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187 - DOSSIER revu 4 - PetMarket Magazine

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<strong>DOSSIER</strong>PETITS SEGMENTSRéalisé par Eric LeforestierOiseaux, petits mammifèreset animaux de basse-courNe lesoublions pas…Les chiffres parlent. En générant, selon Prom’animal,un marché de 271 millions d’euros en 2007, lesventes de produits destinés à nos oiseaux et ànos petits mammifères ne représentent que8 % des ventes totales des produits quenous achetons pour nos animaux decompagnie. Chiens et chats règnenten maîtres et la tentation estgrande, pour les détaillants,de miser essentiellementsur eux. Dans les grandessurfaces alimentaires, lerayon des accessoires pouranimaux a ainsi fortementréduit la place accordéeaux oiseaux. Et lesmagasins spécialisésont fait de même.L’influenza aviaire acréé une rupture pourle marché oisellerie,qui s’en remet difficilement.Dans ce contexte,l’univers des oiseaux dela nature représente unesource de dynamisme appréciable.De son côté, le marché des petitsmammifères, s’il est toujours encroissance, voit toutefois son rythmede progression s’étioler. A la croiséede ces deux univers, le segment desanimaux de basse-cour attire de plus en plusd’adeptes, néophytes ou amateurs confirmés.26 • PETMARKET N°<strong>187</strong>


<strong>DOSSIER</strong>PETITS SEGMENTScompagnie. Chez le même fabricant,la gamme d’aliments VitaLife ProBaby répond aux besoins nutritionnelsdes oisillons. Dans sa gammeOropharma, le fabricant belge Versele-Lagaa sorti une gamme de troiscompléments alimentaires pour luttercontre les baisses immunitaires,assurer un plumage de qualité et unchant agréable. Les fabricants decages innovent eux aussi. L’ItalienFerplast notamment a sorti différentsmodèles dont un, pour perroquets,doté d’un toit coulissant qui permetà l’animal de se déplacer facilementsur la partie supérieure de la cage.sibilités de créations sont multiples.Nos ventes de produits pour oiseauxsont toujours dominées par la grandedistribution alimentaire, même si sesventes baissent de façon importante(autour des – 10 % en 2007), en particuliersur l’alimentation et les friandises.Les jardineries représententenviron un quart des ventes et sont enprogression (+ 3 %), sauf sur l’alimentation.Les libres-services agricoleset les animaleries indépen-1 - Oropharma, de Versele-Laga,présente une gamme de troiscompléments alimentaires pour oiseaux.2 - Les aliments VitaLife Special de Vitakraftrépondent aux besoins alimentaires spécifiquesdes différentes espèces d’oiseaux.3 - Les mangeoires et nichoirsde Gruel Fayer sont conçus en redcedar, un bois esthétique et léger.L’offreen oiseauxdes magasinsspécialisésa évolué surdes espècesaux prixplus élevés.1(ceux que l’on croise quotidiennementdans nos jardins comme lamésange, le rouge-gorge, le chardonneret...)qui représentent, en fonctionde la rigueur de nos hivers, de 30 à40 % de la vente totale de produitspour oiseaux. Cet essor montre queles oiseaux n’ont plus aujourd’huibesoin d’être en cage pour être écoutésou observés. Ce nouveau marchélié à l’observation, mais aussi à l’hébergementet à l’alimentation desoiseaux que l’on retrouve dans nosjardins, colle indéniablement plusau contexte du « naturel » que nousconnaissons. L’oiseau de la natureouvre aussi la voie à de nombreusesactions pédagogiques, en particulierauprès des plus jeunes.▲Innovations produitsSi l’oiseau de la nature a le vent enpoupe, l’oiseau de cage n’est paspour autant condamné, et heureusementpour tous les acteurs économiquesqui en vivent.Les marques présentes sur ce secteurcontinuent à innover. On peut ainsiciter la nouvelle gamme d’alimentssuper premium de Vitakraft, VitaLifeSpecial, qui répond, avec des produitsnutritionnellement adaptés, auxbesoins alimentaires spécifiques desdifférentes espèces d’oiseaux deA la mainLe développement de la productiond’oiseaux élevés à la main peut égalementêtre source de renouvellementpour l’oiseau de cage. Cesoiseaux sont habitués à manger dansla main de l’homme et peuvent ainsisortir de leur cage sans difficulté,instaurant de nouvelles relations possesseur/animal.Attention tout demême, le prix de ces oiseaux n’a rienà voir avec celui d’animaux pluscommuns. Leur élevage nécessite untravail important qui se paie.Soulignons enfin que l’oiseau decage peut aussi trouver sa place surles surfaces intermédiaires que sontles terrasses, notamment avec lesvolières. Un type d’habitat où les pos-2dantes génèrent respectivement plusde 10 % des ventes. Les enseignes degrandes surfaces de bricolage sontaussi présentes sur le marché au traversde l’univers des oiseaux de lanature. Si les deux enseignes leadersde ce circuit de distribution, Castoramaet Leroy Merlin, ne s’intéressentpas ou que très peu à la ventede produits pour animaux de compagnie,elles développent une offre enproduits pour oiseaux du ciel – mangeoireset nichoirs – qui sont aussides éléments de décoration du jardin.Rappelons qu’en France, ces grandessurfaces de bricolage sont les plusgros vendeurs de produits pour jardin(24 % des ventes en 2007 selonPromojardin), devant les jardinerieset les hypermarchés.■328 • PETMARKET N°<strong>187</strong>


<strong>DOSSIER</strong>PETITS SEGMENTSPetits rongeurs.Une diversitéà mettreen valeurLes ventes de produits pourpetits rongeurs sont toujours àla hausse, mais elles pourraientsans doute faire mieux. Ladiversité des espèces d’animauxsur cet univers lui réserveun bon potentiel de croissance.L’achatdes produitsnécessaires aumaintien despetits rongeursse font lejour de l’achatde l’animal.Casco-Aquastyl a conçu un espace devente pour petits rongeurs très visuel.En 2006, selon les chiffres del’enquête Facco/TNS Sofres,notre population de petitsrongeurs s’élevait à 2,9 millionsd’animaux contre 3,8 millionslors de la précédente enquête en 2006.Une baisse somme toute importantequi ne trouve pas d’explication, sice n’est peut-être des ajustements statistiquesd’une enquête à l’autre.Nous parlons bien ici de petits rongeursde compagnie et non d’autresanimaux, comme par exemple le lapinque l’on range dans la catégorie desanimaux de basse-cour.Les jeunesSelon cette même étude Facco/Sofres, 74,3 % des possesseursde petits animaux ont entre 18et 49 ans. Autant la populationdes possesseurs d’oiseaux estvieillissante, celle des possesseursde petits rongeurs se composede jeunes, d’adolescents etde pré-adolescents. Ce constatest important. C’est sur lui querepose le dynamisme de marché.Les possesseurs de petits rongeursconstituent une véritable communautéqui échange à travers desforums de discussion en ligne oudans le cadre d’associations. Une<strong>revu</strong>e, Mini Zoo, leur est dédiée. Enjuin dernier, lors de la dernièreconvention Prom’animal, l’atelier detravail consacré aux petits rongeursa soumis l’idée, pour dynamiser cemarché, de créer un événement festifqui pourrait se situer en janvier,période où les plus jeunes d’entrenous viennent de recevoir leurs étrenneset pourraient alors se faire plaisiren « s’offrant » un petit rongeur.Petit à petit, les ventes de produitspour petits rongeurs ont nettementcreusé l’écart par rapport à celles deproduits destinés aux oiseaux quiles dominaient pourtant jusqu’audébut des années 2000. A 144 millionsd’euros en 2007 selon l’enquêteProm’animal, elles les devancentde 17 millions. La progressiondes ventes sur cinq ans à fin 2007est très nettement à leur avantage(+ 19,6 % contre + 5,7 %). S’essoufflanten 2005 et 2006, le rythme deprogression des ventes de produitspour petits mammifères sembleavoir repris du poil de la bête en 2007avec un encourageant + 3,8 %au compteur (+ 1,2 % en 2006et + 2,2 % en 2005).Une valorisationde l’offreCette progression confortabledes ventes en valeur du marchés’explique avant tout par unevalorisation supérieure des produits(et de leur prix...), valorisationqui s’effectue à l’image des30 • PETMARKET N°<strong>187</strong>


« grands frères » chiens et chats avecune segmentation plus pointue enfonction des espèces d’animaux. Lespetits rongeurs se classent en effeten différentes espèces qui ont desbesoins nutritionnels distincts. Ainsiles rats, les souris, les hamsters ouencore les gerbilles, appartiennent àla catégorie des myomorphes. Ils sontomnivores. Mais le cochon d’Indepar exemple présente la particularitéde ne pas synthétiser la vitamine Cet il a besoin d’un apport nutritionnelspécifique en conséquence. Lesindustriels répondent de plus en plusfinement à ces besoins nutritionnelsdistincts en fabriquant des alimentsperformants conçus selon le principede l’extrusion, comme pour les alimentssecs pour chiens.Les friandises mais aussi les cageset leurs accessoires, et plus particulièrementles litières, deviennent ellesaussi plus adaptées à chaque espèce.Les friandises proposées par Francodex,par exemple, mixent le plaisirà l’hygiène. Conçue par co-extrusion,la gamme propose quatreproduits destinés aux cobayes, hamsterset lapins, et deux autres auxfurets. Ils permettent de remédier auxproblèmes d’odeur ou d’améliorerla beauté de la peau et du pelage.Qu’il s’agisse de paille, de foin oude copeaux, les litières pour petitsrongeurs constituent une source decroissance importante pour le marché.Elles bénéficient de nombreusesinnovations, aussi bien en ce quiconcerne les matériaux utilisés pourleur fabrication (on pense aux produits« bio » notamment) que leurprésentation.La grandedistribution d’abordLa vente de produits pour petitsmammifères est dominée par lagrande distribution alimentaire, quimarque encore un peu plus sonempreinte sur cet univers que surle segment des oiseaux. Elle y développeses marques propres et sa partde marché y dépasse légèrement les40 % en valeur. Les jardineries seplacent juste derrière. Comme surl’oisellerie, elles génèrent environ unquart des ventes. Ensuite, le panoramades circuits de distribution diffèrede celui des ventes de produitspour oiseaux. Cela peut sans doutes’expliquer par la dimension citadinede la possessiond’un petit mammifère,même si l’onen trouve aussi enmilieu rural. Là oùles libres-servicesagricoles dépassaientla part des10 % sur la ventede produits destinésaux oiseaux, ils se situent en dessousdes 5 % sur le segment des petitsrongeurs. Plus urbaines, les enseignesde grandes surfaces de bricolage etd’animalerie sont aussi plus représentativessur la vente de produitspour petits mammifères que sur lavente de produits pour oiseaux.Nous l’avons souligné en évoquantla spécificité de plus en plus marquéedes aliments destinés aux petits rongeurs: la multiplicité des espèces estune source de dynamisme essentiellepour ce marché. Il reste cependant– et le rôle en revient aux magasins –à mettre en avant de façon professionnelleles particularités de cesnombreuses espèces. D’où viennentelles? Vivent-elles le jour ou la nuit ?Conviennent-elles à un jeune ou à unadulte ? Quelle est leur durée devie... autant de questions permettantde développer une pédagogie efficace.De même, leur présentation enmagasins mériterait sans doute plusd’effort, en tout cas plus d’espace.3■ 121 - Les friandises de Francodex allientle plaisir à l’hygiène de l’animal.2 - La gamme Vario de Vitakraft proposetrois aliments complémentaires quipeuvent se mélanger dans une mêmeration aux aliments Vita Special.3 - Le Loft Habitrail Ovo de Hagenbénéficie d’une version grande tailledestinée à accueillir, entre autres,une famille nombreuse de hamsters.La fertilitédes petitsrongeurs estsaisonnière.Leurproductionvarie au coursde l’annéeavec unesurproductiond’avril à aoûtet un manqued’animauxde décembreà mars.Mars 2009 • 31


<strong>DOSSIER</strong>PETITS SEGMENTSAnimaux de basse-cour.Le bonheurest dans le préTrait d’union entre l’animal decompagnie et l’animal de rente,le rayon basse-cour attire unenouvelle clientèle, prête à apprendre.LES ESPÈCESDE POULES ET DE COQSLES PLUS DEMANDÉESRaces nainesArdennaiseNègre soieRaces demi-nainesGauloiseHollandaise huppe blancheGrandes racesPondeuse fermièreBrahmaFaverolleComme pour les éleveursd’oiseaux de cage, l’influenzaaviaire a créé unerupture difficile à surmonterpour les éleveurs d’animauxde basse-cour. Aujourd’hui pourtant,la demande concernant ces animaux(poules, lapins, canards...) repart àla hausse. Une demande qui est souventmotivée par le plaisir d’éleverdes animaux capables d’assurer, entout cas pour les poules, une productionquotidienne d’œufs frais. Plaisirrenforcé par un intérêt mercantilenon négligeable, crise oblige !Conseils obligésCertains Français achètent de quoifabriquer leur propre pain, d’autres dequoi se fournir eux-mêmes en œufs.Le rayon basse-cour des magasinsattire les agriculteurs bien sûr, habituésà l’élevage, mais aussi une clientèlede néophytes, souvent de jeunescouples, avide de conseils. Quellesespèces de poules sont les meilleurespondeuses ? Faut-il choisir unerace naine ? Comment les nourriton? Comment les héberge-t-on ?Tout bon vendeur travaillant sur ununivers de basse-cour ne manquerapas de rappeler à ses clients que certainesespèces ont beaucoup de difficultésà cohabiter quand d’autres lefont plus facilement, excepté durantles périodes de reproduction. Lesamateurs de cygnes, par exemple,devront savoir que si ces animauxpeuvent accepter la présence d’oies,l’heure ne sera plus à la toléranceen période de ponte et jusqu’à lanaissance des petits.Des rayonsdynamiquesSi le conseil assure le bon développementdu rayon, la présentation enmagasin est elle aussi déterminantepour sa réussite. Ici, l’offre crée lademande. La présence d’animaux enmagasin est quasiment un passageobligé. Il faut donc disposer d’unesurface extérieure recréant une véritablebasse-cour. Certains détaillantsinstallent des enclos en surface couverte,ce qui n’est pas forcément unebonne idée. La transition peut en effets’avérer brutale pour le métabolismedes animaux – notamment s’ils sonthabitués à la climatisation – quandleurs nouveaux propriétaires les placeronten extérieur une fois de retourchez eux. La présentation des produitsdoit être dynamique. Trop de rayonsbasse-cour « poussiéreux » sont reléguésau fin fond des magasins. Leshabitués sauront y trouver les produitsqu’ils cherchent, mais les néophytesne s’y arrêteront pas.Les fabricants d’aliments destinés àces animaux ont fait de gros effortsen matière de packaging. Le poidsdes sacs s’est réduit, avec des volumesde 4 ou 5 kg pouvant être portéspar une clientèle féminine. Commepour les chiens et les chats, l’alimentpour animaux de basse-cour s’estdoté d’un segment super premium.Il est avant tout destiné aux clients« rurbains », qui développent de petitsélevages pour le plaisir et veulent desaliments équilibrés pour des animauxen bonne santé. Enclos et clapiers sedémocratisent, avec des modèles pluspetits destinés à un élevage loisir.Circuits de venteLes produits pour petits mammifèressont surtout présents en libres-servicesagricoles, mais aussi, de plusen plus, en jardineries voire danscertaines animaleries. En régions,certains hypermarchés peuvent présenterdans leur univers accessoiresquelques références en aliments pouranimaux de basse-cour.■32 • PETMARKET N°<strong>187</strong>

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