COPS - Amitiés de L.. - Free

-. ... ~_ _ •• ~ J -..---1

CrélH1sUn jeu de Nicolas Benoist, CROC et Geoffrey Picard.Assistés de Alexandre Arnira, Benoit Attinost, Jean-François Beney, Charlotte Bousquet,Bruno Buil, Thomas Cheilan, Antoine Clermond, Olivier Collin, Michael Croiroriu,Guillaume Delafosse, Cyril Demy, Frédéric Frugier, David Girardey, Stéphane Mayor,Jean-François Mitard, Olivier Noël, Patrick Renault et Emmanuel Salah.Corrigé par Anne-Gaëlle Argy et Audrey Leprince.IllustrationsConception graphique et couve"rrure :Aleksi Bridor.Illustrations intérieures: Bernard BittIee, lionel (honin, Gérald Parei,Stéphane Canmiez, Franck POterloc et Christophe Swal.Mise en page: Greg Cervall (Rey man, ton boss te félicite pour ce jeu ... )et Super Bouly {Hey man, ('aimes bien Ludwig ... ) pour les postscripts.Imprimé en France par Fabrègue Imprimeur, décembre 2002.

a LiDwPluE SOCIAlE 4 3.4.Lesyakusa ............................................... 1091. BevedyHilts&8elAir .................................. 6 3.5. Mafia indo-pakistanaise ........................... 1102. Bellflower ................................................... 8 3.6. la mafia irlandaise ................................. 1123.ChannelTslands ......................................... 12 4. Lestech-criminals3.1. Sanra Catalina er les îles méridionales .......... 12 -la criminalité scientifique ........................ 1163.2.SantaCruzetlesilesseptentrionales ............ 15 4.1.Leshackers .......................................... 1164.Duarte ..................................................... 17 4.2. Diffusion audio 1 vidéo illégale ............... 1175. Primitive Counuy ....................................... 20 4.3.L1poUution ......................................... 1175.1. El Segundo & Redondo Beach ..................... 20 4.4 . Lerraficdeproduitshigh-rech .................. 119S.I.Hawthorne .............................................. 22 S. Les kultistes -la criminalité religieuse ........ 1246. Gardena.. ................ 24 5.1.LaWicca ............................................. 1267. Glendalee[WestHollywood ........................ 27 5.2. Le satanisme... ........................... 1297.1. Glendale ................................................. 27 5.3. Les intégristes chrétiens ........................... 1297.2. WeslHollywood ...................................... 29 5.4. Les millénaristes .................................. 1308. Hollywood ................................................ 31 5.5.LesKtuHes ............................................ 1309.1AX ........................................................ 33 6. Les organisations NWO10. Montebello & Alhambra ............................ 35 -lacriminalitéidéologique ......................... 131Il. Norwalk .................................................. 37 6.1.l'espèceracisœ ...................................... 13112.0ntario ...................................................396.2.Lesgroupesœrroristes ............................. 13313.hlosVeroes ............................................ 41 6.3.LesGuardianAngels ................................ 13414.Puadena ............................................... 45 6.4.LeCSS .................................................13515. Santa Monica ........................................... 47 6.5. t..lobby',OO" .................................... 1l616.SouthCeno:al .......................................... 50 7. Les cols blancs-la criminalité financière ..... 13917. Temple City ............................................. 57 7.1. Les uafiquants de drogue ......................... 13918. Van Nuys ................................................ 59 7.2.Lescop-filers ........................................ 14019. Venice Beach ........................................... 62 8. Caractéristiques techniques des criminels ..... 144anIllSClNUIS,_--== _-,," a:INEIEUIENENm! 1411. Lesfiiday nire'sfrtaks 1. Trame chronologique ................................ 147-la criminalicéurbaine ............................... 67 1.1. lundi 15 juillet 2030 ............................. 1491.1. Petites frappes ......................................... 67 1.2. Mardi 16 juillet 2030 ............................. 1501.2. Violeurs et pédophiles ............................... 68 1.3. Mercredi 17 juillet 2030 .......................... 1521.3. Mass murderers et karma killers .................. 69 1.4. Jeudi 18 juillet 2030 .............................. 1541.4. Tueurs en série .......................................70 1.5. Vendredi 19 juillet 2030 ......................... 1542. Les hoods gangsta 1.6. Samedi 20 juillet 2030 ........................... 155- la criminalité des ghectOs .......................... 75 1.7. Dimanche 21 juillet 2030 ........................ 1562.1. Les Crips ............................................... 77 1.8. lundi 22 juillet 2030 .............................1572.2. Les Sloods .......................................... 82 2. Les enquêtes ........................................... 1572.3. Les gangs latinos ..................................... 88 2.1. l'atfairedes disparues de Skid Row ............ 1572.4. Hell's Ange!s ........................................... 94 2.2. l'affaire Charles Oba Shaver ...................... 1623. les honorables sociétés 2.3. NaomiOemente .................................... 169- la criminalité mafieuse .............................. 95 3. Annexes ................................................. 1693.1. La mafia italo-sicilienne ............................. 96 3.1. t.esforces politiques en présence ............... 1693.2. La mafia rusS! ....................................... 101 3.2. I.es bruits de la viUe ................................ 1713.3. Les triades ........................................... 108 3.3. Les protagonistes ................................... 172

[11]1] al] y t01 [Il! 1 gCEOIIl : 3{\[lf]!poussière-des3 nventSec,brûlant,sD~levaitqUelqUe.SVagUeSdescories aIgres qui s'immIsçaient danslesnarines,lagorgeetvéhiculaientdesrelentsdemaladie. de misère et de mon. Machinalement. B.TIgerreleva la capuche de son blouson et rajusta seslunetteS de soleil. Le temps étaîtcouven, nuageux, mais ilse sentait mieux comme ça. Protégé. Pas des flingues et descoups de couteau, pour ça, il se fiait à ses réflexeserà lachance. Mais de toute cette crasse, de cette atmosphèreinsalubre, de ces odeurs infectes eedes braillements degosses m.al nourris qui lui parvenaient, enconuebas.Santa Fe. Dans l'une de ses chansons,Jay Buda appelait cequartier The Moss Grave - le charnier. Sur cet immense terrainvaguelittéraiememrecouvend'untapisdevoiruresdetrains rouiUéts etdélabrées,des milliers de personnes avaientélu domicile et tentaient tant bien que mal de survivre à lamalnutrition, aux épidémies et au désespoir-de vivre le pluslongtemps possible, en fait. Unchamier.Ouunmouroir.Et c'étaitlà,au cœur même de ce c\oaque, qu'il devait serendre.Putain de môme. Putain de came. Il vériHa qu'il avair surlui suffisammenrde doUars pour délier les langues. s'assuraque son automatique était à portél' de main, puis sautaprestement du pan de mur lézardé qui lui servait de promontoireet se dirigea d'un pas souple vers le gigantesquebidonville.B. TIgers'engouffra dans le Mdale de ruelles créées parl'entassement des wagons, desquels s'échappaient pleurs,gémissements de douleur et, le plus souvent, le son de latélévision. ~ trips secoua la tête, écœuré; ces gensn'avaient même pas de quoi nourrir leur famiUe, mais tous,sans exception, étaient équipés d'une parabole. leursenfants, têtes disproportionnées, ventres gonflés parla malnutrition,crevaientsousleursyeux,maisavaientleprivilègede s'êœindreen regardant la soupe qu'on leur servaitsur!epetitéCTan.Une seule idée en tête. En Hnirau plus vite avec cettehistoire. Rérupérerladope, buter la gamine et se tirer decette merde. Cette merde qui lui rappelait de mauvais souvenirs,des souvenirs uop récents pour qu'il les accepteavec sérénité. Cela ne faisait pas si longcemps qu'il appanenaitàungang.Il y avait encore un an ou deux, il n'étaitqu'un perit rocksella' de Compton, un adolescent trOpmaigre, sans espoir et sans avenir, qui vivait dans un dapierminable du barrio, avec ses parents ft ses frèreLCauchemar qui s'était mû en horreur absolue quand desBloods avaient fait irruption chez eux, par un btau matin deprintemps et les avaient tOuS assassinés. Tous. Même lapetite May qui n'avait que cinq ans. Mais ils avaient commisl'erreur de le laisser en vie. EtB. 1iger les avait toustués. Froidement. Comme ils l'avaient fait avec sa famille.Après cetexp!oit, les Park Avenue Crips l'avaientcontacœ.Et, en deux ans, B. TIger avait appris à vivre, à espérer ...mais aussi à tuer.I.e ganger arrêca plusieurs personnessursa route: noirs,Américains, Mexicains-ils n'avaient plus assez d'énergiepour lutter les uns contre les auues et maincenir la vieilleflamme de la haine radale en vie. Par chance, la chava/oéLlitaÎsément reconnaissable - probablement!e seul diamantdansce taS d'ordure, ou presque. Etla solidarité deces pauvres hères fondit comme neige au soleil lorsqu'ilsvirent miroiter devant leurs yeux un peu de moo. Il traversacependant une bonne partie du Mass Grave, écartant de sarouterats,ado!escentesdéchaméestentantde!uivendreleur corps pour un peu dequMl, enjambant taS d'ordures,corps calcinés -vestiges de bûchers érigés à la hâre pouréviter la propagation de maladies -avant de uouverquelqu'uncapable de le guider jusqu'à la planque de ce!!e qu'ilchet'chait:unefemmed'âgeindéfinis~ble,auxyeuxmons,à la poitrine tombanœerf!.J.sque.Peinrurelépreuse, rouille, entassement de ferraiUl' simu­!ant vaguement une clôrure : le wagon ne se distinguait enrien desauues voitures qui l'entouraient. Si ce n'était parl'absence d'antenne parabolique. 11 y avait de grossiersrîdeaux aux fenêtres, mais pas de pon:e. Les échos d'untubediffuséàlaradioparvenaientfaiblementauxoreilles

'ÉOPOLITIQ'JE'LOBAitde B. 1iger. Il s'avança lentement, aussi silentieux qu'unfélin. Puis, d'un geste rapide, il se saisit de sonautomatiqufl!lbondiLla jeune ff.'JT\lT\e allongh sur la paillasse crasseuse qui luismoait de lit ouvrit \es yeux. Une ptau couleur pain d'épice,des pommeueshames, unelongut crinière noire dissimulantpresqul'stS yeux de jais ...-Jet'attendais,S

1. Beverly Hills ." ::&BelRir. ":" IllilmSibiend~comtkoudesquartimdelAfontrêver(1'monde entier. Bevtrly Hills a coloré les matinées ennuyeusesdes ménagères de moins de cinquanreans durant le siècledernier, p.1r l'intennédiaire de la petite lucaml' rant vénérée.PoulUJ1l,cequaniersihuppénedoitpaSS1réputationàlatélé, mais aux hôtels pour stars qui attirèrent le gratin ducinéma durant les années 2020 à 2030. Mais les stars,comme ['industrie du cinéma, ont quitté Beverly Hilts petit àpetil,poutlaisserlaplaceàdeschirurgiens,desproducteursou des animat.eurs télé,des uaders et des PDG.Beverly HiUs, pour un flic qui y est en faction, c'est un prules vacances, il ne s'y passe pas grand chose et pour wute personnequi dkire couler des jours paisibles jusqu'à la rerraite,c'est impeccable. Pourtant, la majoritéd'enue nous n'aime pasdu UlutCe quamer, comme je vous l'expUquerai plus loin.Ici c'est le quartier propre par excellence,les vagabonds sont interdits, les cars detOuristes aussi. Quant aux touriStes euxmêmes,ils ne sont autorisés que de 10heures du maùnà 5 heures du soir. Carnecroyez pas que vous encrerez ici comme dans unmoulin. Bien sûr vous pouvez arpenrer SantaMonica ou Sunset Boulevard mais pour pénétrerl'une des rues perpendirulaires, u vous faudra mon.trerpaueblaflche,oup!usprécisémefltcan:ederésidentouautOrisation,auprèsdesservicesdeséruritéprivésdeBeverly HUis. Certaines rues Ont carrément été achetées à lamunicipalité parles propriétaires des villas adjacentes etn'appartiennentp!usàlasphèrepublique.Desbarrièresempêchent d'y entrer et des vigiles armés gardent un oeilsoupçonneuxsurlesmoindresaUéesetvenueserlesdispositifsde surveillance sont modemes et bien entretenus. Pour lelAPD,impossibled'yentrersansunmandat.Dans les ruesdeBeverlyHillserdeBelAir,on ne se promènepasàpied,sauflematinquandroutlemondevafairesonjoggingerfairecauseueavl'Cles voisins que les mulS des propriétésempê

La police est tout de même prkente, mais suite à lademande de la très glamour et «ès écoutée GraziellaSunwonh, la star milliardaire du légendaire feuilleton On/ylovt 20Zl (un sequel de la Croisièrt s'omuse, encore plusdégoulinantederomantisme), lesRicsquiuavaillenticisonttenus d'arborer un uniforme très particulier, afin de ne pasheuner la sensibilité des habitants de ce quartier si uan·quille. Ils sontvètusde sorteS de bemlUdas blancs assortis àune charmante vareuse de marin, à une casquette blanche età de longues chaussettes éoues qui remom.ent sur le hautdu tibia. Cet ensemble en coton d'une élégance folle, appelé« GlamourCop », a été dessiné parle grand créareuritalienPaolo Ricci à la demande expresse de Graziella Sunwonh etapprouvé parla hiérarchie du LAPD. Le plus malheureux,c'est que les nervis qui surveillent le quaniersom toUS encosrume noir striCt et semblent beaucoup moins ridiculesque nos hommes.l.apopulationestpourl'essentielblanche,rrèspeud'Afro­Américains (à pan dans le personnel de maison, encore queles employés d'origîne française ou français soient très à lamode) et aucun hispanique (sauf les jardiniers).II n'y a pas grarukhostl voir dans ce quartier pour le conrmundesmonels,l'!ldehorsdeshorairesd'ouvertUre.~maj...sons luxueuses sontentoutées de hauts murs qui les cachentaux yeux des curieux. Entre ces murs et la route, on uouvedes jardins magnifiques, entretenus par des jardiniers mexi·cains travaillant très tôt le matin {ils doivent être partis aumomentdesfootings).llestpossibledevisiterdenombreuxjardins,ainsi que certaines propriM appanenant à des starsdu cinéma qui n'habitent plus ici.OnpeutacheterdescarteSduquartieret1esticketsd'entréepour visiter dans une vingtaine de magasins de souvenirsentouram le quartier sur Sunset et Santa Monica Boulevard.Ainsi,ensemettantsurlapointedespiedsonapercevralamaison de Sharon Stone, celle de Sean Penn ou la délirante\illa de Elton John junior (un mirade de la génétique que cerejeton ... ). Gare tourefoisà ne pas rnarcher sur les pelouses,ou les agents d~ sécurité se chargeront de vous rappeler quevous êtes dans une zone u privée ».lill_v...C'est à Bevetly Hills que la tristement célèbre secte de!' ~ glise de scientologie a décidé de poser ses bagages il y aZ5ans. leurpropriété,quialatailled'unpâtédemaison,est bien sûr une véritable fotteresse, surveillée parleurspropres agents. y pénétrer est extrêmemenc difficile car leursiègele« Ron Hubbatd Vision » a le Statut d'une quasi·ambassade. C'est dans ce lieu, que nous appelons « lemouroir» que Tom Cruise el John Travolta trouvèrent lamon en ZOlS (un Il suicide» en toUt cas ce fut la conc!u·sion officielle). Prévenus par un coup de téléphone ano·nyme, il nous fallut plus de 3 jours avant d'obtenir lesautorisations pour entrer [à·bas. Autant dire que pendantce temps, ils Ont pu organiser la mise en scène qu'ils vou·laient. lieu de pèlerinage des scientologues du mondeentier (sunaut des riches), d'autres célébrith; y ont trouvéla mott: le chanteur-

Aucun crime ? Presque. Les overdoses après une soirée nesom pas rares, de même que la criminalité en col blanc ouletrafic de drogue de haut niveau. la difficulté consiste, pourenquêter, à franchir l'obstacle des agences desêcurité quisespécialisent dans l'obsuuctionà la justice, quand elles ne sesentent pas plus dans leur droit que nous, puis de pénétrer aucœur de cette jet ser qui n'aime pas beaucoup nous voir traînerchez eux, mais c'est le lot de routeS les communautés,quel. que soit leur type, danswutlA.À entendre cette population dorée, il ne se passe jamaisrien dans leur quartier et toUt va pour le mieux dans lemeilleur des mondes. Pounantc'esticiquelessciemologuescontinuent de gangrener la société et qu'ils poussentcenainsde leurs membres au suicide ! Ce qui est sûr c'est que nousne voyons pas ce qui se passe derrière les murs de cessuperbespropriétés,etparfoislescadavresquel'ondé

sont devenus de véritables petiœsvilles, a'iff en général unsupermarché, un cinéma etd'au\reS seMces de proximité.Les façades et toits des immeubles sont constellk de panneauxsolairesqui emmagasinent l'énergie pour édairer lessous-sols. D'immenses parkings souterrains interconnectéspem1euent de dkengorger les rues en surface. Bienéclairkftspacieux, surveillés par des cohones de caméras et par plusieUlsdizaines de vigiles (la municipalité a diminué de cene-nanière de 9% le taux de chômage et de 17% la petite criminalité),cesrunnelssouœnainssontdevenusdevéritablesrues, gérées par des feux élerooruques et parcourues par desp.1.lIouilles. On remonte à la surface par de grands colirnaçonsou des ascenseurs gigantesques..i. ......... à#iD • ..-.:;:.l. \'Oir, pas grand chose. À faire, rien non plus. BeUfiowervitde ses indusnies et de m petits commerces, perdue dans lAcomme une ville du MidWffiau milieu de praîries infinies.Les classes mO)'ffilles de BeUflov.'er, véritables founnis desbIoc:s, travaillentdarts desimml'Ublt'S de verre gris ou dans lt'SpEtiœs zones d'indusuies ltgères. Les manufacru.res de biensde consommation courante destinent leurs produits à lagrande agglomération. depuis les panneaux plastiques descompteurs éleruiques aux chaises plastiques des salles d'attentedes docteurs ou aux housses de sièges des Califomian(O(oo n. En général, l'avenir des jeunes de Bellfiower nedépasse pas les limites du quartier, voire celles du bloc ...Pendantlajoumée,quelquespromeneurssehalademdans~\i euxparcCa.ruthefS.Detempsentemps , desconférencesi:r.:éressanteS SOnt programmées au Cerritos CoUege. I.tquarœest résolument uanquille, bercé la nuit par le grésillement&slampadaires et le ronron des busnOctUInes. En plus despattou.ilIes de police, chaque bloc bénéficie à la fois d'un serviœde vigiles et d'une milice de volontaires. À titre indicatif,~s tationsservicedeBe ll flowersubissentdnqfoismoinsd'agressions nocrumes par an que ceUes d'East lA.__ P.I.t golf à neuf trous de Cerritos Iron Wood a laissé sa plaCI'iraàpeu prèsdixansàunparcd'amactîond'unstylenou­'IIuu. À ta fin des années 80 naissaient les parcs à tMme.a\-enrure forestièfe )), où les cadres et les familles s'ahan-6r.r>.aientà la joie d'un fenouveau sponifetKologique.r:..-...mt de ceue id~, Matthew Greenwood, un illustre inconnu.t.rooel d'une grande fortUne, investissait en 2019 dans teamat du golf de Bellflower, négligé depuis des années. 11 yCtrlSIl'Uisit des dizaines et des dizaines d'immeubles creux, deptSteS goudronnées, detours-échelles. Le chantier a alimeméIrsrumeurspendantplusieursmoisavantqueleprojetfinall!f sOÎl dévoilt. Gl'H'nwood (dom le nom ne l'y prédestinaitpas teUement)inauguraavt(les plus grandes personnalités deL\leUrbanWreckagePan, odeauxsponsurbainsetauxmEes citadines les plusoshs.II!Il'1 ! j Iii Il.l, ,1 '1 ~1 i!lill1 1 1Depuissapremièreannée, leparcproposeenvrac:pistes de kan et des drcuits de moto sur plusieurs niveaux,unskateparlrdelatailled'unterraindebase-ball,troisterrainsde SlIeet hockey, des murs d'escalade sur la moitié desfaçades, des tyroliennes, des passere!1es etdespoms desinge reliantwutes les tours de saut à l'élastique, et unimmense canal circulaire gami de tremplins et de boudinspour lt'S courses de jet ski 1 Ony trouve aussi des taS de restaurants,des salles de muscu, des saunas et des fosses depaintbalL Des tonnes d'écrans passenldans les files d'attentedes vidéos de spons exuêmes sur une musique bienspeed, choisies pour procurer aux « wreckers » un avant gOÛtdes sensations à venir et maintenir une légère élévation deleur rythme cardiaque.Greenwooda tenu son pari de garantir une nouveUe sensationrous les trois ans. la première surprise fut la révélationd'une arène souterraine de live-Feeding. Des spécialistes sechargentde récupérerdesanimauxdangereux(babouins,crocos,varans, ... ) pcurles affromements des soirées du weekend.Entre 2022 et 2025, !e déploiement des rours a suscitébiendesinterrogations ... jusqu'auxpremiersbasejumpsd'antermes.La demière nouveauté fut l'ajout d'un stade de roUerbaUet d'une piste de rolltruilck. Tout le monde se demandequeUe va être la prochainc ... les paris sont ouvens.l'entré1!du parc est payante (5S par jour) etle« wrl'

CryoforFurureeslunesociétés~danslaredterchecryogéniqueet la conservation des cadavres. Grâce à deschambres froides à résonance où chaque dépouille bénéficied'un monitoring constant, les praticiens de cette compagniesom à même de préserver l'inœgrité physique des sujets et depréparer leur « réveil n. Certains clients ont bénéficié de latechnologie HeadOnlyTM, qui pennetde ne conserver que leurtête pour la réimplanter sur un autre corps d.lns un fururproche. Tourefois,l'euthanasieét.lntauroriséeen Califomiemais pas la décapitation (même post-morrem), les clients quiveuJ.ent s'engager dans cene voie n'ont d'autre choix que dese faire opérer au Mexique, leur tête étant rapaaiéeet stockéeillégalement en Californie parla suite.les dients de Cryofor Furure SOnt souvent des victimes dernaladies incurables à l'époque de leur mise en cryogénie et ilsattendent l'arrivée d'une thérapie sans que leur pathologie neprogresSE'. Mais ilya aussi des gens dont la maladie est soi·gnable, mais qui sont trop pauvres pour se payer des séancescoûreuses et qui préferentla cryogénie en attendant que leursproches puissent réunir les fonds. Enfin, dernière catégorie,ceux qui ont dêcidé que leur époque nevalaîtpas la peined'êcœ vkue et qui ont choisi de faire un bon dans le œmps etde se faire reveilleren plein milieu duXXIr sièc:leafin dedkouvrir un nouveau monde.Quant à la validité scientifique de cette teChnologie, ellereste encore à prouver puisque aucun réveil n'a étéoffidellementtenté.La municipalité de Bellflower s'enorgueillit de posséder undes taux de criminalité les plus faibles du comté de LA.Patrouilles tranquilles, discussions avt< les commerçants,amendes pourscationnement interdit et les occasionnellesrécupérations d'ivrognes sur la voie publique constiruent l'es-­sentîel des activités de la police. le commissariat se chargede superviser la gestion de la circulation, de la surveillancedes parldngs et des rues souterraines qui relient les blocs parles services de vigiles. La moyenne d'âge des flics deBellflower dépasse allègrement les quarante-huit ans.le commissariat de Bellflower est sirué dans une vieilleusine de moteurs d'avions apparrenantautrefoisl Douglas. Ils'agit d'un vaste hangar dans lequel des pièces ont été amé-­nagées en posant des dOlsoflS préfabriquées et où Me centained'hommes uavaillent. les entrepôts désaffectés del'usine appaniennentde fait au tAPD même s'ils ne som pasutilisés, sauf par des rafistoleurs du MSD qui rérupèrentdevieilles pièces pour bricoler les engins de la police.-I11IIIIl est intéressanlde remarquer que la police se frone iri ldes survivances de mouvements fascistes et racistes, rémi·niscences des droits américains au pond'anneet.i la libertésélective, profondément enrarinées dans l'esprit desCalifomiens moyeflS. Parmi les divers groupuscules d'extrêmedroite qui s'épanouissent dans les appanements grisâtresdes blocs, le KIKobtientle plus de succès. Il sponsoriseindirectement les milices de volontaires, fournit la moitié deleurs membres et noue des liens discrets avec les policimdu cru. Le militantisme, la démagogie et l'aspecrparamilitairedont fait preuve le KKl: inquiètent beaucoup les librespenseursdeCalifomie.Iill IbulPuo!les toits de Bellflower sont hantés parles membres duRoof Roller Posse, une petite wnde qui irrite la polîce l'tlescitoyeflSdelaville.Cegrouped'unecentainederypes,tous assel jeunes (17-25 ans), ne comprl'nd que desvir·tuosesdu roller, qu'ils pratiqul'nt exclusivement sur lesloits de la villl', multipliant Il's sauts incroyables de mai·sons en maisons. Vivant de petits larcins (principalementdes cambriolages) ils se sont constitués en véritablemicro-sociétéqui refuse le mode de vie modeme. Ils ontbâti des baraques de fortune, où ils dorment, mangent etse rencontrent, et la première naissance a même été célé-­brée en 2025. Depuis, le bébé n'a jamais mis les piedssur le sol.les RoofRoUers som traditionnellement bardés de tarouageset cie colifichets tribaux censés les protéger de la chute. Ils enappeUentà Ami-Te-Rangi, une obscurl' divinité polynésienne(région dont serait originaire !eur!eader). Pl.usprosaîquement,ils sont une gêne constante pour la population, et même s'ilsméprisent les armes et la violence, les flics onténonnémentde rnalà les attraper et il faut souvenl l'intelVention de l'ASDpour les repérer.TI 31nw1lesSoooges pourraient n'être qu'un épiphénomène anodinde la criminalité de lA Pounant,ilssontcoflSidéréscommeune menace pour la société et sont activement recherchés parla policl'. Ces types (on ne sait pas combien ils sont, maiscomme ils se font apptler les trois Soooges, la policesuppost,sans en être biensûre,qu'ilssonL. trois) sont une ca1amité.leur but semble êcœ la déstabilisation de l'ordre êtabli et desiflStitutions par des actions commandos très médiatisées, àfone connotation humoristique et théoriquement saflS clangerpour la population.llssonlsoupçonnésd'avoirmaculédegraffitisobscènesl'intérieur du palais de justice de LA en une seule nuit,d'avoir dessiné les moustaches et la mèche d'Hider sur lesstatues en mosaïque de la mairie, au nel età la barbe deseMcesde sécurité réputés pour ll'ur sérieux l't la tec/micitéde leurs moyeflS.Ils ont remplacé le liquide de lave-&1aCI' dl' lavoirure d'uncops par de l'encre, cau5.1ntun accidl'ntqui a fait deuxtéuaplégiques, ils se déguisent en clowns pour arpenter lesrues de la ville et faire des blagues srupides aux passants(pistolet à eau rempli d'essence dans les yeux. baudruchesremplies d'excréments lancés sur la plage deVenice ou à traverslesfenêtresouvenesdesbureaux,etc.),ils multiplientles appels œléphoniques annonçant des attentats imminentser lorsque les pompiers ou les flics se mettent en route ilss'apl'tçoiventque les pneus de leurs véhicules sont crevés.Bref, les Stooges irriœnr toUt le monde, d'autantquepersonnene comprend ce qu'ils veulent, puisqu'ils alternent lesactioflS politiques et les aetes purementgraruits sans logique

f~ LÉOPOLITIQ3E'LlOBALEni revendications clairement exprimées. Ce qui inquièteencore plus le5 autorités, ce sont leuI5 moyens. Leursactions demandent parfois une logistique imponante et tademière en date, le brouillage de la très populaire chaîne detéléCalrezopourremplawsesprogrammesenfantinsdumatin paruois heures de films pomos homosexuels tendancecuir ont laissé Il.'Sspé

Si vous voulez goûter aux joies simples maîsraffinéesdu paradis sur Terre, îl vous faut absolument aller à SanraCatalina (cc Catalina n tOUtcoun, sîvous voulez faire celuiqui sait de quoi il parle) ... aprkavoir fait un saut d'environcinquanteannées dans le temps ! Sanra Caralina n'estplus cettl'Île paradisiaque (deux cents kilomèrres carrésde bonheur si je veux à tent.e-cinqkilomètres dl'lA !)oùles vedems de toUS poils (acteurs - porno ou pas - envogue, sportifs au zénith de leur carrière, stars desmédias, ténors du barreau, artistes néo-machinchoseayantpercé ...),ainsiquelescélébritéspolitiqueslocalesdu moment et le top ZO de la grande bourgeoisie de l.Aallaient se mettre au vert entre deuxjunkspeeds ou deuxbals de c~arité. 11 est bien révolu le bon vieux temps oùles zélateurs du billet vert momés en graine prenaient1'~é1ico depuis San Pedro ou long Bl'ac~ ou faisaient lauaversée sur le plus grand catamaran au monde pourrejoindre Avalon -la ville principale de l'île -, ses casinos,ses parcours de golf, ses circuits de randonn~e, sesSpots de plongée, ses fêtes extravagantes, ses maramonsde bienfaisance et Sl'S concours de pêc~e à l'espadon.Tout ça, c'est la faute à notre nouveau gouvemeurqui, àpeineaupouvoir, adécîdédefairl'consuuirl'unpénitenciersur l'ill' de Santa Barbara, siruée à une trentaine dekilomètres à l'ouest.Remarquez, l'idée de bâtir une prison SUT une île - quiest déjà, dans un sens, une prison-est bonne, même si1'111' n'est pas nouvelle {l'expérience avait déjà été tentéeavec un certain succès à Frisco avec Alcatraz) l'ta donctour de suite suscité l'approb~tion. Des voisins des prisonsde lA, de la bourgeoisie bien pensante, des magisuatset même de nous, les flics: mus ceux qu'on enfenneau pénitencier de No-lioperPoint, on ne les retrouve pasde sitôt dans la rue - ni dans les champs de varec~, oualors c'est qu'ils ne sont plus en mesure de nuire à quique ce soit.Alors évidemment, les touristes et les gens quivenaient en villégiature à Santa Catalina onl commencé àsep1a.indreduvoisinage.l.tstollristessontallésvoirailleurs si l'air était aussî pur; lesrésidenrs les plusriches SOnt partis s'installer sur l'île de Santa Cruz, unpeu plus au nord-est, en face de Venrura (d. ci-dessous);les plus endettéssesontrésignés; les autres ontfaîtcomme d'~abitude : ils ont baissé la tête, courbél'éc~ine et ont continué à essayer de s'en sortir vaîlleque vaille, au jour le jour.11 existe deux autresiles au suddelA: San Cll'mente{quarante kilomètres de longsur~uitde large, à quarante

hlomètres au sud de San Catalina et cent kilomètresdepuis Long Beach,surla côte) et San Nicolas (là,c'estplus petit-treize kilomètres de long sur cinq kilomètrescinq dans sa plus grande largeur - et c'est plus loinquarantekilomètres au sud-ouest de l'île de Santa Barbarat(centkilomètres depuis Venrura, sur la côte). Rien à endire d'emaordinairepuisqu'on ne sait pas uop ce qui s'ypasse: elles ont appartenu à l'année des Ëtats-Unis de1934 à la sécession. On sait que San Nicolas a servi deS!tt de Jancement de missiles, dont les fameux SJ).M-ER etHarpoon Blockll,etde zone d'essais de drones; à San(lemente, l'armée s'est couverte de gloire en détruisantune esp~ ce de renard endémique en voie de disparitionqilÎ menaçait une esphe encore plus en voie de dispaririondepassereau,eUeaussi,propreàl'île,etenfaisantla chasse aux chèvres de l'endroit- qui étaient là bien1Vant les militaires mais qui se reproduisaient plus vitequ'eux ! - et aux bobos-écolos friqués qui venaient en~li coptè re depuis la côte pour souStraire ces bravesuprins à l'ire de la Navy (ils les ontd'ailleuTS sauvées).Depuîs2026,onnesaitpastropcequisepassesurceséeuxîles et, en particulier, si des rroupes de la nouvelle~u bliquede Califomieysontstacionnées.A Santa Barbara: si vous aVel été condamné, profiterdu bon air et du soleil depuis la fenêtre de votre cellule (sivous avez la chance d'avOÎrune cellule pourvue d'unefenêtre); apprendre l'argot des matons et des requinstigres.Si, d'une façon gén~rale, vous tlchez d'éviœrlesennuis, passez vorre chemin.À San Nicolas (« San Nick» pour les intimes et ceuxqui se la pètent) et à San Clemente, on ne sait pas.Certains disent que c'est là qu'on trouve les plus groshomards du monde (un siècle de présence militaire oblige,auquel il faut ajouter l'éloignement des côtes) ; vous rencontrerezpeut-être même parfois cert.ains marins,pêcheurs, surfeurs, écos-terroristes amputés d'un membrequi vous raconteront contre un virement numérique ouune bouteiHe d'altool bon marché que c'est une de cesbestioles, mais attention hein 1 un monstre de troism~tres de long ! qui le leur a coupé.À Santa Catalina: aller prendre un grand bol d'air marin(;liradox.alemem, le départ de la jet set a donné un saaéCOtlp de fouet à l;a nature qui a repris ses droitS sur laps grandepartie del'ile) ; se laisser aller à la nostalgiem assistant au festival du film muet qui a lieu tous les.L'IS. au mois de juin, au théâtre d'Avalon, sortir son chient

ns'agi t effectivememdesrestesd'une~mili{direUS,l'un de ces fameux Skunk Lab où l'armée dirigeait desrecherches sur un taS de prototypes, tous plus ulm secretsles uns que les auaes. l'île a été aussi précipiramment quesecrètement évacuée en 2018 il la suite d' un accidentscientifique qui a certainement répandu quelques subsrancestoxiques ou bactériologiques sur toute sa surface.les militaires n'ont même pas eu le temps d'emponer leursprécieux prototypes secrets, préférant revenir un peu plustard pour les récupérer. Mais l'indépendance de la Califomieest passée par là et les Américains n'ont jamais pu revenirSUT l'île. Depuis, quelques allumés et ufologues s'imaginentque l'île a éœ victime d'un raid lancé par des extraterrestrespour récupérer soucoupes volantes etdésintégrateurs quel'armée américaine érudiait en secret. Ils cherchent à accéderà l'île pour récupérer des preuves incomesrables del'existence des ET et de leurs visites sur Terre.la grotte sous-marine abritant le plus gros homard dumonde: encore une rumeur.le plus gros générateur de rumeurs de tout l'ouvrage:vous l'aurez compris, quoi qu'il se passe sur San Nicolas etSan Demenœ, on s'en moque. Ces deux îles ne sont Li quepour illusaer le dicton: Il A beau mentir qui vient de loin »et vous servir à donner un peu de crédit (qui ira ou pourraaller vérifier ?) à toutes les rumeurs que vous pourrez bieninventerpourmeme les cops sur telle ou œlle piste (i\ Ilparair qu'un ancien pilote basé à San Nicolas ... » , 11 Onauraicretrouvé non loin de San Clemente les cadavres décapitésetdépl'Césdedix-septpersonnes... »)etainsidesuite).le ŒI1- CaraHnaEsp leadingLab-(Sanra Catalina). CebâÔIDentà l'architl'Crure audacieuse (une pyramide noire etbrillanœ de soixante mètres de haut) abrite une fondationspécialisée dans la recherche sur les sciences cognitives etl'érode de ces fameux 85% de notre cerveau que nousn'utilisons pas. Ce labo moderne recrute des cobayes danstoute la Californie, et après une sélection drastique par destests de sensibHîté aux ondes mentales (sic), les cobayesrestent plusieurs mois au labo, période durant laquelle ilsreçoivem un salaire des plus conséquents (3 OOOS parmois). Une centaine de chercheurs et médecins officientdans les différents labos du CEU mais les expériences sontplacées sous le sceau de la confidentialité et seul le financierde l'opération (Senuy Inc) est au courant des résultats.les membres du ŒU sont d'une disaétion absolue etvivent en circuit fermé, protégés derrière d'épais murs et unservice de sécurité de premier ordre. Son existence n'aaucune inridence sur la vie de l'île, si ce n'est la colossaleco nstruction qui en défigure la panie nord et le Ionzon deshé licos uansponant ses membres de ou vers le continent.empkherlesfêres bucoliques organisées sur des sites ptvtégésparlesnév-hippiesécologistesetvégérariensqui~sont petit à petit installés sur l'île au fur età mesure qUtles richards quitraient le navire, et repérerd'évenruels œ­fics (drogue ou conaebande).ÀSanra Barbara : Uya des matons et des flics panout e!:même une unité spéciale d'intervention. leurs principales missions:faire régner un semblant d'ordre dans lepéniœndere::empkher de bien improbables évasions Qe mec qui réussît ilsortir de l'enceinte du péniœncierest loin d'êae tiré d'affaire'À San Nicolas et San Clemente: c'est comme pour lereste, on ne sait pas.DpposlUonle principal facteur criminogène de la région, si l' oI:excepte les petites particularités déjà relevées à l'enaetu commissariats », c'est bien évidemment le pénitencier d~No-HoperPoint.la promiscuité, l'absence de toUt espoÎfd'évasion er Lt narure de la population concemée font de l'i!tde Santa Barbara un des endroits les plus dangereux de lanouveUerépublique de Californie etoù- donc-le taux dtcriminalité est particulièrement élevé. Mais le gouvernemem.comme les matons, s'en moquent un peu car dans 99 % dE'$cas, les victimes des criminels som d'autres criminels.Comme dans toutes les prisons, on assiste à unetion de la société et de ces microcosmes Œlns cede plus brutal: les regroupements se fontgangs,nationalités,couleurs, religions, choixetl'auue est toujours l'ennemi à abaure,rnêrnesiaUiédecirconstance, que ce soit pour une clope,dessus,durabàlacantineouLtdistributionduNo-HoperPoint abrite quelques-uns des pires .Californie dont certains som dans le couloir de lacomme Omar Rores, l'un des chefs de la EME.irDnt::ES dE ...... DI!À Sanra Caralina: un petit commissariat à Avalon et uneannexe à Two Harbors.lescoUègues n'ont pas grand-choseà faire, mis à part surveiller les rares pickpockers sur lererour, venus détrousser les quelques wurisœs nosralgiques,

Co~ ~::etlesntsn y a huitîtes ~n face des CÔtes du sud de la (alifomi~,disséminées de LA jusqu'à Point Conception, au nord·ouesr:quatreausud-estdeLA(SantaCataHna,SantaSarbara, Siln Clemente et San Nicolas - cf. ci-dessus) etqn..aae au nord-ouest (Santa (ruz, Santa Rosa, San Miguel~A nacapa). les caprices de la répanition de la faune etde la flore sur ses huit îles, el leurs spécificités, Ontpoussé la fédération d'ttatsà laquelle appartenait laUlifomieilyaencore peu à créer un parc naturelrassemblantlesquatreiles septentrionales (et leurs fondsmarins) plus Santa Barbara.Vous savez déjà ce qu'il est devenu de Santa Barbara:file hébergeant désormais un pénitencier, on n'a plus [(OP\edroirde se pointe[,lagueuleenfarinée,pourallerobsermla danse nupciale de l'argyrorétropèt.e à crêt.e argentéeou enregistrer le grand cri d'amOllrdlllion de mer en !Ut.Et comme un pénitencier, ça fait lin pell tache dans lep.1Ysaged'un parc naturel, l'île a été« déclassée ». Ne res­:tient donc plus que les quaue channel islandsseptenaionales.!.esrésidents habituels de Santa Catalina,.'en\isageant cependant pas de venir se ressourcer à"":Oins de vingt miles nautiques d'une prison d'ttat,commencèrentà chercher un nouvt!au p.1radis t.errestre. À forcete [lactations en coulisses du pouvoir nouvellement ins­:ill~ et de coups de fils intéressés de panisans influents du&Ou\'eau gouverneur, ce dernier a pris la d~cision de_déclasser)) éga!ementles iles de Santa Cruz (uente-deux\iIomèues de long sur neuf de large-quasiment trois foism e de Manhattan -, à quarante kilomètres de Santa3.41lara et de Venrura sur la côte) et de Santa R05

À Santa Cruz : voir la réplique de cathédralenéogothique,construite à la mainetà l'ancienne, pierre parpien:e, à NewAvalon qui sert de lieu de culte aux nouveauxrésidems del'île. Si vous aimez les belles histoires, vous pourrez ycontempler le bâton de pèlerin omé d'un oucitix ouvragé quiest à l'origine du nom de l'i1e. Résumé: en 1769, lesEsp.agnolsabordentl'île;aumomentdedébarquer,unprêtreperd son bSton qui est emporté parla mer ; un indien desChumashs, occupants originels de l'île, le reuouve et le rendau prêcre; les Espagnols,impressionnés parla gentillesse deces bons sauvages, décident d'appeler l'île: Il La is/a dtSanta ûuz », par référence au crucifix renouvé et rendu.Ne quittez pas l'île sans vous promener dans les rues deNew Avalon qui, par son mélange hétéroclite de sryles architeccurauxhétérogènes,fait un peu penser à Ponmerion, levillage gallois qui a servi de décor à la série Le prisonnier.Ambiance et dépaysement garantis, mais gardez un profilbas si vous êtes de passage: les résidents om leurs propresI(rooeurs » et ils sonrà la fois efficaces et rapides.À Santa Rosa: ne pas manquer de faire un saut au petitmuséum d'histoire naturelle consuuitaprès ladécouvene, en1994, d'un squelette quasiment complet de mammouth nain(c'est un moulage qui y est exposé : le squelerteretrouvé arejoint les coUeaions du musée de Ventura). On ne sait pas sic'estlararerédecegenredefossile,la petite taille de l'animal(entre 1,20 et 2,40 maugarrtlraulieu des 4,25 mdes marnmouthsuadirioMels),maistoujoursest-ilquelesnouveauxrésidents se som pris d'affection pour la bestiole, au point devouloir en faire la mascotte de l'île (comme le buffle est cellede Santa Catalina). Cenaines mauvaises langues murmurentque ce musée est le théâtre de cérémonies paiennes au coursdesqueilesonsacrifiedesenfantsau«dieumammouth».Toujours à Santa Rosa, et toujours dans le domainearchéologique, enfilez combinaison, masque, palmes etbonbonnes et allez jeter un coup d'œil à la mise en siruationsous-marine exceptionnelie de réalisme d'une épave denavire espagnol du XVIIIe siècle, projeté conue les récifs dePensacola Bay par une œmpêœ.Selon certaines rumeurs persisLlntes dans les channelislandsseptentrionales, il serait possible, à condition dedisposer de la somme ~ exorbitante 1 - et de l'enuegentnécessaire,depaniciperàdeschassesàl'hommesurl'\1ede San Miguel. l'île serait donc, apparemment, laissée enjachère non par hasard mais pour rendre plus difficiles ceschasses un peu particulières. Rien ne vient confirmer ouinfirmer cette rumeur (le nombre de personnes disparuesn'est pas plus important depuis la migration des«Catalinistes)),maislesvictimespeuventvenirdirecrementducononent),mêmesiona bien entendu l'écho decoups de feu dUX abord de5.lnMiguel.UEUX'l:!l ....... E!IiIl faut monuer patœ blanche, mais il est possible, àSantaRosa,deserecueillirdevantlemonumentquiaétéérigé sur1'île en mémoire des soldats de l'Union qui sonrtombés sous les balles des Confédérés pour défendre etreprendrefortPickensaucoursdesjouméesdesgetl0octobre 1861. Le monument a été installé dans la proprikédu seul opposant dédaré à l.l sét:essionde la Califomie del'ile. Ce milliardaire original, du nom de Richard H. Brown,avait, grâce à des pots-de-vin judicieusement diStribués,pris ses quartiers sur l'île bien avant le rush des(1 Catalinistes)). Sentant venir le danger, il a rapatrié lemonument dans une crypte creusée sous sa maison afind'éviter qu'il ne soit détruit par les nouveaux arrivants qu'ilsoupçonne d'être des skessionnisres {il soupçonne (OUt lemonde d'êue sécessionnisre). Considéré comme un vieuxfou inoffensif, le milliardaire organise une cétémonie privée,lel0 onobre de chaque année, pour commémorer la victoiredes forces de l'Union {environ six cents hommes) surles Confédérés {environ mi1le deux cents hommes) et le souvenirdes soixanre-septsoldats de l'Union rués.Oeleurcôté,leszélareursdelaSécessionrêtentlaveillelaprise de fon Rckens par les Confédérés et honorent la mémoiredes quaae-vingt sept soldats rués durant cette bataille, enoubliam soigneusement que le fon a été repris le lendem.ain.r .. n::1ES dE p .. llcEComme sur les i1es de Santa Cruz et Santa Rosa, [emaintiende l'ordre relève ici quasi exclusivement de poliCl's privées;comme sur celles de San Miguel etd'Anacapa, lesforces de l'ordre étatique sont un peu en déshérence ... Ilya un minuscule commissariat à New Avalon (quinze agents,cinq détectives) qui n'ont pas grand-chose faire puisque laplus grande partie des deuxiles habitées ne relève pas deleur juridiction. Alors ils patrouillent quand même le longdes côtes, sur les voies publiques et dans les rues de lanouvellecapitaledes(cCatalinistes».Aucun représentant de l'ordre n'est stationné en permanenceàSan Miguel; stationné tour counà Anacapa.Dppuskl .. nIl suffit de payer grassement un homme à faire le gardechiourmepour qu'il ouvre l'œil, et le bon, et qu'il n'hésiœpasàse servir de sa maaaque électrique ou de sonflash-gun.l'île de Santa Cruz résume à elle seule la dichotomie quirègne dans la nouvelle république de Califomie en matière demaintien de l'ordre. D'uncôté,desforcesprofessionnellesétatiques mal payées et mal équipées, donc peu motivées,chargées de lutterconcre la de1inquance dans des zones trèsétendues; de l'auae, des agents de sécurité ignorant à peupès tout du droit et de la procédure, mais royalementrémunéréset équipés de matériel demiercri pour surveiller despropriétés privées. Autant dire que la criminalité, réprimétbroulemencdèsqu'el1esememifeste,eslqudsiinexisunlesurlesîlesdeSanu Cruz et de Santa Rosa et se résume principalementàune délinquance de jet setters alcooUsés oudéfoncés ~ ou les deux. Sur l'ile d'Anacapa, l'environnementest la seule victime {arrachage de corail et d'algues endémiques,vol d'outsins,de poissons, d'oiseaux marins ... ).

LÉOPOLITIQ'JE. ~ LLbBAl.EOn a bien cru un moment, avec l'apparition du gangnautique de L1 « Skull spangltd banner », que l'inscallationdes« Catalinisœs 1) avait donné un regain d'intérêt àla pir.uerie maritimf (les gros yachts en pleine mer, c'esttentant et ça fait une proiefacile: quand les propriétaires,les invités et l'équipage se reuouvent il poil dans lescanots de survie, on peut encore refourguerle navire). laèùouvent, quelques sem.tines apres une première tentam"eavonée d'abordage, dl'S restes vaporisés de uois dinghies et d'une vedette rapide sur une zone de cinq kilomerrescarrés, a mis un terme au renouveau de la piraterie.Les quarre embarcations avaient apparemment été tOUcl:éespardesmissiles mer-meLleS(( frères de la côte))5e sont passé le mot depuis.(0 4. Duarte . :::, I II ~ lill!iAu début du siècle, Duane était une paisible petite comlOIlautêde 20 000 âmes principalement composée de:naites aya nt choisi le calme de ces collines pour coulerœjoursuanquilles, loin de l'agitation et de la pollution~ centreville .En uente ans, les choses ont bien changé. Fuyant les4:i5 néo-duvalieristes puis Il l'invasion ndeleurpays par15 Témoins d~ Jéhovah, de nombreux réfugiés Haïtiens- \-enuss'installerenCalifornieaprèsdelongs~riplesas«-.sês à uavm les ttats-Unis, le Mexique ou lesU::lThts. Bien souvent clandestins, ces migrants Ont cher­::z a obtenirlesututderéfugiépolitiqueetontétépar­~ dans des camps de uansit en attendant qu'une déci­WXl:(sou\'f.'mfavorable, mais longue à obtenir) soit prise à~tgard.l'undecescamps,celuideMonrovia,estle,m l'me de ]). et abrite 15 000 léfugi~s en attenre de~ risation.C'estdanslavilievoisine,Duarte,quese:SœtÎnsullés les réfugiés déjà régularisés,afinde rester à::c:I!.'I1ité de leurs proches encore retenus dans le camp.~ ' I i Il i IlIII i! i!l.espremiers à sonir om bénéficié d'une aubaine, ils ontl i l !~ :llil' I l1it~ ! !;1 II.Iiftifj 1 Ilpu s'installer dans les Iogl'fl\ef\ts laissés vacants parles nombreuxhabitantsrebutés par ce nOuvtau voisinage. Quant àceux qui ont été Iibétés récemment, ils n'ont pas eu cettechance et doivent se contenter d'une vie inconforubleclansun bidonville crasseux surnommé« 'tit Pon-au-Prince n.Malgré les protestations des riverains, Ja municipalité n'a pasréagià\aconstirutiondeceghettO,StCOntentanld'enap~1er à l'esprit de compassion et d'humanité des habitamspourqu'ils tolèrem etaccueiUent ces nouveaux arrivants et faisantvaloir l'aspea:provisoire de la siruation.Depuis une dizaine d'années, la croissance du ghetto estininterrompue et se déroule selon une mécanique bien huilée.De nouveaux réfugi~s arrivent à flOI continu. Une foisamapésparl'INS, ils demandent l'asile politique et sontexpédiés au camp de Monrovia. le sésame obtenu, ils sortentet s'installent dans le bidonville de Duane ! Dépassé,le gouvernement californien est obligé d'accéder auxdemandes d'asile car Haïti est désormais un pays ferméOesJéhovah Ont détruit ou fermé les pons et aéropons) et il n'ya aucun moyen de renvoyer ces pauvres hères chez eux !le tab!eau offen parJa ville est maintenantplutêt sinistre.D'uncôté,leshabitamsoriginels.bloqukidparcequ'Ufautbien payer la maison et que personne ne veut la racheter. Ilsviventcloîtrk,ruminentleuraigreuretcultivenlle~ntimemd'avoir été floués parla munîcipalité et l'Ëcatcalîfornien.Cenains s'arment, d'auues cherchent à partir à tout prix. Enface, plus de 30 000 Haïtiens croupisStnt dans un bidonvillegéametinsalubre.Sanstravail, sanscouvetturesoci.J.le,1aplupan SUMvent de menus larcÎns ou de petitsuafics. lesrares qui om réussi à uouverdu travail sont affectés à destâches épuisanres, dangereuses et sous payées.(( 'titlbn-au-Prince)} eslune véritable fange ou règnent laviolence, la misère et la maladie (choléra, typhus, sida, grippebrésilienne, variole etruberculose, rien que ça !). Pas d'écoles,sipeudemédecins,pa.sd'eaucouranteetdesHiaquinerentrentplusdans ce dédale de rueUes erde maisons entôle, telest le tableau de l'un des quartiers les plus dangereux de lAla première impression que livre Duane à se5 visiteurs estcelle d'une vie ralentie, presque hors du temps, à cause dela lente décrépirude de la ville. Ses habitants, vieux pour laplupan, passent leur temps devant la télévision ou seréunissent dans quelques comités et clubs (autodéfense,vé{érans,joueursdebingooude~tanqueca1ifomienne ... ).Bref, on rue le temps comme on peut en attendant desjoursmei11eurs. Ceux qui aiment les sensations fones et lefolklore peuvent toujours essayer de renuerdans le bidonville.Ils y uouveront une populace miséreuse et méfiante,mais fière de ses racines et décidée à St protéger des agressionsdu monde extérieur.Avec beaucoup de chance, on pourra même assister àune cérémonie vaudou. Cette pratique est indissociabled'Haïti, elle y trouve ses origines et se marie facilemem à

Malgré son côté un peu folklorique, le vaudou t'St unechose ttèssmeuse pour les Haïriens, erlesprêrœs(lwuganermambo) sont des personnages imponants pour la vie poliriqueet les luues de pouvoir dans le bidonville.Ce bâriment modeme abrite depuis 1980 l'un des plus célèbrt'S et des plusbrillants centre de recherche médicale d'Amérique du Nord. City of Hope est àla fois un hôpital ultramooeme et une instirutiondans IaqueUe les meilleurschercheurs et médecins du pays viennent poncruellement travailler graruiœmentafin d'apporœr lcur pierre aux progrès de la médecine. On met à leurdisposirion le demiercri de l'équipement et des budgets quasimem illimitésen échange de vacations graruites et régulières. Pour tout médecin,c'est un hoMeurque d'être membre de la City of Hope, et les quelquessemaines par an passées à ttavailler graruitementsom un awut qu'ilsne manquent pas de faire va!oir auprès de \eur clientèle.la philosophle qui préside en ce Ueu n'est pas celle des grandslaboratoires et du profit. On y fait de la recherche de manièredésintéressée, avec pour dessein de faire avancerl'hwnanité(même si une cenaîne presse a rapporœ que les œcllerches,notamment en gtnie générique, ne rempUssaient pas toujourslescritèresédûquesmînimaux.Maîs ce ne sont œnainementque des ragots ...). Plus de crois cents médecins etchercheursuavaillentdans cet hôpital, et les budgets proviennentd'une fondarion assez opaque, Tl'gTOUpanlplusieuffimilliardaires (la Fondation Whitesnow par exemple).Depuisquelquesann~,unebranchedelaGryofHopeestentièrement dérouée à l'étude du vaudou au sens médical du terme. Les méde-­cins tentent d'analyser et de répenoriet les divers poUons elonguentsqu'Ulilisentiessorcieffivaudous afin d'en tirer des produits direncmcnt utilisables enmédecine (anesthésiants, stimulants, etc.). En échange des renseignementsque peuvem fournir les mambo et béké les plus tolérants, les médedns de laCiry of Hope offrent un seIVice d'urgence de trois heures tous les jours oùtous les déshérités du quaroer sont soignés totalement graruitement {consultarionset médicaments sont à la charge de l'hôpital).'!mlllll'_.1lriiR1IIlIIlle bon doaeur Toussaint Lacelle est l'un des hommes les plus influentset les plus riches de 'tit Pon-au-Princt. Il contrôle plusieurs échoppesff magiques» où se vendent tout un bric-à-brac de médications, rem~des, grigris etonguentsdiveffi.lldemeuretga1ementleprincipalenttepreneurdepompesfunèbresdughetto. Sentant que lelilon de l'exotisme et de la magie a le vent en poupe dans la jetset de lA, il a décidé d'ouvrir quelques succursales dans Downtown et vise maintenantHollyy.'OOd et les beauxquaniers. On s'aITacheses bibelots, sa qllinuilleriemysriqueet ses philues, et l'on découvre avec tavissemenr toUt l'exotisme des croyancesdes Caraibes au lIavers des quelques « représent.1tions))vaudouquisontorganiséesdans les villas de BE'1 Air. le bon docteur Lacelle n'est pas seulem{'l\r uncommerçant plus malin que les autres. C'est aussi un personnage affamé de pouvoir et ne connaissant pasla signification du mor scrupule. !1 a œri sa domination en s'appuyanrsurlevaudou e t les mameaes de sesmacoutes. Désonnais, le contrôle absolu du gheuo ne semble plus lui suffire ...

origines. D'aucun soupçonnent que ce gang n'estauue que la«nanueUe », la $choal or White Magic a pour viaine illéga\e du Front de libération d'Haiti qui souhaite plusbut d'applf.'lIIlre l~ rudiments de la magie blanche à ses que roUt bOUteT les Témoins de Jéhovah hors de leur îleélèves. Les professeurs sont issus de toutes les religions et natale. Mais pourparvenir.l: rebut, Hsdoiventaccumulers'enœndent plutôt bien dans le but de fédérer leurs élèws da- pouvoir etaIgmL Et pour ce qui est de l'atgent.la rua Negra.rière eux. Le maître mot: utiliser les puissances magiques fait feu de tout bois (prostitution, racket, trafic en rousbénéfiquesd'oùqu'ellesviennenl(kabbalejuive,exorristeS genres)pourarnasserunrœsordeguerreimposanLchrétiens, mambo vaudous, etc.). Pour \es autorités de lA, laS\VM n'est rien d'auue qu'un rassemblement d'illuminés inof- IWnAIIIl:LwtCBIPsfensifs. Pour les gangs du coin (la SWM se uouvt.l: \'exuémiténorddeDuane),lesbâtimentsquiformentl'é!:olesomunnoman's land où il ne faut pas pénétrer. Etpounant, l'kolenecompone aucun système de sécurité ni aucune mi!ice privée,le dirrcteur refusant comme il se doit toute utilisation de laviolence dans l'enceinte de son établissement.Malgré les demandes pressanres de la municipalité et de sesadministrés,Duarte ne dispose que d'un seul commissariat,situé à l'angle de Roosevelt St. et de Temple St., soit assezloin du ghetto. On y trouve deux cenr cinquante officiers depoliceerdétectives, bienconsdenrs de la difficulté de leurtâche et de leur manque de moyens.-l'arri~massivedemigrantspauvrest'lsansgrandaveniranarurellement engendré l'awnemeflt d'une criminalité organi-matlereesttres nche! PlUSIeurs gangs lutltnr pour la mal/}-mise sur le bidonville. Mais la faction la plus puissante estcl'!\e de Toussaint \.aceUe. Ses hommes, les macoutes, arpen-e;-œm les ruelles puantes de 'tit Pon-.lu-Prince Lt machette à la .:-~ .. ~ ~ EXTRAIT DE COPKIlLAl 'Nmain, (mais ils n'hésilent pas .l: sortir du matériel moins '".•:'.: • DA STREErL DE ' AV BuDA« uaditionnel» lorsque le besoin s'en faitsentir).llsréser- ••••TeT\tLt primeur de leur supplice préféré, le Père Lebrun (un Heyman!pieu enflammé aUIDur du cou), à IDUS les opposants et enne- Hey motherfucka' niggaz o'da LA sueeasit .~, ,;ol,"~" d'''um q" la .,diti" luiti,,", "la _1111 111 1111111111. 1111T.is de Toussaint. Q'auues gangs, dom les membres som plus'l"'Jnes et plus « califomisés)connaissent une grande croissance.Ils sont moins réceptifs auxcraditions haïtiennes, sui­-mit le modèle desaucres gangs de lA el permettent à une(Emine panie de la populadon d'échapper à la mainmiseü.:à/edeToussaintLlcelle. Cette qucrelle des andens et des.demes engendre déjà une tres grande tension t'I eUe poura..bien dégénérer sérieusement dans les prochains mois.BliIllI'IaILes plus farouches opposants à la mainmise des macoures. Ce~œjettelestIaditionsetn'hésitepasàpo\îtisersahmOusnetlibené pour le peup[e noir).Cn gangd'ado\escents, qui se moque de la uaditionen pre­!e norndes plus vi\es divinités vaudou.QIoNIIMLt CIika Negra. est un gang récenL Ils cultivent une aura de=l'Stère et personne ne connaît leurs réelles activités ou leursHey momefucka' copkillaz'n da Compton hoodThirtyyean dalya broza die 'n da streetzBfoads, Crips ya naw wairin' for resptctScop waitin', stop shootin' broza' for shicDon', shoot da II-'I"'ong gur, and don'r miss da tmyer.Fuclûn' niggaz are no! made/ or ya buffetsfa /inaUy gOt me AK'z scofen from korean shitNaw ya drive dafulân 'n Compton streeaSearching for some cap: \IIi! ya fefIa boyzChorusSud: my cock motherfuda copzNiggaz wiff shoot Ja wic da AKBfoods wit Crips tO shootya deathBlood wit Crips tofuck ya deepDeuce-deuce la da momerfucka ' LA copzEighr Tray CO da cocksuda' LAPn( .. .)

IVE CUINTR'Les trois quartiers présentés ici (El Segundo, RedondoBeach et Hawthome sont un archipel de nature au milieu dutrès pollué et crès technologique tA. Ici, comme à PalosVerdes, la narure a repris ses droits tten!.' n'a pas du rout!'intentiondelesc~der.luxbuUdozersetautres promoteurs.~~ 5.1. B Se!lUlHlO & Redoodo Beachlelittle One de 2018 et la montée des eaux due auxchangements c!imatiqul'S ont complètement bouleversé levisage d'El Segundo et de Redondo Beach. lorsque la plu­\ pan des immeubles côtiers ont été noyés sous une dizainede mènes de flotte, un grand nombre d'habitants (et, ontdéfmitivement plié bagages, laissant derdizainesde bâtiments dont les sommetsémergés furent très VÎte squmés par des gangs ou desfamilles de SDF.recouverte d'une cinquantainedecentimètresd'eau quasi-stagnante dontune bonne panie, entouréed'une enceinte de quatremètres, accueille les bassins du Crocodile Park.Cette bouiUied'algues et de boue est un vrai cauchemAr:les hélices des hors-bord s'y empêtrent,les crocodiles som quasiment invisibles sans équipementspécial et il est impossible de consuuirequoi que ce soit là-dessus.À l'heure acruelle, seule la partie la plus continentale delavilleapusurvivretantbien que mal àladésertion. On' trouve dans cette zone un semblant de quartier résidentieloù se recroquevillent les immeubles de retraités et les petitscommerces, mais l'ambiance y est morne et les habitantsapathiques.Malgré les messages rassurants de la mAiceuevillerisque de disparaître à plus oulong terme, ruinée parles effondrementssuccessifs du terrain ; aussi les activitésse som-elles réduites comme une peau de chagrin auans. À part contempler les vagues de touristes toutjuste sonis du Crocodile Park s'enquiller des bières auBeach Counay Club, un pub 1 salle de jeux pour vieux surfeursa1cooliques,vous n'aurez pas grand chose à y faire àmoins d'êcre un junkie. Dans ce cas précis, etenadmecrantque vous connaissiez les bonnes personnes, vous serezconduitenll

\'ous rtuouvera quelque mois plus tard, bien pourri, lecorps à demi coinci sous une dalle de béton._ PNILe Crocodile Park est un parc à thème animalier consacréà nos amis les sacs à mains et dirigé d'une main de fer parSilas Il Capt.J.in » lverrok. Siruédans la lOne marécageuse,l'tnstmble de StS bltimentsde bétOn sontconsauits surpilotis. Celui-ci propose des petits circuits d'excursion engrande barque à fond platilUmiliru de dkors reconstiruésen fibrtde verre etcensk imittr les bayous de Louisiane. Àcoté de cela, onuouvt unt arène où se déroulent les spectaclesdt dressage ainsi que plusieurs expositions etprojeclionsde documentaires données dans des salles de confélence.Malgré le passé trouble de Silas et plusieurs plaimesdu CFWS concernant l'organisation de duels de sauriensaffamés. le Crocodile Park bénéficie dusouùen inconditionnelde la ville d'El Segundo grâce à son Statut d'uniquepoumon konomique de celle-ci. Plus du tiers des emploisgénkésdans le secreur le sont par le parc, sans compœrlesN.raquesà friteS elles vendeurs de souvenirs quigraviœntilutOur. Depuis peu,uncircuitmérieura éré mîs en place,lequel permet aux tOuristes voyeurs de ressentir le mssonde l'aventure en longeant en vedette et par la merlesimmeubles effondrés.~B!Aoea.m!wrCe bar a faitpanie de l'histoire du surf dans les années!OOO. Propriété d'un ancien surfeur, il avait vocation àm:~'o irlavisitedes KellySlateren herbe mais désargentés,tenUS édungerleurs impressions et l~urs teChniques face à~r demierspo(.DesnouveliesstarsdelaplancheauxL1:gots destabloids,cebisrrotestdevenulepoinrderend.?:-\'ousobligédes figures montanteS de ce milîeu,jusqu',ir apothéose, lorsqu'une émission de MN fut toumée en':"''''Kt dans ses locaux. Après cela, la mode s'estponée versl!lue chose et les divers désasues subis PJr1avillen'arran­!t'lent rien à \'affaire. De nos jours, les salles annexesÏuvertesen grande pompe en 2006 ontétélouéesàunp.!agiste,etlebarn'estplusqu'untristerefletdecequ'iletaIt. avec ses photos jaunies dédicacées et son décor~do hawaïenempoussiéré.Leseulavantagequ'i1aitœnselvé est qu'on peut effectivement y rencontrer d'anœ:.,1esbêtes de sun ayant maintenant la cinquantaine et,mees sur Iii bouteille. Oans le domaine sportif qui lesC2t'esse.peuderagorsIMéchappent.1111 C- MM 1iIIu.Depuis 2026, la célèbre fume Union Camide (vous savez~pües UCAR...EtlacatastrophedeBhopalenlndeavecces petits nenfantsmons les yeux pleins de pus) amté l'un des plus grands chantiers technologiques deLA,. Elle a en effet décidé de c\lnstruire une ~rcologieSI!!;H'l\iIrine au large d'El Segundo dans le but ~voué de:EC1IItr tout ce que la mer peut re

Bizarrement, le crime semble plus ou moinss'aurorégu-1er. Dès qu'un gang de la fange semble êmerger du lot, ildevient aussitôt la cible de ses concurrems et retombe àl'état initial. Six ou sept gangs se panagent les immeublesimmeq:és,occasiormantdetempsàaunedesnuitsentièresde fusillade pour la récupération de l'un ou l'autre des bâti-Parfois, des expéditions coups de poing sont menées afinde meure un frein - même symbolique - à l'imense crafiede drogue qui sévitc\ans la fange.En fait, les problèmes viennent surrout du CrocodilePark. L'attitude de son dirigeant et divers procès ontpoussé la brigade locale à mener quelques enquêtesn'ayammenéàriendeconcretpourdesraisonspoliriques.Dès que l'entreprise pourrait être mise en danger, Silaslverrokagite le chiffon rouge du licendementen plus defaire obsrrucrion aux enquêtes. lorsque nous avons vouluéplucher les comptes de la société, les archives ont étémystérieusement inondées, et lors de l'enquête sur la mond'unemployliquivoulaitcréerunmouvememsyndical,ona retrouvé son poste informatique vidé de ses entrailles,avec pour motif le recyclage du matériel. Bref,çasentlepourri mais rien n'est prouvé.Lamunicipaliré,principaleresponsable,alaissépourrirlasiruation.Plusperronnenesouhaitanthabiterlequanier,les bâtiments effondrés restèrent au sol et ceux fissurés nefurent jamais réparés. En conséquence de quoi, HawÙlOmea toutes les allures d'unevilltabandonnée: chausséedéfoncée, acrivité économique et culrureUe nulle, entretienzéto,~riténéanLLa tolérance des instances municipal~s envers les clandestinsrepose surl'uü\isation laxiste de mte maind'œuvrebon marché pour remplacer les déf«tions de sespropres services. Supervisés par une gestion opaque et desdépenses minimalisœs, les chicanos de Hawthome administrenteux-mêmes leur quanier av« la bénédiction tacite dela ville.Sable er poussière colorent d'ocre des avenues étrangementdésettes où ne circulent que les grosses limousinesjackyséesdes caïds du quanier. Pendant la joumée il n'ya pas âme quivive c\ans les rues: la jeunesse suit les cours d'écoles quasifamiliales dans sa langue natale et sans aucun support instirotionnel;quant aux adultes, hormis ceux travaillant dansles labos d'élaboration du crack et les manufacruresde tissus,ils ré

1!n 'l' Iiiili!G ilil' j II iliiIII il ilque de le voir déménager systématiquement. Le club ad'ailleurs conselVé le nom de sa première adresse au 55Beach Boys Alley. En l'abst-nce de réel tralicaurune mesureplus sérieuse n'a été prise et ce jeu de cache-cache permetde faire progresser anificiellement les Statistiques de lumconrre la criminalité des flics du quartier...... !:amAu cours des annks 2010, la mode des babouins domes­Oqtœss'estlépandue,iuaverstlluœbCillomie. Mieux qu'unp)"thon ou qu'un clébard, ces mignonnes petiteS bestioles ont&ûmédansrous\tosmilieuxunpeuhype.Seulernern:voiIà:1;!ll babouinçagmulitt'lçadMen(viteagressif,voiredan~œux ! Après le little One de 2018 les gens ont profité de laèisenification du quartier pour wnir y perdre leurs bestiaux.~ uis,uneimpolUrtœpopul.ltiondebabouinss'estdéve\op"pêe dans le secœuret pelS(lnne n'a jugé bon de les m cnasset... Baboon Countyétait un refuge monœ par des hippiespour [uuer conue la cruauté humaine et offrir asile auxbabouins abandonnés. ('était sans compœrsur la sauvagerie& ces cnarmantes saloperies etl'incapacîtédes bénévoles à;«er leur prolifération. Aujourd'hui, Babeon Coumy est le~ geprincip aldugangdeMaravaderos,gtosfoumisseurdesonic. L'endroitressembleàunparcd'aruactiondélabréoù:!.5meutes de babouins SCIventrle molosses aux caids. Les:m!'.bres de ce gang om la curieuse habitude de poner desusques de rundrill en combat. Gavés de PU, ces gangerssa panni les plus violems et les plus agressifs de lA.IIDlftuTÀt"'.i

_11I .. -UlB_Début 2020, Hawthorne s'est cransforméen spectaderégulier d'une variante sauvage du live­Feeding,lesbabouinss'attaquantàtoutcequi passait. la sinistre légende urbaine duSkinner (l'écorcheur) naquit bientôt. Lescadavres pelés et plus ou moins entiersuouvésau hasard des caniveauxonr même donné lieu àune série de six films d'horreur pathétiques avec un personnagerécurrent qui dépeçait rituellement ses victimes.L'enquête tardive, ralentie par les pontes de la productionetleurs millions de dollars de recettes, finit parmontrer qu'il ne s'agissait là que du travail desbahouinssauvages, Il n'y empas plus d'éradication dufl éau que de septième film mais, entre-temps, quelquespsychopathes s'étaient fa its à l'idée qu'ils pouvaienttrès bien remplacer Skinner ...L. LardeRa . --:,:Gardena est un quanierà deux visages.la face visible. c'est une petite banlieue résidentielle à lalimite du minable. De petits immeubles de logementssociaux, quelques maisons individuelles louées par desgroupes d'étudiants fauchés, des supermarchés de quartier,et quelques boutiques de pro:timité qui vivotentdepuis quelques années. Des enfants jouent dans les nombleuxparcs de la ville, quelques gangs d'ados, parmi lesmoins dangereux de LA, arpentent les rues, les profs dansles ét:oles se foutent de leur boulot puisqu'ils ne pensentqu'à sauver la vie de leur voiture ou les fenêues de leurappanement et les commerçants suspendent un fusil àpompe dissuasif à portée de main pour protéger leurcaisse. Beaucoup d'immeubles ont souffen du dernieruemblement de {erre el n'ont été ni rénovés ni déuuits. Deplus, la GP commence à faire des ravages en grignOtant lesbâtiments petit à petit. Si certains sontdésormaisabandonnket dangereux. les appanements les moins délabrkattirent beaucoup de squatteurs néobab. En somme, c'estunquanierpourri.

Mais en fait, ce tableau somme toute habituel cachedes activités bien plus éuanges, En plein cenue du quartier,prèsduSournGardenaPark,uneusinedésaffectétaété réaménagée en boite techno immense, la RaveFactory. Une véritable économie parallèle s'y estdéve[oppée,basée sur la drogue et [a prostitution. Nombres dejeunes désœuvrés gagnent leur vie - peut-on r~ellementparler de vie dans ce cas là? - en vendant leur cul, leursang, voire leurs organes ...Des ateliers dandmins ont vu le jour à Gardena.Dans [es sous--sols des immeubles, dans les (d'les, demndes industries oucarteisontinstilll~des laboratoires de pointe. De nombreux étudiants sans le sous' emploient à faire des mherches sur de nouvellesdrog ues de synthèse, des tests et des expériences surcertains de leurs camarades volontaires, dans l'espoirde gagner suffisamment d'argent pour payer leursetudes. Certains laboratoires secrets kidnappent desgamins ou des étudiants, puis testent sur eux quelquesdrogues ou leur prélèvent des bouts d'organes. Ensuite,ils les cament JUSQu'à la moelle pour les déposerinconscients à la Rave FactoT}'.Il existe aussi un cuire ~uange, appelé Culte du Cafard.bla fait bien quinze ans qu'une communautéd'excenaiquesvit sous Gardena en se prenant pour des cafards.Ils portent des tenues noires avec des capuchons, desu squeues à anrennes et des lunettes à facems. J1s neSCrtent pas souvent et évitent le contact avec les humains!lormaux.lespré-CafardssemblentrejoindrecegroupetIol..rpeur d'une apocalypse nudéaire: pour eux, le cafard:eprésente l'animal qui possède le plus de chances desurvivre à un hiver nucléaire er aux irradiations. Ilsconnaissent les souterrains et les égouts comme leuriJOChe et vivent d'é

suivent les normes d'hygi~ne préconisées et pratiquentleurs artS avec le plus grand soin. Mais la mission principaltdu ctntrt est dt donner quelquts constils auxgamins qui uaîntntdans les gangs dt Gardena. I..esanciensleurparlentdeleurstx~ritncts,lturmontrenrleursblessurtsetlts phows de leurs camaradts et parents dé

Les gangs de jeunes de la ville ne constituent pas lapremièremenacepour lescops, loin de là. Peu violents,totalementsousl'influence(( bénéflque)) des anciens,ils ne créent pas de problèmes dans le quan:ier à partIeshabituels petits trafics et vols à la tire.La Rave Factory représente un tout auue problème. lesmoyens des flics de Gardena ne leur permettent pas deréagir contre l'usine er il semble que lesautoritk de la'l\unicipalité et de los Angeles ne s'en inquiètent pas. Àmoins que quelqu'un de haut placé ne tire les ficelles ...Les laboratoires clandeslins sont en fait des laboraroires d'indépendants qui louent leurs services aux entreprises,aux clandestins voire parfois à l'~tat. Leursrecherches sur des sujets d'expérience humains permtttentde repousser les limites de la stience. Dans certainscas, tous se mettent d'accord sur une chose : l'éthiqueralentit la marche du progrès ...Parconue, personne ne disceme encore la menacesubtileque font peser les anciens. De nombreux rapportsexistent sur chacun d'l'nue eux mais aucun de ces rapportsn'arrive à appréhender les ramifications des organisalions,trouver les implications de leurs contactS, etremonter jusqu'à eux.7, Llendale et ':'::.1 :' 1; .West Hollywood' ':: 1 '111:11 1, .1 11Bienvenu au los Angeles gay. Ces deuxquaniers sont le?Oint de raUiementde touS les homos de lA. Ils y vivent,s'y amusent et y renconutnt l'âme sœur. Mais ce ne sont..,as des gheuos et tout un charun peut venir s'y resraurer,s'y amuser et y vivre sans étreconsidéré comme un pariac'est beaucoup moins vrai à West Hollywood où le racisme.L'lti-hétéro est bel et bien réel chez Certains extrémistes).~J7.1.GJendaleGlendaltmuneban!ieue résidentielleuanquîllesituéeentrt Pasadena et Burbank. Les enfilades pavillonnaires succèdentà un Downrown encore majoritairement composéd'immeubles au channe dkuet. La municipalité et les associatioflSde quartier font preuve d'un activisme rema.rquablevisant à fairt de Glendale un endroit frais et verdoyant où ilfait bon vivre.11 arrivt cependant que le channedkuet de ct quartiersoit purement et simplement gâché par des associations de(( voisinage» qui pourrisstnt doucement mais sûrement lavie de œux qui n'agissent pas dans le sens de la communauté.Tout ce qui peut gêner est réglementé, de la tailledes haies (au c€ntimèue près) à la couleur de la boîte auxletues (sans compter le fait qu'il est bien entendu interditd'organiser un barbecue à un autre moment que ledima.nchtmîdi, une semaine sur deux). Ces pavillons et cespetits immeubles sont donc le cadre de guerres larvéestnueles associations dt voisins et les nouveauxpropriéraires OeslocaLlÎresquîŒentrapidtmentles lieux si un conftîtà lieu).Aurune de ces «batailles)) ne se tennine par la mondequi que ce soit, si l'on excepte le suicide de quelques propriétairespaniculièrement fragiles. Mais que ne ferait-onpas pour préserver sa petite vie cranquille ?('est au début du siècle que les communautés homosexuelltsdelAontcommencéàseregrouperversGlendale,faisant du quartier le nouveau fief de la goyorrirude et desnuits homos, ce qui attire une faune considétable de noctambuleshypt venant y festoyer depuis toute la villt.Glendale est à la mode. D'une pan It quartier est plutôttranquille avec son taux de criminalité uès bas et ses habitantsqui n'aspirent qu'au calme et d'auut pan, on yuouveles boîtes de nuit les plus branchées du moment, unfoisonnemenr de galeries d'an ainsi qu'une cohonede restaurantsfrançais sur Casuo Street.L' essenrielde l'activité économique du quartier reposesur des métiets de servict. Les opérateurs téléma.rketing, lesfournisseurs de solutions Internet (accès, sécurité,contenu ...) et les petites sociétés emploient une bonne partiede la population locale. Le bénévolat est égalementextrêmement répandu (près d'un habitant SUI aois) et lesactions sociales se multiplient, contribuant à faire deGlendaltun petit paradis. La nuit, pourtant, lorsque touSces gens SOnt œrournés chel eux, la ville est envarut parleshordes de fêtards des quaniers voisins, et principalementparla faune interlope de West Hollywood.MAlCllM,THEFAKEFm·:r 1MalcolmBrink,le premier aveugle de naissance à bé n ~fider de la greffe orulaire panaite est également à l'origined'un tollé dans le petit quartier français de Casero Sueet.Homosexuel notoire, héros d'une certaine communautégay handicapée, MaJcolmBriru:reuouvasonhétérosexualitéen même temps que la vue. Sesjoyeusesdklarations

sur-médiatisées concem.lntsonrevirement dejaqueueetla beauté des femmes dont il pouvait enfin profiter firentde lui un nouvel apôtre d'une certaine morale épicurienne.Scandalisant à la lois les chastes courants reUgieuxetleshomosexuels qu'il contribuait directement à faire passerpour des êtres anormaux, traumatisés ou handicapésd'une manière ou d'une auue, Brink s'attira unl'impressionnantequantité d'inimitiés. Ses passages télévisés etles sorties de ses livres (

'~ITIQ'JE'LOBALEilolcifiste. Ce n'est pounantp.1.Sdu goût de tOUt le monde.les puritainsde« l'américanism~contrelesamoursstérilesI!{les ravages d'un sida )) dont ils ignorent finalement juslauxmodesde transmission quittent progressivement lequartieraudébuldusiècle.Ceuxquirestcmnefontqu'accentuerleurintégrisme via des associations de quartier etdt la propagande pour différentes églises ... enfin, du moinscrUes qui n'ont pas été ern.olchées par un que1conque scandalede pédophilie. C'estd'ai!leurs le credo decenains nouwauxcourants mi~ntsuTleurvîrginiœjudiciaîrevi5-l-visrl~ affairesquisl.'CouèrentleMassachusettsaudébutdui!«le.S'ilnes'agitpasvraimt'fltd'ungang,cesassocianonsreprésentent tout de même une source de nuisanceWIIore imponante et sont suspectées d'enuetenirde vraismrémistes à tendance nro-naziecoupables de violences etdt dégradations.ll~.Une rumeur plus inquiétante coun sur un groupe de nies:.omophobesquicommenraientl.'llX-mêmesdesexactions'\rtnCOntre des nombreux fêtards homos, profitant de leur,l'lrorité. Ce n'est pour l'instant qu'une rumeurm.ais cer­:ams renseignements Obtenus par des ouands au crâne rasét{wtains témoignages d'homos qui se sont retrouvés à-pital commencent ,\ remuer la merde du commissariateeDelarueStreet.1!lM' lii!li!~liil' j i Il ili1'1 ii i:c'est!equartier!eplusbranchédetA,c'estceluidesexpériencessociales,desmodessuiviesparlesjeunes((danslecoup » etdesexpos d'artistes avant-gardistes.Depuis plus de quarante ans, la mairie du district deWest Hollywood est essentiellement dirigée par des homoseruelset la population elle-même est composée, d'aprèsnos chiffres, de 4S% d'homoseruels (des deux sexes). Cequartierestdevenuleltgaydislrict», parfois de m.anièreexagérémentm.arquée. Par exemple il vous sera très difficilede UOUVft Iln emploi si vous avez la It m.alchance»d'êuehétérosexuel! Et ne croyez pas qlle ce problème ne nousconcemepasentantqueflicslD'un point de vue généra.l, la grande communaut~ homode L4.vir ertravaille id, el le soir venu, elle va faite la fêtedans la très mode Glendale.Côté architecture nous avons donc un quartier superbe,m~lange harmonieux el original d'architectures art déco,modernes et post-modemes. les rues sont uès fréquenréts,propres etagréa.bles.1 arpenter. les h.abitarions sonrpour laplu pan des immeubles modernes, qui sont régulièrementrénovés afin de ne pas dénoter parmi le resre.Côté social, West Hollywood expérimente. le mariagehomose:rufl a ét~ légalisé en 2004 et l'adoption en 2008.Mais la mairie a été plus loin en accueillant et en proposantdes avantages fiscaux aux CPI (Community of PersonnalInterest).Souscertainesconditions,desassociations,descommunautés érudianres ou simplement des familles étendllespeuvent bénéficier de réductions d'impôrs erd'aidesen vivant regroupés dans un même immeuble.e>J 72. West HollywoodDien sûr quand on me demande de parler d'un quartier je_mets en avant que les points bien particuliers, c'estWUt- si je ne caricature pas pour faire ressortir l'essentiel.us également le rem.arquable. Tout ça pour dire que pourflic. touS les quartiers ont les mêmes poinlScommuns :.:a!!i habitants, des crimes, des délinquants, etc. Aucun:l·«iu.ppe à cette règle quelles que soient ses spécificités3!populations,deraces,detauxdechôm.age,eLC.Si Hollywood n'est plus que ['.ombre du grand quartier_ "j fut au siède dernier, West Hollywood n'a pas du wutœanu le même destin et n'a plus qu'une partie de son nomme point commun avec son voisin. West HollywoodMême pour un policier la vie est u~s agr~ab!e dans cesecteur qui ne connait pas une délinquance énorme et êtrenommélà-basestunesacréechanceouesrdûàunsacrépiston(c'est-à-dire,sansjeudemot,quiestsouventdûàvos préférences sexue!1es). Pour le promeneur, le résidentou le touriste, les choix sont très nombreux. On peut s'arrêterdans lesuès nombrl.'llX« cafés u qui ne servent pas deboisSlJnsa!coolisées et sont donc ouverts aux mineurs. OnpeUt aussi visirer les multiples galeries d'an, contemporainpour la plupan, où exposent les artisres avant-gardisres quicréent l'événemenr des milieux branchés. Si vous avezquelques heures devant vous. peut-être itez-vous écouterllnconeen dans l'un des clubs de jour (à la fois dancing etsalle de concerts) ou un écrivain qui lit ses œuvres dansl'une des librairies de boulevard. Enfin, vous pouvez IOUjoursprendre soin de votre corps dans l'un des très nombreuxclubs de gym.Toutefois la pleine mesure de ce quartier apparaît à lanuit tombée quand les lumières colorées s'allument etajoutentunetollchesllpplémentairedefête.l..esdubs, lesrestaurant, leshars, mus les lieux publics accueillent desmilliers de califomiens (dont une bonne partie d'homo-

ou plus déjantéesiSurt:OUt ne ratez pas la GayPride Week qui sela dernière semaine dejuin, elle accueille plus de deux millions de personnesvenuesfairelafèteetdegrandesstars,revendiquanrleurmode de vie, défilent avec la parade. Du gros ooulot pournous. maisunesaaéefêœ.lIImula demièretendance de l.1 mode chez les jeunes marginauxbranchés(doncmargirlduxparchoix,maisavecdesparents derrière qui allongent le blé) c'est le « BioSteele»dont le nom lui-même est un pied de nez au Il BioStyle))si prisé chez les poupées parfaites de Malibu. Au fil desans, ces (1 artistes » du BioSteele Ont remplacé leséchoppes de tatoueurs et de piercing qui ne sont plus«dans le coup ». le BioSteeleconsisteàsefairegrefferdesplaquesd'acil'r,plusoumoinsgrandes,surdifféremespartil's du corps : wrse, bras, jambes, fronl, joues, etc.Bien sûr dans les rues dl' West Hollywood ça ne choquepas grand mondl', mais je vous avoue que même moi j'aidu mal à ne pas regarder les adeptes de cette mode commedes extraterrestres ou des débiles mentaux profonds. Sansdoute parce que je vieillis.lly a deux Police Stations à West HoUywood, une principaleet une secondaire. la vie de policier y est assez uanquilleet agréable. Victimes de par le monde et mêmedans les autres districts, de discrimination, les homosexuelsde West Hollywood ont tendance à prendre leurrevanche id (ce qui est souvent le cas des minoritk opprimées).Aussi les flics de West Hollywood sont homosexuelspour plus de 70% et la proporcion ne cesse decraîueau fil des années. Petit à petit, les andens flics partentenretraite et sont rempl.1cés poste pour poste par desflics venant d'autres seCteurs mais étant homosexuels.j'avouequec'estunemirudequejedéplore;d'unauuecôté,lesforcesdepolicedoiventreprésenterlapopulationdu secreur où e!les agissent pourêue efficaces: chicanasdans les quartiers est, asiatique dans le cenuf-ville. Alorsà West Hollywood ...Opposalonla délinquance de West Hollywood est celle d'une banlieuechic. Quelques vols devoirures, cambriolages, pickpockets,petits trafics de drogue, etc. les crimes passionnelset les coups et blessures sont assez fréquents, maisc'est inhérent aux relations passionnées que vivent lescouples homosexuels. le milieu homosexuel est trèssoudé et également uès fermé (dès que vous désirez franchirle seuil de leurvieprivée), aussi est-il difficile d'yenquêter. De là l'utilité d'être soi-même homosexuel,cela délie bien des langues.

ft. Hollywood • ::,:,Duboisdehouxilner~tepasgrandcho5e,pasplusquedu rêve de l'kran d'argent qui fit la gloire inœmationale dece quartier. Tout d'abord village isolationniste, puis rattachéà Los Angeles, Hollywood est devenu la Mecque descinéasces qui fuyaient la côte est et les redevances qu'ondt'Vaitalors payer à Edison. Mais tOUteS les mythologiescorut.lissent leurdédin et leur chuœ. Commencél la fin dusiècledemier, ['exode des grands srudios vers Burbank. SanFernando Valley ou même du côtt de Palm Spring s'estachevé au déburde noue siècle, laissantleci!lèbreHollywood à l'état de coquille vide. Entre-temps les œnrativespourredorerlequanierontéténombreuses:conditionsfisulespourlesscudiosindépendants,resr.aurationdetous les bâtiments historiques de lagrandeépoque,ouverroresd'hôtel, parc des sosies, installation d~ srudios télé,~tc . Tout~s ont malheureusement échoué et la lég~nde ducinéma a décidé de laisser mourir ce qua nier comme unenfant déciderait de faire son chemin seul, en faisant tablerase de son passé.Il fa ut être réaliste, Hollywood est un véritable coupegorge,un quartier qui n'est même pas fréquentable parlesdealers ! Depuis le dépandes grands srudios, les immenseshangar5 ont été laissês vides (sauf pour les quelquesmusées et sites pour touriStes) et abandonnés. La nuit cequartier n'a aucune vie, sicen·estcrimin~lIe.l.esquelqueshabitants qui habitent encore Hollywood se cloîtrent dansleurs maisons surprotégées par des systèmesélecuoniques(aucune compagnie de sécurité privée n'accepte depatrouiller le semur). Dk 18 heures, Hollywood est unevéritablecitéfantômedanslaqueUetraineunefaunebigarrket dangereuse, et ce jusqu'à 8 heures du matin.l'ourtant, peu après le lever du soleil, lesombresd~1a nuitdisparaissent comme par enchantement, en même tempsque passent les ptemières p.ltrouilles de nos collègues dusecteur. Arrivent alors les employés de l'office du tourismequi durant route la journée feront visiter les anciens Studios,parleront du légendaire endroit où Sharon StoneAujourd'hui il ne resœ que 7 000 habitants environ quivivent d.ms Ho\lywood mais la journée ils sont l'IIviron 23 000à faire tourner les cinémas, les musées, les parcs, les res­Llurants et d'un point de vue plus général touœ la machinetouristique. Letlic pourra toujours y visiter le plateau deBadge olHonor, la série mythique mettant en scène desmembres du lAPD intègres et héroïques, bref un gros baratin! Toumée dans les années 50-60 dans les studios hollywoodiens,elle donnairune excellente image de la police.Depuis cinq ans, Badge 01 Ho/wr new ua inonde de nouveaules écrans califomiens, mais ceuefois ce som lesstudiosde Burbankqui accueillent cette série coproduite parlamairie de lA. Qu'esr-(equ'on ne ferait pas pour redorer laplaquequenousarborons!la nuit ce quanier vous est fortement déconseillé etmême nos collègues de Hollywood n'interviennenr qu'encas d'absolue nécessité. Les trente-huitdécès dans leursrangs l'année demière sont sans aucun doute pour beaucoupdans leur attitude.Du point de vue de touriSte. ilfa parconue quelquestruCS qui brancheront le visiteur ...I.lEUXt!lp ..... 1ESIlal1 ... IMIIraI P ..En 2010 la compagnie de tourisme Monimer World aracheté à bas prix (de toure façon ça ne valait plus rien) unpâté de maison d'Hollywood comprenant un studio de laParamount. Plus de cinq ans de travaux furent nécessairespour restaurer l'ensemble et le sécuriser (une véritablemuraille entourant le site et une véritable armée robotiquegardanr le lieu la nuit). Ouvert en 2017.c€ C< parc dessosies»emploieplusdel 000 personnes qui font revivrelequaniertelqu'ilétaitdanslesannées50:restaurant,cinéastes, cadreurs, accessoiristes, etc. se comportentcomme s'ils uavaillaientdans les studios de cinéma. lestouristes peuvent donc visiter ce musée vivant, y manger, yboire, se faire filmer ou encore repartir avec une dalle demarbre dans laquelle une étoile pOrtant leur nom est gra·vée! Cloudel'atuaction, les nombreux sosies (pas moinsd'une centaine quise relaient, perfectionnés par la chirurgieesthétique) de starsvenamdetoutesépoques,quiptuventêtre renconués ou que l'on croise au hasard d'un plateau.lImI D."BMCe bat [OP branché est d'un type très paniculier. li offreen effetàJa clientèle huppée des frissons dont ils ne peuvemplusse passer. Les cocktails servis dans ce bar sonttoujours composés d'une pan d'un alcool fon etd'auuepan d'une faible quantité de venin issue d'un des ar.imaux

:;~~~~:I.Y,:,:;ol~nlt présentés. vivants, dans des vivariums attenants~ de"dégustadon.lesplustimorésprendrontunSpecial tandis que les plus téméraires se saouleronlauKing Cobra übre. Malgré ['ambiance assez tenduequi règne dans ce bar, aucun client n'est jamais mon aprèsavoirahsorbé un de ces cocktails. On murmure même quela quantité de venin versée dans le verre escsi faible qu'ilest impossible que qui que ce soit en meure. [] faut biendire qu'il est par conue fréquent que des clients soientreconduits chez eux en ambulance après une soirét'un peutrOp arrosée ••.r~dE"",ICIECommissariat dont ['architecture paraît assez aride ettriste le jour, le Hollywood Police Station prend son véritablevisage la nuit: celui d'un fortin. Environ deux centtrente officiers de police et détectives sont rattachés à ceposte,maisseulscinquanteserelaienltoutaulongdel'annéepour les gardes de nuit Ces demiers sontd'aiUeurs lesS€ulsà habiter le secteur. Ce SOnl souvenl des célibataires,des têtes brûlés ou des types marqués parl.a vie, bref descollègues qui n'ont pas grand c~ose à perdre ou qui ont faitperdre beaucoup et à qui on le fait payet. Jt existe égalementdeux commissariats seeondaires, mais ceux-ci, s'ilssont occupés par quelques flics la nuit, sont fermés et nerépondent à aucun appel.o ...... sltl ....la mafia, puis les gangs, se sont succédés à Hollywood àl.a fin du siècle dernier et jusqu'en 2010 environ mais aufuret à mesure de l'exode des emplois et des ~abitants,même les Mexicains ou les Afro-Américains n'ont pas vul'intérêt d'y rester. En réalité, ni les gangs ni la mafian'oseraÎentmaintenant enner dans le quanier la nuit! Sectes(facteur de danger 9 sur l'éc~eUe de Vivien), tueurs ensérie, fanatiques assoiffés de sang, toUS les matins les policierscommencent par signaler aux seMees ~ospitaliers lesdifférents cadavres pour éliminer le risque que les touristestombenldessus.Onpeurtoujoursespérerqu'unjourl'arméecalifornienne, aidée du IAPD, décide de dératiser letout ... Mais il y a tant à faire un peu panout. Noue mondeest-ilentraindesombrer?1..es seuls individus assez fous pour se rendre à Hollywoodla nuit sont des sportifs de l'extrême, adeptes del'Hollywood 500 et qui passent le plus cl.airde leurs nuits àarpenter les grandes rues désolées du quanierdans leursbolides ~autde gamme. Les flics de la route prétèrent lesvoir là que sur Ies freeways à l'~euredes embouteiUages etles malades qui peuplent Hollywood la nuit n'ont pasencore uouvé de moyen de les arrêter. Mal~eurcependantàcelui dont la voirure tomberait en panne mécanique aumilieu d'Hollywood: si unaurre chAuffeur n'a pas la pitiéde le prendre en stop, il ne revoir pas le jour se lever ... Et ilfaut dire que c'est aussi ce qui rend les fanatiques duHollywood 500 si prestigieux dans toute la communautédes sponsmécaniques de lA.

9. UIJ{ ., :;:.Cet étrangtaaonyrne ne désigne ritn d'aucre que l'aéropongéant de los Angeles, ruche grouillame ou s'affairem quoridiennementl00000 personnes au selVice des 150 000 passagersquiquitœntlaYilleouy.nrivemoouslesjours.lAXestle lieu de lOIIS les excès et: c'est le pœmiet: aéropon au mondepar\etrafic,lenombredepassagersuanspottés,lefrttcharriécll'argenlbrassé.On y Mnombre un mouvement d'avion rouU'S lesdtuxminuœs (atœrrissage ou décollage) de)oUIcomme de nuit, et1'on y vient massivement d'Asie, d'Europe ou d'Amérique duSud,principalementpouraffaires (plus ou moins ret:onunandables),pourduwurismeoupourvoirlafamiIle.Malgré le trafic dément sur le boulevard circulaire quiencerclel'aéroponOeRin&), malgré le bruit infemal des jets, lapoUunan, les risques d'accident(uoîs cataSuophes majroesdepuis2015),lesÎlTllTlt'llblesinsalubœset:pruentretenusdesalentours de lAX sont encore peuplés par quelques communautés«défavorisées))(poururiliserlatenninologiemunicipaleencours).Cesgenshabi[esparlaaoîssancedutraficrourirret aériM, imaginèrentleprojetSuBlaX, unvastecOffiplf.')[ed'ltabitations construit dix mètres sous l'aéroport et issud'uneidéeunpeutordue: ne pas ajouter le trafic dt'Semployés quinantou.miYantsurleur 1ieude oavail à celui dt'Spassagers et visitews de l'aéroport.LessouHOlsdelAXabritemdoncunevéritablevil1esouterrainede SO 000 habitants, pensée pour accueil1irtouœs lt'Ssuucturt'S nécessairt'S à une vie saine·tt agréable. Faure debudget, de toUS les projets initiaux(hôpitaux,aJUIl'Xes dt'SservicesmunicipatlX,crèches,êcoles, cMll"eSdeloisirs,ete.)sruIsSuBLaX dispose de plusieurs sorues vers la surface, toutesétroitement surveillées par la sécurité de l'aéroport etauxmodalités de passagt'assez contrôlées. LrsemplO)'éspeuventsortir poU! rejoindre leur poste de travail, mais ne peuventquiru>r l'aéropon qu'un ou deux jours par semaine (détenninésen fonction des pics de uafic routier du moment). Encasde problèmes de sKuri.té (assezfréquents)c'estàlapolicedel'aéroponouauIAPDd'intelVenir,enfonctiondelagravitédes événements.90% des visiteurs qui entrent à lAX viennent pourprendre l'avion ou attendre des proches. En,mendant, ilspeuvent toujours dépenser leurs dollars dans l'une desquatre centdnquante boutiques de J'aéroport, se nourrirdans l'un de ses quatrt'-vingts bars/restaurants, se divertirdans J'un de ses trois cinémas ou s'installer devant unebomemîni-rezo. On peut aussi se laver et dormir dans l'undes trois hôtels (1 000 chambres en tOUt). Faire du spondans l'une des quatre salles de gym (en plus des huit courtsde tennis et des deux terrains de basket, on vient d'ouvrirun pracrice de golfsouttrrain et une piscine à. vagues). Ouencore, prierd..tns l'un~ des cltapeUes mise à disposition decltaque culte imponant(camolique, musulman,protestant,bouddhiste, juif, plus unecltapelle commune pour les religionsunpeu plus « exotiques»).Grand~ innovation qui est assez remarquable pour que lesautoritk de IAX aient créé un circuit tOuristique rien quepour eUe : les contrôleursdevoJroR( petit à petitremplacéspar des ordinateurs de toute demière génération.Imaginez les yeux ébanis des touristes devant de grandessalles vides où ne clignotent que quelques diodes anémiques.C'estbeauleprogrts_.1ts11ll111Siruéd..tnsleterminalE(celuideStaIAllianceAsia),œbartypique comme on en voit dans rous les affilpolts t'St teRU parWdliam Orgrath un ancien flic du IAPO. On peut y manger desdoughnut5 ou un bon ltamburgeren attendant son vol versHong Kong ou bien guettes J'arrivée d'un proche en lorgnant unmatch de basket et en sirotant une BudUteWilliamestunanciendelamaisonquiaperduune}ambelors d'une opération antidrogue et qui a racheté ce bar avec sapension. Si les;oueurs savent apprivoiser ce Yieil ours, II pourraparfois leur refiler des Wos intéressanœs en khange dt'S dernierspotins du lAPD. Il a gardé un œil exercé et quelquestalenrsdephysionomisœan'apassonpareilpourrecormaitreun suspooou repérel un type louche. Quant à ses connectionsdans l'aéroport, ellt'S pourront souvent pe1Tl\enre de coUenerdes renseignemMts de première main sur ce qui s'y passe.

""111 11.~uel'onscuhaiœrésecverunaccueilàlamesuredeson[alencou de son pouvoir à quelqu'un d'imponant, rien demieux qu'une limousine blindéeauxviues œintéesetoffranlwutleconforrmodeme. CegenredevéhiculepuUuleaurourde lAX et uansporrerous les r.ypesde personnages, du wurisœavidede sensations au ponœJe plus féru de discrétion.Newlimo est une petite compagnie de loc.:nion delimousinesqui exerce ses talents aurour de tAX etviE'nt d'ouvrirune succursale à LlsVegas. L'un de ses Chauffeur5 vedeues,RickyKoznickestunjeunenoirpleindeb.'lgoulvenurleCompton et exerçant ce métier depuis une diuine d'années. fiest au couranc de rous les mouvemems d'imponance (chefsmafieux, gangstas, hommes d'affaires), soit pour les avoireffecruk lui-même comme chauffeur, soit par ses nombreuxamis dans le métier. Avec un peu de persuasion (en cambinanrmenaceset cadeaux) il est un informateur hors pair (ilaime l'argent, les filles, et ne crache pas sur un petit fixe decoke de œmpsà aucres). Malheureusement, son air bonassecarne un personnage aouble, pratiquant un imprudent doublejeu. n neseconœnœpasdelivrersesinfonnationsà1apolice,m.lis 1es offre aussi à quelques-uns uns de ses amis crips deSouth Central,età quelquesrontaas des Triades.1AX dispose d'un rommissariatgéré parle Capitaine Buntz,un homme à poigne mais sans grande expérience du œrrain.Deux cents officiers de police et quelques déœctives en civil aavaillentid, principalement à infliger des contraventions etàcanaliser la p.!riœ dé!inquanœ qui pourrait sévir dans l'aéroport.À côté des forces du IAPD, lAX dispose de son propre servicede sécurité, le lAI Rapid Response Team (1.100), spécifi.­quementcharxéde la sérurité de l'aéroport et des passagerset composé en grande partie d'agents spécialisés dans la lune». ___ ~ amî-œrroriste. Ces hommes som bien enaaînés mais fomparfois preuve d'un œmpéramentun peu « cow-boy)).Comme ils se considèrent comme de vrais spécialistes dela sécurité aérienne, ils n'aiment pas aop que les « trousducul)de la DEA de l'ATI,oudu tJ.PD,viennentfarfouillerdans les affaires del'aéropon, même lorsqu'ils'agitd'inU'IVenUonsspécifiques.-Si les flics en station à 1AX croulent sous le boulot(beaucoup de menus lardns, ecd'infinis problèmes de...... _1iB ~~~~nqn:~;~~;:: ~~:~~n~'~~e~~~~c1fi~:~r (~~ ~::-vencroe crès fréquentes: lune antidrogue, convoyage deprisonniers,escortedepersonnagesimponants,arrestationsousUlveUlance). Parsanarure, l'aéroport attire desgens de tous horizons et l'on pourra facilement y croiserquelquesgangmen, ou chefs mafieux au milieudes touristes en chemises hawaiennes.__ -''':;-il Auention donc aux nombreux civils innocentsquinedevrontpassubirleseffetsd'uneinœrventionhasardrusel

u~_Mais la criminalité n'est pas roujoursctUt des gangs et desmafias en tous genres. L'aéfoponde tAX est SUItOUtle cadredes plus grands nalics semi-légaux qui soienL Tour arrive etoan de cene immensefenwe sur le reste du monde: lescolpS des asiatiques mons à LA repanent pour être enterrkdans leur pays d'origine, des chamans africains imporremparconrainers entiers des grigris et autres tonneaux de terre oùleurs ancêtres sont nk. On ne compte plus les animaux.empaillés ou vivants qui viennent grossir les rangs des petsdes plus fommk. Et ce n'est que le dessus de l'iceberg. Avecl'aide de raupes à l'intérieur de tAX on peut toUt faire entrerdans le plus grand secret: desannes, de la drogue et mêmedes êtres vivants, esclaves ou non. vivants ou motlS.Monœbe!lo etAIhambra ne sontpoUlW\t pas des quartiersindusoielsen eux-mpmes, les usines et les raffineries SOntregroupées dans le sud-est., à long Beach, lakewood etDowey. À partir de 1940 l'indusuie lourde comme la métaUurgie,l'exploitationpénoliml'llapéuochimiesesontdéve\o~pées dans East LA et le besoin de main-d'œuvre à bas prixs'est fait fonement senrir chel les dirigeants et les actionnaires.Durantlescinquantepremi~resannées,lesouvrimmexicains om hé ((imPOrtés » par milliers, à tel point que lacClrnmunautéhispanique est devenue un grouped'inOuencede premier ordre en Californie. À la fin du 't:i.~ siècle toutefois.\es mCluv~ments syndicaux, les regroupements de cornmunautéshispaniqut'S,leur influence de plus en plus grande entantque force électotale et leurs mouvements civiquescommencèrentàposer de sérieux problèmes aux corporations industrielles.latransirionselitperitàpetit, mais aujourd'hui, lesouvriersqualifiéssontleschicanos:quantauxouvriersdebasétage, ils sont recrutés parmi la communauté asiatique:Chinois, Vietnamiens, Coréens, venus par milliers pourtravaillerdurant des heures, pourunebouchéedepain,commeles hispaniques en leur temps. les ((asiates »sonttraitéscomme devérirables esclaves, mais qui s'en soucie ? Pa.s lesindustriels qui pensent à leurs profits, pas les hispaniques quisom trop fiers de leur statut et craignent trOp de le perdre ...Alors que voulez-vous que fasse un l1ic ?10. Montebello .::.:.&Alhambra., ::.:. IIIUii!!Los Angeles t'St un patchwork de quartiers bigarrés, oùselon vos moyens il fait bon vivre ou mourir. Pounant la citédes Anges semble, en allant vers l'est, avoir une fronrim bienvisible et matérieUe, la route inter-état710. Au-delà de ceUeci,s'étendlequanierdesesclaves, celui des trois-huit éternelles,de l'industrie lourde l'ldu péuole. Les quartiers richesde LA SOnt b.âtis sur \es hauteurs de la ville, ils ne connaissentpas le brouillard (p.ucontre le gob y est particu!ièrementactif). la large b.ande centrale de la ville estcouverre, dumatin au soir, de smog (un œrme inventé, une contraction desmoke pour fumée l'lfog pour brouillard). I.a parrie est ne voitjamais leso\eil 1 AIdU poUuée,une chape de fumée noirâtre larecouvre en permanence. bouchant le ciel er. empêchant lesrayonsdel'aStredujourd'~eurerledosdesbagn.lIdsdenotre prospéritl! (ça contrasœavec les volures verdâtres dugob !). Quand vous kes dans ce quarti.er, ilestîmpossibte,sivous n'avez pas de montre. de savoir à quel moment de lajownéeVOUSM. Les ouvriers se relaient pour faîre les croÎS-l.erourisœn'aclairementrienàfairedansEastlAl.apollurion,la sa\euI,1a pluie cendrée (durant les heures froides, ilpleutsCluventici,alorsqu'ilnepleutpassurlerestedelaCalifomie)etl'absencedelituxd'intérêt\estieMer\t~ignésde là. MontebeUo est le quartier dorooirchicanos.1.es ruesétaient bordées de minis immeubles ou de pavillons préfabriquésminuscules, que les locataires ou propriéraires considéraientcomme leur paradis. Un paradis qui ne dura pas dixans: ensuite la pollurion et la pièue qualité des constl\lcrionsen ont fait des raudis fuyant de paltOut(la GP fait des ravageset n'arrange rien à l'état de délabrement de l'ensemble). OnfulÎtp,l.rles raserpour~n reconstruire d'autres avec les économiesdes chicanos qui ainsi ne risquent pas de sortir de leurquartier. Alhambra ne compte presque plus d'hispaniquespuisque depuis le début du siècle les asiates Ont pris leurplace et seuls quelques pavi1lons encore debout accueillent lesdemierschicanos. Une fois les maisons rasées,on construitd'immenses hangars, dansJesquels s'entassent des cent.linesde familles. I...a plupandes chicanos se déplacent en voirure,en scooters ou en rollers, mais les Asiatiques ont importéJeursvé\os et ils sont des dizaines de milliers.l SilloMtr \es routespour se œndre à l'usine ou en œvenir. Autant dire que la circulariondesvoirures,même de po1ice,esrun caJyaire.Les zones « d'h.1birarion»duquartierd'Alhambra sont degigantesques hangars de plusieurs kilomètres de long. À

l'inœrieur,despièce5 de stockage sur plusieurs niveaux,reliée5 parde5 poutretle5 métalliques, dans lesquetless'entassentdes dizaines d'Asiatiques. Dans une pièce de cinqmèlres sur dnq, jusqu'à dix personnes sont capables devivre (avec leurs vélos), dormir l'! manger. Ils économisentleurs maigres salaires pourpermeme à leur famille restéedans leur pays d'origine de venir les rejoindre dans le paysdes rêves. lts plus chanceuxpouITOnt peut-êue acheter l'undes petits locaux commerciaux. Eneffet,chaque«zoned'habitation))asagaleriemarchandeilluminhaunéon,dans laquetle vous pouvez acheter des sushis, du riz,desusœnsilesetingrédientspourlacuisine, desùssus,etc. Un seul hangar peut accueillir plus de 5 OOOpersonnes,c'est une véritable vilIe dont les habitants ne sortentquepourtravailler, quand ils ne triment pas directl'­ment dans leur lieu d'habitation uansformé en atelier !les seuls passl'-temps que s'accordent les asiates sontdes combats d'animaux. Trente ans auparavant, les pitbullsavaient déjà supplanté les coqs. Désormais, ce sontles créatures 1f.'S plus dangereuses du règne animal qUÎs'affrontent et qui sont importées ici en fraude pour leplaisir des plus paUVTf.'S. Tout y passe: tigres, lions,bufllf.'S, phacochères, etc. Lesfilièrf.'S d'imponationsontparfaitement rôdées et n'existent que parce que lesasiates dépensent sans compter leurs maigres économiesen paris (clandestins comme il se doit). les animauxmorts sont ensuite vendus dans des restaurants branchouillesde Downtown lA où ils font la joie des amateursdevi."tnde àla recherche d'exotisme.1r....-.:E5dE ...... 1CE[JyaencoTl'uenteans, les commissariats de Cf.'S quartiersétaient d'une inefficacité incroyable! En effet, 1e5petits porues de la police refusaient systématiquement 1e5agentschicanosouasiaœs~f.'Skolesdeformationpolicièreagissaient de même en triant les candidats),etdes polidersblancs ou noirs dans ces quartiers n'obtenaient aucunrésultat Heureusement, la loi Halifax, votÉe en 2010 aimposé certains quoras de policiers don, l'origine ethniquereflète l'importance de ces groupes ethniques à lA. Et plutôtque de mettre les hispaniques ou les asiates àHoUywood, on a préféré les mettre dans leurs quartiersd'originel DefaitlespoUcierssontbienp!usefficaces;lesouci aujourd'hui vient de Ll corruption et de l'inmuationde LlTriade qui fair dire à cerrains criminologuf.'S qu'un flicsurdeuxestconuôléparlapègre ! Quellequesoitlapartdevérité,n'espérezpasobtenirdesrésultatsdansuneenquête menée ici si vous n'avez pas avec vous un collèguequi connaît bien le secteur et l'ethnie qui l'occupe.opposltl ....Dans la panie hispanique on renconue surtout des problèmf.'Sde gangs, mais avec une tendance à la violence nettementinférieure à leurs équivalents des quaniers ducentre. Pour le reste, la criminaliœ se rapproche de celle desquartiers blancs: contrôle du aafic de drogue, racket, etc.

Ce gang qui défraye la chronique depuis peu est unique àplus d'un tim. Premièrement ses membres n'agissent quedans le smog et SOnt tquipés en permanence de lunenes de~is ion infrarouge qui leur permettent d'agir plus ou moinsnormalement dans ces conditions. leur peau est entièrementcouvene de vêtements et aucun n'a jamais été capruré(ils emportent leurs mortsav« eux). Deuxièmemenl,les uiades et les gangs chicanos semblent les détester auplus haut point et seraient même prêts à aider la policepourqueceuedemièrelesd~nasstdecefléau.Enfin ,lesNightbats n'agisstntpas paurvoler mais uniquement paurruer el détruire, ne laissant jamais derrière eux aucune victimeen vie (sauf celles qui sont sauvées in-extremis parJ'arrivéedeforcesarmtles: gangs. flics, m.). Ceruinesrumeurs suppuœntque les Nightbats SOnt en fait des jeunesdequaniers huppés qui viennent s'encanailler en ruant desIDnocents au hasard. Cette rumeur vient surtout du fait queles lunetœs de vision infrarouge sont très coûteuses. C'estsans compter sur le marchê noir qui fait fureur er qui permetà tour un chacun d'importer de reis équipements (despays de l'Est par exemple).l1.Norwalk" ':'On note également pas mal de prosürution. de nombreux ,""bordels stmi-tolétés s'ouvrffitid tt reçoivenl ou livrent à ~--!domicile de jeunes femmes, y compris dans les quartiershuppés, souvent demandeurs. Là le boulot consiste sunoutCi Bienvenue à la Tumeur! »indiquent les tags aux cou-.i. protéger les mineures età ptnneureà celles qui le dési- leurs passées qui fanent sur les murs des usines deCeJ\t d'en sorur.Norwalk, élu llautLa m.1in le quartier le plus gris de lA. laTumeur, quoi dl' plus évocateur. .. Norwalk est un cancerPour la panie asiate, le plus gros problème ce sont les quise développe à la périphérie est de la ville. l'anciennemades. EUes montent des saUesde jeu clandestines, font banlieue résidentielle pour les dasses moyennl'S s'm.1ufildu ttafic d'alcool et de drogue, exoorquentdes droits de des années uansformée en masse grouillante de tubes etprotection à des commerçants déjà miséreux, dirigent des de ruyauxqui courent sur des façades grisâtres etdéchiquetées.réseaux de prostitution, etc. le lOUt dans ces fameusesLes rues infestées de camions déglingués (mais:ones d'habitat impénétrables. où la grande majorité des jamais de camions bennes) puent tellement que plusi1ics sont infourus de reconnaître un chinois d'un coœenet aucun chien ni chat ne daigne y rester. Des marées de ratsoù il suffit de dix minures à une personne pour disparaître. s'enfuient par les bouchesI.es triades se croient représentantes d'une traditionancestraIequi leur permet de vivre surIe dos de ceux qui n'olltdéjà presque rien, c'est un terrible tléau qu'il faut à tOUtprix _.d'~gout quand des cloaquessuintent les surplus toxiques au moins une fois par jour. ..Si des anges ont jamais habité à Norwalk, ils Ont depuislongtemps quitté ces Heuxconquis par des incinéraœurséradiquer!venus directement des enfers.lequarrierproduiterexporteunebonneparrdesprlrduits chimiques de Los Angeles. En moins de trente ans,cette petite municipalité minable a réussi. à force demagouilles politiques, decllantages, de menaces fr d't'XtOrsions,à rmndre à pene vingt kilomètres canés, à jongleravec les enuepreneurs pour construire des usines hypra prlrductives à des prix déftant toute concunence asiatique, et àgaranrir un emploi stable mais cancérigène aux populationsréinsLllléesdans les puits (des tours, mais vers le bas).tuangement, la ville de 1.osAngeles a fermé les yeux sur laproximité des industries polluantes et dangereuses deszones résidentielles et des cours d'eau. À croire que lespOts-de-vin étaient vraiment trts tlevk ...Depuis que DuPont de Nemours, Monsanto etPetrochemicals Inc. ont installé à Norwalk plusieurs sires deproduction de coUes, de solvants et de produits niués etnicrosés,lamunicipaliré a réduit de 40% le prix des loyerssociaux où vivent les ouvriers. Suite à des accords secrets,les ftrmes implantées à la Tumeur versent une lourde raxed'occupationdessolsàlamunicipalité,cequ'ellespeuventse permerrre sans problème, vu les économies qu'elles fontsur les salaires des ouvriers, les amendes en cas de dégazagessauvagesetlesproâs...Depuis 2015, de nombreux arrêtés municipaux ontdéclaré des responsabilités limitées voire des immunitéspour les multinationalesconcemées en cas d'accident ou dedésasuechimique. Aucuneauaque judiciaire sur les conditionsde [l'avait ni la ponution n'est possible tant que cesdécisionsofficieUes les protègent. les avoca.ts des ftrmes deNorwalk er de lA se chargent de débouter les téméraires, etpas seulement devant un juge ... Même les normes sismiquesde sérurité ont été (

~sirudeetdéshwnanisationfrappentconsécutivementlesvisiteurs de ce quanier. Que l'on ne visite pas en fait. Soit on yvit, soit on le uavmeviœ fait, soit on yva pour\e boulot. Dansles puits, \es enussements de populace rappellent les clapimdelAX.lesbarsdA>ordentdedécbetshumains,d'ouvriersquibossent toUte la joumh dans des atmosphères irisées ettoxiques puis se cautérisent \es muqueuses aux vapeurs d'aJcoo\.Les jeunes femmes travaillent comme secrétaires, serveuses,suilHfaseu5es ou putains; dès qu'eUes Ont de la marmaille,elles resœnt chez elles à regarder les œlé-noveUas ducâbledansleurespagnolnatal,enattendantquerentreleurmarlviolentetleUlsenfantsruoguk. S'i1srenO'entjamais ...Dans les usines se succèdent de grands enO'ep3ts surplombésdepouO'elles méralliques, des alignements de cuves rouillées,des corridors de ruyauxfumants et des coursives glissanœs.Quelqueslaboratoiressontcachkdanslessous-sols,protégéspar des caméras hightech,despersoMels de sécurité annésjusqu'aux dents et des antichambres piégées aux gal toxiques.r-...... tmvCeCTl'Wde sb.œrs a considétab1ementévolué depuis sa créalionen 2007. les petits jrunes qui \' ont créé ont décidé de sedémarqllerde 1eurs confrères légèrementvio1ents pour s'exprimerdans la non-violence. Quelques anisttS du utW ont cornmencéà vendre Ialrgraffs à des galeries de Cemral LA et ont puse pa)'l'l'Nuesua Casa, un perit pavillon résidentiel abarulonné.Au moment de l'exproptiation, ils ont conunencé des grèves 3ela faim et une résistance passive pour gatdPr \eur havre de paîxau milieu des chantiers. Après que crois de leurs membres sommorts cognés par des « inconnus)),ilsontobœnugaindecause et ont pu garder leur casa enclavée au milieu des cuveschimiques. Depuis,ilscontinuem leursactivitésarristiquesetprofessent leur message de paix dans les puits. Ils vivent desdonations des galeries qui achètent parfois leurs œuvresurbaines, et des chèques donnés par les vieux des quelquesgosses de riche qui goüœnt un peu la vie «dans la rue )). Maisenréalité,lesanciensdugroupeontpétélesplombsàforcedegober des saletés. Ils prévoiemdepuis plusieurs années unepurification des cœurs et des corps, en fait un sabor.a.gemassif des usines. Pour l'instant, aucun n'a encore PlIles humes de \ancer«( l'Opération Bhopal ).Alors que certains méanos et ouvrierspassenlleurs loisirs à boire lM salairedans lesbaJssordîdesdllquanier,œrrainsa.utres se sont regroupés aucœur même d'une usinedésaffectéedans le seul but d'arrondirleurs finc; de mois eneustornisantvéhiculesetmatériel élecmmiqueque peuvent leurconfier les privi-

\égiés qui connaissent l'erulroit O'acœs aux Mecaniacs ne se faitque parcooptarion). Nombre de Hics ontronfié leuranne de serviceouleursvéhiculesdepaaouillesauxmécanosfousdel'endroitet peu sont œuxqui le œgreaenl Autantdiœtoor.desuiœquelamodilicationdesaonesàfeudansunteilieuesttotaJe..ment interdite mais il Y a tellement de flics qui viennE.'IU y fairerustomiserleurcalibrequelesMeuniacsomencoredebeauxjoulSdevameux. C'est même devenu, au COUIS des ans, unesonedezone«neurre»oùonpeuttrèsbienrrouveruncopsamaœur d'annes en train de discuter avec un gangbanger de lademière nouveauté de chez ColtLe commissariat de Norwalk bit parne des quelquesimmeubles qui n'ont pas été démolis. Uconserve uncenainchaane sixties ou seventies: des murs à la peinture claireéaiUée,deswyauteriesquigrondentquanrlonouvrelerobinetd'eauchaudeetunefoneproporriondemoustachesbienfour- ,,....nies che1 les policiets. Près de deux cent cinquanœ officm de ,~ 12. Ontario "::'police se dwgent de veiller SUI les quelques 100 000 habitantsde Norwalk. On les surnomme les (( Jap » .i c.ause du masque Onr.uio marque la limite orientale extrême de LA.blanc de proœcrion qu'ils scnt obligés de poner, comme de Ensuite, ce sont les prémices du désen et les contrefortSl'autre côté du Pacifiqu!'. l'mvironnemtnt dans lpquel bossent des monragnes de San Bernardino.les flics de Norwalkles use plus vite que de coutume. Deshudes~idémiologiquesquigravitentdans!eshautessph~esdulAPDindiquentquelespoliciersdeNorwalkpossèdentuneespérancedeviedecinquantMixans,soithuitdemoinsqul'œIledesflicsquiparrouillentdansJeszoneslesmoinspoDuées.Unedireaiveinœmespêcified'yaUermalloa\'l?(lesarrnesàfeu, vu le nombre de produits chimiques dangereux présentsdans la zone. la majorité des flics de Norwalka suivi avant samutarion les stages de corps à corps et de maîtrise non létaledes individus et possède donc un entraînement supêrieur aucombat rapproché. la rwneur a filtré tt: ce genre de sragesawdepuisquelquesillllffisa fréquentation diminuer dramatique--Les fficards de Norwalk font face à deux types de delinquance.Ils doivent tom d'aboni se charger de mainœnirl'ordr:e dans lespuits(doncàlasoniedel'usineoudel'école,après6heuresdusoir).Ilsreporuientengffikllauxviolenœscoojugalts, auxbagarres de bar et à la détinquanœ desjeuoes ('101 de bagnoles,reventedecame,délitsmineulS,eoc.).Mais leur boulot le plus dil!icileconcemeles nornbreuxtraticset contrebandes qui se mulriptient dans les usines. Lanuic,quelquesllangayss'ouvrent,descavess'improvisentsallesderéunion et un ballet de vans noirs parcourc les rues. À Norwall:uavaillentcertains des détaillants etgrossisœs les plus recherchkde IDs Angeles. Drogues,explosik,annesetmilliansdedo!lars changent de mains plusieurs fois touS les soir.; dans desvalises blindéfS ou des sacs despon:. Les usines résonnem deœmps à aurre de fusillades mortelles et les flics-les plusavisksavencqu'il faut accendre que les charognards soient passésavant d'aUer cerder de bIaru: les cadavres.ledéveloppemenlde la ville date d'une cinquantained'années, au moment elle a favorisé l'accueil des dassesmoyennes ecd'une myriade de petites compagnies. lecalme reladf du secteur et la proxÎmicé d'un aéroportinternational de bonne taille devaient compenser le climatsecet chaud marquant les approches du désert deMojave.En 2030, la situation n'a pas beaucoup changé.Ontario accueille toujours les petites maisons des classesmoyennes, vivant à plein le rêve américain, mais sedécouvre une nouvelle ambition, ceUe de devenir unealtem.ati~e crédible à la Silicon Va!ley. En fa~orisant l'implantationde compagnies à forte valeur ajoutée technolegique,en prenant quelques mesures symboliques (miseen s~rvice du premier Tokamak civil sur le territoire de lacommune), en choyant indusuiels, scientifiques, et décideurs,Ontario est en passe de réussir son pari ecd'acurerles investisseurs de tous types.Contrairement aux zones industrielles de South U,Ontario propose une industrie((propre »,celledescerveauxet de l'inrormatique. Dans quelques-unes des compagniesprésentes id, on progresse sur l'intelligence artificielle,les ordinaceurs quantiques ou les mini-rézoscomplexes. On prépare la conquête de Mars, ou l'on precMeà l'exploration de l'infiniment petit. Bref à Ontariol'humanÎtéavance 1 Etpounant, la. réalité n'est pas aussirose que l'Onrario Enquirtr veut Dien nous le faire croire.Ceux qui habitent ces monocones alignements de petitesmaisons ne sont pas ceux qui travaillent dans les bureauxau design soigné de la vitle. Ce sont les ouvriers ou lesemployés qui grouillent sur les freeways, matin et soir, endirection du centre de U. Quant à ceux qui travail1encà

Afin de conserver ses chères industries de pointe, lamunicipalité a décidé, en accord avec le Comté de losAngeles, de lancer un programme de relogement et deuansfertdepopulation. S'iltt.tit conçu et appliqut avechumanité, ce programme pourrait être btntfique à lapopulation puisque chacun se rapprocherait de son lieude travai\. Hélas, on expulse, on augmente arbitrairementiesloyers et les impôts pour forcer les gens à partir,on exproprie, tOUt ça pour laisser la place aux lucrativesindustries du furur ou aux apparrements de luxe deleurs employés.leshabitants cc historiques») delavilleneselaissentévidemment pas faire, et les scènes de violences urbaineset de rébelHon contre les services municipaux sont deplus en plus fréquentes. Outre ces tâches ingrates et souventéprouvantes de maintien de la paix dvile, les inrerventionsde la poUce dans ce secteur SOnt principalementconcentrées autour des compagnies sensibles .Cambriolages, espionnage industriel, enlèvemems y sontmonnaie courante. Sans ouhlier les zones sensibles queconstituent les abords de la cenuale Hoover qui pourraitsusciter bien des convoitises chez les terroristes ou agit.tteur-s.l.a« faune»attirée par lecimerière d'avions et lagrandedéchargeestaussiunproblèmedontleLAPDalachargeetdont,pourl'inst.tnt,ilnes'occupepas.La science et la technologie sont les principaux atoutsd'Ontario,etlavillefaittoutcequ'ilfautpourlesprésenterdela plus séduisante des manières au travers dedifférents prOgrammes de visite et de sensibilisation(cc Discovtr California mosr wantedfacraries! »). Il estdonc très facile de découvrir et de visiter certains lahoratoiresou complexes industriels, ce que ne manquent pasde faire nombre d'Angelinos toUS les dimanches.UE.U'" ~p.qUE.SW""', L'\IR' & Mo, (WLMICe nouveau concept de supermarché / centrede loisirsentraîne encore de nombreuses conuoverses. ('est unlieu entièrement dédié aux armes, à l'esprit pionnier et àla conquête de l'Ouest. On y uouve un supermarché (leplus grand choix d'armes de poing et de fusilsd'Amérique du Nord 1), un mini parc d'amaction ultramoderne,avec des stands de tir proposant plusieursambiances vitruelles : western, deuxième guerre mondiale,les rues de New York,safariafricain, guerres enAmérique du Sud, Star Wars, etc . Un musée (avecrépliques d'armes anciennes et authentiques pièces decollection) et une exposition sur le futur de l'armementet les percées technologiques à venir (proximité scientifiqueoblige).Bien sûr, les magasins de la galerie commerciale dédinentces thèmes à satiété et le chasseur, le baroudeur, lepionnier. le féru d'armes, y trouveront tout pour s'habiller,sedivtrtir, s'équiper et même se nourrir. Depuisson ouverture, ce centre commercial connaît un grandsuccès, etnombredevisiteurs, passionnés er curieux, s'ypressent touS les samedis. Bien sûr, la sécurité y estactive et vigilante, mais son zèle rugueux n'empêche pasles jeunes ou les gangst.ts de venir y faire leur choîx entoute liberté. Au rayon des incidents, on déplore de régulièresmanifestations du lobby anti-armes, ayant lieudevam le centre commercial (et qui dégénèrent souventen affrontement avec les forces de sécurité ou des visiteurs,très ... passionnés), quelques assauts violents degangmen appâtés par les uésors qui se trouvent à l'intérieurde ces murs et de fréquents règlements de compte(histoire d'étrenner le matériel fraîchement acquis).LE IDIAMMHooVEIle Tokamak Hoover (en référence au Hoover Dam),entré en service depuis 2026, est le premier réacteur àfusion nudéaire à usage civil au monde .Ila été construitet conçu avant la sécession de la Californie, mais la jeuneRépublique en a racheté l'usage aux ~tats-Unis grâce à unaccord compleXE, où il s'agissait de rendre à l'Amériquel'équivalent de plusieurs centaines de milliards de dollarsde matériel militaÎre (avions, navires, systèmes de communication,etc.) stationné en Californie contre l'usageexclusifdelacenuale. Depuis, le site est administré parla Califomiequi ne se prive pas d'en faire un atout centrollde sa communication, et souhaite l'ériger en étendardde sa politique tnergétique.C'est un énorme complexe industriel, construit sur leterrain utilisé au début du siècle pour l'aéroporr intemationaldela ville. le visiteur n'y verra qu'un ensembleassez impersonnel de bâtiments en béton gris, égayé ça etlà de panneaux lumineux vantant l'indépendance énergétiquede la Californie. La centrale est étrangement calme,sans grande activité apparente. Pas de bruit, pas defumée, pas de pollution. Qui pourrait soupçonner, qu'ici,se libèrent les forces fondamentales de la matière, ayantserviàfaçonnernotreunivers?le secteur bénéficie d'une protection importante, erlesservices de sécuTÎté SOnt réputés pour leur zèle et leurbrutalité (surtOUt lorsqu'il s'agit d'empêcher d'entrer, demanifester, ou de taggertout ce que les mouvementséco­Josou néo-hippies comptent d'énergumènes chevelus etvociférant).Au niveau de la sécurité et de la pollution, tout vabien, jusqu'ici. l'œil rassurant de la science veille sur ceIleuron de la technologie et malgré les avertissements desinévit.tbles Cassandres anti-modernisme, la centralesemble fonctionner à merveille. Quelques quartiers y sontdéjà raccordés et font office de zones pilotes (Inglewood,Hawthorne, lynwood, Alhambra). Malheureusement, lefonctionnement de cette merveille technologique resteencore erratique, et les arrêts ne sont pas rares, ce quientraîne de longues coupures d'électricité dans ces quartiersdéjà bien défavorisés.

• "'Ill ..Même s'il poTte le nom de la célèbre firme amélicaine(c'estunsumomdonnéparleslocaux),leBoeingGraveyardn'est autre qu'un immense cimetière d'avions de ligne(toutes marques confondues). À l'origine il était prévu queles avions seraient désossés et que les parties les plusimponames seraientreeyclées avec soin. La société qui étaitcensée s'en charger a fait faillite mais les compagniesaériennes continuent à livrer ici leurs mastodontes horsd'uS.J.ge en toute ilMgalité(évidemment. elles passent pardessociétkécransdomladuréed'existencedépasserarementun an).lesgangers quiy rôdent et les meutes decoyotes qui y onlélu domicile om chassé lOUS ceux quipouvaient espérer récupérer quelques bonnes pièces pourleur usage personnel (un siège d'Airbus est du demierchicdansunsalonhype).• 1/i, I"'liLE «MOIfTIC:IE.En suivant l'exemple des compagnies aériennes, lespetites enueprises de lA (et même des particuliers) vienflf.'mici,à l'tstdu quaruer, déposer leurs ordures et leursdhhetS industriels. D'ann~es en années Lt décharge estdmnue de plus en plus grande (et sunout de plus en plushaute, certaines enueprisesdt rechignam pas à déverserleurs immondices avec des heliCllprères). Le«monticu!e nfait désormais prh de cent mècres de haut à son point culminancetoccupe une surface d'au moins cinq kilomèuescarrés. Mais le plus terrible, c'est que dans ce dédale dedétritus viventdl'S êtres numains dont le métier est de récupérercedontlesautrcsneveulentpas.llscreusentdes,~galeriesdanslamontagneettententleur(hanceàla ~ ! 13. Palos Verdes .;.::.recherche de bijoux égarés. de canes certifiées et auuesgadgecs tfchnologiques encore en état de marche. Autant Juchée sur une colline dominant LA et Long Beach, ladire que les risques d'éboulement et les maladies toujours petite l'ille de Palos Verdes n'm maintenant que le pâleprésentes font que la vie dans le monticule est toujours reflet d'un passé somprueux et haUt en couleur.assezcoune.ro.-.:::IES dE pDlllI:EOn trouve à Ontario un seul grand commissariat, situédans Guasti Road, près de la centrale Hoover. abritantquelque uoiscents officiers de police etdétectivf.'S.De nombreuses compagnies disposant de leur propre servicede sécurité (souvenrmiruéquîpé que le W'Il)le besoinen policiers pour les pro~er n'est pas très imponant.Ontario esl donc un secreurplulÔt calme, où l'on affeae enpriorité les agents un peu usés psychologiquement, prochesdelarruaite,oupèresdefamillesnomhr~.OP .... sldo ..les gangs SOnt peu présencs dans le secteur d'Ontario ethisroriquement, cette ville n'a jamais été vraiment contaminéeparla gangrène gangsta. Après quelques œntatives d'implantationdans !es années 2010, les gangs en ont été chasskpar les politiques urbaines S.J.1lS concessions qui ont étémises en p!ace, etsuTtour par l'absence decJientèle pourleur came.À la fin des années 90, Palos Verdes devine l'un desendroits chics de LA. où il faisait bon s'înstaller etconsmlÎre les plus exua~agantes demeures. On y retrou~aitle plaisir de s'installer face à l'océan, au-dessus de la pollutionet loin des cha!eurs écrasantes d'HoUywood ou de SanFernando, routen restant proche du centre viUe.C'est aînsi que cette petite communauté tranquillementembourgeoisée accueillit le gratin de la jet set et du showbiz,unepléiadedenouveauxrichesm'as-ru-vu,etquelquesartistes enrichis par les généreuses donations de mé

PALU VERDES1':/une dizaine d'année, Palos Veules resta l'endroit le«in »delA. Avef. les meilleurs dubs de la viI1e. \esfêœsplusextraVagaIlœs, les olgies les plus indécentes, on y VfIla.irdu monde entier pour perdre ses dollars au casino ou paniciperà quelques agapes fasrueuses er parfois très tibertines.Puis, en quelques mois, Palos Verdes redevint ringard ertout retomba. L1 jet set décida de se uouverd'auut'Slieuxetd'auues passions et s'enticha de nouveaux spocs qu'eUedéaha comme étant dorénavant à L1 pointe de ta mode.Les extravagantes demeures construites au début dusiècle SE'vidèrent leurs occupants suivaient le mouveml.'lltet retoumaient à Bel Aîrouà Burbank. La faute à [a mode,mais aussi à la pollutionet.1ux relents toxiques et empestéscrachés par les usines de Long Beach. Peu de tempsapr~s, le gob vint jeter dehors les quelques originaux qui yvivaiemencore.le rêve idiot de constituer un petit Monte-Carlo sur lePacifique s'effondra définitivement en 2020 avec la mise~n cessation de paiement de la villt. À la suite dudépart de S~ rich~ administrés, le maire se trouvaitdansl'incapacitédefairefaceauxéchéanc~.L1municipalité de lA prit alors Palos Verdes soustuteUe,rnaissegardabiend'ydépenserlemoindre dollar, et les services de base que l'onpouvait attendre d'une ville (eau, électricité, câble,téléphone,setvicessanitairesetsociaux,sécurité,voirie,parcs et jardins) furent laissés l l'ahandon,enuaînam le départ défmitif des demiers habitants.En ZOZ8, Palos Verdes devint, dans l'indifférencegénérale, une ville fantôme en plein cœur de lA.Palos Verdes n'est plus qu'un quartier vide e[lugubre. la végétation cropicale qui y avaicété amoureusementimplamée croît maintenant de manière anarchique,les réalisarions humaines sont laissées à l'abandonet wut n'est que désolation, ruines et friches.le panorama offert par la ville est désolant. Denombreuses maisons sont en ruine, détruiteS parleUtrle One de Z018,Ou sont la proie d'une végétationenvahissante; d'innombrables di

dmique, [esfornles incongrues d'un bâtiment singeant II'Taj Maha[ou la œproducrion inatœndul' d'un palais vénitil.'ll.Ces maisonsremarquab\es peuventêtreinvestil's par [es derniershabitants du quarrier: quelques communautés hlppies,desgangban~(Soudl(tmraleslwulprès),ouderichesetexcentriques amoureux du calmtet de la soKtude.TI IIimIC'est Mandalay Rl'son Group qui décida, en 2003 , debâtir cet hôtekasino géant, surit modèle des monsrres de5000 chambres construirs lus Vegas (dont Mandalaypossédait alorS le quan 1). Construit l'n surplomb de lamer, ce complexe se propose dl'reproduire rien de moinsqu'une petite partie de Mome-Carlo. Pêle-mêle, onrerrouvedes replOducriolis à l'échelle du palais princier. du casino etdu musée océanographique, avec quelques rues agenc~es àlamonégasque(((Côted'AIurstyle»),letoutsurplombantune reproduction exaCte du Rocher de Monaco (vu de lamer, l'il!usionestparfaite !). Le casino est maintenant ll'abandon. Faute d'une fréquentation suffisante, il n'ajamais été rentable et Mandalay a rapidement jeté l'éponge.Puis la faillite de la ville est venue, qui adécouragt> touteVl'Iléité de Tl'lancede l'enuepriSf par d'aurres investisseurs.Le complexe abrite maintenantplusiwrs bandes dl' néo-hippiesqui se partagent les immenses bâtiments vides. DI'temps à aurre, ils reçoivent la visite de gangb.l.ngers VI'IIUSprmdTl'unpeudl'bontl'mpsl'tfaiTl'quelquescarrollS,oude cambrioleurs à la rechl'rche de l'unI' des mydliquessalles des coffres qui,sl'lonla légendl', auraientétéoubKées à la. fennetuTl'dl'l'établisSfmem.~VIII_Reproduisant un somptueux palais florentin, cettesuperbe demeuTl'aurrefois emplie d'œuvres d'an est encorehabiœe par Archibald FosterlV, le richissime héritier d'unepuissame famille de la côte Est. Cet mravagam personna~a décidé de rester seul sur les lieux de sa jeunesse dorée. Aforce de solitude, il est devenu complètement cinglé et vitparplOcuration, redus dans son manoir. Grâceàungroupeélecrrogène, il dispose d'un peu d'électricité lui pennettantd'alimenter les nombreux systèmes de surveitlance et deprotection qui empêchent toute intrusion dans sa villa.Personne ne sait plus rien de cet homme et de ses occupations.À vrai dire, WUt le monde s'en fiche ...NiI·l ...Néo-Bagdad est la colonie fondée par les survivants de lagrandemarme organisée par GédionHansbren, le prophète dela Nation Noire. Composée d'unI' cinquantainl' dl' personnes,ces fl'M.'rltsmusulmans, tousAfro..América.i tentent de survivretant bien que mal dans ce quartier des plus hostiles.Aidk par des gangstlS deSoudiCenualrallikl leur cause, ilsomfOlJTléuntmiliceannéequi\eurpennetdevivreenbonneimelli8ftlŒ avec les wés du quartier. Sauf Derek Manson quiaŒcMlJlleO.tdécidé d'éliminer toutes les brebis de Gédéon. VuIl'nombre d:armesauwmariques stockées il Néo-Bagdadl'tmalgré le côté pacifiste de Gédéon, ça n'est pas encon> faîLAucune. Pour le moment, letAPD secontl'nre d'envoyerponcruelll'mentquelques parrouillesen véhicules blindés,JUSte pourvoir si \es quelques squatters l't habitants connusdes services de police sont encore vivants.opposldClnSi personne ne s'avl'nture à Palos Verdes, ce n'est pas parhasard. Le tAPD n'yvientqùnvAticull'blindé,en hélico,ou sous la protection des SWAT, car II' danger y estomniprkent.Outre les quelques habitants parfois agressifs et totalementdésocialisés (hippies, marginaux. SDF) qui n'aimentpaslapoliceetl'accueillentgénéralementàcoupsd'AK,onpeut encore rrouverquelques animaux sauvages, qui n'ontpastous été capturés par les seT'lices de la ville. Mais PalosVerdes est aussi un heu de planque idéal. Dans les innombrablesmaisons en ruine, on peut rrouver des personnagesaussi divers que les membres d'un gang venam panager lesfruits d'un braquage, quelques hommes de main du canelde TIjuana en rrain « d'interroger » unamiàl'llX, ou blendes rourisresjaponais égark.Le plus gros danger se situe pounant entre [l'S murssomptueux de Thl' Rivil'ra. Ourreles quelques bandes dl'hippies crasseux et déjantés qui y vivent, on y uouve unpersonnage beaucoup p!us inquiétanL DeTl'kMansonestunseriaI killerd'un genre un peu particulier. Après avoir écuméla Califomie en toute impunité (soixante-dix-huit ml'unresde femmes), il s'est retiré dans le vieux casino, entouréd'une cour de fidèles qui rravaillent pour lui. Jl a jeté lesbases d'une sem complètement illuminée, mêlant magienoire, croyances chamaniques indiennes et vampirisme.Auprès de ses fidèles-fascinés par son charisme, la fulgurancede sa pensée, et continuellement défoncés au PCP-,il passe pour l'unique représentant de Satan sur cene Terre.Il ne se nourrit que de sang humain et de viscères encorepalpitantes (avec une prmrencl' pour 11' cœur et la rate).Ces mets de cho ix lui som amenés par ses séides qui descendentréguKèrementâtApour«fairelescourses».Le quartier est aussi le théâtre. depuis peu. d'une terribleguerre des gangsenrre deux factions sud-américaines : lesAItee Creepers et les Queuboyz. Tout a commencé par le vold'une antique relique au quartil't génhal des Queuboyz (unevilla luxueuse de Palos Verdes) et s'est poursuivi par undéferlement de violence rareml'llt w à tA. Enrre les sacrificeshumains de 1( civils» et de gangers ennemis pour apaiserles dîvinités aztèques et les attaques de représailles surIesfamilles des gangers, le tAPD ne ramasse pas moins de dixcadavres par semaine depuis près ~e deux mois. Et lors desnuits les plus chaudes, il peut y avoir p!us dt trente corpssur le pavé. Eton ne prerui paSl'n compte les sacrifiés dontles dépouilles sont ensuite llvrées aux lequins. ÀceaainLl,les deux gangs vont parvtnir à s'entreruer sans que le tAPDpuisse (ou veuille) y faire quoiqut ce soit.

(es latinosagressifs passent de temps à autre dans lesecteur. Idéal pour faire quelques canons, se débarrasser degêneurs, ou livœrde l.a came.Wwc...uwCinC'est à eux que l'on confie le sale boulot: Tuer desbloods ou des cholos lorsqu'ils deviennent gênants. Ilss'acquittent du job avec professionnalisme et talent. EtPalos Verdes est l'un de leurs endroits de prédilection pourfaire disparaîue les coIpS.FtrmciAIWlCe gang I.ltinoa été victime d'une sangl.lmevendeua et /ses demiers survivants n'ont trouvé que Palos Verdes poursepl.lnquer.Des mecs ont enlevé GracyLttifah, la sœur de FatherAbdul, le chef de ces bloods. D'après quelques ruyaux obtenusparles homebo)'l, ces rypes étaient des hippiesdescendusde Palos Verdes. Depuis le drame, les boyz du gangarpentent régulièrement les rues de la ville afin de descendreduhippyoud'évenrue!lementretrouverlaplanrureuseGracy.

14. Pasadena •. :: :,l'asadena viemd'un mot indien signifiant

y",...,.,. ("MAIIII .. ·t_ 1Un groupe d'indiens et de chamans s'est installé dansune propriéré achetée avec l'argenr de leurs casinos. EUe tstsituée au nord de Pasadena et est assez éloignée de lamunicipalité. Les vieux indiens y mtnent une vie iso!ée,presque autarcique. Il ne semble y avoir aucune femmedans la Yeth. Leurs seuls visiteurs sontqul'lques membresd'autreS communautés mystiques indiennes ou leurs lils etpetits-fils. Chaquelunt', les natifs américains pranquentleurs rituels ancesuaux. Des dizaines de talismans ésotériquesfaits de plumes et de cordelettes vacillent, pendusaux branches des arbres. Une légère brume blanchâue selève au crépusmle et flotte jusqu'à l'aube. Seuls quelqueséchos et lueurs fantasmagoriques percent parfois les petitsbois qui entourent leur propriéré. Mais au-delà de ce folklore,il existe aussi une branche d'indiens parfaitemem imêgrkàla sodétécalifomienne et dont le but (caché) est dereprendre les terres de leurs ancêcres aux hlancs (comme ilsdisem !) mais en les comhauantavecleurs propres armes:rachat de terrain aux entreprises en faillite, OPA sur certainesfirmes, etc. l'idée suit son cours et on peUt déjà estimerque 12% des bâtiments de Pasadena appartiennent àdes sociétés dirigées p.ardes indiens. Il ne reste plus qu'àen chasser. toujours légalernent, les blancs qui y vivent etune vraie nation indienne poulTa trouver sa place ici.Créé par les étudiants de CaITeCÎales(classes inférieuresau seuil de pauvreté 6%,dassesouvrièresetmoyennesinférieures 46 %,classes moyennes supérieures 34%,etclasses uès aisées 14%).

Heureusement, la moyenne d'âge assez élevée (30,4 ans)aide à niveler les conflits.lr phén()mène des gangs estréduiticiàsaplussimpleexpressiondanslesquartiershispaniques,n()irset asiatiques. ~polîcevemesanscessepour protéger les populati()nsqui recherchemà PasadenapaixetuanquiUité.upposll:lonPasadena œmoigne d'un climat bien paniculier. Ici, lesgens YÎVent en communautk raciales, religieuses, ou sodé­Llires er limirentau minimum leufS contacts avec l'extérieur.Ceueambianct pesante de suspicion subtile voire deléger mépris tient les étrangers à l'kan et mer les visiteursma! à ['aise. Une sone d'aunosphère angoissante imprègnePasadena, en total désaccord avec l'image de petite viesereine qui colle à \avilie. Les rumeurs s'infiltrent dans lesespritsetlaissentplanerdesdoutessurlevrai,surlefaux,sur les doutes eux-mêmes. Ce qui peut arriver de pire à ,""quelqu'unàPasadena,c'estdeneplusréuss~ràsecroire \.~lui-même. Pasadena est le lieu rêvé pour Imaginer leslt'gendl'Surbaineslesplusterrifianœs.Le meneur df jeu doit prendre soin d'utiliserconSlam-.,..,ment des éléments à P()ltie psychologique dans cequartier: la sensation diffuse d'èue épié ou suivi,uneimpressi()n que tOUt le monde a quelque chose à cacher,que des choses incroyables sepassent.i Pasadena, (ce quidoit êue vrai, voir les üeux typiques ci-dessus), que lavérité n'est jamais ce qu'elle semble êue et que, du reste,tlle est ailleurs ...Les romns comme on les surnomme s()nt l'un desgangs de greensters les plusintluents de tout IJ.. Ils cherchentd'ailleurs à fédérer les autfes greensters derrièreleur bannière et espèrent que le curieux brouillard verrsera toujours plus imponantet que la ville ne va rien tenterpour l'Imminer (d'ailleurs, comment le pourraitelle... ) les rottens maquent le plus souvent dans leshauteurs, lorsque leg()b envahit tout et que la visibilitéest la plus réduite. Ce som principalement des voleurs etils n'aiment pas outre mesure la violence. Il suffit de nepas leur résister. C()ntre les aurres gangs (des quartiersv()lsinsengénéral),lasituationestplusélemiqueetiln'est pas rare de retrouver des corps sans vie une foisl'aleneau gob passée.~ _IJkft'I "nEnUt 1956 et 1960, quatre enfants Ont disparu sansbisser de uaces (si ce n'est un petit Wlo el une vestt) prèsde ce réservoir sur la colline. En2013 , 2016 et 2018,quaue auues enfants ont disparu dans descirconsLancestout aussi mystirieuses. Pendant quelques années, lesparents ombien inrerdità leurs tnfantsd'aHerjauervers cecoin. Aujourd'hui, le ttmps a fait son œuvre, les souvenitsontpeuàpeuglisséversl'oublî,lapsychoseapresquedisparu,et des gamins commencent à rl'Venirjauervers la silh()uenenoire etimposantt du réservoir ...15. Santa Monica • '::.Située à l'oum de Dowllrown, entre les montagnes deSan Gabriel et l'océan, Sant.l Monica tsttoujours vouée auculttducorps etaux loisirs. l'ancienneSLationbalnéairede IJ. n'est toutefois plus le cliché qu'A/ml à Mo/ibub.llançait aux adolescems en mal d'implants mammaires.Cenes, les bimbos blondes à string fieellearpement toUjoursla Pacifie Palissade en Rollerbl.!.de, mais avec uncalibre22àlacheville, histoire de dissuaderlts tOur\stt'StrOp enueprenams. Les sauvetturs bodybuildés sonltOujoursperchés dans leurs tours, mais ce sont maintenantdes hommes des milices privées badigeonnant leurscliemes sexagffiaires de crème à broruer. Etoui,les plagesmythiques sont devenues des clubs privés pour miUiardairesetcélébrités,la baignade est protégée des requinspar des c1ôrures entirane, les cockrails sont tOujours servisfrais ,de même que les jeunes hôtesses. Biensûr,cenaÎnesdes plages appartiennent encore à la municipalité et SOntouvenes aux classes moyennes. Mais les protections antirequinsn'y som pas aussi efficaces. Cenains de ces facétieuxanimaux ayant déjà réussi à franchir les barrières etàfaire de nombreuses victimes. Le plus célèbre d'emre eux,gentiment surnommé (, The Greedy One », a d'ailleursréussi l'exploit de «soulager)) la municipalité de seizebaigneurs, avant qu'une unité de eops neréussisseàleréduire en hamburger. La scène fut intégralement filméepar un amateur et chose étrange, c'eSt l'un des «Live­Feeding» préférk des aficionados du genre.les!élèbres SpOts de Sant.l Monica Beach font tOujoursfureur, mais les attaques m()nel1es de squales ont refroidiles désirs de fun de la plupandes surfeurs. Paunant, Cettainsaccrosà l'adrffialîne, osent encore défier les grandsblancs. C'est sous la mythique jetée SanLa Monica Pierqu'ils s'y essayent le plus souvent, t()Ut ça pour paraderdevant les toUr\sttS et rtc()lter une gloire bien iphémère.Ces fameux touristes (principalement asiatiques) somd'ailleurs la principale ressource économique de la ville.

lequattierouestdelavil1eleurestdédié,lIslogentdans les hôœ\s de Colorado Av., font le tour des attraenonsdu Pacifie Pan, se rendent en bus visiter West Hollywood etdépensenttousleursdollarscertifikdanslesdubsuèsprivkde 3rd StrM Promenade.l'est de la ville est le domaine E'Xdusif des starS monrantes,pas encore assez célèbres et riches poUJ se paytr une villa àBeverlyHil\s, maissuffisammentpourprétendreàuneonfonde cent mètres carrés sur Ocean Parlc BL, tQUrdemême. C'estaussi à cet endroit que l'on nouve les ambassades qui ontrécemment ouven leurs pones à lA. Plus de trente nationssont représentées, la Franceayantéœlapremièreàsalu~1acréation du nouvel ~r.a t en ouvrant lespones de son ambassade moins detrois mois après la sécession.Notons que le grand frère, lesUSA, possède aussi une ambassadeà Santa Monica mais cen'est qu'un tout petit bâtiment,comme si les USA voulaient deprouver à la CalifomieEt les habitants d~ns tout ta ? La classe supétieureréside dans les quattiers calmes du nord de la ville (où ilne se passe jamais rien). \..l plupan sont commerçants outour-opérateurs dans le quartier ouest. \..l classe moyennevitâla périphétie est de la ville, dans des blocks miteuxsirués derrière l'aérodrome. On trouve aussi beautOup de

vagabonds et de clochards près des plages, des marginauxarrivés au bout de la Route 66 ...Impossible de rattr la Pacifie Palissade ~(sa promenadecélèbr~ pour les bandes de suters et auues riders.Mesdames, planquez vos sacs el messieurs surv~ilIez vosfemmts, l~s beaux pickpockets sont très habiles et lesmaîtres nageurs uès bronzés ... Si vous vous en sentez lecourage, allez faire un taur du côté de Montana Av" aunord la ville, vous y d&ouvrirez la faune rock et néo-métalla plus en vogue de 1.05 Angeles. Suivant la technique de latri-modélisation numérique, les propriétaires du bar ThePlumber Room présentent des concertS virtuels avec desStars du rock disparues: Fred Durst, Elvis, jim Morrison,KurrCobain ... Labièreyesttièdeetlesbagarresfréquentes.Unconseil.évitczdctropaguicherlesserveuses,lts videursfant leménageetposentltsquestiansaprès.À l'extrême est de la vi!1e se trouve The Museum ofFlying, aù vous trouverez rous les Mtails de l'épopée depresqueunsiècledeconquêtespatialeellesdemièresnouvellesde Mars. l'aérodrome de Santa Monica, qui est son/ vis-à-vis,n'estutiliséqueparquelquesrichespersonnalitéslocales et les hélicoptb"es des gardt-

1 L. South Cenll'al . ': : 111 I ii Il!i'our séparer rles milliers de maisons, SOUvt'lltpetites etroujours banales on a rien uouvé de mieux que des cen­[aines de rues monotones tracées au cordeau. Sur lesf.açades léLUdi!l'S et les murs dkrépits, les graffitis rappell~tconsL1mmentoÎlvousM.Jlsdéljmitentlesterritoiresdes gangs, désignent les ennemis, donnent la HSLe desamis. Parfois des fresques en couleurs viennent égayer lebéton. Elles sont souvent allégoriques, voire religieuses, ony rend hommage aux hornies rombk \XIur le '1\00II.Les rues grouillent de mômes, à se demander si toutes les~(oles du quanier sont en grève. Devant les maisons duquartier,chacunsembleau:endre.Lesdealers,leu!scliems.les mères, un avenir pour les gosses.Au (oindes rues, quelques supermarchés tenus parrlesCoréens méfiants, ft un nombre infini de liquorshops,qui ne vendent que de l'alcool ou unejunkfood pOUTmômes obèses.les bangers sont omniprkents. Parcourant les rues dansleurslowridm bichonnéts ave< amour er jalousie, ou assisdevant la maison en fum.a.nt un peu de quell ou du joker.Ils attendent que le temps passe,léwdantau soleil ensirotant de la m.a.uvaise bière et en é

p\ustapageuseà\a plus extrêmede franchir une aurorome ou de uaverserune avenue. Ainsi, la limireenue les quaruers favorisesde Downrown et les premim blocs dl' South (entrai estassez nrnl',l'tSl'llluntourisTeHomdis'engagera par erreurdans ces anères dangereuses.Ici les WASP SOnt denrée rare. la population estmajoritairementnoireou chicano, et face à laviolenceetà lamortalité,ellelaisselibrecoursàunvieilinstinctdesul'Jie,aVfCun taux de natalité digne de ceux que l'on reneonuedans Il' til'rs-monde.Lts milliers de petites maisons qui parsèment ceslonessurpeupléesnedoiventpasfaireillusionquantauniveau sodal des habitants. Le secteur est ravagé par laviolence. le chômage, la drogue etla misère et il ne s'estjamais remis !a désindustrialisation massive des années60-70. Toutes les grandes usines de Compton oud' lnglewood ont fermé, laissant des locaux en frichl' etdes milliers de gens surie cmeau sans qUl'l'ttat nes'en occupe vraiment.Que\ques faiTs et chiffres suffiront à donner un peTitaperçu de la réalité sociale effrayante en vigueur à South(l'nuai!)' :. Le taux de chômage s'élève en moyenne à 20%,nrrôleles30%danscen.ainssecteursde(omptonoudeWaru.• Surunl' surface de dix blocks l'nue Rorence Av. etCrenshawAv. on uouve cent cinquante magasins nevendanr que de l'alcool.III la population totale de South CenlIal et des principalesvilles a«enantesest d'environ un milliond'habitanrs.tapopulation totale imp~quêf (à des degrés divers) dans lesactivirésdes gangs est d'environ 150 000 pe!SO!lTle5._ Bonan, mal an, 1 500 personnes meurent de mortviolente dans ce seul quaruerde lA.III Rien que sur les lOnes de Compton, Inglewood et Athms,on dénombre une centaine de gangs noirs ou chicanos.PourTant, bien que ces quarTiers soient panni les pl~sdangereux de la planète {les Statistiques d'insécurité et deviolence les placent devant Medellin, Johannesburg oulagos), iln'estpasdansltshabitudesdel'Ëtatd'abdiqueret de laîsser la rue sl'uansforml'r en lone de nondtoiLCe setaital!etconue les principes des pères fondateurset la mémoire des pionniers qui ont labouré cetteterre. À défaut des autres services de l'ttat, on envoiedonc la police en première ligne. Brutale, parfois maladroiteet souvent oppressante, la présence policière esthonnie par les habitants et dans certaines rues. on tire àvue sur les voitures de p;iuouille.lln'ya que deux catégories defliC5,l SouthCenual. Lesvolontaires un peu barges ou idéalistes etcelix qui ontdéconné et qui accomplissent une période disciplinaire.Tous essaient pourtant de faire respe\ler \'autorit~ de l'Ëtatsous les injures, les crachats et les balles.Quamaux autres services de l'Ëtat, ils sont inexistants.LeWelfare a baissé les bras, même si cenains libéraux prétendentque tout l'argent dépensé pour arrêter et garder enprison les types du coin serait mieux utilisé pourréhabiliœrles quartiers et redonner du travail aux parents et de l'instructionauxgamins.les écoles sont gangrenées par la violence, et les mômesn'y apprennent plus que la loi du plus fort. les cenlIes communautaÎresou associatifs som laissés à l'abandon OU50mconuôlés par les gangs. Les sel'Jices municipaux, quand ilsexisrenttncore, ne réparent plus rien, n'interviennent plus,ne se dtplacent plus. (l'naines rues S()ntjonchéts dl' détrirusou dl'carcasses de voirures pourrissant au soleil sansque personne ne juge utile de les enlever. Les cicatrices dutitde One de 2018 ttdes émeutes de 2021 sont encorevisibles un peu panout : maisons écroulées et jamais réparéesni déblayées,ClEvasses et fissures dans le sol, arbresabatrus etcenains secteurs n'ont même plus l'eau ou l'electricîté,lescompagniesprivéesayantprévenrivementarrêtéladisnibution, craignant l'insolvabilité des habitants.lV.nsDe toutes les villes ou quaniers de South CenttalLA,Watts estpeut-1ltre le plus connu. Depuis les émeutes de1965,quiontmisenévidence le malaise S()cia! desminoritkafro-ammcainesjusqu'à celles de 2021 qui ont emérinélatransformation de plusieurs quaruers d'habitation enIonesdecombaturbain, en passant par celles de 1992,célébrant le passage à tabac de Rodney King par quelquesnervis du LAI'D, la ville a toujours été au dépan desuoubles les plus brutaux ayant secoué !}..Waru est un vieux quartier noir à l'industrie dé\abréeetaux maîsons uistts alignées de façon monotone.laviolence,la drogue et la mon y sont omniprkentes et seulesles tours dl'Waus rappellent qu'un peu d'humanité a puexister ici. Jl s'agit d'un édifice biurre, croisementimprobablel'nue l'œuvre du FacteurCheva\ et celle de Gaudi.Deux tours creuses de vingt mètres de haut, élevées dansles années 50 par un obscur habitdnt italien du quartier quis'est servi de sa volonté et de ses bras et surtout dequelques tonnes de coquillages, gravats et teSsons de bouttiIlepour bâtir l'œuvre de s.a vie.VaguefitrtétoUristiqueduquartierilyaquelquesannéts,les Watts Towers Ont m~inten~nt été soigneustment rayéesdu parcours des toUrs-opéraœurs. D'ailleurs, c'est l'ensembledu secteur qui ne r~oit plus la moindre visitt (sauf, commeà l'habirude, c~lle du LAPD, même si ses hommes ne s'approchentpas IIOp des blocs entourant lts tours).Les tours, en elles-mêmes, n'ont pas été dtgradées mêmep;irles centaines de cadavres éviscérés, décapitkou éœrchésqui y pendouillent au S()leiI.' l'odeur est intenabll' jusqu'àplusieurscentainn de mèu!'S, ce qui n'emp&:he pasceux que l'on soupçonne d'rne les responsables de ce charnierde vivre alenrourIl s'agit de la B\ackCharia, une secte d'activistes noirsvaguement musulmans, emmenés jusqu'aux pOrtes de la

Jfolie etde l'enfer par Jeur guide, MuhammadPadishah,un ancien crips ayant, ,dit-on, rencontré J'illuminationlors d'un séjour en prison, et qui se prendrait pour l'undes cavaliers de ['Apocalypse. Les dogmes et pratiques dela secte sont assez peu connus (les rares qui se sontapprochés sont maintenant suspendus sur les tours), demême que les moyens et le nombre de ses affiliés.les quelques blOG ft ruelles qui sont autour du lieu saintont été vidés de leurs habitants, et c'est maintenant undésen froid et sinisue, seulement uoublé par la vision fugaced'êtres fantomatiques.J.u regard perdu. Oesgraffitisàlamys.tique incompréhensib1e abondenl sur les mlilli. On y parle defin du monde,de colère divine et de rédl.'lllption ...WIllI({ Srraight 'ourro' Compron )1 hurlaient les NWA au débmdes années 90. Pounant, en quarante ans, rien n'a changéet il n'ya pas trente manières de sortir de Compton. lesgangs, le basket, le rap ou la mort. Tels SOnt les choix quisont offertS aux jeunes noirs qui naissent ici. Comme tout lemonde ne mesure par 2m20 et n'a pas le même don pourle flot que Jay Buda,la plupan des gamins commencent trfstôtdanslesgangs.llsontlechoix,plusd'uneYÙlgtaineparsèment la communauté de Compton.la vie yestcoune mais intenst et l'espoir d'ascensionsociale se réduit à lorgner sur la Mercedes du dealer de larue. la routine de la consommation ou de laveme de crackest seulement troublée par des crises de violences aiguës,conue les Pigs ou les autres gangs du coin. les mères élevantdeshordes de gamins Ont renoncé depuis longtemps àraisonnerleshomeboyz, les pères, pour la plupan mis àl'écande la société ou anden bangers, ont perdu leur autorité,s'ils en Ont jamais eu ...ta ville de Compton n'a plus rien ~ offrir à ses habitantsà p.m la présence opiniâtre du IAPD,qui le lui rend bien.Comme si cene misère n'était pas encore suffisante pourelle, le nord de la ville abrite l'un des plus effrayants bidonviUesdelA,le Santa Fe. Imaginez des milliers de wagonsde marchandises laissés à l'abandon sur des voies rouilléeset pOut la plupart inutilisées. Ce qui était il Y a quelquesdizaines d'années le plus grand cemre de uiage ferroviairede LA est maintenant laissé en friche, et seuls quelquesuains de marchandises poussifs le uaversent encore. Dansles milliers de wagons qui ont été abandonnés ici par lacompagnie Santa Fe (d'où le nom donné au bidonville parses habitants), on nouve une Cour des Miracles puanU', unSubutb inrulU' et miséreux. Combien de personnes ont éludomicile dAns ces wagons aménAgés au fil du temps? Nulne le saiL Immigrants mexicains ou américains, marginaux,ou encore habitants de lA chassés par la hausse des loyersou le chômage, Hs sont des milliers à s'entasser dans ceswagons insalubres, sans hygiène et encore moins deconfort.Jusque dans la liste des fléaux qui l'aneignent, ce bidonvilleest conforme à ce qui se fait de mieux dans le tiersmonde,que ce soit pour les maladies (choléra et typhus), laviolence bruU' et aveugle, ou la malnutrition (les marmotsau venue hideusement gonflé qui fouillent la terre pourquelques grains de riz ne sont plus l'ex:dusivité de l'Afrique).Comme si c'était la honte de uop pour lA, personne neparledeSantaFe,surtoutpaslesm~iase(lespoHtiques;d'ailleurs, cenains ne doivent même pas savoir qu'ilexiste ... Comme souvent, la seule intervention de l'~tat selimite aux incursions du LAPD, dont les agents ne viennentici qu'en masse et avec de gros moyens.AjOUtons à cela une secte violente et sanglante dirigéeparunebruj(riah, une sorcike mexicaine, qui sème la terreurdansce quartier et dont les exactions commencentpetit à petit à arriver aux oreilles du IAPD. Des corps SOntretrouvés sans vie et surtout exsangues. Mais tant que celanttouchequeleschicanos,lesautoritésdelAs'enlaventles mAins et comme les Mexicains en question préfèrentréglerleproblèmeenfamille,cerultemaléliqueaencoredebeaux jours devant lui.Sm LAnDepuis qu'un petit génie de l'urbanisme, apôtre de laconsuuction sur dalle a posé sa patte sur cette communauté,lesperspectlves de ses habitants se sont considérablementobscurdes.la ville est maincen.mt aux trois quarts recouverte d'uneincroyable dalle en béton de plusieurs hectares, aboutissementd'une architecrure délirante et déshumanisée. (ettedallt, soutenue par d'impressionnants piliers (cenainsmesurent jusqu'à huit mètres de diamètre),a tout simplementrecouven les habitations existantes sans que l'ons'ocrupede reloger ou de déplacer ses habitants. la surfaceabrite ce qui devait êue le nec plusulua de la constlUctionmoderne, le complexe «( Enterprise )), chef-d'œuvre d'unplan d'uroanisme dantesque, destiné à remodelerprogressivementlosAngeles et (c'était !e but non avoué, mais facilementdevinable)àenexuairedeforce\emauvaisjus.Puisqu'une cenaine frange de ses habitants refusait des'intégrer à la communAuté ou, à défaut, de la quitter, alorsla ville n'avait qu'à les recouvrir, et comme des taupes quel'on enfume, ils partiraient alors d'eux-mêmes.Ce raisonnement fut proposé à la ville en 2010 par unquarteron d'architectes New-Yorkais, célèbres pour leurreconstlUcrionaudacieuseetsipatriotiqueduWorldübercyCenter de New-York.ta première uanchedu projet Enterprise (neufkilomèuescarrés) fut achevée en 2023. Elle était constituée de sixtours cylindriques scintillantes, aUa.ntdevingtl.soixantedixétages, reliées entce elles par d'ambitieuses etvertigineusespasserelles en verre, toutes censées abriter unepopulation jeune et active, gounnandede uavail et avide deconsommation et de loisirs. Ces complexes froids devaientles lui apporter sur un plateau.Hélas, l'indépendance de la. Califomie a prématurémemmis fin à ce beau programme. les crédits fédéraux ont étécoupés, les New-Yorkais sontrepanis chez eux et personne,compagnies ou particuliers, n'est venu s'instaUer dans l'en·ceinted'Enterprise. Quant àlamunicîpalitédeSouthGate,elle a refusé d'entretenir les tours, qui som maintenAnt laisséesà l'abandon.Speaade sinistre pour le visiteur. Au-dessousd'Enterprise,30000 personnes vivent encore ddns un barrio immonde etinsalubre, où la Iwnike du jour esldenrét rare. Au-dessus,

de vaStes places dkenes et silencieuses,batrues par les venrs, seulemelUconsœUks d'immeubles vides.Dans les tours de verre, ignorées detoUS et dkespérérnenc sombres, petsonnene sait ce que l'on peut bien Ytrouves:.Quelques t1ics qui s'y sonc avenrurésparlent de gangs, évidemment,d'usines clandestines de droguestenues par les cartels, de sectesdiverses ou même d'artistes de rueun peu déjanck.QU.J.ntaux légendes urbaines, eUesn'auront pas mis grand temps pourdevenir vivaces et inventer les plusimprobables curiosités: cultessatanistesy tenant sabbat, créaturesmonstrueuses et mutantes y faisantbombance, vampires, goules et sorciersy accomplissant les plussombresrituels,jusqu'auxeXtIaterresued'Ursae Majoris dontEnterprise serait maintenant la baseavancée pour l'exploration (1'invasion?)de la Terre ...Ce qui estcenain, C'tst que lecenue de ce qua.rtiera été frappé deplein fouet par la première grandeépidémiedeGP. Uoùdesbâtimenrsde béton surplombaient de uisœsmasures en bois. il ne reste que depetitstasdepoussière.CettelOneforme une sone d'arène sans vie,lunaite, où les gangs viennent téglffleurs comptes. les vainqueurs ontd'aiUeurs toujours la possibilitéd'emmener un peu de GPchel l'UX,c'est toujours ça de pris.-Le secteur Florence-Crenshaw-Normandie {du nom des interminablesavenuesquilequadriUentldoitêcre l'un des endroits où laconcentrarion des gangs afro-américainsou latinos est la plus importante.Et pour cause, Crenshaw etFlorence Avenue sont de gigantesquessupermarchés de la drogue àciel ouvert. On y achète en gros ouau détail toUt C~ qui peut se fumer,se sniffer, s'înjw.er et toUt LA vi~ntici pOUt st foumir. On dévalt deshauteurs de Bel Air pOUl s'encanailletet ch!rcher un peu desonic,on arrive de Compton pour un peudequen,quel'ontevendraouquel'on fumera avec des homies.

Le secteur bénéficie d'un calme relatif. Rien ne vientmitux perturber le commerce que les rafales d'armes automatiques,alors pas question de s'entretuer au milieu desc\ients. Surl'initiativedesgrossisteschezlesquelssefournissentlespetits dealers de rue (Cartels sud-américains,mafia italienne, triades), une sorre de trêve est en vigueurdans ces rues. Chaque emplacement est délimité par desaccords passés entre lesvtreranos des gangs, et ces loissont suivies par tous les affidês, S

tats meuruiers jusqu'au cœur de la ville. Des bombesexplosent,dl'5 &tnS rontassassinés et ces actes som souventsuivis de ft'Vendicationsconfuses, mêlanrprosecommunisterévolutionn.tire, islamisme radical ou demande delibérationdeprisonnierslCpotitiques».Au vu du matériel modeme et coûteux qu'ils utilisent,de leurs moyens logistiques étonnants, fC de leurs facultésà monter des opérations complexes. lf.'S politiques, lesjoumaHsœs et la police évoquenlsouvenrla main d'unepuissancesupérieureouécrangèresouhaitanrdktabiliserla jeune république de Californie. Etbiensûr,lesinimespectre des combines tordues de la CIA resurgitréguHkement,sans que rien n'ait jamais été prouvé ...Un peu à l'étan, au sud du quartier, se trouve unecurieuse communauLé lacustre qui vit, complètement repliéesur elle-même et dont le leitmotiv est la lUITe conue la GP.Les maisons y sont construites sur un lac artificiel, surpiltrtiset(ousceuxquiylogentdolventsubiruneséancedepMiluveon ne peut plus draconienne. l.ts habitanrs de l'endroitsom pour la moitié des blacks et des cllicanos tandisque les auuessontdes néo-babs. Tous voient en la GPunemenace quasi divine qui va dévorerIA en quelques années.rOnt:ES dE poll':EInsullé .à la hâte dans un hypermarché abandonn~(l'enseigne lumineuse WalMart n'a m~me pas été enlevée),legigantesquecommissariatdeSouthCentraldisposede moyens importants même s'il offre plus le specuded'une citadelle assiégée que d'une composanteessentielle de l'Ëtatde droit. Ëclleveauxde frises et blocsde bétons mpê

Ce gang est ((ès proche de la Black Charia de MuhammadPadishah.lllui fourniraitannes et protection physique, sansque l'on connais51 exanement les tennesdu marcM.Siruéau sud de Compton, ce gang est rêputé pour être l'un desplus agressifs vt!I'Ideurs de drogue de South Cenual.l'lc'est l'undes principaux aaeurs du marché de Rorente. D'après la rumeur,il aurait pris des engagements un peu inconsidéréssurd'importantsachatspour obtenir de meilleurs prix auprès d'un puissantfoumisseurmexicain. l.e genre de contrat qu'il vaut mieux tenir ...-Le Dieciocho n'est plus à propremeru parler le petit 18th Streetgang de rue de South Central du début des années 80. Jld'une organisation criminelle internationale saucrudorules ramifications s'étendent dans toute la Californie et jusqu'enAmérique Centrale. Oublié le simple statut de détaillant, leDieciocho se sent maintenant assez fonpour travailler en tant quegrossiste et s'affranchir de la mainmise des c.\rtels ou de la Erne.Ce grand gang du sud de South Cenual est devenu important et respecté enconjuguant habileté diplomatique etvio1ence froide. Llissam1e œrrain de la drogue àd'autres, il pratique aw< compétence et discrétion le ume d'annes.lls'estimposécomme fournisseur de nombreux gangs, et il êcoule sa marchandise (souvent du der- -­nier cri) à routes les factions de lA, excepté à leur ennemi mortel, le Dieciomo.les Tortillas Rats trouvent leurs racines dans l'installation des premiers chicanosil y a plus d'un si~c1e et dans le mysticisme azt~que. Persuadk d'êtres les1 descendant des grandes civilisations précolombiennes, ils placent leur lulte surieterrain politique et revendicatif. Enrobage d'un comportement criminel assez classique(trafic, meurtres...), ou vraie idéologie séditieuse? Les experts n'ont pasencore réussi à se prononcer.Ce gang salvadorien s'est à l'origine créé pour protéger les émigrants salvadoriens arrivaJU:en Califomie. Jl s'est rapidemem transfouné en société secrète (qui va reouœrjusque dansles rut'S de San 5alvador) etenganguluaviolenrspécia\isédans le trafic de Stllpéfiants.

'fO~ITIQ3E'LOBALE17. Temple City •..: .. II IUi',"!I!I ~ ~ l , IIIAdossée aux premiers conuefons de la montagm.' de SanBernardino, coînctttnueltS gllenoslOOIaçantsde Duarre,Montebello l't El Monte, Temple City n'est plus cette petitebourgade tranquille abrit.lnt une communauté middle-dasssaine tt unie qu'elle a été au XX t siècle.Depuis 2011. elle madminisuée parl'tglise Baptistede la Compassion et du Ch.rist Indulgent (EBCCl), 1'unedeces innombrables Sf(teS proteStantes qui parsèment le solnord-américain.Les séides de ['EBCCI ont choisi Temple City pour sonnom (qui n'a pounantrien à voir avec lareligion: son fondateurse nommait Walter Temple et c'était un banquierTexan) pour inmUer le quartier général de leur communauté,leuf(ITerrePromise)).l'~gtise a fleuri au début du siècle, en Pennsylvanie, et crû~ très grande vitesse grâteau prosélytisme agressif de sesmembres,avancde venir instaUerson siège en Califomie.Au milieu d'un broutt idéologique emprunté aux Quakers,aux Amish. etau Calvinismececre congrégation renouvellel'un des dogmes les mieux établis de la re!igionchrétimne.Son fond de commerce, son marché, est celui de la rNimlption.Elle prône le don d'une deuxième chance à touthomme, qu'il en fasse la demande ou p.1s,qu'il le mérite oupas. Chaque homme a donc le droirau p.1rdon,,iI'absolutionde ses butes p.1sséeset peut tenter de recommencerune nouvelle vie. À l'ESCO de lui fournir rour le bagage spirituelet le soutien matériel pour qu'il y p.1tvienne.la congrégation dispose de moyens considérables pourprendre sous sa coupe ceux qui la rejoignent. Grâce au soutientdelamunicipalitédeTempleCity,el1eoffreunchangementcompler d'identité, untravail,unlogement, parfoismême un passé à ses fidèles. En échange, ceux-ci s'engagentà promouvoir sa domine età faire don d'un peu de leurtemps etde leurénergieàsaconsolidation. Ce concratn'estpasformel1emcntimposé,maislapuissancedel'endoctrinementde l'EBCCI est telle que les fidèles y souscrivent sponranément.Bien sûr, le démarrage d'une nouvelle vie s'accompagnede l'abandon rotaI de ses ressourcesetbiensàlasecte. Pour que le pardon et la rédemption soient parfaits,couteslesattachesaveclepa.ssédoiventêtrecoupées!la ville est maintenant entièrement aux mains de l'EBCOet de ses fidèles. Les derniers habitants à ne pas en fairep.1rtÎe sont soumis à une pression psychologique rres imporranteet à un choixdifficile: ils doivent la rejoindre ou quitter\es lieux.Les fidèles de l'~glise se divisent en deux partiés : ceuxqui viennenrde Pennsylvanie. Ce SOnt les pères fondateurs.souvent d'une lointaine origine alsacienne (comme leurscousinsAmish),etils sont responsables de la doctrine et deIiIii1 II'i • ri l 'il !l'II Iii IIIIJi! illl'ascension de l'~glist. C'est panni eux que l'on trouve lespaste\lrslesplusinfluenu.les autres SOnt les convertis de fr~iche date. Des habitantsdeLA,principalementdébvorisketséduitsparlarhétorique, le projet er la docuine de La congrégation.Des nuées de séides s'~gayent toUS les matins ven lA ~expliquenr inlassablement les verrus de l'EBCCI. Les gensqui sont séduits sont invités l s'insralletàTemple City pourcommencel une nouvelle vie (toUS les frais sont pris encharge p.1fla secœ).lls rejoindront ensuite progressivementles masses de fidèles prosélytes.Maislesséidesnefonrpasquecela: depuis peu, ils kumentIesma.temités de roUt lA à la re

-..; :.~ li; SlANC DE lA~.:~: : AI:aaonymeuolisépourdésignerunfusil automatique (deAK47).Amibt:PCP.AiJ

[­ JillparticipationsfinancièresSil'.t[~ues,destSpropR'S(ompar;ries(dans \esquelles uavaillentses 6dèles) a sait pratiquer lelobbyinget:leclieruAismeaYeCcaaetintelligence.A1bœdit est un personnage trouble, disposant de nombreuxallits et d'un vaste rkeau d'inIluence. l.otsqu'il a besoin d'unservice, il nouve bcilement quelque oreille pour écouter sesdoléances. Que ce soit au tAPD,au Comœ, à la municipalité,ou même au Sénat ou au gouvtmeme!ll alifomien.Fan:JES dE ..... IICETemple (ity ne dispose pas de commissariat. À l'époqueoù le lAPD subissait de graves resuicrions budgétaires,l'EBCCl a propos~ fort opportunément un partenarialà. lamunicipalité de LA. L'~glise s'engageait.l assurer l'ordre etII !~' !I i!JI' ill l!llIli!B i iiilI13i !l!à faire respecter la loi califomienne à l'intérieur de la communautéenéchanged'unassouplissementdesespréroga- 'ntives polidères par le IAPD. ~~ 18. Van Nuys "::La municipalité sauLl. sur l'aubaine, voyant là un banmoyen de teSlefun programme pilole. Des garanties furentdéposées parl'ERCCl, des commissions d'évaluation ~t deconuôle mises en plaCt par lt comté tt la municipalité etuneloispérifiquevotte. Depuis, si le système fonctionnerelativement bien à Temple City, il n'a pas été r~conduitailleurs. De nombreuses voix s'ilhent maintenant pourreprendre en main la ville et ne plus la laisser complètementauxmains de ce que la municipalîté p!rçoit maintenantcommeune Sl'Cte dangereuse ttenvahissante.OpII>D!IildDnl'enstmble de la sécurité de la ville étantassurét par unemilice privn (l~ HAl, Holy Arm of Justice), entraînée, équipée~t financée par la secte, on croise peu de voirur~s dulAPD à Temple City. D'ailleurs, ceux qui voudrai~nt y fair~un mauvais coup ont compris depuis bien longœmps qu'iln'y a rien d'intéressant dans cette ville. Pas de camés, pasde fric, pas de magasins luxueux à braquer, pas de filles àmetue sur Ie trottoir, pas de racket possible. Bref,pasdemarché! Deplus, les méthodes musclées et expédirives duHAJ ontd€couragé les derniers imbéciles qui auraient souhaitétenter un coup.lburtant,ungnvefoyerdeœnsiontstenU'aindeSl:'constiruer.Depuis deux ou U'oisans,dtsconunerçantscorfflisviennents'inst.iller à Templl' Gty. Ds Ont conunrocé par ouvrir dt'Smagasins ne proposanlquelts produits de la Congrégation,mais depuis peu, ils o!frentun nombœaoissant de Cts biensde consommation modernes qu'elle abhorre.Sentant la redoutable menace qu'elle constirue, l'EBCO- tente maintenant d'endiguer ceTte invasion coréenne.D'abord parla ptrsuasion ttl'argent, en tentant de racheterles locaux utilisk parlts Coréns, puis de plus en plus parla force en faisant inttrvenir Its gros bras du HAl. En face,lts commerçants SOnt SOutenus parle puissant syndicar dtsIntérêtsCoréensttsontbiendécidkàsedéfendre!Niché en plein cœur de la vallée de San Fernando, VanNuys pourrait n'être qu'une banlieue middle-class d~ plus,~ vec St'S multitud~s d~ p~tirs immeubles discrets et bienproPlt'S,sesch.armantesvillas,soncentredecongrkintetnational(le plus grand de lA) et son aéropon utilisé parquelquts milliardaires pour parqu~r leurs jetS privés (Bogany croisalauren BacaH pour y tourner quelques scènesmythlquesdeCasablanca,ilyaplusd'unsiècle).Pourunt, la voie qu'a choisie Cette communaut~ tst bienplusétrange : adosséeàlarichissimeBurbank,nouvelieMecque du cinéma et de « l'entenainment Il 11.1 californienne,la ville s'tstdonnée corps ttlme au versant le plussulfureux du cinéma : le porno.VanNuys tstle centre mondial d'uneindusme Horissanteet qui neseca(heplus.lc~ on tourne plus de 1 SOOfilmspornos par an, on trouve uneU'entaine de srudios de production,etunecentainedecompagnies,dontl'activitégraviteautour de ces activités (Internet, gadgets, VPC, événementiel,producteurs,agentsanistiqut'S,etc... ).Depuis les années 70, le marché du porno bénéficied'une croissance ininterrompue. Décliné sur Internet, surmini-n'los, en DVD,enHo!.oDvD, à la télévision, le h.ard estpanout et le public en veut toujours plus. l'Asie (Chine etJapon) e t l'Amériqu~ Lttine (Brkil et Mexique) sonlcenainemenrlesplus gros consommateurs, mais ils sont suivisde prés parl'Amkique (malgré l'avènement d'un gouvemementlIèspuritainetl'Europ!.Aux côtés des films très« institutionnels Il, dont lemode de production n'a pas évolué depuis cinquanteans (quelques californiens musculeux qui besognentbruyamment des bimbos siliconées au bord de piscinesurplombant la ville de lA),ontrouve route une faunedéjantéequipToduiT,tourneouachètedesfiimsunpeuplus border/ine (SM, handicapés, vieux, obèses, scato,uro,pédophilie ... ).

!Pour qui gratte un peu, les deux facttteS de la"IWl51.~ ~~o:~~es~:s~~~s~::t ~el:c~~a:od~~;~!~!~~k~~JteursentourhdenllessUpttbts, que l'on trouve dans \esarrièrMal\es, et le les sordide, l'IIlIepôtsanonymes,les appaneml.'llts désaffectés,où les forçats de la ch.airtrisœs'activent san5grande illusion sur l'avenir.C'estaYe1:1'installationdequelquessrudiosprospères comme Velvet (spécialisé dans l'undergroundet le SM), Siffredi Entertainment (on ne préstnœplus le dantesque Rocco, remis au goût dujour par l'entremist d'un doubleviltllel encore trèsen forme-le vrai Rocco étant mon depuis quelquesannées), Bracmax, Flynt&Heffner international, ouB&B International {un producteur français qui a fait fortuneenCalifomie),quel'industriedupornoaconnusonessor dans la ville. Depuis une trentaine d'annks, ces com­"""O"'~I"'",,,,,,sontdevenuesdevéritablescitadeUesles majors de",,,,"";'_,,"";enque!quessynintérêts.l.esrues du cerureville grouillent d'wwfatmeÎllter­Iope.etaudétoord'unbloc,vousrisquezdefaîœdesrmcontresiulnnanœs.Gigantesqueslimousintsdeproducteurs,happmingde« stalS Il eI\ pltine séance dedédicace, cars de wurisœsiaponais tUrivés de Tokyo pourwirde près \es vedenes ou les toumages en pleine rue 1Quant aux immeubles abritant les producteurs, ilssomfréquemmentprisd'assautpardessta~l'tteSvenantdetrèsloinpourfairequelquescastings,et1esfilesd'alIffltesepoursuivemparfois jusque sur les uollOiIs.Au milieu de ce bamum bruyant, les habitants de VanNuys s'efforcent tanl bien que mal de poursuivre une vienormale et si cenains sont devenus membres actifs desligues de verru qui manifestent régu\ièremenl (u le srupre aêœndusesnoiIstentaculessurlaville! »),laplupans'accommodentsansuop de peine de cette industrie qui n'apas trOp chamboulé leur quotidien el qui a même plutôteruichileurcommunauœ.

.1"" __ ._I.1m1lTfCe modeste bâtiment à uoisrugesducenueviUene payepas de mine. Pourtant, ijabrite l'une des plus tenact's ligues devenu sévissanc à Van Nuys. Créée dans les aMées 10,aumoment du grand essor de l'industrie du porno, eUe regroupaità l'ill'igine quelqutS comités d'habi!.1J\ts et de rivmins opposkaux nouveUes orientations i!œllOO\iques et: motales dwisies parleurcommunauœ.Depuis,cette6guea~.EllttsSaimeavecopiniâuetéet:It'OUt!' bienalHieU de la ville. EUe dispost de contacts et desoutiens(notammentfinancim)auxttacs-Unis,rr.eUe\ancerégulièrement des c.unpagnes médiatiques et publicitaires pourreauœr de nOOVl!aux membres et sensibilistrLt population auxdangm de la décadence morale dont V.m Nuys est ['emblème.Fonede 3 000 membres tncank,présentedanstourelaCalifornie, elle a ['oreille de quelques hommes d'influenceprocnes du pouvoir de Sacramento. Son (guide », le RéWrendDogger, t'St un exalté au passtŒOuble (son imposanœ fonunept'MnneUe lui a nocammentpermis de financer une milice privée,chargée de protéger les membres de la ligue lorsqu' ils« intmiennmt)l). I! est animé d'une réelte conviction, et sonparcours a peu à voir avec de simples ambitions perronnelles.Pounam,sesamitiéspolitiquessemblentassezdoutfUSeS,etsesrelations avec la White Aryan legion sont ttès étroites.IiIaJ',IIlAvant de mourir. II' grand Rocco avaic. couché quelques idétsexuavagantessursontestamtlu.l'uned'tlleconsistairà,fairedon à lavilie de Rome d'une réplique en marbre de son sexe enéceaîon (douze mètres de haut, toUt dt mime), desrintf à êtreplacéeaubeaurnilieudelaplaœSainr~tm, telunobélîsquedes temps modernes dressé vetS la hrmièœ divine.Devant les hésitations bien comprehensibles des autorités duVatican, lepro;etn'avaitpuêue ment à bien«lasculpturefutdonc œrownée aux héritiers de la sw,qui en liœntdonà, IaYilledeVanNuys. Depuis, l'improbable phallus mine au beau milieude IaviUe,surlincoln Square, et s'il sen d'mblème à SiffrediEnteJtaÎtU1len(, dont les studios se uuuvent non loin. n est surtoutl'objet de pèlerinages incessants de la pan de fans uansis.les aurresstudios omdéridé de répliquer sur ce terrainmêdiatiqueen linançant l'achat d'un dirigeable publicitaîre (un/fup)enfO!llledesexedœsst(agŒrntnœd'untt\tganteaacede rouge à \èo.ll') que l'on voilp.1lfois voler atHitssus de lA lesjouIs de beau temps.Mais la prinripalt aruacrion du Rocco's Gihc'est que par \etruehemerud'unéquipemern:œchno\ogîquedehautepréàsion,l'organe du Rocco SUS

V_IIm_ ...Cette braRChe du Dieciocho sen de prinripal pourvoyeur dedrogue du coin.('est en 1891 qu'Abbot Kinney et Francis Ryan, deuxriches promoteurs immobiliers, investissent dansle casino d'Ocean Pad: el dans des cenrainesd'arpenrs de œrre marécagruse de bord de merau sud de Santa Monica. Au cours des dixannéfssuivanteS.lanouveUevilleprospèrerapidememautour de petits parcs d'arnacrion et denombreux commerces. C'est aussi au cours deœne période que serontconsauites les prl'lllièresgrandes jetéts qui fetORtune grande panie durenom de l'endIOit. ('est en 1905 que ceneville devient véritablement la Venise américaine.Cetteannk-llAbbotKinneyconsnuitun enstmblede canauxtt de bâtiments àcolonnadtsdestinéàiNoquet1esrrtl'M'illesdela c8tbre ru Iarusar deJa vieille Europe. D l'IIprofiœ pour édifier un posre de police, unecaserne de pompit'fS, de nombreux commerces etune grande jetée suppolUlir un auditorium de 3 000places!t de nombreux manèges. Veniee Beach va ensuitecontinuer il prospérer griee à une foule nombreuse I.'thétérocliœ aairh par Its jeux d'argent, \es parcs d'awaction etles fameux bals du dimanche soir. C'est le 25 novernbrel925,alollqueVenicelltachabriteunepetitequînzainedemilliers d'habitants permanents, que cette cité est offirieUemem rattachée à la ville de los Angeles.

Enil une explosion démograph.iqu~ désordonnéea anarchique, obligés de s'occuper d'un qualtier auxbâriments..willissantsad.1ngeœux,d'unlieudtd&.tucheadeparisdandestins,d'unabripourJaliedeJaru,\esof66elsdelarnairie de Los Angeles décident de déauireplusdecinqœntcinquantebâtimentsdeVeniceBeachafindeœœnsttuirelequattiersur dt nouvelles bases. Dartslemêmetemps, ils obstruent la p1upandes canaux qui avaient fait la répUtation de la peâte cité. Enlieu a plaœde bâtiments pinoresqut'S dotés d'un channe désuaad'Ullt'hismireirtcnJsrhdans\eursmurscouleurcrèrnt-,poussemalors d'immondes blocs aux couleurs vivts l't chatoyanœstout droit SOltis de l'imaginarion malade d'un gamin daltonienvenant d'hériter d'Ullt' nouvtUe boîœ de crayons de couleurs.L1 nouv~ll~ tranquillité des habitants de Vernce Beach seratroublêeàlafindesannées60 etau de'butdes années 70 parl'arrivée de mUliers de hippies venus éveiller les sens des résidentsde la cité balnéaire. Mer, soleil. sexe, drogue, musique,prostiOltionetjeuxd'a:rgentdeviennentltsnouveUesétoiltsaudrapeau de la ville. Plusieurs intervenrions musclées dulAPD etquelques centaines d'arrestations permenrontde remettre unpeu d'ordre.En 1972, l'ouvettUre d'une piste cyclable longue de prk dettente kilomètres passant sur la plage mêmt et reliant Torraoce àSanta Monia ouvre l'acck de Venîce 8each à des mil1îm decydistes qui,au cours des ans, se ttansformeront en auta/lt deskatrn fous avides de vitesse tt ne s'a.rrêwIt que pour regarderocc.asionnellementlesadepœsdelamusculationou\esinnombrablesspeaacles de rue.Au cours des plus chauds dimanches après-midi de l'été1993,denouvtauxvisiteursviennemarptmerlesruesdeVeniceBeaclt,plusde2000gangbangersfondentsurlesbordsde mer. Apres de rwmbreuses escarmouches, quelques fusilladeset de trop nombreuses alttreations ave< les riverains, lelAPDdéride d'intervenir en douceur. Tout le front de mer est aussitôtblaqué ttdes centaines d'arrestations sonteffl'CtU1Îes sous lesobjectifs des caméras des grandes chaînes de télêvision narionalesqui observent l'action du haUt d'une myriaded'hélicoptèresattirésparlacurée.Au cours des armées qui vomsuivre, les concrastes vontpersisteret même s'accenOler au cœur de cet étonnam quarrier.Désireux d'attirer une nouvelle populadonplus forrunée, lesadminisaaœurs de Vl'nice Beach soutiennent alors de nombreuxgrands projets immobiliers. Des dizaines d'immeubles sontdéauitsavantd'êtreremplacésparallta/ltdeperi[Shôtelspaniculiers,de clubs privés, de riches maisons individuelles.. Malheureo.!sement pour le oongo1Ît, ces grands projetS immobilimtombent sous la supetVision et 1esconseils olltisriques depseudo artistes modernes. Des p.tns entiers de Venice Beachsont donc rapidemmtdéfigurés p.trdes immeubles touS pluslaids les uns que 1es auues (est-(e un avion, unevoirure, unttacteur, une fimte de mouche géante ? M.Us non, œ n'est queIanouveUemaisondeJohnnyl.oYe, lanouvellestardelaœle).À câtt de ces riches tisnobs nanris qui pousstnt le luxe jusqu'àpréf~rersefa~bronztiprkdeleurpiscinealorsquelaplage n'est qu'à quelques mètres de cht2 eux (mais on doir.ycàtoyerlaplèbe),unefoulehâéroditeetbigarréehante\esder­IDm vieux immeubles du quanier. Artistes sans le sou, érudi.mts,ouvriers,artisans, 1Iic:s chanceux(d suffit de bien s'mœndreavec un gérant d'immeuble pour qu'a vous y garde unappanement après un dé

Il s'agit aussi probablement de l'un des qu.miers les plushAAodiœs de oout lA en terme de popuJaùon. Oûcanos, Afro.Américains,indiensd'Amérique,Asiatiqul'S,W/oSP(WhiœAngloSaxon ProœsWIt), millionnaires, SDF, surfeurs, yuppies, oouscommunient dans une même mase de paradis artificiels, deso\eil,desableerdesexe.Venice Reach est le paradîs des amateurs de shopping, desmilUers de commerces ornant le front de plage et: les rues ducœurduquartieretaurantdevtndeursàlasauvetteéu.ntdisponiblespourvousproposerdesarticlesplusoumoinsl~ux.Ouue l'immense plage qui attire chaque jour des dizaines demiUiersdevisiteulS,lesgiganœsquesparcsd'atuactionquisurmonœntles jetées sont les véritables Stars de Venice Beach. Cesincroyablesusinesà!êves,àfrissonetàargentsontœruinmentles plus ftamboyantssyrnboles de ce quartier éœmeUernent estival.Llvisite des canaux l'St bien évidemmemun passage obligaooire,unlieusplendideetféeriqueoùdesltordesdeoouristesdégoulinantsdecrèmeso\aireetdeaèmesglacéess'aggluÙRenren des amas huileux et comparu dans l'espoir de prendrequelques photos.Enfin, la vie de Lt rue est cenainement le dernier elémentséduisam.de cequanier. Amas bigarréd'anisœs, desporrifs, detoUrisœs,decommerçantstldeauands,lafoulequiarpenœlesrues de Venice Reach est insensible aux questions de Glce et decouleur. Tout un charun peut se perdre et seforulre sans oaimed'être regardé parce qu'U est noir,habillé en mmerresue oucoifftd'unpréservaùf.Parmi les jeux à la mode surVenice Reach, U est intéressant des'artêter quelques instants sur la nouveUe mode lancée parlesgangbangers. Choisissez deux oouristes aussi éloignés l'un quel'auue de la mer. Prenez les paris, arrosez-lescopieusmeTltdeUquide inftammable (une periœbouœille d'essence à briquet faittrkbienl'aff.a.ire), aUumez-les, puiscomenœz-vous de les regardercourir vers la mer. Le premier qui y arriV€ fait gagner ceux quiom misé sur lui. !l est imporramde noœr que dans un souci évidentd'équiu!etd'impartiaUré,lesdeuxcoureurssontooujourschoisisdansdescatégoriesidentiques:deuxobèses,deuxgamins, deux femmes enceimes ... JI n'eSt donc pas rare de sepromener sur la plage de Venke et de voir soudainement passeren courant \letS la merdeux individus à la proie des fiammes tlsoutef1usparltsaisd'encouragemerusdejrunesgangbangelS..-­liluo ...... _Gigamesquecalhédraleréaliséea\'e(lesm.arériauxerlesœchniquesles plus modernes qui soient. l'église de la sincèreUdempàon obéit aussi aux principes architeeruraux du gothiquele plus Ramboyant. Ce titanesque édifice de dix ét.J.ges de hautabriœen pennanence des ceruaines de fidèles.Au sein de l'église, outre l'immense nef et de nombreusessallesdeméditation,ilestpossibledetrouverunperit hôpitald'une cent.aine de lits susceptible d'accueillir les plus démunispour des opérations chirurgicales complexes mais vitales. li estinœressamdenoœrquecetteéglisearoutd'uneforteresS

1111: IliI 1 l' !, 1 ' i Il '.Si la pluparr des acœscriminels commis dans ee quartitrnesont que des delirs mineurs (vol à l'arraché, pickpocket,amaques,parisillégaux ... ),cesdemiètesannéesontvuuneneae reaudescence des crimes de sang. Moins habiruésà gérerde tels criminels, c'est avec plaisir que les flics de Venieeaccueillent les cops. Un grand bureau ainsi que quelques ordinareursleurs sont d'ailleurs réservés demanike pem1iUIente.Il est à noter que trenœ des cinquante llics du commissariatpatrouillent en permanence le quartier en short, baskets, rolleTSelectriques, skateooardà moceur et VIT.IR_!.ors de la construction de Venice, en 1905, la plupandesenuepârsduquanierdesaffairesfurenlconsuuitsensous-solde pan: er d'autre de l'avenue Winward. Ces entrepôts étaientdessfTVis p.1rdeuxénonnesrunnels longs de plusieurs kilomètresetpoUMlS de nombreux petits runnels secondaires deconnexion. Deplus.àlamêmeépoque,denombreuxhôœlssirués sur la promenade d'Omn front ~ boulevard séparant laplage de Ja ciœ) firem aeuser des runnels d'accès direaà \aplagecarWll'loiînterdisa.itauxgensdesepromemmrnaillotde bain hors de la plage. Au COUl5 de la pro/ubidon,lesboodeggrnutilisèrent ces nombreux tunnels (notaJT\lTIent en amenantl'alcool parbaœau sous lesjetéts puis en utilisam les nmnelsdelaplage)etenaeusèrentdenombœuxaucrt'Squin'apparuremjamais suries cadasues de Ja ville. Bien qu'au cours dutemps nombre de ces runneIs aient ru bouchés par les autentés,laplupansontencoreutiliséspardesjeunestnmaldesensarionsfoltl'S,pardesimplestouristtSavidesd'avenmre,oupardes gens m quête de tieux discrets ...:IiIoCepa!cd'atuacrionreJativementrécem(ilaétéouven:enZOZ4) n'esr cenainement pas le plus grand du monde puisqu'ilne s'étend que sur une immense je~ artifideUe d'un kilomètrea demi de long sur quaue cenrs mèuesde large. En revanche,nul autre endrOÎtau monde ne propose des attractions de plushauœœchnolo~e.OntrouveàUtopiadumatérielteehnologiquerel que les miliraires de toUS les pa)'S rèvent d'en avoir. les visiœursont accès à des salles d'immersion dans des univers virrue\sd'uneconeeprion si révolutionnaire que les innombrablesmembres du seMce de sécurité ont SOUYef\t plus à faire allt'C lesespionsindustrie\s qu'awc les fauteurs de trouble. Undemierdétail ; derrière l'éaan opaque de centaines de sociM actionnaires,nul ne sait véritablement qui sont les véritables maîtreSdeœhautlil'lldujeuadelateduwloyjt.""""""'--Sirué dans un superbe bàtimemen fonne de palais romainantique (anciennernent studios d'une grosse société de producrionde films X), Je commissariat de Vtnice Beach héberge donc-Outre les multiples gangbangers en goguene qui viennent sefairebroruer, Vernee Beach accurille les pires malades de toUllA: pervers sexuels, arnaqueurs, pickpocketS, braqueurs,voleursdeco!pS,dealers ... Parmi les adversaires potentiels descopsilfautaussiprendreencomptelesévenruellescommunautésd'altisteS ainsi que les diverses milices privées protégeanrleshôtels, casinos, grands magasins et parcs d'attraction.Lesmes peuvent tompter sur l'aide des pèlerins del'Église de la sineère Rédemption lant qu'ils œuvrem pouraider les plus démunis.La principale menaee à laqueUe sont confromk les copsdepuisquelquts mois n'est riend'auue qu'un nombre trèsélevé de baigneurs tués par des rt'![uîns. les autoritk parlentde« terribles accidents », voire de « uagiques méprises »maîs ils SOnt !oindu compte : tous ees incidents etaeci·dents sont dus auxaetions de teHorismeécologique d'ungang maori qui vénère le grand dieu Requin et dont le passerempspréféré est de saootertous lts dispositifs anti·requinsquelavilleutilise:filets, balises de repérage, etmêmecommandode pécheurs. Les u Rokeas »(c'estainsiqu'ilssenomment) som peu nombreux - au maximum une trentainesi on prend en compte les sympathisants qui ne mettentjamais le nez dehors et sont toUS issus de la société maori.

[ d Cb5U1 [IL=jIl]CbjLgI~,AsesPieds,\ecorpsdeli.Corpsaou~,ensang\anté,gisantau militu d'un panecre d'orchidéfssauvages. Auwurd!'lui, lesuiUes desoistaux, sifflement5 joyeux perçant lesilenc.e irréel des lieux.lrré

'ijTlONIDES CONflITSUne femme se tenaÎt à ses côtk, le Yis~ge dissimulé dansl'ombre d'une longue chMIme noire. D'elle se dégageaient dedouces semeurs f1orales-à moins qu'elles ne viennenc desplantes qui croissaitnt librement dans Ll clairière. Quoiqu'il 1.'11soil,lemé\angeitaittnvoûlMlL-« Qui .•. quiêœs-vous?lIoquet.H-il.-~uimpone.Jesuislàpourt'.tiderà~ertoncousin ,um frère de sang ... Si ru es prêt à en payerleprix,biensûr. »Gong Chen se recula,obSfrva longutment Ll silhourne quiattendait, aussi immobile qu'une statue. Vkue d'un simplejean er: d'une chemise de comn narurel, elle n'était pas uèsgrande. mais possédait un corps mince M délié. Dans ]'obsruritéll,jlissante,elle alluma lentementuJU!ciga!'E~-\efeudubriquet dévoila un coun instant la courbe d'une mâchoireferme, bien dessinée. nnel'avaitjam.tisvuemaislaconnaissaitde réputation.('hait t'âme damn~ de la Tsin Foo. la tueuse mystérieusequi avait mis un terme à l'eristence de nombreux anciens destriades. Aux yeux de son grand-père Tchen Chen, le démonincarné.-«j'accepte,dit-t-ilsimplemem.j'accepteerj'enpaieraileprix.»teuavaildescopSstdéroUlesurleterTain.EtCertainp..mmr pas dans les bouquins de procédure ou de codepéruLLtcrimeauquelfontfacelesRicsderueaunvisage humain, tt ~ s'exet« dAns des lones d'inftuenceprécises. Chaque [fpe de criminalit~ a ses acteurs, ses~sonéconomie,sescodesttsultOlltsesdélitsspécifiques.VoicidoncunpanoramadesdilférentssecteurSd'activitécriJni...nelk>ttde1.Juunequis'yagite.(eue~logierépartitlesdifférenrespratiquescriminellesp.lrzonesgoographiquesetlousocio-&onomiqul'S, dans lesquellesles cops serontamenk à enquêter. À chaque seaeursontassocik lesdélirs les plus couranrs ou toUt simplementnécessaires.l. l'activité criminelle concemée. Une manière dedécouvrir les infractions en situation, dans le cadre où les copsauront à les apprenender.Pour Rnir, les sections suivantes ont été classées dans unordre logique, allant de la criminalité à laqueUe lescops serontconfiontés le plus souvem(aucamdirequotidiennement),àcelle qu'ils ne aoiseront qu'en de rares occasions.lA bynighr, ça conunenceici ...1. Les !riday nite's tire,-la criminalité Ul'liâitiQuand on sort de son premier scage au IDO, on rêve de CO!flbaweles gangs, les assoCLuions de malfaiteur; : le crime«organîsé». Et puis on déchanteYite. On décllante parce quelequotidîenestmoinsglamourtt,pourtoutdire,sentglavemer\t11!1:lli1"1 ! "1 II. 1 Illamme. le quotidien, ce sont les oiseaux de nuit, les bandesde malfrars sans ambition tt les crimintIs soIitairts. Tousdilférents,tousmusparl'appâtd'unperir.gainoulabêrise.Eux,ilssontp.lrtOut, dans toures 1es couches de lasociété,tous lesquartiers. IIsconuneltelU une palette de délits à toottépreuw,souvent de manière spontanée l'l désorganiste. Ce SOnt 75%des clients dans la joumée d'un cops : uuands amateur; etd'occasion (petites frappes sans envergure, pores qui tentent unbraquage, etc.), dkaxés atteint d'une p.lthologie (crime passionnel.pyromane, violeur,serialkil/tfS,etC.) et criminels deseconde main (re

faitqlltconfinnerlavalidiLéducoded'ideruification.l'ideruiœqui apparait estceUe qui a été cruquée sur la CMU. Seule unedemande d'authentification auprès de la Central perm&a1orsde se rendre compte du subterfuge. Mais ceue procédure prenden moyenne une heure. Toutefois, les pirates-mémoire restentdes dêlinquanrs de seconde lone. car la technique présentebeaucoup Ullp d'aléas pour ceux qui ont recours à leurserviu.€:'J 1.2. VioleUrs et iBPIilesExpression crue de la barbarie sexuelle, leviol,leplussollvemaccompagnédeviolencesaggravél.'S,necl.'Ssed'empoisonnerle quotidien de la Section d'lnvl.'Stigation des Crimes'Sexuels. avec des chiffres enconrinuelle évolution. Les femmessont évidemment les plus touchéts,avecprèsde 70% des violsemegiscrésàlosAngeles, auxquels viennent s'ajouter 22%d'hommes & 8% d'enfants de moins de 12 ans. I.e plus SOliventacte commis par un déuaqllé sexuel, k viol est égalementde plus en plus une sone de rite initiatique au sein des jeunesgangbangers, qui ne deviennent membre du groupe qu'aprèsavoirvioléune l(pétasse»,généralementd'uneautreethnieque la leur. Commisdansll.'Ssiruationslesplusdiverses,mmesila plupanontHeu dans des parcs ouau domidle des viclimes,le viol est de plus en plus fréquemment collectif, ftassorti de coups et bll.'Ssurl.'S. Er le fait que les forces de police,lesassocîations et les services sanitaires l'IIjoignent les victiml.'Spotentielles à faire montre de Il suspicion légitime )), n'empêchehelaspas les violeurs de sévir. Car si de nombreux violsSOfIrle faitd'incoonus se jetant sur leur Yictime, les autreS SOntl'œuvre d'amis, de proches, de membres de la famiUe, depersonnesapparemment insoupçonnables qui, interprétant mal ungeste de sympathie ou dl.'S attentions se croitnt autorisés à aUerplus loin et recourent à la force dès lorsque leurvictimetffitedeleuréthapper.S'ilfrappe pratiquement toutes les jeunes femmes (et leshomosexuels) avec la même ampleur, le viol n'est cependampas wujours poursuivi avec le même acharnement. En effet,bien que les œchnîquesmodernes rendent l'analyse ADN duvioleurfacilemtnt n'alisable, les procédures coûteUSeSd'échantillonn.a.gegénêtiqlle et de aaitement des donnhs sel'OIlt plusvolontim mises en œuvre pour unefenune blanche de la bonnesociétt agressk dur.mr son toWng que pOIlr une droguk noil!Yiolée dans une ca\'f de sa ciœ. Une înégalité qui fait bondir lesassociations eta dêjà conduît plusîeurs fois les services depolicedelosAngelesd~amlestribunaUJ[. Depuis lors, Jesînsuuctionsofficiellessontuès stricœs et imposent aux policiers lemême traitement pour toute victime de viol...Un désir qui estencore loin d'être une réalité.

)adis gardik secrète et considérée comme un swet defamille, la pédopltilietst, depuis quelques diuines d'annél1saucentre des deœrs. Acaoisstmentdu tourisme sexue~ contaJni..nation d'un nombre important d'enfants par le virus de laneuro-pesœ. augmentation des us de viols sur mineurs, prosIÎrutionenfantint en plrine explosion, la pédopltilie semble uncrimehauttmentcondamnable, et pOUrtant ... Pourtant, desa5sociations milittnt pour le droit à une proophilie « respecrueuSt)l , Ct qu'ils appellent pompeusement le« nouvelaJnOUI »,etquelques pmonnalités de la mode ou du speaades'exhibent avec leur jeune amant ou maîr:resse de aeize ou quatorzeans.Unesircom télévisée controversée intirulhA NtwFamily traite mênw, sur le mode humoristique de la pédophilie(avec des scènes I( hilarantes ))comme le pèrevêru d'unecouche culotte et jouant avec un ours en peluche vertementrancé p.tr sa compagne de neuf ans sous l'œU indulgent de saIiUe et ancienne maîuesse qui a aueint l'âge canonique de quatorzeans).Scandaleux et terriblement tendance, le débat sur lapédophlUe a tendance à masquer une réalité bien plus sordide.CeUe d'enfants maltraités et violés, par leur père, leur onde oudepaIfaits inconnus: celle d'esclaves sexuels à peine en âged'apprendre à lire offens en pârureà des virillards Ubidineuxaucours de panouzes très seltct; celle de vidéos tlinant avec leSIluffmovieqlÙmontrentcesattOuchementsendireapourunefoule de voyeurs.PartirulièrementréYoltante, la pédophilie est souvent la bêtenoire des policiers en exercice, et les affaires de ce type $(Intcelles où on dénombre le plus de bawres, de coups et blessuresdurantlesinttnogaroiresetdeblâmesdislribués.l.edimatpassionnel dans lequel baigne la pédophilie et la ligne dedéfense" progressistt et humaniste )1 adoptée par les avocatsdecescriminelsnefaitd'ailleursrienpourulmeruragedespo!iciers,i résoudre ces affaires qui. hélas \euréchappent souvent,dèsqu'eUesimpUquent(cequiestloind'êaetare),unepersonnalité enwe de la ville.Contrairememau stria/b/ltr, avt< lequPl il esrsouvtTltconfondu,lemassmurdtrtr.tsouventuneurrièreexuêmtmentcoune, limirk,i un act!' de violence terrible, qui St soldele plus souvent par sa mort Presqueuniquementblanc,desexemasculin et âgé de dix·huit à quarante ans, le meunrierdemasse est souvent suivi pour des troubles psychiatriques.Fascinéparlaviolence,ilcoUea:ionnesouventlesarmesouleslilmsexuêmes, et vit seul ou chel un parent qui l'oppresseêmotionneUement. Incapable de supponerplus longtemps uneviedanslaqueUeils'estimerejeté,ilsepostearméjusqu'auxdentsàlasonied'uneécole,d'unrestaurantoud'unlieupubticoùilestsûrdefairelemaximumdevictimespossible,etcommence à tirer sur toUte personne qui passe àsaponée,jusqu'àce que la police l'arrête, l'immobilise ou le rue ou qu'il nese rue lui-mème. Pratiquement imprévisible, el toujours trèsmeurtrier, le moss murderer est l'un des cauchemars des poUciersqui se sentent souvent impuissanrs fm à une œUe situation.1.emass murderu n'annonce pas à l'avance ses actions, ilne les planifie pas durant des semaines. il se contente deprendre ses armes et d'aller tuer tout ce qui bouge, et on necompte plus les poUciers qlÙ sont tombés sous les balles d'unmoss murdereren tentant de sauver des victimes innocmtes.Une fois son foIfait accompU, le moss murdtrtrn'a aucuneintention de survivre à ses victimes, et si on l'empêche de seruer suries 6euxde$(lncrime,iltentera de st suicider dès quel'occasion se présentera et jusqu'à ce qu'il y parvienne.Contrairemmtauseriolki1lerouausprttkillu,lemassmurotrernedonnesouventqu'uneraîsonirnparfaite,lsescrimes.Udevait st venger d'une instirution ou d'un groupe de pmonnesqui l'aurait rejeté, mais rue sans discrimination dès lors queson auaque esc: commencée. Ces detnièresannées,onassisteàun regain de violence de ta part des moss murdtrtrs, qui $(lmde plus en plus jeunes, et souvenl gorgés depuis leurprlhldolescencede lilms et de jeux vidéo violents. Une panie d'entreeuxfricotemavec des mouvements d'tXtrême droite et tenœntainsi de donner une justification à leurs pulsions violentes,avanr de craquer puœment et simpletnent et de tuer n'importerqui sans distinction de race ou d'idéologie.Depuis quelques années est apparu un nouveau type d'assassins,ni vraiment seriai kiUers, ni vraimentmoss murderers. Ilstuent en série mais de manière tout à fait irréguUère O'inœl"laUede temps encre les crimes peut varier de quelques jours à plusieursmois) et leurs victimes n'ont pas nécessairement depoints communs (ni physiquement, ni d'un point de vue P'lY"chologique). Plus roange encore, ces individus ont tous ennevingt et trente ans ft utilisent des modus operandisouventrépétés(notammentl'utilisationd'Ilnearmepréférée:fusil,couteau, etc.). Mais ce mode opératoire n'est ni txclusif, nirirualisé.Cesmeuruierss'opposentégalementauxtueursmsériec1assiques paraois pointsouciaux: ilssontindiffértmmentde sexeférninin ou masculin (5()'50), ils ne se livrent,laucune mise en scène ou torture avec leur victime. leurs crimesn'ont vislblement pas de mobile sexuel. les prolileurs pensentmême qu'ils ne souffrent pas du phmomène de tolérance, quipousse les tueurs en série c\assiques à aUer de plus en plus loin

dans la barbarie. On ne noœ donc pas decrescendo dans les énuclh ses victimes), ((l'apâtrt noir » (qui prétend agirse\onmeurrresperpétrésparles .kannalcillm .Etc'estd'ailleursce des paroles bibliques »), « le boucher des fast-foods » (quiquifaitqu'Ussomsidifficilesàprendre: ils ne prennent pas opkeàlasortiedesfast-foods)t'l«l'Ëgyptienll(quinelaissedavantage de risques av& le temps. Jusqu'à présent, une que des corps momifiés derrière lw). Et même si leurs crimesdizaine d'entre eux ont hé arrêtés. La moitié par hasard, l'autre restent relativement rares, il y a fort à parier que les caps rom·moitié s'étant rendue d'eUe-même Oes cueurs affirmant alors ( bentun jour ou l'auue sur leur tTaee sanglante. QuantàDmk3V(1ir rempli leur mission »l. Ce n'est qu'après coup que leurs Manson, il n'est pas encore assez connu du grand public pourcrimes ont été re

Parmirous lts taré$ qui ont choisi la Califomie comme tefTed'élection peur teurs agissements crapuleux, les tueurs en sériesontcerrainememlts plus difficiles.l.MbusqueL Par définitionun serial kiIler assassine un minimum de trois victimes au coursde trois événements différents séparés par un intmal1e detemps plus ou moins long.~seriaIkilIerserondaisémencdanslamassedeshonnêtesciroyens. Son pro6l type tst celui d'un individu mâle (89% descas) de rm blanche (83% des cas),âgé de vingt-sepc à aentedeuxans. Dans la majorité des cas il a subi des carences affectivesou des perversions incestueusts durant son enfance, cequi l'a poussé à développer un isolement social et une viefarrcasmarique.lln'('Stpasdevenuunnerd, un informaricien ouun getk des jeux de rôles, mais son caraCÙ're asocial a plombésa scolaricéecsa vieprofessionneUe.On pe!lloljouter qutclans la grande majorité des as, nouestrialkilIer est un sadique stXUel (65% de ses victimes sontdes femmes) qui jouit du sentiment d'mster par la mon et ladomination de l'auue. ~ sadisme dont fail preuve nouehommeestsouventritualisé:ilsemutile,mutilesesvictimes,découpe, conserve puis déguste certains morceaux. Certainsdévient même jusqu'à se sentir investis d'un ersaa de missionpurificatrice à deux balles et s'attaquent en priorité aux symboltsde la dé

~ uanquiUe pour assouvir son dkir de puissance. I.e sOÛlI killupréfere de très loin \es armes uomchantl!S, conrondanœs ou lastrangulation qui lui pennmentd'al'Précier le contact aVf!(5avictime. Et apprécier est bien le tenne car il rue généralememsans aucun morifcrapu1eux-ttonnant lorsqu'on sait que 75%des seriai killer recensés dans le monde sont Américains !l'assouvissement de son besoin de violence le conduk fréquemmentlintégreruneclasseprofessionneUefavorab!eàsavocation:d.msSO%descasilauraérimilitlÎœ&isrud'uneprofessionpatamédicaledans 10% desC.lS. Les infirmières de lamon, partxemple, trouvenlainsi un exutoire d'apparencealauisteà leur désir de profanation du COlpS.lt seriai killerest mobile, il n'a souvemaucune relationconnue avec ses vicrimes et lorsqu'on l'épingle une fois il restetrès difficile d'établir un lien avec ses aurres meumes supposés.Quand on paNient à les coller en taule ils se componentcomme des détenus modèles, bénéficient de remises de peinepour bonne conduite et recommencent aussi sec à exercer leurputaindevicesurnosmnocencsconciroyens!honœ les murent trop souvent dans le silence et permettentaux criminels de continuer à perpétrer leurs smces en routeimpunité. Le uavail des associations d'aide aux victimes estbénéfique puisque le volume des déclarations estenaugmentationconstante.Dès qu'il ya rapporrsexuel imposé pal menace, contrainte,violence ou surprise nous sommes dans un ColS de viol.Le profil du violeur est difficile l cemeren sutface. C'est unhommeessentiellemem, blanc ou noit(respectivement 49% er38% des agresseurs) et dans plus de la moitié des ColS c'est unrepris de justice en conditionnelle ou libér~surparole. 40%des violeurs ont au moins la trentaine t't un quan n'a pas plusde vingt t't un ans-voire beaucoup moins puisque dans 90%des cas où la victime a moins de dix-huit ans, l'agresseur aussi.Le mythe du vieux pédophile s'en prenant aux jeunes filles à lasonie des écoles est donc bien réel mais nettement plusminime que les expériences des jeunes tarés eux;nêmes.En profondeur, le vîoleur est un indivîduabimé depuis sonenfance des suites d'abus sexuels perpétrés à son encontre.tueint par une angoisse de castration, i1a besoin de meweenexercice son sentiment de domination. Souvent décrit commeun homme doux tt gentil au premier abord, son compattementchange complètement dès lors qu'il estsolliciœ par des faruursdéclencheurs spécifiques tt variant selon les individus. BienMdemment,le violeur se considère rarement comme un oiminl'lpuisque,pourlui,i1s'agitsoitd'unepulsionpassagtretoutàfait compréhensible et excusable (

les mhhodes du violeur som multiples et certaines ne manquentmalheureusemempasd'ingêniositê.Dans la plupan descas, la naiveté et l'imprudence des victimes restent tout demême détenninan(S. TOUl d'abord, la majorité agissem à \afavtllr dt \a nuit. 67% dts viols som commis enlft 18her 6hdu matin. II violeur est un prédateUr solitaire (91% des us)quinefrappepasauhasard:lesrroisquansconnaissentleurvictime depuis plus ou moins longtemps. D.ms plus d'unquandes cas le violrur est le mari ou le petit copain, dans plus d'unriers des cas c'est une connaissance. Le violau va tout d'abordpicoler ou se droguer (45% des cas) afin d'avoir le courage desesacœs.EnsuiteilvasuiVfl'savictimeaprèslasortieduttavailouproposer de la raccompagner jusqu'à ce qu'ils soientuanquilles. Un viol surquaue prend ainsi place dans un patlcingou un Ueu pubUc. Le violeur risque de frapper sa proie, deluifaitl! mal mais sans la tuer (ce n'est pas le but), sans utiliserd'anne (seulemem 30% des cas).80% des victimes ont moins de uente ans tt la moitié decelles--d onl dix-h.uitans ou moins. l.esjeunes agresseurs s'yprennent généralernent à plusieurs. Dans tous les cas, la vicrimeest globalement de la même couleur que son agremur(78%"'us).Les délinquancs sexuels comme1es violeurs,1es abuseurs entouS genres. les pédophiles et les auteurs d'incestes pullulentdans les prisons. Dès qu'ilya soupçon de harcèlement, unrécidivisterisque de replonger en cabane, s'n ne peut pas prouverle défaut des accusations. Malheureusement, les séjours entaule sont ratement curatifs et ne tèglemdonc pas le problème.De plus. cenains déviants pratiquemun viol psychique aumoins aussigravt tt plus difficile à dtmonuerou St Ul'Tent.ldes pratiques me1angeantàlafoisYioletproxénrosme. C'est lecas de cenaines sectlS prariquant lef/irtyfishing qui consiste àvendre des cnannes juvfniles à des pernlnnalitk riches ouinnuences dans le but de recruter de nouveauxadepces.Il'!l I l'1 ' i'lli1 1. Il "viduàlaminedkœuvrétvenasacanedeaéditrefuséeparlacaîsOO-e.lnœrditbancairelega.rs.Donunage.lburvoussUltOUtla goutte d'eau fait débordet le vase: le rype son un 8eneUiTactica! de sous son imper et commence à canarder tOUt lemonde. C'est l'émeute, !a caissière est frappée en p!ein thorax,desgenssontpiétink,vouscherchezvosgaminscerrorisés,leforcené fera un beau carron avam que la poliœ ne !'abatte.Car bien SÛ1' il ne se rendra pas. Ça c'est un mass murderer !!mprévisible, disjoncté. l! tue au moins quaue personnes aucours d'un même ~emtnt tt dans un même fieu pour êuecataloguêdeuSlXte.Le profil de l'individu est celui d'un psychotique d'environcrente et un ans. À l'opposé du striaI killu minutieux er organisé,lemassmurdertrn'aaucunevisionàlongtennedesesanes. Sa psychose extériorisée par une violence excessive et irré-­pressib!e reprkenœ souvent son demieracte, sa libération avantla mon. Et le fait est que nous les arrêtons rarement: très peuentendent sulYivre à leur acte de foU ~ meumière et St suicidentous',mangeru pour qu'on 1es.illwne. Si d'avenrurei!s tombentsur un Rie conscitneieux qui les désanne d'une balle dansl'épaJlli.etdansla}ambe, i!ssombrerontdansunedi!primeœrribleà l'idée d'avoir manqué leur sonie. Quoiqu'en g~nkal ,restlamonquilesanendauboutdequelquesannées.l.esmassmurdtrl!1'Sn'ontpasd'antécédenrscriminels-It'Urcrise fatale étant généralement leur première tentative d'assassinat.l'accumulation de problèmes sociaux, professionnels etfamiliaux finissem par faire voler en éclat leur semblam de stabilité.Se saisissam alors d'uneanneàfeuoud'unpoignard,i!smassacremles membres de leur famille ou un groupe de genscomplètememmérieurs à leurs problèmes. En 2012-2013,une vague de ~cenciementSfutle faeteur déderu:neur pour plu-­sit'\lTS individus qui vinœnt massacrer ieurs anciens collègues debureau. la responsabilité réelle des victimes n'a finalemeru.quepeu d'importanee pour le tueur et c'est pourquoi il est aussiimprMsibie que dangereux.Unbeaujourvousserezausupermarché,tcanquillementencrain de faire vos courses, d'acheter des coucheHulottes pourvos moufletS pendant que ceux-à gambaderom enlft les ra)'(lll-­nages. Vous arrivere~.l la caisse noir~ de monde, tncerrlé parunecohonedecaddiesdébordaru..l'I1issoudaintmentunindî--

Les différences noc.ables sont maigres enue!emassmurdereretlesprnkil/er.upremierdisjoncreetmassacred'uncoup; !ese

2. les hoods ganysta '::,- la criminalité des' :.ghettos • ::',Siun[)'pedecrimînafitén'estquelefruil:delasodétt,c'estbien celle des gangs 1 Engendré par une intxOrable politiqued'abandon des ghettos (Watts, Compton ... ), le crime est devenuun mode de vie normal pour tous les jeunes de ces quartiers,véritables no man's land laissés aux mains de minorités ernniquesvivant dans la misère. L1 criminaUté des gangs est à deuxviœsses.laprernièresecantonneauxlimitl.'Sgéographlquesdesghetws et tient plus de la guerrecivilt: il s'agit d'ancestralesaffaîresd'honneur et de rivalités enllebandes.Lts«onde,pluspragmalique,estmotiYéeparlareciK'rchtd'argenLEllesemanift'SttparlaltVelltededrogues,quelesmembcesdegangssontâmêmed'koulerdansleurte!riooire: lame. Traficd'.umesetde5O.lpéfiarus sont donc les deux mamelles des ghetros. (es businessobligentpanois les homeboyz à quiner leurs quartiers, etc'est le plus SOUl't'llt à CeŒe occasion que les cops auront à lesrencontrer. Ne sous-estimez jamais la détronination des homies:pour eux devenir un cop kilJer est une marque depreslige ...10 fiCnd them l'IIUt.h&fUc:Iœr Fitra.igtt; to heU...»- t/atio..-jje npP..J:1a7.QI'm .. P""À Los Angeles, la notion de gang s'mun peu éloignét decelle que l'on connaissait 1 Chicagoouà Marseille dans lesannées 30. Les gangs califomiens regroupem des indivîdusassn jeumos (à panir dt huit ans) et ressemblem parfois à descomités de quartiers qui auraiem mal [Oum€. Chaque gangregroupe f.'II moyenne quelques diuines de membres (quelquescentaines, voire quelques milliers pour les plus grands) uè5 liésàunquartier. Les membres som d'une loyauré indéfectible auhood et aux homeboyz qui passent au-dessus de oom le leste.Un gang de \.os Angeles Œplésente donc un legroupementasseIténudequelquesindividus,liésparleursori~sociales ,ethniqueser.géographiques. Ces individus st' plaisent à sombrerdans l'illicite, sans qU! c!!la ne soit sysœmatique. Est mtmbred'un gang celui quiro accepœ les lois t'I: les codes et qui le faitsavoir, sansnécessaîremtru.cocnrnmrt'desaCteSœpœhensibles.ttte mtmbre d'un gang, c'estêttefierdesonhood,aîmerseshornies, etêue prêr.à les défendre, sans ntcessairemrot passerses journées à vendre du quea. Ëue membre d'un gang, c'est: st'regrouper pour rédamer lt respecr, obtenir ou défendre sa réputationet œuvrer pour la régulation et la cranquillité de sonquartiff.Dans les rues delA,oncrouvedescenrainesdegangs, et desmiUiers derypes qui s'y regroupent. Cenamssontd'infimesorganisations, conuôlant une rue et disposant de peu demoyens (quelques armes etvîeilles bagnoles) d'aucres som deviriLl.blesbandesotpnistes , dottesd'untquipemeruuh:ram~deme, et brassant des millions dtdol1ars.

jl.e poînt commun, C'tst l'organisation ou pluwt l'absenced' o!pnisa.tion. les gangs n~on{ pas dl' chm. Plutât quelqul.'5anciens, plus vieux et plus expérimtnrk que 11.'5 aunl.'5, lesvtltranOS, qui contrôlent les activités des auues de manièreassezlâche.lIsdonnl.'llt\esorientarions,dispensentconseilsetaide,maisnesonrenauamcasdessttatègesoudesgénéraux.Un gang peut a~oir quelques grandes figures, ils bén~ficîentd'une riche réputation (aussi bien dans le gang qu'auprèsdes flîcs ou des auues gangs). On les allpelle ghettostars ou OG (Original Gangsters) et s'ils reprkententunesont d'autorité morale, ils ne commandent pas pour autantlts activitk du gang.iII"" .....l'origine, la fondation, la soucheOn peut trouver les premiers embl)'ons de gangs à !A, chezles immigrants mexicains dèsledébutd u XX ~ sièc[e . Dans lesannées 30, à mesure que l'immigration s'accenrue et que lesMexica.ins s'installem à lA, des petites œndes de rue se creent,principalement des jeunes chicanos quiv~ulentsesortirdu(arcanerdumépris dans lequel les tient la société américaine. Lespachucos se regroupent dans ce qu'ils appeUem des dubs etleur activité n'a rien defol~orique puisqu'elle aboutit à desémeuteS,desaffranrementsviolmtS avec des marins du contingent,quelques meunres et deux ou rrois procès ret:mtissantS.Les jeunes Noirs ne sont pas en reste et se fédèrent aussidansdesdubs,dontleseffectifsserontrenfon:ésparl'af!luxdenouwaux migrants venant de l'Est dans les annk; 50.ltfururdecesnouveauxarrivantsquis'installenràWanststpoun.utt bien reme. Rejetés parles BIa.ncs,ils som méprisés etœnusà l'kan par \es c1asses moyennes noîres,quiommainœnamunembryon de respeaa.biliœ à faire germer.Pmdant que les pères s'usent dans des boulots éreintantset mal payées, les jeunes fr~quentent plutôt la rue quel'icole etsila violence des bandes est encore limitée, eUereste dangereusement annonciatrice. Mais ces signaux, lepouvoir blanc préfère les ignorer, jusqu'au Msasue desémeutes de WattS en 1965fMIiI .. ÙfEn 1960, les six meunres attribués à l'activité des gangs(noirs et latinos) pour la ville de Los Angeles constiruemunchiffre énorme, selon les autorités. Pourtant, les émeutes deWaus vom merue en scène des affrontements enue plusieursmilliers de personnes et la garde nationale, qui ferom plus derrememons.1965 constirueun rournam. lts émeutes de Watts et lamontk des revEndications politiques et civiques des noirs marquentlespremières tentatives de politisarion des bandes derue. En roile de fond,lt'Sannées 60 voil.'lltl'arrivée massive deladroguedanslesrues,propagéeparlesgangslatînos.Quelques bandes noires se font le relais dans la rue dt> laparok>desBlacl:Panthm,maiscestentativesd'€veilpolitiquene prennent pas durablt>menl. Trop d'urgence sociale, dt>rnis«eetpasasse2d'éduColtion.Lesmômess'in~tp!usaux chromes rutilants de la société deconsorrunation s'étalant~ Jongueurde pubs qu'à une vague lutte politique, l'envoi massifdejeunesauViemamdkintégrantfinalementlesstrumU:esmises en place.Pourtant, même si l'âme du discours politique a disparu m1970, tes jeunes Noirs ontconsmé ceue capacité à s'organiserapprise auprès des Black Panthers, asunout ils ont bien retenuquels ruient leurs ennemis dkignk: le pouvoir blanc ettoute5stSreprésmrations.En 1971. une b.uuleplus S!JIlctUree que tes aurres apparaÎl.Ses membres se reconnaissent en s'habillant de la mêmemanière, et surtOut, elle s'artaque à la richesse blanche av«lM.>aucoup plus de violence qu'auparavanl. lts premiers Cripsviennentd'enaetl.'llscme.Ils fédèrentbientôr les auues gangs de rue, par mimétismeou parlaconrrainœ. I.turprosélytisme suscite pounant rapidementdes réactions de défiance, qui se rransformentensuite enrivaliœpuisenhainesanglante.LesBloodsémergmtetiissontnk pour hair les Crips ..•L ....Jusqu'au début des années 80, les gangs latinos, BloodsetCrips se développent rapidement à Los Angeles. D'abord dansSouthCentral,puisdanslesghetrospauvrestoutproches,Compton, Inglewood, lynwood, avant de finalement gagnerdes banlieuesrépuœes plus tranquilles (Pomona, Long Beach,Pas.tdena, etc.). Si la violence des gangs est bien réelle, leursmoyens SOIIT encore limitk, Les armes à feu ne sont pasencore très répandues (aVOir un flingue et quelques cartouchesfait de vous unColid ...),etleconunercedela drogut>est encore b.J.lbutiant malgré les rrafics dfj.i solidement misen place parles latinos.Cesquelqut'S années SOOt plutât mises à profit pour peaufinerles codes, attitudes et gimmicks qui seronr ensuire lesmarques de fAbrique de chaque gang. Les premitrsgraffitis,tesfringues Oe rouge domine cht>t les Bloods, le bleucht>t lesCrips), le vocabulaire, les signes de mains; to\JS ces codes permenentdesavoir à qui l'on parle, cht>t qui l'on se rrouve, demonaersa puissance et d'exiger le respen.Le véritable essor des gangs latinos erafuHméricains, vasesiruer.i l'aube des années 80, avec l'arrivée massive du crackdans les rues de lA. Lecrack,facile à fabriquer, à vendre, àconsonunerapporteuneénormeplus-valueauvendeur,etilestimmédiatement addictif pour le consommateur.L'arrivée du crack va enrichir brutalement les gangs qui vontentrer dans une aurre ère, celle du crime j j industriel,). Ceraffluxd'argenrva permeure d'acheter des armes modernes etdes voitures puissanteS, va fAire rèver les gamins, et surtout, vaI.'IIvoyerplusieurs générations de mômes en prisan où ils pourrontpeaufinerleur((ol!t»etleurdésespoir.Les annk; 80-90 voient donc une accelération de la violenceet une ramcalisation des gangs. 1...J.ventedeaackdevimtl'activitéprincipale,etdécuplelenombrederèglementsdecompteSetdeguerresterritoriates.On se rne parce que celui d'en face n'est pas du mêmeCAmp, sans même savoir d'où il vient ou ce qu'il fail. Bloodsconue Crips,Cripsentret>llX,latinosconue latinos, mus lesm€\lnns sont bons pour gap \e respea des autres gangs. En1990, 1t>IAPD ramasse 1 500 mons en une année dans lesrues de lA, mus du fAit de l'actMtédes gangs.Les tmt>utes de 1992 voient une seconde tentative def~dérer politiquement les gangs, sous l'impulsion spontanéede quelques leaders. Suries murs on découvrt> des graffitis

~(gTlONDES CQNfllTSUI1lIDEIXappelamà l' union des Crips er des BloOlIs pour ruer des fiics, etquelque5 réunions diplomatiques om tieupour mettrtau pointdes actions communes. Dans les faits, ses émeuœs som uaitétspar l'US Army et une crêve crès relative perdurera pendanr unediuined'années.I.a société ci\i1e, aidét' de quelques grands leaders d'opinion,face à cetu! violence et alarmée par le suicide de route une jrun~,tente de sensibiliser le grand public et: d'ammtr un peud'espoir aux popularions dece5 qua rtiers. C'esrl'époque oùl'on voit des star> comme Magic Johnson er les sœurs Williams(toU!i originaire de Sourn Cenual) s'impliquerfoftemem, etmeure leur aura au service de 1'avenir des jeunes Noirs.Pounant,1tsœmariwsd'irnplantationd'encreprisesttde rtsocialisationdes villes stroIlrun échec (œqui n'empêchtrapasqu'tOts soieru de nouveau œmmen 20Z9).lts premières décennies du XXI! siklevoiem survenir unenouveUetendance. les gangs les plus puissanlS tement de s'expatrierfl d'asseoir lrur domination pour devefÙr de véritablesorganisations crimineUes sllUctUrées. On commence à trouverdesBloods et des Crips à Chicago, l Denver, à St Lnuis et dansnombre de grandes vi1les des USA. tandis que de les plus puissantsgangslatinosreg.ardmt l'AmmqueLarineavecgourmandise.Plusieurs réseaux se créent, mais sans VÊritable tête pensameousllUcrure centrale de direction, ce qui ajusqu'alolStoujours été le handicap plincipal des gangs de rue de lA~IOMIII ""En2015, laviolencereprenddeplusbe!ledanslesruesdelosAngeles, faisantsuiœàuneradicalisariondugou\'M!efIll'fltaméricain. (es violences annoncent les grandes émeutes de2018,etsultOut, e1les emrainemdes gamins de plus en plusjeunes dans la spirale du crime. V"lSiblement, le système améfi.cainbasésurl e to u tr~ressiftrouveseslim.ites,sansd'ameursque personne ne s'en émeuve.En 2026, l'indépendance de la Califomieva engendrer denouveaux ph.énomènes, avec l'arrivh de gangsœrs Vl'flant desUSA, où les affaires er la vie deviennent difficiles. La Califomieestlibre, sesloîssontpalfoisdures,maisenereprésenœ~un !!doradooù l'onptuts'enrich.irfacilemenr.Cesgangsœ!S ((étrangers» imposem leur ptkence et setaillem un territoire par 101 force, Ce sont des Crips ou desBloods ou des latinos comme les autres, sauf qu'ils n'omaucun enracinemem dans la ville et qu'U leur faur ravir leur œrritoireparlaviolence.Ave( cetafftux, eeles vagues d'immigrations de Noirs quittamlesttats-Unis,lapopulationimpliquttdanslesactivitésde gangs va encoreaugmenœr.les petits gangs, cOfl[[ôlamune simple rue, semulriplient.etlesgrands,ceuxqui œntentderéaliserleurvocationdecrimeàgrande éch.elle recrutem de plus en plus de troupes tout enconservant les mêmes codes et pratiques. fburla première foisen cinquante ans, quelques leaders tmtlgem et s'appuient surl'aurorité pour fédérer ou assl'1Vir les gangs voisins. Cesh.ommes ont des ambitions personnellesquî dépassent l'achard'une voiture de luxe, ~ilsstvoienrenparraîn, fnmaîtred'un empire de la drogue et du crime.Cette nouvelle dimension de certains gangs (qui n'étaiemconstitués que de quelques morherfuckm incultes quadrillantles rues, dans les annéts 80), va maintenant les opposer à desIi/lIlii 'organisationssU'llCturéesetrlangereusescommelescartelssudaméricains,lestriadesou la mafia.!B"". 211311Ourrequ!!ques gtanrlsgangs quise pœparent à stmesuret:àdes organisations plus sUUctUrées, il existe unt multirudedepeD.[Sgangs(decinq.l. quinze rypes) qui contrôlent une rue ouun bloc. Ces petites cliques sonr bien souvenraffiliées à de plusgrandes organisadons, mais cela ne les empêch.e pa. d'avoirunepohtique, une diplomatie et un terrain de ch.asse qui leursonrpropres.(es groupes sont soumis à des risques imporunts. Outreceuxqueleurfontcourirleursennemisttaditionnels, Usdoiventsouvenr faire face aux grands gangs qui fonr preuve d'unevolonré fédérarrice, voire h.égémonique de plus en plus pressanœ.I.esRollin'60'setlesEigh.tTray(Crips),lesAth.msParkBloods(Bloods), le Oiedoch.o et la Mara SalvaU'llch.a(latinos)sonr les grands gangs qui ch.erch.em le plus activement {et parfoisle plus violemment) à fédérer les petits sous leur coupe.Tous les gangs sont associés à deux valeurs qui permenentde les siwerles uns envers les aurres. le facteur d'agressivitéreprésenre l'attirude qu'Us adoptent envers les autres gangsmaisaussi,etsurrout, leuranitudevis-à-visdescops. Unevaleur de 2 indique une franch.e anripath.ie envers les cops,randisque3indiqueunrisquesérieux deconflit armésultOU!si les cops sont sur leur territoire et en nombre réduit (ungroupe de PI est un nombre réduit). les ressources (qui VOntde Oà S) reprkentmtla quantité de matériel dont le gangdispose, que ce soit des armes, des ve1ûcules, du maros hîghtechou de la came.€>J 2.1. les Crlps..... jllAAa.~ metbAAa c::ornef\.lCk"oilthfnerm a ruœ~t&keI:.oo- t/aocJwx1e rip P.da7.esCripssont!espremiersetlesplusnombreuxdesgangsafro-américains, comme aiment à le rappeler leurs pOTtevoix.Effectivement, los Angeles compte plus de deuxlcent cinquanœ gangs Crips, dontcertainsremonrentà1971-72 et deux d'mtre eux som parmi les p!us puissantsgangs de la ville.leurunité,semblableàcellequ'affichemles8100ds, n'esrpourtant qu'apparence et les guerres que se livrent entre eux lesgangs Crips sont intenses et meurtrières. la principale et la plussanglanteconceme les RoUin' 60's et:1es ElglltTray, qui s'enttetuentavec op iniâtteté depuis plus de qU3ranteans:, sans quel'on ne sache trOp bien pourquoi.Mais d'auttes gangs mineurs ne sont pas tnresœ, et commes'il ne suffisait pas d'aYOit pIusirurs ennemis aussi monels que lelAP[lou1esBloods,IesCripssont'prariquementwusenguerreles W1SCIlI\ttt lesatmts. DesaUiolocesponcrueOespenneaantàquelques-uns de prendœ le dessus, ils sonr rapidemmtremis àleur place par des attaques d'auues gangs ou la uah.isond'anciensallik . Vengeances etvenrlrna 5e succèdent, empêchant lesCrips de noyer les aurres gangs noirs sous leur nombre.

o W. l1li CallA compttplus de deux œnt cinquanœ gangs Crips. présemsurooute la viUtetses banlîrues pour plus de 40 000 Crips p!usOtl moins actifs. On trO\IVt aussi des Crips dans d'aunes villes deCalifomie.lIssingentlesgangrudelAmreprena1ltmêrnelesnoms de leurs gangs. L'une desplus forteS conctnnationsde Crips holS lA st atlllYe1 LIs Vegas.'.!mIUyautantdeméthodesd'acrionetdesoatégiequedegangsCrips.Cenainssecontententdevendre un peu de joker en attendant que passe le temps,d'autres sont moins sédentaires et parcourent la ville enbagnoleàla recherche d'un peu de nouveauté ou d'un mauvaiscoup à faire.Llpan:icularitédecenainsgangsestleurexuêmebrutatitéetleurmanquetotalderetenue.l.esaunes gangs Crips, s'ils nesontpasalliéssontdesl'l\l\emismonels, aumêmetiuequelesBlooos.Leslatinossontignorésetlescivils(aussiappelésmushrooms) ne seront pas épa!&flk s'ils se promènt'l\tdans Jehoodoù s'ils se retrouvmt au milieu d'une fusillade.l.1 méthode préférée d'un gang pour supprimer ses ennemisestledrivt-byshooting.Oncroiseenvoiwredansleshoodsvoisins et dès que l'on aperçoit un membre d'un gangennemi, on baisse la viue, et d'un coup de pompeux bienajustéonallumelemo!htifucktr . Sionaun~udetempsavant que ne rappliquent ses homiesou lespigs, on peut luien coller deux ou uois supplémentaires dans le buffet afinqu'ilntserelèveiamais.Cene tactique (ce passe-œmps?) est aussi mise en oeuvre auhasard dans lts rues de lA, lorsquelts membres défoncés d'ungang décident de se Eaire une virée drivt-bydans lA. Engénéral,ulasetenninedansunbaindesangetuneinœrventionmeumièrtdulAPIJ.Outre ces méthodes, pratiqu~es par toUS le

En uti1isant des méthodes bruules et en «rasant les autresgangssoussamasse, leRollin'60'saréussi.\devenirl'WldesgrosreYefldeursd~droguedeLaplacede~enmoinsde[(enteans. On aoUVf' des Rollin' 60's un peu panoutdans la ville etils sontm eoncurrmce directe avec les gangs Iatinos ou asiariquessurœsS«teUl5dansltsqutlsîlsessaientdes'irnpLmttr.Ouue leurs vieux ennemis du EightTray, les 60's doiventfaire face à des divisions internes importantes et.\; unmanque de cohésion assel fLtgram qui est souvent utiliséparleurs ennemis. Trahisons et vendetta se succèdent ausdn dtee gang quia, selon tH analystes du lAPD atteintson extension maximale.1Irrr1.,-IlI.è Nombre présumé: elUre 1 000 et: 1 500è Agressivité:2a Ressourcl.'S: 3EnnemisjurkdesRollin'60's, les EightTray enrobent leursactivités criminelles d'une démarche politique. Ils prônent['unité de la race noire et le retauraux valeurs des ancêtres amcains.L'islam, fonement répandu dans le gang est un formidabl~c.ualyseur,et les imams,que l'on trouve aussibim danslesprisllns que dans les rues, savent être uh persuasifs lorsqu'ilsutilisent leurs armes spirirueUes. Cttacrivismeetl'embrigadmerudes teunes rendem ce gang.œs difficile oi combanre,al'unedesgrandesfraytllISdulAPDesld~YOirapparaîtredesmartyrS, prêts à se suîooer pour défendre ses intérêts. Awc sesactivi~crimineUesassezc\assiques(etsouventcontradictoiresa'ItC les enseignemenlS du (oran), le EightTray6nance deskoles coraniques, des CtntreS sociaux et des maisons communautairesquiconuibuenroirenforcerl'tveilspirirueldesesmembres et de lturS familles.1BrJ_ .... -P ......QI Nombre présumé: une trentaine_ Agressiviœ:O_ Ressources:1Tout de noirvêms, ces Crips ont laissé de côté les oripeaux etle folklore des rues pour se consacrer avec sérieux à leurmétier : l'assassinat sur commande.Toujours bien propres sur eux, ils ressemblent à des hommesd'affaires et leur uavail esrà l'image de leur look,sans faiblesse.Ils trouvem des clients dans rous les milieux, même les pluselevés,grâceàunediscrérionsansfaille, un uavail efficace etfiable et SUnollr grâce à leur manière de procéder assez partirulière.QueUe que soir la victime, ils s'arrangent toujours pourbri11amment maquiller le meurtre tn accident ou en hasardmalheureux.Û'1a suppose des moyens, descomplicités,uneprépaarionsoignruse,et sunout l'élaboration d'un plan qu'il faudrasoigneusement préparet et exécuœt.DeathCen:ificaœlnc, esr leseu\ gang Crips qui a pignon surrue. Sous la rouvemne d'une agence de voyage (New Travels)ils disposent de bureaux à Pasaden.a,grâceauxquelsilspeuventromacœ:etreceYOirdesdientssanséveillet trop de soupçons.fIIrrlMlrl""-IIm"._ Nombre présumé: enue SOO et 800• Agressivité: 2Iii Ressources: 2: l jl' ,i1 liCe gang estcelw qw a connu la croissance la plusfulguranœde ces demi~ res années. En dix ans, ils ont multiplié leurnombœparvingtetseposenrrnainttrlolntenrivauxdesRollin'60's et des Eight Tray avec qui ils sont pour l'instant aUiés.ContrairementauxauuesCri(lS,ilsdisposentd'unvraileader,un métis appelé Julio Esrl.'Yt! qui a su reprendre lesméthodes utilisées par le Dieciocho pour recruœr des aUiés etsoumenre ses ennemis.Cela n'empêche pas les membres de ce gang d'en appelermassivement à l'Mrique et à ses puissances et d'utilîserlmelVeilie la peur er la superstirion. Évoquez les Angelo MafiaCripsàunNoirdeSoumCenrral, ets'itconsenràvousrépondre, il vous parlera de mauvais œil, de guerriers léopards,de breuvages de combalqui décuplent les forces avantde rendre fou...... Sr1IITW'm-W'm!i!i Nombre présumé: unecinquanraine-Ii Agressivité: 1a Ressources: 2Les Grape SueetWaus ompréféré laisser le marché de ladope à d'auues et gagnem leur argent à force de braquages.Du petit cambriolage à l'attaque à mainarmk de pharmacies,supermarchés,banquesou bijouteries, toUt Y passe. leursopérations som souvenr violenres, soudaines et parbiœmtntpréparées, mais il n'esr pas rare qu'elles se uansformenlenbains de sang.Les Grapt Sum ne sonr pas seulement des braqueursaudacieux, ils disposent aussi d'un réseau de receleurs ukefficace, capable de fourguer disC1~temenlet au meîllfllr prixle butin du gang.Leur œrritoireestsirué non loin de celui des Bloodstonefulls, des Bl00dsavec lesquels ils tnuetienntntdes rapportsd'une étonnanœ neuualité ..""""-illlmllilrM.e Nombrepmumé: tnue 200 et 300• Agressivité: 3!i!i Ressources:lLes Hoover ont manqué le coche. Ils auraient pu se hisser àun niveau semblable à celui des Rollin' 60's ou du EightTray,maisàcausedeleurdésorganisarion, ils n'ont pas su saisir leurchance. Cruels, violents et sans grands repères moraux, ils rerrorisentlapopulariondeleurquartieretilsdéfendentâprememleur œrriwrre contre mus ceux qui oseraiem y pénétrer. Ils n'hésirentpas à provoquer et à attaquer les flics de front. Aprkavoir rué un de leurs ennemis, ils le décapitemsystémariqul!­ment avant d'emponer sa tête, mtme si cette pene de tempspeut les meme en rlanger. En 2028, le Otiefofl\llice a reçu lestêtes encore chaudes de deux de ses hommes par coursier, ils'agissait de ceUes de deux rops qui uavaillaient sur le œmroiredesHoovet.P .. VlrII!I:Irs-_9' Nombre présumé: une centaine.g Agressivité: 2.. Ressources:!Ce gang Crips est celui duquel est originaireJa,y Buda. Commeceluki a sombré dans la clandestinité, il est fort probable qu'il

ait rejoint ses anritns aco!ytes. À cause de la gtande notoriétéde Buda, les Park Village Crips SOnt tesiWctés par quasimenttoUS les Crips de lA.Illli I. ll f:g·IiIIIICIIIIu..gl Nombre présumé: une cenLline" Agressivité: 2li Rl'Ssources: 0Ce gang est le seul gang de filles Crips recensé à lA. leurgrande vietoire l'Stqu'eUl'S SOIll souvent aaîtées parleurs pairscomme \es autrl'S gangs Crips, c'est-à-dire à coups deShark.N'allez pas uoire que parce que cesontdesfilll'S,ellessonlmoinsdangereusl'Squell'Sautrl'S. Elll'S vendemun peude came, rontdes petits braquages minables, mais surtOUt,sont devenues les grandes spécialims du home invasion,aussi appelé saudssonnage. Grâce aux charmes etàl'habiletéer;tjôleuse de cenaines d'entre elles, elles parviennent facilementà endormir la méfiance de leur victime (si possible choisiedans

",-,,,'tVIrruRttble.likethat'>'~lTlUf;ttklllthe~tWùrlt:iJt ~Rlood 1Il1'ne.»V- llBITl..IP.nat;e!S 1971-1972, l'avènement et la suucuuation des Cripsa poussé plusieurs petits gangs afro-américains. às'unirpour mieux résiscer à la mainmisf dl' l'organisation naissante,En imposanlleur suprématie parla vIOlence, lesCrips Ont déc\enché des réactions de rejet et d'alliancedéfensive, à l'opposé de ce que leurs leaders arrendaient.C'estauoourdes Pirus (un petit gang situé dans Piru Streetque naquirent et se structurèrent les Bloods, panant de lavolonté de résister et de se singulariser des Crips. C'esr à euxque l'on doit le nom et les codes vestimentaires initiaux, et surtoutlahainefarouchedeooutcequiressembleàuncrips.Parce qu'ils sonlmoins nombreux que les Crips, les gangsBloods sont forcés de rester plus unîs. Aurunealliancefonnellen'existe entre les gangs, mais au moins, ils ne setuem pasenue eux comme sont souvent occupés à le faire les Crips.Aumieux, îIs s'ignorent et Mtent d'empiéter sur leurs territoiresrespeaifs, parfois îIs conduent des atli.mces temporaires lorsqu'uneaffaire un peu grosse se préseme ou qu'un ennemiconaceetpWssanl1esmenace.Les 8100ds sont généralement plus calmes et moins agressifsque1es Crips. Du moins lorsqu'î1s ne SOnt pas sur1eur territoire.Patconue, surleurstelTes, î1ssontbeaucoup plusvîndicarus.Les rues contrôléts parles gangs 8100ds sont souvent de véritablessanctllairtSautardques où aucun non-8\00ds ne peutespérer pénétrer, a fortiori s'il est B1anc ou Latino.®!11. IIoI CdEnviron cent gangs 8100ds sont recensés à lA, pour unepopulationoolale de 15 000 bangers. Cerre population totalen'indut pas les habitants desquamers conuôlésparles Bloods,qui,s'ils ne sont pas membres à part entière d'un gang, n'enapprouvent pas moins les actions.Hors lA, on uouve des Bloods, plus ou moins virulent, danstoutes les grandes agglomérations de Califomie de San Diego àSan Francisco. Comme pour les Crips, c'est à Las Vegas que l'ontrouve le plus de 8100ds hors de IA.'.Sm!Les Bloods ont le même type d'activité et le même niveau deviolence que toUS les autres gangs de IA, voL aua.que à mainarmk,oaficdesrupéfiant,rneume.ConrrairementauxCripsetà ceru.ins gangs latinos qui cherchent consramment à agtandirleur territoire, les Bloods gardent généralement une attitudeplulÔldéfensiw et repfiée sur 1eur barrios. La faib1esse insignede cenains petits gangs ne leur permer pas d'envisager d'expansionetîls doivent jusœ se cramponnet à œqu'î1s ontDefait, les gangs Bloods utilisent fréquemment la diplomatieplutôt que le combat pour désamorcer les conflits et seprotéger, et ils cherchent souvent à nauerdes atliancesdéfensives ave< d'auues gangs Bloods. Plusieurs « cmels»onLainsi été constirués, autour de la Black Charia ou desBlood Brothers et si la collaboration est purementmililaireleurfonctionnementestsuffisammentefficacepou[reniràdisLll\cl'l'ennemi.~ ..,..Toujours pour se distinguer des Crips, les Bloods uti\isent lacouleur rouge et n'arborent jamais de bleu. Ils SOOt plus farilementreconnaissab!esque des Crips puisqu'ils continuent àattacherbl'aucoup d'imponance à tette uadition et portenthaUt leur identité de Blood Brothers.On peut mème encore croiser des bangers habillés wut enrouge, alors que cene mooe est abandonnée depuis bien longœmpspar1es Crips, plus !ôOucieuxde discrétion.Comme tes auuesgangs, les Bloods utilisent aussi des signesde mains pour marquer leur appanenance, tandis que les mursde leurs quarriers sontcouvens de graffitis, Ceux qui savent \eslire uouveront des informations imporrantes sur les noms desgangs locaux, leurs alliés etennemîs, quelques hommages auxmortS et, à mesure que l'on se rapproche du QG du gang, le rollcail,qui dresse la liste de toUS ses membres.Les 81000s SOnt beaucoup plus oolérants ave< les femmes,cenainesfontparrie des gangs et les gangs composês uniquementde filles sont monnaie courante, certains comptent mêmep.1rmi les plus violents. Leur respea. de la famille, enfants auanciense5t beaucoup plus marqué et les vieux gangers enrenaîte (ds ne sonl pas si nombreux que ça) sont parriculièrementchoyés,Entre eux, les 8loods s'appellent simplement Blood ou Damu(le mot swahili pour Blood) LlI\dis que 1es flics restent des pigs(cette dénomination est commune à toutes les communautésdegangers), Plus folklorique,leslettre5c de chaque mot qu'ilsécrivtnt sonl brutalement rayées, comme pour signifierqu'î1ssauhaitentlamortdesCrips,qu'î1sappeUentaussiaabs.Pounant, malgré ces quelques points communs avec leursennemisuaditionnels, le fonctionnement des Bloodsestbeaucoupplus communautaire et moins égoïsœ que celui des Crips.Les zones contrôlêes par \es gangs sont devenues de véritablespetites communautés indépendantes, dont chaque habitantapprouve et encourage l'action des membres du gang, le ganggagne de l'argem avec ses affaires et en redistribue une partieaux membres de la communauté, En retour, les habitantsaccueiUent et encouragenl les activités du gang, enprorègentles membres {ce qui, de fait, ne laisse plus aucune place auxinjonctions civiles etau SAGE). Certains blocs de South Centralou de Skid Row sont donc devenus de véritables petits fortins,oùunétrangeràlacommunautéolJaugangne~u[passerendresanslisquersavie,QuantauIAPD,iln'yintervientplusqu'ave< dtS unités lourdes.Oemier point de divergence avec les Crips, le mystidsmeetla recherchespiriruelle quî caractérise de nombreux gangsBloods.lci,l'influencedel'islamouduchristianîsmeasouvtntlaissé la place à quetques croyances chamaniques développétspar des leaders charismatiques. le mythe des BloodBrothers estassetrépandu danslesgangsBl00ds,etcertaÎnsy accordent une réellt imponance. Ce mythe assez confusposrule que l'homme noîrest l'incarnation de Dieu erque lesBloodsS()ntdessorresd'élus, qui pOrtent en eux le sang de« l'homme vérilable », héraut divin chargé de porter sap.1rolesurTelTe.

l'ElnultIDES CONfliTS""022.2.""BII!__1'II-1lI1RaBd Nombre présumé: tnviron200-é Agressivité:3• Ressources:1!.es activités des Bloodseekers ne font pas d'ombre à ceUesdes aunes gangs de lA. Fanatiquement imprégnk de la phllosophiedes BloodBrothers. les Bloodseekers n'ont que deuxIXcupations:lareventededee'cee{drn'/'scock),principalementda.nsles secreurs les plus huppés de la ville et la poursuitede leurs objeaifs seaaires. Cela passe par l'enlèvement et['assassinat dans d'auoces conditions de personnalitésblanches ou asiatiques connues ou symboliques. Ces enlèvementsne sont suivis d'aucune demande de rançon. Aprèsquelques jours. la presse est simplement prévenue de l'endroitoùelle~ttrO\JVeflecorpsvidédesonsangetsouventhideusementmutilé.Aumur, on uouve invariabll.'ll1ent une dtationde la Bible (Nombtes 3S:19) « .J..evengeur du sang fetamourirlesmeurtriers ... ».I.esrevenusdes8Ioodseekerssof1tm.J.lévaluk,m.aisl~activitéscrinûnellessemblentinsuffisancespourlturpetmeurtde financer lews activités sectaires et l'équipemem rnodetruo etplédtorique d~ membres du gang.... .IIIIlt.-ilmClinr.t-à Nombre présumé : environ 3004 Agressivitt:1.. Ressources: 3111"'1): Iii1'1 I. 1 i!' Illes Damu som l'un des plllS anciens gangs Bloodsde SouthCenual.IlsseriennentplutôttranquiUesetsomrarementagressifs hors de leur hood. Apresquaranœ.w delucre achamk contre un pouvoir et unesociktd.mslesquels ils ne se re

~l$TlilNIDES CONflITS ")Or, l~v~nteSnesontp.l.snèsbonnesOesAthenssontsoumisàlaconcurrenceférocedeplusieursgangslatinos)er30%delamarchandiseaétésaisielorsd'uneopérationdulAPDmen~pardescopsaprèsunedénonci.J.tion.Un jour, It cartel de1ijuana viendra réclamer son argenletlesjefts risquenl de s'agacer au moment où les Athensleur annoncerom qu'ils ne l'om pas ...fulSmTPa-lIIlIIiImli Nombre présumé: unevîngtaîne-l' Agressivité: 2~ R essources:OLes ElmPirus ont longremps cherché un moyen de se faireTerrurQuerau milieu de touS les gangs Bloods de lA. Cenepetite bande, plutôt tranquille et timide n'est composéeque de jeunes Noirs issus des classes mOyf.'llnes et sans réelbesoin de se lancer dans la vente de drogue ou le vol debagnole. Pour se démarquer tt impressionner les autresgangs et les civils les Elm Street Pirus Ont choisi d~ sing~rI~ hlfros d~ films d'hon~ur d~ ann~ 80-90. Arborantd~ grandes griff~ en aci~r, à la Fr~ddy ou d~ masqul'S d~hockey à la Jason, ils paradent dans leur quani~r en lowridu,vendent un peu de joker, écriv~nt beaucoup sur l~ursmurs, bref, ne causent pas de grands dDmmages. PoUItaJlt,d~puis quelques semaines, plusieurs meurtres de jeunesfemmes (uois au total) ont atürlf l'attention du lAPD sureux. Les victimes SOnt toutes des jeunes femmes de raceblanche, hennhs durant leur sommeil avec des griffes enacier. Depuis les premières autopsies, les Elm SUeetPirussontpamculièrementsUiveitlésparlelAPDetlescops.o..._-lDsliNlwl-è Nombreprkum~: une cinquantaine ?Ii Agressiviœ: 3jJ R~sources:Ol.es Damu Cobras sont une petite bande agrl'Ssive composéed'unecinquantainedegaminsâgésdesixàquirueans.livrés à eux-mêmes et à la rue, les Cobras sont st SOnt spécialisésdansl'assassinatoultkidnapping.l.turâgen'empèchepas la cruauté l'tune exuême brutalité dans leurmanière d'opérer, et ils ne lésinent jamais sur la torture oule sadisme.l.turs selVlces sont loués pour des contratsponctuelsparlesautr~gangsetcesontll'SseulsBloodsàaccepœrderuerd'aum'SBloods.l.es rares qui ont réussi a être capturés vivants Ontraconté aux enquêteurs l'éuange philosophie du gang. Lesmôm~s Sont dirigés par un chef aussi mystérieux qu'inconnud'eux, qu'ilsappeUem Santa Oaus. Ce Santa Claus,ounequ'il prend tous lesconuats et dirige lesacrions dugang, leur a inculqué l'idée que le monde des adultl'S n'estpas fait pour eux et qu'il souillera leur pureté enfantine. Ilsdevront donc le quitter à l'âge maximum de quinze ans. Àcemoment-U, ils auront le choix entrt le suicide, lesacrifieerituel parlts autrts membres du gang ou une monhonorable au combat lors d'une attaque suicidt.IIIYl'N'. - .'Imf.SWAI(rtllShaw Mafia Gan~ter (Crenshaw) - Original 8lock \WS(Watts)- Dalton Gangster Sloods (Skid Row)- Denver Lanei IIi8100ds (South Cenual) - Outlaw 205 (South Cenual)­Athens Park 8100ds (Compton) - East Compron Pirus(Compton) - 8~Bop Watts Bishops (Watts) - ProjectGangsm8100ds (long Beaeh)-Rifa Mob (lnglewood)­Hacienda Village 8100ds (Boyle Heights)-HollyHood Pirus(Culver Ciry) - TIp Top Bloods (Venice) - Van N~s Gangsœrs(Van Nuys)- CedarBlock Pirus (South Gate)- WaterFrontPirus {long Beach)-Mob Pirus (Compton)02l.3.loIIeItlSilI'I_ .. P.-Muhammad Padishah n'est pas vraiment Bloods. C'estmême un ancien des Crips, un petit soldat corvéable desRol\in'60'squialaisst>tombtrsonanciengangapt~unséjour en prison tt la rencontre avec la religion. Depuis unedizaine d'année, Muhammad Padishah est le leader d'unesmed'inspiration musulmane (mais qui n'a plus grandchose à voirave! la grande religion monothéiste) qui abeaucoup emprunté aux Cloyances dts «Fivtpm:rnttrSli.Allah est noir et les hommes noirs sont S~ v~ritablesfidèles. Pour Padishah,surcentêtres humains, quatre-vingtcinq seront incapables de comprendre ce concept, dix lecomprendront, mais !e refuseTDnt et deviendront l'incarnationdu Mal, et seuls cinq parviendront à l'entendre etdeviendront de vrais fidèles, en charge de convenir lesquatre-vingt cinq autres et de liquider les dix qui représ~ntentleMal.

tradiquerl0%del'humanitél'Stunetâcheassezlourdedontll'S sbires de Padishah s'acquittentlenœment. la BlackCharia a établi Sl'S quartiers en plein cœur de Watts, où,protégée par les Bloodstone Pirusselon un marché dont leslermes semblent assez opaques, elle sème la lerreur(parexemple en kenaantsl.'Svictiml.'S et ffi Il.'S suspendant auxtoUr5 de Waus) et dispense la bonne parole.Muhammad Padishah vit redus dans un bouge de WattS,passant son temps en de longs monologues métaphysiquesqu'il dé«:Jameà demi nu sur son lit. Seuls quelques fidèlesont le droit de l'approcher pour entendre ses ordres. Touteson action tend à la grande union enue tOUS les peuplesCrips et Bloods de los Angeles, afin de favmiserl'avènemenlduDieu noir. Ses tentatives ont déjà éti couronnéesde quelques succès puisque les Bloodstone ont déjà signéune trêve avec tes Rollin' 60's et les EighrTray, trêve queles analystes du LAPD présentent comme le premier pasd'un rapprochement entre les deux grands gangs Crips.PII11lIMMIIlIlI"I.lUi.mefi ~nouR~ 1eR RloodRBrotheN;'(,lui lTIef> ~ tlOtre Ran" em:!XlT.' ~ pluR!Xl}"~ touteR lef;~aturet:;divi.t'teR '()ui.1TIef> ft'éreR.11ieu tlOUR a choifii.'()ui.ITIef>~!lieunouR a:ramenéFi~'()Ul.mt:R~lkJuRF;()I'ItIIef>l.eF;~luf;del.lle\J·»t:.xtrait d'un ~ du VaRteUr .M.areellUR- ~duChrifttSan~ - ('~?lree PaSteUr Marcellus eSl lln ancien bloods qui a luiaussi rencontré l'illumination religieuse à labibliothèqued'une prisond'ttat. Incarcéré pour encorelhuit mois (après quinze ans de détention pourmeurue),ilestleleaderspirirueldesBloodBrotherset l'inspiraœur de la secte. En prison, il a Jaissé derrière luiun conège de cadavres (qu'aucun enquêteur ne sera parvenuà lui impurer) er une clique de fidèles unis et fanatiquesqui vont jusqu'à ébranler le pouvoir carcéral de laMexican Mafia. Marce!lus est un homme froid, calculateur etextrêmement cultivé. Philosophie orientale, occidentale,animisme,science,religion,sescentresd'intérêtssontmultipleset s'il consent à lever les yeux de son livre, c'est pourvous fusi11erd'un regard sombre avanr de !âcherun aphorismevertigineux.la sortie de prison de Marcellus esrattendue pour le moisde mai 2031. les Bloodseekers trépignent d'impatiencetandis que le I.APD a encore quelques mois pouraouver uneidée pour ne pas laîsser cerénergumène dans Ja narure.Il'MAKarana est un gosse de quatorze ans qui appartient auxDamuCobras. C'est l'un dl.'S meilleur5 tueurs du gang, et ilest connu pour sa discrétion et son uavail propre et sansprise de risque excl.'Ssive. Il tient son nom de guerre de sonun sabrequ'ilavoléàunyakusaaprès l'avoirpoialorsqu'il était aux toilettes, dans un restaurantplein cœur de litrle Tokyo. Il a gardé le sabre de(en fait, un wakizashi) et s'en sen avec habileté.Selon la coutume de son gang et les ordres du mysténeuxSanta Claus, il ne lui rl.'Ste plus qu'un an à vivre et il en estbienffinuyé.Car Karana, petit black au regard malin et au visage avenant,uouve que finalement la vie mérite d'êue vécue. lavie d'adulte n'a pas l'air si impure que cela, juste diffé-­rffite. On peut boire, continuer à rripptr, garderseshomies,et surtOut aimer. Aimer. c'est ce nouveau sentiment queKarana a découvenalor5 qu'il était en mission pour ruer unhomme blanc d'une quarantaine d'année, contremaÎuedans une raffinerie de long Beach. les grands yeux del'ado!l.'Scffite blanche -sa fiUe? -1'ontsuppHé de laisserl'homme en vie. Pour la première fois, Karana n'a pasaccompli sa mission. Et maimenant, il aimerait revoir ceuefille et lui dire qu'il veut l'aimer longtemps ...

CcJI2.3. Les gangslatlllOS,,_C-Al1'lll'l&ndopor lacaJ.lerue!Tlpne:efipel.igrof;o('.ol"'riendoend.pù!rt;o~.loo~L- CyPreAAllilla p4lpulation latino de Los Angeles a d'abord été alimen(~epaf les vagues d'êmigration mexicain!' du XX'siède,suivitsparquantitkd'aunesSud-Amériains(les plus gros contingents provenant de Colombie oud'AmériqueCenuale). Ces émigrés, pauvres et rejl'tkpar le système américain Ont rapidement créé des réseauxde solidarité pour accueillir les nouveaux arrivan[5etprotégerleursquartiers des incursions des aurres communautés.Ce sont les émigrés latinosqui som à l'origine de la culruredes gangs de lA et ce sont eux qui om inventé et populariséune bonne panie des codes et coutumes qui sont maintenanten vigueur dans tous les gangs de lA.Malgré leur violence, les gangs Luinos ont conservé cerrainesvaleurs que "on reuouvedifficilementchez [l'saunescriminels. Honneur, ferveur chrétienne, respect du courageetdelaparoledonnée(mêmes'ils'agitd'unennemi),$olidaritéavec les siens (ceux du barrio, même s'ils n'appartiennentpas nommément au gang),sontdesvaleurs toujour5bienprMtes dans l'esprit des cholos. Pounanr, celan'empêche pas les gangs Iatinosd'êue les plus cruels et lesplus violents de lA, et, surtOur, d'êue ceux qui 'J vendent leplus gros volume de srupéfiants.Les gangs Iatinos SOnt beaucoup plus suucrurk que lesgangs noirs et sont souvent inféodés à des organisationsgigantesques et tentaculaîres qui régentent leurs activitk.les petits gangs de rue se bauent pour quelques blocs oudes bouts de trottoir, mais ils peuvent appauenir à desorganisations encore plus vastes comme la MaraSalvauucha,leDieciochoouleFlorencia13,qui,eUesmêmesse battent pour la suprématie sur la vUle, voire surla Californie. Cesaffiliaticnsàdepuissantsgangscntunegrande imponance et sont beaucoup plus significatives etlourdes de conséquences que pour les gangs noirs. Deuxgangs de la Mara Salvatrucha ou du Dieciocho n'empiétercntpas sur leur5 territoires respectifs et ne se battront pas(à moins que l'honneur de l'un d'eux soit en jeu). En hautde la pyramide, on trcuve deux autres organisations quisont plus informelles mais qui n'en sont pas moins redoutables,même si leur principal champ d'action est le milieucarcéral. la subdivision Surenos 1 Nonenos prend le pas surtout le reste, et deux gangs du sud de la Californie, mêmeennemis monels, feront toujours cause commune conuedes gangs du nord.C)1.3.1.RDltaIILos Angeles etS.J. conurbation compœnt plus de six centsgangslatinos, de toutes tailles, compren.mtplus de 80 000affidk. Mais on trouve aussi des gangs latinos dans touteIaCalifomie(Oakland,SanFrandsco,SanDiego ... ),dansleNevada sans oublier les prisons califomiennes qui sont unim(lOffilntcenuededérisionerd'activité. Ceux qui n'y SOntpas encore et qui veulem s'y souscraire uouvent facilementrefuge au Mexique (principalement à TIjuana et Mexicali).On uouve même descJiques des plus puissants gangs latinosà l'manger, principalement en Colombie el enAmérique Centrale, où ils continuent les guerres qui ontéclaté dans les rues de lA.~ 111""Les gangs latinos vivent d'activités îllicîtes variées. lespetits gangs de rue vendent un peu de came (principalementdu joker ou de l'herbe), volent et uafiquent desbagnoles, et restent toujours de redoutables am.ateursdedrive-by. Conuairementauxgangster5noir5, certains latinosne méprisent pas le uavail et filent souvent un coupde main dans des garages ou des entrepôts avant deretourner voir les hornies le soir. En contrepartie dequelques suées, ces activités de bon citoyen leur permettentdese mettre quelques dollars dans la poche, de s'attirerles éventuelles bonnes grâces d'un juge encas decoup dur ou encore de glaner des renseignemenLS pourquelques futures opérations.les grands gangs strUctllrk comme leMS13,leDieciochoou le Florencia ontd'auaes besoins et d'autres raisons devivre. Ils traiœntsouvemdirecttmentavec les grands uaftquanrsinternationaux(russespourlesarmes,sud-américainspour la drogue) pour se fournir en marchandisesqu'ils écouleront surie sol califomien. les strUcwresdeventes sont éprouvées. Par exemple, le Dieciocho a populariséuns'JStèmede1ocationde~emplacements:unpetitgang non affilié lui achtrt de la drogue et loue un ernplacementdevenœàlajoumét.C'esttoutbénét.pourlegrandgang qui écoule sa marchandise sans coup férir et sunoUten restant en reuaitetà l'abri de toute intervention policière.Encontrepanie, les locataires bénéficient du systèmede prcteCtion et de surveillance du Dieciocho.Avec des SUUClures d'importation sophistiquées et descircuits de revenœ rationalisés, les coûts augmentent et laconcurrence est vive, pour la came. mais aussi pourtouœsles autres activités dans lesquelles se sont diversifiés cesvéritables tTUsts du crime. Dans les gangs, les annes commercialesne sont pas le marketing, les opérations publicitairesou les coupons réduction, mais plutôt le fu sil àpompe, le chalu meau ou la ponceuse.Les guerres pour capœr des marchés et agrandir sa surfacede vente som donc sans merd et quasi pennanenœs.'.Sm!Tous les codes etgimmicks en vigueur dans les gangs delA (aussi bien afro-américains quechicanos ou asiatiques),Ont été inventés parles gangs latinos dans les années 60-70. S'ils n'ont pas de look spécifique à leur gang, ou degimmick vestimentaire particulier, les cho!os sonrfriandsdes signes de mains qu'ils utilismt pour se reconnaître, semeweenvaleur, ou signaler la présence de leur gang etréclamer le respect qui lui est dû. les graffitis, souvenrdevéritables fresques murales en couleur, sont plus Noluésque ceux des Afro-américains. Ils servent aussi à m.arquerleterritoif€ età faire passer des messages auxauues gangs,mais on trouve aussi des sones d'ex-voto ou des hommagesauxmons, teintés d'une imagerie religieuse naïve.

~~JIQN ,lOES CONflITSl'organisation des gangs latinos m beaucoup moinschaotique que ce!le des gangs noirs. Chaque gang, aussiindépend.J.msoit-il,tstSlluventunetxaoissance(appeléecUque) d'un gang majeur. Ces affiliations savent le prestigeet La puissance des peulS gangs qui y souscrivent, maispeuvent aussi êue imposées de force par les grands gangscherchant à agrandîr leur territoire et leur intluence.Les gangs i.J.tinos sont.J.ccrochk à des valeurs que i'onne rmouve nulle pan ailleurs. Les notions derespecrud'honnellr sont beaucoup plus répandul's que dans lesgangs noirs, appuyées par une fervl'ur re!igieuse typiquementLatine.S'ils se battent aussi pour des questions économiques,les latinosruem principalemem pour proœger leur territoireet j'honneur de ceux qui y vivent. Chaque incursion d'ungang adverse est considérée comme un manque de respectet doit êue brutalement punie.En apparence, les petiLS gangs latinos semblent beaucoupplus ca\mes et décontractk que les gangs noirs. Ils passentbeaucoup de temps à bichonnerles/owridm, à prendresoin de leurfamiUe, à soigner leurs tawuages, à participer à.laviedeleurcommunauté . .l.fairelafiestaautourd'unbarbe

~des années 70. Ooisonnemenc des membres en cellules distinctes(des gangs de rue),anonymat des chefs et secretabsolu quanc.J.U fonctionnementinteme de l'organîsation.Actuellement, les analystes du IAPD sont assez circonspecusurles véritables buts de la MSB. la vente de scupéfiantssemble n'étre que le lucmifparavenr d'aucresactivités plus politiques qui semblent cenuées sur['Am!riquedu Sud.la MS13 cravaille avec le canel de TIjuana, recruœseshomml'S jusque dans les hidonvilles de Cali ou Managua.:avant d'organiser leur acheminement clandestin vers laCalifomie et est réputée pour avoir des Cd.ffipS d'ermaînementmilitaire dans les jungles d'Amérique Centrale. le chefde la MS13, le commandantf Burgo n'a jamais ériformellementidentifié, bien qu'il soit aux commandes du gangsdepuis plus de uente ans.les latin Kings prônent la défense de la culrure laùnoconut toutes les formes d'oppression, v~njorent la viergeindienne de Guadalupe et ont choisi pour symbole unecoutonneà cinq pointes, chacune représenrantl'une desvaleutauxquelles les LK adhèrent: respen, savoir,unité,amour et honnêteté.

Ils se donnent des tiues un peu ronflants comme SaintInca, cacique suprême, guerriet, couronne royale, ambassa~deur, possèdent une nébuleuse de sociétés et structureslégales(restaurants,garages,sociétésdeservices,assocîationsde défense des droits des populations hispanophones,et même une équipe defoorball engagi!e dans le championnatcalifomien:lesLordsdePasadena).Cesvitrineslégalesnedoiventpasocculterlesaspectscriminelsdeleutsactivités.Ils sontspécialiskdans le blanchiml'lltd'argent f!tutilîsentpourcela leurs affaires légales. l1s n'ont pas leur égalpour faire disparaitre des cadavres, laver un peu d'argentsale ou trouver un avocatl un latino dans le~soin.Aveediscrétionethabileté,lesLatinKingssontparvenuslseconstituer un empire !ucratif.Ils sontrespectésparnombr5de petits gangs latinos (même ceux qui sont affiliés auxgrandes organisations) et semblent bien protégés conue lespoursuites judiciaires._13-!oJ1I1M118 Nombre présumé : une centaine pour le gang original,environ 800 dans tOUt lA.il AgressiviŒ: 3il Ressources :2Le Florencia 13 est l'exemple typique du gang de ruemexicain quia réussil fMén>rsous son drapeau de nombreusesc\iquesdanSlOUtLA.Cepetitgangreprésenteunmodèle pour nombre de bangers latinos. Les Florenciamenent la vraie vido loco, qu'idéalisent tous ceux quientrent dans un gang. Excitation du danger, beUesbagnoles, argent facile, filles dociles, armes et ume lprofusion,et défi ptIlTLanent auxpigs.Avec ses méthodes brutales, sesmeuruessanglants, lacruauté de ses membres, le respect et la crainte qu'il inspire,le Rorl'llCÎa 13 a essaimé sans volonté délibérée de lefaire, seulement par mimétisme. Nombre de petits gangssouhaitant bénéficier de son aura se sont affiliés, et l'onuouve des diques du Florencia dans OOUt Los Angeles.le Florencia est spécialisé dans le trafic d'armes. lisefournit auprès deBabaYagalqui il achète de vastesstocks d'armes etde munitions de toute catégorie, avantde les tevendre sur la place de LA. Bien que leurs activitéssoiem éloignées ce sont des ennemis féroces duDieciocho. Cet antagonisme remonte aux années 80lorsque ce n'étaient que deux petits gangs de rue commeles autres. En 2012,le Dieciochoa lancé une vasteoffensive contre le Florencia pour tenter de le soumettrede force. La guerre dure encore et a fait d~jl plus decinq cents morts. Les membtes du Dieciocho et duFlorenda se tirent dessus à vue, quel que soit l'endroitoù ils se uouvent.!ml Mw !AMZ7) -111 """"Il Nombre prkumé : entre 200 et 300 en Californie.1 OOOl 5 000 en Amérique Cl'IItrale ?il Agressivité: 1Il Ressources: 1Dans l.l jungle des gangs latines de LA, l'Azte< Mafia estune bi1arrerie. D'abord, c'est un gang r~cent, St5 premiersfaits d'armes remontentl l'indépendaneede la Californie.Ensuite, il prétend surmonter la sanglante séparationSurenos/Nottellosetunifierlesgangsl.ltinosdeCalifornieautour d'un même drapeau, celui de la nation mèqueetindienne (d'où le chiffre 27 qui suir son nom, 13 pour lesSurenos plus 14 pour les Nonenos).l'Azree MafIa poursuit des buts essentiellement politiques:reeonquérirlaterrequelesgringosontvoléeauxpeuples indiens d'Amérique du Sud. Cela passt par desactions violentes etquasi-insurrectionnelles et un racismeanti-Blanc démesuré (les membres du gang SOnt exdusivementdes Mexicains ou des Sud-Américains pouvant prouverleurs origines indiennes). L1 Californie sen de base arrièreauxactiviœs insurrectionnelles du gang au Mexique etenAmérique Centrale, et le gouvernement californien fermesouvent les yeux (ce nains journaux dénoncent même unecoopétation er un soutien actif pOUt déstabiliser leMexique). C'est un échange de bons procidés avec Mexico,dont le gouvernement n'est pas très regardant sur ce quipasse la fronti~revers la Californie et qui monue assez peud'empressement dans la luueconue la drogue et l'émigrationclandestine.Si l'Altee Mafia est considérée comme un gang, c'estparce qu'eUe finance ses actions révolutionnaires avec desactivités typiques de gang. Vente de drogue, rapt, extorsion,etbtaquage sophistiqué sont au programme même si lesAzteC sont peu présents dans les rues.lts membres del'Aztec Mafia sesetvtnt de ooutel'im.J.gerieet du symbolisme .tztèque pour inspirtf la peur à leursennemis. leurs tueurs s'habillent comme des guetriersjaguars du XJW siècle, des témoins Ont rapporté qu'ilsingurgitail'lltd'odorantesdécocrionsdepeyodavantd'aUeraucombatetilsneselais~ntjamaisconstituerprisonnier,préférant !e suidde. Malgré quelques indices, le LAPD n'ajamais pu déterminer si, ll'instar de leurs cruels ancrues,ils pratiqu.aienr des sacrifices humainsriruels.les ennemis de l'Aztee Mafiasonr nombreux, le principalétant la Mexican Mafia, que l'idée d'un rapprochementenue Nonenos etSurenos hérisse. D'un pOint de vue général,beaucoupde chicanos modernistes méprisent leur combatet le gouvernement californien se doute bien quequelques agents spéciaux mexicains SOnt présents enCalifornie pour tenter de les infiluer.M_MA/lA!. 1M,13) - CmooI / _• Nombre présumé: tOUS les gangsters latinos du sudde la Californie 1• Agressivité: 3li Ressources: 3La Mexican Mafia est le plus puissant gang carcéral deCalifornie et ce depuis plus d'un demkiècle. La Erne règnesurlesSurenos, tOUS les gangs latinos du sud de laCalifomie.QueUequesoitleuraffiliarionoouslesgangsdusud sont inféodés aux Surenos (c'est pourquoi beaucoupfont suivre !e nom de leur gang des chiffres 13 ou du motsur-sud l'II Espagnol). Cette soumission dépasse oous lesdivages habiruels et tous les gangs qui sont des rivaux dansles rues de lA Ont un ennernicommun, les gangs du nordde la Californie, les Ronenos, ceux d'un autre puissant gangcarcér,ù, RuesuaRaza.

Que ses chds soitnten prison et disséminés dans toUSles pays n'a aucune imponance. lorsqu'un décret de laErne est promulgué. touS les rnembresdes gangs latinos sedoiventd'obtir sous peine de mon. Toulgangstetpouvantse retrouver [ÔtOU tard en prison, il a intérêt à suivreaveuglément les ordres de la Erne lorsqu'il est libre àmoins de vouloir mourit douloureusement lorsqu'il seraentre quatre murs.Les principau~ chefs de la Erne sont connus: FabioValencia, emprisonné pour trente ans à St Quentin, OmarFlores qui attend son e~écution dans le couloir de lamort de St Quentin. Franck Ayala, condamné à vingtdeuxans de prison à Barstown. Malgré les conditions dedétentions drastiques, ils contrôlent parfaitement leurorganisation, sont parfaitement renseignés, parviennentà tenir des conférences, à donner des ordresetà lancerleurs fameux décrets.À pan les ordres qu'elle donne, la MexicanMa!ia n'a pasd'activités strictement illégales. Elle ne vit que sur l'impôtqui est acquitté par toUS les gangs latinos (le setvice recouvrementdela Eme n'a rien à voir avec celui de la redevanceTV en France!) et ses chefs sont plus des mégalomanesassoiffés de pouvoir que d'argem.Malgré la puissance et le pouvoir de persuasion de la Erne,le Die

~ESfiON:lhES CONflITS \:r"18 th Street qui avait intégré le cartel de Sinaloa aumomemoù les deux organisations avait>nt encore desrelations amicales. Maintenant, la guerre est déclarée,etOjoruelaesttoutacquisàlacause du carleLPas une affaire de drogue ne se uaite sansqu'Ojoruela n't>n soit au courant, même si elle nedépend pas de luL Il passe beaucoup de sontl'mpsaupostefrontièredeTijuana,veillantàceque ses chargements ou ses hommes passentsans encombre et graissant quelques panes àdroite età gauche.Ojoruelaa beaucoup d'amis au Mexique, où ilbénéficie des appuis du puissant cant>l deSinaloa, mais aussi en Calîfornie, où l'on ditqu'il possède quelques dossiers sur des personnageshaut placés lui évitant tOut ennuigrave avec la justice.Toutefois, les jefes du cartel se méfientencore dt> lui tt de ses vieilles amitiés pourle Dieciocho et il est l'enjeu de plusieursluttes de pouvoirintemes. la confiancequ'on lui fait, ses méthodes t>t son passésonttemis en cause p.lr les jeunes loups ducaneL Nul doutt que s'ils emportent cetteguerre interne, ses jours st>rom comptés.l Ei fRlBEl EtCIIMBRYles quatre frères EtcheverT)' (Alfredo,Jack, lnaki et léon) habitent à Albuquerque,Nouveau-Mexique, États-Unis. Ce sontdes tueurs indépendants qui travaillentgénéralement pour la Eme ou le Dieciocho.lorsqu'onlesapptlle,ilstappliquentduNouveau-Me~ique en se serrant dans unvieu~ pick-up Chevrolet, t>xt'curent lt>urconuat proprement (le plus souvent auBt>nelli Tactical, bien que le petit dernier,lt>on, ait une afft>ction paniculière pour laSr(merJ, se (IJnrpayer, puiss'enreroumenctranquiHementdans leur trou, passant deuxfois en quelques jours la frontière la moinsétanche du monde avec une camionnt>ttt>chargée d'armes.les frères Etcheverry ne font pas de sentiments.llsne parlent pas, pas même entret>ux, onlà cœur dt> uavaillerrapidement etsans édat. Grâce à lt>ur réputation, ilsn'ont pas à s'agacer de ne pas êne payé àl'heure. Tant mieux, lorsque les frèresEtcheverrys'agacent,c'estuh mauvais etcelui qui mresponsable de leur mauvaisehumeur n'a généralement plus quequelques heures à vivce.les frères Etcheverry ont déjà été coin·cés plusieurs fois, mais aucune charge oupreuve n'a puêue retenue conue eux.

Co) 2.4. NeWs Angels.«..J>a.y your l"f!fipectR to &otheNi who have pa..Idt".heu.lt.llnate~ tbrthe~",~ lNe.... . \puis201o,Heu'sAngelsetbikersdeoouspoilsonl Dfsubi une politique de discriminatian musdée de lapan du gouvememenrfédéral.Berceau historique du mouvement Hell's, la Californieestapparue,aujourdesadéclarationd'indépen+dance, comme un refuge pour les bikers nord-américains,hautlieud'expressiondeleurs~ledevie ... Stx, violenceondJWck'nRoiI.I:mIuNlllli_Minorité dans la minorité, les gangs Hell's Angels etBandidos, n'ont pas tardé à suivre la migration du mouvememenCalifomie.Ils disposaienrd'une implantation locale avant 2026,une base qui leur il permit d'accroître leur activité depuiscette date. La concenuation soudaine des capitaux l'Idesmoyens en Califomiea amené Rell's et Bandidos à piétinerleurs plates-bandes respectives. Dès lors, la ~aine endémiquel'nue les deux gangs a raYivéune guerre sans mercipour le contrôle de l'activité.Les Bandidos ont c~oisi de faire de la Californie leurquartier général, se sent~nt ici plus libres qu'ailleurs.Ils ont réinjecté une grande partie de leurs capit~uxdans des entreprises locales (immobilier, indusrrieduporno, transport routier...) . Plus nombreux que lesHell's,ilsonrrepritlescréneauxtraditionnels:racket,assassinat et prostitution.Disposant d'une assise territoriale au Canada etauQuébec, les Hell's ont envisagé la Californie comme uneplate-forme vers l'Asie et l'Amérique du Sud, pensantqut' le uafic de stupéfiants t't le trafic d'armes leurétait acquis.Fact' à la mafia russe, bt>aucoup mieux organisée, ils Ontessuy~ une sérit' d'éc~ecs cuisants. Ou coup, ils tententd'éradiquer les Bandidos pour reprendre leurs secœurs d'activité.En fait les Hell's n'ont pas réalisé à quel point lesRusses étaient aussi implantés sur ces secteurs, sans mêmeparler des gangs blacks et latinos. Bref les Bandidos subissenties mêmes problèmes de concurrence.Côté Hell's, le représentant californien s'appelle SteveParadise, ,'est le fils d'une grosst' ~uile de Montréal t't il apris la fàcht'use ~abitude dt' transformer un éi:~ec enbouilliesanguinolt'nœ. À son sens un Hell's ne peut jamaisavoir tort. Il ~ été élevé dans une logique implacable- C-12, kidnapping et torrure -les bonnes recettt's de papaqu'i1app!iqueà\alettre.CôtéBandidos,c'estunvieuxdt'1.avit'iJle,AllenW.Spenjalias « Buming Motor )) qui est aux commandes. n a passéune moitié de sa vie en quarticr de haute sécurité, l'autred~ns l'excès. Il est complètement ~ccroc au joker et ausnuffet si l'avt'nrurt'califomienne tourne courr, Ha lt'{âcheux pressentimt'nt que ses aco!ytes vont le supprimer.Spenj est flippé donc il est prêt à. tout.

t lll"!LesdtuXluderssontarrivkllamêmeconclusion. PourarrivtràtenirunbusinessviableenCaliforni!,I'und'tuxl'St de uop. Pour l'heure, ils se rabarrentsurdes plans demoindre envergure, qui les projettent soiunte-dix ans enarrière, telle braqUilgede banques ou Il'tra6c d'amphétamines.Un certain nombre d'investissements Ont été perdus,il leur faut renflouer les caîssesau plus viœ.l'auae solution aurait été de s'aUier.les ReU's tiennentencore en partie le tratic de voitures volées et les Randidossont présents dans l'industrie du pomo et du snuffmovie.Mais ils viVt'nt le même problème qu'ave< leurs femmes: ilsn'arrivent pas .1 communiquer autrement qu'à coups dech.Iînedemoto.lEs WU ET LU IHeH's et Bandidos exerCent leurs activités califomiennesdepuis lA Comparé aux gangs de South Cenrral leurnombre esr dérisoire. Mais les bandes de bikers en perditionet les petirs gangs déracinés qui échouent à lA constimentune manne abondante pour alimenter leur guerre frauidde.1.t>snomsHcll'setBandidosapparaissenttarementdanslesfairs di~ers ou les rapporu de poUce alors que les r~glemenrsde comptes et fusillades entre bikers sont relati~ementfréquenrs.Tant qu'une bande se contente de menusLarcins, eUe a coutes les chances d'khapper au conrrôle del'un ou de l'auue des gangs, mais dès qu'eUe se fait repfierparle« milieu II, eUe n'a pas d'auue choix que deraUierl'un des deux camps. Ceux-ci exercent une pression trèsforte et sanctionnent un refus par une mon violente er horriblehiscoire de faire rélléchirles aurrtS.Quelques rescapk de cette tendance ont fondé le Satan'sSyndicate, renvoyant Bandidos et Hell's dos à dos. Ils fontl'apologie du eytfor eyt,et sombrentcoujours plus avantdans l'horreur et l'absurdiu!. Enue les trois gangs il n'y aplus vraiment de limites: mutilations, écorchement vif,représailles surIes familles, la seule chose qui les arrêrec'est l'imagination. Mais dernièrement SteVe Paradise a télél'di~;~~e~n~ ~~~~~~~/~; (~~::f~~~~.u~t~~i1s~:~; ~eO~:r~il:~~ ItJ".laüon avec Mel~in Bowns, un seriai killercannibale quicroupit dans le couloir de la mon. les deux hommes entreuennentune correspondance cordiale, les tennes du contratrestentcoutefoisobscurs.Par un beau matin d'avril 2028, un cops ramassa aumilieu de la voie publique un homme dont les bras et lesjambesavaientétéseaionnkàlatronçonneuse.llsurvécutjusqu'àsonarrivéeauxurgences.Danssonagonie,ilrépétaplusieurs fois«/owkid »ou «/0 ki 11 oupeut-êrre «/awkll'i »,on ne sait p.asrrop, sans douttun mélange d'anglaiset de chinois. l'homme ne fut jamais identifié mais lesindicesréunisLais~rentprésagerqu' i lexerçaitLaprofessionde bijoutier erqu'il kait de nationalité danoise.Deux ans plustard,le méme procédé fut utilisé, sur unehande de bikers vaguement affiliée au Bandidos, qu'onretrou~a, eux, bien froids. À cette occasion, on parla d'unbijoutier danois que la bande aurait renconué dans un hardeux jours plus tât. Àcejour l'homme n'a coujours pas étéi Iii1 IlretTouvéni identifié, mais son signalementtst rapponédans près d'unedemi-doU1aine d'affaires classées. la plusspecLlculaire d'l'nue elles conceme un mass murdersurHoUywoodBoulevard, perpétré par un jeune biku prit d'unecrise de schizophrénie aigue, Totalement hermétique aumondeexrérieur, il semble vivre dans un univers halluciné,s'exprimant par symboles empruntés au folklore scandina~eduXr siècle.lorsdesonarrestation,ilportaitunpierongd'une facture toute particulière, composé d'anneaux enenrrelacs plaqués or enroulés aucourde son bras gauche ttdont La pose requien neuf piucing5 parfaitement pLack lesuns par rapporr aux autres.Ce bijou permit de faire le lien avec les Hell's Angels duDanemarkdonrcenains membres portent ce genre de pier·cings. Toutefois, aucun d'entre eux ne semble se trouveractuellementsurleœrritoiredeCalifomie.Par contre leurs bijoux commencent à faire discrètementleur apparition ici et là. Particulièrement chet les hardeusestravaillant pour l'indusrrie Bandidos. Torturées àcesuje[, elles n'ont pas pu révéler grand chose sur le mecquileurafaitça.Sicen'esrqu'ilaunaccentbritish,qu'ilestblond,qu'illeuraproposé2Soodollars,qu'illes contacterait peut-être pour son exposition à Toronto etque c'était plus rtlaxanr qu'une séance d'acupuncture.Certes pour les Bandidos, c'est signé, mais ils ne peu~entdessouder leurs pornstors les unes après les autres, vuque c'est un des seuls de leurs business qui dégage desbénéficesacruellement.Dans oous les cas, que ce soit les Hell's, les Bandidosoule Satan's Syndicatt, les gangs de Califomie ne savenr quetrès peu de choses sur les Scandinaves. les relations ontviolemment été rompues, ilya plus d'une vingtaine d'année.Depuis lors, les émissaires envoyés en pourparler d'uncôté comme de l'auue finissent traditionnellement enpiècesdéLlchées.a.les honorables .:.:""sociétés -la crllniq"maneuse . ":""Produit du melting-pot et de l'khec du rêve américain decertains, les mafias sont les plus anciennes organisationscrapuleuses desttats-Unis. Pour elles, qui ont toujoursœuvré dans la mégalopole des Anges, le passage de laCalifomie au Statut d'État indépendant n'est qu'un détailparmi tantd'auues. Defait, lA abrite en son sein toUS leslYPes de mafias, ayant toutes une origine ethnique différente:italienne, asiatique, russe, irlandaise, etc. le propredes mafias est qu'elles ont été les premières à faire ducrime une profeSSion à. pan endère, et à le rationalisercomme un secteur konomique classique. Quitte à eliminerles gêneurs. Avec ses règles et ses codes, La pègre donneune image d'homogénéité qui ne doit tromper personne:detouces les organisations, les mafias sont celles dont l'activitéctinùneUeesrLaplus ttansversale. Si leurs agissements

s'étaient plus ou moins « légalisés )) à la fin du xx~ siècle,elles n'ont pu abandonner cenains marchés illégaux troprémunérateurs (pomographie, proxénétisme, jeux d'argent),ni ignorer de nouvelles opportunités (uafic d'organes, delogiciels, de nano-subm.nces ou de So-Cyb. Avec leursméthodes codifiées et leurs QG invariabltmtnrsirués dansles quaniers typés de la cité (little ltaly, little China, etc),les mafias sont aisément identifiables. Il n'en reste pasmoins qu'elles uavaillentavec l'ensemble des groupes criminels(productiondedroguepourlesgangs,coopéradonavec les syndicats « durs )), re

I.esvil'UXmalieuxalorsau pouvoir refusèrent d'élargir leuractivité à la prostitution et la drogue, activités jugéesdéshonorantes. Cela dhlencha une sanglante guerre desgangs opposants les anciens, réfra([aires au changement,oluxjeunes,désireuxdes'enrichirave1:denouvellesactivités.Et c'est Lucky Luciano, du côté des jeunes molfieux,qui son grolnd volinqueur et fonde la première coupole desUSA, devenolnt le big Boss de la molfia. C'est la CosaNosrra à l'olmériColÎne. Luciano ouvre la mafia aux jeuxdanslescasinosaveclesmachinesàsous,laprostirution,le racket des syndicats et le trafic de srupéfiants. la mafiacommence alors à s'américaniser. l'acculturation fait sonœuvre. la naruredes rapportS entre gangsters change. lesrelations personnelles, familiales ou locales sont renvoyéesau placard pour un modèle axé uniquement surl'enrichissement personnel. Les premiers descendantsd'immigrants deviennent des c\toyensaméricains ayantatteint,parlesérudes,despostesàhautesresponsabilités.La mafia s'embourgeoise et cherche 101 reconnaissancesociale. Elle corrompt les politiques et les fonctionnairespour se rapprocher du pouvoir et prend le contrôle depans entiers de l't'conomie par l'intermédiaire des syndims:dockers,routiers, hôtellerie, distribution de carburant,textile, show-business ... Elle soumet les entreprises àun rolcket par la menace de la grève ou le rollentissementde la chaîm.' de production. Plus récemment, la mafia aréussi à s'imposer dans le béton (les uavaux publiG) oule ramassage des ordures en raflant les marchés publicspar la corruption. Mais la mafia a été rattrapée par lemode de vie à l'américaine. Désormais, les copos sontdevenus des Bosst~, qui tels des dirigeants d'enueprise,s'entourent d'un suffde comptables, juristes, avocats, enplus des chefs d'équipe. les Bosses, enuts dans le moulecapitaliste, évoluent plus dans l'affairisme que dans lesfusi!1ades.l.esactivitkcriminelles trop voyantes sont laisséesà la petite criminalité et lts Bosses investissent lesprofits des familles dans des enueprises légales :resraurationet commerce, bâtiments et travaux publics, jeuxlégaux, loisirs, automobile, confection, immobilier,banque ... Mais là encore, racket, menace de grève, sabotaged'usine ou de chantier. corruption, chantage,meumes sont toujours utilisés pour rafler de nouveauxmatchés ou conclure des accords commerciaux. À côtéd'une mafia bon teint, quî cherche à acquérir reconnaissanceet respectabilité, il ya toujours une mafia de grosbras, des équipiers. Et déjà se dessine un renouveaumafieux, une sorte de retour aux sources initiatiques del'honorable société.03.11._,~~_On distingue désormais à l.A uois rypes de Cosa Nostra.les familles anciennes, les Old Ones ou les« coupolistes»,dirigées p.1rles enfants des glorieux de la CosaNoma, frais tmoulus des meilleures écoles supérieuresd'économie, de droit et de gestion. Américains à partentière, ils sont en quête de respecrabilité: pauons deholdings, de sociétés immobilières, propriétaires dechaînes de magasins, rradus ... Si leur fonune de dipanprovient du crime, leur activité est désormais légale et apignon sur rue. Ils sont également présents dans de nombreusesœuvresdecharité,projetssociauxetdedkeloppementéconomique... Un vemis de philanthropie qui faittoujours son effet sur le curriculum vitae. Après avoir kaluéàcôré du pouvoir,ces familles cherchent à devenir lepouvoir. Etsi la famille a recours à une activité criminellec'est souvent temporaire et limité. la meillture arme deces malieux, c'est l'argent. C'est aussi la plus puissanre.Ces familles se cantonnent à la corruption et au cllanragepourl'obtentiondemarchésoudébouchklégaux.laviolenceetlemeunresontvraimentuneexception.lesactivirésillicites (drogue, prostitution, uafic, vols) sont bannies.Ces familles n'entretiennent que peu d'hommesd'honneur, qui sont souvenr des cadres dans la holdingou l'entreprise. Les basses besognes, anciennement réservéesaux soldats, sont désormais confiées à des policimcorrompus ou à des petits criminels recrutés par ces policiers.les membres de ces familles SOnt ainsi toujours protégésparles représentants de l'ordre et jouissent d'uneimage de ciroyens modèles.Il subsim toujours une mafia de criminels endurcis, theOurjit, surie modèle du clan mafieux de Chicago. Ce SOntdes caricarures de !'ancienne Cosa Nosrra. Ca.ntOMésessentieUementdansUme Italy et quelques blocs adjacents, ilsontgardéuneactivitécriminelleclassique:racketdescommerces,vol, recel,prostirution,infiltrationdessyndicacsdubâtiment et du ramassage d'ordures ... Ils se sont fait kincerdurralic de drogue parles gangs noirs et colombiens,des syndicats de routiers et de dockers p.1rlesRusses. Ilssont souvent pris pour des ringards par les autres gangs. Ilsont d'ailleurs gardé le décorum des Affranchis et duPorraîn: !ookvestimentaire,bçon de parler ... Ils cherchentà ressembler à Rohertde Niro, Al Pacino etJoe Pesci. Parfoisles OIdOnes confient des missions « mains sales )) à desclans de Ourjits. Ils sont malheureusement en pene devitesse panout, supplantés par des nouveaux gangs ...... Et notamment par une troisième faction: les néo-

'..1aucune filiation .l'II.'( les O/dOnes, qu'ils considèrent juStecomme des patrons américains conompus et non commedes membres de la Casa Nostra. Ils méprisent the Omfitcarleurs mœurs sont jugées indignes et déshonorantes pourdes italo-siciliens. Volontiers racistes et antisémites, lesnéo-

membres des coscas. On cond.tJT\ne un homme en le désignantdudoigLle couteau est rkeMaux meunres « pourl'honneur » d'un offensé ayantobttnu gain de cause de lacoupole. l.es néo-corlMnnais utilisent volontiers le poisonpour liquider un chef de gang ennemi. Pour faire peur, onenvoie un perit cercueil à une victime.lu ..... "Voici la liste des obligations qui régissent le cumportemencd'unuomod'onortdesnéo-corléonnais:. Ne pas convoiter ni toucher la femme des autresmembres de l'organisation .• ~treuncatholiqueferventetpratiquant.. Nepastirerrevenudelaprostirution, de la pomographieou de la drogue .• Ne pas blasphémer.o Nepasavoirdequerelleavecd'autres uomod'onore,ni s'en prendre physiquemencà eux.~ Ne pas renseigner la police, ni quiconque sur la (osaNosrr.J..

qUI 0 environ deUK ons compte a son octlf unetrentomede broquoges la mise en route duntrlpotclandestin et le rocket de tous les restouronts dusecleut Pour sUlvœ les directives du copodetulli/ecapr lUlgl organise réguUerement des chasses OUHdeolerseloUHprostltvesdonslequartletUoreuntmomlenontossez de fonds pour se loncer dons rusure.mOlssoml~onprlnclpoteconsisteoténD\lerleghseSonllOlnstldu quortle(qwrombeenrumeLA mmlUE WOAm un GftIIG neo-mRlEOOl1R1S DUSUD DE urne fTRlYlo fomltle lucloOi est un gong reeent Il ne comptequme dlZQlne de membres. TollS ont tue ou mmR5 unepersonne (etolt te premier signe de bonne volontepoutenlrerdllnslegong commande parlulgl luCloOiun jl!ooe capo de vmgt-onq ons . cest 1111 le dlJl,!en dugongoulomovennedogeestdedlH-hllllons le gong

l'histoireducrimeorganiséenRussieestantérieureàlarévolutionde1917,puisquedéjàsouslejougtsarisœévoluaitune commUn.1ut~ de truands: les Vor v ùkone, littéralementles« voleurs dans le code ».lIs'agitde leurpropre code, évidemment. Ces voleurs dans le code,vffl...LlblecasreuaditiOMelle russe, se concevaient comme unearistocratie du crime spécialisée dans le vol. En marge complèœde la société, ces voleurs respecLlientun code ~clUqueprécis et ne subsisLlientque par le crime, établit commemode de vie. Fanatiques du oime, ils rejeraiem la famille etl'trat comme modèles. Ils formaiem une sodété viscéralementanarchique, où des sorœs-de uibunaux rtglaiem leslitiges et conflits entre membres ou clans : lessanctitmsprononcées allaient de l'amende à l'érranglemem.l.esbolcheviks,avanrd'accéderaupouvoir, voient en cesvoleurs de fabuleux alliés. AgentsdésLlbilisateurs, voleurscapablesd'appoTterlesfondsnécessairesàlacause,ils

~1M'i1:>i,1 .. -sontprécituxauxrkolunonnaires. CenainsVorvlakone,handitsdegrandschemi~,rejoindrontmême!esrangsdelarévolution,tellecélèbrebrigand«(Sosso»quin'estauue que Staline. Ce dernier d'ailleurs s'appuiera longrempssur les Vory, (socialement proches) avanl de leurlivrer une chasse impitoyable pour leur farouche indépendanceétatique, leur refus d'incorporation dans l'arméerouge et l'ésotérisme de leur société. Mais Staline n'aurafmalement pas la peau des Vory, par conue son action vapousser l'aristocratit des voleurs dans le cooe à assouplirson mode de vie afin de donner naissance àun nouveautype de criminel : les Autoritety. Ces derniers vonr considérerle code des voleurs comme obsolète et vont épouser lestares du système soviétique pour mieux en profiœr. Loin derejeter l'État, ces nouveaux truands vont alors s'acoquineravec les fonctionnaires les plus corrompus de l'appareilsoviétique afin de détourner les richesses de l'État à leurcompte,entoutelégalltéetimpunité.L'Union des républiques socialistes soviétiques rassembledes peuples aux origines etaux culcures différentes voireantagonistes. Ces peuples créent aussi leurs sociétéscrimineUes,calquées sur les Vor v Zakone ou les Autoritety, maisbasées surl'appaaenance à l'eùuûe: on distingue ainsi lesGeorgiens, Tchétchènes, Azéris. Puis vers les bandesOuzbeks, Kazakhs. Avec les années 80 et le relâchementéconomîco-politique, leslimires enue les Vory, les fonctionnairescorrompus et les bandes ethniques sont plus minces.Les genres se mélangenl, les bandes se partagent des territoiresetlouse spécialisent dans un domaine d'activé. Déjàles cadres du KGBse replacent au sein de ces mafias. En1990, la chuœ du communisme fait exploser la criminalitéissue du mariage entre matia et pouvoir. Les Autoritety, quela libéralisationtous.uimuts légitime dans desenneprisesillicites, doivent toutefois composer .l'le< la mainmise violenœdes Vorv Zakone, enfin ressonisde l'ombre, dès queleurs activités deviennent par trOp illicites. l'Autoriœt quiveut alors réussir dans son activité illicite doit se faireaccepter dans les rangs des Voryet se plier à son nouveaucode, d~sonnais plus souple. C'est un sratus quo qui voitl'émergence de !'Organizatsiya, le crime organisé à l '~chellede l'Union des républiques socialiStes soviétiques, dont lemodèle va s'intemationaliseret quitter les frontières nationalespour gagner l'Europe et les USA. D'abord la côte est.aVe< New York et son little Odessa, puis l'ouest, avec SanFrancisco et lA.Mais la p.lix fut de courre durh : les Vory implantés auxUSArtvînrentàuncooedesvoleursplusstrict.l.evol,ladrogue, la prostitution, les trafics les plus illicites et lesactivités les plus immorales devinrent l'apanage des VOrj.les Autoritety, moins attirés parla violence, sespécialisèrentdansl'escroquerieàlacaxesurlecamuranl,àl'assuranceauto,l'usure,l'immobilier...I.es Autoritery américains, souvent d'origine russe, devinrentviteplus riches etsoclalement plus intégrés que lesVory violents. Les Voryse mirenr.i.lesjalouser. Ce fut laguerre des gangs de l'Organizatsiya : Autoritety tussesconne Vor v lakone caucasiens. Des aJliances virent le jourentJe factions rivales, brisées le lendemain même dans unbain de sang. Ceue guerre dura plusieurs années. Lassésdescueries,certainsgangsterssetoumèrentalorsversunchef charismatique, un pakhan Vorv lakone, obstinémentneuue depuis le début du conflit. Il tenait un discoursétrange, fédérateur, exhortant les membres des gangs à lutterpour la consrruction d'un nouvel eldorado, un domaineréservé rien qu'à eux, seuls, où ils pourraiem bâtir un paysde cocagne.Ce chef,domll'$ennemisdisentqu'ilestfou et dont leshommes disent que c'eSt le messie, répond au doux surnomdeR.'lspoutine.Beaucouplesuivirentpours'înstallerenAlaska,lesauues restèrentàlApourservirses intérêtsdans ceue zone. C'est le pakhon le plus puissant et le plusmystérieux d'Amérique du Nord. Son organisation est régiecomme une secte. Son nom fait pâlir toUS CEUX qui le chuchotent:BabaYaga.!Si au dépan Baba Yaga avait une image fédératrice sympathiqueauprèsdes truands de l'ex-URSS, elle S'l'SC vitedégradée. Eneffer, les membres de Baba Yagan'hésitentpas à recourir au terrorisme le plus violent pour arriver àleurs fins: bcmbes,drive-by,enlèvementsdeumilles, piraterie,attaques à main année, commandos, voire umiwes... Rien ne résiste à B.lha Yaga.Aujourd'hui on distingue uois grandes catégories degangs dans J'Organizatsiya: les Vor v Zakone, gangstersspécialisés dans le crime tJaditionne~ les Autoritety, oppor~tunistes etmodemistes, etBahaYaga : !es fanatiques erlesulna-violents.@3.2.2.lesaCUVltésde.mana rlIISIlis_UM""'''''1Du fait de l'implosion de l'ex-URSS, qui disposait decapitaux d'origine étrangère devant servir à la !econstnlction,et de son basculement dans le libéralisme sauvage,les réseauxhancaires russes ont fleuri ... Dans l'anarchie laplus totale. les anciens fonctionnaires corrompus durégime soviétique en déliquescence, déjà en place dans lagesrionfinancière et riche de l'argent détourné de l'État,s'aliièrent avec la jeune branche dynamique de la mafiarusse, l'Autoritet, pour créer de toutes pièces des établissementsbancaires. L'activité principale de ces banquesconsist.1ità blanchir l'argent. Dans les années 1990-2000,ce réseau, en dehors de toutconuôle judiciaire sérieux,servit à blanchir l'argent sale de la seule Russie (ce quiétait déjà énorme), puis celui des réseaux mafieux russesimplantés aux USA et en Europe. Puis l'Organiza[Siya acommencé à fricoter avec les canels colombiens (en leurfournissant de nouvelles routes maritimes pour les srupéfiants).llsleurproposèrentdonclesservicesdeleursbanques. Depuis. les banques russes blanchissent la majo-~:~t~: ~~~g~~~ea~~s~~c~~~~:~ ~;f~~~~~Se l:~ ~~s l~~~Unis. EUes accordent même désormais des crédi[S pour devastes uafics à différents mafieux. L'avantage, c'est que lescrédits sont toujours remboursés en remps eten heure:avec Igor el Grishka, deux cent cinquante kilos de musclesréunis sur un seul cerveau et armés d'une ponceuse, on nechipotepassurlesintérêts!Ceue activité est plutâtdu domaine des Autoritety russes.

c.moa.'111la mafia russe dispos~de iii plus grand f1otœmaritiml'de l'histoire du crime: des miIHersdebaœauxquiuansitentd'un bout à l'autre du globe. Si vous avez une grossecargaison à rransponer, en toute discrétion, alors vous avezcenainementfait affaire avec un russe. Et si ce n'esrpas lecas, vous risquez l'acte de piraterie. Ben oui, pour avoir lemonopole, fam bien dissuader les concurrents. Alors quoide mieux que d'avoir à sa disposition des petires frégatesdepiraœs, auxall.'f\tours des pons de destination ... commeceux qui sam proches de Los Angeles. À peinevone cargoson-il du port qu'il est attaqué et dérouté vers les îlesaléoutiennes ou la Sibéri.e.Mais ce n'est pas tout: après leur amaque à La taxl' surles carburants, les Russes om mis la main surIes syndicatsde routiers (virant du coup la (osa Nosua de son fief). Pasun camion ne circule en Amérique du No rd sans que lesRusses le sachent. Du coup, ils ont également le trafic devoirures volées (conyoyées à l'autre bout du continentcamoufléts au milieu de voirures neuves). Là aussi, la pirrterie a fait son apparition. Ce qui donne parfois lieu àd'étranges règlements de comptes avec les Hell's Angels surdes routes désertiques. Les barbus en Harleysupportantassl': mal de parugerleuTrerriroireavec des lyans en 4X4.Du coup, les Hell's sont dans le collimaœurdes Russes quiont déCrété la chasse aux scalps réouverte. Chaque soldatde la mafia russe qui ramène un scalp de Hell's se voit offrirunevoirure.E'our le contrôle des aÎrs,parconue, c'eSI une autreaffaire: les Colombiens sont indétrânables. Pour essaYft deles concurrencer, les Russes ouvrent de multiples microaéroportsdans la banlieue de tA. Cenains hangars abriœraientmême d'antiques MIG, démontés surIe sol russe,transponés par bateau en Amérique et remontés surplace.Une guerre aérienne pour la mainmise des cargaisons dejoker et de queade Colombil' se dessinerait-elle ?Cette activité est plutôt la spécialité des Vory Zakone,hormis au nord de la Califomie. terriroire de Baba Yaga.

'in ~E$T.lilN ~Iw(S CONfliTS .TW:"'1RI DTlIILes RUSSfS vendent toUt ce qui de près ou de loin estœchnologique etdangereux: de l'ordinateurdemier cri à labombe atomique. Ils vendent même celui qui l'a fabriquépour assurer le service après-vente. Ainsi, vous pouvel commandervotre bombe avec l'ingénieur qui va la consuuire etla faue péter. Mais ce genre de Ploduit reste rare, donccher. On le vend d'ailleurs aux enchères. CespeticsbijollXsont souvent hérités de l'ex-empiresov1i!tique ... Mais pasuniquement t Ils refourguent également des logicitls dt(rackage de l'OTAN, des virus informatiques, du matérield'espionnage de l'ex-KGB,des inSLlllations de l'aérospaciaL..et la dernière version de Windows. Mais le high-techne se limitepasàdel'éleCttonique: les Russes vendentaussi des armes chimiques, bactériologiques ... etdesvaccinscontre des maladies normalement disparues.l. partdans cenains pays du tiers monde.Toutes les catégories del'Organizatsiya uempentdans cetrafic : les Auroritety font smtir les marchandises des pays de~~~;;;::~~ l'Est, lesVory les convoient ... Et~ C BabaYagaleurpiqueqlLlJ1deUes.. ~~::i:~n:sl~u e5~~I~~:~eslm . PAl TRI' IllE 1Les membres de Baba Yagasontoous d'anciens truands ayantappartenu soitll'Auroritetsoitaux Vor v Zakone .1. un rang-i Iii ii li!li!11subalteme. Ils sont rtrnltés p.lrcooptation, recommandéspar des amis qui ont rejoint Baba Yaga. Durantunepétiode,ces truands, en passe de rejoindre Baba Yaga, doivtntsatisfaireà cenains ricuels et certaines épreuves.4 Ils doivent encore rester une année entière dansleuTancien gang.• I\s doivent d'abord faire tIItrer un BabaYaga dans leurgang d'origine (qui sera une taupe quand il seraparti) .• Ils doivent confier un des membres de sa famiUe (deil r~é~~~~ ~~~~~~s.l. d~~::n:~rn~er ruer leur pakhonet sa famille.Une fois l'année écoulée, le gangster entre chez BabaYaga,enAlaska.llpassealorsunes@ried'épreuvesphysiques:survie seul dans la narure, il doit se tatouer uneVierge Marie surie venue et pr~tersermentd'allégeance surdes icônes dessinées avec son sang.ON III IWmRaspoutine a acheté un territoire immense en Alaska. Ilvit sur ses terres, entouré de ses cosaques, et disposerait 1.1.d'un camp itinérant, formé de camions ec de mobile-homes(pour &happer en permanence aux repérages des satelliteset des avions espions). Mais le plus fort reste la rumeur quivoudrait que Raspoutine ait camouflé sur ses terres unebase de rampes de lancement. la question tst alors la suÎvante:pour des mîssiles ou poUl une fusée ?1lIRaI! .....Raspoutine ne serait pas le vrai chef de Baba Yaga.Onparle d'une femme (sa maîtresse? son épouse ?).D'anciens membrfS qui ont fui le gang (la sem 1)racontent qu'elle manipulerait Raspoutine, entièrementsous sa coupe. Elle aurait inspité la plupattdesgrandesdécisions de Raspoutin e. On ne la voit presque jamais.Elle marcherait en daudiquant. Les personnes qui ontmentionné son existence sont auiourd'hui toutes décédéesde mottviolente.Au""", 1Raspoutine a fait venir des cosaques du Don pour murersa protf'cUon rapprochée. Ses gardes du corps achamés formentégalement le gros de ses troupes de choc dans les activitéslesplusviriles: assassinat, enlèvement pour chantage,piratf'rie navale ou routière, hold-up ... Les cosaques onttgalementen charxe la sécurité et la protf'Ction du tf'rritoire quiappartient à BabaYaga. Les cosaques disùllenttgalementunevodka« comme au pays » qu'ils appeUentavec humour«laPravda».Ceuevodk.asevenduneforrunedanslacommunautérusse, qui l'apprécie sans retenue.Tm ....Les Vor v ù.kone russes sont friands de tatouages.Chaque acte imponantde la vie de truand est ainsi gravésur la peau, S

('est une véritable cane de visite. Encore faut-il savoirdécoder les tatouages :. doch.m d'églises orthodoxes,christ, croix, mains avt< poignard,animaux ... Ces codes nesom accessibles qu'aux mafieux de l'Organimsiya.Beaucoup accordent un pouvoir spiriruelà ces tatouages ..La dunceou ta malch.anced'un Vorv lakone dépend deses utouages.ll n'est pas rare qu'un Vor v Zakone crèsmalchanceux se lacère la peau pour défigurer un tatouagepone-malheur ou se fasse tatouer un aUITe motif par-dessusle tatouage qu'il esrimelui porœr préjudice.IVRn etlROOIn( OIT ({ [Et.ECTRJ(]Bl n1vŒ1e5t\,llrusso-cmérico'nd't.l1e IMgtDlnecbnèes de 10deuHlèmegénérctlon Tn!sJl!OOE!DofllOfll:réll'E~bludepllurlebricologe{llucrntifn . ouvertlxedest'lTUlt!S.lU!utrnllsotian de 5\jstemes de SeCtl'lŒ Ce qw etait aucléport un jeU cllldDtufbulentdev1nt Vite un mllyen ciesubsistol"lCt'l1tenlllunsolrsachol"lCt'SUllovoîturecles:pllrt clu lIr1gadllY de Vossill PlUtol que de le rosser; le

-'=r" 1 il !lm!! Il i!PJI"I! Il i Il111!Di liilI131!1!brascharg~dossuterlasécuntédesconvolsdesroutier.; du syndicat contrnté par BolXI Yoga Ilsnhésitentegolementpaso ptroterles convois dbutresmafias ou syndiœts coflCUfJt!f'lts. mols les HeU!> RngelssontlaJ'cibleFovonte.(jregor dispose aUSSI d\meffiœœreseau de coll-glr1Sderest ersa dlentele fait porbe de la tlautesoclétéCela lUI permet di!Kerœr du chantage sur nombleIfhommes pollttl,ues el de barons dl! nnduslr1e.

Les triades SOnt des organisations mafieuses del'Asie condnentale qui trouvent leur origine dansl'organisation d'une rkistance faceà1a cyranniedesdynasties impériales chinoises. le !emps passant,leurs dirigeants se rendirent compte que faire del'argent serait ceruinement plus profitable et basculèrentainsi dans l'iUégalité (bien que leur statutd'opposant au pouvoir en fasse déjà deshors-la-loi). De nos jours, cesui.J.des peuventse rencontrer, l plus ou moins grande écheUe,dans toUte ville ou pays abritant une communautéasiatique.le fonctionnement de ces organisations,dkritdans le paragraphe sur Chinatown, leurpermet une très grande flexibilité que peud'auues peuvent prétendre égaler. Il n'existeen effer aucune srructure rigide les régissant(saufsituationexceptionnelle)erlesaccordsque les triades peuvent passer ne dépendentdonc que de leur bon vouloir puisqu'elles n'ontde compte à rendre à pmonne. leurs ennemisperçoivent généralement cela comme étant laprincipale fa iblesse des triades mais rien nesauraitètre plus faux. En effet, flexibiliré nerime pas avec manque d'organisation. Er del'organisation, elles en ont: elles ont deseffectifs nombreux leuf permettant d'êtreomniprésentes sur touS leurs territoires, bienvîsibles et de gouvemer par la peur. Deplus, lefait de n'avoir de compte à rendre l personneleur permet d'hre totalement imprévisibles: unavantageénonne.À Los Angeles, les oiades sonr bien sûr essentiellementprésentes l Chinatown m.ais eUes sont aussiparvenues lsetaîllerdes !emtoiresdans d'aunesquaruers.leurs représentants se reconnaissentt5sentiellementà leurs vêrements de ruiretà unearrogance tellement prononcée qu'elle en est palpabledans l'air. lturgoût pour !a violence est réputé danstoutelaYilleet,bienqu'ilsnesoiempasconnuspou[

~ijtlbN .IDES CONfliTS ~:r­leur raffinement, nul n'a. jamais mîs en doute leurefficadté.Plusieurs triades se pattagent Chinatown et trouvent leursorigines dans des endroits aussi variés que Hong Kong,Singapour, Shangh.ai, Taiwan, le Viemam, la Malaisie, laThaïlande ou encore la Birmanie. Bien que (OUles soientasiatiques, une telle diversité ethnique et culmre!le a permis['existence d'une grande variété et d'un grandnombre de triades qui ne va pas sans quelques heuru.Ainsi, les triades malaisiennes ont apporté avtc ellesl'an dfS forbans et des pirates et écument les CÔttS californiennesaussi st1rement que les requins. Ils rnailandaiscs,quanlàelles,maîmsentà\a pedection l'an de laprostÎtution alors que les triades de Shanghai ont percétouS les secre[S des fumeries d'opium, que les birmanesconnaissent tOutes les ficelles du uafic d'armes et que lesvietnamiennes SOnt spécialisées dans l'espionnage et lesinterrogatoires. Toutes ces mouvances sont représentées àChinatown par une ou plusieurs triades et n'ont de cessed'agrand ir leurs territoires respectifs, leurs différencesspécialités ne les empêchant pas d'empiéter sur les accivitésduvoisin.ToutcelaestgénérateurdeconOitsquisont omniprésents et palpables dans tOUt le quartier bienqu'il n'y ait pas eu de véritable guerre depuîs 2025.~J 3.4. les yakusaLes premiers yakusa sont apparus au japon il ya bienlongtemps.ll s'agissait en faicde villageois qui s'étaientorganisés en milices afin de se protéger des brigands etdes samurai ivres ou violents. Ils glissèrent ensuite petilà petit vers la criminalité sans pour autant perdre jamaisleur vocation première de protection du peuple (bienqu'ils en aient depuis détourné le sens). La structurerigide du Japon féodal a fortement influencé l'organisationintemedesyakusaetce,jusqu'àaujourd'huî.Eneffet, chaqueyakusafaîtparrie d'une vaste organisationpyramidale très hiérarchisée etuès stricte. De l'oyabunau moindre petit membre d'un gang, chacun connaîc saplace et chacun a sa fonction. Cette OIganisation poinruene constitue pounant pas la plus grande force des yakusapuisque cette dernière réside en fait dans l'indéfectibleloyauté qui lie unyakusa à son supérieur ainsi que dansle sens de l'honneur bien particulier que ces dernim possèdent.Une loyauté telle que la moindre faute vousentraînera à vous couper une phalange du petit doigt devotre propre initiative, une loyauté telle que le mOl«hésitation» n'aura plus aucun sens pour vous. Un sensde l'honneur si particulier qu'il vous amènera à mourirplutôt que de fuir lorsque tout est p~rdu, un sens del'honneur qui rayera les verbes «renoncer» et «échouer))de voue vocabulaire. Ajoutez à cela la violence inhérenteauxcrimînels les plus dangereux, une goutte de raffinement,et vous obtiendrez une lame de l'acier le plus pur,plus tranchante qu'un rasoir et d'une beauté vénéneuse ...Le principal signe de reconnaissance des yakusa estsansaucundoutelet3touage. En effet, chaqueyakusaest tatoué selon sa famille d'origine, ses actions, etsunout selon son rang. leur corps se revhentalorspetit à petit d'une peau de brocartqui, selon letatoueur, équivaut à une véritable œuvre d'an dignedes plus grands maîtres. Ces tatouages leur permmentde s'identifier c1airementenm eux mais permettentaussi malheureusement à n'importe quel quidam de lesrepérer (ce n'est un secret pour personne). Pour palierà cela, les yakusa Ont tout d'abord habilement dissimuléleurs tatouages avant d'investir énormément dansla démocratisation du tatouage.Les yakusa sont très présents à los Angeles, omniprésentset omnipotents à litùeTokyo, puisque ces dernièresabritent l'oyabun de toute la Californie, ses principauxlieutenants ainsi que quelques famiUes et gangs n'ayantrien à envier à leurs homologues nippons. Bîenqu'aucunconflit n'existe officiellement entre les différentesfamil\es, les frictions sont fréquentes et la concurrencepour la faveur de l'oyabun est plutôt rude. lorsque lesang coule, c'est dans la plus grande discrétion et l'on neretrouve jamais de corps. les guerres que peuvent selivrer les yakusa sont des guerres de l'ombre, des guerresdissimulées au regard de Mifume Kuroshi car tOUS craignentl'irede celui qui les dirige. Cene discrêtion n'abien entendu plus lieu d'être lorsque ces guerres se tournentvers d'autres ennemis, comme ce fut te cas avec lestriades en 2023.

La plus puissante et la plus mieux organisée dE wuteslesOn ne peut pas à propœment parler de mafia lndo-pakis- guildes m sans dome celle des mendiants. Longtemps can~t.maise. Ce sont plus des sociétés fermées, voire des castes, tonnéE à l'Inde même, elle a fini par arriver à \J.. Plusspecdontl'activité est criminelle, en wut cas illégale dans les taculaires que les classiques homdm les mendiantspays occidentaux. Ces « confréries »ou((guildes)) remon- indiens ont tout de suite eu beaucoup de succès auprès desteflt aux plus profondes origines de la société indienne. âmes sensibles, pounant uaditionnellement peu chari-Voleurs, mendiants et infirmes, eunuques, uafiquants... tables, de Californie. Ces mendiants arpentent le pavé, sou-Tous ces marginaux sont souvent à l'khelon le plus bas de vent en petits groupes et ils s'agglutinent littéralement surla société. Ils prariquentleur métier de façon très artisanale, les p.1ssants,jUiqu'à ce que ceux

ij$TlIlNIDES CQNflITS ')i Il!panie du butin va. au chef lirandaddY'M' Alors qu'en réalité Rajhiv n'est aUUt que cedes mendiants de ce secteur, personnage mythique, dont les flics n'ont qu'une vaguequi en reverse la moitié au description donnée par les mendiants à son SflVice : un(( Grandaddy», Grandaddy homme grand et mince, habillé en brahmane, avec unest un peu le chef des men- visage reptilien et aux immenses pouvoirs magiques. Ilsdiantsttlejugedesconflits sont pas prêts dele coincer. Rajhiv/Grandaddydonne reninternes.('est aussi à lui dez-vous.l. ses chefs de secteur rous les soirs dans le sousqueles chefs de set:teur rap- sol d'un temple hindou désaffwé de Hollywood. Cettepanent tous les faits et bâtisse, l demi en ruine date de I.J. fin des années 60,gestesintéressancsobservés quand les Stars basculaient toUtes dans le bouddhisme etpar les équipes de men- l'hindouisme. Cenains chefs de secteur des moucltess'indiants.ûrc'estçal'activitéquièttnt de plus en plus, car Rajhiv s'identifie de plus à sonla plus lucrative des personn.agedeGr.andaddymouches: l'espionnage etl'information. Grandaddyrevend des informations auxplus offrants. On peut mêmes'abonner à l'année à sonservice d'information. Onpaye au nombre de sujetsdemandés espionnaged'une personnalité, surveillanced'une rue, d'un uafic... L.esmoucltessomdansla rue f.'t observent ce qu'onleur dit d'observer. en toutediscrétion, fondues dans ledécor crasse de la ville.L'I'NIœ.1I1Q:,IE «IiRA.UIY 'Patron d'un des plusgrands restaurants indiens deDownttl~1\dur.antlajoumée,Rajhiv Bakthi se transformele soir en Grandaddy. Cetancien intouchable, caste laplus basse dans la sociétéindienne traditionnelle, aémigré clandestinement à LA.À l'âge de douze ans. Rajhivsurvécu, s'adapta, prospéra à lA,sans oublier sa vie passéede mendiant. Au bout d'une dizaine d'années, il crée lepremier réseau de mendiants indo-pakistanais, faisant venirparbaU'auxdesltommesdesavillen.ttale: Bombay. Rajltivprend soin de tt1US ses frères mendiants, les protégeant, lesabritant, les soignant et les nourrissant. Ses Itommes luivouent un véritable culte, lui reversant une bonne partie deleur gain. Ce qui lui a permis d'ouvrir un grand restaurantindien de qualitt. Rajhivaeualorspignonsurrue. Descélébritésdelapègre,desvedenes,despallonsdegrossescompagnies. des flics venaient dans son restaurant. .. Ilécouta leurs conversations: toUS sesdientS cltercltaientlamêmecltose ... des informations. Informations auxquelles ilpouvait avoir accès, grâce aux milliers d'yeux qu'il possédaitdanslaville. Mais il fallait êu~ discret. Il inventa alorsun alter-ego, Grandaddy, l'énigmatique pauon des mendiants.!'our touS ces clients, Rajhiv est un intetmédiaire encontact avec le chef des mendiants. Ils lui font desdemandes d'informations. il dit qu'il va uansmetue lNombres de commerces de rue som l'apanage de la communautéindo-paxistanaise: fruitS & légumes, kebbab &hot.nog, boissons fraîcltes, jouetS et gadgets pour enfantS,journaux, cigareues ... l.a llsteestlongue.l.a plupart de cesmarchands à la sauvette som plus ou moins en conformitéavec la loi etttllélés parla police. Mais une partie d'l'nueeux cachent sous leuls étals, leurs paniers ou leurs cltariO[5,des produitS interditS .lia vente: drogues, armes,objets de contrebande, contrefaçons ... On les sumommelesCltariots, bien évidemment à cause de l'antique cltarrettl'à bras que la plupart utilisent encore pour lIansporteret vendre leur camelote suries uottoirs. l.es Chariorsmvemégalement de société de courses illégales. Un coup defil et on vous livre un colis dans une charmante cltarretteremplie de pastèques et d'oranges. u>cheidescltariotsestun pakistanais du nom de Walidh Pashwar. n a commenctle métier en \ivrantde la drogue avec son wi : lecliemappelait, Walidlt venait en bas de son immeuble, le clientmontait dans le taxi et on procédait à la vente. PuisWalidltfaisait descendre son client quelques blocs plus loin.

Simple et de bon goût. Walidh a monté sa propre sociétédecaxis,puisilaorganisésonuaficde« chariOts Il. Ilcompte bientôt développer son activit~ de livraison av('(des cou1'5iers à vélo ouen roller..... ' .. '1110la communauté indienne de lA vit dans la terreur.Ceue ttrreura un nom: les rhugs. Cette antique sodétfsecrète indienne révère Uli, sous sa forme la plus destructrice:Bahavani la déesse de la mort. Ses adeptesttranglaienrdesvoyageurs, souventdescaravanesdecommerçants, au nom de leurdiviniré. I1spTIlcédaientdelafaçonsuivante:ils sejoignaienrà.lacaravane,parrageaientlavie de leurs victimes pendantquelquesjuurs,puis les étranglaient durant une nuit à l'aide d'un garTiltriruel.OncTIlyaitlesmugsdisparus,exterminésparl'arméebritannique pendanrla colonisation de l'Inde. lessurvivants ont réussi à subsism dans l'ombrf,passantles secrets du culte de générations en générations ... pourfinalement s'exporter jusqu'à lA Pourquoicfttevil\e?Mystère. Toujours est-il que depuis quelques années onretrouve régulièrement des commerçants indiens étrangléspar le garrot rituel. les victimes sont toujours deshommes et leur corps est enterré nun loin du lieu ducrime, dans lin sac. les os du dos et des jambes sontbriséspour que le corps puissent tenir dans ce sac. On neconnaît pas le nombre d'adepte de Bahavani sur LA nileurs visées. Beaucoup de parents de victimes de sesmeurues soupçonnent des gens de leur entourage d'avoircommis le crime, mais chaque fois aucune preuve n'Ol puconfirmer ces allégations. la paranoïa règne chez les commerçantsindiens, où on soupçonne son voisin jalouxd'être un rhug prêt.1 l'étrangler. Récemment des crimesontétpcommis.1 l'aide de garrOtS riruels sur des personnesn'appartenantpOlsàlacommunautéindienne etla fréquence des meurtres augmente. Copycarou expansionde [a secte ?~J 3.&, la mafia Irlandaise!l Y a deux siècles de cela, la misère poussa lesIrlandais à migrer en masse vers le nouveau continentpour y bltir un monde meilleur. Hs débarquaient à NewYorketwuins, peu préparés à aller co[oniserl'Ouestsauvage,restèrentdanslesbas-fondsoùilséraienrparqués,vivant d'expédients. Ces malfrats irlandais s'organisèrentbientôtpourlégirl'activitécrimineUe.Exploiutiondes nouveaux migrants, mainmise syndicale, rackets,petits trafics, contrebande ... \..J. mafia irlandaise étaitnée 1 EUe vit bien jusqu'à la vague migratoire italo-sicilienne... et la Cosa Nosua, qui engloutit la mafla irlandaise(notammentpendant1.aprohibition). Il ne subsistealors de ceUHi que quelques bandes, qui agissent sur [epOlt de New York et dans les quartiers irlandais. EllesS'l>t.tlJplnl sunDUI de cDnlle~lIde el de CJ~fu J',umes.C'est à cetre occasion qu'eUes nouent des liens avec desactivistes de l'IRA, l'armée révolutionnaire irlandaise.Très vire, l'osmose estttUe entre les deux organisationslJ,u'on a du mal à voir où finit l'IRA et où commence lamafia irlandaise. Cerrainsrévo[utionnaires irlandais, désabusés,llchèrentd'ailleursleurcombatinitia[pourdevenirceque la mafia leur avait appris : des melCenaires etdes trafiquants d'armes. Ils profitèrent des liens qu'ilsavaient tissés avec le terrorisme international (Moyen­Orient notamment) pour se doter d'une solide dientèle. Âla fm du XXt siède, cem organisation criminelle est partieà l'ouesr, enCalifomie,pourrépondreàde nouvellesexigences du marché: le trafic d'armes passait désormaispar [a Russie, via [e Pacifique, tandis que le mercenariatse concentrait sur ['Amérique Centrale et latine (conflitsde carrels). Deux organisations principales se partagentlest.iches: les leprechauns pour le trafic d'armes et leShamrock's Club pour le mercenariat.lui ..,"",Dans le folklore irlandais, [e leprechaun est un lutinmalicieux et avare, qui cache son rrésorde pièces d'or aupieddesarcs-en-del. Quel rapport entre ce lutin et le uaficd'armes ? Ben aucun, hormis les pièces d'or (enfin lesbillets verts) que rapporte cette activité criminelle et lesorigines irlandaises de ces crafiquants. les Leprechallnsregroupent une cinquantaine de membres spécialisésdans chaque éupe du uaficd'armes:• Certains prospectent de nouveaux producteurs(fabriques artisanales de copies d'armes cé[èbres,comme les vieilles Kalash fabriquées au Pakistan,ou cadres gouvernementaux européens prêts .1écoulerdumatérieldéclasséparleurarmée), desvendeurs étrangers (récupération d'umes desanciennes républiques soviétiques, surplus detroupes régulières africaines ou moyen-orientalesetc.), des voleurs sp ~ cialisés (détournement dematériel militaire, cambriobge d'armurerie, voldans les labos de conception d'armes nouvelles),ou d'autres trafiquants avec qui faire des échangesde marchandises.~D'autress'occupentdefairevoyager!esmarchandisesachetées. Ces passeurs sont les pivots logistiques,les vrais hommes d'action du trafic et savents'adapter à toutes les contraintes douanières d'unpays, corrompre les bons fonctionnaires, s'attacherles services d' un bon guide etmnsporteur... Et sedéfendre le cas échéant. Ces hommes sont souvententourés de mercenaires appartenant au Shamrock'sClub (voir plus loin).4 les armuriers se chargent de vérifier l'éut de lamarchandise, de [a rester, de la réparer si besoin estet d'effacer les moyens d'identifier la source ou laprovenance d'une arme." les derniers sont [es vendeurs: ils disposent debonnes relations dans les milieuxterroristes, criminelset militaires pour avoir un bon portefeuille decJientèle. Ils savent négocier les urifs, organiser leskJunges .. Bref, d~s bons comm~râ;l/JX quoi.les leprechauns fournissent tour [e monde._ sauf lesmilices protesuntes irlandaises. Si vous avez unearrneiIléga[eà [a main LÀ, il ya de fortes chances qu'unleprechaun l'ait amenée jusqu'ici.

,e0 :. -. r r lA otrtCHE DE lA MODE." • :",: • (Jl.tAl 2029)....En relief et: en f!thnikolor •.•Pouritrtict-sharpaujourd'hui, commencez paroublier tOUt Ct que vous croyez savoir des modes- et de LA mode, not.lmm~nt en matière de bodyimpro~'tJJIent.Aux oubliettts les ceinwrtS et auues bracelets demortification, passé i lauappe le sqUOrt branding(le comble du chic enla matière consisuntiarborerunegrille dont chaque carré est d'une couleurdifférente), de même que le hook entang/ing (censéprovoquer des hallucin.uions et un sentiment dedécorporation). Finitou[cela : l'ethnikfashion a,une nouvelle fais imposé ses standards au corps del'homme de b rue en recyclant une traditionvieiIJecomme l'humanité.Donc, après le tatouage, le piercing- si vulgaire,le branding, la dernière mode corporelle est à lascarification (marquage rimel symbolisantl'apparrenanceàlatribuquepratiquentencorerrèssérieusementcercainspeupleslointains).leprocédé,mixhype de piercing et de dân-indeep, consisre à percerla peau (partie visible du corps pour un effet/ashion-consciousmaximal, ou ailleurs pour faireune surprise exotique à vorreAngelino ou Angelinad'amour ... ), puis à introduire un objet plus grandou plus large que l'incision: en cicatrisant, la peaul'emprisonne etil reste bien visible. En multipliantles objets, on obtient des motifs du meilleur goût(cfnains artisteS proposent, pour une somme follemais qu'imporu, de penser le motif iUnt sa réilisaûon-lefH'o" du chic !). Et en miriantdl'S objetsde forme, taille, miûère et de couleur différentes,1'1 l, 11'11' il!Ii l ' Ilii~_,I)aEnvie de hold-up ? D'un coup d'ttat dans une répubUquebananière?Dedéuuireunlalwdedrogueconcurrentenplein milieu de la jungle birmane dans une acrion commandoulua-discrète et nocrume ? Oui? Seulement vaiU,vous manquez de spécialistes, d'armement, de matérielpour ffiOnter varre coup. Hemeusement le Shamrock'sOubvous ouvre son catalogue, qui vaus pttmet de choisir et decomposer, àlacane, voue perire croupedemercenairl'S,laplupan d'anciens terroristes de 1'[RA, formés aux [echniquesde commando etdeguérilla,ettouslesgadgecs quivont bien avec.Vous disposez d'une liste de plus de cent mercenaires,avec leur CV complet: spécialités militaires, armes préférées,langues parlées, expériences passées ... Er même lesrecommandations decenains ex-employeurs qui vous donnentleur avis surun homm e. Bien sûr, certains hommesvalent plus cher que d'autrl'S. On classe d'ailleurs les me!­cenaires selon leur palmar~s, avec une échelle allant d'uneà quaueétoill'S.on parvient à obtenir des effeu de conuaste toutsimplement crazycrozy!L'opération, si vous vous résolvez à confier votreépiderme si delicatà un pro, se fait à grand rmfondenanotechnologie(pasdemauvaisjoumeydûàune anl'Sthésiegénérale) ecde laser guidé puordinateur.Voue serviteur vous conseille cependant dedemander. dans la foulée, l'implanu.tiond'une biopuce(la demière OSCAR-6B est un petit bijou d'effi.­cacité) qui vous avertira avanttouteappari6ond'un évenruel problème infectieux.La forme la plus simple de la scarification : l'osdans le nez. ('est furieusement wild, ça fait erhniken diable et ça resre discret dans les be/ore-a/ter.Notez bien que tOUt est possible : bout de bois, devene, de P-glass, etc. Ajoutez-y un tatouage ocreaucour des ailes du nez et vous serez paré pouraffronter les critiques, toujours catillons, pour [esuois mois à venir (l'e)({racrion de l'objec est aussirapide et peu douloureuse que son introduction).Autre grand sucds programmé de cet été, les motifsgéométriques en coquillage, bougrement naturerevillal etUèssfo-sond-sun, fatalement. ..À l'opposé, les scarifications de certains audacieux,fidèles à un certain esprit gerbage diggeruèsinspirésparcenains des plus beauxcollagl'S dumouvementnéo-expressionnisteallemind, neressemblentà rien. l.es objecs. les matières et les couleurssont apparemmentas50ciés au hisud: lesrésulu.cs sont parfois rout bonnemrntgéniaux, parfois... Ceux-là auront quand même la paix au moinsun an.M.ais gare: la mode corporelle l'St une fille volageet capricieuse ...Edward Il IS Il de Paulu$

~--Vous pouvez ainsi louer les services d'uli mercenaire deuxétoiles (excellent sniper, parI.J.ntanglaiserespagnol,anciens conttas l'ayant conduit à évoluer discrètemem enAmérique latine) 11 50 000 dollars la semaine, ou (euxd'un mercenaire quatre étoiles (expen en explosifs, poisons,arme blanche l'itolique, corps à corps, infiltration,systèmedesérurité,parlantdixlangues, spécialiste de lasurvie dans la jungle) à 100 000 dollars la sf!JLline. Ilexiste aussi des équipes « surs », packagées.réuniss.lntcînqàsixmercenairesquatreéroilesP

4. Les leCh ' Cl'imina~ : '.- la criminalité' '::. 1111 ;!II!;111scientiDque .':: l ,l'l'î 11,:Qui dit Californie, dit Silicon Vallty. ~ boum technologiquede ces vingc-cinqdemièrts ann~es .leu deuxrtipereussionsmajeures dans le phénomène criminel.Premi&ement, l'apparition de nouveaux criminels, utilisanrles progrès les plus récents de la technologie dans leursméthodes de uavail (pirates en routgenre, tech-crimina\sabusant des gadgets, etc.) Les gangStfrs ont toujours euun cran d'avance sur la police (premières tfactionsavant,premiers machine-guns, premiers cellulaires, etc). Même silecops,suréquipé,a réduit cet écart, l'in novation vienttoujours du camp adverse. Deuxièmement, les nouvellestechnologies om engendré autant de nouveaux trafics qued'inventions: crafic de greffons, delogiciels,denanosubst.J.nces,desouchesvirales,deSo-Cyb,etc.Lalisteestlongue et crès rémunérauice, mais les (1 produi[S l) sontrares et les rkeauxrédui[S (on est nès loin de la disuibutionmassive pratiquée parles uafiquan[S de drogue). Surletenain, cette criminalité scientifique est de plus en plusprkente. Elle apparaît dans toutes les couches de lasociété, u~souventparrainéeou récupérée parla mafia.Une de ses particularitk est que la combame exige uneétroite collaboration avec la police technique. La secondeest que vous ne pouvez jamais savoir à qui vous allez avoiraffaire, àunnerddegénieisolé, ouàunporre-flinguedela (osa Noma ...€'J 4.1. [es hackers~ Si 100 con~ere r;ue lOrigi~ du motTnternet eRt international net"wOrk.aloNl1ntemet eRt mort. "PhraRe attribl..!ee à Steve JobfI.2ex-ex-Pl JG dA~ ?lJ?l.020 fut l'année de la libération pour beaucoup d'intemautes.Quand toutes les informations des gouvernemen[Set des multinationales furent révélées sur lener, tourie monde pUt enfin peKe\'oir le niveau d'ingérencede ces organismes dans la vie des citoyens.Sous le choc de la rêvélation, les gens mirent du temps àréagir,etl esproc~demassen'appalUrentquequelquessemaines plus tard. Ensuire vint HYt (Hide Your Ufe). GrâceIl ce logiciel. toUt le monde pouvait désormais dissimulerses informations persoMeUes.(es deux événements eurent plusieurs répercussions formidables.Tout d'abord, les réseaux se refermèrent.l'armu, les organismes gouvernementaux, lesenueprisesprivées éublitem deux rkfaux : l'un éuit destiné aupublic, et l'auueuniquememà l'enueprise. Bien sûr, lesdeux réseaux resteraient désormais physiquememséparés.Enfin, et sunour, les particuliers prirent enfin consciencede l'imponanceque pouvait revètir l'informatique dans lavie courante. Suite à ce regaind'imérêt, toutes les personnesayant accès 11 Un ordinateur commencèrent àapprendre un peu de technique informatique, dans le butde se protéger. Tr~logiquemenlnaquirentdesvocationsdepirattS informatiques et de hackers. Mais un InrernetsansMfi se présent.Jità eux: pages persoMeUesà profusion,mailing-Hm , forums de discussions, video-dJats'avéraientbienuap proches de la masse pour que cela serve de lespirater. Sans banques de donnétS Întéressanres et facilementdisponiblesàsemettresousladent,les nouveauxpirares se consacrèrent au hackage des nouveaux programmesetà \a création de nouveaux cypes d'tSpions informatiqutS:lesj/eas.l'on peut affilier lesj/eas aux virus, \\'Onns et aunes 0'0-jans, mais en plus feinteuT. Plutôt qu' une définition informatique,un exemple simple sert à expliquer ce qu'est uneflea. Un pirare veUl s'infiltrer dans la compagnie X, mais ilne dispose bien sûr d'aucun accès à son réseau inteme.Ilcrée donc {ou utilise, s'ila les bons conracts) unej/ea quirecherchera sur Inremet des membres de cette entreprise.Une fois d~couverre, Iaj/ea infiltre les ordinateurs de cesparticuliers. Une fois l'ordinateur personnel de l'employéinftsté,laj/ea s'infilne dans toUt moyen créé ou utilisé deuansfert physique d'information (disque ou puce). Ellereste dormante jusqu'à ce que son support physique seretrouve dans un des ordinareurs de l'inrranet de la sociétévisée. Àce moment, elle agit selon sa fonction: destruction,modîficarion, eruegisuementdtsdoMfes.LesenueprisesinterdisentformeUementàleutpersoMeldecréerdesliensenueleursmachines~rsonnellesetltsordînateuT5 du bureau, ne serait-t:e que par l'enuemised'un disque dedonnks, mais peu de gens appliquent cesconsignts e1émentaires de sécurité: qui ne ramène pas desphotos de vacances pour les montrer aux copains dubureau, qui ne met pas sa musique ou ses jeux sur sonordinateur de bureau, et qui ne ramène pas des dossierschezlui,pours'avancerdanssontravail?lesfleaslâchentdes mini-j/eos sur les dossiers ciblés, et ces dernières sechargent d'envoyer les dossiers marqués dès le premieraccès à Internet reconnu.Lespitates sont Il la recherche defleas de plus en plusefficaces, mais les sécurités informatiques évoluent enmême temps que leurs astuces. Actuellement, certainsessaient même de pénétrer physiquement dans les enueprisesvisées pour se connecter surIes ordinareurs et introduireou exuaire directement leursfltas. Un nouveau typede pirates apparaît, petits génies du déguisement ttdel'intrusion, qui imaginent des suatagèmes extraordinairespourpénéueren~rsonnechezleursciblesetyfaireleurspetites affaires.Quelques pirates cr~tnt aussi des morns, programmessimples qui se cachtnt dans Its systèmes dans le but de ltsuouer. De l'extérieur, rien ne semble changé, mais desmodtslaissées assez longrempsà l'intérieur d'un système \ecrouent rellement qu'il en devient inurilisable et tombe enlambeaux après quelques stm.a.ines ou mois.l.essanctionsfrappantunpiratedé~ndentdelaconfidentialitédes systtmes piratés. Une petite entreprisefamiliale ne pouna demander que quelques cenuines de

'ESTlÎlNflDES CONflITS ~..'.milliers de dollars et quelques mois de prison, tandisqu'une agence gouvernementale ou une multinationaleexigeront des ffiîllions en réparation et enverrom les fautifsderrière (es barreaux pour plusieurs ann~es (ou lesemploieromsecrètement...).O WJpeîne de poursuiœs, cene intrr:diction est purl.'TllentMiqueet ne s'appuie sur aucune ,é~licr macrrielle. tvidemmenr,nombre de pirares OntSducr sur l'occasion. et les radios etTVvimte\les et piraœs fourmillent ainsi SUI le nec et dans la• ~ PHRfRIfIIlli • viUe. Car, si la plupandes diffusionsil!égales st font surie, t, " De façon simple le phlT!(1l1mg estrés~au, certains ont câblé entre eux des immeubles de lA,, Itlpplrcallon de5 tedmque'5 ftpiratage Infnrmotlque DUH réseOUHtéléphoniques. ne Q 10 fin du siede dernier d'unemultitude de petits groupes de Cf'OCIœf5 voyant lesprotocoles de seM!é mis en ploœ par les towniSSl!tncIbcœs téléphtJnlqul' comme un nouveou dénO relevet; lephénomène du phœaklngsest développé il mesure qUI!les fabrlœnls prometto.lenttou)ours plus de fiabilité etd"lnvlolobilité. Inllioleffieni conSidéré par leurs ouleursœmmeoo If sport "et non œmmel.l'll'protique illégole.le phlPOhingsest vile tmnsformé en 00 moyen focill! defairePtlJl'l'OOàutressesCOlTllTlll'llattele~AportirdeClldesclllct'èsff'auOOleuletœbolierscle~roulage. il devienloinsl possitlle ou phfPOllfN'lfutilisef!JQtUlremmt l.l!nsembIe des réseoJH téWOphonkj~ maiswssicfespicnneriesconvet5Ctlons.6siiesplusmihlXlntsparmi ces groupes mettent un point cfhonneurà neposserleosamntm:dlonsquep!l'lebkl!sdesl'Î!St'G.Dldes multinationales ou des Industries œla défense. unbonlllll1llwedenb'eet.tti:lemé5parles~tnJu!./8'ibil!nplusslmpleœsemfW'leCtwviala(9leœmonsieu"tout le monde gtdœ à des codes dbccès récupérŒlles PlI'miliiersSll'lenetougénéré501éatolrement.6c~oill5iquedesulilisaleut5lnnaœntsseretroll'mltfoctul'15poli" plusiew œntaines de doUors de ametIIon SIl' desserviœs pomographlques.vaire voient des agents dugauvemementsepréSenteràleurportepoUIdécouvrirquel est le méchant plalsantln quia remploté taus lesmessages de leurs haïtes vocales par la musique deI"Inœmotianale. tvldr!mmenl.le p/IIPoJringe'il Iain d'êtreunpllenamene d'envergure elles coups de forœsanlencorerores. mals une pirolerie du quolidien mettnnt endongerla vie privée de chocunse dévelappe lentement(oJ 41. DiffUsion audio 1 vidéo illégaleNous sommes dolJ\S une sociécr où. plus que jamais, l.tcréationanistique. musicale ou rinématogtaphique est unproduiLlesvtUéitésd'indépendancedeque\qu~lIUblionsde l'indusuie promptement étouffées au cours des annties20, ne reste plus li l'audittur ou au spectaœur que les ukfournis catalogues des major companies, détenuices deconaatsd'exclusîvité~vKLtql11si-totalicrd~arusœs, virrue!sou non, f.'ts'assurantune mainmise presque totale surl.a diffusion de leurs disques ou de leurs films grâce à desmoym de Ci)'ptage complexes. Grande victoire de l'industriei Iiisur le piratage qui avait bien failli la ruer ~u début du siècle,cenec\ti algorithmique proœgeen théorie conue l.a copie.Molis il en va tout auuement de l.tdiffusion. En effet, sileconsomm.l.teurs'engage, en achetant le produit, et sa cltlinviolable, ~ ne pas le diffuser sur un qutlronque rtseau sousconsriruant ainsi des enclaves de non-respeJ 4.3. la PGllutiOllDès qu'un rne humain apparait sur œcre, il crk avec lui etdurant toute Sd vie des dédlets, des biens de consommationnon-dtigradables,d~engins,desusinesetd~outilsquipolluent.Al'éche!led'unemégapoleronunelA,c'estuneviritabletragédie, une deslIUction programmée et inconuôlablLOn a beau en avoir conscience, c'~t difIidIe de lutter contreune société qui a pOUl cultel.t consommarion (et donc lacréation de pollution). les pouvoirs publics le savent perunemmem,mais que faire ? Arrêter la pollution, donc changerde façon de vivre ? Non évidemment ! I.a seule action possiblepour les pouvoirs en place est donc de réglementer lapollution pour en faire une donnée u supponable»etcc acceprable),avecles problèmes qu'eUe imptique.Seulement voilà : la pollution enrichit des gens qui nesont pas prêts à arrêter leur petit commerce dans l'intérêtgénéral. lla donc fallu légiférer pour interdire cenainesactions par trOp nuisibles.Qui dit règlement, dit loi. Qui dit loi, dit crime.lAl'Il.mPERSri.'ŒlUDe l.t déjection canine à l.t vidange s~uv~ge, du déversementd'orduresménag~ressurl~chausséell'ab.1ndon deson frigo fatigué dans un œrrainvague. tout acre polluantest un crime qui n'est plus passé sous silence et vousenuaine même, selon l.t gravité de l'acte, de la grosseamende~laprison.• l.apeine encourue: de 100 dolLtrs (déjection canine)l10000doll.trs, 15 jours à. 1 mois de prison ferme(produits toxiques déversés en grandequanticr dansl.tnarure).

~ RII1IIAI!_~ '"UII1lIIII ...... lIIl1In..,.:_1IIIilIII.111l1li ...CeruîntsindusuieslourdesdégagentuneforttpoUution.Les pouvoirs publics ne pouvant inœrdire la producriondecenains biens, on uxe fonementle pollueur. Fumées,eauxusées, rejets,dé

~E$TlON:IOES C'UNFUTS ~(:>J 4.4.lli trine de pI'OIhIHs ~gh·teehEmettes diverses industries high-tech de la (vieillissanre)Si!iconVaUeyetCaITeS induscries sCientifiques d'aujourd'hui destinent unepan de leur budget'\' des opérations spédales et occultesde renseignement, en raison d'une simple conStatation. Ilvaut mieux voler des informations que les faire disparaître,pour qu'au moins e1!es profitent à quelqu'un. En quelquesone,unesauvegardede l'espritscienrifique ...(es firmes highotech utilisent pour ce type de recherchedeux cat~gories de personnels. Les premiers SOnt desespions professionnels. Employés à temps plein et fidélisésIlar ces entreprises selon le modèle des employés nippons,ils possèdent souvent des couvenures de consultants enSéCUrité.Engénérat,ilspanentenmiSSionstrèsSPéci° Gfiquesd'emaction dans d'autres entreprises, dematmels,dedonn~oudellrotolYpes.Par(onsensusl'usagedelaforce brure est pratiquement aboli de toutes ces missions.l..es extracteurs utilistnt typiquement des tasers, despistl)o ~\\lersà flédtettes anesthkiantes tt toUt autre armement non _ ~létal. En cas de rencontre au contact, les techniquesemployusvisemlllusàsoumettrel'advttSairequ'àle \~tuer. Ce consensus provient du dkir des plus grandesfirmes d'éviter de perdre son personnel de sécurité ou ~d'txtraction, et surtOut d'avoir des comptes à rendre aux '~autoritk. I.a. loi du secret règne dans ce milieu autant quedans la mafia. D'ailleurs, certains pensent que la moitiédes extracteurs provient des mafias, des triades ou desyakusa, alors que l'autre moitié viendrait d'anciens flics,privésoubarboules.Cesvoleurssontplutôtbienpayés,etvu que le travail n'est pas trop dangereux, même les entreprisesles plus petites commencent à avoir leurs propresextracteurs. Parcomre, quand les missions d'extractionfinissent[J"op souvent par des échm, les mauvais voleurssont souvent aahis par leur propre corporation, qui tesenvoie en mission en ayant prévenu la corporation cibleprévenue de la mission pour qu'elle appelle la police.En fait, même si les entreprises se mettentconstamoment des bâtons dans les roues, les contacts internes dela communauté scientifique restent primordiaux. Aussi,durant les colloques, meetings et conférences, au milieudesvéritablesscientifiquespauouillentlesrequins.U>srequins ne sont pas des scientifiques, même s'ils Iloss!­dent souvent de grandes connaissances. Dn les appelleainsi, car comme les squales, quand on voit leun ailerons,îl est déjà trop tard. Ils tournententrelesgens,gardentleurs sens aux aguetS.1 la recherche des pointsfaibles de touS ces chercheurs. 115 encouragent ensuitesubtilement leurs proies, les scientifiques concurrents deIlI"!I\!' lli!Ii!~iljleur employeur, à uahirleur propre firme. En général, lesrequins utilisentrouœs sorœs de couverrurts pour remplirleurs missions: étudianœsà la recherche de crédits dethese et de labos d'accueil. journalistes scientifiques,banquier t,investisseurs, flC.lts méthodes varient aussienfonnion des individus : cluntage, menace,corruption,sexe, reconnaissance promise._ touS les moyens sontbons. Dans ce cas, seuls les traîtres s'exposent aux SAnctionsdeleur propre firme, puisque eux-mêmtS foumissentles informations aux requins. Pour ['instant, seuls lesscientifiques militaires restent relativement épargnés parles déprédations des requins.la loi californienne prévoit de réprimerduremem les volsdesecretsscientlfiques.Toutvoleurs'exposeàdefortesamend~, basées sur la valeur des marchandises volées, leprix du dépôt d'un brevet intemational ou le budgetconsaocré à la recherche par l'entreprise volée. Quelques peinesde prison accompagnent ces amendes, mais elles n'ontjamais dépassé cinq ans. Suite au consensus, relativementpeu de voleurs ont été pris depuis près de quirue ans, àpan les quelques éléments dont les finnes souhaitaient sede'barrasser. Mais depuis peu, l'Ëtatcalifomien, de plus enplus victime de vols dans ses propres centres,souhaitt renoforcer la surveillance et la prévention. Au IAPD de trouverdes solutions.Même si la ûlifornie se trouve à la pointe de nombreuxsecteursderecherchehigh-tech,elll'restedépendantedesnimportationsllourlesindustrieslourdes,danslesecoteurchimiqueenpaniculier.Sesquelquesusinesnesuft'tsentpas à fournir les demandeurs locaux en substancessynthétiques ou produits péuochimiques. le Meriquemdevenu la tête de pont du trafic de toutes les substancesl0\a~.I.

chimiques ou toxiques,i destination de Califomie ou desOlJlciensËtats-Unis. De même, Hawaii est devenue la plateformede touS les uaficsen provenance d'Indonésie, deCltine et du Japon.Le premier type de délit conceme la comrebande de produitschimiques de base. Comme le prix des produits chimiquesimportés jusqu'à la Califomieméquivalemàcause des taxes à celui des produits califomiens, de nombreuseseno:eprisesomparfolsr&oursàdesfilièresd'impon~l:portfrauduleuses,trafiquent les rapports camptablesou pratiquent des délits d'initik avec les grossisteset les m.uchésd'enmères des pays producteurs (Mexique,Japon, Chine et Indonésit principalement). Lors desenquêtes, la Financial Crime Division se cllarge d'épluchertOUS les dossiers des entreprises suspectées de malversations,LlndisqueIaScientificlnvestigations\eurprêteparfoismain fone pour analyser les subSLlnces introduites, sileurprovenancen'estpasc1aire.l'autre délinquance préoccupe plus sérieusement le gouvemememde Californie. Cenains trafiquanrs se spécialisemdepuis quelques années dans le counage en substances chimiquesdangereuses. là encore, plusieurs catégories.Cenains s'intéressent plus particulièrement aux matièrespremières servant à la conception de drogues, dont lesaurorités réglemementla possession, le uOlJlspon et l'utilisation.l..esfabric.tflrsbasésenCalifomieirnJKInentprincipaiementles consrituants du Mexique et d'Indonésie. Engénéral,ceslaboraroires clandestins sont de taille réduite,pour éviter d'être rrop facilement repérés. Quelques-unsplus imponantsse cachenrau sein d'importantes finnes oumême universitk D'autres pratiquent le trafic de sulrstancesdûrniques dangereuses. dans le but de ruer. Diversgroupusculesenrémistes,stctairesouterroristeSomparfoisbit parler d'eux avec des ao:.aques toxiques.Legouvememem de Califomie demande à ses forces deJKIlice d'invesrigation et. douanières la plus grande attentionet prudence quant aux rrafics de produits chimiques. lalégislation a été durcie en conséquence : si lesconuebandiersde produits chimiques de base ne risquent en généralque de fones amendes etde légères peines de prîson. lesuafiquanrs de substances dangereuses, toxiques ou servantàlaconceptiondedroguesrisquentdespeinesdeprisonbien plus importantes (jusqu'à lSans),etles telloristesseservant de substances toxiques pour leurs attentatsdevraients'atœndreàlaréclusionàperpétuité.li! TalInOLOtiE AU SERVlŒ DU CRimESlegHeJec:tablesCestvrlllment très mtenlltpor10 101 mols cest tropbonetça peut meme souver 10 vie pour de veol DestypescecuperentdeslileuHK-36rus.sesqu'llsmontenl

cr~ récents (Skoptsi, KLUlies). Tout comme les illuminésisolés, leurs recrues appaniennent il n'importe quelgroupe social. et ils échappent pour l'instant aux techniquesd'investigation habituelles du LAPD. Le fait estque leurs motivations et leurs modusoperandi laissentpantois les agents qui n'ont, pour l'instant, pas eu letemps de les recenser. Beaucoup de mes pensent que leLAPD devrait ouvrir un bureau dédié allX meurtres religieux,pour tuvailleravec des experts en histoire desreligions et en ethnopsychologie. Mais [a Constitutioninterdit de discriminer un individu pour des motifs religiellX:le simple craitementde l'enquête par une sectionspédaliséedans ce domaine pourrait invalider la poursuitejudiciaire. Du coup, ce sont le plus souvent lescops qui écopent de ces enquêtes. Chacun sa croix ...5. les kultistes . : . : :.-la criminalité " :;.:.religieuse . :;:Mystiques, religieux et illuminés en tOUS genres ontmassivement débarqué en Californie ces dernièresannées. Er qui dit religion dir, far.alement, inrégrisme. Siles ~tats-Unis ont toujours dû compter avec des fondamentalistesfanatiques, l'apparition [enforcit decroyancesplusexQ[ique5dérouU'quelquepeu!~forcesde police californiennes. Même s'il s'agit de dossiersmargin.lux,les flics se trouvent de plus en plus souvenrconfrontés à des crimes aux motivations inexplicables. Etpour cause: les crimes à c.J.rOlctère religieux sont toujoursempreints d'o

La rumeur veut que de nambrtusl'S personnalitésinfluenteS de Los Angeles manipulent plusieurs sectes et lesutilisent à des fins occultes. Dans certains miHeuxunderground,desnéo-anarchistesrésistantsaecumulentdtSrenseignementssurees sectes, dans le but d'exposer leursmanipulations au grand jour et de rkeler qui lts dirige réellement.D'aprk quelques sphialistts criminologuts bieninformfs, les attentats commandités par les sectes pourraientviser ces groupuscules de résistance.À l'origine les secteS ttaient des courants fondamenta- \listes issus des nombreuses religions. EUes s'tcartaientdes dogmes officiels et tentaient de survillTe malgré lespersécutions. Aujourd'hui, la majorité d'enue elles sontcrfées dans une logique pécuniaire: leur seul lITai idéalest de soutirer de J'argent aux faibles àmes. PourLa violence est omniprésente dans les sectes. EUerevétappuyer leur légitimité incertaine, les dirigeants actuels plusieurs formes.insistent sur le faitqu'ilya deux mille ans, le christianismeétaitconsidérécommeunesecte.Etvoyelcequ'i!est devenuaujourd'hui !I.es secte5 visent des catégories sodoprofessionnelles précises.La plupart visant plus à rapporter de l'argent, qu'àdispenser un réel message religieux, s'attaquent aux yu p­pies new-age. Certaines, a contrario, recherchent desadeptes et croyants potentiels. D'aucres, les plus importanteS,arrivent à concilier les deux (Sokka Gakai, scientologie,Raiil,Baha'i, ,,.). Engénéral,lesciblesprivilégiéesdessectes sont de jeunes gens aux opinions eneore peu fixéesou dts personnes.igées dont il suffit de uouverla eordesensible (des enfants absents. pas de reconnaissancesociale, pas d'~mis ave< qui partager dtS expériences .. ).Les cammunautts religieuses ouSe

sacrificielles. Dans un cas comme dans l'auue, ce som lesînnocentsqui crinquem.jalTLlis des maîtres de secte ou religîeuxnese œuouvent au rang des victimes. Deplus, les raisonsde ces rueries généralisées sont rarement évoquées.Dans le bu! de laisser planer un voile de mys!ère sur cesorganisations? Qui en bénéficie et pourquoi ?La Californie, véritable foyer infectieux, grouille demalades, d'ambirieux et d'esprits faibles. Les premiersconçoiventlessecteS,lesse

~ESTIO~!IDES CONfliTS ~f:REn Californie, la Wicca l'St un mouvemenlreligieux trèspuissant(l \a fin du siècle les Ëtats-Uniscomptaientaumoins 750 000 membres officiels, la Califomie aauelle encompte 450 000). 1\yaplusieurs obédiences (ou traditions):gardnerienne,celtique,britannique,etc.ayantpignon sur rue. Mais depuis cinq ans, quelques covens(cerdes de sorciers) apparaissem id etlà,pratiquam['an maudit. Une enquête a déjà été menée el aconclu à lasupetcherie: orgie utilisant du sang de porc,sacrifice de mannequins en plastique, faux envoûtements.Par contre, à plusieurs reprises, des messes noires ontétésignaléts(dansdesencrepo[Sdés.J.ffectk,dansles bois, dans des uves). À chaque fois le tAPDarrive trOp tard l'ton ne trouve sur place quequelques traces de cire, parlais quelquesgouetes de sang mais rien d'autre. Plusieurs L~"I-;:::''Kl1'fV,r1'procureurs entassemles rapponssans pouvoirrien faire. l'un d'eux, qui reste dans l'ombrepour sa propresécurité,compile toutes les données concernantIespratiquesdéviames des magicitns noirs. Il attendson heure.De source non offirielle, les sorciers (1 blancs »,ne C.olchentplus une certaine nervosité et mwmurmt que \eur magie estde plus en plus perrurbée (annulée ou aliénée). Bienmtendu,cenesomquedesragotsquicourtntdeboutique en boutique et rien n'estvérifiablepuisque de base, Jamagie, çan'exisœpas. Mais il n'y a pas que leswiccans qui ressentent ce trouble.Plusieurs gourous ou médiums omrenoncé à leurs activités lorsqu'ilsomreuouvé quelques cierges noirs,une tête d'agneau ou une bibleinversét sur leur paiUasson. Rien demagique ou d'iU!!gal dans toutcela, juste une menace sourde etbien comprise.La Wicca étant la sixi~me religiondu jeune pays, il n'est pasrare de voir quelques pentac1esaccrochés aux réO"oviseurs des voitures,quelques bâtons d'encenssacrés qui empuanrissentun peuplus le commissariat oumême un quidam quicite la bible à l'envers.Dans lesparcs, des clairièressont fer- ~ ~~~~~:;::::;;-"~~méeslessoirsde •pleine lune etdans certainsjardins, despierres ont étédressées.

ÀJliI'RTTI_"..,...IIII .......La quarantaine avant.lgeuse, grande brune aux profondsyeux noirs, alcade et narine percées. tailleur un peudasse. Elle s'intéresse à tous les sujets sulfureux qui luitombent sous la main. Elle fait sa fOItune en revendantses livres sur des affaires qui explosent souvenr au grandjoursuitel ses enquêtes.Julia a couché avl'C unequantict incroyable des puissantsde la ville (des deux sexes ersouvenrà plus de deux). Ellene les craint pas, mais eux la craignent. Nul ne sait cequ'elle cache derrière ses fines lunmesbleues et qui serasaprochainevÎctime. Bien que beaucoup aient des raisonsde la faire taire définitivement, ils ont encore plus de rai~sons de la ménager, voire de la protéger._ : ,~ SURFIN' KOREA~: :::: Cobby I( da etb n Brook: unchauffeur de uri de lA raciste et réac.« La (orée? Ponrmot ça évoque rien d'autre quesix 6 ans d'un merdier qu'est pas étranger au bordelqu'on vit en ce moment.En 2015, les nioks du nord on remis le couvert,sûrementaidk parles nioks de Pékin. Pas possibleautrement, vu que leur pays éuitexsangue eIquemême leurs mannors crevaient de faim.En tout cas ils (oUelltunt rouste pire qu'en 50aux nids du sud. Je nis pas .i quoi ils tournent,mais en deux mois, c'en une putain d'auroroule àT80 qu'ils construisententte Séoul et Pusan. TI adûêtre content le Sud-Coréen de base qu'a payé sesimpôts devoir qu'ils sont bien utilisés dans dumatosefficace.Alors forcément, comme on dit en Amérique, làoù y'a du rouge, y'adu dOinger, surtOut que lesniab de Tokyo flippent rout ce qu'ils peuvent etque les nioks de Pélrin se frouent les mains.Donc OIU bout de deux mois, on finît par envoyerles Boys. On se dit que le Kim Jong Il, yva prendrela même raclée que le Saddam, vingt ans plus tÔ[.C'est le grand show et tout y passe. La Marine, l'AirForce, l'Année, ils envoient tous le demiercri de latechnologie et du matos à viander. On ressortiesvieilles gloires, Powell, le vieux Schwarukopfetmême Junior qui vient nous raconter comment sonpipa a gagné la guerre du Golfe. La télé aussi,elleest déjà là. Prheàsegaverdebonnesimagesmttelardéesde pubs.Ouaip, seulement ca se déroule pas uop commeprévu. le niait du nord ça se défend mieux que del'Irakien, ça doit êue l'esprit samurai, et nos Boysse retrouvent plongés dans le même merdier quequaranteansplusootchezlesCharlies. Onpauuge,on avance pas et on finit par crever. Nos reporterstélés se retrouvent comme des (ons à filmer desbodybag5, des cadavres de civils, des blessketdespauvres mecs apeurés.À partir de 2016, on commence l envoyer pas malde gars là-bas. Ces ralS de (oréens, on les crame, onln asphyxie, on les gue, on ln assomme prndantdes heures sous du 155, onleurfait un show aérienpire qu'en 90, Rien à y faire. Ils se terrent commedes rats en bouHantdes racines et ne lâchent pasun pouce de lerrain. On dirait que même les mortSse relèvent pour tirer dans le dos de nos gars.C'ntqu'on commence l paniquer à Washington.Tous ce matos acheté à prix d'or, incapable de venirl bout d'un pays aussi minable. les contribuablesgueulent, les familles aussi. On leur a pris leurgamin et dans le meilleur des cas, on leur rend destypes mutilés ou cinglk.Les politicards se demandent si ça serait pas plusmal d'en finir vite et de balancer une bonne saucée.les pakis et les hindous y l'on bien fait en 2013! Etpuisunpeudenultesurlesnioks,ça nous rappelleraitde bons souvenirs. Al1ez hop, une cuiller pourPyongyang et une cuiUerpour Pékin. Hey, Bol de rizru passeras le bonjour de l'Oncle Sam à Godzilla 1Seulement, lesnoichs, ils sont malins. Rairantlecbnger, les Pékinois décident de forter les Coréens ànégocier. Ca,les nioks, encommerctça saityfaire:et que j'te rends un bout de Corée mais que j'teprends un bout de Taiwan. Et que j'te prends un peude blé pour les niaks du nord. S'agirait de les nourrirerde les aider, pour pas qu'ils recommencent ...les niaksdu nord sontfuru du deol, mais nepeuvent rien faire pour empêcher les Cantonnais deconclure.On signe un traité en 2020. les gars renuentl lamaison pendant que nos têtu pensantes se fé licilentde la victoire de la liberté et de la justice.Doivent être COntenlS les mecs de Taiwan, de sedire qu'ils vont enfin découvrir la tiberté et la justiceàlamodepékinoise.Sont contents les mecs qui rentrent, de savoir queleurspolessontmortSpourrien.Et moi, j'chuis content de payer des impôts pources cons qui nous gouvement de WOishingron !))

C>J 51. le salMisrneLe satanisme reste le moyen le plus sûr de (achersesplus bas instincrs. je ne vais pas jusqu'à dire que les satanistesn'existent pas mais ce qui est cenain, c'est que pourdix femmes éventrées sur un autel, huit au moins des coupablessonrdes tueurs en série ou des sadiques pervers quise sontselVis de ['excuse du satanisme pour perpéuer !eurcrime et lui donner un côté« mystique ». Ce n'est pasparce que les jurés sont plus conciliants Olvec un crimesatanique qu'avec l'œuvre d'un« simple» rueur, maisbien parce que l'auteur lui-même de ['acte a une raisonvalable d'agir comme il l'a fait. Cela lui permet certainememdepasser des meilleures nuits {s'il ne les passe pas àse masrurberde façon compulsive en revivant ses crimes)ou de fanLlsmerà des scénarios qui lui permemom d'agir ànouveau. Dans la plupandes cas, ils se chopem perpète, lapeine de mon ou l'internemenren hôpital psychiatrique.D'auu:~encore(!eplussouventdesadolmentssansaucunreptre) sont poussk à de tels actes par des livres,des films, des jeux vidéo (sans parler dll jeu de rôles 1).Dans leur cas, le satanisme s'arréte souvemà de simplesuoubles à l'ordre public (graffiris Sllr les murs, sacrifictd'animaux familiers avec grand renfon de mise en scènemacabre, violation de sépulrure, etc.). Il arrive cependantque, de temps en temps, des adolescents choisissent lesouffre-douleur du quartier, de l'école ou du club sponif(ilest fadle à trouver: c'est un petit gros à lunenes) pOUt testerSUt lui des ptatiques un peu plus répréhensibles.lorsquele(ljeu))dérape,onstreuouveavecunevictimem.lladroitementm.lssacrée,quimeund'ailleursleplussouventdans d'atroces souffrances en se vidant de son sangsimplement p.trce que les satanismes en herbe n'ont p.ts eule courage de teuninerle boulot (il est facile de poignatderun gamin nois ou quatrefoîs pour qu'il saigne comme uncochon mais pour ensuite l'achevetalors qu'il se d!batcomme un beau diable en aspergeant ses petits cam.lradesde sang chaud,c'estuneautre paire de m.lnches). U tesreenfin les vrais manistesqui croient dur comme fer que lesacrifice d'êtres vivants va leur appotter une toute puissancequ'ils ne sont pas capables d'acquérir dans la vraievie car ce SOnt la plupandu temps des asociaux sans avenit.le viens de parler d'êtres vivants carm~me si les victimeshumaines txiStent, 80% des sacrifices sataniques ontpour victime des animaw: (ce qui n'est pas toUjours lassurantlorsquel'onarrivesurunescènedecrime:c'esrqueçacontientunpaquetdesang~deviscèrescesbêteslà).Parvenîrà interpt'Uer de tels individus n'est pas compliquécat il est ratl'qu'ils aiem un componement normal dans lavie de toUS les jours. Lorsque ces \Itais satanistes parviennentauprocès sans mettre fin à leurs jours, il estfréquemque l'hôpital psychiatrique soit le seul lieu qui accepte deles accueillir. S'ils sontcondamnk à des peines de prison,l'enfer commence alols pour eux bîen avant la mon parceque les taulards n'aiment pas vraiment ce genre d'individuset leutfont payer au cenruple tout ce qu'ils onr pu commemelorsqu'ils étaienren liberté.€:>J 5.3. les intégristes chrétienslacravatebiennouét,unebiblerlansunem.lin,uncolt,dans l'aune, îls sont1ssUS de la droite chrétiennefondamentaliste.Dans leur esprit, ils som depuis l'inMpendance de laCalifomie, le demierbastion de résistanef contre la décadenceorchesttée par les agenrs du Vatican. Ils ont poussé lalogique paranoide jusqu'au bout, et même au-delà. Anùavortement,anti-droirs sexuel,s anti-homosexuels, anti­Noîrs,anti-û.lifomiens, la men.ace pèse à chaque instant SUIla sociêté, à eux de l'éradiquer p.tr les armes s'il le fauL

Pour les églises seruires, les milices idéologiques et lesrultesmillén.lristes, ils représentent une source de recruespotentielles, facilementmanipulables. Ils som idéaux pourexécuter les basses besognes et s'ils se font prendre, laresponsabilité rejaillira en priorité sur leur lobby, laCoalicionévangéliste.Celle-d a été créée à la proclamation de la république,sous l'impulsion paranoiaque des fondamenLllistes deCalifornie. À leurs yeux, cet événement constituait uneconrrt'-lecrurebiblique, susceptible de reurder la vmut del'Apocalypse, chérie parles dogmes fondamenuliste5. Dèsledéparr,IaCoalitionselançadansunactivismeforcené,contrel'avonement, pour la prière à l'école, pour le retourdans le gironaméricain: des actions Spl'Ctaculaires et peucoordonnées à l'origine de nombreux dérapages. Leswnséquencesfurentdésascreuses pour la Coalition, prise dans leco!limateurdu gouvernementcalifornien et lâchée par lesfondamenulistesaméricains.la Coalition considère qu'elle a été abandonnée et s'estenfermée dans son fanatisme, perpéruant ainsi un cerclevicieux. Elle occupe le terrain, là où se trouvent ses partisans:dans les campus universiuires, les entreprises, lapolice, les prisons ... Ils se considèrent comme des martyrset revendiquent la légitimité du meunre religieux, assimilé àde la légirime défense.(l~ 5.4. les lllillénaristesDans l'esprit de la plupan des gens, l'imminence d'unemenace liée au changement de millénaire a disparu une fois1'événemempassé.Mais trenœans plus Lard, les millénaristes nevoiem pasles choses ainsi. Les croyances liées au millénaire puisentleurs dogmes dans toUtes sones de sources, interprétationsde la Bible, Kabbale, philosophies New Age, bulletinsmmos ... Les signes sont Il 1 E.T. vote républicain, le 21 tlifting de Bruce WHlls a foiré. la Califomie a proclamé sonindépendance ... Pour qui sait les inœrpréœr, la menace pèsetoujours, des catastrophes imminentes se profilent.Simplement le commun des monels ne vit pas sous le boncalendrier, l'écoulement du temps dans le cosmos n'est pasle même que sur terre, ou bien alors l'humanité est restéefigée dans la fraction de seconde qui séparait le deurièmemillénairedurroisième.En toUt cas pour la plupandes millénariste5, unechoseest sûre, depuis trenœans, le mondeestensursis,auendantle jugement des ascres dans J'antichambre du Big One.Parmi les sectes millénaristes, on trouve évidemmentcelles qui disposent d'une mucrure traditionnelle avecles gourous qui prennem et les fidèles qui donnent.Pour autant, sur ce créneau, ce type de sectes, même sieUes pullulent, n'est pas forcément le plus répandu nile plus important.En effet, beaucoup de mouvements miIJénarisœs uouventleur origine dans une réunion spontanp d'indîvidus autourd'une même communauté d'esprit. Par exemple, le ETlM(E.T. I..ow Marie-jant) a pour activité principale de fumer le'....._,.~' plus d'herbe possible. En effetce\a plaît aux petits gris quioolieux-même le pouvoir de retarder l'arrivée du Big One. Cequi pouvait paraître une blague au débuta trouvé sa forcedans la conviction du nombre de ses adhérents. À présent,lorsqu'ilssontarrêtéspourdétentiondedrogues,ilsdénoncentla discrimination religieuse dont ils sont victimes.l'absence de gourous donne de la crédibilité aux mouvementsmillénaristes.Les politiques, les autorités religieuses,les médias n'ontper5onne à fustiger, pas de responsables, ilsne peuvent attaquer que les dogmes. Or comment prouver quelesE.T. n'existent pa5 ou que le Big One n'aura pasUeu?lts mouvements se divisent eux·même en cellules depensée ou d'action. Àce niveau, la structUre commence àressembler à une secte,avl'Cses cooes Sulas. ses tabous,ses secrets.Comme ils ont la convicrion que toUt va péœr et qu'ils sontles seuls à savoir comment éviter ou prédpîterla catastrophe,leur détennination est totale. C'est à panirde ce momentqu'ils deviennent des dangers publics. Cinq cent yogis uanscosmiquesfaisant leur gymnastique sur Hollywood freeway,passe encore. le ETIM qui fabrique un bang géant pour sefaire un sous-marin à la Chambre des députés, pourquoipas ? Mais plus le temps passe, plus la terre uemble et plusle millénariste a conscience de l'imminence de la catastrophe.Otdans l'inconscient collectif, la meilleure manière pourpréparerle de1uge teste encore le sacrifice humain.(lJ 5.5. les KtuliesAucun cops n'a jamais vu de Krulies. À se demander s'ilsexistent réellement. À en croire la rumeur, ce seraient lesmembresd'unesl'Cte, en activité dans les qll.lrtiers les plusdélabrés de la société. Et la rumeur est bien plus prolixe etclaire à leur sujet qu'elle ne devrait l'êue. Personne n'aimeparler d'eux, mais ceux qui ont approché des Krulies (de prèsoudeloin)mfonttouslamêmedescription:cesontdesindividus au teint gris, souvent malades, qui ponent desdreadlods imbibées de terre et qui parlent le moins possible.Ils se réuniraient reguIièrement, sous \es ponts de la ville oudans des caves, pour adorer de vieux dieux paiens au nomimprononçable. Ils vénèreraientune abomination reptiliennebaptisée Ktoûl. Tout cela resterait confiné au rang de légendeurbaine, si ces Krulies n'avaient pas d'immondes pratiquesreligieuses. leur croyance les pousse à pratiquer des sacrificeshumains, eux bien réels, dont les forces de police retrouventsouvmt les restes. Les victimes sont majoritairement desjeunesfemmesoudesenfants.OnlesretrOUvenus , ~orgkl'tleplussouvenrtatouésauferrouge,recouvensd'étrangessymboles en forme d'étoile. Oes traces évidenres prouvent queles victimes sont attachées (souvent à des bouc\esd'amarrelorsque les sévices Ont été perpétrk sous un pont). Certainsrémoignages laissent suppcserque les Krulies font ces sacrificesriruels lors de cérémonies au cours desqueUes ils psalmodientàvoix basse des chants appanenantà leur liturgie.Aurundes spécialiste5 en religion el en emnologie travaillantpourlelAPDn'apurapprocherleurspratiquesdequelquereligionexistanœ. le COPS a pour l'instant une dizaine de dossiersapriori lik aux agissements des Ktulies. Toujours selonIarumeurpopulaire,lareligiondesKrulies serait en parne millénariste.Onditqu'ilsvoientdansleBigOnel'anéantissementdu monde, et le retoUr d'un de \eurs dieux tut&ires ..

'ijtl'rlbE$ C'ONFlITS~rL. Les organisations: . : .NWO -la crimina1it~ :;idéologique •. : :aJorsqu'î1sagissen[leplussoUVffitparid~logie.Enfin,parcequesilescouchespopul.J.iœssontleurterreaumédiarique,lessphères politiques sont leur œel champ de manœu~ (diffa- ,marion, pressions p5)'(hologiques et coups montés). l.ts plus .~On ne devient pas criminel uniquement pour l'argent. Onpeut le dewnirpar conviction. n suffit de refuser l'ordœ socia!étabU,de le juger insatisfaîsant,fallacieux et de merueendoute son aurorité. l'Amérique n'a jamais manqué d'extrémistesidéologiquesdetouspoîlset,d~lorsqu'ilss'arml.'lltetontrecoursll.J.violence,î1sgénèrentunefarmedecrimina­~té bil.'ll à eux. Racistes l.'Il croisade, narianalistes fanatiques,tettllristes de gauche ou ulua libéraux, syndicats et lobbiesmusclés ont toujours fait panie du décor. Et il n'y a aucuneraison pour que cela change. Organisés en réseaux er agissanlroujours I.'IlgToupes, ces criminelssontdéroutanrs à plus d'untitre. D'abord parce qu'ils resœntexrrêmM1l.'!ltviolents (allantparfois jusqu'll'assassinat, la tenure ou l'acte terrariste)impoo.anœsdeceso~tionsontroutesdesdizaînesd'an-Il!"!~:!li111!Œii illOccidentaux pour leur manque de sérieux etd'O!pI1isation. Etles exclus du système, de toutes les couleurs, crachemsurwusceuxqul les ostracisenc,enrmsanrl'intégrationàunsystème de privilégiés. En somme, le racisme, ça n'arrive pasqu'aux aucres.En 2019,unconceptprécurseurafait son apparition tnAmérique: l'ethniœlé. Depuis (me date, il txisœ des chaînesprésemffi,animées er programmées par des Noirs (ou desLninos) pour des Noirs (ou des Latinos). (omme sur touteSles chaWs, les émissions de ReallV succèdent aux journauxtélévisés, et pré

le racisme consrirue pour certains un mode de vie reveRdiqué,voireune source de œvenus. Certains acrivisœs créencdesassocîations, ouvrent des boutiques et diffusent à l'aided'Internet leurs infonnarions à wU[ un réseau de partisans etde sympathisants. Vu les moyens que cela demande, lesBlancs sont lts principauxcréatf\lrs et utilisateurs de ce typede services. Ces orpnisarions sontwléJtes par cradirion: lesAmériainsonttoujoUIS prôné une cenaine suprématie de larace blanche, comme en ttmoigne leur histoire de rueursd'Indiens, d'esclavagisœs, de décidam de qUOt.lS d'immigrationet gardiens du monde libre. De plus, après la NU(National RifleAssociarion),laplusgrandecongrégationaméricaineœsœ encore le KKK.les latinos el les Blacks, en gén~ral moins riches que lesBlancs. vivent le racisme en refusant l'intégration. Quid'ail1eurs ne leur est LOujours pas proposée. Pourcenains,embrigadés dans les gangs, le racisme anti-Blanc (ou anriautres)est un signe de reconnaissance primordiaL Nombres degangs de tA demandenrà leurs recrues de buter un 11 écranger»pour êcre~cceptées.ToutBlancquipasseraitdansmtainsquartiers seraitdescenduaprèsquelquesmroess'ila\emalheur de passer devant un ganger; s'il n'en rencomre pas,ilrisquejustedefinirlynché,maislesjetsdepierreluilaissenrenoore une chance de fuir.Lajusriceestsenséeréprimandertouteartirude,toutdîscoursou wuœ agression raciste. n msœ un seul problème :les fiics chargés de faire respectercet:te loi en ont marre de sefairetraiterderacisœsetcanarderparles«contrl'Venat\ts»et répliquent les familles les uaitent de racisœs, et leur ctœmdessus, et ils répliquent_.lecycleestbil'llrôdédkonnais,plus besoin de l'encreœnir.

les criminologues spéciatistes du terrorisme considèrent qu'ilexiseerroistypesd'attentats:l'avenissement, l'acœenluimême(message, revtndkation, bravade, tOC.) et: la vengeance.Sicenainesimaquesnesontpasexpliqu~es, les expens lesmettent simplement sur le compee de désaxés (pour le public,des études impOEWItes visent l déterminer les réalitk quisous-œndent ces alleruats, en paniculier celui de 1006).N'imponequipeutdevenirterroriste, seul ou en groupe.Des statisriques indiquent qu'environ 75 % des attaques cerroristesfrappentàl'échelle locale. Des individus contestatairesde 1'ordre en place passent à ['action et aruquentdescibles précises, visant plus à endommager immeubles,bureaux ou symboles qu'à enlever des vies humaines. Vingtauues pour cent riWrésentent les attaques terroristes àl'échellenarionale. Ace niveau, des groupuscules à viséespolitico-... prévoient des aaentats bien plus ambitieux, infligeantplusieurs centaines de millions de dollars de dégâts etde lourdes penes humaines à leurs nations. Enfin,lescinqderniers pour cent cllrre-spondentaux anentats terroristes àl'échelle internationale, projecs de longue haleine préparéspar des spécialims dutenorisme pour marquer les e-spritsautant que \es nations. Bien sûr, le-smenaces telTOristesinclividuellespeuvent êu-e fadlement gérée$ par la police, carIesmoyens des apprentis terroristes ne leur pennenent pas de secacher longtemps des autorités. les attentats à l'échellenationale et intemationale inquièœnt bien plus les gouvernements,puisqu'ils marquent à jamais les populations et enconséquence paralystnt leurs acrivitk.les moyens d'action ne m.tnquentpas, des plus simples(incendies) ou plus osk (anentats à l'anne nuc1éaire, pasencore tenœsou pas encore connus du public),en passanr parles explosifs, les gaz toriques et le terrorisme informatique.les méthodes dépendent particulièrement des vocations: desterroristes politiques visent le plus souvent à assassiner desmembres du gouvememenlet se setvent souvent d'enginsexplosifs réduits aisés à camoufter, alors que des éco-terrGristesdésirent plus palliculièremenrdétruire les menaces environnementales(usines.bastSmilitaires, ... )toutenprésetvantlanature:i1schoisissentsouventlasolutioninformatique,mais en reviennent parfois aux bonnes vieilles méthodes.

~-"'-~Plusieurs anewcs tm'onsteS ont été tantérudiés etdéconiquésqu'i1scortStituentaujourd'huidescasd'école,présemésauxaudiam:senaiminologie,endroir.dl'lapolicI'Kdel'armée.De nombreux modères amplement documentés om ainsiéd développés, que \es pmf~sionMIs utilisett en marièrl' dt'prévention l'l de réaction aux il.ttentalS tf'rnIrisll's.Pannilesthéoricil.'flSducrime,ilexi5œdenombreuxcourants.(enains, formés à la. psychosociologie croient qu~ le (lfrorismeUOU'lt simplement son origin/' d.l.ns l'inadaptationd'unindividuà!a société. Ces individusin.Idaptés auraienttendance à regrouper autCIurd'eux des pt[§()Mes disposées lla même violence, et à. imaginer des revanches meurtri~res.O'auaes, issus de diverses agences de renseignement, imaginentque beaucoup des plus graves anentats serviraientd'écrans ou de leurres, décidés par des personnes ou desorganisations pour cacher des activités auuement plus dange-­[euses. Enfin, un uoislèmecourant, très majoritaire, estimeque seuls quelques individus etgouvemements puissantssponsorisent ce style d'opérations, qui souhaitent uniquementmettre à bas le monde Ubre.l'~tat de Californie punit aussi durement que les autresnations les terroristeS, en fonction des penes humaines etmatérielles que leurs activités criminelles om provoquées. ~peîneminimumestdecinqannéesd'mprisonnemem.l.esœrroristes«professionnels)lsonttoujo~coruiamnésàmoILQuandlapolictrtfustd't11Ilet"dAnscelUinsgheaos,desmilices de proœction civile se forment, s'arment et s'organisempour rememe de l'ordre. fuur le meilleur et pour le pire.À l'origine, les Gu.ardianAngelspatrouillaientd.msles Stationsde New York, sans arme, avec des uniformes bienvoyants, de grosseslunetœs noîres et des bérets tombants.Bref, ils posaient Au mieux ils empêdtaientquelques incivilités,aupire ils se faisaient descendre. Dans les classesmoyennes américaines, le permis de pon d'arme aidAnt,quelques groupes de voisins commencèrent à patrouiller d'unjardin à l'auue, effrayant sunout les écureuils et les chiensenantsQefameuxntighbourcare).~ situation a bien évolué. Et surtoUt en Californie.l'insécurité augmentant, cene sont plus des petites milicesarmées d'un fusil à grenaille qui patrouillent mais de véritablesbandes organisées. Et c'est Li que œla dérape. Qui dit organisationdit chef. Er: un chef doit appuyer ses décisions sur deuxchoses: l'e~périence et le dogme. Quand la première faitdéfaut(etc'estpresquetoujo~lecas)lesecondprendlepas.C'estainsiquedesGuardianAngelssesom«thémarisés»,fédérés etaffrontés.l'adminisnation rt'Cense acrueUementtrOisgrandes factions concurrenteS: les fils de Sam (Sam'Sons ouSS),lesGardiensdelapaixduOuist(mi\icesreligîeuses)etlesBlackAngeis (une dérive sécuritaire des Blacks Pamhers). Aurourd'riles pavitent des p.!Iites milices plus ou moinsemémîstes.l.esuoisonrenconununlrurdiscowsdebase:lapo/icenepeutpb.lS fmsonuavail, aidons-Ia à fm le ménage. Devant lescaméras.i1saidentlespetilsenfaru:sàlIaVE'l:Sfl,fontdesconf~renees dans les collèges conlll! les dangrn de la drogue, ru.Dans les bits, ils ont des camps d'enaainement, des dogmes.... ' ,..,........." ~oumoinssemcset:desOOrsà\ongtmllt'assezdîffétmts.les fi1s dt Sam som dirigés par lt colonel Chambling, unvététande la aoisième guerœ du Golfe (ou la quatrième, pecsonnent uit vrairntnt si ças'estallêté un jour), paranoïaque,charismatiqut, d'unt inulligenct supérieure et(presque) senMnent convaincu que la Calîfornie est le œaainidt'al pour bâtir un quaaième Reich ! les fils de Sam se sontfaitconnaÎlll!suite au massacre de la famille Smith.l'hiswireestbanale: des junkies noirs entrentd.ms ll1I!' maison qu'ilsaoient Vide pour volet mais (Qm~nt sur (Quu une familleendormie (av« ondes et cantes puisqu'en plus, il venaic d'yavoir un repas de famille). Pris de panique, les maJfrats ma5-saaent tout le monde (une quinuine de personnes) en les W­sam descendre les uns après les autres dans la cave pour leségorger. Une petite fille (blonde) cachée dans un placan\ seratémoin de coute la scène. L'opinionpubliqueestouuée, lapolice patauge etau bout d'un mois, il n'y auttln pistesérieuse.C'estlàquelecolonelChambling lanceundéfiàlapolice. Iljureàla gamine rescapée (qu'il adoptera), devantdescentainesdecaméras,qu'ilvengerasafamille.Deuxjo~plustard,ilfaichvrerparsamilictarméeunedizainedecoupablesquireconnaissent les faits. Tous Ont des œtes paribulaireset horrifient l'opinion (toujours l'opinion) eL. sontnoirs. (tque personne ne sait c'est qu'au moment où ils.miventau commiss.J.riatencadrés par de beaux et blonds volontaîres,ils ont été enlaidis avet du maquillage et bourrés despetdpourlesexdttr.Bref,i1sfonrdeparfaitscoupables ... lesuccès est immédiat Des branches se aéentun peu partout,des mouvements de jeunesse (les enfants de Sam) rmplaœru.les SCOUts et donnent l'exemplt à leurs petits camarades« bronzés ». Dans les faits, les fils de Sam organisent des des­Cffites musclhs dans les ghettos, toujours loin des caméras.l'mganisation eUHlltmt ne compu qu'un millier de membresactifs. Pai conae, comme tUe agît mfédération, elle dirige ensous-main une aentaine de milices plus ou moins radicalesqui, pourcertaines,agissenc main dAns la main aVl'C la policelocale. Des petits manuels circulentouvenement, expliquant àquoi ont reconnaît un maJfrat d'un honnête citoyen, corrunentl'on sait si un flic est corrompu ou pas. Invariablement, cela aun rapponavfc la pigmencation de la peau. l.es fils de Samont une bonne image auprès des mMias de masse. le colonelChambling est un orateur doué, qui saitcachel son jeu er quiest toujours sOrU vainqueur des débats télévisés qui remettaientencause sa nébuleuse. Actuellement, il rassemble lesfonds pour ouvrir un second camp d'entraînement destiné auxplus jeunes de ses GuardianAngels (officieUementune coloniedevacancescMmatisée).Us'inquiètedur.1pptochementquecertains poliàers peuvent faire entre son organisation et lesenlèvements d'enfants blonds à des linstugmiques. En fait, iln'a rien à voîrave< cme affaire mais soupçonne cenaines deses milices d'avoir des Wormationsà ce sujet. À counterme.il veut înfiluer l'armée et faire ses premiers pas dans la politique.À long œrme il veut purifier la Calîfomie de tout ce quin'estpasbLmc,envalûrlesttats-Unisetrameneru6f'!téàupaysgangrentparla.ra~(bref,lediscourshabiruel).nn ' aaucun contolct direct av« le Klan qu'il considhe comme uneaouppdebouseuxd'unautretemps(etquiauitsoncemps).les Gardiens de La paix du Christ peuvent paraître pluspacifiques que !es fils de Sam. Il n'en est rien. Dirigés parle

évérend Goodstone ttsa femme Camilla, les Gardiens nonseulemtnt souhaitent un retour.1 ['ordre moral, m.tis en plusch.erch.entà éradiquer route auue religion que la leur (toJérant[es catholiques, mais seulement pour le moment).Officiellement, leurs milices patrouiUentsans arme. Maissitôlun délitsignalé,ce ne sont pas les Gardiens qui interviennentmais des mercenaires payés par eux (même si jamais aucunlien fmancier n'a pu être prouvé pour Je moment) et qui neltoientleslieux avant dt disparaître aussitôt L1 police n'arrive,mgénéral,que pour éponger le sang. Des messessoRlditeSàla mi!moire des victimes conune à ceUe des voleursOesrnercenaires~fontpasdansledétail)errusemblenlàchaque fois un peu plus de monde. Deshangélisœs,spkialisttsdelaqumionsécuritaire,prêchent et ramassent lesdans pour les Gardiens, recruranr au passage parmi les fidèleslesplusmotivk.L'organisationestbienrodéeetc'~tpourcetteraisonquele couple Goodstoneestpasséàlaseconde phase de sonplan. Un peu panout en Californie, des prêtres. des imams,desrabbins,sonttrempésdansd~scanda\esfinancietSoudemœ~ (quand c'~t possible) monres de wuœs pièc~ et perdentleursbrebisauprofird~Gardiens.Engi!néral,iusreaprès\escandale,unfairdiversmerenvalturctmmilicettligieuseetlesévangélisœsarriventdesuitesurl~lieux pourratisser large. n n'y a pas de racisme chez !~ Gardims de lapaixduOuist,parcon!Iesousd~delulr5deGuardianAngels ,ilsn'ensontpasmoinsdesmembr~actifsd'unesectequiprenddel'importance.Plusieurscopssesontcassél~dentsententantderemonterversl~Goodswne. Lecouple~tinépro

Un lobby est une organisation qui défend ses idées via laloi, des manifestations et des campagnes de presse, À ceniveau, ils sont intouchables par la poiice, quei quesolt ieurclient final, queUe que soit la cause défendue. Mais il est descas où les aaes dépassent la parole et où les groupes de pressionse uansformenten groupu5(Ules. Voici trois cas exemplaires,quipeuvents'appliqueràd'auueslobbies.lJ arlllKBDeux mois après la creation de la nouveUe Califomie, des poliricirosvoulurent faire passer une loi protecrionniste obligeant[(lutproduitarrivantparlameràêtreoomrôi~avantsondebarquement[mpossiblelolSqu'onsaitcommemlescontainetSsont empilés. Celaéviteaitl'imponationdemaladiesnouveUes,de produits avariés, etC. Bref, sous couvende vouloir faire uneréforme sanitaire, la Califomie fermait ses poTU'S orientales etmeuait en danger toUte l'é

· ~ijTIQN rIDES CONflITS 1puisque ses actions et la pression qu'il impose ont unimpactdiren sur la politique: mt renforcement des moyenspoliciers (au moins d~an( les (am~ras). Les enquêteurs encharge du dossier Lénine commenCI'nt à penser qu'il poulTaitfairepanie de la haute administration ou roe un gradé de lapolice. Actuellement, le ganga revendiquéuois auentats ettente de se prorurerdu poison soluble dans l'eau. L'une descellules prépare aussi l'enlèvement d'un des fils du maireainsi que ladesuuction symbolique d'une dil.l.ine de Staruesun peu panout à LA .•. à \.a dynamite enrichie de déchelSradioactifsrécupmssuruneépaverusseJLes explosifs font partie des plus grandes préoccupationsduIAPD.ToureslesunitésdutAPDsonlfolTllét'Sàlapréventionetà['évacuation des zones menacées. La brigade K9pllssède une section uniquement dfvouée à la recherched'engins explosifs, les SWAT utilisent fréquemment desexplosifs lors de leurs interventions et le 80mb Squad St spéci.J.lised.J.ns la manipulation et le désamorçage des bombes.Seuls les SWAT et le 80mb Squad ont te droit et la compéœnced'urilistrdes explosifs. I.es premirn s'en stfY!nr pourouvrit des brèches d.J.ns les édifices qu'ils attaquent, tandisque les seconds s'en selVenrpour provoqun-lesexplosionsconuôlées d'objetS SllSpea5.lorsque a eulieuunanentaràl'explosif, tous les indicesSOnt rell!\lk par les membres de la Scientific Investigations. ~moindrerkidu, la moindre pièce fondue sontanalysk par desspécialistes en chimie, mécanique et balistique. les informationsrévélks peuvent êue nombreuses et uès impon.a.ntes ;les protocoles expérimentaux d'analyse pennenentde reuouverles matériaux utilisés, de cetrouver les cethniques deconception de l'engin explosif et au mieux de remonter lapiste jusqu'au fournisseur des matières premières, ou ~ugroupe responsable.À ce moment peuvent intervenir d'autres services dulAPD, qui œuvrent d'habitude en arrière plan. Alenés parles services scientifiques, par des découvertes dans des dossimfinanciers ou par des moyens moins légaux, laFinancial Crime Division contrôle et enquête surIes entreprisesles plus sensibles (voire certains fonctionnaires, par-!~~~'l!n s~~~,g:~=al~f~~,s àe~~:::r~a~~~~~v~: a:~~séder et utiliser des explosifs. Comme cesenrreprises possèdenten général des liens avec de petitsdilinquants ou degrands consoniums criminels, selon leurtaiUe, les spki.llistesen renseignement du lAPD les surveillent attentivement,et demandent aux agents infiltrés dans les réseauxmafieux de leur indiqufr roUtf'S leurs dtlcouvenesau sujetdu crafic d'explosifs.En ce qui conceme l'utilisation hors la loi des explosifs, lamenace la plus visible est celle des organisationsetgroupusculesrerrorisres.Engénéral,ilsvisentàfaire passer un messageplus ou moins politique. Certains criminels se selVenraussi d'explosifs pour leurs règlements de comptes: parexemple, ilssaccagenr les enueprises de 1eUlS concurrents, ouse vengent simplemenrde ceux qui les gênent dans leurs opérations(des COflCUrrtnts ou la police, en génêral).la simple dkention d'explosifs estpuniede1 mois à. 3 ansde prisan, et d'une amende d'au minimum 10 000$ suivantle type d'explosiis (d'amaœurà militaire).Le ua6.c d'explosifs est bien plus sévèrement puni. Un rrafiquants'expose à. une peine de 1 an minimum et d'uneamende minimale de 100 000$.lapeineappliquéeencasd'utilisationd'explosifsdé~ndfonement des conséquences de mœ utilisation. Si les dégâtssonr minimes et n'enrraînenr pas de blessure corporeUe, lasel\rence indique souvent de 1 à 5 ans de prison. En cas deperœs humaines, la peine passe de dégrad.J.tion volontaire àhomicide volontaire, avec les conséquences appropriées:rédllSionàpe~té.:JTmllllls:llS1A'18~~nucléairereprkenœ,depuislesdécouvenesd'EinsreinetFermiausiècledemier,undesenjeuxlesplus importantsaumonde. Le potentiel énergétique et destrllcteur du nudéaireexplique l'intérêrque lui portent les n.ations, les années, lesentreprises spéCialisées, les médias, ainsi que quelquesgrou(ltS ou individus moins recornmandables (quoiquecertainsdes prérités ne le soient pas forcément non plus).

~siœdeDiabloCanyon,prèsd'AvilaBeadL,tOfl5tiruedkormai$W1desfersdelancedelaredœrcheenmaumdefusionnudéaiœ.lppliquhàbutscivils.lesaois.lutre5cenaalfs(uneau Dia.bIo Canyon, deux à San Onofre)orn:a1œmarivementptOfiœdeœmisesà nivtau depuis vingt ans, pour compenser l'.lbsenceduré.lcteurexpffimental.Ma.lgréunelégèreb.1isse,quiruepour œnt de la production énergétique de la Califomie provienntntdeœsrroisœnaales.l.esdédletscontaminéssontpLacésdans plusieurs satropIIages profondément enfouis. bêtonnées etinondés,sousles siœs même des cerurales.La sécuri[~ de ces points névr.llgiques constirue une desprioriœsdel'~tatcalifomien.M.lisdenombreuses.lucresorga.­nis.ltions, bien moins proœgées, utilisent aussi des maokesnucléaires. Biensûr,quel que soit le niveau de sûretéatttinc,le risque zéro n'existt nulle pan.I.es laboratoires de recherche des entreprises privées ou desuniversités,.linsique cenains seIVices hospitaliers, cr.lvaillentsur des maœriaux radioactifs pour de nombreuses expériences.Engénéral,lesquantités impliquées sont très petites, La radioact:iWédesmatériauxuès falble et les protocoles de continl'"meru.limiœnt fOlWllent l'intécêt de ces laboratoires pour desorga.nisations ou des individus mall'eillants.L'armée fait grand cas des matières radioactives. Que ceSOildansla conception de munioons à l'uranium appauvri,conçuespourtraverserlesblindageslesplusépais,oudansla fabrication de tenues de combat, de pilules ou de boudiersanti-radiations, l'armée s'assure de resœr à la pointedu progrès. La Califomie, aès paranoïaque au sujet de sesttatsvoisins, préfère assurer ses arrières à tous les nivuux.Officiellement, la recherche sur\es armements balistiquesnucléaires n'exisre plus depuis plusieurs années. Mais desbruits de couloirdrculent dans les hautes sphères du gouvemement... une cabale de scientifiques et de militairesaurait repris du service dans uneba.se militaire secrète,quel'on dit sous-marine ou enfouie au plus profond des montagnescalifomiennes.Le IAPD lui-même a lancé de nombreux programmes plusou moins secretS concernant le nucléaire. Tout d'abord, denombreuses sections SOnt formées en us de menacesnucléaires diverses, qu'eUes soiem œnorisœs, bombes radio~giques, contaminations des eaux à la poussière radioactive,chinCdges J J'itme nllclkire, l'o} d'engins mi}ir..ues ..., DIlenvironnementales, résultant d'~ccidents nucléaires ou demenaces œrroristeS. Dt plus, un projet cres secreta été confiéà quelques scienrifiquesemployés par l'ttatvisant à tquipl'l'cenaines unités de poiice d'annes à naceursnudéaires: denouvelles munitions, non létales et radioaaives, destinées àmarquer des criminels lors des rusillades. Le système dedétectiondestiné aux apparells de l'AirSuppon Division est déjàprêt Mais les experrs aavaillent en ce moment sur le prob1bnedesmuniuOfI5:silesystèmed'aiguil1esàge\radioa.ctifconvient pour les individus sans annure, il ne suflitplus face àdesindividusbientquipés.UnebaUecreuseenmétalmouestaCOleUemem en cours d'étude.Bien sûr, tous les scientifiques, teclmiciens, militaires ouofficiers de police sontenrore des rnes humains:aussîvulnétablesà IaClKlUpDOn, à l'embrigadement ou au chantage quen'impon:e quelle autre persOMe. Qu'ils puissent permenrel'accès à leurs laboratoires, à leurs entrepôts oudirecœmentaux maœriaux radiO.lctifs, ou jusre foumir leurs connais-5.lIIces, {este le plus grand problème des autorités deCalifornie. Comme d'habirude des rumeurs, ni vérifiées niauthenrifiées pour le moment, abondent sur des groupes œrroristesayant accès à des substances radioactives. Etsilesétatsba.lœs restenlles premiers trafiquants de matières radioaaives,des rappons d'agents înfilcrés dans diverses organisationsindiquent que la Califomie devient Lt plaque toumantedu nafic des informations, des œchniques et des ptrSOMelsspécialisés dans le nucléaire.Ce genre de trafic reste encore très discre(et le IAPD possèdemoinsd'unenemaine de fiches de délinquants spécialisésdans le nucléairt. Les cours de jusoce de Califomie semblentpréférerjererun'lOilepudiquesurcesactivités;lespersonnes impliquées dans de telles affaires ont été jugéespourdesdtlitscirconsrancielsliésàcesuafics,conunelt'lOl,l'exrorsionoulacomplicité.:/JuA", • ..,_Petit rappel historique: les attaques les plus meuruiM orn:eu lieu en 2006, le soir de Noe!. La fi:~temité Armageddon,dont les membres sont toujours recherdtésà ce jour, a lancéuneanaque au sarindans les métros de Londres, Paris etBerlin. Bilan: 10 000 mons.Selon des statistiques basées sur des anentats précédents,surdixanentats, quatre proviennent de secœs, und'irldividusou de groupes d'individus nonaffiliés,ttois d'orga.nisationsrerroristes et deux d'organisa.tions criminelles.I.es anentats au gaz fontpanie des anaquesœnolÎStes lesplus rares m.tis souvent les plus meunrières. En général, cesagressions de masse sont revendiquées par des groupes terrtrIÎSces ou seaaires. Pounanc, ces groupuscules révèlentrarl'"ment les inœntiOfl5 à l'origîne de ses rumes. De par leur orga.­nisarion et leur sens duse

l . 'f$JIIlNDES CONfliTS'L'exrrême ramé de ces affaires, mais SunoUlla difficulté àtrouver des coupables vivants, font qu'aucun procès n'aencort eu ~eu sur des attaques au gaI. Un procès faillit avoirlîeuen2027,pourtrOismembresd'unestru'den~ugsrépondant.J.u doux nom de Roiwsdaves de Kali. Ils étaientaccusés d'avoir tutI plusieurs responsables poIîliques de quartier.l.DlSduprocès,unnew-

Enanendant, la Califomie est une vmtable plaque tour- psychologiquement (alors que lui coUer une baUe engennanœentre l'Amérique du Sud, l'Aste et \es bts-Unis, sans drera, i coup sûr, un déploiement de force pour poursuivremême compter la consommation moyenne élevée par habi- les enquêtes du défunt). Bref, s'il est très cher et long àtanL La jeune république est un vam marché de la came et mettre en place, le corrfilin9 permet de mettre hors-jeu unles saisies des douanes pourraient paraîue exemplaires en flic gênant, d'une manière apparemment propre.comparaison des cttiffres de leurs homologues américa.ins oucanadiens. En fait, ils som simplement proportionnels auxvolumes des cargaisons en uansit sur le œrritoire.Les bénéficesdégagk par le uafic permenent de mieuxskuriset les échanges et de péreruûserdes uansporrs de w­gaisons toUjours plus massifs.Pour un cops, la répression du uafic est le sp

1i1!!)' li1"1 ' i ! ;1 IlIII

8. Cill'3ctéristiques' : . : .techniques . ' : :.des criminels '.' : :Les criminels (et même tOUS les auues personnages nonjoueurs) que vom renconuer les joueurs ne sont poiS

mnONIDE3 CONflITSvictime (vivante ou morte). Si la victime l'stmone.lesdipl.tcl'ml'flts du personnage sont réduits au minimum. Sielle est vivante, il peut se déplacer de 2 mèues par tourtOut en resunt caché derrière elle. Ltprkencedel.tvicrimepermet au personnage d'adopteruneauitude Prudentmême si la topogtaphie des lieux ne le permet normaltmentpas. Si on titesur un personnage ptotégé de cettefaçon et que la marge d'khec du tir m égale à l,c'est le«bouclier)l qui est tOuché (cela peut av()ir de l'imporunce s'il est encore vivant). l.es personnages joueurs (descops qui s()n1.censrs protrger les innocents) qui ne veulenten aucun cas risquer de toucher le bouc\ier peuventLeplussouwnt,unpersonnageestSpeedcariiestsousl'in-fiuence de l.t drogue. U peut choisîr une initiative de son choix.même si sa caractérisrique de Réflexes est infbieure 1 5 .l'éviter mais doivent obtenir une réussite de plus pourtOucher leur cible.II!I' Iii1"1 ' 1 !;1 li . 1 II'·SnuUn personnage qui utilise ce style peut tirer simult.lnémern:.Jsec une anne de poingdanschilque main. Aucune de ctsdeux annrs ne pet1t rirer de rafales courtes (mais il pfUt parconlIe faire feu plusieurs fois si la cadence de rirde l'anneoudrs armrs - ll' permet avec les malus hilbituels, c'est-àdire2 dés de malus par baUe). TLfl'\'avecdeuxannes permetde réaliser un jet de touchtr avec cha.cune mais avec un malusde 2 dés (à chaque awque). LesdeuxalLlqursd()iventmedirigies vers la même oble.m. -:_~ CHQUTfES EN DEUIL- ~·:~:·Encoreunefoi s l'lndiscretvousrévèle tous les dessous (petite culone, caleçon ouprothèse) du Hollywood, le vrai, le chaud, ce1uiquisent la bile et la chatte mouillée! Et les chatteselles vont pleurer en apprenant une tristenouvelle!On imaginait Sam Jerlr:ey, séducteur bien connudu SCHlp lollein Bervelycomme un duelliste du braquemantoujours prêt i enfiler des trianglesmouillts. On le classait aux côtés des grands bouffeursde chattes, de ces apollons capables de fairefondre les plus glacées en des fontaines de plaisir.['est en tout cas ce que diront les nécrologies desgrands quotidiens, des hebdos et des joumaux télé,quand ils dresseront le pomait poignant de ce{( grand séducteur)). Et on vous dira la mêmepuuin de chose dans les docus futurs qu'ondiffuseraà l'anniversaire desa mort. EtouiSam,erl.:ey,dit((redstickn pour les intimes, est mon hier soirassassinéparceluiquipartaguitsonpieu! çayest mesdames, laissez couler vos larmes sur voslèvres desséchées de déception, Sam était unegrosseupette.Depuis plus de deux mois il se faisait pousser lacrotte et pomper le dard par son compagnon dumoment. Harry Keane. Nous vous avions pourtantprévenus à plusieurs reprises quand par exemple ilavait éd anêté parla po!ice du comté alors qu'ilse faisait faire un cornet par un jeune étudiantdans sa voiture. ('est la vie uépidante deHollywood et c'est l'Indiscret qui vous la révèle,Sam S'Ut fait repasser de six Inllts parsa chouttepersonnelle, Harry.Harry leanec'tstcemichou de seconde zone quevous aVe1 vu dans la pub pour la moutarde, le typequi uaverse la ville avec son pot de condiment à lamain. Ça, c'est le côté face, mais l'Indiscret vousrévèle la vérité vraie du Hollywood des surs: lejoystick privé de Sam a été arrêté six tois pouratteinte aux mœurs. Lt plus mémorable c'était enjuin de l'année demière, quand il a été interpelléparles policiers de Sanu Monica, alors qu'il erraità poil dans les rues av« une seringue encore plantéedanslabite!Que les dames qui onr encore un peu de compassionpour Sam et de regrets pour les longues nuitsde labourage manquées sortent de la pièce,carlturâme sensible risque de ne pas supponer d'apprendrequ'elles soncà l'origine de la dispute qui acoûtélavieiSam la grande folle. Mercredi soir, ensoruntdes studios où il venait de toumer un nou·VI.'I épisode de Love in Beverly, Sam a oublié dequitter la panoplie de son personnage de sédu

Cette aventure est organisée d'une manière un !'autre sans pour autant avoÎt fOTcément de lienpeu particulière. Defait, elle aurair parfaitl.'- entre eux en dehors des joueurs et de la ville de lAment pu ~ue scindée en deux scénarios diffé- Une ébauche de troisième scénario viendra aussirents mais l'idée ici est de donner un senri- faite son apparition sur la fin de l'aventure. Encorement de continuite! à vos personnages. (es une fois le but ici est de permeme une continuitédeux scénarios vont donc s'imbriquer l'un dans avec l'ensemble de la campagne. Malheureusement

3NE$EMAINEElnNFERpour vos personnages, il n'y a aucune chance qu'ilspuissent découvrir le meurtrier de ce dernier crimeavant quelques scénarios supplémentaires. Enfin,dans le même esprit, n'hésitez pas à intégrer dans ledébut de cette aventure la fin de la précédenteenquête de vos flics. Peut-être qu'au cours des premiersjollrsde ce scénario certains de vos personnagesauront à a!ler témoigner pour le procès d'uncriminel précédemment arrêté ou peut-être apprendront-ilssimplement sa libération pour vice deforme ou grâce au talent d'un bon avocat. Encoreune fois, souvenez-vous que tout est continuité.La présentation des enquêtes qui vont suivren'obéit pas à un schéma forcément très habituel.Dans une première partie vous pourrez découvrir unetrame chronologique qui s'étend sur la dernièresemaine de garde de vos cops avant qu'ils puissentespérer enfin prendre une semaine de repos. Au coursde cette première partie vous seront dévoilés tous leséléments qui doivent advenir à des moments bienprécîs de l'enquête. l'idée est ici de rappeler que lespersonnages ne SOnt pas les seuls à bosser, dansl'ombre les criminels œuvrent aussi. Ensuite,aucoursde la deuxième partie, vous trouverez le détail desdifférentesenquètesjetées en pâture à vos cops.C'est alors que vous découvrirez les différentes pisteset fausses pistes, le détail des indics et des adversairesde vos flics. Enfin vous trouverez en annexe desprérisions techniques surIes protagonistes dl' l'affaireainsi que différentes petites choses qui ne trouvaientpas leur place ailleurs. Un demierpoint avant de vouslivrer aux mains brûlantes de lA, ces enquètessontdécrites pour s'étendre sur une période d'unesemaine. Toutefois. si vous avez décidé d'imbriquerun scénario supplémentaire au sein de cette aventureou si vous préférez donner un peu plus de temps àvospersonnages,riennevousinterditdelesfairesedérollier sur deux ou même trois semaines,P..-.!:.fl ....Alors que les personnages se rendent au commissariatpour débuter leur ronde de la semaine ilsentendent un appel du srandard.( Appel il toutes les unités ... Menace de suicidecollectif au sommet du buildinglorenzo ... )1Et voilà, le service n'a pas encore commencé que '')"'I.Il suffira de montrer sa cane de cops pour que lescordons s'ouvrent devant vos personnages. Les flicsen uniforme seront d'ailleurs ravis de se débarrasserde ceue histoire suries épaules de gradés.Surie toit du bâtiment au bord du vide se tiennentunedizaine de personnes toutes vêtues d'unetoge blanche. Il suffira d'approcher un tout petitpeu pour se rendre compte de la situation pr~cise.Un prècheur d'un vague culte apocalyptique est entrain d'encourager ses ouailles à s'envoler vers leseigneur. Le prêcheur est encadré de deux fidèlesarmés de (alico KM 021.Si les personnages se montrent discrets, ils pourrontapprocher jusqu'à une dizaine de mètres desgorilles sans se faire repérer.Lasituationestdesplusinextricables.S'ilstententderaisonner le prêcheur rien n'y fera et, aubout d'un moment, ilordonncra àsesouailles desauteretà ses gardes du co rps d'ouvrir le feu surceux qui hésiteront ainsi que sur les flics (quelquesjets de Psychologie devraient permeme à vos flics dedeviner de telles intentions). Les deux gorilles sontdes débiles congénitaux totalement inféodés auxordres de leur gourou.Enbref,l'unedesmeilleuresoppon:unitéspourlespersonnages reste de neuualiser O'ai bien dit neutraliser,pas éliminer) le gourou et ses gorilles avantd'essayer de parler aux amateurs de chute libre.Une fois que le prêcheur ne sera plus en mesurede communiquer avec eux, il faudra alors convaincreles sauteurs de bien vouloir descendre du parapet.Vou~ pouvez résoudre urre dernitre situationcomme un interrogatoire tlCigeanr une marge deréussite allanrde 0 à 2 selon l'état mental du souteur.Silesflicsréussissentàleconvoincre,ilviendravers eux, dans le cos conuoire il plongera dansle vide (en étant sympa vous pouvez peut-êue outoriserunperitjerAthlitismtlRéflexes(3) pourrenWde II' rutuaper). Chocun des huit souteurs réagira àdesaairudes différences (celo pennerua ainsi à musles types de personnages de tenter de s'exprimer).Une fois tout le monde en bas (d'une manière oud'uneautre),lespersonnagesn'aurontalorsplusqu'à se rendre au boulot.Au fait, sauriez, vous passez à la télé ...P mlTITITlLil1m"J!, I iiVO~ p~rsonnages Iiise reuouv~nt déjà sur 1.1 brèc~e .. le ,-~;,!tJl!HiI~nJC ~~ ~ !II!; IIIbuilding Lorenzo est un Immeuble d'une dizained'étages situé à moins de cinq minutes du commis- 15h00 et un soleil de plomb. le goudron collesariatetdonc de leur position actuelle. Et dire que sous la seme!le des lourdes chaussures blindées quevos cops éLolient. pour une fois, partis pour arriver il vous avez désormais l'habirude de porrer en perma-]'heure au boulot.nence.15hOO,I'heuredeprendreleservice.Dans la rue plusieurs voitures de patrouille Ont Le premier problème c'est qu'il est 15h00 et quedt'jàdélimité un périmètre de sécurité autour duquel vous êtes encore coincés dans le grand hall d'acsontagglutinées plusieurs dizaines de personnes cueildu QG du IA.PD.1I semblerait bien qu'une foistoutes concentrées vers ce qui se passe une ving- encore ces satanés portails détecteurs de métauxtainede mèrresplus haut.soient encore tombés en rade. Du coup les innombrables

visiteurs sont passés les uns après les autres auxtests des détecteurs manuels des flics en faction quisemblent prêts à fondre dans leur uniforme dégoulinantde sueur. Bien évidemment, la dim non plusne marche pas ... À croire que c'est un complotorganis~dans le but de pousser les charmams citoyensde L4. àquitcerau plus vite ce lieu devenudésormaismoins hospitalier qu'un bureau depostl'.Après vous être frayé un chemin dans la foule etvous ~ue miré des insultes qui reraient frémir lescréateurs de South Park vous parvenez finalementjusqu'auporu.il gardéparBigNick,lecerbèredelapOrte. Après un rapide« encore en retard mes loulous» il vous laisse gracieusemem passer.15h15 à l'horloge au-dessus de l'accueillorsque les portes de l'ascenseur s'ouvrent surl'étage du COPS. Vous croisez certains de vos collèguestandis qu'ils quittent le bureau après unematinée bien remplie ... les veinards . Coup de bol,Mc [Iure n'est pas présemau comptoir pour voussermonner comme des gamins de dix ans. Dans lasalle B,vous pouvez encore entendre le bruit dequelques conversations et des c\aviersdes rerardatairesqui terminent leurs rapportS. Biemôt ellesera aussi silencieuse que la salle C. En effer cerresemaine les deux riers des rypes de la B SOnt chargésde la tranche 7hOO-15hOO et les deux riersdes rypes de la C sonr chargés de la tranche23hOO-7hOO. De VOtre côté, en compagnie desdeux tiers de vos collègues de la A vous devezvous taper 15h00-23h00. Tous les autres p'titsgars de l'étage sonrplus ou moins en repos, encongés, malades, déprimés ou morts. Il est évidentqu'à ce rylhme là ce n'est pas une semaine(Cutes les trois semaines que vous allez pouvoirrécupérer mais plutôt une toutes les six ouhuiLet autant oublier de se faire payer les heuressup au regard des dernières nores de service affichéessur la double porte battante de la salledesenquêteurs . lorsque vous entre~ vous voyez immédiatementque la plupart de vos collègues SOntdéjà au boulot depuis un moment:« Padre Il , lalangue pendante comme un môme cOllcentré, estdéjà sagement en train de corriger ses rapports aucorrecteur; (( Sniper)1 s'absorbe dans la contemplationde photos de carcasses probablementhumaines avant qu'un maniaque du couteau nedécide de s'y attaquer et la ravissante «ProcIlsemble se remettre d'une nuit trOp agitée ennoyant sa mauvaise mine dans un litre de cafétrop noir et trOp sucré . Vous êtes finalementramenés aux douces réalités de la vie par la charmantevoix de votre bien-aimé lieutenanr.Curieusement, pas la moindre rrace de sueur nesemble souiller SOIl uniforme impeccablemenrrepassé. Vous commenceriez presque à croire cestabloïds vendus 1 S da ns la ru~, les extraterrestresSOnt parmi nous et plus ceru.inementencore vousen avez un devant vous.(( C'~St gagné 1) hurle-t-il en ouvrant la porte deson aquarium. (( Demain je vous paye une montre,comme ça j'aurais peut-être la chance de vous voirarriver une fois à l'heure dans ma viell s'égosille-t-ilavanr de brutalemenr c\aquerla porte de son bureauheureusememfaitedeverresecurir.: 11.11111.111110-1810-18 est le code radio slQnlfiont« urQent ». De temps 6 outre. ou cours duscénario vous découvrirez des encadréscommençant por ce code. Ce sont despetites scenes alternatives Qui doivent ëtreutilisées pour réveiller l'attention desjoueurs, pour cosser le rythme du scénario,pour permettre OUH caps de rencontrer denouveOUH PnJ ou encore pour servir d'occrocheà des futures aventures. ne voussentez certainement pas ObllQé d'utilisertous les 10-18 présentés dons le scénarioet n'hésitez pas èl créer les vôtres.Il est important de noter aussi Que la plupartde ces 10-18 ne nécessitent pas la présencede tous les personnages et peuventdonc ëtre joués avec un seul d'entre euH.Enfin, certains de ces 10-18 se terminentpar un paragraphe à suIvre, cela siQnifiealors Que ce petit aparté peut avoir desconséquences dons le futur de vos personnages.notez ces 10-18 sur une feuille et lespersonnaQes impliqués de manlere à pouvoirles réutiliser ou cours d'aventures ultérieures.II est aussi possible que pour certainsdes 10-18 soient indiquées des annotationstelles que scénorlo1l, sel nar/a+l ... Detelles ind ications ont pour objectif de vousdonner un Quide sur la manière d'inclure lasuite des 1O-1B dons votre compoQne. Ainsi.certains événements prendront une vérltableampleur uniquement aprés un,deuH oumëme trois scénarios. Ces éléments doiventêtre considérés, ou même titre que les PnJque vous allez foire vivre, comme un moyende tisser la trame de fond de votre campaQne.C'est ainsi que vos joueurs aurontl'impression de voir évoluer leurs persannoQesdons un univers vivont et non pasdons un monde statique servant occosionnellementde décor pour des aventures sansvéritable lien entre elles.Sauf précision. les 10- 18 peuvent avoir lieudons les Quartiers de votre choiH (bien évidemmentil est peu probable Que des problèmesde gonQs oient lieu a Beverly Hills etQue des histoires avec des rupins adviennentà Compton).III 111.11111 •• 11_

€'J 1.1. Lundi 15 juillet 2030En ce premier jour de la semaine le thermomètregalope allégrement au-dessus de la barre fatidiquedes 40°C à l'ombre. Cette insupportable chaleur, cesoleil de plomb ne laissenrfinalemenr rien présagerde bon. Les esprits s'échauffent et ne peuvent trouverderepos dans la venue d'une nuit tout aussichaude et humide que la journée. Dans le langagedes flics il fait un temps à crime, de quoi se meuredu baume au CŒur juste avam de commencer unenouvelle semaine de garde.15.00·I.HlI0Curieusement la journée commence calmement,les téléphones ne sonnent pas et vous avez donc letemps de régler vos habituels problèmes de paperasseriesadministratives . le temps s'écoule commedans une cafetière uop entaruée, lentement et bercépar les vagues de chaleurs montant de la rue. Rienne semble y faire, ni le fait que les cops soient auuente-cinquièmeétage, nî le fait que leur bureau estth.éoriqucmentcensé disposer d'une dim. Dans lasalle des inspecteurs ils pourront aussi voir que11 Proc»afinalementdécidéd'essayerdedormirunpeu en attendant les coups de téléphone qui nevont pas manquer de pleuvoir d'id peu.1 •• 00C'est finalement vers seile heures qu'ils sontconvoqués dans l'un des bureaux de l'aquarium,celui de Tod Hawkins en l'occurrence, leur vénérélieutenant. Ils suffoqueront presque en entrant dansles lieux. l'absence de courant d'air et la forteodeur de cigare ajoutées à la chape de chaleur leurdonnent prtsque envie de vomir. Tranquillementassis dans son fauteuil en cuir (mais commentfait·npour ne pas transpirer et pour ne pas immédiate·ment voir sa chemise coller au cuir ?), Tod Hawkinsles invite à prendre place sur les quatre sièges quilui font face. Pas de chance s' ils som plus nom·breux,lesderniersécouterontdebouL""11 la journée m'a l'air plutôt calme les jeunes.Du coup j'ai probablement un petit tTUC à vousfiler. J'aimerais que vous bossiez tous dessus demanière à m'expédierce[[e .lff.lire, si affaire il y .l ,au plus vile. Vous avez déjà eu l'occasion de ren·contrer les flics deSkid Rowdemièrement, n'l'SHI'pas. Enfin, quoi qu'il en soit, ils sont vraisembla·blement confrontés à un problème de disparitionsmystérieuses. Il semblerait que des prostituéesaient eu la mauvaise idée de s'évanouir dan s lanature. Bon, je ne sais pas très bien si loutcelaest bien sérieux, mais allel·y jeter un coup d'œil,on ne sait jamais. )'RejOindre Skid Row dans les embouteillages del'après·midi et sous un soleil de plomb, voilà unebien bonne idée ...II!I' IiiI l'' 1 i ..1 1. 1 IlProfitez d'ailleurs de ce genre de diplacemenr enville pour en faire des petites descriptions à vospersonnages. Habituez·/es aux quartiers qu'ils tra·versent, faites en sorte que, naturellement, ilsdeviennent des familiers de LA. Ainsi, peuc·être quela prochaine fois que vous parlerez de tel ou celendroÎ[ cela éveillera des souvenirs dans leurmémoire sans que vous ayez besoin de faire untopo complet surie quartier.1,,00·23.00Une fois arrivés au commissariat central de SkidRow, les cops pourront sympathiser avec les vété·rans de ce quartier. l'affaire qui leur est proposéeest la suivante: des putes de plus en plus nam·breuses sont venues se plaindre de la disparition decertaines de leurs collègues. Il semblerait que ceueépidémie s'en prenne tout aussi bien aux fille smaquées qu'aux indépendantes. les flics ne saventpas exactement de quoi il ressort et, pour parlerfranchement, ils ont déjà bien d'autres aff.lires plusgraves à traiter pOUr s' occuper dès mainrenantdeces disparitions. Quoiqu'il en soit, ils seront prêts àaider les cops au mieux de leurs possibilités.les personnages recevront donc des bureaux surlesquels ils pouTrOnt installer leurs affaires et leursordinateurs portables.Il ne leur resrera alors plus qu'à commencerleul'Sinvestigations sur l'affaire des disparues.N'oubliez pas enfin que Skid Row est un quartierdéjà naturellement dangereux, autanr dire qu'avecla chaleur étouffan te qui s'estabatrue sur la viUe cequartier est devenu encore moins fréquentable et.toUt au long de leurs investigations en ce lieu, lespersonnages ne cesserOnt de croiser des agents enuniforme du qU.lrtier venus constater tantôt unmeurne domestique, LOIntôt une fusillade, tantôt unbraquage qui.l viré.lu bain de sang ... Enbref,bien·venue en zone de gucrre.Petit détail d'ambiance : en ce qui concerne labouffe,lespersonnagesaurontlapossibîlîtédetrou

IO-IB les risques du mêtlerUne prostituée à peine mo.ieure s·est fait tabasser.lorsque les cops orrivent. elle Qil: dons son sonQau milieu dU trottoir. entourée par des collélJuesquiessoyentdelorécontorter.lespersannOQesseront porticulièrement mol occueillis par lesputes c1J quartier. llsero nécessoire de foire tronsporterla jeune femme à l'hôpital Elle rffiJsera depar1erOUHnics.lf«tOc/Ie :siles perslJlYlCl9E!StIé

3NESEMAINEEffENFER: Il.1111 1.1111IO-tB Ce:stbeQu IbmourTandis QU'ils sont en voiture, les cops (certainsd'entre euH tout du moins) entendent un appeldu central mentiOMont de probables violencesdomestiques à proHimite de leur position.lorsquïls arrivent sur ploce une femme d'unetrentaine d'années les attend ou bas de rimmeuble.Elle est la VOiSine quia téléphoné 0 lapo1ice. Gracieusement elle eHpliQuero Qu 'elleest fréquemment dérangée par les bruits dedispute et par les cris de ses voisins.Finolement,opres delont;ls mois de discrétionelle a décidé de contacter ta po1ice par soucispour la jeune gomine l1.J couple.RecrDche : c'est un homme costaud et degronde taille Qui ouvrira la porte QUH cops.mille Sorken travaille sur les chantiers deshautes tours Qui ne cessent de pousser dons lecentre ville, Aimoble, il offirmero OUH personnagesqull ne comprend pos pourquoi ils sesontdéplocés, Effectivement, il admettro avoirquelques fois des petites enÇlueulodes ovecsafemme mois rien de bien grove finalement.SOIl'ol Sorken, son épouse, confirmera ce Qu'IIdit. Elle est conseillere finonciere pour unegronde banque d'affaire de LA. ('est une petitefemme, maigre et séduisante dont la classenaturelle détonne grondement avec le côtébûcheron canadien de son éPOUH, Ils promettrontde se montrer plus discrets a l'avenir etaffirmeront encore une fois que tout va bien, Siles cops insistent toutefois pour parler avecleur fille, ils finiront alors par rencontrer Emily,une gomine de treize ons, Si elle est interrogée,il ne faudra pos bien 10nÇltemps aUH flics pourse rendre compte qu'elle semble terrorisée aI1dee de parler, La gomine semble totalementrenfermée sur elle-même, incopable de véritoblements'ouvrir a Qui que ce soit.Dénouement : les flics ne pourront pas foireÇlrand-choseen se basant sur l'unique témol­Çlnage de la voisine Oesautres voisins n'ontrien vu, rien entendu et de toute fo~an Ils nediront rien). S'ils enquêtent sur la familleSorken, ils n'opprendront pas grand-chOse :mike est un homme apprécie de ses collêQueset considéré comme un homme profondémentgentiletdouH :SollyestuneeHpertedonssondomaine et elle gagne probablement plus enun mois Que les cops en un on : Emily est unepetite fille timide et effocéesurtout connue deses professeurs pour 5eS obsenœs répétées enroison de ses violentes crises d'asthme. Uneropide enquête permettro de se rendre compteque les absences d'Emily sont essentiellementduesadecourtsséjoursal'hôpitolenrolsonde problèmes mineurs (entorses, petites froc-111"11: Iii" 1 i l ·1 II. Iltures, hématomes .. .). Il opparoitro aussi Queses parents se sont arranr;lés pour la foirehospitaliser 0 choque fais dons une cliniqueprivée différente, ce qui a évité toute enquêtedes services SOCiOUH pour des histoires demouvais traitements, 11 sera enfin possible detrouver la trace d'une hospitalisation de SallySarken (notamment en parlant 0 ses collègues)pour un poiÇlnet cossé, Ouai qu 'il ensoit, les personnor;lesne pourront pas foiregrand-Chose d'outre que de sermonner lesparents et de transmettre leurs coordonnéesoUHserviœs sociouHde la villeil suivre: si les personnages continuent cls'inleresseroccosloonel1ement0 la vled'Emil'olSorken et de ses parentsfil scéna rlo ~Z : les personnages peuventapprendre que mike a pris sa famille en otage,Il est armé et considéré comme eHtrêmementdanl;JereuH. De nombreuses unités du LAPDsont dépêchées sur place, Si les personnOÇleseHpJiquent OUH /lé(Jocialeurs qu'ils connaissentla famille, ils pourront alors avoir l'occosiond'intervenir suries négaclotions,mikesembleen pleine crise de nerfs, Il paroit presqueimpossible de parvenir 0 le raisonner. Son discoursrestero incaherent et il se cantentero derépéter rélluliérement combien il aime 50 filleet qu'jlest de son devoir de la protéger. Vouspouvez géfer cette situation comme un interrogatoirede 10nÇlue haleine ou simplement endemandant â vos caps d'effectuer quelquesjets de PsychOlogie, Ouoi Qu'il en sait, aprèSplusieurs heures de néÇlocjotions mlkeaccepterorinolementdeserendreetdedéposerlesormes, C'est tandis que les personnages serontderriére la porte de J'appartement 0 ottendrequ'il sorte qu'ils entendront le bruit d'une détonationprovenont de l'intérieur, ObliÇlez alorsvos personnoÇles 0 agir \lite, Aprés o\lairdéfoncé la porte, ils entendront du bruit provenontdelochombre,LorsQu1lsyorriveront,ilsdécouvriront le corps sons vie de 5011'01 SorkenboiÇlnont dons son song et Emll'ol tentantopparemment de retirer le fusil 0 pompe desmoins de mike, Actioo 1la véritable histoire est comme bien des histairesde LA une histoire triste, Depuis desonnées maintenant mike Sorken est battu etmartyrisé PsycholoÇliquement parsa femme,(ettebrillante femme d'affaires supporte mollecommun de son épouH lorsqu'ils doivent sortiren société, Peut-être ouroit-elle OJ divorcer il ya quelques annees de cela, seulement Emily\lint ou monde, Depuis la naissance de l'enfantSally a continué 0 user d'une terrible violencephysique et mentale envers elle et envers sonépouH,nevous '01 trompez pas, elle auroltpupartirll'olobienlongtempsdecela,lInes'ogit

pas ici de simples disputes conjugales, Sallyest une da01;!ereUSe saciapathe, une maladeQui ne vit Que pour le plaisir du pouvoir et ducontrôle Qu'elle peut avoir sur les autres, mikeest un hOmme bon ma fs faible, un hOmme Quele désir de souver sa fille va pousser à lïrreparable,Consumé par la culpabilité de n'avoirrien pu faire pour mielJH protéQer sa fille, mikea finalement basculé, lorsqu'il annonça sa reddition,illeta san fusil sur le lit del0 chambreoù se trowoit reunie toute la famil le, Il s'assitensuite par terre, se prenant la tête dans lesmoins avant de se mettre â pleurer, Sallys'empressa alars de lui faire comprendre cambienil n'était Qu 'un minable, un roté ... Elleaurait la liarde d'Emily et elle s'cssureroit Queson riche avocat obtienne du juge Qu'il soitenfermé pour de longues années dons unhôpital psychiatrique. Le coup de feu la surpritLA. Et c'est là, ou milieu de la ronge et de Jopouvreté, tristement vêtue de bas troués etd'une robe trop courte pour une gomine deson âge Qu'Emily ouro fini sa triste vie, victimed'un client trop violent ou d'une droguetrop coupée ..,Il est aussi possible Que vos personnages décidentde s'Impliquer très tOt dons la vie de 10gamine {s'ils ne vous demondent pas ceQu'elle devient tous les un ou deuH scénarios,considérez olors simplement QU'ifs t'ontoUb!lée ). lfs pourront alors peut-être lui évitercette triste chute, Dans un tel cos, n'hésiteztoutefois pas à récupérer ultérieurement l'idéede bose de ce 10-18 pour leur toire tout demême comprendre Que LA n'est pos Qu 'uneville de paillettes et de lumières.III 111.11111 •• 11_~~auf~~~~~td~ul~ ~~~d~~~I~a~~;lf~te~~f~~~~ (QJ 1.3. Mercredi 11 Juillet 2030depuis toujours, Tel Saint Georges, elle venoitenfin de terrasser son draÇlon .., LorSQue lesflics entrent en scène c'est entait mike Qui esten train de lui reprendre le fusil des moins afinBien que le ciel se couvre et que le brûlant soleilcalifornien laisse peu à peu place à un ciel gris depollution tOUt aussi typiquement califomienne, le~eè~~ndt~~tu:;r:~~~~r~:~~~~,. ~~e~i~~~'n~~~(-" :~:~~!~~o~:ec;:s:e~ere~:;;:rd:~r~~r:u~e~j~ou~~dons une piéce barbouillée de sang et de nus depuis plus d'une dizaine d'années. Nombreuxtripes (un coup de fusil 0 pompe presque â sont les enfan[S et les petits vieux admis dans lesbout portant, il n'y a rien de tel pour refaire un hôpitaux de la ville pour des probl~mes de rllshydécorotiond'intérieure) aù ils se trouvent en dratation, La. chaleur étouffante fait aussi desprésence d'une Qomine et d'un suppose meur- ravages aupr~s des dizaines de milliers de SDF detrier .., l 'fssuea toutes Jes chOnces d'être son- la ville, Dans de nombreux quartiers pauvres lesglonte (sI vous voul ez vraiment Qu'elle le soi t, autorités locales ont autorisé l'ouverture desles nies Qui occompagnent les caps s'empres- bornes à incendie afin que les enfants puissentseront d'ouvrir le feu sur mike ). Le dénouement jouer sous la douceur bienfaisante d'un rideausera proboblementdes plus tristes, une fois les d'eau, \1 faut aussi admettre que, dans les quarcorpsenlevés, Emily sero remiseâ une ossis- tiers où les autorités locales n'ont pas accepté unetonte sociale ovant d'être fi nalement plocée telle ouverture, les civils locaux ne se sont pasdons une famille d'occuell. Ce n'est Qu'en pre- gênés pour le faire eux-mêmes,nontle temps {beoucoup de temps) de parler Les rues de laviUe SOnt donc sillonn ées plus forteavecelle et de foire tomber ses tlorrières psy- ment encore qu'à l'habitude par d'innombrableschologlQues Que les cops pourrontopprendre véhicules de pompiers, des ambulances et des voilefin mot de l'histoire.tures de flics soucieux de faire en sorte que cettelit' sœnoflo+5 :51 les personnalles se désinté- cocotte bouillante n'explose pas.ressent ensuite du cas Emily, ils ourant olors le Les plages de Venice Beach sont véritablementdéploisirde la retrouver en troin de foire le prises d'assaut par des hordes de gens dégoulinanttapin dans la rue. Elle 0 fugué de 50 fomille de crème à bronzer et la promiscuité de tOUS cesd'accueil et a trouvé refuQe ouprès d'un groupe individus au sang passablement chaud n'apportede momes des rues.certilinementpaslapaixetlaséréni~danscequar-• scénoflo ~ 8 .' Emily finiro par réapporoïtre rier estival.ou cours d'un raid dons une (fOck house. la Vos cops pourront quant à eux reprendre tranpouvregamine n'est finalement plus Qu'une quillement leurs investigations.épave dévorée por 10 drOQue et les moladiesvénériennes. 21135" scénOflod2 .' c'est tout naturellement Les anges du central contacteront vos cops pourQu 'un soir, vers 10 tin d'une ronde,les per- leur demander de rappliquer en vitesse au 4S de lasonnOÇles seront oppelés pour constater un rue John Wayne au cœur de Beverly HiIls, le lieutedécèsdons t'un des plus pouvres Quartiers de nant Tod Hawkins les attendra sur place.

Il ne devrait pas falloir trop de temps auxpersonnagespour accéder à Beverly Hills. lorsqu'ilsarrivent dans la rue John Wayne, il leur sera alorsfacile de repérer les innombrables voitures de flicset les camionnettes dejournalisres garées autourd'une magnifique maison à colonnades tellementimpressionnante que les grands propriétaires terriensdu vieux Sud ne l'auraient pas reniée. Uncordon de police soigneusement surveillé par unevingtaine de flics en bermuda blanc défend l'accèsà la maison. Dès l'arrivée des joueurs rod Hawkinsse dirigera vers eux.f';,( Nous avons un très gros problème, CharlesOba Shaver, un richissime magnat de l'immobiliervient d'être trouvé mon dans sa demeure par sesdomestiques. Je préfère vous prévenir tout desuite, en plus d'être immensément riche l'hommeen question était aussi particulièrement influent.Cette affaire est explosive, le maire a expressémentinsisté pour que le service COPS en soitchargé et vous savel quoi mes poulets ... pas debol c'est tombé sur vous. J'ai besoin de connaîtrele nom du premier détective sur cette enquête. ~Lorsqu'un groupe decops s'occupe d'une nouve/leaffaire, l'un d'enrre eux sera nommiprtmierditectiverandis que les aurres suonr les direCTivessecondaires. En pratique le premier directive estgéniralement celui qui orrive le premier sur les lieuxou celui qui décrache le [iliphone pour rlpondre ilun appel. C'est/ui qui esr en charge de l'enquête, ilconcrôlela scène de crime (i/peut même thioriqutmenren interdire l'accts à des personnages aussiinfluents que ses/ieutenants ou même le che/de lapolice), il rédige les rapports d'enquête et il parle il/0 presse. En bref, il récolte toUt à la fois la g/oire etles coups de bâtons. Ubreà vos joueurs de choisirll1!e/ personnage sera premier surceue enquête.r u Faites gaffe les mômes, cette enquête a toutpour devenir un vrai piège médiatique, essaye~don(dejouersurduvelourspourunefois.~ Surce, rad Hawkins repartira pour le central en laissantles personnages devant cette nouvelleenquête. Autant dire qu'à partir de ce moment voscops risquent fort d'avoir à cumuler les heuressup(payéesoupas,selonvotrebondésir).Prenez soin de virifier combien de cemps parjour dorment vos flics. S'ils dorment moins de silheures par jour, esLimez-vous alors libre de leurdonner des malus sur les acrions qu'ils entreprendrontdans un érat de fatigu e trop avanci(difficulTé tl ou 1 di en moins à TOUS les jets,par exemple).00 D I ••••

lO-iBUn petit verre et ça reportVos cops ne sont plus en service. Ils viennentde passer la soirée à arroser une reussite (find'une enquête, promotion, naissance dans leservice, . .) ou à noyer leurs problèmes dansl'alcool. Tandis Qu'ilS sortent du bar aû ilsétaient, ils operçolvent deuH types en traind'oQresserune remme, Les truoncls sont armesd'un simple cauteou,Rccrache :vos rlicssont possoblement soouls(vous pouvez décider d'ouementer 10 difficultéde leurs jets pour cette scène) mais ils doiventIntervenirslls veulent éviter que la situotionnedéeénère,Dénouement :si les truands sont arrêtés, pourtenterd'échapperàunecandomnotionil5porterontplolnte en prétendant qUE' IE'S mesétolent Ivres pendont rorrestation, (ela pourraitsimplement entraîner de petites tracasserlesadminlstrotlventlesploisanteriesdoutevsesdes cOllèQUes, SI les truands s'enruient,la victime portera plainte contre le LAPD et sesoQentsolcooliQues, Je préfère croire que vospersonnoQes auront 10 bonne Idée de ne posutiliser leurs ormes 0 feu en étot d'ivresse ...III 111.11111 •• 11_(Çll.4. Jeudi 1@ juillet 2030Aujourd'hui lesoleit ne se sera tout simplementpas levé. le ciel est d'un gris clair parfait et uni.Dans la rue, les Angelinos se baladent presque tOUSmunis de masques anti-pollution plus ou moinsvolumineux et plus ou moins efficaces. La chaleurtoujours aussi violente, le gris du ciel et des bâtimentset ces mi11ions de fantômes errant dalls lesrues vêtus de masques et parfois même depollchosclimatisés par Climatel:c (([imatel: c la beauté et leconfort !), tout cela dorme à LA un étonnant lookde cité victime d'ull attentat nudéaire ...Bien évidemment, l'augmentation du taux de pollutiondansla cité provoquera d'innombrablesaccidentscardiaques et respiratoires ce qui ne fera querendre encore plus critique la situation des hôpitauxpublics déjà débordés,Bien évidemment, les services du maire et du procureurse chargeront de faire savoir à vos personnagesque l'enquête sur la mort de Charles ObaShaver est prioritaire, Après tout, qui peut bien sepréoccuper de la disparition de quelques putes debas étages ators que l'un des membres tes plusimportants de l'aristocratie fina ncière de ce paysvientdeuouverlamort.?Si les per50nnages désirenl continuer leur5 Învestigaûonssur les disparitions, ils devront le faire discrècemenlouen dehor5 de leur5 heures réglementaires,23.30C'est à ce moment là que deux SDF de Skid Row viendrontparler de la camionnene sombre dans laqueUeadîsparu l'un de leur5 compagnons d'infortune.: Il .1111 1.1111lO-lB Les portes du pénitencier .. ,Les cops sont oppelès pour convoyer une prisonnièreoccuséed'un trlptehomicide JUSQU'OUtribunol. (e sont des cops Qui sont chargés duconvOi car l'orrolre pour 10Queile est jugéecette femme 0 entiérement été menée por desdétectives de ce service.Il est importont de se roppeler Que la présenced"Unefemmeflicestoblillotolrepauroccompa­Qnerune prisonnière. Par conséquent, si votreQroupe n'est composé que d'hommes, vos personnogesdevront préoloblement tfouverunE'équipière (cela peut être un moment idéol pourJeur permeltre de 11er connaissonce ovec desPnJ de votre CholM), Au cholM, il foudra olierchercher la prisonnière à 10 prison du comté(Pueblo-Downtown) au 0 no-Hoper Point.Recrache: 10 criminelle en Question est uneremme Ogée d'une trentaine d'onnées partiCUlièrementséduisonte, SI elle est interrogée, ellene niera pas les faits mois prétendra Qu 'ellen'o tiré sur ses victimes Que pour éviter unviol Elle sero porticullèrement convaincante etelle essoyera éventuellement de se lier d'omitiéavec l'un des cops.Dénouement :si vous sentez Que le personnOQeQue vous venez de créer a su séduirerun de vos 10uetJrs,Ie vOUOQe se possera sonshistoire et le personnOÇle pourra alors, dons lefutur, tenter de dévelapperune relotion certoinementdes plus compliquées ovec 10 aiminelle(Ovous de decider de sa culpabilité),D'un outre coté, si vous sentez Que lesjoueursn 'occrochent pas spécialement, leursvéhicules tomberont alors dons une embuscodemontée por des aillés de 10 criminelle,libre 0 vous de eérer 10 fusillode et réventuellepaursulte,III 111.11111 •• 11_€>J 1.5. Vendredi 19 juillet 2030le brouiltard de pollution est un peu plus épaîsaujourd'hui, II faut croire que sa présence ne faitqu'ajouter à la fournaise qui consume la ville, lesthermomèues dépassent désormais allègrement les4S 0 (àl'ombre,Dès leur arrivé au commissariat, les personnagesserontassailtis par les journalistes venus s'enquérirdes développements de l'enquête sur l'assassinat deChartes Oba Shaver,

3NE$WIUNEEN ENFERles personnages viendront à peine de prendreplace à leur bureau que le lieutenant Hawkins lessommera de venir au plus tôt dans son bureau.Vraisemblablement les pressions de la hiérarchiesont terribles sur ses épaules ainsi que sur celles deSkripnick et il désirerait savoir où en sonlles personnagespour pouvoir lancer à la presse et auxpolitiques quelquesosà ronger.C'l.'5t aussi au cours de eeete journée que WilliamChadwell Stenford va jouer de ses nombreuxcontacts pour commencer à recruterunpetirgroupede mercenaires susceptibles de l'aider à se débarrasserduproblème des invisibles.1O-t8GovrocheTondis qu'ils patrouil lent dans la rue (ou Qu'ilssebolodenttronquillement),vos cops repè rentun jeune dealer en train de fourguer de lacame. Il est temps d·intervenir.Rccroche : le dealer est un gamin de la rue, unjeune noir O!le d'a peine douze ans. Des Qu'ilverro lesflics,lItenterades'enfuir.Dénouement : le mome n'a Qu'un peud'herbe sur lui et deuH au trois cents dollarsen corte monétaire et en pièces. SI les personnO!lesdécident de le coffrer, Ils ne seferont certainement pas un ami et aussitôtsorti le gamin reprendra sa prometteuse carrièrede criminel. Si les personno!les décidentde le laisser portirovecro~ent et i"herbe (ceQui évitera Qu·1I se fosse démolir par sonbOSS) Il \,1 0 alors des chonces pour Que lemôme puisse devenirunoillé.il suivre : si le !lomin a pris les files en grippe :il poursuivra 50 corrlére de gonger et nul douteQu'il ouro un jour ou I"outreI"occoslonde nuireèl ces soles cops. D'un outre cOté si les flics selient d'omitié ovec le môme, il pourro olorsdevenir un Indlcoteur redoutoble, rares etontles adultes Quise méfient des oreilles d·ungomin.D·un outre côté, vos copsoccepteront ­ils de Joisser un mème de douze ons prendredes risques pour obtenir des Informotions outenteront-llsdel'oiderasortlrducerclevicÎaJHde lo violence des gongs (bonne cho(1(e .. .).III 111.11111 •• 11_(PJ 1.&. Samedi 20 julllel203Ulfo brouillard de pollution vient d'éclater en une pluiede cendres noires tt grîses qui tombera sans discontinuersur lA durant toute Jajouméeet toure la nuit. Ilne faudra que quelques heures pour qUt plus de dtuXctntimèues de ctndre recouvrent toure Ja ville.Mais les Angelinos sont des gens stoiques, à peintdtux ou uois milles civils décidtflt de quitter la11I"1' lliIl' 1 ' i 1.IL limégapole en auendantque le temps redeviennentplus clémem,lesmîllionsd'aumshabicantsdelaville continuent à vaquer à leurs occupations. lechoixdl.'5tenuesportél.'5danslarueestaujourd'huidl.'5 plus simples : une moitié de la ville a décidé desortÎrles œnuesanti-pollution lourdes et c'est ainsiune horde dl' cosmonautes arborant des {enutsétanches,desmasquesàguerdeslunemsdeprotectionqui déambule dans la ville; d'un autre côtéplutôt que de cuire dans ces lourdes tenues (la températuren'a pas chuté et on se retrouve vite à baignerdansun agréable etodoraflt bain de sueurdans ces combinaisons) l'autre moitié de la villesemble avoir opté pour le plus grand ratalisme {ondoit bien mourir un jour ... ) et elle se contente delégers masques anri-poussière, de vagues ponchosde pluie et, éventuellement, de lunelœs protecuices. Dites-le vous bien mes amis, cetle annéec'est la mode Tchernobyl qui fera fureur. ..la pluie de cendres a aussi l'intérêt de réduire lavisibilité en ville. On s'y croirait comme sous unenuit de pleine lune. Bien évidemment, nombreuxseront les gangers qui lenterontde profiter du chaosambiant pour faire de mauvais coups. les ruesseront aussi arpentées par d'innombrables prêcheursannonçant la fin de monde et appelant les Angelinosà faire pénitence. Enfin, les cendrts ne feront bienévidemment rien pour arranger les affaires des servicesde santé de la ville déjà totalement débordés.Bien évidemment, des mouvements violents {sansparler d'une poursuÎte à pied ou en voirure) provoquerontla création d'un important nuage de cendres.22.!45Sous une pluie de cendres toujours aussi dense,les personnages s'apprêtent probablement à rentrerchez eux. Tandis qu'ils roulentuanquiUement unappel général du cenrralannonce la découverted'un cadavre à peu de distance d'où ils se trouvent(au moins l'un d'l'nue eux, cela suffira). le devoirn'attend pas ...C'esr ainsi que vos cops vont découvrir le corpsmartyrisé de la petite Naomi Clemente. Le premiercops à arriver sur les lieux (si vos personnages'jvont tous ensemble laissel-les choisir) deviendra lepremier enquêteur sur cette triste affaire. Notubienaussi que l'enquêœ sur la mort d'une gamine massacréedans Skid Row n'est pour l'instant pas uneaffaire prioritaire {ne vous en faites pas, eUe finirapar le devenir), la pauvre gosse ayant eu la mauvaiseidéedenaîtrepauVIe.IO-i8Un singl! en hlvl!rAlors QU'ils arpentent les trottoirs de LA a 10nuit tombée, les cops tombent nez 0 nez avecun homme possoblement ivre Qui sort en hur-10ntd"t"borbronc:hé.l"hOrTvneestoo portorîcoJn

.. -: ..::: :mal rasé vêtu d'un costume passablementfroissé, Il esl suivi parsa femme qui vient l'oider0 ne postomber. Sous le coup de la colère,il lui colle une mai;listrole baffe juste devant lespersonnages,Rccrocfl~ : attention, ce brave poivrot plein decouroge face 0 une faible femme est un avocatparticullérement doué, SI les personnagesinterviennent, Il les insultero copieusement(sans pouroutontonnoncerso profession),11pourrait même essoyer d'en fropperun,Dénouement .' si un flic croque et lui met 10roclêe Qu'il merite, l'avocot se fera olors ensuiteun praislrde lui pourrir 10 vie, Il fero un procèsou LAPD pour coups et blessures et ils'empresserade rocanterà taus les journalistes depassage combien les rues du LAPD sont desorutesracistes",III 111.11111 •• 11_€'J 1.7. Dimanche 21 juillet 2030C'est vers 16h00 que la pluie de cendres cesseraenfin .. ,pourlaisserplaceàunvraibongrosoraged'éu>, Cet orage tombera sans discontinuer jusqu'à5h30 le lendemain matin, La pluie est déjà chargéede particules noires et collantes et elle charrieraavec elle des torrents de boue noire et malodoranteformés par les amas de cendres accumulés depuis laveille, Cette pluie aura toutef ois deux effets positifs.D'une part la température va enfin chuter pour reveniraux alentours d'un raisonnable )2ec et d'autrepan les rues vont éue presque totalement désertées,Pour une fois les Angelinos semblent profiler de leurdimanche de repos pour reSler uanquillement chezeux plutôt que de courir le risque de se balader souscette pluie dont on ne sait finalement pas grandchose{les spécialims prétendent dans différentesémissions scientifiques qu'il s'agirait en fait depoussières directement issues des incinérateursgéants que les États-Unis Ont eu la bonne idée deconmuire près de la frontière avec la Californiedepuisquaueans .. , Ils SOnt taquins tout de mêmeces Américains !).les rues ne sont donc plus arpentées que par deraresvéhicules(autantdireques'îlyapoursuiteenvéhicule sous un tel temps les difficultés devrontêtre considérablement augmentées, il sera aussipossible de transformer gratuitement chaque tour undé blanc enun dé noir pour touS les conduCleursimpliqués dans la poursuite) et par d'encore plusrares piétons.13111La garde des personnages sera enfin terminée, ilspourrom alors aller prendre un repos bien mérité,Excepté le premier enquêteur de l'affaire (harlesOba Shaver s'il n'a toujours pas trouvé de coupable(vrai ou faux, peu importe), Excepté peut-éue aussitous les braves cops qui tenteront de bouder leursaffaires en cours plutôt que d'aller se coucher hantésparles images du corps de la petite Naomi oupar ceux des disparues de Skid Row.Il.1111 1.1111lO-iS Une histoIre de familleTandis Qu'Ils se trouvent dons leur véhicule,les caps entendent un appel du centralannonçant des coups de feu dans une ruellese situant près de leur position. LorsQu'ilSarrivent sur les lîeuH, ils découvrent lecadavre d'un jeune Blanc âgé d'une petitevlnQtaine d'années et deuH Jeunes Chinois(17 ons et 10 ons) Qui s'enfuiront aussitôt. Lecadovre porte sur lui un flinQue dont Il n'avroisemblablement pas eu le temps de seservir. Au cours de la poursuite le plus âgédes deuH Chinois ouvrira le feu suries cops.Une fols Que les personnages l'auront abattuOe leur fols confiance pour ce Qenre dechose), le plus jeune récupérero l'arme deson alné et disparaîtra avec elle Ollul suffirade se Qllsser dons un endroit où les flic nepourront pas passer.Recrache : les personnages vont alors êtreconfrontés 0 plusieurs problemes, Il leur faudravite retrouver l'arme pour pouvoir prouverrapidement qu'Ils ont effectivement agien état de léQitlme défense. Il faudro aussirégler cette affaire ou plus vite carla communautéchinoise commencera à hurler oucrime rociste. les caps devront donc parvenir0 retrouver le Qomln disparu avec l'orme.En l'occurrence une rapide enquête sur lescadavres du Blanc et du jeune Chinois permettrode comprendre Que le premier étaitun jeune bourgeois camé JuSqU'OUH yeUHQui avait refilé le Sida 0 la sœur des deuHChinois. Bien évidemment le jeune Blanc estissu d'une bonne fomille tandis Que lesChinois font partie d'une famille miséreuse(n'hésitez pas a en rajouter, vous sereztoujours loin de la réalité des trovailleursclandestins).Dénouement :une fols le môme et le flingueretrouvés, les personnages pourront faire ensorte Que le gamin soit jugé coupable decomplicité de meurtre afin Qu'il soit envoyéen pri son pour mineur. D'un outre côté, ilspeuvent plaider en 50 faveur et obtenir ainsisa libération sans condition. En fonction desactions de vos personnages, ils pourrontQogner ou perdre en réputation aupres d'unepartie de la communauté chinoise.III 111.11111 •• 11_

3NElEMAINEEN ENFER(:>::1 U. lundi 22 juillet 2030~ .1111Les personnages SOnt normalement en repos pourune semaine mais, il S~ déroulera tOUt de mêmeune dernière petite chose importante ce matin là(sauf s'ils sont parvenus à l'empêcher. .. on peuttoujours rêver).114108Tandis que la plupart des invisibles dorment [ranquillementdansleur repaire, une dizaine de mercenairesvétérans des guerres en Amérique Cenualeprendrontuanquillementposition.114115l'ordre d'assautsera finalemenrdonné. Il nefaudra que quatre minutes trente à ces sol·dats enrraînés pour se débarrasser detouS les invisibles présents aurepaire. Il ne faudra ensuitequ'une dizaine de minutespour que les petits corps sanguinolentssoient chargés dans unebenne à Qrdure qui ita discrètement les jeter dansl'un des incin~rateurs indusuiels de la vill@.05.30La pluie cessera enfin. le soleil se lèvera sur unenouvelle belle journ~e ensoleillée. Propre et fraichecomme au sortir d'une douche, lA recommencera àresplendir de tOUS ses feux pour marquer le débutde cette nouvelle semaine.2. les enquêtes' : '. 1! 111~I ! iVoid le détai! des différentes enquêtes auxquellesseront confrontés vos flics. L'agencementdesdifférentséléments de ces enquêtes ne suit pas un ordreprécis. N'hésite~ pas aussi à vous reporter à lapetite trame chronologique présentée plus tÔtBien évidemment, pour chacune des enquêtesdétaillées ci-dessous, sentez-vous libre de rajoutertoutes les fausses pistes que vous pourriez vouloirexplorer. N'oubliez pas de faire jouer les contacts devos personnages, et pensez aussi que les informationsque les conta.cts donneront (ou vendront) auxpersonnages ne seront pas toujours pertinentes (ceserait trop facile).€:l 2.1. l'affaire des disparuesde Skld RowEn arrivant au commissariat de Skid Row.les personnagesseront accueillis par un planton qui lesguidera jusqu'à son capita.ine.Tony Giardello est un vieux flic intègre issu de larue. Gamin du quartier, il fréquenta. les gangs avantd'entrer dans la police et de patrouiller ces mêmesrues sous le bleu de l'uniforme du l.APD. D~sormaisâgé de cinquante-quatre ans Tony Giardello continueà veiller sur son quartier comme it l'a fait tout aulong de sa vie. Physiquement l'homme est imposanLSapeauestplusnoirequel'ébèneetildoitmesurer pas loin de deux mètres pour plus de centvingt kilos. Cependant, l'âge a commencé às'abattre sur lui et il faut bien admeme qu'il adésormais plus de venue que d'épaule. Il accueillerales peBonnages avec un réel plaisir.r"« Messieurs, je vous en prie asseyez-vous. Je saisque les cops ne sonl pas appréciés par tous les flicsdu lAPD, mais quoi qu'il en soit. je tiens à vousassurer que ces sentimentS n'ont pas cours ici. Cequartier eSt probablement l'un des plus difficiles dela ville, l'un des plus oubliés par les autoritésaussi, et c'est toujours avec un vif plaisir que nousapprécions l'aide que l'on peut nous proposer. Lelieutenant Hawkins m'a dit le plus grand bien devous et j'espère de tOUt cœur que ce sur quoi jevais vous demander d'enquêter ne vous fera pasperdre votre temps.Voici maintenant trois mois que des rumeursp[anentdansle quartier concernant de mystérieusesdisparitions. Comme je vous le disais, Skid Row estloin d'être un endroit paisible et je dois admettreque nous n'avons pas spécialement prêté attentionàcesrumeurs.Cependant.voicimaintenantunmoisque ces bruits deviennent de plus en plus sérieux.les putes du quartier ne sont certainement pas desanges, pas plus que les macs ou les gangs, mais

jusqu'à présent les expéditions punitives ou les tentativesde prise de conuôle de territoire ne provoquaientque quelques mortS et bltssés avant que lavie reprenne son cours. Cependant, depuis quelquestemps, des putes ont effenivement disparu.Certaines de leurs amies se sont confiées à mes flicstt certains dl' mes agents confirment ne plus revoirun certain nombre des habiruéesde leursecœur.P!ut-être n'est-ce finalement ritn. Un groupe defilles cherchant à devenir indépendantes et allantbosser dans un autre quartier, un séminaire deputes ... pour tout vous dire je m'en fous. Ce que jeveux c'est que vous me fassiez taire ces bruits. Avecles vagues de chaleur du début de l'été le quartierest une bouilloirl' sur Il' point d'exploser et tOUSmes flics sont débordés. je n'ai pas besoin de cegenre de rumeur 11 la con pour foutre un peu plus lebordel. Alors je vous en prie, trouvez-moi ces fillesou trouvez-moi une explication.Si vous avez besoin de quoique ce soitdl'mandezlemoi directement ou faites en part à mes gars . ~o 2.1.1. D,gazon sur les IronolrsUne fois que vos cops auront posé leurs petitesaffaires et sympathisé avec des flics du quartier, ilspourront alors tenter de renconuer certaines de Cl'Sprostiruéesvenues parler des disparitions. lestlicsen tenue les aiguilleront du côté des hôtels mitl'uxqui bordent les accès aux autoroutes.Traditionnellement des tarés venus de quartiersaisés s'y arrêtent sur le chemin du boulot ou de lamaison le temps d'une petite passe rapide et paschère. Certaines putes n'hésitent d'ailleurs pas àaller tapiner sur l'autoroute pendant les heures depointe. Elles profitent alors des embouteillagesmonsues et s'occupent de leurs dientsdirecrementdans leurs voitures.les filles qui tapinent en ce lieu comptent parmice que los Angeles compte de plus paumé. la plupartde ces prostituées sont des épaves plus oumoins démolies parla drogue, l'a\cool et les maladies.Oubliez Pretty Wornan, id les filles font despipes 11 5S et elles se font défoncer pour 15S sousle premier pont venu ou pour 20$ dans unechambre miteuse. Encore mieux pour les fous suicidaires,rajoutez15Setvouspourrezbaisersanscapote. Autant dire que les plus grand pervers de lApeuvent aussi uouver ici de quoi satisfaire leurs fantasmesles plus violents pour pas grand-chose.Tout ce que les flics verront en arrivant ce SOntdes pauvres fines maigrichonnes dans des [tnuestape-à-l'œil. En bref un speetacleà peu près aussiexcitant qu'un préservatif usagé baignant dans lacuvette des toileues d'un bar miteux.la première rencontre avec les filles de Skid Rowne sera pas forcément des plus faciles. Tout ce quiressemble de près ou de loin à un flic a tendance àles faire fuir. Il faut savoir que la pluparr des prostituéesde ce quartier [ravaillem sans autorisationadministrative et elles sont donc incapables demontrer les traditionnels préservatifs portant l'estampilledu lAPD. laissez vos personnages réfléchiraux différents moyens de parvenir jusqu'à ces fillessans uop [es effaroucher. S'ils veulent se faire passerpour des clients, ils dtvront savoir faire preuvede certains ta[ents d'acteur pour parvenir à ne pasque les taux de réussite elapolicechuteraientenflèche Get de Déguisement/Charme (3)). Il est aussipossible d'organiser une descente en force et d'enembarquer quelques-unes pour [1.' poste ... Il n'esttoutefois pas évident que cela les rendra de bonnehumeur pour parler. Enfin, il est aussi possible decemerde les aborder dans l'un des bars minablesoù elles viennent boire un verre au frais ou mangerun morceau avanc de retourner au turbin.Une fois que les personnages auront réussi à sefaire un minimum accepter, ils pourront éventuellementcommencer à discuter avec les filles. la plupartd'entre elles ne savent rien ou ne semblent passpécialement désireuses de parler. Finalement, lespersonnages seront aiguillés sur Camille, une desprostituées ayant fait la démarche d'aller jusqu'aucommissariat pour parler des ces disparitions.o 2.1l. CamilleCamille est une femme qui ne dOÎt pas êueloinde la cinquantaine. Petite et maigre, il est évidentqu'elle devait être belle quelques années etquelques kilomètres de coke plus tôt. Elle a toutefoissu faire un minimum attention àeUe,suffisammentpour continuer à uavailler désormais avec uneclientèle presque exclusivement constituée d'habitués(son début de journée est ainsi réglé commedu papier à musique, son habitué de 7h15 la prenden voiture toujours 11 la même entrée puis il ladépose à 7h30 après une pipe, une clope et unepetiteconversationàlasortiesuivanteoù,à7h38la récupère son habitué suivant). Comme elle l'expliqueraàces beaux et jeunescops, sa vie n'estpas terrible mais elle pourrait être pire. Au moinselle est indépendante.Elle expliquera alors que depuis maintenant plusieursmois des fiUes disparaissent régulièrement. 11est vrai que, dans ce quartier, les disparitions deputes ne sont pas rares. Entre celles qui tombent surun trop grand malade qui finira parles balancer sansvie dans une décharge ou celles qui se font dessouderpar un gang ou un mac un peu uop brutal, la vien'est pas facile pour les filles de Skid Row. \.es disparitionsont toutefois pris un rythme alarmant. À unpoint tel qu'un certain nombre de macs ontd'ailleurs commencé à changer leurs filles de secteur,ce qui laisse la place à des filles plus désespéréesauxquelles personnes ne prête la moindre attentionsi elles aussi finissent par disparaiue.

UNE iEM9IN.EEN ENFERElle ne pourra pas dire grand-chose de plus, sic('n'est que cenaines des filles commencent à parlerd'un camion ou d'une camionnette qui aurait étéaperçu par plusieurs d'entre elles peu de tempsavant des disparitions. Bien évidemment, aucunemarque, plaque d'immatriculation ou signe disùnctifn'a. été noté.Il est important de noter que les personnagespourraient facilement perdre plus d'une journéeavanr de parvenir à rencontrer Camille.o 2.1.3. Rat mon amiLes personnages tenteront aussi peut-être d'utiliserleurs informateurs pour obtenir plus de renseignements.En l'occurrence ce n'est que s'ilsco nnaissent des gells vivant à Skid Row qu'ilsauront peut-êu e la chance d'obtenir qut>[quesinformations.En ce qui concerne les élémenrs indiquésci-dessous,pensez bien à faire jouer les échanges d'info r­mations, donnez du relief à vos rats (vos indics).Profitez en aussi pour que la rencontre avec lesindics se déroule dans des lieux que vous désirezfaire découvriràvos personnages et où ils aurontprobablement l'occasion de revenir lors de prochainesavenrures.Un niveau d'information de 2 surIes SDF de SkidRow(c'l'Shi--dire un informateur de niveau 2 vivantà Skid Row et disposant de connaissance des SDF aurang D par exemple, ou un informateur de niveau 3avec un rang d'information de -1...) permettra d'apprendreque depuis maintenanr quatre mois denombreux SDF semblent avoir aussi mystérieusementdisparus.Un niveau de renseignements de 3 sur lesproxénètes de Skid Rowpermettra de savoir qu'ilssont bien plus inquiets qu'il n'y parait. Unconseil aurait eu récemment lieu et les macs duquartier se seraient mis d'accord pour organiserdes pacrouilles communes afin de traquer le oule s éventuels malades qui s'en prennent à leursfilles. Pour l'instant ces pacrouilles n'ont riendonné et n'ont certainement pas empêché denouvelles disparitions.o 2.1.4. Relauraux iOIII'tesComme le dit si bien le manuel du parfait petitenquêteur, quand le terrain ne parle pas, il fautfaire parler les archives.Si les personnages prennent le temps de seplonger dans les déclatalions de disparition depersonnes à Skid RolY depuis les quatre derniersmois, les flics du coin riront à pleine gorge avantde leur amener une dizaine de caisses bourrées deformulaires la pluparr du remps remplis à la main.le manque d'effectifs dans le commissariat nepermet pas d'assigner à plein temps un flic poursaisir sur ordinateur ces données considéréescomme peu importanres.Après plusieurs heures de recherches et un jet deBureaucratie/Sang-froid (1) les personnages pourrontdécouvrir les éléments suivants.Marge de réussite 0: le nombre de disparitionsdéclarées a sensiblement augmenté depuis quatremois. Ces disparitions ne touchent que des membresdes classes sociales les plus démunies et donc lesmoins à même d'être ~cout~s.Marge de réussite 1: il est possible de trouverqu'au cours des quatre derniers mois plus d'unequa ra ntaine de personnes disparues étaienttoutes âgées de 21 à 2S ans. Les victimes SOntessentiellement des SDF, des prostituées et mêmequelquesgangers .Marge de réussite 2: plusieurs de ces déclarationsde disparition ont été effectuées par des membresdu personnel de la clinique de l'espoir, un centre detraitement pour démunis situé au cœur de Skid Row.Si vos cops s'intéressent à la main courante ducommissa riat (le fichier informatique dans lequelsont archivées toutes les plaintes déposées aucommissariat même si elles ne sont finalementpas traitées ou n'aboutissent à rien), ils pourrontalors découvrir (après un jet de Bureaucratie/Perception (1» qu'à deux ou trois reprises pou rles cas qu'ils onr découvm dans les archives, destémoins prétendent avoir vu une camionnette decouleur sombre et sans marque apparente traînerdans les parages.Enfin, si vos cops prennent le temps d'aller interrogerplusieurspersonnes ayant signalé une disparition(lâchez-vous sur les PNJ ainsi rencontrés), ilspourront finalement découvrir que plusieurs d'entreelles fréquentaient la clinique de l'espoir.o 2.1.5. la clinlQll&d.l'iSpnlrMunis des noms de plusieurs disparus, vos copspourront enfin se rendre dans cette fameuse c1i·nique . Il s'agit d'un ancien abauoirdésaffecté quifut racheté par des associations caritatives avantd'être transformé en un dispensaire où les pluspauvres peuvent obtenir des soins gratuits. la cliniquen'abrite qu'une trentaine de lits pour les casles plus graves , le resti' des patients n'est de passageque le temps d'obtenir une consultation et untraitement. Une longue file d'attente s'étire àl'ent!­rieur lorsque les personnages arrivent sur place.l'intérieur de la clinique est décomposé en quatresalles principales: une salle de repos pour le personnel.un laboratoire d'analyse qui sert aussi delieu de stOckage des médicaments, une salle où setrouvent les trente lits et une grande salle commune,véritable Cour des Miracles où une vingtainede médecins etautanr d'infirmières viennent officier.Le personnel soignant uavaille, pour la plupan,dans d'autres hôpitaux de la ville et ils viennent icibénévolement. L'association qui possède les mursne salarie que deux médecins et quatre infirmières àtemps plein.

Si vos flics expliquemqu'ils désirem parler à unresponsable, on leur fera délicatement remarquerque les gens ici sont débordés.!l faudra insister unminimum (de manière diplomatique si les personnagesveulent éviter de Irop douloureuses retombées)pour finalement pouvoir parler au doneurKarlWong, le chef de clinique, un petit homme sec etautoritaire âgé d'une cinquantaine d'années.Si les personnages SI.' monrrentcourmis et s'ilsacceptent d'expliqul.'r le fond de l'enquête surlaquelle ils uavaillent, le doneurWong consentira àleurs remeure les dossiers des patil.'nts disparus.Effectivemem des médecins et des infirmières ontnotifié des disparitions à la police mais sans pluss'en inquiéter. On estàSkid Row après tout.Une nouvelle fois, il nI.' restera plus aux personnagesqu'à se plonger dans des tonnes d'archivespourtenterd'ytrouverunepisre.Un jet de Bureaucratie/tducation (1) permema deconsrater que si ces patients sont tOUS venus pourdes problèmes différents, tous ont aussi subi un testsanguin suffisamment poussé pour repérer toutetrace de maladie rare.Si ce premier jet l'sr réussi, un jet de Médecine/tducation (1) permettra de savoir qu 'un tel testn'est pas ordinairement pratiqué. Il n'est effectuéque dans des siruations rares, notamment lorsqu'ilest imponantde prévenir des propagations de viruspeu connus.EnfinsilejetdeBureaucratieesrréussi,unjerdeFalsification/Perception (2) permettra de remarquerque la demande d'examen sanguin a été rajoutéepar une auue main que celle du médecin traitant dechaque patient.les personnagrs ont ensuite plusieurs moyens deremonter la piste qu'ils suivent.Au regard du dossier qu'ils om constirué, ils peuventdemander à un substitut du procureur (ou aulieutenanrqui se chargera ensuite de cransmettre)l'autorisarion d'accéder aux dossiers financiers dupersonnel de la clinique. Ils pourront alors rapidementdécouvrir que \'infirmi~re Janice Kalkstein netire que tr~S très peu d'argent sur son compte courantdepuis quatre mois ... De toute évidence, ellesemble désormais disposer de revenus annexes.S'ils examinent les archives de l'hôpira.l et qu'ilsont découven qu'une autre personne que les médecinsexigeait cerrains tests sanguins, un jet deBureaucratie/Perception (2) permettra de découvrirque l'écriture en question l'SC celle de l'infirmièreJanice Kalkstein.Enfin, en interrogeant le responsable du laboratoireil sera possible d'apprendre qu'effectivememlorsque ces tem sanguins si particuliers someffectuésc'esttoujoursjanice qui vient récupérer lesrésultats. D'ailleurs, si les personnages s'y intéressent,ils pourrom découvrir que ces résultats onttoUS disparu des dossiers de leurs patients... ../~:; .,:.'C) 2.1.&. Jarne. KalkdelnJanice est une femme d'à peine trente ans déjàusée parla vie. Après avoir raté ses érudes de médecine,elle eut à se rabattre sur un diplÔme d'infirmière.Malheureusement pour elle, sa colère et sonsentimem d'avoir été dépossédée d'une vie qu'elleaurait dû avoir l'om enfermée dans une spirale dedépression et d'apitoiement sur elle-même. Aprèsavoir été renvoyée de uois hôpiuux pour y avoirdérobé des produits pharmaceutiques, Janice a finalementatterriàlacliniquedel'espoir.1\ y a quarre mois de cela, elle fut contactée parles frères Tamisi qui lui demandèrem d'effectuer destests sanguins spécifiques sur cenains patients. lachose n'éunrni très difficile, ni très dangereuse àréaliser, elle accepta de bonne grâce les fortessommes d'argem que lui proposèrent les frangins.Elle avait ensuite simplement à prévenir ses nouveaUKemployeurs lorsque des résultats spécifiquesapparaissaient (présence d'un taux anormalementélevé de déhydroépiandrostérone, le stéroïde le plusabondant dans le sang humain. Desétudesrétentestendraienrà lier la présence de cette molécule auvieillissement des cellules).Elle ne saie rien des disparitions et, pour être trkhonnête, elle s'en fout éperdument.Il sera possible de l'interroger pour obtenir desinformations.-.......... '" ~" .... .,-....... n 3"!o."ng ......... 3.... ~._ ....... a..c.:~~ ...o Agressif +2!J Inquisiteur 00' Froid -2QI Poli -1

que les personnages ne se soient pas rrop fait remarqueràla clinique et qu'ils n'aient pas donné le sentimentde trop s'intéresser à ce qu'il s'y passe (autremenc,effrayée à l'idée d'avoir à faire à la police, elleen parlera aux frères Tam!si qui décideront alors dechanger de quanier-autantdire que dans un tel casl'enquête sera cemporairementdose ... ).Qu'ils se comentent de la suivre ou qu'elle décidede les aider plus ou moins volontairement à arriveraux frères Tamisi, lescops devraient finalement parvenirà renconrrer ces charmants personnages.o Z.1.1.les lriresTamislSi toutavaitcontinuéàse passer comme dans lemeilleur des mondes (c'est-à-dire un monde sansflics pour nos amis les frangins Tamisi), ils auraientenlevé deux nouvelles victimes cene semaine (reportez-vousà la trame chronologique). Les personnagespourront donc agir à ce moment là ou alors tenterde monter un guet-apens de toutes pièces (avecfausse victime ... ).Quoi qu'il en soit exigez quelques jets deDiscrétion, ou même de Déguisement si l'un d'entreeux joue l'appât. N'oubliez pas qu'en plus d'êtredes pervers haut de gamme, les frères Tamisi sontaussidegrandsparanoiaques.Attention, cette enquête peut très bien s'arrêterici si vos personnages se plantent (après tout,toutes les enquêtes ne SOnt pas forcément faitespour être résolues). S'ils interviennentuop tôt, lesfrères Tamisi ouvriront le feu et il est alors peu probablequ'ilsse laissentcaprurer vivant. Ils tenterontaussi de s'échapper en voirure (poursuite ... ).Dans le cas d'une poursuite, ils contacteront leuremployeur par téléphone pour que celui-d vide leslieux au plus tôt.Si les personnages se contentent de les suivre, il fautalors espérer qu'ils se monaerontdes plus discrets.Si les frères Tamisi SOnt interpellés vivants (aumoins l'un des deux), ils pourrontéventueUementêtre interrogés pour donner le nom et l'adresse deleur employeur. En revanche, s'ils Ont eu le tempsde lui téléphoner avant, il aura disparu lorsque lesflicsdébarqueronc.o Z.I.i. le laboratoire desllack.Les frères Tamisi déposent leurs victimes dans unlaboraroire situé dans un vieil entrepôt désaffectésur les docks. lorsque les personnages s'en approcheront,ils pourront remarquer deux choses.Une camionneue gris foncé est stationnéedevant l'entrepôt en compagnie de trois autresgrosses voitures. Quatte gardes patrouillent à l'extérieurde l'entrepôt (considérez-les comme destruands de base).En fait cet enuepôt sert de laboratoire au docteurJoyce Booth. Cette femme est âgée de vingt-huit anset elle a toujours été considérée comme l'un despetits génies de la génétique américaine. Elle est- - _'IJII. ~I.=t lnI I I I~' 'Ii j'ili lilll!Iii~ i Iii 113i !i!1séduisante et compétente mais aussi, malheureust'­ment pour ses victimes, complètementtarée.llyabien longtemps qu'elle pratique des expérimentationssur l'être humain (elle cherche à invemerunesorte de potion de jouvence qui bloquerait le mécanismedevieillissementdescellules)etilya bienlongtemps qu'elle ne considère plus ses cobayescommedesêueshumains.l'entrepôt est composé d'un immense rez-dechausséeoù se uouventla plupart des gardes attablésà jouer au poker ou à discuter tranquillement.Deux petites sallts composent aussi cet immensehangar; des toilettes et une salle fermée danslaquelle sont gardés les cobayes. Un coin cuisine aété aménagé dans un coin. Cette salle est aussioccupée par d'innombrables caisses vides, lescaisses qui contenaient le matériel du laboratoire etqui sont destinées à le protéger à nouveau au coursde futurs déplacements. Il est important de remarquerque,même si ces caisses SOnt suffisammentvolumineuses et nombreuses pour permettre desdéplacements discrets dans l'entrepôt, elles sontvides pour la plupart et n'offriront donc que peu deprotection contre d'éventuels coups de feu.Un escalier mène au premier étage. Celui-

Dans le laboratoire, il sera aussi possible de trOUverquatre cobayes encore vivants et uois cobayesqui,s'ils survivent au débranchement des machinl'Sauxquelles ils sont couplés termineront leur vie dansun état végétatif irréversible. Il sera enfin possiblede trouver d'infimes restes de cadavres (essentietlementdes dents) dans un incinérateur industrielsirué au rez-de-chaussée.Comme je le faisais précédemment remarquer, lelaboratoire contient de nombreux bidons de produitshautement volatiles, il est donc fon possiblt>que quelques balles perdues provoquent un débutd'incendie qui se terminera assurément par unesuperbe explosion.o 2.1.9. Di""mentEn fonction des éléments obtenus par vos cops aucours de l'enquête, ils pourront inculper bonnombre de personnes. Afin de déterminer le poidsde leur dossier devant un juge, prenez en compte leséléments suivants:.tt Ont-ils capturé vivants le docteur Booth et sesquatre laborantins?• Ont-ils capruré les frères Tamisi?a Ont-ilspupréserverlelaboratoireouce-dernierest-il pani en fumée ?o Ont-ils pu discrètement filmer ce quise passaitdans le laboratoire (n 'oubliez pas qu'ilsdéclenchent leurs caméras personnelles s'ils ledésirent mais que dans ce cas ils Ont intérêt àl1ler droit car ils ne pourront pas modîfierlesenregistrements) ?,. Ont-ils pu filmer l'enlèvement d'un SDF oud'un leurre (si c'est un SDF ou une pUll' leurhiérarchie les blâmera alors d'avoir mis la vied'un civil en péril) parles frères Tamisi ?.(J Ont-ils obtenu des aveux des frères Tamisi oude tout autre complice ?En fonction de ces éléments vous pourrezexpliqueràvosjoueurscombien le substitut du procureurs'attend à un procès facile ou, au contraire, àun cas impossible à plaider. Notez d'ailleurs bienque si les personnages amènent régulièrement desdossiers bien ficelés au bureau du procureur. cela nepourra qu'améliorer leu~ relations avec les substirutsavec lesquels ils auront à uavail1er par la suite(ce qui facilitera l'obtenrion de mandats ...). Bienévidemment, l'inverse est tOUt aussi vrai.o 2.1.10. À IUtvreQuoi qu'il se passe (même si elle l'SI condamnée àune peine de prison exuêmement lourde) le docteurJoyce Booth sera fmalement extradée vers les États-Unisaprès quelques mois à peine derrière les barreaux ...S'ils ont survécu, les frères Tamisi pourront alorsêue condamnés à de lourdes peines et avoir ainsi toutle tem~ de ruminer leur vengeance conue ces salauds__.".__ de flics (envers lesquelles ils auront d'autant plus dehaine si certains sont Latinos, Asiatiqul'S ou Blacks).le laboratoire sera finalement démantelé (s'il n'apas explosé, bien évidemment) et les données accumuléespar le docteur Booth seront récupérées parles sérVices secrets de la république ... Circulez il n'ya plus rien à voir ...(Q) 2.2. L'affaire Charles Oba Shaverlo~que les cops pénétreront dans l'immensedemeure de Charles Oba Shaver, ils ne pourront toutd'abord qut> remarquer le luxe qui les environne. Icitout n'est que bois précieux, tableaux de maîtres,crist.lletor, marbre et cuir. Des sculptures COÛtantprobablement plus qut> la paie d'une vie de flicscôtoient des vases anciens dans un agencementd'un goÛt rare. Il est évident au premier coup d'œilque la personne qui vit ici est immensément riche etqu'elle est dotée d'un sens poussé de l'esthétiqueoualorsqu'elleasusefaireconseillerparlesmeilleurs décorateurs d'intérieur dela Califomie. lesflics en tenue guideront les personnages jusqu'aupremier des trois étages de la maison. En entrantdans la pièce les cops remarqueront immédiatememqu'un individu a nligligemment vomi sur le sol.C'est dans un grand bureau tout de cuir et de boisqu'est étendu le corps sans vie de Charles ObaShaver.l'hommt>estvêtude manière décontractée(c'est-à-dire d'un pantalon et d'ul'\e simple chemisequii!: eux seuls valent plus que deux mois de pail'd'uncops, et je préfère encore ne pas vous parler deses mocassins réalisés sur mesure). Il gÎlface contrele 50\. Son crâne a vraisemblablement été frappé àplusieurs reprises avec un objet contondant. Desmorceaux de matière cérébrale ont volé SUt les mursde la pièce et sur les livres de la bibliothèque sousla violence des coups. Une mare de sang est lentementabsorbée par le superbe tapis persan quirecouvre le sol. l'arme du crime est une statuette enmarbre d'une vingtaine de centimètres de hautreprésent.lntle penseur de Rodin, elle repose sur lesol à moins d'un mètre de la victime.Une quinzaine de flics et d'agents de sécurité dela Chittier Agency, discutent tranquillement autouren fumant une clope avant que le légiste ne vienneprendre possession du corps.6 21.l.lascèn. du crimeRappelez à VOtre premier enquêteur qu'il estdésormais maître des lieux. La première chose àlaquelle il devrait penser, ('est de faire sonir toutela joyeuse compagnie qui est en uain de consciencieusementminer la scène du crime. Ces hommes etces femmes n'ont pas l'habitude de voir un mon,Il'S premiers arrivés sur les lieux ont donc vomi prèsde la pone (vous en attendiez beaucoup plus vousdt> la part de flics tOUt droitsonis de La croisit rl's'amuse ?). Depuis , les personnes présentes ontmalencontreusement touché pas mal de choses (lapone et sa poignée, la pone-fenêtre menant sur le

, ~NE aEMAlN,EEN ENFERbalcon extérieur, le bureau, les murs), ils ont tOUtde même eu la présence d'esprit de ne toucher ni aucorps, ni à l'arme du crime. Cenains ont aussiécraséleur5 mégots dans le cendrier se uouvant sur[l'bureau.II faudra penser à demander les empreintes derous ces joyeux lurons afin de pouvoir les éliminerdes empreintes relevées. Il faudra aussi penser àprendre des empreintes de leurs cha.ussures et leurdemander la marque de leurs cigarettes pour lesmêmes raisons.Une fois au calme, les personnages pourronta[orscommencer à s'occuper de ['affaire.(mains vieux professeurs de ['Académie de policeconseillaient toujours à leurs élèves de sedésintéresserducorps pour commencer par les parties de lapièce qui en éraient le plus éloignées avant de lentement,s'en rapprocher en mouvement circulaire . Ilfaut bien se dire que le cadavre ne bougera plus. Enrevanche de nombreux éléments peuvent être trouvésautour de lui et ce sont ces éléments qui ont leplus de chance de disparaître ou d'être corrompuspar l'interaction avec les per50nnes qui accéderont à1111) - 1 Iii1 li , Il1-' 1 I!la scène du crime, c'est pourquoi il est nécessai[~de les isoler au plus vite.Voici donc diverses petites choses que les personnagespourront observer dans le bureau. Des jetsparticuliers sont indiqut>s pour obtenir chaqu~ renseignement,toutefois, si vos personnages vousposent directement des questions ayant rapport àces renseignements vous pouvez parfaitementconsidùerqu'ilsn'ont alors pas besoin de faire de jet dedés pour l'obtenir (une prime à l'imagination enquelque sone).• Scène de crime/Perception (1) marge de réussite0: l'assaillant se tenait probablementcaché derrière le bureau avant de frappetCharlesObaShaver.Marge de réussitel: la température dans lebureau est aussi élevée que dehors, ce qui se comprendétant donn~ que la porte-fenêtre est ouverte.La chose ~[Onnante ,'est que la température estélevéedans [Oute la maison. Si les flics se renseignenlauprès des domestiques, ils apprendront que lesystèmede climatisation était tombé en panne endébut de soirée.

Marge de réussitel: en dehors d'un peu deteue provenant du jardin, l'agresseur n'a laisséaucune trace. Pas le moindre cheveu , pas lamoindre empreinte bien qu'il n'ait. detoutl'évidence,pas eu le temps de faire le ménage derrièrelui. Il devait donc êméquipé de gants t.d'unbonnet ou ëtrtchauve.Margtdtréussitel: une fouille de la maison permettrade découvrir que quelques bijoux ont étévolés dans des pièces avoisinantes (essentiellementdes monlresde collection).Marge de réussitel: il sera aussi possiblt dedécouvrir de nombreuses leures tt photos de starsdu cinéma etde la chanson. Il apparaiuaroutefoisque Charles Oba Shaver était actuellement sanscompagne depuis déjà plus de deux mois.Marge de réussite 2 : l'agresseur est emré dans lamaison par une des chambres du rez-de-chausséeavant de monter au premier étage. Il est entré parune des fenêtres qui étaient ouvertes (les traces deterre et quelques empreintes peu significatives dansle jardin permettront d'étayer cette hypothèse).Marge de réussite 2 : il sera pOSSible de découvrirune empreinte partielle de chaussure sur le balconextérieur. Cette empreinte ne correspond à aucun dtsflics et agents de sécutité qui se crouvaientdans lapièce, elle ne correspond pas non plus aux chaussuresdesdomestiques.Enl'occurrence,i1s'agitbitnd'une empreinte du meurtrier. Elle ne permerua pasau flics de le uouver plus facile(ll.ent (îl s'agit d'unemarque de baskets vendue à des millions d'exemplaireschaque année) mais elle leur permettra desolidifier leur dossier une fois le coupable arrêté (lesmarques d'usure de ceue chaussure sont presqueaussi caractéristiques que des empreîntes digitales)..go Médecine/ Perception (1) ou Corps à corps/Perception (2) marge de réussite 0: l'agresseurérait probablement plus petit que sa victimeen raison de l'angle des coups ponés.Marge de réussitel: la victime a probablementreçu plus d'une dizaine de coups au crâne .Sicme dernière information est obtenue parlesjoueurs (elle leur sera de toute manière livrée ultérieurementpar le légiste), ils pourront alors effectuerunjeldePsychologie/Ëducation (2) . Si ce jetest réussi, il leur sera alors évident que le meurtriersemble s'être acharné plus que de raison sur sa victimes'il s'agit d'un simple meunre de circonstance(un cambrioleur surpris). la violence et le nombrede coups laissent supposer un lien affectifenue lavictime et son agresseur. Il est aussi possible que cesoit l'œuvre d'un professionnel qui désirait être sûrdurkultat.le médecin légîsteérablira la monde ChanesObaShaver entre 20h30et 21h00.OZ.u.~IIba SlaverCharles Oba Shaverétaitâgé dequarante-huitans.Célibataire endurci connu des magasines à scandale:. : , 0':'::'.{:'",' ,-pour ses nombreuses aventures avec de jeunes célébritésdu milieu du showbiz, l'homme était aussiconnu pour ses manières dispendieuses. Magnatlocal de l'immobilier, Charles Oba Shaver était ungénéreuxorgan~teurdefêtesàbutcaritatif.Politiquementtrèsactif, ilétaitconnupoursesliensavec la Milice du nouvel ordre (NOM) mais il n'avaitjamais franchi le pas en participant dirtctement à lavie politique de los Angeles ou de la Californie. Ilest toutefois évident que les énormts sommes d'argentqu'il donna au NOM permirent à ce parti derrouverlaplacequ'i1occupeaujourd'hui.Physiquement Charles Oba Shaver était un hommemesurant un lmS3 pour 72 kg. la pratique intensivede nombreux sports lui availpermis de conserver uncorps en parfaite santé.Malgré ses nombreuses activités sociales et sonstatutdeplay-boy,les journauxtirentdeluileporrraitd'unhomme n'ayant que peu d'amîs véritables.€)Zl.3.lesdomesIlQ'esTrois domestiques vivent dans des chambressituées au troisième étage de la maison.Fillipe Salinas est un Angelinos d'origine portoricaineâgé de quarante-deux ans. Petit et sec, il éraitle jardinier et l'homme à tOUt faire de la maison.Intenogé,ilpaniquera, expliquera qu'il n'a rien àvoir dans toute cette hîstoire ... Si les flics commencentà lui mettre la pression, le pauvre homme s'enfermeradans un mutisme d'où personne (pas mêmeles meilleurs psychologues du tAPD) ne parviendrontà le faire sonir. Et de fait Fillipe connaît bitn deschoses et il devine parfaitement la raison de cemeunre.1l n'en eu toutefois pas coupable. Mais nebTÛlonspaslesérapes ...Maria Salinas est la femme de FiUipe. Cette femmeest tout aussi petite et maigre que son époux. Elle.jutera haut et fort que son époux n'a tien à voirdans le meurtre'de monsieur Shaver puisqu'ilsétaient ensemble devant la télé quand cela s'estproduit. Elle ne sait rien des choses que cache sonmari mais elle est convaincue qu'il agil ainsi uniquementparcequ'il est terrifié d'être accusé à tort.Enfin, la dernière. domestique de la maison senomme Mariza Guzman. Du haut de son mètresoixante-dix,cettejeuneutinodevingtansatoutd'un bâton de dynamite moulé dans une tenue desoubrette. C'est elle qui a découvert le corps deCharles. Elle est la nièce du couple Salinas. Recrutédepuis un peu plus de trois mois, elle s'occupaitessentiellement du ménage et du service lorsquemonsieur recevait. Un interrogatoire un peu pousséde la jeune femme permettra aussi de savoir qu'elleservait aussi à assouvir [es fantasmes sexuels demonsieur en échange de la promesse de ne pas êtresommairement virée en compagnie de son onde etde sa tante.Il eSt évident que l'attitude de Fillipe devraitéveiller les doutes dans l'esprit des personnages. u

UNE S,EMAINEEN ENFERsituation peu claire qui semble régner dans cmemaison et le fait que Charles abusait sexuellement dela jeune Mariza, tOUt cela peut laisser à penser que lejardinera tué l'agent immobilier avec la statuettedans le bureau l Bravo Sherlock,affaire résolue.11 suffira de prkentercette possibilité au bureaudu maire pour que ce demier fasse savoir. parl'intermédiairedu procureur en personne, que les copsn'auront alors plus qu'à trouver quelques élémentsà charge de plus et hop, le pauvre vieux sera bonpour un voyage sans retour en dirl"ction de la plusproche chambre à gaz. Une affaire résolue dans lesplus brefs délais satisfera ainsi tout le monde(maire, procureur,joumaux, bourges de Beverly Hillset hiérarchie). les cops seront décorés pour l~ur ~fficadtéet leur rapidit~ avamde reprendre leur routinequotidienne.D'un autre côté, même si cela arrange tOUt lemonde, Hllipe Salinas n'est pas le meurtrier. Descops un peu intéressés par le sens du mot justicepourraient éventuellement avoir envie de poursuivreun peu plus loîn leurs investigations avam que lamachinepolitico-judiciairen'écraseltpauvrelatino.6U.4. L,plsl,pollllqueSi lescops s'intéressent d'un peu plus près à l'activitépolitique de Char\ts Oha Shaver, ils pourrontalors apprendre l'implication du nche homme d'affairesdansla Mîlicedu nouvel ordre. Si ses acuvitéspolitiques n'éuient pas spécialement publiques, ellesn'étaient pas non plus couverres parle sceau dusecret et il ~taitrelativementfacile de les connaître.Charles Oha Shaver a r~cemmem été comacté parHiramChemven. Si les personnages font jouer leursinformateurs (înformation politique de niveau 3) ilseraalorspossihled'apprendrequelarencomreaporté ses fruits puisque Charles Oba Shaverauraitannoncé son imemion de désormais collahoreravecle chef du mouvement réaliste. Il est évident que laperte du soutien financier du magnatdel'immobilieraurait été duremem ressentie par le NOM. Enl'occurrence, c'est ce mouvement qui héritera d'unebonne partie de la fortune de Charles Oba Shaverqui n'avait plus aucune famille vivante {si ce n'estcrès éloignée).Si les personnages prennent le temps d'examinerles coupures de presse et les archives vidéo desjournaux télévisés, ils auront alors la possibilitéd'effecmer un jet d'Instinct de flic/ Perception (2).Si cejetestréussi,ils pourront alors remarquer queCharles ObaShaversemblaitnevéritablememfréquenterque quatre véritables amis. Il sera en effetpossible de reconnaître leur connivence en étudiamleur comportement sur les archives vidéo ou enobservant dans les pages people des journaux queles quatre amis fréquentaient presque toujours lesmêmes soirées ensemble.Il sera aussi possible d'apprendre le nom de cesamis proches de Charles Oba Shaver en interrogeantson entourage (sesdomestiques-saufFillipe murédans son silence - mais aussi son avocat ou sasecrétaire ... ). les trois meilleurs amis de CharlesOba ShaverétaiemWilliamChadwellStenford, unrichissime magnat de la finance et soutien financierdu NOM, Carl Withorne, un riche patron de presseetStevenHanman, l'une des figures charismatiquesdu NOM.Si vos cops prennent l'initiative d'allers'enueteniravec des grands noms de la politique ou de lafinance, il est évident que le bureau du maire enentendraaussitôtparler,qu'ilwntacteraleschefsdu LAPD, qui sermonneront le capitaine Skripnick,qui demandera au lieutenant des personnage deveiUerà ce que CH derniers comprennent parfaitementoù ils mettent les pieds.Autant dire que les personnages ont intérêt à lajauerde manière diplomatique s'ils ne désirent passe retrauveravec une accusation de harcèlement erune enquête du SAD sur le dos.Pour les digniraires du NOM, n'allez donc paschercher bien loin, inspirez-vous des leaders bas deplafond acruels du From Notional.Ce parti l'sten crain d'essayer d'acquérir une certaineforme de légitimité, c'est pourquoi leshommes et [es femmes qu'ils pourront interrogeressayeront de se monuer courtois et utiles (si lespersonnages le som également). Ils ne savent malheureusementrien de hien utile et ils se désoleronttous de la monde leur riche mécène. Ils exclurontaussi le bien fondé de toute allégation prétendantque Charles Oba Shaver s'apprêtait à quitter leursrangs pour rejoindre celui du mouvement réaliste.Si les personnages vont interroger d'aucres responsablespolitiques, profitez de ce moment de l'enquêtepour leur faire découvrir le monde politiquede la république de Californie. Ils n'obtiendron((outefoisaucune information susceptible de faireavancerleurenquête.622.5.Lesquanamls ...Si les cops s'intéressent aux amis de Cha r\es ObaShaver, il ne leur faudra alors que peu de temps pourdécouvrir qu'un seul d'enue eux est encore vivant.CarlWithorne a trouvé la mort dans un accidentde voiture ayant eu lieu trois semaines plus tÔt surl'une des autoroutes qui bordent Downtown LA. Il aété pris dans un imponant carambolage qui a aussicoûté la vie à une dizaine d'autres personnes (laplupartbTÛlées vives dans leurs véhicules avant queles pompiers ne puissent Întervenir sur les lieux).Steven Haftman a quant à lui décidé de sauterdans le vide depuîs la fenêtre de son vaste appartementse trouvamau quarante-deuxième étagr d'unetour du cenue d'affaires de LA. le corps a formellementété identifié grâce à l'analyse ADN de sonsang, il faut bien admettre qu'il était difficile devérifier son empreinte dentaire alors qu'il avait percutéle sol la tête la première.

Si les cops tentent de prendre rendez-vous aveccet homme d'affaires particulièrement occupé, illeur faudra alors attendre au moins une journéeavant de pouvoir enfin espérer le renContrer. Celui-ciles accueillera finalement chez lui juste avant departir pour un rendez-vous important. Les personnagesdevront donc êae rapides et précis.Bien évidemment, William Chad weil Stenfordprétendra ne rien savoir et ne rien comprendre. Ilrigolera si les cops émettent l'hypoth~se d'uncomplot contre le petit groupe d'amis et ils prétendraque pour sa part il fréquente de nombreusesautres personnes et qu'il ne s'agit là qued' une malheureuse coïncidence. Si les personnagesréussissentunjetdePsychologie/Perception(3)oulnstinndeFlic/Perception(2)(auchoix),ilspourront tOUt de même avoir le sentiment queWilliam ne semble pas vraiment croire à ce qu'ilraconte. Il terminera la discussion en expliquantqu'il ne comprend pas pourquoi les personnagesperdent leur temps à enquêter alors qu'ils tiennentdéjà le meurtrier.Curieusement, dès le lendemain de leur entretienavec William Chadwell Srenford. le bureau dumaire leur fera part de la même réflexion. Vos personnagesdevrontdoncapprendreàsefairediscrets'ils veulent pouvoir continuer à bosser sur cetteenquête sans meure leurs patrons et leur servicetrOp dans l'embarras .S'ils Ont l'idée de tenter de filer William ChadwellStenford, il leur faudra alors être des plus compétentscar il y a toutes les chances qu'ils finissentpar se faire repérer lorsqu'ils se trouveront dansBeverly Hills.o Zl.&. RelOlJJ' lUX sourcesEnfin, vos personnages pourraient s'int~resser à lamain courante du commissariat de Beverly Hi!ls,Bien évidemment, les flics en costume de clown dece secteur feront tOUt ce qui est en leur pouvoirpour faire comprendre à vos cops qu'ils n'ont rien àfaire là et qu'ils feraient mieux de retoumers'occu·perde leuT5 puteS à lOS et de leurs dealeuT5, maisils n'aurom légalement pas les moyens de lesempê·cher de consulterleuT5 archives,En l'occurrence un simple jet de BureaucraLÎelSang·froid (1) permettra de découvrir deux cam·briolages ayant eu lieu au cours des deux semainesprécédant lE' meurrre. Un détail pourrait attÎrerl'œil de vos Sherlocken herbe: les deux fois le oules voleurs sont entrés par une fenêtre ouveTtesans déc\encher lesalarmes qui se trouvaiem dansles jardins, La chose est particulièrement éton·nante quand on connaît les pulsions paranoïaquesdes habitants de ce quartier où [es alarmes sontplus efficaces que dans bien des zones militaires etoù les fenêues SOnt toujours fermées puîsqueDieua eu la bonne idée d'inventer la climatisation lehuitième jour.Il suffira d'aller s'enuetenir avec les victimes descambriolages pour apprendre les chosessuivanres:les fenêues avaient été ouvertes en raison de la cha·leur à la suite d'une panne du système de c\imatisation.lesnombreusesalarmesquisf'......trouvaientdansle jardin fonctionnaient parfaitemem, à croire 'que leou les cambrioleuT5 sont arrivés en volant...En l'occurrence c'est exactement la manière donts'est déroulée l'entrée du meumierchez CharlesabOI Snaver, la coïncidence est uop frappante pourêtreîgnorée.Il faudra que les personnages s'intéressent auxaspectS purement techniques des systèmes d'alarmeet de climatisation pour commencer à avoir desdébuts de réponse, Dans chacune de ces trois maisons(1es deux cambriolages et le meurtre) le systèmedeclimatisation est lié au système informatiquequi gère toute la maison . Ce système estlui-même connecté en permanence à Internet pardes portes permettant à la société créatrice de celogiciel domotique d'effectuer des ajustementsmineurs sans avoir à gèner leurs clients. Si les per·sonnages connaissent un bon informaticien (informationde niveau 2) ou si l'un d'entre eux possèdela compétence informatique au moins au niveau 5 +,ils pourront alors remarquer que le logiciel dechaque maison a été craqué par un pirate extérieur.Ce demier s'est chargé de faire tomber la c\imatisationen panne er de bloquer les appels automatiquesnormalement effectués par le logiciel vers lessociétésde maintenance,Pour ce qui est des alarmes extérieures, il apparaîtrarapidement que le ou les cambrioleurs ontutilisé une variante plus sournoise de cette mêmetecnnique. En passant quelques heures à examinerles archives informatiques des sociétés de gardiennageresponsables de ces' systèmes de sécurité, ilsera alors possible de découvrir que le pirate s'estcontenté de s'Întroduire chez les sociétés de gardiennagele temps de désactiver temporairementde petites parties du système d'alarme, juste letemps pour son ou ses camplices d'l'nuer et desortir. En agissant de manière aussi délicate, ildiminuait grandement le risque de se voir repérer.Bien évidemment, les personnages auront peutêtreun peu de mal à avoir accès à ces informations(à vous de les laisser gérer, ils peuventessayer le forcing ou tenter de se monuersympaavec une secrétaire ...), en effet ces soci~tés desécurité perdraient très cenainement de nombreuxclients si cette affaire s'ébruiuit.Bien évidemment, un tel piratage exige de trèsbonnes compétences informatiques, malheureusementpour vos cops, plusieurs milliers de mômes ensonttrés certainementcapao(es et il sera impos·sible de remonter la trace du pirare qui a d'ailleurs

eu l'intelligence de n'en laisser aucune (pas depetitml.'Ssage annonçant « vous vous êtes fait avoirparbidule n).En revanche, il restera encore une piste à explorerpour vos personnages. Maintenant qu'ils Ont lesheures précises d'arrivée et de départ du ou descambrioleurs, ils pourront tenter d'obtenir lesarchives vidéo de toutes les caméras officielles oupriv~es qui trainent dans le secteur (et cela repr~~sente un cenain nombre). Notre très compétentpirate aura, malheureusement pour les flics, pris lesoin d'effacer toute information utile se trouvant surles caméras numériques (qui sont toutes reliées àdes systèmes centralisés connectés à Internet. Enrevanche,iln'aurarienpufairepourlesbandesvidéo de deux ar.chaïques caméras à bandes quipourrontêue obtenues d'un p,miculier(si ce derniera l'impression qu'ilya de l'argentàsefaire, lesflics auront alors un gros boulot pour le convaincrede les leur donner plutôt que de les garder en espérantlesvendreunjouràunechaine de télé).Sur ces bandes, il ne sera possible de voir que laforme peu claire du cambrioleur. Il sera impossiblede distinguer son visage, mais les cops pourrontaffirmer qu'il s'agit d'un jeune homme fin ou encored'une femme. Il est aussi possible de le voir partirsur une moto impossible à identifier.C)!2.7,AlllpeSolinalMuni de touS ces éléments, et bloqués comme ilsle sont, peut-être est-Il désormais temps pour lespersonnagl.'S de rendre à nouveau une petite visite àFillipeSalinas.N'hésitez pas à faire faire quelques jets dePsychologie ou d'interrogatoire à vos personnages sivous le désirez, mais ce n'est qu'en jouant sur lacorde sensible (que vont devenir sa femme et sanièce ... ) et en lui faisant comprendre qu'ils souhai~tent sincèrement l'aider que les personnages pour~ront espérer le faire parler.lorsqu'il finira par ouvrir la bouche ce sera alorspour implorer les copsde protéger sa femme et sanièce car ce qu'il s'apprête à révéler pourrait leurcoûter la vie.Il expliquera alors le fin motde l'histoire.Il'1 a un mois de cela William Chadwell Stenford,Carl Withorne, Steven Hartman et Charles ObaShaver se réunirent chez ce dernier pour une petitesoirée des plus spéciales. Fillipe expliquera qu'ilavaill'habitude dl.'S soirées grand-guignolesques desonpauon,cl.'SEêtesduranttouteunenuitétaiententièrememconsacrées à la drogue etau sexe etréunissaient certains des plus grands noms dumonde politique tt financier de la ville. la soiréedont il parle avait pourtant quelque chose de différent,de plus intimiste, de plus inquiétant. Ilsétaient allés chercher des jeunes putes mineuresdans les rues de Skid Row et ils '1 avaient trouvédeux jumelles âgées d'à peine douze ans. FillipeIjlln' !I'I lii~l i l létait seul à la maison ce soir là et il ne sait pasexactement ce qui se passa car il rest.'l la plupart dutemps dans sa chambre. Toutefois, c'est vers quaueheures du matin que son patron vint le réveiller. Lesalon était maculé de sang et, en descendant, ilentendit les voiturl.'S des amis de Charles Oba Shaverquiner la maison. Au milieu de la table du salon.nues erdésarticulées, écharpées et couvertes detraces de coups violents se trouvaient les deuxjumeUes, les yeux grand ouverts sur une vie cauchemardesquequ'elles venaient de quitter. Le patronde Fillipe l'assura que si ce dernier se mettait à parler,ilferaitensortequesafemmeetsaniècesubissentun sort pire que celui des deux gamines etpuis, fit-il alors remarquer, qui pourrait croire unpauvre domestique lacino plutôt que quatre des plusriches et des plus influents hommes de Los Angeles.Fillipe eut ensuite àjerer les corps à la mer avant derevenir nettoyer soigneusement le salon.Fillipe s'écroulera alors en larmes, abattu parlepoidsdesarévélation.!lpourradévoileruneder·nièrechose aux flics, l'endroit approximatif dansSkid Row (sous certains des plus gros échangeursautoroutiers) où les filles rurentramassées.C)2l.!.leslnvlliblelUne rapide enquête auprès des flics de Skid Rowou d'informateurs connaissant ce quartier permet~ua d'apprendre qu'un groupe de gamins vit sousles échangeurs en question. Ils ont été réunis parun jeune chef charismarique, Armando. Ils sontparticulièrement difficiles à approcher et ils onll'habitude de fuir au premier signe indiquant l'ani~véede la police.Si les cops parviennent à approcherdiscrètememcertains des enfants de la bande, ils pourront alorsapprendre qu'Armando a été particulièrement touchéparla disparition de deuxdesleurs,ilyaunmois de cela. Les deux jumelles venaient d'arriverdans le groupe et tOUS les considéraient comme uncadeau venu du cie l. Douces et belles comme peu lesont, elles avaient aussi un pouvoir magique dirontles invisibles interrogés, elles faisaiemrêverles genset adoucissaient le poids des peines de cœur. ..Depuis leur disparition, Armando ne s'occupe plusaussi bien des invisibles, il semble consumé parlebesoin de les rwouver.En l'occurrence Armando ne les a pas retrouvées,maisila retrouvé les bouchers qui les massacrèrent.Il fitwut d'abord parlerSteven Hartman avant de lejeter par la fenêtre (Steven Hartman ne pouvait pasvéritablement se défendre puisqu'il avait déjà reçuplusieurs violents coups de matraque éleClrique surle crâne). Après avoir appris le fin mot de l'histoire,Armando commença à œuvrer à sa vengeance. Aprèsavoir repéré les déplacements quotidiens de CarlWithome, il l'attendit un beau matin surie bord del'autoroute avant de lancer quelques cochailsMolotov sur lui et les voitures adjacentes. Faisant

~jouersescontactsdanSlemilieUdeSdealeurs,ilaensuite entrepris d'accumuler un peu d'argent afinde se payer les services d'un pirate doué. Ilaalors pris le soin d'effecruerdeux cambriolages (cequi lui a permis de payer le reSte du salaire dupirate) afin que ['assassinat de Charles Oba Shaverparaisse accidentel.Il est actuellement en rept>r.lge pour (enteT detrouver un moyen d'atteindre William ChadwetlSt.enford.021.9. 0éllO''''''1Il ne reste désormais plus aux flics qu'~ tenter deretrouv!'rArmando l'là ['arrêter.Quoi qu'il en soit. HleuT sera impossible defaire condamner Wit!iam Chadwell Stenford pour lemeurtre des gamines (pas assez d'éléments àcharge, trop de témoignages indirects, pas de:.; .:~.:-:~corps ... ). S'ils n'agissent pas pour l'en empêcher(il suffira de lui faire cornprendre que les flicssavent le fin mot de l'histoire pour qu'il décide delaisser le soufflet retomber tOUt seu!), WilliamChadwell Stenford tentera alors de faire disparaîtrel'ensemble du problème, il paiera alors un groupede mercenaires pour éliminer les invisibles (il aurafini par comprendre, ou par se douter de ce quisepasse). Il est aussi probable qu'i1te'iite de faireéliminer Fillipe en prison.les flics pourront donc peut-être faire enfermerun gamin de seize et ils seront de toute manièreobliger de supponerle sourire parfait d'un monstreriche et puissant.Bien que titanesque, soyez certain que LA resteune ville suffisamment petite pour que vos copsaient à nouveau, un jour, l'occasion de croiser lechemin de William Chadwell Sœnford,

, •• 1r ~l 'IIIii.i Iii1 Il~J 2.3. Naomi Ctemente l e aJOI! AOUm! . auPe{~~-ê~ee :~:~~s 21~~~~~: ~~~~,n~~:f ~'~~t;~:::;êue leurs effotlS, les personnages ne parviendromC'est vers la fin de leur semaine de service que les pas à uouverson meurtrier. .. pas pour l'instant toutpersonnages vont finalement récupérer l'affaire de la du moins (notez qu'il pourrait être intéressant quemon de la petite Naomi Clemente. Il est important l'une de vos fausses pistes les conduise à fairede préciser que cette mOrt ne pourra pas êue éluci- emprisonner un homme qui, par la suite, pourrait sedéedansl'immédiat. Une fois encore, ne vous gênez révélerinnocent. ..).pas pour jeter de multiples fausses pistes en pâture e là vos joueurs. N'oubliez d'ailleurs pas que toutesces fausses pistes peuvent aussi être l'occasion defa\~1' dtcouvrir des li~ux ou des p~ r sonnages d.e lA ~()Bi 1fil rouge au cours de plusieurs scénarios à venir.Mais, en attendant d' en savoir plus, voici lesmaigres élémentS que les personnages pourronttrouver autour du cadavre.Naomi Clemente était unejeune Noire vivam avec samère el ses deux sœurs plusâgées à Skid Row. Elle n'étaitâgée que de huit ans. Ilapparaîtra rapidement qu'ellea été enlevée à la sortie deJ'écoll', séqul'Strtl' pendantuoisjours avant d'êuefinaJementtuée puis jetée dansune impasse sordide de cequartil'r pauvre. l'enfant aétéviolteparchacundesorificesde son corps. Son meurtril'rl'a ensuite torturéevivante en la bTÛlantà plusd'une trentaine de reprisesavec une cigarette. Il lui acoupé les mains. les pieds, lentz et les orl'illes avant deftnirpar l'éventrer comme onouvre un poisson. Des analysesloxicologiques montrerontquelemeurtrierainjectéun cocktail de drogues à l'enfantce qui lui a ainsi permisde la garder en vie etconsCÎl'nte jusqu'l l'ultimemoment de sa mort.Le cadavre est nu. Le meurtriersl'mble avoir gardé oudétruit les parties du corpsqu'il a découpé ainsi que lesvêtements et les affairesd'école de Naomi.Il sera impossible de uouvl'runélément utilisable dansla ruelll' noyée sous la pluiede cendres. Aucun témoin nepouna révéler quoi que cesoit d'utile ou de pertinent.!4;i4_AIIII:illiqU~,~~~f;~n~a~~P~~:e~~a:~: ~~~~~~te il servIr de ~~, ! , ! ,_,~_. I l ~ ! !Î III~ 3.1. les forces politiquesen présenceVoici, il toutes fins utiles, une petite liste desprincipaux partis politiques représentés en rtpubliquedeCalifornie : {le pourcentage associé lchaque groupe n'est pas une valeur absolue maisplutôt une indication de l'influence globale dl'chaque pani)RU (22%) : les rtpublicains unifiés. Digne htritier:~I::i:~~i~l:o:~:hdec~e~~rt!uci~f:e~~rfe~ f::~~u~~:depuis la sécession. Lechefacruel de ce mouvementse nomme Kevin Sutrer. Ce dernier est un richeindustriel californien âgé d'unI' soixantaine d'annéeset patriarche d'un clan familial tOUt aussiconservateur que lui. Sa plus jeune perite-fille,Karen-Anne Sutter est particulièrement connue pourses positions extrêmes en matière de lutte contrel'avortement.DV (42%): !es démocrates visionnaires sont labranchecalifornienne de l'ancien parti démocrateaméricain. Plus partisan d'un centrisme consensuelque d'une véritable politique de gauclle sociale. ceparti est actuellement majoritaire dans les trois~tats californiens. On lui reproche souvent de vouloirménager la chèvre et le chou et de ne paspermemeàla Californie de prendre l' essor auquel ellepourrairaspirer si quelques sacrifices politiquesétaient consentis. Le chef de ce parti est aussi l'actuelprésident de la jeune république: WilliamRoss . Le maire de LA, Karl Nowemba, est lui aussimembre du DV.Les Compagnons (9%) : ce groupl' est compos~de penseurs erd'hommes politiques ayant très nettementmarqué leur position gauchiste. Concernéspar les problèmes économiques endémiques auxquelssont confrontés les plus pauvrl's habitants dela république, les Compagnons s'inttressent aussiaux problèmes d'environnement et de pollution .Très influencés par les écrits de Noam Chomsky (l'undes plus influents dissidents politiques américainsdu début du XXl~ siècle) et par la th~orie du Parecon

(participative economic - un concept économique tesœpour La première fois avec succès au Brésil lors des dernièresaMéesduXXfsiècle).lesérieuxetlesrésultaIslocaux des membres de ce paru lui pennettent dkormaisde prétendre influencer sensiblement La politiquecalifornienne. le chef acruel des Compagnons senomme Anwnio Hagan, il est médecin dans un hôpitalpour démunis situé au cœur de Duane.les nouveaux libéraux (15%) : souvent plusconsidéré comme un groupe de pression (lobby) quecomme un véritable parti par ses adversaires poliùques,le mouvement des nouveaux libéraux affirmehaut et fon la primauté de la loi économique surtoute autre considération (sociale, politique ouscientifique). les membres dece mouvement sontpartisans d'un contrôle accru des entreprises surleurs employés et d'une dispersion des actuellescompétences publiques vers le domaine privé(police, santé, éducation ... ). le chef actuel de cemouvement est l'un des plus riches hommesd'affaires de Californie, Howard Derek Edmondson.. ...;\~~~---"NOM (New Order Militia) (5%) : la Milice dunouvel ordre est un refuge de fachos de la pireespèce, partisans de plus de sécurité, de moins detolérance, de moins de liberté d'expression, demoins de libertés individuelles. Ce mouvement n'estfinalement que le visage acceptable de groupusculesterroristes. Il est intéressant de noter que si lesmembres dece parti Ont des idées d'exuêmedroiteen terme d'organisation politique, ils luttent toutefoiscontre le racisme et les distinctions religieusesou sexuelles (ils s'opposent cependant avec violenceà toute nouvelle forme d'immigration). On compteainsi parmi leurs rangs de nombreux homosexuels etdes membres de toutes les communautés ethniques.le chef de ce parti est un homme d'affaires réputéfier de ses origines dans un gang noir des Crips deSouth Central; il se nomme Karim Amahla.Les réaliStes (80(0) : à mi-chemin entre le partipolitique et la secte religieuse, le Parti des réalistesesrdirigé parle très charismatique Hiram Chemven.grand patron californien et maître à penser de la

philosophie réaliste (une doctrine mêlant le len etles philosophies orientales à des pratiques et desthéories proches du catholicisme). Hiram Chemvenest aussi à la tête d'un uk puissant etuès influentgroupe de presse. Politiquement, la doctrine réalistedéfend une réflexion économique libérale, uncomportementsocial plus sécuritaire, mais aussi uneplus grande prise en charge des couches les pluspauvres de la population.Bien sûr il existe localement quelquesauues partiss'étalant de l'extrême gauche la plus révolutionnaireàl'extrême droite la plus violente.C>J 3.2. Les bruits de la villeVoici un certain nombre de rumeurs, d'appels depolice, de nouvelles du monde que vous pourrezdévoîlerà vos joueurs au cours des phases de descriptionde leurs journées, pendant qu'ils planquent,tandisqu'ilsrentrentchezeuxaprèsunejournée de boulot ... Bien évidemment, n'hésitez pasàenrajouteràvotreguise. Tout commeles 10-18,les bruits de la ville Ont,outre leur importance pour l'ambiancedujeu,lapossibilitédefairedécouvrirl'univers de COPS à vos joueurs ainsique celle de lancer leurs personnagessur la piste d'autres scénarios..le courant des rumeurs des basfondsprétend que les fraternitésaryennes seraient en uain de sefédérer sous les ordres d'unnouveauchef charismatique.è 1. aJOE Aoo_. le courantdes rumeurs annonce que depuismaintenant quelques semaines,certains vieux crîminels récemmentsortis de prison semblent avoir disparude la surface de la tette. Ceshommes et ces femmes étaient desexperts dans leur domaine mais ilest peu probable qu'une quelconqueorganisation criminellepuisse s'intéresser à desrriminelsâgés de soixante-dix ans ou plus,ayant passé plus de la dernièremoirié de leur vie dertière les barreaux.Des vengeances devinimespeut-êue ? ..• J.. Appel du cenual à tOUS les flicspatrouillant du côté de VeniceBeach. Plusieurs témoins prétendentavoir vu une meute dl'molosses de gUl'rre génétiquementmodifiés s'y balader la nuit et ydévoter des SDF ou des gamins. leschiens, sichiensilya, vivraientcachés dans les tunnels courantsous le quartier.{I l . aJDE AautiE. Hiram Chemven, chef defile du Parti réaliste et maître à penser de l'tgli~1'réalistl' annonC!' la mise en vente du premierprojeCtl'urtri-dimensionnel dl' salon. Ceprojecteur pourra être utilisé pour visionner lesnouveaux programmes de sa nouvelle chaînetélé: lUo (Larger Thon life - Plus vivant quelevivant) .• J~ Raful Collonaco, le prestigieux patron deSynthetic Systems [nc. , annonce le lancementd'une nouveUe gamme de produits. Sa sociétéest spécialisée dans la création de différentsplastiques uouvam leur usage dans des secteursaussi vatiés que la conmuctiond'immeubles,l'aménagement intérieur, le conditionnement, lamode, etc. Rafael Collonato se lance aujourd'huidans la manufacture d'armes et de munitionsentièrement en plastique. Utilisant dl's créationssynthétiqul's à haute densité et à mémoire deforme, ses ingénieurs SOnt ainsi paNenus à remplacertoutes les parties métillliques d'armes àfeu de poing (y compris les ressorts). les ptemierstests lors de tirs avec des balles en plastiquede haute densité laissent deviner unemoins grande distance de tir efficace mais descapaotés dl'pénétration similaires à celles d'uneballe norm.tle. les autorités du LAPD l't nombred'hommes po!idques s'émeuvent d'une (l'Ilecréation et viennent de demander la fermeturede SrealthArmso la société fabricante. Si nombreuxsont ceux qui craignemde voir désormaisdes armes franchir plus facilement les portails dedétection, les médecins s'émeuvent pour leurparr des problèmes soulevés par les balles plastiques.Cetta.ines de ces balles semblent ne pasêue décelables aux Tayons X, ce qui annoncentde grands moments de joie et de bonne humeurdans les salll'S d'opération.'. lo rs d'un briefing matinal, les personnagespourTontapprl'ndre qu'un nouveau jeu à lamode auprès des jeunes de LA consiste à tenterde piquer les badges d'officiers de police.Messieurs attention à vos poches.. le courantdl'S ruml'urs laisse entendre que lesÉtats-Unis s'apprêteraient à reprendre leconuôle de la Californie parla force.• les journaux ne cessent de parletdu cas miraculeuxdu père Francisco. Ce curé responsabled'une petite église catholique de Pueblo a étél'objet de la vengeance d'un gang en raison deson implication auprès d'associations visant àaider les jl'unes à quitter les gangs. Victimed'une fusillade, le pèrl' Francisco a rl'Çll uentl'et une balles dans le corps. Après un séjour demoins de uois semaines à l'hôpita.l, il tessonsans la moindre séquelle.« Dieu veille sur lesjustes))s'est-ilcontentédedire enretournantàsontTavail. Depuis ce miracle le nombte desfidèles de son église a explosé.

~ Appel du central aux unités en patrouille à.Ontario, un petit malin viendrait d'y faire exploserune petite bombe électromagnétique, ce quiaurait provoqué une longue panne de courant etla destruction de miHions de dollars d'informationssrockées sur des ordinateurs personnels etprofessionnels non protégés. Cet attentat estrevendiqué par le UAW (Union Against Windows)un mouvement inconnu jusqu'à. ce jour.jj Appel du central aux unités en patrouille à.Little Tokyo, un homme non identifié viE'ntd'ouvrir le (eu dans une maternelle. Un premierbilan fait état de cinq enfants mons et de quarante-deuxblessés (essentiellE'ment desE'nfants). le tireur est parvenu à. s'enfuir sanslaisser la moindre tracE'.o Une mère de famille vient d'engager un procèsque des morceaux de cadavres humainsseraient utilisés pour donner aux burgersFastburgerC ce gOÛt si extraordinaire. La multinationalea, pour sa part, soutenue par lafamille de la pauvre femme, engagé une procédureauprès des autorités de LA pour la faireenfermer pour sénilité précoce.'.;",.~:;i~:, ~~~~bu~:!Td~~t~a~:rel~e~~~;;:tt~~~~]l3.3, les protagonistes,".- " ..:;:-:~'~LESINVlSIBlUCe surnom a été donné par les nies deSkid Rowà.un groupe de gamins qui survivenr en squattant certainesruines du quartier. Invisibles, ces mômes lesont assurément aux regards de tOUS ces bonscitoyens qui préfèrems'isoler de5 dures réalités dE' laville. Composé d'une uentaine de gamins âgés de neufà. seile ans, ce petirgroupe est relativement récE'nt.C'eSt Armando, un jeune Latino de seize ans, qui aréuni sous son autorité un ensemble disparate dE'fugueurs el dE' gamins de rue5. Cette éronnanreuniona grandement augmenté leschance5 de survie des CE'Smômes. Pour survivrE', les plus âgés SE' prostituent(toujours sous la surveillance de leur compagnonsprêts à. les défendre des assauts d'un trop granddésaxé) tandis que les plus jeunes mendient, laventdes pare-brise dt voitures dans les btaux quartiers(avant de se faire virer parla police ou les miliceslocales) ouse llvrentà de menus larcins (cambrio-­lages,volàl'étalage,pickpocket ...).Cerrainesbonnesâmes deSkid Row se chargent aussi de venir un peuen aide à ces pauvres mômes (un rest.1urateur s'ingénueà embaUer dans du plastique les rE'ste dE's repas -qu'il pOSE' ensuitE' suries poubelles derrière son restauramàdesheures précises, un fripier laisse négligemmemtraîner des fringues trOp laides pour êtrevendues mais encore en oon étar, un phannacien s'occupede rendre visite aux invisible5 une fois par moisafin de les examiner et de leur donner quelques médicamentsdebase et d'imporrants stocks de préservatifs...). En l'espace de moins de trois mois, Armando adonné à. rous ces mômes une petite raison de vivre etun véritable sens de la communauté ... En bref. unesimple note d'espoir.(lescaractéristique5suivante5devrontbienévidemmenrêtre adaptées au cas par cas en fonction des gaminsauxquE'1s les personnages pourraient avoir à faire.)

3NE$EMAINEEN ENFERCorYUnL .. 11: ......... ., 3te ..... d_ ... Uo .. Oi" f ......... --. .._ • ., ..... Jun 3 -....-" .. _oS iiI!.U_KXr... 3----­(\ Arme de poing_~~Dh: "1 3jetd'el1COll SSement 6+ / Sang-frold (FA+ modde locahsatloll)" Armede contact"" Athlétismeg (orpsà corpsâ Discrécion"'~__"""'h.E:E"" Agressif -2IiO lnquisiteur -1!" Froid 0!) Poli +1

-.-... Coordination (3) + Initiative (0) + Aai.tude (+1)+ Précision (-1)**Réflexes (l) + Atrirude(+l) + Precision (0)SimoilUlle 'a ... itiélltsPV :'niti.ô.. e +2 Attitude: Prudent• Sony Getaway-121 An. 7+ / 2 *8 Rasoir (020) Aa..4+n **9' Malus pour l tlf touché ; 1 (n«essitt une difficuitéde plus)* Coordination (1) + Initiative (+2) + Attitude (-1)+ Mod. deblessurl! (-1) + Précision (-!)"Réflexes(3) + Attirude (-1) + Mod.deblessuœ(-l)+ Précision (0)à Sony Get.lway-121It" Rasoir(020)It PréservatifsWIWAM CHA&WEll STtHfDR8 l e '::lIUllE ADUGC .Fils unique d'un richissime magnat de la finance,William hérite de l'immense fortune accumulée parsesdeuxparentsàlasuited'untristeaccidentd'avion qui les emponera en même temps qu'unecentaine d'autres passagers. C'est ainsi qu'âgé devingt-quaueans, il se lance seul dans le monde de lapolitique. ÙJngtempsrépublicainconvaincu, ilpréfererester Californien lors de la sécession. Connu pour sespositions particulièrement radicales à l'égard descouches les plus pauvres de la population, il s'engagedans la politique de la nouvelle nation avec l'espoitd'y promouvoir sa vision politique (

..3NESEMAINEEi'Uf4FERcriminels. Arrêtk ~ de multiples reprises pour diversdélits mineurs (coups et blessure, port d'anne prohibée...), lesfrPresTamisiserontfinalementexpu\sésvel'Sla Catifomie dans les charrenes poubeUes organisées parles ttats-Unis pour épurer une parue de ses prisons.Les deux frangins se ressemblent de manière effectivementétonnante. Ils sont toUS deux âgés de trente-deuxans ('t i!s mesurent tOUS les deux aux alentours d'unmèue quaue-vingr-dix pour prk de cent dix kilos. Cesdeux montagnes de muscles sont toujours impeccable-­ment rasées et leur coupe de cheveux ne dépareilleraitpas sur une base militaire. les deux frangins ont lemême regard froid et inhumain. Tous les deux COnsOffimenten abondance de l'ice afin de réprimer leurs pulsianshomose:rue lles. Malheureusement pour eux (etencore plus pour leurs victimes) lorsque leurs émotionsparviennent à refaire surface \es deux frangins se \ivrentaloiS à d'affreux acres de sévices sexuels et.1 des massacressurdesètresfaiblesOeunesfemm~,enfantsetmême viéillards). Jusqu'à présenrils ont toujours parfaiternentsu effacer l~ pistes qui auraient pu mener àeux. En bref, Andrew et Steven sont d~ monstreS de la.pire espèce (celle du genre humain).If ........ '" .... ':_"011: ..(:.oor1IU~ 4f'dUUŒUoO"~.lLO.ptbM.:JI ......,.. ......... ld '5D_~--

j7+8+A.~-...s_~• AgressifVilriable~ Inquisiteur Vuiableo FroidVariable9' Poli Variable9 Amicoal Variable9 Affinité et déficience Variable~dl",~go Un domaine au choixàO~Si moitié des PV ou plus:InitiatÎtlf 1) Attitude: Agressive.. Cali co KM021 An. 7+ /4 *.. Crand'alTêt(020) An. 7+/3"" Corps à corps An. 7+/3 .to.g Bonus pourêtretouché: 1 (nécessite une difficultédemains)• Coordination (3) + Initiative (0) .. Attitude (+1)+ Pré