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Escarres et hydrocolloïdes - Wounds International

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Tableau 1 Résumé des étudesRéférences de l’étude Pansements étudiés Design Critères de sélection Résultats cliniquesHollisaz M, <strong>et</strong> al. BMC Pansement hydrocolloïde (n=31) vsDermatology 2004; 4: crème phenytoïne avec compresse18 25 (n=30) vs pansement simple(compresse humidifiée) (n=30)Hydrocolloïde (DuoDERM® EChang KW, <strong>et</strong> al. Med428-31 26 imprégnée sérum physiologiqueJ Malaysia 1998; 53(4): (ConvaTec)) vs compresseEssai clinique randomiséEssai contrôlé <strong>et</strong>randomisé.<strong>Escarres</strong> de stade I <strong>et</strong> IIchez des hommesparaplégiques (n=83avec 91 escarres)<strong>Escarres</strong> de stades II <strong>et</strong>III (n=34)Davantage d'escarres, toutes localisations <strong>et</strong> catégoriesconfondues, étaient complètement cicatrisées dans legroupe hydrocolloïde par rapport aux autres groupes.L’adhérence au lit de la plaie, la gestion de l’exsudat, leconfort global <strong>et</strong> la douleur au r<strong>et</strong>rait du pansement sonttous significativement améliorés avec l’hydrocolloïde.La réduction moyenne de la surface de la plaie était de34 % pour l’hydrocolloïde. Les patients traités avec la gazeont subi une augmentation moyenne de 9 % de la surface.Graumlich J, <strong>et</strong> al.J Am GerSoc 2003; 51:147-54 27 Hydrocolloïde vs collagène Essai contrôlé <strong>et</strong>randomisé, avec groupeparallèle, en simpleaveugle.Meaume S, <strong>et</strong> al.Pansements utilisés sur des ulcèresJ Wound Care 2002; de jambes veineux <strong>et</strong> des escarres11(6): 219-24 28Kerstein M, <strong>et</strong> al. Dis Protocole de prise en chargeManage & Healthd’escarres <strong>et</strong> d’ulcères de jambesOutcomes 2001; 9(11): veineux651-3 29Développement demodèles coûts-efficacités'appuyant sur une revuede la littérature.Modèle d'étude basé surles résultats d'une revuede la littérature.Heyneman A, <strong>et</strong> al.J ClinNurs 2008; 17(9);1164-73 30 Pansements hydrocolloïdes Revue de la littératuredes pansementshydrocolloïdes dans laprise en charge desescarres.<strong>Escarres</strong> de stade II(80%) ou III (20%) ;âge moyen 83,1 ansLes modèles étaientutilisés pour calculerle coût par ulcèrecicatrisé sur unepériode de 12semaines.Le coût de prise encharge de la plaie sur12 semaines a été basésur l’étude d'au moins100 plaies.Essais randomisés <strong>et</strong>contrôlés portant surdes hydrocolloïdesdans le traitement desescarres (28 étudesau total)Les taux de cicatrisation <strong>et</strong> le temps de cicatrisationétaient similaires dans les deux groupes.Les coûts sur 8 semaines <strong>et</strong> par patient ont été estimésà 222 $ pour l’hydrocolloïde <strong>et</strong> 627 $ pour le collagène.Pour les escarres, un hydrocolloïde (DuoDERM® (ConvaTec))avait un meilleur rapport coût-efficacité en France.Les coûts par patient cicatrisé étaient plus faibles pourles escarres traitées avec des hydrocolloïdes <strong>et</strong> plus élevéspour celles traitées avec une gaze imprégnée de sérumphysiologique à cause des différences de temps requispar personne.Les hydrocolloïdes ont une capacité d’absorption plusimportante, un temps de changement plus court depansement <strong>et</strong> moins douloureux lors du renouvellementqu’avec les compresses.Les hydrocolloïdes semblent être moins coûteux que lecollagène, la compresse de gaze imprégnée de sérumphysiologique ou de povidone iodée mais plus onéreuxque l’hydrogel, les mousses de polyuréthane <strong>et</strong> lacollagénase.Les hydrocolloïdes sont plus efficaces que les compressesde gaze pour réduire les tailles des plaies mais moinsefficaces que les alginates, les pansements en polyuréthane,les enzymes <strong>et</strong> les pansements biosynthétiques.Quand utiliser des hydrocolloïdes dansla prise en charge des escarres ?La prise en charge de patients souffrant d’escarres implique denombreuses interventions telles que : l’optimisation de la nutrition,la mobilisation du patient <strong>et</strong> l’utilisation de lits, matelas <strong>et</strong> oreillersspéciaux, ainsi que les soins cutanés <strong>et</strong> relatifs à la continence 7,31 .Priorité doit être donnée à enlever des points de pression <strong>et</strong> à lagestion de tous les facteurs généraux pouvant r<strong>et</strong>arder le processusde cicatrisation, tels que la nutrition. Les soins locaux doiventse concentrer sur l’obtention d’un environnement favorable àla cicatrisation <strong>et</strong> la prise en charge de tous les autres facteursimportants comme le soulagement de la douleur <strong>et</strong> la réductionde la production d’exsudat.Les pansements hydrocolloïdes présentent un certain nombre depropriétés utiles dans la prise en charge des escarres, par exemple :n Protection des berges de la plaien R<strong>et</strong>rait des tissus nécrotiques <strong>et</strong> de la fibrinen Maintien d’un milieu humide sur le lit de la plaie sans hyperhydratation22 .La littérature présente de nombreuses discussions sur le rôle desdifférentes classes de pansements pour la prise en charge desescarres 30,32,33 . Actuellement, les pansements hydrocolloïdes sontlargement utilisés chez les patients présentant des escarres de stadeII <strong>et</strong> sont également utilisés en tant que pansement primaire dans laprise en charge des escarres de stade III <strong>et</strong> IV qui cicatrisent bien <strong>et</strong>sont devenues moins profondes. Les hydrocolloïdes créent un milieuhumide au niveau de l’interface plaie-pansement facilitant l’autolyse<strong>et</strong> favorisant la production de tissus de bourgeonnement ; créant ainsiun environnement propice à la cicatrisation de la plaie 30 .Les pansements hydrocolloïdes minces (DuoDERM® Signal <strong>et</strong>DuoDERM® Extra-Mince) sont de plus en plus utilisés dans la prise encharge des escarres de stade I. La surface externe lisse favorise uneréduction des cisaillements <strong>et</strong> frictions de la peau <strong>et</strong> prévient ainsid’éventuelles lésions supplémentaires 7 .Le contrôle du niveau d’humidité fourni par le pansement hydrocolloïdepeut également jouer un rôle dans le maintien de l’intégrité tissulaire<strong>et</strong> prévenir une détérioration des escarres de stade I en prévenant la3


macération. Une bonne absorption a étéidentifiée comme une caractéristique idéaled’un pansement utilisé dans la prévention desescarres 34 . De plus, les hydrocolloïdes mincessont plus faciles à manipuler que les films carils présentent moins de risque de rouler sureux-mêmes.Quel que soit le stade de la cicatrisation, leshydrocolloïdes sont également utiles entant que pansements secondaires du faitde leur surface imperméable à l’eau <strong>et</strong> leurcapacité à réduire les cisaillements <strong>et</strong> lesfrictions. L’interaction entre l’hydrocolloïde<strong>et</strong> le pansement primaire doit toujours êtreprise en compte. Exemple : un pansementprimaire de type hydrocolloïde, Hydrofiber® oualginate, peut être recouvert d’un pansementhydrocolloïde mais les gels formés par cespansements primaires ont tendance à produireun environnement trop humide pour pouvoirêtre géré par un pansement hydrocolloïde.Protection de la peau périlésionnelleLes pansements hydrocolloïdes recouvrentla peau péri-lésionnelle en débordant surla peau saine <strong>et</strong> protègent les berges dela plaie grâce à :n L’apport d’une protection de la peaupéri-lésionnelle sainen L’absorption de l’exsudat qui perm<strong>et</strong>d’éviter un excès d’humidité <strong>et</strong>d’enzymes protéolytiques potentiellementnocifs au niveau de la peau saine 35 .Détersion autolytiqueEn présence de tissus dévitalisés, lespansements hydrocolloïdes facilitent ladétersion autolytique en créant une interfaceplaie-pansement humide 10 . Toutefois, ladécision d’utiliser un pansement hydrocolloïdedépendra de la quantité d’exsudat produite parla plaie. Si la plaie présente un niveau d’exsudatfaible à modéré, un hydrocolloïde pourraêtre approprié, mais si la quantité d’exsudatest importante, un pansement primaire plusabsorbant pourra s’avérer nécessaire 9 .Cicatrisation d’une plaie en milieuhumideLe gel formé par l’hydrocolloïde lors del’absorption de l’exsudat maintient un milieuhumide tout en prévenant l’accumulationdes exsudats sur la surface de la plaie. Parconséquent, les hydrocolloïdes sont égalementindiqués dans la prise en charge des escarrespropres <strong>et</strong> peu profondes bourgeonnantes.En eff<strong>et</strong>, lors d’une étude, les hydrocolloïdesétaient plus efficaces que les compresses entermes de cicatrisation de la plaie ainsi qu’entermes de réduction de la douleur <strong>et</strong> de tempsde changement des pansements 30 .Détails pratiquesChoisir un pansement hydrocolloïdeLes pansements hydrocolloïdes épais sontadaptés à la prise en charge d’exsudatsmodérés. Inversement, si la quantitéd’exsudat est faible ou que le pansementa été appliqué en protection sur une peauprésentant un risque de lésion, un pansementhydrocolloïde mince sera plus approprié.De même, à mesure que l’escarre cicatrise <strong>et</strong>que la quantité d’exsudat diminue, il sera plusindiqué d’utiliser un pansement fin.Les pansements hydrocolloïdes ne sontpas conçus pour être utilisés en pansementprimaire avec un pansement secondaire. Si lesniveaux d’exsudat sont élevés, un pansementprimaire recouvert par un pansementhydrocolloïde pourra s’avérer nécessaire.Lorsque la peau présente un risque de lésion,par exemple dans le cas des escarres de StadeHydrocolloïdes <strong>et</strong> escarres : étude de casM. I, homme de 70 ans souffrant d’un carcinome gastrique avec des métastases a été hospitalisé pour le traitement d’une dyspnée <strong>et</strong> d’unedouleur liée au cancer en phase terminale. Malgré l’application d’un film sur la zone sacrée <strong>et</strong> l’utilisation d’un matelas à air, une escarre sacrées’est développée après un mois d’hospitalisation. La surface totale de la plaie était de 45 cm 2 (Stade I : 30 cm 2 ; Stade II : 15 cm 2 ) (Figure 1).Comme M. I était très maigre, une décharge en mousse de polyuréthane a été appliquée autour de la zone sacrée pour protéger les saillies osseuses.Le soin de la plaie est réalisé deux fois par semaine à l’aide d’un pansement hydrocolloïde mince.La zone de pression de l’escarre de stade I a cicatrisé <strong>et</strong> les zones de stade II ont montré des signes d’amélioration au bout de sept jours de traitement(Figure 2). Les zones de stade II étaient complètement cicatrisées lorsque le pansement a été changé au 14ème jour de traitement (Figure 3).Malheureusement, M. I est décédé des suites de son cancer 17 jours plus tard.Figure 1 : Escarre sacrée – Stade I <strong>et</strong> IIFigure 2 : Au bout de sept jours d<strong>et</strong>raitement à l’aide d’un pansementhydrocolloïde la zone de Stade Iétait cicatrisée.Figure 3 : Au bout de quatorze jours d<strong>et</strong>raitement à l’aide d’un pansementhydrocolloïde la zone de Stade II étaitcicatrisée.Avec l’aimable autorisation de K. Matsuzaki.4


I, le choix d’un pansement Hydrocolloïde(DuoDERM® Signal TM ou DuoDERM® Extra-Mince) perm<strong>et</strong>tra de réduire les risques delésions supplémentaires 7 .Application des pansementshydrocolloïdesLe pansement hydrocolloïde sélectionné doitêtre de taille <strong>et</strong> de forme adaptées à la plaie<strong>et</strong> déborder sur la peau péri-lésionnelle surenviron 3 cm.Les pansements hydrocolloïdes doiventêtre réchauffés entre les paumes des mainsavant leur application. Ce réchauffementaméliore les capacités d’adhésion <strong>et</strong> deflexibilité du pansement, lui perm<strong>et</strong>tant ainside mieux épouser les contours de la plaie. Ilest généralement recommandé aux patientsde ne pas m<strong>et</strong>tre tout son poids sur la plaieau cours des 20 à 30 minutes qui suiventson application pour donner le temps aupansement d’adhérer correctement 36 .S’il y a une fuite ou un risque de fuite d’uncôté du pansement, à cause de la loi de lagravité par exemple, envisager d’appliquer lepansement de façon à ce que le dépassementsur la peau saine soit plus important sur cecôté-là 35 . Les pansements à bords biseautéssont moins susceptibles de se rétracter, plisserou s’enrouler. Les pansements hydrocolloïdessont imperméables à l’eau : les patientspeuvent ainsi continuer à prendre desdouches en gardant le pansement en place.Fréquence de changement dupansementGénéralement, les pansements hydrocolloïdessont changés tous les trois à cinq jours, bienque certains puissent rester en place jusqu’àsept jours. Toutefois, des changements plusfréquents peuvent s’avérer nécessaires si laproduction d’exsudat est élevée, par exempleen début du traitement, ou si une infectionest suspectée.R<strong>et</strong>rait des pansementshydrocolloïdesA moins que leur r<strong>et</strong>rait précoce soit nécessairepour des raisons cliniques, les pansementshydrocolloïdes doivent être maintenusen place jusqu’à ce que la bulle de gelqui se forme au contact des exsudats serapproche des bords du pansement 36 . Le gelperm<strong>et</strong>tra un r<strong>et</strong>rait facile <strong>et</strong> atraumatiquedu pansement. Si le r<strong>et</strong>rait est nécessaireavant la formation de la bulle de gel, le r<strong>et</strong>irerdélicatement en soulevant les bords <strong>et</strong>en cassant la matrice hydrocolloïde parralèllementà la peau 36 . Sur certains pansements,un indicateur perm<strong>et</strong> de déterminer à quelmoment le pansement doit être changé(DuoDERM® Signal TM , par exemple).Combien de temps unhydrocolloïde doit-il être utilisé ?L’utilisation d’un hydrocolloïde peut êtrepoursuivi aussi longtemps que le pansementrépond aux objectifs cliniques. Lors dechaque changement de pansement, la plaie<strong>et</strong> les autres paramètres cliniques doiventêtre évalués pour déterminer les éventuelsajustements du protocole de soins en cours 6 .L’utilisation d’une approche globale estparticulièrement utile, idéalement à l’aided’un outil d’évaluation fiable <strong>et</strong> validé 6 .Il est nécessaire de tenir à jour le dossierdu patient avec le suivi de la plaie afind’améliorer la communication, prendre desdécisions rationnelles <strong>et</strong> apporter des soinsde qualité 37 . Les pansements hydrocolloïdespeuvent être utilisés sur les escarres jusqu’àferm<strong>et</strong>ure de la plaie.Rapport coût-efficacitéIl a été montré que les hydrocolloïdes avaientun meilleur rapport coût-efficacité que lescompresses dans le traitement des escarres 28 ,(Tableau 1). Il semble que ce constat soitprincipalement dû à une fréquence dechangement de pansement plus faible avecles pansements hydrocolloïdes.Informations sur les auteursFl<strong>et</strong>cher J 1 , Moore Z 2 , Anderson I 3 ,Matsuzaki K 4 .1. Senior Lecturer, Section of WoundHealing, Department of Dermatologyand Wound Healing, School of Medicine,Cardiff University, Cardiff, UK, and Fellow,National Institute for Health and ClinicalExcellence, UK2. Immediate Past President of EWMA andLecturer in Wound Healing & Tissue Repairand Research M<strong>et</strong>hodologies, Royal Collegeof Surgeons, Ireland3. Programme Tutor, Tissue Viability,and Reader in Learning and Teachingin Healthcare Practice, University ofHertfordshire, Hatfield, UK4. Associate Professor, Department of Plasticand Reconstructive Surgery, St MariannaUniversity School of Medicine, andDepartment of Plastic and ReconstructiveSurgery, Kawasaki Municipal Tama Hospital,Miyamae, Kawasaki, Japan.Soutenu par une subvention pédagogique deConvaTec. Les points de vue exprimés dans cedossier « Made Easy » ne sont pas nécessaire mentle refl<strong>et</strong> de ceux de ConvaTec. Réimpressionautorisée par <strong>Wounds</strong> <strong>International</strong>.(®/, sauf indication contraire, indiquent qu’ils’agit d’une marque déposée de ConvaTec Inc.)RésuméLes escarres sont un problème répandu <strong>et</strong> représentent un coût élevé dû aux ressources nécessaires <strong>et</strong> àl’impact négatif sur la qualité de vie des patients. Les pansements hydrocolloïdes favorisent une cicatrisationdes plaies en milieu humide, la prise en charge de l’exsudat, la détersion autolytique <strong>et</strong> la gestion de la douleur.Ils peuvent être utilisés comme pansements primaires pour les escarres de stade I <strong>et</strong> II, en association sinécessaire avec un autre pansement absorbant pour les escarres de stade III <strong>et</strong> IV ainsi qu’en protection surles tissus néo-formés. La surface externe lisse <strong>et</strong> les bords biseautés de certains hydrocolloïdes perm<strong>et</strong>tentde protéger la peau <strong>et</strong> d’éviter la formation d’escarres en réduisant la pression, les cisaillements <strong>et</strong> les forcesde frictions, <strong>et</strong> en diminuant les risques que les pansements ne plissent, se rétractent ou roulent.Pour citer c<strong>et</strong>te publicationFl<strong>et</strong>cher J, Moore Z, Anderson I, Matsuzaki K. Hydrocolloids and pressure ulcers Made Easy. <strong>Wounds</strong> <strong>International</strong> 2011; 2(4): Disponiblesur : http://www.woundsinternational.com© <strong>Wounds</strong> <strong>International</strong> 2011AP-011780-MM5


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