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No 10 - Juin 2009 - Monthey

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monthey ma ville<strong>No</strong> <strong>10</strong> | <strong>Juin</strong> <strong>2009</strong>6 | <strong>10</strong>0e anniversaire duConseil généralSOMMAIRE2 | Conseil municipalLes neuf nouveaux élus et leursfonctions3 | SocialUn foyer de jour en projet4 | JumelageUn demi-siècle d’échanges avecTübingen6 | AnniversaireLes cent ans du Conseil généralen images8 | L’invitéOthon Mabillard9 | TransportsCartes journalière des CFF pourles <strong>Monthey</strong>sans<strong>10</strong> | PoliceRetraite de Mme Josiane Monnay11 | JeunesseSoluna fête ses dix ans12 | MosaïquesChangement à la présidence dela commission communale destaxes cadastralesUn dicastère, de multiples défisParGillesBORGEAUDPrésident dudicastèreEnfance, Sports& JeunesseAprès cinq mois passés à l’exécutifmontheysan, voici un portrait desdifférents services regroupés dansle dicastère Enfance, sports et jeunesse.EnfanceUn nouveau bâtiment, une unité d’accueilpour les écoliers (UAPE), des structuresexternes tels la petite ferme, l’envol, lamaison du monde fonctionnent dans ledomaine de l’aide et du soutien aux famillespour la garde des enfants. A <strong>Monthey</strong>, nousavons la chance de pouvoir bénéficier d’unensemble de mesures adaptées aux sollicitations,toujours plus exigeantes, que l’onrencontre dans la vie active.Sans pour autant délaisser la Tonkinelle,le service de l’enfance travaille actuellementsur la prise en charge des enfantsscolarisés ainsi que sur l’interaction entreles différentes structures s’occupant denos enfants.J’en profite pour remercier personnellementFrancine Cutruzzolà et son équipepour le travail effectué dans le suivi dela réalisation du nouveau bâtiment de laTonkinelle.SportsAvec la diminution du nombre deconseillers municipaux, un service dessports a été créé. <strong>No</strong>us avons la chancede bénéficier des compétences de FrancineVejvara qui œuvre depuis plusieursannées dans la gestion des sociétés sportiveslocales. Le Conseil municipal peutse féliciter de mettre à disposition, et celagratuitement, l’ensemble des infrastructuressportives aux sociétés faisant partie dugroupement des sociétés montheysannes(GSM).Néanmoins, un constat négatif doitêtre relevé: le manque d’équipementssportifs (salles, terrains, etc.). Le servicedes sports s’attelle à dresser un bilan desbesoins et proposera des solutions économiquementacceptables pour pallier cetteproblématique.JeunesseQuoi de plus beau qu’une jeunesse positive,dynamique, généreuse en propositionsdiverses et travaillant dans l’intérêtde la collectivité? En quelques mots, voilàrésumées les activités de notre maison dela jeunesse. L’année <strong>2009</strong> coïncide avec les<strong>10</strong> ans de Soluna. Un programme concoctéavec les jeunes nous invite à aller à leurrencontre dans <strong>10</strong> projets s’égrenant toutau long de l’année.wwwmyspace.com/soluna<strong>10</strong>ansConclusionEn tant que responsable de ce dicastère,j’ai rencontré des personnes motivées, àl’écoute des autres, soucieuses de leurtravail, prêtes à continuer l’investissementpersonnel qu’elles mettent à dispositionde la collectivité. Ensemble, les défis quiattendent nos services trouveront un échofavorable auprès de la population. Il mesemble important de relever que nousdevons être attentifs au fait que la populationmontheysanne ne fait qu’augmenteret qu’à l’avenir il faudra en tenir compte.Tous ces défis ne font qu’augmenter mamotivation à continuer le travail entreprispar mes prédécesseurs.G. Borgeaud


2Conseil municipal | <strong>No</strong>uvelle législatureLes tâches des neuf nouveaux élusLa répartition des dicastères pour la période administrative <strong>2009</strong>-2012 se présente de la manière suivante:FernandMARIÉTANAdministration Générale,Finances & PromotionEricWIDMERAménagement, Urbanisme& BâtimentsStéphaneCOPPEYAffaires Sociales,3e Age & SantéServices rattachésChancellerieFinances & GestionPromotion, RH & InformationServices rattachésMédiathèqueCulturel & JumelageIntégrationAudeJORISCulture & IntégrationGuyROUILLERSécuritéChefs de servicePosse Jean-PierreGay-des-Combes GéraldLattion Jean-DanielChefs de serviceQuendoz DominiqueAlber Denisrattaché administrativementau service «Chancellerie»Services rattachésUrbanisme, Bâtiments &ConstructionsServices rattachésEnfanceSports & JeunesseChef de serviceVigolo DavidGillesBORGEAUDEnfance, Sports & JeunesseCheffes de serviceBressoud VéroniqueGillioz SentaChristianMULTONEServices Industriels, Energies& Développement DurableServices rattachésCentre Médico-Social &Service SocialHome «Les Tilleuls»Tutelle OfficielleServices rattachésCycle d’Orientation &Formation ProfessionnelleEcoles PrimairesChefs de serviceLanini PhilippeSchaller ChristopheMottiez PaulJean-BernardDUCHOUDEnseignement &Formation ProfessionnelleBenoîtSCHALLERTravaux Publics &EnvironnementChefs de serviceRey-Bellet NicolasGrenon HubertServices rattachésPolice MunicipaleSécurité CivileChef-fe-s de serviceBruchez PhilippeEcoeur Marie-ClaudeServices rattachésServices Industriels &Développement DurableChef de serviceVaudroz RaymondServices rattachésTravaux Publics & EnvironnementChef de serviceComte DanielìLes missions et prestations de chaque dicastère peuvent être consultées sous le site www.monthey.ch, dans la rubrique Officielle/Conseil Municipal/Composition


Social | Projet au centre-ville 3La ville aurason foyer de jourPour pallier le manque de structures d’accueil des personnessemi-dépendantes ou dépendantes, la commune prévoit lacréation d’un foyer de jour. Situé sur l’îlot du Crochetan, il pourraaccueillir, dès 2011, une quinzaine de personnes.«S’occuper d’un proche en situationde dépendance est difficile. Si detemps en temps je pouvais le placerà la journée dans une structure adaptéeet proche de mon domicile, celame soulagerait.» Pour cette quinquagénaireen charge de son papa, l’annoncede la création d’un foyer de jourà <strong>Monthey</strong> est un soulagement. Dès2011, elle n’aura en effet plus besoinde se rendre au Foyer Saint-Jacquesà Saint-Maurice. C’est en effet à cettedate que devrait ouvrir une structuresimilaire à <strong>Monthey</strong>.Le projet de construction a fait l’objetd’une enquête publique au débutmai. Situé sur l’îlot du Crochetan, lebâtiment abritera non seulement unfoyer de jour au rez-de-chaussée maiségalement des appartements protégéset des bureaux du centre médico-social(lire encadré).Le foyer de jour a pour missiond’accueillir des personnes âgées,Deux bâtiments, trois fonctionsLe projet de construction du foyer de jour a pu voir le jour grâce à un accord passé entre la communeet la Fondation l’Artisane. Cette dernière, propriétaire de logements dédiés à la collectivité publique,souhaitait augmenter le nombre d’appartements protégés en ville de <strong>Monthey</strong>. Du côté de lacommune, le besoin de nouveaux locaux administratifs devenait urgent, tout comme la créationd’un foyer de jour. «<strong>No</strong>us allons céder le terrain à l’Artisane, maître d’œuvre de la construction etdevenons propriétaire du foyer de jour», explique Stéphane Coppey.La construction présentera deux tours reliées l’une à l’autre au niveau du rez supérieur. C’est à cetétage que se trouvera la réception du foyer de jour. Le rez-de-chaussée abritera les bureaux du CMS.Chaque bâtiment comprendra huit appartements de 3,5 et 4,5 pièces. Le projet prévoit égalementun parking souterrain accessible depuis l’avenue du Crochetan.C. MoLes deux bâtiments seront construits aux normes minergie. La réception du foyerde jour se situera au rez supérieur.(DR)durant la journée, vivant à domicilemais ayant besoin d’encadrement. A<strong>Monthey</strong>, quelque 15 personnes pourrontêtre accueillies à la journée, dulundi au vendredi. «L’objectif est defavoriser le maintien à domicile despersonnes semi-dépendantes ou dépendantesen vue de retarder ou d’éviterune entrée dans un établissementmédico-social (EMS)», souligne StéphaneCoppey, municipal en chargedes affaires sociales, du troisième âgeet de la santé.Service complémentaire aux servicesde soins et d’aide à domicile etalternative à un placement définitifdans un EMS, le foyer de jour offreun encadrement médico-social comprenantles repas, les soins, les animations.Le placement s’effectuerapar le biais de réservation et selonles disponibilités.La création de ce foyer de journécessitera l’engagement de personnel,équivalant à trois postes à pleintemps.Une telle structure manquait à <strong>Monthey</strong>.«Chaque jour, un bus part ducentre ville pour se rendre au foyerde jour de Riond-Vert à Vouvry. Cetteréalisation répond à une réelle demande.A tel point que nous sommesdéjà en train de réfléchir à la possibilitéd’ouvrir un deuxième foyer dejour», conclut Stéphane Coppey.C. Mo


4Jumelage | TübingenCinquante ans d’échanges et d’amitiéLe 6 juin, <strong>Monthey</strong> fêtera le 50e anniversaire du jumelage avec la ville allemande deTübingen. Un jubilé placé sous le signe de la fête, des échanges et de l’amitié à l’imagede ce qui a été fait durant ce dernier demi-siècle.En avril 1959à Tübingen,M. HelmutWeihenmeier,bourgmestreremplaçantde M. Gmelin,premierbourgmestre,remet lesarmoiries deTübingen àM. CharlesBoissard,représentantofficiel de laMunicipalitéde <strong>Monthey</strong>.(Archivesde l’Harmonie)Baptême de la place de Tübingen à <strong>Monthey</strong> le 14 juin 1959: Maurice Delacoste,président de la ville de <strong>Monthey</strong>, s’adresse à la foule.(ARCHIVES DE L’HARMONIE)Un demi-siècle d’amitié, cela se fête!Le 6 juin prochain, <strong>Monthey</strong> célébrerales 50 ans de jumelage avec Tübingen.Pour l’occasion, les autoritéscommunales accueilleront pendanttrois jours une délégation politiqueet musicale de la ville allemande. Unepartie officielle inaugurera une petiteexposition-rétrospective au châteaule jeudi 4 juin, puis, le samedi 6 juin,une grande fête est prévue dans lecadre du marché du samedi.Chants avec le Chœur du cycle,échanges autour de la musique avecles fanfares Deredinger Verein deTübingen et La Lyre de <strong>Monthey</strong>,panneaux extraits de l’expositioninstallée au château, moments departage entre deux populations quin’ont jamais cessé de nourrir leurs relations.«Les relations avec Tübingenont toujours été très soutenues grâceà de nombreux échanges scolaires,sportifs et culturels. Régulièrement,des classes viennent en camp d’hiveret des élèves montheysans vont là-basparfaire leur allemand. <strong>No</strong>us avonsreçu des invitations pour les carabiniers,notre équipe de volleyball maisaussi pour notre club de bridge. Sans


6Anniversaire | Retour en imagesIl y a cent ans, le premier Conseil généralLe 12 février <strong>2009</strong>, le Conseil général de <strong>Monthey</strong> siégeait au Théâtre du Crochetan cent ans, jour pourjour, après sa séance constitutive. Un anniversaire fêté en présence de nombreuses personnalités.En 1909, la ville de <strong>Monthey</strong> faisait office de pionnière: le Conseil général de <strong>Monthey</strong> a en effet été lapremière institution du genre en Valais.Photos: Fondation Zaza-Ortelli2411. En 1909, le Conseil général comptait 45 élus. Ils sont aujourd’hui 60.2. De nombreux habitants et personnalités politiques ont répondu présentsà cette célébration.3. L’Harmonie municipale de <strong>Monthey</strong>.23


574. Paul Guerraty, ancien conseillermunicipal, et Raymond Deferr,ancien président de la ville de<strong>Monthey</strong> et ancien conseillerd’Etat.5. Le bureau du Conseil généralet les élus municipaux.6. La partie officielle s’est dérouléesous l’égide de Christian Mayor(au pupitre), doyen du Conseilgénéral, accompagné de Jean-François Copt, vice-présidentdu Grand Conseil valaisan et duprésident Fernand Mariétan.7. Une bougie pour fêter les<strong>10</strong>0 ans!8. Christian Mayor passe les rênesà Christian Fracheboud, nouveauprésident du Conseil général.678


8L’invité | Othon MabillardUn curé plus montheysanque les <strong>Monthey</strong>sans!«J’ai 82 ans. Peut-on encore parler de retraite à cetâge-là?» plaisante l’homme d’Eglise.(MONAY)Voilà 39 ans qu’Othon Mabillards’est installé à <strong>Monthey</strong>. Si c’estDieu ou plutôt l’évêque de l’époquequi lui a montré la voie, c’estpar choix qu’il est resté danscette ville. Curé de la paroisse de<strong>Monthey</strong> de 1970 à 1999, OthonMabillard a ensuite poursuivi sacarrière comme aumônier à l’hôpital.Une mission qui se termineofficiellement le 1er septembre.«J’ai 82 ans. Peut-on encoreparler de retraite à cet âge-là?»plaisante l’homme d’Eglise.Othon Mabillard, quelle relationentretenez-vous avec <strong>Monthey</strong>?Je n’ai jamais choisi les postes où j’aiofficié. Je suis d’abord venu cinq ansà <strong>Monthey</strong> comme vicaire, de 1952 à1957, avant de partir pour Lyon terminermes études de théologie. J’aiété ordonné prêtre à l’âge de 26 anset j’ai été nommé à la paroisse de<strong>Monthey</strong>. J’aime bien les gens. Etantoriginaire de Grimisuat, j’ai découvertun tempérament bien différentde celui qui règne dans le centre duValais. Le contact est direct, franc etj’aime ça. Je me suis rapidement acclimatéà la ville. A tel point qu’AlainDupont, alors président, m’a dit unjour que j’étais plus montheysan queles <strong>Monthey</strong>sans!Y a-t-il une personnalité de larégion qui vous a marqué?Je ne veux pas faire de jaloux maisj’aimerais citer Paul Guerraty, unhomme très ouvert, accueillant ettoujours disponible pour rendre service.Il a assumé la responsabilité del’organisation de la kermesse pour laparoisse pendant de nombreuses années.Je l’admire car il a toujours faitpreuve de dévouement sans jamaiss’en vanter. Et à 99 ans, il tient encoreune de ces formes!Quel regard portez-vous sur ledéveloppement de la ville?A mon arrivée, la ville comptait5000 habitants et on connaissaittous les paroissiens. Le développementa amené un certain anonymat.Sur le plan urbanistique, les placesde verdure ont laissé la place à desimmeubles. C’est regrettable, maisexiste-t-il un urbanisme beau et utilequi ne dénature pas le paysage?Quel endroit aimez-vousparticulièrement à <strong>Monthey</strong>?Les hauteurs. J’aime me rendre auxNeyres, un endroit situé sur la communede Collombey. A l’époque, lachapelle était propriété de la paroissede <strong>Monthey</strong>. C’est un lieu paisible,propice au recueillement.Que n’aimez-vous pas danscette ville?Le manque de respect pour la réputationdes autres. Ce n’est pas spécifiqueà <strong>Monthey</strong> mais c’est une manièred’être qu’on retrouve dans les villagesou les petites villes. Je n’aime pas lesragots. Tout le monde a le droit d’êtreconsidéré dans ce qu’il est, c’està-direun être humain faible, souventinconséquent. Et même dans ces étatsde faiblesse, il a droit au respect. Lesgens ont tendance à juger sans savoir.Cela fait beaucoup de tort et c’est souventdifficile à réparer.Vous verriez-vous vivre ailleurs?<strong>No</strong>n, je me sens bien ici. Peut-être merapprocherai-je un jour de ma famillerestée dans le centre du canton, maistant que j’ai la santé pour me déplacer,je reste ici!C. Mo


Transports | Cartes journalières CFF à prix préférentiel 9Voyager une journéedans toute la Suisse pour 30 francsDepuis le 1er mai, les <strong>Monthey</strong>sans peuvent voyager en train àmoindre prix grâce à deux abonnements CFF journaliers acquispar la commune. Sans réservation, les billets peuvent être retirésau guichet de la police municipale.Traverser le lac Léman en bateau,prendre le nouveau métro lausannoisou encore partir en virée shoppingà Zurich pour seulement 30 francs,c’est désormais possible grâce à lacarte journalière des CFF. Répondantà une intervention de la conseillèregénérale Evelyne Bezat, la communea décidé d’acquérir deux abonnementsCFF journaliers, au prix de9775 francs la pièce, permettant devoyager sur tout le réseau couvert parl’abonnement général des chemins defer du pays. Ceux-ci sont composésde 365 cartes datées et pouvant êtrevendues séparément.«Dans un premier temps, nous noussommes renseignés auprès d’autrescommunes comme Vevey ou Martignyqui l’offrent à la population.Vu le succès rencontré, nous avonsdécidé d’en acheter deux», souligneBenoît Schaller, municipal en chargede la mobilité. Si l’opération s’avèreconcluante, d’autres abonnementspourraient être acquis dès l’annéeprochaine.Comment se procurer ces précieuxsésames?• Le retrait s’effectue 24h sur 24 et7 jours sur 7 au guichet de la policemunicipale, place de l’Hôtelde-Ville2.• Des réservations sont possiblesuniquement par téléphone au024 475 75 75. L’abonnement doitêtre retiré au guichet de la policemunicipale le jour même de la réservationavant minuit. Passé cedélai, l’abonnement sera remis envente.• Les abonnements sont délivrés contrepaiement comptant de la sommede 30 francs. Et sur présentationd’une pièce d’identité.• Aucune réduction ou rabais n’estaccordé.• Les abonnements non utilisés nesont pas repris.«Ces cartes sont destinées auxhabitants de la commune et sontlimitées à un seul abonnement parpersonne et par jour. Il est possiblede retirer ces billets jusqu’à cinq joursDaniel Comte et Benoît Schaller présentent les deux abonnements CFF journaliersdisponibles depuis le 1er mai.(MONAY)consécutifs», précise Daniel Comte,chef du service Travaux publics etenvironnement. Cette nouvelle offredevrait susciter des envies d’escapadeet de les organiser au mieux.Planifier ses vacances d’automne etretirer ses billets au mois de mai déjà,c’est possible. Le tout sans exclureles excursions de dernière minute.Un coup de fil avant pour s’assurerque des billets sont disponibles et letour est joué.C. Mo


<strong>10</strong>Police | La contractuelle Josiane Monnay à la retraite«J’ai gardé tous les Bout’Rionsqui parlaient de moi!»Après 19 ans au poste de contractuelle de la ville de <strong>Monthey</strong>, Josiane Monnay prendra une retraitebien méritée à la fin du mois de juin. Rencontre avec celle que tous surnomment Madame Machin.Josiane Monnay sillonne chaque jour les rue de la ville etparcourt entre 16 et 18 kilomètres à pied.(MONAY)«C’est pas facile tous les jours. Moralement,c’est usant. Physiquement,aussi.» Depuis le 1er juillet 1990,Josiane Monnay arpente les rues de<strong>Monthey</strong> pour verbaliser les automobilistesmal garés. Un métier qui demandeavant tout une bonne conditionphysique. Car, en 19 ans de pratique,la contractuelle a constaté le développementde la ville à l’usure de seschaussures! «Les zones de parking sesont considérablement étendues. Celava de l’Hôtel de ville à la patinoire,en passant par l’avenue de l’Europe»,souligne Josiane Monnay. Chaquejour, elle parcourt entre 16 et 18 kilomètresà pied.C’est donc avec un certain soulagementque la contractuelle rangera sonstylo, son carnet et son uniforme à lafin du mois de juin pour une retraitebien méritée. Si elle entend continuerà marcher pour entretenir sa forme,elle souhaite consacrer davantage detemps au jardinage et à la lecture, chezelle, à Saint-Maurice.Les insultes, les noms d’oiseaux,Josiane Monnay en a entendu destas. Les excuses aussi. Régulièrement,les automobilistes en fauteaffirment ne pas avoir de monnaie.Qu’à cela ne tienne, la sexagénaire atoujours de quoi faire du change. «Ilm’arrive aussi de prêter de l’argent,50 centimes ou 1 franc à ceux qui disentavoir oublié leur porte-monnaie.J’ai toujours été remboursée!» dit-elleavec un sourire. Secret de fonctionoblige, la contractuelle préfère en revancherester discrète quant au nombred’amendes infligées tout au longde sa carrière.L’humour comme carapaceAvec une profession aussi impopulaire,elle savait qu’elle ne serait pasépargnée. Elle reconnaît cependantque les années de métier l’ont endurcie.Reste que, malgré la carapace qu’elles’est formée, Josiane est parfois lassede répéter toujours la même chosemais le devoir l’emporte à chaquefois. «J’ai parfois songé à tout plaquer.Mais c’est comme dans tout métier, ona des hauts et des bas. Chaque travaila son côté ingrat.»Si tous les <strong>Monthey</strong>sans ne connaissentpas son nom, ils peuvent enrevanche citer sans hésitation sonsurnom: Madame Machin. La contractuellea choisi d’en rire, «il fautsavoir comprendre la plaisanterie».Chaque année, elle sait que le journalde carnaval ne va pas l’épargner. «Jel’attends avec impatience. Du reste, j’aigardé en souvenir tous les Bout’Rionsqui parlent de moi!».ImpartialeA son successeur, Josiane Monnay n’aqu’un seul conseil à donner: être juste.«Dans une ville telle que <strong>Monthey</strong> oùtout le monde se connaît, il est indispensabled’être intransigeant. Faitesune fleur à un automobiliste et dansl’heure qui suit, tout le monde le sait.Comment justifier alors une amendeà un autre?» Une qualité que les <strong>Monthey</strong>sanslui reconnaissent, même sisur le moment le PV passe mal. Etceux qui ont essayé de l’attaquer surce terrain ont perdu. La contractuellereste fidèle à ses principes, même encivil: elle paie toujours son dû au parcomètreet n’a jamais été verbalisée.Parole de contractuelle!C. Mo


Jeunesse | Soluna 11Dix événements pour dix ans!Le Service animation jeunesse de la ville fête ses dix ans d’existence avec autant d’animationsprévus jusqu’à l’automne. L’occasion de revenir sur l’évolution de Soluna et de son rôleauprès des jeunes.C’était au départ un centre 12-25 anscomme les autres. Ouvert le mercrediaprès-midi et accueillant quelques adosautour d’un babyfoot. Aujourd’hui, sile jeu trône toujours dans les locauxde l’avenue de la Plantaud, il a été reléguéau second plan tant les propositionsd’activités sont multiples. En dixans, Soluna a vu sa mission évoluer.«Au départ, nous faisions surtout del’accueil. Peu à peu, nous avons eu desdemandes pour le soutien de projets etnos activités sesont recentréessur ce concept.Aujourd’hui, Solunas’étend horsles murs. L’idéeest de proposerdes activités dansles quartiers, d’aller à la rencontre desjeunes et de les intégrer dans la ville»,explique Senta Gillioz, animatricesocioculturelle à Soluna.«L’idée est de proposerdes activités dans lesquartiers, d’aller à larencontre des jeunes et deles intégrer dans la ville.»Lien entre la jeunesseet la villeFestival de graffitis, sorties, concoursde courts-métrages, skate park, premièrescène rock: autant de projetsqui tournent autour d’un même axe:la jeunesse. Cette multiplicité des rôlesa permis au centre de se faire uneplace auprès des 12-25 ans mais ausside répondre aux questions des adultes.«Une dynamique s’est installéeet le regard des adultes commence àchanger», relève Senta Gillioz. Pourpreuve, une troisième animatrice, SéraphineMettan, a été engagée récemmentpour seconder Senta Gillioz etSylvie Coia.Consolider le lien entre la jeunesseet la ville, c’est dans cette perspectiveque Soluna fête ses dix ans d’existenceen organisant autant de manifestationsque de bougies allumées sur songâteau d’anniversaire. Avec d’abordune exposition de silhouettes en boisqui ont été disséminées dans la villeet une exposition rétrospective surSoluna dans les magasins et les écoles.«L’idée est de promouvoir la jeunesse,montrer sa participation positive à lavie de la commune. Les adolescentsse sont aussi impliqués dans l’organisation.Ils ont été chargés de mettresur pied le contest de skate qui s’estdéroulé le 25 avril», souligne l’animatricesocioculturelle.Place ensuite à la présentation deleurs talents artistiques avec le Festiv’alljeunes organisé du 15 au 17 maisur la place du Théâtre de <strong>Monthey</strong>. Lemois de mai sera également placé sousle signe de la cyberjeunesse avec uneréflexion sur l’utilisation d’internet parles jeunes. Outre un débat le 26 mai,une grande fête est prévue sur la placede Tübingen le 30 mai.Relooking des locauxEn automne, deux expositions et unsouper avec tous les bénévoles ayantparticipé à l’aventure Soluna depuisdix ans clôtureront les festivités le3 octobre dans des locaux qui aurontété entièrement relookés pendant lemois de septembre par les jeunes.«Graffitis, dessins, couleurs: nous leuravons laissé carte blanche pour rénoverl’intérieur du bâtiment, préciseSenta Gillioz. De quoi repartir d’un bonpied pour dix ans!C. MoìTout le programme des animations sur www.clic-soluna.chLes trois animatrices jeunesse deSoluna Séraphine Mettan, SentaGillioz et Sylvie Coia encadrent desjeunes de 12 à 25 ans.(DR)


12MosaïquesLes nouvelles constructionstaxées par des expertsIls sont architectes ou ingénieurs dans le privé et font partie de la commissioncommunale des taxes cadastrales. «La seule commission qui rapporte de l’argent àla commune», plaisante Raymond Michellod, qui a officié comme président pendant28 ans avant de transmettre le flambeau à Jean-Marc Zimmermann.Après 28 ans à la présidence de la commission communaledes taxes cadastrales, Raymond Michellod (à gauche) apassé la main à Jean-Marc Zimmermann.(DR)«La ville a beaucoup évolué sur le planurbanistique en trente ans. Certains quartiersse sont développés en moins d’une année.Les habitations ont également changéde style, de volumes», relève RaymondMichellod. Cet architecte montheysande 77 ans sait de quoi il parle. Membrede la commission communale des taxescadastrales depuis 1976 et président decette même commission depuis 1981, il atraité pas moins de 2508 objets durant sonmandat. Composée de cinq membres, tousarchitectes ou ingénieurs, cette commissiona pour mission de taxer les nouvellesconstructions ou les rénovations impliquantune plus-value appréciable au bâtiment.La commission travaille sur la basede dossiers de demandes d’autorisation deconstruire déposées à la commune. Un travailessentiellement de terrain: «<strong>No</strong>us nousrendons sur place, vérifions si la constructions’est faite. Si c’est le cas, nous effectuonsles métrés du bâtiment et fixons lesprix selon des barèmes établis par l’Etat»,souligne-t-il.En 28 ans de présidence, Raymond Michelloda effectué des travaux ordinairesde taxation d’une valeur de un milliardde francs! «C’est la seule commission quirapporte de l’argent à la commune», dit-ilen souriant. De manière générale, la commissiontaxe 90 objets par année, avec unetaxe cadastrale moyenne de 400 000 francspar objet.Certaines années ont nécessité des travauxextraordinaires. Comme en 1982 avec laréadaptation des taxes cadastrales, encoreen 2002, l’homologationdu nouveauplan des zones a nécessitéune taxationdes biens-fonds.En trente ans, RaymondMichellod acollaboré avec troisteneurs de cadastre,à savoir Yves Pottier(1976-1996), Jean-Daniel Lattion (1997-2000) et Gérald Gay-des-Combes (2001-2008). A la fin de l’année dernière, il a passéle relais à l’architecte Jean-Marc Zimmermann«A 77 ans, j’ai fait mon temps. Il fautsavoir passer le flambeau», conclut-il.C. MoIMPRESSUMEditeurCommune de <strong>Monthey</strong>Commission du journalFernand MariétanGilles BorgeaudJean-Bernard DuchoudChristian MultoneJean-Daniel LattionJournalisteCéline Monay (C. Mo)ImpressionMontfort SA – <strong>Monthey</strong>Pour écrire au journaladministration@monthey.chwww.monthey.ch«<strong>No</strong>us nous rendons sur place,vérifions si la construction s’est faite.Si c’est le cas, nous effectuons lesmétrées du bâtiment et fixonsles prix selon des barèmes établispar l’Etat.»

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