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PROJET SUS ECOLE ET SPORTS DE NEIGE (Schule ... - Ski Valais

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Walliser <strong>Ski</strong>verband – Association valaisanne des clubs de skiTABLE <strong>DE</strong>S MATIERES1. Evolution jusqu'en 2003 / Analyse de la situation actuelle 41.1 Situation de l'élite des sports de neige 41.2 Situation de la relève 41.3 Situation par rapport à l'image des sports de neige 72. Analyse de la concurrence et adaptation des objectifs 82.1 Philosophie de base 92.2 Formulation des objectifs 92.3 Déroulement chronologique 103. Bilan après trois ans 113.1 Evolution du nombre d'élèves / d'athlètes 113.2 Effets sur la relève dans les sports de neige 123.3 Effets et évolution au niveau des juniors 153.4 Effets sur l'environnement et la population 213.5 Degré d'atteinte des objectifs 243.6 La collaboration avec le <strong>DE</strong>CS et les écoles 243.7 Potentiel d'optimisation 263.8 Perspectives 283.9 Conclusions 30<strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> - Bilan après 3 ans de projet2


SPONSORS & PARTNERSWalliser <strong>Ski</strong>verband – Association valaisanne des clubs de skiMAIN SPONSORPROMOTERSCO SPONSORSPARTNERSHERZLICHEN DANK – MERCI BEAUCOUP<strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> - Bilan après 3 ans de projet3


Walliser <strong>Ski</strong>verband – Association valaisanne des clubs de ski1. Evolution jusqu'en 2003 / Analyse de la situation actuelle:1.1 Situation de l'élite des sports de neigeDans les disciplines de compétition alpine, la Suisse perd toujours plus de terrain en comparaisoninternationale. Alors qu'elle comptait encore 13 athlètes (dont 7 valaisans) parmi les 100 meilleursgéantistes masculins du monde en 1982, elle n'en avait plus que deux en 2004! En comparaison, lecontingent de notre voisin oriental, l'Autriche, reste relativement constant.Nombre d'athlètesparmi les 100 premiers du monde en slalom géantjusqu'à 20 ans y c. jusqu'à 24 ans y c.Dans la comparaison avec des nations comme la Suède, la Finlande, la Croatie, l'Italie ou les USA, laSuisse dispose aussi d'un réservoir de vainqueurs potentiels nettement moins fourni.Quelles erreurs la Suisse a-t-elle commises ces 15 à 20 dernières années par rapport aux autresnations?1.2 Situation de la relèveCes 15 dernières années, l'enthousiasme des Suisses pour les sports de neige a connu une baissecertaine. Mais au niveau de la base, le nombre de compétitions de ski et de leurs participants n'aabsolument pas faibli par rapport à l'étranger (voir les statistiques du "Grand Prix Migros").Cependant, les jeunes d'aujourd'hui hésitent fortement face à la décision de se vouer entièrement àun entraînement professionnel de sport de neige.Les raisons de ce phénomène pourraient être les suivantes:• la multitude croissante des offres parmi lesquelles les jeunes peuvent choisir,• la charge financière qu'entraîne la pratique sérieuse d'un sport,• le temps demandé aux parents (qui travaillent souvent tous les deux),• les frais de déplacement pour les camps d'entraînement (de condition physique et sur neige),<strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> - Bilan après 3 ans de projet4


Bull Direct N°32 I décembre 2008Tribune Invité du mois Temps forts Succès Parole d’experts Solutions En bref AgendaENQUÊTEUne étude montre que l’Open Source ouvre la voieà la nouvelle génération des systèmes d’informationd’entreprise• L’Open Source devient la dorsale cachée de l’industrie des logiciels ;• L’Open Source permet de réduire les coûts et constitue un véritable levier d’innovation pour le long terme ;• L’Open Source révolutionne les méthodes de travail des départements informatiques.En ouverture de l’Open World Forum,événement international majeur del’Open Source, Bull a publié les résultatsd’une enquête innovante menée pour soncompte par le cabinet Forrester Consultingen octobre 2008. Conduite auprès de132 dirigeants et directeurs informatiquesde grandes entreprises européennes déjàutilisatrices de l’Open Source, cette étudeévalue les nouveaux modèles d’adoptionde l’Open Source par les entreprises.Forrester a ainsi pu établir que cesentreprises abordent le logiciel sous unangle fondamentalement nouveau.« L’étude publiée aujourd’hui confirme lapertinence de notre vision » a déclaréJean-Pierre Barbéris, Directeur Généralde Bull Services et Solutions. « En tantqu’Architecte d’un monde ouvert, nousavons été parmi les premiers à contribueraux communautés et à utiliser les Logicielslibres au cœur de nos solutions, dessupercalculateurs à notre nouvelle plateformede sécurité mobile, globull.Aujourd’hui, avec Libre Energie etVirtual Shore, nous sommes encoreparmi les pionniers des services OpenSource. Seul acteur informatique européenprésent sur toute la chaîne de valeurdes technologies de l’information, noussouhaitons être à l’avant-garde pouraider les entreprises à s’appuyer sur lesLogiciels libres pour bâtir leurs systèmesd’information de demain ».L’Open Source devient la dorsale cachéede l’industrie des logicielsBull souhaitait aller plus loin que lesnombreux livres blancs et études déjàréalisés sur le sujet et déterminer l’impactglobal de l’Open Source sur les systèmesd’information des grandes entreprises.L’étude s’est donc intéressée exclusivementaux entreprises qui utilisent déjàl’Open Source, ce qui représenteaujourd’hui entre 15 % et 24 % environdes entreprises nord-américaines eteuropéennes. L’étude démontre que lescomposants Open Source sontaujourd’hui présents partout. Lesutilisateurs savent pertinemment que leséditeurs sont en train d’introduiremassivement l’Open Source dans leurssolutions, et donc dans toutes lesentreprises, transformant les systèmesd’information en un savant mélange delogiciels libres et de logiciels souslicence. 22 % des entreprises interrogéespréfèrent même un environnementtotalement Open Source.Si, il y a quelques années, l’Open Sourceétait essentiellement utilisé dans le cadrede projets expérimentaux ou de prototypes,ses composants sont maintenant aucœur des applications critiques, desservices et des produits stratégiques de45% des entreprises interrogées.Autre conclusion de l’étude, l’OpenSource est désormais présent dans lescouches applicatives métiers, et non plusseulement au niveau des infrastructures etdes intergiciels. L’adoption des outils deproductivité et des applicatifs métiersOpen Source est en forte croissance. Lesentreprises sont notamment de plus enplus nombreuses à avoir, au cours des 24derniers mois, adopté l’Open Sourcepour les applications de CRM (31 %), dedécisionnel (33 %), ainsi que pour lesprogiciels de gestion (38 %). Étant donnéela multiplication des offres d’applicationsd’entreprise Open Source, onpeut dire que cette adoption, certes forte,reste encore en deçà des opportunités*.Les entreprises utilisatrices de l’OpenSource sont satisfaites de leur choix. Enmatière de qualité et de robustesse,l’Open Source répond aux attentes de92 % d’entre elles, voire les dépasse.Une écrasante majorité d’utilisateurs,70 %, aura de plus en plus recours àl’Open Source.L’Open Source permet non seulement deréduire les coûts, il offre aussi et surtoutun levier d’innovation pour le long termeL’étude démontre l’importance de l’OpenSource en matière de compétitivité etd’innovation. En période de crise économique,la motivation première pourl’adoption de l’Open Source est laréduction des coûts (56 %). Mais ce n’estpas la seule, et de loin. L’indépendancevis-à-vis des éditeurs rentre en ligne decompte auprès de 45 % des personnesinterrogées. Viennent ensuite d’autresmotivations telles que la flexibilité etl’innovation.Quelle que soit l’approche qu’ilsadopteront, les dirigeants d’entreprise etles décideurs informatiques découvrirontavec l’expérience que les économies decoûts de licence, les faibles barrières àl’entrée et l’évolution rapide des projetsne sont pas les seuls avantages apportéspar l’adoption de logiciels libres. Lesapports du modèle Open Source vontbien au-delà en apportant plus d’innovation,plus d’adaptation aux évolutionstechnologiques. Parce qu’il est de plus enplus au cœur de grands projets– page 6 –


Walliser <strong>Ski</strong>verband – Association valaisanne des clubs de ski• Quand je vois les bases de sélection chez les juniors et le tout petit nombre d'athlètes quiobtiennent leur chance, je préfère arrêter tout de suite. Dommage, j'aimerais biencontinuer, mais les perspectives sont vraiment inexistantes.• Je participe à des compétitions depuis les mini JO. Je m'entraîne régulièrement depuis 9 ansbientôt. Chez les juniors, si je me blesse, je pourrais ne plus pouvoir rattraper mon retard lasaison suivante et serais éliminé. Après presque 10 ans, je devrais arrêter définitivement leski! Mon rêve se serait envolé! J'aurais fait tous ces efforts pour rien! Quel sport de m...!• Quand je vois comment mon frère a été traité, je préfère arrêter tout de suite.• L'investissement financier, physique et temporel est sans aucun rapport avec le succès possible.• Mes parents n'ont ni le temps ni l'argent pour me conduire continuellement aux entraînements etaux compétitions.• etc. etc. etc.En tant qu'association cantonale de ski, comment pouvons-nous améliorer les structures àdisposition des jeunes?1.3 Situation par rapport à l'image des sports de neigeMédias:Situation il y a 20 ans: Toute la famille se rassemblait devant la télé pour dîner en regardant laretransmission des compétitions. Les sports de neige étaient présentés d'une manière positive danspratiquement toutes les émissions sportives. Les journaux étaient remplis d'articles sur nos stars, lescompétitions, les interviews, les pistes, etc.Situation il y a 5 ans: Certaines compétitions féminines de coupe du monde ne sont même plusretransmises à la télévision suisse. Souvent, les médias associent les sports de neige à des notionsnégatives: "trop chers", "manque éventuel de neige"; "distances trop grandes"; "absence de succès";"pas d'innovation"; "sportif professionnel, qu'est-ce que c'est que ça?", etc. Les compétitions dejeunes sombrent dans l'insignifiance!Population:Situation il y a 20 ans: L'on se souvient volontiers de l'enthousiasme des années 80, avec les hautsfaits des championnats du monde de ski alpin à Crans-Montana, des milliers de spectateurs,d'innombrables fan clubs, des organisations de supporters et une multitude de volontaires. Unecompétition de sport de neige était une fête populaire. Les associations n'avaient aucune peine detrouver des organisateurs pour les courses de jeunes. Le sport de neige était reçu partout les brasouverts. Les clubs l'aimaient et y voyaient des perspectives pour leurs athlètes. Le sportif de pointeétait un exemple pour tous. L'enthousiasme auprès de la relève était sans limites. Les jeunesvoulaient tous marcher dans les traces des stars, devenir comme Zurbriggen, Gaspoz, Julen, etc. Ilsen rêvaient.Situation il y a 5 ans: L'enthousiasme envers le sport de neige a beaucoup baissé… Les associations netrouvent plus d'organisateurs pour les compétitions. La relève n'a pratiquement aucune possibilité dese mesurer à l'élite. De plus en plus de clubs négligent leur travail de relève. La population nesoutient plus les sports de neige. Toujours plus d'enfants, même s'ils ont grandi dans des stations de<strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> - Bilan après 3 ans de projet7


Walliser <strong>Ski</strong>verband – Association valaisanne des clubs de skisports d'hiver, ne pratiquent plus que passivement les sports de neige. Toujours plus, les classes deski sont remises en question. Les sports de neige ont atteint le creux de la vague. Certainesinstitutions prennent des mesures, mais qui restent sans effet ou presque: on n'avance pas …Tourisme, formation, économieSituation il y a 20 ans: La part de marché des sports de neige est grande. Les coureurs trouvent dessponsors sans problème. Les athlètes de pointe sont considérés comme des ambassadeurs. Le sportde neige est une excellente plate-forme de marketing. Les manifestations bénéficient d'un soutiengénéreux, les remontées mécaniques et les pistes se développent, le matériel s'améliore sans cesse.Situation il y a 5 ans: La part de marché a très fortement baissé. Les athlètes ont de la peine àtrouver des sponsors. Des manifestations doivent être annulées pour des raisons de coûts.Conclusion: Si l'on compare avec le passé, force est de constater que l'image des sports de neige aénormément perdu de son éclat. Et cela dans une région qui vit à 90% du tourisme et donc, en grandepartie, des sports de neige! Il est bien entendu que les raisons mentionnées aux points 1.1 et 1.2 onteu un effet non négligeable sur la situation. Mais en outre, notre association faîtière ne parvientmalheureusement pas à exploiter la vague grandiose des années 80. Se reposant sur ses lauriers,aveuglée par le succès, Swiss <strong>Ski</strong> ainsi que les associations et la population manquent le moment depréparer l'avenir et de réoptimiser les conditions existantes. Le fossé entre l'association faîtière d'unepart et les associations cantonales et les clubs d'autre part ne cesse de se creuser. Presque plusaucune importance n'est accordée au travail de base, primordial pourtant, des associations et desclubs. Les concepts et les propositions d'amélioration ne sont pas pris en considération et le soutiense réduit à la portion congrue, tant sur le plan moral qu'au niveau financier.Pendant ce temps, les pays "concurrents" (Allemagne, Autriche, USA, etc.) se restructurent enintégrant l'économie. Les sport de neige y sont professionnalisés et une nouvelle importance leur estaccordée. Les systèmes scolaires y sont adaptés, des gymnases et des écoles de ski à partir de la 4 eprimaire y sont créés. Les responsables reconnaissent que les sports de neige sont soumis à desconditions plus difficiles que les autres, au niveau de l'environnement nécessaire et des efforts àconsentir. Ils recherchent des solutions adaptées. Ils réadaptent les structures sur toute la ligne. Ilsaccordent au sportif de pointe l'importance qui convient et lui donnent un nouveau rôle. Ils créentpour eux des possibilités de formation (p. ex. dans l'armée). Ils mettent sur pied de nouvellesstructures d'entraînement et de compétition, réalisent des stades d'entraînement, restructurent lesassociations. Ils élargissent la base (relève), adaptent les priorités et élaborent des concepts. Ilsentreprennent des coopérations entre l'Etat, le tourisme, les médias et l'économie. En bref, ilsposent de nouveaux piliers, indispensables pour assurer l'avenir des sports de neige et de leur relève.2. Analyse de la concurrence et adaptation des objectifs:Au vu des faits présentés ci-dessus et forts d'une saine portion d'idéalisme, Pirmin Zurbriggen et AlainKronig prennent la décision, en 2002, de tenter d'initier un changement. En collaboration avec leski-club et l'école de Zermatt, ils élaborent un premier plan de base. Grâce à la grande expériencedes sports de neige de Pirmin Zurbriggen et à ses contacts internationaux, ils créent ensemble, entenant aussi compte des avis d'autres cercles intéressés, un concept visant à convaincre lesinstitutions responsables. Par étapes planifiées en détail, ce concept continue de se développer pouratteindre finalement un caractère cantonal.Le concept <strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> se base sur des valeurs empiriques et sur les structures des modèles étrangersexistants, qui ont été adaptées aux possibilités et aux exigences politiques, géographiques etfinancières de notre contexte cantonal.<strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> - Bilan après 3 ans de projet8


2.1 Philosophie de base:Walliser <strong>Ski</strong>verband – Association valaisanne des clubs de ski2.2 Formulation des objectifs:• Concept <strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> (école et sport de neige) unique et structuré de manière décentraliséepour le canton du <strong>Valais</strong>• Structures professionnelles pour l'Association valaisanne des clubs de ski• Création de conditions cadres pour donner aux parents et aux athlètes l'assurance que,parallèlement au sport de compétitions, toutes les portes d'une formation optimale restenttoujours ouvertes• Garantie d'un encadrement et d'un accompagnement adéquats des athlètes dans les domainessportif et scolaire• Gain de qualité à tous points de vue grâce à la création de centres de formation et à unencadrement stable par des personnes de référence (enseignants / entraîneurs)• Création d'une série de compétitions cantonale ouverte• Création d'une liste transparente des forces cantonales• Garantie d'un nombre défini de places de départ dans des compétitions FIS pour juniors• Rôle du centre local de formation comme "bassin de récupération" pour les athlètes de tousles niveaux.• Programmes individuels d'entraînement au sein des centres de formation pour favoriser unesaine concurrence.• Mise à disposition des moyens financiers et garantie d'un engagement à long termed'entraîneurs à l'année• Organisation et garantie de possibilités de formation et de perfectionnement pour entraîneurs• Relance de l'enthousiasme pour les sports de neige dans la population, le tourisme etl'économie• Formation de nouveaux futurs "ambassadeurs" de notre tourisme hivernal• Occupation judicieuse d'autant de jeunes que possible, que l'on sensibilise pour le sport etune vie réfléchie• Bon exemple montré en collaboration avec les Remontées mécaniques valaisannes, <strong>Valais</strong>Tourisme, l'Etat du <strong>Valais</strong>, tous les ski-clubs et d'autres partenaires.<strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> - Bilan après 3 ans de projet9


2.3 Déroulement chronologique:Walliser <strong>Ski</strong>verband – Association valaisanne des clubs de skiPERIO<strong>DE</strong><strong>ET</strong>APE DU <strong>PROJ<strong>ET</strong></strong>2002/2003 • Analyse des concepts existants en Suisse et à l'étranger• Acquisition d'expérience dans les ski-clubs et les cycles d'orientation• Elaboration d'un concept sommaireJanvier 2004: • Présentation et discussion avec les entraîneurs et le comité de l'associationrégionaleFévrier 2004: • Présentation au directeur, au chef du sport d'élite et au chef de la relève de Swiss<strong>Ski</strong>• Développement du concept avec le directeur technique de <strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong>• Présentation à <strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong> et préavis favorableMars 2004: • Présentation à la HSK et aux écoles de sports du Haut-<strong>Valais</strong>• Présentation à l'Etat du <strong>Valais</strong>, Département de l'économie et du territoire• Demande de soutien financier à la fondation GrüterAvril 2004 • Formation d'une commission des finances• Demande de soutien financier à l'Etat du <strong>Valais</strong>,• Présentation aux ski-clubs du Haut-<strong>Valais</strong>• Présentation aux ski-clubs du <strong>Valais</strong> central• Présentation aux ski-clubs du Bas-<strong>Valais</strong>• Présentation aux remontées mécaniques haut-valaisannes• Elargissement du concept au ski nordiqueMai 2004 • Présentation aux écoles de sport du Bas-<strong>Valais</strong>• Présentation à l'Etat du <strong>Valais</strong>, <strong>DE</strong>CS• Présentation au comité des Remontées mécaniques valaisannesJuin 2004 • Formation d'un groupe de travail par le <strong>DE</strong>CS• Présentation à l'AG des Remontées mécaniques valaisannes et soutien financier deleur part• Acceptation du projet à l'AD de <strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong>: Pirmin Zurbriggen nouveau président.Juillet 2004 • Accord du soutien financier par l'Etat du <strong>Valais</strong>, DFISAoût 2004 • Conférence de presse à SionSeptembre • Création d'une nouvelle fondation "<strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong>"2004• Restructuration de <strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong>• Elaboration d'un budget détaillé et d'un concept de sponsoring• Elaboration des profils d'exigence pour les entraîneurs et le directeur; mise auconcours des postes• Elaboration d'un nouveau site Internet• Elargissement du concept au snowboard• Réunions de travail à la HSK: adaptation des structures pour les juniors; conceptNLSOctobre 2004 • Engagement du directeur de <strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong>Novembre • Réunions avec les sponsors / Signatures des contrats2004Janvier 2005 • Elaboration du "concept médicosportif"Avril 2005 • Feu vert de l'Etat du <strong>Valais</strong>, <strong>DE</strong>CSMai 2005 • Engagement d'entraîneurs à plein temps pour les centres de formation et lesjuniors• Elaboration du budget pour les centres de formation; nomination des directions descentres de formationJuin 2005 • Démarrage officiel de <strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong><strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> - Bilan après 3 ans de projet10


3. Bilan après 3 ans :Walliser <strong>Ski</strong>verband – Association valaisanne des clubs de skiAu printemps 2008, cela fera trois ans que <strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong> a pu débuter la mise en œuvre de <strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong>, encollaboration avec le <strong>DE</strong>CS et ses autres partenaires. Le présent rapport, réalisé à la fin de la phasede projet, présente le développement et les perspectives de <strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong>. Il servira notamment de basede décision quant à l'avenir de cette institution.Les points ci-après présentent très bien l'importance capitale de <strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> pour l'avenir du sportd'hiver et de sa relève en <strong>Valais</strong> et en Suisse:3.1 Evolution du nombre d'élèves / d'athlètes (alpin/nordique/snowboard) :Année Athlètes Elèves SAF Part <strong>SUS</strong>2004/05 180 65 36% avant <strong>SUS</strong>2005/06 325 240 74% 1 année <strong>SUS</strong>2006/07 297 180 60% 2 ans <strong>SUS</strong>2007/08 273 180 66% 3 ans <strong>SUS</strong>Les chiffres présentés ci-dessus représentent les inscriptions au début de la saison et peuvent s'êtrelégèrement modifiés par la suite. Il existe des situations où l'athlète (qui s'est blessé, a perdu samotivation, s'est surestimé, etc.) sort des structures en cours d'année.Du point de vue sportif (augmentation du nombre d'athlètes):Associée à la professionnalisation réalisée par <strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong>, la restructuration sportive a permispratiquement de doubler le nombre des athlètes suivis. On remarquera notamment l'énormeaugmentation, due à une certaine euphorie, que l'on constate la première année du concept <strong>SUS</strong>. Denombreux jeunes athlètes ont alors toutefois sous-estimé l'effort physique résultant de structuresd'entraînement régulières et professionnelles. Il est vrai que la natalité de chaque classe d'âge a aussijoué un certain rôle sur l'évolution présentée ici. Les années suivantes, le nombre d'athlètes s'est<strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> - Bilan après 3 ans de projet11


Walliser <strong>Ski</strong>verband – Association valaisanne des clubs de skiréduit quelque peu pour s'établir maintenant clairement en dessous de 300. Cette belleaugmentation d'athlètes potentiels et motivés fait que nous avons pu atteindre l'un de nos objectifs,à savoir élargir fortement la base.350300250200150AthlètesElèves SAF1005002004/05 2005/06 2006/07 2007/08Du point de vue des écoles (augmentation du nombre d'élèves)L'année précédant l'introduction des structures <strong>SUS</strong>, seuls 36% environ des athlètes ont pu profiterdes structures SAF. La plupart ont fréquenté la HSK, l'ESS de Martigny au II e niveau secondaire oul'une des 5 écoles de sport officielles, à savoir Collombey, Orsières, Grône, Viège et IM Naters auniveau secondaire I. Par l'intégration de <strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> dans les structures SAF existantes du <strong>DE</strong>CS, cettepart a pu être plus que doublée et s'est établie après 3 ans aux alentours de 60%. En chiffres celasignifie que 150 et 200 élèves peuvent maintenant profiter des mesures scolaires proposées, contre65 environ auparavant, chiffres évoluant, comme on s'y attendait, dans le cadre des directivesprescrites par le <strong>DE</strong>CS.3.2 Effets sur la relève dans les sports de neige :Comme le montrent clairement les développements ci-après, nous pouvons constater, en résumé,que l'introduction de <strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> a eu un impact extrêmement positif sur la relève, tant sur le plansportif qu'au niveau scolaire. Les nouvelles structures ont permis au <strong>Valais</strong>, en un temps relativementbref, de rattraper son retard sur le plan international et d'assumer une fonction de leader en Suisse.Pendant la phase de projet, nous nous sommes toutefois aussi rendus compte que la mise en pratiquedes nouvelles structures nécessitait un certain temps jusqu'à ce que toutes les solutions mises enœuvre fonctionnent de manière optimale. Grâce à la collaboration motivée et pragmatique desresponsables du <strong>DE</strong>CS ainsi que des écoles concernées, nous avons pu optimiser le projet pendantcette phase déjà. Forts des expériences faites, nous avons tous la volonté de développer <strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong>sans relâche et à la satisfaction de tous.D'un point de vue sportif (athlètes JO):Avec l'engagement à plein temps d'entraîneurs bien formés, la restructuration professionnelle de <strong>Ski</strong><strong>Valais</strong> a révolutionné le travail cantonal dans le domaine de la relève! Cette nouvelle approche apermis de sérieusement renforcer les exigences et de beaucoup rehausser le niveau des athlètes.L'introduction, en <strong>Valais</strong>, de dix centres de formation a procuré aux athlètes le grand avantage debénéficier d'un encadrement plus professionnel avec beaucoup moins de temps perdu. En effet, lesjeunes coureurs disposent aujourd'hui, malgré une augmentation des heures d'entraînement, de plusde temps libre grâce à la réduction considérable des déplacements géographiques. L'athlète a été<strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> - Bilan après 3 ans de projet12


Walliser <strong>Ski</strong>verband – Association valaisanne des clubs de skiplacé au centre des préoccupations! Vu que c'est l'entraîneur qui se déplace vers le compétiteur,celui-ci conserve, dans ses jeunes années (âge JO: 11 à 15 ans), son environnement habituel(parents, maison, école, camarades, etc.). De la sorte, il dispose de plus de temps, en tantqu'écolier, pour se consacrer à sa formation, ce qui réduit nettement la "pression scolaire". Dansl'ensemble, nous avons pu constater, pour tous les athlètes <strong>SUS</strong> valaisans, une forte augmentation deleur motivation à s'engager pour réaliser leurs objectifs.La liaison optimale entre l'école et le sport de neige, avec des mesures individuelles, la nouvelletransparence de la liste des forces cantonales, l'introduction d'une série cantonale de compétitions,la création de bassins de récupération, le signal indiquant que "les portes sont ouvertes", etc. ontcontribué à faire en sorte que les athlètes JO d'aujourd'hui voient de nouveau des perspectivesd'avenir dans le sport d'élite.Comparaison du temps d'entraînement d'un athlète JO1 en 2003 (sans <strong>SUS</strong>) et en 2007 (avec <strong>SUS</strong>)JO1entr. condi phys. Dec-mai023condi phys. mai-dec (h)30135jours de ski dec-avr1044jours de ski mai-dec10260 20 40 60 80 100 120 140 160 1802003 2007Comparaison du temps d'entraînement d'un athlète JO2 en 2003 (sans <strong>SUS</strong>) et en 2007 (avec <strong>SUS</strong>)JO2entr. condi phys. Dec-mai230condi phys. mai-dec (h)60160jours de ski dec-avr1449jours de ski mai-dec16360 50 100 150 200 2502003 2007<strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> - Bilan après 3 ans de projet13


Walliser <strong>Ski</strong>verband – Association valaisanne des clubs de skiEvolution des résultats sur la base des championnats suisses JO (toutes les disciplines)2005 2006 2007504030201005437283019 19 21 18 20 20 21221512131091 3 12 4 6 4Titre CH Podium Rg 4-10 Rg 11-20 Rg 21-30 Rg 31-40 Rg 41 ++ DNFConclusions à tirer du diagramme:• La tendance à terminer dans le premier tiers du classement est évidente.• L'augmentation du nombre d'éliminations montre la disposition à prendre des risques.• Malgré une augmentation du nombre d'éliminations, les classements obtenus sont meilleurs,ce qui montre clairement l'élargissement de la base et l'amélioration du niveau.• La dominance peu gratifiante en queue de classement s'est clairement réduite.Evolution des places de départ aux championnats suisses JOComme autre baromètre de performance, on peut aussi considérer le contingentement de laparticipation aux championnats suisses JO. Le nombre de partants par course aux championnatsnationaux est limité à 150. A part un petit contingent fixe attribué à chaque association cantonale,les autres places sont réparties en fonction des résultats de l'année précédente et des classementsdes confrontations nationales de la même année.Aux prochains championnats nationaux, la participation totale se composera d'un tiers d'athlètesvalaisans!Contigent de départ de <strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong>60504030VS201002005 2006 2007 2008<strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> - Bilan après 3 ans de projet14


Du point de vue de l'école (écoliers SAF):Walliser <strong>Ski</strong>verband – Association valaisanne des clubs de skiL'intégration de <strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> dans les structures SAF existantes du <strong>DE</strong>CS a constitué le véritable piliercentral du nouveau concept de relève de <strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong>. Sans cette intégration, la solution décentralisée,avec mesures individuelles, n'existerait pas pour les athlètes JO. On en serait resté à la solutioncentrale pour les écoles officielles de sport et <strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong> n'aurait ainsi pas pu élargir sa base dans unetelle mesure.Certes, la solution de la PSS, déjà en place, constituait un bon préalable, mais était bien entenduaxée d'une manière générale sur tous les types de sport. Force est malheureusement de constaterque les sports de neige, avec leurs structures d'entraînement et de compétition, ne correspondentpas aux exigences d'autres sports, tels que le football, le hockey ou la danse. Les heures à consacreraux sports de neige sont bien plus nombreuses (entre autres à cause des déplacements jusqu'auxpistes d'entraînement).L'exemple de la PSS de Viège montre très bien qu'une solution générale applicable à tous les types desport est très difficile à réaliser. Les sportifs y disposent d'une fenêtre d'entraînement quotidienneentre 10 h 00 et 14 h 00. Par conséquent, à cause de leurs déplacements sur les pistesd'entraînement, les sportifs de neige s'entraînent pendant l'habituelle pause de midi, se nourrissentde manière malsaine et sacrifient leur temps de repos. Après un entraînement intensif et un piqueniquerapide, ils retournent ponctuellement à 14 h 00 sur les bancs de l'école.Les solutions IM présentent l'immense avantage que nos jeunes athlètes JO (de 11 à 15 ans) peuventrester dans leur entourage et leur classe habituels. On en demande beaucoup aux enfants de cet âge.Les exigences scolaires et sportives augmentent simultanément à un rythme qui n'est pas à sousestimer.Pour que le "futur" athlète puisse s'habituer à cette pression de manière optimale, avec letemps nécessaire, un environnement connu (parents, maison, instituteur, camarades, etc.) a une trèsgrande importance. "Couper le cordon de manière saine", en se concentrant peu à peu sur lesnouvelles tâches de la vie, est très important et demande du temps ainsi qu'un bon encadrement.Grâce à la coordination optimale entre l'école et les sports de neige sur place, nos athlètes peuventse concentrer beaucoup mieux et plus simplement sur leurs différentes exigences. Simultanément, illeur reste aussi plus de temps pour la récupération et les loisirs, ce qui est très important pour leurmotivation.Les expériences faites par les instituteurs et les entraîneurs ont montré que l'engagement et lamotivation des élèves pour l'école et le sport se déroulent en grande partie parallèlement. Après unephase d'adaptation annuelle, jusqu'après des vacances d'automne, les jeunes ont un peu de peine surles deux plans. Après les longues vacances d'été, cette double charge doit d'abord être maîtrisée.Vers Noël, on remarque de leur part un engagement supplémentaire à l'école, et cela jusqu'à la finavril. Une fois terminée la saison de compétition, les athlètes connaissent souvent un petit creux. Lemanque de pression du côté sportif entraîne aussi une baisse de leur engagement à l'école.L'expérience et la bonne communication entre instituteur et entraîneur permettent toutefois deprendre des mesures ciblées pour redresser la situation.En résumé, on a pu constater que le niveau scolaire des sportifs ne diminue aucunement, encomparaison avec d'autres élèves, malgré leurs absences régulières. On remarque notamment unecapacité accrue de concentration de la part des sportifs.<strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> - Bilan après 3 ans de projet15


Walliser <strong>Ski</strong>verband – Association valaisanne des clubs de ski3.3 Effets et évolution au niveau des juniors:Pour ce qui est des juniors, nous sommes confrontés à une situation sensiblement plus complexe. Lesexpériences faites ces trois dernières années révèlent aussi clairement que c'est ici que serencontrent la plupart des difficultés au sein de la restructuration. Lors du passage de JO à junior,les adolescents doivent affronter de très nombreux nouveaux obstacles:• Enorme augmentation des exigences sportives (compétitions internationales)• Décision à prendre au niveau de la formation (école ou formation pratique)• Recherche de places d'apprentissage possibles• Puberté (charge psychique et physique)• Structure centrale d'entraînement = davantage de déplacements = moins de temps libre• Critères de sélection de Swiss <strong>Ski</strong> compliqués et d'une équité douteuse• Structure de compétition insuffisante• etc. …les perspectives s'amenuisent……<strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> - Bilan après 3 ans de projet16


D'un point de vue sportif (juniors):Walliser <strong>Ski</strong>verband – Association valaisanne des clubs de skiAu début de la restructuration, <strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong> et ses athlètes ne sont pas parvenus à maîtriser de manièreoptimale les exigences mentionnées ci-dessus. Comme on le verra ci-après, la restructuration s'estplutôt déroulée sur le plan politique qu'au niveau sportif. En une première étape, nous nous sommesconcentrés sur la base afin d'organiser la suite plus tard. Ainsi, notre influence sur les juniors n'a pasété suffisante la première année. Comme le montrent les statistiques, les heures d'entraînement ontd'emblée considérablement augmenté, mais il restait trop peu de temps pour se préoccuper desbesoins individuels des différents athlètes.JUNentr. condi phys. Dec-mai264condi phys. mai-dec (h)100279jours de ski dec-avr2033jours de ski mai-dec35510 50 100 150 200 250 300 350 4002003 2007Pour ce travail très important, nous devions d'abord faire les expériences nécessaires. La stratégied'accès aux compétitions de Swiss <strong>Ski</strong> posait un grand problème. D'une part, la participation auxcourses étrangères de jeunesse était partiellement interdite et, d'autre part, le nombre de places àdisposition de nos juniors pour les courses en Suisse était insuffisant.En outre, des juniors de la première classe d'âge furent envoyés à des compétitions FIS A où ilsdurent se mesurer à des skieurs actifs en coupe d'Europe. Des pertes de dix secondes et plus parmanche se produisirent assez souvent. Toutes ces situations entraînèrent très rapidement une baissede la motivation de nos coureurs. Malheureusement, nous n'avions aucune influence directe pourprocéder à des corrections immédiates.Dès le début, nous dûmes constater que notre philosophie rencontrait une compréhension quasi nulleau niveau supérieur au nôtre. Conscients de n'avoir aucune influence directe ou pratique pour initierdes changements et des adaptations, nous avons dû modifier notre stratégie et avons investibeaucoup de temps en réunions et en travail de persuasion. Une fois de plus, l'écart entre notreassociation faîtière et les idées de la base s'est révélé dans toute son ampleur. En progressant trèspéniblement, nous avons dû lutter contre des points de vue conservateurs et poussiéreux. Devoiradapter notre rythme aux conditions existantes nous a coûté beaucoup d'énergie et d'endurance.Comme il fallait s'y attendre, aussi au vu des faits que nous venons d'exposer, nous n'avons puatteindre que partiellement nos objectifs sportifs. Toutefois, nous avons réussi à augmenternettement le niveau et le nombre des juniors.<strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> - Bilan après 3 ans de projet17


Walliser <strong>Ski</strong>verband – Association valaisanne des clubs de skiEn collaboration avec le professeur Charles Gobelet ainsi qu'avec les Dr Hans Spring et OlivierSiegrist, nous avons évalué un concept médico-sportif prévoyant des examens de base obligatoires,ce qui nous a permis de réduire le risque de blessure et d'améliorer les mesures de rééducation.Un contact direct entre l'entraîneur et le médecin spécialisé présente l'immense avantage que lesathlètes blessés peuvent être envoyés aux meilleurs spécialistes immédiatement après leur accident.Pour que les athlètes parviennent à franchir le grand obstacle de l'accession aux cadres de Swiss <strong>Ski</strong>,nous avons dû continuer de travailler dur, tant au niveau sportif que sur le plan tactique.Une première étape, très importante, n'a pu être finalisée que cette année seulement: la réalisationdu NLZ Ouest, avec la fusion sportive des trois associations régionales (Giron Jurassien, <strong>Ski</strong> Romandet <strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong>).<strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> - Bilan après 3 ans de projet18


Walliser <strong>Ski</strong>verband – Association valaisanne des clubs de skiGrâce à la collaboration avec hsk+, Swiss <strong>Ski</strong> et les trois associations régionales ainsi qu'au grandengagement de l'Etat du <strong>Valais</strong>, nous avons pu poser ce jalon important en un temps relativementcourt. L'externalisation dans une nouvelle organisation de la structure cantonale des juniors nous aobligés de rechercher de nouveaux partenaires et sponsors. Allant à l'encontre des critères trèsrestrictifs de sélection de Swiss <strong>Ski</strong>, décision fut prise au NLZ Ouest, sur la base des expériencesfaites, d'accepter un nombre nettement plus grand de juniors potentiels. Les premières courses deconfrontation donnèrent raison à notre théorie en automne déjà.Une ou deux saisons passeront bien encore avant que nous puissions récolter les fruits de ces efforts.Nous avons pu clairement constater que les athlètes ont surtout besoin de temps pendant cettephase, du temps qu'ils ne recevaient pas auparavant!Nous sommes persuadés que le nouveau concept des juniors se répercutera bientôt positivement,aussi au niveau des résultats. Les performances accomplies pendant les entraînements d'été sur lesglaciers de Saas-Fee et de Zermatt nous permettent de tirer cette conclusion très prometteuse.D'un point de vue scolaire (élèves SAF et apprentis):Le fait que nous ayons pu investir autant de temps dans la restructuration sportive des juniors est dûà une raison importante: les structures scolaires étaient déjà réglées de manière optimale pour lesjuniors et la hsk+, au collège Spiritus Sanctus de Brigue, pouvaient se targuer de 20 ans d'expérience!Sans cet état de fait, sans l'engagement et la bonne volonté exemplaires de l'Etat du <strong>Valais</strong>, iln'aurait guère été possible pour <strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong> et ses partenaires de réaliser les nouvelles structuresjuniors du NLZ Ouest en trois ans seulement.D'un point de vue scolaire, il suffisait, dans une première étape, d'améliorer la coordination entrel'Association et les responsables scolaires. La collaboration datant déjà de plusieurs années futrapidement optimisée. Une excellente coopération permet d'adapter ce processus au fur et à mesureaux conditions et aux exigences.Simultanément, l'Etat décida de débloquer les fonds pour la réalisation immédiate de classes enfrançais à la hsk+. Cela permit une centralisation au niveau secondaire II, ce qui facilita fortementl'organisation sportive.Un grand problème subsistait, à savoir que, notamment, les athlètes hauts-valaisans n'avaient pasencore accompli leur neuvième année scolaire obligatoire avant d'atteindre l'âge des compétitionsjuniors. Ainsi, leur admission à la hsk+ leur fut refusée en vertu de la loi scolaire. Les expérienceseffectuées pendant les deux premières années ont révélé que, de la sorte, la première année juniorétait très difficile sur le plan sportif.C'est grâce à un concept révolutionnaire du CO de Naters et, surtout, à l'engagement visionnaire du<strong>DE</strong>CS qu'une solution parfaite pour les sports de neige put être réalisée pour la saison 2007/2008: lesjuniors sélectionnés pour le NLZ accomplissent leur neuvième année scolaire dans une classe de sportbilingue spéciale du CO de Naters et leur horaire d'étude est adapté à la hsk+. Par conséquent, lesathlètes peuvent déjà suivre l'après-midi les entraînements organisés et être préparés de manièreoptimale à la saison de compétition.<strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> - Bilan après 3 ans de projet19


Walliser <strong>Ski</strong>verband – Association valaisanne des clubs de skiLe fait que, bien entendu, tous les athlètes ne suivent pas la hsk+ ou le CO de Naters complique leschoses. 45% des athlètes se décident pour un apprentissage ou une école privée:hsk+/CO Naters Profession/Ecole privée TotalNLZ IRW 3 11 14NLZ A 15 10 25NLZ Dames 15 6 21Total 33 27 6055% 45%Bien entendu, la structure sportive d'entraînement doit s'adapter à ces exigences et aussi offrir lesmeilleures conditions aux athlètes "extérieurs à Brigue". Les nouvelles structures du NLZ Ouesttiennent compte de cette situation de manière optimale.La formation des apprentis continue de poser un problème considérable. La recherche d'une placed'apprentissage pour un athlète de sport de neige est extrêmement difficile, de même qu'ensuite lacoordination de sa formation à l'école professionnelle. Sur ce point, nous devons impérativementrechercher de bonnes solutions avec l'aide du Département de l'éducation et des associationsprofessionnelles. Pour l'instant, la formation professionnelle d'un athlète de sport de neige dépendtotalement de la bonne volonté de son maître d'apprentissage et de l'école professionnelle.<strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> - Bilan après 3 ans de projet20


Walliser <strong>Ski</strong>verband – Association valaisanne des clubs de ski3.4 Effets sur l'environnement et la population:La population valaisanne et surtout sa jeunesse doivent de nouveau consacrer davantage de tempsaux sports de neige! 2500 kilomètres de piste, d'innombrables fun-parcs, de nombreux kilomètrestracés pour les skieurs de fond et les remontées mécaniques les plus modernes sont à disposition desadeptes du ski alpin, du ski nordique et du snowboard. Comment voulons-nous rendre la glisse surneige attractive pour nos touristes si nous ne l'apprécions pas et ne la pratiquons pas nous-mêmes?Avec <strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong>, l'Association valaisanne des clubs de ski cherche non seulement à coordonner demanière optimale l'école et le sport de neige, mais aussi à atteindre des buts éthiques, moraux ettouristiques.Le généreux soutien, financier et moral, octroyé par nos partenaires nous aide à atteindre cesobjectifs. Associée aux succès sportifs, la publicité liée à ce soutien produit un impact sur lapopulation. Accompagné du large soutien du <strong>DE</strong>CS, de <strong>Valais</strong> Tourisme, des Remontées mécaniquesvalaisannes, de la Loterie Romande et de tous les sponsors, le travail de l'Association valaisanne desclubs de ski en faveur de la relève génère un écho extrêmement positif.Grâce à l'union de tous les efforts, l'image des sports de neige dans notre canton a pu s'améliorerdans une large mesure. A cet effet, <strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong> offre régulièrement à ses partenaires une plate-formesaine lors de manifestations spéciales.Challenge Coca-ColaMais des actions communes contribuentégalement à faire passer le message auprès de lapopulation:Le soutien de la SGA a permis à <strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong> et à sespartenaires de lancer une campagne d'affichageen Suisse romande.Les posters produits en commun ont été placéssur 240 surfaces d'affichage au total entreGenève et Brigue.Les premières démarches pour une deuxièmecampagne l'année prochaine, au niveau suissecette fois, ont déjà eu lieu et se présentent sousles meilleurs auspices.<strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> - Bilan après 3 ans de projet21


Walliser <strong>Ski</strong>verband – Association valaisanne des clubs de ski<strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong> essaie de tirer parti de toutes les occasions favorables pour organiser des projets et desmanifestations internes dans un cadre public. Cela nous permet d'attirer régulièrement l'attention,aussi de personnes externes au sport, sur les sports de neige et le travail de relève:OVO Power team 2008 / Remise des casques à l'occasion de l'OGA en automne 2007Mais <strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong> a eu l'occasion, sur la scène nationaleet internationale, de présenter son concept derelève lors de nombreux congrès, séminaires ettables rondes.Les évaluations et les réactions qui en ont résulté,de Suisse et de l'étranger, nous montrent clairementque nous sommes sur la bonne voie.Congrès FIS-YOUTH Landgraaf 2006De très nombreuses réactions positives, de la part de la population et de l'économie, nous révèlentque la nouvelle structure et ses effets sont largement acceptés et approuvés. Bien entendu, l'avenirdans ce domaine dépend en premier lieu du soutien financier que nous recevrons. Au nom de ses 300athlètes, <strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong> espère pouvoir continuer de compter sur ses partenaires et élabore, avec sanouvelle fondation, aussi de nouveaux projets afin d'assurer les moyens financiers pour ses structuresétendues.<strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> - Bilan après 3 ans de projet22


Evolution au fil du temps:Walliser <strong>Ski</strong>verband – Association valaisanne des clubs de skiSaison Athlètes Entraîneurs Véhicules Budget2004/05 180 7 7 1.2 Mio2005/06 325 14 14 2.2 Mio2006/07 297 17 17 2.3 Mio2007/08 273 26 26 2.6 Mio y c. NLZ OuestPour l'année d'exercice 2007/2008, environ CHF 950'000.- du budget, ainsi que 9 entraîneurs etvéhicules, concernent les nouvelles structures juniors du NLZ Ouest.Evolution des compétitions: (situation pour l'hiver 2006/2007)Sur la base des statistiques ci-après, nous pouvons nous réjouir du nombre élevé des compétitionsorganisées en <strong>Valais</strong>. Le nombre de courses, de participants et d'organisateurs a pu connaître unecroissance extrême et reflète le soutien grandissant des remontées mécaniques, des clubs et de lapopulation. Quelque 18'000 partants ont été enregistrés dans toutes les compétitions du <strong>Valais</strong>!On remarquera également le fait que, sur 52 compétitions FIS planifiées en Suisse, 31 ont eu lieu en<strong>Valais</strong>. Cela démontre la sûreté des conditions d'enneigement en <strong>Valais</strong> par rapport aux autrescantons.<strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> - Bilan après 3 ans de projet23


3.5 Degré d'atteinte des objectifs:Walliser <strong>Ski</strong>verband – Association valaisanne des clubs de skiCompte tenu de l'ampleur de la restructuration de <strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong>, des structures introduites par leconcept <strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> et des objectifs ambitieux qui y sont associés, nous sommes plus que satisfaits dela réalisation pratique pendant les trois dernières années. Comme nous l'avons déjà dit, ce n'est quegrâce au large soutien rencontré et à la motivation exemplaire de ses collaborateurs que <strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong>peut affirmer fièrement que <strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> peut être qualifié de succès sur toute la ligne. Un très grandnombre de nos ambitieux objectifs ont déjà pu être réalisés, entièrement ou presque, après la phasede projet déjà. Maintenant, la tâche principale consiste à bien établir et à perfectionner lesnouvelles structures.Degré d'atteinte des objectifs en %Donner le bon exempleOccupation judicieuse de la jeunesseAmbassadeurs du tourisme hivernalEnthousiasme pour les sports de neigePossibilités de formation/perfectionnementAssurer les moyens financiersProgrammes d'entraînement individuelsSaine concurrenceC. de form. comme bassin de récupérationPlaces de participation aux courses FISListe transparente des forces cantonalesSérie de compétitions cantonalesGain de qualitéEncadrement/accompagnement optimalCadre pour la sécurité de la formationStructures professionnellesSystème <strong>SUS</strong> décentralisé0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100Si l'on analyse la réalisation des différents objectifs formulés au point 2.2, nous pouvons nous réjouird'avoir atteint, dans l'ensemble, quelque 80% des objectifs!Nous ne voulons toutefois pas nous reposer sur nos premiers lauriers. Suivant la mission que nous ontconfiée nos partenaires, nous visons une mise en œuvre complète et formulons en outre enpermanence de nouveaux objectifs et de nouvelles tâches.3.6 La collaboration avec le <strong>DE</strong>CS et les écoles:Le 13 avril 2005, le Conseil d'Etat a décidé d'intégrer le concept de relève <strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> dans lesstructures SAF existantes et a lancé ainsi une phase de projet de trois ans. Cette décision constituaitla condition nécessaire et suffisante pour que le Département de l'éducation dirigé par le conseillerd'Etat Claude Roch et <strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong> avec Pirmin Zurbriggen puissent commencer la mise en pratique de<strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong>. Le <strong>DE</strong>CS a demandé à la commission SAF de coordonner la réalisation sportive par <strong>Ski</strong><strong>Valais</strong> avec les mesures scolaires, de la contrôler et de la corriger si nécessaire.Comme le montre l'expérience, les personnes concernées par la mise en application d'un conceptsont confrontées en permanence, et souvent de manière inattendue, à de nouvelles données et<strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> - Bilan après 3 ans de projet24


Walliser <strong>Ski</strong>verband – Association valaisanne des clubs de skisituations. Ce n'est que grâce à la très grande compétence technique, à la serviabilité et à l'espritpratique des personnes responsables au <strong>DE</strong>CS que les problèmes se posant à court terme ont pu êtrerésolus de manière compétente, sans complication, dans une collaboration commune. Nous aimerionsadresser ici un grand merci à Madame Gabriela Cotting, directrice de la commission SAF. A maintesoccasions, elle a réussi à trouver une solution respectant les besoins sportifs de <strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong> tout entenant compte des prescriptions claires du <strong>DE</strong>CS. Par conséquent, nous avons toujours pu trouver devéritables compromis pour les deux côtés et faire avancer le projet.La bonne collaboration avec les écoles PSS, déjà établie depuis longtemps grâce aux structures SAF,a pu continuer et se développer de manière optimale. L'expérience étendue des directeurs et desprofesseurs des écoles concernées joua un rôle important dans ce cadre. Malgré les structuressportives générales déjà en place dans leurs écoles, ils essayèrent de tenir compte aussi bien quepossible des besoins des sportifs de neige. Nous pouvons constater aujourd'hui, avec enthousiasme,que toutes les écoles PSS du canton du <strong>Valais</strong> ont obtenu le label officiel de Swiss Olympic!(www.swissolympic.ch)Il faut également souligner la collaboration professionnelle entre <strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong> et les responsables ducollège Spiritus Sanctus et de la hsk+ de Brigue. Lors d'innombrables séances de travail communes,les conditions préliminaires à la réalisation de l'académie Swiss <strong>Ski</strong> et du centre national deperformance de Brigue ont pu être mises en place. Le sport de neige reçoit à Brigue une maison sousle toit de laquelle sont coordonnés et proposés de manière optimale "le gîte", "le couvert", "le sport"et "l'école". Ainsi, la Suisse a pu rattraper en un temps relativement bref les déficits qu'elle avait parrapport à l'étranger.Les mesures IM au niveau secondaire I, réparties dans tout le canton, constituent toutefois unenouveauté. Fondé sur des prescriptions concrètes du Département cantonal de l'éducation, ce projetprévoyant une réglementation claire des heures de compensation peut être considéré, sans aucundoute, comme œuvre de pionnier en Suisse.Dans ce cadre, seul le CO de Naters pouvait s'appuyer sur une expérience de plusieurs années. Danstous les autres cycles d'orientation entrant en ligne de compte, ces mesures avaient un caractère denouveauté absolue. Il était donc extrêmement important d'appliquer une politique d'informationclaire et étendue.Ensemble, nous avons pu constater que le processus de mise en œuvre dépendait chaque foisfortement de l'intérêt qu'avaient déjà les professeurs et directeurs d'écoles envers le sport ainsi quedu travail de préparation (information et coordination) de l'entraîneur du centre de formationcorrespondante. Par conséquent, les objectifs ambitieux de <strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> ont pu être atteints après unephase de rodage très brève dans certains CO, alors que l'évolution a demandé un peu plus de tempsdans d'autres.Depuis, nous sommes toutefois en droit de prétendre que les mesures IM ont très bien étéappliquées, dans tout le canton, à la satisfaction des deux partenaires. Une circulation del'information aussi bonne que possible et un contact régulier entre les enseignants et les entraîneursont constitué les principaux facteurs d'une réponse optimale aux besoins des athlètes et élèves. Laconfiance, l'information réciproque et les décisions communes sont des conditions de base d'unebonne exploitation des possibilités mises à disposition. Grâce à une communication claire despriorités, la formation scolaire des athlètes est clairement mise au premier plan! Les prestationsscolaires, l'engagement, le comportement dans la communauté et le caractère de chacun sont lescritères principaux régissant la décision de pouvoir profiter régulièrement des structuresd'entraînement pendant le temps d'école obligatoire. Pour cet aspect aussi, les partenaires ont pu,grâce une bonne collaboration, se positionner sans équivoque et d'une manière compréhensible pourles deux parties. Ces conditions cadres claires créent une base importante pour l'avenir positif de <strong>SUS</strong><strong>Valais</strong>. La conviction de pouvoir atteindre en même temps les objectifs sportifs et professionnelsréduit la pression des jeunes pour se décider d'un côté ou de l'autre et contribue également, sansrisque de malentendu, à élever le statut du sportif d'élite.<strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> - Bilan après 3 ans de projet25


Walliser <strong>Ski</strong>verband – Association valaisanne des clubs de skiPour terminer, nous pouvons constater aujourd'hui que les prestations scolaires et sportives de lamajorité de nos athlètes <strong>SUS</strong> reflètent clairement le succès de <strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> et confirment que nousavons pris la bonne voie pour un avenir prometteur.3.7 Potentiel d'optimisation:L'enfant est né et a appris à marcher…. Il doit maintenant se développer sainement et se positionnerdans la vie avec un caractère bien trempé….Compte tenu de l'étendue et de la diversité des tâches à accomplir, ce rapport a pour objectif demontrer que notre canton ainsi que <strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong> et ses partenaires sont parvenus à créer, dans de brefsdélais, une base très prometteuse. Par rapport à la situation et au développement dans d'autrescantons, nous pouvons constater fièrement aujourd'hui que nous sommes considérés comme unexemple à suivre.Ce fait, la responsabilitéenvers nos nombreux athlètesainsi que le positionnementdes sports de neige en généralsoulignent l'importance decontinuer notre travail avecbeaucoup de motivation et del'optimiser continuellement.Les expériences faitespendant la phase de projetnous aident à déterminer quelest le potentiel d'optimisationrequis dans les différentsdomaines. Nous aimerionsconsigner ici, en styletélégraphique, des idées etdes pistes concernant cepotentiel d'optimisation dansses différents aspects:Potentiel général d'optimisation :• Assurer un financement suffisant et le plus indépendant possible de l'ensemble des structureset élaborer de nouvelles possibilités• Développer et coordonner la collaboration commune avec <strong>Valais</strong> Tourisme, les Remontéesmécaniques valaisannes et d'autres partenaires touristiques dans le but de promouvoir lessports de neige• Poursuivre la professionnalisation du travail afin de positionner clairement la marque <strong>Ski</strong><strong>Valais</strong> (présence dans les médias, articles de vente, partenariats, etc.)• Améliorer la communication, avec une interface assurée, entre l'association faîtière et lesski-clubs affiliés.• Optimiser et soigner de manière renforcée la collaboration avec nos partenaires de longuedate• Développer l'important lobby des sports de neige au niveau de la politique et de l'économie• Poursuivre les efforts de réduction des charges financières pour les parents<strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> - Bilan après 3 ans de projet26


Walliser <strong>Ski</strong>verband – Association valaisanne des clubs de skiPotentiel d'optimisation sportif:• Développer les possibilités de formation et de perfectionnement pour assurer une formationprofessionnelle de nos entraîneurs• Poursuivre nos efforts de persuasion durables par rapport à Swiss <strong>Ski</strong> pour de nouveauxcritères de sélection, une collaboration améliorée et une plus grande ouverture vers la base• Assurer des structures d'entraînement et de compétition ainsi qu'un accompagnement et unencadrement individuels à long terme et correspondant aux exigences actuelles• Garantir l'organisation d'un nombre suffisant de compétitions FIS en <strong>Valais</strong>• Motiver et davantage intégrer les clubs dans un travail plus poussé en faveur de la relève, surla base d'idées et de directives claires• Garantir une structure de compétition intéressante et significative• Créer les conditions de base requises pour garantir une large base avec un potentiel de relèvesuffisamment grand• Améliorer la collaboration et créer des synergies possibles entre le NLZ Ouest et la <strong>Ski</strong>Académie de Brigue• Garantir les pistes d'entraînement nécessaires pendant l'été sur les glaciers de Saas-Fee et deZermatt• Garantir l'infrastructure requise (parcs, pipes, etc.) pour les snowboarders dans la région deBrigue (NLZ Ouest)• Introduire des occasions de camps d'entraînement outre-mer, avec participation simultanée àdes compétitions FIS pour améliorer les possibilités de départ• Développer les disciplines du ski nordique et du snowboard et mettre sur pied une équipe defreeskiPotentiel d'optimisation au niveau de l'école et de la formation:• Echanger régulièrement les informations entre les enseignants et les entraîneurs• Développer et coordonner la communication concernant les différentes offres aux niveauxsecondaire I et secondaire II et simplifier les procédures d'inscription• Instaurer le dialogue relatif à un allègement futur possible dans des branches généralesspécifiques pour les athlètes <strong>SUS</strong> au niveau secondaire I (p. ex. gymnastique, cuisine, travauxmanuels, musique, etc.)• Optimiser la collaboration existant entre <strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong>, l'internat et le collège Spiritus Sanctusainsi que la hsk+• Introduire de nouvelles pratiques complémentaires d'enseignement au niveau secondaire II (elearning)et améliorer la coordination de l'appui scolaire• Réduire le temps de réaction en cas de prestations scolaires insuffisantes (informer le plusvite possible les entraîneurs et les parents)• Développement, continu et correspondant à l'augmentation des exigences, de l'infrastructuredu centre national de performance de Brigue, dans le cadre des possibilités financières• Analyser en commun les structures existantes au niveau de l'école et de la compétition etdialoguer concernant les améliorations réalisables (améliorations spécifiques afin d'améliorerla concentration pour l'école ou la compétition)• Elaborer une plate-forme d'information simplifiant et facilitant le choix de placesd'apprentissage pour les athlètes• Elaborer une bourse de places d'apprentissage, accessible à tous, axée sur les offrescorrespondant aux besoins des athlètes de sport de neige• Elaborer et coordonner la collaboration de la circulation de l'information entre associationssportives, <strong>DE</strong>CS, entreprises d'apprentissage et écoles professionnelles<strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> - Bilan après 3 ans de projet27


Walliser <strong>Ski</strong>verband – Association valaisanne des clubs de ski3.8 PerspectivesLe certain scepticisme face à l'étendue du projet, qui régnait auprès de toutes les personnesconcernées lors du lancement de <strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong>, est compréhensible. Ensemble, nous pouvons constateraujourd'hui avec succès que le lancement de <strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> était une décision courageuse, mais aussi trèspositive.La base d'une nouvelle promotion de la relève, étendue et durable, est jetée. Les structures sontbien organisées et fonctionnent. Cette base nous permet maintenant de construire un édifice stable.Voici ci-après quelques perspectives relatives au point 3.7 Potentiel d'optimisation:Perspectives générales:<strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong> était conscient de se heurter à de nombreuses "inconnues" pendant la mise en œuvre de<strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong>. Dans ce cadre, la restructuration de la promotion de la relève représentait aussi unecertaine aventure financière pour l'Association valaisanne des clubs de ski et n'aurait pas pu êtreréalisée avec autant de succès sans le généreux soutien de toutes les parties concernées.Avec la réalisation du centre national de performance de Brigue pour les juniors, nous avonsmaintenant réalisé la dernière étape ayant de grandes conséquences financières. Des projetssupplémentaires pour exploiter le potentiel d'optimisation mentionné ci-dessus peuvent être planifiéssans grand risque pour <strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong>, tant au niveau des délais que sur le plan financier. L'Associationvalaisanne des clubs de ski a pu ainsi délimiter le cadre financier de son travail professionnel etdurable de promotion de la relève et le définir correctement pour l'avenir.Sur demande des partenaires, certains contrats de sponsoring ont déjà été prolongés pour troisannées supplémentaires. Les autres seront également prolongés pour une nouvelle période d'ici à lafin de l'année. Les préavis positifs correspondants nous ont déjà été communiqués oralement. Un seulpartenaire ne s'est plus montré en mesure de prolonger le contrat suite à sa restructuration interne.<strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong> se réjouit toutefois d'avoir pu trouver rapidement un nouveau partenaire précieux, à savoirl'entreprise valaisanne FMV.S'il veut assurer son existence à long terme, <strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong> doit rapidement augmenter de manièresignificative son taux d'autofinancement. Un projet correspondant est défini et sera réalisé pour lafin de l'année.Tout cela nous permet d'être positifs et de constater que la philosophie de <strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong> a trouvé entretempsun large soutien et est considéré toujours plus fortement comme une plate-forme appropriée.Un projet commun de la SGA et de <strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong> a été accompagné d'un écho très positif. L'Associationvalaisanne des clubs de ski et ses partenaires ont en effet obtenu des conditions généreusesd'affichage commun en Suisse romande. Des clarifications sont en cours actuellement pour élargir ceprojet à toute la Suisse l'année prochaine. Cette campagne soutient notre but commun, qui estd'augmenter la valeur des marques de <strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong> et de ses partenaires ainsi que d'améliorer lepositionnement des sports de neige.<strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> - Bilan après 3 ans de projet28


Perspectives sportives:Walliser <strong>Ski</strong>verband – Association valaisanne des clubs de skiNon seulement nos athlètes sont encadrés et formés pratiquement chaque jour auniveau de leurs conditions physiques et de leur technique sur la neige, mais encore ilssont régulièrement préparés mentalement à leur avenir sportif. Par la fixationd'objectifs à court, à moyen et à long terme, ils sont élevés soigneusement etindividuellement à leur niveau potentiel, préparés et concentrés pour les étapesfutures.Nous développons ensemble des visions communes lors de réunions collectives oud'entretiens individuels. L'une de ces visions s'appelle "Sochi 2014"!Les responsables, les entraîneurs et les athlètes de <strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong> se sont fixé le butcommun, sous la devise: "treize étoiles – un esprit", de participer aux 22 e Jeuxolympiques d'hiver en 2014 à Sochi afin d'y gagner des médailles!Maintenant que le travail a été réalisé de manière structurée, avec engagement et enthousiasme,dans les sept centres de formation du <strong>Valais</strong>, il s'agit d'adapter aux nouvelles structures et besoins,par un concept professionnel, le travail de base décisif des différents ski-clubs.Le nouveau concept "Vision Alpin" que nous avons élaboré sera présenté cette année encore par <strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong>à l'Organisation Swiss Olympic afin de donner de nouvelles impulsions aux sports de neige.Depuis trois ans déjà, les meilleurs athlètes de chaque centre de formation sont réunis à l'occasiond'entraînements de confrontation effectués régulièrement. Ces "best camps" seront élargis à toutel'interrégion dès cette saison déjà. Ainsi, les athlètes comme les entraîneurs pourront se rendre compte,en se fondant sur une base sérieuse, de leur forme actuelle pendant la phase de préparation déjà. Comme<strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> - Bilan après 3 ans de projet29


Walliser <strong>Ski</strong>verband – Association valaisanne des clubs de skile montre l'expérience, ces camps influencent la motivation de tous les athlètes de manière extrêmementpositive.Grâce à Oerlikon, nouveau sponsor du NLZ Ouest, nous avons pu trouver les moyens financiers pour lancerun "FIS Junior Tour". Ce "tour" augmentera l'importance, pour les athlètes, les organisateurs et lapopulation, des courses FIS tombées dans l'oubli.Perspectives scolaires:Grâce à la réalisation des nouvelles salles de classe et d'entraînement au collège Spiritus Sanctus deBrigue, l'école de sport hsk+ est dotée d'une nouvelle infrastructure, nécessaire et très importante.Les athlètes concernés peuvent ainsi profiter d'une meilleure infrastructure d'entraînement. Leprojet supplémentaire de nouvelle construction d'une triple halle de gymnastique, avec locaux defartage, garages, etc. ouvre des perspectives supplémentaires. S'il est réalisé, l'école de sport deBrigue sortirait définitivement de l'ombre que lui font ses concurrents internationaux.Le groupe de travail mis dernièrement sur pied par le <strong>DE</strong>CS pour analyser l'état de base du projetainsi que la planification à court, à moyen et à long terme des ressources humaines, financières etinfrastructurelles souligne le positionnement et l'importance des intérêts communs.Afin d'améliorer en permanence les conditions cadres des besoins scolaires et sportifs des élèves etathlètes, il est nécessaire d'analyser régulièrement les structures existantes et de rechercher dessolutions donnant des impulsions positives pour les deux parties. A ce sujet, un projet seraprochainement mis sur pied, en collaboration avec des représentants de l'école et du sport, pourrechercher des possibilités d'amélioration de la coordination entre les périodes d'enseignement et decompétition (définition de blocs fixes). Le but est de créer les conditions préalables permettant auxélèves de mieux se concentrer sur leur tâche principale (école ou compétition) pendant des périodesdéterminées.3.9 ConclusionsLors du lancement de <strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> au printemps 2005, <strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong>, ses clubs, le Département del'éducation et les autres partenaires s'étaient mis d'accord pour une phase de projet de trois ans.Les partenaires principaux au niveau financier, tels que la Loterie Romande ou les Remontéesmécaniques valaisannes, donnèrent le feu vert à un soutien financier du projet pendant cette phase.Simultanément, la plupart des contrats de sponsoring (Raiffeisen, Ford, Craft, Coca-Cola,Ovomaltine, etc.) furent conclus pour trois ans.Tous les partenaires concernés étaient conscients de l'énorme portée de la restructuration de <strong>Ski</strong><strong>Valais</strong> et se décidèrent de définir la suite des opérations à la fin de la phase de projet.Grâce au large soutien de toutes les parties, <strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong> a pu se repositionner en trois ans seulementet réaliser <strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> avec succès. La phase de projet se terminera à la fin avril 2008 et lespartenaires décideront ensemble de l'avenir de la promotion de la relève. Les décisions du <strong>DE</strong>CS, dela Loterie Romande et des Remontées mécaniques valaisannes seront alors d'une importancedécisive.Le succès a besoin de temps.Le projet de relève repose sur une période d'apprentissage des athlètes de "quatre ans". Les premiersd'entre eux qui peuvent profiter pendant toute leur période d'entraînement des nouvelles structuresprofessionnelles avant d'arriver à l'âge de junior sont les jeunes de 1994. Ils partiront cette saison<strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> - Bilan après 3 ans de projet30


Walliser <strong>Ski</strong>verband – Association valaisanne des clubs de skipour la première fois dans la catégorie JO2. Après une nouvelle saison JO2, ils partiront chez lesjuniors en 2009/2010 et participeront à des compétitions internationales.Selon les entraîneurs des juniors, le niveau sportif et l'état d'esprit des jeunes de 91 et 92 lors de leurpassage chez les juniors ont changé de manière extraordinairement positive en comparaison avec lesannées précédentes. Cette constatation nous montre que nous avons pris la bonne voie au niveau dela promotion de la relève et que nous pouvons regarder vers l'avenir dans un esprit extrêmementpositif.Si nous voulons récolter les fruits de <strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> et atteindre ainsi nos objectifs ambitieux, sur le planscolaire comme au niveau sportif, nous devons faire en sorte ensemble que <strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> puissecontinuer d'exister.Toute autre décision n'engendrerait que déception, incompréhension et doute, chez nos athlètes,mais aussi dans de nombreux cantons suisses et à l'étranger.Dans cette perspective, les dix mille membres de <strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong>, ses entraîneurs, athlètes et ski-clubs et,certainement, aussi une grande partie de la population valaisanne espèrent que <strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong> pourracontinuer de poursuivre ses objectifs et donc aussi que <strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> continue d'exister.Nous aimerions ici remercier de tout cœur toutes les personnes qui nous ont soutenus lors dudéveloppement, de la présentation, de l'affinement, du financement et de la réalisation pratique de<strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> ces dernières années. Grâce à ce large soutien, une vision a pu devenir réalité!<strong>Ski</strong> <strong>Valais</strong>Alain KronigDirecteurPirmin ZurbriggenPrésident<strong>SUS</strong> <strong>Valais</strong> - Bilan après 3 ans de projet31

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