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Le Baromètre de la Formation Professionnelle - Inffolor

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R É G I O N )LE RÉSEAU E2C : UNE RÉPONSELOCALE À UN DÉVELOPPEMENT RÉGIONALÀ l’image du Réseau E2C France, le Réseau École <strong>de</strong> <strong>la</strong> Deuxième Chance en Lorraine seconstruit et a vocation à être présent sur l’ensemble du territoire lorrain dès 2008.Après avoir porté le dossier <strong>de</strong> l’E2C <strong>de</strong> Meurthe-et-Moselle sud (première structure enLorraine), le Groupe CCI <strong>Formation</strong> 54 est chargé par le Conseil Régional d’assurer le rôled’animateur technique régional 1 .Entretien avec Fabien LOPINTO, responsable <strong>de</strong> cette animation.Comment est venue l'idée <strong>de</strong> mettre en p<strong>la</strong>ce une instancerégionale d'animation du réseau lorrain <strong>de</strong>s E2C ?Notre expérience <strong>de</strong> terrain <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation en général, nosre<strong>la</strong>tions avec le réseau E2C France et le travail en partenariatavec <strong>la</strong> Région Champagne-Ar<strong>de</strong>nne, nous ont amené à échangeravec le Conseil Régional <strong>de</strong> Lorraine, sur l’idée <strong>de</strong> mettreen p<strong>la</strong>ce un réseau lorrain dans le but d’articuler l’ensemble<strong>de</strong>s projets.Une fois cette idée aboutie, et validée par Laurence DEMONET,Vice-Prési<strong>de</strong>nte du Conseil Régional <strong>de</strong> Lorraine, nous noussommes appuyés sur les partenaires locaux et sur nos réseauxhabituels, pour pouvoir ensuite acter <strong>de</strong>s projets dans différentssites en Lorraine.Notre objectif est <strong>de</strong> fédérer les différents projets au niveaulorrain, <strong>de</strong> leur donner <strong>la</strong> même ouverture dans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>l’entreprise, <strong>la</strong> même teinte au niveau <strong>de</strong> l’approche pédagogiqueavec les stagiaires.Quels sont les points <strong>de</strong> vigi<strong>la</strong>nce pour remplir au mieuxcette fonction d'animateur régional ?Il est nécessaire que l’ensemble <strong>de</strong>s partenaires, même s’ilssont complètement centrés dans le montage <strong>de</strong> leur dossierou dans le fonctionnement <strong>de</strong> leur E2C, soit favorable à uneanimation régionale.Nous portons notre attention sur trois types <strong>de</strong> missions. Lapremière est l’ingénierie et le montage du projet en re<strong>la</strong>tionavec les partenaires locaux ; <strong>la</strong> secon<strong>de</strong> est d’accompagner<strong>la</strong> mise en œuvre technique, pédagogique et financière dudossier ; et <strong>la</strong> troisième rési<strong>de</strong> dans le suivi pédagogique et administratifdu fonctionnement <strong>de</strong>s E2C en Lorraine. Ce suivi sefait grâce à différents niveaux <strong>de</strong> conseil, <strong>de</strong> coaching, <strong>de</strong> réunions<strong>de</strong> travail en commun et par <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d’une réelleformation <strong>de</strong> formateurs <strong>de</strong>s équipes <strong>de</strong>s E2C Lorraine.Quels échos le projet lorrain <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> l'E2Ctrouve t-il sur les territoires ?Notre approche se veut être toujours <strong>la</strong> même c’est-à-dire, informerles partenaires <strong>de</strong> terrain (structures d’accueil, travailleurset partenaires sociaux, organismes <strong>de</strong> formation...), afin <strong>de</strong> construireensemble sur <strong>de</strong>s bases pré-déterminées, un projet d’E2Crépondant aux attentes et aux besoins <strong>de</strong> chaque territoire.En parallèle, nous rencontrons <strong>de</strong>s déci<strong>de</strong>urs locaux afin<strong>de</strong> les amener à s’investir dans le montage du projet età porter l’E2C en direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion. Nous rencontronsaujourd’hui l’adhésion <strong>de</strong> <strong>la</strong> gran<strong>de</strong> majorité <strong>de</strong>s élus (commune,communauté <strong>de</strong> communes, conseils généraux…).<strong>Le</strong>s re<strong>la</strong>is avec les financeurs publics (DDTE, CRL, CG, FSE),nous ont permis <strong>de</strong> construire dans un état d’esprit partenarialles projets en cours.Quelle est d'après-vous <strong>la</strong> plus-value pour <strong>la</strong> Lorrained'avoir un animateur régional ?L’animateur régional est un re<strong>la</strong>is entre l’E2C Lorraine etl’E2C France, et un lien avec les instances européennesdu réseau E2C. L’animateur a vocation à développer <strong>de</strong>spartenariats, <strong>de</strong>s transferts d’ingénierie, et <strong>de</strong> projets touten favorisant <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> temps <strong>de</strong> travail et <strong>de</strong>formation.Il est le garant du bon fonctionnement <strong>de</strong>s E2C en Lorrainesans bien sûr remp<strong>la</strong>cer le travail <strong>de</strong> proximité effectué parles différentes E2C.SJLES PROJETS EN COURSFabien LOPINTO, animateur régionalL’ E2C Moselle-Ouest a ouvert ses portes à Woippy <strong>de</strong>puisle 2 octobre 2006 (projet porté par l’Association «E2C <strong>de</strong>Moselle Ouest»). Elle <strong>de</strong>vrait accueillir 80 jeunes.L’ E2C Meuse ouvrira ses portes à Bar-le-Duc le 6 décembre2006 (projet porté localement par A<strong>la</strong>ji et Amifop) pour50 jeunes.À Saint Dié : E2C Vosges <strong>de</strong> l’Est, portée par l’association«École <strong>de</strong> <strong>la</strong> 2 ème chance, Vosges-Est du Pays <strong>de</strong> <strong>la</strong> Déodatie»doit accueillir ses premiers stagiaires début janvier2007.D’autres projets sont en construction : en Moselle-Estavec le Greta du Bassin Houiller, en Lorraine Nord surles bassins <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> Thionville et Briey, sur les Vosges <strong>de</strong>l’Ouest avec une imp<strong>la</strong>ntation à Épinal et enfin un projetfranco-belge est en cours d’é<strong>la</strong>boration et <strong>de</strong>vrait accueillir<strong>de</strong>s stagiaires <strong>de</strong> Longwy et Arlon.1Ce rôle est précisé dans le cadre d’une convention signée par lesdifférents partenaires (convention du Réseau E2C France) fixant lesmissions d’ingénierie du projet, d’accompagnement du projet, d’accompagnementspédagogique, administratif et financier.8OF n° 41 - Novembre 2006


P R O J E C T E U R . . . )GESTION PRÉVISIONNELLE DESEMPLOIS ET DES COMPÉTENCES(GPEC) : DES AIDES AU CONSEILDéfinir et mettre en p<strong>la</strong>ce une démarche <strong>de</strong> GPEC pour une entreprise est souventassimilée à une «usine à gaz», sans réelle valeur ajoutée. Pourtant, elle lui permetd’anticiper sur les évolutions <strong>de</strong>s emplois et <strong>de</strong>s compétences nécessaires en fonction <strong>de</strong>ses nouveaux besoins tout en tenant compte <strong>de</strong>s évolutions technologiques et économiques.Aussi, pour accompagner les entreprises (notamment les PME) dans cette démarche,État et Conseil Régional <strong>de</strong> Lorraine proposent <strong>de</strong>s dispositifs d’ai<strong>de</strong> au conseil.DISPOSITIF DE L'ÉTATIl vise à accompagner les entreprises et plus particulièrement les PME dans <strong>la</strong>gestion à moyen terme <strong>de</strong> leur problématique d’emploi : pyrami<strong>de</strong> <strong>de</strong>s âges,adaptation et évolution <strong>de</strong>s compétences, organisation du travail, maintien etdéveloppement <strong>de</strong> l’emploi. Deux types <strong>de</strong> conventions sont prévus.CIRCULAIRE DGEFP n° 2006/18DU 20 JUIN 2006Convention re<strong>la</strong>tive à <strong>la</strong> mise en oeuvre d’unepolitique <strong>de</strong> soutien au développement <strong>de</strong>l’emploi, <strong>de</strong>s compétences et <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualificationdans les territoires 2 .Cette circu<strong>la</strong>ire a pour objet <strong>la</strong> mise en œuvre<strong>de</strong>s différents leviers disponibles pour promouvoir,dans un cadre partenarial et contractuel,<strong>la</strong> politique d’anticipation <strong>de</strong>s évolutions <strong>de</strong> l’emploiet <strong>de</strong>s compétences <strong>de</strong> l’État. En matière<strong>de</strong> GPEC, outre l’ai<strong>de</strong> au conseil, est proposée<strong>la</strong> démarche d’Engagement <strong>de</strong> développement<strong>de</strong> l’emploi et <strong>de</strong>s compétences (EDEC) qui reposesur <strong>de</strong>ux dimensions complémentairescouvrant <strong>la</strong> prospective et le déploiement <strong>de</strong>l’action :- le Contrat d’étu<strong>de</strong>s prospectives (CEP) vise àdonner une orientation stratégique et un contenuopérationnel à <strong>la</strong> gestion prévisionnelle<strong>de</strong>s emplois et <strong>de</strong>s compétences au niveaud’une branche, d’un secteur ou d’un territoire,- les Actions <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> l’emploi et<strong>de</strong>s compétences (ADEC) visent à anticiperles inadaptations aux évolutions <strong>de</strong> l’emploi<strong>de</strong>s actifs occupés et à sécuriser leurs trajectoiresprofessionnelles.2Pour 2006, 4 conventions <strong>de</strong> sensibilisation à <strong>la</strong> GPEC ontété conclues avec <strong>de</strong>s organismes professionnels et 5 conventionsd’entreprise ou interentreprises ont été signées.EDEC : 6 accords passés avec <strong>de</strong>s branches professionellessont en cours en 2006.3 accords avec <strong>de</strong>s branches professionnelles ou <strong>de</strong>s secteursprofessionnels sont déjà signés pour 2007, et 7 sonten cours <strong>de</strong> négociation.• Ai<strong>de</strong> directe aux entreprisesElle permet aux entreprises <strong>de</strong> faire appel à un conseil extérieur :- Pour une seule entreprise (moins <strong>de</strong> 250 sa<strong>la</strong>riés), <strong>la</strong> participation financière<strong>de</strong> l’État est p<strong>la</strong>fonnée à 15 000 € et n’excè<strong>de</strong> pas 50% <strong>de</strong> <strong>la</strong> dépense<strong>de</strong> l’entreprise.- Pour un projet inter-entreprises 1 , l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’État toujours limitée à 50%<strong>de</strong>s coûts, s’élève à 12 500 € par entreprise. La logique <strong>de</strong> projet collectifimplique le choix d’un consultant unique. <strong>Le</strong> consultant doit faire<strong>de</strong>s préconisations pour chacune <strong>de</strong>s entreprises mais inclure dans sonprojet <strong>de</strong>s solutions collectives, propres à développer l’emploi et les compétencesdans leur bassin d’emploi.Quant à <strong>la</strong> question du portage du projet inter-entreprises, le choix est<strong>la</strong>issé entre un conventionnement direct avec les entreprises ou le conventionnementavec un organisme «porteur» (chambres consu<strong>la</strong>ires parexemple).• Conventions <strong>de</strong> sensibilisationElles permettent <strong>de</strong> confier <strong>la</strong> promotion <strong>de</strong> <strong>la</strong> GPEC à <strong>de</strong>s organismesprofessionnels ou inter-professionnels, particulièrement dans les PME (financementpar l’État, à hauteur <strong>de</strong> 70% maxi du projet).En Lorraine, <strong>de</strong>s conventions avec <strong>la</strong> CGPME (Confédération générale <strong>de</strong>sPME), <strong>la</strong> branche automobile ou bien encore <strong>la</strong> CCI <strong>de</strong> Moselle (voir encadré)ont été passées.• ModalitésSuivant que le projet soit régional ou départemental, les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> conventionssont adressées à <strong>la</strong> DRTEFP ou à <strong>la</strong> DDTEFP qui disposent d’imprimés<strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>-type. Ce sont elles qui sont chargées d’instruire, <strong>de</strong> signer lesconventions et d’en assurer le suivi.1Celui-ci doit être circonscrit à un bassin d’emploi, mais il peut intégrer <strong>de</strong>s entreprisesplus importantes dont <strong>la</strong> structuration en matière <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s ressourceshumaines peut contribuer au pilotage et à <strong>la</strong> fédération <strong>de</strong>s PME du bassin d’emploi.10 OF n° 41 - Novembre 2006


Convention <strong>de</strong> sensibilisation à <strong>la</strong> GPECavec <strong>la</strong> CCI MoselleEn l’espace d’un an, le département formation <strong>de</strong> <strong>la</strong> Chambre <strong>de</strong> Commerce etd’Industrie <strong>de</strong> Moselle a signé <strong>de</strong>ux conventions 3 avec <strong>la</strong> DDTEFP concernant <strong>de</strong>sopérations <strong>de</strong> sensibilisation à <strong>la</strong> GPEC.LES DISPOSITIFS MOBILISABLESDU CONSEIL RÉGIONAL DELORRAINEOutre le dispositif FRAC (Fonds régionald’ai<strong>de</strong> au conseil) qui permet à une PME <strong>de</strong>structurer et <strong>de</strong> construire un p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> formationadapté à ses besoins, et le dispositifFRIFE (Fonds régional d’intervention pour <strong>la</strong>formation en entreprise) qui accompagnefinancièrement l’entreprise dans <strong>la</strong> miseen œuvre <strong>de</strong> son p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> formation, ilexiste 3 autres dispositifs mobilisables.<strong>Le</strong> dispositif gestion <strong>de</strong>s compétencesqui accompagne à titre individuel, collectifet/ou territorialisé <strong>la</strong> mise en œuvre d’undispositif <strong>de</strong> Gestion <strong>de</strong>s Compétences.<strong>Le</strong> dispositif actions expérimentales quipermet d’accompagner un montage <strong>de</strong>formation innovant, répondant à un besoinrepéré sur un territoire et/ou une activitéprofessionnelle (par exemple : développerles compétences et les qualifications <strong>de</strong>ssa<strong>la</strong>riés d’entreprises <strong>de</strong> BTP pour lesamener vers <strong>de</strong>s postes d’encadrement,puis faire embaucher <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ursd’emploi pour remp<strong>la</strong>cer les sa<strong>la</strong>riés quise seront repositionnés sur <strong>de</strong>s postesd’encadrement).Et enfin, les projets d'initiative communautaireEQUAL portés par le ConseilRégional <strong>de</strong> Lorraine dont l’objectif est <strong>de</strong>sensibiliser les entreprises à <strong>la</strong> démarchecompétences et d’accompagner <strong>la</strong> miseen adéquation <strong>de</strong>s besoins exprimés parles entreprises du territoire et <strong>de</strong>s compétencesdisponibles sur ce territoire.Mais pourquoi sensibiliser les PME et PMI sur ce sujet ?Parce que l’importance et <strong>la</strong> fréquence <strong>de</strong>s mutations économiques, démographiques,sociales auxquelles sont confrontées les entreprises ren<strong>de</strong>nt <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>l’entreprise difficile notamment du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong>s ressources humaines.Parce que paradoxalement, plus les turbulences du marché diminuent <strong>la</strong> capacité <strong>de</strong>vision à moyen et long terme <strong>de</strong>s dirigeants, plus il leur est nécessaire d’avoir unestratégie d’entreprise c<strong>la</strong>ire, cohérente et partagée au sein <strong>de</strong> leur entreprise.Parce que ce mon<strong>de</strong> qui bouge est anxiogène et rend d’autant plus nécessaire ledéveloppement d’un projet d’entreprise qui fédère ses sa<strong>la</strong>riés autour <strong>de</strong> valeurscommunes.Parce que <strong>la</strong> réactivité dont doit faire preuve l’entreprise dépend essentiellement <strong>de</strong><strong>la</strong> capacité <strong>de</strong> ses col<strong>la</strong>borateurs à être flexibles tant en termes d’emploi du tempsque <strong>de</strong> mobilité géographique ou encore <strong>de</strong> compétences.Pour toutes ces raisons et pour d’autres encore, il faut que les dirigeants et leursentreprises soient sensibilisés à l’intérêt et à une métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> GPEC.<strong>Le</strong> bénéfice <strong>de</strong> ces opérations <strong>de</strong> sensibilisation ne rési<strong>de</strong> pas dans les constatsabrupts qui mettent en lumière l’extrême difficulté du métier <strong>de</strong> dirigeant mais dans<strong>la</strong> prise <strong>de</strong> conscience qui naît <strong>de</strong>s entretiens. En effet, nombreux sont les dirigeantsà qui ce dialogue a permis <strong>de</strong> se poser les bonnes questions.Trente-cinq d’entre eux ont d’ailleurs souhaité aller plus loin et ont bénéficié d’undiagnostic «ressources humaines» mené par les conseillers <strong>de</strong> CCI formation. Cediagnostic RH est une démarche en <strong>de</strong>ux étapes qui permet au dirigeant <strong>de</strong> faire lepoint sur ses propres pratiques et celles <strong>de</strong> son entreprise en termes <strong>de</strong> ressourceshumaines.À l’issue d’un entretien d’une <strong>de</strong>mi-journée ba<strong>la</strong>yant une dizaine d’aspects clés, le chefd’entreprise se voit proposer une série <strong>de</strong> préconisations simples, opérationnelles etcompatibles avec <strong>la</strong> gestion et les moyens d’une PME/PMI.Prochaine étape :Accompagner les PME/PMI dans l’é<strong>la</strong>boration et <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> leur p<strong>la</strong>n <strong>de</strong>GPEC afin <strong>de</strong> passer d'une gestion à chaud à une gestion à froid <strong>de</strong>s mutations.ACTIONS DU CONSEIL RÉGIONAL<strong>Le</strong> Conseil Régional <strong>de</strong> Lorraine finance également <strong>de</strong>s dispositifs qui ont pour objectifsd’ai<strong>de</strong>r et d’accompagner les entreprises lorraines dans <strong>la</strong> mise en œuvre d’une gestion<strong>de</strong>s compétences, permettant ainsi <strong>de</strong> soutenir le développement régional et <strong>de</strong>rendre attractive et compétitive l’activité économique lorraine (voir ci-contre).Principaux objectifs : Qualifier et accroître les compétences <strong>de</strong>s lorrains pourrépondre aux besoins <strong>de</strong>s entreprises ; faciliter l’accès à l’emploi et à <strong>la</strong> formationnotamment <strong>de</strong>s personnes les moins qualifiées ; favoriser le maintien et le retourà l’emploi et contrecarrer les effets <strong>de</strong> l’évolution socio-démographique.FK - AD - SG3L’une concernant le territoire <strong>de</strong> Sarrebourg, l’autre concernant le secteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> Moselle-Est.OF n° 41 - Novembre 200611


A C T U A )FOAD DANS LES SCIERIES : BILAN TRÈS POSITIF<strong>Le</strong> bi<strong>la</strong>n <strong>de</strong> l’action <strong>de</strong> <strong>Formation</strong> ouverte à distance (FOAD)dans les scieries lorraines 1 s’est déroulé le 12 septembre2006 dans les locaux du Greta <strong>de</strong>s Hautes-Vosges, membredu réseau lorrain FOAD animé par INFFOLOR. Sa<strong>la</strong>riés,formateurs, dirigeants d’entreprise, financeurs étaient unanimespour souligner <strong>la</strong> réussite <strong>de</strong> l’opération qui s’estdéroulée entre septembre 2005 et juin 2006 pour 11 sa<strong>la</strong>riésissus <strong>de</strong> quatre scieries lorraines qui se sont formésà <strong>de</strong>s compétences-métiers via <strong>la</strong> FOAD. Cette formation aété animée par le Greta <strong>de</strong>s Hautes-Vosges et co-financéepar AGEFOS PME Lorraine, l’État et le Fonds Social Européen dans le cadre d’un EDDF FSE. Elle comprenait 7 modulesliés à <strong>la</strong> connaissance du bois pour une durée totale <strong>de</strong> 232 heures. La formation a débouché sur le passagedu Xylopass qui est un passeport <strong>de</strong> compétences européen. Notons qu’à <strong>la</strong> date du 12 septembre, tous les sa<strong>la</strong>riésayant passé le Xylopass l’avaient obtenu. Ce qui prouve bien que <strong>la</strong> FOAD, quand elle est bien menée, est unemétho<strong>de</strong> pédagogique tout à fait efficace.Faisant un peu <strong>la</strong> synthèse <strong>de</strong> cette expérience, Brigitte NAVIER (AGEFOS PME) est revenue sur les conditions à réunirpour que <strong>la</strong> FOAD réussisse. Pour elle, les incontournables sont :- <strong>de</strong>s contenus adaptés à <strong>la</strong> FOAD. La simple numérisation sans inter-activité <strong>de</strong> contenus livresques étant à proscrire,- <strong>de</strong>s formateurs adaptant leur pédagogie au contexte <strong>de</strong> <strong>la</strong> FOAD,- un engagement <strong>de</strong>s dirigeants d’entreprise et <strong>la</strong> nécessaire mise à disposition d’un lieu dédié à <strong>la</strong> formation au sein<strong>de</strong> l’entreprise,- une bonne communication du déroulement <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation entre dirigeants et sa<strong>la</strong>riés via <strong>la</strong> signature commune d’unprotocole individuel <strong>de</strong> formation,- une maîtrise technique du centre <strong>de</strong> formation pour garantir <strong>de</strong> bonnes connexions distantes y compris dans <strong>de</strong>szones où l’ADSL n’est pas en service ainsi qu’une maintenance <strong>de</strong>s matériels mis à disposition (routeurs, portables…).Enfin, Michaël ZENEVRE (représentant <strong>la</strong> CGPME Lorraine au sein du Conseil d’Administration d’Agefos PME Lorraine)a souhaité <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce, pour les entreprises, <strong>de</strong> formations souples, adaptées et pragmatiques avec une réflexionà mener sur l’articu<strong>la</strong>tion entre formation c<strong>la</strong>ssique et FOAD.1Cf. Ouvrier polyvalent <strong>de</strong> scierie en FOAD – Objectif <strong>Formation</strong> n°39 – mars 2006 pp. 12-13http://www.inffolor.org/Communication/Objectif_mag/39/pdf/perspective.pdfRetrouvez un compte-renduplus détaillé sur :http://foad.inffolor.orgFUTURS RESPONSABLES EN PRODUCTION INDUSTRIELLE PAR LA VOIE DE L’APPRENTISSAGE<strong>Le</strong>s entreprises industrielles et les bureaux d’étu<strong>de</strong>s qui conçoivent <strong>de</strong>s pièces mécaniques doivent apporter uneréponse «produit-matériau-procédé» rapi<strong>de</strong> et adaptée à leur équipement <strong>de</strong> prototypage et d’usinage. La question<strong>de</strong> <strong>la</strong> bonne matière et du bon procédé est au cœur <strong>de</strong>s métiers <strong>de</strong> <strong>la</strong> métallurgie, du verre, <strong>de</strong> <strong>la</strong> céramique, <strong>de</strong> <strong>la</strong>p<strong>la</strong>sturgie…<strong>Le</strong> CFA régional interprofessionnel <strong>de</strong>s arts et métiers a construit un parcours en apprentissage, en partenariatavec le GIP-INsic/Cirtes, le lycée technologique Loritz et l’Ensam, pour permettre à ces entreprises <strong>de</strong> recruter leursfuturs responsables en production industrielle, spécialisés dans <strong>la</strong> conception <strong>de</strong>s procédés d’usinage. Aboutissantsur un titre professionnel, homologué niveau II, ce parcours est ouvert aux techniciens supérieurs, titu<strong>la</strong>ires d’unBAC +2 en mécanique ou productique et souhaitant assumer <strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong> responsabilité au sein d’équipes étu<strong>de</strong>set fabrication.En <strong>de</strong>ux ans, en alternance entre entreprise et centre <strong>de</strong> formation, les apprentis acquièrent et vali<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s compétencesopérationnelles <strong>de</strong> conception, <strong>de</strong> simu<strong>la</strong>tion et <strong>de</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s produits et <strong>de</strong>s outil<strong>la</strong>ges rapi<strong>de</strong>s, <strong>de</strong>sélection et <strong>de</strong> préparation <strong>de</strong>s processus <strong>de</strong> fabrication, <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> production et qualité…Contact :CFA régional interprofessionnel <strong>de</strong>s arts et métiersPhilippe ARNOULDTél : 03 87 36 81 6014 OF n° 41 - Novembre 2006


À D É C O U V R I R . . . )NOUVELLES FORMATIONS POURDES MÉTIERS EN DEVENIRQuels points communs entre <strong>la</strong> géomatique, les Travaux d’Accès Difficiles et l’éducationcanine ? Aucun me direz-vous ! Eh bien si ! En Lorraine, ces trois activités offrent chacuneune nouvelle formation répondant aux besoins <strong>de</strong> leur marché en termes <strong>de</strong> qualificationet <strong>de</strong> compétences.TECHNICIEN GÉOMATIQUEÉmergence d’un secteurPerçues dans un premier temps comme l’extension d’activités liées à <strong>la</strong>topographie, les Systèmes d’information géographique (SIG) ont envahinotre vie quotidienne. Du calcu<strong>la</strong>teur d’itinéraire au GPS embarqué, enpassant par l’hôtesse <strong>de</strong> caisse <strong>de</strong> votre hypermarché qui vous interrogesur votre co<strong>de</strong> postal, jusqu’aux systèmes d’alerte aux inondationsdans le Gard, ces systèmes sont présents dans tous les secteurs d’activités.Aussi, les promoteurs <strong>de</strong> l’information géographique en quête <strong>de</strong>reconnaissance d’une filière métier voudraient y lire l’émergence d’unsecteur économique. Pour preuve, le secteur marchand <strong>de</strong>s SIG emploie10 à 15 000 personnes avec une croissance annuelle <strong>de</strong> 10% etun doublement <strong>de</strong>s effectifs dans <strong>la</strong> fonction publique territoriale d’ici 3ans est attendu notamment avec <strong>la</strong> mise en service du GPS Galileo en2008.Sur le terrain <strong>de</strong> l’emploi et <strong>de</strong>s compétences recherchées, nous sommesdans le champ <strong>de</strong> l’hybridation <strong>de</strong> savoirs fondamentaux et <strong>de</strong>compétences techniques associées, dans l’exercice d’activités très diverses.De plus, l’essentiel <strong>de</strong>s formations en géomatique est assurépar les universités et les gran<strong>de</strong>s écoles (Bac+5 et plus) alors que lesemployeurs publics, para-publics et privés émettent <strong>de</strong>s offres <strong>de</strong> Bac+2à Bac+4.Répondre aux besoins <strong>de</strong>s entreprisesPartant <strong>de</strong> ce contexte, le Greta <strong>de</strong> Nancy-Toul a <strong>de</strong>mandé fin 2005l’agrément du ministère du travail pour <strong>la</strong> délivrance du titre Technicienen Géomatique 1 . Cette démarche permet à l’établissement <strong>de</strong> compléterune offre composée du BTS Géomètre-Topographe en apprentissageet <strong>de</strong> <strong>la</strong> licence professionnelle SIG en formation initiale. Suite à l’obtention<strong>de</strong> l’agrément, le Greta <strong>de</strong> Nancy-Toul a procédé à une consultation<strong>de</strong>s employeurs potentiels (95 structures contactées) sur <strong>la</strong> pertinenced’une telle formation. Résultats : 64 sont partantes pour prendre unstagiaire, 44 sont intéressées pour une formation à l’interne et 12 onten projet <strong>de</strong> développer un SIG à court ou moyen terme.Soutenu par le Conseil Régional <strong>de</strong> Lorraine et l’Assédic Lorraine, le Greta <strong>de</strong>Nancy-Toul démarre en novembre <strong>la</strong> formation <strong>de</strong> Technicien Géomatique<strong>de</strong> 34 semaines pour 12 <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emploi. L’objectif <strong>de</strong> <strong>la</strong> formationest soit d’obtenir une qualification <strong>de</strong> niveau IV dans le domaine <strong>de</strong><strong>la</strong> géomatique, soit d’acquérir une compétence supplémentaire (pour untechnicien <strong>de</strong> l’aménagement du territoire par exemple).Aussi, face à un secteur en pleine croissance, gageons que cette premièrepromotion vali<strong>de</strong>ra sa qualification par un emploi.CM1À noter qu’au niveau national, seul le Greta d’Avallon-Tonnerre assurait cette formation.Contact :GRETA DE NANCY-TOULTél. 03 83 30 87 00OF n° 41 - Novembre 200615


B.P ÉDUCATEUR CANINUne profession en pleine restructurationChaque année, environ un million <strong>de</strong>chiens (chiots ou adultes) trouve unnouveau propriétaire. <strong>Le</strong> marché <strong>de</strong> l’éducationcanine est donc en expansion, maissurtout en <strong>de</strong>venir. <strong>Le</strong> chien est passéd’une fonction d’animal <strong>de</strong> travail à celled’animal familier et <strong>de</strong> loisirs. Cette évolutionpose <strong>de</strong> nombreux problèmes liés àune méconnaissance du comportementanimal par ces nouveaux maîtres (ex : chien <strong>de</strong> traîneau se retrouvant enappartement !). La profession souhaite une vigi<strong>la</strong>nce accrue afin <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>rau métier une honorabilité et un sérieux reconnu par les clients. Pour ce<strong>la</strong>,une professionnalisation <strong>de</strong>s acteurs est impérative pour construire un vraimétier et répondre aux exigences du public et <strong>de</strong> <strong>la</strong> réglementation 3 .Par ailleurs, l’éducation canine est un secteur pour lequel il n’existait aucundiplôme, titre homologué ou certificat <strong>de</strong> spécialisation. <strong>Le</strong>s premiers éducateurscanins sont <strong>de</strong>s autodidactes.Enfin, <strong>la</strong> majorité <strong>de</strong>s éducateurs canins aurait entre 45 et 55 ans. Il estdonc temps <strong>de</strong> proposer un cursus <strong>de</strong> formation reposant sur le transfert<strong>de</strong> connaissances.ÉDUCATEUR CANIN<strong>Le</strong> métier d’éducateur canin vise à «enseignerau chien un certain nombre <strong>de</strong> règles comportementales<strong>de</strong>stinées à en faire un compagnonagréable pour son maître et un animal bieninséré dans <strong>la</strong> vie en société» 2 . C’est avanttout un métier <strong>de</strong> service qui s’envisage enactivité principale dans les zones urbaines etpéri-urbaines mais également en activité complémentairedans les zones rurales. En effet,il existe <strong>de</strong> nombreuses activités en lien avecle chien : élevage, éducation, dressage, toilettage...Aussi, les éducateurs canins ontsouvent une double activité.Accès au diplômeL’EPL AGRO, organisme <strong>de</strong> formation (55), dispose notamment d’un CFAet d’un CFPPA qui peuvent conjointement répondre aux attentes <strong>de</strong>s diverspublics motivés par l’obtention du BP Éducateur canin.En effet, il est important <strong>de</strong> permettre l’accès à ce diplôme à plusieurs catégories<strong>de</strong> personnes :- <strong>Le</strong>s éducateurs canins en p<strong>la</strong>ce qui souhaitent obtenir une reconnaissance<strong>de</strong> leurs savoirs et voudront anticiper une évolution future <strong>de</strong> <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion.Ils peuvent avoir recours à <strong>la</strong> VAE, s’ils cumulent trois années d’expérienceprofessionnelle.- <strong>Le</strong>s personnes avec ou sans «passé chien» qui veulent <strong>de</strong>venir <strong>de</strong>s éducateurscanins, soit en suivant un cursus par apprentissage (s’ils sont âgés<strong>de</strong> 16 à 25 ans et titu<strong>la</strong>ires d’un diplôme <strong>de</strong> niveau V), soit en intégrant uncursus par formation continue à condition d’être titu<strong>la</strong>ires d’un diplôme <strong>de</strong>niveau V et d’avoir <strong>de</strong>ux années d’expérience professionnelle.<strong>Le</strong> dispositif <strong>de</strong> formation développé proposeégalement à <strong>de</strong>s publics intervenant dans lemilieu du chien <strong>de</strong> suivre <strong>de</strong>s modules spécifiquesrépondant à <strong>de</strong>s besoins ponctuels <strong>de</strong>formation et ce, dans le cadre du DIF, <strong>de</strong> <strong>la</strong>pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> professionnalisation ou du p<strong>la</strong>n <strong>de</strong>formation...MB & BE2Ministère <strong>de</strong> l’Agriculture et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Pêche, École NationaleVétérinaire <strong>de</strong> Lyon – Étu<strong>de</strong> sanitaire <strong>de</strong> l’Elevage canin etfélin et contrôle <strong>de</strong> <strong>la</strong> socialisation du chien – Docteur A<strong>la</strong>inFontbonne – 19993Loi du 06 janvier 1999 re<strong>la</strong>tive aux chiens dangereux etfaisant suite au rapport <strong>de</strong> Georges SarreContacts :EPL AGROTél. 03 29 79 64 8116 OF n° 41 - Novembre 2006


FORMATION AUX TRAVAUX SURCORDES ET D’ACCÈS DIFFICILEUn métier<strong>Le</strong>s Travaux d’accès difficiles (TAD), également appelés travaux sur cor<strong>de</strong>s, ou travaux«acrobatiques», sont <strong>de</strong>s activités au cours <strong>de</strong>squelles <strong>de</strong>s professionnels interviennenten hauteur ou dans <strong>de</strong>s endroits difficiles d’accès, enmettant en œuvre du matériel et <strong>de</strong>s techniques empruntés à<strong>la</strong> spéléologie ou à l’alpinisme.Ces travaux sont nés du savoir-faire <strong>de</strong>s alpinistes et <strong>de</strong>s spéléologuesqui ont trouvé là un créneau pour compléter leursactivités saisonnières. Mais le développement <strong>de</strong> ce marchéa incité <strong>la</strong> profession à privilégier le recrutement <strong>de</strong> professionnelsissus notamment du secteur du BTP pour effectuer<strong>de</strong>s travaux qui requièrent une gran<strong>de</strong> compétence dans <strong>de</strong>sdomaines aussi variés que <strong>la</strong> couverture, <strong>la</strong> maçonnerie, <strong>la</strong> soudure,etc… Dès lors, s’est posé avec acuité le problème <strong>de</strong> <strong>la</strong>formation <strong>de</strong> ces personnes aux dép<strong>la</strong>cements sur cor<strong>de</strong>s.En effet, si statistiquement les TAD sont bien moins dangereuxque certaines activités du BTP, il n’en <strong>de</strong>meure pas moins queles efforts doivent être concentrés sur <strong>la</strong> formation et <strong>la</strong> qualification <strong>de</strong> ces nouveauxtechniciens, appelés à intervenir tant en milieu industriel (nettoyage et entretiensdivers, montage et maintenance <strong>de</strong> pylônes et <strong>de</strong> haubans, couverture, instal<strong>la</strong>tiond’échafaudages, d’antennes GSM…) qu’en milieu naturel (é<strong>la</strong>gage, pose <strong>de</strong> gril<strong>la</strong>gesanti-éboulis, montage d’instal<strong>la</strong>tions <strong>de</strong> loisirs verticaux, montage et entretien <strong>de</strong>remontées mécaniques,…).Aujourd’hui, les cordistes sont pour l’essentiel peintres, maçons, couvreurs et sou<strong>de</strong>urs,formés à l’alpinisme et aux travaux d’accès difficile.Une formationAfin <strong>de</strong> former et qualifier les futurs techniciens aux travaux sur cor<strong>de</strong>s en conformitéavec les pratiques professionnelles et <strong>la</strong> réglementation en vigueur 4 , le centre<strong>de</strong> formation AAAFQ (Groupe VOLTIGE) avec le soutien du Conseil Régional, proposeune action unique en Lorraine, d’une durée totale <strong>de</strong> 455 heures (dont 105 en entreprise),permettant d’acquérir les techniques <strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cement sur cor<strong>de</strong>s, et <strong>de</strong>maîtriser les règles <strong>de</strong> sécurité et <strong>de</strong> prévention <strong>de</strong>s risques d’acci<strong>de</strong>nt.Pour ce faire, AAAFQ a développé un partenariat pédagogique et technique avecl’Institut <strong>de</strong> Promotion <strong>de</strong> <strong>la</strong> Montagne <strong>de</strong> Gérardmer, afin d’opérer un référentiel <strong>de</strong>formations communes et <strong>de</strong> développer <strong>de</strong>ux spécificités propres aux <strong>de</strong>ux organismes: milieux industriels et urbains et milieux naturels.Celles-ci ont ainsi fait l’objet d’un échange <strong>de</strong> compétences complémentaires pourle plus grand bénéfice d’une part, <strong>de</strong>s apprenants, ouvrant ainsi leur employabilitéfuture, et d’autre part, <strong>de</strong>s entreprises qui seront certaines <strong>de</strong> l’étendue et <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité<strong>de</strong>s compétences acquises par les personnes qu’ellesseront amenées à recruter.Cette formation est validée par un certificat <strong>de</strong> qualificationaux travaux sur cor<strong>de</strong>s, mais les stagiaires ont également<strong>la</strong> possibilité d’obtenir en plus 3 habilitations en instal<strong>la</strong>tion<strong>de</strong> sécurité collective (ligne <strong>de</strong> vie – points d’ancrage – filetsanti-chute).Madame BENABENT, Vice-Prési<strong>de</strong>nte du Conseil Régional <strong>de</strong> Lorraine, s'est renduesur le lieu <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation afin <strong>de</strong> constater, <strong>la</strong> difficulté <strong>de</strong> ces activités et le bondéroulement <strong>de</strong> cette formation spécifique.4Décret 2004-924 du 1er septembre 2004OF n° 41 - Novembre 200617


FICHE PRATIQUE : LA NOUVELLE PROCÉDURE VAEPOUR LES TITRES PROFESSIONNELSTous les titres professionnels du Ministère <strong>de</strong> l’Emploi sont accessibles par <strong>la</strong> Validation <strong>de</strong>s Acquis <strong>de</strong> l'Expérience. Ils sontconstitués <strong>de</strong> 1 à 4 CCP (certificat <strong>de</strong> compétences professionnelles). Spécificité <strong>de</strong> <strong>la</strong> procédure : l’évaluation est baséeessentiellement sur une mise en situation professionnelle.ÉTAPES ET DÉMARCHES À SUIVREINFORMATION ET CANDIDATURE• ConditionsJustifier d’une expérience <strong>de</strong> 3 ans au minimum, à temps pleinou à temps partiel, en rapport avec le titre visé, exercée à titreprofessionnel ou bénévole.• Ai<strong>de</strong> pour <strong>la</strong> candidature<strong>Le</strong> candidat peut s’adresser au Service d’orientation professionnelle(SOP) <strong>de</strong> l’AFPA le plus proche <strong>de</strong> son domicile, pour :- avoir une information sur <strong>la</strong> procédure,- vérifier le choix du titre,- avoir une ai<strong>de</strong> pour constituer le dossier et réunir les justificatifs.Pour bénéficier <strong>de</strong> ce service, facultatif et gratuit, le candidatprend ren<strong>de</strong>z-vous.• Retrait du dossier<strong>Le</strong> dossier peut être obtenu soit :- à <strong>la</strong> DDTEFP (Direction départementale du travail, <strong>de</strong> l’emploiet <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation professionnelle) <strong>de</strong> son département,- sur http://www.travail.gouv.fr, rubrique VAE,- auprès d’un Point Re<strong>la</strong>is Conseil, suite à un conseil en VAE,- à l’ANPE.• Envoi du dossier <strong>de</strong> candidature<strong>Le</strong> candidat envoie le dossier complété par simple courrier à <strong>la</strong>DDTEFP <strong>de</strong> son département.• Avis <strong>de</strong> recevabilitéSi les conditions sont réunies, <strong>la</strong> DDTEFP transmet au candidatun avis <strong>de</strong> recevabilité accompagné du DSPP (Dossier <strong>de</strong>synthèse <strong>de</strong> pratique professionnelle) et d’une information concernantl’accompagnement. Toute absence <strong>de</strong> réponse dans les2 mois vaut refus.<strong>Le</strong> candidat dispose alors d'un an pour être présenté au jury.ACCOMPAGNEMENTAprès <strong>la</strong> décision <strong>de</strong> recevabilité, l’AFPA contacte le candidatpour l’inscrire à une session d’évaluation et lui proposer unaccompagnement individuel (4 h en moyenne). L’accompagnement,essentiel à <strong>la</strong> réussite, l'ai<strong>de</strong>ra à préparer son évaluation<strong>de</strong>vant le jury.ÉVALUATION PAR LE JURY<strong>Le</strong> candidat est convoqué à une session.Calendrier sur http://www.lorraine.afpa.fr<strong>Le</strong> jury <strong>de</strong> professionnels évalue en se basant sur :- une mise en situation proche du contexte professionnel,permettant au candidat <strong>de</strong> démontrer ses compétences,- le dossier <strong>de</strong> synthèse <strong>de</strong> pratique professionnelle,- un entretien avec le candidat.Il peut attribuer le titre en totalité. La DDTEFP envoi au candidatle parchemin du titre.Il peut aussi vali<strong>de</strong>r partiellement et délivrer <strong>de</strong>s CCP, quirestent va<strong>la</strong>bles 5 ans ; <strong>la</strong> DDTEFP envoi au candidat unlivret <strong>de</strong> certification indiquant les CCP obtenus.EN CAS DE VALIDATION PARTIELLEPour acquérir les CCP manquants, le candidat peut compléterson expérience, ou suivre une formation correspondantà chaque CCP. Il se représente ensuite aux sessions d’évaluation: pour chaque CCP, il est évalué lors d’une mise ensituation par un binôme formateur/professionnel. <strong>Le</strong> candidatdispose <strong>de</strong> 5 ans pour obtenir tous les CCP. <strong>Le</strong> juryattribuera alors le titre, avec ou sans nouvel entretien.TARIFSDeman<strong>de</strong>urs d’emploi : gratuité.Sa<strong>la</strong>riés : 750 € à 950 € (accompagnement et évaluation)selon matière d’œuvre utilisée.Possibilité <strong>de</strong> prise en charge totale ou partielle (congé VAE,p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> formation,…).EN SAVOIR PLUS- www.lorraine.afpa.fr : titres en Lorraine et calendrier- www.inffolor.org : tout sur <strong>la</strong> formation et <strong>la</strong> VAE en Lorraine- www.afpa.fr : liste <strong>de</strong>s titres au niveau national- www.cncp.gouv.fr : Répertoire National <strong>de</strong>s Certifications<strong>Professionnelle</strong>s.Contacts :DDTEFP(pour retrait et remise du dossier)AFPA-SOP(ai<strong>de</strong> au dossier <strong>de</strong> candidatureet accompagnement)Pour obtenir leurs coordonnées(et celles <strong>de</strong>s Points Re<strong>la</strong>is Conseil)Numéro Vert : 0 800 800 814ou sites ci-<strong>de</strong>ssusOF n° 41 - Novembre 200619


DU NOUVEAU POUR LE DISPOSITIF ACADÉMIQUE DEVALIDATION DES ACQUISAvec plus <strong>de</strong> 400 diplômes délivrés annuellement par Validation <strong>de</strong>s Acquis <strong>de</strong> l'Expérience, portant en 2005 sur plus <strong>de</strong>120 intitulés <strong>de</strong> diplômes différents al<strong>la</strong>nt du CAP au BTS, <strong>la</strong> VAE est bien installée à l’Éducation Nationale, enseignementsecondaire. <strong>Le</strong> DAVEN, Dispositif académique <strong>de</strong> validation <strong>de</strong> l’éducation nationale, vient <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à uneréorganisation afin <strong>de</strong> faciliter l’accès <strong>de</strong> <strong>la</strong> VAE aux lorrains.INFORMATION PLUS PROCHE DES PUBLICS<strong>Le</strong>s réunions d’information, auparavant limitées aux quatrechefs-lieux <strong>de</strong> département, sont désormais organisées dansune vingtaine <strong>de</strong> villes lorraines. <strong>Le</strong>s conseillers du DAVEN présenteront<strong>la</strong> démarche <strong>de</strong> VAE pour les diplômes <strong>de</strong> l’EducationNationale à travers une quarantaine <strong>de</strong> réunions durant le secondsemestre 2006.Pour rendre plus facile encore l’accès à ce dispositif, <strong>de</strong>s ateliersd’ai<strong>de</strong> à l’entrée dans <strong>la</strong> démarche seront également animésdans ces mêmes villes. Ils ai<strong>de</strong>ront les usagers qui en éprouventle besoin à remplir le formu<strong>la</strong>ire d’inscription (livret N°1).LIVRET D'ANALYSE DE L'EXPÉRIENCE SIMPLIFIÉLa <strong>de</strong>scription et l’analyse <strong>de</strong> l’expérience <strong>de</strong>mandées aucandidat ont été simplifiées et se font maintenant dans unseul livret (livret N°2). En début <strong>de</strong> livret, le candidat fait unesynthèse <strong>de</strong> ses emplois. Il doit ensuite décrire au moinsquatre activités professionnelles dans leur contexte.<strong>Le</strong>s éléments d’enseignements généraux, constitutifs dudiplôme, ne sont plus traités en tant que tels, mais inclusdans <strong>la</strong> <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s activités.ÉTAPES PAS À PAS, SUR LE SITEAutre nouveauté : alors qu’il fal<strong>la</strong>it auparavant se dép<strong>la</strong>cer dansl’une <strong>de</strong>s antennes du DAVEN pour obtenir le formu<strong>la</strong>ire VAE,les candidats peuvent désormais retirer le dossier dans lesGRETA <strong>de</strong> Lorraine ou télécharger directement les documents<strong>de</strong>puis le http://www.ac-nancy-metz.fr/daven.<strong>Le</strong> site donne le calendrier <strong>de</strong>s réunions d’informations et ateliers,détaille pas à pas les étapes <strong>de</strong> <strong>la</strong> procédure, informe surles financements possibles. <strong>Le</strong> téléchargement du livret N°2<strong>de</strong> <strong>de</strong>scription <strong>de</strong> l’expérience est possible pour les candidatsinscrits.ACCOMPAGNEMENT PLUS ADAPTÉ<strong>Le</strong>s prestations d’accompagnement, essentielles à <strong>la</strong> réussite<strong>de</strong>s candidats dans <strong>la</strong> démarche, ont été adaptées. <strong>Le</strong> DAVENs’appuie maintenant sur un réseau <strong>de</strong> proximité <strong>de</strong> plus <strong>de</strong>quarante accompagnateurs <strong>la</strong>bellisés par le Rectorat, répartisdans l’ensemble <strong>de</strong>s GRETA.<strong>Le</strong>s trois entretiens individuels peuvent maintenant être complétéspar <strong>de</strong>ux ateliers collectifs <strong>de</strong> communication, visant àfaciliter l’explicitation <strong>de</strong> l’expérience dans le dossier, et à préparerle candidat à l’entretien avec le jury.Par ailleurs, pour les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emploi rencontrant <strong>de</strong>s difficultésà l’écrit, il est possible <strong>de</strong> suivre dans certains APP unatelier d’ai<strong>de</strong> à l’écriture (<strong>de</strong>ux séances <strong>de</strong> trois heures), encomplément <strong>de</strong> l’accompagnement proposé par le DAVEN.Contacts :DAVEN Lorraine NordMetz : 03 87 66 44 66DAVEN Lorraine SudNancy : 03 83 55 27 98LE DAVEN PARTENAIRE DE L'ENTREPRISE :ACTION VAE POUR DANONE EN MOSELLEDans le cadre d'une convention cadre nationale signéeentre le groupe Danone et le Ministère <strong>de</strong> l'ÉducationNationale visant à développer <strong>la</strong> VAE pour les sa<strong>la</strong>riés,le DAVEN a été sollicité par <strong>la</strong> p<strong>la</strong>te-forme logistiqueDanone <strong>de</strong> Moselle, qui compte 30 sa<strong>la</strong>riés en CDI.«L’objectif, selon M. POISSON, responsable d’exploitation,est <strong>de</strong> :- créer une dynamique d’apprentissage,- faciliter l’adaptation au changement individuel oud’équipe,- obtenir une évolution <strong>de</strong>s compétences globales (connaissances,savoirs techniques, confiance en soi,remise en cause),- favoriser <strong>la</strong> mobilité,- impliquer les sa<strong>la</strong>riés dans leur parcours professionnelpour maintenir et développer leur employabilité à l’intérieurdu groupe voire à l’extérieur».Suite à <strong>la</strong> tenue <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux réunions d’information, réunissantchacune quinze sa<strong>la</strong>riés, les personnes intéresséesont été vues en entretien individuel par le conseiller duDAVEN et un enseignant <strong>de</strong> logistique, afin <strong>de</strong> vérifier <strong>la</strong>faisabilité du projet et <strong>de</strong> déterminer le choix du diplôme.Une ai<strong>de</strong> a été apportée à chaque candidat pour constituerle livret N°1.L’accompagnement mis en p<strong>la</strong>ce résulte d'une démarcheconcertée avec l'entreprise. Il est assuré dansl’entreprise, sous forme <strong>de</strong> 7 heures en individuel et <strong>de</strong>9 heures en collectif, p<strong>la</strong>nifiées selon les horaires <strong>de</strong>spostes <strong>de</strong> travail. L’écriture du dossier <strong>de</strong> VAE doit êtrel’occasion pour le sa<strong>la</strong>rié d’analyser, <strong>de</strong> prendre du reculpar rapport à ses activités et donc <strong>de</strong> développer <strong>de</strong>scompétences.Depuis juin, 6 sa<strong>la</strong>riés sont en démarche <strong>de</strong> VAE pourobtenir un Bac Pro logistique. <strong>Le</strong>ur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>vraitêtre examinée par le jury début 2007.20 OF n° 41 - Novembre 2006


L'ASSÉDIC LORRAINE FINANCE LA VAEL’UNÉDIC, dans <strong>la</strong> convention du 18 janvier 2006, considère <strong>la</strong> Validation <strong>de</strong>s acquis <strong>de</strong> l’expérience (VAE) comme une mesurepermettant d’accélérer le retour à l’emploi, et prévoit <strong>de</strong> faciliter et d’amplifier l’accès à <strong>la</strong> VAE pour les allocataires <strong>de</strong> l’AssédicLorraine.Conformément à cette convention, une prise en charge <strong>de</strong>s frais est possible pour l’allocataire qui souhaite entrer dans unedémarche <strong>de</strong> VAE en vue <strong>de</strong> l’obtention d’un diplôme, d’un titre à finalité professionnelle ou d’un certificat <strong>de</strong> qualification favorisantl’accès à l’emploi.BÉNÉFICIAIRES<strong>Le</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emploi bénéficiant d'une ouverture <strong>de</strong> droitspour l'Allocation d'ai<strong>de</strong> au retour à l'emploi (ARE), et plus particulièrementceux :- visant une certification leur permettant d’accé<strong>de</strong>r à <strong>de</strong>s métiersreconnus prioritaires par l’Assédic Lorraine,- justifiant <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 20 ans d’activité professionnelle sa<strong>la</strong>riée,- âgés <strong>de</strong> 45 ans et plus.Sont aussi concernés les publics en cours <strong>de</strong> différé d’in<strong>de</strong>mnisationen ARE ou <strong>de</strong> dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> carence, prévu par le règlement<strong>de</strong> l’assurance chômage.OBJET DE L'AIDEL’Assédic Lorraine peut prendre en charge :• <strong>Le</strong>s frais liés à <strong>la</strong> VAE- les droits d’inscription éventuels,- les frais d’accompagnement : <strong>la</strong> durée financée est <strong>de</strong> 10heures, mais peut être modulée en fonction <strong>de</strong>s besoins ducandidat,- les frais <strong>de</strong> validation par le jury,- les frais <strong>de</strong> transport, <strong>de</strong> repas et d’hébergement, selon lesrègles en vigueur.• <strong>Le</strong>s frais liés à <strong>de</strong>s formations engagées dans le cadre <strong>de</strong><strong>la</strong> VAE- les modules <strong>de</strong> formation obligatoires, préa<strong>la</strong>bles à <strong>la</strong> présentationau jury <strong>de</strong> VAE pour certains diplômes (ai<strong>de</strong> soignant,auxiliaire <strong>de</strong> puériculture),- les modules <strong>de</strong> formation prescrits par le jury, en cas <strong>de</strong> validationpartielle,- les frais <strong>de</strong> transport, <strong>de</strong> repas et d’hébergement, selon lesrègles en vigueur.FORMALITÉS• Deman<strong>de</strong>r un formu<strong>la</strong>ire d'ai<strong>de</strong> à <strong>la</strong> VAE (et éventuellementformu<strong>la</strong>ire d’ai<strong>de</strong> pour frais <strong>de</strong> transport, <strong>de</strong> repas etd’hébergement), en téléphonant à l'Assédic Lorraine.Selon votre département :54 : Tél. 0811 01 01 5455 : Tél. 0811 01 01 5557 : Tél. 0811 01 01 5788 : Tél. 0811 01 01 88• Compléter <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> et joindre- l’attestation <strong>de</strong> recevabilité fournie par le certificateur,- un <strong>de</strong>vis établi par l’organisme prestataire.• Transmettre <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à :Assédic LorraineService Re<strong>la</strong>tions Extérieures1 p<strong>la</strong>ce du Pont à Seille57045 Metz Ce<strong>de</strong>x 1• Une notification <strong>de</strong> décision est envoyée par l’AssédicLorraine à l’allocataire.• L'ai<strong>de</strong> est versée directement au prestataire. Des justificatifsd’assiduité seront exigés.L’ai<strong>de</strong> peut être attribuée aux bénéficiaires <strong>de</strong> l'ARE et êtreversée même si l’intéressé n’a plus <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urd’emploi (notamment en cas <strong>de</strong> reprise <strong>de</strong> travail).CONDITIONS D'ATTRIBUTION- <strong>la</strong> candidature <strong>de</strong>vra avoir été déc<strong>la</strong>rée recevable par lecertificateur,- aucune <strong>de</strong>man<strong>de</strong> rétroactive ne sera prise en compte.Pour information complémentaire :Emmanuel ARVEILERAssédic LorraineChargé <strong>de</strong>s re<strong>la</strong>tions extérieuresearveiler@assedic.unedic.frOF n° 41 - Novembre 200621


DEVENIR MAÎTRE ARTISAN GRÂCE À LA VAE...La mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> <strong>la</strong> Validation <strong>de</strong>s Acquis <strong>de</strong> l'Expérience pour les titres <strong>de</strong>s chambres <strong>de</strong> métiers et d'artisanat est récente.Conscientes ainsi que les structures professionnelles <strong>de</strong> l’enjeu, elles ont entrepris un travail d’information. <strong>Le</strong>s premiersrésultats se font sentir.LES TITRES ET DIPLÔMES ACCESSIBLESDe nombreux titres <strong>de</strong>s chambres <strong>de</strong> métiers et d'artisanatpeuvent maintenant être obtenus par VAE : Certificats Techniques<strong>de</strong>s Métiers, brevets <strong>de</strong> maîtrise (BM) pour 14 métiers,Brevets Techniques <strong>de</strong>s Métiers, Brevet <strong>de</strong> Maîtrise Supérieur,Brevet <strong>de</strong> Col<strong>la</strong>borateur <strong>de</strong> Chef d’Entreprise Artisanale.Par ailleurs, <strong>de</strong>s diplômes <strong>de</strong> l’Éducation Nationale (CAP, BP, ...)concernant les métiers <strong>de</strong> l’artisanat sont aussi accessibles.QUEL INTÉRÊT POUR LES ARTISANS ?La VAE permet aux artisans, aux conjoints, ou aux sa<strong>la</strong>riés dusecteur <strong>de</strong> l’artisanat <strong>de</strong> faire reconnaître leurs compétences,et peut répondre à différents types d’objectifs :- rechercher une satisfaction personnelle,- avoir le BM pour accueillir plus facilement <strong>de</strong>s apprentis,- avoir <strong>la</strong> qualification réglementaire pour <strong>la</strong> création ou <strong>la</strong> reprised’entreprise,- faire reconnaître ses compétences en tant que conjoint col<strong>la</strong>borateur,- acquérir le titre <strong>de</strong> Maître Artisan pour communiquer unemeilleure image <strong>de</strong> son savoir-faire,- pouvoir enseigner en CFA,- avoir <strong>la</strong> qualification exigée pour certains marchés (appels d’offredu bâtiment au Luxembourg…).OÙ EN EST-ON EN LORRAINE ?À ce jour, plus <strong>de</strong> 50 artisans ont entrepris une VAE dansl’une <strong>de</strong>s chambres <strong>de</strong> métiers et d'artisanat <strong>de</strong> Lorraine. 22<strong>de</strong>man<strong>de</strong>s sont en cours en Moselle. En Meurthe-et-Moselle, 6validations partielles et 2 BM ont été délivrés. <strong>Le</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>spour le BM <strong>de</strong> coiffure sont majoritaires.L’information <strong>de</strong>s artisans se fait, par exemple, lors <strong>de</strong>s stagesobligatoires à l'instal<strong>la</strong>tion ou par <strong>de</strong>s réunions d’informationavec les entreprises (action <strong>de</strong> <strong>la</strong> CAPEB dans le secteur dubâtiment dans trois départements), ainsi que par diffusion<strong>de</strong> documentation (gui<strong>de</strong> sur <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s compétences enMeuse).Par ailleurs, un accord <strong>de</strong> coopération a été signé entre le Rectoratet les chambres <strong>de</strong> métiers et d'artisanat, confiant à celles-cil’accompagnement à <strong>la</strong> VAE <strong>de</strong>s candidats à <strong>de</strong>s diplômes <strong>de</strong>l'Éducation nationale du secteur <strong>de</strong> l'artisanat.ÉRIC JORY, MAÎTRE ARTISAN BOULANGER-PÂTISSIER«J’ai repris à Lunéville <strong>la</strong> succession parentale <strong>de</strong>puis1990. Depuis mon CAP <strong>de</strong> bou<strong>la</strong>nger-pâtissier obtenu à18 ans, j’ai fait évoluer l’entreprise : chiffre d’affaire, matériel,créations <strong>de</strong> produits… Mais à travailler tous lesjours, il arrive un moment où on se remet en question :est-ce que l’on maîtrise encore bien tous les aspects dumétier ? La possibilité d’obtenir un Brevet <strong>de</strong> Maîtrisepar <strong>la</strong> VAE m’a tout <strong>de</strong> suite intéressé. Pour moi, c’étaitun moyen d’avoir un temps d’avance.Je l’ai obtenu, mais ça n’a pas été facile. J’ai dû faireface en même temps à toutes les contraintes <strong>de</strong> l’entrepriseet m’organiser. Heureusement, j’ai eu le soutien<strong>de</strong> mon entourage, et l’accompagnement apporté par<strong>la</strong> chambre m’a bien aidé. L’écriture du dossier m’a faitréfléchir sur toute mon activité, je me posais <strong>de</strong>s questionsen permanence quand j’étais au travail. Je n’ai paseu le BM au premier passage <strong>de</strong>vant le jury, j’ai dû suivreun module <strong>de</strong> formation en gestion financière à <strong>la</strong>chambre.La VAE n’a pas eu d’effet sur mon chiffre d’affaire, maisce n’était pas mon objectif. J’ai affiché mon BM, c’estimportant pour certains clients, c’est une marque <strong>de</strong>qualité et <strong>de</strong> valeur professionnelle. C’est aussi importantdans <strong>la</strong> profession <strong>de</strong> pouvoir se prévaloir du titre<strong>de</strong> maître artisan. Et <strong>de</strong>puis que j’ai ce diplôme, mon exigenceprofessionnelle est accrue. J’ai le sentiment quele titre acquis est toujours en jeu, qu’il faut le mériter auquotidien, et je m’efforce <strong>de</strong> rester au top niveau».Pour toute information, contactez votre chambre <strong>de</strong> métierset d'artisanat, selon votre département :54 : 03 83 95 60 6955 : 03 29 79 20 1157 : 03 87 15 16 2588 : 03 29 69 55 5322 OF n° 41 - Novembre 2006


QUAND L'ARMÉE MOBILISE... LA VAECe sont plus <strong>de</strong> 1 000 militaires qui chaque année sont accompagnés,en Lorraine, dans le cadre <strong>de</strong> leur reconversion, afin <strong>de</strong>leur permettre d’accé<strong>de</strong>r à un emploi civil dans les meilleuresconditions.La réussite <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconversion est une nécessité pour le militaire,mais elle l’est aussi pour l’institution.<strong>Le</strong> Ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense utilise <strong>de</strong>s outils du managementc<strong>la</strong>ssique pour informer, orienter ses personnels et s’est dotéd’un service compétent dans ce domaine : le Centre interarmées<strong>de</strong> reconversion (CIR).C’est ainsi, que <strong>la</strong> Validation <strong>de</strong>s Acquis <strong>de</strong> l'Expérience, au moment<strong>de</strong> sa mise en œuvre en 2002, a été intégrée, comme unnouvel outil par l’armée.La VAE occupe une p<strong>la</strong>ce à part entière dans le parcours <strong>de</strong>reconversion d’un militaire, qui peut s’échelonner sur une durée<strong>de</strong> 18 à 24 mois.Elle peut constituer une réponse adaptée pour ces militaires quipour une gran<strong>de</strong> majorité d’entres eux quittent l’armée à l’issued’un contrat <strong>de</strong> 5 années.<strong>Le</strong> Major MANGIN, officier conseil du bureau <strong>de</strong> reconversionrec<strong>la</strong>ssement <strong>de</strong> l’armée <strong>de</strong> l’air estime que <strong>la</strong> VAE est un dispositifoù «tout le mon<strong>de</strong> s’y retrouve» :- <strong>Le</strong> candidat à <strong>la</strong> VAE voit son expérience se transformer endiplôme ce qui va lui permettre d’intégrer le milieu civil dans <strong>de</strong>meilleures conditions.- L’armée peut qualifier son personnel sans le faire passer parun parcours <strong>de</strong> formation complet et en s’appuyant sur l’expérienceacquise en tant que militaire.En Lorraine, plusieurs actions autour <strong>de</strong> <strong>la</strong> VAE ont été initiéespar le CIR <strong>de</strong> Metz ; elles ont permis <strong>de</strong> faire connaître cenouveau dispositif à l’ensemble <strong>de</strong>s structures militaires et <strong>de</strong>mettre en œuvre un schéma d’information/conseil VAE à l’armée.INFORMATION VAE DU PERSONNEL MILITAIRE AU PLUSPRÈS DES CANDIDATSCette mission d’information VAE est réalisée directement danschaque structure militaire (base, régiment, gendarmerie,…) parun «accompagnateur reconversion». Elle consiste à accueillirtoute personne souhaitant obtenir une première information età l’orienter le cas échéant vers un atelier VAE réalisé par le CIR.<strong>Le</strong> CIR travaille actuellement sur <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d’un gui<strong>de</strong> <strong>de</strong><strong>la</strong> fonction information VAE pour le personnel militaire. <strong>Le</strong> LClDELORE estime important <strong>de</strong> professionnaliser le réseau <strong>de</strong>saccompagnateurs reconversion et d’harmoniser ce 1 er accueilen inter-armée.Des journées d’information VAE à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong> l’ensemble<strong>de</strong>s «accompagnateurs reconversion» vont être mise enp<strong>la</strong>ce par le CIR dans ce sens.ATELIERS CONSEIL<strong>Le</strong>s ateliers ont été mis en p<strong>la</strong>ce par le CIR <strong>de</strong> Metz en avril2006, au rythme d’un par mois.Cette prestation s’adresse à tous les militaires qui ont unprojet professionnel, avec 3 années d’expérience professionnelleou extra-professionnelle en lien avec <strong>la</strong> certificationenvisagée dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> VAE.Cet atelier collectif, pouvant réunir au maximum 8 personnes,d’une durée d’une journée a pour but <strong>de</strong> :- définir <strong>de</strong> façon objective ses expériences professionnellesou personnelles et i<strong>de</strong>ntifier les certifications (titres, diplômes,CQP, ...) et certificateurs correspondants,- être informé sur les étapes nécessaires à <strong>la</strong> mise en œuvre<strong>de</strong> leur projet,- connaître les dispositifs en p<strong>la</strong>ce au sein <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense ouà l‘extérieur.BILAN17 militaires ont bénéficié d’un atelier VAE <strong>de</strong>puis sa miseen p<strong>la</strong>ce.Ces professionnels interviennent dans <strong>de</strong>s secteurs d’activitésvariés : industrie, bâtiment, génie civil, commerce,service aux entreprises, service aux personnes.À titre d'exemple, un jeune homme entré à l’armée il y a8 ans avec un niveau <strong>de</strong> fin <strong>de</strong> sco<strong>la</strong>rité 3 ème a occupé unposte en maintenance et entretien général <strong>de</strong>s bâtiments.Il s’est engagé dans une démarche <strong>de</strong> VAE afin d’obtenirun CAP préparation et réalisation d’ouvrages électriquescorrespondant aux activités mises en œuvre à l’armée. L’obtention<strong>de</strong> ce diplôme lui permettra <strong>de</strong> se positionner sur lesoffres d’emploi d’électricien dans le bâtiment.PV - EKOF n° 41 - Novembre 200623


A C T U A )ARRIVÉE À LA DRAF DE HUBERT MARTIN<strong>Le</strong> Service Régional <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Formation</strong> et du Développement accueille un nouveau Chef<strong>de</strong> Service : Hubert MARTIN Ingénieur Divisionnaire <strong>de</strong> l’Agriculture et <strong>de</strong> l’Environnementqui a pris ses fonctions le 1 er septembre 2006.Il retrouve <strong>la</strong> Lorraine après un passage au Service Régional <strong>de</strong> <strong>la</strong> Protection <strong>de</strong>s Végétauxdans les années 1978-80. Il a ensuite assuré <strong>la</strong> responsabilité <strong>de</strong> l’exploitationdu lycée agricole <strong>de</strong> Valence (26), et ces 4 <strong>de</strong>rnières années <strong>la</strong> direction <strong>de</strong> l’établissementd’enseignement agricole AGROTEC <strong>de</strong> Vienne (38).Nouveau dans cette mission, il avoue que les fonctions sont toutes autres et que lesattentes sont nombreuses. En effet, il déc<strong>la</strong>re :«Dans un système <strong>de</strong> déconcentration, j’essaierai <strong>de</strong> poursuivre les re<strong>la</strong>tions privilégiéesavec nos partenaires : Rectorat, Conseil Régional, professionnels. Je seraiau service du développement et <strong>de</strong>s formations dans les secteurs <strong>de</strong> l’agriculture, <strong>de</strong>l’agro-alimentaire, <strong>de</strong> <strong>la</strong> forêt, <strong>de</strong>s services en milieu rural, <strong>de</strong> l’agro-équipement, <strong>de</strong>l’horticulture et <strong>de</strong>s travaux paysagers, dans le cadre du Projet régional <strong>de</strong> l’enseignementagricole lorrain (PREAL).À l’écoute et en concertation très étroite avec les professionnels, j’aurai le souci <strong>de</strong> répondre à l’évolution économiqueet aux attentes sociétales qui s’expriment envers l’agriculture. J’entends orienter les formations à développerune agriculture mo<strong>de</strong>rne, <strong>de</strong> qualité, respectueuse <strong>de</strong> l’environnement, et créatrice d’emplois, dans une démarchedurable.Parallèlement, je souhaite développer un partenariat avec nos collègues <strong>de</strong> l’Éducation Nationale au titre <strong>de</strong> <strong>la</strong> conventionqui nous lie pour mieux répondre aux attentes <strong>de</strong> nos apprenants et <strong>de</strong> nos équipes respectives.Il s’agit d’offrir à nos jeunes <strong>de</strong>s processus <strong>de</strong> formation adaptés et souhaités dans nos centres tant au niveau <strong>de</strong>slycées, <strong>de</strong>s centres <strong>de</strong> formation d’apprentis que <strong>de</strong>s centres <strong>de</strong> formation pour adultes.Face à nos partenaires, qui ont sur certains points, <strong>de</strong>s analyses divergentes, je m’efforcerai <strong>de</strong> préserver et valoriser,dans <strong>la</strong> mesure du possible, les dispositifs qui ont assuré l’originalité, <strong>la</strong> spécificité et <strong>la</strong> richesse <strong>de</strong> l’enseignementagricole. Je veillerai notamment à ce que l’insertion sco<strong>la</strong>ire, sociale, l’égalité <strong>de</strong>s chances entre les femmes etles hommes et l’insertion professionnelle, s’affirment davantage avec l’adaptation <strong>de</strong>s systèmes <strong>de</strong> formation enre<strong>la</strong>tion avec les secteurs socio-professionnels. <strong>Le</strong>s nombreuses actions <strong>de</strong> coopérations internationales seront confortéesafin que notre système éducatif s’enrichisse et s’ouvre à d’autres mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> vie et <strong>de</strong> culture dans un mon<strong>de</strong>qui est <strong>de</strong> plus en plus ouvert.Je sais que je peux compter en interne sur les personnels du SRFD, ouverts aux nouvelles technologies et dansles établissements, sur <strong>de</strong>s équipes motivées proches <strong>de</strong>s élèves et avec lesquelles, j’espère instaurer un dialogued’écoute et <strong>de</strong> confiance. Ce programme ambitieux ouvre <strong>de</strong> nombreuses perspectives et trouve déjà <strong>de</strong>s applicationsconcrètes dans le cadre du PREAL».VISITE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL RÉGIONAL DE LORRAINE À INFFOLORDans le cadre <strong>de</strong> ses visites aux organismes associés du Conseil Régional<strong>de</strong> Lorraine, Monsieur le Prési<strong>de</strong>nt s'est rendu à INFFOLOR CARIF-Lorraine le14 septembre <strong>de</strong>rnier.Ce fut l'occasion pour INFFOLOR d'expliquer sa p<strong>la</strong>ce et son rôle dans le milieu<strong>de</strong> <strong>la</strong> formation en Lorraine.<strong>Le</strong> Prési<strong>de</strong>nt MASSERET, sensible au travail d'INFFOLOR, a évoqué les évolutionspossibles <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique régionale <strong>de</strong> formation.Jean-Pierre MASSERET (Prési<strong>de</strong>nt du CRL),Emir DENIS (Cabinet du Prési<strong>de</strong>nt),Pao<strong>la</strong> ZANETTI (Prési<strong>de</strong>nte d'INFFOLOR)24 OF n° 41 - Novembre 2006


MISE EN PLACE DE STUDIOSDE COURS AU CNAM LORRAINET E N D A N C E S )Depuis 2002, le Conservatoire national <strong>de</strong>s arts et métiers joue, en matière <strong>de</strong> formation à distance, <strong>la</strong> carte <strong>de</strong>s studios<strong>de</strong> cours. C’est-à-dire <strong>de</strong> salles équipées pour permettre l’enregistrement ou <strong>la</strong> multi-diffusion <strong>de</strong> séances <strong>de</strong> formation. <strong>Le</strong>CNAM Lorraine s’inscrit dans cette dynamique en initiant un déploiement <strong>de</strong> studios <strong>de</strong> cours au niveau régional. Une premièrepierre est posée <strong>de</strong>puis octobre à Nancy avec <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d’un studio <strong>de</strong> cours dans les locaux du Cnam Lorraine.À première vue, le studio <strong>de</strong> cours ressemble à une salle <strong>de</strong>formation c<strong>la</strong>ssique… Pourtant, son équipement audio et vidéodonne accès à <strong>de</strong>s fonctionnalités toutes nouvelles. Deux ordinateurset plusieurs caméras permettent l’enregistrementd’une séance réalisée dans le studio et sa diffusion en direct surinternet. L’intervenant dispose <strong>de</strong> ressources vidéos et numériquestype tableau interactif, banc-titre, magnétoscope, lecteur<strong>de</strong> DVD pour <strong>la</strong> présentation <strong>de</strong> documents.DE NOUVELLES PRATIQUES DE FORMATIONOUVERTE À DISTANCE<strong>Le</strong> concept studio <strong>de</strong> cours permet d’utiliser et combiner différentesmodalités pédagogiques :• <strong>Le</strong> présentiel distancié : un intervenant produit une mêmeséance <strong>de</strong> formation au même moment à plusieurs groupesrépartis sur plusieurs points du territoire. Ainsi il conservel’inter-activité avec les participants que lui permet le présentiel.• <strong>Le</strong> présentiel enrichi ou semi-présentiel ajoute un accompagnementnumérique, avant ou après une séance <strong>de</strong> formation«c<strong>la</strong>ssique» : publication <strong>de</strong> ressources pédagogiques, échangeset travaux entre participants et enseignants…• La formation hybri<strong>de</strong> combine le présentiel avec <strong>de</strong>s regroupementsphysiques d’apprenants et <strong>de</strong>s activités pédagogiquesdistantes via plei@d, <strong>la</strong> p<strong>la</strong>te-forme informatique <strong>de</strong> formationouverte à distance du Cnam.À travers le concept <strong>de</strong> studio <strong>de</strong> cours, le Cnam Lorrainecompte é<strong>la</strong>rgir son approche en matière <strong>de</strong> formation ouverteà distance. La possibilité <strong>de</strong> moduler différentes modalitéspédagogiques permet <strong>de</strong> s’adapter aux contraintes <strong>de</strong> disponibilitépropres aux publics <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation professionnelle, touten conservant <strong>la</strong> démarche d’accompagnement et <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong>sparcours individuels du Cnam.UNE STRATÉGIE DE DÉPLOIEMENTSoutenu par le Conseil Régional <strong>de</strong> Lorraine et l'Agefa, maiségalement par les structures intercommunales et les collectivitéslocales, <strong>la</strong> stratégie <strong>de</strong> déploiement <strong>de</strong>s studios <strong>de</strong> coursrépond à trois grands enjeux. En premier lieu, elle favorisel’équité <strong>de</strong>s territoires en prenant en compte <strong>de</strong>s publics sur<strong>de</strong>s zones, notamment les villes moyennes, où c<strong>la</strong>ssiquement<strong>la</strong> formation professionnelle supérieure n’est pas directementaccessible.Avec <strong>la</strong> formule du présentiel distancié, l’intervenant peut diffusersa séance <strong>de</strong> formation dans d’autres lieux équipés <strong>de</strong> façonsimi<strong>la</strong>ire. Crédits photos : Image & son Cnam.<strong>Le</strong> <strong>de</strong>uxième enjeu <strong>de</strong> ce déploiement est <strong>de</strong> pouvoir maintenir<strong>de</strong>s filières à faible effectif, en particulier dans le domainetechnologique. La mutualisation <strong>de</strong>s publics à l’échelle régionaleou dans le cadre <strong>de</strong> coopérations inter-régionalespermettra ainsi <strong>de</strong> contrecarrer «l’émiettement» <strong>de</strong>s participantsintéressés par ces filières.Enfin, en termes <strong>de</strong> qualité pédagogique, le concept <strong>de</strong> studio<strong>de</strong> cours évite <strong>la</strong> «déshumanisation» induite par l’utilisation<strong>de</strong>s technologies numériques dans <strong>la</strong> formation ouverte àdistance. <strong>Le</strong>s applications du studio <strong>de</strong> cours contribuenten effet à conserver l’intégralité <strong>de</strong> l’acte pédagogique <strong>de</strong>l’intervenant et l’interactivité entre les participants.D’un point <strong>de</strong> vue opérationnel, <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> cesstudios <strong>de</strong> cours au Cnam Lorraine qui vient <strong>de</strong> se concrétiseravec une instal<strong>la</strong>tion à Nancy, se poursuivra jusqu’en2007 avec <strong>de</strong>s équipements à Metz, Bar-le-Duc, Saint-Dié,Pont-à-Mousson, Longwy, Épinal et Forbach.Contact :CNAM LorraineTél. 03 83 85 49 00NAOF n° 41 - Novembre 200625


ZOOM : AGENT DE PRÉVENTION ET DE SÉCURITÉ (APS) 2<strong>Le</strong>s entreprises <strong>de</strong> sécurité et surveil<strong>la</strong>nce humaine emploient principalement,<strong>de</strong>s Agents <strong>de</strong> prévention et sécurité (APS). Responsabilisation, civisme, discrétion,rigueur et persuasion sont les valeurs fondamentales <strong>de</strong> cette profession. À ce titre,avant toute embauche, une enquête <strong>de</strong> moralité et un casier judicaire viergesont exigés. Suivant ses fonctions, l'APS peut avoir une appel<strong>la</strong>tion différente.Ainsi, il est «agent <strong>de</strong> sécurité» lorsqu’il travaille au sein d’une entreprise ou pour lecompte d’une société <strong>de</strong> gardiennage. À un poste fixe ou en circu<strong>la</strong>tion dans un périmètre,il <strong>de</strong>vient «p<strong>la</strong>nton» ou «rondier intervenant» ; son rôle étant <strong>de</strong> surveillerun site : banque, parking, bureau, magasin, gare… Si un chien dressé à <strong>la</strong> défensel’accompagne, c’est alors un «conducteur <strong>de</strong> chien». Vérifier le fonctionnement <strong>de</strong>sinstal<strong>la</strong>tions techniques (caméras, a<strong>la</strong>rmes,…) fait aussi partie <strong>de</strong>s attributions <strong>de</strong>l’APS. Quand il est «agent <strong>de</strong> sécurité incendie», il ne se contente pas <strong>de</strong> prévenir,il lui arrive aussi <strong>de</strong> «guérir». Une seule anomalie (panne <strong>de</strong> secteur, fuite d’eau,incendie) et c’est l’intervention immédiate : fermeture <strong>de</strong>s accès, évacuation <strong>de</strong>spersonnes, organisation <strong>de</strong>s premiers secours… comme le prévoient les consignesdéfinies pas le responsable <strong>de</strong> sécurité. Au besoin, les services compétents(police, EDF-GDF, pompiers) sont informés.En centre <strong>de</strong> surveil<strong>la</strong>nce, l’agent <strong>de</strong> sécurité appelé «opérateur <strong>de</strong> télésurveil<strong>la</strong>nce»ou «agent <strong>de</strong> prévention <strong>de</strong>s vols» s’ai<strong>de</strong> d’écrans <strong>de</strong> contrôle. Il pourra ainsi observerles rayons, repérer les vols à l’éta<strong>la</strong>ge et les inci<strong>de</strong>nts divers.Enfin, l’APS, en uniforme et armé, se nomme «convoyeur <strong>de</strong> fonds». Il accompagneles transports <strong>de</strong> valeur (argent, bijoux, armes, documents précieux) à bord d’unecamionnette blindée. Il surveille également les chargements et déchargements, àl’extérieur du véhicule.2Sources ONISEP - Dico <strong>de</strong>s métiersCEFORMATION CONTINUELa loi SARKOZY instaure une obligation <strong>de</strong>justification d’aptitu<strong>de</strong> professionnellepour tous les personnels exerçant ou souhaitantexercer l’activité <strong>de</strong> SécuritéPrivée : les dirigeants, les travailleurs indépendants,les sa<strong>la</strong>riés (agents).Nouveau : à partir du 10/03/07, lesdirigeants et les sa<strong>la</strong>riés <strong>de</strong>vront obligatoirementjustifier d'une aptitu<strong>de</strong>professionnelle qui sera validée par l'obtentiond'un certificat <strong>de</strong> qualificationprofessionnelle «Agent <strong>de</strong> prévention et<strong>de</strong> sécurité» (CQP APS).La Lorraine dotéed'un Pôle académique sécuritéSitué à Landres (54), ce pôle est composé du Lycée Professionnel Jean Moretteet du CFA <strong>de</strong>s métiers <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité. <strong>Le</strong> Lycée propose en formation initiale le CAPAPS et une mention complémentaire sécurité civile et d’entreprise <strong>de</strong>stinée à toutepersonne diplômée <strong>de</strong> niveau V souhaitant être référent sécurité incendie dans uneentreprise. Concernant le CAP, le recrutement se fait au niveau régional.Pour une trentaine <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ces disponibles, le lycée a reçu cette année une centaine<strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s. La sélection repose principalement sur le dossier sco<strong>la</strong>ire <strong>de</strong> 3 ème , <strong>la</strong>motivation et les capacités <strong>de</strong> l’élève.Quant au CFA, il propose le BP Agent technique prévention sécurité dont le recrutementest national. De plus, le centre est agréé pour délivrer les trois niveaux duSSIAP.Dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation continue, les GRETA lorrains s’appuient sur Landrespour toutes formations re<strong>la</strong>tives à <strong>la</strong> sécurité à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>riés ou <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ursd’emploi.Ainsi, le Pôle (en cours <strong>de</strong> <strong>la</strong>bellisation «Lycée <strong>de</strong>s Métiers <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité») intervienten formation initiale, en apprentissage, en formation continue mais également dansle cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> VAE.En effet, il est centre <strong>de</strong> validation pour les diplômes <strong>de</strong> niveau V et IV. En 2005,15 BP et 10 CAP ont été validés.Grâce aux moyens pédagogiques adaptés aux besoins <strong>de</strong>s entreprises et du marché(PC <strong>de</strong> sécurité blindé, maison <strong>de</strong> feu, locaux <strong>de</strong> télésurveil<strong>la</strong>nce,…), le site <strong>de</strong>Landres témoigne <strong>de</strong> <strong>la</strong> professionnalisation du secteur et ne <strong>la</strong>isse aucune p<strong>la</strong>ce àl’amateurisme.OF n° 41 - Novembre 2006 27


T R I B U N E . . . )PERMIS DE CONDUIRE...PERMIS DE CONSTRUIRE SA VIE«Imaginez-vous au vo<strong>la</strong>nt <strong>de</strong> votre voiture». Ces paroles prononcées au début<strong>de</strong> l’action «Permis <strong>de</strong> conduire» par Anne DUCHENE (CIDFF 1 <strong>de</strong> Nancy) sont<strong>de</strong>venues, tel un leitmotiv, le moteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> motivation <strong>de</strong>s femmes participantes àcette opération très innovante, unique en Lorraine, alliant permis <strong>de</strong> conduire etparcours d’insertion.ContactCIDFF <strong>de</strong> NancyAnne DUCHENE1 rue du Manège54000 NANCYTél. 03 83 37 06 04cidff54baie@club-internet.fr«Dans le cadre du BAIE 2 , nous avons constaté que 46% <strong>de</strong>s femmessuivies rencontraient <strong>de</strong>s difficultés majeures d’insertion professionnelleparce qu’elles ne possédaient pas le permis», explique Anne DUCHENE,chargée <strong>de</strong> développement au CIDFF <strong>de</strong> Nancy. «Aussi, nous avons eul’idée avec l’établissement Léo Lagrange, <strong>de</strong> mettre en p<strong>la</strong>ce en 2003 3 uneaction <strong>de</strong> formation permettant d’ai<strong>de</strong>r ces femmes sans permis». Maisau lieu d’installer un dispositif type auto-école sociale, le CIDFF <strong>de</strong> Nancy aé<strong>la</strong>boré un projet novateur permettant une approche d’accompagnementsocial global. Ce projet a débouché sur une action <strong>de</strong> formation pilotéepar le CIDFF <strong>de</strong> Nancy entre 2004 et 2005 pour 22 femmes. <strong>Le</strong> montagefinancier <strong>de</strong> l’opération était lui aussi original puisqu’il associait <strong>de</strong>s fondspublics et privés : État, Conseil Général <strong>de</strong> Meurthe-et-Moselle, ConseilRégional <strong>de</strong> Lorraine, PIEAN (PLIE <strong>de</strong> Nancy) et <strong>de</strong>s fondations d’entreprises(Fondations VINCI, ADECCO et Caisse d’Épargne). <strong>Le</strong>s participants ontpayé également une partie <strong>de</strong> leur permis en s’acquittant d’une sommeforfaitaire <strong>de</strong> 23 euros par mois jusqu’à l’obtention du fameux sésame.«L’action a <strong>de</strong>ux volets : un volet permis et un volet insertion», expliqueAnne DUCHENE. «<strong>Le</strong>s personnes 4 viennent nous voir suite à une prescription,soit d’un(e) assistant(e) social(e) 5 , soit d’un organisme d’insertionavec un projet professionnel défini et validé. <strong>Le</strong> permis est un moyend’accélération vers l’insertion et pas une fin en soi».Une bénéficiaire et une bénévole.APPRENDRE À RÉ-APPRENDRE«La première chose que l’on fait avec les personnes c’est leur apprendre àré-apprendre, confie notre interlocutrice. Cet atelier se déroule au CentreSocial Jericho et explique sur <strong>de</strong>ux ½ journées par semaine <strong>la</strong> manière donton peut utiliser notre cerveau pour apprendre et comment on se construitdans <strong>la</strong> vie <strong>de</strong> tous les jours. Cet atelier est primordial pour bien préparer lespersonnes au co<strong>de</strong>, étant donné qu’en majorité leurs souvenirs d’apprentissageet <strong>de</strong> mémorisation sont lointains et souvent douloureux car liés à unvécu sco<strong>la</strong>ire pas toujours facile. Ensuite, entre en jeu notre auto-école partenaire(Auto-école URIOT à Vandœuvre) pour l'apprentissage du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong>route».1CIDFF : Centre d’Information sur les Droits <strong>de</strong>s Femmes et <strong>de</strong>s Familles2BAIE : Bureau d’Accompagnement Individualisé vers l’Emploi – Dispositif aujourd’huiregroupé avec le CIDFF3À l’époque, le projet a fait partie <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>te-forme <strong>de</strong> l’Institut pour <strong>la</strong> Ville en Mouvement(IVM), émanation <strong>de</strong> Peugeot SA–Citroën. Ce partenariat a été primordialpour les contacts qu’il a apportés et aussi pour l’octroi d’une voiture, utilisée pour <strong>la</strong>conduite accompagnée (lire par ailleurs).4Publics bénéficiaires : RMIstes, chômeurs <strong>de</strong> longue durée, sa<strong>la</strong>riés avec <strong>de</strong>s contrats<strong>de</strong> travail précaires. Ce sont principalement les femmes qui sont visées parl’action mais les hommes peuvent également y participer.5À noter que les assistants sociaux participent aux comités techniques <strong>de</strong> l’opérationce qui permet un suivi systémique <strong>de</strong>s personnes.28OF n° 41 - Novembre 2006


S’opèrent alors <strong>de</strong>s allers-retours entre l’auto-école et le CIDFF qui dispensent enparallèle <strong>de</strong>s ateliers thématiques complémentaires (gestion <strong>de</strong>s temps <strong>de</strong> vie,formation aux premiers secours, gestion du stress, mécanique <strong>de</strong> <strong>la</strong> voiture, coûtd’achat, d’entretien, d’assurance…). <strong>Le</strong>s personnes sont donc accompagnéespour être mises dans les conditions les plus favorables possibles avant le passagedu co<strong>de</strong>.«Pour beaucoup, le passage du co<strong>de</strong> est le premier examen <strong>de</strong> leur vie. Vous imaginezle stress» poursuit Anne DUCHENE. «Il est donc primordial <strong>de</strong> les ai<strong>de</strong>r, grâceà <strong>la</strong> re<strong>la</strong>xation, à franchir cette étape».CONDUITE ACCOMPAGNÉEUne fois le co<strong>de</strong> obtenu, les heures <strong>de</strong> conduite (25 à 30) sontdispensées par l’auto-école. «En supplément <strong>de</strong> ces heures,nous avons mis en p<strong>la</strong>ce, grâce au véhicule fourni par PSA 3 , <strong>de</strong>sheures <strong>de</strong> conduite accompagnée. C’est <strong>la</strong> richesse <strong>de</strong> notredispositif», insiste Anne DUCHENE. Ces heures <strong>de</strong> conduiteaccompagnée sont réalisées avec <strong>de</strong>s bénévoles qui non seulement ai<strong>de</strong>nt les bénéficiairesdans <strong>la</strong> conduite d’une voiture mais apportent également <strong>de</strong>s échanges«fantastiques». Avec <strong>la</strong> conduite accompagnée et les bénévoles, les personnes découvrenttous les usages et bénéfices (ba<strong>la</strong><strong>de</strong>s, visites culturelles…) qu’ils peuventtirer <strong>de</strong> leur maîtrise <strong>de</strong> <strong>la</strong> voiture. La phrase que je leur répète souvent en débutdu cursus : «Imaginez-vous au vo<strong>la</strong>nt <strong>de</strong> votre voiture» prend à ce moment unetournure très réelle».C’est également après l’obtention du co<strong>de</strong> que se met en p<strong>la</strong>ce l’accompagnementsocio-professionnel. Il s’agit essentiellement d’ateliers (gestion du temps, gestion dustress, apprendre à faire un CV et une lettre <strong>de</strong> motivation) assurés par le BAIE.A C T U A . . . )RÉSULTATSAprès environ 1 500 km <strong>de</strong> conduite accompagnée, le CIDF provoque un premierentretien pédagogique avec l’auto-école. Il est alors décidé <strong>de</strong> présenter ou pas <strong>la</strong>personne à l’examen <strong>de</strong> conduite. «Nous avons obtenu 80% <strong>de</strong> réussite 6 sur lepermis» se félicite Anne DUCHENE.Côté insertion, les taux <strong>de</strong> retour à l’emploi sont aussi très bons. Sur les 22 personnesayant suivi <strong>la</strong> première action, 7 sont en CDD <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 6 mois (dont troisà temps partiel), 5 sont en CDI (dont une à 70%), 3 sont entrées en formationsqualifiantes soit un taux <strong>de</strong> solutions <strong>de</strong> 68%, ce qui paraît tout à fait remarquableétant donné <strong>la</strong> nature <strong>de</strong>s problématiques du public au démarrage <strong>de</strong> l’action.6<strong>Le</strong>s personnes peuvent passer le co<strong>de</strong> 4 foiset <strong>la</strong> conduite 5 fois. En général, les personnesobtiennent co<strong>de</strong> et permis au bout <strong>de</strong> <strong>la</strong> 2 ème cequi se situe dans <strong>la</strong> moyenne <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions<strong>la</strong>mbda.PERSPECTIVES«Aujourd’hui, nous avons évolué vers <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d’une p<strong>la</strong>te-forme permanentepermettant d’accueillir 18 personnes par an avec les mêmes financeurs»nous indique Anne DUCHENE. «Nous souhaitons évoluer vers un système en entrées-sortiespermanentes afin <strong>de</strong> gérer plus efficacement les flux <strong>de</strong> personnesenvoyées par les prescripteurs notamment l’ANPE qui aujourd’hui connaît mieuxnotre dispositif qu’à ces débuts. Nous sommes également en attente d’un accordavec Norauto pour l’achat d’un nouveau véhicule afin <strong>de</strong> consoli<strong>de</strong>r <strong>la</strong> partie conduiteaccompagnée».Espérons que cet accord puisse se concrétiser ce qui donnera encore plus <strong>de</strong> moyensà ce dispositif audacieux, global et pour l’heure très encourageant au niveau <strong>de</strong>srésultats.EJ - ADOF n° 41 - Novembre 200629


K I O S Q U E )DERNIÈRES ACQUISITIONSTous ces ouvrages peuvent être empruntésau centre <strong>de</strong> ressources INFFOLOR.Contact : C<strong>la</strong>ire WAGNER - 03 87 68 10 16Cwagner@inffolor.orgOser réussir l'insertionÀ partir d’une recherche-action menée à Épinay-sur-Seine, l’auteur propose une autrevoie pour réussir l’insertion : mettre en valeur les ressources et les projets <strong>de</strong> chaquechômeur, au lieu <strong>de</strong> souligner uniquement leurs déficiences, pour les accompagner versl’emploi. À l’inverse d’une énième métho<strong>de</strong> miracle <strong>de</strong>stinée à supprimer le chômagecomme par enchantement, cet ouvrage expérimente un chemin dans lequel chômeurs,professionnels <strong>de</strong> l’insertion et entreprises d’un même territoire travaillent ensemble à <strong>la</strong>mise en œuvre <strong>de</strong> parcours réussis. Ainsi, en s’appuyant sur les savoirs <strong>de</strong>s chômeurset <strong>de</strong>s personnes en emplois précaires, en misant sur <strong>la</strong> capacité d’innovation <strong>de</strong>sacteurs <strong>de</strong> l’insertion, cet ouvrage démontre qu’il est possible <strong>de</strong> développer les capacitéshumaines <strong>de</strong> chacun pour gagner <strong>la</strong> bataille <strong>de</strong> l’emploi et viser <strong>la</strong> réussite <strong>de</strong> tous.Catherine Bernatet, Éditions <strong>de</strong> l’atelier, 2006<strong>Le</strong>s métiers <strong>de</strong> <strong>de</strong>main : trouver sa voieL’ouvrage a pour objectif <strong>de</strong> présenter l’ensemble <strong>de</strong>s structures, les observatoires<strong>de</strong> branches et les Observatoires régionaux <strong>de</strong> l’emploi et <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation (Oref),qui permettent <strong>de</strong> mieux appréhen<strong>de</strong>r le panorama <strong>de</strong>s métiers <strong>de</strong> <strong>de</strong>main à traversleurs informations, leur environnement socio-économique et leurs formations.Au sommaire : <strong>la</strong> prospective <strong>de</strong>s métiers, une démarche systémique, les missionset travaux <strong>de</strong>s observatoires régionaux <strong>de</strong> branche, les missions et travaux <strong>de</strong>sobservatoires régionaux <strong>de</strong> l’emploi et <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation, les outils d’information mobilisés,l’apport <strong>de</strong> ces travaux pour les acteurs.Christine Afriat, Arnaud Franel Éditions, 2006<strong>Le</strong> nouveau Dico-Pnl : comprendre les mots et les concepts <strong>de</strong> <strong>la</strong> PNLPrésente dans <strong>de</strong> nombreux domaines, vente, management, communication,coaching, thérapie, développement personnel, éducation, <strong>la</strong> Programmation neurolinguistique,plus connue sous son abréviation <strong>de</strong> PNL, ne cesse <strong>de</strong> s’enrichir etd’é<strong>la</strong>rgir ses applications. Ce dictionnaire vient combler un manque en c<strong>la</strong>rifiant sonvocabu<strong>la</strong>ire et en donnant une version actualisée <strong>de</strong> ses concepts. Conçu <strong>de</strong> façonà être utile aussi bien au Pnliste <strong>de</strong> passage qu’un praticien confirmé, l’ouvrageretrace également l’histoire <strong>de</strong> ce qui peut apparaître au nouveau venu commeune p<strong>la</strong>nète inconnue à conquérir. Il comprend : un bref historique <strong>de</strong> <strong>la</strong> PNL et <strong>de</strong>ses principes fondamentaux, un glossaire <strong>de</strong> survie pour les visiteurs pressés, undictionnaire permettant <strong>de</strong> saisir toute <strong>la</strong> subtilité et <strong>la</strong> richesse <strong>de</strong>s concepts <strong>de</strong><strong>la</strong> PNL.Jane Turner, Bernard Hévin, Interéditions, 2006Mobilités professionnelles et compétences transversalesDans un contexte <strong>de</strong> mutations économiques, <strong>de</strong> tensions sur le marché du travailet <strong>de</strong> vieillissement <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion active, les entreprises sont confrontées aunécessaire renouvellement <strong>de</strong>s effectifs et au déficit <strong>de</strong> main-d’œuvre qualifiée.Elles doivent alors p<strong>la</strong>cer <strong>la</strong> mobilité interne et externe au cœur <strong>de</strong> leurs préoccupations.C’est <strong>la</strong> raison pour <strong>la</strong>quelle le Groupe prospective <strong>de</strong>s métiers etqualifications a engagé <strong>de</strong>s travaux visant à i<strong>de</strong>ntifier dans quelle mesure, et àquelles conditions, <strong>la</strong> reconnaissance <strong>de</strong>s compétences transversales pourraitfaciliter cette mobilité professionnelle souhaitée par tous les acteurs économiques(individus, entreprises, branches…). <strong>Le</strong>s résultats <strong>de</strong> cette réflexion sont restituésdans les différentes contributions <strong>de</strong> cet ouvrage qui témoignent, dans leur diversité,<strong>de</strong>s manières contrastées d’abor<strong>de</strong>r cette question selon les acteurs et selonles types <strong>de</strong> mobilité envisagés.Ce rapport ouvre aussi <strong>de</strong> nouvelles pistes re<strong>la</strong>tives à l’évaluation <strong>de</strong>s actionsd’accompagnement <strong>de</strong> <strong>la</strong> mobilité, aux outils et dispositifs d’accompagnement <strong>de</strong> <strong>la</strong>mobilité externe, ainsi qu’à l’articu<strong>la</strong>tion du concept <strong>de</strong> «compétence transversale»avec <strong>la</strong> dimension territoriale.Christine Afriat, Catherine Gay, Florence Loisil, La documentation Française, 200630OF n° 41 - Novembre 2006


A C T U A . . . )LA LORRAINE ET LE LUXEMBOURG POUR UN PARTENARIAT VERS L’INSERTION PROFESSIONNELLE<strong>Le</strong> Conseil Régional <strong>de</strong> Lorraine s’est donné <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> répondre à <strong>de</strong>sbesoins territoriaux en matière d’insertion professionnelle en contractualisant<strong>de</strong>s partenariats forts.C’est dans ce cadre que <strong>la</strong> commune <strong>de</strong> Villerupt, porteur du projetVillerupt.com, en partenariat avec les communes d’Esch-sur-Alzette (Luxembourg)et <strong>de</strong> Thill, a sollicité le Conseil Régional <strong>de</strong> Lorraine sur un projettransfrontalier original.L’objectif <strong>de</strong> cette action était <strong>de</strong> mobiliser <strong>de</strong>s personnes en difficulté d’insertionprofessionnelle par le biais d’un support concret : réalisation d’unmusée virtuel valorisant le patrimoine architectural, artistique et culturellocal.Durant 6 mois (du 23 janvier au 27 juillet 2006), 13 <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emploi (dont 3 luxembourgeois), jeunes et adultes,hommes et femmes, se sont investis dans ce projet en conciliant 2 enjeux : <strong>la</strong> mise en œuvre et <strong>la</strong> création d’un prototypemusée virtuel mais aussi en travail<strong>la</strong>nt en parallèle sur leur insertion professionnelle.Un partenariat fort s’est constitué autour <strong>de</strong> ce projet : les communes concernées, l’organisme <strong>de</strong> formation AFIL, l’entreprisefranco-luxembourgeoise RSI Concept, le Conseil Général 54 et CAPEMM, l’ALE et <strong>la</strong> Mission Locale <strong>de</strong> Longwy,l’ADEM (Administration <strong>de</strong> l’emploi au Luxembourg), <strong>la</strong> Direction régionale du droit <strong>de</strong>s femmes (DRDF), et le ConseilRégional <strong>de</strong> Lorraine.Outre l’aspect transfrontalier, l’originalité <strong>de</strong> cette action rési<strong>de</strong> aussi dans le fait d’associer une entreprise francoluxembourgeoise(RSI Concept) et un organisme spécialisé dans l’insertion (AFIL) tout au long <strong>de</strong> l’action. Ceci a permis<strong>de</strong> mettre les personnes engagées sur l’action en situation réelle <strong>de</strong> travail et <strong>de</strong> bénéficier en parallèle d’un accompagnementindividualisé.<strong>Le</strong> taux <strong>de</strong> solutions positives à l’issue <strong>de</strong> cette action est <strong>de</strong> 77% ; soit 8 retours à l’emploi et 2 entrées en formationqualifiante. Il est à noter que ce pourcentage exceptionnellement élevé pour une action d’insertion professionnelle,s’explique en gran<strong>de</strong> partie par <strong>la</strong> qualité du partenariat local mis en œuvre et par l’implication <strong>de</strong>s acteurs dans unprojet fédérateur.Ce projet a permis <strong>la</strong> réalisation et <strong>la</strong> mise en œuvre d’un système technique et informatique innovant permettant uneconsultation virtuelle en 3D du patrimoine local.Ce concept a été présenté les 25 et 26 juillet respectivement sur les communes <strong>de</strong> Villerupt et d’Esch-sur-Alzette enprésence <strong>de</strong>s élus locaux, régionaux et luxembourgeois.<strong>Le</strong> produit réalisé est consultable en Mairie <strong>de</strong> Villerupt.BulletinAbonnementretournez ce coupon complétéà l’adresse suivante :INFFOLORCarif Lorraine11, p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> Paris54500 VandœuvreObjectif <strong>Formation</strong> en Lorraineest disponible gratuitement surabonnementJe souhaite m’abonner à Objectif <strong>Formation</strong>.Nom : ...........................................................................Prénom : .......................................................................Entreprise : ...................................................................Adresse : ................................................................................................................................................................................................................................................Email : ..........................................................................Pour tout renseignement,téléphonez à INFFOLOR au 03 83 54 13 00OF n° 41 - Novembre 200631


(" S’INFORMER POUR MIEUX SE FORMERT O U T AU LONG DE LA VIE"NOUVEAUTÉS SURWWW.INFFOLOR.ORGACTIONS D’INFORMATION INFFOLOR4 ème trimestre 2006Voir page d’accueil• L’information sur <strong>la</strong> formation : Quels outils ? Quels services ?• <strong>Le</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emploi et <strong>la</strong> formation• <strong>Le</strong>s sa<strong>la</strong>riés du secteur privé et <strong>la</strong> formation• L’information sur les outis pédagogiques : invité TNT(FORMATION HORS-LORRAINE (voir menu FORMATION)• FORMATION > Chercher une formation> <strong>Formation</strong> continue hors-LorraineMISE À JOUR DES LIEUX D’ACCUEIL OPCA (voir menu OÙ S’INFORMER)• OÙ S’INFORMER > Accé<strong>de</strong>r aux lieux d’accueil > sommaire alphabétique > OPCA(PORTES OUVERTES SUR LA VAE EN LORRAINERÉUNIONS D’INFORMATION 2006 (voir menu VALIDATION DES ACQUIS)• VALIDATION DES ACQUIS > Accé<strong>de</strong>r au site VAE pour le grand public !(menu <strong>de</strong> gauche)POUR PLUS D’INFORMATIONS :APPEL GRATUIT - hors portable

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