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Le texte original et sa « belle » traduction - Lycée Claudel

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Catherine AguillonSeconde – Lycée <strong>Claudel</strong>2010 – 2011Page1Horatius Coclès se porte en héros TITE-LIVE Histoire romaine, II, 10(Manuel de 2 de Hatier <strong>Le</strong>s Belles <strong>Le</strong>ttres, p. 16)Tite-Live rapporte les légendes primitives illustrant certains aspects du caractère romain, quiont conduit Rome à la grandeur de l’Empire. L’histoire d’Horatius Coclès, parce qu’ellerapporte un fait héroïque, est notamment une célébration de la virtus romana qui devait servird’exemple aux contemporains de l’historien. Horatius Coclès, en eff<strong>et</strong>, défend tout seul un pontsur le Tibre, alors que Rome est attaquée par les Étrusques (para<strong>texte</strong> du manuel).Cunctati aliquamdiu sunt, dum alius alium, ut proelium incipiant, circumspectant ;pudor deinde commovit aciem, <strong>et</strong> clamore sublato undique in unum hostem telaconjiciunt. Quae cum in objecto cuncta scuto haesissent, neque ille minusobstinatus ingenti pontem obtiner<strong>et</strong> gradu, jam imp<strong>et</strong>u conabantur d<strong>et</strong>rudere virum,cum simul fragor rupti pontis, simul clamor Romanorum, alacritate perfecti operissublatus, pavore subito imp<strong>et</strong>um sustinuit. Tum Cocles : « Tiberine pater, inquit, te<strong>sa</strong>ncte precor, haec arma <strong>et</strong> hunc militem propitio flumine accipias. » Ita sicarmatus in Tiberim desiluit multisque superincendentibus telis incolumis ad suostranavit …


Catherine AguillonSeconde – Lycée <strong>Claudel</strong>2010 – 2011Page2Traduction de TITE-LIVE Histoire romaine : Horatius Coclèspar les auteurs du manuel Latin 2de Hatier <strong>Le</strong>s Belles <strong>Le</strong>ttres.Ils (les Étrusques) hésitent quelque temps, se regardant les uns les autres,comme pour voir qui commencerait le combat ; mais enfin la honte s’empare de latroupe entière ; ils poussent un grand cri <strong>et</strong> font pleuvoir sur un seul homme unenuée de javelots : tous les traits demeurent attachés au bouclier dont il se couvre.Quand ils voient qu’inébranlable dans ses résolutions <strong>et</strong> ferme dans <strong>sa</strong> résistance, ildemeure maître du pont qu’il parcourt à grand pas, les ennemis cherchent, en sej<strong>et</strong>ant sur lui, à le précipiter dans le fleuve ; mais tout à coup le fracas du pont quise brise, <strong>et</strong> les cris que poussent les Romains, joyeux du succès de leurs efforts, lesglacent d’épouvante, <strong>et</strong> arrêtent leur impétuosité. Alors Coclès : « Dieu du Tibre,dit-il, père de Rome, je t’implore. Reçois avec bonté dans tes flots ces armes <strong>et</strong> cesoldat. » Il dit, se précipite tout armé dans le fleuve, <strong>et</strong>, le traver<strong>sa</strong>nt à la nage, aumilieu d’une grêle de flèches qu’on lui lance de l’autre rive <strong>sa</strong>ns pouvoirl’atteindre, il rejoint ses concitoyens …

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