Melessien n° 12 mars 2012 (pdf - 3,50 Mo) - Site officiel de la ville ...

02 Le Melessien n°12ÉditoSommaire• La Péniche Spectacle 3• Plan alimentaire, pour quoi faire ? 4-5• Bibliothèque 6• L'accueil de loisirs 7• Enguera 7• Sapeurs Pompiers de Melesse 8-9• GPAS : Groupe de Pédagogie et d'AnimationSociale du Val d'Ille 10• Bienvenue à Virginie Blanchouin ! 10• Droit d'expression 11• Conseil municipal 12-13• Etat civil 13• Les escapades de la fanfare 14• Tennis Club de Melesse 14• L’Association des Parents d’Elèvesdes Ecoles Publiques 15• De la musique à l’école maternelle 15• JA Basket ball 15• Les chenilles processionnaires 16• Des toilettes sèches installéesau parc du Quincampoix 16Bulletin municipal de Melesse 35520édité par la Municipalité de MelesseConception/réalisation : IMAGIC www.imagic.infoPhotos : Ville de Melesse, IMAGIC, Uriell Cocault, Didier Loiseauimprimé sur papier recycléDU NUMERIQUE A VISAGE HUMAINL'embêtant avec le numérique, c'est le bug. Un motcourt qui fait froid dans le dos. Qui par sa concisiondit l'irréversible du plantage, sans indiquer sacause. On est bien loin de la tape un peu costaudeet hasardeuse que l'on glissait à la télé noir et blanc,histoire de réparer un "faux contact", comme s'ensouviennent encore les gosses des années soixante.Là, on savait "d'où ça venait". Aujourd'hui, l'originede la panne, non, du dysfonctionnement, si son origineest détectée, est uniquement affaire de spécialistes; sa réparation, non, sa remise en état, est affaired'experts qui parlent comme une sorte de langueétrangère...L'informatique, lorsqu'elle dysfonctionne,est semblable à un corps faible ou malade qui s'étonnedu bien-être que naturellement il pouvait ressentirlorsque la santé dans sa pleine évidence passait inaperçue.L'enjeu ainsi présenté induit, à mon sens, deuxconditions principales pour choisir une orientationnumérique digne de ce nom, à notre échelle locale.Pratiquer par une politique d'appels d'offres transparente,garante de nos intérêts qualitatifs, financiers,distante de tous conflits d'intérêts ; bref, des choixnon seulement insoupçonnables mais aussi qualifiés.Selon l'expérience du prestataire, et si c'est possible,autant la bonne que la mauvaise. Selon les multiplescommentaires aussi que suscite sur la toile Net uneinnovation technique. De l'officiel et de l'officieux pourchoisir, à défaut du meilleur, le bon ou le très bon.La seconde condition nous concerne : définir clairementles bénéfices, les avantages, le temps fastidieuxéconomisé et son corollaire du temps libre gagné,bien sûr (sinon à quoi bon ?). Mais surtout, en quoice capital temps renforce ou au moins ne rend pasplus rare le contact avec chacun. C'est vrai, après tout,que l'on a le droit de rêver à plus chaleureux qu'unebaguette que l'on commande sur Internet.C'est dans cette lecture de notre démarche que je vousdemande de faire un bon accueil au logiciel de gestionde la vie périscolaire. Il devrait faire vite sa place dansvos habitudes tant il est pratique. Une seule facture parmois regroupera la restauration scolaire, la garderie,le centre de loisirs. Simplification. Il facilitera aussil'inscription instantanée des activités de votre enfantet aussi l'anticipation professionnelle des personnelsdédiés à ces services. Plus de sérénité.C'est notre ligne. Du numérique à visage humain.Mieux, qui le facilite.Pierre Huckert et son équipe.

culture/loisirs Mars 2012 03La Péniche Spectacle,en escale à Melesse du 23 au 25 mai 2012Comme chaque printemps, la Péniche Spectacle quitte son port d’attache Rennais pour partir en tournée itinérante sur lescanaux bretons. De mars à septembre 2012, ce lieu nomade se déplace de territoires en territoires, de communes en communes,à la rencontre des différents publics.Elaborée en concertation avec les différentspartenaires locaux (mairies, associations, bibliothèques,centres culturels, festivals, MJC,amicales laïques, etc.), cette tournée comptecette année une douzaine d’escales singulières.Elle propose ainsi sur le Département d’Ille etVilaine et la Région Bretagne, une quarantainede représentations professionnelles. Ce festivalitinérant correspond au cycle nomade du projetPéniche Spectacle. Il est soutenu par la Ville deRennes, le Conseil Général d’Ille et Vilaine et leConseil Régional de Bretagne. Nous aurons leplaisir de profiter d’une escale de la péniche surnotre commune au mois de mai 2012.Ainsi le centre de loisirs "Les jeunes pousses"aura le privilège de monter à bord le mercredi23 mai à 15h pour écouter les "Contes etLégendes de Brocéliande" par XavierLesèche.Brocéliande, ses fées, ses nymphes et korrigansinspirent le conteur et lui permettent d’entraînerson public dans sa fantaisie buissonnière.Entre landes et forêts, entre tangs et pâturages,chaque menhir, chaque ferme, chaque châteautémoigne de la riche histoire des lieux.Xavier Lesèche propose de suivre dans cescontrées, Arthur, Lancelot du Lac ou encoreMerlin l’Enchanteur. Il conte les histoires deBretagne, en les ponctuant de ses observationssur les croyances et les coutumes populairesde la région : lieux de mystères, apparitionsnocturnes, guérisseurs, sorcellerie…Le jeudi 24 mai et le vendredi 25 mai, les CM2des écoles élémentaires pourront découvrir lavie des bateliers grâce à Hugues Charbonneauet ses "histoires de bateliers".Le capitaine leur donnera rendez-vous à la passerelle.Du quai à la cabine pilote, de la salledes machines à la coulisse, en passant par lagrande cale, il leur racontera l’origine de labatellerie.Stratégies, réseau, architecture, constructiondes canaux, métiers, savoir-faire, marchandises,vie des hommes et des femmes rythmentcette histoire éphémère.Histoire vraie, dure et vivante, où se mêlentaussi aventures, personnages, légendes, chansonset musiques.Et pour terminer cette escale, Art et Culturevous proposera de monter à bord vendredi25 mai à 20h30 pour découvrir "Femmesde Jazz » par le Théâtre Du Pré Perché,(Réservation au 06 01 63 50 26) .Un cabaret dans la confluence des "bluesnotes", sur les traces de ces "Lady-Jazz". Cellesqui chantent le jazz : Ella Fitzgerald, Billie Holiday,Sarah Vaughan ; et celles aussi, "musesinconnues" qui dans l’ombre, inspirent auxmusiciens, le jazz.Portraits de femmes qui égrènent intensémentleur vie et la consument parfois, entre amour,solitude, talent ; urgence de chanter et de vivre.Récits souvent de "black beauty", de cellesqui défendent leurs passions et leur libertéde femmes dans l’orchestre comme dans lasociété.Biographie et critiques journalistiques serontles textes de leurs histoires, révélées par la voixchaude et engagée du comédien Hugues Charbonneauet rythmées avec énergie et sensualitépar Marion Thomas, chanteuse de jazz auxmultiples facettes.Ambiance boîte de jazz, pour ce cabaret sousles feux de la rampe où les doigts claquent,au rythme du ragtime et du scat, où les yeuxbrillent au vibrato du Blues ! Entre théâtre,chanson, lecture et improvisations, voici unvoyage dans les grandes voix du jazz, où résonneet résiste, singulier et sensible le chantprofond des Femmes.L’occasion pour Melesse de rappeler qu’unmorceau de canal traverse la commune !Bons spectacles à chacun.

04 Le Melessien n°12 ça se passe à MelessePlan alimentaire,pour quoi faire ?Ce n’est un secret pour personne : ce que nousmangeons influe directement sur notre santé.Depuis le mois d’octobre dernier, un décret etun arrêté relatifs à la qualité nutritionnelle desrepas servis dans le cadre de la restaurationscolaire, précisent les dispositions à prendre.A Melesse, tout est en ordre de marche. Plongéedans les cuisines municipales.Chaque jour, ce sont entre 450 et 500 repas qui sontconcoctés par le restaurant municipal de Melesse. Desrepas importants voire essentiels. “Nous voulons quenos enfants mangent sainement et en quantité suffisante”,indique Loïc Aubrée, adjoint aux affaires socialeset périscolaires. Depuis 2000, l’attention portéeau moment des repas scolaires est en effet palpable :entièrement refait, le restaurant municipal répond auxexigences sanitaires les plus strictes, voire au-delà.“Nous avions, entre autres, privilégié un sol aux performancesacoustiques notables plutôt que le traditionnelcarrelage.”Soyons équilibrés !Dans ce contexte, l’assiette est regardée à la loupe.“Notre volonté a toujours été de favoriser les produitsfrais, les circuits courts et les saveurs.”Des légumes épluchés et cuits surplace, des yaourts et des fruitsissus de fournisseurs etproducteurs locaux… Depuis plusieursannées, nos chères têtesblondes ont ainsi pris l’habitude dedécouvrir et de goûter des produits desaison. Une évolution qui rend le décretrelatif à la qualité nutritionnelle des repas derestauration scolaire plus facilement applicable.“Nous étions déjà dans cette démarche de repas équilibrés,axés sur la variété, les fruits et les légumes »,note Loïc Aubrée.Ce décret oblige en effet les cantines scolaires à servirdes repas plus équilibrés avec moins de sel, de sucreet de graisses, et plus de produits frais. Chaque restaurantscolaire doit alors établir un plan alimentaire quis’appuie sur les recommandations du Groupe d’étudedes marchés de restauration Collective et de Nutrition(GEMRCN). “Les principes de ce plan sont de travaillerles menus sur une fréquence de 20 repas successifs,d’aborder la notion de qualité dans le choix des aliments(ex: laitages, viandes, légumes ou fruits crus…) etd’établir une grille de grammages selon les plats serviset le public concerné.”Découverte gustativePour ce faire, la municipalité a fait appel à une diététicienne,Aude Salmon, qui a pu accompagner l’équipede cuisinières. “Elle est aussi intervenue auprès desenfants, complète Christine Guenneguez, responsabledu restaurant municipal avant d’ajouter : “ce plan n’estpas si simple à mettre en place car, sur 4 semaines, unmême aliment ne doit pas revenir plus de deux ou troisfois.” Du coup, les cuisinières rivalisent d’imagination et

ça se passe à MelesseMars 2012 09“C’est vrai que ce n’est pas simple pour nosfamilles”, concède Patrick Beaumont. Weekend,nuit, journée… Le moindre temps libreest consacré au centre de secours. Dès lorsque l’alerte est lancée, les sapeurs-pompiersde garde ont 5 minutes pour être sur place…Autant dire que leur esprit est sans cesse tournévers le centre melessien. “Ce qui signifieaussi que le sapeur-pompier volontaire doithabiter dans la commune”, souligne PatrickBeaumont. Avec une équipe relativementjeune, le centre de secours doit composer avecles effectifs : mutations professionnelles, achatde logements… “Nous recrutons sans cesse.D’autant plus qu’il faut un an de formationavant d’être opérationnel. Ils ont un conseillertechnique le sergent chef Loic ROBIN pompierprofessionnel à la caserne St Georges àRENNES ”Dévouement et solidarité“La seule corporation au monde qui ne cherchepas le rendement”, comme s’amuse à la décrireDidier Thézelais, est aussi celle où s’exprimele mieux la solidarité et le dévouement. C’estainsi que les “retraités” sont toujours présentsdans la vie du centre via notamment l’Amicaledes sapeurs-pompiers volontaires de Melesse.“L’Amicale est essentielle pour créer un espritde cohésion mais aussi discuter, hors intervention,de ce dont nous sommes amenés àrencontrer”, insiste Jean-René Vallerie, présidentde l’Amicale. Chapeau.(1) Aujourd’hui, le centre de Melesse compte26 personnes volontaires dont 23 sapeurspompiers,2 infirmiers sapeurs-pompiers etune femme capitaine-vétérinaire.INTERVENTIONSréalisées en 2011››19 Incendies (11 %)››121 Secours à personne (69 %)››20 Secours routier (11 %)››1 Destruction d’apidés (1%)››15 Opérations diverses (8 %)Au total, ce sont 176 interventions qui ontété réalisées, soit 6 de moins qu’en 2010.Cette légère baisse ne sera sûrement quepassagère. Puisqu’avec l’arrivée des nouveauxvéhicules, les sapeurs-pompiers deMelesse seront, à coup sûr, plus sollicitésen 2012.Des événements heureuxEtre pompier, c’est aussi vivre des momentsexceptionnels et heureux à l’image de l’interventiondes sapeurs-pompiers de Melesse, le31 janvier dernier. Ce jour-là, les sapeurs-pompierssont sollicités pour… un accouchement !Alertés à 12 h 09, ils arrivent les premiers surles lieux et doivent accompagner la maman,Anaïs Martin. Lorsque le médecin du Samuarrive, il n’a plus qu’à constater la naissanceet donner les premiers soins à la maman et à lapetite Lila, avant que les sapeurs-pompiers lesconduisent à l’hôpital. Parce que la vie est faiteaussi de belles surprises…> SPORTLes sapeurs pompiers de Melesse ont participéà plusieurs cross (Chateaubourg, La Bazougedu Désert, La Bazouge la Pérouse) et ont organiséleur propre événement, le 4 mars dernier.L’an dernier, les sapeurs-pompiers de Melesseont reçu le titre de la meilleure équipe départementaleen cross et tenteront de se qualifierpour le championnat de France de cross SP quiaura lieu à Rodez le samedi 31 mars.Les pompiers ont aussi participé au relais duSemnon, et à l’Ekiden de Melesse le 10 marsdernier.Les sapeurs-pompiers profitent également decette rubrique pour remercier tous les habitantsde Melesse pour leur accueil lors du passagepour la tournée de calendriers 2012.

ça se passe à MelesseLes chenilles processionnairesLe service technique de la Ville deMelesse se mobilise pour éradiquer lesnids de chenilles processionnaires du pin.La chenille processionnaire du pin estla larve d'un papillon de nuit, le Thaumetopoeapityocampa. Elle fait partie del’ordre des Lépidoptères, de la familledes Notodontidae.Le papillon éclos durant l’été entre juin et septembreselon le climat. La femelle rechercheun pin (pin noir d’Autriche, laricio de Corse,Salzman, pin de Monterey, maritime, sylvestreet pin d’Alep) et dans une moindre mesure uncèdre pour y pondre ses oeufs. Ils sont déposésen rangées parallèles par paquets de 150 à320 formant un manchon gris argenté recouvertd'écailles, long de 2 à 5 centimètres surles rameaux ou les aiguilles de pin. Les jeuneschenilles tissent des pré-nids où elles passentla journée. Les larves commencent à manger lelimbe des aiguilles de pin. Ces premiers abrislégers peuvent passer inaperçus. Attention, unetouffe d'aiguilles qui jaunit en est la principalemanifestation. Dès que la zone autour de leurabri n'offre plus assez de nourriture, les chenillesémigrent plus haut dans l'arbre et reforment unnouveau nid. C'est ainsi que par de belles journéesensoleillées, on peut les voir en processionsur le tronc ou les branches d'un pin.Les processionnaires du pin sont brunes avecdes taches orangées. Recouvertes de poils, leurpouvoir urticant provient d'une fine poussièrequi se détache de plaques situées sur le dos etla partie postérieure de la chenille.La lutte contre les chenilles processionnairesdu pin peut prendre différentes formes. Lesactions à mettre en œuvre ne dépendent évidemmentpas des dates administratives dessaisons, mais sont liées au cycle de l'insectequi peut varier selon les régions et les conditionsclimatiques.Comment les éradiquer ?Le traitement biologique est la méthode la plusefficace et la plus utilisée.Le Bacillus Thuringiensis ssp. Kurstaki, courammentdésigné par son acronyme BTK, estune bactérie qui vit naturellement dans le sol.Depuis une trentaine d’années, on l’utilise partoutdans le monde comme agent de lutte biologiquepour réprimer les populations de diversinsectes ravageurs forestiers et agricoles.Le BTK peut être appliqué du sol ou par voieaérienne. La pulvérisation aérienne convientpour le traitement des régions boisées et deszones urbaines, car elle permet de couvrir adéquatementles surfaces ciblées.Le BTK est non toxique. Il est sans danger pourles animaux, les auxiliaires, les insectes pollinisateurs,les organismes aquatiques, les poissons,les végétaux et les utilisateurs.Il n'existe aucun moyen de se débarrasser définitivementdes chenilles. Les traitements sontà refaire chaque année. Seule la lutte collectiveest efficace et des campagnes d’éradicationsont mises en œuvre tous les ans.Renseignements : Fédération départementalede lutte contre les organismes nuisibles au02 23 48 26 23.Des toilettessèches installéesau parc duQuincampoixDes toilettes sèches sont installées àl’entrée principale du parc du Quincampoixdepuis quelques semaines.Respectueux de l’environnement, cessanitaires n’utilisent ni eau, ni électricité,ni produits chimiques.Comment ça marche ?Sans eau, sans électricité ni produit chimique,l’appareil fonctionne par la seule énergie duvent et du soleil. Dans l’appareil, solides etliquides sont tout d’abord séparés. Un courantd’air continu évapore alors les urines et déshydrateles matières solides.Une légère brise suffit à faire tourner l’extracteuret ventiler l’appareil.L’appareil s’échauffe au soleil, le flux d’air intérieuraccélère.Un courant d’air constant assèche les solides etévapore les liquides.Le coût de l’installation : 17 600 €.Nous vous demandons de respecter la propretéde ces sanitaires.