AVRIL MAI V7:Mise en page 1 - Antibes Juan-les-Pins

Lignes ouvertesEnsemble pour Antibes Juan-les-PinsLe point sur le Plan Local d’UrbanismeLe Plan Local d’Urbanisme (P.L.U.) a fait dernièrement l’objet d’unenouvelle conce rtation a vec la p opulation. Ce do cument fixe lesrègles d’aménagement de la ville pour les années à venir.L’habitat, le travail, les déplacements, l’environnementau cœur de nos préoccupationsÉdictant les règles de construction et servant de base à la délivrancedes autorisations d’utilisation des sols, le P.L.U. place au cœur de sadémarche la définition du pr ojet communal p our aujourd’hui etdemain. Pour notre ville, nous avons souhaité prendre en compte lecadre de vie et les évolutions souhaitables pour notre territoire.L’habitat, le t ravail, les dé placements, l ’environnement on t étéau cœur de nos préoccupations pour imaginer Antibes Juan-les-Pinsde demain.Le Plan Local d’Urbanisme a de plus incorporé un certain nombre depoints qui sont dus à l’intégration du Plan de Prévention du RisqueIncendies de Forêt, à la m ise en œuvre du Grenelle de l'Environnementet à la pr ise e n com pte, dan s le cadr e des lois v otées parla majorité gouvernementale, de l'habitat social pour permettre unevision à moyen terme de l'organisation de la mixité sociale en matièred'urbanisme.Prendre en compte les modifications apportéespar la population dans les phases de concertationLe conseil Municipal a donc de rnièrement délibéré sur un nouvelarrêté du projet d'élaboration du PLU prenant en compte les modificationsapportées par la population dans les phases de concertation.L’ensemble de ces mo difications a a insi porté sur six thématiques :l’action économique, le logement, le paysage et l’architecture, l’environnementet la gestion des risques, les déplacements et les donnéesdémographiques et résidentielles.Renforcer les activités économiquesen liaison avec la technopole de Sophia-AntipolisNotre volonté est de sou tenir et de r enforcer les act ivités économiquesen liaison avec la technopole de Sophia-Antipolis par :• la définition, dans les années à venir, des vocations économiquesdu secteur sud des Trois Moulins,• la requalification et le con fortement des zones d ’activités desTrois Moulins et des Croûtons,• le développement de la mixité : logements, commerces, services,• le renforcement des commerces de proximité dans le centre-villeet les cœurs de quartier,• le soutien de l’accueil touristique, de l’attractivité de Juan-les-Pinset le renforcement du tourisme d’aЀaires.Diversifier l’offre de logementafin de favoriser la mixité urbaineDans le domaine du logement, nous souhaitons diversifier l’oЀre delogement afin de f avoriser la m ixité u rbaine e n r éponse a uxobjectifs du Programme Local de l’Habitat, en instaurant :• une servitude d’urbanisme imposant la réalisation de 30 à 50 %de lo gements so ciaux p our tou t pr ojet à u sage d ’habitationdépassant les 1 000m2 de surface de plancher dans certaines zoneset secteurs,• 45 emplacements réservés sur notre territoire pour le logementsocial,• la p oursuite et le r enforcement de ces choix s ur les se cteursstratégiques de développement urbain.Mettre en valeur le patrimoine architecturalPour le paysage et l’architecture, nos orientations portent sur un renforcementde la protection et la mise en valeur du patrimoine naturelet bâti.Ces dispositions permettent l’inscription de 138 hectares de jardinsà créer ou à protéger. De plus, un classement des bâtiments par stylearchitectural a été eЀectué qui a permis d’inventorier 276 bâtimentsremarquables.Mettre en œuvre le Grenelle de l’EnvironnementNous conforterons la qualité environnementale de notre communegrâce aux nouvelles mesures concernant :• la mise en œuvre des nouvelles réglementations issues du Grenellede l’environnement qui permet notamment de favoriser lesconstructions répondant à des objectifs d’économies d’énergies.• la modification de zonage et des Espaces Boisés Classés pour laprise en compte du Plan de Prévention du Risque Incendies deForêts et la protection des grandes unités paysagères.Enrichir le réseau de transport en communEn ce qui concerne les déplacements, notre objectif est de compléteret d’améliorer le maillage de voiries ainsi que d’enrichir le réseau detransport en commun.Dans ce cadr e, la pr omotion des t ransports col lectifs p ermet derépondre à une partie essentielle de la mobil ité de l’agglomérationsophipolitaine, à savoir les déplacements domicile-travail.Ainsi, la création d’un lien de transport en commun en site propre(T.C.S.P.) structurant entre le sud est et le nord ouest, entre Antibeset la technopole, desservira largement les quartiers antibois traversés etassurera une desserte rapide du parc d’activité de Sophia-Antipolis depuisla g are ferroviaire d’Antibes. Cette connexion “route-fer” positionnela g are d ’Antibes a u ce ntre d ’un v éritable p ôle d ’échangesprioritaire de nature à développer l’inter-modalité.Par ailleurs, afin de rendre le réseau de voirie plus sûr et de densifierle maillage des modes doux (piétons, cyclistes…) des élargissementset des créations de voies seront ainsi proposés.Enfin, en ce qu i concerne les données démographiques et résidentielles,nous avons établi un scénario proposant un rythme de croissancede la p opulation de l ’ordre de 0,6 % par an, soit p our unepopulation de 75 820 h abitants recensés pour 2006 ( populationlégale), une augmentation de 6 620 habitants jusqu’en 2020 (82 440habitants en 2020).Une nouvelle enquête publique dans le seconde semestreC’est donc à l’appui de ces nouvelles projections démographiques etéconomiques, et de l ’ensemble des dispositions d’aménagement etd’urbanisme ainsi modifiées que la municipalité a proposé d’arrêterà nouveau ce projet de Plan Local d’Urbanisme.Le Plan Local d’Urbanisme sera soumis à la consultation réglementairedes personnes publiques qui disposeront de trois mois pour établirleurs observations. Ce projet de Plan Local d’Urbanisme arrêtésera soumis à enquête publique pour une durée d’un mois.Sur la ba se des conclusions du commissaire enquêteur voire de lacommission d’enquête, l’approbation définitive pourra intervenirdans le courant du dernier trimestre de cette année.Jean-Pierre GONZALEZ, Premier adjoint au mairePrésident du groupe de la majoritéGroupe la gauche et l’écologieLa peur du printemps à Antibes…Depuis le 15 m ars, la trêve hivernale est terminée et pour des dizaines etpeut-être même des centaines de familles dans notre ville, c’est le retour desexpulsions ! L e retour de la p eur de l’huissier qui vient frapper aux portespour intimider les familles sous mesure d’expulsion.Malheureusement, les quelques r enseignements que nou s avons eus cesderniers jours nous font craindre un nombre croissant de ces pr océduresinhumaines.Dès la fin de cette t rêve hivernale, le droit au logement a de nou veau étébafoué à Antibes. Une femme avec 3 enfants a été jetée à la rue par un huissierzélé qui a usé de multiples pressions pour arriver à son objectif !Cette famille se retrouve sans domicile fixe alors qu’elle n’avait aucune dettede loyer et une demande de lo gement social en attente depuis 5 ans. Unesituation qui rappelle que la cherté des loyers dans notre ville et les attentesinterminables pour espérer une proposition de logement social mettent ensituation de précarité une grande majorité des habitants !Ces pratiques d’un autre âge, injuste autant que violente à l’égard de famillessont fortement combattues par les militants communistes, les militants duDroit au Logement pour tous et les élus de La Gauche et l’Écologie. Et c’estpour cela que Gérard Piel, Cécile Dumas et Denis La Spesa ont proposé auvote du conseil municipal du 26 mars un arrêté anti-expulsion.Considérant l’augmentation de la pr écarité de l ’emploi et les r essourcesinsuffisantes des familles dues à la stagnation des salaires et des pensions età des prestations sociales trop faibles,Considérant que la crise de l’emploi frappe durement notre départementdepuis 2 ans et la isse augurer une aggravation de la situ ation sociale d’ungrand nombre de familles,Considérant le faible niveau de construction de logements neufs dans lesecteur social qui fait qu’Antibes reste une ville très loin de ces obligationsde 20% et les coûts excessifs des loyers dans le secteur privé,Considérant que les mes ures d ’expulsion v isant les f amilles a yant desenfants à charge portent atteinte à la san té, à l’éducation, à la sé curité desenfants et mé connaissent g ravement les d ispositions de la Con ventionInternationale des Droits de l’Enfant,Considérant que la fin de la t rêve hivernale pour les expulsions locativesmet de nombreuses familles en situation d’insécurité sociale, d’exclusion etde marginalisation,Considérant que l’interdiction des expulsions locatives est cohérente avecla loi instituant le Droit Au Logement Opposable,Nous proposons l’arrêté suivant :Article 1 : La Ville d’Antibes est déclarée zone de protection des locatairesen difficulté économique.Article 2 : Toute expulsion locative sur le territoire de la Ville d’Antibes fondéesur des raisons économiques ou en raison des eЀets de l’insécurité socialeest interditeArticle 3 : Toute procédure d’expulsion engagée à l’encontre d’un locataireou d’une famille doit être précédée de la saisine de la commission communautairede prévention des expulsions locatives.Gérard PIELCécile DUMASDenis LA SPESAGroupe PS – Les VertsHistoire d’eau…L’eau est un bien public qui ne doit pas être soumis aux lois du marché.L’eau potable est un bien rare, qui se raréfie, qu’il convient de ne pas dilapider.La distribution de l’eau potable a été confiée au privé dans le cadre d’uneDélégation de Service Public (DSP). Antibes est une ville précurseur, lecontrat avec la Compagnie des eaux, devenue VEOLIA Eau, date de 1880.C’est un des plu s anciens contrats de F rance. Le contrat actuel da te du1/1/1927, plu sieurs a venants on t été sig nés de puis et son te rme es t le31/12/2012.Aujourd’hui sont confiés à l’entreprise VEOLIA :- La production et le traitement de l’eau- La distribution de l’eau jusqu’aux compteurs des abonnés- Le renouvellement des canalisations, des branchements et des compteurs- La dépollution des eaux usées issues du réseau d’assainissement de la ville.Au 31/12/2012, le Maire devra décider le nouveau mode de g estion de ladistribution de l’eau potable et de la s tation d’épuration, soit une nouvelleDSP pour laquelle un appel à concurrence sera lancé soit la gestion en régiemunicipale.Devant l’insistance de l’opposition, le Maire a décidé de confier à un cabinetspécialisé un audit sur les contrats de l’eau et de l’assainissement. Nous avonsdemandé la mise en place d’une commission spécifique pour suivre les travauxde ces audits mais cela nous a été refusé. Nous prendrons connaissancedes résultats de ces audits sans avoir pu donner un avis sur la méthodologiemise en œuvre. La loi oblige VEOLIA à présenter au Conseil Municipal unrapport annuel sur le prix et la qualité des services d’eau et d’assainissement.Ce rapport devrait être présenté avant le 30 juin. Cette présentation est faitechaque année de plus en plus en retard : le 11 dé cembre 2009 pour le rapport2008 !Au-delà des d iscours lé nifiants, nou s con statons que le pr ix de l ’eau àAntibes est supérieur à la moyenne française et que l’augmentation en 2008de 3.77 % es t nettement supérieure à l ’augmentation des sa laires et desminima sociaux. Nous sommes en désaccord avec la tarification actuelle.Nous proposons la mise en place d’un tarif à très faible coût correspondantau service de base et une augmentation progressive du prix avec l’augmentationde la consommation. Ce qui devrait en limiter le gaspillage, parce quel’eau est un bien essentiel mais rare.De plus VEOLIA a pris du retard dans les travaux qu’il doit réaliser d’ici fin2012. Le pourcentage d’exécution financier du programme de renforcementdu réseau n’est que de 30 % ! Il reste encore sur Antibes 380 branchementsen plomb à remplacer.L’entreprise tend à thésauriser l’argent qui devrait être consacré à la maintenancedu réseau.On voit bien qu’il y a beaucoup de progrès à réaliser tant en matière de distributiond’eau potable qu’en matière d’assainissement.Nous sommes convaincus que la reprise en régie municipale permettrait unemeilleure gestion de ces services à un moindre coût pour les Antibois.Michèle MURATOREPierre AUBRYwww.antibes-juanlespins.com • page 14