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Perception du public québécois à l'égard des infirmières et des ... - FiQ

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MontréalQuébecTorontoOttawaEdmontonPhiladelphieDenverTampa<strong>Perception</strong> <strong>du</strong> <strong>public</strong><strong>québécois</strong> <strong>à</strong> l’égard <strong>des</strong><strong>infirmières</strong> <strong>et</strong> <strong>des</strong>professionnels de la santé14380-025Avril 2010www.legermark<strong>et</strong>ing.com


Table <strong>des</strong> matières34Contexte <strong>et</strong> méthodologiePrincipaux constats7Importance perçue <strong>du</strong> rôle <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong> dans le système de santé auQuébec <strong>et</strong> qualité de la relation <strong>infirmières</strong>-usagers16<strong>Perception</strong>s <strong>des</strong> conditions de travail <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong> <strong>et</strong> opinion <strong>à</strong> l’égard<strong>des</strong> principales deman<strong>des</strong> de la FIQ dans le cadre <strong>des</strong> négociations avecles employés <strong>du</strong> secteur <strong>public</strong>28Solutions proposées par la FIQ pour résoudre certains problèmes defonctionnement <strong>du</strong> système de santéwww.legermark<strong>et</strong>ing.com


Contexte <strong>et</strong> méthodologie• Léger Mark<strong>et</strong>ing a été mandaté par la Fédération interprofessionnelle de la santé <strong>du</strong> Québec (FIQ) afin de mener une étudeauprès <strong>du</strong> grand <strong>public</strong> <strong>québécois</strong> visant <strong>à</strong> mesurer les perceptions <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong> <strong>et</strong> autres professionnels de la santé.L’étude poursuivait les objectifs suivants :• Évaluer l’importance perçue <strong>du</strong> rôle <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong> dans le système de santé;• Évaluer la qualité de la relation <strong>infirmières</strong>-usagers;• Mesurer la perception <strong>du</strong> <strong>public</strong> quant aux conditions de travail <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong>;• Sonder l’opinion <strong>des</strong> citoyens quant aux principales deman<strong>des</strong> de la FIQ dans le cadre <strong>des</strong> négociations avec lesemployés <strong>du</strong> secteur <strong>public</strong>;• Sonder l’opinion <strong>des</strong> citoyens quant aux solutions proposées par la FIQ pour résoudre certains problèmes defonctionnement <strong>du</strong> système de santé.• Pour ce faire, un sondage web a été réalisé <strong>du</strong> 1 er au 5 avril 2010 auprès d'un échantillon représentatif de 1026Québécois(es), âgés de 18 ans ou plus.• À l'aide <strong>des</strong> données de Statistique Canada, les résultats ont été pondérés selon le sexe, l’âge, la langue, les régions, lascolarité <strong>et</strong> la présence d’enfants dans le ménage afin de rendre l'échantillon représentatif de l'ensemble de la population<strong>québécois</strong>e.Note :• Les chiffres présentés dans ce rapport étant arrondis, les sommes dans les graphiques <strong>et</strong> tableaux (basées sur les chiffresréels avant arrondissement) peuvent ne pas correspondre <strong>à</strong> l’addition manuelle <strong>des</strong> nombres arrondis..<strong>Perception</strong> <strong>du</strong> <strong>public</strong> <strong>québécois</strong> <strong>à</strong> l’égard <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong>3


Principaux constatsCote d’amour élevée <strong>du</strong> <strong>public</strong> envers les <strong>infirmières</strong>• Les conditions de travail difficiles dans lesquelles les <strong>infirmières</strong> doivent évoluer semblent avoir frappé l’imaginaire <strong>du</strong><strong>public</strong>. Lorsqu’on demande aux Québécois quel est le premier mot qui leur vient <strong>à</strong> l’esprit lorsqu’ils pensent aux<strong>infirmières</strong>, la mention la plus fréquemment obtenue est « surchargée, surmenée » (près d’une mention sur cinq). Lesautres expressions fréquemment évoquées sont « dévouement », « épuisement », « courage », « travail »,« travaillantes », « temps supplémentaire » <strong>et</strong> « exploitées, abusées ».• La quasi-totalité <strong>des</strong> personnes interrogées estime que les <strong>infirmières</strong> ont un rôle d’une grande importance dans lefonctionnement <strong>du</strong> système de santé (98%) <strong>et</strong> dans les soins apportés aux personnes mala<strong>des</strong> (99%).• Dans l’évaluation qu’ils font de leur relation avec les différents professionnels de la santé, les <strong>infirmières</strong>, <strong>infirmières</strong>auxiliaires<strong>et</strong> inhalothérapeutes se distinguent <strong>des</strong> médecins par une plus grande disponibilité perçue, un plus grandsentiment de proximité avec le <strong>public</strong> <strong>et</strong> la perception d’une plus grande compassion envers les personnes mala<strong>des</strong>.Horaires difficiles, surcharge de travail <strong>et</strong> stress caractérisent les conditions de travail <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong>• 82% <strong>des</strong> Québécois estiment que les conditions de travail consenties aux <strong>infirmières</strong> sont inadéquates, compte tenu deleur rôle dans le fonctionnement <strong>du</strong> système <strong>public</strong> de santé.• Le temps supplémentaire (87%), le niveau de stress (87%), la charge de travail (82%) les horaires (82%) <strong>et</strong>l’organisation <strong>du</strong> travail (76%) sont les aspects <strong>des</strong> conditions de travail <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong> que les Québécois perçoiventcomme étant les plus mauvais. En contrepartie, une majorité de Québécois estime que les <strong>infirmières</strong> ont de bonnesconditions en ce qui a trait aux salaires (54% jugent qu’elles ont de bonnes conditions sur c<strong>et</strong> aspect) <strong>et</strong> les conditionsmatérielles de travail (52% de réponses positives).• Selon 87% <strong>des</strong> personnes interrogées, il y a en ce moment une pénurie d’<strong>infirmières</strong> au Québec. Chez ces dernières, 87%sont d’avis que le gouvernement ne fait pas les efforts nécessaires pour trouver <strong>des</strong> solutions <strong>à</strong> c<strong>et</strong>te pénurie.<strong>Perception</strong> <strong>du</strong> <strong>public</strong> <strong>québécois</strong> <strong>à</strong> l’égard <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong>4


Principaux constats (suite)Les Québécois appuient massivement les principales deman<strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong>• Dans le cadre <strong>des</strong> négociations actuelles, 68% <strong>des</strong> personnes interrogées sont d’avis que le gouvernement ne se montrepas suffisamment sensible aux deman<strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong>.• 80% <strong>des</strong> Québécois appuient la proposition visant la réorganisation <strong>du</strong> temps de travail, la transformation <strong>des</strong> postes <strong>à</strong>temps partiel en postes <strong>à</strong> temps plein <strong>et</strong> l’intro<strong>du</strong>ction de la semaine de quatre jours. La majorité <strong>des</strong> personnesinterrogées croient que ces mesures auront <strong>des</strong> impacts positifs sur la capacité <strong>à</strong> combler l’ensemble <strong>des</strong> besoins en soinsinfirmiers dans le réseau (74%), <strong>à</strong> ré<strong>du</strong>ire les eff<strong>et</strong>s de la pénurie (77%), mais surtout, <strong>à</strong> r<strong>et</strong>enir les <strong>infirmières</strong> en poste(86%) <strong>et</strong> <strong>à</strong> attirer de nouvelles personnes dans la profession (86%).• 73% <strong>des</strong> Québécois estiment que les inconvénients intrinsèques <strong>à</strong> la profession d’infirmière (rotation sur 7 jours, 24heures sur 24, exigeant d’elles une grande disponibilité) ne sont pas suffisamment reconnus dans le traitement qui leurest accordé. Aussi, 63% sont favorables <strong>à</strong> la bonification <strong>des</strong> primes de soir, de fin de semaine <strong>et</strong> de garde <strong>et</strong> 57%appuient la majoration réclamée <strong>des</strong> primes de nuit. La proposition d’accorder une prime de rétention <strong>et</strong> d’attractionannuelle de 5 000 $ n’obtient cependant pas l’appui de la majorité de la population (42% sont favorables).• 75% <strong>des</strong> Québécois sont favorables <strong>à</strong> ce que soit doublée la prime accordée aux <strong>infirmières</strong> travaillant aux soins intensifs<strong>et</strong> que c<strong>et</strong>te prime soit aussi accordée aux <strong>infirmières</strong> travaillant <strong>à</strong> l’urgence <strong>et</strong> dans d’autres unités où l’on donne <strong>des</strong>soins critiques, comme la néonatalité par exemple.Les <strong>infirmières</strong> au service de l’intérêt <strong>du</strong> <strong>public</strong>• 87% <strong>des</strong> Québécois croient que dans le cadre <strong>des</strong> négociations actuelles, les <strong>infirmières</strong> défendent non seulement leurpropre intérêt, mais également l’intérêt <strong>du</strong> <strong>public</strong>.• 83% croient que les améliorations aux conditions de travail demandées par les <strong>infirmières</strong>, si elles leur sont accordées,peuvent contribuer <strong>à</strong> améliorer le fonctionnement <strong>du</strong> système <strong>public</strong> de santé.• 76% croient que le gouvernement n’accorde pas suffisamment d’importance aux propositions <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong> dans sarecherche de solutions <strong>du</strong>rables pour le système de santé.<strong>Perception</strong> <strong>du</strong> <strong>public</strong> <strong>québécois</strong> <strong>à</strong> l’égard <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong>5


Principaux constats (suite)Un investissement nécessaire• Les Québécois, dans une proportion de 69%, croient que le gouvernement doit faire l’investissement que représentent lesaméliorations aux conditions de travail demandées par les <strong>infirmières</strong>, qu’elles estiment au coût de 450 millions de dollars,soit environ 2% <strong>du</strong> budg<strong>et</strong> total de la santé.M<strong>et</strong>tre fin <strong>à</strong> la pratique <strong>du</strong> recours aux agences privées dans le système <strong>public</strong>• Les trois quarts (76%) <strong>des</strong> Québécois ont enten<strong>du</strong> parler <strong>du</strong> fait que certains établissements <strong>du</strong> réseau <strong>public</strong> de la santéont recours aux services d’agences privées pour combler certains de leurs besoins en soins infirmiers. Dans uneproportion de 60%, les Québécois réclament que le gouvernement m<strong>et</strong>te fin <strong>à</strong> c<strong>et</strong>te pratique.<strong>Perception</strong> <strong>du</strong> <strong>public</strong> <strong>québécois</strong> <strong>à</strong> l’égard <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong>6


Importance perçue <strong>du</strong> rôle <strong>des</strong><strong>infirmières</strong> dans le système de santéau Québec <strong>et</strong> qualité de la relation<strong>infirmières</strong>-usagerswww.legermark<strong>et</strong>ing.com


Spontanément, les Québécois perçoivent les <strong>infirmières</strong>comme étant surchargées, dévouées <strong>et</strong> épuisées• Lorsque les Québécois pensent aux <strong>infirmières</strong>, les premiers mots qui leurs viennent <strong>à</strong> l’esprit sont « surchargées,surmenées » (18% <strong>des</strong> mentions), « dévouement » (13%) <strong>et</strong> « épuisement » (11%). Les autres expressions les plusfréquemment évoquées sont « travail » (8%), « travaillantes » (5%), « temps supplémentaire » (4%) <strong>et</strong> « exploitées »(3%).Q1. Lorsque vous pensez aux <strong>infirmières</strong> qui travaillent dans le système <strong>public</strong> de santé au Québec, quel est le premier mot qui vousvient <strong>à</strong> l’esprit?Base : tous les répondants (n=1026)Surchargées / surmenéesDévouementÉpuisement / fatigueCourageTravailCommentaires généraux positifsTravaillantesTemps supplémentaireExploitées / abuséesPatientes / tolérantesPénurie / manque de personnelCommentaires généraux négatifsVocationCompétentesImportantes / indispensablesSous-payéesAutreNe sait pas / Refus1%1%1%1%2%2%2%3%4%5%6%7%7%8%8%11%13%18%<strong>Perception</strong> <strong>du</strong> <strong>public</strong> <strong>québécois</strong> <strong>à</strong> l’égard <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong>8


Les Québécois estiment que les <strong>infirmières</strong> ont une importancecapitale dans le fonctionnement <strong>du</strong> système de santé <strong>et</strong> dansles soins apportés aux personnes mala<strong>des</strong>• Dans l’ensemble, 98% <strong>des</strong> personnes interrogées estiment que les <strong>infirmières</strong> ont un rôle d’une grande importance dans lefonctionnement <strong>du</strong> système <strong>public</strong> de santé au Québec. Plus précisément, 80% sont d’avis qu’elles ont un rôle d’une trèsgrande importance <strong>et</strong> 18%, d’une grande importance.• Les perceptions sont similaires en ce qui a trait au rôle <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong> dans les soins apportés aux personnes mala<strong>des</strong>. Autotal, 99% <strong>des</strong> personnes interrogées croient qu’elles ont un rôle de grande importance, soit 81% qui ont mentionné « un<strong>et</strong>rès grande importance » <strong>et</strong> 18%, une « grande importance ».Q2-Q3. Selon votre perception, quelle est l’importance <strong>du</strong> rôle <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong> …?Base : tous les répondants (n=1026)... dans lefonctionnement <strong>du</strong>système <strong>public</strong> de santéau Québec... dans les soinsapportés aux personnesmala<strong>des</strong>TOTAL TRÈS GRANDE + GRANDE 98% 99%Une très grande importance 80% 81%Une grande importance 18% 18%TOTAL CERTAINE IMPORTANCE + PEUD’IMPORTANCE2% 1%Une certaine importance 2% 1%Peu d’importance 0% 0%<strong>Perception</strong> <strong>du</strong> <strong>public</strong> <strong>québécois</strong> <strong>à</strong> l’égard <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong>9


Évaluation de la relation entre le <strong>public</strong> <strong>et</strong> les <strong>infirmières</strong>• En moyenne, les personnes interrogées accordent aux <strong>infirmières</strong> une note de 8,5 sur 10 pour leur compétence, une notede 8,4 sur 10 pour la confiance qu’elles leur portent, une note de 7,8 sur 10 pour la compassion dont elles font preuveenvers les personnes mala<strong>des</strong>, une note de 7,6 sur 10 pour leur sentiment de proximité avec elles <strong>et</strong> une note de 7,5 sur 10pour leur disponibilité.Q6a-e. Si vous pensez aux <strong>infirmières</strong> qui travaillent dans le système <strong>public</strong> de santé au Québec, sur une échelle de 1 <strong>à</strong> 10 où 10 estla meilleure note <strong>et</strong> 1 la plus mauvaise, comment noteriez-vous :Base : tous les répondants (n=1026)Évaluation <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong>% 1-6sur 10% 7-8sur 10% 9-10sur 10% NSP/REFUSNotemoyenneLa confiance que vous manifestez <strong>à</strong> leur endroit 9% 34% 55% 2% 8,4Leur compétence dans l’exécution de leurstâchesLe sentiment de proximité que vous avez <strong>à</strong> leurégard (se sentir proche d’elles ou d’eux)Le degré de compassion dont ils font preuveenvers les personnes mala<strong>des</strong>Leur disponibilité pour venir en aide auxpersonnes mala<strong>des</strong>7% 34% 56% 3% 8,524% 36% 38% 3% 7,619% 40% 39% 3% 7,825% 38% 35% 2% 7,5<strong>Perception</strong> <strong>du</strong> <strong>public</strong> <strong>québécois</strong> <strong>à</strong> l’égard <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong>10


Évaluation de la relation entre le <strong>public</strong> <strong>et</strong> les<strong>infirmières</strong>-auxiliaires• En moyenne, les personnes interrogées accordent aux <strong>infirmières</strong>-auxiliaires une note de 8,1 sur 10 pour leur compétence,une note de 7,9 sur 10 pour la confiance qu’elles leur portent, une note de 7,9 sur 10 pour la compassion dont elles fontpreuve envers les personnes mala<strong>des</strong>, une note de 7,7 sur 10 pour leur disponibilité <strong>et</strong> une note de 7,5 sur 10 pour leursentiment de proximité avec elles.Q7a-e. Si vous pensez aux <strong>infirmières</strong> auxiliaires qui travaillent dans le système <strong>public</strong> de santé au Québec, sur une échelle de 1 <strong>à</strong> 10où 10 est la meilleure note <strong>et</strong> 1 la plus mauvaise, comment noteriez-vous :Base : tous les répondants (n=1026)Évaluation <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong> auxiliaires% 1-6sur 10% 7-8sur 10% 9-10sur 10% NSP/REFUSNotemoyenneLa confiance que vous manifestez <strong>à</strong> leur endroit 16% 37% 38% 8% 7,9Leur compétence dans l’exécution de leurstâchesLe sentiment de proximité que vous avez <strong>à</strong> leurégard (se sentir proche d’elles ou d’eux)Le degré de compassion dont ils font preuveenvers les personnes mala<strong>des</strong>Leur disponibilité pour venir en aide auxpersonnes mala<strong>des</strong>12% 38% 41% 8% 8,122% 38% 32% 9% 7,516% 40% 36% 8% 7,920% 40% 32% 8% 7,7<strong>Perception</strong> <strong>du</strong> <strong>public</strong> <strong>québécois</strong> <strong>à</strong> l’égard <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong>11


Évaluation de la relation entre le <strong>public</strong> <strong>et</strong> lesinhalothérapeutes• En moyenne, les personnes interrogées accordent aux inhalothérapeutes une note de 8,5 sur 10 pour leur compétence, unenote de 8,4 sur 10 pour la confiance qu’elles leur portent, une note de 7,7 sur 10 pour la compassion dont elles font preuveenvers les personnes mala<strong>des</strong>, une note de 7,7 sur 10 pour leur disponibilité <strong>et</strong> une note de 7,3 sur 10 pour leur sentimentde proximité avec elles.• Il est <strong>à</strong> noter qu’entre le quart <strong>et</strong> le tiers <strong>des</strong> personnes interrogées n’ont pas fourni d’évaluation <strong>des</strong> inhalothérapeutes, cequi tend <strong>à</strong> indiquer qu’elles sont moins connues <strong>du</strong> grand <strong>public</strong> que les <strong>infirmières</strong> ou les <strong>infirmières</strong>-auxiliaires.Q8a-e. Si vous pensez aux inhalothérapeutes qui travaillent dans le système <strong>public</strong> de santé au Québec, sur une échelle de 1 <strong>à</strong> 10 où10 est la meilleure note <strong>et</strong> 1 la plus mauvaise, comment noteriez-vous :Base : tous les répondants (n=1026)Évaluation <strong>des</strong> inhalothérapeutes% 1-6sur 10% 7-8sur 10% 9-10sur 10% NSP/REFUSNotemoyenneLa confiance que vous manifestez <strong>à</strong> leur endroit 7% 25% 40% 28% 8,4Leur compétence dans l’exécution de leurstâchesLe sentiment de proximité que vous avez <strong>à</strong> leurégard (se sentir proche d’elles ou d’eux)Le degré de compassion dont ils font preuveenvers les personnes mala<strong>des</strong>Leur disponibilité pour venir en aide auxpersonnes mala<strong>des</strong>5% 24% 43% 28% 8,521% 26% 23% 31% 7,315% 28% 26% 30% 7,716% 27% 26% 31% 7,7<strong>Perception</strong> <strong>du</strong> <strong>public</strong> <strong>québécois</strong> <strong>à</strong> l’égard <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong>12


Évaluation de la relation entre le <strong>public</strong> <strong>et</strong> les médecins• En moyenne, les personnes interrogées accordent aux médecins une note de 8,3 sur 10 pour leur compétence, une note de7,9 sur 10 pour la confiance qu’elles leur portent, une note de 6,8 sur 10 pour la compassion dont ils font preuve envers lespersonnes mala<strong>des</strong>, une note de 6,5 sur 10 pour leur sentiment de proximité avec eux <strong>et</strong> une note de 6,3 sur 10 pour leurdisponibilité.Q9a-e. Si vous pensez aux médecins qui travaillent dans le système <strong>public</strong> de santé au Québec, sur une échelle de 1 <strong>à</strong> 10 où 10 est lameilleure note <strong>et</strong> 1 la plus mauvaise, comment noteriez-vous :Base : tous les répondants (n=1026)Évaluation <strong>des</strong> médecins% 1-6sur 10% 7-8sur 10% 9-10sur 10% NSP/REFUSNotemoyenneLa confiance que vous manifestez <strong>à</strong> leur endroit 17% 38% 44% 1% 7,9Leur compétence dans l’exécution de leurstâchesLe sentiment de proximité que vous avez <strong>à</strong> leurégard (se sentir proche d’elles ou d’eux)Le degré de compassion dont ils font preuveenvers les personnes mala<strong>des</strong>Leur disponibilité pour venir en aide auxpersonnes mala<strong>des</strong>10% 38% 51% 1% 8,345% 32% 21% 2% 6,538% 39% 22% 1% 6,849% 30% 20% 1% 6,3<strong>Perception</strong> <strong>du</strong> <strong>public</strong> <strong>québécois</strong> <strong>à</strong> l’égard <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong>13


Le <strong>public</strong> évalue plus positivement sa relation avec les<strong>infirmières</strong>, les <strong>infirmières</strong>-auxiliaires <strong>et</strong> les inhalothérapeutesqu’avec les médecins• L’élément de compétence est celui sur lequel les quatre corps professionnels sondés obtiennent les meilleures notes. Les<strong>infirmières</strong> sont évaluées légèrement plus positivement que les <strong>infirmières</strong>-auxiliaires sur c<strong>et</strong> aspect.• En ce qui a trait <strong>à</strong> la confiance que le <strong>public</strong> leur porte, les <strong>infirmières</strong> <strong>et</strong> les inhalothérapeutes obtiennent <strong>des</strong> notessemblables, légèrement supérieures aux notes accordées aux <strong>infirmières</strong>-auxiliaires <strong>et</strong> aux médecins.• Par contre, sur les aspects <strong>du</strong> sentiment de proximité, de la compassion envers les personnes mala<strong>des</strong> <strong>et</strong> de la disponibilité,les <strong>infirmières</strong>, <strong>infirmières</strong>-auxiliaires <strong>et</strong> inhalothérapeutes obtiennent <strong>des</strong> notes similaires <strong>et</strong> significativement supérieuresaux notes accordées aux médecins sur ces mêmes aspects.Tableau comparatifBase : tous les répondants (n=1026)Notes moyennes sur 10InfirmièresInfirmièresauxiliairesInhalothérapeutesMédecinsLa confiance que vous manifestez <strong>à</strong> leur endroit 8,4 7,9 8,4 7,9Leur compétence dans l’exécution de leurstâchesLe sentiment de proximité que vous avez <strong>à</strong> leurégard (se sentir proche d’elles ou d’eux)Le degré de compassion dont ils font preuveenvers les personnes mala<strong>des</strong>Leur disponibilité pour venir en aide auxpersonnes mala<strong>des</strong>8,5 8,1 8,5 8,37,6 7,5 7,3 6,57,8 7,9 7,7 6,87,5 7,7 7,7 6,3<strong>Perception</strong> <strong>du</strong> <strong>public</strong> <strong>québécois</strong> <strong>à</strong> l’égard <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong>14


Compassion <strong>et</strong> disponibilité : les <strong>infirmières</strong> l’emportentn<strong>et</strong>tement sur les médecins selon l’avis <strong>du</strong> <strong>public</strong>• Dans l’ensemble, 79% <strong>des</strong> personnes interrogées croient que ce sont les <strong>infirmières</strong> qui font preuve de la plus grandecompassion envers les personnes mala<strong>des</strong>, tandis que 11% estiment que ce sont les médecins. Une proportion de 10% estsans opinion.• De même, 82% <strong>des</strong> personnes interrogées croient que ce sont les <strong>infirmières</strong> qui se montrent le plus disponibles pour veniren aide aux personnes mala<strong>des</strong>, contre 10% qui croient que ce sont les médecins. Une proportion de 7% est sans opinion.Q10-Q11. Dans l’ensemble, entre les <strong>infirmières</strong> <strong>et</strong> les médecins qui travaillent dans le système <strong>public</strong> de santé au Québec, quelcorps professionnel … <strong>à</strong> votre avis ?Base : tous les répondants (n=1026)... fait preuve de la plusgrande compassionenvers les personnesmala<strong>des</strong>... se montre le plusdisponible pour venir enaide aux personnesmala<strong>des</strong>Médecins 11% 10%Infirmières 79% 82%Ne sait pas / Refus 10% 7%<strong>Perception</strong> <strong>du</strong> <strong>public</strong> <strong>québécois</strong> <strong>à</strong> l’égard <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong>15


<strong>Perception</strong>s <strong>des</strong> conditions de travail<strong>des</strong> <strong>infirmières</strong> <strong>et</strong> opinion <strong>à</strong> l’égard<strong>des</strong> principales deman<strong>des</strong> de la FIQdans le cadre <strong>des</strong> négociations avecles employés <strong>du</strong> secteur <strong>public</strong>www.legermark<strong>et</strong>ing.com


82% <strong>des</strong> Québécois estiment que les conditions de travailconsenties aux <strong>infirmières</strong> sont inadéquates• S’ils tiennent compte <strong>du</strong> rôle <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong> dans le système <strong>public</strong> de santé au Québec, 82% <strong>des</strong> répondants affirmenttrouver inadéquates les conditions de travail qui leur sont consenties. Une proportion de 13% pense le contraire tandis que6% sont sans opinion.Q12. Compte tenu <strong>du</strong> rôle <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong> dans le système <strong>public</strong> de santé au Québec, êtes-vous d’avis que les conditions de travailqui leur sont consenties actuellement sont adéquates ou non ?Base : tous les répondants (n=1026)82%13%6%Oui Non Ne sait pas / Refus<strong>Perception</strong> <strong>du</strong> <strong>public</strong> <strong>québécois</strong> <strong>à</strong> l’égard <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong>17


La très grande majorité <strong>des</strong> Québécois sont d’avis que les <strong>infirmières</strong>ont de mauvaises conditions de travail en ce qui a trait aux horaires,<strong>à</strong> la charge de travail, au stress <strong>et</strong> <strong>à</strong> l’organisation <strong>du</strong> travail• Dans l’ensemble, 87% <strong>des</strong> Québécois croient que les conditions de travail <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong> sont mauvaises en ce quiconcerne le temps supplémentaire qui leur est demandé d’accomplir. La même proportion (87%) estime que c’est le casaussi <strong>du</strong> niveau de stress au travail. Plus de huit personnes sur dix sont aussi d’avis que les <strong>infirmières</strong> ont de mauvaisesconditions en ce qui a trait <strong>à</strong> la charge de travail (83%) <strong>et</strong> aux horaires (82%). Enfin, 76% croient que l’organisation <strong>du</strong>travail crée de mauvaises conditions de travail.• Les aspects sur lesquels le <strong>public</strong> juge plus positivement les conditions de travail <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong> sont les conditionsmatérielles (52% croient qu’elles sont bonnes) <strong>et</strong> les salaires (54% de réponses positives).Q13a-h. Selon votre perception, est-ce que les <strong>infirmières</strong> <strong>du</strong> système <strong>public</strong> de santé au Québec ont de très bonnes conditions, debonnes conditions, de mauvaises conditions ou de très mauvaises conditions de travail en ce qui concerne les aspects suivants ?Base : tous les répondants (n=1026)TOTALBONNESTrèsbonnesPlutôtbonnesTOTALMAUVAISESPlutôtmauvaisesTrèsmauvaisesNSP/RefusLe temps supplémentaire qui leur estdemandé d'accomplir7% 1% 6% 87% 33% 54% 5%Le niveau de stress au travail 10% 1% 9% 87% 39% 48% 3%La charge de travail 13% 1% 11% 83% 39% 44% 4%Les horaires de travail 14% 1% 13% 82% 41% 40% 5%L'organisation <strong>du</strong> travail, notammentles ressources affectées aux différentsservices <strong>et</strong> la rotation <strong>du</strong> personnelLa possibilité d'obtenir un postepermanent <strong>à</strong> temps pleinLes conditions matérielles de travail(équipements, locaux, <strong>et</strong>c.)15% 2% 14% 76% 47% 29% 9%30% 7% 23% 51% 29% 22% 19%52% 5% 47% 39% 28% 11% 9%Les salaires 54% 11% 44% 37% 26% 11% 9%<strong>Perception</strong> <strong>du</strong> <strong>public</strong> <strong>québécois</strong> <strong>à</strong> l’égard <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong>18


La pénurie d’<strong>infirmières</strong> ne fait aucun doute dans l’esprit <strong>du</strong><strong>public</strong>• Une proportion de 87% <strong>des</strong> personnes interrogées croit qu’il y a une pénurie d’<strong>infirmières</strong> dans le système <strong>public</strong> de santéau Québec actuellement, tandis que 8% pensent le contraire <strong>et</strong> que 5% sont sans opinion.• Chez ceux qui croient qu’il y a pénurie, 87% sont d’avis que le gouvernement <strong>du</strong> Québec ne fait pas les efforts suffisantspour trouver <strong>des</strong> solutions <strong>à</strong> c<strong>et</strong>te situation.Q14. Selon vous, y a-t-il ou non une pénuried’<strong>infirmières</strong> dans le système <strong>public</strong> <strong>des</strong>anté au Québec actuellement ?Base : tous les répondants (n=1026)Q15. À votre avis, le gouvernement <strong>du</strong> Québec fait-il <strong>des</strong>efforts suffisants pour trouver <strong>des</strong> solutions <strong>à</strong> lapénurie d’<strong>infirmières</strong> au Québec ?Base : les répondants qui croient qu’il y a une pénuried’<strong>infirmières</strong> (n=991)Ne saitpas /Refus5%Non8%Non87%Oui87%Ne saitpas /Refus5%Oui7%<strong>Perception</strong> <strong>du</strong> <strong>public</strong> <strong>québécois</strong> <strong>à</strong> l’égard <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong>19


Plus <strong>des</strong> deux tiers <strong>des</strong> Québécois croient que legouvernement <strong>du</strong> Québec n’est pas suffisamment sensible auxdeman<strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong>• Selon plus <strong>des</strong> deux tiers <strong>des</strong> personnes interrogées (68%), le gouvernement <strong>du</strong> Québec ne se montre pas suffisammentsensible aux deman<strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong> <strong>du</strong> système <strong>public</strong> de santé qui sont actuellement en négociation pour lerenouvellement de leur convention collective. Une proportion de 17% croit le contraire tandis que 15% sont sans opinion.Q16. Comme tous les employés de la fonction publique, les <strong>infirmières</strong> qui travaillent pour le système <strong>public</strong> de santé au Québec sontactuellement en négociation pour le renouvellement de leur convention collective. Selon ce que vous avez enten<strong>du</strong> jusqu’<strong>à</strong>présent, le gouvernement <strong>du</strong> Québec se montre-t-il suffisamment sensible aux deman<strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong>, compte tenu <strong>du</strong>contexte économique actuel ?Base : tous les répondants (n=1026)68%17%15%Oui Non Ne sait pas / Refus<strong>Perception</strong> <strong>du</strong> <strong>public</strong> <strong>québécois</strong> <strong>à</strong> l’égard <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong>20


80% d’appui <strong>à</strong> l’horaire de quatre jours• Dans l’ensemble, 80% <strong>des</strong> personnes interrogées se disent favorables <strong>à</strong> ce que tous les postes d’<strong>infirmières</strong> <strong>à</strong> temps partiel<strong>du</strong> réseau <strong>public</strong> de santé soient transformés en postes <strong>à</strong> temps plein <strong>et</strong> que l’horaire temps-plein passe d’une semaine decinq jours <strong>à</strong> une semaine de quatre jours avec <strong>des</strong> journées un peu plus longues. Une proportion de 14% se dit défavorable<strong>et</strong> 6% sont sans opinion.Q17. Actuellement, 40% <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong> <strong>du</strong> système <strong>public</strong> de santé occupent un poste <strong>à</strong> temps partiel. Les <strong>infirmières</strong> demandentque tous les postes <strong>à</strong> temps partiel soient transformés en postes <strong>à</strong> temps plein <strong>et</strong> que l’horaire temps-plein passe d’unesemaine de cinq jours <strong>à</strong> une semaine de quatre jours avec <strong>des</strong> journées un peu plus longues. Personnellement, êtes-vousfavorable ou défavorable <strong>à</strong> c<strong>et</strong>te demande ?Base : tous les répondants (n=1026)80%14%6%Favorable Défavorable Ne sait pas / Refus<strong>Perception</strong> <strong>du</strong> <strong>public</strong> <strong>québécois</strong> <strong>à</strong> l’égard <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong>21


La réorganisation <strong>du</strong> temps de travail proposée par les <strong>infirmières</strong>aurait surtout <strong>des</strong> impacts positifs, de l’avis <strong>du</strong> <strong>public</strong>• Selon 74% <strong>des</strong> personnes interrogées, la réorganisation <strong>du</strong> temps de travail proposée par les <strong>infirmières</strong> aurait un impactpositif sur la capacité <strong>à</strong> combler l’ensemble <strong>des</strong> besoins en soins infirmiers dans le réseau. De même, 77% sont d’avis quec<strong>et</strong>te réorganisation contribuerait <strong>à</strong> ré<strong>du</strong>ire les eff<strong>et</strong>s de la pénurie d’<strong>infirmières</strong>.• C’est cependant sur la rétention <strong>et</strong> l’attraction dans la profession que les Québécois perçoivent c<strong>et</strong>te proposition commeayant potentiellement le plus d’avantages. En eff<strong>et</strong>, 86% estiment que la réorganisation proposée aurait <strong>des</strong> impacts positifssur la capacité <strong>à</strong> r<strong>et</strong>enir les <strong>infirmières</strong> en poste. Le même pourcentage (86%) croit que c<strong>et</strong>te mesure aurait <strong>des</strong> impactspositifs sur la capacité <strong>à</strong> attirer de nouvelles personnes dans la profession.Q18a-d. Selon vous, c<strong>et</strong>te mesure aurait-elle un impact positif ou négatif sur … ?Base : tous les répondants (n=1026)ImpactpositifImpactnégatifNSP/RefusLa capacité <strong>à</strong> combler l’ensemble <strong>des</strong> besoins ensoins infirmiers dans le réseau74% 10% 16%Ré<strong>du</strong>ire les eff<strong>et</strong>s de la pénurie d’<strong>infirmières</strong> 77% 9% 14%La capacité <strong>à</strong> r<strong>et</strong>enir les <strong>infirmières</strong> en poste 86% 8% 7%La capacité <strong>à</strong> attirer de nouvelles personnes dans laprofession86% 6% 8%<strong>Perception</strong> <strong>du</strong> <strong>public</strong> <strong>québécois</strong> <strong>à</strong> l’égard <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong>22


Le <strong>public</strong> fait davantage confiance aux <strong>infirmières</strong> qu’augouvernement pour présenter un portrait fiable <strong>et</strong> fidèle de laréalité dans le débat entourant la proposition deréorganisation <strong>du</strong> temps de travail• Dans la mesure où le gouvernement <strong>et</strong> les <strong>infirmières</strong> présentent <strong>des</strong> informations contradictoires sur les impacts prévisiblesde la réorganisation proposée <strong>du</strong> temps de travail, 66% <strong>des</strong> personnes interrogées disent faire davantage confiance aux<strong>infirmières</strong> pour présenter un portrait fiable <strong>et</strong> fidèle de la réalité, contre 3% qui se fient plutôt au gouvernement. Uneproportion de 18% affirme faire également confiance aux deux côtés, tandis que 8% disent ne faire confiance <strong>à</strong> aucune <strong>des</strong>deux parties.Q19. Les <strong>infirmières</strong> prétendent que ce réaménagement <strong>du</strong> temps de travail, en favorisant la rétention <strong>du</strong> personnel <strong>et</strong> enmaximisant les heures de travail pour toutes les professionnelles disponibles, perm<strong>et</strong>tra <strong>à</strong> moyen terme de résorber la pénuried’<strong>infirmières</strong>. Le gouvernement prétend pour sa part que c<strong>et</strong>te mesure accentuera la pénurie puisqu’elle ré<strong>du</strong>it la <strong>du</strong>rée de lasemaine de travail <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong>. Dans ce débat, <strong>à</strong> qui faites-vous le plus confiance pour présenter un portrait fiable <strong>et</strong> fidèlede la réalité ?Base : tous les répondants (n=1026)66%18%3%8%5%Les <strong>infirmières</strong>LegouvernementLes deuxégalementAucun Ne sait pas /Refus<strong>Perception</strong> <strong>du</strong> <strong>public</strong> <strong>québécois</strong> <strong>à</strong> l’égard <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong>23


Près de trois personnes sur quatre croient que lesinconvénients intrinsèques <strong>à</strong> la profession d’infirmière ne sontpas suffisamment reconnus• Dans l’ensemble, 73% <strong>des</strong> personnes interrogées estiment que les inconvénients liés <strong>à</strong> la pratique <strong>du</strong> travail d’<strong>infirmières</strong>(rotation sur 7 jours, 24 heures sur 24, exigeant d’elles une grande disponibilité) ne sont pas suffisamment reconnus dansle traitement qui leur est accordé. Une proportion de 17% pense le contraire tandis que 10% sont sans opinion.Q20. La nature <strong>du</strong> travail d’infirmière fait en sorte que ces dernières doivent être déployées sept jours sur sept, 24 heures par jour,ce qui exige d’elles une grande disponibilité. Selon votre perception, ces inconvénients sont-ils suffisamment reconnus dans l<strong>et</strong>raitement accordé aux <strong>infirmières</strong> ?Base : tous les répondants (n=1026)73%17%10%Oui Non Ne sait pas / Refus<strong>Perception</strong> <strong>du</strong> <strong>public</strong> <strong>québécois</strong> <strong>à</strong> l’égard <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong>24


Les Québécois sont majoritairement favorables <strong>à</strong> la majoration<strong>des</strong> primes de soir, de fin de semaine, de garde <strong>et</strong> de nuit, maisrej<strong>et</strong>tent la prime d’attraction <strong>et</strong> de rétention• Au total, 63% <strong>des</strong> personnes interrogées se disent favorables <strong>à</strong> ce que soient doublées les primes accordées aux <strong>infirmières</strong>travaillant de soir, de fin de semaine ou effectuant une garde. Une proportion de 25% est défavorable <strong>et</strong> 12% sont sansopinion.• Le taux d’appui <strong>à</strong> la demande visant <strong>à</strong> majorer de 50% les primes de nuit atteint 57%, tandis que 30% sont défavorables <strong>et</strong>que 13% sont sans opinion.• En ce qui a trait <strong>à</strong> la demande d’intro<strong>du</strong>ire une prime d’attraction <strong>et</strong> de rétention annuelle de 5 000 $, seulement 42% <strong>des</strong>répondants s’y sont dit favorables, contre 39% qui sont défavorables <strong>et</strong> 19% qui sont sans opinion.Q21a-c. Pour compenser ces inconvénients, les <strong>infirmières</strong> présentent un certain nombre de deman<strong>des</strong>. Personnellement, êtes-vousfavorable ou défavorable <strong>à</strong> ces deman<strong>des</strong> ?Base : tous les répondants (n=1026)Favorable Défavorable NSP/RefusDoubler les primes de soir, de fin de semaine <strong>et</strong> degarde (passeraient en moyenne de 7 $ <strong>à</strong> 14 $ parquart de travail)Majorer de 50% les primes de nuit (passeraient enmoyenne de 22 $ <strong>à</strong> 33 $ par quart de travail)Intro<strong>du</strong>ire une prime d’attraction <strong>et</strong> de rétentionannuelle de 5 000 $ pour tous les professionnels ensoins63% 25% 12%57% 30% 13%42% 39% 19%<strong>Perception</strong> <strong>du</strong> <strong>public</strong> <strong>québécois</strong> <strong>à</strong> l’égard <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong>25


75% <strong>des</strong> Québécois appuient la bonification de la prime poursoins critiques <strong>et</strong> son application <strong>à</strong> d’autres unités• Les trois quarts (75%) <strong>des</strong> personnes interrogées se sont dit favorables <strong>à</strong> ce que la prime pour soins critiques consentieactuellement aux <strong>infirmières</strong> travaillant aux soins intensifs soit doublée <strong>et</strong> qu’elle soit accordée <strong>à</strong> d’autres unités de soinscritiques, comme l’urgence <strong>et</strong> la néonatalité. Une proportion de 16% est défavorable <strong>à</strong> c<strong>et</strong>te demande <strong>et</strong> 9% sont sansopinion.Q22. Dans certaines unités où les patients obtiennent <strong>des</strong> soins critiques, comme c’est le cas notamment en soins intensifs, la nature<strong>du</strong> travail effectué par les <strong>infirmières</strong> augmente leur degré de responsabilité en fonction <strong>des</strong> gestes qu’elles posent. Les<strong>infirmières</strong> demandent qu’on double la prime accordée aux <strong>infirmières</strong> <strong>des</strong> soins intensifs (elle passerait en moyenne de 3,50 $<strong>à</strong> 7 $ par quart de travail) <strong>et</strong> qu’on accorde également c<strong>et</strong>te prime aux <strong>infirmières</strong> qui travaillent <strong>à</strong> l’urgence <strong>et</strong> dans d’autresunités où l’on donne <strong>des</strong> soins critiques (comme en néonatalité par exemple). Personnellement, êtes-vous favorable oudéfavorable <strong>à</strong> c<strong>et</strong>te demande ?Base : tous les répondants (n=1026)75%16%9%Favorable Défavorable Ne sait pas / Refus<strong>Perception</strong> <strong>du</strong> <strong>public</strong> <strong>québécois</strong> <strong>à</strong> l’égard <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong>26


Près de sept Québécois sur dix croient que les <strong>infirmières</strong>devraient pouvoir négocier leurs conditions séparément <strong>des</strong>autres employés <strong>du</strong> secteur <strong>public</strong>• Dans l’ensemble, 69% <strong>des</strong> personnes interrogées croient que le gouvernement devrait traiter <strong>du</strong> dossier <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong>séparément de celui <strong>des</strong> autres employés de l’État, dans le cadre <strong>des</strong> négociations actuelles avec les employés de lafonction publique.• Une proportion de 35% est d’avis que les <strong>infirmières</strong> devraient se r<strong>et</strong>irer <strong>du</strong> front commun intersyndical, tandis que 30%croient qu’elles devraient y demeurer.Q23. Le Front commun intersyndical (représentant 475 000 employés <strong>des</strong> services <strong>public</strong>s) demande <strong>des</strong> augmentations salarialesde 11,25 % sur trois ans alors que le gouvernement offre 7% sur 5 ans. Les <strong>infirmières</strong>, qui font partie <strong>du</strong> Front commun,demandent en plus <strong>des</strong> améliorations non salariales de leurs conditions de travail, comme celles que nous vous avonsprésentées. Croyez-vous que le gouvernement devrait traiter le dossier <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong> séparément de celui <strong>des</strong> autresemployés de l'État ou devraient-elles obtenir les mêmes conditions que les autres employés de l'État?Base : tous les répondants (n=1026)69%22%9%Séparement Mêmes conditions Ne sait pas / Refus<strong>Perception</strong> <strong>du</strong> <strong>public</strong> <strong>québécois</strong> <strong>à</strong> l’égard <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong>27


Solutions proposées par la FIQpour résoudre certains problèmesde fonctionnement <strong>du</strong> système <strong>des</strong>antéwww.legermark<strong>et</strong>ing.com


83% <strong>des</strong> Québécois croient que les améliorations aux conditionsde travail demandées par les <strong>infirmières</strong> sont susceptiblesd’améliorer le fonctionnement <strong>du</strong> système <strong>public</strong> de santé• Dans l’ensemble, 83% <strong>des</strong> personnes interrogées estiment que si elles leur sont accordées, les améliorations aux conditionsde travail demandées par les <strong>infirmières</strong> pourraient améliorer le fonctionnement <strong>du</strong> système <strong>public</strong> de santé au Québec.Plus précisément, 29% croient que ce serait « certainement » le cas <strong>et</strong> 54% estiment ce serait « probablement » le cas.• Une proportion de 13% doute que ces mesures puissent améliorer le fonctionnement <strong>du</strong> système, soit 11% qui estimentqu’elles ne pourraient « probablement pas » apporter d’amélioration <strong>et</strong> 2%, « certainement pas ».Q25. Selon votre perception, les améliorations aux conditions de travail demandées par les <strong>infirmières</strong>, si elles leur sont accordées,peuvent-elles améliorer le fonctionnement <strong>du</strong> système <strong>public</strong> de santé au Québec ?Total « oui »83%54%Base : tous les répondants (n=1026)29%Total « non »13%11%2%4%Certainement Probablement ProbablementpasCertainementpasNe sait pas /Refus<strong>Perception</strong> <strong>du</strong> <strong>public</strong> <strong>québécois</strong> <strong>à</strong> l’égard <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong>29


Plus de trois personnes sur quatre sont d’avis que legouvernement n’accorde pas suffisamment d’importance auxpropositions <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong> dans sa recherche de solutions<strong>du</strong>rables pour le système <strong>public</strong> de santé• Globalement, 76% <strong>des</strong> personnes interrogées croient que le gouvernement n’accorde pas assez d’importance aux solutionsproposées par les <strong>infirmières</strong>. Une proportion de 11% pense le contraire <strong>et</strong> 13% sont sans opinion.Q26. À votre avis, le gouvernement accorde-t-il suffisamment d’importance aux propositions <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong> dans sa recherche <strong>des</strong>olutions <strong>du</strong>rables pour le système de santé <strong>public</strong> au Québec ?Base : tous les répondants (n=1026)76%11%13%Oui Non Ne sait pas / Refus<strong>Perception</strong> <strong>du</strong> <strong>public</strong> <strong>québécois</strong> <strong>à</strong> l’égard <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong>30


Les deux tiers <strong>des</strong> Québécois croient que les <strong>infirmières</strong>défendent non seulement leur intérêt, mais égalementl’intérêt <strong>du</strong> <strong>public</strong> dans le cadre <strong>des</strong> négociations actuelles• Dans une proportion de 67%, les personnes interrogées sont d’avis que dans le cadre <strong>des</strong> négociations actuelles, les<strong>infirmières</strong> défendent non seulement leur propre intérêt, mais aussi l’intérêt <strong>du</strong> <strong>public</strong>. Une proportion de 25% pense lecontraire <strong>et</strong> 9% sont sans opinion.Q27. Selon vous, dans le cadre <strong>des</strong> négociations actuelles, les <strong>infirmières</strong> défendent-elles uniquement leur propre intérêt oudéfendent-elles aussi l’intérêt <strong>du</strong> <strong>public</strong> ?Base : tous les répondants (n=1026)67%25%9%Uniquement leurpropre intérêtL'intérêt <strong>du</strong> <strong>public</strong>egalementNe sait pas / Refus<strong>Perception</strong> <strong>du</strong> <strong>public</strong> <strong>québécois</strong> <strong>à</strong> l’égard <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong>31


Selon près de sept Québécois sur dix, investir dansl’amélioration <strong>des</strong> conditions de travail <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong> estnécessaire• Dans l’ensemble, 69% <strong>des</strong> personnes interrogées croient que le gouvernement doit faire l’investissement que représententles améliorations aux conditions de travail demandées par les <strong>infirmières</strong>, c’est-<strong>à</strong>-dire environ 450 millions de dollars ou 2%<strong>du</strong> budg<strong>et</strong> total de la santé. Une proportion de 15% pense le contraire <strong>et</strong> 16% sont sans opinion.Q28. Selon leur évaluation, les propositions <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong> représentent un montant de 450 millions de dollars, soit environ 2% <strong>du</strong>budg<strong>et</strong> total de la santé au Québec. À votre avis, le gouvernement doit-il ou non faire c<strong>et</strong> investissement ?Base : tous les répondants (n=1026)69%15% 16%Oui Non Ne sait pas / Refus<strong>Perception</strong> <strong>du</strong> <strong>public</strong> <strong>québécois</strong> <strong>à</strong> l’égard <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong>32


Une majorité de Québécois réclame que le gouvernementcesse d’avoir recours aux agences privées pour combler lesbesoins en soins infirmiers dans le réseau <strong>public</strong>• Plus <strong>des</strong> trois quarts <strong>des</strong> personnes interrogées (76%) ont affirmé être au courant que <strong>des</strong> établissements de santé fontparfois affaire avec <strong>des</strong> agences privées pour combler certains de leurs besoins en soins infirmiers.• Parmi ces derniers, 60% souhaiteraient que le gouvernement m<strong>et</strong>te fin <strong>à</strong> c<strong>et</strong>te pratique, tandis que 30% sont d’avis que legouvernement devrait pouvoir continuer <strong>à</strong> y avoir recours.Q29. Avez-vous enten<strong>du</strong> parler <strong>du</strong> fait que <strong>des</strong>établissements <strong>public</strong>s de santé font affaire avec<strong>des</strong> agences privées pour combler certains de leursbesoins en soins infirmiers ?Base : tous les répondants (n=1026)Q30. Selon vous, le gouvernement doit-il continuer <strong>à</strong>perm<strong>et</strong>tre le recours aux agences privées pourcombler les besoins en soins infirmiers dans lesystème <strong>public</strong> ou doit-il m<strong>et</strong>tre fin <strong>à</strong> c<strong>et</strong>tepratique ?Base : les répondants qui sont au courant <strong>du</strong> recours aux agencesprivées par <strong>des</strong> établissements <strong>public</strong>s (n=829)Ne saitpas /Refus4%Non20%30%60%10%Oui76%Continuer <strong>à</strong>perm<strong>et</strong>tre lerecours auxagences privéesM<strong>et</strong>tre fin <strong>à</strong>c<strong>et</strong>te pratiqueNe sait pas /Refus<strong>Perception</strong> <strong>du</strong> <strong>public</strong> <strong>québécois</strong> <strong>à</strong> l’égard <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong>33


Contact <strong>et</strong> coordonnéesPour plus d’information au suj<strong>et</strong> de c<strong>et</strong>te étude, veuillez contacter :Mathieu GagnéDirecteur, affaires publiques <strong>et</strong> médiasmgagne@legermark<strong>et</strong>ing.com514-982-2464www.legermark<strong>et</strong>ing.com

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