Untitled - Institut universitaire romand de Santé au Travail

Nous avons débuté l’année 2009 en disant au revoir au Professeur Michel Guillemin, qui quittaitl’institut après 30 années, dont plusieurs passées à sa direction. Sa leçon d’adieu, qui s’estdéroulée le 9 mars, a réuni un public nombreux, dans une ambiance émouvante et conviviale.Michel Guillemin, lors de sa présentation, a insisté sur les mesures à prendre pour continuerà promouvoir la santé au travail en Suisse. Il a relaté notamment le coût impressionnantdes accidents et maladies professionnels, l’importance de la gestion des risques, l’efficacitéd’une bonne prévention et la nécessité d’un soutien politique. Le Conseiller d’Etat Pierre-Yves Maillard a aussi relevé l’importance de la santé au travail. Trevor Ogden, rédacteur enchef de la revue britannique « Annals of Occupational Hygiene », Vesna Sormaz, présidentede la Société suisse d’hygiène du travail et Jean Parrat, membre du bureau du Conseil defondation de l’IST, se sont également prononcés lors de cette soirée, pour rendre hommageà l’homme, et pour rester fidèles aux valeurs qu’il a toujours défendues, celles liées à la santédes travailleurs. Les deux doyens des Universités de Lausanne et de Genève, les ProfesseursPatrick Francioli et Jean-Louis Carpentier, de même que le Vice-recteur Philippe Moreillon,avaient également fait le déplacement. Nous remercions vivement tous les intervenants àcette manifestation, et saluons Michel Guillemin, pour son engagement non démenti enfaveur de la santé au travail.En 2009, je me suis donc retrouvée seule professeure à l’IST. Les successions, des ProfesseursMarcel-André Boillat et Michel Guillemin, ont été mises en route et j’ai bon espoir que cesdeux postes soient repourvus en 2010. Le 1er octobre se sont déroulées les leçons d’épreuveà la succession de M. Guillemin : deux candidats internes et un externe ont été entendus. LaCommission de nomination a rendu son rapport au Décanat de la Faculté de biologie et demédecine, mais nous sommes toujours dans l’attente de la décision du Conseil de faculté.Nous avons poursuivi nos activités de visibilité en participant et en menant plusieursévènements. En octobre s’est déroulé le colloque « 50 ans et plus… en forme au travail ? ».Organisé par Jacqueline De Puy de l’IST, en collaboration avec le Centre patronal, la CLASS etPromotion Santé Suisse, ce colloque marquait la fin de quatre années de programme sur lestravailleurs de 50 ans et plus. Malgré la crise financière, nous avons été heureux de constaterque cette problématique restait d’actualité, au vu du nombre d’entreprises présentes à cecolloque. Les ateliers ont suscité de nombreux échanges et les évaluations réalisées ont ététrès positives.Le projet NanoImpactNet, plateforme de discussion et de coordination entre les chercheurset autres milieux concernés par le domaine des nanotechnologies, mis sur pied en 2008, avu sa première conférence se tenir du 23 au 27 mars 2009. Se déroulant sur le site du CHUV,dont nous remercions le directeur, le Professeur Pierre-François Leyvraz, pour avoir mis àdisposition ses locaux, et réunissant près de 200 participants, principalement d’Europe, cetteconférence a été très bien accueillie. Une deuxième édition sera reconduite en mars 2010.Toujours dans le domaine des nanoparticules, nous avons participé avec Michael Riedikeret Kaspar Schmid en mars à une conférence de presse. Nous avons présenté une recherchesur le degré d’utilisation des nanoparticules dans l’industrie suisse. Cette étude représenteune innovation mondiale, et pour la première fois on a pu chiffrer les entreprises utilisant cesmatériaux. Organisée par la Suva, cette conférence de presse a été largement suivie, commeen témoignent les plus de 200 articles parus dans la presse à cette occasion !De manière générale, nous avons été fortement sollicités par les médias, et principalementsur la thématique du stress et des problèmes psychosociaux au travail, du fait de l’actualitéavec les suicides survenus chez France Télécom.Institut universitaire romand de Santé au Travail9