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les Coursives d'Empalot - Toulouse contre les discriminations

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Jean-Pierre Bel. 61 ans - Président du Sénat.J’ai vécu de nombreuses années à Empalot plus de vingt ans,j’y ai fait toute ma scolarité, à l’époque on ne parlait pas deséco<strong>les</strong> Daste et Léo Lagrange mais Empalot 1 et 2, avant depoursuivre ensuite au Lycée Berthelot. J’ai de très bons souvenirs.Issu d’un milieu populaire, ma mère était employée dela poste, mon père faisait ce qu’il pouvait, car à chaque foisqu’il changeait de travail il montait une section syndicale (rire),c’était pas facile. J’ai connu <strong>les</strong> premiers HLM sur le quartier ducôté du Calvaire près de l’église Ste-Marie des Anges, lorsqu’ilsont construit la cité Empalot et Daste, nous sommes venus avecmes parents à la cité Empalot, ça faisait un ensemble. J’ai étéun enfant très heureux ici, je me souviens de l’évolution de cequartier, je me souviens de la bute du côté Daste, je me souviensdes cours de sardane que prenaient mes soeurs. C’est ungrand honneur de revenir ici à l’invitation des associationsd’habitants. Je m’adresse plus particulièrement aux jeunes,dans mon immeuble j’ai connu plusieurs vagues d’immigration,espagnole, maghrébine, il y avait un mélange qui ne posaitaucun problème, bien au contraire, c’était une richesse. Ma vieà Empalot m’a forgé, m’a construit et m’a permis de devenirce que je suis. Tout n’était pas rose, il y avait des moments diffici<strong>les</strong>,mais j’ai connu des moments de bonheur, d’amitié, departage. Jeunes aussi on a fait des bêtises. Tout n’était pas rose,il y avait des moments diffici<strong>les</strong>, mais j’ai connu des momentsde bonheur, d’amitié, de partage. Je suis un enfant d’Empalotet quand je suis devenu président du Sénat, j’ai fait un discoursoù je l’ai rappelé, je suis un enfant de la République, de l’écolelaïque qui a permis à chacun d’entre nous de peut-être réaliserson rêve. J’aimerais dire aux plus jeunes de ne pas baisser<strong>les</strong> bras et de se nourrir de la richesse qu’Empalot peut leurapporter pour leur vie future.Billal. 14 ansDès la fin du collège je vais jouer aux jeux vidéo, écouter de lamusique, jouer au foot. C’est sûr que je le fais déjà, mais l’étéce n’est pas pareil, ensuite je ne sais pas vraiment quoi faire.9

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