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Plan National de Développement Sanitaire 2008-2012

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INTRODUCTIONDans le Tome I du PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong>, la situation sanitaire a été analysée dans toutes sesdimensions et sous toutes ses facettes. Les réponses aux préoccupations soulevées ont ététraduites en objectifs conformes à la vision politique du Gouvernement en matière <strong>de</strong> santéet suivant une logique <strong>de</strong> priorisation tenant compte <strong>de</strong>s réalités nationales du moment.Le présent Tome du PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> (Tome II) fournit <strong>de</strong>s précisions sur le contenu <strong>de</strong>sgrands programmes prioritaires et sur la <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s principales interventions. Ceux-cisont présentés pour chacun <strong>de</strong>s objectifs spécifiques du PNDS, suivant les axesstratégiques retenus, y compris l’articulation <strong>de</strong>s programmes du PNDS avec lesinterventions <strong>de</strong>s partenaires au développement présents dans le cadre <strong>de</strong> la coopérationtechniques et financière.Ces interventions font partie intégrante <strong>de</strong> l’un <strong>de</strong>s Sept (7) domaines prioritaires ouprogrammes prioritaires pour lesquels une estimation <strong>de</strong>s coûts requise pour la mise enœuvre a été établie. Une matrice budgétaire en annexe fournit les détails <strong>de</strong>s coûts parobjectif spécifique y compris une compilation <strong>de</strong>s coûts pour chacun <strong>de</strong>s grandsprogrammes du PNDS. Par ailleurs, pour chacune <strong>de</strong>s interventions, une ventilation <strong>de</strong>scoûts est indiquée par (i) niveau <strong>de</strong> soins <strong>de</strong> la pyrami<strong>de</strong> sanitaire, (ii) niveau <strong>de</strong>déconcentration <strong>de</strong> la pyrami<strong>de</strong> administrative, (iii) zone géographique et par (iv) sourceprévisionnelle <strong>de</strong> financement.Enfin, <strong>de</strong>s précisons sont fournies sur les modalités <strong>de</strong> mise en œuvre du PNDS et sur lecadre institutionnel <strong>de</strong> gestion, <strong>de</strong> suivi et d’évaluation.PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 5


PARTIE I.RAPPEL DES OBJECTIFS ET STRATEGIESDU PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong>PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 6


1. PARTIE I : RAPPEL DES OBJECTIFS ET STRATEGIES DU PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong>Afin <strong>de</strong> permettre une meilleure compréhension <strong>de</strong>s interventions du PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong>,sont ci-après rappelés, l’objectif général, les objectifs spécifiques ainsi que les axesstratégiques (ou objectifs stratégiques) à partir <strong>de</strong>squels ont été i<strong>de</strong>ntifiées et préciséesles gran<strong>de</strong>s actions et les principales activités à mener sur la pério<strong>de</strong>.1.1. Objectif Général du PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong>Améliorer l’Etat <strong>de</strong> santé et le bien être <strong>de</strong>s populations dans un contexte <strong>de</strong> postconflitpar la réduction <strong>de</strong> la mortalité et <strong>de</strong> la morbidité, est l’objectif assigné auPNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong>.1.2. Objectifs spécifiquesCinq (5) objectifs spécifiques ont été définis. Ces objectifs spécifiques sont (i) corrigerles problèmes <strong>de</strong> santé et les dysfonctionnements du système <strong>de</strong> santé nés <strong>de</strong> lacrise socio-politique, (ii) réduire la morbidité et la mortalité liées aux grandsproblèmes <strong>de</strong> santé, (iii) améliorer l’efficience du système sanitaire, (iv) améliorerla qualité <strong>de</strong>s prestations sanitaires et (V) renforcer l’hygiène, l’assainissement etpromouvoir <strong>de</strong>s comportements favorables au bien être et à la santé et habiliter lescommunautés.1.3. Les stratégies1.3.1. Orientations stratégiques globalesLes Trois (3) orientations stratégiques globales du PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> sont (i)l’ajustement du secteur, (ii) l’accélération <strong>de</strong>s mutations et <strong>de</strong> la mo<strong>de</strong>rnisation dusecteur et (iii) l’anticipation sur les défis futurs.1.3.2. Stratégies suivant les objectifs spécifiquesChacun <strong>de</strong>s objectifs spécifiques du PNDS est poursuivi suivant un certain nombred’axes stratégiques.La correction <strong>de</strong>s dysfonctionnements nés <strong>de</strong> la crise socio-politique se fera suivant <strong>de</strong>saxes stratégiques d’interventions qui sont (i) l’évaluation <strong>de</strong>s interventionshumanitaires et d’urgence déployées dans les zones CNO et (ii) la restauration dusystème sanitaire et la consolidation <strong>de</strong>s acquis.La poursuite <strong>de</strong> l’objectif spécifique <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong> la mortalité et <strong>de</strong> la morbidité liéesaux grands problèmes est envisagé à travers (i) l’amélioration <strong>de</strong> l’accessibilité auxprestations sanitaires, (ii) le renforcement <strong>de</strong> la prise en charge <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong>maladie, (iii) le renforcement <strong>de</strong> la lutte contre la maladie, (iv) le renforcement duPNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 7


contrôle <strong>de</strong>s maladies et <strong>de</strong> la surveillance épidémiologique et (v) le renforcement<strong>de</strong> la prévention et la réduction <strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong> risque sanitaire.L’amélioration <strong>de</strong> l’efficience du système fait appel aux axes stratégiques ci-après : (i) lerenforcement <strong>de</strong> la gestion du secteur, (ii) la Promotion du partenariat et <strong>de</strong> lamultisectorialité, (iii) le développement <strong>de</strong> la recherche sur les systèmes <strong>de</strong> santé,(iv) l’opérationnalisation <strong>de</strong>s districts sanitaires et (v) l’amélioration <strong>de</strong> laperformance <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> santé.En ce qui concerne l’amélioration <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s services et <strong>de</strong>s prestations sanitaires,les axes stratégiques sont : (i) Le renforcement <strong>de</strong>s capacités d’intervention <strong>de</strong>shôpitaux, (ii) le renforcement <strong>de</strong> la formation continue du personnel, (iii) lerenforcement <strong>de</strong> la maintenance <strong>de</strong>s infrastructures et <strong>de</strong>s équipements et <strong>de</strong> lalogistique, (iv) le développement <strong>de</strong> l’assurance qualité.En ce qui concerne le renforcement <strong>de</strong> l’hygiène, l’assainissement et la promotion <strong>de</strong>scomportements favorables au bien être et à la santé, les axes stratégiques ci-aprèsseront développés à savoir (i) le renforcement du cadre législatif et réglementaire enmatière d’hygiène publique, (ii) le renforcement <strong>de</strong>s capacités opérationnellesdans le domaine <strong>de</strong> l’hygiène publique, (iii) la promotion <strong>de</strong> l’Hygiène.PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 8


PARTIE II.RAPPEL DES GRANDS DOMAINES D’ACTIONSOU PROGRAMMES PRIORITAIRES DU PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong>PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 9


2. PARTIE II : RAPPEL DES GRANDS DOMAINES D’ACTIONS OU PROGRAMMESPRIORITAIRESSept (7) domaines d’actions prioritaires ou programmes prioritaires ont été définis àsavoir :2.1. Le Programme <strong>de</strong> reconstruction/réhabilitation post-conflit du dispositifsanitaire national- Réhabilitation <strong>de</strong>s infrastructures et rééquipements ;- Restauration du système <strong>de</strong> distribution <strong>de</strong>s médicaments et produits sanguins ;- Relance <strong>de</strong>s programmes prioritaires <strong>de</strong> santé ;- Redéploiement <strong>de</strong>s personnels <strong>de</strong> santé ;- Reconstitution <strong>de</strong>s équipes cadres <strong>de</strong> districts sanitaires ;- Réhabilitation du système d’information sanitaire et du dispositif <strong>de</strong> surveillanceépidémiologique.2.2. Le Programme <strong>de</strong> développement institutionnel et <strong>de</strong> renforcement <strong>de</strong> lagestion- Révision/renforcement du cadre institutionnel et réglementaire ;- Révision organisationnelle centrale ;- Développement <strong>de</strong>s services extérieurs (Directions régionales et Directionsdépartementales) ;- Développement du système d’information et <strong>de</strong> gestion ;- Développement <strong>de</strong>s outils <strong>de</strong> gestion économique du secteur ;- Réforme hospitalière ;- Mise en œuvre <strong>de</strong> la décentralisation.2.3. .Le Programme <strong>de</strong> survie et <strong>de</strong> Développement <strong>de</strong> l’Enfant et <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong>la mortalité maternelle- Programme Elargi <strong>de</strong> Vaccination ;- Lutte intégrée contre les maladies <strong>de</strong> l’enfance ;- Santé <strong>de</strong> la reproduction/Soins obstétricaux et Néonataux d’urgence/Maternitésans risque ;- Programme <strong>de</strong> Nutrition/suppléments nutritionnelle ;- Lutte contre le Paludisme ;- Santé Scolaire et Universitaire.2.4. Le Programme <strong>de</strong> lutte contre les maladies infectieuses prévalentes et lesmaladies chroniques et émergentes- Maladies transmissibles ;- Maladies non transmissibles ;- Maladies émergentes, ré-émergentes, maladies négligées ;PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 10


- Soins spécifiques.2.5. Le Programme <strong>de</strong> développement <strong>de</strong>s ressources pour la santé- Ressources humaines pour la santé ;- Financement <strong>de</strong> la santé/assurance maladie ;- Infrastructures et équipements ;- Approvisionnement en médicaments.2.6. Le Programme <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> l’hygiène et <strong>de</strong> prévention <strong>de</strong>s risquessanitaires- Hygiène publique ;- Hygiène hospitalière ;- Promotion <strong>de</strong> la santé ;- Sécurité transfusionnelle.2.7. Le Programme <strong>de</strong> développement du partenariat et <strong>de</strong> la coopération pour lasanté- Partenariat public/privé/parapublic ;- Collectivités locales ;- Organisations Non Gouvernementales ;- Coopération internationale pour la santé ;- Initiatives mondiales spécifiques.PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 11


PARTIE III.DESCRIPTION DES INTERVENTIONSPNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 12


3. PARTIE III : DESCRIPTION DES INTERVENTIONS3.1. Objectif n° 1 : Corriger les problèmes <strong>de</strong> santé et les dysfonctionnements dusystème <strong>de</strong> santé nés <strong>de</strong> la crise socio-politique.La correction <strong>de</strong>s dysfonctionnements du système <strong>de</strong> santé engendrés par la crise estune exigence du moment; elle concoure non seulement à la réponse aux besoins <strong>de</strong>santé <strong>de</strong>s populations, mais également à l’amélioration du niveau <strong>de</strong>s indicateurssanitaire fortement dégradés suite à la crise. La mise en place d’un programme <strong>de</strong>consolidation <strong>de</strong>s acquis et <strong>de</strong> développement dans les zones les plus affectées <strong>de</strong>vraitpermettre à terme la normalisation et restaurer <strong>de</strong> manière durable le dispositif sanitairedans les zones affectées par la crise.3.1.1. S.1 : Evaluation <strong>de</strong>s interventions humanitaires et d’urgence déployéesdans les zones CNOEn effet, au cours <strong>de</strong> la crise, plusieurs agences d’ai<strong>de</strong> humanitaire ont mené <strong>de</strong>sinterventions visant à offrir aux populations <strong>de</strong>s zones CNO <strong>de</strong>s soins essentiels. Parailleurs, l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’Union Européenne sur la pério<strong>de</strong> a été essentiellement adressée auxzones CNO dans le cadre <strong>de</strong>s Programmes d’Urgence et <strong>de</strong> Réhabilitation (PUR). Cesinterventions comprenaient, outre la délivrance <strong>de</strong>s soins, <strong>de</strong>s interventions <strong>de</strong>réhabilitation <strong>de</strong>s infrastructures et <strong>de</strong> renouvellement <strong>de</strong>s plateaux techniques. Desévaluations partielles ont été entreprises dans le cadre <strong>de</strong> la mise en œuvre <strong>de</strong> cesprogrammes.Il s’agira, à présent <strong>de</strong> mener une évaluation d’envergure dans les zones concernées afind’établir avec plus <strong>de</strong> précisions les gaps en terme <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> et d’offre <strong>de</strong> soins. Lesleçons tirées <strong>de</strong>vraient permettre un meilleur ciblage <strong>de</strong>s interventions dans le cadre <strong>de</strong>la restauration du dispositif <strong>de</strong> soins dans les zones concernées.3.1.2. S.2 : La restauration du système sanitaire et la consolidation <strong>de</strong>s acquisdans les zones CNOUn certain nombre d’acquis ont été enregistrés dans les zones CNO en terme <strong>de</strong>restauration <strong>de</strong>s services essentiels <strong>de</strong> santé suite aux interventions <strong>de</strong>s programmesd’urgence (PUR 1 et PUR 2). Le PUR IV vise à consoli<strong>de</strong>r les interventions du PUR I etdu PUR II. Le seul PUR IV ne peut couvrir tous les besoins. Par ailleurs, l’évolutionfavorable <strong>de</strong> la situation socio-politique amène à considérer le PUR IV comme un PUR<strong>de</strong> transition vers une reprise en main du système <strong>de</strong> santé par les autorités sanitaires.La normalisation complète nécessitera <strong>de</strong>s actions complémentaires et <strong>de</strong>s interventionssupplémentaires dans <strong>de</strong>s domaines non couverts ou dans <strong>de</strong>s domaines <strong>de</strong> portéestratégique comme le système d’information sanitaire, notamment la surveillanceépidémiologique. Globalement, les activités ci-après seront menées :PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 13


1. Rétablir les programmes prioritaires <strong>de</strong> santé dans les zones CNOIl s’agira <strong>de</strong> réimplanter dans les zones CNO un certain nombre <strong>de</strong> programmesprioritaires <strong>de</strong> santé dont les activités ont été perturbées ou arrêtées au décours <strong>de</strong> lacrise sociopolitique. Le but visé est la restauration <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> soins essentielsdélivrées par les établissements sanitaires et soutenues par ces dits programmes <strong>de</strong>santé. La priorité en la matière concernera les interventions qui ciblent la survie <strong>de</strong>l’enfant et la santé <strong>de</strong> la mère. Les activités ci-après seront menées :Délivrer le PMA requis dans les établissements sanitaires ré ouvertsLa réouverture <strong>de</strong>s établissements sanitaires s’accompagnera d’une exigence immédiatequi est celle <strong>de</strong> la disponibilité d’un minimum <strong>de</strong> services faisant partie intégrante duPMA. Toutefois, un accent particulier sera mis sur l’immunisation universelle, lasurveillance <strong>de</strong> la croissance et la nutrition, la PCIME, la surveillance <strong>de</strong> la grossesse etl’accouchement, la planification familiale, les soins obstétricaux d’urgence <strong>de</strong> base etcomplets, les soins néonatals essentiels, le VIH/SIDA, la lutte contre la tuberculose et lalutte contre le paludisme.Mettre à niveau le personnel technique et les équipes d’appui/encadrement pourl’application et le suivi <strong>de</strong>s activités essentielles <strong>de</strong> soinsLa reprise normale <strong>de</strong>s activités après une longue pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> perturbation, la relance <strong>de</strong>sprogrammes prioritaires <strong>de</strong> santé dans les zones CNO <strong>de</strong> même que les besoinsd’amélioration <strong>de</strong> l’efficience et <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s prestations dans l’optique d’accélération<strong>de</strong> la poursuite <strong>de</strong>s objectifs <strong>de</strong> développement pour le millénaire sont autant <strong>de</strong> motifsqui militent en faveur d’une mise à niveau généralisée <strong>de</strong>s personnels techniques et <strong>de</strong>séquipes d’appui <strong>de</strong>s zones CNO. Sans préjuger <strong>de</strong>s interventions <strong>de</strong>s PUR et <strong>de</strong>s appuisdivers consentis dans ces zones durant la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> crise, la mise à niveau concerneral’ensemble <strong>de</strong>s ressources humaines en santé <strong>de</strong>s zones concernées.Appuyer les équipes techniques pour l’offre <strong>de</strong> services essentiels et prioritairesL’appui constant et permanent <strong>de</strong>s équipes techniques par celles <strong>de</strong>s équipes cadres<strong>de</strong>s districts sanitaires, elles mêmes appuyées par les équipes <strong>de</strong>s directions régionales,est un impératif opérationnel visant à restituer et relancer la dynamique <strong>de</strong> fonctionnalité<strong>de</strong>s différents niveaux d’intervention du dispositif sanitaire. Il s’agira d’insuffler un nouvelélan dans le fonctionnement <strong>de</strong>s entités déconcentrées orienté vers la recherche <strong>de</strong>l’efficacité, <strong>de</strong> la qualité et <strong>de</strong>s résultats. De même, un nouvel esprit <strong>de</strong> responsabilitécollective sera promu et favorisé. Ces changements et ces innovations envisagées visentà instaurer une plus gran<strong>de</strong> responsabilisation <strong>de</strong>s entités déconcentrées dans la miseen œuvre et le suivi <strong>de</strong>s programmes prioritaires <strong>de</strong> santé, avec en perspective ladévolution progressive <strong>de</strong>s responsabilités du niveau central vers le niveau périphérique.PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 14


2. Redéployer l’administration sanitaire et le personnel technique dans les zones CNOLe redéploiement <strong>de</strong>s personnels <strong>de</strong> santé dans le contexte du post conflit est un défi <strong>de</strong>taille pour les autorités sanitaires. Un certain nombre <strong>de</strong> facteurs conditionne saréalisation et sa réussite. Les contraintes sont nombreuses. Outre les facteurs financiers,l’expérience révèle d’importants facteurs psychologiques, <strong>de</strong>s facteurs humainssécuritaires ainsi que <strong>de</strong>s facteurs liés aux conditions matérielles <strong>de</strong> démobilisation aprèsune longue pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> rupture. Il s’agira <strong>de</strong> tenir compte <strong>de</strong> tous ces facteurs et <strong>de</strong> toutesles contraintes tout en explorant <strong>de</strong>s approches <strong>de</strong> mise en œuvre du redéploiement <strong>de</strong>spersonnels qui présentent les moindres effets <strong>de</strong> résistances chez les personnesconcernées. Les mesures d’accompagnement et les mesures d’incitation sontenvisagées dans le cadre plus large <strong>de</strong> la mise en œuvre <strong>de</strong> la stratégie <strong>de</strong>développement <strong>de</strong>s ressources humaines <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong>.3. Réhabiliter les infrastructures et le rééquiper les établissements sanitaires dans leszones CNOLa réhabilitation <strong>de</strong>s infrastructures et l’équipement <strong>de</strong>s établissements sanitaires dansles zones CNO sont a priori en rapport avec les conséquences <strong>de</strong> la crise socio-politique.Les opérations <strong>de</strong> réhabilitation et <strong>de</strong> rééquipement qui ont été menées dans le cadre<strong>de</strong>s interventions humanitaires et d’urgence (PUR) répondaient aux besoins d’unerestauration minimale <strong>de</strong> la capacité d’intervention <strong>de</strong>s établissements sanitaires ciblés.Cependant, il est à noter que les <strong>de</strong>rnières opérations <strong>de</strong> réhabilitation et <strong>de</strong>rééquipement <strong>de</strong> l’infrastructure sanitaire à l’échelle nationale datent <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 10années (projets BAD, KFW, FED, Japon etc…). Par ailleurs, les plateaux techniques <strong>de</strong>certains établissements sanitaires n’avaient pas toujours été aux normes et standardsrequis suivant les textes en vigueur en la matière.Aussi, est-il envisagé d’enclencher un vaste programme <strong>de</strong> réhabilitation et <strong>de</strong>rééquipement <strong>de</strong>s infrastructures et <strong>de</strong>s équipements sanitaires dans les zones CNO. Ils’agira <strong>de</strong> compléter les réalisations <strong>de</strong>s PUR et les réalisations d’urgence humanitairedans une double perspective. Celle du renforcement et <strong>de</strong> la complémentarité <strong>de</strong>s acquis<strong>de</strong> la gestion <strong>de</strong> la crise socio-politique dans les zones CNO, et celle d’un ajustementnormatif <strong>de</strong>s plateaux techniques et <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong> production <strong>de</strong> services qui s’inscritdans une opération <strong>de</strong> portée plus large <strong>de</strong> renforcement et <strong>de</strong> revitalisation du système<strong>de</strong> santé. Sont concernés, aussi bien les établissements <strong>de</strong> soins que les moyensd’intervention et d’action <strong>de</strong>s Directions régionales et <strong>de</strong>s Directions départementalesconcernées (infrastructures, moyens logistiques, équipements informatiques,...etc).Plus précisément, dans les zones CNO, ces opérations <strong>de</strong> réhabilitation et <strong>de</strong>rééquipement concernent :- 550 ESPC (dispensaires, maternités, CSR, CSU, CSUS) ;- 20 établissements <strong>de</strong> référence dont 1 CHU, 4 CHR, 15 Hôpitaux généraux ;- 2 instituts <strong>de</strong> formation (INFAS <strong>de</strong> Bouaké et <strong>de</strong> Korhogo) ;- 4 Directions Régionales ;- 24 Districts <strong>Sanitaire</strong>s.PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 15


4. Restaurer le système d’information sanitaire et le dispositif <strong>de</strong> surveillanceépidémiologique dans les zones CNOLa restauration du système d’information sanitaire et du dispositif <strong>de</strong> surveillanceépidémiologique dans les zones CNO est une urgence, <strong>de</strong> part la nature stratégique quece domaine recouvre sur le plan <strong>de</strong>s statistiques sanitaires et <strong>de</strong> la planification sanitaireet sur le plan <strong>de</strong> la protection sanitaire <strong>de</strong>s populations ivoiriennes toutes confondues.L’arrêt brusque du dispositif <strong>de</strong> surveillance épidémiologique dans les zones CNOconstitue pour l’ensemble du pays une fragilisation extrême du système <strong>de</strong> veillesanitaire dont les conséquences sont imprévisibles. Aussi, l’urgence s’adresse t-elleaussi bien à la reprise <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> production <strong>de</strong>s statistiques sanitaires qu’à larestauration du dispositif <strong>de</strong> surveillance épidémiologique. Ce sera l’occasion au cours <strong>de</strong>cette restauration du système d’information sanitaire d’achever dans les zones CNO lamise en place <strong>de</strong>s modules relatifs aux centres hospitaliers et aux structures sanitairesspécialisées publiques et privées dans le cadre <strong>de</strong> la réforme globale du SIS.5. Réinstaurer progressivement le système <strong>de</strong> recouvrement <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong>s actes <strong>de</strong>santé dans les zones CNOLa question <strong>de</strong> la reprise du système <strong>de</strong> recouvrement <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong>s actes <strong>de</strong> santédans les zones CNO après une longue pério<strong>de</strong> d’interruption et d’assistance humanitaireest délicate. Elle revêt <strong>de</strong>s aspects sociaux qui comman<strong>de</strong>nt une certaine pru<strong>de</strong>nce etune certaine flexibilité. Toutefois, la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> sortie <strong>de</strong> crise et la transition vers lanormalisation dans les zones CNO appelle la mise en place <strong>de</strong> mécanismes adaptés <strong>de</strong>recouvrement progressif <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong>s actes <strong>de</strong> santé. Il s’agira <strong>de</strong> déroger partiellementaux principes <strong>de</strong> l’initiative <strong>de</strong> Bamako en ses aspects <strong>de</strong> participation financière tout enassurant le financement du Fonds d’Actions <strong>Sanitaire</strong> qui est un élément <strong>de</strong> motivation<strong>de</strong>s prestataires <strong>de</strong> soins.6. Mettre en place un programme <strong>de</strong> consolidation <strong>de</strong>s acquis <strong>de</strong>s interventionshumanitaires en zone CNOLe retrait progressif <strong>de</strong>s organisations humanitaireries <strong>de</strong>s zones CNO et laproblématique <strong>de</strong> la dévolution <strong>de</strong> leurs diverses activités aux structures pérennesconstituent en bien <strong>de</strong>s domaines <strong>de</strong>s sujets <strong>de</strong> préoccupations partagées (autoritésnationales, populations, intervenants extérieurs). Il incombe aux autorités nationales <strong>de</strong>garantir la poursuite <strong>de</strong>s interventions dans le cadre d’un programme <strong>de</strong> consolidation<strong>de</strong>s acquis. Ces acquis concernent les bonnes pratiques ainsi que les approchesopérationnelles qui se sont révélées utiles et efficaces. Il s’agira d’œuvrer à laconsolidation <strong>de</strong> ces acquis dans la mesure où ceux-ci sont conformes ou apportent unevaleur ajoutée aux directives nationales existantes.PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 16


3.2. Objectif n° 2 : Réduire la morbidité et la mortalité liées aux grands problèmes<strong>de</strong> santéLa réduction <strong>de</strong> la morbidité et <strong>de</strong> la mortalité liées aux grands problèmes <strong>de</strong> santénécessite entre autres mesures, l’amélioration <strong>de</strong> l’accessibilité aux soins et auxprestations sanitaires, la disponibilité <strong>de</strong>s services essentiels et <strong>de</strong>s programmesprioritaires <strong>de</strong> santé, le renforcement <strong>de</strong> la prise en charge <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> maladie, lerenforcement <strong>de</strong> la surveillance épidémiologique et le renforcement <strong>de</strong> la promotion <strong>de</strong> lasanté.3.2.1. S.1 : L’amélioration <strong>de</strong> l’accessibilité aux prestations sanitairesLe Gouvernement entend renforcer l’amélioration <strong>de</strong> l’accessibilité aux prestationssanitaires en ses aspects d’accessibilité géographique, <strong>de</strong> disponibilité <strong>de</strong>s services et enses aspects d’accessibilité financière. Il s’agit d’une triple démarche indissociable visantà favoriser une utilisation sans réserve <strong>de</strong>sdits services.1. L’accessibilité géographiqueElle vise à déduire les disparités régionales et les poches <strong>de</strong> silence sanitaire existanteset son amélioration se fera à travers les interventions ci-après :Réhabiliter et rééquiper les établissements sanitaires <strong>de</strong> la zone sudLa situation <strong>de</strong> guerre a eu comme conséquence une forte pression sur lesétablissements <strong>de</strong> soins <strong>de</strong> la zone sud. Cette forte pression a provoqué une dégradationaccélérée <strong>de</strong>s infrastructures, <strong>de</strong>s matériels biomédicaux et <strong>de</strong>s moyens logistiques. Encomplément <strong>de</strong>s interventions envisagées dans les zones CNO, il s’agira <strong>de</strong> réhabiliter etrééquiper les infrastructures sanitaires existantes dans tout le reste du pays, dans lamesure où ces interventions <strong>de</strong> réhabilitation et <strong>de</strong> équipement sont justifiées. Outre lesétablissements sanitaires <strong>de</strong> base dont le nombre reste à préciser dans la zone sud, sontégalement concernés les 3 CHU d’Abidjan, les 13 CHR, les 39 Hôpitaux Généraux et les17 Instituts spécialisés. Pour ces hôpitaux et instituts spécialisés l’accent sera mis sur lamo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong>s équipements biomédicaux, sur l’amélioration <strong>de</strong>s conditionsd’hébergement <strong>de</strong>s patients et sur les conditions et l’environnement <strong>de</strong> travail <strong>de</strong>spraticiens.Corriger les disparités régionales et combler les poches <strong>de</strong> silence sanitaireAfin <strong>de</strong> corriger les disparités régionales et <strong>de</strong> combler les poches <strong>de</strong> silence sanitaire, laréalisation d’au moins 450 ESPC supplémentaires s’avère nécessaires pour faire évoluerle ratio actuel qui est <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 1 ESPC/10.000) à 1 ESPC/7500. Une attentionparticulière sera accordée aux grands centres urbains comme Abidjan et Bouaké ainsiqu’aux zones périurbaines défavorisées où l’on observe un déficit important enétablissements <strong>de</strong> premier contact.PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 17


En ce qui concerne les établissements hospitaliers <strong>de</strong> référence, la création <strong>de</strong> nouvellesunités <strong>de</strong> type CHU, CHR, HG et IS sera favorisée dans la perspective d’une meilleurecomplétu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s différents niveaux <strong>de</strong> la pyrami<strong>de</strong> sanitaire. Dans le même esprit <strong>de</strong>complétu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la pyrami<strong>de</strong> sanitaire, en lieu et place <strong>de</strong>s CHR où le plateau techniquereste celui d’un Hôpital général, il sera crée <strong>de</strong> nouveaux CHR avec transformation duCHR existant en Hôpital Général.Par ailleurs, suite à l’érection <strong>de</strong> certaines localités en chefs lieux administratifs, lesétablissements sanitaires qu’elles abritent ont été relevés à un niveau supérieur sans queleurs plateaux techniques n’aient évolué. Il s’agira <strong>de</strong> mettre ces établissements auxnormes, dans la mesure où la faisabilité <strong>de</strong> cette opération est établie. Enfin, la création<strong>de</strong> nouveaux établissements spécialisés dans certaines régions du pays seraencouragée (Institut <strong>de</strong> Cardiologie, Centres Régionaux <strong>de</strong> Transfusion Sanguine,Service d’Ai<strong>de</strong> Médicale Urgente, Centre d’Hémodialyse etc.)Les besoins se résument ainsi: Abidjan <strong>de</strong>vra bénéficier <strong>de</strong> 4 nouveaux HG. Les villesd’Abengourou, Bondoukou, Bouaké, Daloa, Korhogo, Man et Odienné auront un nouvelHôpital Général. Un nouvel CHR sera construit dans les villes d’Aboisso, Gagnoa, SanPédro et Yamoussoukro avec transformation <strong>de</strong>s CHR existants en Hôpital Général.La mise aux normes <strong>de</strong>s plateaux techniques <strong>de</strong>s établissements existants concerne lesCHR d’Agboville, <strong>de</strong> Dimbokro, <strong>de</strong> Bouaké, d’Odienné, <strong>de</strong> Séguéla et <strong>de</strong> Touba ainsi queles hôpitaux généraux <strong>de</strong> Dabou, Grand-Lahou, Jacqueville, Tiassalé, Adiaké, Grand-Bassam, Adzopé, Issia, Vavoua, Ferkéssédougou, Tengréla, Béoumi, Dabakala,Agnibilékrou, Sakassou, Katiola, Biankouma, Danané, Tiébissou, Toumodi, Bouna,Tanda, Bondoukou, Bangolo, San-Pédro, Sassandra, Soubré, Tabou, Bongouanou,Bocanda, Daoukro, M'bahiakro, Sinfra, Zuénoula, Mankono, Divo, Lakota, Gagnoa,Oumé, Guiglo, Duékoué et Toulépleu.Conscient d’une part <strong>de</strong>s contraintes financières et <strong>de</strong>s délais <strong>de</strong> réalisation pour <strong>de</strong>nouveaux établissements sanitaires et d’autre part <strong>de</strong> l’impossibilité à assurer unecouverture géographique adéquate en tous les points du pays sur une courte pério<strong>de</strong>,<strong>de</strong>s stratégies alternatives comme la stratégie avancée et la stratégie mobile pourraientconvenir en certaines zones reculées du pays. Aussi, outre la mise en place d’équipesitinérantes dotées <strong>de</strong> moyens logistiques conséquents et adaptées au niveau <strong>de</strong>sdistricts sanitaires pour offrir <strong>de</strong>s soins <strong>de</strong> qualité, il est également envisagé ledéploiement d’Unités mobiles légères, <strong>de</strong> hors bords médicalisés.Les besoins dans cette approche sont <strong>de</strong> 20 unités mobiles positionnées dans leslocalités <strong>de</strong> Touba (2), Odienné (2), Bouna (2), Dabakala (2), Toulepleu (2), Béoumi (2),Lakota (2), Sandégué (1), Tabou (1), Boundiali (2), Jacqueville (1) et Grand-Lahou (1),20 ambulances médicalisées dont (17 pour les CHR) et (3) pour le SAMU ABIDJAN (3),4 hors bords médicalisés (4) dans les localités situées en bordure <strong>de</strong> lagune, Grand-Lahou (1), Jacqueville (1), Adiaké (1) et Béoumi (1).PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 18


2. La disponibilité <strong>de</strong>s servicesAssurer la complétu<strong>de</strong> et l’application effective du paquet minimum d’activités auxdifférents échelons <strong>de</strong> la pyrami<strong>de</strong> <strong>de</strong> soinsLa disponibilité effective <strong>de</strong>s prestations essentielles <strong>de</strong> soins telles que définies par lesdirectives sur le Paquet Minimum d’Activités <strong>de</strong>s différents niveaux <strong>de</strong> la pyrami<strong>de</strong>sanitaire est un important déterminant <strong>de</strong> l’utilisation <strong>de</strong>s services. Il s’agira, en étroiteconcertation avec les responsables <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> santé, <strong>de</strong> s’assurer <strong>de</strong> laconformité <strong>de</strong>s textes et directives en vigueur avec la réalité opérationnelle au niveau <strong>de</strong>sétablissements <strong>de</strong> premier contact et <strong>de</strong> premier recours.Les opérations <strong>de</strong> complétu<strong>de</strong> du PMA viseront avant tout les prestations essentielles <strong>de</strong>soins en rapport avec la poursuite <strong>de</strong>s objectifs <strong>de</strong> développement pour le millénaire pourlesquels l’action sanitaire à venir est orientée prioritairement. Dans la perspective d’uneintégration complète <strong>de</strong>s activités au sein <strong>de</strong>s unités opérationnelles, une actionconcertée <strong>de</strong>s responsables <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> santé visant à instaurer une meilleureintégration <strong>de</strong>s ressources, <strong>de</strong>s directives et <strong>de</strong>s interventions sera une exigence <strong>de</strong>premier ordre sur la pério<strong>de</strong>.Les compléments indispensables <strong>de</strong> cette démarche que sont les outilsd’opérationnalisation du PMA, le renforcement <strong>de</strong>s capacités <strong>de</strong>s prestataires, laréorganisation <strong>de</strong>s services seront réactivés. En effet, un investissement important a étéréalisé par le passé dans la production <strong>de</strong>s outils d’opérationnalisation du PMA. Il s’agira,par l’allocation <strong>de</strong> ressources conséquentes, <strong>de</strong> passer à la phase <strong>de</strong> réalisationconcrète <strong>de</strong>s différentes étapes d’opérationnalisation du PMA.Accroître la disponibilité et l’accessibilité <strong>de</strong>s médicaments essentielsL’accès durable aux médicaments essentiels est une composante essentielle <strong>de</strong> l’offre<strong>de</strong> soins. Accroître la disponibilité et l’accessibilité <strong>de</strong>s médicaments essentiels signifiepour les usagers <strong>de</strong> pouvoir les obtenir en parcourant <strong>de</strong>s distances raisonnables(accessibilité géographique), qu’ils sont disponibles dans les formations sanitaires(accessibilité physique) et qu’ils sont à un prix abordable (accessibilité financière). Cestrois exigences forgent les axes d’intervention dans le domaine du médicament. Il s’agira<strong>de</strong> poursuivre les efforts entrepris par le passé, <strong>de</strong> renforcer les mesures en cours, voired’introduire certaines réformes pertinentes visant à renforcer les capacitésopérationnelles et <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> la PSP. Les conséquences <strong>de</strong> la crise sur le secteurpublic d’approvisionnement en médicaments sont également prises en compte dansl’action à mener sur la pério<strong>de</strong>.Il s’agira entre autre <strong>de</strong> (i) définir une stratégie pour un approvisionnement sécurisé <strong>de</strong>smédicaments essentiels <strong>de</strong>stinés au traitement <strong>de</strong>s pathologies les plus importantescomme le paludisme, le VIH/SIDA, la tuberculose et le traitement <strong>de</strong>s maladies <strong>de</strong>l’enfance, (ii) définir et appliquer les bonnes pratiques d’approvisionnement <strong>de</strong>s produitspharmaceutiques, (iii) rendre performant le système d’approvisionnement <strong>de</strong> la PSP etdévelopper les capacités <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> cette structure en vue <strong>de</strong> garantir la disponibilitéPNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 19


<strong>de</strong>s médicaments à tous les niveaux <strong>de</strong> la pyrami<strong>de</strong> sanitaire, (iv) entreprendre unplaidoyer en faveur <strong>de</strong> nouvelles stratégies <strong>de</strong> financement du médicament par le secteurpublic et garantir un financement étatique durable et fiable <strong>de</strong> l’approvisionnement dusecteur public en médicaments, (v) améliorer les performances <strong>de</strong>s appels d’offres, (vi)établir les procédures et les faire connaître <strong>de</strong>s pouvoirs publics, (vii) payer lesfournisseurs dans les délais requis et convenables, (viii) définir et mettre en œuvre <strong>de</strong>smécanismes pour réduire les écarts <strong>de</strong> prix entre le secteur privé et le secteur publicpour les médicaments <strong>de</strong>s pathologies courantes, (ix) renforcer la pratique <strong>de</strong> lasubstitution et celle du déconditionnement <strong>de</strong>s médicaments, (x) améliorer lesmécanismes <strong>de</strong> remboursement <strong>de</strong>s médicaments par les organismes d’assurance, (xi)solliciter les producteurs locaux ayant <strong>de</strong>s délais d’approvisionnement courts et nenécessitant pas <strong>de</strong> transfert <strong>de</strong> fonds à l’étranger, (xii) favoriser la promotion d’uneproduction pharmaceutique locale financièrement rentable et fiable avec la mise en placed’une préférence nationale sur <strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> médicaments essentiels pour lesquels lesfournisseurs locaux ont fait la preuve <strong>de</strong> leur performance en terme <strong>de</strong> qualité, <strong>de</strong>sécurité et <strong>de</strong> capacité <strong>de</strong> livraison, (xiii) instaurer <strong>de</strong> bonnes pratiques <strong>de</strong> dons <strong>de</strong>médicaments par les donateurs, (xiv) explorer les voies d’intégration <strong>de</strong> la mé<strong>de</strong>cinetraditionnelle dans les systèmes <strong>de</strong> soins.Assurer la qualité, l’innocuité et l’efficacité <strong>de</strong> tous les médicaments y compris lesremè<strong>de</strong>s traditionnels, en renforçant et appliquant les normes réglementaires etl’assurance <strong>de</strong> la qualitéVeiller à la qualité <strong>de</strong>s médicaments, à leur innocuité et à leur efficacité est le corollaireindispensable à la mise en œuvre d’une stratégie d’amélioration <strong>de</strong> la disponibilité et <strong>de</strong>l’accessibilité <strong>de</strong>s médicaments. Aussi, un certain nombre <strong>de</strong> mesures seront t-ellesprises pour garantir ces exigences minimales. Il s’agira <strong>de</strong> (i) doter l’autorité <strong>de</strong>réglementation pharmaceutique <strong>de</strong> structures opérationnelles disposant <strong>de</strong> normes etd’outils <strong>de</strong> répression (personnels formés et textes réglementaires et législatifs), (ii) fairesuivre l’application <strong>de</strong>s règles <strong>de</strong> l’éthique pharmaceutique par la création d’un corpsd’inspecteurs assermentés ayant reçu une formation, (iii) développer <strong>de</strong>s systèmesd’échanges d’informations sur la qualité, l’innocuité et l’efficacité <strong>de</strong>s médicaments ; (iv)développer la collaboration régionale dans le domaine <strong>de</strong> l’harmonisation <strong>de</strong>s textesrelatifs aux médicaments et à leur utilisation (v) améliorer l’accès aux informationsscientifiques fiables et indépendantes sur le médicament pour les professionnels et lesconsommateurs, (vi) développer les échanges d’informations sur la qualité, l’innocuité etl’efficacité <strong>de</strong>s médicaments, notamment assurer l’accès <strong>de</strong>s autorités nationales <strong>de</strong>règlementation et <strong>de</strong> contrôle à <strong>de</strong>s systèmes fiables <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> l’information et à <strong>de</strong>smécanismes d’échanges d’informations indépendantes sur la qualité, l’innocuité etl’efficacité <strong>de</strong>s médicaments, (vii) élaborer <strong>de</strong>s spécifications pour le contrôle <strong>de</strong>ssubstances chimiques circulant dans le pays, (viii) améliorer les pratiques <strong>de</strong> fabrication,<strong>de</strong> distribution, d’utilisation et d’inspection <strong>de</strong>s médicaments (ix) contrôler la qualité <strong>de</strong>smédicaments importés y compris les substances psychotropes et assurer le suivi <strong>de</strong> lastabilité <strong>de</strong>s médicaments <strong>de</strong>s secteurs privés et public, (x) élaborer <strong>de</strong>s stratégiesefficaces <strong>de</strong> lutte contre les marchés illicites, (xi) renforcer <strong>de</strong> la lutte contre lesmédicaments ne répondant pas aux normes et les médicaments contrefaits par la miseen place <strong>de</strong> mécanismes sous régionaux <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s informations et <strong>de</strong> répression etPNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 20


(xii) renforcer l’accès au système international <strong>de</strong> l’OMS et aux autres organismes <strong>de</strong>suivi <strong>de</strong>s effets indésirables <strong>de</strong>s médicaments.Assurer un usage thérapeutique sûr et économiquement efficace <strong>de</strong>s médicaments parles professionnels <strong>de</strong> la santé et les consommateursTrois axes d’interventions sont envisagés. Ils visent aussi bien les professionnels, lesconsommateurs que l’autorité <strong>de</strong> régulation. En ce qui concerne les professionnels, ilconvient d’indiquer que plusieurs initiatives visant la rationalisation <strong>de</strong>s prescriptions ontété menées par le passé, notamment l’élaboration <strong>de</strong>s modules <strong>de</strong> formation. Cesinitiatives n’ont cependant pas abouti à la formation à gran<strong>de</strong> échelle <strong>de</strong>s prescripteurs et<strong>de</strong>s dispensateurs telle qu’elle avait été prévue. Il s’agira <strong>de</strong> réactiver les outils existantset d’entreprendre une véritable campagne <strong>de</strong> sensibilisation et <strong>de</strong> formation à l’échellenationale. A défaut, les modules existants <strong>de</strong>vraient être intégrés dans les programmes<strong>de</strong> mise à niveau <strong>de</strong>s personnels <strong>de</strong> santé et ce, dans le cadre <strong>de</strong> la mise en œuvre duplan, stratégique <strong>de</strong> développement <strong>de</strong>s ressources humaines pour la santé (PSDRHS).Par ailleurs, <strong>de</strong>s outils d’ai<strong>de</strong> à l’usage rationnel <strong>de</strong>s médicaments tels que le Gui<strong>de</strong>thérapeutique et la table pour les médicaments équivalents seront élaborés. Les gui<strong>de</strong>sélaborés serviront <strong>de</strong> base pour la formation <strong>de</strong>s prescripteurs et <strong>de</strong>s dispensateurs. Lebut visé étant <strong>de</strong> promouvoir les médicaments génériques à travers la prescription enDCI. Il sera par ailleurs encouragé et soutenu une large exploitation <strong>de</strong>s outilsinstitutionnels que sont la substitution et le déconditionnement <strong>de</strong>s médicaments. Demême, les UFR <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine, odonto-stomatologie et pharmacie seront soutenues etappuyées en vue <strong>de</strong> d’une réforme <strong>de</strong>s curricula allant dans ce sens.Les actions à l’adresse <strong>de</strong>s consommateurs consisteront à élaborer <strong>de</strong>s stratégies visantà promouvoir l’usage rationnel <strong>de</strong>s médicaments à travers (i) une incitation à l’utilisationresponsable <strong>de</strong>s médicaments, (ii) une éducation du public sur l’usage rationnel <strong>de</strong>smédicaments à travers tous les médias (iii) une information <strong>de</strong>s usagers sur les risquesliés à l’automédication, (iv) une information du public sur les menaces collectives enrapport avec la résistance aux antibiotiques. Dans cette perspective, la réglementation <strong>de</strong>la publicité sur le médicament sera également un chantier à réactiver.Enfin, l’autorité <strong>de</strong> régulation sera dotée d’outils indépendants <strong>de</strong> recueil d’informations(observatoire, système informatisé <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong>s enregistrements et <strong>de</strong>s effetsindésirables) qui lui permette <strong>de</strong> fournir <strong>de</strong>s informations indépendantes auxprescripteurs, dispensateurs et consommateurs.Créer <strong>de</strong>s Antennes PSP-CI dans chacune <strong>de</strong>s régions du paysLa création <strong>de</strong>s antennes <strong>de</strong> la PSP dans chacune <strong>de</strong>s régions du pays procè<strong>de</strong> <strong>de</strong> lanécessité d’améliorer l’efficacité <strong>de</strong> cette structure d’importance stratégique capitale pourl’action publique <strong>de</strong> santé. Cette efficacité recherchée est envisagée non seulement entermes <strong>de</strong> disponibilité <strong>de</strong>s médicaments sur le terrain, mais également en termes <strong>de</strong>renforcement <strong>de</strong>s capacités <strong>de</strong> gestion et d’une plus gran<strong>de</strong> maîtrise <strong>de</strong>s informationsPNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 21


stratégiques liées aux médicaments, intrants stratégiques, petits matériels etconsommables médicaux divers.Il s’agit pour la PSP-CI, au cours <strong>de</strong>s cinq (5) prochaines années (<strong>2008</strong>-<strong>2012</strong>), <strong>de</strong>déconcentrer ses activités en créant <strong>de</strong>s antennes régionales à l’intérieur du pays. Lenombre d’antennes qui sera évolutif, sera fonction <strong>de</strong>s ressources disponible, notammentles ressources humaines. L’objectif essentiel <strong>de</strong> cette déconcentration est (i) d’améliorerla disponibilité <strong>de</strong>s médicaments sur tout le territoire national et leur accessibilitégéographique et financière, (ii) <strong>de</strong> réduire les délais <strong>de</strong> livraison <strong>de</strong>s produits enaccroissant leur rythme et leur volume, (iii) d’assurer un recouvrement efficace <strong>de</strong>srecettes <strong>de</strong> médicaments, (iv) <strong>de</strong> renforcer le rythme <strong>de</strong>s supervisions afin d’améliorer lagestion à la périphérie. La création <strong>de</strong> ces antennes permettra ainsi aux responsables <strong>de</strong>la PSP-CI <strong>de</strong> réorienter non seulement la politique <strong>de</strong> distribution et d’améliorer la qualité<strong>de</strong>s prestations, mais surtout <strong>de</strong> se consacrer davantage à l’élaboration d’une véritablepolitique <strong>de</strong> développement.3. Accessibilité financièreAppuyer la mise en œuvre <strong>de</strong> l’assurance maladie universelleLa mise en œuvre <strong>de</strong> l’assurance maladie universelle relève du Ministère en charge <strong>de</strong>sAffaires Sociales <strong>de</strong>s affaires. Le secteur <strong>de</strong> la santé joue cependant un rôle déterminantdans la réalisation <strong>de</strong> l’assurance maladie universelle en tant que principal pourvoyeur<strong>de</strong>s prestations <strong>de</strong> soins. Le secteur <strong>de</strong> la santé entreprendra toutes les étu<strong>de</strong>scomplémentaires et toutes les expériences pilotes pouvant garantir la mise en œuvreefficiente <strong>de</strong> l’assurance maladie. Par ailleurs, le secteur <strong>de</strong> la santé soutiendra toutesles initiatives communautaires <strong>de</strong> solidarité orientée vers la couverture du risque maladietelles que les mutuelles <strong>de</strong> solidarité développées autour <strong>de</strong>s ESPC.Assurer le maintien <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> prestations sanitaires économiquement abordablespour les populationsLe Gouvernement a <strong>de</strong> tout temps démontré sa détermination à garantir une meilleureaccessibilité financière aux prestations <strong>de</strong> santé, en particulier pour les populations lesplus démunies. Outre le maintient <strong>de</strong>puis plus d’une dizaine d’années <strong>de</strong> s prix abordablepour les consultations, <strong>de</strong>s efforts ont été fait à travers la PSP pour rendre disponible <strong>de</strong>skits (accouchement, épisiotomie, césarienne, hernie, appendicite…etc). Toutefois, lapaupérisation croissante <strong>de</strong> la population comman<strong>de</strong> que soient poursuivis ces effortsmalgré une tendance à la hausse <strong>de</strong>s prix. Cependant, ces actions ne sauraient suffire àelles seules pour maintenir <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> prestions sanitaires économiquementabordables pour les populations. Aussi, il sera encouragé l’ouverture <strong>de</strong> centres et <strong>de</strong>formation sanitaires à base communautaire à l’image <strong>de</strong>s FSUCOM existantes. En effet,la mutualisation du risque maladie apparaît comme un complément indispensable auxefforts gouvernementaux pour l’amélioration <strong>de</strong> l’accessibilité financière aux services <strong>de</strong>soins. Enfin, dans certains domaines particuliers comme celui <strong>de</strong> la prise en charge <strong>de</strong>spersonnes vivant avec le VIH/Sida, seront promues toutes les initiatives visant à instaurerla gratuité à terme la gratuite <strong>de</strong>s soins, notamment pour les enfants et les femmes.PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 22


Promouvoir le développement d’un secteur sanitaire privé plus accessibleAvec une offre <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 800 lits sur un total d’environ 3000, les établissementssanitaires privés représentent 21 à 30% <strong>de</strong> l’offre <strong>de</strong> soins <strong>de</strong> soins <strong>de</strong> santé et sont enmajorité <strong>de</strong>s PME. Elles sont soumises à une double logique :- d’une part une logique <strong>de</strong> service <strong>de</strong> l’Etat, sans toutefois bénéficier ni <strong>de</strong> mesuresincitatives (fiscalité), ni <strong>de</strong> subventions.- et d’autre part une logique <strong>de</strong> gestion, avec <strong>de</strong>s contraintes d’équilibre financier etd’adaptation à la concurrence.Les obstacles aux soins et la baisse <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s soins délivrés constituent un risquemajeur <strong>de</strong> santé publique :- inci<strong>de</strong>nce sur les statistiques <strong>de</strong> morbidité et <strong>de</strong> mortalité- échecs thérapeutiques- baisse <strong>de</strong> la capacité d’investissement <strong>de</strong>s établissements sanitaires privésconstituant un risque pour l’environnement- développement d’infections nosocomiales.D’où la nécessité <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à la mise en œuvre <strong>de</strong>s dispositions suivantes :Il s’agira <strong>de</strong> concevoir un mécanisme fiable et viable <strong>de</strong> collaboration entre l’Etat <strong>de</strong> Côted’Ivoire, les populations et le secteur sanitaire privé, en prenant en compte lesrecommandations figurant dans les actes du colloque <strong>de</strong> l’ACPCI sur l’accès aux soins :- agir pour une meilleure application <strong>de</strong>s textes relatifs à la pratique médicale privée ;- élaborer <strong>de</strong>s textes nouveaux adaptés aux conditions actuelles d’exercice médicaleet <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong>s soins <strong>de</strong> santé ;- réduire le coût <strong>de</strong>s intrants hospitaliers : allègement <strong>de</strong>s taxes douanières àl’importation, incitation au développement <strong>de</strong> la production locale d’intrants ;- promouvoir un régime fiscal favorable : les établissements sanitaires privés <strong>de</strong>vraientpouvoir bénéficier <strong>de</strong>s avantages liés au statut d’entreprises prioritaires ;- procé<strong>de</strong>r à l’i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s établissements sanitaires privés, en vue d’unemeilleure contribution fiscale du secteur ;- améliorer le circuit d’approvisionnement en médicaments : achats auprès <strong>de</strong> la PSP,conditionnements hospitaliers, grossistes ;- mettre en œuvre <strong>de</strong>s dispositions relatives à l’applicabilité <strong>de</strong> l’arrêté <strong>de</strong> création <strong>de</strong>la Commission paritaire ;- développer le partenariat public privé, notamment dans le cadre <strong>de</strong> la convention <strong>de</strong>participation au service public hospitalier entre le Ministère <strong>de</strong> la Santé et <strong>de</strong>l’Hygiène publique et l’ACPCI pour un secteur sanitaire privé performant ;- constitution d’un fonds <strong>de</strong> garantie <strong>de</strong> l’équipement <strong>de</strong>s établissements sanitairesprivés ;- élaboration et promotion <strong>de</strong>s normes <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong>s soins ;- actions relatives au respect <strong>de</strong>s textes juridiques, ainsi que <strong>de</strong>s règles d’éthique et <strong>de</strong>déontologie médicales ;- développement <strong>de</strong> mécanismes nouveaux et adaptés <strong>de</strong> prise en charge <strong>de</strong>s soins<strong>de</strong> santé : micro assurances, mé<strong>de</strong>cine familiale ;PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 23


- formation médicale continue obligatoire, et développement <strong>de</strong> compétences et <strong>de</strong>spécialités nouvelles ;- élaboration d’un Gui<strong>de</strong> national <strong>de</strong>s établissements sanitaires privés ;- développement <strong>de</strong> procédures d’accréditation <strong>de</strong>s établissements <strong>de</strong> santé, y inclus<strong>de</strong>s structures <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cines parallèles, tout en favorisant et appuyant l’Ordre<strong>National</strong> <strong>de</strong>s Mé<strong>de</strong>cins dans sa mission ;3.2.2. S. 2 : Le renforcement <strong>de</strong> la prise en charge <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> maladieEn effet, il est <strong>de</strong> plus en plus reconnu et admis que la chaîne <strong>de</strong> prise en charge <strong>de</strong>s cas<strong>de</strong> maladie est un continuum qui prend ses assises au sein <strong>de</strong>s ménages, passe par lespersonnes les plus proches et les membres <strong>de</strong>s familles, pour impliquer la communauté,et dans certains cas la collectivité toute entière. Cette prise charge se situe aussi bien enamont qu’en aval du centre <strong>de</strong> santé ou <strong>de</strong> l’hôpital. Elle constitue dans l’un et l’autre <strong>de</strong>scas, une anticipation bienfaitrice et un relais indispensable pour la continuité etl’observance <strong>de</strong>s soins ou <strong>de</strong>s prescriptions.Promouvoir la prise en charge domestique <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> maladieIl s’agira <strong>de</strong> promouvoir et vulgariser au sein <strong>de</strong>s familles et <strong>de</strong>s ménages l’adoption <strong>de</strong>pratiques familiales d’attitu<strong>de</strong>s et comportements proactifs dénués <strong>de</strong> risques et visant àapporter une réponse immédiate et appropriée à la survenue <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> maladie ou <strong>de</strong>scas <strong>de</strong> détresse. L’accent en ce qui concerne la prise en charge domestique sera mis surla prévention <strong>de</strong>s risques encourus par le nouveau né et l’enfant, les mala<strong>de</strong>schroniques, les personnes âgées. Des directives ayant démontré leur efficacité et leurinnocuité seront conçues à cet effet et promu par les programmes prioritaires <strong>de</strong> santéconcernés (PNLTub, VIH/Sida, PNSI, PNN, PNLP, SR/PF etc…).Promouvoir la prise en charge communautaire <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> maladieL’assistance, l’encadrement, l’ai<strong>de</strong> et le secours <strong>de</strong> la communauté s’avèrent fort utilesen certaines situations <strong>de</strong> nécessité <strong>de</strong> continuité <strong>de</strong>s soins en <strong>de</strong>hors du centre <strong>de</strong> santéou <strong>de</strong> l’hôpital. La prise en charge communautaire <strong>de</strong>s personnes constitue dans bien<strong>de</strong>s cas <strong>de</strong>s alternatives à la prise en charge <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> maladie dans la mesure où lesmembres <strong>de</strong> la communauté reçoivent l’information, la sensibilisation, la formation et lescompétences requises. Plusieurs programmes <strong>de</strong> santé ont déjà intégré ces approchesopérationnelles dans les stratégies <strong>de</strong> lutte ou <strong>de</strong> prise en charge <strong>de</strong>s cas. Dans cetteperspective, la promotion <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> santé communautaires et autres relaiscommunautaires sera revitalisée.Améliorer la prise en charge en milieu <strong>de</strong> soinsDe la qualité <strong>de</strong> la prise en charge <strong>de</strong>s cas en milieu <strong>de</strong> soins dépend étroitement leniveau d’utilisation <strong>de</strong>s services, la satisfaction <strong>de</strong>s usagers et <strong>de</strong> leur famille et lesperformances du système <strong>de</strong> santé. Véritable gageure pour le dispositif public <strong>de</strong> soins,la problématique <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> la prise en charge recèle un enjeu <strong>de</strong> taille qui est celuila confiance et <strong>de</strong> l’adhésion <strong>de</strong>s bénéficiaires. Tous les niveaux <strong>de</strong> la pyrami<strong>de</strong> sanitaireétant concernées à <strong>de</strong>s <strong>de</strong>grés divers, il s’agira d’opérer une véritable révolutionPNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 24


individuelle et collective dans ce domaine en commençant par les questions en rapportavec l’amélioration du cadre d’accueil <strong>de</strong>s patients et celles en rapport avecl’organisation du travail et les conditions matérielles <strong>de</strong> dispensation <strong>de</strong>s soins. A cesujet, le minimum que constitue l’hygiène <strong>de</strong>s établissements sanitaires, la protection etla sécurité <strong>de</strong>s patients et <strong>de</strong>s locaux, les conditions d’hébergement <strong>de</strong>vraient êtreassuré.La réorganisation <strong>de</strong>s services d’accueil <strong>de</strong>s patients et celle <strong>de</strong>s services d’urgence <strong>de</strong>shôpitaux toutes catégories confondues fera l’objet d’une réflexion approfondie en vue <strong>de</strong>la promotion d’arrangements institutionnels pouvant aller jusqu’à la contractualisationpartielle ou totale <strong>de</strong>sdits services, notamment dans les grands hôpitaux publics <strong>de</strong>sgran<strong>de</strong>s villes. La prise en charge médicale proprement dite <strong>de</strong>s patients, leurencadrement et leur suivi sera améliorée à travers <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> mise en œuvre<strong>de</strong> projets d’établissements incluant le renforcement <strong>de</strong>s moyens diagnostic etthérapeutiques, le renforcement <strong>de</strong>s pratiques <strong>de</strong>s personnels soignants par l’utilisation<strong>de</strong>s protocoles et algorithmes <strong>de</strong> prise en charge <strong>de</strong>s cas, l’amélioration <strong>de</strong>s conditionsd’exercice y compris <strong>de</strong>s mesures incitatives individuelle ou collective.Constituer un potentiel <strong>de</strong> prise en charge <strong>de</strong> masseLa constitution et l’organisation d’un potentiel logistique et technique <strong>de</strong>stiné à faire auxsituations <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> secours ou d’assistance <strong>de</strong> masse est une <strong>de</strong>s missionsrégaliennes <strong>de</strong> l’état. Les aspects sanitaires <strong>de</strong> cette prise en charge <strong>de</strong> masse serontréorganisés <strong>de</strong> manière à garantir <strong>de</strong> manière anticipée et pérenne la protection <strong>de</strong>s vieshumaines. La réalisation <strong>de</strong> ce potentiel sera envisagée à l’échelle nationale à travers leresponsabilisation <strong>de</strong>s collectivités décentralisées. Les ressources actuellementdisponibles feront l’objet d’évaluation afin d’i<strong>de</strong>ntifier les insuffisances et les gaps <strong>de</strong>toutes natures. Ses actions seront développées dans un cadre <strong>de</strong> réactivation <strong>de</strong>sdispositifs institutionnels nationaux et internationaux existants (ORSEC etc…)Assurer les évacuations sanitairesLa disponibilité <strong>de</strong>s moyens logistiques pour l’évacuation <strong>de</strong>s patients participeégalement <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> la prise en charge <strong>de</strong>s cas, notamment en milieu éloigné etdifficile d’accès en toute saison. Il s’agit d’une problématique complexe appelant <strong>de</strong>ssolutions adaptées aux spécificités régionales et parfois locales. Des initiatives originalesont cours dans certains pays frontaliers à base <strong>de</strong> technologies adaptées. Outre lanécessité d’accroître les capacités d’intervention dans ce domaine, il s’agira <strong>de</strong>prospecter les voies et moyens originaux <strong>de</strong> transfert sécurisé <strong>de</strong>s patients. Dans cetteperspective, sera encouragé et soutenu le développement <strong>de</strong> systèmes faisant appel auxnouvelles technologies <strong>de</strong> la communication (Téléphonie cellulaire; Internet etc…)Médicaliser le milieu ruralIl s’agit <strong>de</strong> renforcer la gamme <strong>de</strong>s services offerts aux populations en mettant à leurportée du personnel médical. En pratique, il sera entrepris l’affectation progressive, parvagues successives, <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cins dans les centres <strong>de</strong> santé urbains <strong>de</strong> chacune <strong>de</strong>sPNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 25


sous-préfectures du pays. La pertinence <strong>de</strong> telles affectations fera suite à une évaluation<strong>de</strong>s besoins au niveau <strong>de</strong>s sites visés. Par ailleurs, les qualifications <strong>de</strong> ces personnelsmédicaux seront étendues dans le domaine <strong>de</strong> la santé publique et dans les domainesjugés pertinents comme la prise en charge <strong>de</strong>s urgences chirurgicales et obstétricales. Aterme, les aires <strong>de</strong> santé <strong>de</strong>s sous-préfectures <strong>de</strong>vaient être érigés en secteurs <strong>de</strong> santédotés <strong>de</strong>s moyens matériels et logistiques permettant d’assumer localement les missionsdévolues aux responsables <strong>de</strong>s districts sanitaires (planification, système d’informationsanitaire, supervision, formation, encadrement <strong>de</strong>s pratiques, investigation d’épidémies,mise en œuvre <strong>de</strong>s programmes prioritaires <strong>de</strong> santé etc…)3.2.3. S.3 : Renforcement <strong>de</strong> la lutte contre la maladieLa lutte contre la maladie sera renforcée en ses différents aspects d’épidémiologie, <strong>de</strong>recherche, <strong>de</strong> prévention, <strong>de</strong> promotion <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> protection et <strong>de</strong> prise en charge<strong>de</strong>s cas. Elle sera engagée principalement à travers la mise en œuvre <strong>de</strong> programmesspécifiques <strong>de</strong> santé avec comme axes prioritaires d’intervention le renforcement <strong>de</strong>smesures <strong>de</strong> prévention, le développement <strong>de</strong>s normes et standards <strong>de</strong> performance<strong>de</strong>sdits programmes, le renforcement du rôle <strong>de</strong>s différents acteurs dans la mise enœuvre <strong>de</strong>s politiques et directives <strong>de</strong>s programmes spécifiques <strong>de</strong> santé aux différentsniveaux <strong>de</strong> la pyrami<strong>de</strong> sanitaire, l’allocation conséquente <strong>de</strong> ressources et la réalisationpériodique <strong>de</strong> bilan <strong>de</strong> performances <strong>de</strong> ces programmes <strong>de</strong> santé.Renforcer les mesures <strong>de</strong> préventionD’une manière générale, il s’agira <strong>de</strong> développer et <strong>de</strong> mettre un accent plus marqué surles mesures <strong>de</strong> prévention, notamment les mesures <strong>de</strong> prévention primaire. Lesdirectives allant dans ce sens seront vulgarisées dans le cadre d’interventions à assisecommunautaire. L’application <strong>de</strong> métho<strong>de</strong>s et <strong>de</strong> moyens <strong>de</strong> communication allant dansce sens sera intensifiée <strong>de</strong> manière à accroître la responsabilité <strong>de</strong>s individus et <strong>de</strong>scollectivités dans la préservation <strong>de</strong> leur santé. Les services concernés seront dotés <strong>de</strong>ressources et <strong>de</strong> moyens conséquents pour la conception, le développement et à la miseen œuvre <strong>de</strong>sdites mesures et prévention. Ce sera l’occasion <strong>de</strong> développer <strong>de</strong>spartenariats pour l’action avec le secteur privé, les organisations non gouvernementaleset les entités décentralisées.Renforcer l’action <strong>de</strong>s programmes prioritaires <strong>de</strong> santé3.2.3.1. La lutte contre le VIH/Sida / Prise sen charge <strong>de</strong>s Personnes Vivant avecle VIHLa lutte contre le VIH/Sida a pris un tournant décisif en Côte d’ivoire avec la créationd’un Ministère chargé <strong>de</strong> la lutte contre le Sida et la création d’un Programme<strong>National</strong> <strong>de</strong> Prise en charge <strong>de</strong>s Personnes vivant avec le VIH/Sida (PVVIH). Un <strong>Plan</strong>stratégique <strong>National</strong> est disponible. Et il est observé dans le même temps, uneintervention plus massive <strong>de</strong> plusieurs partenaires financiers dans le domaine <strong>de</strong> lalutte contre l’endémie.PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 26


Plusieurs partenaires techniques et opérationnels sont présents sur le terrain ets’activent au niveau <strong>de</strong>s divers sous domaines <strong>de</strong> la lutte aux côtés ou encollaboration avec les structures nationales publiques, associatives oucommunautaires (IEC/CCC, CDV, PTME, Informations stratégiques,approvisionnement en médicaments et intrants stratégiques, laboratoire, sécuritétransfusionnelle, sécurité <strong>de</strong>s injections etc…). Par ailleurs, <strong>de</strong> nouvelles initiatives <strong>de</strong>financement ont vu le jour (fonds mondial etc...) y compris <strong>de</strong> nouvelles initiativesmondiales <strong>de</strong> facilitation <strong>de</strong> l’accès aux traitements (UNITAID etc…)Bien que traduisant un intérêt plus marqué <strong>de</strong> la communauté internationale pour lalutte contre le VIH/ Sida, cette dynamique qui est observée impose un renforcementinstitutionnel et opérationnel <strong>de</strong>s structures nationales chargées <strong>de</strong> la lutte contre leVIH/Sida. Renforcement qui est envisagé aussi bien au niveau central qu’au niveau<strong>de</strong>s structures déconcentrées. Il y va <strong>de</strong> la garantie <strong>de</strong> la continuation et <strong>de</strong> lapérennité <strong>de</strong>s interventions actuelles. Aussi, tout en poursuivant les objectifsassignés à la lutte contre le VIH/Sida dans le pays, s’agira t-il <strong>de</strong> restaurer lelea<strong>de</strong>rship <strong>de</strong>s structures étatiques et publiques dans tous les domaines <strong>de</strong> la lutte,notamment les domaines techniques attachés à la prise en charge thérapeutique.Outre cet aspect, l’objectif poursuivi dans le cadre <strong>de</strong> la prise en charge concerne parl’amélioration <strong>de</strong> la couverture et <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s interventions <strong>de</strong> prévention et <strong>de</strong>prise en charge globale du VIH en Côte d’Ivoire d’ici <strong>2012</strong>. Le défi étant d’arriver àarrêter la propagation actuelle du VIH/SIDA afin <strong>de</strong> réduire la mortalité et la morbiditéliées à cette pandémie.Le <strong>Plan</strong> Stratégique <strong>National</strong> <strong>de</strong> Lutte contre la HIV/Sida 2006-2010 a défini Neuf (9)Domaines d’Actions Prioritaires (DAP). Pour chaque DAP sont précisés les objectifset les stratégies comme suit :DAP 1 : Communication pour le Changement <strong>de</strong> ComportementConcernant la Communication pour le Changement <strong>de</strong> Comportement (CCC) lesobjectifs et stratégies suivants ont été i<strong>de</strong>ntifiés :Objectifs :- d’ici fin 2010, réduire <strong>de</strong> 64,5% à 35% le pourcentage <strong>de</strong> jeunes ayant leurpremier rapport sexuel avant 18 ans;- d’ici fin 2010, augmenter <strong>de</strong> 35 à 45 % le nombre <strong>de</strong> personnes déclarant avoirlimité le nombre <strong>de</strong> leur partenaire sexuel à un ;- d’ici fin 2010, Réduire la transmission du VIH liée aux pratiques culturelles.Stratégies :- promotion <strong>de</strong> l’abstinence ;- promotion <strong>de</strong> la fidélité réciproque ;- promotion <strong>de</strong> la réduction du multi partenariat sexuel ;- promotion <strong>de</strong>s pratiques culturelles à moindre risque <strong>de</strong> transmission <strong>de</strong>l’infection ;- promotion du document <strong>de</strong> stratégie nationale CCC.PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 27


DAP 2 : Conseil et Dépistage VolontaireLe Conseil et le Dépistage Volontaire étant la porte d’entrée <strong>de</strong> la prise en charge, ilimporte d’orienter les actions pour une plus gran<strong>de</strong> couverture nationale et quipermettront d’accroître le taux <strong>de</strong> fréquentation <strong>de</strong>s CDV.Objectifs :- augmenter la couverture nationale en CDV <strong>de</strong> 85 à 460 d'ici 2010 ;- augmenter le taux <strong>de</strong> dépistage volontaire <strong>de</strong> 6% à 25 % d’ici 2010.Stratégies :- mise en œuvre du plan d’extension <strong>de</strong>s CDV ;- communication accrue autour <strong>de</strong>s CDV.DAP 3 : Prévention <strong>de</strong> la Transmission Mère-Enfant (actuellement Prévention<strong>de</strong> la Transmission Parents-Enfant)Les interventions <strong>de</strong> PTME viseront à réduire la transmission du VIH <strong>de</strong> la mère àl’enfant à 5 % d’ici 2010. Les objectifs et stratégies suivant ont été i<strong>de</strong>ntifiés :Objectifs :- d’ici 2010, Augmenter <strong>de</strong> 10 % à 70% les structures <strong>de</strong> consultation prénataleoffrant <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> PTME ;- d’ici 2010, Augmenter le taux <strong>de</strong> dépistage <strong>de</strong>s femmes enceintes <strong>de</strong> 21% à50% ;- d’ici 2010, Réduire le taux <strong>de</strong> transmission du VIH <strong>de</strong> la mère à l’enfant <strong>de</strong> 13 %à 5% chez les femmes bénéficiant <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> PTME.Stratégies :- mise en œuvre du plan d’extension PTME ;- mise en œuvre du plan intégré <strong>de</strong> communication pour la PTME ;- mise en place d’approches novatrices en matière <strong>de</strong> PTME.DAP 4 : Prévention par le préservatif (masculin et féminin)La lutte contre le VIH/SIDA a connu <strong>de</strong> réels succès avec le préservatif (Diminution<strong>de</strong>s IST avec augmentation <strong>de</strong>s ventes <strong>de</strong> préservatifs). Cependant, selon l’Enquêtesur les Indicateurs du SIDA 2005 (EIS), seul 12 % <strong>de</strong>s femmes et 30 % <strong>de</strong>s hommesont déclaré avoir utilisé un condom lors <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers rapports sexuels à hautsrisques.Les interventions <strong>de</strong> prévention par le préservatif visent donc à augmenter <strong>de</strong> 40 à 50% la proportion <strong>de</strong> personnes utilisant systématiquement et correctement lespréservatifs masculins et à amener 5% <strong>de</strong>s femmes sexuellement actives à utilisersystématiquement et correctement les préservatifs féminins lors <strong>de</strong>s rapports sexuelsà risque. Pour atteindre ces objectifs il faudra faire la promotion du préservatifmasculin et féminin dans les divers groupes cibles prioritaires.DAP 5 : Lutte contre les ISTPNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 28


La lutte contre les IST contribue à réduire le nombre <strong>de</strong> nouvelles infections. Dans cedomaine, les objectifs et les stratégies fixés sont :Objectifs :- réduire d'ici 2010, <strong>de</strong> 10,2 à 8 pour 1000 l'inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s IST au sein <strong>de</strong> lapopulation sexuellement active ;- traiter correctement selon l'approche syndromique tous les cas d'IST dépistés ;- étendre la couverture <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> référence IST aux 19 régionsadministratives.Stratégies :- communication pour la prévention <strong>de</strong>s IST ;- communication pour la PEC correcte <strong>de</strong>s IST ;- actualisation <strong>de</strong>s directives IST.DAP 6 : Sécurité transfusionnelleL’amélioration <strong>de</strong> la sécurité transfusionnelle contribue à réduire les nouvellesinfections par voie sanguine. Pour renforcer la sécurité transfusionnelle, les objectifset stratégies suivants ont été i<strong>de</strong>ntifiés :Objectifs :- réduire d’ici 2010, la prévalence du VIH/SIDA chez les nouveaux donneurs <strong>de</strong> 6à 4% et le pourcentage <strong>de</strong> séroconversion chez les donneurs réguliers <strong>de</strong> 0,3%à 0% ;- garantir la sécurité du sang transfusé par l’amélioration <strong>de</strong> la qualificationbiologique <strong>de</strong>s dons <strong>de</strong> sang.Stratégies :- la promotion et la fidélisation au don <strong>de</strong> sang régulier volontaire et nonrémunéré ;- l’amélioration <strong>de</strong> la qualification biologique <strong>de</strong>s dons.DAP 7 : Prévention <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts à l’exposition au sang et liqui<strong>de</strong>s biologiquesLa prévention <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts à l’exposition au sang et liqui<strong>de</strong>s biologiques répond auxsoucis <strong>de</strong> réduire les risques encourus par le personnel <strong>de</strong> santé et les utilisateurs <strong>de</strong>matériels tranchants, coupants, contondants dans l’exercice <strong>de</strong> leurs métiers ainsique les personnes victimes <strong>de</strong> violences sexuelles. Pour cela, les objectifs etstratégies suivants ont été définis :Objectifs :- réduire la transmission du VIH/SIDA par exposition à <strong>de</strong>s matériels tranchants,piquants, contondants ;- améliorer la prise en charge <strong>de</strong>s cas d’acci<strong>de</strong>nt à l’exposition au sexe ;- améliorer la prise en charge <strong>de</strong>s cas d’AES du personnel <strong>de</strong> santé.Stratégies :- promotion <strong>de</strong> la CCC chez les travailleurs utilisant les matériels tranchants,coupants, contondants ;- communication pour la prévention du VIH en cas d'acci<strong>de</strong>nt d'exposition au sexe;PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 29


- prise en charge <strong>de</strong>s AES et autres liqui<strong>de</strong>s biologiques.DAP 8 : Lutte contre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH/SIDAPour lutter contre la stigmatisation et la discrimination liée au VIH/SIDA, il faudra pourla pério<strong>de</strong> 2006-2010. Pour ce faire, les objectifs et stratégies suivants sonti<strong>de</strong>ntifiés :Objectifs :- Renforcer le cadre juridique, les pratiques et politiques en vue <strong>de</strong> la réduction <strong>de</strong>la stigmatisation et la discrimination liée au VIH ;- Accroître <strong>de</strong> 15,5% à 30% le pourcentage <strong>de</strong>s personnes adoptant <strong>de</strong>s pratiqueset attitu<strong>de</strong>s non discriminatoires et stigmatisant envers les PVVIH.Stratégies :- plaidoyer pour l’élimination <strong>de</strong>s pratiques discriminatoires et stigmatisantes àl’égard <strong>de</strong>s PVVIH, <strong>de</strong>s structures et institutions ;- promotion <strong>de</strong> la lutte contre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH auniveau individuel, communautaire et professionnel.DAP 9 : Prévention chez les PVVIHL’implication <strong>de</strong>s PVVIH dans la lutte contre le VIH/SIDA a montré son efficacité encontribuant à donner un visage humain au VIH/SIDA. Aussi est-il importantd’intensifier la prévention dans ce groupe cible et leur apporter une prise en chargeappropriée. Pour ce faire, les objectifs et stratégies suivants ont été i<strong>de</strong>ntifiés.Objectifs :- amener 95 % <strong>de</strong>s PVVIH à adopter <strong>de</strong>s comportements responsables réduisantla propagation du VIH et la surinfection par le VIH ;- amener 100% <strong>de</strong>s PVVIH à fréquenter les centres <strong>de</strong> prise en charge globale.Stratégies :- promotion <strong>de</strong> la prévention positive ;- promotion <strong>de</strong> la prise en charge efficace <strong>de</strong>s soins et <strong>de</strong> l’observance <strong>de</strong>straitements.DAP 10 : Lutte contre la transmission du VIH/SIDA par la consommation <strong>de</strong>droguesLe taux <strong>de</strong> consommation <strong>de</strong> drogue injectable est faible en Côte d’Ivoire.Cependant, il convient d’organiser <strong>de</strong>s interventions <strong>de</strong> lutte contre l’utilisation <strong>de</strong>sdrogues d’une façon globale eut égard à ses effets néfastes sur le comportement <strong>de</strong>sindividus. Les objectifs et stratégies i<strong>de</strong>ntifiés dans ce domaine sont :Objectifs :- réduire <strong>de</strong> 25 % la transmission sanguine du VIH chez les consommateurs <strong>de</strong>drogue injectable ;- réduire <strong>de</strong> 50 % la transmission sexuelle du VIH chez les consommateurs <strong>de</strong>drogue.PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 30


Stratégies :- promotion <strong>de</strong> la prévention <strong>de</strong> la transmission sanguine du VIH/SIDA chez lesconsommateurs <strong>de</strong> drogue injectable ;- promotion <strong>de</strong> la prévention <strong>de</strong> la transmission sexuelle du VIH/SIDA chez lesconsommateurs <strong>de</strong> drogue.En ce qui concerne plus spécifiquement le programme <strong>de</strong> prise en charge, il s’agirasur la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> :- l’intensification <strong>de</strong> la prévention et le renforcement <strong>de</strong> la Prise en charge <strong>de</strong>sPVVIH ;- l’amélioration <strong>de</strong> la coordination <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> prise en charge <strong>de</strong>s personnesvivant avec le VIH ;- les activités <strong>de</strong> prévention porteront sur les activités <strong>de</strong> IEC/CCC et <strong>de</strong>mobilisation sociale, le Conseil et Dépistage Volontaire (CDV), la Prévention <strong>de</strong>la Transmission Mère-Enfant (PTME), la lutte contre les Infections SexuellementTransmissibles, la Sécurité transfusionnelle et sécurité <strong>de</strong>s injections, la Luttecontre la stigmatisation et la discrimination ;- la prise en charge sera axée sur le traitement, les soins palliatifs, la prise encharge <strong>de</strong>s Orphelins et Enfants Vulnérables (OEV), le soutien nutritionnel <strong>de</strong>sPVVIH, le soutien socio-économique et le soutien juridique.3.2.3.2. La Santé <strong>de</strong> la reproduction et planning familialConformément, aux objectifs du millénaire pour le développement, la Côte d’ivoires’est fixé <strong>de</strong>s objectifs clairs qui sont <strong>de</strong> (i) réduire le taux <strong>de</strong> mortalité maternelle <strong>de</strong>543 à 345 décès maternels pour 100.000 naissances vivantes d’ici…et (ii) réduire letaux <strong>de</strong> mortalité néonatale <strong>de</strong> 41 à 31 pour 1000 naissances vivantes. Ces objectifsambitieux orientent vers- rendant disponibles les services <strong>de</strong> CPN, SONU, PCIME, PTME et PF <strong>de</strong> qualitédans 100% <strong>de</strong>s structures <strong>de</strong> santé ;- renforçant les capacités <strong>de</strong>s individus, <strong>de</strong>s familles, <strong>de</strong> la communauté et <strong>de</strong>scollectivités pour l’amélioration <strong>de</strong> la santé maternelle et néonatale dans aumoins 80% <strong>de</strong>s villages.La feuille <strong>de</strong> route élaborée pour la pério<strong>de</strong> <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> afin d’ accélérer la réduction<strong>de</strong> la mortalité maternelle et néonatale avec pour vision d’avoir une Côte d’Ivoire oùaucune femme ne meurt en donnant la vie et où chaque enfant naît en bonne santéet vit sainement doit être suivie.Cette feuille <strong>de</strong> route vise l‘amélioration <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s soins, le renforcement duplateau technique <strong>de</strong>s structures <strong>de</strong> santé, l’acquisition <strong>de</strong> nouveaux blocsopératoires, la sécurisation <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong> la santé <strong>de</strong> la reproduction, lerenforcement du système <strong>de</strong> référence et contre référence, l’amélioration <strong>de</strong>scapacités <strong>de</strong>s populations pour une meilleure utilisation <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> santé.Renforcement <strong>de</strong> la disponibilité et <strong>de</strong> l’accessibilité <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> la santé <strong>de</strong> laPNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 31


femme, <strong>de</strong> la mère et <strong>de</strong> l’enfant ; élaboration, et dissémination <strong>de</strong>s protocoles ensanté <strong>de</strong> la reproduction ; Prise en charge adéquate <strong>de</strong>s complications et urgencesobstétricales et néonatales; renforcement <strong>de</strong>s modalités pour le dépistagesystématique et la prise en charge <strong>de</strong> certains cancers génitaux (cancer du col utérin,cancer du sein, etc.).3.2.3.3. La santé infantileLes enfants constituent la frange sociologiquement et numériquement la plusimportante <strong>de</strong> la population. Le Gouvernement lui accor<strong>de</strong> la plus gran<strong>de</strong> <strong>de</strong>spriorités. Les taux <strong>de</strong> mortalité néo-natale et <strong>de</strong> mortalité infantile encore trop élevésen Côte d’Ivoire constituent un obstacle quasi permanent à l’amélioration <strong>de</strong>sindicateurs généraux <strong>de</strong> mortalité. L’inflexion <strong>de</strong> ces taux est par conséquent unobjectif à part entière et le passage à échelle <strong>de</strong> la prise en charge intégrée <strong>de</strong>smaladies <strong>de</strong> l’enfance ainsi que l’accélération <strong>de</strong> la stratégie <strong>de</strong> survie <strong>de</strong> l’enfantsont les approches stratégiques retenues conformément aux recommandationsinternationales.Pour la pério<strong>de</strong> <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong>, Il s’agira <strong>de</strong> (i) réduire <strong>de</strong> 30% la morbidité liée auxprincipales maladies chez les enfants âgés <strong>de</strong> cinq ans (paludisme, pneumonie,diarrhée, malnutrition, rougeole et VIH/SIDA), (ii) <strong>de</strong> réduire <strong>de</strong> 30% la mortalité liéeaux principales maladies chez les enfants âgés <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> cinq ans, (ii)d’augmenter le taux d’allaitement maternel exclusif jusqu’à six mois <strong>de</strong> 4% à 11%.Outre les mesures institutionnelles portant sur l’adoption du co<strong>de</strong> <strong>de</strong>commercialisation <strong>de</strong>s substituts du lait maternel et les dispositions relatives à lalégislation du travail <strong>de</strong>s femmes salariées, les principales interventions en ce quiconcerne la prise en charge intégrée <strong>de</strong>s maladies <strong>de</strong> l’enfance sont <strong>de</strong> trois ordres àsavoir :- améliorer les compétences <strong>de</strong>s personnels cibles dans le domaine <strong>de</strong> la santé<strong>de</strong> l’enfant essentiellement par la formation en PCIME, l’encadrement, le suivi etla supervision. Cette formation sera orientée sur le conseil en allaitementmaternel, l’alimentation du nourrisson et celui du jeune enfant/VIH. Cetteformation concerne également les agents <strong>de</strong> santé en fonction et le personnel enformation dans les écoles <strong>de</strong> santé ;- améliorer les capacités d’intervention du niveau opérationnel du système <strong>de</strong>santé par l’organisation du travail dans les formations sanitaires, la mise àdisposition <strong>de</strong> médicaments et <strong>de</strong> vaccins pour la PCIME, par l’amélioration dusystème <strong>de</strong> référence et contre-référence et par la redynamisation <strong>de</strong> l’initiative'Hôpitaux Amis <strong>de</strong>s bébés' ;- réduire la mortalité et la morbidité infanto- juvénile par <strong>de</strong>s activités curatives,préventives et promotionnelles d’ici <strong>2012</strong> en réduisant <strong>de</strong> 30% la morbidité et lamortalité liées aux principales maladies chez les enfants âgés <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> cinqans (le paludisme, la pneumonie, la diarrhée, la malnutrition, la rougeole et leVIH/SIDA.), et en augmentant le taux d’allaitement maternel exclusif jusqu’à sixmois <strong>de</strong> 4% à 11%.PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 32


Le PNSI et ses partenaires vont : développer la prise en charge intégrée <strong>de</strong>smaladies <strong>de</strong> l’enfant par le passage à l’échelle, la couverture <strong>de</strong>s districts, laformation <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> santé, la formation dans les écoles <strong>de</strong> santé ; l’amélioration<strong>de</strong>s connaissances <strong>de</strong>s familiales et <strong>de</strong>s communautés par l’IEC/CCC.La protection et la promotion <strong>de</strong> l’allaitement exclusif jusqu’ à six mois, l’appui <strong>de</strong>sactivités <strong>de</strong> promotion et <strong>de</strong> protection <strong>de</strong> l’allaitement, l’adoption du co<strong>de</strong> <strong>de</strong>commercialisation <strong>de</strong>s substituts du lait maternel au niveau <strong>de</strong> l’Assemblée<strong>National</strong>e, porter à la connaissance <strong>de</strong>s mères les dispositions relatives à lalégislation du travail à l’endroit <strong>de</strong>s femmes salariés, redynamiser les Hôpitaux Amis<strong>de</strong>s bébés, former et mettre en place les groupes <strong>de</strong> soutien à l’allaitement, former lepersonnel en conseil allaitement, alimentation du nourrisson et du jeune enfant/VIH,élaborer au niveau <strong>de</strong>s médias <strong>de</strong>s émissions visant la promotion <strong>de</strong> l’allaitementmaternel.En ce qui concerne l’accélération <strong>de</strong> la SSE <strong>de</strong> la promouvoir les PratiquesFamiliales Essentielles (PFE) favorables à la santé avec la participation active <strong>de</strong> lacommunauté dans la gestion du système <strong>de</strong> santé communautaire. La mise enœuvre <strong>de</strong>s activités d’accélération <strong>de</strong> la survie <strong>de</strong> l’enfant s’appui d’un point <strong>de</strong> vueopérationnel sur les Districts, les communautés, et les Agents <strong>de</strong> SantéCommunautaires (ASC) qui constituent la cheville ouvrière et jouent le rôle d’interfaceentre la communauté et les services <strong>de</strong> santé. Il s’agira en pratique <strong>de</strong> :- réhabiliter les communautés pour leur participation active dans la gestion dusystème <strong>de</strong> santé ;- entreprendre la communication (Plaidoyer, Mobilisation sociale et CCC)- renforcer les capacités ;- assurer le suivi/évaluation et mettre en œuvre <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> rechercheopérationnelle.- redynamiser <strong>de</strong> structures <strong>de</strong> dialogue avec la communauté (Coges, mutuelles<strong>de</strong> solidarité etc).3.2.3.4. La Santé Scolaire et UniversitaireAméliorer l’état <strong>de</strong> santé et le bien-être <strong>de</strong>s élèves et étudiants d’ici <strong>2012</strong>, par unemeilleure prise en charge et un meilleur suivi sanitaire <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s élèves etétudiants notamment en offrant une couverture sanitaire <strong>de</strong> :- 1 SSSU pour 30.000 élèves ;- 1 Service <strong>de</strong> Santé Universitaire pour 20.000 étudiants ;- 1 infirmerie pour 5.000 élèves ;- 1 mé<strong>de</strong>cin pour 50.000 élèves et étudiants ;- 1 <strong>de</strong>ntiste pour 50.000 élèves et étudiants- 1 infirmier ou sage femme pour 10.000 élèves et étudiants.Par une meilleure prévention et promotion <strong>de</strong> la santé en milieu scolaire etestudiantin à travers :- l’installation d’un club santé pour 2.000 élèves ;- l’installation d’un comité santé pour 10.000 étudiants ;PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 33


- l’installation d’une caisse à pharmacie pour 5.000 élèves ;- la visite médicale systématique annuelle <strong>de</strong> 95 % <strong>de</strong> la population cible ;- le déparasitage <strong>de</strong>ux (2) fois par an <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 98% <strong>de</strong>s élèves et étudiants ;- la supplémentation en vitamine A et en apport <strong>de</strong> fer <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 98% <strong>de</strong>s élèvesen âge scolaire.Par la promotion du partenariat avec :- la mobilisation sociale d’au moins 80% <strong>de</strong>s acteurs en matière <strong>de</strong> santé scolaireet universitaire ;- l’implication aux plans d’actions du programme <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s partenaires audéveloppement, <strong>de</strong>s institutions et structures étatiques ;- la signature <strong>de</strong> conventions <strong>de</strong> partenariat avec au moins 60% <strong>de</strong>s Associationset ONG travaillant dans le domaine <strong>de</strong> la santé scolaire.En réponse à cette situation, il faudra prévoir à l’orée <strong>2012</strong>, <strong>de</strong> réhabiliter les 47SSSU et en construire 77 autres, pour atteindre une couverture nationale adéquate<strong>de</strong> 124 SSSU, soit au moins 1 ou 2 SSSU par département selon la taille <strong>de</strong> lapopulation.Au plan financier <strong>de</strong>puis la réorganisation du système <strong>de</strong> santé, avec la répartition en4 niveaux <strong>de</strong>s établissements sanitaires, le budget <strong>de</strong>s SSSU intégré à celui <strong>de</strong>sservices du niveau primaire, représentent environ 1,5% du budget alloué au Ministère<strong>de</strong> la Santé et <strong>de</strong> l’Hygiène Publique. Ce budget <strong>de</strong>vra subir une hausse, pourfaciliter un équipement optimal <strong>de</strong>s SSSU, à travers l’amélioration du plateautechnique, <strong>de</strong>s ressources humaines, il va falloir développer un mécanisme <strong>de</strong>financement additionnel <strong>de</strong>s prestations <strong>de</strong> santé scolaire et universitaire. Renforcer :la promotion <strong>de</strong> la prévention et <strong>de</strong> l’éducation pour la santé, la promotion <strong>de</strong> lamultisectorialité la recherche opérationnelle la mobilisation sociale, le Suivi/Evaluation <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> santé en milieu scolaire et universitaire.3.2.3.5. La Lutte contre le PaludismeRéduire la morbidité et la mortalité liées au paludisme en Côte d’Ivoire en réduisantrespectivement <strong>de</strong> 30%, et <strong>de</strong> 50% la mortalité et la morbidité imputables aupaludisme à la fin <strong>de</strong> <strong>2012</strong>, par :- l’amélioration <strong>de</strong> l’accès à un traitement rapi<strong>de</strong>, adéquat et abordable dans undélai <strong>de</strong> 24 heures après l’apparition <strong>de</strong>s symptômes pour au moins 60% <strong>de</strong>spersonnes atteintes <strong>de</strong> paludisme ;- la mise à disposition <strong>de</strong> la meilleure combinaison possible <strong>de</strong>s mesurespréventives individuelles et communautaires comme les moustiquairesimprégnées d’insectici<strong>de</strong>s ou autres interventions existantes et accessibles pourprévenir le paludisme, à au moins 60% <strong>de</strong>s populations vulnérablesparticulièrement les enfants <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> cinq ans et les femmes enceintes,- la fourniture d’un traitement préventif intermittent à au moins <strong>de</strong> 80% <strong>de</strong>sfemmes enceintes.PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 34


Pour ce faire, il va falloir (i) assurer la formation <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> santé à tous lesniveaux <strong>de</strong> la pyrami<strong>de</strong> sanitaire, (ii) former les relais communautaires, (iii) renforcerla sensibilisation et la mobilisation <strong>de</strong> la population, (iv) assurer la disponibilité etl’accessibilité <strong>de</strong>s moustiquaires et autres barrières imprégnées, (v) promouvoirl’utilisation <strong>de</strong>s moustiquaires imprégnées, (vi) renforcer la lutte antivectorielle, (vii)assurer la disponibilité <strong>de</strong>s antipaludéens à moindre coût, (viii) renforcer lasupervision aux différents niveaux du système.3.2.3.6. La Nutrition et Sécurité AlimentaireL’objectif général du PNN pour la pério<strong>de</strong> <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> est <strong>de</strong> réduire la morbidité et lamortalité liées à la malnutrition et aux carences en micronutriments chez les enfants,les femmes en âge <strong>de</strong> reproduction et les groupes les plus vulnérables.De façon spécifique, il s’agit <strong>de</strong> réduire la mortalité infantile, la mortalité maternelle, lafaim et <strong>de</strong> combattre le VIH/SIDA et les maladies chroniques.L’accent sera mis sur la promotion <strong>de</strong> l’allaitement maternel et d’une alimentation <strong>de</strong>complément optimale chez le nourrisson et le jeune enfant, sur la poursuite <strong>de</strong> lamise en œuvre du SUCRE/SIAC (Suivi <strong>de</strong> la Croissance <strong>de</strong> l’Enfant/Systèmed’Information à Assise Communautaire), la supplémentation en micronutriment, laréhabilitation nutritionnelle, la fortification <strong>de</strong>s aliments, la promotion <strong>de</strong> la sécuritéalimentaire dans les ménages, l’intégration <strong>de</strong> la nutrition dans les programmesVIH/SIDA, Tuberculose, maladies chroniques et maladies non transmissibles, lerenforcement <strong>de</strong> l’IEC/CCC, le renforcement du partenariat, la rechercheopérationnelle,le suivi et l’évaluation3.2.3.7. Le Programme Elargi <strong>de</strong> VaccinationLa Côte d’Ivoire a toujours accordé une très haute priorité au Programme Elargi <strong>de</strong>Vaccination (PEV) pour lequel d’importants efforts financiers ont été consentis,notamment dans le domaine <strong>de</strong> l’approvisionnement en vaccins et consommablesd’injections sur ressources propres. Des efforts ont été par ailleurs consentis par lacommunauté internationale pour le renouvellement <strong>de</strong> la chaîne du froid entre en1987, 1997 et 2004-2005.Malgré les bons résultats obtenus par le passé, la dynamique du PEV ne s’est paspoursuivie pour <strong>de</strong> multiples raisons liées notamment aux aspects gestionnaires,mais également, aux perturbations survenues dans le secteur dès 1998 y compris lacrise socio-politique actuelle. La récente partition du pays et la fermeture <strong>de</strong>s centresvaccinateurs ont davantage aggravé la situation du PEV avec la réapparition <strong>de</strong> cas<strong>de</strong> poliovirus sauvage, la sous notification <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> tétanos néonatale, laréémergence d’épidémies comme celle <strong>de</strong> fièvre jaune etc… A présent, le pays s’estlancé dans une opération <strong>de</strong> redynamisation du PEV dans le cadre <strong>de</strong> la poursuite<strong>de</strong>s objectifs du millénaire pour le développement, et ce, en ses aspectsgestionnaires et opérationnels.PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 35


Dans cette optique, et tenant compte <strong>de</strong>s résultats et <strong>de</strong>s recommandations <strong>de</strong> larevue externe <strong>de</strong> 2006, le pays entend redonner au PEV toute sa dynamique d’antanet parvenir ainsi rapi<strong>de</strong>ment à <strong>de</strong>s niveaux élevés <strong>de</strong> couverture vaccinale pourl’ensemble <strong>de</strong>s antigènes. Dans cette perspective, Il s’agira <strong>de</strong> renforcer avant tout lagestion déconcentrée du PEV par l’accroissement <strong>de</strong>s responsabilités et <strong>de</strong>s rôles<strong>de</strong>s Directions régionales et départementales, notamment à travers l’approche‘Atteindre chaque district’. Par ailleurs, les cadres <strong>de</strong> partenariat existants pour lePEV seront renforcés suivant les orientations définies dans le cadre <strong>de</strong> la Vision etStratégie Mondiale pour la Vaccination (GIVS).Les priorités du gouvernement pour la pério<strong>de</strong> 2007-<strong>2012</strong> sont (i) améliorer l’offre <strong>de</strong>sservices <strong>de</strong> vaccination, atteindre et maintenir les critères <strong>de</strong> certification pourl’éradication <strong>de</strong> la polio, contrôler la rougeole et la fièvre jaune, (ii) éliminer le tétanosmaternel et néonatal, Introduire le vaccin pentavalent DTC-HepB-Hib, réduire les tauxd’abandon <strong>de</strong>s vaccinations, améliorer la surveillance <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> maladies cibles duPEV et <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> MAPI et la riposte aux épidémies déclarées, (iii) améliorer ladisponibilité et la gestion en vaccins et consommables d’injection à tous les niveaux,(iv) renforcer l’équipement <strong>de</strong> chaîne <strong>de</strong> froid et les moyens <strong>de</strong> transport à touxniveaux, (v) renforcer les capacités <strong>de</strong> l’autorité national <strong>de</strong> régulation (ANR) pour lecontrôle <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s vaccins, améliorer la gestion <strong>de</strong>s déchets issus <strong>de</strong>sactivités <strong>de</strong> vaccination, renforcer la communication et le plaidoyer en faveur <strong>de</strong> lavaccination, (vi) renforcer les capacités institutionnelles <strong>de</strong> la DC-PEV pour lagestion <strong>de</strong>s vaccins <strong>de</strong> routine, renforcer les effectifs du personnel chargé <strong>de</strong> lagestion du PEV à tous les niveaux et améliorer les procédures <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s fonds<strong>de</strong> l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI).Les objectifs poursuivis dans le cadre du PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> sont :- atteindre une couverture vaccinale d’au moins 90% au niveau national et aumoins 80% dans chaque district pour tous les antigènes du PEV ;- atteindre et maintenir les critères <strong>de</strong> certification <strong>de</strong> l’éradication <strong>de</strong> lapoliomyélite ;- fournir <strong>de</strong> façon continue les districts en vaccins <strong>de</strong> qualité et consommabled’injection ;- doter tous les centres <strong>de</strong> vaccination en équipement <strong>de</strong> la chaîne <strong>de</strong> froid et enmoyens <strong>de</strong> transport adapté et fonctionnel ;- améliorer la coordination du programme.3.2.3.8. La lutte contre la TuberculoseRéduire la morbidité et la mortalité liée à la tuberculose en assurant le dépistage <strong>de</strong>77% <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> tuberculose et la guérison <strong>de</strong> 85% <strong>de</strong>s tuberculeux nouveaux casfrottis positifs mis en traitement, d’ici <strong>2012</strong>.L’accent sera mis sur l’extension <strong>de</strong> la couverture en centres <strong>de</strong> diagnostic et <strong>de</strong>traitement, la promotion du dépistage <strong>de</strong>s cas dans tout le système <strong>de</strong> santé,l’amélioration <strong>de</strong> la qualité du dépistage, l’amélioration <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> prise enPNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 36


charge <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> tuberculose mis en traitement, la Mise sous ARV <strong>de</strong>s patientstuberculeux coinfectés éligibles, la prise en charge <strong>de</strong> la tuberculose multi résistante,l’intégration du soutien nutritionnel dans la prise en charge <strong>de</strong>s tuberculeuxvulnérables, le renforcement <strong>de</strong>s soins et soutiens communautaires, le renforcement<strong>de</strong>s capacités <strong>de</strong> coordination, <strong>de</strong> planification et <strong>de</strong> suivi évaluation à tous lesniveaux, le développement <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> recherche opérationnelle, leRenforcement <strong>de</strong> la mobilisation <strong>de</strong>s ressources.3.2.3.9. La promotion <strong>de</strong> la Mé<strong>de</strong>cine TraditionnelleAssurer un bon exercice <strong>de</strong> la mé<strong>de</strong>cine traditionnelle en Côte d’Ivoire :- en rendant opérationnelle la Direction <strong>de</strong> Coordination du PNPMT ;- en réglementant les conditions d’exercice <strong>de</strong> la MT en Côte d’Ivoire ;- en mettant en place un système <strong>de</strong> regroupement <strong>de</strong>s compétences ;- en renforçant les capacités <strong>de</strong>s tradipraticiens <strong>de</strong> santé et <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> santémo<strong>de</strong>rne par une formation adéquate;- en initiant la formation <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> santé en MT et pharmacopée africaine ;- en assurant l’encadrement <strong>de</strong>s tradipraticiens <strong>de</strong> santé par le suivi etl’évaluation ;- en intégrant la mé<strong>de</strong>cine traditionnelle dans les soins <strong>de</strong> santé primaires- en mettant en place un cadre d’informations et d’échanges d’expériences ;- en renforçant la recherche scientifique en matière <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine Traditionnelle et- <strong>de</strong> Pharmacopée africaine ;- en créant un système <strong>de</strong> production et <strong>de</strong> distribution <strong>de</strong>s médicaments issus <strong>de</strong>la Pharmacopée ivoirienne ;- en contribuant à la promotion <strong>de</strong>s cultures <strong>de</strong> plantes médicinales et à laprotection <strong>de</strong> la biodiversité, <strong>de</strong>s connaissances et <strong>de</strong>s aptitu<strong>de</strong>s- en mobilisant les ressources nécessaires au financement <strong>de</strong> la Mé<strong>de</strong>cine et <strong>de</strong> la- Pharmacopée traditionnelle.Les activités concerneront la réglementation <strong>de</strong>s conditions d’exercice <strong>de</strong> la MT,<strong>de</strong>sMédicaments traditionnels améliorés, le recensement <strong>de</strong>s TPS, <strong>de</strong>s pratiques, <strong>de</strong>spathologies, <strong>de</strong>s plantes médicinales, la formation <strong>de</strong>s TPS et <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> santémo<strong>de</strong>rnes, le suivi et évaluation <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong>s TPS, la recherche opérationnelle enmatière <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine et <strong>de</strong> pharmacopée traditionnelles, l’IEC/CCC, la mobilisation<strong>de</strong>s ressources, le partenariat et l’appui technique et financier.3.2.3.10. La promotion <strong>de</strong> la Santé Bucco-<strong>de</strong>ntaireLes maladies bucco-<strong>de</strong>ntaires <strong>de</strong>meurent un problème préoccupant <strong>de</strong> santé au sein<strong>de</strong>s populations. Pour ce faire, Il s’agira d’améliorer la santé bucco-<strong>de</strong>ntaire <strong>de</strong>l’ensemble <strong>de</strong> la population, en particulier celle <strong>de</strong>s enfants et <strong>de</strong>s adolescents. Surla pério<strong>de</strong> <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong>, <strong>de</strong> manière spécifique, il faudra (i) accroître la disponibilité <strong>de</strong>sfluorures, (ii) renforcer les capacités <strong>de</strong> prise en charge <strong>de</strong>s pathologies bucco<strong>de</strong>ntaireset oro faciales, (iii) améliorer la qualité <strong>de</strong>s prestations bucco-<strong>de</strong>ntaires, (iv)développer une banque <strong>de</strong> données sur les pathologies du complexe maxillo-facial.PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 37


Les activités consisteront à la mise en place d’une politique <strong>de</strong> prévention fluoréeavec promotion <strong>de</strong>s suppléments fluorés et supplémentation en fluorures <strong>de</strong>s eaux<strong>de</strong> boisson dans les écoles primaires. La promotion <strong>de</strong>s bonnes pratiques en santébucco-<strong>de</strong>ntaire sera effectuée auprès <strong>de</strong>s communautés.Le renforcement <strong>de</strong>s capacités <strong>de</strong> prise en charge se traduira par la réhabilitation <strong>de</strong>scabinets <strong>de</strong>ntaires existants, l’augmentation <strong>de</strong> la capacité <strong>de</strong> soins <strong>de</strong> certainscabinets <strong>de</strong>ntaires et la création <strong>de</strong> nouveaux cabinets <strong>de</strong>ntaires dans les hôpitauxgénéraux et les CHR qui n’en possè<strong>de</strong>nt pas. Ces réhabilitations vont permettre à lafois d’améliorer la prise en charge et la qualité <strong>de</strong>s prestations.Une meilleure intégration <strong>de</strong>s données bucco-<strong>de</strong>ntaires au système <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>l’information sanitaire <strong>de</strong>vra être réalisée afin d’obtenir <strong>de</strong>s données <strong>de</strong> qualité pourla prise <strong>de</strong> décision.Des activités <strong>de</strong> recherche opérationnelle seront entreprises en collaboration avecl’UFR d’Odonto-Stomatologie.3.2.3.11. La lutte conte les Maladies MétaboliquesRéduire la morbidité et la mortalité liées aux maladies métaboliques en Côte d’ivoireen réduisant d’au moins 50 % la mortalité liée au coma diabétique, d’au moins 50% lamortalité liée au pied diabétique, d’au moins 50% le taux <strong>de</strong>s amputations <strong>de</strong>membres liées au pied diabétique, en dépistant au moins 50% <strong>de</strong>s sujets obèses ouen surpoids et au moins 50% <strong>de</strong>s sujets hyperlipidémiques, et en en formant aumoins 50 % <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins généralistes à la prise en charge <strong>de</strong>s maladiesmétaboliques d’ici à <strong>2012</strong>.Les activités consisteront en un renforcement <strong>de</strong> la prise en charge du pieddiabétique et du coma diabétique (ou acido-cétosique) chez au moins 80 % <strong>de</strong>ssujets diagnostiqués, <strong>de</strong> la prise en charge <strong>de</strong> l’obésité chez au moins 80% <strong>de</strong>ssujets diagnostiqués, <strong>de</strong> la prise en charge <strong>de</strong>s hyperlipidémies chez au moins 80 %<strong>de</strong>s sujets dépistés, du dépistage du diabète chez au moins 80% <strong>de</strong>s sujets à risquei<strong>de</strong>ntifiés, <strong>de</strong> la prévention du diabète chez au moins 80 % <strong>de</strong>s sujets à risque, <strong>de</strong> laprévention <strong>de</strong> l’obésité chez au moins 80% <strong>de</strong>s sujets en surpoids, <strong>de</strong> l’amélioration<strong>de</strong> l’accessibilité à l’insuline par au moins 80 % <strong>de</strong>s sujets insulino-nécessitants.3.2.3.12. La lutte contre la CancerRéduire la morbidité et la mortalité liées au cancer en Côte d’Ivoire en réduisant <strong>de</strong>20 % le diagnostic tardif <strong>de</strong>s cancers et en augmentant <strong>de</strong> 30 % l’information sur lecancer au sein <strong>de</strong> la population.L’accent sera mis sur l’amélioration <strong>de</strong> l’accès au médicament, la communication et lasensibilisation, la surveillance épidémiologique, la prise en charge <strong>de</strong>s patients, lamobilisation <strong>de</strong>s ressources, mettre la mise en place d’une infrastructure <strong>de</strong> prise enPNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 38


charge complète <strong>de</strong> la maladie cancéreuse (Unité <strong>de</strong> chirurgie - Radiothérapie -Chimiothérapie).3.2.3.13. La lutte contre la LèpreLa lutte contre la Lèpre a connu <strong>de</strong>s progrès importants qui se résument au fait qu’onest passé <strong>de</strong> 120.000 mala<strong>de</strong>s en 1960 à 1500 mala<strong>de</strong>s en 2001 avant la crise sociopolitique.Avec la crise, il est apparu qu les acquis ont été remis en cause en diverspoints. Tout d’abord, le nombre <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s qui était en régression est restéstationnaire à ce jour. En <strong>2008</strong>, le pays compte environ 1400 mala<strong>de</strong>s en traitement.De plus, le nombre <strong>de</strong> mala<strong>de</strong>s dépistés chaque année est toujours resté élevémalgré la non exhaustivité <strong>de</strong>s informations.La reprise progressive <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> lutte contre la Lèpre dans les districtssanitaires <strong>de</strong>s zones CNO augure <strong>de</strong>s meilleures perspectives <strong>de</strong> lutte. Aussi, ils’agira d’éliminer la lèpre dans tous les districts sanitaires du pays d’ici <strong>2012</strong> aveccomme objectifs spécifiques :- relancer les activités <strong>de</strong> lutte dans les districts CNO ;- réduire la prévalence <strong>de</strong> la Lèpre à moins d’un mala<strong>de</strong> pour 10.000 habitantsdans les districts encore endémiques ;- maintenir le taux <strong>de</strong> prévalence à moins d’un mala<strong>de</strong> dans les districts hypoendémiques ;- réduire le taux d’infirmité <strong>de</strong> 10% à 5% au dépistageEn raison <strong>de</strong>s tendances observées dans les districts du sud du pays où la baisse dutaux <strong>de</strong> prévalence s’est confirmée d’année en année, l’intégration progressive <strong>de</strong>sactivités <strong>de</strong> lutte contre la Lèpre parait réalisable dans ces zones. Toutefois, enraison <strong>de</strong>s conséquences <strong>de</strong> la crise socio-politique sur le système sanitaire dans leszones CNO, il sera observé une pério<strong>de</strong> moratoire <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux années avant ledémarrage du processus d’intégration <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> lutte contre la lèpre au niveau<strong>de</strong>s districts sanitaires.3.2.3.14. La lutte contre l’Ulcère <strong>de</strong> BuruliLa Côte d’Ivoire est le pays le plus touché par l’Ulcère <strong>de</strong> Buruli. Aussi, leGouvernement s’est-il engagé à renforcer le combat contre cette autremycobactériose à travers la mise en œuvre d’un plan stratégique couvrant la pério<strong>de</strong>2007-2011. D’une manière générale, l’accent sera mis sur la détection précoce <strong>de</strong>scas. Les objectifs assignés à la lutte contre l’ulcère <strong>de</strong> Buruli d’ici 2001 sont <strong>de</strong> :- accroître la proportion <strong>de</strong>s cas d’ulcère <strong>de</strong> Buruli dépistés au sta<strong>de</strong> précoce(nodule, plaque ou œdème) <strong>de</strong> 10% à 60%;- accroître la proportion <strong>de</strong>s cas d’ulcère <strong>de</strong> Buruli confirmés au laboratoire <strong>de</strong>11% à 50% ;- assurer une prise en charge adéquate à au moins 80% <strong>de</strong>s cas évolutifs d’ulcère<strong>de</strong> Buruli ;PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 39


- assurer la réhabilitation fonctionnelle chez 20% <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s vus dans lesstructures sanitaires et présentant une invalidité ;- assurer la réinsertion socio-économique <strong>de</strong> 10% <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s d’ulcère <strong>de</strong> Buruliayant bénéficié d’une réhabilitation fonctionnelle ;- obtenir la réinsertion socio-éducative chez 50% <strong>de</strong>s enfants ayant perdus leurscolarité du fait <strong>de</strong> l’ulcère <strong>de</strong> Buruli ;- intégrer les activités <strong>de</strong> lutte contre l’ulcère <strong>de</strong> Buruli au Paquet Minimumd’Activités <strong>de</strong>s établissements sanitaires <strong>de</strong>s Districts sanitaires endémiques ;- améliorer les connaissances sur les mécanismes <strong>de</strong> la transmission <strong>de</strong> lamaladie par la recherche.Dix (10) axes stratégiques ont été retenus pour l’atteinte <strong>de</strong> ces objectifs à savoir :- la détection précoce <strong>de</strong>s cas au niveau communautaire et l’IEC ;- la formation <strong>de</strong>s professionnels <strong>de</strong> la santé, <strong>de</strong>s enseignants et <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong>santé communautaire ;- la standardisation <strong>de</strong> la prise en charge <strong>de</strong>s cas (anitibiotique, chirurgie etprévention <strong>de</strong>s invalidités) ;- la confirmation <strong>de</strong>s cas au laboratoire ;- le renforcement du plateau technique <strong>de</strong>s structures sanitaires- la standardisation <strong>de</strong> la notification <strong>de</strong>s cas et <strong>de</strong>s rapports par l’utilisation <strong>de</strong>sformulaires BU 01 et BU 02 et le logiciel Health Mapper ;- la coordination, le suivi et l’évaluation <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> lutte ;- le plaidoyer, la mobilisation sociale et le développement du partenariat ;- la réinsertion socio-économique ;- la promotion <strong>de</strong> la recherche opérationnelle et fondamentale.3.2.3.15. L’élimination <strong>de</strong> la trypanosomiase Humaine AfricaineLa lutte âprement menée par les équipes mobiles initiées par Jamot a eu raison,entre 1955 et 1960, <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième pandémie <strong>de</strong> l’histoire <strong>de</strong> la maladie du sommeilOn parlait alors <strong>de</strong> trypanosomiase résiduelle et les prévalences étaient inférieures à0,1%(Gentilini et al 1972). La maladie du sommeil sera alors reléguée à l’arrière planau point qu’elle tomba dans l’oublie pendant plusieurs annéesCette situation d’oublie a favorisé le relâchement <strong>de</strong>s efforts <strong>de</strong> lutte qui, combiné auxmodifications environnementales guidées par le souci <strong>de</strong> développement <strong>de</strong>s jeunesEtats indépendants (déboisement, hydro aménagements, création <strong>de</strong> plantations <strong>de</strong>cultures <strong>de</strong> rente : café, cacao), va entraîner la résurgence <strong>de</strong> la THA dans lesannées 1970. La maladie va à nouveau se rependre dans presque toute l’Afriquesubsaharienne. Les chiffres annoncés par l’OMS sont éloquents 500.000 cas par an,55 millions <strong>de</strong> personnes exposées alors que seulement 4 millions sont soussurveillance (OMS 1996 ; OMS 2001). C’est la troisième pandémies qui arrive aumoment ou le personnel médical, la nouvelle génération notamment, ne connaît pascette maladie qu’elle confond trop souvent avec le paludisme, la fièvre thyroï<strong>de</strong> , lafolie ou le SIDA tandis que les plus anciens , qui avaient été redéployés à cause <strong>de</strong> laPNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 40


situation favorable <strong>de</strong> 1960 n’en ont plus le réflexe ou sont à la retraite s’ils n’ont pasmalheureusement disparu .Les pays qui connaissent <strong>de</strong>s situations socio-politiques difficiles voient apparaîtreune résurgence <strong>de</strong> plus en plus forte (cas <strong>de</strong> l’Angola qui après trente <strong>de</strong> guerre àdéclaré en 2007, plus <strong>de</strong> 8500 cas. Conscient <strong>de</strong> la gravité <strong>de</strong> cette maladie les Etatafricains réunis à Maputo en 2005ont décidé <strong>de</strong> mener une lutte accrue afind’éliminer la THA d’ici 2015En Côte d’ivoire, sévit la forme Gambienne qui frappe durement la région forestièredu centre-Ouest, zone <strong>de</strong> forte immigration <strong>de</strong> main d’œuvre agricole dans lesplantations <strong>de</strong> café et <strong>de</strong> cacao. On y distingue les foyers les plus actifs <strong>de</strong> Bonon,Sinfra et Zangué à Oumé. Le pays est classé par l’OMS comme étant hyperendémiqueavec une prévalence moyenne mais en augmentation (OMS 2001). Lapopulation à risque est estimée quatre millions. Plus <strong>de</strong> trois mille (3000) cas ont étédépistés entre 1997 et 1990, plus <strong>de</strong> mille six cent cas ont été dépistés entre 1993 et2000 ( Djè et al ) et 274 cas entre 2000 et 2004 (Kaba et al). Ces chiffres sont en déça <strong>de</strong> la réalité car il s’agit <strong>de</strong> dépistage passif. Les mala<strong>de</strong>s sont orientés vers leséquipes mobiles <strong>de</strong> l(IPR ( Institut Pierre Richet ) ou du PRCT ( Projet <strong>de</strong> rechercheclinique sur la THA ) . La presque totalité <strong>de</strong>s cas sont dépistés par les <strong>de</strong>ux équipesmobiles dont les passages sont <strong>de</strong> plus en plus rareCette maladie à un impact réel sur la vie socio économique <strong>de</strong>s populations et parextension sur la vie socio économique du pays déjà éprouvé par le poids <strong>de</strong> la guerresurvenue <strong>de</strong>puis septembre 2002. En effet, la maladie sévit en zone rurale etpériurbaine (Courtin et al 1995), ou elle atteint les paysannes. Ainsi que lesmanœuvres.Il s’agira d’éliminer la trypanosomiase Humaine Africaine d’ici 2015 avec commeobjectifs spécifiques :- réduire la morbidité et la mortalité <strong>de</strong> la THA- faire renaître le réflexe <strong>de</strong> la recherche <strong>de</strong> la maladie du sommeil chez lespraticiens <strong>de</strong>s zones d’endémie- impliquer les communautés à la lutte contre la mouche tsé-tsé3.2.3.16. La lutte contre le Ver <strong>de</strong> GuinéeRéduire la morbidité liée à l’insalubrité <strong>de</strong> l’eau et du milieu par arrêt <strong>de</strong> latransmission <strong>de</strong> la dracunculose en <strong>2008</strong>, pour atteindre la certification en 2009, etcontrôle <strong>de</strong>s autres maladies liées à l’eau et à l’insalubrité dans les zonesd’intervention.L’accent sera mis sur <strong>de</strong>s activités prioritaires telles que l’approvisionnement en eaupotable, la surveillance épidémiologique, l’isolement <strong>de</strong>s cas, la lutte anti-vectorielle ;et sur <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> soutien telles que la communication, la mobilisation sociale etla recherche opérationnelle.PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 41


3.2.3.17. La lutte contre les Maladies non transmissiblesRenforcement <strong>de</strong> la participation <strong>de</strong>s communautés aux activités <strong>de</strong> prévention, <strong>de</strong>prise en charge et <strong>de</strong> surveillance <strong>de</strong>s principales maladies transmissibles et nontransmissibles (maladies métaboliques, maladies bucco-<strong>de</strong>ntaires,…) non seulementà travers la sensibilisation et la formation, mais aussi par <strong>de</strong>s appuis techniques et<strong>de</strong>s incitations.Plusieurs stratégies d’intervention <strong>de</strong>vront être mises en œuvre en mettant unmettant un accent particulier sur :- la recherche ;- le dépistage ;- la Promotion <strong>de</strong> la santé à partir <strong>de</strong>s mesures individuelles, <strong>de</strong>s actions dans lacommunauté, sur les lieux <strong>de</strong> travail et dans les écoles ;- la prévention clinique ;- la Standardisation <strong>de</strong>s soins ;- la Législation et réglementation ;- les Mesures fiscales et tarifaires ;- l’amélioration <strong>de</strong> l’environnement construit.En réponse à cette situation <strong>de</strong> la santé <strong>de</strong> la mère et du nouveau-né, <strong>de</strong>uxcirculaires qui <strong>de</strong>vront être diffusées et suivies ont été prises en 2006 par le Ministre<strong>de</strong> la Santé et <strong>de</strong> l‘Hygiène Publique dont une autorise les sages-femmes etinfirmiers à faire l’usage <strong>de</strong> la ventouse et l’aspiration manuelle intra-utérine et l‘autreprolonge la mise en observation <strong>de</strong>s accouchées pendant 48 heures pour réduire lesrisques <strong>de</strong> décès.En réponse à cette situation <strong>de</strong> la santé <strong>de</strong> la mère et du nouveau-né, <strong>de</strong>uxcirculaires qui <strong>de</strong>vront être diffusées et suivies ont été prises en 2006 par le Ministre<strong>de</strong> la Santé et <strong>de</strong> l‘Hygiène Publique dont une autorise les sages-femmes etinfirmiers à faire l’usage <strong>de</strong> la ventouse et l’aspiration manuelle intra-utérine et l‘autreprolonge la mise en observation <strong>de</strong>s accouchées pendant 48 heures pour réduire lesrisques <strong>de</strong> décès.3.2.3.18. La lutte contre la cécitéLongtemps planifié dans le cadre <strong>de</strong> la mise en place <strong>de</strong>s programmes prioritaires <strong>de</strong>santé en Côte d’Ivoire, le Processus d’élaboration d’un Programme <strong>National</strong> <strong>de</strong> luttecontre la Cécité a véritablement démarré en Mars 1998 avec la production d’unpremier document qui n’a pu être finalisé en raison <strong>de</strong> plusieurs facteurs.Le présent programme national marque ainsi l’avènement d’une nouvelle dynamiquedans l’approche <strong>de</strong> résolution <strong>de</strong>s problèmes ophtalmologiques en Côte d’Ivoire.Celle <strong>de</strong> l’ophtalmologie <strong>de</strong> santé publique.La volonté manifestée à nouveau en faveur d’un Programme <strong>National</strong> <strong>de</strong> Lutte contrela Cécité par les autorités du Ministère <strong>de</strong> la Santé, les acteurs clés du domaine <strong>de</strong>PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 42


l’ophtalmologie, ainsi que par les partenaires au développement a abouti à la relancedu processus d’élaboration du PNLC au cours du <strong>de</strong>rnier semestre 2006. L’initiativeVision 2020 à la quelle la Côte d’Ivoire souscrit pleinement aura été le catalyseurd’une mobilisation soutenue en faveur <strong>de</strong> l’élaboration du PNLC.Le présent programme national marque ainsi l’avènement d’une nouvelle dynamiquedans l’approche <strong>de</strong> résolution <strong>de</strong>s problèmes ophtalmologiques en Côte d’Ivoire.Celle <strong>de</strong> l’ophtalmologie <strong>de</strong> santé publique.Le PNLC vise avant tout à réduire la prévalence <strong>de</strong> la cécité et <strong>de</strong> la malvoyance enCôte d’Ivoire avec pour objectifs spécifiques (i) Réduire <strong>de</strong> 10 % la prévalence <strong>de</strong> lacataracte d’ici <strong>2012</strong>, (ii) Réduire <strong>de</strong> 10 % d’ici l’an <strong>2012</strong> <strong>de</strong> la prévalence <strong>de</strong> lamalvoyance et <strong>de</strong> la cécité chez l’enfant <strong>de</strong>s écoles primaires (iii) Réduire d’au moins10 % d’ici <strong>2012</strong> les cas inci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> cécité due au glaucome ; (iv) Réduire d’au moins10 % les cas <strong>de</strong> complications oculaires liées à la rétinopathie diabétique ; (v)Améliorer les connaissances épidémiologiques liées au trachome ; (vi) Améliorer lesacquis du programme national <strong>de</strong> lutte contre l’onchocercose ; (vii) Améliorer lesconnaissances épidémiologiques liées aux complications oculaires <strong>de</strong>savitaminoses ; (viii) Réduire d’au moins 50 % les complications liées auxtraumatismes et aux infections oculaires d’ici <strong>2012</strong> ; (ix) Réduire <strong>de</strong> 50 % la mortalitéliée au rétinoblastome.Les stratégies retenues sont (i) Le renforcement du cadre institutionnel duprogramme <strong>de</strong> lutte contre la cécité; (ii) Le renforcement <strong>de</strong>s capacités ; (iii) Lerenforcement <strong>de</strong> la prise en charge ; (iv) L’intégration <strong>de</strong>s activités au sein <strong>de</strong>sétablissements <strong>de</strong> soins ; (v) Le plaidoyer, la sensibilisation et la mobilisation sociale ;(vi) La surveillance épidémiologique et entomologique ; (vii) La rechercheopérationnelle.3.2.3.19. La promotion <strong>de</strong> la santé mentaleLongtemps reconnu d’intérêt pour le développement socio-économique <strong>de</strong>s individuset <strong>de</strong>s collectivités, la promotion <strong>de</strong> la santé mentale n’est pas encore érigée enprogramme <strong>de</strong> santé malgré la volonté politique affichée <strong>de</strong>puis <strong>de</strong> longues années.Le PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> entend concrétiser cette volonté et redonner toute sa place à ceprogramme, notamment dans un contexte <strong>de</strong> post-conflit où il est avéré que lesstress post-traumatiques voient leur inci<strong>de</strong>nce s’accroître <strong>de</strong> manière considérable.Il s’agira avant tout <strong>de</strong> créer ce programme avec comme objectifs :- la définition, la planification et la mise en œuvre d’interventions dans le domaine<strong>de</strong> la santé mentale.- l’intégration maximale <strong>de</strong> l’offre <strong>de</strong> soins en santé mentale dans les activités <strong>de</strong>sétablissements sanitaires ;- le renforcement <strong>de</strong> la prise en charge <strong>de</strong>s soins spécifiques dans le domaine <strong>de</strong>la santé mentale.PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 43


Les axes d’interventions prioritaires dans le domaine <strong>de</strong> la santé mentaleconcernent :- la prévention <strong>de</strong> la survenue <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> maladies mentales ;- la décentralisation <strong>de</strong> l’offre <strong>de</strong> soins en matière <strong>de</strong> santé mentale ;- la mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong>s conditions d’hospitalisation en matière <strong>de</strong> santé mentale ;- le développement <strong>de</strong> la pédopsychiatrie ;- le développement <strong>de</strong> la psychiatrie carcérale ;- l’intégration <strong>de</strong> la santé mentale dans les soins <strong>de</strong> santé primaires ;- l’éducation communautaire pour la santé mentale.3.2.3.20. Les maladies émergentes (Grippe aviaire)La Grippe Aviaire est un problème <strong>de</strong> santé publique. Suite à la détection <strong>de</strong>plusieurs foyers <strong>de</strong> grippe aviaire en Côte d’Ivoire, les autorités ivoiriennes ont mis enplace un comité national chargé d’organiser la lutte contre cette terrible maladie etdont est membre. Le Ministère <strong>de</strong> la Santé et <strong>de</strong> l’Hygiène Publique.Les activités <strong>de</strong> lutte concernent pour l’heure :- le développement <strong>de</strong> sites sentinelles <strong>de</strong> la surveillance <strong>de</strong> la grippe y comprisl’équipement <strong>de</strong>s sites en matériel <strong>de</strong> froid pour la conservation <strong>de</strong>séchantillons ;- la formation <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> santé <strong>de</strong>s sites sentinelles ;- la supervision <strong>de</strong>sdits sites ;- l’acheminement <strong>de</strong>s échantillons, à l’équipement <strong>de</strong>s sites en matériel <strong>de</strong> froidpour la conservation <strong>de</strong>s échantillons ;- la mise en œuvre d’activités <strong>de</strong> recherche ;- le développement d’uns stratégie <strong>de</strong> communication ;- l’équipement <strong>de</strong> l’INHP en outils informatiques pour la gestion et l’analyse <strong>de</strong>sdonnées ;- l’équipement et l’approvisionnement du laboratoire <strong>de</strong> l’IPCI en réactifs ;- l’évaluation <strong>de</strong>s infrastructures d’isolement <strong>de</strong>s cas et <strong>de</strong> la disponibilitéd’oxygène dans la structure <strong>de</strong> référence ;- la réhabilitation et l’équipement <strong>de</strong> la structure d’isolement du SMIT ;- la conduite d’une étu<strong>de</strong> quantitative et qualitative pour définir les attitu<strong>de</strong>s et lescomportements chez les populations à haut risque et évaluer l’efficacité <strong>de</strong>smessages.3.2.3.21. Les maladies négligées (Trypano, Schisto, Filarioses )1. L’élimination <strong>de</strong> la trypanosomiase Humaine AfricaineLa lutte âprement menée par les équipes mobiles initiées par Jamot a eu raison,entre 1955 et 1960, <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième pandémie <strong>de</strong> l’histoire <strong>de</strong> la maladie du sommeilOn parlait alors <strong>de</strong> trypanosomiase résiduelle et les prévalences étaient inférieures à0,1%(Gentilini et al 1972). La maladie du sommeil sera alors reléguée à l’arrière planau point qu’elle tomba dans l’oublie pendant plusieurs annéesPNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 44


Cette situation d’oublie a favorisé le relâchement <strong>de</strong>s efforts <strong>de</strong> lutte qui, combiné auxmodifications environnementales guidées par le souci <strong>de</strong> développement <strong>de</strong>s jeunesEtats indépendants (déboisement, hydro aménagements, création <strong>de</strong> plantations <strong>de</strong>cultures <strong>de</strong> rente : café, cacao), va entraîner la résurgence <strong>de</strong> la THA dans lesannées 1970. La maladie va à nouveau se rependre dans presque toute l’Afriquesubsaharienne. Les chiffres annoncés par l’OMS sont éloquents 500000 cas par an,55 millions <strong>de</strong> personnes exposées alors que seulement 4 millions sont soussurveillance (OMS 1996 ; OMS 2001). C’est la troisième pandémies qui arrive aumoment ou le personnel médical, la nouvelle génération notamment, ne connaît pascette maladie qu’elle confond trop souvent avec le paludisme, la fièvre thyroï<strong>de</strong>, lafolie ou le SIDA tandis que les plus anciens , qui avaient été redéployés à cause <strong>de</strong> lasituation favorable <strong>de</strong> 1960 n’en ont plus le réflexe ou sont à la retraite s’ils n’ont pasmalheureusement disparu .Les pays qui connaissent <strong>de</strong>s situations socio-politiques difficiles voient apparaîtreune résurgence <strong>de</strong> plus en plus forte (cas <strong>de</strong> l’Angola qui après trente <strong>de</strong> guerre àdéclaré en 2007, plus <strong>de</strong> 8500 cas. Conscient <strong>de</strong> la gravité <strong>de</strong> cette maladie les Etatafricains réunis à Maputo en 2005ont décidé <strong>de</strong> mener une lutte accrue afind’éliminer la THA d’ici 2015En Côte d’ivoire, sévit la forme Gambienne qui frappe durement la région forestièredu centre-Ouest, zone <strong>de</strong> forte immigration <strong>de</strong> main d’œuvre agricole dans lesplantations <strong>de</strong> café et <strong>de</strong> cacao. On y distingue les foyers les plus actifs <strong>de</strong> Bonon,Sinfra et Zangué à Oumé. Le pays est classé par l’OMS comme étant hyperendémiqueavec une prévalence moyenne mais en augmentation (OMS 2001). Lapopulation à risque est estimée quatre millions. Plus <strong>de</strong> trois mille (3000) cas ont étédépistés entre 1997 et 1990, plus <strong>de</strong> mille six cent cas ont été dépistés entre 1993 et2000 ( Djè et al ) et 274 cas entre 2000 et 2004 (Kaba et al). Ces chiffres sont en déça <strong>de</strong> la réalité car il s’agit <strong>de</strong> dépistage passif. les mala<strong>de</strong>s sont orientés vers leséquipes mobiles <strong>de</strong> l(IPR ( Institut Pierre Richet ) ou du PRCT ( Projet <strong>de</strong> rechercheclinique sur la THA ) . La presque totalité <strong>de</strong>s cas sont dépistés par les <strong>de</strong>ux équipesmobiles dont les passages sont <strong>de</strong> plus en plus rareCette maladie à un impact réel sur la vie socio économique <strong>de</strong>s populations et parextension sur la vie socio économique du pays déjà éprouvé par le poids <strong>de</strong> la guerresurvenue <strong>de</strong>puis septembre 2002. En effet, la maladie sévit en zone rurale etpériurbaine (Courtin et al 1995), ou elle atteint les paysannes. Ainsi que lesmanœuvres.Il s’agira d’éliminer la trypanosomiase Humaine Africaine d’ici 2015 avec commeobjectifs spécifiques :- réduire la morbidité et la mortalité <strong>de</strong> la THA ;- faire renaître le réflexe <strong>de</strong> la recherche <strong>de</strong> la maladie du sommeil chez lespraticiens <strong>de</strong>s zones d’endémie ;- impliquer les communautés à la lutte contre la mouche tsé-tsé.PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 45


2. La lutte contre la schistosomiaseLes données fournies par le RASS 2000 permettent <strong>de</strong> conclure que la tendancenationale <strong>de</strong> l’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> la bilharziose est à la baisse.L’analyse fine <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong> l’endémie schistosomienne, montre l’émergence <strong>de</strong>nouveaux foyers (foyers émergents), la diminution la prévalence <strong>de</strong> la maladie danscertains foyers (foyers dormants) tandis qu’elle augmente dans d’autres (foyersflambants). L’insuffisance <strong>de</strong> formation <strong>de</strong>s acteurs du niveau périphérique audiagnostic clinique et la faiblesse <strong>de</strong> l’accès <strong>de</strong>s patients aux métho<strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>rnes <strong>de</strong>diagnostic biologique et ultra sonographique <strong>de</strong> la schistosomiase incitent cependantà la pru<strong>de</strong>nce quant à l’utilisation <strong>de</strong>s données fournies par le SIG.Au niveau régional, l’augmentation la plus significative est notée dans les régions <strong>de</strong>l’Agnéby, du Sud-Bandama et <strong>de</strong> la Vallée du Bandama. Ces trois régionsprésentent, avec la région du Moyen Comoé, une tendance à la hausse sur les cinq<strong>de</strong>rnières années.Le traitement <strong>de</strong> masse <strong>de</strong>s enfants d’âge scolaire reste faible compte tenu d’unepart, du non financement <strong>de</strong> l’achat du Praziquantel par le Budget Général d’ Etat(BGE) et d’autre part <strong>de</strong> l’insuffisance <strong>de</strong> mobilisation <strong>de</strong>s ressources <strong>de</strong>s partenairesinternationaux (OMS, Schistosomiasis Control Initiative).3. La lutte contre la filariose lymphatique et les géo helminthiasesLes activités <strong>de</strong> formation <strong>de</strong>s acteurs <strong>de</strong>s niveaux périphérique et communautairesau traitement <strong>de</strong> masse et la prise en charge <strong>de</strong>s morbidités dues à la filarioselymphatique n’ont pas encore débuté. Il en est <strong>de</strong> même pour les helminthiasestransmissibles par le sol.L’objectif poursuivi est <strong>de</strong> réduire la morbidité et la mortalité liées à la filarioselymphatique et les géo helminthiases, <strong>de</strong> manière à ce qu’elles ne soient plus pourles communautés exposées, un frein au développement social et économique. Plusprécisément il s’agira <strong>de</strong> : (i) réduire <strong>de</strong> 50% par rapport à 2000, les risques <strong>de</strong>transmission <strong>de</strong> la filariose lymphatique et les géo helminthiases, (ii) , réduire <strong>de</strong> 50%par rapport à 2000, les risques <strong>de</strong> survenue <strong>de</strong>s formes graves et (iii) prendrecorrectement en charge 100% <strong>de</strong>s morbidités hospitalières.La réponse nationale pour les 3 affections est organisée autour <strong>de</strong> trois (3) axesd’intervention prioritaires :- l’acquisition <strong>de</strong>s médicaments et matériels <strong>de</strong> traitement ;- le traitement <strong>de</strong> masse en vue <strong>de</strong> la réduction du nombre <strong>de</strong>s cas morbi<strong>de</strong>s ;- la prise en charge correcte <strong>de</strong>s morbidités liées à ces affections.Huit types d’intervention <strong>de</strong> soutien aux actions prioritaires ont été retenus ; ce sont :- la mobilisation <strong>de</strong>s ressources financières adéquates ;- le renforcement <strong>de</strong>s capacités institutionnelles ;PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 46


- le renforcement <strong>de</strong>s capacités techniques <strong>de</strong>s acteurs ;- la promotion <strong>de</strong>s mesures individuelles et collectives <strong>de</strong> prévention ;- la recherche opérationnelle ;- le développement et le renforcement <strong>de</strong> la collaboration internationale et dupartenariat ;- la surveillance épidémiologique ;- la recherche opérationnelle.3.2.4. S.4 : Le renforcement du contrôle <strong>de</strong>s maladies et <strong>de</strong> la surveillanceépidémiologiqueRenforcer le système <strong>de</strong> surveillance épidémiologique existantLe dispositif actuel <strong>de</strong> surveillance épidémiologique fera l’objet d’une évaluationexhaustive pour en déceler les faiblesses systémiques et les insuffisancesorganisationnelles et opérationnelles. Il s’agira, après plusieurs années d’imprécision et<strong>de</strong> questionnements sur ce sujet, <strong>de</strong> parvenir rapi<strong>de</strong>ment à une véritable réformeinstitutionnelle, organisationnelle et opérationnelle du dispositif national <strong>de</strong> surveillanceépidémiologique, y compris <strong>de</strong>s précisions sur les pathologie cibles, les rôles et lesmissions <strong>de</strong>s structures concernées, les mo<strong>de</strong>s opératoires, les centres opérationnels etles centres <strong>de</strong> coordination, les modalités <strong>de</strong> mise à disposition et d’utilisation <strong>de</strong>sinformations générées.Le but visé étant <strong>de</strong> combler le vi<strong>de</strong> apparent qui prévaut <strong>de</strong>puis plusieurs années dansun domaine d’importance stratégique capitale pour le suivi <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong>s risques etmenaces sanitaires potentiels. Il s’agira par ailleurs, en la matière, <strong>de</strong> restaurer lepotentiel national perdu du fait <strong>de</strong> la guerre. A ce sujet, une évaluation <strong>de</strong>s centres etinstituts collaborateurs situés dans les zones CNO situera sur les capacitésopérationnelles nationales.Le plan <strong>de</strong> réforme du dispositif nouveau <strong>de</strong> surveillance épidémiologique s’orienterapréférentiellement vers le développement <strong>de</strong> sous systèmes thématiques ou <strong>de</strong> soussystèmes régionaux ou communautaires dont la convergence et l’agrégationinformationnelle sont susceptibles <strong>de</strong> permette et garantir une veille sanitairesuffisamment sensible et crédible.Renforcer les capacités <strong>de</strong>s laboratoires <strong>de</strong> référenceLa réforme du dispositif <strong>de</strong> surveillance épidémiologique ainsi que le développementattendu dans les prochaines années du système national <strong>de</strong> surveillanceépidémiologique appelle l’i<strong>de</strong>ntification ou l’érection <strong>de</strong> laboratoires <strong>de</strong> référence dont lesrôles et les fonctions sont primordiaux en la matière. Le potentiel existant sur le territoirenational fera l’objet d’une évaluation en vue <strong>de</strong> la mise en place d’un programme <strong>de</strong> miseà niveau normatif ou d’un programme <strong>de</strong> renforcement <strong>de</strong>s capacités opérationnelles,techniques et humaines. Les activités en cours dans ce domaine dans le cadre <strong>de</strong> la luttecontre le VIH/ Sida; <strong>de</strong> même que les réflexions engagées dans le cadre <strong>de</strong> laPNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 47


commission nationale <strong>de</strong> biologie constituent <strong>de</strong>s acquis pour lesquels il sera consacréune attention particulière.3.2.5. S.5 : Le renforcement <strong>de</strong> la prévention, promotion <strong>de</strong> l’hygiène etréduction <strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong> risque sanitaireLa nécessité <strong>de</strong> renforcer la prévention <strong>de</strong>s risques sanitaires traduit la volonté duGouvernement d’agir plus efficacement en amont sur les facteurs <strong>de</strong> survenue <strong>de</strong>s étatsmorbi<strong>de</strong>s. Il s’agira aussi bien <strong>de</strong> renforcer les mesures <strong>de</strong> prévention que <strong>de</strong> prévenir etréduire un certain nombre <strong>de</strong> risques sanitaires.1. Renforcement <strong>de</strong> la préventionD’une manière générale, toutes les mesures <strong>de</strong> prévention sanitaire seront promuesprioritairement, qu’il s’agisse <strong>de</strong> l’immunisation, <strong>de</strong> la prévention <strong>de</strong>s risques liés autravail, <strong>de</strong> l’adoption <strong>de</strong> mesures individuelles ou collectives d’hygiène <strong>de</strong> vie, <strong>de</strong>prévention <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts ou <strong>de</strong> sécurisation <strong>de</strong> la consommation alimentaire.Améliorer l’immunisation <strong>de</strong>s populationsLes efforts en cours pour l’immunisation <strong>de</strong>s enfants et <strong>de</strong>s femmes dans le cadre duPEV seront étendus pour un certain nombre d’antigènes aux collectivités les plusexposées ainsi qu’aux populations à risque dans le cadre d’opérations <strong>de</strong> routine ou <strong>de</strong>campagnes ponctuelles <strong>de</strong> vaccination <strong>de</strong> masse. La fragilisation <strong>de</strong>s frontièresconsécutives à la crise socio-politique milite pour une relance <strong>de</strong>sdites opérationsd’immunisation sur l’ensemble du territoire national.Développer la mé<strong>de</strong>cine préventive en milieu <strong>de</strong> travailLa force productive que constituent les travailleurs dans leur globalité mérite que soitpréservé ce potentiel, notamment en milieu rural. L’opportunité <strong>de</strong> la mise en place d’unProgramme <strong>National</strong> <strong>de</strong> Santé et Sécurité au Travail (PNSST) sera examinée en relationavec les ministères concernés et en considération <strong>de</strong>s objectifs définis dans le cadre <strong>de</strong>la stratégie mondiale pour la santé au travail. Celle-ci vise à promouvoir un plus haut<strong>de</strong>gré <strong>de</strong> bien être physique mental et social <strong>de</strong>s travailleurs.Il s’agira entre autre dans le cadre dudit programme <strong>de</strong> (i)définir une politique nationale<strong>de</strong> santé et sécurité au travail, (ii) développer <strong>de</strong>s normes en santé au travail basées surl’évaluation scientifique <strong>de</strong>s risques, (iii) développer <strong>de</strong>s ressources humaines en santéau travail en mettant l’accent sur la constitution d’un masse critique <strong>de</strong> professionnels ensanté au travail, (iv) établir <strong>de</strong>s systèmes d’enregistrement et <strong>de</strong> données pour lesmaladies professionnelles et les acci<strong>de</strong>nts du travail dans les secteurs publics, privés etdans le secteur informel, (v) développer la santé au travail dans le secteur rural et lemon<strong>de</strong> agricole, (vi) développer un environnement sain au lieu <strong>de</strong> travail, renforcer lesservices <strong>de</strong> santé au travail existants, (vii) développer la prise en charge médicale dansle secteur informel, (viii) établir <strong>de</strong>s services d’appui appropriés en santé au travail, (ix)développer la collaboration intersectorielle en santé au travail, (x) évaluer l’impact <strong>de</strong>sPNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 48


conditions <strong>de</strong> travail sur la population, (xi) renforcer la recherche en sécurité et santé autravail, (xii) contribuer à l’élimination <strong>de</strong>s pires formes <strong>de</strong> travail chez les enfants <strong>de</strong>moins <strong>de</strong> 18 ans.Promouvoir la pratique <strong>de</strong>s exercices physiques et du sportEn concertation avec le ministère en charge <strong>de</strong>s sports et les autres ministèresconcernés, il s’agira <strong>de</strong> promouvoir un véritable élan national <strong>de</strong> pratique libre <strong>de</strong>sexercices physiques et du sport pour toutes les tranches d’âge. Les élus locaux, lesresponsables communaux et les organisations communautaires seront sensibilisés etencouragés en vue <strong>de</strong> l’aménagement d’espaces et <strong>de</strong> circuits appropriés pour lapratique sécurisée <strong>de</strong>s sports. Des directives nationales dans ce domaine serontvulgarisées dans le cadre d’opérations <strong>de</strong> promotion <strong>de</strong> la santé impliquant le secteurprivé et les opérateurs économiques.Promouvoir une alimentation équilibréeLes actions <strong>de</strong> promotion d’une alimentation équilibrée feront partie intégrante <strong>de</strong>smissions <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> prestations <strong>de</strong> soins. Il s’agira d’intégrer le conseil nutritionneldans les pratiques médicales et paramédicales <strong>de</strong> routine. L’élaboration <strong>de</strong> directivesnationales en la matière sera entreprise par les services compétents du ministère <strong>de</strong> lasanté. La mise à niveau <strong>de</strong>s professionnels <strong>de</strong> santé en matière <strong>de</strong> nutrition fera partie<strong>de</strong>s missions <strong>de</strong>s structures déconcentrées dans le cadre <strong>de</strong> plans d’actions annuelsconsolidés avec les interventions prévues dans le cadre <strong>de</strong> la mise en œuvre <strong>de</strong> certainsprogrammes prioritaires <strong>de</strong> santé. Les prestations préventives en cours à l’endroit <strong>de</strong>sgroupes vulnérables comme les PVVIH seront également renforcées. Par ailleurs, encomplément <strong>de</strong> cette approche, une politique <strong>de</strong> supplémentation alimentaire sera miseen œuvre dans le cadre <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> l’alliance <strong>National</strong>e pour la FortificationAlimentaire (ANF) à laquelle la Côte d’ivoire a souscrit.2. Réduction <strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong> risque sanitaireRendre opérationnel le Règlement <strong>Sanitaire</strong> International (RSI)Le RSI 2005 étant entré en vigueur <strong>de</strong>puis le 15 juin 2007, il s’avère nécessaire que laCôte d’Ivoire renforce sa capacité à l’appliquer. Il s’agira donc d’apporter un appui auxstructures compétentes dans la préparation <strong>de</strong> l’application du RSI pour examiner laconformité du RSI 2005 avec les textes règlementaires ivoiriens, proposer le cadre <strong>de</strong>renforcement du point focal national (PFN) en vue <strong>de</strong> lui permettre <strong>de</strong> collecter sansentrave les informations ciblées par le règlement sanitaire et en validant le plan d’actionannuel du PFN pour la mise en œuvre du RSI.Il y a nécessité aussi d’examiner la conformité du RSI 2005 avec les textes nationaux,dans la mesure où il n’existe toujours pas <strong>de</strong> Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> Santé Publique ivoirien;d’examiner le projet d’arrêté portant organisation et fonctionnement du point focal RSI (ilva falloir modifier le projet du décret initial <strong>de</strong> l’INHP portant création et attribution <strong>de</strong>fonctionnement <strong>de</strong> l’INHP en insérant la nouvelle attribution <strong>de</strong> point focal RSI) ;PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 49


d’examiner les plans d’actions annuels <strong>de</strong> mise en oeuvre du RSI ; d’élaborer et diffuser<strong>de</strong>s directives pour les acteurs <strong>de</strong> terrain.En application <strong>de</strong>s dispositions du règlement sanitaire international révisé; il s’agira <strong>de</strong>renforcer le cadre législatif et réglementaire pour le contrôle à l’importation <strong>de</strong>smarchandises <strong>de</strong> toutes natures et pour la circulation <strong>de</strong>s biens et <strong>de</strong>s personnes, et ceconcertation avec les autres Ministères techniques concernés.PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 50


3.3. Objectif n° 3 : Améliorer l’efficience du système sanitaire.3.3.1. S.1 : Le renforcement <strong>de</strong> la gestion du secteur1. Renforcement institutionnel du secteurAdopter une loi d’orientation sur la politique sanitaire du paysLe Gouvernement définit la politique en matière <strong>de</strong> santé, d’hygiène publique qui est misen œuvre par le Ministère chargé <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong> l’hygiène publique. A ce titre ceministère élabore le plan national <strong>de</strong> développement sanitaire et il veille à son applicationpar l’ensemble <strong>de</strong>s acteurs concernés.Dans le cadre <strong>de</strong> l’application <strong>de</strong> la loi n° 2003-208 du 07 juillet 2003 portant transfert etrépartition <strong>de</strong>s compétences <strong>de</strong> l’Etat aux collectivités territoriales, parmi lescompétences dévolues aux cinq types <strong>de</strong> collectivités territoriales que sont la commune,la ville, le Département, le District et la région, il y a l’élaboration et la mise en œuvre <strong>de</strong>splans et programmes locaux <strong>de</strong> développement en matière <strong>de</strong> santé, d’hygiène et <strong>de</strong>qualité. Le Ministère chargé <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong> l’hygiène publique est chargé du cadragedans lequel doivent s’inscrire les initiatives <strong>de</strong>s collectivités territoriales en matière <strong>de</strong>santé, d’hygiène publique et <strong>de</strong> qualité.C’est en raison <strong>de</strong> tout ce contexte que sur proposition du ministère chargé <strong>de</strong> la santé et<strong>de</strong> l’hygiène publique, le Gouvernement soumettra au Parlement une loi d’orientation ensanté publique dès le premier trimestre <strong>2008</strong>. L’objet <strong>de</strong> cette loi sera <strong>de</strong> préciser lecadre d’intervention en matière <strong>de</strong> santé au niveau national, régional et départemental,<strong>de</strong> manière à réduire les inégalités <strong>de</strong> santé, à prévenir la mortalité évitable trop élevéedans notre pays et à diminuer la fréquence et/ou la gravité <strong>de</strong>s maladies.Des consultations régionales et départementales associant les principaux acteursconcernés seront organisées par les directions régionales <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong> l’hygiènepublique. La synthèse <strong>de</strong> ces contributions contribuera à la définition du cadrage objet <strong>de</strong>la loi d’orientation sur la politique sanitaire pour les cinq prochaines années.Elaborer un Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> la santé publiqueL’article 76 <strong>de</strong> la première constitution ivoirienne du 3 novembre 1960 reconnaissaitimplicitement comme textes législatifs et réglementaires <strong>de</strong> la nouvelle république <strong>de</strong>Côte d’Ivoire, les textes français en vigueur dans l’ancienne colonie y compris le co<strong>de</strong> <strong>de</strong>la santé publique français <strong>de</strong> 1958 et ses textes d’application jusqu’à l’intervention <strong>de</strong>textes nouveaux. Malgré l’avènement <strong>de</strong>puis l’indépendance <strong>de</strong> la Côte d’Ivoire en 1960,<strong>de</strong> textes législatifs et réglementaires relatifs au secteur <strong>de</strong> la santé y compris <strong>de</strong>s loismodificatives <strong>de</strong> certains articles du co<strong>de</strong> français en vigueur avant 1960 comme pour ladéfinition <strong>de</strong>s médicaments (L 511) et le monopole pharmaceutique (L 512), un nouveauPNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 51


co<strong>de</strong> <strong>de</strong> la santé n’a jamais été écrit avec une partie législative et une partierèglementaire bien structurées et régulièrement mis à jour.Cette situation a engendré un déficit chronique <strong>de</strong> référentiel pour gui<strong>de</strong>r la cohérenceglobale <strong>de</strong> l’action sanitaire. Des secteurs entiers <strong>de</strong> l’activité du système sanitaire nesont pas règlementés ou le sont insuffisamment. C’est en raison <strong>de</strong> ce contexte que surproposition du ministère chargé <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong> l’hygiène publique chargé <strong>de</strong> sonélaboration, le Gouvernement soumettra au Parlement une loi portant co<strong>de</strong> <strong>de</strong> la santépublique avec une partie législative et une partie règlementaire reprenant et restructurantl’ensemble <strong>de</strong>s dispositions législatives et règlementaires régissant la santé publiquedans notre pays.Les questions relatives à la protection générale <strong>de</strong> la santé, à la santé <strong>de</strong> la mère et <strong>de</strong>l’enfant, à la lutte contre la maladie et les fléaux, aux professions médicales, à lapharmacie, aux laboratoires, aux institutions et à l’administration sanitaire serontstructurées en parties, livres, titres, chapitres et sections cohérents et complémentaires.A noter qu’en raison <strong>de</strong> l’importance stratégique <strong>de</strong> la problématique <strong>de</strong> l’hygiènepublique, un projet <strong>de</strong> Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’hygiène publique élaboré par les services compétentsdu Ministère, et partie intégrante du Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> la Santé Publique sera également soumisdans le même temps au parlement par le Gouvernement.Améliorer le cadre organisationnel du secteurLe dispositif <strong>de</strong> soins est organisé sur un modèle pyramidal classique à trois niveauxsoutenu par une administration sanitaire comprenant un niveau central, un niveaurégional et un niveau départemental.L’amélioration du cadre organisationnel du secteur s’articule autour <strong>de</strong> la révision, lamise à jour et la diffusion <strong>de</strong>s textes existants sur la détermination <strong>de</strong> la pyrami<strong>de</strong>sanitaire et les niveaux <strong>de</strong> soins, le Paquet Minimum d’Activités, l’organisation et lefonctionnement <strong>de</strong>s administrations déconcentrées que sont les Directions régionales etles Directions départementale, la classification <strong>de</strong>s établissements sanitaires publics etprivés, les textes relatifs aux professions <strong>de</strong> santé et aux Ordres professionnels, lestextes relatifs à l’organisation <strong>de</strong>s établissements sanitaires ayant le statutd’établissements publics nationaux (EPN), les textes relatifs aux établissementssanitaires n’ayant pas le statut d’EPN, les textes relatifs à l’organisation du secteur privésanitaire y compris les organismes <strong>de</strong> financement et les organismes d’assureurs etc…Ils’agira par ailleurs, <strong>de</strong> redéfinir, faire appliquer et faire respecter les normes <strong>de</strong>construction, d’équipement, d’organisation et <strong>de</strong> fonctionnement applicables auxétablissements sanitaires publics et aux établissements sanitaires privés.D’une manière générale, le Ministère <strong>de</strong> la santé mettra en œuvre dans le cadre duprésent PNDS un plan <strong>de</strong> correction du cadre progressive du organisationnel <strong>de</strong>l’ensemble du secteur (public et privé) en collaboration avec les entités territorialesdécentralisées et les organismes nationaux chargés <strong>de</strong> la normalisation. Le but visé étant<strong>de</strong> rationaliser les interventions <strong>de</strong> santé.PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 52


Développer les compétences du Ministère en matière <strong>de</strong> gestion fiduciaire et <strong>de</strong> suiviprogrammatique.La gestion simultanée <strong>de</strong>s aspects programmatiques et <strong>de</strong>s aspects fiduciaires dans lecadre <strong>de</strong> l’exécution à financement extérieur présente <strong>de</strong>s inconvénients liés aussi bien àla charge <strong>de</strong> travail qu’à la faible maîtrise <strong>de</strong>s procédures spécifiques <strong>de</strong>s différentsbailleurs <strong>de</strong> fond. Une mauvaise observance <strong>de</strong>s règles et procédures <strong>de</strong> gestionentraîne parfois <strong>de</strong>s incompréhensions avec pour conséquence <strong>de</strong>s ralentissement dansl’exécution <strong>de</strong>s projets ou programmes, voire <strong>de</strong> blocage.Le Ministère <strong>de</strong> la santé entend développer une alternative aux agences fiduciairesindépendantes par le développement en son sein <strong>de</strong>s compétences et capacitésrequises pour assurer la gestion fiduciaire et le suivi programmatique <strong>de</strong>s projets àfinancement extérieurs avec un maximum <strong>de</strong> garanti d’efficacité, <strong>de</strong> transparence et <strong>de</strong>bonne gouvernance.Il s’agira <strong>de</strong> mettre en place au sein d’une entité unique, pérenne, et sous formecontractuelle, les compétences nécessaires pour assurer la gestion fiduciaire etprogrammatique <strong>de</strong>s différents projets. Il sera ainsi concédé à la ‘Cellule centrale <strong>de</strong>Gestion Fiduciaire et <strong>de</strong> Suivi Programmatique’, suivant l’opportunité et la pertinence, lagestion d’un ou <strong>de</strong> plusieurs projets.Engager la réflexion pour une réforme hospitalière approfondieEn dépit <strong>de</strong> la révision <strong>de</strong>s textes relatifs à l’organisation et au fonctionnement <strong>de</strong>sétablissements sanitaires ayant le statut d’EPN, notamment ceux relatifs aux grandshôpitaux universitaires, le ministère en charge <strong>de</strong> la santé et les parties concernéesengageront <strong>de</strong>s consultations et <strong>de</strong>s réflexions pour une réforme approfondie du secteurhospitalier tertiaire universitaire ou non universitaire.Les voies à scruter portent sur la contractualisation, la privatisation totale envisagée dansle cadre d’un système généralisée <strong>de</strong> couverture du risque maladie, la privatisation totaleavec délégation <strong>de</strong> service public, la privatisation partielle, la privatisation partielle avecdélégation <strong>de</strong> service public, ou sur la mise en place <strong>de</strong> modalités novatrices etparticulière <strong>de</strong> fonctionnement et <strong>de</strong> gestion susceptibles <strong>de</strong> garantir un autofinancementdurable <strong>de</strong>sdits hôpitaux. Le but visé est <strong>de</strong> restaurer à ces hôpitaux leur missionvéritable <strong>de</strong> <strong>de</strong>rnier recours ainsi qu’une capacité opérationnelle dénuée d’entraves et <strong>de</strong>dysfonctionnements.Réorganiser les relations fonctionnelles entre les hôpitaux <strong>de</strong> référence les autresstructures <strong>de</strong> soinsCette réorganisation s’attachera à préciser et faire appliquer <strong>de</strong>s directives sur laréférence et la contre-référence, la gestion <strong>de</strong>s urgences, le système <strong>de</strong> transfert interhospitalier, le suivi <strong>de</strong>s activités d’orientation et <strong>de</strong> recours <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s. Il s’agira parailleurs <strong>de</strong> définir, tester et faire appliquer <strong>de</strong>s mesures incitatives visant au respect <strong>de</strong>l’utilisation graduelle <strong>de</strong>s niveaux <strong>de</strong> soins par les patients. Cette réorganisation <strong>de</strong>sPNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 53


circuits <strong>de</strong> référence et <strong>de</strong> contre-référence tiendra compte <strong>de</strong> la disponibilité spatiale <strong>de</strong>sservices et <strong>de</strong> l’appréciation <strong>de</strong>s besoins établis par le personnel <strong>de</strong> santé.Entreprendre une réforme du Système d’Information <strong>Sanitaire</strong> (SIS)A la lumière <strong>de</strong>s leçons tirées du passé sur les difficultés et les entraves audéveloppement et à l’expansion du SIG et <strong>de</strong> la Carte <strong>Sanitaire</strong>, il est envisagé uneréforme globale du Système d’Information <strong>Sanitaire</strong> (SIS). Celle-ci vise avant tout àrestaurer, à l’échelle nationale, le dispositif <strong>de</strong> recueil, d’enregistrement, <strong>de</strong> transmission,<strong>de</strong> compilation, <strong>de</strong> traitement, <strong>de</strong> mise à disposition et <strong>de</strong> diffusion <strong>de</strong>s informationssanitaires <strong>de</strong> routine ou non.Cependant, l’importance attachée à <strong>de</strong> nouveaux besoins informationnels <strong>de</strong> portéehautement stratégique, notamment ceux en rapport avec la lutte contre le VIH/Sida, lasanté maternelle et infantile et la santé <strong>de</strong> la reproduction appelle le développement <strong>de</strong>sous systèmes intégrés et complémentaires.Outre ces préoccupations, la nécessité d’étendre le champ <strong>de</strong> recueil <strong>de</strong>s informations àl’ensemble <strong>de</strong>s composantes du dispositif sanitaire national en vue d’une plus gran<strong>de</strong>exhaustivité informationnelle, constitue une finalité qui est à rechercher. Aussi, s’agira t-ildans le cadre du PNDS, d’engager la réforme du SIS sur la base <strong>de</strong>s acquis du SIG, enconsidération <strong>de</strong>s besoins informationnels nouveaux et en tenant compte <strong>de</strong>s évolutionstechnologiques actuelles et celles prévisibles pour les années à venir. Il s’agira <strong>de</strong>concevoir un véritable schéma directeur <strong>de</strong> développement du Système d’Information<strong>Sanitaire</strong> pour les années à venir.Ces chantiers <strong>de</strong> la réforme du Système d’Informations <strong>Sanitaire</strong>s comprendront auminimum (i) une révision et une actualisation <strong>de</strong>s supports, <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> recueil, <strong>de</strong>smoyens <strong>de</strong> transmission et la conception d’outils nouveaux <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong>sinformations, (ii) la mise en place <strong>de</strong> systèmes pérennes <strong>de</strong> financement <strong>de</strong>s supportsavec l’implication <strong>de</strong> la pharmacie <strong>de</strong> la santé publique, (iii) l’adaptation et l’achèvement<strong>de</strong> la mise en place <strong>de</strong>s modules relatifs aux centres hospitaliers et aux structuressanitaires spécialisées publiques et privées (finalisation et confection du module 3 relatifsaux CHR, CHU et Etablissements sanitaires hospitaliers spécialisés, mise en œuvre <strong>de</strong>module 3 du sous-secteur privé), (iv) un programme <strong>de</strong> renforcement <strong>de</strong>s capacités auxdifférents niveaux déconcentrés et aux différents niveaux <strong>de</strong> la pyrami<strong>de</strong> sanitaire ycompris la formation <strong>de</strong> spécialistes <strong>de</strong> l’information sanitaire, (v) le développement <strong>de</strong>sous systèmes déconcentrés régionaux indépendants (Systèmes Régionauxd’Information <strong>Sanitaire</strong> (SRIS), (vi) l’acquisition <strong>de</strong> moyens nouveaux <strong>de</strong> production, (vii)la promotion du lea<strong>de</strong>rship national dans le domaine <strong>de</strong> l’information sanitaire, viii)l’affectation d’un nombre plus importants <strong>de</strong> statisticiens au niveau du secteur <strong>de</strong> lasanté.2. Accroissement <strong>de</strong>s ressources du secteurLe besoin d’accroissement <strong>de</strong>s ressources du secteur <strong>de</strong> la santé s’adresseprincipalement aux ressources financières étatiques, <strong>de</strong> même qu’aux ressourcesPNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 54


humaines en santé. Il concerne accessoirement les ressources financièressupplémentaires susceptibles d’être générées dans le cadre du recouvrement <strong>de</strong>s coûts<strong>de</strong>s actes <strong>de</strong> santé. La création <strong>de</strong> fonds spéciaux <strong>de</strong>stinés au financement <strong>de</strong> certainescharges récurrentes comme celles en rapport avec la maintenance sont envisagées dansle cadre du PNDS, aux côtés <strong>de</strong> fonds existants comme le Fonds d’Actions <strong>Sanitaire</strong>s etle Fonds pour la lutte contre le VIH/Sida.Accroître la contribution <strong>de</strong> l’Etat au financement <strong>de</strong> la santéLe Gouvernement s’attachera, conformément aux recommandations internationales, àfaire sienne les engagements internationaux relatifs à l’augmentation <strong>de</strong>s ressourcesfinancières affectées au secteur <strong>de</strong> la santé. Il est ainsi espéré faire progresser sur lapério<strong>de</strong>, la part <strong>de</strong> budget <strong>de</strong> l’état consacrée à la santé <strong>de</strong> …% l’an pour atteindre …%en <strong>2008</strong>. Les ressources extérieures attendues dans le cadre <strong>de</strong> la reconstruction postconflit dont on sait qu’une bonne part <strong>de</strong>vrait être consacrée aux secteurs sociaux,notamment la santé, ne <strong>de</strong>vrait pas faire occulter cette volonté d’accroissement réel <strong>de</strong>sressources financières propres <strong>de</strong> l’état au profit du secteur <strong>de</strong> la santé. Ce qui est enjeu, est la volonté et la matérialisation d’une affectation plus significative <strong>de</strong>s ressourcespropres <strong>de</strong> l’état vers le secteur <strong>de</strong> la santé. Bien entendu, cette volonté ne fait pasperdre <strong>de</strong> vue la pression exercée sur les finances publiques au sortir d’une crise qui aeu un impact négatif sur les recettes <strong>de</strong> l’état. En tout état <strong>de</strong> cause, cette orientationsera maintenue et concrétisée dès lors que les finances publiques le permettront.Entreprendre un plaidoyer en vue <strong>de</strong> la contribution du secteur privé au financement <strong>de</strong>la santé au titre <strong>de</strong>s entreprises citoyennesCertains domaines <strong>de</strong> l’activité commerciale intéressants <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s masses <strong>de</strong>consommateurs sont en pleine expansion, notamment les domaines <strong>de</strong> la téléphonie.Etant donné la forte consommation dans ces domaines et les gains énormes engendrés,certains états ont opté pour une contribution significative <strong>de</strong>s opérateurs <strong>de</strong> téléphonie aufinancement sur une base forfaitaire <strong>de</strong> la santé publique. La côte d’ivoire qui connaît unboom dans le domaine <strong>de</strong> la téléphonie pourrait examiner la possibilité <strong>de</strong> recourir à cesfinancements pour accroître sensiblement les ressources du secteur <strong>de</strong> la santé, dans lamesure où les populations bénéficiaires, toutes classes sociales confondues, sont celleslà même qui participent au boom <strong>de</strong> la téléphonie. La situation d’exception dans laquellese trouve le pays pourrait être l’occasion d’entreprendre, dans le cadre <strong>de</strong> la mise enœuvre du PNDS, un plaidoyer allant dans le sens d’une redistribution citoyenne <strong>de</strong>certains bénéfices enregistrés par le secteur privé.Accroître ressources financières issues du recouvrement <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong>s actes <strong>de</strong> santéSuivant la clé <strong>de</strong> répartition actuelle, les ressources financières issues du recouvrement<strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong>s actes <strong>de</strong> santé alimentent aussi bien le Fonds d’Actions <strong>Sanitaire</strong>s (FAS)que les caisses <strong>de</strong> ressources propres <strong>de</strong>s établissements sanitaires. En l’absenced’autres mécanismes <strong>de</strong> participation financière <strong>de</strong>s usagers, notamment l’absence <strong>de</strong>système contributif à une caisse <strong>de</strong> type caisse d’assurance maladie, les possibilitésd’accroissement <strong>de</strong>s ressources du secteur provenant <strong>de</strong>s usagers sont inexistantes.PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 55


Il s’agira cependant d’améliorer le niveau <strong>de</strong> recouvrement <strong>de</strong>s actes <strong>de</strong> santé horsmédicaments par <strong>de</strong>s mesures visant une meilleure gouvernance <strong>de</strong>sdites ressources.Les suppléments dégagés pourraient constituer un apport pour le financement <strong>de</strong>scharges récurrentes <strong>de</strong>s établissements <strong>de</strong> santé et pour la motivation <strong>de</strong>s personnels.Renforcer la capacité <strong>de</strong> production <strong>de</strong>s écoles <strong>de</strong> formation <strong>de</strong>s personnels <strong>de</strong> santéLe Gouvernement a consenti au cours <strong>de</strong> l’année 2007 un effort exceptionnel à travers lerecrutement <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 1300 cadres supérieurs <strong>de</strong> la santé, ramenant ainsi les ratiospour cette catégorie <strong>de</strong> personnel à <strong>de</strong>s niveaux convenables. Il n’en <strong>de</strong>meure pas moinsque les besoins restent considérables, notamment pour les zones rurales. Aussi, lesefforts <strong>de</strong> production seront-ils maintenus pour cette catégorie <strong>de</strong> personnels, notammentpour la formation et la production <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins spécialistes (Pédiatres, gynecoobstétriciens,chirurgiens, ophtalmologues, ORL etc…).En revanche, la situation est loin d’être satisfaisante pour le personnel paramédical(infirmiers, sages-femmes et autres auxiliaires <strong>de</strong> santé) pour lesquels l’état s’estengagée à renforcer la capacité <strong>de</strong> production. Dans cet élan, le Gouvernement a déjàopté pour l’ouverture <strong>de</strong> nouvelles antennes <strong>de</strong> l’INFAS (Aboisso, Abengourou, Man,etc…). Cette dynamique sera soutenue dans le cadre <strong>de</strong> la mise en œuvre du <strong>Plan</strong>Stratégique <strong>de</strong>s Ressources Humaines <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> y compris toutes les alternativesconnexes visant accroître la capacité <strong>de</strong> production <strong>de</strong>s écoles <strong>de</strong> formation initiale <strong>de</strong>sagents <strong>de</strong> santé.Dans cet esprit, la libéralisation <strong>de</strong> la formation initiale <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> santé pourrait êtreune réponse à la pénurie grandissante <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> santé pour lesquels l’état détient lemonopole <strong>de</strong> la formation. La prolifération anarchique <strong>de</strong>s structures privées <strong>de</strong> formationest une situation qui amène à envisager d’autres alternatives. Un comité sera mis enplace pour concevoir et piloter le projet d’ouverture <strong>de</strong> la formation initiale au secteurprivé avec pour souci <strong>de</strong> préserver la qualité <strong>de</strong> la formation.Développer <strong>de</strong>s alternatives <strong>de</strong> qualification pour la satisfaction <strong>de</strong>s besoins enspécialistesL’insuffisance du nombre <strong>de</strong> spécialistes présents sur le terrain constitue à ce jour unecontrainte <strong>de</strong> taille pour la prise en charge adéquate <strong>de</strong>s patients, notamment quandceux-ci présentent <strong>de</strong>s cas chirurgicaux, obstétricaux et pédiatriques. En raison <strong>de</strong> lafaiblesse numérique observée dans la capacité <strong>de</strong> production <strong>de</strong>s institutions <strong>de</strong>formation, il s’avère improbable d’arriver à court terme à une satisfaction <strong>de</strong>s besoinsdans ces domaines. Aussi, sera-t-il envisagé dans le cadre du PNDS, <strong>de</strong>s expériencespragmatiques et adaptées <strong>de</strong> délégation et <strong>de</strong> compétence, notamment pour les jeunesmé<strong>de</strong>cins nouvellement affectés, ou en quête d’un premier emploi. En raison <strong>de</strong> lacomplexité <strong>de</strong> la problématique <strong>de</strong> cette délégation <strong>de</strong> compétence, une commissionnationale sera mise en place en vue d’analyser les implications académiques, juridiqueset professionnelles y compris les modalités <strong>de</strong> mise en œuvre d’une telle satisfaction <strong>de</strong>sbesoins en personnels qualifiés.PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 56


Créer une université <strong>de</strong>s sciences <strong>de</strong> la santé regroupant tous les métiers <strong>de</strong> la santéavec possibilités <strong>de</strong> passerellesL’Université <strong>de</strong>s sciences <strong>de</strong> la santé et du social regroupera toutes les institutions <strong>de</strong>formation initiale <strong>de</strong>s professionnels <strong>de</strong> la santé (UFR <strong>de</strong> la santé INFAS et INFS). Ceregroupement permettra (i) d’établir <strong>de</strong>s passerelles pour les étudiants (ii) <strong>de</strong> définir unstatut adéquat pour les enseignants <strong>de</strong> l’INFAS et <strong>de</strong> l’INFS (iii) d’accroître la production<strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> santé, (iv) <strong>de</strong> garantir la qualité <strong>de</strong> la formation et (v) <strong>de</strong> donner unsentiment d’appartenance aux différentes composantes du système <strong>de</strong> formation. Uncomité composé du ministère en charge <strong>de</strong> la santé, du ministère en charge <strong>de</strong>l’enseignement supérieur, <strong>de</strong>s universités <strong>de</strong> la ville d’Abidjan sera mis en place pourconcevoir et piloter ce projet.Créer ’une école nationale <strong>de</strong> santé publiqueLe Ministère <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong> l’hygiène publique a fait <strong>de</strong> la santé publique un domaineprioritaire <strong>de</strong> formation et d’action. La création <strong>de</strong> l’Institut <strong>National</strong> <strong>de</strong> Santé Publiquetraduit cette volonté. Mais les spécialisations dans les différents domaines <strong>de</strong> la santépublique continuent d’être faites à l’étranger. Pour corriger cette anomalie et réduire lecoût <strong>de</strong> formation, la création d’une école <strong>de</strong> santé publique intégrée au sein <strong>de</strong> l’Institut<strong>National</strong> <strong>de</strong> Santé Publique. Des formateurs compétents existent sur place.3. Rationalisation <strong>de</strong> l’utilisation <strong>de</strong>s ressourcesLa nécessité d’une rationalisation <strong>de</strong>s ressources du secteur est un impératif, notammentdans un environnement général où les ressources sont rares. Elle concerne aussi bienles ressources financières, les ressources matérielles et logistiques que les ressourceshumaines. D’une manière générale il s’agit dans le cadre du PNDS <strong>de</strong> concentrer lesefforts en direction <strong>de</strong>s besoins et <strong>de</strong>s priorités avérés, d’assurer une allocationéquilibrée et justifiée dénuée d’autres considérations, <strong>de</strong> réaliser <strong>de</strong>s économiesd’échelle, <strong>de</strong> réaliser au besoin la complémentarité <strong>de</strong>s interventions avec le potentielexistant tout en évitant les duplications, <strong>de</strong> porter les efforts vers les niveaux <strong>de</strong> soins lesplus périphériques et vers les niveaux qui concernent le plus grand nombre <strong>de</strong>personnes. L’accent sera mis sur la résolution <strong>de</strong> la problématique <strong>de</strong>s ressourceshumaines en santé en ses différents aspects <strong>de</strong> production, d’affectation et d’utilisation.De même, la gestion rationnelle <strong>de</strong>s infrastructures, <strong>de</strong>s équipements et <strong>de</strong>s ressourceslogistiques sera une préoccupation permanente sur la pério<strong>de</strong>. Plus précisément, ils’agira <strong>de</strong> :Prendre <strong>de</strong>s mesures visant à renforcer la Gouvernance globale du secteurLes principes clés <strong>de</strong> bonne gouvernance sont : au plan politique, la promotion <strong>de</strong> l’état<strong>de</strong> droit et <strong>de</strong> la démocratie, le respect <strong>de</strong>s règles édictées ; au plan économique, latransparence et l’optimisation <strong>de</strong> la gestion. Les animateurs et les acteurs du système <strong>de</strong>santé seront amener progressivement à s’approprier les principes <strong>de</strong> bonnegouvernance, et ce, à tous les niveaux <strong>de</strong> la pyrami<strong>de</strong> sanitaire. Le GouvernementPNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 57


entend agir avec fermeté en vue <strong>de</strong> faire disparaître tous les comportementspréjudiciables aux usagers, aux populations bénéficiaires, au système <strong>de</strong> santé et endéfinitive à la nation toute entière. Dans ce cadre, seront organisées <strong>de</strong>s missionsd’explication, <strong>de</strong> sensibilisation et d’incitation au changement positif y comprisl’application <strong>de</strong> moyens légaux <strong>de</strong> cœrcition.Développer une stratégie d’acquisition, d’entretien, <strong>de</strong> maintenance et <strong>de</strong> renouvellementprogrammée <strong>de</strong>s infrastructures et <strong>de</strong>s équipementsIl s’agira avant toute chose <strong>de</strong> définir ou <strong>de</strong> raviser et adapter les normes enéquipements et infrastructures imposables sur le territoire national. Des travauxantérieurs n’ayant pu aboutir à un consensus, il reviendra aux services compétents <strong>de</strong>mettre à jour les données existantes en vue d’une délibération rapi<strong>de</strong> sur la question. Encomplément <strong>de</strong> cette activité, il sera entrepris une opération <strong>de</strong> codification,d’in<strong>de</strong>ntification et <strong>de</strong> traçabilité <strong>de</strong>s équipements, <strong>de</strong>s infrastructures et <strong>de</strong> moyenslogistiques du Ministère. Un intérêt particulier sera accordé à la logistique du PEV, auxéquipements d’imagerie médicale et aux équipements <strong>de</strong> laboratoire. La problématique<strong>de</strong>s dons en équipements sera abordée avec pour objectif la définition et la mise enplace d’un cadre et <strong>de</strong> dispositions nationales applicables aux différents opérateurs.Assurer l’adéquation entre la production <strong>de</strong>s ressources humaines en santé et lesbesoins du système sanitaireIl s’agira <strong>de</strong> considérer l’ensemble <strong>de</strong> besoins <strong>de</strong> compétences aussi bien pour le secteursanitaire public que pour le secteur sanitaire privé. Ces besoins gui<strong>de</strong>ront la planification<strong>de</strong>s cycles <strong>de</strong> formation et compris les effectifs. Des cycles <strong>de</strong> formation spécifiques enCôte d’Ivoire ou à l’étranger seront promus et autorisés en tenant compte <strong>de</strong> leur utilitépour le système le dispositif national <strong>de</strong> soins.D’une manière générale, le développement <strong>de</strong>s ressources humaines se fera enconsidération <strong>de</strong>s paramètres évolutifs que sont : (i) les changements sociopolitiques etles transformations <strong>de</strong> la société Ivoirienne en cours ; (ii) l’inéluctable redistributionperceptible <strong>de</strong>s pôles et <strong>de</strong> jeux <strong>de</strong> pouvoirs et les formes d’expression <strong>de</strong>s droits à lasanté qui en découleront ; (iii) le développement <strong>de</strong>s initiatives locales dans le cadre <strong>de</strong>savancées <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> décentralisation et la multi-sectoralité ; (iv) les paradigmesnouveaux qui s’installeront avec la promotion et l’expansion <strong>de</strong>s formes nouvelles <strong>de</strong>couverture du risque maladie ; (v) l’accroissement du secteur privé lucratif et non lucratifet la réduction du rôle <strong>de</strong> l’Etat dans la production <strong>de</strong>s biens et services publics ; (vi) lesmutations à venir dans les besoins <strong>de</strong> santé en rapport avec l’émancipation progressive<strong>de</strong>s populations ; (vii) les réorientations <strong>de</strong> l’offre <strong>de</strong> santé qui découleront <strong>de</strong>schangements épidémiologiques et démographiques et (viii) la reforme progressive <strong>de</strong>système d’enseignement supérieur en cours en adéquation avec les besoins du systèmesanitaire et le développement du profil <strong>de</strong> carrière <strong>de</strong>s agents du santé.PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 58


Garantir une gestion et une utilisation efficiente <strong>de</strong>s Ressources Humaines en SantéLe but visé est <strong>de</strong> corriger les insuffisances dans la gestion <strong>de</strong>s ressources humaines dusecteur au plan quantitatif et qualitatif, et ce, dans la perspective <strong>de</strong> l’amélioration <strong>de</strong>l’état <strong>de</strong> santé <strong>de</strong>s populations et <strong>de</strong> l’atteinte <strong>de</strong>s Objectifs du Millénaire pour leDéveloppement. Les distorsions actuelles feront l’objet <strong>de</strong> corrections dans un espritd’équité, d’efficacité et <strong>de</strong> recherche d’un meilleur ren<strong>de</strong>ment.Pour garantir la qualité <strong>de</strong>s formations <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> santé, une évaluationinstitutionnelle sera faite prenant en compte différents aspects : l’enseignement théoriqueet pratique (contenu et métho<strong>de</strong>s pédagogiques), les enseignants, les infrastructures, lesétudiants, le matériel pédagogique, etc. Les produits <strong>de</strong> la formation seront évalués parles bénéficiaires <strong>de</strong>s soins.Créer un fonds pour la maintenance hospitalièreEn l’absence <strong>de</strong> ressources propres immédiatement disponibles pour faire face auxcharges <strong>de</strong> maintenance <strong>de</strong>s équipements, il est envisagé dans le cadre du PNDS lacréation d’un fonds pour la maintenance hospitalière. Les modalités <strong>de</strong> financement dufonds qui restent à déterminer pourraient impliquer les opérateurs économiques dusecteur pharmaceutique, le Fonds d’Actions <strong>Sanitaire</strong>s, les usagers, les établissementshospitaliers concernés.4. Optimisation <strong>de</strong> la productivité du secteurRéviser les curricula <strong>de</strong> formations du personnel <strong>de</strong> santéLe profil épidémiologique et les connaissances techniques sont très variables dansl’espace et dans le temps. Dès lors, les curricula <strong>de</strong> formation seront régulièrementrévisés et adaptés aux besoins <strong>de</strong> santé <strong>de</strong>s populations et aux profils <strong>de</strong>s personnels.Pour ce faire, une étu<strong>de</strong> permettra d’i<strong>de</strong>ntifier les besoins sanitaires <strong>de</strong> la population afin<strong>de</strong> déterminer les connaissances, les attitu<strong>de</strong>s et les pratiques à acquérir durant laformation initiale pour les satisfaire. La définition par le Ministère chargé <strong>de</strong> la santé duprofil <strong>de</strong> compétences <strong>de</strong> chaque catégorie professionnelle permettra aux institutions <strong>de</strong>formation initiale <strong>de</strong> réviser leur curricula, en adaptant le contenu <strong>de</strong>s formations et lesmétho<strong>de</strong>s pédagogiques et en privilégiant les stages hors CHU.Mettre en place une politique nationale <strong>de</strong> formation continue <strong>de</strong>s personnels <strong>de</strong> santéLes mutations engagées dans le cadre du nouveau plan <strong>de</strong> développement sanitaireappellent une mise à niveau permanente <strong>de</strong>s personnels en cours d’emploi.Une politique <strong>de</strong> formation continue précisera la nécessité (i) d’adapter les formationscontinues aux besoins sanitaires <strong>de</strong> la population, (ii) d’assurer la formation continue <strong>de</strong>tous les acteurs <strong>de</strong> santé, (iii) d’assurer le contrôle effectif <strong>de</strong> toutes les formations(planification, suivi, évaluation), (iv) <strong>de</strong> mobiliser les ressources financières pour lesactivités <strong>de</strong> formation et (v) <strong>de</strong>PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 59


Valoriser les résultats <strong>de</strong> la recherche opérationnelle et faire appliquer les bonnespratiquesDans un contexte où les ressources du secteur, toutes confondues, sont généralementinsuffisantes, la recherche <strong>de</strong> l’optimisation <strong>de</strong> la productivité <strong>de</strong>s interventions à traversla valorisation et l’application <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong> la recherche opérationnelle constitue unevoie pour l’amélioration à moindre coût <strong>de</strong> l’efficience et <strong>de</strong> l’efficacité <strong>de</strong>s prestationssanitaires. Ceci, est particulièrement vérifié pour <strong>de</strong>s programmes prioritaires comme lePEV, la maternité sans risque, la lutte contre le VIH/ Sida et la lutte contre les gran<strong>de</strong>sendémies. Aussi, la direction chargée <strong>de</strong> la formation et <strong>de</strong> la recherche impulsera t-ellecette démarche à travers la diffusion <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong> recherches, l’élaboration <strong>de</strong>directives et l’organisation d’appuis techniques aux structures opérationnelles. Elleentretiendra la collaboration avec les institutions <strong>de</strong> formation et <strong>de</strong> rechercheconcernées et elle assurera la coordination <strong>de</strong>s différentes initiatives <strong>de</strong> valorisation touten assurant l’interface entre les unités <strong>de</strong> formation et les unités opérationnelles.3.3.2. S. 2 : La promotion du partenariat et <strong>de</strong> la multisectorialitéLe secteur <strong>de</strong> la santé est sans nul doute le secteur <strong>de</strong> développement où le partenariatpour l’action est le plus remarquable, le plus agissant et le plus prometteur. Qu’il s’agisse<strong>de</strong> partenaires financiers, techniques, opérationnels, ou <strong>de</strong> partenaires institutionnels oucommunautaires, l’expérience révèle que la qualité du partenariat qui s’établit entreacteurs les acteurs est source d’enrichissement mutuel et gage <strong>de</strong> succès, notammentpour les interventions <strong>de</strong> terrain.Aussi, sous l’impulsion du Ministère chargé <strong>de</strong> la santé, la promotion du partenariat avecla société civile avait-t-elle été favorisée avec la mise en place d’une cellule techniquespécialisée et la mise à disposition <strong>de</strong> moyens financiers importants dans le cadre duProjet <strong>de</strong> Développement <strong>de</strong>s Services <strong>de</strong> Santé Intégrés (PDSSI), et ce, en complément<strong>de</strong>s appuis financiers habituels consentis par le Gouvernement au secteur associatif. Ils’est donc développé <strong>de</strong> nombreuses initiatives <strong>de</strong> contribution <strong>de</strong>s organisations nongouvernementales à la mise en œuvre <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> santé.Tout en oeuvrant pour le renforcement <strong>de</strong>s acquis en la matière, il s’agira pour leMinistère <strong>de</strong> la santé <strong>de</strong> prendre en compte pour la pério<strong>de</strong> à venir, l’avènement <strong>de</strong>nouveaux acteurs que sont les entités décentralisées, notamment les Conseils généraux.Par ailleurs, seront renforcées la participation et la contribution du Ministère <strong>de</strong> la santéaux travaux <strong>de</strong>s instances nouvelles <strong>de</strong> partenariat qui se développent sous l’impulsion<strong>de</strong> la communauté internationale, notamment dans le domaine <strong>de</strong> la mobilisation <strong>de</strong>sressources extérieure. Il s’agit du CCIA pour la vaccination et du CCM pour la lutte contrele VIH/Sida, le Paludisme et la Tuberculose pour lesquels un ancrage institutionnel clair<strong>de</strong>vrait permettre une meilleure clarification <strong>de</strong>s rôles, du fonctionnement et <strong>de</strong>smodalités <strong>de</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s programmes financés.PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 60


1. Promotion <strong>de</strong> la multisectorialité et partenariat avec les acteurs du systèmeLes acteurs du système <strong>de</strong> santé sont représentés par les acteurs internes du secteursanitaire public (prestataires et gestionnaires), les autres ministères techniques, lesacteurs du dispositif sanitaire <strong>de</strong>s corps constitués (armée, police, douane etc…), lesagences partenaires techniques ou financiers du secteur, les représentants du secteurprivé sanitaire, les organismes d’assureurs, les représentants du secteur associatifs, lesassociations communautaires y compris les COGES, les communautés bénéficiaires etrécemment les représentants <strong>de</strong>s collectivités territoriales.Développer un cadre <strong>de</strong> partenariat et <strong>de</strong> concertation avec les autres MinistèrestechniquesL’action Gouvernementale en matière <strong>de</strong> santé ne peut être soutenue durablement sansune participation et une contribution actives <strong>de</strong>s autres acteurs Gouvernementaux enraison <strong>de</strong>s implications et <strong>de</strong>s liens étroits du secteur <strong>de</strong> la santé avec les autressecteurs du développement. Aussi, la mise en place <strong>de</strong> mécanismes <strong>de</strong> concertation et<strong>de</strong> collaboration est-elle une exigence. Les cadres existants à travers les arrêtésministériels en vigueur seront réactivés en vue <strong>de</strong> rendre plus agissante la collaborationintersectorielle dans les domaines comme ceux <strong>de</strong> la mobilisation <strong>de</strong>s ressourcesfinancières, lutte contre le VIH/Sida, la Santé Scolaire, la Santé <strong>de</strong> la reproduction, lalutte contre la Grippe Aviaire, la lutte contre le Paludisme, l’Hygiène Publique, le transfert<strong>de</strong>s compétences aux entités décentralisées, le recherche scientifique, l’information et lacommunication <strong>de</strong> masse. Il n’est pas exclu un approfondissement et un raffermissement<strong>de</strong> le collaboration entre Ministères techniques pouvant déboucher sur la signature <strong>de</strong>conventions <strong>de</strong> partenariats s’inscrivant dans le cadre <strong>de</strong> facilitations pour <strong>de</strong>s actionsmutuelles à haute portée <strong>de</strong> service public.Mettre en place un cadre <strong>de</strong> collaboration avec le dispositif sanitaire <strong>de</strong>s corps constitués(armée, police, douane etc…)Les corps constitués que sont l’armée, la police et la douane ont développé et renforcé,notamment ces <strong>de</strong>rnières années, <strong>de</strong>s dispositifs sanitaires propres. Les réseaux <strong>de</strong>dispensations <strong>de</strong> soins qui se développent ainsi avec <strong>de</strong>s moyens non négligeablesconstituent <strong>de</strong>s secteurs connexes dont la contribution aux efforts <strong>de</strong> santé est <strong>de</strong> plusen plus importante. Aussi, apparaît t-il nécessaire que soit formalisés <strong>de</strong>s cadres <strong>de</strong>collaboration qui permettent aussi bien <strong>de</strong>s échanges d’informations que l’implication<strong>de</strong>sdits réseaux dans <strong>de</strong>s interventions <strong>de</strong> santé <strong>de</strong> portée plus large comme la mise enœuvre <strong>de</strong> certains programmes prioritaires <strong>de</strong> santé. Le Ministère <strong>de</strong> la Santé s’attacheradans le cadre du PNDS à susciter cette collaboration et à favoriser une implication plusgran<strong>de</strong> <strong>de</strong> ce potentiel existant dans la réalisation <strong>de</strong>s objectifs nationaux <strong>de</strong> santé.Renforcer le cadre <strong>de</strong> partenariat et <strong>de</strong> concertation technique avec les agences d’ai<strong>de</strong>au développementLes agences d’ai<strong>de</strong> au développement sont les partenaires privilégiés <strong>de</strong> l’actionsanitaire. Oeuvrant dans <strong>de</strong>s domaines <strong>de</strong> prédilection spécifiques, leur nombre, laPNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 61


qualité <strong>de</strong>s rapports qui s’établissent avec l’autorité sanitaire nationale, ainsi que leurmo<strong>de</strong> opératoire, conditionnent l’atteinte <strong>de</strong>s objectifs poursuivis. Aussi, tout en optantpour un renforcement <strong>de</strong> la coopération et du partenariat avec l’ensemble <strong>de</strong>sintervenant sur la pério<strong>de</strong>, le Ministère <strong>de</strong> la santé entend assurer le lea<strong>de</strong>rship nationaldans l’orientation politique et stratégique du secteur, dans l’in<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s appuis et<strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> au développement dans le secteur, dans le suivi <strong>de</strong>s activités et dansl’évaluation <strong>de</strong>s interventions. Il s’agira <strong>de</strong> formaliser et <strong>de</strong> renforcer les cadres <strong>de</strong>concertation politique, <strong>de</strong> renforcer les échanges d’informations et <strong>de</strong> déterminer uneplate forme <strong>de</strong> concertation technique intégrée et permanente entre experts nationaux etceux <strong>de</strong>s agences partenaires du système <strong>de</strong> santé.Renforcer la contribution du secteur privé sanitaire aux réalisations <strong>de</strong>s objectifs <strong>de</strong> santéLa volonté exprimée par le passé en faveur <strong>de</strong> la promotion du partenariat entre lesecteur sanitaire public et le secteur sanitaire privé n’a pas été matérialisée par <strong>de</strong>sinitiatives <strong>de</strong> collaboration et <strong>de</strong> complémentarité malgré les opportunités existantes en lamatière. Dans la perspective d’un renforcement <strong>de</strong> cette collaboration pour les années àvenir, il sera développé et mise en place une plate forme <strong>de</strong> concertation permanenteavec les associations professionnelles privées comme l’Association <strong>de</strong>s CliniquesPrivées <strong>de</strong> Côte d’Ivoire (ACPCI). Ce cadre <strong>de</strong>vrait permettre <strong>de</strong> jeter les bases d’unecollaboration en bien <strong>de</strong>s domaines comme celui <strong>de</strong> l’information sanitaire, <strong>de</strong> laparticipation du secteur privé au PEV <strong>de</strong> routine ou dans le domaine <strong>de</strong> l’adoption et <strong>de</strong>l’application <strong>de</strong>s grilles tarifaires dans le secteur privé. Pourra également être envisagé ledéveloppement <strong>de</strong> mécanismes <strong>de</strong> référence réciproques <strong>de</strong> patients dans le cadreconventions entre le secteur hospitalier public et le secteur hospitalier privé.Réorienter et renforcer la contribution du secteur associatif et <strong>de</strong>s organisations nongouvernementales à la mise en œuvre <strong>de</strong> l’action sanitaireLe secteur associatif et les organisations non gouvernementales (ONG) ont une longuetradition <strong>de</strong> collaboration avec le Ministère <strong>de</strong> la santé, notamment au niveau <strong>de</strong>sinterventions <strong>de</strong>s programmes prioritaires <strong>de</strong> santé. Plusieurs d’entre elles sont à ce jour<strong>de</strong>s partenaires privilégiés incontournables dans <strong>de</strong>s domaines comme ceux <strong>de</strong> la priseen charge <strong>de</strong>s personnes vivant avec le VIH/ Sida, la Santé <strong>de</strong> la Reproduction, la SantéInfantile, la lutte contre le Cancer, etc….Convaincu <strong>de</strong> l’importance <strong>de</strong> ces organisationsdans l’action <strong>de</strong> santé future, le Ministère entend œuvrer pour une plus gran<strong>de</strong> efficacité<strong>de</strong>s ces organisations. Il s’agira plus précisément d’amener ces organisations às’intéresser à d’autres domaines <strong>de</strong> l’action sanitaire comme certaines maladiesnégligées (Trypanosomiase humaine africaine, Schistosomiase, Pian etc…), certainesmaladies réémergentes (Tuberculose etc…) ou encore certaines endémies tropicalescomme le Paludisme. Bien entendu, les actions visant à favoriser une plus largeinformation du public seront entreprises, <strong>de</strong> même que celles visant au renforcement <strong>de</strong>scapacités d’intervention <strong>de</strong>s ONG. Dans ce même élan, seront également renforcés lesrôles <strong>de</strong>s associations communautaires et ceux <strong>de</strong>s relais communautaires.PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 62


Redynamiser les comités <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s établissements sanitaires publicsLa mise en place <strong>de</strong>s comités <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s établissements sanitaires dans le cadre <strong>de</strong>l’initiative <strong>de</strong> Bamako avait suscité beaucoup d’enthousiasme ou sein <strong>de</strong>s communautéset également beaucoup d’espoirs pour les autorités sanitaires. Soutenu et appuyé parl’UNICEF au démarrage en Côte d’Ivoire, le mouvement avait démontré toute sapertinence lors <strong>de</strong>s séances <strong>de</strong> monitoring <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong>s centres <strong>de</strong> santé avec laprise <strong>de</strong> parole et le jugement critique <strong>de</strong>s représentants <strong>de</strong>s communautés. Il s’agira <strong>de</strong>relancer cet élan <strong>de</strong> participation communautaire en étroite collaboration avec les entitésdécentralisées. En pratique, les responsables <strong>de</strong>s districts sanitaires seront mis àcontribution pour faire le point sur le niveau fonctionnalité <strong>de</strong>sdits COGES et mettre enœuvre par la même occasion un plan <strong>de</strong> reconstitution et <strong>de</strong> redynamisation <strong>de</strong> cesorganisations communautaires. En raison <strong>de</strong>s nombreux questionnements au sujet <strong>de</strong>smodalités d’intéressement <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong>s ces comités, il sera entrepris une réflexionprospective sur ce thème avec l’implication <strong>de</strong>s responsables <strong>de</strong>s entités décentraliséesaux fins <strong>de</strong> l’adoption <strong>de</strong> solutions novatrices satisfaisantes.2. Suivre et faciliter le processus <strong>de</strong> transfert et <strong>de</strong> répartition <strong>de</strong>s compétences auxcollectivités territorialesLe processus <strong>de</strong> transfert <strong>de</strong>s compétences aux collectivités territoriales conformément àla loi en vigueur sur la décentralisation est entré dans sa phase d’opérationnalisationavec le transfert effectif <strong>de</strong>s ressources budgétaires et d’un certain nombre d’initiativeslocales aux entités décentralisées. Cependant, les textes d’application <strong>de</strong> la loi sonttoujours en finalisation à savoir : le décret d’application <strong>de</strong> la loi portant transfert etrépartition <strong>de</strong>s compétences; l’arrêté interministériel portant attributions, organisation,fonctionnement <strong>de</strong>s établissements sanitaires publics gérés par les CollectivitésTerritoriales et <strong>de</strong> détermination <strong>de</strong>s nouvelles modalités <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s établissementsconcernés par le transfert <strong>de</strong> compétences, l’arrêté interministériel portant attributions,organisation, et fonctionnement <strong>de</strong>s Comités Locaux <strong>de</strong> Santé, l’arrêté interministérielportant transfert <strong>de</strong> biens meubles et immeubles dans le cadre du transfert <strong>de</strong>scompétences aux Collectivités Territoriales en matière <strong>de</strong> Santé, d’Hygiène Publique et<strong>de</strong> Qualité.En attendant l’acquisition par les entités décentralisées <strong>de</strong>s compétences requises pourassumer les charges et missions qui leur sont dévolues dans le cadre <strong>de</strong> la loi portanttransfert et répartition <strong>de</strong>s compétences aux collectivités territoriales, les problèmes quise posent sur le terrain appellent <strong>de</strong>s mesures urgentes correctrices.Aussi, est t-il envisagé dans le cadre du PNDS, un certain nombre <strong>de</strong> dispositionstransitoires ainsi que <strong>de</strong>s actions d’accompagnement <strong>de</strong> la décentralisation, avec pourobjectifs la préservation <strong>de</strong>s acquis, la facilitation du processus <strong>de</strong> dévolution <strong>de</strong>sresponsabilités aux collectivités territoriales et la formalisation d’un partenariat bénéfiquepour les prochaines années.Il s’agira <strong>de</strong> (i) proposer l’observance d’une pério<strong>de</strong> moratoire couvrant la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong>mise en œuvre du PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong>, (II) participer à la finalisation <strong>de</strong> ces textes enPNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 63


élaboration afin <strong>de</strong> garantir leur applicabilité (iii) vulgariser les dispositions du décretd’application <strong>de</strong> la loi et <strong>de</strong>s autres textes réglementaires subséquents aussi bien auprès<strong>de</strong>s acteurs du domaine <strong>de</strong> la santé qu’auprès <strong>de</strong>s responsables <strong>de</strong>s collectivitésterritoriales, (iv) établir les normes sanitaires applicables dans les domaines <strong>de</strong>responsabilité <strong>de</strong>s collectivités territoriales et élaborer les outils <strong>de</strong> gestion et <strong>de</strong> suivi, (v)mettre à niveau les acteurs <strong>de</strong>s services extérieurs du MSHP pour à assumer leur rôled’assistance aux collectivités territoriales, (vi) développer un sous-système d’informationsanitaire portant sur les responsabilités sanitaires <strong>de</strong>s collectivités territoriales.3.3.3. S. 3 : Le développement <strong>de</strong> la recherche sur les systèmes <strong>de</strong> santé1. Promouvoir et développer la recherche en santéMaillon faible dans le développement du système <strong>de</strong> santé, la recherche en santé,notamment la recherche opérationnelle et la recherche-action, fera l’objet d’uneimpulsion nouvelle visant à améliorer les connaissances sur le système <strong>de</strong> santé eti<strong>de</strong>ntifier les voies et les moyens les plus adaptés pour son développement harmonieux.Il s’agira essentiellement (i) d’élaborer le document <strong>de</strong> politique nationale <strong>de</strong> rechercheopérationnelle en Côte d’Ivoire, (ii) <strong>de</strong> définir un cadre législatif et réglementaire pour larecherche en santé, (iii) <strong>de</strong> définir <strong>de</strong>s thèmes prioritaires <strong>de</strong> recherche, (iv) i<strong>de</strong>ntifier etmettre en place <strong>de</strong>s sites pilotes <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> la recherche en santé, (v) <strong>de</strong>développer <strong>de</strong>s protocoles <strong>de</strong> recherche opérationnelle, (vi) d’organiser <strong>de</strong>s sessions <strong>de</strong>formation <strong>de</strong>s acteurs à la méthodologie <strong>de</strong> la recherche opérationnelle (vii) d’organiser<strong>de</strong>s appuis techniques aux équipes <strong>de</strong> recherche aux différents niveaux <strong>de</strong> la pyrami<strong>de</strong>sanitaire.A priori, les thèmes <strong>de</strong> recherche concerneront prioritairement (i) l’amélioration <strong>de</strong> laqualité <strong>de</strong>s soins, (ii) l’amélioration <strong>de</strong> la performance <strong>de</strong>s programmes prioritaires <strong>de</strong>santé, (iii) les aspects financiers et économiques du système <strong>de</strong>s santé, (iv) larationalisation <strong>de</strong>s ressources, (v) la sécurité sanitaire (vi) les facteurs comportementauxface à la maladie (vii) les facteurs sociologiques liés à la santé et au système <strong>de</strong> santé,(viii) la pharmacopée et mé<strong>de</strong>cine traditionnelle. De nouveaux thèmes pourront êtreinscrits au titre <strong>de</strong>s priorité suivant leur pertinence et leur faisabilité.2. Assurer le financement <strong>de</strong> la recherche opérationnelleLa recherche <strong>de</strong> mécanismes originaux <strong>de</strong> financement <strong>de</strong> la recherche est la conditionpremière pour garantir sa mise en œuvre. La création d’un fonds national <strong>de</strong> financement<strong>de</strong> la recherche en santé est une éventualité à explorer en concertation avec les partiesconcernées et le Ministère chargé <strong>de</strong> la recherche. Toutefois, en raison <strong>de</strong>s enjeux <strong>de</strong> larecherche opérationnelle sur la mise en œuvre <strong>de</strong>s programmes prioritaires <strong>de</strong> santé, lespossibilités <strong>de</strong> financement seront envisagées avant tout dans le cadre <strong>de</strong>s ressourcesfinancières allouées ou octroyées auxdits programmes. Bien entendu, <strong>de</strong>s ressourcesfinancières pourraient également être dégagées pour la recherche dans le cadre <strong>de</strong>sbudgets <strong>de</strong>s structures concernées.PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 64


3.3.4. S. 4 : L’opérationnalisation <strong>de</strong>s districts sanitairesLe choix du district sanitaire comme unité opérationnelle du système <strong>de</strong> santé est uneoption réaffirmée dans le cadre <strong>de</strong> la mise en œuvre du PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> et ce, en vertu<strong>de</strong> la stratégie <strong>de</strong>s soins <strong>de</strong> santé primaires qui <strong>de</strong>meure d’actualité. Mais surtout, enraison <strong>de</strong> la pertinence à ce jour du choix du district sanitaire comme cadre le plusapproprié <strong>de</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> la stratégie <strong>de</strong>s soins <strong>de</strong> santé primaires (SSP). Cesoptions qui sont <strong>de</strong> mise <strong>de</strong>puis 1994 (année <strong>de</strong> mise en place <strong>de</strong>s districts sanitaires),appellent à présent la définition et l’exécution d’un véritable programmed’opérationnalisation <strong>de</strong>s districts sanitaires, avec comme objectif, l’accomplissement entoute efficacité <strong>de</strong>s missions et tâches qui leur sont assignées.Cette efficacité recherchée sera développée dans le cadre d’une démarched’opérationnalisation systématique <strong>de</strong>s districts sanitaires comprenant entre autres: (i)l’élaboration <strong>de</strong>s outils d’opérationnalisation, (ii) l’application effective <strong>de</strong>s outils sur leterrain (iii) le renforcement <strong>de</strong>s capacités <strong>de</strong>s acteurs concerné, (iv) l’encadrement,l’appui et le suivi du processus d’opérationnalisation, (v) l’évaluation du processusd’opérationnalisation <strong>de</strong>s districts et l’appréciation <strong>de</strong>s progrès (vi) La dotation <strong>de</strong>moyens <strong>de</strong> fonctionnements adéquats aux DR et DD, (vii) la réorganisation fonctionnelleet opérationnelle <strong>de</strong>s districts sanitaires.1. Actualisation <strong>de</strong>s outils d’opérationnalisation <strong>de</strong>s districts sanitairesActualiser le PMA <strong>de</strong>s directions régionales et celui <strong>de</strong>s districts sanitairesLes textes d’organisation et <strong>de</strong> fonctionnement <strong>de</strong>s Directions régionales et <strong>de</strong>s Districtsseront révisés et adaptés pour tenir compte du nouveau paradigme qui a vu jour avecl’avènement <strong>de</strong>s entités décentralisées et le transfert <strong>de</strong>s compétences en vue cesentités dans le domaine <strong>de</strong> la santé. Il s’agira d’harmoniser au mieux suivant le schéma<strong>de</strong> dévolution adopté, les missions, les activités, les tâches ainsi que les modalités <strong>de</strong>fonctionnement et <strong>de</strong> collaboration entre entité <strong>de</strong> déconcentrées <strong>de</strong> l’administrationsanitaire et entités décentralisées. La révision <strong>de</strong>s textes d’organisation et <strong>de</strong>fonctionnement <strong>de</strong>s Directions régionales et <strong>de</strong>s Districts sanitaires sera complétée parune mise à jour <strong>de</strong>s textes portant définition du PMA pour ces entités déconcentrée.Dans le mêmes esprit, les textes portant fixation du PMA <strong>de</strong>s établissements sanitairesseront révisés pour tenir compte <strong>de</strong>s missions à assignées aux entités décentralisées.Concevoir les outils manquants et actualiser les outils existantsLe processus <strong>de</strong> conception et d’élaboration <strong>de</strong>s outils d’opérationnalisation <strong>de</strong>s Districtssanitaires entamé <strong>de</strong>puis plusieurs années sous la conduite <strong>de</strong> l’Unité Technique d’appuiaux Districts <strong>Sanitaire</strong>s (UTAD) et du Service d’Appui aux Services Exécuteurs et à laDécentralisation (SADED) sera relancé et accéléré en vue <strong>de</strong> parvenir dans les meilleursdélais à la disponibilité <strong>de</strong> l’éventail <strong>de</strong> tous outils et directives opérationnelles requispour l’opérationnalisation <strong>de</strong>s districts sanitaires. Ce processus consistera à réviser lesoutils existants pour tenir compte <strong>de</strong> l’actualité sanitaire et <strong>de</strong> l’actualité scientifique. Lesoutils manquants concernés se rapportent (i) à la rationalisation <strong>de</strong> la formation <strong>de</strong>sPNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 65


personnels sur l’application du PMA au niveau <strong>de</strong> l’ESPC, <strong>de</strong> l’hôpital <strong>de</strong> référence etl’équipe cadre, (ii) aux gui<strong>de</strong>s méthodologiques <strong>de</strong> réalisation <strong>de</strong> certaines activités clésdu PMA (planification intégrée, audit médical, projet d’établissement, …).2. L’application effective <strong>de</strong>s outils sur le terrainVulgariser auprès <strong>de</strong>s acteurs les textes et les outils d’opérationnalisation <strong>de</strong>s districtssanitairesPar le passé, la mise à la disposition <strong>de</strong>s outils confectionnés en vue <strong>de</strong> leur applicationpar les équipes <strong>de</strong>s districts sanitaires n’a pas été suivie d’un programme <strong>de</strong>vulgarisation et <strong>de</strong> formation, faute <strong>de</strong> ressources financières pour assurer la prise encharge <strong>de</strong>s coûts opérationnels <strong>de</strong> ces activités. Ainsi, dans bien <strong>de</strong>s cas, le processusd’appropriation et <strong>de</strong> maîtrise <strong>de</strong> ces outils par les équipes cadre <strong>de</strong>s districts sanitairen’ont pu être effectif.Partie intégrante du programme d’appui technique aux services extérieurs, lavulgarisation <strong>de</strong>s outils d’opérationnalisation comprend au minimum (i) la constitutiond’une équipe centrale <strong>de</strong> formateurs dotée <strong>de</strong> moyens pédagogiques et logistiquesadéquats, (ii) la formation <strong>de</strong>s formateurs régionaux (iii) l’organisation <strong>de</strong> sessions <strong>de</strong>formation dans chacune <strong>de</strong>s régions sanitaires, (iv) l’organisation <strong>de</strong> sessions <strong>de</strong>formations dans les districts sanitaires, (v) <strong>de</strong>s missions <strong>de</strong> suivi et <strong>de</strong> monitorage, (vi)<strong>de</strong>s missions d’évaluation et d’inspection, (vii) <strong>de</strong>s missions d’audit et (viii) une allocation<strong>de</strong> conséquente renforcement humaines, matérielles et logistique <strong>de</strong>s services centrauximpliqués dans l’encadrement technique <strong>de</strong>s équipes régionales et <strong>de</strong> district.En pratique il s’agira d’organiser une formation dans chaque région en constituant <strong>de</strong>spools <strong>de</strong> formateurs régionaux. Ceux-ci se chargeront d’organiser et <strong>de</strong> réaliser lesformations locales sous la supervision et avec l’appui <strong>de</strong>s formateurs centraux. Comptetenu <strong>de</strong> la durée <strong>de</strong>s formations locales, les cibles sont les personnels techniques (20 à24 personnes au maximum). Cela reviendra à réaliser 800 sessions locales dont unemoitié, soit 400, sera consacrée à la première session qui dure 12 jours et l’autre moitié àla <strong>de</strong>uxième session qui dure 14 jours. Le suivi après formation à réaliser 4 à 6supervisions <strong>de</strong> chaque ESPC, 2 monitorages dans chaque ESPC, 2 accréditations pourles 5 ans, et <strong>de</strong>s autoévaluations annuelles.Instaurer un système planification annuelle intégrée dans les districts sanitairesL’élaboration <strong>de</strong> plans <strong>de</strong> développement sanitaire locaux et les plans d’opérationsannuels sont <strong>de</strong>s exigences gestionnaires pour les districts sanitaires. Cependant, cetteactivité n’est pas réalisée dans bien <strong>de</strong>s cas. Le programme d’opérationnalisation <strong>de</strong>sdistricts sanitaires qui sera développé dans le cadre du PNDS mettra un accent toutparticulier sur la relance <strong>de</strong> l’exercice <strong>de</strong> planification annuelle au niveau <strong>de</strong>s districtssanitaires, avec comme perspective la mise en cohérence et l’intégration opérationnelle<strong>de</strong>s activités relevant <strong>de</strong> la poursuite <strong>de</strong>s objectifs <strong>de</strong>s programmes prioritaires <strong>de</strong> santé.Les micros plans <strong>de</strong>s programmes prioritaires <strong>de</strong> santé et ceux <strong>de</strong>s projets en exécutionseront pris en compte dans les plans d’actions annuels <strong>de</strong>s districts sanitaires dans laPNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 66


mesure où les besoins locaux en expriment la pertinence. Il s’agira d’inverser ladémarche <strong>de</strong> planification et d’éviter que les plans d’actions annuels <strong>de</strong>s districtssanitaires ne soient plus la simple juxtaposition <strong>de</strong>s activités issues <strong>de</strong>s micros plans <strong>de</strong>sdirections <strong>de</strong> programmes ou <strong>de</strong>s projets.3. Doter en moyens <strong>de</strong> fonctionnements adéquats les Directions régionales <strong>de</strong> la santé etles Districts sanitairesLa création d’un nombre important <strong>de</strong> districts sanitaires sur une pério<strong>de</strong> relativementcourte n’a pas permis <strong>de</strong> planifier les investissements nécessaires pour assurer lesdotations requises en infrastructures, équipements et logistique. Il est <strong>de</strong> même pour lesressources humaines et pour les coûts opérationnels et les charges récurrentes diverses.Il sera programmé et engagé sur la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> mise en œuvre du PNDS un pland’installation <strong>de</strong>s Bureaux <strong>de</strong>s districts sanitaires nouvellement créés et un plan <strong>de</strong>renforcement <strong>de</strong>s capacités opérationnelles <strong>de</strong>sdits districts. Ce programme d’installationcomprendra (i) la construction <strong>de</strong> bâtiments ou l’aménagement <strong>de</strong> locaux existants, (ii) ladotation en équipements et logistiques requis, (iii) l’affectation supplémentaire <strong>de</strong>personnels techniques et administratifs et (iv) l’octroie <strong>de</strong> dotations budgétairesadéquates. Une trentaine <strong>de</strong> districts sanitaires sont concernés. Des alternatives visant lacontribution <strong>de</strong>s entités décentralisées pourraient être envisagées dans le cadre <strong>de</strong>contrats <strong>de</strong> partenariat.4. Entreprendre une réorganisation spatiale à l’intérieur <strong>de</strong>s districts sanitairesEn plus <strong>de</strong>s mesures énoncées ci-<strong>de</strong>ssus visant à opérationnaliser les districtssanitaires ; et afin d’obtenir une meilleure couverture opérationnelle dans la réalisation<strong>de</strong>s missions dévolues aux districts sanitaires, et opérer dans le même temps unrapprochement <strong>de</strong>s capacités d’intervention <strong>de</strong>s aires <strong>de</strong> santé les plus reculées, il seracréé <strong>de</strong>s secteurs sanitaires. Les secteurs sanitaires correspondront aux aires <strong>de</strong>couverture <strong>de</strong>s sous-préfectures <strong>de</strong> santé actuelles dans la mesure où celles-ci sontmédicalisées (présence d’un mé<strong>de</strong>cin au centre <strong>de</strong> santé urbain). Les secteurs <strong>de</strong> santéainsi crées se verront doter <strong>de</strong>s ressources et <strong>de</strong>s moyens logistiques adaptés pourassurer localement les missions habituelles dévolues aux districts sanitaires. Le mé<strong>de</strong>cinen poste au centre <strong>de</strong> santé urbain sera assimilé à un mé<strong>de</strong>cin adjoint <strong>de</strong> districtsanitaire. Cette réorganisation spatiale se fera progressivement et après la réalisationd’expériences pilotes.3.3.5. S.5 : L’amélioration <strong>de</strong> la performance <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> santéDévelopper les normes et standards <strong>de</strong> performance <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> santéPlusieurs programmes <strong>de</strong> santé ont été crées ces <strong>de</strong>rnières pour faire face à <strong>de</strong>sproblématiques dont les dimensions <strong>de</strong> santé publique ont été établies. Il convienttoutefois <strong>de</strong> ne pas perdre <strong>de</strong> vue la question la nécessité d’une intégration progressive<strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> ces programmes <strong>de</strong> santé au niveau <strong>de</strong>s établissements <strong>de</strong> soins dansla mesure où elles sont susceptibles d’intégrer le paquet minimum d’activités délivrés.Cette perspective amène à suivre <strong>de</strong> plus près les progrès réalisés dans la réalisationPNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 67


<strong>de</strong>s objectifs <strong>de</strong>sdits programmes <strong>de</strong> santé. Le développement <strong>de</strong> normes et standards<strong>de</strong> performance <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> santé s’inscrit dans cette démarche. Il s’agira plusprécisément <strong>de</strong> généraliser pour tous les programmes <strong>de</strong> santé l’élaboration <strong>de</strong>document <strong>de</strong> politique et <strong>de</strong> document <strong>de</strong> programme consensuel y compris lesindicateurs <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong>s progrès. Les tableaux <strong>de</strong> bords <strong>de</strong> suivi afférents à cesprogrammes seront renseignés par les services compétents et comparés aux évaluationsexternes indépendantes qui seront entreprises périodiquement. Cette baseinformationnelle <strong>de</strong>vrait permettre <strong>de</strong> juger <strong>de</strong> manière plus efficace les avancéesopérées et <strong>de</strong> déci<strong>de</strong>r <strong>de</strong> la pertinence <strong>de</strong> l’intégration totale ou partielle <strong>de</strong>s activitésd’un certain nombre <strong>de</strong> programme <strong>de</strong> santé.Renforcer les rôles <strong>de</strong>s différents acteurs dans la mise en œuvre <strong>de</strong>s politiques etdirectives <strong>de</strong>s programmes spécifiques <strong>de</strong> santé aux différents niveaux <strong>de</strong> la pyrami<strong>de</strong>sanitaireLa mise en place <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> santé et l’érection <strong>de</strong> directions <strong>de</strong> coordination <strong>de</strong>programme <strong>de</strong> santé ne s’est pas accompagnée <strong>de</strong> directives claires sur le cadreopératoire <strong>de</strong> la fonction <strong>de</strong> coordination et d’animation <strong>de</strong>sdites directions. Aussi, unrenforcement du rôle <strong>de</strong>s acteurs <strong>de</strong> terrain dans la mise en œuvre <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong>santé s’impose. Ce renforcement sera bâti autour d’un programme <strong>de</strong> délégation et <strong>de</strong>transfert véritable d’initiatives, <strong>de</strong> compétences et <strong>de</strong> ressources au profit <strong>de</strong>s unitésopérationnelles. Une nouvelle approche <strong>de</strong> la mise en œuvre et <strong>de</strong> l’opérationnalisation<strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> santé sera promu aux fins d’un déplacement progressif <strong>de</strong>s pôlesd’intervention vers les niveaux périphériques.Rendre disponible les ressources règlementaires dans les directions <strong>de</strong> coordination <strong>de</strong>sprogrammes <strong>de</strong> santé:Le Ministère <strong>de</strong> la Santé vient <strong>de</strong> réviser les textes d’organisation <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong>santé et <strong>de</strong> leur direction <strong>de</strong> coordination dans un esprit <strong>de</strong> renforcement <strong>de</strong> leurcoordination générale et <strong>de</strong> renforcement <strong>de</strong> la collaboration entre programmes <strong>de</strong> santé.Cependant, leur efficacité opérationnelle dépend en partie du potentiel humain,technique, matériel et logistique. Une opération ponctuelle d’affectation <strong>de</strong> 15 cadres parprogramme a été entreprise (Paludisme, Tuberculose et VIH/SIDA). Cette opération serapoursuivie en fonction <strong>de</strong> la disponibilité <strong>de</strong>s ressources humaines. Il en sera <strong>de</strong> mêmepour les ressources matérielles et logistiques. Dans le même esprit, les Directionsrégionales <strong>de</strong> la santé se verront doter <strong>de</strong> personnels supplémentaires et <strong>de</strong> moyenslogistiques et matériels conséquents pour remplir leurs missions qui <strong>de</strong>vraient être celles<strong>de</strong> véritable centre <strong>de</strong> coordination et <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> terrain. Bien entendu, cerenforcement <strong>de</strong>s ressources s’accompagnera d’une mise à niveau et d’un renforcement<strong>de</strong>s capacités <strong>de</strong>s personnels dans les domaines jugés pertinents pour les missions àelles confiées.PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 68


3.4. Objectif 4. : Améliorer la qualité <strong>de</strong>s prestations sanitaires.La recherche <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s prestations sanitaires, et du service public en général, estun défi que le système <strong>de</strong> santé s’engage à relever durant les prochaines années. Cetteaspiration concerne l’ensemble <strong>de</strong>s prestations sanitaires, notamment les prestationshospitalières. Les mesures envisagées ont été en partie exposées au point 3.2.2 p. auchapitre <strong>de</strong> la prise encharge en milieu <strong>de</strong> soins. Elles sont ici reprises en guise <strong>de</strong>rappel :La prise en charge en milieu <strong>de</strong> soinsDe la qualité <strong>de</strong> la prise en charge <strong>de</strong>s cas en milieu <strong>de</strong> soins dépend étroitement leniveau d’utilisation <strong>de</strong>s services, la satisfaction <strong>de</strong>s usagers et <strong>de</strong> leur famille et lesperformances du système <strong>de</strong> santé. Véritable gageure pour le dispositif public <strong>de</strong> soins,la problématique <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> la prise en charge recèle un enjeu <strong>de</strong> taille qui est celuila confiance et <strong>de</strong> l’adhésion <strong>de</strong>s bénéficiaires. Tous les niveaux <strong>de</strong> la pyrami<strong>de</strong> sanitaireétant concernées à <strong>de</strong>s <strong>de</strong>grés divers, il s’agira d’opérer une véritable révolutionindividuelle et collective dans ce domaine en commençant par les questions en rapportavec l’amélioration du cadre d’accueil <strong>de</strong>s patients et celles en rapport avecl’organisation du travail et les conditions matérielles <strong>de</strong> dispensation <strong>de</strong>s soins. A cesujet, le minimum que constitue l’hygiène <strong>de</strong>s établissements sanitaires, la protection etla sécurité <strong>de</strong>s patients et <strong>de</strong>s locaux, les conditions d’hébergement <strong>de</strong>vraient êtreassuré.La réorganisation <strong>de</strong>s services d’accueil <strong>de</strong>s patients et celle <strong>de</strong>s services d’urgence <strong>de</strong>shôpitaux toutes catégories confondues fera l’objet d’une réflexion approfondie en vue <strong>de</strong>la promotion d’arrangements institutionnels pouvant aller jusqu’à la contractualisationpartielle ou totale <strong>de</strong>sdits services, notamment dans les grands hôpitaux publics <strong>de</strong>sgran<strong>de</strong>s villes. La prise en charge médicale proprement dite <strong>de</strong>s patients, leurencadrement et leur suivi sera améliorée à travers <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> mise en œuvre<strong>de</strong> projets d’établissements incluant le renforcement <strong>de</strong>s moyens diagnostic etthérapeutiques, le renforcement <strong>de</strong>s pratiques <strong>de</strong>s personnels soignants par l’utilisation<strong>de</strong>s protocoles et algorithmes <strong>de</strong> prise en charge <strong>de</strong>s cas, l’amélioration <strong>de</strong>s conditionsd’exercice y compris <strong>de</strong>s mesures incitatives individuelles ou collectivesOutre ces mesures, d’autres mesures <strong>de</strong> portée plus structurelle son envisagées. Ellesconcernent (i) le renforcement <strong>de</strong>s capacités d’intervention <strong>de</strong>s hôpitaux, (ii) la formationcontinue <strong>de</strong>s personnels <strong>de</strong> santé, (iii) la valorisation <strong>de</strong>s ressources humaines, (iv) lerenforcement <strong>de</strong>s capacités logistiques pour la maintenance <strong>de</strong>s infrastructures et <strong>de</strong>séquipements ; (v) le développement <strong>de</strong> l’assurance qualité.PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 69


3.4.1. S.1 : Le Renforcement <strong>de</strong>s capacités d’intervention <strong>de</strong>s hôpitauxCréer <strong>de</strong>s Centres Hospitaliers Régionaux Universitaires CHR-ULa perspective <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> nouveaux pôles universitaires dans les années àvenir ne fait plus <strong>de</strong> doute. Aussi, l’idée <strong>de</strong> la création d’une nouvelle entité dans laclassification <strong>de</strong>s établissements sanitaires est à présent envisagée comme une <strong>de</strong>sréponses à l’amélioration <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s prestations sanitaires et comme prémisses àl’avènement <strong>de</strong>s Régions entités décentralisées à qui la loi confère <strong>de</strong>s compétences enmatière <strong>de</strong> formation universitaire. Le Centre Hospitalier Régional et Universitaire (CHR-U) est une évolution qui correspond aux ambitieux <strong>de</strong> développement du système <strong>de</strong>santé ainsi qu’aux objectifs en rapport avec la décentralisation. La mise en placeprogressive <strong>de</strong>s Centres Hospitaliers Régionaux Universitaires sera calquée sur le pland’ouverture <strong>de</strong>s antennes <strong>de</strong> l’INFAS. Ils seront rattachés aux universités existantessuivant leur positionnement géographique.Les Centres Hospitaliers Régionaux Universitaires assureront quatre (4) missionsessentielles à savoir les soins, l’encadrement <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> Santé en fonction dans larégion, l’encadrement <strong>de</strong>s étudiants en mé<strong>de</strong>cine et <strong>de</strong>s étudiants sages-femmes etinfirmiers <strong>de</strong> l’INFAS, et la recherche. Ils contiendront les services <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine,Chirurgie, Gynécologie-Obstétrie, Odonto-Stomatologie, Pédiatrie et <strong>de</strong> Santécommunautaire. Les services seront animés par <strong>de</strong>s enseignants <strong>de</strong>s UFR <strong>de</strong> santé, <strong>de</strong>sInternes, <strong>de</strong>s CES, <strong>de</strong>s Etudiants en stage <strong>de</strong> Santé Publique 6ème année, et <strong>de</strong>sEtudiants en instance <strong>de</strong> thèse.Le but visé est le renforcement <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s soins, l’amélioration <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>formation initiale <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins et <strong>de</strong>s autres agents <strong>de</strong> santé (Sages-femmes, infirmiers,auxiliaires médicaux). A terme, il est espéré une contribution significative à la réductiondu taux <strong>de</strong> mortalité générale, du taux <strong>de</strong> mortalité maternelle et du taux <strong>de</strong> mortalitéinfantile. Les sites <strong>de</strong> démarrage i<strong>de</strong>ntifiés sont les villes d’Aboisso, Abengourou,Yamoussoukro, San-Pédro, Daloa, Man et Korhogo.Développer <strong>de</strong> nouveaux services <strong>de</strong> prestations sanitaires hautement spécialisésLa position <strong>de</strong> pays en développent, <strong>de</strong> même que le choix opéré pour la stratégie <strong>de</strong>ssoins <strong>de</strong> santé primaires comme approche <strong>de</strong> santé publique présentant la meilleuregarantie pour la satisfaction <strong>de</strong>s besoins essentiels <strong>de</strong> santé <strong>de</strong>s populations, ne doiventpas faire occulter le besoins <strong>de</strong> plus en plus grandissants au sein <strong>de</strong> la populationivoirienne <strong>de</strong> soins <strong>de</strong> type restaurateur, réparateur, palliatif ou curatif <strong>de</strong> <strong>de</strong>rnier recours.Sans perdre <strong>de</strong> vue les priorités <strong>de</strong> l’heure, la Côte d’Ivoire entend se doter <strong>de</strong>sressources et moyens mo<strong>de</strong>rnes <strong>de</strong> prise en charge hautement spécialisés, à l’image <strong>de</strong>l’institut <strong>de</strong> cardiologie d’Abidjan qui est à ce jour un pôle d’excellence sous régional etcertainement régional. Il s’agira dès à présent <strong>de</strong> concevoir un programme <strong>de</strong>développement allant dans ce sens, et <strong>de</strong> programmer la mobilisation <strong>de</strong>s ressources,toutes natures confondues; qui permettront à terme <strong>de</strong> concrétiser cette option. LesPNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 70


prestations sanitaires visées concernent au minimum (i) la greffe rénale, (ii) la greffe <strong>de</strong>cornée, et (iii) la radiothérapie.Promouvoir l’élaboration <strong>de</strong> projets d’établissements dans les établissements hospitaliersL’élaboration <strong>de</strong> projets d’établissements procè<strong>de</strong> <strong>de</strong> la volonté d’instaurer au sein <strong>de</strong>chaque structure hospitalière l’adoption consensuelle d’un schéma <strong>de</strong> développementpropre. Il s’agit <strong>de</strong> permettre l’amorce d’une dynamique <strong>de</strong> changement orientée vers larecherche <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s prestations, mais également vers la recherche d’uneamélioration <strong>de</strong>s conditions d’exercice <strong>de</strong>s professionnels <strong>de</strong> santé. Cette démarche serapromue et vulgarisée au sein <strong>de</strong>s équipes <strong>de</strong> direction <strong>de</strong>s hôpitaux avec l’implication<strong>de</strong>s responsables <strong>de</strong>s entités décentralisées (Conseil généraux) et <strong>de</strong>s usagers. LaDirection en charge <strong>de</strong>s établissements et <strong>de</strong>s professions sanitaires encadrera cesopérations à travers la mise à disposition <strong>de</strong>s hôpitaux <strong>de</strong>s outils méthodologiques etautres documents d’orientation nécessaires.3.4.2. S.2 : La Valorisation <strong>de</strong>s ressources humaines en santéLes ressources humaines seront valorisées au prorata <strong>de</strong>s possibilités <strong>de</strong> l’état. Cetterevalorisation concernera (i) la formation continue <strong>de</strong>s personnels <strong>de</strong> santé, (ii) les profilset plans <strong>de</strong> carrière, (iii) la reconnaissance nationale du mérite dans l’exercice <strong>de</strong>sfonctions, (iv) les effets financiers <strong>de</strong>s avancements automatiques <strong>de</strong>s agents, (v) lesprimes <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins spécialistes, (vi) le statut d’enseignants pour le personneld’encadrement <strong>de</strong> l’INFAS, (vii) la revalorisation salariale.Globalement, Il faudra repenser aussi bien la typologie <strong>de</strong>s emplois que le statut <strong>de</strong>sressources humaines dans l’organisation générale <strong>de</strong> la fonction publique. Il faudraégalement repenser les conditions d’exercice <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> santé, toutes disciplinesconfondues, dans le sens d’une valorisation et d’une responsabilisation accrue <strong>de</strong>sditsprofessionnels dans l’organisation du dispositif <strong>de</strong> santé et <strong>de</strong> l’offre <strong>de</strong> service public ouprivé. Il faudra par ailleurs, repenser le rôle et le statut <strong>de</strong>s établissements <strong>de</strong> soins toutle long <strong>de</strong> la pyrami<strong>de</strong> sanitaire dans le sens <strong>de</strong> la promotion <strong>de</strong> formes adaptées <strong>de</strong>partenariats public-privé et dans le sens <strong>de</strong> la promotion <strong>de</strong> formes <strong>de</strong> contractualisationsouvertes aux différentes parties prenantes (professionnels, usagers, collectivité locales).D’une manière générale, la valorisation <strong>de</strong>s ressources humaines en santé se ferasuivant les facteurs évolutifs que sont : (i) les changements sociopolitiques et lestransformations <strong>de</strong> la société Ivoirienne en cours ; (ii) l’inéluctable redistribution <strong>de</strong>s pôleset <strong>de</strong> jeux <strong>de</strong> pouvoirs et les formes d’expression <strong>de</strong>s droits à la santé qui endécouleront ; (iii) le développement <strong>de</strong>s initiatives locales dans le cadre <strong>de</strong>s avancées <strong>de</strong>la politique <strong>de</strong> décentralisation et <strong>de</strong> la multi-sectoralité ; (iv) les paradigmes nouveauxqui s’installeront avec la promotion et l’expansion <strong>de</strong>s formes nouvelles <strong>de</strong> couverture durisque maladie ; (v) le développement du secteur privé lucratif et non lucratif (vi) lesmutations à venir dans les besoins <strong>de</strong> santé en rapport avec l’émancipation progressive<strong>de</strong>s populations.PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 71


3.4.3. S.3 : Le Renforcement <strong>de</strong> la formation continue du personnelLa formation continue participe du renforcement <strong>de</strong>s compétences <strong>de</strong>s personnels <strong>de</strong>santé et <strong>de</strong> la valorisation <strong>de</strong>s ressources humaines. Et en définitive, elle participe <strong>de</strong>l’amélioration <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s soins dispensés. Aussi, l’institutionnalisation <strong>de</strong> laformation continue sera-t-elle entreprise, avec en perspective, la valorisation <strong>de</strong>sressources <strong>de</strong>s ressources humaines en santé toutes catégories confondues. Il s’agirad’engager, <strong>de</strong> manière décisive, un véritable changement dans la gestion <strong>de</strong>s ressourceshumaines en santé, à travers la mise en œuvre d’un véritable programme <strong>de</strong> formationcontinue développé en étroite collaboration avec les ordres et les organisationsprofessionnelles (secteur public et secteur privée). L’accent sera mis sur les aspectsinstitutionnels et réglementaires, les aspects <strong>de</strong> financement et sur les aspects <strong>de</strong>partenariat. Seront privilégiés : (i) les formations dans le domaine <strong>de</strong> la santé publique(spécialisation en santé publique, formation en gestion dans le domaine <strong>de</strong> la santé,etc.) ; (ii) les formations relatives à la prise en charge <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s endémies, <strong>de</strong>smaladies épidémiques; (iii) la formation <strong>de</strong>s spécialistes.Créer un cadre réglementaire pour la formation continueLe décret n° 95- 92 du 1er février 95 précise l’organisation <strong>de</strong> la formationprofessionnelle <strong>de</strong>s candidats fonctionnaires et agents relevant <strong>de</strong>s ministères, <strong>de</strong>sétablissements publics nationaux et <strong>de</strong>s collectivités locales. Ce texte <strong>de</strong> base permettra<strong>de</strong> proposer les textes relatifs à l’organisation <strong>de</strong> la formation continue. Les textesconsacreront (i) le caractère obligatoire <strong>de</strong> la formation continue pour tout professionnel ycompris les avantages (valorisation <strong>de</strong>s acquis, avancement, nomination, bonificationetc.), (ii) le cahier <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong>s établissements sanitaires en matière <strong>de</strong> formationcontinue, (iii) les conditions et critères d’accréditation <strong>de</strong>s institutions <strong>de</strong> formationcontinue, (iv) les modalités <strong>de</strong> qualification (agrément) ainsi que (iv) les modalités <strong>de</strong>financement <strong>de</strong> la formation continue.Le cadre institutionnel <strong>de</strong> la formation continue comprendra une (i) une commissionnationale chargée <strong>de</strong> la formation <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> santé qui est une commission techniquequi <strong>de</strong>vra veiller à la mise en application <strong>de</strong> la politique nationale <strong>de</strong> formation, contribuerà la promotion <strong>de</strong> la formation en santé, vali<strong>de</strong>r le plan national <strong>de</strong> formation, participer àla recherche <strong>de</strong> financement pour la formation en santé, veiller au suivi et à l’évaluation<strong>de</strong>s formations. Cette commission, permettant la coordination entre les <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong>formation (initiale et continue), doit être en fait un organe d’appui au ministère chargé <strong>de</strong>la santé dans l’élaboration <strong>de</strong>s décisions relatives à la formation <strong>de</strong>s personnels <strong>de</strong>santé, (ii) <strong>de</strong>s cellules <strong>de</strong> formation continue au niveau <strong>de</strong>s associations professionnelles,<strong>de</strong>s régions sanitaires ou <strong>de</strong>s Districts sanitaires dont les missions sont d’évaluer lesbesoins en formation, <strong>de</strong> planifier et suivre l’exécution <strong>de</strong>s formations, (iii) laréorganisation <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong>s bourses et stages qui existe <strong>de</strong>puis 1996 en vued’une plus large participation du système <strong>de</strong> santé dans le choix <strong>de</strong>s formations et dansl’attribution <strong>de</strong>s bourses, (iv) la mise en place d’une cellule chargée <strong>de</strong> la mobilisation et<strong>de</strong> la gestion <strong>de</strong>s fonds <strong>de</strong> la formation continue.PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 72


La direction centrale chargée <strong>de</strong> la formation aura pour missions (i) d’élaborer la politiquenationale <strong>de</strong> formation, (ii) d’évaluer les besoins <strong>de</strong> formation, (iii) d’assurer laplanification et la programmation <strong>de</strong>s formations continues, (iv) <strong>de</strong> coordonner lesactivités d’attribution <strong>de</strong>s bourses <strong>de</strong> formation continue, (v) <strong>de</strong> suivre et d’évaluer lesactivités <strong>de</strong> formation continue.Assurer le financement <strong>de</strong> la formation continue <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> santéOutre la contribution <strong>de</strong>s structures sanitaires au financement <strong>de</strong> la formation continue àtravers l’inscription <strong>de</strong> lignes budgétaires s’y rapportant au titre <strong>de</strong>s budgets annuels, ilsera entrepris la recherche d’autres financements en concertation avec le Ministèrechargé <strong>de</strong> l’emploi et <strong>de</strong> la fonction publique. Dans cette perspective, l’établissement <strong>de</strong>partenariats avec le secteur privé pharmaceutique et les organismes assureurs sont <strong>de</strong>séventualités qui seront prises en compte. Le secrétariat national au renforcement <strong>de</strong>scapacités sera mis à contribution en vue du développement <strong>de</strong> programmes communs<strong>de</strong> formation et <strong>de</strong> renforcement <strong>de</strong>s capacités <strong>de</strong>s ressources humaines en santé. Parailleurs, <strong>de</strong>s financements peuvent être drainés au profit <strong>de</strong> la formation continue dans lecadre <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> mobilisation <strong>de</strong>s ressources pour la mise en oeuvre du planstratégique <strong>de</strong> développement <strong>de</strong>s ressources humaines en santé <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong>. Enfin,certains programmes majeurs <strong>de</strong> santé comme celui <strong>de</strong> la lutte contre le Sida et leprogramme <strong>de</strong> la santé <strong>de</strong> la reproduction offrent l’opportunité pour le financementd’interventions visant le renforcement du système comme la formation continue <strong>de</strong>spersonnels.Mettre en œuvre <strong>de</strong> programme <strong>de</strong> formation continueLa mise en œuvre du programme <strong>de</strong> formation continue <strong>de</strong>s personnels <strong>de</strong> santé se feraavec l’implication <strong>de</strong>s institutions <strong>de</strong> formation publiques et privées, les instituions <strong>de</strong>recherche, les associations professionnelles, les organismes partie prenantes, et ce,dans le respect du cadre réglementaire et <strong>de</strong>s orientations politiques définis. Un planstratégique <strong>de</strong> la formation continue sera élaboré. Les plans opérationnels annuels quien découleront tiendront compte <strong>de</strong> la mobilisation <strong>de</strong>s ressources et <strong>de</strong> la capacitéinstitutions <strong>de</strong> formation à couvrir les besoins <strong>de</strong> formation.La mise en œuvre du programme <strong>de</strong> formation continue sera accompagnée d’un certainnombre d’investissements notamment, la création et l’équipement <strong>de</strong> centres <strong>de</strong>documentation, la création <strong>de</strong> médiathèques, l’équipement <strong>de</strong>s centres <strong>de</strong> documentationet <strong>de</strong>s bibliothèques existants, la restauration <strong>de</strong>s centres <strong>de</strong> stages communautairescomme ceux <strong>de</strong> l’INSP <strong>de</strong> Bouaflé, la diversification <strong>de</strong>s sires <strong>de</strong> stage par la création <strong>de</strong>nouveaux sites dans chacune <strong>de</strong>s régions du pays. Enfin, une campagne nationale <strong>de</strong>sensibilisation <strong>de</strong> personnels <strong>de</strong> santé et <strong>de</strong>s gestionnaires <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> santé seraentreprise afin <strong>de</strong> garantir leur adhésion, leur motivation et leur participation auprogramme <strong>de</strong> formation continue.PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 73


3.4.4. S.4 : Le renforcement <strong>de</strong> la maintenance <strong>de</strong>s infrastructures, <strong>de</strong>séquipements et <strong>de</strong> la logistiqueL’insuffisance <strong>de</strong> maintenance et d’entretien <strong>de</strong>s infrastructures, <strong>de</strong>s équipements et <strong>de</strong>la logistique a longtemps constitué une entrave à la rentabilité <strong>de</strong>s investissementsconsentis dans le secteur <strong>de</strong> la santé. La faible durée <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s équipements du faitd’un manque d’entretien et leur faible niveau d’utilisation en raison <strong>de</strong>s nombreusespannes ont un impact négatif sur la qualité <strong>de</strong>s prestations offertes, notamment en milieuhospitalier. Les Centres Régionaux d’Equipement, du Matériel et la MaintenanceCREMM et les Ateliers <strong>de</strong> Maintenance <strong>de</strong> District (AMD) mis en place restent confrontésà une faiblesse <strong>de</strong>s ressources financières nécessaires à l’accomplissement <strong>de</strong> leurmission. Le processus <strong>de</strong> transfert et <strong>de</strong> répartition <strong>de</strong>s compétences aux collectivitésterritoriales pourrait aggraver la situation. Il s’agit d’une problématique importante quiappelle <strong>de</strong>s réponses et <strong>de</strong>s solutions idoines et adaptées au contexte et à ladisponibilité <strong>de</strong>s ressources.En attendant la définition et la mise en place d’une véritable politique nationale <strong>de</strong>maintenance et d’entretien <strong>de</strong>s équipements et <strong>de</strong>s infrastructures sanitaires, il s’agiradans le cadre du PNDS <strong>de</strong> (i) renforcer les capacités d’intervention <strong>de</strong>s structures <strong>de</strong>maintenance hospitalière existantes, (ii) créer <strong>de</strong> nouvelles structures <strong>de</strong> maintenance(CREMM et AMD), (iii) <strong>de</strong> renforcer la gestion informatisée du patrimoine.Renforcer les capacités d’intervention <strong>de</strong>s structures <strong>de</strong> maintenance hospitalièreexistantesIl s’agit <strong>de</strong>s capacités d’intervention aussi bien au niveau centrale qu’au niveau <strong>de</strong>sCREMM au nombre <strong>de</strong> 6 et AMD au nombre <strong>de</strong> 3. Ce renforcement concerne le matérield’intervention, les véhicules d’intervention (véhicules utilitaires, motos), les allocationsbudgétaires, la mise en place d’une politique <strong>de</strong> rétention <strong>de</strong>s personnels technique parla valorisation <strong>de</strong> la profession <strong>de</strong> technicien <strong>de</strong> maintenance.Créer <strong>de</strong> nouvelles structures <strong>de</strong> maintenance (CREMM, AMD)Il s’agit d’améliorer la couverture du territoire du pays en structure <strong>de</strong> maintenance pourune maintenance <strong>de</strong> proximité. Il est envisagé la création <strong>de</strong> :- 4 nouveaux CREMM : Chaque grand pole régional doit abriter un CREMM. Entenant compte <strong>de</strong>s 6 CREMM existant, il s’agit <strong>de</strong> 4 nouvelles créations (Odienné(1), Korhogo (1), Bouaké (1), Abidjan (2), Aboisso (1), Gagnoa (1).- 40 AMD : Il est nécessaire <strong>de</strong> créer 40 AMD dans les localités d’Adzopé,Agboville, Agnibilekrou, Bangolo, Beoumi, Biankouma, Bocanda, Bongouanou,Bouafle, Bouna, Dabakala, Dabou, Daoukro, Dimbokro, Divo, Duekoue,Ferkessedougou, Grand-Bassam, Grand-Lahou, Issia, Jacqueville, Katiola,Lakota, Mankono, M'bahiakro, Oumé, Sakassou, Sassandra, Seguela, Sinfra,Soubre, Tabou, Tanda, Tengrela, Tiassalé, Tiebissou, Touba, Toulepleu, Vavouaet Zuenoula.PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 74


Renforcer la gestion informatisée du patrimoineIl s’agira essentiellement <strong>de</strong> déployer le logiciel <strong>de</strong> gestion du patrimoine SYGEPAS dansles districts sanitaires. Le logiciel SYGEPAS est <strong>de</strong>stiné à collecter les informations et àmettre à disposition une base <strong>de</strong> données nationale sur le patrimoine sanitaire pour lesinfrastructures, les équipements, le personnel et la gestion <strong>de</strong>s pièces <strong>de</strong> rechange.SYGEPAS sera opérationnel dans les directions centrales, dans les directions régionaleset dans les districts sanitaires.3.4.5. S.5 : Le développement <strong>de</strong> l’assurance qualitéLe développement <strong>de</strong> l’assurance qualité est une exigence à laquelle ne peut sesoustraire les prestataires du système <strong>de</strong> santé. Il y va <strong>de</strong> la satisfaction et <strong>de</strong> laconfiance <strong>de</strong>s usagers en leur système <strong>de</strong> santé. Il y va également du niveau d’utilisation<strong>de</strong>s services. Et, il y va surtout <strong>de</strong> la viabilité financière du dispositif <strong>de</strong> soins. Il n’est pasexagéré <strong>de</strong> considérer certaines situations se rapportant à la qualité <strong>de</strong>s prestationscomme <strong>de</strong>s situations qui touchent à la dignité humaine, tant la qualité <strong>de</strong>s prestationsest sujette à caution.Récemment, le Ministère <strong>de</strong> la santé a entrepris une réforme organisationnelle avec lacréation d’une direction chargée <strong>de</strong> coordonner l’action <strong>de</strong>s Etablissements PublicsNationaux <strong>Sanitaire</strong>s (EPN) qui sont les pourvoyeuses <strong>de</strong> soins tertiaires ou <strong>de</strong>prestations sanitaires hautement spécialisées, et <strong>de</strong> les amener ainsi progressivement às’engager dans une démarche qualité avec en prime un processus <strong>de</strong> certification et/oud’accréditation. Cette orientation sera étendue dans le cadre du PNDS à l’ensemble dudispositif <strong>de</strong> santé.Il s’agira <strong>de</strong> développer et mettre en œuvre sur la pério<strong>de</strong> un programme <strong>de</strong>développement <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s prestations sanitaires comprennent (i) l’adoption,vulgarisation et application <strong>de</strong>s normes <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong>s prestations aussi bien pour lesétablissements <strong>de</strong> référence nationale que pour les établissements <strong>de</strong> premièreréférence et pour les ESPC (ii) l’adoption et la mise en place <strong>de</strong> mécanismessystématiques <strong>de</strong> démarche qualité dans les établissements sanitaires y compris lapromotion et la mise en oeuvre <strong>de</strong> systèmes <strong>de</strong> management <strong>de</strong> la qualité, (iii) la mise enplace d’un cadre institutionnel et un cadre réglementaire adapté approprié pour la qualité<strong>de</strong>s soins, (iv) le renforcement <strong>de</strong>s capacités techniques et d’autoévaluation <strong>de</strong>sétablissements <strong>de</strong> santé, (v) l’organisation d’actions d’accompagnement <strong>de</strong> la démarchequalité et <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> formation <strong>de</strong>s personnels, (vi) le développement <strong>de</strong>smécanismes pour la vulgarisation <strong>de</strong> la démarche qualité dans les administrationslocales (ix) la mise en place d’un conseil national <strong>de</strong>s usagers <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> santé et(ix) la mise en place <strong>de</strong>s observatoires nationaux et régionaux indépendants.Adopter <strong>de</strong>s normes <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong>s prestationsCes normes <strong>de</strong> prestation concernent aussi bien les hôpitaux <strong>de</strong> référence nationale queles ESPC. Au niveau <strong>de</strong>s hôpitaux ces normes d’adressent à tous les servicesPNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 75


(mé<strong>de</strong>cine, chirurgie, pédiatrie, gynéco-obstétrique, cabinet <strong>de</strong>ntaire, laboratoire,radiologie, pharmacie et banque <strong>de</strong> sang,…etc). Pour les ESPC, il existe plusieursréférentiels à exploiter dont le gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> soins et obstétricaux (1995), le manuel <strong>de</strong>sdirectives du PMA (2000), le manuel <strong>de</strong>s algorithmes (2003). Pour les établissements <strong>de</strong>première référence, il existe un référentiel à savoir le manuel <strong>de</strong>s directives <strong>de</strong>s hôpitaux<strong>de</strong> référence <strong>de</strong> district. D’une manière générale, <strong>de</strong>s normes seront définies pour lesprestations qui n’en sont pas encore dotées. Toutes ces normes seront par la suitevulgarisées en vue <strong>de</strong> leur application effective.Adopter et mettre en place <strong>de</strong>s mécanismes systématiques <strong>de</strong> démarche qualité dans lesétablissements sanitaires y compris la promotion et la mise en oeuvre <strong>de</strong> systèmes <strong>de</strong>management <strong>de</strong> la qualitéLa systématisation <strong>de</strong> la démarche qualité dans les établissements sanitaires serapromue en vue <strong>de</strong> garantir la qualité <strong>de</strong>s prestations. Suivant les normes <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong>prestation adoptées et qui auront été vulgarisées, Il s’agira <strong>de</strong> mettre en place lesorganes et les outils <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> la qualité. Les étapes <strong>de</strong> la démarche qualitécomprendront la normalisation <strong>de</strong>s pratiques <strong>de</strong> soins, le renforcement <strong>de</strong>s capacitéstechniques, la promotion <strong>de</strong> la qualité et la certification.Les domaines d’action prioritaires concernent (i) l’affirmation <strong>de</strong> l’engagement politiquesur la qualité du service public <strong>de</strong> santé, (ii) l’élaboration <strong>de</strong> "la charte sur la qualité et lasécurité <strong>de</strong>s soins dans les établissements <strong>de</strong> santé ", (iii) la mise en place <strong>de</strong>s systèmes<strong>de</strong> management <strong>de</strong> la qualité basée sur la satisfaction <strong>de</strong>s clients et sur l’améliorationcontinue <strong>de</strong>s services, l’amélioration <strong>de</strong> l’organisation interne, la définition <strong>de</strong>s processusopérationnels, la définition <strong>de</strong>s postes et <strong>de</strong>s fonctions du personnel, l’amélioration <strong>de</strong>sservices auprès <strong>de</strong>s clients, le renforcement <strong>de</strong> la maîtrise <strong>de</strong> la qualité, lareconnaissance externe <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s services par la certification ou l’accréditationMettre en place un cadre institutionnel et un cadre réglementaire adapté pour la qualité<strong>de</strong>s soinsAfin <strong>de</strong> garantir le succès <strong>de</strong> la stratégie nationale <strong>de</strong> promotion <strong>de</strong> la qualité dans ledomaine, un cadre institutionnel sera défini y compris la mise en place d’une véritableinfrastructure nationale <strong>de</strong> la qualité. Il s’agira <strong>de</strong> créer celles qui n’existent pas et rendreplus fonctionnels celles qui existent.Au niveau national : La Direction <strong>de</strong>s établissements publics nationaux (DEPN) serachargée <strong>de</strong> la promotion <strong>de</strong> la normalisation, <strong>de</strong> la qualité et <strong>de</strong> la gestion <strong>de</strong>s risquesdans l’ensemble du système national <strong>de</strong> santé,Au niveau local : un comité local d’assurance qualité du service public <strong>de</strong> santé (CLAQ)sera chargé du pilotage local <strong>de</strong> la mise en place et du suivi du système <strong>de</strong> management<strong>de</strong> la qualité dans un établissement <strong>de</strong> santé donné,PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 76


Au niveau central : Un comité d’orientation stratégique national <strong>de</strong> la qualité et <strong>de</strong> lasécurité <strong>de</strong>s soins (COSN) aura à charge la coordination <strong>de</strong>s activités et précisément<strong>de</strong> :- promotion <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s d’analyse <strong>de</strong>s besoins en reformes et en management<strong>de</strong> la qualité et <strong>de</strong>s vigilances dans les établissements <strong>de</strong> santé,- collecte <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s réalisées sur le fonctionnement institutionnel, technique etfinancier <strong>de</strong>s établissements <strong>de</strong> santé et proposer <strong>de</strong>s actions d’amélioration- élaboration <strong>de</strong>s recommandations aux instances <strong>de</strong> décisions en vue <strong>de</strong> ladéfinition <strong>de</strong>s axes prioritaires en matière <strong>de</strong> promotion <strong>de</strong> la démarche qualité- assistance <strong>de</strong>s pouvoirs publics dans l’élaboration <strong>de</strong>s décisions relatives à laréforme hospitalière et au développement <strong>de</strong>s établissements <strong>de</strong> santé- étu<strong>de</strong> et émission <strong>de</strong>s avis sur la réglementation en matière <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong>fonctionnement <strong>de</strong> l’administration sanitaire locale et territoriale.Par ailleurs, il sera mis en place un cadre <strong>de</strong> concertation entre les différents partenairesconcernés afin d’aboutir rapi<strong>de</strong>ment à l’adoption <strong>de</strong> normes consensuelles facilementapplicables par tous, dénommé Comité national <strong>de</strong> normalisation et d’accréditation ensanté (CNAS).La coordination et la synthèse <strong>de</strong>s initiatives locales <strong>de</strong> réflexion sur les pratiques <strong>de</strong>soins seront réalisées à travers <strong>de</strong>s conférences <strong>de</strong> consensus au niveau du Réseaunational <strong>de</strong>s établissements <strong>de</strong> santé engagées dans l’amélioration continue <strong>de</strong> la qualité(RESACQ).La validation et la diffusion <strong>de</strong>s normes et <strong>de</strong>s recommandations ou règlementstechniques adoptées en matière <strong>de</strong> bonnes pratiques <strong>de</strong> soins seront assurées au niveaunational par le Centre régional d’évaluation en santé et d’accréditation (CRESAC).L’efficacité du cadre institutionnel envisagé ci-<strong>de</strong>ssus est liée à l’existence d’unenvironnement juridique et réglementaire approprié. Un certain nombre <strong>de</strong>réglementaires <strong>de</strong>vraient être pris. Ceux -ci se rapportent :- aux conditions d’exécution du service public <strong>de</strong> santé et posant les bases d’unedémarche qualité pour les établissements <strong>de</strong> santé- aux modalités d’exercice <strong>de</strong> la profession médicale et les conditions <strong>de</strong>concession d’un service public <strong>de</strong> santéCe dispositif réglementaire sera renforcé par la définition et l’adoption <strong>de</strong> la charte sur laqualité et la sécurité <strong>de</strong>s soins dans les établissements <strong>de</strong> santé. Il doit en particulierviser l’amélioration <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s soins, la recherche d’une diminution <strong>de</strong> certainscoûts, l’évaluation <strong>de</strong>s performances, la mise en communs <strong>de</strong> bases <strong>de</strong> données, laresponsabilisation <strong>de</strong>s acteurs du système <strong>de</strong> santé.Enfin, un conseil national <strong>de</strong>s usagers <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> santé sera créée y compris ycompris la mise en place <strong>de</strong>s observatoires nationaux et régionaux indépendantsPNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 77


Renforcer les capacités techniques et d’autoévaluation <strong>de</strong>s établissements <strong>de</strong> santéCe renforcement consistera à doter les établissements <strong>de</strong> santé en matériels, solutionsinformatiques et <strong>de</strong> télécommunication (ADSL et dégroupage, Boucle Locale Radio,GPRS et WAP…etc).) et à mettre en place dans chaque établissement une cellule localed’information sanitaire (CLIS).Organiser <strong>de</strong>s actions d’accompagnement <strong>de</strong> la démarche qualité et <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong>formation <strong>de</strong>s personnelsLes acteurs locaux <strong>de</strong> la démarche qualité dans les établissements <strong>de</strong> santé serontformés en vue <strong>de</strong> leur permettre une appropriation du processus ainsi qu’une meilleureinformation sur les objectifs <strong>de</strong> la démarche et du rôle <strong>de</strong> chacun dans le projet. Cerenforcement <strong>de</strong>s capacités dans le domaine du management <strong>de</strong> la qualité vise à (i)adopter les normes nationales contenue dans la charte sur la qualité <strong>de</strong>s soins, (ii)promouvoir l’application <strong>de</strong> ces normes dans les établissements <strong>de</strong> santé, et (iii)promouvoir la qualité du fonctionnement sur le plan institutionnel et sur le plan technique.Développer les mécanismes pour la vulgarisation <strong>de</strong> la démarche qualité dans lesadministrations localesLes cibles pour cette vulgarisation sont les personnels médicaux, les personnelstechniques paramédicaux et les personnels <strong>de</strong>s directions <strong>de</strong>s établissements <strong>de</strong> santé.Un plan <strong>de</strong> communication approprié sera mis en place y compris l’organisation <strong>de</strong>compétitions visant à récompenser les établissements <strong>de</strong> santé et les administrationssanitaires sur le thème <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s prestations.PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 78


3.5. Objectif 5. : . Renforcer l’hygiène, l’assainissement et promouvoir <strong>de</strong>scomportements favorables au bien être et à la santé et habiliter lescommunautésTirant les leçons <strong>de</strong>s faiblesses et <strong>de</strong>s insuffisances constatées en matière d’hygiène, leGouvernement a clairement indiqué sa détermination <strong>de</strong> faire <strong>de</strong> l’hygiène publique unepréoccupation première <strong>de</strong> l’action sanitaire. La promotion <strong>de</strong> l’hygiène publique se situeen droite ligne <strong>de</strong> cette volonté du Gouvernement d’agir désormais en amont. Dans cettedynamique, un certain nombre d’initiatives sont en cours aussi bien au plan institutionnelqu’au plan opérationnel. Celles-ci seront accélérées, soutenues et développées en vued’une correction durable <strong>de</strong>s faiblesses existantes principalement dans les domaines <strong>de</strong>la sécurité alimentaire, <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> l’eau <strong>de</strong> boisson, <strong>de</strong>s ouvrages d’assainissement,<strong>de</strong> la sécurité chimique, <strong>de</strong> l’élimination <strong>de</strong>s ordures ménagères et dans le domaine <strong>de</strong>l’hygiène <strong>de</strong>s établissements sanitaires (déchets médicaux, infections nosocomialesetc…).Globalement, il s’agira essentiellement <strong>de</strong> (i) renforcer le cadre législatif et réglementaireen matière d’hygiène publique <strong>de</strong> (ii) Développer et renforcer les capacitésopérationnelles dans le domaine <strong>de</strong> l’hygiène et <strong>de</strong> (iii) développer les capacités <strong>de</strong>spopulations à la prise en charge <strong>de</strong> leur environnement.3.5.1. S.1 : Renforcement du cadre législatif et réglementaire en matièred’hygiène publiqueAdopter un Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’Hygiène PubliqueLa toute première action consistera en l’élaboration et l’adoption d’un Co<strong>de</strong> l’hygiènepublique qui fait partie intégrante du Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> la Santé Publique en cours élaboration etqui s’harmonise au mieux avec le Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’environnement. La politique nationaled’hygiène publique qui sera définie, adoptée et mise en œuvre, précisera les instances,les missions et les attributions <strong>de</strong>s parties concernées, les directives opérationnellesainsi les moyens <strong>de</strong> coercition. Elle sera développée et mise en œuvre en étroitecollaboration avec les collectivités décentralisées en particulier3.5.2. S2 : le Renforcement <strong>de</strong>s capacités opérationnelles dans le domaine <strong>de</strong>l’hygiène publiqueIl s’agira d’assister les différents acteurs <strong>de</strong>s collectivités décentralisées dans la mise enplace <strong>de</strong>s organes et unités opérationnelles <strong>de</strong> promotion <strong>de</strong> l’hygiène publique. Lerenforcement <strong>de</strong>s capacités consistera à (i) former les pouvoirs locaux à la gestion <strong>de</strong>sdéchets dans <strong>de</strong> bonne condition d’hygiène (collecte, transport et élimination), (ii) formerles communautés à la gestion <strong>de</strong>s déchets ménagers, (iii) former les gestionnaires <strong>de</strong>sétablissements sanitaires en matière d’hygiène publique, (iv) la formation <strong>de</strong>s équipes<strong>de</strong>s directions régionales et départementales <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong> l’hygiène publique au suiviet à l’évaluation <strong>de</strong>s politiques en matière d’hygiène publique. Ce renforcement <strong>de</strong>sPNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 79


capacités concerne également les organes ministériels en charge <strong>de</strong> la promotion <strong>de</strong>l’hygiène (DGHP, INHP, INSP etc…).3.5.3. S. 3 : La promotion <strong>de</strong> l’HygièneDévelopper les capacités <strong>de</strong>s populations à la prise en charge <strong>de</strong> leur environnementIl s’agira d’éduquer la population par l’organisation <strong>de</strong> campagnes <strong>de</strong> sensibilisation et <strong>de</strong>formation sur l’importance <strong>de</strong> la qualité du cadre <strong>de</strong> vie et <strong>de</strong> travail dans la prévention<strong>de</strong>s maladies et <strong>de</strong> créer ou redynamiser les groupements communautaires à la luttecontre l’insalubrité et la promotion <strong>de</strong> l’hygiène publique.PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 80


PARTIE IV.ARTICULATION DU PNDS AVEC LES INTERVENTIONS ENCOURS OU PROGRAMMEES DANS LE CADRE DE LACOOPERATION TECHNIQUE ET FINANCIEREPNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 81


4. PARTIE IV: ARTICULATION DU PNDS AVEC LES INTERVENTIONS EN COURS OUPROGRAMMEES DANS LE CADRE DE LA COOERATION TECHNIQUE ETFINANCIERE4.1. Coopération multilatérale dans le secteur <strong>de</strong> la santé4.1.1. Cadre national <strong>de</strong> coopération avec l’OMS4.1.2. Cadre national <strong>de</strong> coopération avec l’Union Européenne4.1.3. Cadre national <strong>de</strong> coopération avec le FNUAP4.1.4. Cadre national <strong>de</strong> coopération avec l’UNICEF4.1.5. Cadre national <strong>de</strong> coopération avec la Banque Mondiale4.2. La coopération bilatérale dans le secteur <strong>de</strong> la santé4.2.1. Le PEPFAR4.2.2. La Coopération Belge4.2.3. La Coopération Française4.2.4. La Coopération Alleman<strong>de</strong>4.2.5. La Coopération Japonaise4.3. Coopération diverses dans le secteur <strong>de</strong> la santéPNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 82


PARTIE V.COÛTS DES INTERVENTIONS ET FINANCEMENTDU PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong>PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 83


5. PARTIE V : COÛTS DES GRANDS PROGRAMMES PRIORITAIRESPNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 84


PARTIE VI.MISE EN OEUVRE, GESTION, SUIVI ET EVALUATIONDU PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong>PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 85


6. PARTIE VI : MISE EN ŒUVRE, GESTION, SUIVI ET EVALUATION DU PNDS6.1. Mise en œuvre du PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong>6.1.1. .Rôle du GouvernementLe Gouvernement est responsable <strong>de</strong> la réalisation <strong>de</strong>s objectifs du présent PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong>. Cette responsabilité est déléguée aux entités décentralisées existantes dans lamesure où les interventions prévues relèvent <strong>de</strong>s compétences transférées à celles-ci. LeGouvernement adopte le PNDS en conseil <strong>de</strong>s Ministres et il assure la mise en œuvre duplan à travers le Ministère <strong>de</strong> la Santé et <strong>de</strong> l’hygiène publique. Le Ministère <strong>de</strong> la santé et<strong>de</strong> l’hygiène publique assure la maîtrise d’œuvre du PNDS.Le Gouvernement est ainsi responsable <strong>de</strong> la mobilisation <strong>de</strong>s financements intérieurs etextérieurs annuels requis pour la mise en œuvre du le PNDS-<strong>2008</strong>-<strong>2012</strong>. Il assure leplaidoyer auprès <strong>de</strong>s partenaires au développement.Le Ministère <strong>de</strong> la Santé et <strong>de</strong> l’Hygiène Publique assure la gestion <strong>de</strong>s ressources mises àsa disposition pour la réalisation <strong>de</strong>s objectifs du plan en liaison avec le Ministère chargé <strong>de</strong>l’Economie et <strong>de</strong>s Finances, le Ministère chargé du <strong>Plan</strong> et les bureaux locaux <strong>de</strong>s agencesd’ai<strong>de</strong> au développement partie prenantes.Le Gouvernement est tenu informé, annuellement, en conseil <strong>de</strong>s Ministres par le Ministre <strong>de</strong>la Santé et <strong>de</strong> l’Hygiène Publique, sur la base du rapport du comité <strong>de</strong> pilotage mis en placeà cet effet par arrêté du Ministre <strong>de</strong> la Santé et <strong>de</strong> l’Hygiène Publique.6.1.2. .Rôle <strong>de</strong>s acteurs du système <strong>de</strong> santéLes acteurs du système <strong>de</strong> santé que sont les populations bénéficiaires, les organisations <strong>de</strong>la société civile, les organisations professionnelles, les professionnels du secteur <strong>de</strong> lasanté, les agences d’ai<strong>de</strong> au développement œuvrant dans le domaine <strong>de</strong> la santé et lespartenaires au développement, sont parties prenantes <strong>de</strong> la réalisation <strong>de</strong>s objectifs du plan.Ils contribuent, en ce qui les concerne, à l’exécution <strong>de</strong>s <strong>de</strong>voirs, tâches, interventions etsollicitations s’inscrivant dans le cadre <strong>de</strong>s programmes du PNDS.Le Niveau central <strong>de</strong> l’administration sanitaires (cabinet et directions) et les entitésdéconcentrées que sont les directions régionales et les directions départementales <strong>de</strong> lasont responsables, chacun en qui les concernent, <strong>de</strong> la mise en œuvre et suivi du PNDS. Ilssont responsables <strong>de</strong> la coordination <strong>de</strong> l’élaboration <strong>de</strong>s plans d’actions et <strong>de</strong> leurévaluation annuelle.6.1.3. .Rôle <strong>de</strong>s partenaires au développementLes partenaires au développement, au nombre <strong>de</strong>s <strong>de</strong>squels figurent les agences <strong>de</strong>coopération internationale bilatérale et multilatérale, les agences du système <strong>de</strong>s nationsunis, les organisations non gouvernementales internationales, les représentations <strong>de</strong>sinitiatives mondiales visant <strong>de</strong>s objectifs <strong>de</strong> santé, les personnalités ou agences agissantdans le domaine <strong>de</strong> la philanthropie ou considérés comme telle, sont partie prenantes <strong>de</strong> laréalisation <strong>de</strong> objectifs du PNDS. Leurs interventions s’inscrivent dans le domaine duplaidoyer, <strong>de</strong> la mobilisation <strong>de</strong> ressources, du financement, <strong>de</strong> l’appui technique et dans ledomaine <strong>de</strong> la coordination opérationnelle.PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 86


Elles sont sollicitées par le Gouvernement s’il y a lieu, ou interviennent dans la réalisation<strong>de</strong>s programmes du PNDS avec l’accord préalable du gouvernement et dans le cadre <strong>de</strong>sobjectifs poursuivis. Elles sont représentées par leur tête <strong>de</strong> fil au sein du comité <strong>de</strong> pilotageet au sein du comité <strong>de</strong> suivi du PNDS. Elles sont représentées au sein du comité technique<strong>de</strong> suivi et <strong>de</strong> revue <strong>de</strong>s programmes du PNDS.6.2. Suivi du PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong>6.2.1. .Mécanismes et outils <strong>de</strong> suivi du PNDSLe suivi du PNDS est assuré à plusieurs niveaux successifs à travers un comité <strong>de</strong> pilotage,comité <strong>de</strong> suivi, comité techniques <strong>de</strong> suivi et <strong>de</strong> revue <strong>de</strong>s programmes du PNDS, leCabinet du Ministre <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong> l’hygiène publique, les directions générales et centralesdu Ministère <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong> l’hygiène publique, le ministère chargé du plan et dudéveloppement, les directions régionales et départementales <strong>de</strong> la santé.6.2.1.1. Comité <strong>de</strong> pilotage6.2.1.2. Comité <strong>de</strong> suivi6.2.1.3. Comités techniques <strong>de</strong> suivi et <strong>de</strong> revue <strong>de</strong>s programmes6.2.1.4. Cabinet du Ministre <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong> l’hygiène publique6.2.1.5. Directions générales <strong>de</strong> la santé et directions centrales6.2.1.6. Directions régionales et directions départementales <strong>de</strong> la santé.La composition, les missions ; l’organisation et le fonctionnement du comité <strong>de</strong> pilotage duPNDS et comité technique <strong>de</strong> suivi et <strong>de</strong> revue <strong>de</strong>s programmes du PNDS sont précisés pararrêtés du Ministre chargé <strong>de</strong> la Santé et <strong>de</strong> l’Hygiène Publique.Les outils <strong>de</strong> suivi comprennent (i) les plans d’actions stratégiques annuels du Ministère <strong>de</strong>la Santé et <strong>de</strong> l’Hygiène Publique, (ii) les plans d’actions annuels <strong>de</strong>s directions et servicesdu Ministère <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong> l’Hygiène Publique et les rapports d’activités, (iii) les plansd’actions annuels <strong>de</strong>s entités décentralisées et les rapports d’activités, (iv) les documentscadres <strong>de</strong> coopération technique ou financière en vigueur, (v) les rapports <strong>de</strong>s différentscomités (vi) les rapports d’étu<strong>de</strong>s et enquêtes et (vii) les rapports annuels sur la situationsanitaires (RASS).6.2.2. Indicateurs du PNDSLes indicateurs du PNDS sont <strong>de</strong> plusieurs natures. Ils comprennent (i) <strong>de</strong>s indicateurs <strong>de</strong>suivi, (ii) <strong>de</strong>s indicateurs <strong>de</strong> résultats intermédiaires, (iii) <strong>de</strong>s indicateurs <strong>de</strong> résultats finaux etles (iv) les indicateurs synthétiques clés du PNDS. Ils seront développés et adoptés <strong>de</strong>manière consensuelle avec les différentes parties prenantes avant le démarrage <strong>de</strong> la miseen œuvre du PNDS.6.3. Evaluation du PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong>6.3.1. .Evaluations internesLa Direction <strong>de</strong> la <strong>Plan</strong>ification, <strong>de</strong> l’Information et <strong>de</strong> l’Evaluation (DIPE) du Ministère <strong>de</strong> laSanté et <strong>de</strong> l’Hygiène Publique assure l’évaluation interne du PNDS en liaison avec lesservices concernés. Elle établit un tableau <strong>de</strong> bord reprenant les objectifs du PNDS, lesactivités envisagées, les différents indicateurs <strong>de</strong> résultats et les différents indicateurs <strong>de</strong>résultats. Le tableau <strong>de</strong> bord ainsi établi et renseigné fera l’objet d’une revue annuelle avecles différentes parties prenantes et les acteurs concernés.PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 87


6.3.2. .Evaluations externesLes évaluations externes indépendantes sont conduites à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s agences et <strong>de</strong>spartenaires techniques ou financiers engagés dans la mise en œuvre du PNDS. Leurvalidation implique les responsables du Ministère <strong>de</strong> la Santé et <strong>de</strong> l’Hygiène Publique, leMinistère du <strong>Plan</strong> et du Développement et l’Organisation Mondiale <strong>de</strong> la Santé (OMS).6.3.3. .Evaluation à mi-parcours du PNDSUne évaluation à mi-parcours sera entreprise à la fin du premier semestre <strong>de</strong> l’an 3 <strong>de</strong> miseen œuvre du PNDS. Cette évaluation est une évaluation externe qui vise aussi bienl’appréciation du niveau d’atteinte <strong>de</strong>s objectifs intermédiaires du PNDS que l’évaluation <strong>de</strong>saspects administratifs, financiers et techniques <strong>de</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s programmes. Cetteévaluation sera réalisée à l’initiative du Ministère <strong>de</strong> la Santé et <strong>de</strong> l’Hygiène Publique etsous l’égi<strong>de</strong> <strong>de</strong>s partenaires au développement.6.3.4. .Evaluation FinaleElle s’inscrit dans le processus <strong>de</strong> replanification <strong>de</strong> l’action sanitaire pour les pério<strong>de</strong>s àvenir. Elle vise l’appréciation du niveau d’atteinte <strong>de</strong>s objectifs du PNDS. Elle apprécieraéventuellement l’impact <strong>de</strong>s programmes mis en œuvre à la fin <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> quinquennaledu PNDS.6.3.5. Indicateurs clé du PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong>6.4. Analyse <strong>de</strong>s opportunités, évaluation <strong>de</strong>s risques et menaces6.4.1. .OpportunitésLe secteur <strong>de</strong> la santé en Côte d’Ivoire éprouve <strong>de</strong>s difficultés <strong>de</strong>puis l’année 1999, soitquatre années seulement après le lancement du premier PNDS. La pério<strong>de</strong> qui a suivi a étémarquée par un arrêt quasi total <strong>de</strong>s réformes qui avaient été envisagées. La mise en œuvredu PNDS 1996-2005 n’a pas ainsi permis d’obtenir les résultats escomptés. A présent, laCôté d’Ivoire s’achemine vers une sortie <strong>de</strong> crise avec pour priorité la reconstruction postconflitdu dispositif <strong>de</strong> santé. Cette évolution favorable du contexte socio-politique est uneopportunité pour le secteur <strong>de</strong> la santé qui espère ainsi remettre à flot la dynamique entaméedix années plus tôt.6.4.2. Evaluation <strong>de</strong>s risques et menacesEn raison <strong>de</strong> la situation particulière du pays, la menace la plus importante est celle d’unedégradation durable <strong>de</strong> la situation sociopolitique avec perturbation <strong>de</strong> l’activité <strong>de</strong>s servicescentraux, notamment en matière <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong>s réformes. Une autre menace est celle quepourrait constituer une situation d’arrêt <strong>de</strong> la coopération avec les partenaires audéveloppement. Le risque en rapport avec la faible mobilisation <strong>de</strong>s ressources pour la miseen œuvre du PNDS est un risque réel et constant. Ce risque est d’autant plus réel que bonnombre <strong>de</strong> partenaires sont absents du pays. Leur retour dépend <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong> lasituation sociopolitique. Par ailleurs, leur absence au moment <strong>de</strong> l’élaboration du PNDSpourrait constituer un handicap. En effet, il n’est pas certain dans ces conditions qu’ilss’engagent pour le financement <strong>de</strong>s programmes. Un risque autre risque à trait à la capacité<strong>de</strong>s équipes à conduire et à mener avec efficacité la mise en œuvre du PNDS. Toutefois, ils’agit d’un risque mineur.PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 88


Enfin, il existe un risque en rapport avec le <strong>de</strong>gré d’engagement du Gouvernement dans laréalisation du PNDS. Confronté à plusieurs défis dans le cadre <strong>de</strong> la reconstruction postconflitet engagé essentiellement dans le processus <strong>de</strong> paix en cours, le gouvernementpourrait reléguer à un autre niveau <strong>de</strong> priorité le PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong>._____0_____PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 89


CONCLUSIONPNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 90


CONCLUSIONPNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 91


ANNEXESPNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 92


Annexe 1 :PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 93


Annexe 2 :PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> /Draft 0 du 30/01/08 Comité <strong>de</strong> rédaction VF 2[Tapez un texte] Page 94


Annexe 3 :PNDS <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> / Tome II Draft 0 du 26/11/07 Comité <strong>de</strong> rédactionPage 95


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