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Balade en péniche d'octobre 2007 - Le Conservatoire de l'estuaire ...

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PAROLES D’ESTUAIRESCollège J. Chambrel<strong>en</strong>t HOURTIN <strong>2007</strong>-2008Classe 4B


Une matinéed’octobre,prom<strong>en</strong>a<strong>de</strong> surl’Estuaire à bord <strong>de</strong>la péniche <strong>Le</strong> Royal.Des croquis, quelquesphotos, <strong>de</strong>ss<strong>en</strong>sations…Un texte est né,coloré, riche <strong>en</strong><strong>de</strong>scriptions etimpressions.


• DESCRIPTION lexiqueV<strong>en</strong>t- Vaste ét<strong>en</strong>due d’eau- Surface- Cote- Littoral - Rivage -Grève Plage –Sable- Galets- falaise- Enchanteur - Terrifiant –Étrange- Magique -Beau -Diaphane -Évanesc<strong>en</strong>t …• GESTES /TRACES Souple- Ample- Saccadé- HachéTourbillonnant- Ténu• COULEURS-SENSATIONS TACTILES-MATIERES• Chau<strong>de</strong>s - Froi<strong>de</strong>s -Saturées –Pales- Aquarellées- OpaquesTransluci<strong>de</strong>s- Vernie –Satiné- Mat- Brillant- Lisse- RugueuxGranuleux- Rayé…


De la berge, le paysage <strong>de</strong> l’estuaire est très étrange. J’aperçois une gran<strong>de</strong> ét<strong>en</strong>due d’eau àperte <strong>de</strong> vue. Je me s<strong>en</strong>s perdue, toute petite <strong>en</strong> face <strong>de</strong> cet horizon.Sur l’eau flotte très peu <strong>de</strong> bateaux. Sur la rive, une personne monte sur le mât <strong>de</strong> son navire.De là-haut, je p<strong>en</strong>se qu’il voit l’île <strong>de</strong> Trompe-loup. Avec son phare, il prévi<strong>en</strong>t les bateaux dubord <strong>de</strong> l’île, avant qu’ils n’arriv<strong>en</strong>t sur le magnifique port <strong>de</strong> Pauillac. J’aperçois un port <strong>de</strong>plaisance avec <strong>de</strong>s petits bateaux.Un pêcheur dans sa cabane lance sa canne à pêche loin sur l’eau et tourne sa moulinette.Apparemm<strong>en</strong>t ça mord. J’<strong>en</strong>t<strong>en</strong>ds le cri perçant <strong>de</strong>s mouettes, et le v<strong>en</strong>t qui siffle, à l’horizon.Je vois la ville qui s’ét<strong>en</strong>d sur <strong>de</strong>s kilomètres. <strong>Le</strong> sable ressemble à <strong>de</strong>s petits grains d’or. Plusque je m’approche <strong>de</strong> l’île, plus le phare me semble beau.Je trouve ça tellem<strong>en</strong>t étrange cette eau grise et le soleil qui s’y reflète. <strong>Le</strong> paysage esttellem<strong>en</strong>t doux avec ce v<strong>en</strong>t agréable et le bruit <strong>de</strong> l’eau qui s’éclabousse contre la coque dubateau. J’aimerais tant y retourner.Alexandra Gijswijt


Nous sommes <strong>en</strong>tres <strong>de</strong>ux rives : d’un côté le Médoc, <strong>de</strong> l’autre le Blayais . De la péniche, ons<strong>en</strong>t le v<strong>en</strong>t dans nos cheveux, l’air caresse nos visages.De loin, on peut apercevoir quelques îles. La péniche tangue. Sur notre gauche, sont plantéessur leurs échasses les cabanes <strong>de</strong> pêcheurs avec leurs filets. Puis nous nous approchons <strong>de</strong> l’île<strong>de</strong> Patiras avec son très haut phare <strong>en</strong>touré d’arbres, ses fermes isolées, abandonnées <strong>de</strong>puis<strong>de</strong>s années. Je trouve que c’est le plus bel <strong>en</strong>droit. Nous apercevons toutes sortes <strong>de</strong>bateaux : <strong>de</strong>s dragues, <strong>de</strong>s pétroliers… On voit <strong>de</strong> grands arbres qui me font p<strong>en</strong>ser à <strong>de</strong>sgéants <strong>de</strong> quatre mètres <strong>de</strong> haut avec leurs feuilles jaunies par l’automne. Un peu plus loin unport pétrolier, <strong>de</strong>s balises… La péniche s’éloigne jusqu'à ce que les îles, les arbres ne soi<strong>en</strong>tplus que <strong>de</strong>s petits points à l’horizon. Plus nous pr<strong>en</strong>ons <strong>de</strong> la distance plus tout s’am<strong>en</strong>uise, lesbateaux, Patiras, les balises…Léonor CASTELLINI


Mathieu se trouve sur un zodiaque, auniveau <strong>de</strong> Pauillac. Il est photographepour un magazine spécialisé sur lanature et l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t et lespaysages et doit faire <strong>de</strong>s photos. L’œilrivé à l’objectif, il scrute les <strong>en</strong>virons…Mathieu se trouve sur un zodiaque, au niveau <strong>de</strong> Pauillac. Il est photographepour un magazine spécialisé sur la nature et l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t et les paysages et doit faire<strong>de</strong>s photos. L’œil rivé à l’objectif, il scrute les <strong>en</strong>virons…


<strong>Le</strong> paysage est irréaliste et un peu triste. C’est sans doute dû au temps : on a l’impressionque l’eau et le ciel ne font qu’un, car ils sont <strong>de</strong> la même couleur vaseuse. C’est une couleurd’un gris qui tire vers le marron, une couleur triste et terne. Face à lui, se dresse l’île <strong>de</strong>Patiras et son phare isolé. Il distingue égalem<strong>en</strong>t quelques pêcheurs, suivis <strong>de</strong> près par <strong>de</strong>smouettes attirées par le poisson fraîchem<strong>en</strong>t péché et aperçoit une autre île, avec son phareun peu immergé.


C’est l’île <strong>de</strong> Trompe-Loup. En se tournant un peu, on peut voir <strong>de</strong>s installations portuaires et <strong>de</strong>scarrelets pastel. Ces refuges ont la forme d’une petite cabane carrée sur pilotis, avec un pontonqui s’avance sur l’eau. Ils sont pour la plupart bleus, blancs ou gris, mais il est difficile d’<strong>en</strong>déterminer la couleur exacte à cause <strong>de</strong> la légère brume qui flotte <strong>en</strong> perman<strong>en</strong>ce sur l’estuaire,<strong>en</strong> cette saison. L’épave d’un bâtim<strong>en</strong>t, sans doute anci<strong>en</strong>nem<strong>en</strong>t rattaché au port, se trouve près<strong>de</strong> la berge. En se tournant <strong>en</strong>core un peu plus vers la gauche, il distingue les herbus verts <strong>de</strong> laberge, et la ville <strong>de</strong> Pauillac.Une fois ses clichés pris, il s’assied dans son embarcation, et inspire un grand coup. Il s<strong>en</strong>t cetteo<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> vase mélangée au sel, cette o<strong>de</strong>ur particulière, typique <strong>de</strong> cette région <strong>de</strong> l’estuaire. Ildéci<strong>de</strong> <strong>en</strong>fin <strong>de</strong> r<strong>en</strong>trer à quai. En accélérant la vitesse <strong>de</strong> son zodiaque, il salue la figure barbued’un pêcheur local.Manon CATHUE


Je monte à bord d'une péniche, la Péniche Royal. Je pars vers les îles <strong>de</strong> Trompe-Loup etPartiras.Au passage les cabanes <strong>de</strong> pêche au carrelet et <strong>de</strong>s canards apparaiss<strong>en</strong>t sur ce paysagemagnifique.L'eau saumâtre me fait s<strong>en</strong>tir son o<strong>de</strong>ur nauséabon<strong>de</strong> et <strong>de</strong>s dizaines <strong>de</strong> mouettes mecass<strong>en</strong>t les oreilles .<strong>Le</strong> phare <strong>de</strong> Trompe-Loup et cette île se dégag<strong>en</strong>t du brouillard. Tout est calme et le v<strong>en</strong>tbalaie ses côtes brumeuses et mes cheveux.A quelques <strong>en</strong>cablures émerge l'île <strong>de</strong> Partiras qui , selon la lég<strong>en</strong><strong>de</strong> , aurait servi <strong>de</strong> prisonp<strong>en</strong>dant la révolution française. Elle est plus gran<strong>de</strong> que sa voisine et son phare m’éblouit <strong>de</strong>sa lumière éclatante.Je suis aveuglé par cette lueur et la beauté <strong>de</strong> l'île.William FENIE


Je peux voir sur les bordées du bateau <strong>de</strong> pêcheur le reflet <strong>de</strong> mes plumes qui me r<strong>en</strong>d belle. <strong>Le</strong>lever du jour donne un éclat très particulier à l'eau. <strong>Le</strong>s îles form<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s traits noirs àl'horizon, et l'on aperçoit, malgré le soleil levant, la lumière du phare qui dirige les bateaux lanuit.<strong>Le</strong>s carrelets <strong>en</strong> bois, les châteaux et les navires sont <strong>de</strong> petits points vus du ciel. Tout celaembellit le paysage. J'ai <strong>en</strong>vie <strong>de</strong> manger le poisson qui est pris dans le filet <strong>de</strong> mon pêcheurfavori. Mon festin qui sort <strong>de</strong> l'eau s<strong>en</strong>t la marée. Un poisson plus téméraire que les autress'échappe, et d'un grand coup d'aile rapi<strong>de</strong> au ras <strong>de</strong> l'eau je l'attrape et le déguste. P<strong>en</strong>dantque je survole les îles et l'eau j'<strong>en</strong>t<strong>en</strong>ds le bateau du pêcheur qui part. Je vole <strong>de</strong> façon àtoujours guetter le bateau <strong>de</strong> l'homme aux poissons. Une fois arrivée à lui, je fais <strong>de</strong>mi-tour,car il est temps <strong>de</strong> repartir.Mélissa LABAT


Aux rives et conversations qui ont accompagné notre embarquem<strong>en</strong>t à bord <strong>de</strong> la péniche, asuccédé le bruit du moteur et le clapot <strong>de</strong> l'eau f<strong>en</strong>due par la péniche.Sous mes yeux s'étale l'eau boueuse, saumâtre <strong>de</strong> <strong>l'estuaire</strong>. De ci, <strong>de</strong> là, flott<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s morceaux<strong>de</strong> bois mort emportés par un courant rapi<strong>de</strong>. Aux o<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> gasoil du démarrage <strong>de</strong>s bateaux asuccédé une agréable s<strong>en</strong>teur d'io<strong>de</strong>, d'air marin et d'algues. Des vaguelettes ocre, verdâtres, àcrête jaunâtre s'écras<strong>en</strong>t sur les péniches.Au loin, à droite et à gauche, les rives du fleuve s'étal<strong>en</strong>t, limoneuses et imprécises. Mais voilàque sous mes yeux se dresse un petit phare, comme un guetteur bi<strong>en</strong>veillant. Près <strong>de</strong> lui, unepetite île comme sa triste compagne offre refuge à quelques mouettes fatiguées <strong>de</strong> pêcher. <strong>Le</strong>urscris strid<strong>en</strong>ts me tir<strong>en</strong>t <strong>de</strong> ma contemplation.<strong>Le</strong>s vaguelettes s'accélèr<strong>en</strong>t, la péniche repr<strong>en</strong>d <strong>de</strong> la vitesse. Déjà le phare <strong>de</strong>vi<strong>en</strong>t flou, les cris<strong>de</strong>s mouettes s'estomp<strong>en</strong>t; je me s<strong>en</strong>s comme <strong>en</strong>gloutie par ce vaste estuaire, tous les bruits sontcomme <strong>en</strong>veloppés <strong>de</strong> coton, assourdis.Manon AMARAIN


••Léa SCHAMEL


Du ciel brouillon, j’aperçois avec difficulté un énorme bateau :je déci<strong>de</strong> donc <strong>de</strong> m’<strong>en</strong> approcher et <strong>de</strong> m’y reposerquelques instants .J’observe le paysage avec gran<strong>de</strong> att<strong>en</strong>tion, mon regard perçant se pose sur une minuscule île qui un jour n’existerasûrem<strong>en</strong>t plus car au fur et à mesure que le temps passe, l’île se décompose. <strong>Le</strong> phare qui y résidait se retrouvemaint<strong>en</strong>ant planté, seul au milieu <strong>de</strong> l’eau.Plus loin, un phare majestueux se dresse à travers les arbres très abondants. Pour l’observer <strong>de</strong> plus près, jedéci<strong>de</strong> <strong>de</strong> m’élever, <strong>de</strong> très vielles fermes se distingu<strong>en</strong>t à travers cette petite brousse.En continuant ma traversée, je croise plusieurs ports dispersés sur les berges: le port <strong>de</strong> plaisance où sontdisposés un peu comme sur un parc <strong>de</strong> voitures <strong>de</strong>s bateaux, voiliers, barques puis un port <strong>de</strong> commerce où vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t<strong>de</strong>s vraquiers, <strong>de</strong>s pétroliers et où flotte un énorme bateau sur le bord duquel est marqué ‘’A380’’. C’est une pièceénorme qui ira sur un avion que je croiserai peut être un jour. En passant sur cet estuaire, j’aperçois aussi <strong>de</strong>susines sur une <strong>de</strong>s berges.Un anci<strong>en</strong> pont écroulé plonge avec tristesse dans les eaux. De petites cabanes <strong>de</strong> pêcheurs, <strong>de</strong>s carrelets assezsympathiques s’éparpill<strong>en</strong>t un peu partout. Ma route se termine <strong>en</strong>fin <strong>en</strong> arrivant sur le port <strong>de</strong> plaisance, <strong>de</strong>s<strong>en</strong>fants grimp<strong>en</strong>t avec <strong>en</strong>train sur un bateau, leur tour est v<strong>en</strong>u <strong>de</strong> visiter cet imm<strong>en</strong>se et bel estuaire.Coralie RODRIGUEZ


Je pars comme tous les matins, avec la brume au raz du sol ; les ruelles sont désertes. Seul le bruit <strong>de</strong>pas sur les pavés résonne, j’ai l’impression d’être seul au mon<strong>de</strong>. <strong>Le</strong>s faça<strong>de</strong>s <strong>en</strong> vieilles pierres tailléeséclairciss<strong>en</strong>t la rue, jusqu’au port. Devant moi, jailliss<strong>en</strong>t <strong>de</strong> cette masse d’eau sombre, <strong>de</strong>ux îles. <strong>Le</strong> phare <strong>de</strong>Patiras scintille comme si c’était le soleil qui était couché sur le sol.Enfin le soleil se lève et je pr<strong>en</strong>ds le large dans mon embarcation. Quelques vraquiers comm<strong>en</strong>c<strong>en</strong>t leurs va-etvi<strong>en</strong>tdans l’estuaire. Au loin, un nuage se forme au <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la c<strong>en</strong>trale nucléaire.Adri<strong>en</strong> Depierrois


• L’île <strong>de</strong> Patiras et son phare


Un grand voilier aux voiles blanches vogue sur l’estuaire. En haut <strong>de</strong> son plus grand mât unemouette regar<strong>de</strong> cet étrange paysage: une eau terne s’ét<strong>en</strong>d à perte <strong>de</strong> vue, <strong>de</strong>s îles quisembl<strong>en</strong>t être sorties <strong>de</strong> nulle part surgiss<strong>en</strong>t du brouillard. Soudain, une île plus gran<strong>de</strong> que lesautres s’<strong>en</strong> extrait à son tour. Elle est bordée d’un marécage peu rassurant, d’où émane uneo<strong>de</strong>ur nauséabon<strong>de</strong>. Au milieu <strong>de</strong> cet îlot, un phare, isolé, désert, trône. Il est <strong>en</strong>touré <strong>de</strong>grands arbres terrifiants. Au fur et à mesure que le bateau avance, l’oiseau <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d le bruit duv<strong>en</strong>t dans ces arbres tordus et sans vie, et, ress<strong>en</strong>t la fraîcheur <strong>de</strong> cette brise dans sesplumes.<strong>Le</strong>s lég<strong>en</strong><strong>de</strong>s racont<strong>en</strong>t que sur cette île <strong>de</strong>s c<strong>en</strong>taines <strong>de</strong> personnes ont été emprisonnées.Après <strong>de</strong> longues années <strong>de</strong> tortures elles ont toutes été massacréeÉmeric LABBE


Depuis la berge on aperçoit l’estuaire : le paysage est magnifique ? J’aperçois une gran<strong>de</strong> ét<strong>en</strong>dued’eau à perte <strong>de</strong> vue. Je me s<strong>en</strong>s perdu <strong>en</strong> face <strong>de</strong> cet horizon.Sur l’eau flotte très peu <strong>de</strong> bateaux. Sur la rive, une personne monte sur le mat <strong>de</strong> son bateau.De là-haut, je p<strong>en</strong>se qu’il voit l’île <strong>de</strong> Trompe-loup avec son phare. Il prévi<strong>en</strong>t les bateaux du bord<strong>de</strong> l’île avant qu’ils n’arriv<strong>en</strong>t sur le magnifique port <strong>de</strong> Pauillac. J’aperçois un port <strong>de</strong> plaisanceavec <strong>de</strong>s bateaux.Je trouve ça tellem<strong>en</strong>t étrange cette eau grisâtre et trouble.Ce paysage me semble tellem<strong>en</strong>t doux avec ce v<strong>en</strong>t agréable et frais.Thomas GARCIA


• <strong>Le</strong> port <strong>de</strong> Pauillac


• Sur une petite barque, un pêcheur admire l’île qui se prénomme l’île <strong>de</strong> Patiras.• Il trouve cette île magnifique, gigantesque. Sur le bord <strong>de</strong> cette île, il y a un marécage d’oùémane une o<strong>de</strong>ur nauséabon<strong>de</strong>, se dresse aussi un petit phare isolé, d’où on peut contemplerl’estuaire. On peut <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre le chant <strong>de</strong>s mouettes qui est très aigu et s<strong>en</strong>tir l’eau <strong>de</strong> mer salée.<strong>Le</strong> pêcheur aurait bi<strong>en</strong> aimé habiter Patiras.• Chloé FANANAS


A la lueur du jour, je sors <strong>de</strong> mon carrelet, petite maison <strong>de</strong> pêche <strong>en</strong> bois, construite aubord <strong>de</strong> l’eau, sur l’estuaire <strong>de</strong> la Giron<strong>de</strong>. Cette <strong>de</strong>rnière est sur pilotis. Après une nuit pleine<strong>de</strong> rêves, je pars sur ma petite barque, après avoir jeté mes filets du haut <strong>de</strong> ma cabane.Je navigue sur l’eau trouble, boueuse et fraîche, avant d’arriver au milieu du fleuve.En att<strong>en</strong>dant que les poissons migrateurs mord<strong>en</strong>t à l’hameçon, je peux regar<strong>de</strong>ramoureusem<strong>en</strong>t le magnifique paysage tout autour <strong>de</strong> moi. J’aperçois le phare <strong>de</strong> Patiras dansla brume matinale. <strong>Le</strong>s arbres <strong>de</strong> l’île sont tordus par le v<strong>en</strong>t et le phare prévi<strong>en</strong>t lespétroliers et vraquiers, du bord <strong>de</strong> l’île .<strong>Le</strong>s oiseaux cri<strong>en</strong>t et se pos<strong>en</strong>t sur les balises.Suite à une longue journée sur l’eau, fatigué mais heureux, je r<strong>en</strong>tre sur les berges.Je redécouvre les vasières et herbus. Mes filets sont remplis, je souris <strong>de</strong> joie. <strong>Le</strong>s écailles<strong>de</strong>s poissons gliss<strong>en</strong>t sous mes doigts et l’o<strong>de</strong>ur <strong>de</strong>s anguilles <strong>en</strong>vahit mon carrelet.Mathil<strong>de</strong> QUERAUX


En embarquant à Pauillac pour une bala<strong>de</strong> sur l’estuaire, sur les bords du fleuve, la premièreimage qui me vi<strong>en</strong>t est celle du port <strong>de</strong> plaisance avec ses grands voiliers, ses bateaux, ses horsbordpuis vi<strong>en</strong>t <strong>en</strong>suite celle <strong>de</strong>s eaux limoneuses.Sur les berges se mêl<strong>en</strong>t les herbes, les roseaux, la vase et l’ambiance calme. <strong>Le</strong> brouillar<strong>de</strong>mpêche <strong>de</strong> voir au loin quelques oiseaux, une barque <strong>de</strong> pêcheur, une île avec un phare. D’un côtédu fleuve, j’aperçois le terminal céréalier <strong>de</strong> Blaye et <strong>de</strong> l’autre les installations pétrolières avecun embarcadère.Maxime GROLIER


• Ludovic ROBERT


Dans sa nouvelle barque d’un bleu marin, il lance quelques filets et met <strong>en</strong> place <strong>de</strong>s cannes d’uneanci<strong>en</strong>ne génération.Ce calme apaise, dét<strong>en</strong>d. On n’<strong>en</strong>t<strong>en</strong>d que les mouettes à l’affût du poisson et les vagues quivi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t se casser contre la petite embarcation.Une émanation importante d’io<strong>de</strong> se dégage plus ou moins selon où l’on se trouve sur la Garonne.Une petite brise marine fouette par mom<strong>en</strong>ts le visage.<strong>Le</strong> paysage est très beau, l’ét<strong>en</strong>due <strong>de</strong> sable est ornée <strong>de</strong> différ<strong>en</strong>tes végétations qui recouvr<strong>en</strong>tles bordures du rivage et l’intérieur <strong>de</strong>s îles.


<strong>Le</strong> déferlem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s vagues sur la berge donne <strong>de</strong> légères secousses qui font que la barquetangue.<strong>Le</strong> lever du soleil orangé et autour rosâtre éclabousse le phare <strong>de</strong> l’île <strong>de</strong> Patiras.Arrivé sur l’île, il attache sa barque aux digues, ces remparts qui protèg<strong>en</strong>t l’île contre lamarée.Il met ses <strong>de</strong>ux pieds à terre et part à la découverte <strong>de</strong> cette île magnifique.Après quelques heures d’excursion, il repère un village abandonné, <strong>de</strong>s vignes, une statue <strong>de</strong> StPatiras, moine ermite qui vécut sur l’île autrefois. Une expression d’émerveillem<strong>en</strong>t se lit surce visage.- Je me souvi<strong>en</strong>s ! se raconte-t-il à lui-même, je suis sur l’île <strong>de</strong> Patiras, ce véritabletrésor d’histoire !.


• Luc FRANCOIS


• Mathias L’ANTOINE


Perché du haut du phare <strong>de</strong> cette mystérieuse île, l’île <strong>de</strong> Patiras, je vois tout. Au loin, unepéniche arrive ainsi que quelques bateaux <strong>de</strong> pêcheurs, quelque part non loin <strong>de</strong> là. Des mouettesvol<strong>en</strong>t autour <strong>de</strong> moi et guett<strong>en</strong>t la vaste ét<strong>en</strong>due d’eau salée, à la recherche d’un poisson. Uneo<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> vase se répand, j’<strong>en</strong>t<strong>en</strong>ds <strong>de</strong>s personnes parler dans cette fameuse péniche.<strong>Le</strong> v<strong>en</strong>t froid fait bouger l’eau alluviale. Je regar<strong>de</strong> au <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> moi, je vois <strong>de</strong>s arbres d’unvert foncé, <strong>de</strong> la terre comme on n’<strong>en</strong> voit qu’ici, et <strong>de</strong>s personnes. Des rires se font <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre,je suppose que ces rires provi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t <strong>de</strong> la ferme. Une mouette plus petite que les autress’installe sur le rebord du phare. Je la regar<strong>de</strong> et remarque quelque chose au loin, <strong>de</strong>rrière cetoiseau. Je m’approche pour distinguer ce que c’est, ce qui fait que la mouette fugue <strong>de</strong> peur. Jeremarque alors que c’est une épave à moitié <strong>en</strong>foncée dans l’eau. Je détourne le regard à larecherche d’une autre épave, j’aperçois un phare à moitié <strong>en</strong>glouti dans l’océan, non loin d’uneîle. Ce phare m’intrigue on dirait qu’il a été banni <strong>de</strong> l’île, d’après mes connaissances je crois quec’est l’île <strong>de</strong> Trompe –Loup.Ophélie DOYON


Anthony PLATSous moi, je vois l’eau saumâtre <strong>de</strong> l’estuaire <strong>de</strong> la Giron<strong>de</strong>. Je vi<strong>en</strong>s <strong>de</strong> l’océan et dans mesoreilles je perçois toujours le bruit sourd <strong>de</strong>s vagues qui déferl<strong>en</strong>t sur les côtes sablonneuses duMédoc. Je m’amuse dans les airs et je s<strong>en</strong>s le v<strong>en</strong>t frais qui passe dans mon beau plumage blancpuis je me pose délicatem<strong>en</strong>t sur le haut d’un petit phare d’une île, Trompe-Loup, je crois.Ce phare est pratiquem<strong>en</strong>t immergé par les eaux : c’est très étrange.Je regar<strong>de</strong> à ma gauche, au loin, un port <strong>de</strong> commerce où l’on distingue <strong>de</strong>s cargos et les barges<strong>de</strong> l’A380. Près <strong>de</strong> ce port, les berges. Elles sont recouvertes <strong>de</strong> vaseuses qui s<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t très fort ;puis, <strong>de</strong>rrière, il pousse <strong>de</strong>s herbus qui sont <strong>de</strong> longues herbes recouvertes à marée haute.Ensuite se trouve un bourg mo<strong>de</strong>rnisé, celui <strong>de</strong> Pauillac.De l’autre côté, à ma droite, les rives sont très lointaines, très brumeuses mais on peut quandmême distinguer la c<strong>en</strong>trale nucléaire <strong>de</strong> Braud et St Louis qui est <strong>en</strong>tourée <strong>de</strong> forêts et <strong>de</strong> lignesà hautes t<strong>en</strong>sions dont il faut que je me méfie.Ti<strong>en</strong>s, un pêcheur dans sa barque ! Il va y avoir du poisson, je vous laisse.


Paroles d’estuairecollège Jules Chambrel<strong>en</strong>t HOURTIN <strong>2007</strong>-2008.


Merci à la classe <strong>de</strong> 4BManon AMARAIN, Arnaud ANDRON, Léonor CASTELLINI, Manon CATHUE,Adri<strong>en</strong> DEPERROIS, Florian DJOUDI,Ophélie DOYON, Chloé FANANAS,William FENIE, Luc FRANCOIS, Thomas GARCIA, Alexandra GIJSWIJT,Maxime GROLLIER, Mathias LANTOINE, Mélissa LABAT, Émeric LABBE, LauraLOPEZ,Alexandre MARGATO, Anthony PLAT, Mathil<strong>de</strong> QUERAUX, CoralieRODRIGUEZ,Ludovic ROBERT, Léa Schamel ..Sylvie AMBROSINO, françaisSylvia Fabre, docum<strong>en</strong>talisteRégine LANNO , arts plastiquesChristophe BAILLET , histoire géographie.

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