Melessien n° 12 mars 2012 (pdf - 3,50 Mo) - Site officiel de la ville ...

04 Le Melessien n°12 ça se passe à MelessePlan alimentaire,pour quoi faire ?Ce n’est un secret pour personne : ce que nousmangeons influe directement sur notre santé.Depuis le mois d’octobre dernier, un décret etun arrêté relatifs à la qualité nutritionnelle desrepas servis dans le cadre de la restaurationscolaire, précisent les dispositions à prendre.A Melesse, tout est en ordre de marche. Plongéedans les cuisines municipales.Chaque jour, ce sont entre 450 et 500 repas qui sontconcoctés par le restaurant municipal de Melesse. Desrepas importants voire essentiels. “Nous voulons quenos enfants mangent sainement et en quantité suffisante”,indique Loïc Aubrée, adjoint aux affaires socialeset périscolaires. Depuis 2000, l’attention portéeau moment des repas scolaires est en effet palpable :entièrement refait, le restaurant municipal répond auxexigences sanitaires les plus strictes, voire au-delà.“Nous avions, entre autres, privilégié un sol aux performancesacoustiques notables plutôt que le traditionnelcarrelage.”Soyons équilibrés !Dans ce contexte, l’assiette est regardée à la loupe.“Notre volonté a toujours été de favoriser les produitsfrais, les circuits courts et les saveurs.”Des légumes épluchés et cuits surplace, des yaourts et des fruitsissus de fournisseurs etproducteurs locaux… Depuis plusieursannées, nos chères têtesblondes ont ainsi pris l’habitude dedécouvrir et de goûter des produits desaison. Une évolution qui rend le décretrelatif à la qualité nutritionnelle des repas derestauration scolaire plus facilement applicable.“Nous étions déjà dans cette démarche de repas équilibrés,axés sur la variété, les fruits et les légumes »,note Loïc Aubrée.Ce décret oblige en effet les cantines scolaires à servirdes repas plus équilibrés avec moins de sel, de sucreet de graisses, et plus de produits frais. Chaque restaurantscolaire doit alors établir un plan alimentaire quis’appuie sur les recommandations du Groupe d’étudedes marchés de restauration Collective et de Nutrition(GEMRCN). “Les principes de ce plan sont de travaillerles menus sur une fréquence de 20 repas successifs,d’aborder la notion de qualité dans le choix des aliments(ex: laitages, viandes, légumes ou fruits crus…) etd’établir une grille de grammages selon les plats serviset le public concerné.”Découverte gustativePour ce faire, la municipalité a fait appel à une diététicienne,Aude Salmon, qui a pu accompagner l’équipede cuisinières. “Elle est aussi intervenue auprès desenfants, complète Christine Guenneguez, responsabledu restaurant municipal avant d’ajouter : “ce plan n’estpas si simple à mettre en place car, sur 4 semaines, unmême aliment ne doit pas revenir plus de deux ou troisfois.” Du coup, les cuisinières rivalisent d’imagination et