureau Véritas<br />
QUALIBAT Entreprises de travaux du bâtiment www.qualitbat.com<br />
QUALIFELEC<br />
Entreprises d’installation du génie électrique et<br />
énergétique<br />
www.qualifelec.fr<br />
QUALIClimaFroid<br />
Installateurs de climatisation, de conditionnement<br />
d’air et d’installations frigorifiques<br />
www.qualiclimafroid.com<br />
Qualicert SGS Toutes les entreprises www.fr.sgs.com<br />
MPRO Agences d’architectures www.certivea.fr<br />
Engagement au respect des critères de maîtrise<br />
SOCOTEC Qualité Toutes les entreprises<br />
de la qualité de l’association SOCOTEC Qualité.<br />
www.socotec.fr<br />
Maisons QUALITE Label pour constructeur. Engagement au respect d’une charte qualité
Les signes les plus courants pour les personnes :<br />
Signe Personnes et qualifications concernées Commentaires<br />
ACQPA<br />
Personnel en peinture et revêtements anticorrosion<br />
www.acqpa.com<br />
CNPP Certification d’experts évaluateurs et d’assurance www.cnpp.com<br />
FCBA Compétence certifiée<br />
Certification d’experts en pathologies du bois dans<br />
la construction<br />
www.fcba.fr<br />
CSTB Compétence Expert<br />
Construction<br />
Expert en construction www.certivea.fr<br />
ERE Expert en rénovation énergétique www.icert.fr<br />
Les signes les plus courants pour les services :<br />
Marque, Certification Services concernés Commentaires<br />
AFNOR.<br />
AFAQ Liste de services<br />
www.afnor.fr<br />
NF Services Liste de services<br />
CSTBat Services<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 37/48<br />
Organismes de formation à la mise en œuvre des<br />
chevilles, procédés de traitement des eaux<br />
AFNOR.<br />
www.afnor.fr<br />
CSTB.<br />
A+ Traitement des bois en œuvre FCBA<br />
AFCAB Pose d’armatures en béton AFCAB<br />
APSAD Liste de services CNPP<br />
Géomembrane certifiée<br />
Application des géo membranes : soudage et<br />
responsabilité de chantier<br />
ASQUAL<br />
VeriSelect Entreprises générales de BTP Bureau Veritas Certification<br />
CERTIBAT<br />
Offre globale de travaux de rénovation<br />
énergétique de bâtiment<br />
Charpente, menuiserie, agencement, couverture,<br />
plomberie, chauffage, maçonnerie, carrelage,<br />
Certibat<br />
OCMS<br />
métiers de la pierre, électricité, peinture,<br />
revêtements, vitrerie, miroiterie, plâtrerie,<br />
métallerie, serrurerie, travaux publics…<br />
Activités d’aménagement, rénovation,<br />
OCMS<br />
Qualicert SGS construction : organisation et coordination.<br />
Maintenance en chauffage et ECS.<br />
Chartes d’engagement Services concernés Commentaires<br />
AB5 Artisans CAPEB<br />
QUALISOL<br />
QUALIBOIS<br />
QUALIPV<br />
Label Efficacité<br />
énergétique<br />
Eco Artisan Artisans<br />
Entreprises de solaire thermique, de<br />
photovoltaïque raccordé, chauffage bois énergie.<br />
Qualit’EnR<br />
Entreprises de génie électrique et climatique SERCE.<br />
CAPEB, QUALIBAT<br />
Eval thermique globale, réalisation des travaux<br />
et contrôle qualité, conseil global en matière<br />
d’économie d’énergie.
Les signes les plus courants pour les ouvrages<br />
Certification Ouvrages concernés Commentaires<br />
CEQUAMI, AFNOR<br />
Organisation du constructeur<br />
NF Maison Individuelle Maisons individuelles neuves<br />
Caractéristiques des ouvrages<br />
Qualité des services<br />
NF Maison rénovée Maisons individuelles rénovées<br />
NF Logement Logements neufs collectifs et individuels groupés<br />
NF Bâtiment tertiaires Bâtiments tertiaires neufs ou rénovés<br />
QUALITEL Logements neufs collectifs et individuels groupés<br />
Patrimoine Habitat Logements collectifs et individuels rénovés<br />
PROMOTELEC<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 38/48<br />
Logements neufs individuels ou collectifs neufs et<br />
rénovés<br />
CEQUAMI, AFNOR<br />
Organisation du constructeur<br />
Caractéristiques des ouvrages<br />
Qualité des services<br />
CERQUAL, AFNOR<br />
Qualité technique de l’opération et la qualité de<br />
services apportés à l’acquéreur.<br />
Système de management du promoteur<br />
CERTIVEA, AFNOR<br />
Organisation des acteurs<br />
Caractéristiques des ouvrages<br />
CERQUAL<br />
Confort acoustique et thermique<br />
Qualité des équipements<br />
Maîtrise des charges<br />
CERQUAL,<br />
Organisation du projet, chantier propre, gestes<br />
verts, sécurité incendie, qualité des sanitaires,<br />
qualité d’usage, façades et toitures,<br />
équipements techniques des logements,<br />
performance énergétique, confort acoustique.<br />
Promotelec.<br />
Isolation thermique, ventilation, chauffage et sa<br />
gestion , production d’ECS<br />
Certification de<br />
performance énergétique<br />
Ouvrages concernés Commentaires<br />
Label HPE<br />
Maisons individuelles, logements et bâtiments<br />
tertiaires bénéficiant d’une certification accréditée<br />
Maisons individuelles, logements et bâtiments<br />
CEQUAMI, CERQUAL, CERTIVEA, PROMOTELEC<br />
Label HPE rénovation tertiaires rénovés bénéficiant d’une certification<br />
accréditée<br />
CEQUAMI, CERQUAL, CERTIVEA, PROMOTELEC<br />
Effinergie<br />
Maisons individuelles, logements et bâtiments<br />
tertiaires<br />
EFFINERGIE, CEQUAMI, CERQUAL, CERTIVEA,<br />
PROMOTELEC<br />
Effinergie rénovation<br />
Maisons individuelles, logements et bâtiments<br />
tertiaires rénovés<br />
EFFINERGIE, CEQUAMI, CERQUAL, CERTIVEA,<br />
PROMOTELEC<br />
Passiv-Haus Logements neufs Association Maison Passive France<br />
Minergie Bâtiments neufs ou rénoves
5. Démarche pour la maîtrise de la qualité sur chantier<br />
5.1. Introduction, fonctionnement<br />
Le projet a visé à développer les bases d’une démarche générale et adaptable spécifique à la maîtrise de la qualité<br />
des phases de mise en œuvre sur chantiers de bâtiment. Cette démarche est centrée sur des tâches de contrôles insitu<br />
et check-lists de contrôles. C’est une démarche est prévue à l’échelle du chantier et non d’une entreprise.<br />
Elle est destinée aux équipes d’encadrement de chantier (maîtrise d’œuvre et d’ouvrage) et peut être prévue dès le DCE<br />
en partie ou de manière complète.<br />
Une démarche de contrôle, quelle qu’elle soit, assurant une certaine qualité de mise en œuvre, peut représenter des<br />
coûts supplémentaires (mais évitera le plus souvent des surcoûts supérieurs liés à des défauts de mise en œuvre) qui<br />
doivent être prévus au plus tôt pour le chantier, idéalement dès la phase programmation.<br />
Les check-lists présentées au point 5.3 seront utilisées par la maîtrise d’œuvre et/ou d’ouvrage qui répartira les<br />
différents contrôles à réaliser (selon les choix faits) aux acteurs du chantier. Certains contrôles pourront être réalisés par<br />
les entreprises de mise en œuvre, d’autres par l’équipe d’encadrement et enfin certains par des prestataires extérieurs<br />
spécialisés.<br />
Les check-lists permettront à l’équipe de maîtrise d’œuvre, pendant le chantier, de suivre les contrôles réalisés et de<br />
proposer des contrôles « jalons » à valider avant la poursuite des tâches du chantier.<br />
Afin d’être applicable, la démarche ne prévoit pas l’ensemble des contrôles qui pourraient être réalisés sur un chantier.<br />
Selon les moyens du chantier, ses exigences, la connaissance et la qualité des entreprises intervenant sur le chantier, le<br />
nombre de contrôles peut être plus ou moins important. Les check-lists de contrôles prévus dans la démarche sont en<br />
effet adaptables selon le contexte du chantier et l’ordonnancement particulier des travaux.<br />
Le plan de contrôle défini par l’équipe d’encadrement, basé sur les check-lists proposées ci-après, devra être<br />
communiqué aux différents responsables d’entreprises du chantier afin que la démarche soit transparente et acceptée.<br />
Nous distinguerons dans la démarche proposée, deux grandes familles de contrôles :<br />
- les contrôles simplement visuels<br />
- les contrôles demandant des mesures, équipements, tests…<br />
Afin de limiter les déplacements et interventions de personnel d’encadrement, en accord avec les entreprises, certains<br />
contrôles dits visuels pourront être faits par les entreprises elles-mêmes avec preuve par photographie à transmettre.<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 39/48
Ci-après l’organigramme de la démarche :<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 40/48
5.2. La démarche : les contrôles selon les grandes phases d’un chantier<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 41/48<br />
Figure 18 : Les contrôles selon les grandes phases d’un chantier<br />
Le document reprend les principaux contrôles visuels, par mesures et par tests selon les grandes phases du chantier :<br />
Terrassement / VRD ; Gros Œuvre ; Charpente / Couverture / Etanchéité ; Menuiseries extérieures ; Isolation / doublage<br />
intérieur ; Réseaux ; Enduit extérieur / bardage ; Divers.<br />
Il est donné en annexe en plus grand format mais compte tenu de sa taille, celui-ci est plus lisible en format informatique pdf, fourni sur demande à<br />
NOBATEK à contact@nobatek.com<br />
La démarche présente un ensemble de contrôles sur chantiers dans laquelle le donneur d’ordre et/ou l’entreprise<br />
doivent faire des choix en fonction du contexte du chantier et du niveau de qualité visé.
5.3. La démarche : les check-lists des contrôles in-situ<br />
Ci-dessous un extrait de la fiche de prévision et de suivi des contrôles<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 42/48
Quatre check-lists ont été définies :<br />
1. Fiche 1 : Check-list de contrôles visuels sur chantier – Construction béton<br />
2. Fiche 1 : Check-list de contrôles visuels sur chantier – Construction bois<br />
3. Fiche 2 : Check-list de contrôles sur chantier – Construction béton<br />
4. Fiche 2 : Check-list de contrôles sur chantier – Construction bois<br />
Les quatre check-lists sont données en annexe<br />
5.4. Démarches complémentaires pouvant participer à la maîtrise de la qualité sur chantier<br />
Les points suivants peuvent être prévus en toute ou partie en fonction des entreprises de mise en œuvre, du contexte<br />
du chantier et des moyens dédiés.<br />
Engagement<br />
Au départ du chantier, les entreprises peuvent s’engager de manière écrite sur la bonne réalisation de certains points<br />
techniques spécifiques. Elles devront apporter la preuve de la bonne réalisation par vidéo ou photographies.<br />
Transparence et prévision<br />
La démarche de contrôle prévue en amont par l’équipe de maîtrise d’œuvre et de maîtrise d’ouvrage peut être intégrée<br />
au maximum dans le DCE afin que les entreprises de mise en œuvre soient au courant et prévoient, le cas échéant, les<br />
surcoûts éventuels.<br />
Réunion de lancement<br />
Au départ du chantier, une réunion de lancement spécifique organisée autour du thème de la maîtrise de la qualité peut<br />
être prévue par l’équipe d’encadrement dans ses locaux (le plus souvent au départ du chantier, toutes les installations<br />
de chantiers ne sont pas terminées).<br />
Lors de cette réunion, il sera rappelé les objectifs de performances du projet, les engagements liés à la qualité, le<br />
fonctionnement de la démarche de contrôles…<br />
Cette démarche doit être au maximum ressentie comme indispensable et bénéfique et non comme une contrainte ni<br />
une surveillance démesurée.<br />
Formation<br />
Sur certains points particuliers (par exemple la maîtrise de l’étanchéité à l’air), une sensibilisation et une formation<br />
peuvent être prévues sur le chantier pour les entreprises concernées.<br />
Documents du chantier accessibles<br />
L’ensemble des documents en lien avec le chantier (DCE, plans d’exécution, CR de réunions de chantiers…) doivent être<br />
facilement accessibles sur une plate forme informatique.<br />
Tous les documents doivent être à jour. Un historique des versions (avec détails des modifications) peut être joint à<br />
chaque dossier.<br />
Un document ou une application rappelant les tâches (issues des réunions de chantiers) de chacun peut également être<br />
mise en ligne.<br />
Mise en place d’indicateurs<br />
La maîtrise de la qualité peut être vérifiée (et motivée !) par des indicateurs. Les indicateurs suivants peuvent par<br />
exemple être mis en place :<br />
- Satisfaction client<br />
- Evaluation des partenaires<br />
- Nombre de plaintes, réclamations des riverains<br />
- Nombre de réserves en fin de chantier<br />
- Propreté et recyclage (note, quantités recyclés…)<br />
- Sécurité (nombre d’accidents)<br />
Des indicateurs intermédiaires peuvent être établis et doivent être communiqués aux entreprises pour formaliser<br />
encore leur investissement dans la démarche.<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 43/48
5.5. Expérience du Centre de Ressources Technologiques <strong>Nobatek</strong><br />
Sur deux projets de logements sociaux performants et expérimentaux menés avec le promoteur social LE COL, NOBATEK<br />
a mis en place une démarche complète de retour d’expérience et de suivi technique des points particuliers.<br />
5.5.1. Deux chantiers expérimentaux<br />
Projet LANDATXOA<br />
Programme et localisation 19 logements sociaux :<br />
7 pavillons individuels - 1 bâtiment collectif de 12 logements<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 44/48<br />
Urrugne (64)<br />
Maître d’ouvrage Le COL<br />
(bailleur social)<br />
73 rue de Lamouly<br />
64600 ANGLET<br />
Maître d’œuvre et<br />
architecte<br />
Illustration du projet<br />
Cabinet Thierry Girault<br />
32 quai Galuperie<br />
64100 BAYONNE<br />
Spécificités du chantier - Expérimentation de deux systèmes constructifs en<br />
construction métallique : structure légères et profilés<br />
traditionnels<br />
- Expérimentation de plusieurs systèmes d’ITE : panneaux<br />
PSE extrudé + enduit, panneaux sandwichs métalliques +<br />
enduit ou non<br />
- Logements individuels séparés ou mitoyens + un<br />
logement collectif<br />
- Bâtiments en THPE (55 kWh/(m 2 .an))<br />
- Logements sociaux, prix < 1 100 € TTS m 2<br />
- Démarche de chantier propre<br />
- Démarches de retour d’expérience, de suivi qualité, de<br />
suivi des performances à long terme (monitoring)
Projet ARROUSETS<br />
Programme et localisation 15 logements sociaux en pavillons individuels ou mitoyens.<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 45/48<br />
Bayonne (64)<br />
Maître d’ouvrage Le COL<br />
(bailleur social)<br />
73 rue de Lamouly<br />
64600 ANGLET<br />
Maître d’œuvre et<br />
architecte<br />
Illustration du projet<br />
Cabinet Patrick Arotcharen<br />
4 chem Monrejau<br />
64100 BAYONNE<br />
Spécificités du chantier - Expérimentation d’un système constructif en panneaux<br />
entièrement préfabriqués en usine. 4 jours hors d’eau<br />
hors d’air<br />
- Utilisation de MCP (Matériaux à changement de phases)<br />
- Label BBC Effinergie<br />
- Logements sociaux<br />
- Démarche de chantier propre<br />
- Démarches de retour d’expérience, de suivi qualité, de<br />
suivi des performances à long terme (monitoring)
5.5.2. Les démarches mises en place sur ces chantiers<br />
Ces démarches ont consisté en :<br />
- Retour d’expérience avec ouverture fiches en phase conception et en phase chantier<br />
Chaque fiche reprenant le thème, le corps d’état concerné, une photo ou un schéma<br />
illustrant le désordre, la cause du désordre, une proposition d’action corrective et<br />
préventive (ou solution correcte) pour un futur chantier).<br />
Ces fiches étaient ouvertes après observations lors du suivi régulier sur chantier ou<br />
commentaires des entreprises et équipe de Maîtrise d’œuvre.<br />
Le dossier de fiches techniques a donné lieu à la fin du chantier à la conception d’un<br />
programme intuitif (PDF interactif) permettant à la Maîtrise d’ouvrage de retrouver<br />
facilement chaque fiche en fonction de la localisation du désordre (toiture, parois, systèmes énergétiques,<br />
etc..) ou par corps d’état. Ceci facilite ainsi la prise en compte du retour d’expérience lors de futures<br />
opérations.<br />
- Contrôles sur chantier<br />
Sur ces chantiers les contrôles choisis par la Maîtrise d’ouvrage et Maîtrise d’œuvre, et réalisés avec NOBATEK<br />
ont été :<br />
� observations visuelles régulières,<br />
� mesures d’étanchéité à l’air à plusieurs étapes de mise en œuvre + avant réception et<br />
labellisation BBC.<br />
� contrôle de l’étanchéité à l’eau d’une menuiserie type<br />
� contrôles thermographiques<br />
- Démarche de chantier propre<br />
Ecriture et proposition de la démarche puis suivi hebdomadaire de son application.<br />
- Interviews des entreprises en fin de chantier<br />
Les deux chantiers ont employé des technologies et organisations nouvelles. Le témoignage des entreprises de<br />
mise en œuvre est essentiel pour relever les difficultés non perceptibles, les difficultés techniques rencontrées,<br />
les points positifs… tout ceci afin d’améliorer efficacement la qualité et l’organisation des futurs chantiers<br />
- Réunion de retour d’expérience en fin de chantier<br />
A l’issue du chantier, une réunion technique est organisée par NOBATEK, la<br />
Maîtrise d’ouvrage et la Maîtrise d’œuvre pour communiquer aux entreprises qui<br />
sont intervenues sur le chantier les résultats de l’implication et des démarches<br />
mises en place.<br />
Cette réunion permet de confirmer auprès des entreprises l’intérêt des démarches<br />
mises en place et d’optimiser la conception et l’organisation des futures<br />
opérations.<br />
L’implication forte des entreprises est une condition essentielle à la maîtrise de la qualité.<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 46/48
- Guide d’utilisation pour les occupants<br />
Les consommations énergétiques d’un logement et son confort sont conditionnés par la<br />
qualité de la construction mais également pas son utilisation par les occupants.<br />
Afin de permettre une performance optimale des logements construits sur les deux<br />
opérations, NOBATEK a rédigé un guide d’utilisation communiqué et expliqué aux<br />
acquéreurs.<br />
- Suivi des performances réelles<br />
Très peu de chantiers font l’objet d’un suivi des performances réelles du logement construit. Les performances<br />
retenues sont donc celles théoriques (calculées en conception) souvent supérieures à la réalité et parfois très<br />
supérieures.<br />
Afin donc de voir l’efficacité de la conception des logements, des technologies employées (par exemples des<br />
matériaux à changement de phase) et de la qualité des phases de mise en œuvre, NOBATEK réalise, par un<br />
monitoring, le suivi pendant plus d’un an, des consommations énergétiques, des conditions intérieures et<br />
extérieures de températures et humidité sur plusieurs logements témoins des deux programmes.<br />
Températures de l'air dans les enceintes Evalis et température extérieure entre le 08/09/10 et le 24/09/10<br />
9 10 11 12 13 14 15 16<br />
La mise en place de ces démarches aura permis :<br />
o un retour d’expérience pour la maîtrise d’ouvrage, la maîtrise d’œuvre mais également pour les<br />
entreprises de mise en œuvre qui ont ainsi acquis un savoir faire supplémentaire<br />
o l’adhésion et l’implication progressive des entreprises aux démarches de qualité<br />
o le repérage en temps réels des défauts de mise en œuvre et donc la possibilité de les traiter à temps<br />
sans générer des coûts importants de réparation<br />
o un niveau d’étanchéité à l’air < 0,6 m 3 /(h.m²) nécessaire pour le label BBC. (pour le projet Arrousets)<br />
o le respect des exigences de qualité pour les logements finis<br />
o des données techniques concrètes pour l’optimisation des prochaines opérations (les secondes<br />
opérations sont d’ailleurs en cours) en terme de qualité, de performance et de coûts<br />
o la validation par mesures des performances de certains choix technologiques innovants tels que<br />
l’utilisation de matériaux à changements de phase, des constructions légères en structure acier et<br />
ITE<br />
o la comparaison des performances théoriques simulées et des performances réelles<br />
Par la volonté de performances et de qualité de ses projets, LE COL a désiré sur les deux opérations présentées<br />
précédemment, des démarches poussées de maîtrise de la qualité en collaboration avec NOBATEK.<br />
Sur diverses opérations NOBATEK mène également des démarches similaires bien que moins complètes : contrôles<br />
d’étanchéité à l’air, thermographie infrarouge, retour d’expérience, guide d’utilisation, chantier propre…<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 47/48<br />
T_1 (LdV)<br />
T_ext
Figures :<br />
Figure 1 : Origine des désordres en France et en région Aquitaine ......................................................................................4<br />
Figure 2 : Apparition des désordres selon les types de constructions (%) ............................................................................6<br />
Figure 3 : Apparition des désordres selon la localisation dans l'ouvrage (toutes constructions) (%) ...................................6<br />
Figure 4 : Fréquence et localisation des désordres selon les types de construction (%) ......................................................7<br />
Figure 5 : Localisation des désordres sur maisons individuelles en France et en région Aquitaine (%)................................7<br />
Figure 6 : Localisation des désordres sur logements collectifs en France et en région Aquitaine (%) ..................................8<br />
Figure 7 : Localisation des désordres sur locaux d'activités en France et en région Aquitaine (%).......................................8<br />
Figure 8 : schématisation d’une infiltration d’air...................................................................................................................9<br />
Figure 9 : illustrations de dégradations dues aux infiltrations d’eau.....................................................................................9<br />
Figure 10 : illustrations d’isolants dégradés ........................................................................................................................10<br />
Figure 11 : illustrations de fissurations en façade ...............................................................................................................10<br />
Figure 12 : Les portes soufflantes selon les volumes et types de bâtiments - Source CETE................................................18<br />
Figure 13 : Exemple de courbe obtenue lors de la mesure d'étanchéité à l'air ..................................................................19<br />
Figure 14 : taux d'humidités préconisés selon l'emploi des éléments en bois....................................................................21<br />
Figure 15 : testeur d’étanchéité à l’eau des menuiseries in-situ......................................................................................... 24<br />
Figure 16 : exemples de courbes de températures obtenues par monitoring dans les deux cellules expérimentales du<br />
centre de ressources technologiques NOBATEK .................................................................................................................27<br />
Figure 17 : Roue de Deming.................................................................................................................................................32<br />
Figure 18 : Les contrôles selon les grandes phases d’un chantier .......................................................................................41<br />
PERFEN – Rapport final – V1 – 25/11/2011<br />
Page 48/48