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annuaire 2002 - Founoune

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(Liberté 12/8). Hassan Gherab dénonce dans l’article « Arts etartistes sont encore soumis au bon de commande »,« l’assujettissement de la culture à des considérationspoliticiennes ». Confinée dans un rôle de faire-valoir, la culture enAlgérie est instrumentalisée et « la concordance du calendrier desfêtes nationales et religieuses avec une inflation desmanifestations culturelles en est l’illustration la plus flagrante »(La Tribune 9/12). Amine Lotfi, en page première du quotidien ElWatan (15/8), évoque « La stratégie du pire » en expliquant que laculture est sacrifiée « sur l’autel de la déraison et del’ignorance ». Rappelant « la grande oubliée des plans dedéveloppement » à propos de la culture et « le désengagement del’Etat »,, il insiste sur la démarche idéologique de la puissancepublique pour qui « la renaissance culturelle … ne constitue pasune priorité ». La preuve en est la direction de la culture de la villede Saïda qui est assurée de façon provisoire depuis cinq ans, sansaucun moyen matériel, ni budget de fonctionnement (El Watan26/12).• Abire Nessaïba cheville le pessimisme « La culture demeurera leparent pauvre de la société tant que (le) vivier estudiantin luitournera le dos et ne s’implique pas dans sa préservation, sapratique et son expansion ». Dans « Y a-t-il une place pour laCulture ? » (L’Expression 24/10), elle met en évidence lafermeture de l’espace universitaire à la culture et à l’activitéculturelle « Dès lors, tant que la culture ne dispose pas de la placequi lui revient dans la société, et surtout des moyens nécessaires etsuffisants, pour qu’elle s’affirme dans ce temple du savoir qu’estl’université, il y aura toujours un manque dans les connaissancesde ces diplômés qui auront à prendre en charge des secteurs où laculture cherchera encore à s’exprimer ».• Les étudiants de l’Ecole supérieure des Beaux-Arts d’Alger sont engrève de cours depuis deux mois, novembre et décembre. Ilsorganisent un sit-in devant le ministère de la Communication et dela Culture (El Watan 17/12). L’arrêt de cours est motivé parl’absence d’hébergement pour 156 étudiants (L’Expression 29/12).Les autres étudiants croupissent dans une cité délabrée, de transitdisaient les officiels de l’époque (1975).• La réalité artistique nationale vue au travers d’une collaborationAlgéro-Allemande autour d’un atelier de photographie. Lephotographe allemand Volkmar Ziegler constate l’indigence desmoyens de l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts d’Alger : « Les6

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