La Basse-Normandie, terre de valorisation des ... - Agence C3M
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DOSSIER DE PRESSE<strong>La</strong> <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong>,<strong>terre</strong> <strong>de</strong> <strong>valorisation</strong><strong>de</strong>s ressources marinesVoyage <strong>de</strong> pressedu 30 et 31 mai 2007en annonce du4 e Symposium InternationalSanté MerLouisa DUFRESNE-REBUFFAT,Chargée <strong>de</strong> missionConseil Régional <strong>de</strong> <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong>Tél. : +33 (0)2 31 06 98 02ldr@crbn.frRelations presse : <strong>Agence</strong> <strong>C3M</strong>Michelle AmiardTél. : 01 47 34 01 15 - 06 60 97 24 00michelle.amiard@<strong>C3M</strong>.comwww.agence-<strong>C3M</strong>.com
DOSSIER DE PRESSE - LA BASSE NORMANDIE, TERRE DE VALORISATION DES RESSOURCES MARINES - 2007SOMMAIREIntroduction................................................................................................................... 5I. <strong>La</strong> pêche régionale.................................................................................................... 6<strong>La</strong> <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong>, troisième région française <strong>de</strong> pêche.................................................. 62 500 marins pêcheurs et 586 navires............................................................................... 6Principales espèces capturées en 2005 en <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong>.............................................. 7Quatre halles à marée pour les ventes <strong>de</strong> pêche................................................................ 7II. <strong>La</strong> conchyliculture régionale................................................................................... 8<strong>La</strong> <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong>, première région conchylicole française.............................................. 8284 entreprises conchylicoles et plus <strong>de</strong> 3 000 emplois directs........................................... 8Les techniques d’élevage <strong>de</strong>s huîtres et <strong>de</strong>s moules........................................................... 8« Huître <strong>de</strong> <strong>Normandie</strong> », « Moules <strong>de</strong> Bouchot » : une qualité reconnue........................... 9III. Les actions <strong>de</strong>s principaux acteurs professionnels et publics au service<strong>de</strong> la filière mer bas-norman<strong>de</strong> et <strong>de</strong> la <strong>valorisation</strong> <strong>de</strong> ses ressources............. 10L’OP <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong>, Copéport Marée et Granvilmer.................................................... 10Le Conseil Régional <strong>de</strong> <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong>........................................................................ 12IRQUA-<strong>Normandie</strong> (Institut Régional <strong>de</strong> la Qualité Agroalimentaire)................................. 14IV. Recherche, technologie et innovation : la vitalité <strong>de</strong>s partenairesscientifiques et techniques bas-normands.............................................................. 15Le <strong>La</strong>boratoire <strong>de</strong> Biologie et Biotechnologies Marines (LBBM)......................................... 15L’Institut National <strong>de</strong>s Sciences et Techniques <strong>de</strong> la Mer (INTECHMER)............................. 16Le Syndicat Mixte pour l’Équipement du Littoral (SMEL)................................................... 17<strong>La</strong> Société Atlantique <strong>de</strong> Mariculture (SATMAR)............................................................... 18V. Nutrition, santé et beauté issues <strong>de</strong> la <strong>valorisation</strong> <strong>de</strong>s ressources marines :<strong>de</strong>s entreprises régionales en phase avec les attentes du marché...................... 19SaumonFrance Cherbourg............................................................................................... 19Annexe......................................................................................................................... 21Les algues, ces inconnues aux innombrables vertus.......................................................... 21Voyage <strong>de</strong> presse - 30 et 31 mai 2007
DOSSIER DE PRESSE - LA BASSE NORMANDIE, TERRE DE VALORISATION DES RESSOURCES MARINES - 2007Communiqué <strong>de</strong> presseJeudi 4 et vendredi 5 octobre 2007 :la <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong>,<strong>terre</strong> <strong>de</strong> <strong>valorisation</strong> <strong>de</strong>s ressources marines, accueillele quatrième Symposium International Santé MerPour la quatrième fois, la ville <strong>de</strong> Granville s’apprête à accueillir le SymposiumInternational Santé Mer les 4 et 5 octobre prochain. L’événement s’affirme commeun lieu d’échange privilégié entre scientifiques, industriels et producteurs, tousconcernés par les nouvelles opportunités <strong>de</strong> <strong>valorisation</strong> <strong>de</strong>s ressources marines.<strong>La</strong> biodiversité marine constitue un immense potentiel pour <strong>de</strong> nouvelles découvertes etleurs applications, dans <strong>de</strong>s domaines aussi variés que l’alimentation humaine et animale, lescompléments alimentaires, la pharmacologie, la cosmétologie, les bio-matériaux, les énergiesrenouvelables. Chaque année, <strong>de</strong> nouveaux produits issus <strong>de</strong> la recherche et <strong>de</strong> l’innovationapparaissent sur le marché. De leur côté, les acteurs <strong>de</strong> la filière pêche et cultures marinesprennent <strong>de</strong> plus en plus conscience <strong>de</strong> la valeur et du potentiel <strong>de</strong>s coproduits générés parleur activité. En toile <strong>de</strong> fond, les consommateurs <strong>de</strong>s pays développés s’attachent chaquejour davantage aux notions <strong>de</strong> préservation <strong>de</strong> l’environnement et <strong>de</strong> meilleure gestion <strong>de</strong>sressources <strong>de</strong> la « planète bleue ».Première région conchylicole française, troisième région <strong>de</strong> pêche, la <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong> estimpliquée <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s années dans la recherche, le développement et la <strong>valorisation</strong> <strong>de</strong>s ressourcesmarines. <strong>La</strong> région accueille et soutient activement plusieurs organismes scientifiques<strong>de</strong> renom en la matière, qu’ils soient publics (LBBM, SMEL, INTECHMER) ou privés (SATMAR).Elle a également su créer les conditions du dialogue et du partenariat entre chercheurs, producteurset acteurs économiques locaux <strong>de</strong> la filière mer pour développer <strong>de</strong>s projets innovants.Depuis la première édition du symposium en 2002, la <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong> affirme sa légitimitéà accueillir ce grand ren<strong>de</strong>z-vous bisannuel <strong>de</strong> l’innovation au service <strong>de</strong> la mer et <strong>de</strong> sesrichesses. Pour cette édition 2007, le symposium aura pour thèmes privilégiés les applicationsmédicales <strong>de</strong>s ressources marines animales et végétales. Une place particulière sera accordéeaux enjeux et potentiels <strong>de</strong> la <strong>valorisation</strong> <strong>de</strong>s co-produits.Après le Québec en 2003, les Pays Nordiques en 2005, c’est l’Irlan<strong>de</strong> qui sera l’invitée d’honneur<strong>de</strong> cette édition ; tandis que le Québec reviendra avec 2 déjeuners thématiques (réseau<strong>de</strong> recherche – bourse aux technologies innovantes).Voyage <strong>de</strong> presse - 30 et 31 mai 2007
DOSSIER DE PRESSE - LA BASSE NORMANDIE, TERRE DE VALORISATION DES RESSOURCES MARINES - 2007Un voyage <strong>de</strong> presse en avant-goût les 30 et 31 mai 2007Mercredi 30 mai : GRANVILLE & BLAINVILLE10 h 30 Départ <strong>de</strong> Paris Montparnasse14 h 00 Arrivée à Granville pour la visite <strong>de</strong> GRANVILMER, une usine <strong>de</strong> transformation et<strong>de</strong> surgélation <strong>de</strong>s coquillages16 h 00 Transfert jusqu’à Blainville-sur-mer pour une rencontre au SMEL (Syndicat Mixtepour l’Equipement du Littoral), avec le Dr Jean-Marie REMOUE, Prési<strong>de</strong>nt et OlivierRICHARD, Directeur Technique. Le SMEL est reconnu pour sa maîtrise <strong>de</strong> l’élevaged’invertébrés en circuit fermé.19 h 00 Dîner à l’Auberge <strong>de</strong> Goury, avec Daniel LEFEVRE (Prési<strong>de</strong>nt du Comité régional <strong>de</strong>sPêches), Orianne CHOLET (CRITT BNC), Louisa DUFRESNE-REBUFFAT, chargée <strong>de</strong>mission au CONSEIL REGIONAL et Louis TEYSSIER (Section Régionale ConchylicoleNord-<strong>Normandie</strong>).Nuit à l’hôtel Ambassa<strong>de</strong>ur (Cherbourg)Jeudi 31 mai : CHERBOURG & BARFLEUR8 h 30 Petit déjeuner à l’hôtel Ambassa<strong>de</strong>ur9 h 00 Visite <strong>de</strong> INTECHMER-CNAM (Institut national <strong>de</strong>s sciences et techniques <strong>de</strong> lamer), en compagnie d’enseignants chercheurs, Dominique GRIZEAU et MartineBERTRAND. Depuis 1995, l’incubateur technologique d’INTECHMER « RessourcesMarines Vivantes » met à disposition <strong>de</strong> jeunes entreprises, <strong>de</strong>s équipements pilotespour la production <strong>de</strong> la biomasse et l’extraction <strong>de</strong> molécules à haute valeurajoutée issues <strong>de</strong> micro algues.11 h 15 Visite <strong>de</strong> SAUMONFRANCE CHERBOURG, avec Dag Halvor A NAESS, sonDirecteur, l’une <strong>de</strong>s seules entités françaises à élever <strong>de</strong>s saumons12 h 30 Déjeuner à Cherbourg au Café <strong>de</strong> Paris, avec Mr Bernard CAZENEUVE, Vice-Prési<strong>de</strong>nt du CONSEIL REGIONAL, Isabelle DAVID (IRQUA-<strong>Normandie</strong>), le ProfesseurLEBEL (Université <strong>de</strong> Caen <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong>), Louisa DUFRESNE-REBUFFAT,chargée <strong>de</strong> mission au CONSEIL REGIONAL et le Dr Isabelle DUPONT-MORRAL(MIRIADE).14 h 30 Déplacement à Barfleur, pour découvrir la SATMAR, la plus importante écloseried’huîtres en Europe. Visite du <strong>La</strong>boratoire, <strong>de</strong> l’écloserie, et du site maritime.Retour sur Paris, pour une arrivée à 19 h 36 à la Gare <strong>de</strong> ParisSaint <strong>La</strong>zareVoyage <strong>de</strong> presse - 30 et 31 mai 2007
DOSSIER DE PRESSE - LA BASSE NORMANDIE, TERRE DE VALORISATION DES RESSOURCES MARINES - 2007INTRODUCTION3 e région <strong>de</strong> pêchefrançaise1 re région pour lacoquilleSaint Jacques,l’huître, le bulotet la moulePremière région française pour la production <strong>de</strong> coquillages et troisième région <strong>de</strong> pêche, la<strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong> est un acteur incontournable <strong>de</strong> la filière pêche et aquaculture en France.Ce sont près <strong>de</strong> 8 500 personnes en tout, dont 2 500 marins pêcheurs, qui travaillent directementou indirectement pour la pêche et la conchyliculture bas-norman<strong>de</strong>s. Le chiffre d’affairesglobal annuel <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux activités est estimé à près <strong>de</strong> 200 millions d’euros pour une production<strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 100 000 tonnes par an, à raison d’environ 52 000 tonnes pour la pêcheet 45 000 tonnes pour la conchyliculture (huîtres et moules).Cette vitalité économique s’explique en partie par les atouts naturels dont bénéficie la <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong> : plus <strong>de</strong> 450 kilomètres <strong>de</strong> côtes, richesse et variété <strong>de</strong>s espèces <strong>de</strong> la mer <strong>de</strong> laManche, qualité sanitaire et nutritive <strong>de</strong>s eaux littorales, proximité <strong>de</strong> la région parisienne quifacilite la commercialisation <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong> la mer…Mais aussi par les actions régionales pour accompagner son secteur pêche et cultures marines.Depuis <strong>de</strong>s années, les collectivités et entités territoriales, notamment le Conseil Régional<strong>de</strong> <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong>, soutiennent les activités liées à la mer et à la <strong>valorisation</strong> <strong>de</strong> ses produits: conservation <strong>de</strong>s ressources halieutiques, surveillance <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s eaux, appui auxdémarches <strong>de</strong> qualité, mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong>s navires et <strong>de</strong>s structures à <strong>terre</strong>, participation auxsalons et manifestations dédiées… et soutien actif du secteur <strong>de</strong> la recherche.Les organisations professionnelles et interprofessionnelles telles que l’Organisation <strong>de</strong> producteursmarins pêcheurs <strong>de</strong> <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong> ou <strong>Normandie</strong> Fraîcheur Mer sont étroitementassociées à ces démarches.À la fois <strong>terre</strong> <strong>de</strong> tradition maritime et <strong>terre</strong> d’innovation, la région accueille et soutient activementplusieurs organismes scientifiques publics (SMEL, LBBM, INTECHMER…) et privés(SATMAR) <strong>de</strong> renom dans leur démarche <strong>de</strong> recherche-développement et <strong>de</strong> <strong>valorisation</strong> <strong>de</strong>sressources marines.Elle a également su créer les conditions du dialogue et du partenariat entre chercheurs etentreprises, entre recherche fondamentale et applications industrielles et commerciales. <strong>La</strong>filière Santé Mer compte ainsi aujourd’hui plusieurs entreprises dont l’activité repose sur l’utilisationet la <strong>valorisation</strong> <strong>de</strong>s ressources marines : potentiel cosmétique ou phytosanitaire <strong>de</strong>salgues (Algotherm, Isimer), intérêt nutritionnel <strong>de</strong>s poissons ou <strong>de</strong> leurs dérivés (complémentsalimentaires Dielen <strong>La</strong>boratoires, produits traiteur Nutrimer, saumon d’élevage SaumonFranceCherbourg).Voyage <strong>de</strong> presse - 30 et 31 mai 2007
DOSSIER DE PRESSE - LA BASSE NORMANDIE, TERRE DE VALORISATION DES RESSOURCES MARINES - 2007Principales espèces capturées en 2005 en <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong> 2- bulots 10 000 t- pétoncles et aman<strong>de</strong>s 8 000 t- céphalopo<strong>de</strong>s (dont seiches) 7 800 t- moules 5 600 t- coquilles St Jacques 5 200 t- squales 4 000 t- rougets 500 t- poissons plats 1 700 t- raies 1 100 t- maquereaux 800 t- tourteaux 700 t- cabillauds 600 t- bars 600 t- étrilles 00 t- homards 80 t- crevettes 30 tQuatre halles à marée pour les ventes <strong>de</strong> pêcheAnciennement appelées criées, les halles à marée sont <strong>de</strong>s structures installées sur les quais<strong>de</strong>s grands ports <strong>de</strong> pêche, où le poisson est débarqué, trié selon <strong>de</strong>s normes précises et présentéà la vente. Les halles à marée constituent donc un passage « obligé », plus exactementune interface entre la production et la commercialisation. Les produits conchylicoles, quant àeux, ne sont que peu commercialisés sous criées, excepté durant les fêtes <strong>de</strong> fin d’année.<strong>La</strong> <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong> dispose sur son littoral <strong>de</strong> quatre halles à marée. Leur rôle est irremplaçableen matière <strong>de</strong> centralisation <strong>de</strong>s apports, <strong>de</strong> commercialisation, <strong>de</strong> régularité et <strong>de</strong>transparence <strong>de</strong>s transactions. Elles sont localisées à Port-en-Bessin, Grandcamp-Maisy, Cherbourget Granville. Il faut signaler l’ouverture en 2005 d’un centre <strong>de</strong> débarque à Barfleur,dépendant <strong>de</strong> la halle à marée <strong>de</strong> Cherbourg et principalement dédié à l’activité <strong>de</strong> pêche<strong>de</strong>s moules.Les ventes sous criées ont atteint (en 2003) un montant <strong>de</strong> 66 millions d’euros, ce qui représenteexactement les <strong>de</strong>ux tiers du chiffre d’affaires global estimé <strong>de</strong> la pêche (100 millionsd’euros). <strong>La</strong> halle à marée <strong>de</strong> Granville affichait un volume <strong>de</strong> transactions <strong>de</strong> 24,4 millionsd’euros en 2003 (ce qui la place au 10 e rang national), celle <strong>de</strong> Port-en-Bessin <strong>de</strong> 19,2, celle<strong>de</strong> Cherbourg <strong>de</strong> 15,9 et celle <strong>de</strong> Grandcamp-Maisy <strong>de</strong> 6,2 millions d’euros.En <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s criées, la vente directe est une pratique courante. On dénombre ainsi 41 points<strong>de</strong> débarque tout le long du littoral.2. Sur la base <strong>de</strong>s tonnages passant sous criée.Voyage <strong>de</strong> presse - 30 et 31 mai 2007
DOSSIER DE PRESSE - LA BASSE NORMANDIE, TERRE DE VALORISATION DES RESSOURCES MARINES - 2007II. <strong>La</strong> conchyliculture régionaleLA BASSE-NORMANDIE, PREMIÈRE RÉGION CONCHYLICOLE FRANÇAISELe développement <strong>de</strong> la conchyliculture est relativement récent en <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong>. Présentedès le XVI e siècle dans la région (notamment dans l’Est-Cotentin), l’activité ne prendvéritablement son essor qu’à partir <strong>de</strong>s années 70, soutenue par les bonnes conditions offertespar le littoral.<strong>La</strong> conchyliculture a désormais atteint un niveau élevé <strong>de</strong> production, et la <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong>se classe aujourd’hui au premier rang national <strong>de</strong> la production <strong>de</strong> coquillages avec 21 % <strong>de</strong>la production d’huîtres et 25 % <strong>de</strong> la production <strong>de</strong> moules <strong>de</strong> bouchot. <strong>La</strong> production totale<strong>de</strong> coquillages d’élevage est estimée à 45 000 tonnes par an : 27 000 tonnes pour les huîtres,16 000 tonnes pour les moules et 250 tonnes pour les palour<strong>de</strong>s, cette <strong>de</strong>rnière productionétant promise à une croissance significative.Le chiffre d’affaires du secteur conchylicole est difficile à évaluer compte tenu notamment <strong>de</strong>la variété <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> commercialisation : vente en direct, aux GMS, aux détaillants, à larestauration… avec une part dominante <strong>de</strong> grossistes et <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s surfaces pour les moules,et d’autres conchyliculteurs pour les huîtres.Néanmoins, certaines approches ont été opérées et elles concluent à un chiffre d’affairesestimé globalement à 90 millions d’euros, à raison <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux tiers pour l’ostréiculture et d’untiers pour la mytiliculture.284 entreprises conchylicoles et plus <strong>de</strong> 3 000 emplois directsLes quelque 284 entreprises <strong>de</strong> conchyliculture – essentiellement <strong>de</strong>s PME familiales <strong>de</strong> petitetaille – répertoriées en <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong> procurent un emploi à environ 3 250 personnes.Toutefois, la forte saisonnalité qui affecte les productions conchylicoles (fin d’année pour leshuîtres, fin du printemps-début <strong>de</strong> l’été pour les moules) constitue un facteur significatif <strong>de</strong>diminution <strong>de</strong> cet ordre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur si l’on exprime ces emplois en équivalent temps plein. Onpeut ainsi considérer que la profession conchylicole est à l’origine <strong>de</strong> 1 600 à 1 700 emplois àtemps plein, affectés à la production sur le littoral bas-normand.Le chiffre d’affaires moyen par entreprise se situe entre 250 000 euros et 300 000 euros.Les techniques d’élevage <strong>de</strong>s huîtres et <strong>de</strong>s moulesEn ce qui concerne les huîtres, les ostréiculteurs normands disposent <strong>de</strong> naissains (petiteshuîtres) sauvages provenant d’autres régions ou d’écloseries-nurserie.<strong>La</strong> SATMAR, plus gran<strong>de</strong> écloserie-nurserie d’Europe, se trouve d’ailleurs en <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong>dans le département <strong>de</strong> la Manche.Les ostréiculteurs pratiquent l’élevage <strong>de</strong>s huîtres sur l’estran, en surélévation. Les huîtressont placées dans <strong>de</strong>s « poches » ajourées en plastique disposées sur <strong>de</strong>s structures, les« tables ». <strong>La</strong> durée <strong>de</strong> l’élevage est en général <strong>de</strong> trois ans. Les huîtres <strong>de</strong> taille marchan<strong>de</strong>sont commercialisées entières vivantes, selon différents conditionnements (bourriches, etc).Les conditions d’élevage ont conduit à une mo<strong>de</strong>rnisation rapi<strong>de</strong> et à une forte mécanisation<strong>de</strong>s ateliers <strong>de</strong> conchyliculture. D’autre part, les entreprises conchylicoles réalisent elles-mêmesce qui a trait au conditionnement et en partie à la commercialisation et à la logistiqueVoyage <strong>de</strong> presse - 30 et 31 mai 2007
DOSSIER DE PRESSE - LA BASSE NORMANDIE, TERRE DE VALORISATION DES RESSOURCES MARINES - 2007<strong>La</strong> <strong>valorisation</strong> <strong>de</strong>s coproduits <strong>de</strong> la seicheSoucieuse <strong>de</strong> valoriser les quelque 30 à 40% <strong>de</strong> coproduits issus du traitement <strong>de</strong> la seichedans son atelier, la direction <strong>de</strong> Granvilmer se rapproche du LBBM (<strong>La</strong>boratoire <strong>de</strong> Biologie etBiotechnologies Marines). Aujourd’hui, l’étu<strong>de</strong> menée dans le cadre du laboratoire par EstelleLe Bihan, une jeune chercheuse, porte ses fruits : préalablement traité, le coproduit <strong>de</strong> la seichese révèle un très bon additif alimentaire pour les poissons et les crevettes, dont il permetd’augmenter significativement la croissance.Aidée dans le cadre <strong>de</strong> l’ER2I, un outil pilote régional dédié à la maturation <strong>de</strong>s projetsd’innovation et cofinancé notamment par l’université <strong>de</strong> Caen et l’incubateur bas-normand« <strong>Normandie</strong> Incubation », l’étu<strong>de</strong> sur la <strong>valorisation</strong> <strong>de</strong>s coproduits <strong>de</strong> la seiche prend unnouveau virage : financement <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> propriété intellectuelle, dépôt d’un brevet, réalisationd’une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> marché et <strong>de</strong> tests industriels. Les premières conclusions, fin 2006,évoquent un potentiel <strong>de</strong> développement national, voire international.Voyage <strong>de</strong> presse - 30 et 31 mai 200711
DOSSIER DE PRESSE - LA BASSE NORMANDIE, TERRE DE VALORISATION DES RESSOURCES MARINES - 2007Promouvoirla qualitéIRQUA-<strong>Normandie</strong>(institut régional <strong>de</strong> la qualité agroalimentaire)Basé à Caen, avec <strong>de</strong>ux antennes à Rouen et Saint-Lô, IRQUA-<strong>Normandie</strong> a pour vocation :• le développement <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong> l’agriculture et <strong>de</strong> la pêche,ainsi que <strong>de</strong>s produits agroalimentaires normands (produits laitiers, produits carnés, produitscidricoles, produits <strong>de</strong> la mer, fruits et légumes) ;• l’appui aux filières et aux entreprises <strong>de</strong> ces secteurs dans toutes leurs démarches qualité;• la sensibilisation et la communication collectives sur l’origine et la qualité <strong>de</strong>s produitsnormands (par exemple, IRQUA-<strong>Normandie</strong> a initié et mis en œuvre la signature collectivepour les produits normands « bienvenue en Gourmandie »).L’institut travaille également sur la notion <strong>de</strong> nutrition et d’équilibre alimentaire, afin <strong>de</strong> mettreen avant les produits normands dans ce contexte.Les démarches engagées par IRQUA-<strong>Normandie</strong> peuvent aboutir à l’obtention d’un signeofficiel <strong>de</strong> qualité, et permettent dans tous les cas aux consommateurs <strong>de</strong> disposer <strong>de</strong> repèresles guidant dans leurs achats. Des actions <strong>de</strong> promotion sont mises en oeuvre valorisant lesproduits <strong>de</strong> la mer : événementiels, opérations gastronomiques avec les chefs normands,participation à <strong>de</strong>s salons professionnels et grand public...En ce qui concerne les produits <strong>de</strong> la mer bas-normands, IRQUA-<strong>Normandie</strong> travaille en collaborationavec l’OPBN, <strong>Normandie</strong> Fraîcheur Mer, le Comité <strong>de</strong>s Pêches, la Section RégionaleConchylicole ainsi que les entreprises régionales.<strong>Normandie</strong> Fraîcheur MerConstitué en 1998 sous l’impulsion <strong>de</strong> l’OPBN (Organisation <strong>de</strong> Producteurs marins pêcheurs<strong>de</strong> <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong>) et du CRMP (Comité Régional <strong>de</strong>s Pêches Maritimes), <strong>Normandie</strong> FraîcheurMer est un groupement qualité qui regroupe les halles à marée et la majorité <strong>de</strong>smarins pêcheurs et <strong>de</strong>s mareyeurs <strong>de</strong> la région.<strong>Normandie</strong> Fraîcheur Mer a pour objectif l’amélioration, l’i<strong>de</strong>ntification et la <strong>valorisation</strong> <strong>de</strong>la qualité <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong> la pêche régionale. Ce qui se traduit par <strong>de</strong>s actions diversifiéesmenées auprès <strong>de</strong>s professionnels ou <strong>de</strong>s consommateurs :- réalisation <strong>de</strong> gui<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s bonnes pratiques par métier et type d’activité, à l’attention <strong>de</strong>spêcheurs, mareyeurs, personnels <strong>de</strong>s criées, transporteurs et poissonniers ;- prise en charge <strong>de</strong>s démarches nécessaires à l’obtention <strong>de</strong> signes officiels <strong>de</strong> qualité,l’exemple le plus significatif étant sans doute le label rouge obtenu par le groupement en2002 pour la coquille Saint-Jacques fraîche et entière ;- création et promotion d’une marque collective, <strong>Normandie</strong> Fraîcheur Mer, utilisée pourles produits <strong>de</strong> la mer dont le groupement garantit la qualité. Aujourd’hui, cette marqueconcerne, outre la coquille Saint-Jacques, le bar <strong>de</strong> ligne <strong>de</strong> <strong>Normandie</strong>, la praire, le bulot<strong>de</strong> Granville, la moule <strong>de</strong> Barfleur, ainsi qu’une quinzaine <strong>de</strong> poissons sauvages (barbue,cabillaud, daura<strong>de</strong> grise…).<strong>Normandie</strong> Fraîcheur Mer est soutenu par plusieurs collectivités : Communauté Européenne(IFOP), OFIMER, Conseil Régional <strong>de</strong> <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong>, Conseil Général <strong>de</strong> la Manche via leSMEL et Conseil Général du Calvados.Voyage <strong>de</strong> presse - 30 et 31 mai 200714
DOSSIER DE PRESSE - LA BASSE NORMANDIE, TERRE DE VALORISATION DES RESSOURCES MARINES - 2007Un laboratoire<strong>de</strong> réputationmondialeIV. Recherche, technologie et innovation : la vitalité<strong>de</strong>s partenaires scientifiques et techniques bas-normandsLe <strong>La</strong>boratoire <strong>de</strong> Biologie et Biotechnologies Marines(LBBM)Dirigé par le professeur Michel Mathieu, le LBBM est né en 1991 à la suite du regroupementà l’Université <strong>de</strong> Caen <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong> <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s compétences en biologie marine.Depuis 1994, le LBBM s’inscrit dans le cadre d’une unité mixte <strong>de</strong> recherche (UMR) établieentre l’Université <strong>de</strong> Caen et l’IFREMER (Institut Français <strong>de</strong> Recherche pour l’Exploitation <strong>de</strong>la Mer), l’UMR Physiologie et Ecophysiologie <strong>de</strong>s Mollusques Marins (PE2M).Le laboratoire est soutenu par <strong>de</strong>s partenaires publics (parmi lesquels le Conseil Régional <strong>de</strong><strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong>) et privés.L’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s mollusques et <strong>de</strong>s alguesLes recherches du LBBM portent sur l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s processus physiologiques <strong>de</strong>s mollusques(bivalves, gastéropo<strong>de</strong>s et céphalopo<strong>de</strong>s) et <strong>de</strong>s algues (micro-algues et macro-algues). Parmiles thèmes ainsi étudiés, on peut citer notamment :- physiologie <strong>de</strong> l’huître creuse : croissance, reproduction, mortalité- exploration et <strong>valorisation</strong> du génome <strong>de</strong>s bivalves marins, huître creuse en particulier- exploitation et <strong>valorisation</strong> <strong>de</strong> céphalopo<strong>de</strong>s (seiche, calmars)- étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s écosystèmes conchylicoles- biologie et <strong>valorisation</strong> <strong>de</strong>s macro-algues marines- biologie et écophysiologie <strong>de</strong>s micro-algues marines….Le LBBM regroupe une cinquantaine <strong>de</strong> personnes (enseignants-chercheurs, ingénieurs, techniciens,personnels administratifs et étudiants en thèse), qui constituent l’ossature <strong>de</strong> l’équipepédagogique du master professionnalisé « exploitation <strong>de</strong>s ressources vivantes côtières ».Le séquençage du génome <strong>de</strong> l’huître à l’étu<strong>de</strong> en 2007Sur le plan national, et dans le cadre <strong>de</strong> l’UMR avec IFREMER, le LBBM abor<strong>de</strong> les aspectsles plus fondamentaux <strong>de</strong>s mécanismes <strong>de</strong> régulation <strong>de</strong> la reproduction et <strong>de</strong> la croissancechez l’huître, associant les techniques <strong>de</strong> génétique moléculaire à <strong>de</strong>s approches in vitro sur<strong>de</strong>s cultures <strong>de</strong> cellules. Il faut noter à cet égard que le séquençage du génome <strong>de</strong> l’huîtrepar le Génoscope d’Evry démarre en cette année 2007. L’exploitation et la <strong>valorisation</strong> <strong>de</strong>ces données va constituer un axe majeur <strong>de</strong> recherche pour les chercheurs du LBBM, et pluslargement <strong>de</strong> l’IFREMER, dans les années qui viennent.Une collaboration étroite avec les acteurs régionaux <strong>de</strong> la <strong>valorisation</strong>Sur le plan régional, les recherches du LBBM trouvent leur application dans une forte <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: conchyliculture, pêcheries <strong>de</strong> céphalopo<strong>de</strong>s et <strong>de</strong> bivalves, peuplements <strong>de</strong> macro-algues.Le laboratoire entretient ainsi <strong>de</strong>s relations soutenues avec <strong>de</strong>s entreprises et partenairesrégionaux du domaine <strong>de</strong> la <strong>valorisation</strong> <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong> la mer et <strong>de</strong> la filière aquacole :comité régional <strong>de</strong>s pêches, section régionale du comité national <strong>de</strong> la conchyliculture, Dielenlaboratoires, SATMAR, SMEL…Des collaborations avec les conseils généraux <strong>de</strong> la Manche etdu Calvados portent sur l’optimisation <strong>de</strong>s productions conchylicoles et l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la mortalitéestivale <strong>de</strong>s huîtres (dans le cadre du programme MOREST jusqu’à fin 2005, puis dans celuidu programme OGIVE).Voyage <strong>de</strong> presse - 30 et 31 mai 200715
DOSSIER DE PRESSE - LA BASSE NORMANDIE, TERRE DE VALORISATION DES RESSOURCES MARINES - 2007Rechercheet transfert<strong>de</strong> technologieVisitele 31 maià 9 hL’Institut National <strong>de</strong>s Sciences et Techniques <strong>de</strong> la Mer(INTECHMER)INTECHMER est à la fois un établissement d’enseignement supérieur et un centre <strong>de</strong> rechercheet <strong>de</strong> coopération scientifique. Créé en 1981, INTECHMER est rattaché au CNAM(Conservatoire National <strong>de</strong>s Arts et Métiers). C’est la première formation supérieure à s’êtreimplantée dans l’agglomération cherbourgeoise.Un enseignement dédié aux métiers <strong>de</strong> la merINTECHMER délivre un diplôme <strong>de</strong> niveau III (bac+2) et trois diplômes <strong>de</strong> niveau II (bac+3),en formation initiale ou continue. Les débouchés les plus courants sont :- commercialisation <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong> la mer ;- procédés <strong>de</strong> transformation, <strong>de</strong> conservation et <strong>de</strong> conditionnement <strong>de</strong> ces produits ;- gestion <strong>de</strong> la ressource ;- contrôle et protection du milieu marin.Dix professeurs et une soixantaine d’intervenants encadrent les formations. Des conventionsavec <strong>de</strong>s universités britanniques permettent une expérience d’une année supplémentaire <strong>de</strong>l’autre côté <strong>de</strong> la Manche.Un pôle recherche étendu et diversifiéINTECHMER abrite un laboratoire, <strong>de</strong>s structures <strong>de</strong> transfert <strong>de</strong> technologies et <strong>de</strong>s centres<strong>de</strong> compétences et <strong>de</strong> moyens. Citons notamment :• le LERMA : les travaux du <strong>La</strong>boratoire d’Étu<strong>de</strong>s et <strong>de</strong> Recherches Marines portent sur la<strong>valorisation</strong> <strong>de</strong>s ressources marines pour la cosmétologie, la diététique et la pharmacie,sur l’évaluation <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> l’environnement marin, et enfin sur la création d’outilsinformatiques pour les géosciences marines. Le LERMA est particulièrement réputé pourses recherches sur les micro-algues : étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s processus <strong>de</strong> résistance et d’adaptation, <strong>de</strong>smécanismes <strong>de</strong> fixation <strong>de</strong>s métaux…• ALGOBANK (banque <strong>de</strong> souches <strong>de</strong> micro-algues) : créé en 1996 sous l’impulsiondu Conseil Régional <strong>de</strong> <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong> et en collaboration avec le <strong>La</strong>boratoire <strong>de</strong> Biologieet Biotechnologies Marines (LBBM), Algobank est un véritable centre <strong>de</strong> compétenceset <strong>de</strong> moyens qui propose différents produits et prestations <strong>de</strong> services dans le domaine<strong>de</strong> la <strong>valorisation</strong> <strong>de</strong>s micro-algues. Outre sa banque <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 650 souches répartie sur<strong>de</strong>ux sites (Cherbourg et Caen), Algobank ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> manière contractuelle et confi<strong>de</strong>ntielleles professionnels <strong>de</strong> la filière pour la mise en route et le développement <strong>de</strong> leur productionpar le biais <strong>de</strong> conseils et <strong>de</strong> stages <strong>de</strong> formation.• L’incubateur d’entreprise « ressources marines vivantes » : en 1995, avec l’ai<strong>de</strong>financière <strong>de</strong> l’Europe (FEDER), <strong>de</strong> l’État (FNADT) et <strong>de</strong>s collectivités locales, le LERMA créeune structure qui met à la disposition <strong>de</strong> jeunes entreprises ou <strong>de</strong> créateurs d’entreprises<strong>de</strong>s équipements lourds (pilotes <strong>de</strong> production d’algues, équipements d’analyses biochimique,etc.) afin qu’ils puissent mener à bien <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> recherche-développement. Depuis2001, cet incubateur fonctionne en partenariat avec l’incubateur régional « <strong>Normandie</strong>-Incubation ».Voyage <strong>de</strong> presse - 30 et 31 mai 200716
DOSSIER DE PRESSE - LA BASSE NORMANDIE, TERRE DE VALORISATION DES RESSOURCES MARINES - 2007Améliorerles techniques<strong>de</strong> pêcheet d’élevageVisitele 30 maià 16 hLe Syndicat Mixte pour l’Équipement du Littoral(SMEL)Le SMEL est un établissement public créé en 1980 par le Conseil général <strong>de</strong> la Manche quia pour mission <strong>de</strong> promouvoir l’expansion <strong>de</strong>s activités économiques liées aux ressourcesmarines vivantes. Son action est à la fois financière (ai<strong>de</strong>s directes aux professionnels <strong>de</strong> lafilière mer) et scientifique et expérimentale, grâce aux interventions et travaux <strong>de</strong> son centre<strong>de</strong> Blainville-sur-Mer.Animé par une équipe <strong>de</strong> 10 personnes, ce site unique en <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong> constitue uneinterface entre la recherche fondamentale et les besoins <strong>de</strong>s professionnels <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong> lamer. Les principaux thèmes <strong>de</strong> recherche concernent l’amélioration <strong>de</strong>s techniques <strong>de</strong> pêcheet <strong>de</strong> conchyliculture et la gestion <strong>de</strong> la ressource.Le site comporte notamment les équipements suivants :- <strong>de</strong>s laboratoires d’analyse (chimie, bactériologie, biologie) ;- une salle <strong>de</strong> production <strong>de</strong> phytoplancton où différentes souches d’algues microscopiquessont conservées et élevées ;- une écloserie utilisée pour reproduire les espèces que l’on ne peut pas trouver facilementdans le commerce ;- une salle <strong>de</strong> nurserie, utilisée également pour réaliser <strong>de</strong>s expériences ponctuelles à petiteéchelle ;- un hall d’élevage permettant <strong>de</strong> travailler dans <strong>de</strong>s conditions proches <strong>de</strong> celles <strong>de</strong>s installationsprofessionnelles…L’ensemble <strong>de</strong> ces installations est alimenté en eau douce et en eau <strong>de</strong> mer thermo régulée,ainsi qu’en air sur pressé. Le centre dispose également <strong>de</strong> ses propres moyens d’interventionen mer : bateau, tracteur, remorque.Des interventions portant sur le milieu, la production et la <strong>valorisation</strong><strong>de</strong>s produitsLes interventions du SMEL, conduites en partenariat avec d’autres entités, s’articulent autour<strong>de</strong> trois axes :• le milieu naturel : analyses relevant <strong>de</strong> la gestion <strong>de</strong> l’eau <strong>de</strong> mer, étu<strong>de</strong>s sur l’écosystèmemarin côtier…• la production <strong>de</strong> bulots (importante pêcherie sur la côte ouest <strong>de</strong> la Manche),• la <strong>valorisation</strong> <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong> la mer : politique d’incitation par le biais d’actions à caractèretechnique et soutien financier aux opérations <strong>de</strong> promotion <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong> la mermenées par les structures professionnelles régionales telles que <strong>Normandie</strong> Fraîcheur Mer.L’élevage d’ormeaux, une expertise reconnueLe SMEL est particulièrement réputé pour sa maîtrise <strong>de</strong> l’élevage d’invertébrés en circuitfermé. Depuis la fin <strong>de</strong>s années 80, le centre a en effet développé une filière <strong>de</strong> productiond’ormeaux par aquaculture. En milieu naturel, la production <strong>de</strong> ce gros gastéropo<strong>de</strong> très prisé<strong>de</strong>s gourmets est limitée et aléatoire. Les travaux du SMEL ont permis <strong>de</strong> mettre au point unetechnique d’élevage maîtrisé qui limite notamment le risque <strong>de</strong> contamination bactérienne.L’appui économique, scientifique et technique du SMEL, présent sur le terrain auprès <strong>de</strong>sconchyliculteurs concernés, a permis la naissance et le développement en <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong><strong>de</strong> trois fermes aquacoles spécialisées dans l’élevage <strong>de</strong> l’ormeau sauvage.Voyage <strong>de</strong> presse - 30 et 31 mai 2007Par ses travaux et interventions, le SMEL contribue ainsi activement à la pérennisation et la<strong>valorisation</strong> <strong>de</strong>s ressources marines vivantes.17
DOSSIER DE PRESSE - LA BASSE NORMANDIE, TERRE DE VALORISATION DES RESSOURCES MARINES - 2007<strong>La</strong> plusimportanteécloseried’EuropeVisitele 31 maià 14 h 30<strong>La</strong> Société Atlantique <strong>de</strong> Mariculture(SATMAR)Unique en France, la SATMAR est à la fois la plus importante écloserie d’Europe par sesproductions <strong>de</strong> naissains (huîtres, palour<strong>de</strong>s) et un important centre <strong>de</strong> recherche-développementconchylicole. Née en 1972, cette entreprise originale qui réalise la moitié <strong>de</strong> son chiffred’affaires à l’export est aussi le premier producteur <strong>de</strong> palour<strong>de</strong>s d’élevage. Elle emploie unevingtaine <strong>de</strong> personnes, essentiellement <strong>de</strong>s biologistes et <strong>de</strong>s techniciens spécialisés <strong>de</strong>puisplus <strong>de</strong> 25 ans dans le domaine <strong>de</strong>s mollusques et <strong>de</strong>s micro-algues.<strong>La</strong> SATMAR est située dans le département <strong>de</strong> la Manche, à Gatteville-le-Phare près <strong>de</strong>Barfleur.Ses domaines <strong>de</strong> compétences sont notamment les suivants :- assistance à la recherche <strong>de</strong> sites <strong>de</strong>stinés à l’implantation d’écloseries ou <strong>de</strong> nurseries <strong>de</strong>mollusques ;- techniques <strong>de</strong> pompage, <strong>de</strong> filtration et <strong>de</strong> distribution d’eau <strong>de</strong> mer pour alimenter <strong>de</strong>sinstallations d’élevage ;- conception et assistance à la réalisation <strong>de</strong> toute installation d’élevage <strong>de</strong> mollusques :écloserie, nurserie, production <strong>de</strong> phytoplancton ;- gestion informatisée <strong>de</strong> stocks vivants.Les installations <strong>de</strong> la SATMAR (écloserie, parcs expérimentaux) lui permettent d’autre part <strong>de</strong>contribuer à la validation <strong>de</strong>s acquis <strong>de</strong> la recherche, en servant <strong>de</strong> préalable à un processusd’exploitation en gran<strong>de</strong>ur réelle.<strong>La</strong> génétique <strong>de</strong> l’huître à l’étu<strong>de</strong> en 2007En matière <strong>de</strong> recherche et développement, la SATMAR s’engage à partir <strong>de</strong> cette année dansd’ambitieux travaux portant sur la génétique <strong>de</strong> l’huître. Objectif : contribuer à améliorer lasurvie <strong>de</strong> l’espèce en situation d’élevage, afin d’apporter <strong>de</strong>s réponses aux problèmes régulièrementrencontrés <strong>de</strong> mortalité et <strong>de</strong> qualité finale <strong>de</strong> l’huître.Par sélections génétiques successives (à l’exclusion <strong>de</strong> tout autre procédé, notamment manipulationgénétique), les biologistes <strong>de</strong> la SATMAR chercheront ainsi à i<strong>de</strong>ntifier les huîtres lesplus résistantes et dotées du meilleur potentiel <strong>de</strong> croissance.Ces travaux s’inscrivent notamment dans la continuité du programme MOREST (étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> lamortalité estivale <strong>de</strong> l’huître creuse), qui est arrivé à son terme fin 2005.Voyage <strong>de</strong> presse - 30 et 31 mai 200718
DOSSIER DE PRESSE - LA BASSE NORMANDIE, TERRE DE VALORISATION DES RESSOURCES MARINES - 2007Une fermed’élevage <strong>de</strong>saumons uniqueen FranceVisitele 31 maià 11 h 15V. Nutrition, santé et beauté issues <strong>de</strong> la <strong>valorisation</strong><strong>de</strong>s ressources marines : <strong>de</strong>s entreprises régionalesen phase avec les attentes du marchéSaumonFrance Cherbourg<strong>La</strong> <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong> accueille l’une <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux seules fermes d’élevage <strong>de</strong> saumon implantéesen France, SaumonFrance Cherbourg. Créée en mars 2001 par un fond d’investissementnorvégien après le rachat d’un élevage existant, l’entreprise produit un saumon très haut <strong>de</strong>gamme, comparable en qualité au saumon sauvage.Des conditions d’élevage exceptionnelles<strong>La</strong> ferme dispose <strong>de</strong> 15 hectares sur le domaine public maritime dans la gran<strong>de</strong> ra<strong>de</strong> <strong>de</strong>Cherbourg. Les eaux sont ainsi protégées <strong>de</strong>s intempéries, et la force <strong>de</strong> la marée assure unbrassage important. <strong>La</strong> qualité <strong>de</strong> l’eau qui en résulte contribue à la qualité <strong>de</strong>s saumons.Les alevins utilisés pour l’élevage proviennent d’éleveurs écossais et irlandais réputés pourleur sérieux et la qualité <strong>de</strong> leur production.Un facteur déterminant <strong>de</strong> qualité du saumon d’élevage est la place dont il dispose pournager et sauter. Avec une <strong>de</strong>nsité maximale <strong>de</strong> 12 kg <strong>de</strong> poisson par mètre cube, SFC respecteune norme plus exigeante que celle du saumon <strong>La</strong>bel Rouge écossais (20 kg/m 3 ).Autre facteur clé, l’alimentation <strong>de</strong>s poissons. SaumonFrance Cherbourg garantit une nourrituresans produits dérivés d’animaux <strong>terre</strong>stres et sans OGM. <strong>La</strong> teneur en matière grasseest <strong>de</strong> 28 à 30 % contre 38 à 42 % en général. Les saumons ainsi produits se distinguentpar la fermeté <strong>de</strong> leur chair et leur faible taux <strong>de</strong> matière grasse, autour <strong>de</strong> 10 % contre 17à 20 % ailleurs.En laissant le temps aux saumons <strong>de</strong> grossir à un rythme naturel, l’entreprise se démarque dumodèle d’élevage intensif qui privilégie rapidité <strong>de</strong> croissance et faibles coûts <strong>de</strong> production.<strong>La</strong> capacité <strong>de</strong> production est d’environ 2 000 tonnes <strong>de</strong> saumon par an.Une entreprise centrée sur son cœur <strong>de</strong> métierSaumonFrance Cherbourg se consacre à l’élevage en mer et préfère confier les activités <strong>de</strong>transformation à <strong>de</strong>s partenaires. Préalablement étourdis, les saumons sont abattus et saignéspar les équipes <strong>de</strong> l’entreprise sur les lieux même <strong>de</strong> l’installation en mer. Une fois cetteétape accomplie, les poissons sont chargés dans un camion et livrés immédiatement pouréviscération à <strong>de</strong>ux partenaires (Marée Cherbourgeoise et Fish Service). L’expédition vers lesclients se fait le jour même dès 7 h 00 du matin.Pour la production <strong>de</strong> saumon fumé, l’entreprise fait appel à un autre prestataire, William &James, qui fournit la gran<strong>de</strong> distribution avec un produit très haut <strong>de</strong> gamme commercialisésous sa propre marque et estampillé « Saumon <strong>de</strong> France ».Voyage <strong>de</strong> presse - 30 et 31 mai 200719
DOSSIER DE PRESSE - LA BASSE NORMANDIE, TERRE DE VALORISATION DES RESSOURCES MARINES - 2007Un positionnement résolument haut <strong>de</strong> gamme sur un marché en croissanceEn France, la consommation <strong>de</strong> saumon s’est accrue <strong>de</strong>puis 10 ans. Le marché français représenteaujourd’hui entre 120 000 et 130 000 tonnes par an, dont 35 % <strong>de</strong> saumon fumé. <strong>La</strong>totalité <strong>de</strong> la consommation est importée (en frais ou sous forme surgelée), pour moitié enprovenance <strong>de</strong> Norvège. 90 % du saumon consommé provient d’élevage. Le saumon est lepremier poisson consommé dans l’hexagone, <strong>de</strong>vant le cabillaud et le merlan.Sur ce marché porteur, SaumonFrance Cherbourg poursuit sa stratégie haut <strong>de</strong> gamme, envalorisant notamment la fraîcheur <strong>de</strong> ses produits : la livraison se fait sous 24 heures, contre2 à 3 jours pour l’Écosse et l’Irlan<strong>de</strong> et 3 à 4 jours pour la Norvège.<strong>La</strong> qualité globale du saumon produit par cette entreprise bas-norman<strong>de</strong> – fraîcheur, fermeté<strong>de</strong> la chair – est reconnue par les gran<strong>de</strong>s enseignes <strong>de</strong> distribution ainsi que par les professionnelsdu secteur, au premier rang <strong>de</strong>squels <strong>de</strong>s restaurants gastronomiques tels que la Tourd’Argent à Paris.Voyage <strong>de</strong> presse - 30 et 31 mai 200720
DOSSIER DE PRESSE - LA BASSE NORMANDIE, TERRE DE VALORISATION DES RESSOURCES MARINES - 2007AnnexeAu-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>sressourcesmarines animalesaux qualitésnutritionnellesreconnues, la mernous offre aussiune alimentationvégétale <strong>de</strong>haute qualiténutritionnelle.A découvrir...Les algues, ces inconnues aux innombrables vertusUtilisées dans l’alimentation <strong>de</strong>puis plusieurs siècles en Asie, les algues sont peuconnues en France et parfois mal aimées : on entend dire qu’elles « prolifèrent »,qu’elles sont « toxiques », voire « tueuses » (en Méditerranée). En Europe, cesvégétaux marins sont surtout largement utilisés dans l’industrie cosmétique etalimentaire <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> 40 ans, et leur usage se diversifie sans cesse : médicaments,compléments alimentaires… Il faut dire que les algues, véritables concentrés<strong>de</strong> vitamines, <strong>de</strong> minéraux et d’oligo-éléments, sans oublier leur richesseen protéines et en fibres, s’imposent au palmarès <strong>de</strong>s ingrédients santé et n’ontsans doute pas fini <strong>de</strong> faire parler d’elles.Les algues sont considérées comme les premiers végétaux apparus sur la planète, il a plus <strong>de</strong><strong>de</strong>ux milliards d’années. Il existe environ 25 000 espèces d’algues marines (micro et macroscopiques)dans le mon<strong>de</strong>, classées par les scientifiques en 11 groupes environ.Les quatre principaux groupes sont :- les algues bleues, ou cyanophycées (cyanobactéries) ;- les algues vertes, ou chlorophycées ;- les algues rouges, ou rhodophycées ;- les algues brunes, ou phéophycées.Les algues sont à l’origine du développement <strong>de</strong> la vie sur <strong>terre</strong>. Aujourd’hui encore, ellesproduisent environ 60 % <strong>de</strong> l’oxygène <strong>de</strong> l’atmosphère <strong>terre</strong>stre, soit plus que toutes lesforêts du globe réunies.<strong>La</strong> production d’algues dans le mon<strong>de</strong> et en FranceChaque année, 8 à 10 millions <strong>de</strong> tonnes d’algues fraîches sont récoltées dans le mon<strong>de</strong>, dont85 % <strong>de</strong>stinées à la transformation. L’Asie est globalement le premier producteur mondial. <strong>La</strong>France est au septième rang avec une récolte annuelle d’un <strong>de</strong>mi-million <strong>de</strong> tonnes environ,majoritairement en provenance <strong>de</strong>s côtes bretonnes.On dénombre 1 200 espèces d’algues en Bretagne, dont 800 pour le seul département duFinistère. Une vingtaine d’espèces seulement sont actuellement à l’étu<strong>de</strong>, et seulement douzesont autorisées pour la consommation en France. C’est dire le potentiel que les algues représentent,tant en terme <strong>de</strong> recherche que <strong>de</strong> nutrition.De véritables « bombes » nutritionnelles<strong>La</strong> composition moyenne d’une algue marine consommable est la suivante :- 35 % <strong>de</strong> fibres ;- 25 % <strong>de</strong> minéraux ;- 20 % <strong>de</strong> protéines ;- 18 % <strong>de</strong> gluci<strong>de</strong>s ;- 2 % <strong>de</strong> lipi<strong>de</strong>s.Le principal intérêt <strong>de</strong> l’algue marine rési<strong>de</strong> dans le fait qu’elle concentre dans ses tissusla totalité <strong>de</strong>s éléments <strong>de</strong> base qui constituent notre planète et notre organisme. Cetteexceptionnelle richesse en nutriments se présente dans <strong>de</strong>s proportions équilibrées, proche<strong>de</strong> l’idéal pour nos besoins alimentaires, et sous une forme organique naturelle qui les rendparticulièrement assimilables par notre corps.Voyage <strong>de</strong> presse - 30 et 31 mai 200721
DOSSIER DE PRESSE - LA BASSE NORMANDIE, TERRE DE VALORISATION DES RESSOURCES MARINES - 2007Des concentrés <strong>de</strong> vitamines, <strong>de</strong> minéraux et d’oligo-élémentsC’est dans le protoplasme <strong>de</strong> chaque cellule que les algues renferment leurs principes actifs.À défaut <strong>de</strong> les consommer entières, leur broyage permet <strong>de</strong> libérer ces principes actifs afind’en récolter les minéraux que sont l’io<strong>de</strong>, le calcium, le cuivre, le phosphore, le potassium, lemagnésium, le zinc, le cobalt, le fer et le fluor.Certaines algues ont <strong>de</strong>s teneurs en calcium dix à vingt fois supérieures à celle du lait, et sonten outre largement pourvues en potassium et magnésium, qui ai<strong>de</strong>nt à leur assimilation.Un seul exemple : la laitue <strong>de</strong> mer contient <strong>de</strong>ux fois plus <strong>de</strong> fer et dix fois plus <strong>de</strong> magnésiumque le germe <strong>de</strong> blé, huit à dix fois plus <strong>de</strong> vitamine C que l’orange, <strong>de</strong>ux fois plus <strong>de</strong> vitamineA que le chou, dix à vingt fois plus <strong>de</strong> calcium que le lait.Contrairement à ce qu’on pourrait croire, les algues ont une faible teneur en sodium et n’entraînentpas d’élévation <strong>de</strong> la pression sanguine. Elles favorisent même, grâce à leurs alginates,l’élimination <strong>de</strong> l’excès <strong>de</strong> sel contenu dans d’autres aliments.Un sérieux concurrent <strong>de</strong> la vian<strong>de</strong><strong>La</strong> qualité <strong>de</strong>s protéines <strong>de</strong>s algues alimentaires vient <strong>de</strong> leur forte concentration (20 à 35 %en moyenne), nettement supérieure à celle <strong>de</strong> la vian<strong>de</strong>, du poisson ou du soja. <strong>La</strong> spiruline encontient 70 %. Autre particularité, la présence <strong>de</strong> la totalité <strong>de</strong>s aci<strong>de</strong>s aminés dans la plupart<strong>de</strong>s espèces d’algues.L’algue rouge Nori est la plus consommée au mon<strong>de</strong>, sans doute justement du fait <strong>de</strong> sagran<strong>de</strong> teneur en protéines : bien plus que les œufs, le thon, la vian<strong>de</strong> ou le soja. Elle contienten outre presque toutes les vitamines, notamment la célèbre B12, rare chez les végétaux, ainsique du fer et du zinc. 30 grammes <strong>de</strong> Nori ou <strong>de</strong> Dulse équivaut à 100 grammes <strong>de</strong> steak enterme d’aci<strong>de</strong>s aminés.<strong>La</strong> consommation <strong>de</strong> Nori d’un ménage japonais correspond à la consommation <strong>de</strong> charcuterieet à la moitié <strong>de</strong>s achats <strong>de</strong> volaille d’un ménage français.Rétablir l’équilibre acido-basiqueAliments alcalins par excellence, les algues ai<strong>de</strong>nt à neutraliser l’excès d’acidité provoqué parl’alimentation mo<strong>de</strong>rne et contribuent à prévenir et à réguler les maux <strong>de</strong> la vie mo<strong>de</strong>rne :hypertension artérielle, ostéoporose, fatigue chronique, troubles digestifs… Leur exceptionnellerichesse en sels minéraux les met au premier rang comme reminéralisant (grossesse,allaitement, croissance, sport, étu<strong>de</strong>s…). Un apport régulier <strong>de</strong> quelques grammes par joursuffit, <strong>de</strong> préférence sous une forme crue ou déshydratée (en paillettes saupoudrées sur unesala<strong>de</strong> par exemple).Voyage <strong>de</strong> presse - 30 et 31 mai 200722