EnvironnementUne très belleexpérience auCentre de LoisirsLa MJC a choisi d’animer desprojets en rapport avec lanature et l’environnement.Aurélie Thomas aidée de LucMéry d’Apollon 74 se sont doncattelés à la mise en place d’unjardin « bio » et pédagogique.Le terrain a été préparé « à lamain » et a permis de mettreen culture quatre jardinets : unpour les fruits, un autre pour leslégumes racines, un autre pourles légumes-feuilles et enfinun pour les fleurs. L’entrepriseBotanic soutient le projet et leSidefage aide à la mise en placedu compost.Les animateurs souhaitent queces jardins soient l’occasionde rapprocher les parents desactivités de leurs enfants, cequi a été le cas en juillet oùplusieurs familles ont participéà l’entretien des jardins. Avecl’aide d’Apollon, les enfantsapprennent à observer la fauneet la flore. Ultime récompense :les enfants ont pu récolter le fruitde leur travail : tomates, poivronsjaunes, tomate noire de Crimée,fraise, épinard, fraise, navet,radis...Franc succès pourle séminaire duProjet d’agglomérationconsacré à labiodiversité, aux corridorsbiologiques et aux espacesagricolesElus, associations, représentants dela société civile venus de France et deSuisse ont été nombreux à entendrele diagnostic sur l’évolution de labiodiversité dans notre territoiretransfrontalier. Biodiversité ou« assurance-vie » pour l’avenir dela planète : la maintenir, la restaurer,c’est préserver et préparer l’avenirde nos enfants. Plus la biodiversitéest riche, moins il est nécessaired’ajouter d’ « intrans », c‘est à dire desfongicides, pesticides, insecticidespour cultiver la terre…L’agriculture était également àl’honneur de cette rencontre, avecune belle représentation de laprofession qui a exprimé ses difficultésface à des conditions financières etd’exploitation toujours plus difficileset face aux attentes nouvelles descitadins. Comment continuer àproduire plus et mieux et en mêmetemps accueillir les promeneurs,cyclistes, cavaliers, parapentistes etassociations diverses ? Commentgarantir à la population une sécuritéalimentaire sur le long terme sachantque les pays émergents importentmassivement pour leurs propresbesoins et que 96 000 hectares deterre agricole disparaissent en Francechaque année ? Comment redonnerà la terre agricole un véritablestatut ? Est-il concevable qu’un m2de terre agricole ne vaille que le prixde « 3 expressos » :comment faire pour considérerces espaces productifs comme unpatrimoine et changer notre regard ?Le Projet d’agglomération consacrele principe d’une agglomérationverte : après plus de deux annéesde travaux avec l’ensemble despartenaires, les élus ont validéla prise en compte des corridorsbiologiques dans la planificationainsi que la réalisation d’un projetagricole d’agglomération.Avis auxjardiniersamateursNous sommes en France35 % à jardiner (étude Jardivertdu Ministère de l’Ecologie) et …autant de pollueurs potentiels.Nous déversons chaque année5 000 tonnes d’herbicides,fongicides et autres insecticides.Un accord cadre a été signé le2 avril <strong>2010</strong> par les ministèresde l’écologie et de l’agriculture,la majorité des distributeursde produits de protectiondes plantes et les principalesassociations de jardiniersamateurs : cet accord s’inscritdans le Plan Ecophyto, issu duGrenelle de l’environnement,qui vise à réduire de moitié «sipossible » l’usage des pesticidesd’ici 2018.Et si, à <strong>Viry</strong> on supprimait le « sipossible » !8
EnvironnementComment utiliser au mieux l’énergieprésente dans l’agglomération ?Thème du séminaire organisé à Archamps le 29 avril dernierConcevoir le développement du territoire en pensant dès le début aux ressourcesrenouvelables et locales : biomasse, solaire, géothermie, bois, lac… les identifieret les exploiter permettrait de s’affranchir progressivement des énergies fossileslimitées, polluantes, coûteuses et lointaines. Dans cette optique, les partenairesdu projet d’agglomération ont pris l’engagement d’élaborer en commun un planénergie-climat à l’échelle de l’agglomération transfrontalière.C’est dans ce cadre que Jean-Pierre Buet a présenté le projet ECOVELA qui a faitdire à Madame Isabel Rochat, conseillère d’Etat du Canton de Genève, qu’elleaurait aimé que la première initiative d’éco-quartier se situe à Genève !Consommationélectriquevigilance àl’arrivée del’hiver!La réponse à la demande liéeaux pics de consommation(notammenthivernale)nécessite de mobiliser desmoyens de productionsupplémentaires par rapportà la période normale où lessourcesd’approvisionnementsont mobilisées en fonctionde leur coût : d’abordl’hydraulique, puis l’éolien,puis le nucléaire. Viennentensuite les plus coûteuses lescentrales à gaz ou à charbonet enfin à fioul. Au momentdes pics de consommation, laFrance est alors dépannée parle « réseau unique » formé avecles pays voisins et qui permetde mutualiser la ressource. Le« tout électrique » entraine uneconsommation en France biensupérieure à celle de ses voisinset l’association NégaWatt,réseau de 400 experts prônantla sobriété énergétique, tirela sonnette d’alarme sur cettesituation de plus en plus tendue.Un avant-projet de loi envisageune nouvelle tarification pourinciter les foyers à consommermoins pendant ces pics.Historique des pointes, en MW,de consommation appelée :Les agriculteurs du Genevois ont largement participé à la réussite de cettejournée : buffet de produits locaux et animations diverses très appréciés partous les participants.• Décembre 2001 : 79 590• Décembre 2007 : 88 960• Janvier 2009 : 92 4009