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Qualité des eaux distribuées en Sarthe Bilan 2007 - Pays du Mans

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DDASS de la SARTHE97, Av<strong>en</strong>ue Bollée72070 LE MANS CEDEXTél : 02.43.40.20.20Télécopie : 02.43.72.97.41Docum<strong>en</strong>t réalisé par le service Santé-Environnnem<strong>en</strong>tTél : 02.43.40.20.40Télécopie : 02.43.40.20.68Messagerie : DD72-SANTE-ENVIRONNEMENT@sante.gouv.frSites Internet :Préfecture de la SARTHE : http : //www.sarthe.pref.gouv.frDRASS et DDASS <strong>des</strong> <strong>Pays</strong> de La Loire : http : // pays-de-la-loire.sante.gouv.fr


AVANT-PROPOS----------L’accès pour tous à l’eau potable au robinet est un précieux acquis, qui contribue à la santé publique.Tous les acteurs et notamm<strong>en</strong>t les collectivités responsables de la distribution ont le souci d’agir pour assurer <strong>en</strong> perman<strong>en</strong>ce auxconsommateurs une eau de bonne qualité.<strong>Sarthe</strong>.Le bilan élaboré par la Direction Départem<strong>en</strong>tale <strong>des</strong> Affaires Sanitaires et Sociales témoigne de la bonne qualité de l’eau distribuée <strong>en</strong>L’amélioration <strong>des</strong> performances <strong>des</strong> stations de traitem<strong>en</strong>t ne doit pas con<strong>du</strong>ire à relâcher les efforts nécessaires au mainti<strong>en</strong> et audéveloppem<strong>en</strong>t de la qualité de la ressource <strong>en</strong> eau. Les actions <strong>en</strong>gagées <strong>du</strong>rant les dernières années doiv<strong>en</strong>t donc être poursuivies pour préserver lesressources <strong>en</strong> eau et notamm<strong>en</strong>t celles utilisables pour l’eau potable. La lutte contre la pollution <strong>des</strong> <strong>eaux</strong> est l’affaire de tous (in<strong>du</strong>striels, collectivités,agriculteurs, particuliers…).Le dispositif d’alim<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> eau potable <strong>en</strong> <strong>Sarthe</strong> est caractérisé par son morcellem<strong>en</strong>t, lié historiquem<strong>en</strong>t à la forte disponibilité <strong>des</strong>ressources <strong>en</strong> eau souterraine. L’abandon de l’exploitation <strong>des</strong> ressources vulnérables aux pollutions et la recherche de la sécurité <strong>des</strong> rés<strong>eaux</strong> con<strong>du</strong>is<strong>en</strong>tà la mise <strong>en</strong> œuvre progressive de nouv<strong>eaux</strong> regroupem<strong>en</strong>ts <strong>en</strong>tre collectivités responsables de la distribution.La sécurité de la distribution d’eau potable est un <strong>en</strong>jeu majeur. Elle nécessite un certain nombre d’actions :- la poursuite de la mise <strong>en</strong> place <strong>des</strong> périmètres de protection <strong>des</strong> captages- la recherche de nouvelles ressources <strong>en</strong> eau souterraine- le développem<strong>en</strong>t de pratiques agricoles respectueuses de l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t- la réalisation d’interconnexions <strong>en</strong>tre les rés<strong>eaux</strong> et la fiabilisation <strong>des</strong> traitem<strong>en</strong>ts- la mise <strong>en</strong> œuvre <strong>des</strong> mesures de protection <strong>des</strong> ouvrages contre les effractions.Les services de l’Etat continueront à sout<strong>en</strong>ir les collectivités dans leur démarche d’amélioration de la qualité et de sécurisation.Je souhaite que ce docum<strong>en</strong>t contribue à la définition et la mise <strong>en</strong> œuvre <strong>des</strong> programmes d’actions <strong>des</strong> collectivités ainsi qu'à larévision <strong>du</strong> Schéma Départem<strong>en</strong>tal d’Alim<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> Eau Potable <strong>en</strong>gagé par le Conseil Général.


INTRODUCTIONAprès une prés<strong>en</strong>tation succincte de l’organisation administrative et technique (ressources, traitem<strong>en</strong>ts) de la distribution d’eau et de l’étatd’avancem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> procé<strong>du</strong>res de mise <strong>en</strong> place <strong>des</strong> périmètres de protection <strong>des</strong> captages ;le prés<strong>en</strong>t docum<strong>en</strong>t dresse le bilan <strong>du</strong> contrôle sanitaire <strong>des</strong> <strong>eaux</strong> <strong>distribuées</strong> par les rés<strong>eaux</strong> publics <strong>du</strong> départem<strong>en</strong>t au cours de l’année <strong>2007</strong> pourles principaux paramètres :- <strong>Qualité</strong> microbiologique- Nitrates- Carbone organique total- Pestici<strong>des</strong>- DuretéUne prés<strong>en</strong>tation cartographique permet de visualiser ces résultats.Pour la prés<strong>en</strong>tation de cette synthèse, on <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dra par le terme « unité de distribution », un secteur géographique où l’eau distribuée est de qualitéhomogène, le réseau appart<strong>en</strong>ant à un même maître d’ouvrage et étant géré par un même exploitant.En fin de docum<strong>en</strong>t figure un tableau récapitulatif <strong>des</strong> principales données <strong>des</strong>criptives <strong>des</strong> installations de distribution d’eau sarthoises :- Collectivités distributrices- Nom de l’unité de distribution- Communes <strong>des</strong>servies dans l’unité de distribution- Exploitant- Origine de l’eau distribuée- Traitem<strong>en</strong>ts mis <strong>en</strong> œuvre.Des informations complém<strong>en</strong>taires sont consultables sur le site internet de la Direction Régionale (DRASS) et <strong>des</strong> Directions Départem<strong>en</strong>tales <strong>des</strong>affaires Sanitaires et Sociales (DDASS) de la région <strong>Pays</strong> de la Loire à l’adresse suivante : http://paysloire/<strong>en</strong>vir/seep72.htmlDDASS de la SARTHE – SANTE ENVIRONNEMENT – 97, Av<strong>en</strong>ue Bollée – 72070 LE MANS CEDEX – Tél. 02.43.40.20.40. – Télécopie 02.43.40.20.68


LE CONTROLE SANITAIRELe contrôle sanitaire <strong>des</strong> <strong>eaux</strong> d’alim<strong>en</strong>tation est réalisé <strong>en</strong> application <strong>du</strong> codede la santé publique (CSP) – articles R1321-1 à 1321-63, complété au niveau localpar l’arrêté préfectoral <strong>du</strong> 6 Janvier 2004 qui définit pour le départem<strong>en</strong>t leprogramme d’analyses, avec quelques adaptations locales concernant <strong>des</strong> paramètresnécessitant un suivi particulier (nitrates, pestici<strong>des</strong>, aluminium, fer…) et les lieux deprélèvem<strong>en</strong>tLe programme d’analyses d’échantillons d’eau réalisé dans le cadre <strong>du</strong> contrôlesanitaire vise plusieurs objectifs :- vérifier que la qualité de l’eau respecte les exig<strong>en</strong>ces de qualité ;- donner <strong>des</strong> élém<strong>en</strong>ts d’appréciation de la situation pour évaluer les risques sanitaires<strong>en</strong> cas de dépassem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> exig<strong>en</strong>ces de qualité <strong>des</strong> <strong>eaux</strong> ;- fournir <strong>des</strong> élém<strong>en</strong>ts permettant l’information <strong>des</strong> consommateurs et <strong>des</strong>responsables de la distribution d’eau (maires, présid<strong>en</strong>ts de syndicats <strong>des</strong> <strong>eaux</strong>,distributeurs d’eau, etc).2 types d’exig<strong>en</strong>ce de qualité :les limites de qualité pour les paramètresdont la prés<strong>en</strong>ce dans l’eau prés<strong>en</strong>te <strong>des</strong>risques immédiats ou à plus long termepour la santé <strong>du</strong> consommateur.Elles concern<strong>en</strong>t aussi bi<strong>en</strong> <strong>des</strong> paramètresmicrobiologiques que <strong>des</strong> substanceschimiques, telles que les nitrates, lespestici<strong>des</strong>, certains métaux et solvantschlorés, les hydrocarbures polycycliquesaromatiques (HAP) et les sous-pro<strong>du</strong>its dela désinfection de l’eau.les référ<strong>en</strong>ces de qualité pour <strong>des</strong>paramètres indicateurs de qualité témoins<strong>du</strong> fonctionnem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> installations depro<strong>du</strong>ction et de distribution.Sans incid<strong>en</strong>ce directe sur la santé auxt<strong>en</strong>eurs normalem<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>tes dans l’eau,ces substances peuv<strong>en</strong>t mettre <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ceun dysfonctionnem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> installations detraitem<strong>en</strong>t et/ou être à l’origine d’inconfortou de désagrém<strong>en</strong>t pour le consommateur.Les critères de choix <strong>des</strong> points de contrôle, la fréqu<strong>en</strong>ce <strong>des</strong> analyses(proportionnelle aux débits <strong>des</strong> installations et aux populations <strong>des</strong>servies) et la nature<strong>des</strong> paramètres contrôlés sont définis par le code de la santé publique (articles R.1321-15 à 1321-25).On distingue généralem<strong>en</strong>t 2 types de contrôle :- les contrôles de routine qui ont pour but de fournir de manière régulière <strong>des</strong>informations sur la qualité organoleptique et microbiologique <strong>des</strong> <strong>eaux</strong> ainsi que surl’efficacité <strong>du</strong> traitem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> <strong>eaux</strong>, notamm<strong>en</strong>t l’étape de désinfection ;- les contrôles complets dont l’objectif est de fournir les informations nécessairespour déterminer si l’<strong>en</strong>semble <strong>des</strong> autres exig<strong>en</strong>ces de qualité fixées par le code de lasanté publique sont respectées.Les paramètres analysés fourniss<strong>en</strong>t <strong>des</strong> informations sur :- le risque microbi<strong>en</strong> à court terme : c’est le cas <strong>des</strong> indicateurs de contaminationfécale (Escherichia coli, <strong>en</strong>térocoques), dont la prés<strong>en</strong>ce dans l’eau révèle l’év<strong>en</strong>tuelleprés<strong>en</strong>ce de germes pathogènes pour l’homme ;- le risque chimique à moy<strong>en</strong> ou long terme (ars<strong>en</strong>ic, pestici<strong>des</strong>, nitrates, etc) ;- la structure naturelle <strong>des</strong> <strong>eaux</strong> ( pH, <strong>du</strong>reté, sulfates, sodium, etc) ;- les caractéristiques organoleptiques <strong>des</strong> <strong>eaux</strong> (couleur, odeur, saveur) .- le fonctionnem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> stations de traitem<strong>en</strong>t (turbidité, chlore, bactéries coliformes,carbone organique total, etc) ;- les év<strong>en</strong>tuelles évolutions sur le réseau de distribution et les rés<strong>eaux</strong> intérieursnotamm<strong>en</strong>t <strong>en</strong> ce qui concerne la diffusion de métaux (plomb, nickel…) qui sontmaint<strong>en</strong>ant surveillés au robinet de l’usager.La surveillance s’applique aux 3 étapes de la pro<strong>du</strong>ction et distribution d’eau :Organisation <strong>du</strong> contrôle <strong>en</strong> <strong>Sarthe</strong> :La responsabilité <strong>du</strong> contrôle sanitaire est assurée sur le départem<strong>en</strong>t par la DDASS.Cep<strong>en</strong>dant, elle délègue cette responsabilité au Service Santé Environnem<strong>en</strong>t de laville <strong>du</strong> <strong>Mans</strong> sur ce territoire.Les analyses ont été réalisées <strong>en</strong> <strong>2007</strong> par le Laboratoire Municipal <strong>du</strong> <strong>Mans</strong> agréé parle Ministère de la Santé, certains polluants organiques étant sous traités au Laboratoirede l’Ecole Nationale de la Santé Publique de RENNES. Les prélèvem<strong>en</strong>ts et tests deterrain sont réalisés soit par la DDASS, soit par le Laboratoire Municipal <strong>du</strong> <strong>Mans</strong>.Les frais d’analyses et de prélèvem<strong>en</strong>ts sont à la charge <strong>des</strong> exploitants.En <strong>2007</strong>, le nombre de prélèvem<strong>en</strong>ts réalisé <strong>en</strong> <strong>Sarthe</strong> a été de :- 340 à la ressource (eau brute)- 420 aux points de mise <strong>en</strong> distribution (eau traitée)- 1 630 sur les rés<strong>eaux</strong> de distribution (eau distribuée) aux robinets utilisés par lesusagers (habitations, restaurants scolaires, maisons de retraite, camping…).- soit <strong>en</strong>viron un total de 2 400 prélèvem<strong>en</strong>ts et plus de 52 000 paramètresDDASS de la SARTHE – SANTE ENVIRONNEMENT – 97, Av<strong>en</strong>ue Bollée – 72070 LE MANS CEDEX – Tél. 02.43.40.20.40. – Télécopie 02.43.40.20.68


MAYETLES EAUX DISTRIBUEES EN SARTHE EN <strong>2007</strong>SOUVIGNE-SUR-SARTHECHANTENAY-VILLEDIEUPOILLE-SUR-VEGREAUVERS-LE-HAMONFONTENAY-SUR-VEGRESABLE-SUR-SARTHEPINCEVIONCHEVILLEAVOISEDUREILPARCE-SUR-SARTHELE BAILLEULTASSECROSMIERESCREPIRMILDOUILLETSAINT-JEAN-DU-BOISNOYEN-SUR-SARTHEMEZERAYFYEOIZECOURCELLES-LA-FORETLA FONTAINE-SAINT-MARTINLIGRONLOUPLANDETHOREE-LES-PINSLUCHE-PRINGEFILLEPIACEMAIGNECHEMIRE-LE-GAUDINVOIVRES-LES-LE-MANSMANSIGNESPAYREQUEILPONTVALLAINRENEDOUCELLESMONT-SAINT-JEANMOITRON-SUR-SARTHENAUVAYJUILLEDANGEULMAROLLES-LES-BRAULTSMONTREUIL-LE-CHETIFPERAYSAINT-CHRISTOPHE-DU-JAMBETMEURCENOUANSVIVOINDISSE-SOUS-BALLONNOGENT-LE-BERNARDCOURCIVALAVEZEBEAUMONT SUR SARTHEROUPERROUX-LE-COQUETLA CHAPELLE-DU-BOISPREVALSEGRIESAINT-AIGNANLUCE-SOUS-BALLONSILLE-LE-GUILLAUMESOUVIGNE-SUR-MEMEPEZE-LE-ROBERTMARESCHECONGE-SUR-ORNEJAUZEASSE-LE-RIBOULMEZIERES-SUR-PONTHOUIN TERREHAULTDEHAULTLE GREZSAINT-GEORGES-DU-ROSAYSAINT-REMY-DE-SILLEVERNIECHERREAUTEILLELE 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BOISBAZOUGES-SUR-LE-LOIRSAINT-PAUL-LE-GAULTIERSAINT-GEORGES-LE-GAULTIERMALICORNE-SUR-SARTHEARTHEZEBOUSSEVILLAINES-SOUS-MALICORNEMOULINS-LE-CARBONNELSOUGE-LE-GANELONFERCE-SUR-SARTHECLERMONT-CREANSGESNES-LE-GANDELINASSE-LE-BOISNEBERUSROEZE-SUR-SARTHECERANS-FOULLETOURTESAINT-JEAN-DE-LA-MOTTEARCONNAYCHAMPFLEUROISSEAU-LE-PETITCHERISAYBOURG-LE-ROIASSE-LE-BOISNECOULOMBIERSSAINT-OUEN-DE-MIMBREMAREIL-SUR-LOIRSAINT-VICTEURSAINT-PATERNEBETHONASSE LE BOISNE CAMPAGNEFRESNAYSUDSUR SARTHESAINT-PIERRE-DES-BOISSAINT-GERMAIN-SUR-SARTHESAINT AUBIN DE LOCQUENAYLA SUZE SUR SARTHELA FLECHEARNAGERUAUDINYVRE-LE-POLINSAINT-OUEN-EN-BELINCOULONGETELOCHESAOSNESROULLEELA FRESNAYE-SUR-CHEDOUETLIGNIERES-LA-CARELLELE CHEVAINLOUZESGUECELARDPARIGNE-LE-POLINMONTIGNYCHASSECHENAYSAINT-RIGOMER-DES-BOISLIVET-EN-SAOSNOISVEZOTSAINT-REMY-DU-VALCHERANCELOUVIGNYROUESSE-FONTAINETHOIRE-SOUS-CONTENSORLES MEESGRANDCHAMPMONCE-EN-BELINVILLAINES-LA-CARELLENEUFCHATEL-EN-SAOSNOISMULSANNESAINT-MARS-D'OUTILLESARCEVERNEIL-LE-CHETIFLAVERNATVAASLA CHAPELLE-AUX-CHOUXSAINT-GERMAIN-D'ARCEMARIGNE-LAILLECHENUCONTILLYSAINT-VINCENT-DES-PRESCOURGAINSSAINT-PIERRE-DES-ORMESTHOIGNE MONHOUDOUMULSANNESAINT-GERVAIS-EN-BELINLAIGNE-EN-BELINSAINT-BIEZ-EN-BELINCHATEAU-L'HERMITAGELE LUDESAVIGNE SOUS LE LUDEANCINNESDISSE SOUS LE LUDELES AULNEAUXAILLIERES-BEAUVOIRPANONBLEVESPIZIEUXSAINT-REMY-DES-MONTSMONCE-EN-SAOSNOISAINT-COSME-EN-VAIRAISAVESNES-EN-SAOSNOISBRETTE-LES-PINSMAROLLETTECOMMERVEILSAINT-CALEZ-EN-SAOSNOISSAINT-MARS-D'OUTILLEECOMMOYAUBIGNE RACANMAMERSSAINT LONGISLUCEAUJUPILLESCHALLESPARIGNE L'EVEQUELE GRAND-LUCEPRUILLE-L'EGUILLEFLEEVOLNAYTHOIRE-SUR-DINANBEAUMONT-PIED-DE-BOEUFCHATEAU DU LOIRNOGENT-SUR-LOIRLA BRUERE-SUR-LOIRSAINT-PIERRE-DE-CHEVILLEMAISONCELLESSAINT-MARS-DE-LOCQUENAYVILLAINES-SOUS-LUCECHAHAIGNESMARCONTRESSONLHOMMEECORPAINRUILLE-SUR-LOIRMONTAILLEEVAILLESAINTE-CEROTTECOGNERSVANCESAINT-VINCENT-DU-LOROUERSAINT-GEORGES-DE-LA-COUEECOURDEMANCHESAINT-PIERRE-DU-LOROUERDISSAY-SOUS-COURCILLONSAINTE-OSMANEMONTREUIL-LE-HENRILA CHARTRE-SUR-LE-LOIRMONTABONVOUVRAY SUR LOIRBEAUMONT-SUR-DEMELAVENAYLA CHAPELLE-HUONBESSE-SUR-BRAYELA CHAPELLE-GAUGAINPONCE-SUR-LE-LOIRRAHAYSAINT CALAISMAROLLES LES SAINT CALAISSAINT GERVAIS DE VICORGANISATION ADMINISTRATIVE :LES COMMUNES AUTONOMESLES EXPLOITANTS89 COLLECTIVITES DISTRIBUTRICESdont 34 communes autonomes(nom <strong>en</strong> bleu sur la carte)LES EXPLOITANTS (nb collectivités)LE MANS METROPOLE (2)LYONNAISE DES EAUX (9)REGIE (27)REGIE assistée Lyonnaise <strong>des</strong> Eaux (1)SAUR FRANCE (7)STGS (1)VEOLIA EAU - CFSP (41)VEOLIA EAU - CGE (1)DIRECTION DEPARTEMENTALE DES AFFAIRES SANITAIRES ET SOCIALES DE LA SARTHE - SERVICE SANTE ENVIRONNEMENT 97, Av<strong>en</strong>ue Bollée 72070 LE MANS cédex 09données DDASS 72 & cartographie IGN - BD CARTO


LES RESSOURCES NATURELLES UTILISEES POUR LA PRODUCTION D’EAU POTABLEL’eau distribuée provi<strong>en</strong>t de 149 captages <strong>en</strong> eau souterraines et de 4 prises d’eau <strong>en</strong> rivière (+ 1 dans l’Orne pour St Paterne et le Chevain).Le nombre relativem<strong>en</strong>t élevé de captages dans les <strong>eaux</strong> souterraines est lié à la situation géographique <strong>du</strong> départem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> bor<strong>du</strong>re <strong>du</strong> bassin parisi<strong>en</strong> (prés<strong>en</strong>ce d’aquifères intéressants <strong>en</strong>quantité mais de qualité inégale).Les collectivités les plus importantes : Le <strong>Mans</strong> et son agglomération, Sablé sur <strong>Sarthe</strong>, La Ferté Bernard et la Flèche (<strong>en</strong> partie) sont alim<strong>en</strong>tées à partir de l’eau <strong>des</strong> rivières principales <strong>du</strong>départem<strong>en</strong>t : L’Huisne, la <strong>Sarthe</strong> et le Loir.Les prélèvem<strong>en</strong>ts journaliers <strong>en</strong> terme de ressource représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t <strong>en</strong>viron 136 500 m3 soit <strong>en</strong>viron 50 millions de m3 par an :Origine de l’eau Volume prélevé par jour (m3) Population alim<strong>en</strong>tée %Eaux superficielles 61 000 (44,5 %) 48 %Eaux souterraines 76 700 (55,5 %)dont la moitié provi<strong>en</strong>t <strong>des</strong> nappes <strong>du</strong> Cénomani<strong>en</strong> libre ou captif52 %LES PERIMETRES DE PROTECTION DES CAPTAGESLe contexte réglem<strong>en</strong>taireL’institution de périmètres de protection autour <strong>des</strong> captages d’eau est une obligationfixée par les articles L 1321-2 et L 1321-3 <strong>du</strong> Code de la Santé Publique. L’objectif decette démarche est <strong>en</strong> premier lieu d’assurer une protection autour <strong>des</strong> points deprélèvem<strong>en</strong>t d’eau potable contre les risques de pollutions accid<strong>en</strong>telles prov<strong>en</strong>ant <strong>des</strong>activités exercées à proximité. Elle ne constitue pas, à elle seule, une réponse auxrisques de pollutions diffuses. La lutte contre la pollution diffuse nécessite <strong>des</strong>opérations intégrées à l’échelle <strong>des</strong> bassins versants pour les <strong>eaux</strong> superficielles et <strong>des</strong>bassins d’alim<strong>en</strong>tation pour les nappes souterraines.L’acte portant déclaration d’utilité publique (DUP) <strong>des</strong> travaux de prélèvem<strong>en</strong>t d’eau<strong>des</strong>tinées à l’alim<strong>en</strong>tation <strong>des</strong> collectivités humaines détermine autour <strong>du</strong> point deprélèvem<strong>en</strong>t deux voire trois périmètres.Ces périmètres sont établis sur la base de critères géologiques, hydrogéologiques et<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>taux après avis d’un hydrogéologue agréé <strong>en</strong> matière d’hygiènepublique.1 – Le périmètre de protection immédiate à l’intérieur <strong>du</strong>quel se trouvel’ouvrage de prélèvem<strong>en</strong>t. Il est acquis par la collectivité et clôturé.Toute activité autre que celle liée à l’<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> de l’ouvrage y estinterdite.2 – Le périmètre de protection rapprochée correspond à une zone de fortes<strong>en</strong>sibilité. Cette zone représ<strong>en</strong>te tout ou partie de la zone d’appel <strong>du</strong>forage. A l’intérieur de ce périmètre, peuv<strong>en</strong>t être interdits ouréglem<strong>en</strong>tés toutes activités, dépôts et installations de toute naturesusceptibles de nuire directem<strong>en</strong>t ou indirectem<strong>en</strong>t à la qualité <strong>des</strong><strong>eaux</strong>. Certains périmètres rapprochés sont divisés <strong>en</strong> une zone s<strong>en</strong>sibledite c<strong>en</strong>trale et une zone moins s<strong>en</strong>sible dite périphérique.3 – Le périmètre de protection éloignée, facultatif, qui doit être <strong>en</strong>visagéseulem<strong>en</strong>t dans le cas ou certaines activités peuv<strong>en</strong>t être à l’origine depollutions importantes et lorsque l’instauration de prescriptionsparticulières paraît de nature à ré<strong>du</strong>ire les risques de façonsignificative.DDASS de la SARTHE – SANTE ENVIRONNEMENT – 97, Av<strong>en</strong>ue Bollée – 72070 LE MANS CEDEX – Tél. 02.43.40.20.40. – Télécopie 02.43.40.20.68


"Sablé sur <strong>Sarthe</strong>LES EAUX DISTRIBUEES EN SARTHE EN <strong>2007</strong>!([_[_!(!(!( !(!( !(!(XYXYXYXY !([_!("XYXYXY !(XYXY!( XYLa Flèche!(!([_[_!(!(!(XYXYXY!(!(!(XY!(!( !( "!( XY !(!(!( !(!(!(XYXYXY!(!(!(XYXYXY !(XY !(!(!(!( !(!( !(!( !( !(XYXY !(!(!(!( !(!( !(!( !(!(Le <strong>Mans</strong> " XY!(!(!( !(XY!(!( !(!(XY!( !(XYXYXYXYXYXY XY!(XY!( XYXY!(!( !(!(!(XYXYXYXYXYXY!(!( XYXYXYXYXY!(XYXY!(!(!(MamersXY!(!(!(XYXY[_[_LES RESSOURCES NATURELLESUTILISEES POURLA PRODUCTION D'EAU POTABLELa Ferté Bernard[_!(!(!(Les ressources avec indicationde l'origine géologique de l'eaucaptée pour les <strong>eaux</strong> souterraines(nombre de captages concernés)EAUX SUPERFICIELLES (4)" Prises d'eau <strong>en</strong> rivièreEAUX SOUTERRAINES (149)!( ALLUVIONS (1)XYCALCAIRES BAJO BATHONIENS CAPTIFS (13)!( CALCAIRES BAJO BATHONIENS LIBRES (19)!( CALCAIRES CAMBRIENS (4)!( CALCAIRES DEVONIENS (4)CRAIE CENOMANIENNE (3)[_[_[_XYGRES ARMORICAINS (3)GRES DEVONIENS (2)JURASSIQUE SUPERIEUR CAPTIF (1)!( JURASSIQUE SUPERIEUR LIBRE (4)XYSABLES CENOMANIENS CAPTIFS (41)!( SABLES CENOMANIENS LIBRES (41)!( SABLES LIASIQUES (1)!( SABLES TERTIAIRES (1)!( SCHISTES BRIOVERIENS (1)!( TUFFEAU TURONIEN (10)Desserte <strong>des</strong> unités de distributionEaux souterrainesEaux souterraines et superficielles <strong>en</strong> mélangeEaux superficiellesDIRECTION DEPARTEMENTALE DES AFFAIRES SANITAIRES ET SOCIALES DE LA SARTHE - SERVICE SANTE ENVIRONNEMENT 97, Av<strong>en</strong>ue Bollée 72070 LE MANS cédex 09données DDASS 72 & cartographie IGN - BD CARTO


Les prescriptions spécifiques liées directem<strong>en</strong>t à la protection <strong>des</strong> points d’eaunécessit<strong>en</strong>t une déclaration d’utilité publique et se tra<strong>du</strong>is<strong>en</strong>t par <strong>des</strong> servitu<strong>des</strong>pouvant donner lieu à indemnisation, conformém<strong>en</strong>t aux dispositions <strong>des</strong> articles L1321.2 et L 1321.3 <strong>du</strong> Code de la Santé Publique.La notification de l’arrêté préfectoral de DUP est effectuée à l’initiative de lacollectivité auprès de chaque propriétaire concerné. La publication <strong>des</strong> servitu<strong>des</strong> aubureau <strong>des</strong> hypothèques est égalem<strong>en</strong>t à l’initiative de la collectivité à l’issue de lasignature de l’acte de DUP, elle n’est toutefois plus obligatoire (décret n°2006-570<strong>du</strong> 17 Mai 2006).Afin de protéger les ressources <strong>en</strong> eau vis à vis <strong>des</strong> pollutions prov<strong>en</strong>ant <strong>des</strong> activitésexercées à proximité et assurer une pér<strong>en</strong>nité <strong>des</strong> points d’approvisionnem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> eau<strong>du</strong> départem<strong>en</strong>t, il est donc obligatoire de mettre <strong>en</strong> place ces périmètres.En l’abs<strong>en</strong>ce de tels périmètres, il n’est pas possible notamm<strong>en</strong>t d’un point de vuejuridique, de fixer <strong>des</strong> prescriptions spécifiques vis à vis de certaines activitéssusceptibles de porter atteinte à la qualité de l’eau.A tout mom<strong>en</strong>t, la collectivité qui distribue une eau à partir d’une ressource nonprotégée se trouve sous la m<strong>en</strong>ace d’une pollution accid<strong>en</strong>telle avec les conséqu<strong>en</strong>cesque cela peut générer :- Contamination accid<strong>en</strong>telle <strong>du</strong> réseau avec les implications possibles vis à vis de lasanté publique- Pollution irrémédiable d’une ressource qui devra être abandonnéeLa responsabilité de la collectivité peut être <strong>en</strong>gagée pour imprud<strong>en</strong>ce ou néglig<strong>en</strong>cesi l’eau distribuée se révèle impropre à la consommation. L’<strong>en</strong>jeu <strong>des</strong> périmètres estdonc primordial tant d’un point de vue sanitaire qu’économique.La délimitation <strong>des</strong> périmètres de protection est réalisée à l’initiative de la collectivitéresponsable <strong>du</strong> service d’eau potable. Celle-ci doit <strong>en</strong>gager toutes les démarchesjuridiques, techniques et financières nécessaires à leur établissem<strong>en</strong>t. La collectivitépeut compter pour cette démarche sur l’aide <strong>des</strong> services de l’Etat.La mise <strong>en</strong> place <strong>des</strong> périmètres de protection r<strong>en</strong>tre dans une démarche plusglobale de sécurisation de l’alim<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> eau potable dans le départem<strong>en</strong>t,priorité fixée par le Préfet dans le Plan d’Action Stratégique de l’Etat (PASED).Par ailleurs, le plan national santé <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t (PNSE) adopté par legouvernem<strong>en</strong>t le 21 Juin 2004 et décliné de manière opérationnelle dans notrerégion (PRSE), prévoit dans ses objectifs concernant l’amélioration de la qualitéde l’eau potable <strong>en</strong> préservant les captages d’eau potable <strong>des</strong> pollutionsponctuelles et diffuses (action 4) la mise <strong>en</strong> place de 80% <strong>des</strong> périmètres deprotection <strong>des</strong> captages d’eau potable d’ici 2008 et 100% <strong>en</strong> 2010.Situation <strong>en</strong> <strong>Sarthe</strong>Sur la carte prés<strong>en</strong>tée ci contre figur<strong>en</strong>t les captages <strong>en</strong> service au 31 juillet 2008ainsi que 8 nouv<strong>eaux</strong> ouvrages non <strong>en</strong>core <strong>en</strong> service.Deux captages ont été abandonnés <strong>en</strong> <strong>2007</strong> :- la Prom<strong>en</strong>ade à Malicorne <strong>en</strong> raison d’une <strong>du</strong>reté très élevée- le Bout de Mozé à Thorée les Pins inutilisable par suite de l’effondrem<strong>en</strong>t <strong>du</strong>forage.Sur les 153 captages <strong>en</strong> service <strong>en</strong> <strong>2007</strong> :• 79 ouvrages (52%) bénéfici<strong>en</strong>t d’un périmètre de protection.• 25 ouvrages (16%) ont une procé<strong>du</strong>re <strong>en</strong> cours.• 41 ouvrages (27%) seront abandonnés• 8 ouvrages (5%) n’ont pas de procé<strong>du</strong>re <strong>en</strong>gagée, les collectivités concernéessont le plus souv<strong>en</strong>t dans l’att<strong>en</strong>te de la réalisation de nouv<strong>eaux</strong> ouvrages ou laréalisation de nouvelles recherches pour lancer une protection commune.Les nouv<strong>eaux</strong> captages non <strong>en</strong>core <strong>en</strong> service voi<strong>en</strong>t la procé<strong>du</strong>re d’autorisation (oudéclaration) de prélèvem<strong>en</strong>t, de dérivation <strong>des</strong> <strong>eaux</strong> et <strong>des</strong> périmètres de protection,ainsi que l’autorisation d’utilisation de l’eau pour pro<strong>du</strong>ire de l’eau potable <strong>en</strong>gagéeavant leur mise <strong>en</strong> service.Les objectifs nationaux visés plus haut ne pourront être atteints que par unemobilisation forte <strong>des</strong> collectivités pour <strong>en</strong>gager, suivre, et veiller aux délais <strong>des</strong>différ<strong>en</strong>tes étapes de la procé<strong>du</strong>re avec l’aide de leur assistance conseil, ainsi quepar la prise de décision d’abandonner les ouvrages qui ne pourront faire l’objetpour <strong>des</strong> raisons diverses d’une régularisation de leur situation administrative.Cette sécurisation se base sur la protection de la ressource, le suivi de la qualité,les doubles ressources, les interconnecxions, la prév<strong>en</strong>tion <strong>des</strong> effractions et lamise au point <strong>des</strong> plans de secours AEP.DDASS de la SARTHE – SANTE ENVIRONNEMENT – 97, Av<strong>en</strong>ue Bollée – 72070 LE MANS CEDEX – Tél. 02.43.40.20.40. – Télécopie 02.43.40.20.68


SYNDICAT DE SILLE LE GUILLAUMESYNDICAT DE PERSEIGNECOMMUNAUTE DE COMMUNES ALENCON!(!(!(!(SAINT LEONARD DES BOIS SYNDICAT DE CHAMPFLEURSYNDICAT DE GESNES LE GANDELIN!( !( !(ANCINNESMAMERSSYNDICAT DE LOUVIGNYSAINT LONGIS!( !( !(!( !( !(!(!( !(PERIMETRES DE PROTECTION DES CAPTAGESAvancem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> procé<strong>du</strong>resau 31/07/2008SAINT DENIS D'ORQUES!(!(!(!(SYNDICAT DE PARCE-POILLE!(SYNDICAT DE LA MARTINIERE!(!( !(!(!(!(!(!(!(!(!(!(!(!(SYNDICAT DE CHANTENAY VILLEDIEUPRECIGNESYNDICAT DE BAZOUGES SUR LE LOIRDDASS de la SARTHEservice Santé Environnem<strong>en</strong>t!(!(!(!( !(!(!(!(!( !(!( !(!(!( !(!(!(!(!(!(!(!(!(!(!(!( !(!(SYNDICAT DES BUISSONSSYNDICAT DE CONLIESYNDICAT DE CHARNIE ET CHAMPAGNEASSE LE BOISNE CAMPAGNE SUDFRESNAY SUR SARTHESAINT AUBIN DE LOCQUENAYSYNDICAT DE MONTREUIL LE CHETIFSYNDICAT DE SEGRIE-VERNIESYNDICAT DE PEZE LE ROBERTSIVOM BEAUMONT SUR SARTHE!(!(!(!(!(!( !(!(!(SYNDICAT DU NORD SARTHE!(SYNDICAT DE ROUESSE FONTAINESYNDICAT DE MEZIERES SOUS LAVARDINSYNDICAT DE STE JAMME MONTBIZOTSYNDICAT DE LAVARDINSYNDICAT DE BRAINS-SOULIGNELA SUZE SUR SARTHESYNDICAT DE COURCELLES LA FORETBEAUMONT SUR SARTHELA FLECHE SYNDICAT DE LUCHE PRINGE!(!(!(!(!(BONNETABLELA FERTE BERNARDSYNDICAT!( !(!(!(!( DE CORMESSYNDICAT DE BOESSE LE SEC!(!( !(!(!(CHERRE!( SYNDICAT DE VIVE PARENCESYNDICAT DE LA MERCERIE!(!(!( !(!(!(LE MANS!(!(!(!(SYNDICAT MIXTE AEP REGION MANCELLESYNDICAT DE CERANS FOULLETOURTELA BAZOGESYNDICAT DES FONTENELLESSYNDICAT DE PONTVALLAINLE LUDEDISSE SOUS LE LUDE!( !( !(ECOMMOY!(!(!(!(!( !( !(!(SYNDICAT DE MAYET!(!(SYNDICAT DE CHENUSYNDICAT DU SAOSNOISSIVOM DE BALLON ST MARS SOUS BALLONSAVIGNE L'EVEQUEAUBIGNE RACAN!(!(!(!(!(!(!(!(!(!(!(!(!(!(!(!(!(!(SYNDICAT DES BRETELLIERESSYNDICAT DE BERCE!(!(!( !(!( !(!(!(!(!(!(!(!( !(!(!(!(SYNDICAT DE SAINT COSME EN VAIRAISSYNDICAT DU PERCHE SARTHOISSYNDICAT DE MONTFORT LE GESNOISPARIGNE L'EVEQUESYNDICAT DE BRETTE LES PINSSYNDICAT DE TUFFE!(!(!(SYNDICAT DE CONNERRESYNDICAT DE DOLLONSYNDICAT DU JALAISSYNDICAT DE SAINT MARS DE LOCQUENAYSYNDICAT DE BOIS SORINSYNDICAT DE BOULOIRECOMMUNAUTE DE COMMUNES DE LUCECHATEAU DU LOIRVOUVRAY SUR LOIRMONTABONSYNDICAT DE LOIR ET DEMESYNDICAT DE ECORPAINSYNDICAT DE LOIR ET BRAYEVIBRAYE!(!(!(!(!(!(SYNDICAT DE THELIGNY!(!(SYNDICAT DE MONTMIRAIL-MELLERAYCHAMPRONDSYNDICAT DE CONFLANS SUR ANILLECOUDRECIEUXSYNDICAT DE SAINTE CEROTTESAINT GERVAIS DE VICRAHAY!(SAINT CALAISMAROLLES LES SAINT CALAISSIVOM DE BESSE SUR BRAYECAPTAGES AEP!( Terminées!( En cours!( Non <strong>en</strong>gagées!( Abandon probableCOMMUNESSYNDICATS DE PRODUCTIONCOLLECTIVITES DISTRIBUTRICES


LES TRAITEMENTS MIS EN ŒUVRELes traitem<strong>en</strong>ts mis <strong>en</strong> œuvre pour la pro<strong>du</strong>ction d’eau potabledép<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t de l’origine <strong>des</strong> <strong>eaux</strong> :- Les <strong>eaux</strong> souterraines sont le plus souv<strong>en</strong>t naturellem<strong>en</strong>t limpi<strong>des</strong> etne nécessit<strong>en</strong>t généralem<strong>en</strong>t qu’une simple désinfection, cep<strong>en</strong>dantles <strong>eaux</strong> <strong>des</strong> nappes captives peuv<strong>en</strong>t cont<strong>en</strong>ir <strong>des</strong> élém<strong>en</strong>tsindésirables tels que le fer et le manganèse éliminés par filtrationsur sable, biologique ou physico-chimique. En cas de t<strong>en</strong>eurexcessive <strong>en</strong> nitrates un traitem<strong>en</strong>t de dénitratation par résineéchangeuse d’ions (Mézières sous Lavardin) ou dénitrification parréacteur biologique (Champfleur, Saosnes) peut être appliqué.- Les <strong>eaux</strong> superficielles, soumises aux aléas naturels (crues), auxpollutions d’origine domestiques, in<strong>du</strong>strielles ou agricolesnécessit<strong>en</strong>t <strong>des</strong> traitem<strong>en</strong>ts beaucoup plus complexes permettant declarifier l’eau, éliminer les micro polluants (pestici<strong>des</strong>,hydrocarbures, métaux…) et assurer une désinfection poussée.Les principaux procédés de traitem<strong>en</strong>t pour les <strong>eaux</strong> d’originesuperficielle :La clarification vise à éliminer les particules <strong>en</strong> susp<strong>en</strong>sion, pour cela, un pro<strong>du</strong>itcoagulant (sulfate d’alumine, chlorure ferrique) est ajouté de façon à agglomérer lesparticules sous forme d’un floc qui se dépose dans un décanteur pour être extrait sousforme de boues.Les particules qui n’ont pas été piégées par le décanteur sont ret<strong>en</strong>ues sur un filtre à sablefin qui est nettoyé régulièrem<strong>en</strong>t pour éviter le colmatage.Affinage : cette étape utilise le pouvoir oxydant de l’ozone et la filtration sur charbon actifpour éliminer par adsorption certains micro polluants organiques tels que les pestici<strong>des</strong>La désinfection a pour objectif d’éliminer les germes pathogènes (bactéries et virus), ellefait appel au chlore sous forme d’eau de javel ou de chlore gazeux. Par ailleurs, l’ozoneexerce aussi une action désinfectante, et est notamm<strong>en</strong>t efficace contre les virus.Type de traitem<strong>en</strong>t Origine de l’eau Nombre d’unités de pro<strong>du</strong>ction Nombre d’unités de distributionSimple désinfection Eaux souterraines (nappes libres le plus souv<strong>en</strong>t) 42 46Neutralisation et désinfection Eaux souterraines 3 3Déferrisation et désinfection Eaux souterraines (nappes captives le plus souv<strong>en</strong>t) 32 39Déferrisation et démanganisation et désinfection Eaux souterraines (nappes captives le plus souv<strong>en</strong>t) 8 18Dénitrification ou dénitratation et désinfection Eaux souterraines (nappes libres) 3 8Traitem<strong>en</strong>t complet dont affinage sur charbon actif Eaux de surface (rivières) 4 8totaux 98 122Dans le cas de mélange d’eau de plusieurs origines, c’est la filière de traitem<strong>en</strong>t la plus complète qui classe l’UDILes unités de pro<strong>du</strong>ction hors départem<strong>en</strong>t (2 achats d’eau) ne sont pas comptabilisées dans ce tableau.L’unité de distribution de Rouessé Fontaine a été comptabilisée comme une eau subissant un traitem<strong>en</strong>t de déferrisation – démanganisation malgré un apport (faible volume) de l’eaudénitrifiée prov<strong>en</strong>ant de l’usine de Saosnes.Deux unités de distribution font l’objet d’un traitem<strong>en</strong>t de décarbonatation permettant d’abaisser la <strong>du</strong>reté de l’eau (Syndicats de Cérans Foulletourte et la Martinière).Sur les 122 unités de distribution, 50 sont alim<strong>en</strong>tées par de l’eau prov<strong>en</strong>ant d’une seule ressource et 72 sont alim<strong>en</strong>tées par de l’eau prov<strong>en</strong>ant <strong>du</strong> mélange de deux ou plusieursressources.DDASS de la SARTHE – SANTE ENVIRONNEMENT – 97, Av<strong>en</strong>ue Bollée – 72070 LE MANS CEDEX – Tél. 02.43.40.20.40. – Télécopie 02.43.40.20.68


LES EAUX DISTRIBUEES EN SARTHE EN <strong>2007</strong>MamersLES TRAITEMENTS MIS EN OEUVREPOUR LA PRODUCTION D'EAU POTABLELa Ferté Bernard"Le <strong>Mans</strong>""Nombre d'unités de distribution (122)Sablé sur <strong>Sarthe</strong>"La FlècheDésinfection (46)Déferrisation - Désinfection (39)Déferrisation - Démanganisation - Désinfection (17)Démanganisation - Désinfection (1)Dénitrification ou Dénitratation - Désinfection (8)Neutralisation - Désinfection (3)Traitem<strong>en</strong>t complet - charbon actif <strong>en</strong> grains (5)Traitem<strong>en</strong>t complet - charbon actif <strong>en</strong> poudre (3-la Ferté Bernard et Cherré)Traitem<strong>en</strong>t de décarbonatation" Prises d'eau <strong>en</strong> rivièreDIRECTION DEPARTEMENTALE DES AFFAIRES SANITAIRES ET SOCIALES DE LA SARTHE - SERVICE SANTE ENVIRONNEMENT 97, Av<strong>en</strong>ue Bollée 72070 LE MANS cédex 09données DDASS 72 & cartographie IGN - BD CARTO


LA QUALITÉ BACTÉRIOLOGIQUE DES EAUX DISTRIBUÉESSources d'expositionLes germes capables de provoquer <strong>des</strong> maladies (germes pathogènes) prés<strong>en</strong>ts dansl'eau sont ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> bactéries, <strong>des</strong> virus ou <strong>des</strong> parasites. Ils provi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>tpour la plupart de déjections humaines ou animales.Les causes d'intro<strong>du</strong>ction de bactéries dans un réseau d'eau potable résult<strong>en</strong>t le plussouv<strong>en</strong>t d'un manque de protection <strong>des</strong> ressources conjugué à un traitem<strong>en</strong>t de l'eaudéfaillant ou inexistant. De plus, une recontamination de l'eau est possible au niveau<strong>des</strong> con<strong>du</strong>ites et <strong>des</strong> réservoirs mal <strong>en</strong>tret<strong>en</strong>us.Effets sur la santéLa qualité microbiologique <strong>des</strong> <strong>eaux</strong> demeure une préoccupation sanitaire ess<strong>en</strong>tielle<strong>du</strong> fait <strong>des</strong> risques pot<strong>en</strong>tiels immédiats. Les principales infections d'origine hydriqueobservées <strong>en</strong> France sont majoritairem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> troubles digestifs (gastro-<strong>en</strong>térites) etsont rarem<strong>en</strong>t très graves. Les cas de typhoïde, paratyphoï<strong>des</strong>, hépatites virales etdys<strong>en</strong>teries, plus graves sont beaucoup plus rares.Toutefois, la prés<strong>en</strong>ce de germes pathogènes dans une eau d'alim<strong>en</strong>tation ne signifiepas que les consommateurs de cette eau seront mala<strong>des</strong>. Le risque dép<strong>en</strong>d aussi del'état de santé général <strong>du</strong> consommateur et de sa s<strong>en</strong>sibilité, de la nature et de laconc<strong>en</strong>tration <strong>des</strong> germes pathogènes prés<strong>en</strong>ts dans l'eau et de la quantité d'eauingérée.Exig<strong>en</strong>ces de qualitéL'eau distribuée ne doit pas cont<strong>en</strong>ir de micro-organismes pathogènes. Laréglem<strong>en</strong>tation actuelle prévoit la recherche de bactéries dits "témoins decontamination fécale". La prés<strong>en</strong>ce de ces germes révèle une probable contaminationpar <strong>des</strong> germes pathogènes. Ainsi <strong>des</strong> limites de qualité sont fixées pour lesparamètres Escherichia coli et <strong>en</strong>térocoques.Des référ<strong>en</strong>ces de qualité concern<strong>en</strong>t d'autres indicateurs bactériologiques : bactériescoliformes, bactéries sulfito-ré<strong>du</strong>ctrices y compris les spores, germes aérobiesrevivifiables. Ces référ<strong>en</strong>ces sont établies pour mettre <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce undysfonctionnem<strong>en</strong>t év<strong>en</strong>tuel <strong>des</strong> installations de traitem<strong>en</strong>t et de distribution.ParamètresLimites de qualité Référ<strong>en</strong>ces de qualité(nombre / 100 mL)(nombre / 100 mL)Escherichia coli 0 -Entérocoques 0 -Bactéries coliformes - 0Bactéries sulfito-ré<strong>du</strong>ctrices - 0Germes aérobies revivifiables - Variation dans un rapport de 10par rapport à la valeur habituelleSituation <strong>en</strong> <strong>Sarthe</strong>Les analyses bactériologiques effectuées sur les stations de traitem<strong>en</strong>t et rés<strong>eaux</strong> dedistribution montr<strong>en</strong>t une qualité bactériologique satisfaisante avec 99,5 % <strong>des</strong>résultats conformes aux limites de qualité, soit 9 analyses non conformes sur <strong>en</strong>viron1 900 analyses réalisées <strong>en</strong> <strong>2007</strong>. Depuis l’année 2000, ce taux de conformité variepeu et s’établit <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>ne à 99,4% (voir graphique ci-<strong>des</strong>sous).100%99%98%97%96%95%Evolution <strong>du</strong> taux conformité bactériologique2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 <strong>2007</strong>Les rares situations défavorables ont été rapidem<strong>en</strong>t maîtrisées (r<strong>en</strong>forcem<strong>en</strong>t de lachloration, remise <strong>en</strong> service de dispositifs de chloration mom<strong>en</strong>taném<strong>en</strong>t défaillants,purges de certains tronçons de réseau…) et les analyses de confirmation réalisées dansles jours suivants se sont révélées conformesDDASS de la SARTHE – SANTE ENVIRONNEMENT – 97, Av<strong>en</strong>ue Bollée – 72070 LE MANS CEDEX – Tél. 02.43.40.20.40. – Télécopie 02.43.40.20.68


NITRATESSources d'expositionL'azote est un constituant de base de la matière vivante qui se trouve prés<strong>en</strong>t dans lanature sous différ<strong>en</strong>tes formes : ammonium, nitrites, nitrates, azote gazeux, formesorganiques.Les conc<strong>en</strong>trations naturelles <strong>en</strong> nitrates dans les <strong>eaux</strong> souterraines sont de quelquesmilligrammes par litre. Leur origine peut être naturelle mais est fortem<strong>en</strong>t liée auxactivités humaines :• <strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t de nitrates prov<strong>en</strong>ant de l'utilisation d'<strong>en</strong>grais vers les nappesphréatiques ou les cours d'eau, <strong>du</strong> fait <strong>des</strong> lessivages par les pluies, notamm<strong>en</strong>tavec <strong>des</strong> sols nus <strong>en</strong>tre cultures ;• efflu<strong>en</strong>ts agricoles (élevages), domestiques ou in<strong>du</strong>striels ;• minéralisation <strong>des</strong> matières organiques <strong>du</strong> sol, puis <strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t par la pluie, <strong>en</strong>particulier sur les sols nus ;• fixation de l'azote atmosphérique par les plantes.L'eau ne constitue pas le seul apport <strong>en</strong> nitrates dans l'exposition globale. On trouveégalem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> nitrates dans :• les légumes. de fortes t<strong>en</strong>eurs sont observées par exemple dans la carotte, lecéleri, les sala<strong>des</strong>, les bettes, les navets, les épinards et les radis ;• d'autres pro<strong>du</strong>its alim<strong>en</strong>taires, comme les salaisons (charcuterie, conserves…)dans lesquels les nitrites sont utilisés comme conservateur.Effets sur la santéDu point de vue de la santé publique, il est important de souligner que les risquesrésult<strong>en</strong>t de la totalité <strong>des</strong> nitrates consommés quotidi<strong>en</strong>nem<strong>en</strong>t et par l’intermédiairede l'eau et <strong>des</strong> alim<strong>en</strong>ts.Lorsque les conc<strong>en</strong>trations <strong>des</strong> nitrates dans l'eau sont supérieures à 50 mg/l, la part del'eau peut dev<strong>en</strong>ir prépondérante.Les nitrates ne sont pas directem<strong>en</strong>t dangereux. Leur toxicité év<strong>en</strong>tuelle provi<strong>en</strong>t deleur transformation dans l'organisme <strong>en</strong> nitrites ou <strong>en</strong> nitrosamines :• <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce d'hémoglobine <strong>du</strong> sang, les nitrites s'y fix<strong>en</strong>t. La méthémoglobineainsi formée ne peut plus assurer le transport de l'oxygène vers les tissus etprovoque une cyanose (asphyxie). Le problème ne se pose pas chez l'a<strong>du</strong>lte maisseulem<strong>en</strong>t chez les nourrissons de moins de 6 mois, soit directem<strong>en</strong>t, soit parl'intermédiaire de la mère au cours de la grossesse. Leur plus grande s<strong>en</strong>sibilitéaux nitrates s'explique par un poids corporel moindre et par la prés<strong>en</strong>ce debactéries ré<strong>du</strong>ctrices dans leur appareil gastro-intestinal,• A plus long terme, il est suspecté que les nitrates peuv<strong>en</strong>t participer à la formationde « nitrosamines » (supposées cancérigènes), notamm<strong>en</strong>t <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce dansl’estomac de certaines bactéries apportées par l’eau ou <strong>des</strong> alim<strong>en</strong>ts contaminés.Exig<strong>en</strong>ces de qualitéLa limite de qualité concernant les nitrates est de 50 mg/lCette norme repr<strong>en</strong>d les recommandations de l’O.M.S. (Organisation mondiale de laSanté) qui a fixé la dose journalière admissible à 3,65 mg/kg de poids corporel.Ainsi un homme de 70 kg pourra consommer, tout au long de sa vie, sans risques,255 mg de nitrates par jour dont 100 mg apportés par l’eau (2 l d’eau) : d’où lanorme de 50 mg/l.Les normes sur l’eau brute sont respectivem<strong>en</strong>t de :- 50 mg/l pour les <strong>eaux</strong> superficielles- 100 mg/l pour les <strong>eaux</strong> souterraines.DDASS de la SARTHE – SANTE ENVIRONNEMENT – 97, Av<strong>en</strong>ue Bollée – 72070 LE MANS CEDEX – Tél. 02.43.40.20.40. – Télécopie 02.43.40.20.68


Situation <strong>en</strong> <strong>Sarthe</strong>Pour obt<strong>en</strong>ir <strong>des</strong> <strong>eaux</strong> de consommation répondant à la limite de qualité, les mesuresprév<strong>en</strong>tives sont à privilégier <strong>en</strong> raison <strong>du</strong> coût <strong>des</strong> traitem<strong>en</strong>ts de dénitratation oudénitrification et <strong>des</strong> dépassem<strong>en</strong>ts de normes susceptibles de se pro<strong>du</strong>ire lors detravaux de maint<strong>en</strong>ance ou de réparation <strong>des</strong> installations de traitem<strong>en</strong>t.Concernant la protection <strong>des</strong> <strong>eaux</strong> contre la pollution par les nitrates à partir <strong>des</strong>sources agricoles, une Directive europé<strong>en</strong>ne <strong>du</strong> 12 décembre 1991 a préconisé la mise<strong>en</strong> place de zones vulnérables dans les zones atteintes par la pollution ou susceptiblesde l’être.Un arrêté <strong>du</strong> 14 septembre 1994 <strong>du</strong> Préfet de la région C<strong>en</strong>tre, Coordonnateur <strong>du</strong>Bassin Loire-Bretagne, a institué <strong>en</strong> zones vulnérables le Nord et l’Ouest <strong>du</strong>départem<strong>en</strong>t ainsi que le canton de St Calais.Pour ces zones, l’arrêté préfectoral <strong>du</strong> 29 Juin 2004 a fixé le 3 ème programme d’actionà mettre <strong>en</strong> œuvre <strong>en</strong> vue de la protection <strong>des</strong> <strong>eaux</strong> contre les pollutions par les nitratesd’origine agricole.Si les mesures prév<strong>en</strong>tives sont à privilégier, cep<strong>en</strong>dant lorsque la situation l’exige,<strong>des</strong> solutions alternatives ou curatives sont mises <strong>en</strong> œuvre :recherche év<strong>en</strong>tuelle d’une nouvelle ressource mélange avec une eau de meilleure qualité permettant d’obt<strong>en</strong>ir <strong>des</strong> t<strong>en</strong>eursinférieures à 50 mg/l traitem<strong>en</strong>t biologique ou physico-chimique de l’eau avant sa distribution :- traitem<strong>en</strong>t biologique (dénitrification): c’est le cas de l’usine de Saosnespermettant d’alim<strong>en</strong>ter totalem<strong>en</strong>t une population de 4 010 habitants regroupés sur 16communes et partiellem<strong>en</strong>t 18 442 habitants répartis sur 38 communes. De même,l’usine de dénitrification de Champfleur alim<strong>en</strong>te totalem<strong>en</strong>t 824 habitants répartis surdeux communes et partiellem<strong>en</strong>t 7 communes correspondant à 4 785 habitants.- Traitem<strong>en</strong>t physico-chimique avec <strong>des</strong> résines échangeuses d’ions(dénitratation) : ce type de traitem<strong>en</strong>t avait été mis <strong>en</strong> place à Mézières sous Lavardinpour 2438 habitants répartis sur 4 communes. Cette unité de traitem<strong>en</strong>t n’est plusutilisée depuis avril 2008 avec la mise <strong>en</strong> service <strong>des</strong> nouv<strong>eaux</strong> forages <strong>du</strong> syndicat depro<strong>du</strong>ction <strong>des</strong> Buissons1) La ressourceLa qualité de la ressource ne sera abordée que sommairem<strong>en</strong>t dans le prés<strong>en</strong>tdocum<strong>en</strong>t par la prés<strong>en</strong>tation <strong>des</strong> cartes simplifiées faisant apparaître les t<strong>en</strong>eursmoy<strong>en</strong>nes et maximales pour les différ<strong>en</strong>tes ressources <strong>en</strong> eau utilisées pour lapro<strong>du</strong>ction d’eau potable <strong>en</strong> <strong>2007</strong>.Comme <strong>en</strong> 2006, 13 ressources soit 8 % <strong>des</strong> captages <strong>en</strong> eau souterraine de la <strong>Sarthe</strong>ont prés<strong>en</strong>té une t<strong>en</strong>eur moy<strong>en</strong>ne supérieure à 50 mg/l et 14 ressources ont prés<strong>en</strong>téune t<strong>en</strong>eur maximale supérieure à 50 mg/l.Le graphique ci-<strong>des</strong>sous donne la répartition <strong>des</strong> captages par classe de qualité <strong>en</strong>fonction de l’origine géologique <strong>des</strong> <strong>eaux</strong>. Il montre que les nappes libres <strong>des</strong>calcaires bajo-bathoni<strong>en</strong>s sous les plaines céréalières de l’ouest et <strong>du</strong> nord <strong>du</strong>départem<strong>en</strong>t sont les plus touchés avec 50% <strong>des</strong> captages prés<strong>en</strong>tant une t<strong>en</strong>eursupérieure à 50mg/l.Les nappes captives, c'est-à-dire protégées par <strong>des</strong> marnes argileuses, qu’elles soi<strong>en</strong>t<strong>du</strong> bajo-bathoni<strong>en</strong> ou <strong>du</strong> cénomani<strong>en</strong> prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t une t<strong>en</strong>eur nulle <strong>en</strong> nitrates.Répartition <strong>des</strong> captages <strong>en</strong> eau souterraine <strong>en</strong> fonction de leur t<strong>en</strong>eur <strong>en</strong> nitrateset de l’origine géologique <strong>des</strong> <strong>eaux</strong> captéesTUFFEAU TURONIENSABLES CENOMANIENS LIBRESSABLES CENOMANIENS CAPTIFSCALCAIRES BAJO BATHONIENS LIBRESCALCAIRES BAJO BATHONIENS CAPTIFS0 - 25 mg/l25,1 - 40 mg/l40,1 - 50 mg/l> 50 mg/lSOCLE PRIMAIREDIVERS0 5 10 15 20 25 30 35 40 45Nombre de captagesPour les <strong>eaux</strong> superficielles, la limite de qualité de 50 mg/l est respectée comme lemontre le tableau ci-<strong>des</strong>sous :Prise d'eau Moy<strong>en</strong>ne (mg/l) Maximum (mg/l)Huisne - La Ferté Bernard 17 21Huisne - Le <strong>Mans</strong> 17 25<strong>Sarthe</strong> - Sablé 24 35Loir - La Flèche 22 44DDASS de la SARTHE – SANTE ENVIRONNEMENT – 97, Av<strong>en</strong>ue Bollée – 72070 LE MANS CEDEX – Tél. 02.43.40.20.40. – Télécopie 02.43.40.20.68


TENEURSMOYENNES!(!( !(!(!( !( !( !(Mamers!( !(!( !( !(!( !(!(!(!(!( !( !(!(!( !( !( !( !(!(!(")!( !( !( !(!(!(!(!( !(!( !(!(!(!(!(!(!(!( !(!( !( !(!( !( !(!(!(!(!(!( !(!( !(!( !(!(!( !( !(!(!( !(!(!( !(!(") !(!(!( !(!(!(!(!( Le <strong>Mans</strong> !(!(!( !( !(!(!(!(!(!(!(!(")!(!(!( !(!(!(Sablé sur <strong>Sarthe</strong>!(!( !(!(!(!(!( !(!(!(!(!( !(!( !(!(!(!(!( !(!(!( ")!(!( !(!(!(!( !(!( !(!(!(La Flèche!(!(!(!(NITRATES(mg/l NO3)EAUX SOUTERRAINES!( 0 - 25!( 25 - 40!( 40 - 50!( 50 - 100EAUX SUPERFICIELLES") 0 - 25") 25 - 40") 40 - 50La Ferté BernardQUALITE DE LA RESSOURCE - Année <strong>2007</strong>LES NITRATESTENEURSMAXIMALES!(!( !(!(!( !( !( !(!( !(!( !( !(!( !(!(!(!(!( !( !( !(!( !( !( ")!(!( !(!(!(!( !( !(!(!(!(!( !(!( !(!(!(!( !(!(!(!(!(!(!( !(!(!(!(!(!(!(!(!(!(!( !( !(!(!( !(!(!(!(!( !(!(") !(!( !(!( !(!( !(!( !(!(!(!( !(!( !(!(!(!(!(!(!(!( !(") !(!( !(!( !(!(!(!( !(!(!(!(!(!(!(!(!(!(!(!(!( !(!(!(!(!( ")!( !( !(!(!(!( !(!( !(!(!(!(!(!( !(DIRECTION DEPARTEMENTALE DES AFFAIRES SANITAIRES ET SOCIALES DE LA SARTHE - SERVICE SANTE ENVIRONNEMENT 97, Av<strong>en</strong>ue Bollée 72070 LE MANS cédex 09données DDASS 72 & cartographie IGN - BD CARTO


L’eau distribuée (voir graphiques <strong>en</strong> fin de chapitre)• T<strong>en</strong>eurs moy<strong>en</strong>nesLa majorité de la population sarthoise : 87% <strong>en</strong> <strong>2007</strong> est <strong>des</strong>servie par <strong>des</strong> <strong>eaux</strong> dontla t<strong>en</strong>eur moy<strong>en</strong>ne <strong>en</strong> nitrates est inférieure à 25 mg/l.En <strong>2007</strong>, seule l’unité de Ségrie Vernie représ<strong>en</strong>tant 0,16% de la population adistribué une eau dont la t<strong>en</strong>eur moy<strong>en</strong>ne a dépassé 50 mg/l. Les abonnés de cetteunité sont informés <strong>du</strong> fait que les femmes <strong>en</strong>ceintes et les nourrissons ne doiv<strong>en</strong>t pasconsommer l’eau <strong>du</strong> réseau public.• T<strong>en</strong>eurs maximalesPour ce qui est <strong>des</strong> t<strong>en</strong>eurs maximales observées, la proportion de la population<strong>des</strong>servie par une eau dont la t<strong>en</strong>eur <strong>en</strong> nitrates n’a pas dépassé 25 mg/l est de 38%<strong>en</strong> <strong>2007</strong> comme <strong>en</strong> 2006. Par ailleurs, il convi<strong>en</strong>t de noter que l’Huisne qui alim<strong>en</strong>te àelle seule 220 000 habitants soit 42 % de la population (le <strong>Mans</strong>, la Ferté Bernard) n’adépassé 25 mg/l que très légèrem<strong>en</strong>t pour un seul prélèvem<strong>en</strong>t (25,8 mg/l).Par ailleurs, outre Ségrie Vernie, 2 unités de distribution (UDI) ont connu <strong>des</strong>dépassem<strong>en</strong>ts intermitt<strong>en</strong>ts de la limite de qualité, ce qui porte à 4 000 habitants(0,7%) la population concernée.Le tableau prés<strong>en</strong>té ci-<strong>des</strong>sous récapitule la situation <strong>des</strong> 3 unités de distributionconcernées par <strong>des</strong> dépassem<strong>en</strong>ts de la limite de qualité.Unités de distributionSyndicat de Ségrie VernieSyndicat de Mézières sousLavardinNitratesPopulation T<strong>en</strong>eurs (mg/)concernée Moy<strong>en</strong>ne Maximale8712438Nombre dejours dedépassem<strong>en</strong>t(estimation)Commune deSaint Aubin de Locqu<strong>en</strong>ay 660 36 54 305144527036520► CONCLUSIONLa majorité de la population sarthoise est <strong>des</strong>servie par une eau de bonne qualité vis àvis <strong>des</strong> t<strong>en</strong>eurs <strong>en</strong> nitrates puisque 87 % de la population est <strong>des</strong>servie par une eaudont la t<strong>en</strong>eur moy<strong>en</strong>ne est inférieure à 25 mg/l.En <strong>2007</strong>, seules 3 collectivités, Ségrie-Vernie, Mézières sous Lavardin et St Aubin deLocqu<strong>en</strong>ay représ<strong>en</strong>tant <strong>en</strong>viron 4 000 habitants (0,7 % de la population) ont étéconcernées par <strong>des</strong> dépassem<strong>en</strong>ts plus ou moins prolongés de la limite de qualité de50 mg/l.La mise <strong>en</strong> service <strong>des</strong> forages <strong>du</strong> syndicat de pro<strong>du</strong>ction <strong>des</strong> Buissons <strong>en</strong> avril 2008permet désormais de distribuer une eau conforme pour les syndicats de Ségrie-Vernieet Mézières sous Lavardin.Enfin, la situation relativem<strong>en</strong>t satisfaisante <strong>des</strong> <strong>eaux</strong> <strong>distribuées</strong> <strong>en</strong> <strong>Sarthe</strong>, grâce àl’utilisation de nouvelles ressources, à <strong>des</strong> mélanges visant à diluer les <strong>eaux</strong> les pluschargées, ou à <strong>des</strong> traitem<strong>en</strong>ts permettant à chaque usager de disposer <strong>en</strong> perman<strong>en</strong>ced’une eau conforme aux limites de qualité, ne doit pas masquer le niveau decontamination important de certains aquifères tels que ceux <strong>des</strong> calcaires <strong>du</strong>jurassique moy<strong>en</strong> libre (bajo-bathoni<strong>en</strong>) ou <strong>du</strong> turoni<strong>en</strong> dans une moindre mesure.Les captages dans ces aquifères vulnérables sont de plus <strong>en</strong> plus souv<strong>en</strong>t abandonnésau profit, lorsque cela est possible, de l’exploitation de nappes captives.ConstatLe captage <strong>du</strong> Bourg à Ségrie quialim<strong>en</strong>te ce syndicat prés<strong>en</strong>te <strong>des</strong>dépassem<strong>en</strong>ts perman<strong>en</strong>ts de la limite dequalité réglem<strong>en</strong>taire.Cette unité a connu 2 dépassem<strong>en</strong>ts de lalimite de qualité suite à <strong>des</strong>disfonctionnem<strong>en</strong>ts <strong>du</strong> traitem<strong>en</strong>t dedénitratationDeux dépassem<strong>en</strong>ts d’une <strong>du</strong>rée cumuléed’<strong>en</strong>viron 1 mois <strong>du</strong>s à un mélangeinsuffisant <strong>en</strong>tre les <strong>eaux</strong> <strong>du</strong> forage <strong>du</strong>Bourg à St Aubin qui prés<strong>en</strong>te une t<strong>en</strong>eurélevée <strong>en</strong> nitrates et celles <strong>du</strong> syndicat deMontreuil le Chétif servant à la dilution.Améliorations <strong>en</strong> cours ou projetéesLes captages <strong>du</strong> syndicat de pro<strong>du</strong>ction <strong>des</strong>Buissons (forages <strong>du</strong> Moulin et <strong>des</strong> Buissonssur les communes <strong>du</strong> Tronchet et Assé leRiboul) sont <strong>en</strong> service depuis avril 2008. Ils<strong>des</strong>serv<strong>en</strong>t 4 collectivités : syndicats deMézières sous Lavardin et Ségrie-Vernie, leSIVOM de Beaumont sur <strong>Sarthe</strong> et la ville deBeaumont sur <strong>Sarthe</strong>. Les captages exploitésactuellem<strong>en</strong>t seront abandonnés.Ces collectivités peuv<strong>en</strong>t désormaisdistribuer une eau conforme <strong>en</strong>perman<strong>en</strong>ce.La commune de St Aubin de Locqu<strong>en</strong>ays’ori<strong>en</strong>te vers l’abandon <strong>du</strong> captage <strong>du</strong> Bourgpour s’alim<strong>en</strong>ter complètem<strong>en</strong>t à partir <strong>du</strong>syndicat de Montreuil le ChétifDDASS de la SARTHE – SANTE ENVIRONNEMENT – 97, Av<strong>en</strong>ue Bollée – 72070 LE MANS CEDEX – Tél. 02.43.40.20.40. – Télécopie 02.43.40.20.68


TENEURS MOYENNES18,330,520,8LES EAUX DISTRIBUEES EN SARTHE EN <strong>2007</strong>1115,817,98,820,835,7 35,7MamersLES NITRATES30,741,7 41,7 021,143,5 35,832,213,130,1 1740,635,812,651La Ferté Bernard26,5 43,212,6TENEURS MAXIMALES2,14,716,911,743,8 02,616,926,62,122,834,51821,522,535,50,50 0 13,335,55,443,3 1822,6 14,6 22,829,83,620,3 22,144 44019,48,50011035,722,147,3 47,3 00,41,127,3 15,647,3 32,4Le <strong>Mans</strong>32,98,343,9 5433,2 2934,71,114,917,138,7 18,73045,444,513,217,127,55245,613,20,29,48,9319,2521,431,20,4 9,43,327,370 021,427,928,91,7 1,7 44,43738,4130 0 16,938,45,60 4,4 12,403 1,731,43,832,9 23,2Sablé sur <strong>Sarthe</strong>021,610,2000,9 011,8023,223,31,31,228,2 16,2038,714,600,912,6038 30,41,131,325,33,106,2 025,301,29,70351,2 9,76,219,313,822,613,302,4 2,46,206,204,5 12,838,5002,404,5 00034,3016,633,80014,24,5035,8NO3 (mg/l)07,30La Flèche000017,426,700 - 251,307,639,700025 - 400025,740,60040 - 500038,4050 - 70données DDASS 72 & cartographie IGN - BD CARTODIRECTION DEPARTEMENTALE DES AFFAIRES SANITAIRES ET SOCIALES DE LA SARTHE - SERVICE SANTE ENVIRONNEMENT - 97, Av<strong>en</strong>ue Bollée 72070 LE MANS cédex 09


T<strong>en</strong>eur moy<strong>en</strong>ne <strong>en</strong> Nitrates :NO3 Unités de distribution Population1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 <strong>2007</strong>Nb. d'unités de distribution<strong>2007</strong>1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 <strong>2007</strong> Nombre d'habitants <strong>2007</strong>0-25 mg/l 67,5% 64,8% 65,3% 71,4% 73,0% 76,4% 74,8% 74,8% 76,2% 93 82,1% 79,5% 80,0% 84,7% 85,8% 86,4% 85,9% 87,3% 87,3% 467 49025-40 mg/l 22,2% 21,9% 20,5% 15,1% 17,5% 17,9% 17,9% 19,5% 17,2% 21 13,0% 13,0% 11,6% 7,6% 10,1% 10,7% 11,0% 10,2% 10,2% 46 57640-50 mg/l 9,5% 11,7% 6,3% 12,7% 7,9% 4,1% 6,5% 4,9% 5,7% 7 4,9% 7,4% 4,2% 7,6% 3,6% 2,4% 2,9% 2,4% 2,4% 14 914>50 mg/l 0,8% 1,6% 7,9% 0,8% 1,6% 1,6% 0,8% 0,8% 0,8% 1 0,0% 0,2% 4,2% 0,2% 0,5% 0,5% 0,2% 0,2% 0,2% 871Total 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 122 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 529 851100%95%Evolution de la répartition de la population (%) <strong>en</strong> fonction de la t<strong>en</strong>eur moy<strong>en</strong>ne <strong>en</strong>nitrates <strong>des</strong> <strong>eaux</strong> <strong>distribuées</strong>Répartition de la population (%) <strong>en</strong> fonction de la t<strong>en</strong>eur moy<strong>en</strong>ne<strong>en</strong> nitrates <strong>des</strong> <strong>eaux</strong> <strong>distribuées</strong> <strong>en</strong> 20062,4% 0,2%10,2%87,3%90%85%80%75%1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 <strong>2007</strong>> 50 mg/l40-50 mg/l25-40 mg/l0-25 mg/l0-25 mg/l25-40 mg/l40-50 mg/l>50 mg/lT<strong>en</strong>eur maximale <strong>en</strong> Nitrates :NO3 Unités de distribution Population1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 <strong>2007</strong>Nb. d'unités de distribution<strong>2007</strong>1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 <strong>2007</strong> Nombre d'habitants <strong>2007</strong>0-25 mg/l 73,3% 54,7% 50,4% 60,3% 58,8% 66,7% 66,7% 66,7% 67,2% 82 73,3% 32,6% 28,7% 73,5% 34,3% 36,3% 37,5% 37,5% 38,3% 203 13925-40 mg/l 13,6% 21,9% 24,4% 18,3% 19,8% 13,8% 15,4% 21,1% 20,5% 25 13,5% 55,0% 58,6% 15,1% 56,0% 53,7% 52,8% 56,4% 56,4% 299 08340-50 mg/l 8,2% 10,9% 7,9% 11,9% 14,3% 14,6% 13,8% 10,6% 9,8% 12 8,2% 6,3% 3,9% 5,8% 7,2% 7,9% 6,6% 5,8% 4,5% 23 660>50 mg/l 5,0% 12,5% 17,3% 9,5% 7,1% 4,9% 4,1% 1,6% 2,5% 3 5,0% 6,10% 8,8% 5,6% 2,5% 2,1% 3,2% 0,3% 0,7% 3 969Total 100,1% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 122 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 529 851Evolution de la répartition de la population (%) <strong>en</strong> fonction de la t<strong>en</strong>eur maximale <strong>en</strong>nitrates <strong>des</strong> <strong>eaux</strong> <strong>distribuées</strong>Répartition de la population (%) <strong>en</strong> fonction de la t<strong>en</strong>eur maximale<strong>en</strong> nitrates <strong>des</strong> <strong>eaux</strong> <strong>distribuées</strong> <strong>en</strong> <strong>2007</strong>100%90%80%70%60%50%> 50 mg/l40-50 mg/l25-40 mg/l0-25 mg/l40%30%20%10%0%1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 <strong>2007</strong>56,4%4,5% 0,7%38,3%0-25 mg/l25-40 mg/l40-50 mg/l>50 mg/lDDASS de la <strong>Sarthe</strong> - Santé <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t


MATIERE ORGANIQUE - CARBONE ORGANIQUE TOTALSources d'expositionLa mesure <strong>du</strong> carbone organique total (COT) est indicatrice de la t<strong>en</strong>eur <strong>en</strong> matièreorganique d’une eau.La prés<strong>en</strong>ce de matière organique dans les ressources <strong>en</strong> eau est naturelle et a pourorigine la synthèse de matière carbonée par les organismes vivants (végétaux,animaux, micro-organismes tels que bactéries, algues…).Il peut s’agir, notamm<strong>en</strong>t dans les rivières d’organismes <strong>en</strong>core vivants (algues,bactéries…), de pro<strong>du</strong>its de leur métabolisme ou d’organismes morts <strong>en</strong> voie dedécomposition.Outre cette origine naturelle, la prés<strong>en</strong>ce de matière organique dans les <strong>eaux</strong> peut-êtreaugm<strong>en</strong>tée par les rejets <strong>des</strong> stations d’épuration d’<strong>eaux</strong> usées, ou d’efflu<strong>en</strong>ts nonépurés de différ<strong>en</strong>tes origines (domestique, in<strong>du</strong>strielle ou élevage).Enfin, l’<strong>en</strong>richissem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> <strong>eaux</strong> <strong>en</strong> élém<strong>en</strong>ts nutritifs (eutrophisation) constitue unfacteur d’augm<strong>en</strong>tation de la t<strong>en</strong>eur <strong>en</strong> matière organique <strong>des</strong> <strong>eaux</strong> de surface <strong>en</strong>favorisant la croissance <strong>des</strong> algues.Ainsi, la t<strong>en</strong>eur <strong>en</strong> COT <strong>des</strong> <strong>eaux</strong> superficielles, généralem<strong>en</strong>t de 2 à 10 mg/l est plusélevée que celle <strong>des</strong> <strong>eaux</strong> souterraines comprise <strong>en</strong> majorité <strong>en</strong>tre 0,5 et 1 mg/l.Effets sur la santéLa prés<strong>en</strong>ce de matière organique dans l’eau n’in<strong>du</strong>it généralem<strong>en</strong>t pas d’effet directsur la santé mais peut être à l’origine de différ<strong>en</strong>ts phénomènes indésirables dans leprocessus de pro<strong>du</strong>ction et distribution de l’eau potable :- formation de composés indésirables tels que les trihalométhanes <strong>en</strong>réaction avec le chlore- goût de l’eau désagréable- développem<strong>en</strong>ts bactéri<strong>en</strong>s dans les rés<strong>eaux</strong> par apport de nutrim<strong>en</strong>ts.Exig<strong>en</strong>ces de qualité - traitem<strong>en</strong>tPour les <strong>eaux</strong> brutes, la limite de qualité est fixée à 10 mg/l tandis que la référ<strong>en</strong>ce dequalité pour les <strong>eaux</strong> traitées <strong>des</strong>tinées à la consommation s’élève à 2 mg/l.Jusqu’à janvier 2004, le suivi de la matière organique était réalisé au travers del’oxydabilité au permanganate avec une référ<strong>en</strong>ce de qualité de 5 mg/l. L’eau délivréepar les stations de traitem<strong>en</strong>t d’eau <strong>du</strong> départem<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>tait une oxydabilitéd’<strong>en</strong>viron 2,5 mg/l <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>ne alors que ces mêmes stations se situ<strong>en</strong>t <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>ne àune valeur légèrem<strong>en</strong>t supérieure à la référ<strong>en</strong>ce de qualité COT. L’adoption de cett<strong>en</strong>ouvelle référ<strong>en</strong>ce basée sur le COT à partir de janvier 2004 représ<strong>en</strong>te donc uneexig<strong>en</strong>ce accrue vis de la qualité <strong>des</strong> <strong>eaux</strong> <strong>des</strong>tinées à la consommation humaine etdonc de la performance <strong>des</strong> installations de traitem<strong>en</strong>t.L’élimination de la matière organique concerne les stations de traitem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> <strong>eaux</strong> <strong>des</strong>urface, les <strong>eaux</strong> souterraines moins chargées ne nécessit<strong>en</strong>t pas de traitem<strong>en</strong>t vis-à-visde ce paramètre.Le traitem<strong>en</strong>t est réalisé ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t par l’étape de clarification compr<strong>en</strong>ant lafloculation –décantation puis la filtration sur sable (voir <strong>en</strong>cadré sur la page concernantles traitem<strong>en</strong>ts mis <strong>en</strong> œuvre dans le départem<strong>en</strong>t).Situation <strong>en</strong> <strong>Sarthe</strong>Le tableau ci-<strong>des</strong>sous donne la situation pour le départem<strong>en</strong>t. La majorité <strong>des</strong> unités dedistribution (UDI) respecte la référ<strong>en</strong>ce de qualité mais ce constat favorable doit êtr<strong>en</strong>uancé par le fait que ce sont les UDI les plus importantes <strong>en</strong> terme de population quine la respect<strong>en</strong>t pas.COT moy<strong>en</strong> <strong>2007</strong> (mg/l) Nb UDI Population concernéeInférieur à 2 mg/l (référ<strong>en</strong>ce de qualité) 114 284 000 habitants - 54 %De 2 à 3,1 mg/l 8 246 000 habitants - 46 %Ainsi, 46% de la population sarthoise est <strong>des</strong>servie par une eau ne respectant pas laréfér<strong>en</strong>ce de qualité, sur les 8 UDI concernées, 6 sont alim<strong>en</strong>tées par les prises d’eaude surface <strong>du</strong> <strong>Mans</strong>, la Ferté Bernard et Sablé sur <strong>Sarthe</strong>. Un seul captage <strong>en</strong> eausouterraine (Parcé sur <strong>Sarthe</strong>) alim<strong>en</strong>tant 2 UDI et 5 000 habitants dépasse la référ<strong>en</strong>cede qualité.En conclusion, l’exig<strong>en</strong>ce accrue depuis 2004 <strong>en</strong> terme d’élimination de la matièreorganique doit con<strong>du</strong>ire les collectivités et les exploitants concernés par les unités detraitem<strong>en</strong>t d’eau de surface à réfléchir à une optimisation <strong>des</strong> filières de traitem<strong>en</strong>t defaçon à obt<strong>en</strong>ir un meilleur r<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>t d’élimination de la matière organique.DDASS de la SARTHE – SANTE ENVIRONNEMENT – 97, Av<strong>en</strong>ue Bollée – 72070 LE MANS CEDEX – Tél. 02.43.40.20.40. – Télécopie 02.43.40.20.68


PESTICIDESSources d'expositionLes pestici<strong>des</strong> ou pro<strong>du</strong>its phytosanitaires sont <strong>des</strong> substances chimiques utilisées pourlutter contre les maladies <strong>des</strong> cultures ou pour désherber.On distingue selon leurs usages : les herbici<strong>des</strong>, les fongici<strong>des</strong>, les insectici<strong>des</strong>… On peutégalem<strong>en</strong>t les classer <strong>en</strong> fonction de leurs caractéristiques physico-chimiques (organochlorés,organo-phosphorés, organo-azotés…). Au total, on dénombre plusieurs c<strong>en</strong>tainesde substances actives, dont 500 <strong>en</strong>viron serai<strong>en</strong>t couramm<strong>en</strong>t employées.La pollution <strong>des</strong> <strong>eaux</strong> par ces pro<strong>du</strong>its est liée à leur <strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t par ruissellem<strong>en</strong>t ouérosion (contamination <strong>des</strong> <strong>eaux</strong> de surface) ou par infiltration (contamination <strong>des</strong> <strong>eaux</strong>souterraines). Parmi les causes de contamination, peuv<strong>en</strong>t être citées :• le lessivage par <strong>des</strong> pluies <strong>en</strong>traînant les pro<strong>du</strong>its phytosanitaires vers les <strong>eaux</strong>superficielles et souterraines, d'où l'importance de pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> considération lesconditions météorologiques,• l'usage incorrect <strong>des</strong> substances et <strong>des</strong> techniques : mauvais réglage <strong>des</strong> pulvérisateurs,pério<strong>des</strong> d'épandage inadaptées, choix inapproprié <strong>des</strong> pro<strong>du</strong>its, doses excessives …,• les déversem<strong>en</strong>ts "accid<strong>en</strong>tels": vidange de fonds de cuve, rinçage ou abandond'emballages ayant cont<strong>en</strong>u <strong>des</strong> pro<strong>du</strong>its phytosanitaires.Le transfert <strong>des</strong> pestici<strong>des</strong> dans les rivières et les nappes est influ<strong>en</strong>cé par leur solubilitédans l'eau, leur stabilité chimique, la nature <strong>du</strong> sol, la pluviométrieEffets sur la santéA court terme, les pestici<strong>des</strong> peuv<strong>en</strong>t être responsables d'intoxications aiguës, liées à uneabsorption accid<strong>en</strong>telle qui se manifeste par <strong>des</strong> troubles nerveux, digestifs, respiratoires,cardiovasculaires ou musculaires. Lors de contact avec la peau, <strong>des</strong> symptômes cutanés(dermites…) sont fréqu<strong>en</strong>ts.A long terme, les pestici<strong>des</strong> peuv<strong>en</strong>t <strong>en</strong>traîner <strong>des</strong> effets toxiques au niveau <strong>du</strong> systèm<strong>en</strong>erveux c<strong>en</strong>tral et <strong>des</strong> effets cancérigènes, voire mutagènes. Actuellem<strong>en</strong>t plusieurssubstances (DDT, lindane, perméthrine…) sont connues comme pouvant perturber lesystème <strong>en</strong>docrini<strong>en</strong> (système hormonal qui régule le développem<strong>en</strong>t, la croissance, larepro<strong>du</strong>ction et le comportem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> indivi<strong>du</strong>s).Exig<strong>en</strong>ces de qualitéLa quasi-totalité <strong>des</strong> pestici<strong>des</strong> fait l'objet d'une limite de qualité unique dans l'eau <strong>du</strong>robinet fixée à 0,1 microgramme par litre (µg/L). Cette valeur a été fixée à titre deprécaution et signifie que les pestici<strong>des</strong> doiv<strong>en</strong>t être abs<strong>en</strong>ts ou <strong>en</strong> traces infimes dansl'eau distribuée.Pour 4 substances, la limite de qualité est plus faible et ce <strong>en</strong> raison de considérationssanitaires : l'aldrine, la dieldrine, l'heptachlore et l'heptachlorépoxyde ont une limite dequalité de 0,03 µg/L.Enfin, une limite de qualité a été fixée pour la totalité de substances détectées qui nedoit pas dépasser 0,5 µg/L.Lorsque l'exig<strong>en</strong>ce de qualité n'est pas respectée, mom<strong>en</strong>taném<strong>en</strong>t ou plusrégulièrem<strong>en</strong>t dans le temps, le responsable de la distribution de l'eau est t<strong>en</strong>u de :• pr<strong>en</strong>dre ou faire pr<strong>en</strong>dre <strong>des</strong> mesures appropriées pour protéger lesconsommateurs et les informer <strong>des</strong> risques <strong>en</strong>courus,• mettre <strong>en</strong> œuvre un programme d'amélioration pour rétablir la qualité <strong>des</strong> <strong>eaux</strong><strong>distribuées</strong>.En cas de ressource contaminée, il est habituel de faire appel à plusieurs solutions :• dilution avec une autre ressource• traitem<strong>en</strong>t de l'eau par <strong>des</strong> métho<strong>des</strong> fondées sur l'adsorption (charbon actif), maisavec <strong>des</strong> limites selon les substances r<strong>en</strong>contrées et la fréqu<strong>en</strong>ce de régénération,ou la rét<strong>en</strong>tion (membrane de nanofiltration).Toutefois, ces solutions ne sont pas à privilégier et doiv<strong>en</strong>t être accompagnées demesures prév<strong>en</strong>tives de reconquête de la qualité <strong>des</strong> <strong>eaux</strong> qui pass<strong>en</strong>t par uneoptimisation <strong>des</strong> pratiques <strong>des</strong> agriculteurs, <strong>des</strong> collectivités et <strong>des</strong> particuliers.Au niveau agricole les axes de progrès concern<strong>en</strong>t le choix <strong>des</strong> molécules, lalimitation <strong>des</strong> doses, le développem<strong>en</strong>t <strong>du</strong> désherbage mécanique etl’aménagem<strong>en</strong>t de l’espace (ban<strong>des</strong> <strong>en</strong>herbées, protection <strong>des</strong> zones humi<strong>des</strong> etconservation <strong>des</strong> haies).Pour les collectivités et les particuliers, l’effort doit porter sur la maîtriseraisonnée <strong>du</strong> désherbage (plan de désherbage communal, utilisation <strong>du</strong>désherbage thermique et mécanique, information <strong>des</strong> particuliers…).Dans tous les cas, <strong>des</strong> progrès s<strong>en</strong>sibles ne pourront être obt<strong>en</strong>us autrem<strong>en</strong>t quepar un moindre recours à ces pro<strong>du</strong>its.DDASS de la SARTHE – SANTE ENVIRONNEMENT – 97, Av<strong>en</strong>ue Bollée – 72070 LE MANS CEDEX – Tél. 02.43.40.20.20. – Télécopie 02.43.72.97.41


Programme de suiviLe programme <strong>du</strong> contrôle sanitaire mis <strong>en</strong> œuvre depuis le 1° janvier 2004 setra<strong>du</strong>it par une amélioration s<strong>en</strong>sible <strong>du</strong> suivi <strong>des</strong> pestici<strong>des</strong> :- recherches systématiques sur toutes les <strong>eaux</strong> brutes à la ressource,- recherches systématiques et au moins annuelles sur toutes les <strong>eaux</strong> mises <strong>en</strong>distribution.- une adaptation de la liste <strong>des</strong> matières actives recherchées <strong>en</strong> fonction <strong>des</strong>connaissances acquises localem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> matière d’utilisation <strong>des</strong> pro<strong>du</strong>itsphytosanitaires, t<strong>en</strong>ant compte notamm<strong>en</strong>t de l’interdiction de l’atrazine <strong>en</strong> 2003et <strong>des</strong> résultats analytiques obt<strong>en</strong>us au niveau régional,La liste <strong>des</strong> matières actives recherchées a ainsi été établie <strong>en</strong> fonction de plusieursélém<strong>en</strong>ts :- application de la méthode SIRIS aux données de v<strong>en</strong>te d’un diffuseur majeur depro<strong>du</strong>its phytosanitaires sur le départem<strong>en</strong>t.- prise <strong>en</strong> compte <strong>des</strong> protocoles de substitution de l’atrazine proposés par lesorganismes agricoles sarthois et may<strong>en</strong>nais.- prise <strong>en</strong> compte <strong>des</strong> usages non agricoles (2,4,D, aminotriazole…).- liste <strong>des</strong> matières actives détectées <strong>en</strong> <strong>Pays</strong> de Loire pour les <strong>eaux</strong> superficielleset souterraines.- les propositions <strong>du</strong> laboratoire de l’ENSP qui a réalisé les analyses <strong>en</strong> <strong>2007</strong>.La liste ret<strong>en</strong>ue compr<strong>en</strong>d 36 matières actives et 7 pro<strong>du</strong>its de dégradation.Au total, 250 échantillons ont été analysés <strong>en</strong> <strong>2007</strong> <strong>en</strong> eau brute ou traitée, soit<strong>en</strong>viron 10 000 recherches de substances actives.Situation <strong>en</strong> <strong>Sarthe</strong>1) <strong>Qualité</strong> de la ressource• Eaux superficielles :Conformém<strong>en</strong>t au programme réglem<strong>en</strong>taire, 26 analyses ont été réalisées sur les 4prises d’eau <strong>du</strong> départem<strong>en</strong>t.Pour 43 substances actives ou pro<strong>du</strong>its de dégradation recherchés, 21 pro<strong>du</strong>its , tous<strong>des</strong> herbici<strong>des</strong> à l’exception <strong>du</strong> lindane (insecticide), ont été détectés à unefréqu<strong>en</strong>ce allant de 4 % (1 détection) à 88 %. De 1 à 14 substances actives sontdétectées par prélèvem<strong>en</strong>t.100%90%80%70%60%50%40%30%20%10%0%AMPAGlyphosateEaux brutes superficiellesRésultats obt<strong>en</strong>us sur les 4 prises d'eau <strong>en</strong> <strong>2007</strong> (26 analyses)% détections% analyses > 0,1 µg/lDiuronIsoproturonDesméthylisoproturonChlortoluronAtrazineAtrazine déséthylAtrazine-2-hydroxyTerbuthylazin déséthyl2,4-DB<strong>en</strong>tazoneDiméthénamideTriclopyrAminotriazoleAcétochloreMétolachloreMétazachloreSulcotrioneCMBALindaneLe glyphosate est détecté dans 40 % <strong>des</strong> analyses (<strong>en</strong> augm<strong>en</strong>tation par rapport auxannées 2004 à 2006). Son pro<strong>du</strong>it de dégradation, l’AMPA est le pro<strong>du</strong>it le plusmassivem<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>t dans les <strong>eaux</strong> puisqu’il est détecté quasim<strong>en</strong>t <strong>en</strong> perman<strong>en</strong>ce(88% <strong>des</strong> analyses) et qu’il est le seul pro<strong>du</strong>it à prés<strong>en</strong>ter une t<strong>en</strong>eur moy<strong>en</strong>nesupérieure à 0,1 µg/l (0,38µg/l). L’AMPA représ<strong>en</strong>te à lui seul <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>ne 52 % de lasomme <strong>des</strong> t<strong>en</strong>eurs <strong>en</strong> pestici<strong>des</strong> détectés.Les urées substituées (diuron, isoproturon, chlortoluron) arriv<strong>en</strong>t au 2° rang avec <strong>des</strong>taux de détection compris <strong>en</strong>tre 23 et 35 % et <strong>des</strong> t<strong>en</strong>eurs maximales de 0,07 à0,54µg/lL’atrazine, bi<strong>en</strong> qu’interdite d’emploi depuis septembre 2003, est <strong>en</strong>core détectée pour19 % <strong>des</strong> analyses (contre 8 % <strong>en</strong> 2006) mais sans toutefois dépasser la valeur de 0,1µg/l. La déséthyl-atrazine, son pro<strong>du</strong>it de dégradation, reste largem<strong>en</strong>t détectée à 92 %<strong>des</strong> analyses (contre 23 % <strong>en</strong> 2006), cette augm<strong>en</strong>tation de la fréqu<strong>en</strong>ce de détectionest <strong>du</strong>e à l’abaissem<strong>en</strong>t <strong>du</strong> seuil de détection de 0,05 à 0,02 µg/l, il ne s’agit pas d’unedégradation de la qualité de l’eau, <strong>en</strong> appliquant le seuil de 0,05 µg/l aux données<strong>2007</strong>, les fréqu<strong>en</strong>ces de détection s’élèv<strong>en</strong>t 0% pour l’atrazine et 12% pour ladéséthyl-atrazine.Enfin, il convi<strong>en</strong>t de noter qu’aucun dépassem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> limites de qualité eau brute (2µg/l par substance, 5 µg/l pour le total <strong>des</strong> substances) n’a été mis <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce aucours de l’année <strong>2007</strong>.DDASS de la SARTHE – SANTE ENVIRONNEMENT – 97, Av<strong>en</strong>ue Bollée – 72070 LE MANS CEDEX – Tél. 02.43.40.20.20. – Télécopie 02.43.40.20.68


• Eaux souterrainesPour la plupart <strong>des</strong> captages, une analyse complète à la ressource est effectuéeseulem<strong>en</strong>t tous les 2 ans, ce bilan sur les <strong>eaux</strong> souterraines est donc réalisé sur lapériode 2006-<strong>2007</strong> afin de disposer de résultats sur l’<strong>en</strong>semble <strong>des</strong> points.L’<strong>en</strong>semble de ces données permet ainsi de faire un bilan global de la pollution <strong>des</strong><strong>eaux</strong> souterraines par les pestici<strong>des</strong>, le faible nombre d’analyses par point étantcomp<strong>en</strong>sé par le nombre élevé de points prés<strong>en</strong>ts sur le départem<strong>en</strong>t. Par ailleurs, ilest possible d’utiliser certaines données obt<strong>en</strong>ues <strong>en</strong> eau traitée <strong>en</strong> l’abs<strong>en</strong>ce demélange de plusieurs captages ou de traitem<strong>en</strong>t influ<strong>en</strong>çant nettem<strong>en</strong>t les t<strong>en</strong>eurs <strong>en</strong>pestici<strong>des</strong> (charbon actif).Au total, 243 analyses représ<strong>en</strong>tatives de la qualité <strong>des</strong> <strong>eaux</strong> souterraines sur 139captages sont exploitables, 20 substances actives ou pro<strong>du</strong>its de dégradation ont étédétectés soit une nette augm<strong>en</strong>tation par rapport à la période 2005-2006 où 7substances avai<strong>en</strong>t été détectées.Pour <strong>en</strong>viron 8 400 recherches unitaires réalisées sur les 243 échantillons, 164résultats ont montré la prés<strong>en</strong>ce de pestici<strong>des</strong> soit 1,9% et 43 résultats soit 0,5% ontmontré <strong>des</strong> t<strong>en</strong>eurs supérieures à 0,1µg/l. Ces résultats montr<strong>en</strong>t la meilleure qualité<strong>des</strong> <strong>eaux</strong> souterraines comparée aux <strong>eaux</strong> superficielles pour lesquelles cespourc<strong>en</strong>tages sont nettem<strong>en</strong>t plus élevés à respectivem<strong>en</strong>t 11 et 4%.L’atrazine et ses pro<strong>du</strong>its de dégradation, notamm<strong>en</strong>t la déséthyl atrazine, malgrél’interdiction de cet herbicide <strong>en</strong> 2003, sont les pro<strong>du</strong>its les plus prés<strong>en</strong>ts (70% <strong>des</strong>détections observées), ils sont détectés sur 34 captages (23% <strong>des</strong> points). Parmi cesouvrages, 9 ont dépassé 0,1 µg/l, les t<strong>en</strong>eurs observées s’échelonn<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre 0,02 et0,88 µg/l.La b<strong>en</strong>tazone est détectée sur 6 captages, <strong>en</strong> quasi-perman<strong>en</strong>ce à Saosnes mais à <strong>des</strong>conc<strong>en</strong>trations faibles (0,05 µg/l au maximum), par contre, le captage de Vaugirard àLamnay a prés<strong>en</strong>té une t<strong>en</strong>eur élevée à 0,16 µg/l <strong>en</strong> 2006.Le métolachlore est observé sur 5 points, à St Cosme <strong>en</strong> Vairais (2 captages à Pouvrai(61) - de 0,03 à 0,14 µg/l), Mézières sous Lavardin (0,04 µg/l) Neuville sur <strong>Sarthe</strong>(0,03 µg/l)) mais surtout à Saosnes (0,22 à 0,45 µg/l).L’AMPA très largem<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>t dans les <strong>eaux</strong> superficielles n’est détecté qu’une foispour 78 recherches réalisées <strong>en</strong> <strong>2007</strong> dans les <strong>eaux</strong> souterrainesLe pourc<strong>en</strong>tage de captages ayant prés<strong>en</strong>té une t<strong>en</strong>eur supérieure à 0,1 µg/l est <strong>en</strong>baisse par rapport à la période précéd<strong>en</strong>te (9% contre 15% <strong>en</strong> 2005-2006), par contrele nombre de captages concernés par la prés<strong>en</strong>ce de pestici<strong>des</strong> est <strong>en</strong> légèreaugm<strong>en</strong>tation (24% contre 22% <strong>en</strong> 2005-2006).23%Répartition <strong>des</strong> captages <strong>en</strong> eau souterrainesuivant leur t<strong>en</strong>eur <strong>en</strong> pestici<strong>des</strong> - années 2006 et <strong>2007</strong> - 139 points9%AtrazineAtrazine déséthylAtrazine-2-hydroxyAtrazine-déisopropylSimazineTerbuthylazin déséthylB<strong>en</strong>tazoneM étolachloreAcétochloreAM PACarbofuranDiflufénicanilDiuronIsoproturonles pestici<strong>des</strong> dans les <strong>eaux</strong> souterraines(fréqu<strong>en</strong>ce de détection - 2006-<strong>2007</strong>)243 analyses - 139 captages68%aucun pesticide détecté1 ou plusieurs pestici<strong>des</strong> détectés : t<strong>en</strong>eur inférieure à 0,1 µg/l1 ou plusieurs pestici<strong>des</strong> détectés : t<strong>en</strong>eur supérieure à 0,1 µg/lM ésotrioneOxadiazonP<strong>en</strong>dimét halineSulcotrioneCMBATriclopyr0% 5% 10% 15% 20% 25%En conclusion, les <strong>eaux</strong> souterraines apparaiss<strong>en</strong>t moins touchées que les <strong>eaux</strong>superficielles par la prés<strong>en</strong>ce de pestici<strong>des</strong>. La contamination par les triazines et leurspro<strong>du</strong>its de dégradations (atrazine, déséthyl-atrazine, simazine) devraitprogressivem<strong>en</strong>t disparaître <strong>du</strong> fait de leur interdiction.Cep<strong>en</strong>dant, si le nombre de captages concernés par <strong>des</strong> dépassem<strong>en</strong>ts de valeur de 0,1µg/l est <strong>en</strong> baisse, l’évolution <strong>du</strong> nombre de pestici<strong>des</strong> détectés est moins favorableavec une nette augm<strong>en</strong>tation observée <strong>en</strong> <strong>2007</strong> (20 pro<strong>du</strong>its détectés sur la période2006-<strong>2007</strong> contre 7 <strong>en</strong> 2005-2006).DDASS de la SARTHE – SANTE ENVIRONNEMENT – 97, Av<strong>en</strong>ue Bollée – 72070 LE MANS CEDEX – Tél. 02.43.40.20.20. – Télécopie 02.43.40.20.68


2) L’eau distribuée► CONCLUSIONPour 150 recherches de pestici<strong>des</strong> réalisées sur <strong>des</strong> <strong>eaux</strong> mises <strong>en</strong> distribution <strong>en</strong> <strong>2007</strong>, 63 (43 %) ontmontré la prés<strong>en</strong>ce de pestici<strong>des</strong> à <strong>des</strong> t<strong>en</strong>eurs généralem<strong>en</strong>t faibles, 7 analyses ont cep<strong>en</strong>dant dépassé lalimite de qualité de 0,1 µg/l (de 0,13 à 0,17 µg/l).Ces dépassem<strong>en</strong>ts ont concerné 5 unités de distribution (3 <strong>en</strong> 2006) et un seul pro<strong>du</strong>it : la déséthylatrazine,ils n’ont pas <strong>en</strong>traîné de restrictions à la consommation <strong>du</strong> fait qu’ils sont restés inférieurs à lavaleur guide sanitaire de 0,4 µg/l calculée selon la démarche proposée par l’avis <strong>du</strong> conseil supérieurd’hygiène publique de France (CSHPF) de juillet 1998.Les 5 unités de distribution (voir carte ci-<strong>des</strong>sous) concernées par ces dépassem<strong>en</strong>ts représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t 6 000habitants soit 1 % de la population sarthoise (0,5% <strong>en</strong> 2006) :Les 4 unités de traitem<strong>en</strong>t d’eau superficielle <strong>du</strong> départem<strong>en</strong>t sontéquipées de charbons actifs soit sous forme d’une filtration aucharbon actif <strong>en</strong> grain (le <strong>Mans</strong>, Sablé, la Flèche), soit sous formed’un ajout de charbon actif <strong>en</strong> poudre au niveau de l’étape defloculation – décantation (la Ferté Bernard). De plus les unités dedénitrification de Champfleur et Saosnes inclu<strong>en</strong>t un étage defiltration sur charbon actif dans leur filière. En <strong>2007</strong>, aucundépassem<strong>en</strong>t de la limite de qualité n’a été mis <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce <strong>en</strong>sortie de ces traitem<strong>en</strong>ts.Les traitem<strong>en</strong>ts ainsi que le mélange <strong>en</strong>tre plusieurs ressourcespour les <strong>eaux</strong> souterraines permett<strong>en</strong>t désormais de délivrer uneeau conforme à la limite de qualité pour la plus grande part de lapopulation sarthoise.La mise <strong>en</strong> service <strong>des</strong> forages <strong>du</strong> syndicat <strong>des</strong> Buissons réalisée<strong>en</strong> avril 2008 devrait permettre de distribuer une eau répondantaux limites de qualité pour l’<strong>en</strong>semble <strong>du</strong> départem<strong>en</strong>t hormis lescas de dysfonctionnem<strong>en</strong>t liés soit à <strong>des</strong> difficultés de traitem<strong>en</strong>t(dosage insuffisant <strong>du</strong> charbon actif <strong>en</strong> poudre, saturation <strong>du</strong>charbon actif <strong>en</strong> grain, t<strong>en</strong>eur trop élevée <strong>en</strong> eau brute…), soit àune défici<strong>en</strong>ce au niveau <strong>des</strong> mélanges <strong>en</strong>tre plusieurs ressources.Cep<strong>en</strong>dant, le recours à <strong>des</strong> solutions curatives de traitem<strong>en</strong>tau charbon actif, l’abandon <strong>des</strong> ressources les pluscontaminées ne peuv<strong>en</strong>t constituer à eux seuls la solution auproblème <strong>des</strong> pestici<strong>des</strong>, les mesures prév<strong>en</strong>tives doiv<strong>en</strong>t êtrepoursuivies afin de restaurer la qualité <strong>du</strong> milieu hydrique etfaciliter le traitem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> <strong>eaux</strong> pour pro<strong>du</strong>ire de l’eau <strong>en</strong>perman<strong>en</strong>ce conforme aux limites de qualité réglem<strong>en</strong>taires.DDASS de la SARTHE – SANTE ENVIRONNEMENT – 97, Av<strong>en</strong>ue Bollée – 72070 LE MANS CEDEX – Tél. 02.43.40.20.20. – Télécopie 02.43.40.20.68


DURETÉSources d'expositionLa <strong>du</strong>reté d'une eau ou titre hydrotimétrique (TH) correspond à la t<strong>en</strong>eur <strong>en</strong> sels decalcium et de magnésium. Elle est exprimée <strong>en</strong> degré français (°F) – 1 °F = 4 mg/lde calcium.Elle est directem<strong>en</strong>t liée à la nature géologique <strong>des</strong> terrains traversés. Un sol calcairefournira une eau "<strong>du</strong>re" (TH élevé supérieur à 30°F) alors qu'une eau traversant unterrain granitique sera considérée comme une eau "douce" (TH faible inférieur à15°F).Effets sur la santéLes <strong>eaux</strong> douces peuv<strong>en</strong>t provoquer indirectem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> inconvéni<strong>en</strong>ts pour la santé<strong>en</strong> permettant la solubilité d'élém<strong>en</strong>ts tels que le plomb, le cadmium, le fer ou lecuivre, <strong>en</strong> particulier lorsque l'eau stagne dans les canalisations.Les <strong>eaux</strong> <strong>du</strong>res ne provoqu<strong>en</strong>t que <strong>des</strong> inconvéni<strong>en</strong>ts dits de confort tels quel'<strong>en</strong>tartrage <strong>des</strong> canalisations d'eau chaude ou <strong>des</strong> appareils domestiques.Il est admis qu'une <strong>du</strong>reté "idéale" est comprise <strong>en</strong>tre 15 et 25 °F.Exig<strong>en</strong>ces de qualitéAucune t<strong>en</strong>eur limite réglem<strong>en</strong>taire concernant ce paramètre n'est fixée, laréglem<strong>en</strong>tation prévoyant juste que les <strong>eaux</strong> <strong>distribuées</strong> ne doiv<strong>en</strong>t pas êtreagressives, corrosives ou gêner la désinfection.Les inconvéni<strong>en</strong>ts cités ci-<strong>des</strong>sus peuv<strong>en</strong>t justifier dans certaines conditions lerecours à <strong>des</strong> adoucisseurs d'eau indivi<strong>du</strong>els. Ils ne doiv<strong>en</strong>t être réservés que pourles usages d'eau chaude sanitaire et doiv<strong>en</strong>t être régulièrem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tret<strong>en</strong>us pourprév<strong>en</strong>ir un risque de prolifération bactéri<strong>en</strong>ne.Situation <strong>en</strong> <strong>Sarthe</strong>Du fait de la situation <strong>du</strong> départem<strong>en</strong>t de la <strong>Sarthe</strong> <strong>en</strong> limite <strong>du</strong> bassin parisi<strong>en</strong>, lesressources <strong>en</strong> eau provi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t de roches sédim<strong>en</strong>taires et notamm<strong>en</strong>tde calcaires (bajo-bathoni<strong>en</strong> – turoni<strong>en</strong>…) et prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t <strong>en</strong> conséqu<strong>en</strong>ce le plusgénéralem<strong>en</strong>t une <strong>du</strong>reté moy<strong>en</strong>ne à élevée soit un TH supérieur à 20 degré français.Le tableau ci-<strong>des</strong>sous prés<strong>en</strong>te la répartition de la population par classe de <strong>du</strong>reté.Classe <strong>du</strong>reté Dureté (°F) Pourc<strong>en</strong>tage populationEau très peu calcaire – <strong>du</strong>reté très faible 0 - 10 0,2 %Eau peu calcaire – <strong>du</strong>reté faible 10 - 20 6,9 %Eau calcaire – <strong>du</strong>reté moy<strong>en</strong>ne 20 - 30 69,8 %Eau très calcaire – <strong>du</strong>reté élevée 30 - 60 23,1 %Dans les secteurs à <strong>du</strong>reté très élevée, il pourrait être recommandé d’étudier unesolution de traitem<strong>en</strong>t d’adoucissem<strong>en</strong>t collectif afin d’éviter la multiplication <strong>des</strong>adoucisseurs indivi<strong>du</strong>els qui peuv<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>ter <strong>des</strong> inconvéni<strong>en</strong>ts pour la santé <strong>des</strong>usagers dans le cadre d’une utilisation mal contrôlée.L’année <strong>2007</strong> a été marquée par la mise <strong>en</strong> service d’une première unité dedécarbonatation (1) sur une eau souterraine pour le syndicat de Cérans Foulletourte. Anoter qu’une étape de décarbonatation est déjà existante sur la prise d’eau de Sablé sur<strong>Sarthe</strong> (syndicat de la Martinière).(1) : la décarbonatation est un procédé d’adoucissem<strong>en</strong>t permettant d’éliminer unepartie <strong>du</strong> calcium et magnésium par précipitation.DDASS de la SARTHE – SANTE ENVIRONNEMENT – 97, Av<strong>en</strong>ue Bollée – 72070 LE MANS CEDEX – Tél. 02.43.40.20.20. – Télécopie 02.43.40.20.68


LES EAUX DISTRIBUEES EN SARTHE EN <strong>2007</strong>5,812,832,531,331,1 4,235,535,5 33,8 33,8MamersDURETE (TITRE HYDROTIMETRIQUE)Sablé sur <strong>Sarthe</strong>10,737,717,33735,934,7 34,725,824,4 26,335,835,818,745,7 42,734,423,334,321,638,634,434,3 La Ferté Bernard3728,227,740,436,93718,927,740,13722,93833,230,2 38,430,329,928,526273527,5 24,322,230,326,928,92923,324,333,924,3 24,8 23,829,934,9 24,8Le <strong>Mans</strong>24,916,228,522,1 30,428,522,134,12637,228 22,122,129,6 29,622,11626,122,620,922,1 29,621,9 25,524,937,727,321,938,323,622,526,522,638,227,724,937,533,317,324,524,3 25,525,430,5 25,5 25,527,120La Flèche 1928,627,1DURETE (degré français - °F)0 - 10 Dureté très faible10 - 20 Dureté faible20 - 30 Dureté moy<strong>en</strong>ne30 - 60 Dureté élevéedonnées DDASS 72 & cartographie IGN - BD CARTODIRECTION DEPARTEMENTALE DES AFFAIRES SANITAIRES ET SOCIALES DE LA SARTHE - SERVICE SANTE ENVIRONNEMENT - 97, Av<strong>en</strong>ue Bollée 72070 LE MANS cédex 09


Collectivité Unité de distribution Population Communes <strong>des</strong>servies Exploitant Type d'eau Origine de l'eau distribuée Traitem<strong>en</strong>t mis <strong>en</strong> œuvreANCINNES ANCINNES 908 ANCINNES Régie communale eau souterraine forage de la Louverie - Ancinnes Neutralisation - Désinfection au chloreASSE LE BOISNE CAMPAGNE SUD ASSE LE BOISNE 150 ASSE LE BOISNE (écarts sud de la commune) SAUR France eau souterraineforages de la Corbinière et Mimbré à St Ou<strong>en</strong> deDéferrisation - Désinfection au chloreMimbréAUBIGNE RACAN AUBIGNE RACAN 2 100 AUBIGNE RACAN Régie communale eau souterraineforages de la Gr<strong>en</strong>ouillerie et le Bois à AubignéRacan, de la Brosse à LavernatDésinfection au chloreBEAUMONT SUR SARTHE BEAUMONT SUR SARTHE 1 000 BEAUMONT SUR SARTHE (c<strong>en</strong>tre <strong>du</strong> bourg) Régie communale eau souterraineforages <strong>du</strong> Cormier à Beaumont et <strong>du</strong> Souci àSégrieDésinfection au chloreBEAUMONT SUR SARTHEBEAUMONT SUR SARTHE ouest etBEAUMONT SUR SARTHE - parties ouest (campagne) et973nordnord <strong>du</strong> bourg.Régie communale eau souterraine forage <strong>du</strong> Souci à Ségrie Désinfection au chloreBONNETABLE BONNETABLE 4 018 BONNETABLE SAUR France eau souterraineforages <strong>des</strong> Grillonaies à Bonnetable, <strong>des</strong>Bretellières à PrévellesDéferrisation - Désinfection au chloreCHAMPROND CHAMPROND 100 CHAMPROND VEOLIA EAU - CFSP eau souterraineforages de Champ Charron et la Gambauderie àVibrayeDésinfection au chloreCHATEAU DU LOIR CHATEAU DU LOIR 5 148 CHATEAU DU LOIR Régie communale eau souterraine forage <strong>des</strong> Ouches à Château <strong>du</strong> LoirDéferrisation - Démanganisation - Désinfection auchloreCHERRE CHERRE 1 285 CHERRE SAUR France eau superficielle rivière l'HuisnePréozonation - Coagulation - Décantation - Filtrationsable - Désinfection au bioxyde de chloreCOMMUNAUTE DE COMMUNES DE LUCE LE LOROUERCOURDEMANCHE, ST GEORGES DE LA COUEE, ST1 980PIERRE DU LOROUER, ST VINCENT DU LOROUERVEOLIA EAU - CFSP eau souterraine forage de la Buraiserie à Courdemanche Déferrisation - Désinfection au chloreCOMMUNAUTE DE COMMUNES DE LUCE MONTREUIL LE HENRI 804 MONTREUIL LE HENRI, VILLAINES SOUS LUCE VEOLIA EAU - CFSP eau souterraine forage de Gruau à Montreuil le H<strong>en</strong>ri Déferrisation - Désinfection au chloreCOMMUNAUTE DE COMMUNES DE LUCE PRUILLE L'EGUILLE 2 479 LE GRAND LUCE, PRUILLE L'EGUILLE VEOLIA EAU - CFSP eau souterraine forage <strong>du</strong> Pau à Pruillé l'Eguillé Déferrisation - Désinfection au chloreCOMMUNAUTE URBAINE D'ALENCON ST PATERNE-C.U. ALENCON 2 249 ST PATERNE, LE CHEVAIN LYONNAISE DES EAUX ALENCONmélange eauPrise d'eau sur la rivière <strong>Sarthe</strong> et forages de Coagulation - Décantation - Filtration sable - Ozonationsouterraine etCourteille et de la Peupleraie - Al<strong>en</strong>çon- Filtration charbon actif - Désinfection au chloresuperficielleCOUDRECIEUX COUDRECIEUX 568 COUDRECIEUX Régie communale eau souterraineforages de la grande fosse et <strong>du</strong> terrain de sport àDésinfection au chloreCoudrecieuxDISSE SOUS LE LUDE DISSE SOUS LE LUDE 556 DISSE SOUS LE LUDE VEOLIA EAU - CFSP eau souterraine forages <strong>des</strong> Noëls et <strong>des</strong> Bournais au Lude Déferrisation - Désinfection au chloreECOMMOY ECOMMOY 4 316 ECOMMOY NANTAISE DES EAUX eau souterraineforages <strong>des</strong> Lan<strong>des</strong> de Rhonne et Rapillard à Déferrisation - Démanganisation - Neutralisation -EcommoyDésinfection au chloreFRESNAY SUR SARTHE FRESNAY SUR SARTHE 2 335 FRESNAY SUR SARTHE SAUR France eau souterraineforages de la Corbinière et Mimbré à St Ou<strong>en</strong> deDéferrisation - Désinfection au chloreMimbréLA BAZOGE LA BAZOGE 2 860 LA BAZOGE VEOLIA EAU - CFSP eau souterraine forage de la Godinière à la Chapelle St Fray Déferrisation - Désinfection au chloreLA FERTE BERNARD LA FERTE BERNARD 5 239 Sud Est commune - Quartiers <strong>en</strong> rive gauche de la Même LYONNAISE DES EAUX VENDOME eau superficielle rivière l'HuisnePréozonation - Charbon actif <strong>en</strong> poudre - Coagulation -Décantation - Filtration sable - Désinfection au chloreLA FERTE BERNARD LA FERTE BERNARD PERCHE SART 1000 ZI - route de Mamers - Nord Ouest voie ferrée LYONNAISE DES EAUX VENDOME eau souterraine forages de la Tannerie à Souvigné sur Même Déferrisation - Désinfection au chloreLA FERTE BERNARDLA FERTE BERNARD VIGNESBRULEESVignes Brulées - Quartiers <strong>en</strong>tre Même et voie ferrée - Sud3 000Ouest communeLA FLECHE LA FLECHE 14 691 LA FLECHE Régie communaleLYONNAISE DES EAUX VENDOMEmélange eausouterraine etsuperficiellemélange eausouterraine etsuperficiellerivière l'Huisne et forages de la Tannerie àSouvigné sur MêmePréozonation - Charbon actif <strong>en</strong> poudre - Coagulation -Décantation - Filtration sable - Désinfection au chlorePréozonation - Coagulation - Décantation - Filtrationrivière le Loir, forages de Vill<strong>en</strong>ette et source de la sable - Ozonation - Filtration charbon actif -TronstièreDésinfection au chlore; Déferrisation et Désinfection auchlore pour les <strong>eaux</strong> de Vill<strong>en</strong>etteLA FLECHE LA FLECHE-ST GERMAIN DU VAL 550 LA FLECHE (quartier St Germain <strong>du</strong> Val) Régie communale eau souterraine source de la Tronstière Désinfection au chloreLA SUZE SUR SARTHE LA SUZE SUR SARTHE 3 597 LA SUZE SUR SARTHE Régie communale eau souterraine forage <strong>des</strong> Noues à Cérans FoulletourteDéferrisation - Démanganisation - Neutralisation -Désinfection au chloreLE LUDE LE LUDE 4 201 LE LUDE VEOLIA EAU - CFSP eau souterraine forages <strong>des</strong> Noëls et <strong>des</strong> Bournais au Lude Déferrisation - Désinfection au chloreLE MANS LE MANS VILLE 146 105 LE MANS LE MANS METROPOLE eau superficielle rivière l'HuisneCoagulation - Décantation - Filtration sur sable -Ozonation - Filtration sur charbon actif - Désinfectionau chloreMAMERS MAMERS 6 084 MAMERS VEOLIA EAU - CFSP eau souterraineforages de la Butte et le Huchot à Marollette, la Dénitrification (eau de Saosnes) - Désinfection auGrille à Mamers et P<strong>en</strong>tvert à SaosneschloreMAROLLES LES SAINT CALAIS MAROLLES LES SAINT CALAIS 248 MAROLLES LES ST CALAIS Régie communale eau souterraine forages de Riverelles et Lusseau à St Calais Déferrisation - Désinfection au chloreMONTABON MONTABON 713 MONTABON Régie communale eau souterraine forage <strong>des</strong> Ouches à Château <strong>du</strong> LoirDéferrisation - Démanganisation - Désinfection auchlorePARIGNE L'EVEQUE PARIGNE L'EVEQUE 4 503 PARIGNE L'EVEQUE LYONNAISE DES EAUX VENDOME eau souterraineforages de Bel Air et <strong>des</strong> Fontaines Chau<strong>des</strong> àParigné l'EvêqueDéferrisation - Désinfection au chlorePRECIGNE PRECIGNE 2 645 PRECIGNE VEOLIA EAU - CFSP eau souterraine forage <strong>des</strong> Alignés à la Chapelle d'AlignéDéferrisation - Démanganisation - Désinfection auchloreRAHAY RAHAY 220 RAHAY Régie communale eau souterraine forage de la Tannerie à Rahay Désinfection au chloreSAINT AUBIN DE LOCQUENAY SAINT AUBIN DE LOCQUENAY 660 ST AUBIN DE LOCQUENAY Régie communale eau souterraineforages de la Selle à Mont st Jean et <strong>du</strong> bourg àSt AubinDésinfection au chloreSAINT CALAIS SAINT CALAIS 3 785 ST CALAIS LYONNAISE DES EAUX VENDOME eau souterraineforages de Riverelles à St Gervais de Vic etLusseau à St CalaisDéferrisation - Désinfection au chloreSAINT DENIS D'ORQUES SAINT DENIS D'ORQUES 815 ST DENIS D'ORQUES Régie communale eau souterraine forages de Poipaille à St D<strong>en</strong>is d'Orques Neutralisation - Désinfection au chloreSAINT GERVAIS DE VIC SAINT GERVAIS DE VIC 399 ST GERVAIS DE VIC LYONNAISE DES EAUX VENDOME eau souterraineforages de Riverelles à St Gervais de Vic etLusseau à St CalaisDéferrisation - Désinfection au chloreSAINT LEONARD DES BOIS SAINT LEONARD DES BOIS 183 ST LEONARD DES BOIS LYONNAISE DES EAUX ALENCON eau souterraine source <strong>du</strong> Gué Plard à St Léonard <strong>des</strong> Bois Désinfection au chloreSAINT LONGIS SAINT LONGIS 450 ST LONGIS VEOLIA EAU - CFSP eau souterraineforages de la Butte et le Huchot à Marollette, la Dénitrification (eau de Saosnes) - Désinfection auGrille à Mamers et P<strong>en</strong>tvert à SaosneschloreSAVIGNE L'EVEQUE SAVIGNE L'EVEQUE 3 721 SAVIGNE L'EVEQUE VEOLIA EAU - CFSP eau souterraine forage <strong>des</strong> Jeunoires à Savigné l'Evêque Déferrisation - Désinfection au chloreSIVOM BEAUMONT SUR SARTHE SIVOM BEAUMONT SUR SARTHEASSE LE RIBOUL, LE TRONCHET, ST MARCEAU,930BEAUMONT SUR SARTHE et JUILLE <strong>en</strong> partieVEOLIA EAU - CFSP eau souterraine forage <strong>du</strong> Souci à Ségrie Désinfection au chloreSIVOM DE BALLON ST MARS SOUS BALLON BALLON 2 004 BALLON, ST MARS SOUS BALLON VEOLIA EAU - CFSP eau souterraine forage de la Croix Rouge à Ballon Neutralisation - Désinfection au chloreSYNDICAT DE BAZOUGES SUR LE LOIR BAZOUGES LA CHESNAIEBAZOUGES SUR LE LOIR, LE BAILLEUL, LA CHAPELLE4 775D'ALIGNE, CRE, CROSMIERES, NOTRE DAME DU PESYNDICAT DE BERCE BEAUMONT PIED DE BOEUFBEAUMONT PIED DE BŒUF, CHAHAIGNES, FLEE,2 666JUPILLES, THOIRE SUR DINANVEOLIA EAU - CFSPRégie syndicaleeau souterraineeau souterraineforages <strong>des</strong> R<strong>en</strong>ardières et la Chesnaie àBazouges sur le Loirforages <strong>du</strong> Perroux et de la Guejaillère àBeaumont Pied de BœufSYNDICAT DE BESSE SUR BRAYE BESSE SUR BRAYE 3 188 BESSE SUR BRAYE, LA CHAPELLE HUON LYONNAISE DES EAUX VENDOME eau souterraine forage de Mont à Regret à la Chapelle HuonBOESSE LE SEC, LA BOSSE, PREVELLES, ST AUBIN DESforages de Courveau à St D<strong>en</strong>is <strong>des</strong> Coudrais,COUDRAIS, ST DENIS DES COUDRAIS, ST GEORGES DUSYNDICAT DE BOESSE LE SEC BOESSE LE SEC 2 796VEOLIA EAU - CFSPeau souterraine <strong>des</strong> Grillonaies à Bonnetable, <strong>des</strong> Bretellières àROSAY, ST MARTIN DES MONTS, VILLAINES LAPrévellesGOSNAISDéferrisation - Démanganisation - Désinfection auchloreDéferrisation - Désinfection au chloreDéferrisation - Démanganisation - Désinfection auchloreDéferrisation - Désinfection au chloreDDASS de la SARTHE - SANTE ENVIRONNEMENT


Collectivité Unité de distribution Population Communes <strong>des</strong>servies Exploitant Type d'eau Origine de l'eau distribuée Traitem<strong>en</strong>t mis <strong>en</strong> œuvreSYNDICAT DE BOULOIRE BOULOIRE 2 087 BOULOIRE, MAISONCELLES VEOLIA EAU - CFSP eau souterraine forage de Bois Vallée à Bouloire Désinfection au chloreSYNDICAT DE BOULOIRE SAINTE OSMANE 941 EVAILLE, STE OSMANE, TRESSON VEOLIA EAU - CFSP eau souterraineforages de la grande fosse et <strong>du</strong> terrain de sport àDésinfection au chloreCoudrecieuxAUVERS SOUS MONTFAUCON, CHASSILLE, CRANNESSYNDICAT DE BRAINS-SOULIGNE BRAINS CHASSILLE 1 617 EN CHAMPAGNE, EPINEU LE CHEVREUIL, TASSILLE, VEOLIA EAU - CFSP eau souterraine forage de la Corbinière à Chassillé Désinfection au chloreVALLON SUR GEEAMNE EN CHAMPAGNE, BRAINS SUR GEE, COULANSforages <strong>des</strong> Marais et de Meruau à Brains surSYNDICAT DE BRAINS-SOULIGNE BRAINS SUR GEE 2 146 VEOLIA EAU - CFSPeau souterraineSUR GEE, LONGNESGéeDéferrisation - Désinfection au chloreSYNDICAT DE BRAINS-SOULIGNE SOULIGNE FLACECHEMIRE LE GAUDIN, FERCE SUR SARTHE,forages <strong>des</strong> Marais et de Meruau à Brains sur4 442 LOUPLANDE, MAIGNE, SOULIGNE FLACE, VOIVRES LES VEOLIA EAU - CFSPeau souterraineGée et Fizard à Souligné FlacéLE MANSDéferrisation - Désinfection au chloreSYNDICAT DE BRETTE LES PINS BRETTE LES PINS 3 205 BRETTE LES PINS, ST MARS D'OUTILLE Régie syndicale eau souterraine forages <strong>du</strong> Moulin Neuf à Brette les Pins Désinfection au chloreSYNDICAT DE BRETTE LES PINSSAINT MARS D'OUTILLE -forages <strong>des</strong> Lan<strong>des</strong> de Rhonne et Rapillard à Déferrisation - Démanganisation - Neutralisation -120 ST MARS D'OUTILLE (écarts) Régie syndicale eau souterraineECOMMOYEcommoyDésinfection au chloreSYNDICAT DE CERANS FOULLETOURTE CERANS FOULLETOURTE 4 080 CERANS FOULLETOURTE, OIZE, PARIGNE LE POLIN VEOLIA EAU - CFSP eau souterraineforages de Château Gaillard à Oizé et la Croix <strong>des</strong> Déferrisation - Démanganisation - Adoucissem<strong>en</strong>t -Champs à Cérans FoulletourteDésinfection au chloreSYNDICAT DE CHAMPFLEUR CHAMPFLEUR GROUTEL 824 LIGNERES LA CARELLE, ST RIGOMER DES BOIS Régie assistée Lyonnaise <strong>des</strong> Eaux eau souterraine forage de Groutel à Champfleur Dénitrification - Désinfection au chloreSYNDICAT DE CHAMPFLEUR CHAMPFLEUR LA FEUILLEREARCONNAY, BERUS, BETHON, CHAMPFLEUR,4 785CHERISAY, OISSEAU LE PETIT, ST VICTEURRégie assistée Lyonnaise <strong>des</strong> Eaux eau souterraine forages de Bois Louvel et Groutel à Champfleur Dénitrification - Désinfection au chloreAVESSE, BRULON, CHANTENAY VILLEDIEU, CHEVILLE,SYNDICAT DE CHANTENAY VILLEDIEU CHANTENAY VILLEDIEUMAREIL EN CHAMPAGNE, NOYEN, PIRMIL, STforages <strong>du</strong> Theil à Chant<strong>en</strong>ay Villedieu et de la6 624 CHRISTOPHE EN CHAMPAGNE, ST OUEN ENVEOLIA EAU - CFSPeau souterraineTouche à St Pierre <strong>des</strong> boisCHAMPAGNE, ST PIERRE DES BOIS, TASSE, VIRE ENDésinfection au chloreCHAMPAGNEforages de Vauguéroux à Joué <strong>en</strong> Charnie, <strong>du</strong>SYNDICAT DE CHANTENAY VILLEDIEU LOUE 2 042 LOUE VEOLIA EAU - CFSP eau souterraine Theil à Chant<strong>en</strong>ay Villedieu et de la Touche à St Désinfection au chlorePierre <strong>des</strong> BoisBERNAY EN CHAMPAGNE, CHEMIRE EN CHARNIE,SYNDICAT DE CHARNIE ET CHAMPAGNE SAINT SYMPHORIENEPINEU LE CHEVREUIL, JOUE EN CHARNIE, NEUVY ENforages <strong>du</strong> Guérineau à St Symphori<strong>en</strong> et <strong>du</strong>2 445Régie syndicaleeau souterraineCHAMPAGNE, RUILLE EN CHAMPAGNE, STRocher à Ruillé <strong>en</strong> ChampagneDésinfection au chloreSYMPHORIEN, TENNIESYNDICAT DE CHENU CHENULA BRUERE SUR LOIR, LA CHAPELLE AUX CHOUX,1 387CHENU, ST GERMAIN D'ARCEVEOLIA EAU - CFSP eau souterraine forages <strong>du</strong> Chef de Ville à Ch<strong>en</strong>u Déferrisation - Désinfection au chloreSYNDICAT DE CHENU CHENU-DISSAYDISSAY SUR COURCILLON, ST PIERRE DE CHEVILLE,1 620NOGENT SUR LOIRVEOLIA EAU - CFSP eau souterraine forage de Richebourg à Dissay sous Courcillon Déferrisation - Désinfection au chloreSYNDICAT DE CONFLANS SUR ANILLE CONFLANS SUR ANILLE 1 309 BERFAY, CONFLANS SUR ANILLE, VALENNES LYONNAISE DES EAUX VENDOME eau souterraine forage de Prazé à Conflans sur Anille Déferrisation - Désinfection au chloreSYNDICAT DE CONLIE CONLIE 3 459 CONLIE, CURES, DOMFRONT EN CHAMPAGNE, TENNIE Régie syndicale eau souterraineforages <strong>des</strong> Basses Vallées et <strong>du</strong> Taillis <strong>des</strong>Chevilleries à Domfront <strong>en</strong> ChampagneDésinfection au chloreSYNDICAT DE CONNERRE CONNERRE 3 829 BEILLE, CONNERRE, DUNEAU, VOUVRAY SUR HUISNE VEOLIA EAU - CFSP eau souterraineforages de l'Ormeau à Connérré et le Moulin deDuneau à DuneauDésinfection au chloreSYNDICAT DE CORMES CORMES 2 039 CHERREAU, CORMES, COURGENARD VEOLIA EAU - CFSP eau souterraine forages <strong>des</strong> Charp<strong>en</strong>teries à Cormes Désinfection au chloreARTHEZE, BOUSSE, CLERMONT CREANS,SYNDICAT DE COURCELLES LA FORET COURCELLES LA FORETCOURCELLES LA FORET, LIGRON, LA FONTAINE ST7 315VEOLIA EAU - CFSPMARTIN, MALICORNE SUR SARTHE, MEZERAY, ST JEANeau souterraineDU BOIS, VILLAINES SOUS MALICORNESYNDICAT DE DOLLON DOLLON LA JOLIVERIE 1 974 DOLLON, ST MICHEL DE CHAVAIGNES Régie syndicale eau souterraineBOUER, LAVARE, LE LUART, ST MAIXENT, SCEAUX SURSYNDICAT DE DOLLON DOLLON VALLEE F. P ET JOLIV. 3 125 Régie syndicaleHUISNEeau souterraineforages de la Fribaudière à Ligron et Beausoleil àClermont Créansforages de la Joliverie et de la Becquette à StMichel de Chavaignesforages de la Joliverie à St Michel de Chavaigneset Vallée Feu Pierre à Semur <strong>en</strong> VallonDéferrisation - Démanganisation - Désinfection auchloreDésinfection au chloreDésinfection au chloreSYNDICAT DE DOLLON DOLLON VALLEE FEU PIERRE 80 SEMUR EN VALLON Régie syndicale eau souterraine forages de Vallée Feu Pierre à Semur <strong>en</strong> Vallon Désinfection au chloreSYNDICAT DE DOLLONDOLLON CHAUME D'AV.-forages <strong>des</strong> Mitonnières à Bouer et <strong>du</strong> Chaume361 SEMUR EN VALLON Régie syndicale eau souterraineMITTONIEREd'Avoine à LavaréDésinfection au chloreSYNDICAT DE ECORPAIN ECORPAIN 816 ECORPAIN, MONTAILLE VEOLIA EAU - CFSP eau souterraineforages de la grande fosse et <strong>du</strong> terrain de sport àDésinfection au chloreCoudrecieuxASSE LE BOISNE, GESNES LE GANDELIN, MOULINS LEforages de l'Echiquier et <strong>du</strong> Gros Chailloux àSYNDICAT DE GESNES LE GANDELIN GESNES LE GANDELIN 1 706 Régie syndicaleeau souterraineCARBONNEL, ST LEONARD DES BOISGesnes le GandelinDésinfection au chloreSYNDICAT DE LA MARTINIERE SABLE SUR SARTHECOURTILLERS, JUIGNE SUR SARTHE, LOUAILLES,Préozonation - Décantation - Filtration sable -VEOLIA - COMPAGNIE GENERALE18 204 PINCE, SABLE SUR SARTHE, SOLESMES, SOUVIGNEeau superficielle rivière la <strong>Sarthe</strong>Ozonation - Filtration charbon actif - Désinfection auDES EAUXSUR SARTHE, VIONchloreSYNDICAT DE LAMNAY LAMNAY 929 LAMNAY, ST JEAN DES ECHELLES VEOLIA EAU - CFSP eau souterraine forage de Vaugirard à Lamnay Désinfection au chloreSYNDICAT DE LAVARDIN LAVARDIN - LA PORIE 1 013 LA CHAPELLE ST FRAY, LAVARDIN Régie syndicale eau souterraine forage de la Porie à la Chapelle St Fray Déferrisation - Désinfection au chloreCURES, DEGRE, DOMFRONT EN CHAMPAGNE, LAforages de la Porie à la Chapelle St Fray et <strong>des</strong>SYNDICAT DE LAVARDIN LAVARDIN - LES BUTTES 1 815 Régie syndicaleeau souterraineQUINTE, NEUVY EN CHAMPAGNEEtres - le Patis à CuresDéferrisation - Désinfection au chloreSYNDICAT DE LOIR ET BRAYE LOIR ET BRAYELA CHAPELLE GAUGAIN, LAVENAY, PONCE SUR LOIR,2 650RUILLE SUR LOIR, VANCEVEOLIA EAU - CFSP eau souterraine forages de la Butte et la Duretière à Ruillé sur Loir Déferrisation - Désinfection au chloreSYNDICAT DE LOIR ET DEME LOIR ET DEMEBEAUMONT SUR DEME, LA CHARTRE SUR LE LOIR,3 770LHOMME, MARCONVEOLIA EAU - CFSP eau souterraine forages <strong>du</strong> Grand Pré de la Vallée Déferrisation - Désinfection au chloreSYNDICAT DE LOUVIGNY LOUVIGNYLES MEES, LIVET, LOUVIGNY, NEUFCHATEL EN1 630SAOSNOIS, ST REMY DU VALVEOLIA EAU - CFSP eau souterraine forage de P<strong>en</strong>tvert à Saosnes Dénitrification - Désinfection au chloreLUCHE PRINGE, MAREIL SUR LOIR, ST JEAN DE LAforages de la Mésangère et de la Besnardières à Déferrisation - Démanganisation - Désinfection auSYNDICAT DE LUCHE PRINGE LUCHE PRINGE 3 496 VEOLIA EAU - CFSPeau souterraineMOTTE, THOREE LES PINSLuché PringéchloreSYNDICAT DE LUCHE PRINGE SAVIGNE SOUS LE LUDE 470 SAVIGNE SOUS LE LUDE VEOLIA EAU - CFSP eau souterraine Syndicat de Noyant (49) Déferrisation - Désinfection au chloreSYNDICAT DE MAYET LAVERNAT 3 827 LAVERNAT, LUCEAU, SARCE, VAAS, VERNEIL LE CHETIF Régie syndicale eau souterraine forages de la Brosse à Lavernat Déferrisation - Désinfection au chloreSYNDICAT DE MAYET MAYET 2 915 MAYET Régie syndicale eau souterraineforage <strong>du</strong> Fort <strong>des</strong> Salles à Mayet et pour une partDésinfection au chloreLa Brosse à LavernatSYNDICAT DE MAYET MAYET-MARIGNE LAILLE 1 416 MARIGNE LAILLE Régie syndicale eau souterraineforages de la Butte à Marigné Laillé et NeuvilletteDésinfection au chloreà EcommoySYNDICAT DE MEZIERES SOUS LAVARDIN MEZIERES SOUS LAVARDINMEZIERES SOUS LAVARDIN, NEUVILLALAIS, ST JEAN2 438D'ASSE, STE SABINE SUR LONGEVERégie syndicale eau souterraine source le Gouffre à Mézières sous Lavardin Dénitratation - Désinfection au chloreSYNDICAT DE MONTFORT LE GESNOISMONTFORT LE GESNOIS LESSABLONS2 884 MONTFORT LE GESNOIS VEOLIA EAU - CFSP eau souterraine forage <strong>des</strong> Sablons à Montfort Déferrisation - Désinfection au chloreSYNDICAT DE MONTFORT LE GESNOISMONTFORT LE GESNOISMONTALON3 815 FATINES, ST CORNEILLE, ST MARS LA BRIERE VEOLIA EAU - CFSP eau souterraine forage de Montalon à St Mars la Brière Déferrisation - Désinfection au chloreSYNDICAT DE MONTMIRAIL-MELLERAY MELLERAY 492 MELLERAY VEOLIA EAU - CFSP eau souterraine forage <strong>du</strong> Tertre au Pillard et de Bel Egout Désinfection au chloreDDASS de la SARTHE - SANTE ENVIRONNEMENT


Collectivité Unité de distribution Population Communes <strong>des</strong>servies Exploitant Type d'eau Origine de l'eau distribuée Traitem<strong>en</strong>t mis <strong>en</strong> œuvreSYNDICAT DE MONTMIRAIL-MELLERAY MONTMIRAIL 462 MONTMIRAIL VEOLIA EAU - CFSP eau souterraine forage de la S<strong>en</strong>netière à Montmirail Désinfection au chloreDOUILLET LE JOLY, MOITRON SUR SARTHE,forage de la Selle et <strong>des</strong> Orm<strong>eaux</strong> (faible part) àSYNDICAT DE MONTREUIL LE CHETIF MONTREUIL LE CHETIF 946 MONTREUIL LE CHETIF, ST CHRISTOPHE DU JAMBET, VEOLIA EAU - CFSPeau souterraineDésinfection au chloreMont st JeanSEGRIE (<strong>en</strong> partie)SYNDICAT DE PARCE-POILLE PARCE SUR SARTHE 1 884 DUREIL, PARCE SUR SARTHE STGS - AVRANCHES eau souterraine forage de l'Aunay à Parcé Déferrisation - Désinfection au chloreSYNDICAT DE PARCE-POILLE POILLE SUR VEGREASNIERES SUR VEGRE, AUVERS LE HAMON, AVOISE,3 089FONTENAY SUR VEGRE, POILLE SUR VEGREAILLIERES-BEAUVOIR, LES AULNEAUX, BLEVES,SYNDICAT DE PERSEIGNE PERSEIGNECHASSE, CHENAY, CONTILLY, LA FRESNAYEE /2 380CHEDOUET, LOUZES, MAROLLETTE, MONTIGNY,ROULLEE, VILLAINES LA CARELLESTGS - AVRANCHESeau souterraineforage de l'Aunay à Parcé et la FontaineGuillebaud à Poillé sur VègreDéferrisation - Désinfection au chloreVEOLIA EAU - CFSP eau souterraine forage de P<strong>en</strong>tvert à Saosnes Dénitrification - Désinfection au chloreSYNDICAT DE PEZE LE ROBERT PEZE LE ROBERT 804 CRISSE, PEZE LE ROBERT SAUR France eau souterraine forage de Boissé à Pezé le Robert Désinfection au chloreSYNDICAT DE PONTVALLAIN PONTVALLAIN 3 179 COULONGE, MANSIGNE, PONTVALLAIN VEOLIA EAU - CFSP eau souterraine forages de Tirouet à Pontvallain Déferrisation - Désinfection au chloreCHATEAU L'HERMITAGE, REQUEIL, ST BIEZ EN BELIN,forages de Cassé-Landévy et Tirouet àSYNDICAT DE PONTVALLAIN PONTVALLAIN-REQUEIL 4 416 VEOLIA EAU - CFSPeau souterraineST OUEN EN BELIN, YVRE LE POLINPontvallainDéferrisation - Désinfection au chloreSYNDICAT DE ROUESSE FONTAINE COULOMBIERS 1 145 COULOMBIERS, JUILLE, PIACE VEOLIA EAU - CFSP eau souterraineforages de la Route à Fyé, de Vill<strong>en</strong>euve et <strong>des</strong>Déferrisation - Démanganisation - Dénitrification (eauMoutonnières à Rouessé Fontaine et de P<strong>en</strong>tvertde Saosnes) - Désinfection au chloreà Saosnes (pour une faible partie)SYNDICAT DE ROUESSE FONTAINE FYE 1 625 BOURG LE ROI, FYE, ST GERMAIN SUR SARTHE VEOLIA EAU - CFSP eau souterraine forage de la Route à Fyé Déferrisation - Désinfection au chloreCHERANCE, CONGE SUR ORNE, DANGEUL, DISSESOUS BALLON, DOUCELLES, GRANDCHAMP, LUCEforages de Vill<strong>en</strong>euve et <strong>des</strong> Moutonnières àSYNDICAT DE ROUESSE FONTAINE ROUESSE FONTAINESOUS BALLON, MARESCHE, MAROLLES LES BRAULTS,7 553MEURCE, MEZIERES SUR PONTHOUIN, NOUANS, RENE,ROUESSE FONTAINE, TEILLE,THOIRE SOUSCONTENSOR, VIVOINVEOLIA EAU - CFSPeau souterraineRouessé Fontaine et de P<strong>en</strong>tvert à Saosnes (pourune faible partie)Déferrisation - Démanganisation - Dénitrification (eaude Saosnes) - Désinfection au chloreSYNDICAT DE ROUESSE FONTAINE SAINT OUEN DE MIMBRE 750 ST OUEN DE MIMBRE VEOLIA EAU - CFSP eau souterraineforages de la Corbinière et Mimbré à St Ou<strong>en</strong> deDéferrisation - Désinfection au chloreMimbréSYNDICAT DE SAINT COSME EN VAIRAIS SIAEP DE ST COSMES EN VAIRAISCOURCIVAL, JAUZE, ROUPERROUX LE COQUET, ST2 618AIGNAN, ST COSMES EN VAIRAIS, TERREHAULTRégie syndicale eau souterraine forages <strong>des</strong> Fourn<strong>eaux</strong> à Pouvrai Désinfection au chloreSYNDICAT DE SAINT MARS DE LOCQUENAY SAINT MARS DE LOCQUENAY 2 218 CHALLES, ST MARS DE LOCQUENAY, VOLNAY VEOLIA EAU - CFSP eau souterraine forage de Bois Vallée à Bouloire Désinfection au chloreSYNDICAT DE SAINTE CEROTTE SAINTE CEROTTE 518 COGNERS, STE CEROTTE, ST GERVAIS DE VIC <strong>en</strong> partie Régie syndicale eau souterraineforages de la grande fosse et <strong>du</strong> terrain de sport àDésinfection au chloreCoudrecieuxSYNDICAT DE SEGRIE-VERNIE SEGRIE 871 SEGRIE, VERNIE VEOLIA EAU - CFSP eau souterraine forage <strong>du</strong> Bourg à Ségrie Désinfection au chloreSYNDICAT DE SILLE LE GUILLAUME SILLE LE GUILLAUMEASSE LE BOISNE, LE GREZ, MONT ST JEAN, ROUEZ, STGEORGES LE GAULTIER, ST LEONARD DES BOIS, ST7 338PAUL LE GAULTIER, ST REMY DE SILLE, SILLE LESAUR France eau souterraine forage <strong>des</strong> Orm<strong>eaux</strong> à Mont st Jean Désinfection au chloreGUILLAUME, SOUGE LE GANELONSYNDICAT DE SILLE LE GUILLAUME SILLE-SAINT PIERRENEUVILLETTE EN CHARNIE, PARENNES, ROUESSE1 367VASSESAUR France eau souterraine forage <strong>du</strong> Tertre Suhard à St Pierre sur Orthe (53) Désinfection au chloreSYNDICAT DE STE JAMME MONTBIZOT STE JAMME MONTBIZOT 2 830 MONTBIZOT, STE JAMME SUR SARTHE Régie syndicale eau souterraine forage <strong>des</strong> Papinières à Montbizot Déferrisation - Désinfection au chloreSYNDICAT DE THELIGNY THELIGNY 763 GREEZ SUR ROC, ST ULPHACE, THELIGNY VEOLIA EAU - CFSP eau souterraine forage de St Marin à Theligny Désinfection au chloreSYNDICAT DE TUFFE TUFFE LA PIERRE 1 167 ST HILAIRE LE LIERRU, TUFFE Régie syndicale eau souterraine forage de la Pierre à Tuffé Désinfection au chloreSYNDICAT DE TUFFE TUFFE LES BRETELLIERES 450 TUFFE Régie syndicale eau souterraineforages <strong>des</strong> Grillonaies à Bonnetable, <strong>des</strong>Bretellières à PrévellesDéferrisation - Désinfection au chloreBEAUFAY, BRIOSNES LES SABLES, COURCEMONT, LAforages de la Vétillerie à Beaufay, de laSYNDICAT DE VIVE PARENCE VIVE PARENCE 6 688 CHAPELLE ST REMY, LOMBRON, ST CELERIN, SILLE LE VEOLIA EAU - CFSPeau souterraine Grillonnaies à Bonnetable, <strong>des</strong> Bretellières à Déferrisation - Désinfection au chlorePHILIPPE, TORCE EN VALLEEPrévellesSYNDICAT DES FONTENELLES LES FONTENELLESCOURCEBOEUFS, JOUE L'ABBE, LA GUIERCHE,forages de la Cassinière et la Grande Chèvr<strong>en</strong>olle5 953 NEUVILLE SUR SARTHE, SOUILLE, SOULIGNE SOUS VEOLIA EAU - CFSPeau souterraineDéferrisation - Désinfection au chloreà Neuville sur <strong>Sarthe</strong>BALLONSYNDICAT DU JALAIS JALAIS CIBEUDIERE 1 546 THORIGNE SUR DUE VEOLIA EAU - CFSP eau souterraine forage de la Cibeudière à Nuillé le Jalais Désinfection au chloreSYNDICAT DU JALAIS JALAIS HUCHEREAUX 2 598 ARDENAY SUR MERIZE, LE BREIL / MERIZE, NUILLE LEDéferrisation - Démanganisation - Désinfection auVEOLIA EAU - CFSP eau souterraine forage <strong>des</strong> Hucher<strong>eaux</strong> à Ard<strong>en</strong>ay sur MerizeJALAIS, SOULITRE, SURFONDSchloreSYNDICAT DU PERCHE SARTHOIS LE PERCHE SARTHOIS TANNERIEAVEZE, DEHAULT, LA CHAPELLE DU BOIS, PREVAL,2 389SOUVIGNE SUR MEMERégie syndicale eau souterraine forages de la Tannerie à Souvigné sur Même Déferrisation - Désinfection au chloreSYNDICAT DU PERCHE SARTHOIS NOGENT LE BERNARD 797 NOGENT LE BERNARD Régie syndicale eau souterraineforages de la Tannerie à Souvigné sur Même et laDéferrisation - Désinfection au chloreFontaine à Nog<strong>en</strong>t le BernardAVESNES EN SAOSNOIS, COMMERVEIL, COURGAINS,MONCE EN SAOSNOIS, MONHOUDOU, NAUVAY, PANON,SYNDICAT DU SAOSNOIS LE SAOSNOIS 3 210 PERAY, PIZIEUX, ST CALEZ EN SAOSNOIS, ST PIERRE VEOLIA EAU - CFSPeau souterraineDES ORMES, ST REMY DES MONTS, ST VINCENT DESPRES, SAOSNES, THOIGNE, VEZOTAllonnes - Arnage - Champagné - Changé - Chauffour notreDame - Coulaines - Etival les le <strong>Mans</strong> - Fay - Fillé sur <strong>Sarthe</strong> -Guécélard - La chapelle ST Aubin (<strong>en</strong> partie) - Monçé <strong>en</strong>Belin - Mulsanne (<strong>en</strong> partie) - Pruillé le Chétif - Roézé surSYNDICAT MIXTE AEP REGION MANCELLE SMAEPRM ESU (Eau Superficielle) 65 797 <strong>Sarthe</strong> - Rouillon - Ruaudin - ST Georges <strong>du</strong> bois - ST LE MANS METROPOLE eau superficielle rivière l'HuisnePavace - Spay - Trangé - Yvré l'évêque - et les écarts decommunes voisines (Voivres les le <strong>Mans</strong>, Louplande, LaSuze, Parigné le polin, Parigné l'évêque, La quinte, Brette lespins, ST Mars la brière).SYNDICAT MIXTE AEP REGION MANCELLE SMAEPRM SAINT MARS D'OUTILLELAIGNE EN BELIN, ST GERVAIS EN BELIN, TELOCHE,9 328MULSANNE (<strong>en</strong> partie)LE MANS METROPOLE eau souterraine forage de la Grande Brosse à St Mars d'OutilléSYNDICAT MIXTE AEP REGION MANCELLE SMAEPRM SAINT PAVACEAIGNE, LA MILESSE, ST SATURNIN, LA CHAPELLE ST6 308AUBIN (<strong>en</strong> partie)LE MANS METROPOLE eau souterraine forage <strong>du</strong> Moulin aux Moines F1 à St PavaceSARGE LES LE MANS, et les hauteurs <strong>des</strong> communes deSYNDICAT MIXTE AEP REGION MANCELLE SMAEPRM SARGE LES LE MANS 4 281COULAINES, YVRE L'EVEQUE, SAVIGNE L'EVEQUELE MANS METROPOLE eau souterraine forage <strong>du</strong> Moulin aux Moines F2 à St PavaceVIBRAYE VIBRAYE 2 587 VIBRAYE VEOLIA EAU - CFSP eau souterraineforages de Champ Charron et la Gambauderie àVibrayeVOUVRAY SUR LOIR VOUVRAY SUR LOIR 857 VOUVRAY SUR LOIR Régie communale eau souterraine forage <strong>des</strong> Ouches à Château <strong>du</strong> Loirforages de la Fleurière à St Remy <strong>des</strong> Monts et de Dénitrification (eau de Saosnes) - Désinfection auP<strong>en</strong>tvert à SaosneschloreCoagulation - Décantation - Filtration sable - Ozonation- Filtration charbon actif - Désinfection au chlore ou àl'eau de JavelDémanganisation - Neutralisation - Désinfection auchloreDéferrisation - Démanganisation - Neutralisation -Désinfection au chloreDéferrisation - Démanganisation - Neutralisation -Désinfection au chloreDésinfection au chloreDéferrisation - Démanganisation - Désinfection auchloreDDASS de la SARTHE - SANTE ENVIRONNEMENT


Exig<strong>en</strong>ces de qualité et cont<strong>en</strong>u <strong>des</strong> analyses pour les <strong>eaux</strong> <strong>distribuées</strong>(aux points de mise <strong>en</strong> distribution – types P, aux robinets <strong>des</strong> usagers – types D)Code de la Santé publique : exig<strong>en</strong>ces de qualité <strong>des</strong> <strong>eaux</strong> <strong>des</strong>tinées à la consommation humaine (arrêtés <strong>du</strong> 11 janvier <strong>2007</strong>)Paramètres Unités Eau traitée et eau distribuée Types d'analyses Paramètres Unités Eau traitée et eau distribuée Types d'analysesLimites de qualité Référ<strong>en</strong>ces de qualité P1 P2 D1 D2 Limites de qualité Référ<strong>en</strong>ces de qualité P1 P2 D1 D2Paramètres microbiologiques Substances minéralesGermes aérobies revivifiables à 22°C Variation dans un rapport de 10 Ammonium mg/l 0,1 (0, 5 si origine naturelle)Germes aérobies revivifiables à 37°C par rapport à la valeur habituelle Sodium mg/l 200Coliformes 0 / 100 ml Chlorures mg/l 250 xxEscherichia coli 0 / 100 ml Nitrates mg/l 50 xxxEntérocoques 0 / 100 ml Nitrites mg/l 0,5 (0,1 sortie traitem<strong>en</strong>t)Bactéries sulfitoré<strong>du</strong>ctricesy compris les spores0 / 100 ml ESU ESU Sulfates mg/l 250Paramètres organoleptiques Aluminium µg/l 200 si traitem<strong>en</strong>t si traitem<strong>en</strong>tCouleurmg/l Pt15 Acceptable et aucunchangem<strong>en</strong>t anormalAntimoine µg/l 5OdeurAcceptable*, pas d'odeurau taux de 3 à 25°CArs<strong>en</strong>ic µg/l 10 xSaveurAcceptable*, pas de saveurau taux de 3 à 25°Cnon fait non fait Baryum µg/l 700Paramètres physico-chimiques Bore µg/l 1000 xTempérature °C 25 Cadmium µg/l 5pH 6,5 à 9 Chrome µg/l 50Con<strong>du</strong>ctivité180 à 1000 Cuivre µg/l 2000 1000µS/cmà 20°CTurbidité au point de mise <strong>en</strong>distribution (ESU)NFU 1 0,5 Fer total µg/l 200 si traitem<strong>en</strong>t si traitem<strong>en</strong>tTurbidité autres cas NFU 2 Manganèse µg/l 50 si traitem<strong>en</strong>t xEquilibre calcocarboniqueà l'équilibreou légèrem<strong>en</strong>t incrustanteMercure total µg/l 1 xTH xx Nickel µg/l 20TAC xx Plomb µg/l 25 et 10 <strong>en</strong> 2013Carbone organique total COT mg/l O2 2 * Sélénium µg/l 10 xCarbonates mg/l Cyanures totaux µg/l 50 xHydrogénocarbonates mg/l Fluorures µg/l 1500 xPro<strong>du</strong>its de désinfection Calcium mg/lChlore libre et totalµg/lAbs<strong>en</strong>ce d'odeur et <strong>des</strong>aveur désagréable*Substances organiquesBromates µg/l 25 et 10 fin 2008 ESU Acrylamide µg/l 0,1 ACS matériauxChlorites µg/l 200 si ClO2 Chlorure de vinyle µg/l 0,5Trihalométhane (T.H.M.) µg/l 150 et 100 fin 2008 si rechloration Epichlorhydrine µg/l 0,1 ACS matériauxIndicateurs de radioactivité B<strong>en</strong>zène µg/l 1Activité alpha globale Bq/l 0,1 x xx B<strong>en</strong>zo(a)pyrène µg/l 0,01Activité bêta globale rési<strong>du</strong>elle Bq/l 1 Hydrocarbures aromatiques 0,1Dose totale indicative mSv/an 0,1 polycycliques (HAP) µg/lTritium Bq/l 100 x xx Tétrachloroéthylène et trichloréthylène µg/l 10* Aucun changem<strong>en</strong>t anormalESU : eau superficielle (cours d'eau)1,2-dichloroéthane µg/l 3x : adaptation possible pour les UDI < 500 hab.ESO : eau souterraineparamètres analysés par type d'analyses Pestici<strong>des</strong> µg/l 0,1 xxx : si stabilité dans le temps, possibilité de ré<strong>du</strong>ire µg/l = microgramme par litre sur l'eau traitée et distribuéeAldrine, dieldrine, heptachloreheptachlorépoxydeµg/l 0,03xxx : si traitem<strong>en</strong>t de dénitrification, mélange de plusieurs ressources dont une avec t<strong>en</strong>eur <strong>en</strong> nitrates supérieure à 50 mg/l ou prés<strong>en</strong>ce significative sur le réseau Total Pestici<strong>des</strong> µg/l 0,5Microcystine-LR. µg/l 1 si alguesDDASS 72 - Santé <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t


Préfecture de la <strong>Sarthe</strong>

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