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Anne-Marie Lavigne proclamée - L'Action

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Octobre 2012 • Volume 16 no 10 • 12 pages www.laction.com PP40013327 Laval • Lanaudière • MaskinongéDeuxième décèsen cinq ans p. 4Photo le Journal agricoleLes pneus souventtrop gonflés p. 6Profid’Ortoujours solidaire p. 5<strong>Anne</strong>-<strong>Marie</strong><strong>Lavigne</strong>proclaméeAgricultricede l’annéeLanaudièreÀ lire en page 3Chronique du MAPAQ p. 9APPORTEZ VOSRÉCIPIENTS ETÉCONOMISEZ PRÈS DE15%*SUR L’HUILE EN VRAC.*HUILE À MOTEUR 15W40 & HUILE HYDRAULIQUE HY-TRAN ULTRAÉCONOMISEZSUR L’HUILE !Berthierville322, Rivière Bayonne NordBerthierville, Québec450 836-3602centreagricole.ca4687094©2012 CNH America LLC. Tous droits réservés. Case IH marque déposée de CNH America LLC. CNHAmerica LLC est une marque déposée de CNH America LLC. www.caseih.com


4679131VALEUR0% FINANCEMENTBONANZAPLUSOUREMISE COMPTANT *La vente événement «Valeur Bonanza» vous donne plus de façonsd’économiser. On commence avec les DOLLARS BONANZA – c’estcomme de l’argent boni à l’achat de tracteurs, combinés et équipements defoin New Holland sélectionnés. Et vos économies continuent avec 0% deFINANCEMENT ou une REMISE COMPTANT au lieu du financement.Mais faites vite! le temps passe. Venez nous voir avant que cette offreprenne fin le 30 novembre 2012.2 - Octobre 2012 - Journal Agricole - www.laction.comguylaSallEPrésident50 ans à votre serviceRaymond Lasalle inc.1561, route 158, Saint-thomaS450 756-2121www.raymondlasalle.com* Voir détails chez le concessionnaire.Raymond Lasalle Inc1561 Route 158, Rr 2Saint-Thomas, QC J0K3L0(450) 756-2121STÉPHaNE THERRIENReprésentantMaTHIEu laSallEReprésentant


www.laction.comActualités<strong>Anne</strong>-<strong>Marie</strong> <strong>Lavigne</strong> proclaméeAgricultrice de l’année Lanaudière■ Louis Pelletierinfolanaudiere@tc.tcMme <strong>Anne</strong>-<strong>Marie</strong> <strong>Lavigne</strong> dela Sucrerie du Rang double à Saint-Lin-Laurentides a été proclamée, le 23 septembre,Agricultrice de l’année dans Lanaudière. Cethonneur lui vaudra de participer bientôt, àDrummondville, à la Soirée Saturne.<strong>Anne</strong>-<strong>Marie</strong> est fille de pomiculteur. Ellea complété un bac en gestion des ressourceshumaines puis a suivi tous les cours possiblesreliés à la fabrication du sirop d’érable et de sesproduits dérivés.L’entreprise, c’est d’abord une érablière de 3500 entailles. Une cabane à sucre toute neuve,au cachet familial, y a été érigée pour accueillir72 convives par repas.«La Sucrerie, a-t-elle confié, me tient occupéeà l’année. L’été, il y a les foires alimentaires.Ces temps-ci je fais les marinades pour notreprochaine saison Tous les mets que je sers sontde fabrication maison. »Le brunch-gala du Syndicat des agricultricesa réuni plus de 150 participants. Co-propriétairede la ferme laitière Berty de Saint-Ambroisede-Kildare,Gisèle Pellerin a reçu le trophéeMartine-Mercier pour souligner son implicationau niveau du syndicalisme agricole, del’Aféas (présidente), et comme bénévole pourHéma Québec.<strong>Marie</strong>-Josée Lefebvre et Genevière Caronde la Financière Agricole du Canada.Photo le Journal agricoleLa lauréate2011 dutrophéeMartineMercier,NathalieLefebvre,GisèlePellerin et ,du Syndicatdes agricultrices,PaulineLoranger.Photo le JournalagricoleLe trophée Armande-Henri-Amireault (implicationau sein de l’entreprise) a été décernéà Johanne Bell de Saint-Jacques.Diplômée du Collège Esther-Blondin et duCégep de Joliette en technologie d’exploitationagricole, un emploi en production maraîchèrelui a fait rencontrer son futur époux, ChristianThérien. Le couple a réalisé son rêve : détenirune ferme. Johanne appuie ses enfants Carineet Tomy dans leurs nombreux projets. Elleseconde aussi son conjoint aux bâtiments ets’occupe de la comptabilité.La bourse d’excellence en formation de laFinancière Agricole du Canada a été remise à<strong>Marie</strong>-Josée Lefebvre de Village Saint-Pierre.À 32 ans, celle-ci est retournée à l’école, entechnique de gestion et d’exploitation d’entrepriseagricole, volet végétal. Trois fois boursièresau Cégep de Joliette et lauréate au concours« Chapeau les filles », <strong>Marie</strong>-Josée a su développerun réseau de contacts locaux, internationauxmême bénéfique pour son cheminementprofessionnel.Diane Brisson, <strong>Anne</strong>-<strong>Marie</strong> <strong>Lavigne</strong> etGilbert Mathieu. Photo le Journal agricoleTrois bourses de 100 $ en transfert au fémininont été décernées à Sarah Coutu et MélissaIannoni de Saint-Cuthbert et Mélanie Mercierde Saint-Roch-de-L’Achigan.« Ces femmes sont des exemples pour noustous », a fièrement souligné le président del’UPA de Lanaudière, Gilbert Mathieu.La présidente du syndicat, Diane Brisson,croit que Lanaudière fera à nouveau belle figureà la finale provinciale soulignant l’entrepreneurship,la passion et les réalisations d’agricultricesdu Québec. Mme <strong>Lavigne</strong> sera enlice aux titres d’agricultrice de l’année, jeuneagricultrice, agricultrice de passion ou agricultriceentrepreneure, titre remporté en 2011 parYvanne Maurel des Canards Maurel-Coulombede Saint-Jean-de-Matha. <strong>Marie</strong>-Josée Lefebvres’est aussi méritée des billets pour ce gala oùelle pourrait obtenir une bourse de 500 $ de laFinancière agricole.Plus de photos sur www.laction.comNous sommes lesspécialistesde vos communicationset partenairesde votre réussitevente • location • entretienVente d’équipements usagésà50%de rabais ** Détails en magasin ** Jusqu’à épuisement des stocks.BERTHIERVILLE760, Notre-Dame450 836-5075REPENTIGNY500, Notre-Dame450 582-0085SanS fraiS : 1877-836-8889 — www.technicomm.qc.ca4687162Octobre 2012 - Journal Agricole - www.laction.com - 3


www.laction.comActualitésEmporté en six secondes !Mort dans un silo à Saint-Esprit■ Louis Pelletierinfolanaudiere@tc.tcLa Commission de la santé et de la sécuritédu travail a récemment livré ses conclusionsconcernant le décès tragique de Pierre-LucBoudreault. Le 15 mars, l’ouvrier agricoleâgé de 24 ans est mort enseveli sous du grainde maïs alors qu’il se trouvait dans un silo encours de déchargement à la ferme Majonickde Saint-Esprit.Cette tragédie est la deuxième du genre déploréedans Lanaudière depuis 2007. En 2010,51 accidents ont été répertoriés dans des silos àgrains aux États-Unis. La moitié furent mortels.« Plusieurs ont aussi passé proche d’y rester»,croit l’inspecteur Michel Labbé.M. Boudreault effectuait le déchargementd’un silo vers un camion. Pour éviter que dugrain moisi ne contamine le chargement et enréduise la valeur, celui-ci entre seul dans le siloet descend sur le grain qui est entraîné, par gravité,vers la base du silo car la vis de chargementest en fonction.Après un certain temps, le camionneurconstate que la vis de chargement n’achemineplus de grain. Ignorant que le travailleur agricoleest dans le silo, des recherches sont entreprises.M. Boudreault fut retrouvé enfoui dans le grain.Son décès sera constaté à l’hôpital.Présent à cette conférence de presse, leprésident de l’Union des producteurs agricolesde Lanaudière, Gilbert Mathieu, présumeque le jeune homme s’agrippait à l’échelle et,de l’autre, écrémait le mauvais grain. Il auraitbasculé dans le silo.«Personne, précise M. Labbé, n’a été témoinde l’accident. On sait toutefois que lorsqu’il y aLes enquêteurs Martin Rondeauet Michel Labbé, la directricerégionale de la CSST, CélineBeauchamp, et le présidentde l’UPA Lanaudière, GilbertMathieu. Photo le Journal agricolesuccion du grain par le bas, un individu de 165livres cale en moins de trois secondes jusqu’àla ceinture. En six secondes, il a du grain pardessus la tête.»L’enquête a permis à la CSST d’identifiertrois causes pour expliquer cet accident. D’unepart, l’enlèvement des moisissures réalisé pendantque le grain s’écoule hors du silo a entraînél’ensevelissement du Lanaudois. La procédurede travail et la formation de l’ouvrier étaientdéficientes. La détérioration du grain stockéexigeait aussi une intervention.L’accès aux silos de cette ferme a été interditle jour même la CSST exigeant de l’employeurqu’il élabore et applique une procédure de travailsécuritaire Un constat d’infraction a aussiété émis. L’amende qui l’accompagne varie de15 420 $ à 154 200 $ lors de récidive.Pour consulter le rapport d’enquête : www.centredoc.csst.qc.ca/pdf/ed003935.pdf« L’agriculture, c’était son avenir »Amende contestéeDéjà 10 ans avecMTX-120RabaiS de fin d’année 3000$sur série MTXLa ferme Majonick de Saint-Esprit appartientà des Majeau depuis sept générations.La tragédie du 15 mars est la première qu’on ydéplore. «C’est toute une tape sur la gueule »,a résumé l’un de ses actionnaires, GermainMajeau.Estimant que la ferme a agi de manièreà compromettre la santé et la sécurité destravailleurs, la CSST a émis un constat d’infractionde 39 000 $.Cette pénalité, le producteur la conteste.«Nous avons déjà été lourdement pénalisés parcette perte. Pierre-Luc n’était pas un numéro.C’était un être humain.» Cet ouvrier, ajoute-til,on le connaissait depuis l’âge de 12 ans.« Il était à notre service régulier depuisquatre-cinq ans. Il a même fait des semainesde 60 heures pour nous épauler que ce soit auniveau de la production laitière, les grandescultures ou la cabane à sucre. Il s’amélioraitconstamment, Son avenir, selon moi, c’étaiten agriculture. » (LP)Appui renouvelé de l’UPA LanaudièrePrévention des accidents à la ferme4 - Octobre 2012 - Journal Agricole - www.laction.com46791522901, chemin du Lac, St-Norbert 450 836-3203Sans frais: 1-866-636-3203 Téléc.: 450 836-8280342, Beaudry NordJoliette, Qué. J6E 6A6450 759-3664 Téléc.: 450 759-9828André Laramée, propriétaireÉditeur : Benoit BazinetAdjointe administrative : Carmen BeaudryDirecteur des ventes : Stéphane JosephDirecteur de l'information : André NadeauChef de pupitre : Francine RainvilleJournalistes : Pierre Bellemare, Louis PelletierCoordonnatrices aux ventes :Christine Auclair, Linda Benoît, Julie Forget, Nadia ForgetC’est dans les nouveaux locaux de laFédération de l’Union des producteurs agricolesde Lanaudière que la CSST a récemmentrévélé les résultats de l’enquête concernant ledécès tragique de Pierre-Luc Boudreault.« C’est non seulement la famille, les proches,les compagnons de travail mais égalementtoute la communauté agricole qui est ébranlée.Trop de vies sont perdues chaque année en raisondes accidents à la ferme », a dit le présidentde l’organisme, Gilbert Mathieu.« Nous ne voulons pas, a-t-il ajouté, qu’unautre accident semblable survienne dansLanaudière. Nous croyons que la sécurité s’intègreau quotidien et à la gestion de la ferme. »Chaque année, en mars, L’UPA et la CSSTcollaborent à la Semaine de la sécurité à laConseillers en publicité : Nicole Ducharme,François Labbé, France Lajoie, Danielle Laporte,Catherine Lavallée, Nathalie Lefebvre, Yvon Loyer,Andrée Morel, Roger Pauzé, Louis-Simon Proulx,Lise Quirion, François Robert, Annie VenneSuperviseure et support aux ventes :<strong>Marie</strong>-Josée GravelDirecteur général régional : Sébastien NadeauDépôt légal: Bibliothèque Nationale du Québec. Société canadienne des postes - Envois de publications canadiennes. Numéro de permis de poste publication PP40013327 Postes Canada Toute reproduction desannonces ou informations, en tout ou en partie, de façon officielle ou déguisée, est interdite sans la permission écrite de l’éditeur. Le Journal Agricole ne se tient pas responsable des erreurs typographiques pouvantsurvenir dans les textes publicitaires mais il s’engage à reproduire uniquement la partie du texte où se trouve l’erreur. La responsabilité du journal et/ou de l’éditeur ne dépassera en aucun cas le montant de l’annonce.Les articles publiés dans le Journal Agricole sont sous la seule responsabilité des auteurs et la direction ne partage pas nécessairement les opinions émises.ferme. «Des ateliers intéressants, variés, mais,dit-il désolé, pas assez de participants. »Et les armes à feu ?Gilbert Mathieu a par ailleurs souhaité latenue d’un atelier sur les armes à feu entreposéesdans les maisons et bâtiments agricoles.«Que ce soit pour une vache malade ouun chien malcommode, les producteurs n’appellentpas toujours le vétérinaire. »Ces armes, demande-t-il, sont-elles toujoursrangées de façon sécuritaire ? Est-ce quedes enfants pourraient s’en emparer ?Enfin, il est aussi connu que le taux desuicide chez les producteurs agricoles est deuxfois plus élevé que la population en général.(LP)Adjointe régionale : Carole BoninDirectrice administrative : Lyne BaribeauCommis à la facturation : Sylvie GoyetService à la clientèle : Lucille Laporte, Andrée CantinInfographie : Innograf LanaudièreDirectrice de production : Chantal ProulxPrésident : François OlivierVeuillez recycler ce journal


www.laction.comActualitésProfid’Or toujours solidaireAnnée internationale des coopérativesLe président de La Coop Profid’Or, RobertPerreault, mentionnait récemment qu’unecoopérative, c’est une entreprise de qualité,mais aussi un partenaire dans la coopérationau soutien de nos communautés.« Nous collaborons depuis longtemps aucoeur de l’agriculture, et, en cette année internationaledes coopératives, c’est à nous deprendre une plus grande place dans l’appuiau milieu hors agriculture», dit-il par voie decommuniqué.« C’est important pour nous que les enfantsaient suffisamment de nourriture pourbien fonctionner à l’école. C’est pourquoi nousparticiperons à la campagne contre la faim enappui à Financement agricole Canada. »Tous les aliments recueillis et l’argent irontà Moisson Lanaudière. Le conseil d’administrationde Profid’Or a de plus décidé de remettre1 000 $ à Moisson Lanaudière.L’organisme d’ici réalise aussi, chaqueannée, une collecte de fonds en milieu detravail pour Centraide Lanaudière, pour leurremettre en moyenne de 3 500 $ par année.Les clients des cinq quincailleries serontinvités à encourager Centraide afin d’atteindre5 000 $d’ici la fin de novembreLa Coop Profid’Or est une coopérative d’approvisionnementde la ferme regroupant 800 membresdans Lanaudière et les Basses-Laurentides.Elle embauche 155 personnes. (LP)RobertPerreaultPhoto archivesGilbert MathieuPhoto archivesNon au charcutage de comtésL’UPA invite à la prudenceLe Conseil exécutif de l’Union des producteursagricoles de Lanaudière vient d’inviterla Commission de délimitation des circonscriptionsélectorales fédérales de faire preuvede grande prudence dans le redécoupage descomtés.« Les limites territoriales de Lanaudière etde ses six MRC sont devenues, au fil des années,une réalité qui conditionne l’organisationet la livraison des services en région, tant dudomaine public que privé. De plus, la populationet les acteurs de ces entités territorialesont développé de forts liens d’appartenance,de cohésion et de concertation, permettant laréalisation ou la mise en place de nombreuxprojets répondant aux attentes du milieu»,souligne le président du mouvement, GilbertMathieu,Au lieu d’un redécoupage qui charcute leterritoire de toutes nos MRC, l’UPA invite lacommission à faire preuve de d’imaginationpour préserver l’intégralité de Lanaudièrequitte à regrouper ensemble deux MRC.Le mouvement est par ailleurs agacé quele nom de Gilles Villeneuve soit donné à unnouveau comté. Le souvenir du réputé coureurautomobile berthelais est perpétué par unboulevard et un musée à son nom. Pourquoialors chercher à effacer une entité plus quecentenaire, celle de d’Autray ? (LP)4687008109, rue Industrielle, Saint-Esprit 450 839-6782 1-800-363-1712Réservez immédiatementvotre nouveautracteur2013SéRIE maxxum90 à 120 hp3,5%72 mois2,5%60 moisVisitez notre site www.equipementsmarsan.comLanouvellesérieLes nouveaux moteursTIER 4, propre pourl’environnement2008 CNH America LLC. Tous droit réservé. Case IH marque déposée de CNH America LLCCNH Canada est une marque de CNH America LLC. www.caseih.comun tracteur des années 96 TIER 1polluait l’équivalent de130 tracteurs TIER 4 aujourd’huiOctobre 2012 - Journal Agricole - www.laction.com - 5


www.laction.comLes pneus souvent trop gonflésÉquipements agricolesActualitésDe génération en générationFerme Quiri de Sainte-Élisabeth« Les producteurs ont tendance à surgonflerleurs pneus de tracteurs. Beaucoup ne prennentpas le temps de faire les ajustementsnécessaires. Ils sont, selon moi, 60 % dutemps dans l’erreur. Pourtant, il y a des gainsintéressants à faire, au niveau de la traction,de la compaction du sol et en économie dediesel. »Nicolas Dubuc a grandi sur une ferme.Ingénieur agricole junior de formation, celuiciétait récemment conférencier invité par leClub du Soleil levant afin de parler du choixet de l’ajustement des pneus et l’impact dupassage de la machinerie sur le sol.Aux plus de 30 participants réunis à la fermeQuiri de Sainte-Élisabeth, Nicolas Dubuc asouligné qu’en 2012, plusieurs déboursent200 000 $ et plus pour un tracteur neuf, untracteur souvent plus gros que le modèle qu’ilremplace. Les acheteurs reçoivent alors unmode d’emploi pour le tracteur, un autre pourla radio mais bien peu d’information sur lespneus selon l’usage qu’on attend d’eux.Sans privilégier de marque de pneus, M.Dubuc estime qu’il faut prendre le tempsd’étudier les recommandations des fabricantsen fonction de la route et des travaux auxchamps. Bref, chaque cabine devrait avoirune charte des pressions à utiliser. « Dansun monde idéal, la pression devrait être d’environ15 livres au lieu du trop courant 25livres. L’important, c’est évidemment d’avoirdu caoutchouc au sol mais pas au point quele pneu soit trop dégonflé. L’un d’eux étaitdevenu une tablette où l’on pouvait déposerune cannette de Coke. »Le conférencier est contre l’emploi de calciumliquide dans les pneus pour les alourdirCelui-ci préfère les pesées plus facilementinstallées et enlevées devant le tracteur ou,idéalement, près des roues arrières.Nicolas Dubuc est à l’emploi du fabricantde chenilles Soucy Track de Drummondville.Celui-ci fait encore des travaux aux champs.« J’apprends toujours. Un tracteur plus lourd,bien balancé, permet de faire un meilleurtravail. Le glissement des pneus sert de référence.S’il n’y en a pas, c’est que le tracteurest trop fort. S’il y en a trop, c’est une pertede temps et d’énergie. »La caravane « Santé des sols » a aussi permisd’en savoir plus sur la qualité des sols etle drainage agricole grâce aux conférenciersLouis Robert et Georges Lamarre qui sontrespectivement agronome et ingénieur auMAPAQ. (LP)■ Louis Pelletierinfolanaudiere@tc.tc.La ferme Quiri de Sainte-Élisabeth a récemmentaccueilli la caravane « Santé des sols » duClub du Soleil levant. L’un des actionnaires del’entreprise, Mario Houle, était d’autant plusdisposé à épauler le mouvement qu’il en a étéprésident pendant six ans.Mathieu Houle tient dans ses bras la relève, Mathéo, âgé de deux ans.On reconnait aussi Mario Houle et Olivier Houle. Photo le Journal agricole« Mon père, Marcel Houle, a acheté cetteferme en 1949. J’y suis né en 1952. Au début,la ferme représentait 100 arpents, six vaches,quelques porcs et moutons. J’ai travaillé auxcôtés de mon père puis j’ai acheté en 1983.La ferme avait alors une superficie de 200 arpents», a-t-il raconté à l’assistance.Mario Houle précise que la ferme a étél’une des premières dans Lanaudière oùFini le temps de gratterà tous les 2 ans- Appliquez le même produit queles entrepôts d’usines utilisent- Peinture EPoxy ultra résistante- Résiste aux huiles et au gaz- N’écaille pas6 - Octobre 2012 - Journal Agricole - www.laction.comMARCO COUTU- Idéal pour plancher de garage- S’applique comme toutautre peintureQue vous soyez peintre, ébéniste, applicateur industriel ou bricoleur, nous avons tous les produits pour répondre à vos besoins !300, boul. Antonio-Barrette, Notre-Dame-des-Prairies450 755-11MS — 450 755-1167- Vaste choix de couleurs- Revêtement à haute résistanceSÉBASTIEN HÉMOND4686222


www.laction.comActualitésle nom de l’épouse, Renée Fafard, apparaità titre d’actionnaire. « À Joliette, on luidisait qu’elle n’avait pas à signer les documentsmême si elle possédait 40% de l’entreprise. Sesdroits ont été reconnus lorsque le dossier a étérevérifié à Québec. »Le couple peut compter sur l’aide à pleintemps de deux de leurs fils. Mathieu, 26 ans,est diplômé en techniques agricoles du Cégepde Joliette. Il a hérité de la gérance du troupeauHolstein de 60 têtes. Sa moyenne est depuispassée de 8 000 à 10 000 kilogrammes.« Olivier a 24 ans. C’est le responsable deschamps et de la machinerie. Nous possédons100 hectares et en louons 100 de plus pour dumaïs grain, maïs d’ensilage, du soya et du foin.L’entreprise est autosuffisante pour nourrir letroupeau et presqu’auto suffisante au niveaudes équipements. »Mario et Renée Houle sont tout aussi fiersde leurs fils Sébastien, en profession agricole,Bernard, militaire au sein du Royal 22 e régimentet Bruno, machiniste.La ferme Quiri a maintenant quatre actionnaireségaux. Les grandes décisions se prennentà l’unanimité. «Dans cinq ans, a conclu MarioHoule, si la santé me le permet, je clameraiencore que je suis agriculteur. En fait, ce serapour aider mes enfants car je prends de plus enplus de recul au niveau des décisions. »La persévérance de Geneviève Dionrécompensée Sainte-Élisabeth« Geneviève est serviable, ambitieuse, débrouillarde,organisatrice et planificatrice.Elle n’a pas de défauts mais des qualités disonsexagérées.»C’est ce qu’ont appris les plus de 150participants au brunch-gala du Syndicatdes agricultrices de Lanaudière alors qu’ona rendu hommage à une productrice impliquéesur sa ferme, Genevieve Dion de Sainte-Élisabeth.Née à Saint-Ambroise-de-Kildare, à côtéd’une grande exploitation laitière, Genevieveaimait passer du temps à l’étable et aider autrain. C’est en Techniques agricoles qu’ellefera son entrée au Cégep de Joliette.« Tu es trop sensible pour faire carrière enagriculture», lui a dit le fermier hôte de sonpremier stage. La lanaudoise fera alors un détourvers les Sciences humaines, le marché dutravail (commerces, usine) pour se convaincre4677293Le local devient mobile.Vos nouvelles locales partout et en tout temps,en direct de votre téléphone intelligent.Profitez d’une navigation simplifiée pour accéder auxnouvelles de votre communauté partout où vous allez.Un contenu optimisé.Une navigation bien pensée.Lisez, regardez, écoutez, commentez et partagez.Naviguez et sauvegardez.Mieux encore, vous n’avez rien à télécharger !Tout ce que vous devez savoir, dans la paume de votre main.La plus importante couverture mobile, avec plus de160 sites de nouvelles locales de partout au Canada.Consultez dès maintenantvos nouvelles locales surwww.tc.tc/nouvelleslocales!finalement que son avenir l’attendait à la campagne,sur une ferme.Elle revient donc à Joliette, en Techniquesagricoles, cette fois dans le profil autres espècesafin de se lancer dans la production delait de brebis.Geneviève s’inscrit ensuite sur le site agrirencontredans l’espoir de trouver l’amour. UnLanaudois du même âge, François Roch, luirépond. C’est, depuis huit ans, son conjoint.L’appui de ses parents, Gilles et JohanneDion, de ses parrain/marraine Serge et NicoleLamy, des amis et de ses beaux-parents, Gilleset Agathe Roch, lui permettent, en 2005, d’entreprendrela production de lait de brebis etd’agneaux de lait.Cette bélier, nous apprend un document,sourit à la vie et est plus que jamais passionnéepar les animaux et leur psychologie. (LP)<strong>Marie</strong>-ClaudeDion, et JohanneDion, respectivementsoeur etmère de GenevièveDion, son conjointFrançois Roch et samère, Agathe Roch.Photo le Journal agricoleVENTEDE FINDE SAISON0 %pendant 60 moisSur les tracteurs compacts Bobcat neufsOU choisissez des réductions pouvant s’éleverjusqu’à 5 000 $ sur certaines unités sélectionnéesdans l’inventaire du concessionnaire OU chargeurfrontal gratuit pour la plupart des modéles OUréduction pouvant atteindre 2 000 $0 %pendant 24 moisSur les machines utilitaires Toolcat olcat TM neuvesOU réduction pouvant atteindre 1 000 $0 %pendant 36 moissur les véhicules utilitaires Bobcat neufs OUréduction pouvant atteindre 800 $Cette offre prend fin le 30 novembre 2012!** Offre à durée limitée. Disponible auprès des concessionnairesparticipants admissibles uniquement. L’offre peut différer selon letype de produit, la série, le modèle et les unités sélectionnées enstock chez le concessionnaire. Les offres s’appliquent uniquementaux équipements neufs vendus aux États-Unis et au Canada.Certaines restrictions s’appliquent. La durée du contrat peut varier.Les achats effectués précédemment ne sont pas admissibles. Voirson concessionnaire pour obtenir tous les détails. Financement offertaux acheteurs qualifiés sur approbation du crédit par les organismesfinanciers autorisés par Bobcat. Les taux indiqués dans le présentdocument ne tiennent pas compte des frais administratifs et sontsujets à des changements en fonction du montant de ces frais (qui peutvarier). Cette offre ne s’applique pas aux comptes gouvernementaux,aux comptes nationaux et ni aux ventes par soumissions faites auxclients municipaux ou de services publics. Bobcat Company se réservele droit de prolonger ou de discontinuer tout programme à tout momentet sans avis préalable. Bobcat ® et le logo Bobcat sont des marques decommerce déposées de Bobcat Company.4625056Octobre 2012 - Journal Agricole - www.laction.com - 7


www.laction.comNouveau guidesur la santé des érablièresLe Centre ACER de recherche, de développement et de transferttechnologique acéricole vient de publier « L’ÉTAT DE SANTÉDES ÉRABLIÈRES - démarche diagnostique » soit une méthoded’analyse multicritère pour évaluer la santé de nos érablières. Ledocument est cosigné par Carine <strong>Anne</strong>cou d’ACER, Jean-DavidMoore et Rock Ouimet du ministère des Ressources naturelles etde la Faune du Québec. « Nous espérons, déclare Mme <strong>Anne</strong>cou,que la démarche proposée s’enracinera dans la pratique forestièreet qu’elle permettra d’adapter les interventions en tenant comptede la capacité des érablières à se rétablir ou à se régénérer. »3242103Pierre HenrichonC. d’A. Ass.Actualités72, rue St-Jacques, St-Jacqueshenrichonpierre@videotron.ca 450 839-3618Photo gracieusetéCéline LafortuneConseillère entransfertCréa.LLAccident de ferme : mieux vaut prévenir !Qui ne connaît pas, parmi sa famille, sonvoisinage ou ses amis, quelqu’un ayant subides lésions dues a un accident de ferme? Ils’agit malheureusement d’accidents assezfréquents. Il me semble que cette année, lesaccidents se multiplient et plusieurs d’entreeux ont couté la vie à des producteurs ou àdes travailleurs. Comment arriver à accepterce genre d’épreuve? Et si, suite à l’accident,on ne retrouve pas le plein usage de sesmembres pour effectuer le travail qui nouspassionne, comment trouver un sens à sa vie?Comment l’accident aurait pu être évité? Cesont probablement les questions que tous seposent après que le pire se soit produit.En accompagnant les gens dans le processusde transfert d’entreprise, je me rendscompte que certains producteurs prennentpour acquis que leurs enfants sont à l’abrisdes accidents parce qu’ils les ont toujoursvu faire. Au contraire, les risques sont plusélevés lorsque les gens sont trop confiants,car ils portent moins d’attention aux dangerspotentiels qui les entourent et ils deviennentainsi plus vulnérables. Prendre le temps devérifier si les lieux ou les machineries sontsécuritaires peut souvent être considérécomme une perte de temps, mais les 5 minutesnécessaires sauveront peut-être unmembre ou même la vie d’un des vôtres.Le temps c’est de l’argent, il faut faire vite,mais pas au prix d’une vie !C’est dans cette optique que le sujet dubrunch annuel du CREA.LL a été choisi.Nous nous unissons au Syndicat des agricultricesde Lanaudière ainsi qu’au Syndicat dela relève de Lanaudière (SRAL) pour vousoffrir une journée portant sur la sécurité à laferme. Accueillir, former et superviser serontles grands thèmes de la journée. Nos invitésnous feront part, de manière interactive etconcrète, des différents façons de faire pourêtre plus sécuritaire sur une ferme. Le momentsera propice aux échanges visant demeilleures pratiques en terme de sécurité àla ferme.Le brunch se tiendra au club de golfMontcalm, à St-Liguori, le 25 novembre prochain,dès 10 h 30. Nous vous y attendrons engrand nombre. Pour information ou réservation,contactez-moi au 450-753-3153.Pensée du mois :Mieux vaut prévenir que guérir...8 - Octobre 2012 - Journal Agricole - www.laction.comTracteur compact 1026R MC 0% pour 48 mois et 250 $Gator MC RSX850i^ST-ROCH-DE-L’ACHIGAN520, J.-O. FOREST450-588-7888 / 1-800-263-7889M2,9% pour 60 mois***www.agritex.caBERTHIERVILLE550, RUE NOTRE-DAME450-836-3444 / 1-800-668-4592Tracteur Compact 4000 0% pour 48 mois et 250 $des montants en souffrance sont de 24 % par année. Les taxes et les frais de montage, de livraison, de transport et de préparation ne sont pas compris. Les concessionnaires peuvent établir des prix individuels. Des frais supplémentaires peuvent s’appliquer. Les programmes sont assujettis à l’approbation de John Deere Finance. Consultez votre concessionnaire participant pour tous les détails.Le programme peut changer sans préavis à tout moment. Obtenez 250 $ de remise sur le prix d’achat consenti d’un tracteur utilitaire compact, de la série 1 John Deere quand au moins deux instruments John Deere ou Frontier sont achetés en même temps. Financement à l’achat avec TCA de 0,14 % pendant 48 mois concernant le tracteur utilitaire compact, modèle 1026R. 13 099 $, plus desfrais de documentation de 50,00 $, moins un versement initial de 2 629,80 $, assorti d’un TCA de 0,14 %, le versement mensuel est de 219,15 $ pendant 48 mois, l’obligation totale est de 10 519,20 $, le coût d’emprunt est de 30,50 $. ^Avant d’utiliser ou de conduire le véhicule, reportez-vous toujours aux renseignements d’utilisation et de sécurité sur le véhicule et dans le livret d’entretien.***L’offre est valide du 1er août 2012 au 26 octobre 2012. L’offre est assujettie à l’approbation de John Deere Financial et à la participation du concessionnaire. Si vous êtes en défaut aux termes de la présente operation ou de toute autre transaction sur le compte multi-usage John Deere Financial, des interest sur tous les soldes impayés de vos comptes multi-usage (y compris à l’égard de lacomparaison. La puissance d’utilisation et le couple seront inférieurs. Reportez-vous au site Web du fabricant pour obtenir des renseignements supplémentaires.AGR8X61003EDM-4C4606499


Histoires de drainage souterrain et de plans■■Bernard Arpin, d.t.a.bernard.arpin@mapaq.gouv.qc.caDepuis janvier 2012, les plans dedrainage souterrain conservés dansles bureaux du MAPAQ ont fait l’objet d’unenumérisation. Les dossiers et ces plans vousseront retournés.Les classeurs du MAPAQ recèlent des trésorshistoriques. Les dossiers et les plans destravaux de drainage souterrain exécutés depuis1960 sont conservés dans des classeurs. Voulantrendre disponible ces informations, le MAPAQa procédé à une numérisation (scan) d’environ2000 plans existants.Ces plans sont utiles pour localiser les travauxde drainage exécutés par vos parents ouFermeTravaux à forfait- Semis de maïs- Semis de soya fait au planteur rangde 15 ou 30 pouces- Épandage de fumier solide- Arrosage- Transport de grains- Battage- Nivellage avec panier- Drainage avec taupe maximo- Deux pulvérisateurs pour vous servirFait avec tracteur quadtrac au G.P.SService de pelle hydrauliquevos grands-parents quelquefois. Ils peuvent vousrenseigner sur :• Les travaux effectués réellement par rapportaux plans originaux.• Le dimensionnement des tuyaux installés.• La localisation des sorties.• L’écartement des drains.• Les drains en terre cuite.Des travaux de drainage en 1965 Photo MAPAQLes plans numériques permettent une visualisationdirectement à l’ordinateur. On peutles visionner à différentes échelles et sortir surimprimante les sections à vérifier aux champs.Les plans originaux ne nous seront donc plusutiles.Dans ce contexte, nous vous offrons la possibilitéde récupérer les plans originaux. Pource faire, vous devez vous inscrire à l’accueil denotre centre de service de l’Assomption, au numéro450 589-5781 ou sans frais au 1 888 810-5781, en indiquant votre nom et les numérosde lots que vous possédez. Nous pourrons alorspréparer les documents et vous les retourner aufur et à mesure de leur traitement. L’exercice vas’étaler sur plusieurs mois. Il vous faudra probablementpatienter avant de recevoir les plans.Un peu d’histoire du drainage souterraindans la régionOn retrouve dans les dossiers du MAPAQ desplans de drainage souterrain préparés en 1918pour 3 fermes de Saint-Jacques-de-Montcalmet Saint-Alexis. Le ministère procédait alors auxrelevés et à la préparation des plans de drainagesouterrain avec ses employés de l’hydrauliqueagricole.Dans les années 1950 et 1960, le ministèrede l’Agriculture et de la Colonisation fournissaitune draineuse à roue aux fermiers qui désiraientdrainer et octroyait le transport des tuyaux. Cesderniers devaient défrayer l’achat des tuyaux deterre cuite et la main-d’œuvre familiale pourleur manipulation. La photo ci-contre montreun chantier de drainage en 1965 chez un producteurinscrit au concours du mérite agricoledu temps.« Cette publicité est une initiative de latable de concertation régionale surla santé psychologique des famillesagricoles»Luc DesrosiersA la fin des années 1960, des entrepreneursindépendants remplacent l’outillage du ministère.En 1971, le tuyau de polyéthylène de 4pouces remplace le drain de terre cuite. En1973, les charrues-taupe font leur apparition etaccélèrent grandement l’installation. Les drainsde polyéthylène de 6, 8 et 10 pouces sont progressivementapprouvés et annoncent la fin del’utilisation des drains de terre cuite. Les drainsenrobés d’un filtre ont été développés pour répondreaux besoins des sols sablonneux.En 1981, les plans préparés en systèmeanglais de 1 pouce dans 100 pieds passent ausystème métrique. D’une échelle de 1 dans1200, ils seront à l’avenir de 1 dans 2000. Onparle maintenant du mètre au lieu du pied etde tuyaux de 100, 150 et 200 mm au lieu desdrains de 4, 6 et 8 pouces.Fin des années 1980, des contrôles de nappesont installés aux systèmes pour retarder la présencede la nappe d’eau plus longtemps dans lesdrains. En quelques endroits on rajoute de l’eaupour procéder à une irrigation souterraine.Le MAPAQ a subventionné les travaux dedrainage souterrain jusqu’en 1992. Nos archivescontiennent toutes ces informations. C’est l’héritagede vos pères que vous pouvez récupérersi elles vous intéressent.FACE À LA VIETU TE SENSIMPUISSANTDÉCOURAGÉDÉSESPÉRÉ1 866 APPELLE (277 3553)CENTRE DE PRÉVENTION DU SUICIDE DE LANAUDIÈREServices confidentiels 24h/24, 7 jours/7Ligne d’intervention téléphonique pour les personnesen détresse et leur entourage, services auxpersonnes endeuillées par suicide, etc.690, rang Double, St-Ambroise-de-Kildare QC J0K 1C0 450 898-974544453704549451Octobre 2012 - Journal Agricole - www.laction.com - 9


Brise-vents, problèmes de taille?■■André Beaudet, d.t.a.Si vous avez planté des haies brise-vent il y aquelques années et que ceux-ci vous causentdes ennuis, vous avez un problème de taille.Le mot « taille » ici peut prendre deux définitions,la première désignera la façon dont lesEnsemble, on créedes méga-aubaines.arbres ont été taillés et, si cette taille n’a pasété faite dans les règles de l’art, le mot signifiealors un problème qui a pris des proportionsincontrôlables.En effet, une taille des feuillus dans leurjeune âge évitera beaucoup de casse-têtes et debranches qui cassent ! Pour la plupart des brise-Obtenez 50 % et plusde rabais sur des offres exclusives !www.lamegaprise.comLe pouvoir d’achat en groupe de Publisac.caLe pouvoir d’achat en groupe de Publisac.ca4573475Bourrelet de cicatrisation. Photo MAPAQvent qui ont été réalisés selon les techniquesrecommandées par le MAPAQ, on a plantédes jeunes pousses d’arbres de 1 à 2 ans. À cestade, ils s’adaptent beaucoup plus facilementà leur milieu que les arbres de gros calibres.Mais en s’implantant, les jeunes feuillus pleinsde vigueur se développeront d’une façon unpeu anarchique, c’est-à-dire qu’ils produirontplusieurs branches dominantes.C’est pour cette raison, qu’en pratiquantune taille précoce on dirigera le développementvers l’axe principal et on évitera desinterventions difficiles lorsque l’arbre auraatteint sa taille adulte. C’est ce qu’on appelleune taille de formation. Notons ici que cettetaille s’applique pour les feuillus car les résineux,tels les pins et les épinettes, ne nécessitentpas vraiment de taille. Autre avantaged’intervenir tôt, l’équipement nécessaire serésumera à un simple sécateur. Si on fait letour du brise-vent une ou deux fois par saisondurant les cinq premières années, on pourrabeaucoup plus facilement diriger l’arbre pourlui conférer une belle forme et une bonnerésistance.Essentiellement, la taille de formationconsistera à éliminer les fourches en basétage et les têtes compétitrices. Certainesessences, comme le frêne et l’érable argenté,réagissent à une taille trop sévère en produisantbeaucoup de branches qui partent dela souche et qui croissent plus rapidementque les autres, on les appelle gourmands outire-sève. Pour éviter ce phénomène, il nefaudra pas éliminer plus de 15 % du couvertfeuillu à chaque tournée de taille, sinon onstimule un instinct de survie de l’arbre quicherchera à compenser en produisant unegrande quantité de gourmands.La coupe qu’on exercera devra préserverce qu’on appelle le « bourrelet de cicatrisation» situé à la base de la branche (voir l’illustration).Cela favorisera, comme son noml’indique, une cicatrisation rapide de la plaieet évitera l’introduction de maladies. Je nesaurais prétendre pouvoir donner un coursconcentré dans ce simple article, mais lesproducteurs intéressés auront l’opportunitéde participer à un atelier de taille qui seradonné bientôt par l’Association Forestière deLanaudière (AFL). Vous pourrez me contacterau (450) 589-5781 poste 5044, au 1-800-810-5781 poste 5044 ou encore par courriel :andre.beaudet@mapaq.gouv.qc.ca , il me feraplaisir de vous donner de plus amples informations.Je vous invite aussi à visiter le site del’AFL : www.aflanaudiere.org . Cet organismevoué à la promotion de la forêt et des arbresorganise beaucoup d’activités passionnantestoute l’année.CONGRÈS RÉGIONALLUNDI 22 OCTOBRE 2012 À 19 H 3010 - Octobre 2012 - Journal Agricole - www.laction.com2081, rang de la Rivière Sud, Ste-Élisabeth450.759.2437 / 1.877.859.2437Club de golf Montcalm(1800, chemin Nadeau, St-Liguori)19 h 00 Accueil19 h 30 Ouverture Mot du président régional, Gilbert Mathieu Étude des résolutions Présentation de l’entente Hydro-Québec/UPA par Mme Isabelle Bouffard, agronomeet conseillère à la DREPA Mot du président de l’Union, Marcel Groleau22 h 30 Levée de l’assemblée et goûterVotre présence est importante!4685382


L’ériochloé velue, mauvaise herbeà déclaration obligatoire Détectée dans Lanaudière■■Julie Breault, agronomeAu Canada, l’ériochloé velue a été rapportéepour la première fois en 2000. Depuis, la plantea été retrouvée dans un ou plusieurs champsde 18 producteurs, répartis dans cinq municipalités,toutes situées en Montérégie-Est.Dernièrement, de nouveaux foyers d’infestationont été détectés en région dans la MRC d’Autrayainsi que dans la MRC de Maskinongé, portantle nombre de producteurs touchés à 26.Caractéristiques de l’espèceL’ériochloé velue est une graminée annuellede grande taille pouvant atteindre 1,5 m dehauteur. La plante est facilement reconnaissablepar ses inflorescences dont les brancheslatérales ressemblent à celles du pied-de-coq.Les feuilles sont très velues comme celles de lasétaire géante. Le développement végétatif de laplante est comparable à celui du panic millet.Pour plus de détails sur les caractéristiquesde l’espèce à tous les stades de son développementconsulter l’Herbier virtuel : http : //www.mapaq.gouv.qc.ca/dgpar/arico/herbierv/erbvi/ferio/erio-fiche.htm.Une espèce envahissanteLes plants se développent rapidement et lesinflorescences apparaissent au début du moisd’août. La plante est prolifique ; elle produitL’ériochloé velue est une graminéeannuelle de grande taille (1,5 m).des semences jusqu’à la fin d’octobre. Sousnos conditions, un plant peut produire plus de50 000 graines. Les graines sont volumineuses(près de 3 mm de diamètre) et peuvent survivredans le sol pendant une longue période (5 ans).De plus, elles germent facilement à différentestempératures et profondeurs de sol.L’ériochloé velue est particulièrementproblématique, car les graines de cette espècegerment sur une longue période(fin avril à la mi-juillet). Certainsplants peuvent ainsi facilementéchapper au contrôle des herbicidesappliqués au printemps.Peu d’herbicides de prélevée sontefficaces pour la réprimer. Ceuxqui sont efficaces ne la contrôlentpas suffisamment longtemps pouréviter une repousse productive deLes épillets sont disposés sur deux rangs. Des poils fins etlaineux garnissent les différentes parties de l’inflorescence.Les branches dela panicule sonttoutes portéesdu même côté.la plante. Cette mauvaise herbe a égalementune tolérance élevée à la plupart des herbicidesde postlevée. Les opérations mécaniques (sarclage,billonnage) favorisent la germination denouvelles plantules d’ériochloé velue.Le dépistageSur le terrain, il faut surveiller particulièrementles entrées et les bordures des champs, car ceszones sont souvent moins bien couvertes parles pulvérisations herbicides et moins bien travailléeslors des opérations de sarclage.L’ériochloé velue peut être introduiteaccidentellement sur la ferme, entre autres parde la machinerie contaminée. Soyez particulièrementprudent lorsque vous avez recours àdes travaux à forfait.Pour prévenir la dissémination de l’ériochloévelue, l’Agence canadienne d’inspection desaliments (ACIA) a mis en place des mesuresde contrôle réglementaire en vertu de la Loisur la protection des végétaux et du Règlementsur la protection des végétaux. Ces mesures ontpour objectif de prévenir la dissémination etd’éradiquer les infestations d’ériochloé velueprésentes au Canada. L’expérience acquisemontre que l’encadrement des champs auxprises avec cette mauvaise herbe permet auxproducteurs de contrôler très efficacement laplante et d’empêcher sa dissémination à l’intérieuret à l’extérieur de la ferme. Dans plusieurscas, l’éradication de l’ériochloé velue est envisagéeà court ou moyen terme. Votre implicationest essentielle pour contrer efficacement cettenouvelle mauvaise herbe.Sur son site Web, l’ACIA présente aussi del’information générale sur l’ériochloé velueainsi que sur la gestion des risques phytosanitairesassociés à cette mauvaise herbe :– http : //www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/invenv/pestrava/eriovil/eriovilfsf.shtml– http : //www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/protect/rmd/rmd-08-02f.shtml.Source : http : //www.agrireseau.qc.ca/Rap/documents/a53gc12.pdf Cet article a été rédigéà partir de l’avertissement RAP Grandes culturesNo 53 du 14 août 2012.Une espèce à déclaration obligatoireL’article 5 de la Loi sur la protection des végétaux stipule que « Quiconque constate la présencede ce qu’il croit être un parasite dans une zone où celui-ci n’était pas connu auparavant doit enfaire sans délai la déclaration au ministre accompagnée d’un spécimen ». Puisque l’ériochloévelue rencontre la définition d’un parasite, sa déclaration à l’ACIA est donc obligatoire. Vousdevez informer le bureau de la protection des végétaux de l’ACIA au 450 768-15004679094www.profidor.qc.caOctobre 2012 - Journal Agricole - www.laction.com - 11


www.adulteenformation.comPUBLI-REPORTAGEDans la région de Lanaudière, plusieurs maisons d’enseignement offrent des programmes professionnels et techniques en agriculture, de mêmeque de la formation continue. Les représentants des producteurs et productrices agricoles ainsi que les partenaires du milieu se concertent pouroffrir une formation agricole de qualité accessible à tous. Dans le cadre de la Semaine québécoise des adultes en formation qui s’est tenue enavril 2012, le Collectif de formation agricole de Lanaudière, tient à souligner la persévérance scolaire de quatre Lanaudois.12 - Octobre 2012 - Journal Agricole - www.laction.comÂgé de 22 ans, Sébastien Lemire-Paquin a le vent dansles voiles et tous les espoirs sont permis. Il rêve d’acquérir sa propreterre et de se lancer en affaires. Après des études en foresterie, ilpoursuit son cheminement professionnel et s’inscrit en productionsvégétales et animales. Aujourd’hui, il est très motivé puisqu’il a enfintrouvé sa voie souligne Sébastien : « En sortant du secondaire, on nesait pas toujours dans quel domaine étudier. De plus, cela me permetde côtoyer des gens de tous âges ayant de l’expérience. Ils ont uneperspective différente, un vécu important et je peux leur demanderdes conseils. »Angèle Grégoire n’a jamais vraiment quitté les bancsd’école! À 48 ans, la Lanaudoise est toujours aussi passionnée parl’apprentissage de nouvelles techniques et vise toujours à se perfectionnerdans son domaine : la volaille et le gibier à plumes dontle canard de Barbarie. L’entrepreneure de « Les volailles d’Angèle »a pignon sur rue à St-Esprit de Montcalm. Avec un baccalauréat enagronomie, la Lanaudoise continue depuis 1999 à suivre des coursponctuels afin de demeurer à la fine pointe de la technologie tant dansl’élevage que dans la transformation des aliments. Spécialisée dansl’élevage biologique, elle réalise pour sa clientèle une large gammede produits, du pâté au sous vide. À travers le temps, Mme Grégoirea atteint un haut niveau de professionnalisme dans la gestion de sonentreprise.« Le programme Gestion et exploitation d’entreprise agricole a pour but de former des personnesaptes à exploiter et à gérer une entreprise agricole, à titre de propriétaires ou de gérants. »En l’an 2000, Sébastien Granger avait 25 ans et venait tout juste de compléter un Diplômed’études collégiales (DEC) en Technologies des pâtes et papiers. Alors qu’il pensait dénicher un emploidans ce domaine, la réalité du marché du travail se révèle bien différente de ses aspirations. La situationéconomique dans ce secteur d’activité subissait au même moment une crise importante. Après avoirexercé 1000 et 1 métiers, Sébastien s’inscrit à l’automne 2011, en Gestion et exploitation d’une entrepriseagricole. Il nous explique : « J’ai confiance que les Québécois vont consommer de plus en plus de produitsdu terroir québécois. » Effectivement, l’étudiant de Crabtree a vu juste! Ce secteur d’activité est en pleineexpansion. Il peut de nouveau envisager l’avenir sous un meilleur jour et pourquoi pas.... acquérir sapropre terre!Depuis ‘89, Jacques Desrochers est propriétaire d’uneferme agricole à St-Jacques-de-Montcalm. En plus de faire l’élevagede vaches laitières, il se spécialise dans la grande culture : maïs,blé, soya et légumes de transformation. Voilà maintenant plus d’unedizaine d’années qu’il se perfectionne tout en élargissant ses horizons.Récemment, il entreprenait des études en acériculture. Avecsa conjointe, Evelyn Wilding, ils caressent le rêve d’exploiterdans un proche avenir une sucrerie puisqu’ils possèdent une érablièresur leurs terres. Évelyn suit également des cours, en transformationdes sous-produits de l’érable. De plus, tous les étés, M. Desrochersengage un employé d’origine mexicaine. Grâce au Collectif de formationagricole, il a pu apprendre la langue espagnole.L’offre de cours2013 sera disponibleen décembre!Surveillez votre boîteaux lettres!Le collectif de formation agricole est làpour répondre à vos besoinsde perfectionnement.Pour toute demande de renseignements oupour vous inscrire à des formations agricoles,veuillez communiquer avec nous au :450 753-7486 poste 350Courriel : lanaudiere@formationagricole.comwww.formationagricole.comLa formation agricole, une richesse à exploiter!4681889

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