Ça chauffe ! Week-end d'hiver - Les Subsistances

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Alain Buffard / PI:ES Les inconsolés Création aux Subsistances d’un des chorégraphes français de référence sur la scène internationale. Les inconsolés, pièce pour trois danseurs, interroge les derniers moments de l’enfance et les premiers moments de la découverte du sexe, qui mettent soudain à nu l’altérité et ici l’homosexualité. La danse d’Alain Buffard souvent proche des arts visuels s’ouvre ici à la parole pour s’enquérir des souvenirs et des limites. Ven 14_ janvier à 21h15 Sam 15_ janvier à 21h Dim 16_ janvier à 16h15 Tarifs Grand Angle : 10 / 8 (Réduit +) / 6 (Réduit ++) Durée : 1h environ Conception : Alain Buffard Fabrication et interprétation : Alain Buffard, Matthieu Doze, Christophe Ives Direction technique : Christophe Poux ISC : Claire Servant et Christophe Wavelet Masques : Daniel Cendron Production : Tanguy Accart et Hélène Joly Coproduction : Les Subsistances (dans le cadre d’une résidence aux Subsistances, 2004/2005, Lyon) / Les spectacles vivants – Centre Pompidou / Centre National de la Danse – Pantin / Centre Chorégraphique National de Montpellier – Languedoc Roussillon, programme ReRC / Centre National de Danse Contemporaine d’Angers / Centre Chorégraphique National de Tours Avec le soutien du Ballet Atlantique Régine Chopinot dans le cadre des accueils studios Production : PI:ES PI:ES est soutenu par la DRAC Ile-de-France au titre de l’aide aux compagnies et reçoit le soutien de l’AFAA – Ministère des Affaires Etrangères pour ses projets à l’étranger. " Je crois qu’on ne peut pas être consolé de toute façon. Nous sommes tous de grands inconsolés. Il y a toujours des histoires de manques, de blessures qui, quoi que l’on fasse, rendent le deuil impossible. " Alain Buffard Les précédentes créations d’Alain Buffard questionnaient la représentation du corps dans la danse évoquant déjà la sexualité, ressort important de son inspiration. Dans " INtime / EXtime " (présenté en avril 2004 aux Subsistances), les rapports de couple, le désir étaient abordés de manière littérale. Avec les Inconsolés, il s’agit de les aborder de manière plus frontale. Alain Buffard interroge ici les derniers moments de l’enfance et les premiers moments de la découverte du sexe, qui mettent soudain à nu l’altérité et l’homosexualité. Un travail présent-passé qui entremêle des personnages fictionnels pour réinventer et transformer notre intimité. Les inconsolés se mêlent en des jeux de miroirs disparates, des jeux d’alliance et de désalliance. Ils sont aussi les absences et les fantômes. Ils sont amoureux. Ils sont furieux. Une certaine idée à la fois cruelle et amoureuse des relations et des présentations de corps en rupture. Mais, au fond, quel chagrin peut être consolable ? En tournée : du 9 au 12 mars Centre Pompidou - Paris 3 avril, Le Vivat - Armentières 17 mai Festival Perspectives Sarrebrück - Allemagne 6,7,8 octobre Chapelle Fromentin - La Rochelle Spectacle_Danse © Matthieu Doze Dossier de presse : Week-end d’hiver. 4
Parcours Alain Buffard commence la danse en 1978 avec Alwin Nikolais au Centre National de Danse Contemporaine d’Angers. Il devient l'interprète de Brigitte Farges et Daniel Larrieu et danse avec Régine Chopinot, Philippe Découflé… Il chorégraphie deux pièces avec Marie-Christine Georghiu accompagnées par les Rita Mitsouko. Tout en continuant son parcours d'interprète, il devient assistant à la Galerie Anne de Villepoix pour les expositions de Rémy Zaugg, Fischli & Weiss, Vito Acconci, Chris Burden, …. Par la suite il chorégraphie “Bleu nuit” (1988, son premier solo), puis “Les Maîtres Chanteurs” (1989, de Wagner mis en scène par Claude Régy au Théâtre du Châtelet). Entre 1991 et 1996, il cesse toute activité chorégraphique. En 1996, il fait deux rencontres déterminantes, Yvonne Rainer lors de la réactualisation de sa pièce “Continuous project-altered daily” par le Quatuor Albrecht Knust, et Anna Halprin avec qui il travaille en tant que lauréat de la "Villa Médicis hors les murs". En janvier 1998, il présente “good boy”, son deuxième solo, au festival "Les Inaccoutumés" à la Ménagerie de verre à Paris ; il chorégraphie également une séquence de “Disparus”, long métrage de Gilles Bourdos présenté à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes 98. Il fabrique deux trios “lNtime / EXtime” et “MORE et encore” (Alain Buffard, Matthieu Doze, Anne Laurent, Rachid Ouramdane / festival le Choré-graphique à Tours / juin 1999). En janvier 2001, il présente “Dispositifs 3. 1”. (Alain Buffard, Anne Laurent, Laurence Louppe, Claudia Triozzi). En avril 2001, il créé Good for…” à partir des matériaux de “good boy”, un dispositif in situ pour le Centre d'Art Contemporain du Crestet (Alain Buffard, Matthieu Doze, Rachid Ouramdane, Christian Rizzo). En décembre 2001, il réalise un film vidéo “Des faits et gestes défaits” pour la Villa Gillet à Lyon. En 2002, il co-réalise “Dé-marche” avec l’artiste visuel Jan Kopp à la Villa Gillet à Lyon (Alain Buffard, Jan Kopp, Laurence Louppe). Il présente en février 2003 “Wall dancin’ – wall fuckin’” à la chapelle Fromentin à la Rochelle (Alain Buffard et Régine Chopinot). Il élabore une troisième version de “good boy” pour 20 danseurs qui s’intitule “Mauvais genre” créé pour le festival Montpellier Danse en juin 2003. Alain Buffard a été co-commissaire avec Larys Frogier de l’exposition Campy, vampy, tacky au centre d’art contemporain La Criée à Rennes en mars-avril 2002 ; il collabore également avec des plasticiens (Jean-Baptiste Bruant, Marc Domage, Laurent Goldring, Frédéric Lormeau,…), et propose régulièrement des ateliers dans les écoles d'art. Il prépare actuellement un projet de film avec Anna Halprin à San Francisco avec le soutien du Ministère des Affaires Etrangères et le Fresnoy, studio national des arts contemporains, où il est artiste-invité pour la saison 2004/2005. Matthieu Doze, interprète de danse contemporaine depuis 1987, principalement pour les projets de Joëlle Faure, Dominique Bagouet, Olivia Grandville, Daniel Larrieu, Le Quatuor Albrecht Knust, Alain Buffard, Loïc Touzé, Christian Rizzo, Emmanuelle Huynh, Fanny de Chaillé et Claudia Triozzi. Parallèlement, depuis 1994, il œuvre à différents projets plastiques, chorégraphiques et musicaux (aka Ben Dover) : “Tu ne changeras jamais” (1995), “sous eXposé” (1996), “7 danseurs en danseur” (1997), “Il commence” (incipit) (2000), “general cue” (avec Christian Rizzo, 2001), “leçon de la danse” (2002), “LES GENS DE QUALITE dancers in kwality” (2002), “modulations de fréquences” (2003), “LUX” (2004). Il associe temporairement ou durablement son travail à celui de plasticiens (Jean-Patrick Pelletier, Jocelyn Cottencin, Fanny de Chaillé, Ronan Masson, Vincent Epplay), de metteurs en scène (Olivier Py, Gilles Bouillon) de cinéastes (Rémi Lange, Yannick Haennel, Olivier Ducastel et Jacques Martineau, Lionel Delplanque).Depuis 1993, il est membre fondateur des Carnets Bagouet, groupe de recherches travaillant à partir de l’œuvre du chorégraphe Dominique Bagouet. Il prend également part aux travaux des signataires du 20 Août, groupe de travail et de représentation composé d’artistes et de chercheurs issus du champ chorégraphique contemporain. Il dispense, par ailleurs, un enseignement destiné à des danseurs, des comédiens ou des étudiants (arts plastiques, cinéma …) Depuis 1995, il développe des projets de créations transartistiques : -Le festival descent-danse (Tours, 1995-1998) -UnHiverSale (sons, images, mouvements) : pôle de production, d’édition, et de diffusion de projets plastiques, musicaux, et chorégraphiques (depuis 1999). Dossier de presse : Week-end d’hiver. 5
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