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Le quatre-quarts ou comment financer les travaux en ... - Unarc

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III. <strong>Le</strong> Quatre <strong>quarts</strong> qui <strong>en</strong> fait cinqIV. Des fonds <strong>travaux</strong> sécurisés et sans frais annexesCOMMENT et OÙ tr<strong>ou</strong>ver de l’arg<strong>en</strong>t ?L’ARC propose la recette suivante : le « Quatre <strong>quarts</strong> ». Mais comme lepastis de Marius qui avait <strong>quatre</strong> tiers (1 tiers d’eau et 3 tiers de pastis), le<strong>quatre</strong> <strong>quarts</strong> de l’ARC comporte cinq <strong>quarts</strong>.1. Il faut d’abord comm<strong>en</strong>cer à constituer une réserve p<strong>ou</strong>r gros <strong>travaux</strong> (le« fonds <strong>travaux</strong> »), placer <strong>les</strong> fonds correspondants et <strong>les</strong> sécuriser. Tantqu’une copropriété n’aura pas franchi le pas, du « fonds <strong>travaux</strong> », il ne sepassera pas grand-chose ; n<strong>ou</strong>s verrons au point IV <strong>comm<strong>en</strong>t</strong> constituerdes fonds <strong>travaux</strong> sécurisés, porteurs d’intérêts et sans frais.2. Ensuite - si l’on fait des <strong>travaux</strong> d’économie d’énergie - il faut mobiliserdes CEE, Certificats d’Économie d’Énergie. Il faudra négocier un bon prix,sachant que le prix des CEE peut aller de 1 à 4 ! N<strong>ou</strong>s verrons <strong>comm<strong>en</strong>t</strong>faire.3. Ensuite il faut id<strong>en</strong>tifier p<strong>ou</strong>r chaque copropriétaire <strong>les</strong> aides individuel<strong>les</strong>qui exist<strong>en</strong>t : crédit d’impôt, subv<strong>en</strong>tion, prêts sociaux, etc.4. Enfin - et <strong>en</strong>fin seulem<strong>en</strong>t - il faut contracter un prêt collectif et depréfér<strong>en</strong>ce un prêt à taux zéro dont il faudra négocier <strong>les</strong> frais annexes.Et le cinquième quart, alors ?5. Ce sont t<strong>ou</strong>t simplem<strong>en</strong>t <strong>les</strong> économies réalisées suite aux <strong>travaux</strong>,économies qui vont d’ailleurs permettre de payer plus facilem<strong>en</strong>t <strong>les</strong>échéances du prêt. Mais là, <strong>en</strong>core, il faudra s’assurer que <strong>les</strong> économiespromises seront bi<strong>en</strong> au r<strong>en</strong>dez-v<strong>ou</strong>s.Voilà. V<strong>ou</strong>s avez la recette du « Quatre <strong>quarts</strong> ».R<strong>en</strong>trons maint<strong>en</strong>ant dans le détail et voyons <strong>comm<strong>en</strong>t</strong> confectionner un vraiet bon <strong>quatre</strong>-<strong>quarts</strong>.6Suite à l’action incessante de l’ARC depuis dix ans, chacun est désormais bi<strong>en</strong>consci<strong>en</strong>t qu’il est indisp<strong>en</strong>sable - p<strong>ou</strong>r faire face dans de bonnes conditionsaux gros <strong>travaux</strong>, y compris de rénovation énergétique - de constituer desfonds <strong>travaux</strong>.Malheureusem<strong>en</strong>t <strong>les</strong> copropriétaires - même persuadés de cela - r<strong>en</strong>onc<strong>en</strong>tà voter des fonds <strong>travaux</strong> p<strong>ou</strong>r deux raisons majeures :1. Première raison : <strong>les</strong> fonds sont insuffisamm<strong>en</strong>t sécurisésÀ tort <strong>ou</strong> à raison <strong>les</strong> copropriétaires estim<strong>en</strong>t que <strong>les</strong> fonds <strong>travaux</strong> qu’onleur demande de voter sont insuffisamm<strong>en</strong>t sécurisés, c’est-à-dire qu’ilspeuv<strong>en</strong>t être facilem<strong>en</strong>t utilisés par <strong>les</strong> syndics à d’autres fins que lefinancem<strong>en</strong>t des gros <strong>travaux</strong> effectivem<strong>en</strong>t votés par <strong>les</strong> assemblées généra<strong>les</strong>.C’est p<strong>ou</strong>rquoi très s<strong>ou</strong>v<strong>en</strong>t <strong>en</strong> l’abs<strong>en</strong>ce de sécurisation, <strong>les</strong> copropriétairescraign<strong>en</strong>t que leur arg<strong>en</strong>t soit « mal » utilisé et préfèr<strong>en</strong>t r<strong>en</strong>oncer à t<strong>ou</strong>teconstitution de fonds <strong>travaux</strong>.2. Deuxième raison : <strong>les</strong> frais de gestion des « fonds <strong>travaux</strong> » facturéspar <strong>les</strong> syndics sont dissuasifsActuellem<strong>en</strong>t, lorsqu’un syndicat de copropriétaires s<strong>ou</strong>haite mettre <strong>en</strong> placeun « fonds <strong>travaux</strong> », <strong>les</strong> syndics de copropriété dans leur grande majoritéfactur<strong>en</strong>t des frais spécifiques p<strong>ou</strong>r la t<strong>en</strong>ue de ces fonds <strong>en</strong> faisant valoirqu’une surprime leur est imposée par leur caisse de garantie.<strong>Le</strong>s syndics sont <strong>en</strong> effet obligés de faire appel à une caisse de garantie p<strong>ou</strong>rgarantir t<strong>ou</strong>s <strong>les</strong> fonds qui leur sont remis. Or, dans le cas de la création d’un« fonds <strong>travaux</strong> » par une copropriété, <strong>les</strong> syndics se voi<strong>en</strong>t confier des fondsqui peuv<strong>en</strong>t dépasser <strong>les</strong> montants de garantie habituels auxquels ilss<strong>ou</strong>scriv<strong>en</strong>t p<strong>ou</strong>r <strong>les</strong> fonds de trésorerie c<strong>ou</strong>rants, et la caisse de garantie leurdemande <strong>en</strong> conséqu<strong>en</strong>ce une participation complém<strong>en</strong>taire.7


<strong>Le</strong> problème est que, <strong>les</strong> frais supplém<strong>en</strong>taires demandés par <strong>les</strong> syndics p<strong>ou</strong>rla garantie du « fonds <strong>travaux</strong> » s’avèr<strong>en</strong>t s<strong>ou</strong>v<strong>en</strong>t égaux aux intérêts généréspar le placem<strong>en</strong>t des fonds. Ces frais ont donc évidemm<strong>en</strong>t un effet dissuasifsur <strong>les</strong> copropriétaires qui - dès lors - r<strong>en</strong>onc<strong>en</strong>t p<strong>ou</strong>r cette raison à la créationde « fonds <strong>travaux</strong> ».P<strong>ou</strong>r tr<strong>ou</strong>ver une solution aux deux difficultés majeures qui vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t d’êtrerappelées et qui expliqu<strong>en</strong>t <strong>les</strong> fortes rétic<strong>en</strong>ces des copropriétaires à mettre<strong>en</strong> place des fonds <strong>travaux</strong>, l’ARC est <strong>en</strong> train de négocier un dispositifinnovant et simple qui permet, lorsque des fonds gros <strong>travaux</strong> sont créés dansune copropriété :1. d’une part de rassurer <strong>les</strong> copropriétaires sur le fait que <strong>les</strong> fondsépargnés ne seront utilisés que p<strong>ou</strong>r des gros <strong>travaux</strong> votés parl’assemblée générale,2. d’autre part d’échapper aux frais indirects générés par l’obligation p<strong>ou</strong>r<strong>les</strong> syndics de garantir le « fonds <strong>travaux</strong> »<strong>Le</strong> dispositif proposé, repose :a) sur le fait que l’établissem<strong>en</strong>t bancaire accepte de ne débloquer <strong>les</strong> fondsqui lui seront confiés au titre d’un « fonds <strong>travaux</strong> » que s<strong>ou</strong>s certainesconditions (conditions faisant par ailleurs l’objet d’une résolution trèsdétaillée votée <strong>en</strong> assemblée générale) ;b) sur le fait que - <strong>en</strong> raison même de la sécurisation qu’apporte ainsi labanque - la caisse de garantie - accepte de r<strong>en</strong>oncer à prélever une primecomplém<strong>en</strong>taire concernant la garantie du « fonds <strong>travaux</strong> »Ainsi, <strong>les</strong> copropriétaires seront rassurés sur le fait que l’arg<strong>en</strong>t qu’ilsprovisionn<strong>en</strong>t ne p<strong>ou</strong>rra pas être utilisé à autre chose que le financem<strong>en</strong>t des<strong>travaux</strong> qu’ils ont eux-mêmes décidés <strong>en</strong> assemblée générale.En <strong>ou</strong>tre, leur « fonds <strong>travaux</strong> » ne sera pas <strong>en</strong>tamé par des frais annexesinuti<strong>les</strong>, puisque le syndic n’aura plus à facturer des honoraires liés à laperception d’une prime complém<strong>en</strong>taire par sa caisse de garantie.V. Des fonds bi<strong>en</strong> placés et une fiscalité simpleLa difficulté avec <strong>les</strong> fonds placés est que <strong>les</strong> intérêts perçus sont à déclarernon pas par le syndicat des copropriétaires, mais par chaque copropriétaire.Ceci génère un travail supplém<strong>en</strong>taire p<strong>ou</strong>r le syndic, qu’il facture au prixfort, ce qui écorne s<strong>en</strong>siblem<strong>en</strong>t la r<strong>en</strong>tabilité (déjà s<strong>ou</strong>v<strong>en</strong>t faible desplacem<strong>en</strong>ts).Voilà p<strong>ou</strong>rquoi n<strong>ou</strong>s v<strong>ou</strong>lons négocier avec <strong>les</strong> P<strong>ou</strong>voirs publics la mise <strong>en</strong>place d’un Plan d’Épargne Copropriété (P.E.C.) sur le modèle du Pland’Épargne Logem<strong>en</strong>t, totalem<strong>en</strong>t défiscalisé.En att<strong>en</strong>dant, n<strong>ou</strong>s préconisons un dispositif simple :• <strong>en</strong> priorité, <strong>les</strong> fonds peuv<strong>en</strong>t être placés sur un livret A « Associations »,<strong>ou</strong>vert au nom du syndicat des copropriétaires. Son plafond est fixé à76.500 euros 1 . Entièrem<strong>en</strong>t défiscalisé, sa rémunération évolue demanière id<strong>en</strong>tique au Livret A des particuliers. Dans le contexte actuel,ce placem<strong>en</strong>t « traditionnel » reste à bi<strong>en</strong> des égards l’un des meilleursdu marché. T<strong>ou</strong>tefois, cette épargne reste <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t liquide. Elle <strong>en</strong>tredonc dans le montant à c<strong>ou</strong>vrir par la caisse de garantie du syndic. Maisle syndic n’a aucune formalité fiscale à accomplir.• au-delà du plafond du Livret A « Associations », <strong>ou</strong> à défaut, <strong>les</strong> fondspeuv<strong>en</strong>t être placés sur un <strong>ou</strong> plusieurs comptes à terme. En effet,contrairem<strong>en</strong>t à un livret d’épargne fiscalisé, <strong>les</strong> impôts ne sont dus quelors de la libération des fonds augm<strong>en</strong>tés des intérêts, ce qui fait que letravail du syndic n’a lieu qu’une seule fois et que celui-ci est c<strong>ou</strong>vert parses honoraires sur <strong>travaux</strong>.Avec un compte à terme, le système fonctionne de la manière suivante :L’assemblée générale détermine le montant qu’elle s<strong>ou</strong>haite placer sur un <strong>ou</strong>plusieurs comptes à terme, avec un cal<strong>en</strong>drier de versem<strong>en</strong>t des provisionsp<strong>ou</strong>r <strong>travaux</strong>. Dans l’idéal, le montant à épargner et le terme du placem<strong>en</strong>t(s’agissant d’un compte à terme, comme son nom l’indique) sont à déterminer<strong>en</strong> fonction d’un plan pluriannuel de <strong>travaux</strong> à réaliser dans le cadre d’unaudit global de <strong>travaux</strong> et de son cal<strong>en</strong>drier prévisionnel.89


A cet égard, n<strong>ou</strong>s recommandons de privilégier des comptes à terme à tauxprogressif (avec un maximum de 3 ans <strong>ou</strong> 5 ans <strong>en</strong> général), car le cal<strong>en</strong>drierprévisionnel des <strong>travaux</strong> est rarem<strong>en</strong>t respecté et il faut p<strong>ou</strong>voir débloquer <strong>les</strong>fonds uniquem<strong>en</strong>t lorsque c’est nécessaire…Un compte à terme classique a<strong>en</strong> effet l’inconvéni<strong>en</strong>t de « tomber » automatiquem<strong>en</strong>t à l’échéance prévue,même si <strong>les</strong> <strong>travaux</strong> n’ont pas comm<strong>en</strong>cé…L’assemblée générale devra égalem<strong>en</strong>t décider si le <strong>ou</strong> <strong>les</strong> comptes à terme às<strong>ou</strong>scrire doiv<strong>en</strong>t opter <strong>ou</strong> non p<strong>ou</strong>r le prélèvem<strong>en</strong>t forfaitaire libératoire(PFL) 2 . Même s’il est plus intéressant p<strong>ou</strong>r <strong>les</strong> copropriétaires modestesd’opter p<strong>ou</strong>r le régime réel, le choix doit être mis <strong>en</strong> balance avec le coût dutraitem<strong>en</strong>t administratif des formalités fisca<strong>les</strong> à réaliser par le syndic.N<strong>ou</strong>s recommandons égalem<strong>en</strong>t que ce compte soit bloqué tant quel’organisme bancaire ne reçoit pas le procès-verbal de l’assemblée générale descopropriétaires indiquant explicitem<strong>en</strong>t le vote des <strong>travaux</strong> concernés.P<strong>en</strong>dant ce délai, <strong>les</strong> produits financiers s’accumul<strong>en</strong>t sur le compte à terme.<strong>Le</strong>s conditions du placem<strong>en</strong>t, notamm<strong>en</strong>t le taux, sa progressivité <strong>en</strong> fonctionde la durée, <strong>les</strong> conditions d’un remb<strong>ou</strong>rsem<strong>en</strong>t anticipé, sont connus àl’avance, à l’<strong>ou</strong>verture du compte à terme. <strong>Le</strong> syndicat des copropriétaires nep<strong>ou</strong>rra percevoir <strong>les</strong> intérêts ainsi accumulés qu’au déblocage du compte àterme. Il n’y a donc aucune autre formalité à accomplir jusque là par le syndicEn pratique, le conseil syndical doit veiller à ce que le syndic ne débloque <strong>les</strong>fonds du compte à terme qu’<strong>en</strong> fonction du montant de la <strong>ou</strong> des facture(s)à payer : le compte à terme est alors « cassé », <strong>les</strong> intérêts sont versés auxconditions définies à la s<strong>ou</strong>scription, et la somme est virée sur le comptec<strong>ou</strong>rant du syndicat des copropriétaires.<strong>Le</strong> cas échéant, si t<strong>ou</strong>te la somme n’est pas utilisée, le reliquat peut êtreréinvesti sur un autre compte à terme <strong>ou</strong> sur le Livret A.Ce dispositif vertueux, complété le cas échéant du Livret A « Associations »,permet d’une part, de sécuriser <strong>les</strong> fonds et d’autre part, d’optimiser aumaximum la trésorerie de la copropriété.1<strong>Le</strong> plafond du livret A « Associations », de 76.500 €, auquel peuv<strong>en</strong>t s’aj<strong>ou</strong>ter <strong>les</strong> intérêts cumulés,reste inchangé au 1 er octobre 2012 : le Livret A « Associations » n’est <strong>en</strong> effet pas concerné par la haussedu plafond du Livret A p<strong>ou</strong>r <strong>les</strong> particuliers.2S<strong>ou</strong>s réserve que le dispositif du prélèvem<strong>en</strong>t forfaitaire libératoire (PFL) ne soit pas modifié à l’issuedu vote de la loi de finances p<strong>ou</strong>r 2013.10VI. Des CEE bi<strong>en</strong> négociés p<strong>ou</strong>r <strong>financer</strong>ses opérations de rénovation<strong>Le</strong>s Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) sont des certificats qui peuv<strong>en</strong>têtre obt<strong>en</strong>us par le propriétaire (<strong>en</strong> l’occurr<strong>en</strong>ce la copropriété) à l’occasionde <strong>travaux</strong> <strong>en</strong>traînant des économies d’énergie.Un arrêté permet - p<strong>ou</strong>r chaque type de <strong>travaux</strong> <strong>en</strong>visagé - de calculer <strong>les</strong>économies théoriques <strong>en</strong>g<strong>en</strong>drées.<strong>Le</strong> total des économies <strong>en</strong>g<strong>en</strong>drées par une opération d’améliorationénergétique est traduit <strong>en</strong> Certificats d’Économies d’Énergie que <strong>les</strong>copropriétés peuv<strong>en</strong>t v<strong>en</strong>dre à des « obligés » (<strong>les</strong> f<strong>ou</strong>rnisseurs d’énergie obligéspar la réglem<strong>en</strong>tation de contribuer à la réalisation d’économies d’énergie).<strong>Le</strong> problème est que ces certificats peuv<strong>en</strong>t se v<strong>en</strong>dre plus <strong>ou</strong> moins cher. I<strong>les</strong>t donc ess<strong>en</strong>tiel de p<strong>ou</strong>voir <strong>les</strong> négocier un bon prix. Sachant que <strong>les</strong> prixvont de 1 à 4, on mesure l’importance d’une bonne négociation.Dans le cadre du part<strong>en</strong>ariat avec la Caisse d’Épargne, <strong>les</strong> copropriétésadhér<strong>en</strong>tes à l’ARC <strong>ou</strong> à une association de l’UNARC peuv<strong>en</strong>t s’adresser àVALOENERGIE, filiale des Caisses d’Epargne spécialisée dans la valorisationdes CEE.En cas de signature d’une Conv<strong>en</strong>tion <strong>en</strong>tre la copropriété etVALOENERGIE p<strong>ou</strong>r la valorisation des CEE, <strong>les</strong> adhér<strong>en</strong>ts de l’ARC aurontune triple garantie :a. bénéficier des meilleurs prix du marché p<strong>ou</strong>r leurs CEE grâce à lamutualisation des CEE collectés par VALOENERGIE ;b. bénéficier intégralem<strong>en</strong>t des montants versés, déduction faite de lacommission de VALOENERGIE, définie à l’avance <strong>en</strong> p<strong>ou</strong>rc<strong>en</strong>tage duprix de v<strong>en</strong>te. VALOENERGIE est donc incitée à négocier <strong>les</strong> CEEcollectés au meilleur prix. La copropriété, de son côté, n’a aucun frais àavancer à la signature de la Conv<strong>en</strong>tion.11


c. bénéficier d’un conseil totalem<strong>en</strong>t indép<strong>en</strong>dant des f<strong>ou</strong>rnisseursd’énergie, des fabricants de matériels <strong>ou</strong> des exploitants :VALOENERGIE n’impose <strong>en</strong> effet aucune énergie ni aucunéquipem<strong>en</strong>t à la copropriété, qui reste libre de ses choix. Dans le mêmeesprit, VALOENERGIE ne verse aucun commissionnem<strong>en</strong>t auxintermédiaires que sont <strong>les</strong> <strong>en</strong>treprises, <strong>les</strong> architectes <strong>ou</strong> <strong>les</strong> syndics, ceciconformém<strong>en</strong>t à l’esprit de la loi, à moins que cela ne soit expressém<strong>en</strong>tprévu et justifié dans Conv<strong>en</strong>tion et donc autorisé <strong>en</strong> t<strong>ou</strong>te connaissancede cause par l’assemblée générale de la copropriété.En résumé, la copropriété bénéficie ainsi d’une transpar<strong>en</strong>ce totale au bénéficedes seuls copropriétaires.VII. Des prêts collectifs bi<strong>en</strong> maîtrisés<strong>Le</strong> prêt - on l’a vu - est l’une des <strong>quatre</strong> composantes importantes du plan definancem<strong>en</strong>t.En cas de <strong>travaux</strong>, de gros <strong>travaux</strong>, il peut être très efficace de contracter unprêt collectif, ce qui assure un financem<strong>en</strong>t aux personnes qui ont desdifficultés à obt<strong>en</strong>ir un prêt (retraités, primo-accédants…). T<strong>ou</strong>tefois, sas<strong>ou</strong>scription ne sera pas possible par un copropriétaire <strong>en</strong> situation desur<strong>en</strong>dettem<strong>en</strong>t, inscrit au fichier des incid<strong>en</strong>ts de paiem<strong>en</strong>t (FICP) <strong>ou</strong>interdit bancaire. De même, si le copropriétaire est <strong>en</strong> retard dans le paiem<strong>en</strong>tde ses charges (de plus de 6 mois) il ne p<strong>ou</strong>rra pas bénéficier du prêt. Bi<strong>en</strong><strong>en</strong>t<strong>en</strong>du, la banque peut aussi demander à étudier la situation financièreindividuelle d’un copropriétaire p<strong>ou</strong>r apprécier sa capacité de remb<strong>ou</strong>rsem<strong>en</strong>t,lorsque la quote-part du prêt lui rev<strong>en</strong>ant dépasse un certain montant (ce quipeut être le cas, par exemple, s’il possède plusieurs lots).<strong>Le</strong> problème des prêts collectifs est qu’ils peuv<strong>en</strong>t s’avérer plus coûteux(assurance, caution, frais de syndic...) que des prêts personnels.Il est donc important de p<strong>ou</strong>voir bénéficier d’une offre contrôlée que cela soitdans le cadre d’un prêt collectif « normal » <strong>ou</strong>, <strong>en</strong>core mieux, dans le cadred’un PTZ (prêt à taux zéro) collectif.L’ARC reste ainsi <strong>en</strong> att<strong>en</strong>te des décrets d’application p<strong>ou</strong>r la mise <strong>en</strong> placede l’éco-prêt à taux zéro (Eco-PTZ) collectif qui constituera un <strong>ou</strong>til puissantp<strong>ou</strong>r faciliter à moindre coût le financem<strong>en</strong>t des <strong>travaux</strong> de rénovationthermique <strong>en</strong> copropriété, et plus adapté à l’habitat collectif, que l’Eco-PTZindividuel, davantage destiné aux maisons individuel<strong>les</strong>.En pratique, l’ARC recommande, <strong>en</strong> concertation avec <strong>les</strong> copropriétaires etaprès autorisation de l’assemblée générale, la mise <strong>en</strong> place du paiem<strong>en</strong>t deséchéances du prêt par prélèvem<strong>en</strong>ts automatiques de la banque directem<strong>en</strong>tsur <strong>les</strong> comptes bancaires de chaque copropriétaire. Ainsi, le syndic estdéchargé de la gestion et du suivi des remb<strong>ou</strong>rsem<strong>en</strong>ts sur la banque. De plus,1213


<strong>en</strong> cas d’incid<strong>en</strong>ts de paiem<strong>en</strong>t, la caution se substituera au copropriétairedéfaillant, sans risquer de recréer de la solidarité de fait <strong>en</strong>tre <strong>les</strong>copropriétaires.En effet, dans le cas d’un prélèvem<strong>en</strong>t unique sur le compte du syndicat, siun copropriétaire ne règle pas ses échéances, cela risque de poser desproblèmes directs <strong>ou</strong> indirects à l’<strong>en</strong>semble de la copropriété.En cas de v<strong>en</strong>te d’un lot, la banque est remb<strong>ou</strong>rsée par anticipation de laquote-part correspondante au lot. S’agissant d’une charge de copropriété, <strong>les</strong>yndicat apparaît comme le créancier du copropriétaire p<strong>ou</strong>r cette quote-part,et bénéficie dès lors d’un privilège sur le prix de v<strong>en</strong>te (à la condition que <strong>les</strong>yndic ait bi<strong>en</strong> signalé l’exist<strong>en</strong>ce d’un emprunt collectif au notaire <strong>en</strong> chargede la v<strong>en</strong>te).En cas de décès du copropriétaire, l’emprunt peut être remb<strong>ou</strong>rsé par seshéritiers, soit repris par eux. En t<strong>ou</strong>t état de cause, le capital restant dû ferapartie du passif de la succession, au même titre que <strong>les</strong> autres charges decopropriété.C’est t<strong>ou</strong>t ce dispositif que n<strong>ou</strong>s allons t<strong>en</strong>ter de r<strong>en</strong>dre opérationnel.VIII. Aider <strong>les</strong> copropriétaires à faire le pointdes aides individuel<strong>les</strong>I. Un « maquis » inextricable<strong>Le</strong>s aides personnel<strong>les</strong> <strong>en</strong> matière de <strong>travaux</strong> et plus spécialem<strong>en</strong>t de <strong>travaux</strong>d’économie d’énergie sont :• multip<strong>les</strong> ;• complexes ;• changeantes.1. Multip<strong>les</strong>On relève des aides d’État (subv<strong>en</strong>tions, crédits d’impôt, bonificationsd’intérêt), des aides loca<strong>les</strong> (Régions, départem<strong>en</strong>ts, agglomérations,communes), des aides spécia<strong>les</strong> : caisse de retraites, 1 % logem<strong>en</strong>t, caissesd’allocations familia<strong>les</strong>, etc.2. ComplexesP<strong>ou</strong>r bénéficier de ces aides, il faut dans certains cas ne pas dépasser certainsplafonds de ress<strong>ou</strong>rces (sachant que ces ress<strong>ou</strong>rces sont calculées sur la basedu dernier <strong>ou</strong> avant dernier avis d’imposition).Ces plafonds peuv<strong>en</strong>t changer <strong>en</strong> fonction de l’organisme <strong>ou</strong> de lacollectivité qui accorde <strong>les</strong> aides. Il peut même y avoir plusieurs types deplafond p<strong>ou</strong>r UN même organisme.Dans d’autres situations (bailleurs) il faut respecter des maximums de loyerpar mètre carré.Enfin, comme on le voit un vrai un casse-tête.3. ChangeantesEt - cerise sur le gâteau - t<strong>ou</strong>tes ces règ<strong>les</strong> peuv<strong>en</strong>t changer d’une annéesur l’autre, évoluer à la hausse, à la baisse, disparaître, rev<strong>en</strong>ir...1415


II. Une opacité regrettableDans ces conditions plus personne n’y compr<strong>en</strong>d ri<strong>en</strong>. Il faut alors consulterdes organismes spécialisé qui :• demand<strong>en</strong>t d’abord de f<strong>ou</strong>rnir divers docum<strong>en</strong>ts et justificatifs ;• demand<strong>en</strong>t <strong>en</strong>suite de l’arg<strong>en</strong>t p<strong>ou</strong>r analyser <strong>les</strong> situations individuel<strong>les</strong>et faire savoir à quoi <strong>les</strong> copropriétaires ont droit.Conséqu<strong>en</strong>ce : <strong>les</strong> copropriétaires sont dans l’incapacité de savoir quel<strong>les</strong> aidesils p<strong>ou</strong>rrai<strong>en</strong>t t<strong>ou</strong>cher p<strong>ou</strong>r <strong>les</strong> <strong>travaux</strong>, ce qui contribue à <strong>les</strong> empêcherd’adhérer à un programme de <strong>travaux</strong> et à voter favorablem<strong>en</strong>t celui-ci, cequi est bi<strong>en</strong> compréh<strong>en</strong>sible.III. un « <strong>ou</strong>til » p<strong>ou</strong>r débloquer la situationVoilà p<strong>ou</strong>rquoi il est ess<strong>en</strong>tiel de disposer d’un <strong>ou</strong>til simple permettant àchacun de simuler s qu’il p<strong>ou</strong>rrait obt<strong>en</strong>ir comme aide et id<strong>en</strong>tifier <strong>les</strong>procédures et <strong>les</strong> organismes à contacterCet <strong>ou</strong>til est, <strong>en</strong> fait, une sorte d’« application » sur Internet : <strong>les</strong>copropriétaires r<strong>en</strong>tr<strong>en</strong>t un certain nombre de données (rev<strong>en</strong>us ; situationfamiliale ; adresse ; statut ; types de <strong>travaux</strong> et montant…) et ils obti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>tun bilan des aides mobilisab<strong>les</strong> personnalisées, la liste des contactsLa Caisse d’Épargne et l’ARC ont décidé de réaliser <strong>en</strong>semble un tel <strong>ou</strong>til,indisp<strong>en</strong>sable p<strong>ou</strong>r compléter le « plan de financem<strong>en</strong>t » de chaquecopropriétaire, donc de faciliter la prise de décision concernant <strong>les</strong> gros<strong>travaux</strong>.IX. Faire <strong>en</strong> sorte que <strong>les</strong> économies d’énergieprévues soi<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> et intégralem<strong>en</strong>t obt<strong>en</strong>uesTrop s<strong>ou</strong>v<strong>en</strong>t <strong>les</strong> objectifs d’économies d’énergie annoncés et qui fond<strong>en</strong>t <strong>en</strong>partie l’équilibre financier des opérations ne sont pas atteints.<strong>Le</strong>s raisons sont multip<strong>les</strong> :• calculs de départ grossiers <strong>ou</strong> volontairem<strong>en</strong>t optimistes ;• mise <strong>en</strong> œuvre imparfaite (exemple : f<strong>en</strong>êtres isolantes <strong>en</strong> faitinsuffisamm<strong>en</strong>t étanches) ;• préconisations inadaptées (exemple : puissance des radiateurs trop forte) ;• gestion laxiste des n<strong>ou</strong>veaux équipem<strong>en</strong>ts.C’est p<strong>ou</strong>rquoi il faut être particulièrem<strong>en</strong>t att<strong>en</strong>tifs à ces différ<strong>en</strong>ts points etchercher à traiter <strong>les</strong> problèmes le plus <strong>en</strong> amont possible.L’ARC cherche à traiter <strong>les</strong> problèmes à t<strong>ou</strong>tes <strong>les</strong> étapes1. Calculs initiaux : <strong>les</strong> calculs doiv<strong>en</strong>t être effectués selon des méthodesrig<strong>ou</strong>reusesEn particulier, lorsqu’il y a production collective d’eau chaude, n<strong>ou</strong>s exigeonsune instrum<strong>en</strong>tation qui permet de déterminer exactem<strong>en</strong>t <strong>les</strong>consommations calorifiques relatives à cette production.Cela permet ainsi d’obt<strong>en</strong>ir des chiffres fiab<strong>les</strong> concernant <strong>les</strong> consommationsréel<strong>les</strong> p<strong>ou</strong>r le seul chauffage et donc de déterminer rig<strong>ou</strong>reusem<strong>en</strong>t lasituation de référ<strong>en</strong>ce, donc de bi<strong>en</strong> contrôler - <strong>en</strong>suite - le niveau réel deséconomies.2. Contrôle de la mise <strong>en</strong> œuvreLà <strong>en</strong>core, il faut mettre <strong>en</strong> place des dispositions spécia<strong>les</strong>.1617


Dans <strong>les</strong> marchés de <strong>travaux</strong>, il faut introduire des dispositions permettantdes contrô<strong>les</strong> adaptés <strong>en</strong> c<strong>ou</strong>rs de chantier <strong>ou</strong> <strong>en</strong> fin de chantier (exemple :<strong>les</strong> tests d’étanchéité qui sont trop rarem<strong>en</strong>t faits), etc.X. Une démarche efficace :l’audit global partagé et le BIC3. Deuxième réception des <strong>travaux</strong> un an après la première réceptionP<strong>ou</strong>r inciter <strong>les</strong> maîtres d’œuvre et <strong>en</strong>treprises à une rigueur maximum, il fautp<strong>ou</strong>voir <strong>les</strong> r<strong>en</strong>dre responsab<strong>les</strong> des « résultats » effectifs. Voilà p<strong>ou</strong>rquoi, <strong>en</strong>matière de <strong>travaux</strong> d’économies d’énergie, n<strong>ou</strong>s préconisons que - un an aprèsla première réception des <strong>travaux</strong> - ait lieu une deuxième réception (commecela se passe s<strong>ou</strong>v<strong>en</strong>t <strong>en</strong> Suisse) permettant de vérifier que <strong>les</strong> performancesthermiques annoncées sont bi<strong>en</strong> (<strong>ou</strong> non) au r<strong>en</strong>dez-v<strong>ou</strong>s et - à défaut - derechercher <strong>les</strong> causes de ce décalage (mauvaises préconisations ; mauvaiscalculs ; mauvaise mise <strong>en</strong> œuvre ; mauvais <strong>en</strong>treti<strong>en</strong>, etc.) et d’y remédier, ycompris <strong>en</strong> faisant j<strong>ou</strong>er <strong>les</strong> assurances.Conclusion. Grâce à différ<strong>en</strong>tes dispositions, n<strong>ou</strong>s parv<strong>en</strong>ons à maîtriser <strong>les</strong>résultats annoncés <strong>en</strong> matière d’économie d’énergie et donc à garantirl’équilibre financier des opérations.A noter : p<strong>ou</strong>r certains professionnels un moy<strong>en</strong> apparemm<strong>en</strong>t plussimple d’obt<strong>en</strong>ir des économies garanties serait le Contrat de PerformanceEnergétique (CPE).En fait le CPE s’avère s<strong>ou</strong>v<strong>en</strong>t - <strong>en</strong> copropriété - plutôt illusoire, <strong>les</strong>économies garanties étant très inférieures à ce qu’il est possible d’obt<strong>en</strong>ir<strong>en</strong> suivant simplem<strong>en</strong>t la méthode préconisée plus haut, à savoir :• contrôle des calculs initiaux ;• contrôle de la mise <strong>en</strong> œuvre ;• d<strong>ou</strong>ble réception des <strong>travaux</strong>.<strong>Le</strong> débat reste, cep<strong>en</strong>dant, <strong>ou</strong>vert.Une fois que l’on a défini un plan de financem<strong>en</strong>t, alors on peut comm<strong>en</strong>cerà construire un projet. Comm<strong>en</strong>t s’y pr<strong>en</strong>dre ?1. Mettre <strong>en</strong> œuvre un audit globalNotre conviction est désormais totalem<strong>en</strong>t confirmée par notre pratique etcelle de nos adhér<strong>en</strong>ts : il faut donc agir p<strong>ou</strong>r développer des audits globaux,associant thermici<strong>en</strong>s et architectes, donc créer <strong>ou</strong> susciter des « binômes ».C’est le premier impératif.2. De l’audit global à l’audit global partagéL’audit global reste cep<strong>en</strong>dant insuffisant s’il n’est pas conduit avec le conseilsyndical et ne ti<strong>en</strong>t pas compte des dynamiques propres à chaque copropriété.Dynamiques de la gestion autant que dynamiques socio-économiques.À cela s’aj<strong>ou</strong>te le fait qu’un audit reste s<strong>ou</strong>v<strong>en</strong>t incomplet, dans la mesure où<strong>les</strong> auditeurs ne peuv<strong>en</strong>t passer t<strong>ou</strong>t le temps nécessaire à :• réunir <strong>les</strong> docum<strong>en</strong>ts ;• organiser <strong>les</strong> r<strong>en</strong>contres avec <strong>les</strong> copropriétaires (visite des logem<strong>en</strong>ts,réunions de restitution) ;• passer <strong>les</strong> questionnaires auprès des occupants et - surt<strong>ou</strong>t - obt<strong>en</strong>ir desréponses.P<strong>ou</strong>r t<strong>ou</strong>tes ces raisons, il faut que l’audit soit « partagé », ce qui veut dire :• que le conseil syndical doit préparer l’audit : non seulem<strong>en</strong>t f<strong>ou</strong>rnir auxauditeurs t<strong>ou</strong>tes <strong>les</strong> informations nécessaires concernant la dynamiquede la copropriété, ses problèmes, ses att<strong>en</strong>tes, mais aussi <strong>les</strong> informationsobjectives <strong>ou</strong> techniques : données et docum<strong>en</strong>ts nécessaires, <strong>en</strong>particulier ;1819


• que le conseil syndical doit, <strong>en</strong>suite, participer à l’ori<strong>en</strong>tation de l’audit(on parle de définition du « périmètre » de l’audit) ;• que le conseil syndical doit, <strong>en</strong>fin, participer au recueil des docum<strong>en</strong>ts,au dér<strong>ou</strong>lem<strong>en</strong>t de l’audit et faire participer le plus possible <strong>les</strong>copropriétaires.Remerciem<strong>en</strong>tsCe Guide a été réalisé avec le s<strong>ou</strong>ti<strong>en</strong> de la Caisse d’Epargne Ile-de-France etde VALOENERGIE :3. <strong>Le</strong> BIC, première étape de l’audit global partagé<strong>Le</strong> BIC - p<strong>ou</strong>r Bilan Initial de Copropriété - est un docum<strong>en</strong>t mis au pointpar l’Association Planète Copropriété et divers part<strong>en</strong>aires (architectes,bureaux d’études thermiques) dans le cadre d’un gr<strong>ou</strong>pe de travail piloté parl’ARC.Il a trois objectifs et trois vertus :• Permettre au conseil syndical de réaliser lui-même le bilan de la situationde la copropriété (y compris financière) et des dynamiques qui sont <strong>les</strong>si<strong>en</strong>nes.Ce bilan va aider le conseil dans son travail, mais aussi permettred’éclairer <strong>les</strong> auditeurs pot<strong>en</strong>tiels sur la situation : ce qui estimpossible/possible ; <strong>les</strong> freins et <strong>les</strong> at<strong>ou</strong>ts ; <strong>les</strong> faib<strong>les</strong>ses et <strong>les</strong> forces ;<strong>les</strong> problèmes, <strong>les</strong> att<strong>en</strong>tes, etc.• Aider - grâce à ce bilan - le conseil syndical à se dynamiser et à dynamiser<strong>les</strong> membres de la copropriété, y compris <strong>en</strong> consultant déjà <strong>les</strong> occupantssur leurs problèmes et leurs att<strong>en</strong>tes.• Préparer l’audit <strong>en</strong> réunissant d‘emblée des docum<strong>en</strong>ts, plans, factures,données relatives à la copropriété qui vont permettre que l‘audit soitmoins coûteux (gain de temps) et plus efficace.V<strong>ou</strong>s tr<strong>ou</strong>verez le guide du Bilan Initial de Copropriété (BIC) sur le site del’ARC et de l’UNARC : www.unarc.asso.fr <strong>ou</strong> bi<strong>en</strong> sur celui de PlanèteCopropriété : www.planetecopropriete.comLa Caisse d’Epargne Ile-de-FranceLa Caisse d’Epargne Ile-de-France est une banque coopérative au servicede sa région où elle accompagne t<strong>ou</strong>tes <strong>les</strong> cli<strong>en</strong>tè<strong>les</strong> : particuliers,professionnels, <strong>en</strong>treprises, acteurs de l’économie sociale, institutionset collectivités loca<strong>les</strong>, avec son réseau de 500 ag<strong>en</strong>ces et c<strong>en</strong>tresd’affaires. C’est la plus importante des 17 Caisses d’Epargne avec 3,6millions de cli<strong>en</strong>ts, dont 600 000 sociétaires, et 1 016,9 millions d’eurosde Produit Net Bancaire <strong>en</strong> 2011. Elle compte 4 726 collaborateurs etprés<strong>en</strong>te p<strong>ou</strong>r 2011 un total de bilan consolidé de 54,86 milliardsd’euros. Créée <strong>en</strong> 1818, elle est la première Caisse d’Epargne fondée<strong>en</strong> France.A propos des Caisses d’Epargne :<strong>Le</strong>s 17 Caisses d’Epargne sont des banques coopératives régiona<strong>les</strong>. Avec27 millions de cli<strong>en</strong>ts, dont 4,3 millions de sociétaires, el<strong>les</strong> privilégi<strong>en</strong>tle meilleur niveau de service dans t<strong>ou</strong>s <strong>les</strong> domaines : collecte et gestionde patrimoine, projets immobiliers, assurances. <strong>Le</strong>s Caisses d’Epargnefont partie du Gr<strong>ou</strong>pe BPCE, issu du rapprochem<strong>en</strong>t des Caissesd’Epargne et des Banques Populaires.www.caisse-epargne.fr2021


VALOENERGIEVALOENERGIE est une filiale des Caisses d’Epargne créée <strong>en</strong> février2012. VALOENERGIE intervi<strong>en</strong>t sur le patrimoine des acteurs publicset privés afin d’id<strong>en</strong>tifier <strong>les</strong> gisem<strong>en</strong>ts d’économies d’énergie, depréconiser <strong>les</strong> <strong>travaux</strong> à réaliser au travers de l’audit énergétique, et <strong>les</strong>accompagne dans la valorisation financière de leurs <strong>travaux</strong> via ledispositif des Certificats d’Economies d’Energie.Contacts : www.valo<strong>en</strong>ergie.frMarjorie Hinaut, responsable du développem<strong>en</strong>t et de la communicationmarjorie.hinaut@hrservices.fr / 01 58 40 72 47Victor Labbé, responsable Audits énergétiqueslabbe@bect.fr / 01.73.54.90.70Marie-Laure Guilbert, responsable CEEmarie-laure.guilbert@hrservices.fr / 01 58 40 44 8422


GUIDES THEMATIQUES ET CONTRATS-TYPE<strong>Le</strong>s « Manuels »Prix remiséGUIDES : TITRES Édition Nombre Prix public jusqu’aude pages 31/08/2013La Copropriété Pratique <strong>en</strong> 300 Questions 11 ème éd. 384 18,50 € 17,00 €Copropriété: <strong>Le</strong> Manuel du Conseil Syndical 6 ème éd. 352 17,50 € 16,00 €Travaux et maint<strong>en</strong>ance <strong>en</strong> copropriété 3 ème éd. 384 18,50 € 17,00 €Asc<strong>en</strong>seurs, Comm<strong>en</strong>t éviter le pire ? 2 ème éd. 288 15,00 € 15,00 €La comptabilité p<strong>ou</strong>r t<strong>ou</strong>s 2 ème éd. 384 18,50 € 17,00 €<strong>Le</strong> règlem<strong>en</strong>t de copropriété <strong>en</strong> 200 questions 2 ème éd. 320 16,00 € 16,00 €Copropriété : le temps des économies d’énergie 2008 352 18,50 € 17,00 €Gérer soi-même son logem<strong>en</strong>t locatif 2006 320 16,50 € 15,00 €Gérer soi-même sa copropriété <strong>ou</strong> son ASL 2005 352 17,50 € 16,00 €Copropriété : t<strong>ou</strong>t sur l’assemblée générale 1 ème éd. 352 18,50 € 17,00 €« <strong>Le</strong>s Ess<strong>en</strong>tiels »“<strong>Le</strong>s Docum<strong>en</strong>tsPratiques”“<strong>Le</strong>s guides à 2 €”DVDTraiter <strong>les</strong> copropriétés fragi<strong>les</strong> <strong>ou</strong> <strong>en</strong> difficulté 1 ème éd. 11,00 € 11,00 €Copropriété ameliorer sa gestion avec internet 1 ème éd. 11,00 € 11,00 €Faites baisser vos charges de votre copropriété 2009 160 11,00 € 10,00 €<strong>Le</strong>s comptes de la copropriété 1 ème éd. 157 11,00 € 10,00 €Soyez un conseil Syndical de copropriété efficace 2010 160 11,00 € 10,00 €L’assemblée générale <strong>en</strong> copropriété 2010 157 11,00 € 10,00 €Savoir traiter <strong>les</strong> impayés <strong>en</strong> copropriété 2011 156 10,00 € 9,00 €Decider et contrôler <strong>les</strong> <strong>travaux</strong> <strong>en</strong> copropriété 2011 149 10,00 € 9,00 €Bi<strong>en</strong> choisir son syndic de copropriété 2011 158 10,00 € 9,00 €Carnet d‘<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> et de maint<strong>en</strong>ance 2007 50 15,00 € 15,00 €Savoir lire et exploiter <strong>les</strong> cinq annexes 2010 25 10,00 € 10,00 €Registre du suivi du conseil syndical 2010 82 5,00 € 5,00 €Contrat type d’<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> des asc<strong>en</strong>seurs 2012 33 8,50 € 8,50 €<strong>Le</strong>s 25 gestes de premier sec<strong>ou</strong>rs <strong>en</strong> matiere d’analysedes comptes 2012 30 2,00 € 2,00 €<strong>Le</strong>s impayés <strong>en</strong> 25 questions 2012 25 2,00 € 2,00 €Comm<strong>en</strong>t je suis dev<strong>en</strong>u syndic b<strong>en</strong>evole 2012 30 2,00 € 2,00 €Comm<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> négocier son contrat de syndic 38 2,00 € 2,00 €DVD « La comptabilité p<strong>ou</strong>r t<strong>ou</strong>s » 2009 13,00 € 13,00 €DVD « T<strong>ou</strong>t savoir sur <strong>les</strong> appels de charge » 2011 5,00 € 5,00 €Guide de la bonne gestion 2013 256 GratuitAmélioration technique des Bâtim<strong>en</strong>ts Collectifs 2011 344 35,00 €Frais de port 1 guide 4,10 €Frais de port à partir de 2 guides 6,30 €Dont TVA : 7%


25/31, rue Joseph Python75020Tél.: 01 40 30 12 82Fax : 01 40 30 12 63www.unarc.asso.frT<strong>ou</strong>s droits réservés. T<strong>ou</strong>tes reproductions, même partielleet quel qu’<strong>en</strong> soit le support, est interdit sans autorisationde l’ARC, propriétaire des droits.© Octobre 2012AB Communication • 01 55 25 20 10

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