annuaire 2002 - Founoune

L’Année de l’Algérie en France 2003Histoire d’une histoireOrganisation et chronologieJuin 2000, visite de Abdelaziz Bouteflika à Paris et décision d'organiser uneAnnée de l'Algérie en France en 2003. Décembre 2001, démission deDominique Wallon. Lui succède Françoise Allaire, directrice du Centreculturel français (1976-1979) et conseiller de coopération à l’ambassade deFrance à Alger (1988-1992).Le premier article consacré à l’année de l’Algérie en France par le journalHorizons (9/1) annonce sa préparation « sous de bons auspices ». Lejournaliste croit deviner « une ère nouvelle favorable au développement, àla dynamisation du fait culturel ». Il suppute une rupture avec l’époque durègne de « l’inculture et de l’intolérance ».Un mois après, en février 2002, le président du commissariat de l'Année del'Algérie en France, Hocine Senoussi, est limogé. Il affirme être « unhomme de culture » et semble ignorer les raisons deson limogeage (Le matin 11/2). Dès le mois de mars, Hervé Bourges, envisite à Alger, fait part (L’Expression 25/3) de deux cents projets labellisés.Le journaliste commente au regard du document fourni par le commissariatfrançais « le flou qui caractérise le traitement algérien du dossier ».Conférence de presse de Mohamed Raouraoua, à Alger, le 15 avril, surl'Année de l'Algérie en France. Il dément les rumeurs de son annulation etprésente le programme de cette manifestation. Il précise le budget affectépar l'Etat à l'organisation de l'Année de l'Algérie en France, soit 90 milliardsde centimes (Le Matin 16/4). Le Quotidien d’Oran (16/4) confirme unbudget de 106 milliards de centimes, relate l’optimisme ambiant « Nousserons prêts à la date prévue » et se fait l’écho du pronostic des décideurs :« montrer les facettes multiples de la richesse culturelle de l’Algérie » et «redynamiser un champ culturel national délabré ». El Moudjahid (16/4)met l’accent sur « la dimension populaire » et l’engagement des « mécèneset (des) hommes de culture ».EnjeuxLes autorités algériennes et françaises n’ignoraient pas les crispationsidéologiques et les démangeaisons politiques que créerait une tellemanifestation ; toutefois elles sont surprises par l’ampleur de la polémique10