Argumentaire ZFU de la ville Marseille - Zone Franches

Février 2011Argumentaire pour l’action

SOMMAIRE1 ‐ LES VERTUS DU DISPOSITIF DANS SA CONCEPTION INITIALE………………......................022 – LES EFFETS DE LEVIER DU DISPOSITIF…………………………………………………..….032.1‐ Un effet de levier majeur sur le développement économique et l’emploi……….…..03• Un effet de levier sur l’implantation des entreprises• Un effet de levier sur l’emploi2.2 ‐ Un effet de levier sur les performances et la pérennité des entreprises……….…..08• Etude Banque de France2.3‐ Un effet de levier sur les investissements publics et privés………………..………….13• Un effet de levier sur les investissements publics• Un effet de levier sur les investissements privés2.4‐ Un effet de levier sur la dynamique de création d’entreprises et toutparticulièrement en faveur des porteurs de projet du territoire ………………………...242.5‐ Un effet de levier sur la mixité fonctionnelle :mixité des activités et des emplois………………………………………………………….262.6‐ Un effet de levier sur le développement des serviceset le maintien du commerce de proximité .…………………………………...…………... 30• Des brasseries de qualité• Des équipements de santé modernes• Des crèches au service des entreprises et de la population• Le maintien et le développement de commerces de proximité2.7‐ Un dispositif qui a un impact sur l’évolution de la population résidente ……….…..352.8‐ Un dispositif accélérateur de dynamiques urbaines et de projets ……………...…...37• ZFU Marseille Nord : moteur de croissance démographique• Accélérateurs de développement urbain• Une meilleure accessibilité pour les habitants et les salariés de Marseille Nord• Des équipements et des pôles commerciaux de proximitéANNEXESRemerciements à l’AgAM pour l’ensemble des données fourniesArgumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 1

1 ‐ LES VERTUS DU DISPOSITIF DANS SA CONCEPTION INITIALE1.1‐ Un dispositif transversal de développement urbain qui répond à 3 enjeux : ledéveloppement économique, l’emploi et la requalification urbaine1.2‐ Un dispositif adapté à la réalité de l’entreprise : il est simple, basé sur laréduction de charges et non pas sur la prime et la subvention. Il libère de fait lescapacités d’embauche et d’investissement des entreprises1.3‐ Un dispositif fondé à la fois sur des exonérations sociales et fiscales :‣ d’une part, des exonérations de charges sociales qui stimulent l’emploi,‣ et d’autre part, des exonérations de charges fiscales qui suscitent l’arrivée denouveaux services et de nouvelles activités qui y trouvent de nouveaux marchés et qui yinvestissent de manière durable (ex : les professions médicales, les activités deconseils…)1.4‐ Un dispositif qui s’entend sur la durée :‣ Stabilité indispensable des réglementations fiscales et sociales pour les entreprises.Tout changement d'un dispositif, instabilité fiscale remet en cause la durabilité desentreprises, leurs perspectives de développement.‣ Durée nécessaire pour la production de foncier et d'immobilier d'entreprises ; la criseéconomique et ses conséquences sur le secteur de la construction ont pénalisé la mise àdisposition d'une offre immobilière facilitant l'implantation d'entreprises nouvelles dansles ZFU.‣ Durée nécessaire pour la réalisation des équipements publics qui permettent auxentreprises d’exercer leurs activités dans un environnement attractif (voirie,stationnement, éclairage public, services publics)Argumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 2

2 – LES EFFETS DE LEVIER DU DISPOSITIF2.1‐ Un effet de levier majeur sur le développement économique et l’emploiUn effet de levier sur l’implantation d’entreprises‣ Au total, au 1 er janvier 2010, 5 753 établissements.‣ Le parc d’établissements (toutes tailles confondues) de la ZFU Nord Littoral a été multiplié par 4entre 1997 et 2010. Celui de la ZFU 14 ème et 15 ème Sud est en voie d’être doublé depuis 2004.‣ Depuis leur création, le territoire des deux ZFU a vu son parc d’établissements augmenterd’environ 3 400 établissements, passant de 2 293 à 5 753 entreprises (+ 150%). Les ZFU ontcontribué à hauteur de 18 % à la croissance du parc marseillais, et à hauteur de 69% pour les 14 ème ,15 ème et 16 ème arrondissements.‣ Le parc est principalement constitué de très petits établissements : la ZFU Nord Littoralcompte 82% d’établissements de moins de 10 salariés. Les TPE sont encore plus présentes(92%) dans la seconde ZFU implantée dans un tissu urbain dense.Argumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 3

‣ Structure du parc d’établissements ZFU Nord Littoral – 1 er janvier 2010‣ Structure du parc d’établissements ZFU 14 ème et 15 ème Sud – 1 er janvier 2010‣ Les 2 ZFU ont des profils économiques légèrement différents, mais apparaissent toutes deux enmutation par rapport à un passé industriel. Par exemple, en 2010, 20% des établissements de laZFU Nord Littoral ont une « activité spécialisée, scientifique et technique ». Parmi les plusreprésentées, les activités comptables, d’architectes, de juristes, d’ingénierie, de conseils pouraffaire et gestion, agence de publicité‐communication, design… Ce secteur ne regroupe encoreque 8% des établissements de la seconde zone franche.Argumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 4

Un effet de levier sur l’emploi‣ Evolution du nombre d’emplois+ 13 159 emplois depuis le démarrage du dispositif (+129%)+ 11 033emplois(+ 517%)+ 2 126emplois(+ 25,5%)‣ La clause d’embauche locale largement respectée :En 2008 et 2009, les entreprises qui bénéficient du dispositif d’exonérations ont embauché1 782 personnes dont 689 résidents ZUS (soit 39%).(Source DIRECCTE)‣ Un effet ZFU incontestable :Alors que les 3 arrondissements concernés (14 ème , 15 ème et 16 ème ) totalisent 52 000 emplois, les 2ZFU en totalisent près de 23 000 (soit 44% des emplois).(Source AgAM)Sous l’impulsion des ZFU, l’emploi salarié privé s’est développé sur l’ensemble des 3arrondissements. Le 16 ème arrondissement a été particulièrement marqué par la progression del’emploi (5 fois plus d’emplois en 2008 qu’en 1993). Les 14 ème et 15 ème arrondissements se sontégalement fortement développés. Dans le 15 ème et le 16 ème arrondissement, le développement del’emploi tertiaire a fortement bénéficié aux femmes.Argumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 5

‣ L’emploi profite aux habitants du territoire : ZFU Nord LittoralLes marseillais représentent 59% des salariés de la ZFULes salariés des 15ème et 16ème arrondissements sont les plus nombreux.La moitié des salariés de la ZFU et résidents marseillais habite dans l’un des arrondissements du Nord de Ville.Argumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 6

‣ L’emploi profite aux habitants du territoire : ZFU 14 ème et 15 ème SudLes marseillais représentent 72% des salariés de la ZFUEnviron 60% des salariés marseillais travaillant dans la ZFU résident sur les 14 ème 15 ème 13 ème et 3 èmearrondissements.Argumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 7

2.2 ‐ Un effet de levier sur les performances et la pérennité des entreprisesEn décembre 2010, la Communauté Urbaine a confié à la Banque de France une analyse visant àcomparer les performances des entreprises implantées en ZFU avec celles implantées sur le reste dela commune de Marseille.Principales caractéristiques de l’étude :‐ Echantillon :En moyenne et par exercice, 300 sièges sociaux d’entreprises installées en ZFU comparés à1900 sièges sociaux d’entreprises installées à Marseille (hors 14ème, 15ème et 16èmearrondissements).Entreprises qui réalisent toutes un chiffre d’affaires > 750K€ (seuil d’analyse Banque de France).55 ratios et agrégats de structure et de performances analysés.Durée de l’Étude : 5 exercices (2005 à 2009).‐ Indicateurs généraux de l’étude :INDICATEURS GENERAUX D’ACTIVITE ZFU2005 2006 2007 2008 2009Effectifs salariés 5 431 6 338 7 415 8 226 7 512Nb d’entreprises 226 260 325 351 331Chiffre d’affaires K€ 856 199 1 067 967 1 275 357 1 402 542 1 273 013Valeur ajoutée K€ 288 846 348 142 423 866 468 297 424 290INDICATEURS GENERAUX D’ACTIVITE MARSEILLE2005 2006 2007 2008 2009Effectifs salariés 87 461 81 642 84 635 90 704 86 954Nb d’entreprises 1 684 1 741 1 968 2 110 2 004Chiffre d’affaires K€ 15 628 263 16 216 522 18 157 796 19 900 507 17 688 551Valeur ajoutée K€ 4 662 444 4 384 083 5 173 590 4 576 226 3 831 432Source : Etude Banque de FranceArgumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 8

Une gouvernance moderne des entreprises en ZFULe dispositif ZFU permet aux entreprises de se structurer dans des ensembles de gouvernance sur lesplans financiers, organisationnels, économiques et commerciaux, modernes et réalistes.Définitions :- Groupes : Sociétés « tête de groupe » qui établissent des comptes consolidés à leurs niveaux et ou sociétés filiales de groupes- Entreprises indépendantes : Sociétés qui n’ont aucun lien avec un « groupe » mais détenues par des personnes physiques et ou des personnes morales.Globalement, des entreprises en ZFU plus résistantes sur la duréeSociétés qui ont « disparus »5 ans après leur créationSociétés qui ont « disparus »5 ans après leur création1) Taux de «survie » Nombre de sociétés toujours en activité 5 ans après leur création / Nombre de sociétés crées 5 ans auparavantSource : Etude Banque de FranceArgumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 9

Au fil de l’eau, un taux de défaillance plus faible en ZFU(1) Taux de défaut : Entreprises en procédures judiciaires/ Nombre total d’entreprises ( avec ou sans bilans)Une dynamique de développement affirmée en ZFU2005 2006 2007 2008 2009ZFU nbre226 260 325 351 331d’entreprisesMarseille nbre 1684 1 741 1 968 2 110 2 004d’entreprises‣ Évolution du nombre d’établissements 2005/2009 : ZFU + 46 % ; Marseille + 19%2005 2006 2007 2008 2009Emploi ZFU 5 431 6 338 7 415 8 226 7 512Emploi Marseille 87 461 81 642 84 634 90 704 86 954‣ Évolution du nombre d’emplois 2005/2009 : ZFU + 38 % ; Marseille ‐ 0,57 %en K€ 2005 2006 2007 2008 2009Chiffre d’affaires 856 199 1 067 967 1 275 357 1 402 542 1 273 013ZFUChiffre d’affaires 15 628 263 16 216 522 18 157 796 19 900 507 17 688 551Marseille‣ Evolution du chiffre d’affaires 2005/2009 : ZFU + 49% ; Marseille + 13 %en K€ 2005 2006 2007 2008 2009Valeur ajoutée 288 846 348 142 423 866 468 297 424 290ZFUValeur ajoutée 4 662 444 4 384 083 5 173 590 4 576 226 3 831 432Marseille‣ Evolution de la valeur ajoutée 2005/2009 : ZFU + 47% ; Marseille ‐ 19%Source : Etude Banque de FranceArgumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 10

Les entreprises en ZFU dégagent structurellement un meilleur taux de valeur ajoutée ; pasde détérioration en 2009Taux de valeur ajoutée : Valeur Ajoutée / CAUne répartition de la richesse créée (valeur ajoutée) en faveur de la main d’oeuvre :Une part d’impôt plus faible sur la ZFUUn niveau de charges de personnels plus « élevé » sur la ZFUZFU 2005 2006 2007 2008 2009Part des Impôts 6,08 7,42 7,17 6,32 6,41Part Autofinancement 10,56 4,95 11,42 10,51 6,88Part Charges Pers 74,62 74,36 72,67 73,99 76,29Part Dividendes 5,69 10,01 6,32 6,56 6,84Part Charges Intérêt 3,05 3,26 2,42 2,62 3,58MARSEILLE 2005 2006 2007 2008 2009Part desImpôts8,04 8,89 7,72 7,06 8,19Part Autofinancement 20,60 15,29 25,45 9,08 13,79Part Charges Pers 60,15 60,80 53,16 59,12 62,99Part Dividendes 5,50 7,50 5,85 14,11 7,59Part Charges Intérêt 5,70 7,53 7,82 10,62 7,44Sur une longue période, la ZFU présente des performances homogènes dans le tempsSource : Etude Banque de FranceArgumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 11

Un niveau de fonds propres satisfaisant, et conforté pour la ZFU en 2009Un niveau d’endettement maîtrisé en ZFU(endettement global / fonds propres)En synthèse, remontée de la part des cotes d’excellence (cote 3) en ZFU et poidsprépondérant des cotes favorables (cote 3 et 4)ZFUCotes 3 et 4 en 2009 : 68 %MARSEILLECotes 3 et 4 en 2009 : 60 %Source : Etude Banque de FranceArgumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 12

2.3‐ Un effet de levier sur les investissements publics et privés- Un effet de levier sur les investissements publics• Des investissements d’envergure sur la ZFU Nord Littoral à travers les ZAC de Saumaty‐Séon/Village d’entreprises à St Henri/Mourepiane représentant plus de 40 millions €.VILLAGEENTREPRISESSEONMOUREPIANEArgumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 13

■ SAUMATY‐SÉONObjectif : Promouvoir le développement d’activités industrielles et tertiaires, ainsi que deslogements, sur d’anciennes friches industrielles situées autour des noyaux villageois de St‐André, deSt‐Henri et de l’Estaque, en bordure de l’autoroute A55 et en liaison avec la première Zone francheurbaine de Marseille.Projet : Il s’agissait de réaliser des infrastructures routières, des équipements sportifs et socioculturels,ainsi que des espaces verts, sur les 59 hectares de ces friches du 16e arrondissement. Denombreuses entreprises implantées sur 21 hectares : Color, Vivian, Apave Sud, Delta Circuit, MakMéditerranée, Nissan, Onet Sécurité, Agep, ABB, Menuiseries Lazer, H35, Groupe Grand Sud, OnetTelesurveillance, Sport Away, Digitech, AON, Médiaco, HBM, Mesura Engineering, SPIE Com, ERG,Jaguar Network, Etic, Ilyade,…Investissement public : 33,8 millions €Argumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 14

Carré Gabriel – 4 200 m² de bureaux livrés en 2009Déjà 1 200m² occupé par Pôle Emploi, Ewer E Wear, CANE (Cap Nord Entreprendre), EZF, Arnavant …Commercialisation en coursAussiburo – 1 600 m² de bureaux livrés en 2005Occupants : Jalis, Tour Maj.com, ETservices, Groupe réseau de communication, Serdom santé, ACF sécurité enenvironnement, Mondial Prévention Sécurité, Teleacting …Argumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 21

Le Verone ‐ 1 400 m² de bureaux neufs livrés en 2010Occupants : ONET, Libre impression…En cours de commercialisationAutres exemples de réalisations :Les Ateliers de la Méditerranée, 87‐93 Boulevard de la Méditerranée 130151 500 m² d’activités et 700 m² de bureaux livrés en 2007Occupants : Ariane Conseil, CM2P, Climent, CEDRE, Enov Research, Kiwi conseil, Midi Médical, Planete JArgumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 22

La Cité de la Cosmétique, 2 rue Odette Jasse 13015 Marseille4 500 m² de bureaux neufs livrés en 2009Opération réalisée en partenariat avec la Caisse des Dépôts.Occupants : Café Cosme, AMO Sud, Association Cosmed, Groupe FMI, ID2MARK, Cosme Avocats, Next step, Cabinetd’avocats Sitri…La Cité de la Cosmétique comprend également un hôtel d’entreprises offrant des services spécifiques visant à favoriser ledéveloppement de très petites entreprises et un restaurant (le Café Cosme). Une extension de 1 500 m² supplémentairesest actuellement à l’étude.Argumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 23

2.4‐ Un effet de levier sur la dynamique de création d’entreprises et toutparticulièrement en faveur des porteurs de projet du territoireLes ZFU représentent 1/3 de la dynamique de création d’entreprises de l’ensemble des ZUS deMarseille en 2009Avec 985 créations d’établissements en 2009, les 2 ZFU représentent à elles seules plus de 32 % de ladynamique de création d’entreprises des ZUS de Marseille. Elles comptent 4 253 établissements soit58 % du stock d’établissements de l’ensemble des ZUS (hors ZUS « Centre Nord » situé dans le centrevillede Marseille).NombreZUS de MarseillecréationsStock d'établissementsCENTRE NORD 1 130 6 047LA ROSE, FRAIS VALLON, PETIT SEMINAIRE 97 383LES HAUTS DE MAZARGUES 139 298NORD LITTORAL :PLAN D'AOU‐BRICARDE... 472 2 365L'ESTAQUE‐SAUMATY 67 288QUINZIEME SUD : LA VISTE, CONSOLAT, ... 177 803ST ANTOINE EST: LA SAVINE, ND LIMITE 91 306ST BARTHELEMY, LE CANET, DELORME... 513 1 888SAINT MAURONT, BELLEVUE, CABUCELLE 103 326AIRBEL 15 46VALLEE DE L'HUVEAUNE: ROUGUIERE,... 151 380MALPASSE, ST JEROME 95 212TOTAL 3 050 13 342Source : AGAMLes arrondissements concernés par le périmètre ZFU enregistrent les taux de création d’entreprisesles plus élevés en 2007Une analyse spécifique en 2007 a montré que les créations d’entreprises à Marseille ont été portéespar les 14 ème , 15 ème et 16 ème arrondissements (soit les arrondissements concernés par le périmètreZFU). Ils détiennent en effet les taux de création d’entreprises les plus élevés par arrondissement.Le 14 ème arrondissement tire son épingle du jeu en affichant un taux de 22% de créationd’établissements, soit le plus élevé.Argumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 24

‣ A venir, un projet de mise en place d’un pôle de création d’entreprises à destination des porteursde projet du territoire.Esquisse du projet de pôle de créationCe pôle de création aura pour mission prioritaire l’accueil et l’accompagnement des porteurs deprojet issus des ZUS par la mise à disposition de services et de locaux (en majorité des cellulesd’activités) à des conditions préférentielles (baux précaires, absence ou diminution des cautions etgaranties exigées, services adaptés). Il assurera également une mission d’animation et de mise ensynergie des compétences œuvrant dans le domaine de l'accompagnement à la création sur leterritoire.La surface totale du pôle avoisinera les 1 500 m² répartis comme suit : 650 m² de locaux d’activité et340 m² de bureaux pour les créateurs hébergés, 250 m² pour l’animation du pôle.Le coût de l'opération d’investissement est aujourd’hui estimé à 1 900 000 € hors foncier.Planning de réalisation :2010‐ 2011 : Etudes, programmation, marchés de maîtrise d’œuvre et de travaux…2012 : démarrage des travaux pour une livraison fin 2012 / début 2013.Argumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 25

2.5‐ Un effet de levier sur la mixité fonctionnelle : mixité des activités et desemplois• Un dispositif qui attire toutes catégories d’entreprises :La structure des établissements et des emplois met en avant d’une part le poids des activités à basniveau de qualification au travers des activités de construction, d’activités de services administratifset de soutien et d’autre part le poids des activités à haut niveau de qualification représentées par lesactivités de services aux entreprises dans lesquelles les activités spécialisées scientifiques ettechniques jouent un rôle très important.Sur ce dernier point, la maturité de structuration de la ZFU Nord Littoral et son aboutissement se litau travers du poids des activités spécialisées scientifiques et techniques.Poids de la structuration des établissements des secteurs à bas niveau de qualificationau 1/1/2009 en ZFU et sur MarseilleSecteurs ZFU Nord Littoral ZFU 14 ème 15 ème sud MarseilleConstruction 16,1 16,4 8,1Transport etentreposageActivités de serviceset de soutien4,7 3,3 3,16,6 5,8 4,1Poids de la structuration des établissements des secteurs à haut niveau de qualificationau 1/1/2009 en ZFU et sur MarseilleSecteurs ZFU Nord Littoral ZFU 14 ème 15 ème sud MarseilleActivités spécifiques,19,3 7,2 10,8scientifiques ettechniquesInformation et4,7 2,5 2,8communicationActivités financièreset assurances3,8 1,8 3,5• Un dispositif qui favorise le recrutement d’une main d’œuvre peu qualifiée :Les activités de services administratifs et de soutien (de type nettoyage, sécurité…) ainsi que lesactivités de construction affichent une progression de 118 établissements en 2009 soit 27 % de ladynamique d’établissements des 2 ZFU.Argumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 26

• Un dispositif qui favorise le développement d’une main d’œuvre qualifiéeSur la ZFU Nord Littoral, le tertiaire supérieur a connu la plus forte progression depuis le démarragede l’opérationEn effet, en janvier 2009, un emploi sur 3 est lié aux services aux entreprises et près de la moitié deces emplois (16 % au total des emplois de la Zone) est constituée d’emplois des activités spécialisées,scientifiques et techniques (comptables, juristes, architectes, études techniques). Ces activités dutertiaire supérieur ont le plus progressé dans la structure de l’emploi. La part des emplois tertiairessupérieurs est passée de 3 % des emplois (environ 500 emplois salariés privés du tertiaire supérieur)au démarrage de la zone en 1997 à 8,4 % en 2009 (2 350 emplois salariés privés).Avec un contingent de 2 000 emplois en janvier 2009 dans la Zone Franche, le tertiaire supérieur seplace aujourd’hui au même niveau que la construction et les services opérationnels et s’affirmecomme une dominante du tissu économique de la zone.Ainsi, le pôle d’activités de Moretti situé sur la ZFU 14 ème ‐15 ème sud – 2 ème génération se spécialise :Avec près de 1 100 emplois en janvier 2009 et quelques 200 actifs de plus qu’en janvier 2008, le pôlemaintient sa dynamique économique. Une croissance qui s’accompagne d’une plus fortespécialisation dans les activités scientifiques et techniques et dans le commerce qui profitent d’uneoffre immobilière de qualité, adaptée à leurs besoins. Ces activités représentent respectivement12 % et 28 % soit près 8 points de plus que dans le reste de la zone franche.Exemples d’entreprises :Marc Schillaci : OXATIS Leader européen des plateformes de commerce en ligne – 6 500 clients Date implantation : 2003 ‐ effectif : 45 Un chiffre d’affaires de plus de 3,5 M€ en croissance de près de 50 % par an En phase de sortie du dispositif, prévoit de doubler son effectif dans les 3 prochaines années « le bilan de notre implantation est super positif et nous resterons ici…. ».Kevin Polizzi : JAGUAR NETWORK Société spécialisée dans la fourniture de solutions d’hébergement et réseau (4500 serveurshébergés) Implantation ZFU Nord Littoral, 30 salariés Un chiffre d’affaires en progression de + 60 % en 2009 et 2010, une prévision de 80 % En 2011 Vient d’acquérir très récemment un bâtiment de 4 000 m² en ZFU pour un projet de datacenter capable d’accueillir 1 600 baies informatiques.Argumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 28

Véronique Tcherkezian : MENUISERIE LAZER Réalisation d’agencement haut de gamme pour salles de spectacles, yachts, banques,musées. Implantation en 2000 avec 19 salariés – effectif actuel : 45 personnes Est propriétaire de ses locaux « Nous avons toujours eu des difficultés à recruter du personnel qualifié. Les bons menuisierssont rares. La Zone Franche a constitué une contrainte mais nous avons su créer de nouveauxpostes et développer à la fois production et bureaux… ».Xavier Descamps : TOURISPORT COMPANY Leader français et européen du tourisme sportif et d’aventure développé au travers de 6marques – 30 000 voyageurs par an 40 M€ de chiffres d’affaires 50 salariés sur Marseille .• Un dispositif qui rééquilibre la mixité des catégories d’emploi :La part des cadres et professions intermédiaires a augmenté de 3 points depuis 1999 sur les 14 ème ,15 ème et 16 ème arrondissements alors que la part des employés et ouvriers a diminué de plus d’unpoint.L’évolution de l’emploi entre 1999 et 2007 est de + 21 % pour les professions intermédiaires et de+ 11,7 % pour les employés et ouvriers.La part des cadres et professions intermédiaires dans les emplois en 2007 représentent 38,8 %, celledes employés et ouvriers 56,6 %.Argumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 29

2.6‐ Un effet de levier sur le développement des services et sur le maintien ducommerce de proximitéUn dispositif qui permet l’arrivée de services jusqu’alors peu présents ou absents du territoire àdestination des entreprises et également des habitants (ex : activités de conseil, médecinsspécialisées, crèches d’entreprises, laboratoires, restaurants….)‣ 7 brasseries de très bon niveau implantées en ZFU en raison de la dynamique économiquegénérée :• Le Sud, La Suite, Le Castel, Le Café Cosme, Le Bistrot Alexandre, L’Eiffel Café, ElBarrocco (à venir : La Palmeraie du Canet)ZFU 14 ème et 15 ème Sud : El Barocco ouverture 2009ZFU 14 ème et 15 ème Sud : Bistrot Alexandre ouverture 2007ZFU Nord Littoral : Brasserie la SuiteArgumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 30

‣ Des équipements de santé modernes et l’arrivée de professionnels médicaux spécialisésjusqu’alors absents du territoire – ci après quelques exemples :• BIOTOP :BIOTOP : groupement de laboratoires d’analyses médicales – Biotop regroupe 16 laboratoires àMarseille et à Aix – mise en place sur Station de ses moyens les plus sophistiqués – 13 personnes(biologistes, techniciens, qualiticiens, pharmaciens, secrétaires, coursiers..)• Centre Médical de Sainte Marthe Jourdan :Centre Médical Ste Marthe Jourdan : il compte des médecinsspécialisés, des infirmières et un dentiste• Centre médical de Station Alexandre :Il compte 10 médecins et 3 infirmières. Plusieurs spécialités y sont présentes :ophtalmologie, oto‐rhino‐laryngologie, angiologie, psychiatrie, rhumatologie,dermatologie, pédiatrie, kinésithérapie (à venir : chirurgie viscérale et orthopédique)Argumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 31

• Centre Médical « Amphora »Immeuble Amphora : immeuble neuf de 1 000 m2 de locaux à destination d’activitésmédicales et para médicales• A venir : l’installation de Prado Pathologie :Regroupement de 3 laboratoires spécialisés en anatomie‐pathologie représentant 21salariés dont 9 médecins spécialistes. L’aménagement du plateau technique a nécessitéun investissement de 400 000 €.‣ Des crèches au service des entreprises et de la population• Les 2 premières crèches d’entreprises de Marseille se sont prioritairement installéessur les ZFU de Marseille (« Rio Tinto » et « Pavillon Victor »)• La nouvelle crêche « la Part de Rêve » est en cours de création jouxtant la ZFU 14 ème et15 ème Sud• 3 micro‐crèches « expérimentales » sont implantées en ZFU à destination des publicsen recherche d’emploi et en insertion :ZFU 14 ème et 15 ème Sud : crèche Pavillon VictorArgumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 32

‣ Un dispositif qui permet de maintenir le commerce de proximité et de mettre en place desstratégies de développement commercial sur le territoireLes commerces jouent un rôle majeur dans la dynamique des ZFU :‐ par leur nombre (plus de 600),‐ leur rôle en tant que commerce de proximité,‐ et leurs fonctions en tant que lieux de vie et maintien du lien social.Le dispositif ZFU par les exonérations sociales et fiscales octroyées a contribué dans un premiertemps à « endiguer » la baisse d’attractivité des pôles commerciaux.A cet égard, le diagnostic réalisé dans le cadre du FISAC noyaux villageois 15 ème et 16 èmearrondissement est éloquent : Si le taux de vacance entre 1993 et 2003 est en augmentation de 6points, il passe en 2008 de 27 % à 14 %, taux proche de la moyenne nationale établie à 12,5 %. Notonsnéanmoins que cette baisse est également liée à la diminution des cellules commerciales.Il faut également globalement souligner le maintien de l’offre alimentaire au cœur de la dynamiqued’équilibre de ces quartiers ; ce qui constitue pour ces quartiers une vraie performance.Malgré ces évolutions, la situation économique des pôles commerciaux reste très fragile et descroisements plus importants doivent s’établir entre les entreprises présentes et les commercesenvironnants.C’est dans ce cadre qu’un FISAC est actuellement en cours d’instruction. Il est porté par la Fédérationdes commerçants et artisans des 15 et 16 ème arrondissements (FACAP 15‐16) avec le soutien de la villede Marseille et de MPM via le fond européen FEDER. Il intègre les pôles commerciaux de la ZFUNord Littoral et une partie de la ZFU 14 ème et 15 ème Sud.Les grands axes d’action proposés par ce FISAC ont pour but :‐ de mettre en place une dynamique commerciale des 10 noyaux villageois concernés,‐ valoriser les forces commerciales des quartiers du nord de Marseille,‐ améliorer l’environnement du consommateur.Plusieurs actions majeures peuvent être mises en exergue telles :‐ la publication d’un guide spécifique de services et de produits destinés aux entreprises et auxemployés implantés dans les ZFU,‐ un dispositif de valorisation des commerces s’appuyant conjointement sur la mise en place d’unemission de conseil architectural, d’une plaquette d’aide à la valorisation des devanturescommerciales et sur l’instauration d’aides directes pour les travaux d’amélioration des vitrines etfaçades et pour la mise en valeur, l’aménagement intérieur et sécurisation des commerces.Le programme global porte sur 1,2 M€ dont 0,221 M€ en fonctionnement et 1M€ en investissement.Une action similaire doit se développer sur les 13 ème et 14 ème arrondissements de Marseille. Lesmodalités d’intervention sont actuellement freinées en raison de l’absence d’une fédérationd’associations de commerçants constituées.Argumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 33

Extrait de la lettre d’information des acteurs des ZFU de MPM n°5Argumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 34

2.7‐ Un dispositif qui a un impact sur l’évolution de la population résidenteUne situation de la fragilité sur Marseille et Marseille Nord encore prégnante sur le territoire deMPMMais 2 grandes évolutions constatées :‣ un net recul du taux de chômage entre 1999 et 2007 : ‐ 8,5 points pour le 14 ème , ‐ 9,8 points surle 15 ème , ‐ 9,4 points pour le 16 ème soit les baisses les plus conséquentes de la ville de Marseille(rappel France : ‐1,3 points)‣ une chute de la part des bas niveaux de qualification : ‐ 2,7 points pour le 14 ème , ‐ 4,8 pointspour le 15 ème , ‐ 6 points pour le 16 ème(contre ‐2,4 points pour la France)Et une amélioration très nette de la situation sur le 16 ème arrondissement (territoire le plusantérieurement concerné par le dispositif ZFU et qui a le bénéfice de la durée)Sous 3 aspects :‣ évolution notable du niveau de 2 ème décile de revenu entre 2001 et 2008 (+ 1 731 €)‣ recul de l’emploi précaire dans l’emploi salarié (‐1,7 points contre + 2,5 points en France‣ chute la plus importante des bas niveaux de qualificationsArgumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 35

Accélérateur de développement urbain‣ 14 Projets de Renouvellement Urbain (PRU) représentant sur Marseille plus d’un milliardd’euros engagés, dont 12 PRU sur les quartiers du Nord de Marseille.Argumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 38

Extrait de la lettre d’information des acteurs des ZFU de MPM n°7L’exemple du Plan d’Aou :Argumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 39

Extrait de la lettre d’information des acteurs des ZFU de MPM n°7L’exemple des Flamants :Extrait de la lettre d’information des acteurs des ZFU de MPM n°7Argumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 40

L’exemple de Malpassé :Argumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 41

‣ Une dynamique de construction de logements neufs (+ de 8 450 logements neufs réalisésentre 2000 et 2009 soit 30% des logements neufs de Marseille) :Argumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 42

Argumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 43

Une meilleure accessibilité pour les habitants et les salariés de Marseille NordLes dessertes de Marseille‐Nord vers le Centre‐ville et Aix‐en‐Provence sont en cours d’améliorationvia des plans d’aménagement à court, moyen et long terme.Quelques exemples :‣ A court terme (d’ici fin 2010), l'avenue André Roussin (ZFU Nord Littoral) sera desservie entotalité du lundi au samedi à partir du chemin du Littoral (rond point Marcel Provence) via uneextension de la ligne 96.‣ Amélioration des dessertes TER des gares de proximité.‣ A moyen terme (2014), la ligne 2 du métro devrait être étendue jusqu’à Capitaine Gèze et desBus à Haut Niveau de Service mis en place jusqu’à Saint Antoine.‣ A long terme, le tramway devrait faire la liaison Arenc / St‐André via le lycée St‐Exupéry.Sainte‐Marthe ‐ Amélioration de la ligne TERDes équipements et des pôles commerciaux de proximitéStructuré autour de centres commerciaux (Grand Littoral, Le Merlan) et de noyaux villageois, leterritoire répond aux besoins de proximité de la population. Un plan de redynamisation commercialeest en cours sur dix noyaux villageois identifiés sur les 15 ème et 16 ème et à venir sur les 13 ème et 14 èmearrondissements.Pôle commercial de Saint‐Antoine – Place CanovasArgumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 44

Quelques projets impulsés par le dispositif ZFU :‣ Structuration du réseau d’entreprises inter‐associatif sur les quartiers Nord (voir annexe 1)‣ Mise en place d’un pôle de création à destination des créateurs issus des zones sensibles‣ Centrale de mobilité dédiée à l’insertion professionnelle et au maintien dans l’emploi (voirannexe 2)‣ Mise en place d’un plan de redynamisation sur les pôles commerciaux des ZFU (voir annexe 3)‣ Structuration spécifique de Pole Emploi en faveur d’un accompagnement personnalisé àdestination des entreprises ZFU‣ Micro crèches en ZFU et ZUS‣ Forum emploi ZFU/Marseille Nord‣ Atelier de développement personnel‣ Plan de sensibilisation des entreprises sur la discrimination…..• Un plan de communication et de promotion pour accompagner le dynamisme de ces territoires(Cf Annexe 4) :La communication, un investissement stratégique : outil fédérateur, mobilisatrice d’énergie au service du projet ; au service d’une dynamique pour entreprendre ; pour promouvoir la nouvelle offre.La communication, en direction des :● « occupants » des deux zones franches urbaines ; candidats potentiels à une implantation.La communication, au service du développement économique et de l’emploi :L’objectif est de créer un climat favorable à l’investissement afin qu’entreprises et créateurs ypuisent la motivation pour produire des emplois et des activités pérennes.La communication, autour de cinq axes d’intervention : Une publication périodique Une plaquette de promotion Une présence sur les salons Internet La presseArgumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 45

ANNEXESArgumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 46

Annexe 1STRUCTURATION DU RESEAU ASSOCIATIF INTER‐ENTREPRISESCette action s’inscrit dans le cadre du Programme Opérationnel Feder « Compétitivité Régionale etEmploi 2007‐2013.Le contexte du projet :Marseille Nord est un territoire économiquement dynamique. Les Zones Franches Urbaines ont eneffet permis la création de nombreuses entreprises et emplois.Les entreprises jouent donc un rôle fort et structurant dans la revitalisation de ces quartierssocialement en difficulté.Des dynamiques associatives d’entreprises essayent de contribuer au rayonnement et à la promotiondes zones d’activité présentes sur ce territoire, et de maximiser les impacts de ce développement enterme de création d’emplois locaux :Créé il y a une vingtaine d’années, « ARNAVANT, Groupement des Entreprises MarseilleArnavaux » regroupe une soixantaine d’entreprises adhérentes sur l’un des plus importants sitesd’activité économique de Marseille,L’association des « Entrepreneurs de la Zone Franche », fédère depuis 1999 sur la première ZoneFranche Urbaine de Marseille, les énergies d’une soixantaine d’entrepreneurs, pour faireconnaître leurs préoccupations et leurs attentes et maximiser les retombées en terme decréation d’emplois pour le territoire.Si ces deux associations remplissent de façon active et dynamique leurs rôles d’animation et dedéveloppement de leurs zones respectives, elles rencontrent des problèmes chroniques, que ce soitsur le plan financier (difficultés à équilibrer leurs budgets de fonctionnement) ou des ressourceshumaines (turn‐over sur les postes d’animateur de ces structures associatives). Ces problèmes fontqu’elles rencontrent des difficultés à conforter leur représentativité du tissu économique local et àdévelopper de manière durable des actions innovantes et structurantes en matière dedéveloppement économique et d’emplois.Dans le même temps, on peut constater qu’il n’existe pas, sur le périmètre couvert par la deuxièmeZone Franche Urbaine de Marseille, d’association d’entreprises, même si de récentes dynamiquesinter – entreprises prennent forme, par exemple autour de Station Alexandre. Les énergies de cesentreprises ne sont donc pas mises en réseau et ne bénéficient donc pas au développement de cepérimètre géographique, par ailleurs fortement en souffrance.Les objectifs du projet :Objectifs globaux :- renforcer la mise en réseau des entreprises de Marseille Nord et structurer les associationsd’entreprises de ce territoire pour développer l’implication des entreprises locales dans lesactions en faveur du cadre de vie, de l’entreprenariat et de l'emploi local. La création d’unestructure commune pourrait s’effectuer, soit par l’intermédiaire d’une fédération desassociations au sein d’une structure de type « groupement d’employeurs », soit par la fusiondes associations existantes au sein d’une même association.Argumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 47

- fédérer et de mobiliser les entreprises des 4 arrondissements de Marseille (environ 12 000établissements non compris les commerces pour environ 50 000 salariés) au délà de celles quisont implantées sur les Zones d’Activités Economiques Arnavant, Zone Franche Urbaine 1,Zone Franche Urbaine 2 (environ 3 000 établissements).Objectifs spécifiques :L’objectif de l’action est en effet de renforcer les liens qui peuvent exister entre :Les entreprises et les personnes en formation, par le développement d’actions favorisant le lienentre établissements de formation et entreprises :Le développement de l’alternance,La participation des entreprises aux cursus de formation,La découverte et promotion du monde de l’entreprise par les jeunes par l’organisation de visitesd’entreprises, l’accueil de stagiairesLes entreprises et les demandeurs d’emploi du territoire, par le développement d’actionscomme :- L’organisation de Bourses de l’Emploi favorisant la mise en relation entre offre et demanded’emploi,- L’implication des entreprises dans les réseaux de proximité favorisant la mise en relation entreoffre et demande d’emploi, en particulier pour les publics les plus fragiles, en participant parexemple au dispositif « Points d’Accompagnement Prioritaires Emplois Jeunes (PAPEJ) »,- La participation au groupe de travail Marseille Nord‐ZFU en place dans le cadre de la Maison del’Emploi,- La signature de la Charte de la diversité,- Le recrutement de personnes en insertion, en particulier lors des chantiers de réhabilitation, …Durée :De septembre 2008/2009 : aide et accompagnement à l’émergence de la fédérationA compter de 2010 : constitution et mise en place opérationnelle de l’Association Cap NordEntreprises intégrant les associations EZF et Arnavant…Publics / Quartiers visés :Les entreprises implantées dans les quartiers Nord de Marseille et leurs salariés.Les habitants de ces territoires et de l’ensemble de l’agglomération qui sont en formation et enrecherche d’emploi.Indicateurs :Indicateurs de Suivi et de Réalisation :‐ La création d’une association d’entreprises sur la deuxième Zone Franche Urbaine,‐ La création d’une structure inter–associative de mutualisation des moyens et des actions desassociations de chefs d’entreprises à l’échelle du territoire de Marseille Nord,‐ Le nombre de rencontres entre les représentants de ces associations et l’ensemble des partenairespublics,‐ Le nombre d’actions menées en faveur de l’emploi, de l’entreprenariat et de l’emploi local,‐ Le nombre d’actions menées en matière de sensibilisation aux enjeux liés aux discriminations.Argumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 48

Indicateurs de Résultats et d’Impact :‐ Taux de fédération des entreprises de Marseille Nord dans des associations d’entreprises,‐ Nombre d’adhérents aux différentes structures associatives,‐ Evolution du niveau d’autofinancement des structures associatives,‐ Nombre d’entreprises mobilisées dans des actions menées en faveur de l’emploi, del’entreprenariat et de l’emploi local,‐ Nombre de personnes en formation et de demandeurs d’emplois impliqués dans les actionsmenées,Argumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 49

Annexe 2CENTRALE DE MOBILITÉ ET INSERTION PROFESSIONNELLEMaître d’ouvrage : MPMMaître d’ouvrage délégué : Maison de l’Emploi de MarseilleCette action s’inscrit dans le cadre du Programme Opérationnel Feder Compétitivité Régionale etemploi 2007‐2013 porté par MPM. Elle bénéficie également d’un financement des crédits de l’Etat(ACSE) dans le cadre de l’appel à projet Dynamique Espoir Banlieue « Des quartiers vers l’emploi –une nouvelle mobilité.Les objectifs du projet :Permettre à des publics en insertion professionnelle d’acquérir une autonomie de déplacementadaptée aux métiers qu’ils vont exercer. Aider les publics reprenant un emploi ou obligé de changerde lieu d’emploi à retrouver une autonomie suffisante et durable.Descriptif opérationnel du projet :Le Projet se décompose en trois volets :Un volet ingénierie d’adaptation de l’ensemble des dispositifs emploi‐insertion‐formation à lalevée des différents type de freins « mobilité ».Un volet développement d’une offre de « service d’aide matérielle et technique ou financière»répondant à des besoins précis de certains publics en parcours d’ insertion professionnelle.Un volet « animation » de la centrale de mobilité chargé d’assurer la coordination entre lesdeux volets ci‐dessus et de développer des articulations entre les politiques de transports(PDU, PDE,) les politiques d’emploi et d’insertion et les stratégies de développementéconomique et urbain.DuréeDate de début du projet : 2010Date de fin du projet : 2012Périmètre géographique :Le périmètre du PLIE MPM Centre : Marseille, Allauch, Plan‐de‐ Cuques et Septèmes‐les‐VallonsArgumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 50

Publics/quartiers :Publics en insertion professionnelle ou en formation, rencontrant de sérieuses difficultés pour sedéplacer (financières, culturelles, santé ‐ handicap) et qui ne pourraient pas s’insérerprofessionnellement sans un accompagnement adapté.Résultats attendus:Cible : Sur Marseille 7 500 personnes sont en parcours d’insertion actif en 2008.On estime que 3 à4 000 personnes rencontrent une problématique de mobilité à une échelle plus ou moins élevée :L’action centrale de mobilité doit contribuer prioritairement à :- Accélérer l’accès ou le retour à l’emploi de personnes qui, bien que proche de l’emploi sontconfrontées à un frein mobilité qui fait obstacle à l’accès à l’emploi.- Permettre l’accès à l’emploi dans les filières porteuses mais sur des métiers à forte exigencede mobilité.- Favoriser la mobilité des travailleurs par une meilleure utilisation des transports en communet la mise en place de modalités durables plus respectueuses de l’environnement.Budget de l’action :VOLETS ETFINANCEURSVolet animationcentraleVoletdiagnostic/formationVolet aidesmatériellesActions 2010 2011 2012 Totalanimation 110 000 110 000 80 000 300 000BCM 80 000 40 000 0 120 000formationinterformationpublicprêtsvéhiculesauto écolesolidairecentrale decovoiturage20 000 20 000 12 000 52 00040 000 50 000 50 000 140 00040 000 50 000 50 000 140 00040 000 50 000 44 000 134 00030 000 40 000 34 000 104 000Répartis comme suit TOTAL 360 000 360 000 270 000 990 000MDE 40 000 40 000 34 000 114 000Etat 120 000 120 000 81 000 321 000Europe FEDER 180 000 180 000 135 000 495 000MPM 20 000 20 000 20 000 60 000Argumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 51

Annexe 3PLAN DE REDYNAMISATION DES COMMERCESDANS LES ZFU ET PLUS LARGEMENT LES QUARTIERS NORDOrganisme maître d’ouvrage : MPM – Ville de MARSEILLE – Fédération de commerçantsContexte général du projet :La stratégie de dynamique des Zones Franches Urbaines est prioritaire.Au cœur de cette dynamique, qui s’inscrit sur Marseille à l’intérieur du Grand Projet de Ville, lescommerces jouent un rôle majeur par :- leur nombre (environ 600)- leur rôle en tant que commerce de proximité- et leurs fonctions en tant que lieux de vie et maintien du lien social sur des territoiresen difficultés économiques et sociales.Aussi, pour poursuivre la dynamique en cours sur les ZFU et plus largement sur les arrondissementsdes quartiers nord, il apparaît aujourd’hui légitime et indispensable de bâtir un programme deredynamisation des commerces sur ces territoiresObjectif :- GlobalLe projet se fixe pour objectif :- le confortement, le développement voire la construction ou la restructuration de pôlescommerciaux existants à travers l’amélioration de l’attractivité, de la composition et de laqualité de l’offre.- le maintien des pôles de proximité en tant que lieux de vie et du lien social.- SpécifiqueLe projet se fixe également pour objectif l’amélioration du cadre de vie et de l’environnement urbainpour les habitants de ces quartiers sensibles à travers ces opérations de rénovation urbaine et lesactions en terme de gestion des espaces verts, du stationnement, de la propreté, de l’éclairage…Il s’agit de recréer un environnement attractif en favorisant la diversité fonctionnelle.2009 constitue une première étape dans la mise en place opérationnelle de ce projet sur lesterritoires concernés.En effet, un programme de revitalisation porté par la FACAP sur les 15 ème et 16 ème arrondissementsest en cours d’instruction.Le plan de revitalisation de FACAP sur les 15 et 16 ème arrondissementsLa mise en place du programme de redynamisation qui s’entend sur 4 ans a pour objectif demaintenir et de redynamiser l’activité commerciale et l’artisanat dans les noyaux villageois du 15° et16° arrondissement de Marseille. Il est également de renforcer le lien social des quartiers. Le soutienArgumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 52

et le suivi des commerces en difficulté seront bien évidemment privilégiés. L’implantation judicieusede nouveaux commerces ciblés et viables sera recherchée afin d’enrichir l’offre commerciale de cesquartiers.Ce dernier pourra bénéficier de la participation financière de l’Europe et de l’Etat à travers leurstratégie de développement des espaces urbains sensibles (PO FEDER 4 ‐1 2007‐2013 et FISAC –décret n° 2008‐1475 du 30/12/2008) sur les années 2009‐2010‐2011‐2012.Les fonds FISAC et FEDER seront à ce titre sollicités sur la base des actions suivantes :- pérennisation du poste de manager de commerce,- rénovation des façades et vitrines des commerces pour améliorer l’image,- Mise en place d’un dispositif de service de proximité pour les entreprises en ZFU etsur la zone des Arnavants,- Plan de formation et audits,- mise en place de signalétiques dans les noyaux villageois pour donner uneinformation de l’offre commerciale existante,- amélioration de l’éclairage pour la mise en valeur des commerces rénovés et luttercontre le sentiment d’insécurité,- création de parkings répondant aux besoins de la clientèle,- création d’un marché forain,- installation d’un équipement de système de vidéosurveillance,- création d’un événement fédérateur pour Marseille capitale de la culture 2013,- Plan d’animation annuel par noyaux villageois (Fêtes des mères, Fêtes de fin d’année,Soldes, Fête de la Musique, Bal des commerçants…).Justification de l’action par rapport :- Aux besoins du développement localLa requalification des pôles commerciaux des zones franches urbaines permettra de contribuer àl’amélioration de la vie quotidienne des populations résidentes et de l’environnement urbain. Ellerenforcera l’attractivité de ces territoires et favorisera le maintien des commerces de proximité et dulien social entre les habitants de ces quartiers souvent contraints (peu de mobilité, de moyens delocomotion….).- Aux priorités communautairesLa réhabilitation des commerces dans des quartiers jugés prioritaires permettra de lutter contre ladésertification de ces territoires par les entreprises et les habitants et donc de lutter contre laségrégation sociale et spatiale.Elle contribuera à la dynamique engendrée par le dispositif « zones franches urbaines » et favoriseraainsi la redynamisation économique de ces territoires et la diversité fonctionnelle(logements/commerces/entreprises…).Echéancier :2009 : Lancement 1 ère étape plan de revitalisation FACAP 15‐16 (PO Feder)2011‐2012‐2013 : plan de redynamisation FACAP (FISAC et Feder)2011 : lancement plan de revitalisation ZFU 13‐14Argumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 53

Annexe 4UN PLAN DE COMMUNICATION ET DE PROMOTIONUne publication périodique : La Lettre d’information des acteurs des ZFUParution trimestrielle, diffusion 7 000 exemplairesFiche contactsArgumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 54

Une plaquette de promotion : ZFU, l’outil de votre réussitePremière édition 1997 Deuxième édition 2004, révisée 2007Une présence sur les salons‐ organisation du Forum Création d’entreprises, en 2006‐ participation au salon Génération Entreprendre, depuis 2008‐ organisation du Forum Emploi ZFU ‐Marseille Nord, depuis 2007‐ organisation du 1 er Forum des ZFU le 23 juin 2010‐ participation au Forum Entrepreneur 13 de la CGPME, en 2010‐ préparation du 2 e forum des ZFU pour mai 2011…et le lancement d’un manifeste pour la prorogation du dispositif.Argumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 55

InternetLe site institutionnel de la Communauté urbaine : www.marseille‐provence.comUn site dédié aux zones franches urbaines : www.zfu‐marseilleprovence.frArgumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 56

La pressePlan média en presse économique régionale (2006)Plan média pour la promotion du 1 er Forum des ZFU (2010)Ainsi que de multiples retombées presse des actions, des résultats et de l’actualité des zonesfranches en presse régionale et nationale (La Provence, La Marseillaise, PSE, Méridien Mag, LeJournal des entreprises, Le Point, Les Echos, …)Argumentaire pour l’action ‐ Février 2011 ‐ 57