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risques d'incendie ou d'explosion - Unité Hygiène et Physiologie du ...

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RISQUES D’INCENDIEOU D’EXPLOSIONSPF Emploi, Travail <strong>et</strong> Concertation socialeSERIE STRATEGIE SOBANEGESTION DES RISQUES PROFESSIONNELS


SERVICE PUBLIC FEDERALEMPLOI, TRAVAIL ET CONCERTATION SOCIALEL'administration centrale <strong>du</strong> SPF Emploi, Travail<strong>et</strong> Concertation sociale est installée àla rue Ernest Blerot 1 à 1070 Bruxelles.Tél.: 02 233 41 11 (numéro d'appel général)Fax: 02 233 44 88 (numéro de fax général)E-mail: min@m<strong>et</strong>a.fgov.be - http://www.m<strong>et</strong>a.fgov.beLes adresses des directions régionales des services decontrôle <strong>du</strong> SPF (Contrôle des lois sociales <strong>et</strong> Contrôle <strong>du</strong>bien-être au travail) se tr<strong>ou</strong>vent en page 3 de c<strong>ou</strong>verture.MISSIONS DU SPF EMPLOI, TRAVAIL ETCONCERTATION SOCIALE• Préparer, prom<strong>ou</strong>voir <strong>et</strong> exécuter la politique en matièrede relations collectives de travail, l’accompagnementde la concertation sociale, la prévention <strong>et</strong> laconciliation des conflits sociaux ;• Préparer, prom<strong>ou</strong>voir <strong>et</strong> exécuter la politique en matièrede relations indivi<strong>du</strong>elles <strong>du</strong> travail ;• Préparer, prom<strong>ou</strong>voir <strong>et</strong> exécuter la politique en matièrede bien-être au travail ;• Préparer, prom<strong>ou</strong>voir <strong>et</strong> exécuter la politique en matièred’emploi, de régulation <strong>du</strong> marché <strong>du</strong> travail <strong>et</strong>d’assurance contre le chômage ;• Préparer, prom<strong>ou</strong>voir <strong>et</strong> exécuter la politique en matièred’égalité ;• Assurer le respect de la mise en œuvre des politiquesen matière de relations collectives <strong>et</strong> indivi<strong>du</strong>elles, debien-être, d’emploi <strong>et</strong> d’égalité par les servicesd’inspection qui ont un rôle de conseil, de prévention<strong>et</strong> de répression ;• Infliger des amendes administratives notamment encas d’infraction aux dispositions réglementaires liéesaux politiques en matière de relations collectives <strong>et</strong>indivi<strong>du</strong>elles, de bien-être, d’emploi <strong>et</strong> d’égalité ;• Sensibiliser les différents acteurs <strong>du</strong> monde social <strong>et</strong>économique à l’humanisation <strong>du</strong> travail ;• Approfondir l’Europe sociale.SERVICES DU SPF EMPLOI, TRAVAILET CONCERTATION SOCIALEPrésident <strong>du</strong> Comité de direction:Michel Jadot➛ direction <strong>et</strong> coordination généralesServices <strong>du</strong> président➛ Secrétariat <strong>et</strong> services logistiques;➛ Direction de la communication;➛ Division des affaires internationales;➛ Division des études juridiques <strong>et</strong> de la documentation➛ Division des études socio-économiquescommunicationDirection générale Relations collectives de travailDirecteur général: Guy Cox➛ conciliation sociale➛ commissions paritaires➛ conventions collectives de travail➛ reconnaissance des entreprises en difficulté➛ fonds de sécurité d’existence➛ prestations d’intérêt public en temps de paixDirection générale Relations indivi<strong>du</strong>elles <strong>du</strong> travailDirecteur général: Michel De Gols➛ contrats de travail➛ réglementation <strong>du</strong> travail➛ application des conventions collectives de travail➛ conseils d’entreprise, élections sociales, bilan social➛ crédit-temps <strong>et</strong> congés divers➛ ferm<strong>et</strong>ure d’entreprises➛ travail temporaire <strong>et</strong> intérimaireDirection générale Contrôle des lois socialesDirecteur général: Michel Aseglio➛ administration centrale des services de Contrôle des loissociales➛ surveillance de l’application des réglementations en matièrede relations indivi<strong>du</strong>elles <strong>du</strong> travail <strong>et</strong> de relations collectivesde travail➛ information <strong>et</strong> conseil aux employeurs <strong>et</strong> aux travailleurs surces réglementations➛ lutte contre le travail illégalDirection générale Humanisation <strong>du</strong> travailDirecteur général: Christian Deneve➛ élaboration des normes en matière de bien-être au travail(sécurité, hygiène, santé, ergonomie, protection des travailleurs<strong>et</strong> bien-être psychosocial)➛ étude, information, formation <strong>et</strong> documentation relatives àl’humanisation <strong>et</strong> à la promotion <strong>du</strong> travail➛ hommage au travail (distinctions honorifiques)➛ agrément des services externes (organismes de contrôle,laboratoires …)Direction générale Contrôle <strong>du</strong> bien-être au travailDirecteur général: Marc Heselmans➛ administration centrale des services de Contrôle <strong>du</strong> bien-êtreau travail➛ surveillance de l’application des réglementations en matièrede bien-être au travail➛ accidents de travail (prévention, déclaration)➛ services <strong>et</strong> comités p<strong>ou</strong>r la prévention <strong>et</strong> la protection autravail➛ prévention des <strong>risques</strong> majeurs➛ substances <strong>et</strong> préparations dangereuses➛ toxicologie in<strong>du</strong>strielleDirection générale Emploi <strong>et</strong> marché <strong>du</strong> travailDirecteur général: Jan Vanthuyne➛ études <strong>et</strong> statistiques de l’emploi <strong>et</strong> <strong>du</strong> chômage➛ insertion professionnelle des jeunes, convention de premieremploi➛ congé-é<strong>du</strong>cation payé, formation t<strong>ou</strong>t au long de la vie➛ travailleurs étrangers (réglementation), frontaliers➛ réglementation en matière d’allocations de chômage <strong>et</strong> d’attente,prépension➛ agences locales p<strong>ou</strong>r l’emploi, titres-services➛ mesures d’aides à l’embaucheService d’encadrement Budg<strong>et</strong> <strong>et</strong> contrôle de gestionService d’encadrement Personnel <strong>et</strong> organisationService d’encadrement Technologies de l’information <strong>et</strong> de la


RISQUES D'INCENDIEOU D'EXPLOSIONjanvier 2006SERIE STRATEGIE SOBANEGESTION DES RISQUES PROFESSIONNELSDirection générale Humanisation <strong>du</strong> travailC<strong>et</strong>te publication a été réalisée avec le s<strong>ou</strong>tien de l’Union européenne - Fonds social européen


STRATEGIE SOBANELa stratégie SOBANE est une stratégie de prévention des <strong>risques</strong> àquatre niveaux (Dépistage (Screening), Observation, Analyse,Expertise).La série de publications " STRATEGIE SOBANE Gestion des <strong>risques</strong>professionnels " a p<strong>ou</strong>r objectif de faire connaître c<strong>et</strong>te stratégie deprévention <strong>et</strong> de montrer comment l'appliquer de manière généraleaux différentes situations de travail.La méthode DEPARIS est la méthode générale de Dépistage.Les méthodes d'Observation, d'Analyse <strong>et</strong> d'Expertise ont été développées<strong>et</strong> seront publiées en ce qui concerne les 14 domaines de <strong>risques</strong>uivants:1 Locaux sociaux2 Machines <strong>et</strong> <strong>ou</strong>tils à main3 Sécurité (accidents, chutes, glissades...)4 Risques électriques5 Risques d’incendie <strong>ou</strong> d’explosion6 Travail avec écran7 Tr<strong>ou</strong>bles musculosquel<strong>et</strong>tiques8 Eclairage9 Bruit10 Ambiances thermiques de travail11 Pro<strong>du</strong>its chimiques dangereux12 Agents biologiques13 Vibrations de l’ensemble <strong>du</strong> corps14 Vibrations mains - brasL'ensemble des méthodes a été développé dans le cadre <strong>du</strong> proj<strong>et</strong> derecherche SOBANE cofinancé par le Service public fédéral Emploi,Travail <strong>et</strong> Concertation sociale <strong>et</strong> le Fonds social européen.C<strong>et</strong>te brochure présente la stratégie SOBANE de prévention appliquéeaux <strong>risques</strong> <strong>d'incendie</strong> <strong>ou</strong> <strong>d'explosion</strong>. Elle fait suite à la méthodeDEPARIS qui constitue le premier niveau Dépistage de la stratégieSOBANE <strong>et</strong> présente les méthodes à utiliser aux trois autres niveauxObservation,Analyse <strong>et</strong> Expertise.Ces méthodes cherchent à optimaliser le temps <strong>et</strong> les efforts de l'entreprisep<strong>ou</strong>r rendre la situation de travail acceptable quelle que soit lacomplexité <strong>du</strong> problème rencontré. Elles favorisent le développementd'un plan dynamique de gestion des <strong>risques</strong> <strong>et</strong> d'une culture de concertationdans l'entreprise.C<strong>et</strong>te publication a été réalisée par une équipe de recherche comprenant:• L’Unité hygiène <strong>et</strong> physiologie <strong>du</strong> travail de l’UCL(Prof. J. Malchaire,A. Pi<strong>et</strong>te);• Le Service de recherche <strong>et</strong> développement de IDEWE(Prof. G. Moens);• Le service externe en prévention <strong>et</strong> protection CESI(S. Boodts, F. Cornillie);• Le service externe en prévention <strong>et</strong> protection IDEWE(Dr. D. Delaruelle);• Le service externe en prévention <strong>et</strong> protection IKMO(Dr. G. De Cooman, I.Timmerman);• Le service externe en prévention <strong>et</strong> protection MSR-FAMEDI(Dr. P. Carlier, F. Mathy);• Le Département n<strong>ou</strong>velles technologies <strong>et</strong> formation <strong>du</strong> CIFoP(Mr JF. Husson).P<strong>ou</strong>r plus de détails sur la stratégie SOBANE:www.sobane.beC<strong>et</strong>te publication <strong>et</strong> les autres titres dela série peuvent être obtenus gratuitement:• Par téléphone au 02 233 42 14• Par commande directe sur le site <strong>du</strong>Service public fédéral:http://www.m<strong>et</strong>a.fgov.be• Par écrit à la Cellule Publications <strong>du</strong> SPFEmploi,Travail <strong>et</strong>Concertation socialerue Ernest Blerot 1 - 1070 BruxellesFax: 02 233 42 36E-mail: publi@m<strong>et</strong>a.fgov.beC<strong>et</strong>te publication peut également êtreconsultée sur le site Intern<strong>et</strong> <strong>du</strong>Service public fédéral http://m<strong>et</strong>a.fgov.beDeze publicatie is ook verkrijgbaar in h<strong>et</strong>NederlandsLa repro<strong>du</strong>ction totale <strong>ou</strong> partielle des textesde c<strong>et</strong>te publication est autorisée moyennantla citation de la s<strong>ou</strong>rce.La rédaction de c<strong>et</strong>te publication a étéachevée le 1er décembre 2004Pro<strong>du</strong>ction: Direction généraleHumanisation <strong>du</strong> travailCoordination:Direction de la communicationMise en page: Enschedé - Van MuysenwinkelDessin: Serge DehaesImpression: Enschedé - Van MuysenwinkelDiffusion: Cellule PublicationsEditeur responsable:Service public fédéral Emploi,Travail <strong>et</strong>Concertation socialeDépôt légal: D/2006/1205/08H/FLes termes «travailleur», «employeur»,«expert» <strong>et</strong> «conseiller» utilisés dansc<strong>et</strong>te brochure désignent les personnesdes deux sexes.2


AVANT PROPOSLa réglementation européenne <strong>et</strong> belge concernant les <strong>risques</strong> <strong>d'incendie</strong> <strong>ou</strong> <strong>d'explosion</strong>demande que chaque entreprise cherche à éviter <strong>ou</strong>, à t<strong>ou</strong>t le moins, ré<strong>du</strong>irel'exposition des travailleurs à ce facteur de risque.L'objectif <strong>du</strong> document est de présenter des <strong>ou</strong>tils dirigeant le regard des travailleurs,de leur encadrement technique <strong>et</strong> des conseillers en prévention, vers t<strong>ou</strong>sles aspects techniques, organisationnels <strong>et</strong> humains qui déterminent les conditionsd'exposition. Il ambitionne de con<strong>du</strong>ire plus rapidement <strong>et</strong> plus économiquementvers une prévention efficace.Conformément à la stratégie SOBANE, il est conseillé à l'entreprise de rem<strong>et</strong>tre lesproblèmes liés aux <strong>risques</strong> <strong>d'incendie</strong> <strong>ou</strong> <strong>d'explosion</strong> dans le contexte général de lasituation de travail en utilisant la méthode de dépistage participatif des <strong>risques</strong>Déparis. C<strong>et</strong>te méthode perm<strong>et</strong> de passer en revue l'ensemble des <strong>risques</strong> liés auxaires de travail, à l'organisation <strong>du</strong> poste, aux autres facteurs d'ambiance <strong>et</strong> auxaspects psychosociaux afin d’optimiser de manière cohérente les conditions de vie<strong>du</strong> travailleur.Dans un second temps, le présent document est utilisé p<strong>ou</strong>r "observer" en détailst<strong>ou</strong>s les aspects liés aux <strong>risques</strong> <strong>d'incendie</strong> <strong>ou</strong> <strong>d'explosion</strong> en recherchant t<strong>ou</strong>tes lesaméliorations concrètes simples. Dans un troisième temps, lorsque nécessaire, laméthode d'Analyse peut être utilisée avec l'assistance d'un conseiller en préventioncompétent p<strong>ou</strong>r identifier des mesures d'amélioration plus sophistiquées <strong>et</strong> évaluerle risque rési<strong>du</strong>el.Ce document s'adresse non seulement aux conseillers en prévention que sont lesmédecins <strong>du</strong> travail, responsables de sécurité, ergonomes… mais aussi aux chefsd'entreprise responsables de la mise en œuvre de la prévention <strong>et</strong> aux travailleursqui vivent c<strong>et</strong>te prévention.3


3 NIVEAU 3:ANALYSE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 433.1 INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 443.1.1 Objectifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 443.1.2 Qui ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 443.1.3 Comment? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 443.1.4 Points à discuter . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 443.1.5. Terminologie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 453.2. PROCÉDURE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 453.2.1. Etude approfondie de la situation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 453.2.2. Organisation de la lutte contre l'incendie (Fiche 9) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 503.2.3. Synthèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 553.2.4. Mesures à c<strong>ou</strong>rt terme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 563.3. RAPPORT DE L'ÉTUDE D'ANALYSE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 563.3.1. Synthèse des résultats de l'analyse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 563.3.2. Le rapport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 574 NIVEAU 4: EXPERTISE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 614.1 OBJECTIFS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 624.2 QUI? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 624.3 COMMENT? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 624.4 RAPPORT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62FICHES D'AIDE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63Niveau 2, Observation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64Niveau 3,Analyse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88Niveau 4, expertise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128BIBLIOGRAPHIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1366


7. STRATEGIE GENERALEDE GESTION DES RISQUESPROFESSIONNELSPREVENTIONExpertiseAnalysisObservationScreening


.PRINCIPES DE BASELa loi sur le bien-être au travail requiert que l'employeur assure la sécurité <strong>et</strong> lasanté des travailleurs dans t<strong>ou</strong>s les aspects liés au travail en m<strong>et</strong>tant en œuvre lesprincipes généraux de la prévention:1. Eviter les <strong>risques</strong>2. Evaluer les <strong>risques</strong> qui ne peuvent pas être évités3. Combattre les <strong>risques</strong> à la s<strong>ou</strong>rce4. Adapter le travail à l'homme …5. …La stratégie SOBANE qui est utilisée dans le présent document cherche à rendreces exigences plus réalisables <strong>et</strong> plus efficaces.C<strong>et</strong>te stratégie s'appuie sur quelques principes de base fondamentaux:..Primauté de la préventionL'accent est mis, non pas sur la protection <strong>et</strong> la surveillance de la santé, mais sur laprévention des <strong>risques</strong>...Le risqueUn risque est la probabilité de développer un dommage d'une certaine gravité,compte tenu de l'exposition à un certain facteur de risque <strong>et</strong> des conditions danslesquelles se fait c<strong>et</strong>te exposition.La ré<strong>du</strong>ction <strong>du</strong> risque doit donc se faire, en ré<strong>du</strong>isant l'exposition, en améliorantles conditions de c<strong>et</strong>te exposition <strong>et</strong> en tentant de ré<strong>du</strong>ire la gravité des eff<strong>et</strong>s. Il s'agitd'agir de manière cohérente sur ces différents aspects...Les compétences disponiblessont complémentaires• Les compétences en santé <strong>et</strong> sécurité sont peut-être croissantes, <strong>du</strong> salarié, à l'expert,en passant par la ligne hiérarchique, les conseillers en prévention internes, lesmédecins <strong>du</strong> travail, les conseillers externes…• Cependant, en même temps, la connaissance de ce qui se passe réellement dansla situation de travail diminue.• Il est donc nécessaire de combiner ces 2 savoirs complémentaires de manièrecohérente en fonction des besoins...Le travailleur: acteur principal de la préventionDans la mesure où le but est le maintien <strong>et</strong> l'amélioration <strong>du</strong> bien-être <strong>du</strong> salarié,aucune action pertinente ne peut être entreprise sans la connaissance de la situationde travail que seul le salarié détient. Le salarié est alors l’acteur principal <strong>et</strong> nonpas seulement l’obj<strong>et</strong> de la prévention..La nature des problèmesLe salarié "vit" sa situation de travail, non comme un ensemble de faits distincts <strong>et</strong>indépendants, mais comme un t<strong>ou</strong>t: le bruit influence les relations; l’organisationtechnique entre postes influence les <strong>risques</strong> musculosquel<strong>et</strong>tiques; le partage desresponsabilités influence le contenu <strong>du</strong> travail.Une action cohérente sur la situation de travail nécessite donc une approche systémique,globale de c<strong>et</strong>te situation, rem<strong>et</strong>tant t<strong>ou</strong>t problème qui fait surface dans soncontexte.8


..Estimation vs mesuragesL'évaluation des <strong>risques</strong> s'intéresse prioritairement à la quantification, alors que laprévention demande que l'on s'intéresse au p<strong>ou</strong>rquoi des choses <strong>et</strong> à comment lesmodifier p<strong>ou</strong>r améliorer globalement la situation.Les mesurages sont chers, longs, difficiles <strong>et</strong> s<strong>ou</strong>vent peu représentatifs. Ils serontdonc réalisés à bon escient, plus tard, lorsque les solutions simples ont été mises enœuvre.La préférence est donnée à la prévention sur l'évaluation des <strong>risques</strong>...PMELes méthodes développées dans les grandes entreprises ne sont pas applicables dansles PME, alors que l'inverse est vrai.Les méthodes sont donc à développer en prenant en compte les capacités <strong>et</strong>moyens des PME où travaillent plus de 60% de la population de salariés....STRATEGIE DEGESTION DES RISQUESIntro<strong>du</strong>ctionLa stratégie SOBANE, est constituée de quatre niveaux progressifs, Dépistage,Observation,Analyse <strong>et</strong> Expertise.Il s'agit bien d'une stratégie, en se sens qu'elle fait intervenir des <strong>ou</strong>tils, des méthodes,des moyens de plus en plus spécialisés, au fur <strong>et</strong> à mesure des besoins.A chaque niveau, des solutions d'amélioration des conditions de travail sont recherchées.Le rec<strong>ou</strong>rs au niveau suivant n'est nécessaire que si, malgré les améliorations apportées,la situation reste inacceptable.Le niveau de Dépistage est réalisé quelle que soit la nature de l'élément (plainte,accident…) qui déclenche l'intérêt p<strong>ou</strong>r la situation de travail. Ce problème est ainsiremis dans son contexte <strong>et</strong> d'autres aspects conditionnant également la santé, lasécurité <strong>et</strong> le bien-être sont identifiés. Des solutions sont recherchées p<strong>ou</strong>r l'ensemblede la situation de travail.Les niveaux suivants (Observation, Analyse, Expertise) ne sont menés que si leniveau précédent n'a pas ab<strong>ou</strong>ti à solutionner le problème de manière totalementsatisfaisante. La nécessité <strong>du</strong> passage aux autres niveaux dépend donc de la complexitéde la situation de travail.Les moyens mis en œuvre p<strong>ou</strong>r la recherche de solutions sont peu coûteux aux 2premiers niveaux. Ils sont plus coûteux aux niveaux supérieurs mais utilisés à bonescient <strong>et</strong> appropriés à la situation rencontrée. La stratégie perm<strong>et</strong> donc d'être plusefficace, plus rapidement <strong>et</strong> de manière moins coûteuse.La stratégie perm<strong>et</strong> également de situer les différents intervenants: les personnesdes entreprises p<strong>ou</strong>r mener les niveaux de Dépistage <strong>et</strong> d'Observation, le rec<strong>ou</strong>rsà une aide généralement externe, le conseiller en prévention, p<strong>ou</strong>r l'Analyse <strong>et</strong> éventuellementun spécialiste p<strong>ou</strong>r l'Expertise.9


..Les niveaux de la stratégieNiveau , DépistageIl s’agit ici seulement d’identifier les problèmes principaux <strong>et</strong> de remédier auxerreurs flagrantes telles que tr<strong>ou</strong>s dans le sol, récipients contenant un solvant <strong>et</strong> laissésà l'abandon, écran t<strong>ou</strong>rné vers une fenêtre….C<strong>et</strong>te identification est réalisée de manière interne, par des personnes de l’entrepriseconnaissant parfaitement les situations de travail, quand bien même elles n’ontpas de formation <strong>ou</strong> n’ont qu’une formation rudimentaire en ce qui concerne lesproblèmes de sécurité, de physiologie <strong>ou</strong> d’ergonomie. Ce seront donc les opérateurseux-mêmes, leur encadrement technique immédiat, l’employeur lui-même dansles PME, un conseiller en prévention interne avec les opérateurs dans les entreprisesplus grandes.Un gr<strong>ou</strong>pe formé de quelques opérateurs <strong>et</strong> de leur ent<strong>ou</strong>rage professionnel (avecun conseiller en prévention, si disponible) réfléchit sur les principaux facteurs derisque, recherche les actions immédiates d'amélioration <strong>et</strong> de prévention <strong>et</strong> identifiece qu'il faut étudier plus en détails.Une personne au sein de l'entreprise, le coordinateur, est désignée p<strong>ou</strong>r mener àbien ce Dépistage <strong>et</strong> coordonner la mise en œuvre des solutions immédiates <strong>et</strong> lap<strong>ou</strong>rsuite de l'étude (niveau 2, Observation) p<strong>ou</strong>r les points à approfondir.La méthode utilisée est la méthode Déparis présentée dans le premier numéro dela collection SOBANE.Niveau , ObservationDe n<strong>ou</strong>veau, un gr<strong>ou</strong>pe (de préférence le même) de travailleurs <strong>et</strong> de responsablestechniques (avec un conseiller en prévention, si disponible) observent plus en détailsles conditions de travail afin d'identifier les solutions moins immédiates <strong>et</strong> déterminerce p<strong>ou</strong>r quoi l'assistance d'un conseiller en prévention est indispensable.A défaut de p<strong>ou</strong>voir réunir un tel gr<strong>ou</strong>pe de réflexion, l'utilisateur réalise seull'Observation en recueillant auprès des opérateurs principalement les informationsnécessaires.Ce niveau 2, Observation, requiert une connaissance intime de la situation de travails<strong>ou</strong>s ses différents aspects, ses variantes, les fonctionnements normaux <strong>et</strong> anormaux.La profondeur de c<strong>et</strong>te Observation varie en fonction <strong>du</strong> facteur de risqueabordé <strong>et</strong> en fonction de l'entreprise <strong>et</strong> de la compétence des participants.De n<strong>ou</strong>veau, un coordinateur (de préférence le même) est désigné p<strong>ou</strong>r mener àbien ce niveau d'Observation <strong>et</strong> coordonner la mise en œuvre des solutions immédiates<strong>et</strong> la p<strong>ou</strong>rsuite de l'étude (niveau 3,Analyse) p<strong>ou</strong>r les points difficiles à approfondir.Niveau , AnalyseLorsque les niveaux de Dépistage <strong>et</strong> Observation n'ont pas permis de ramener lerisque à une valeur acceptable <strong>ou</strong> qu'un d<strong>ou</strong>te subsiste, il faut aller plus loin dansl’Analyse de ses composantes <strong>et</strong> dans la recherche de solutions.C<strong>et</strong> approfondissement doit être réalisé avec l'assistance de conseillers en préventionayant la compétence requise <strong>et</strong> disposant des <strong>ou</strong>tils <strong>et</strong> des techniques nécessaires. Cespersonnes seront en général des conseillers en prévention externes à l'entreprise,intervenant en étroite collaboration avec les conseillers en prévention internes (<strong>et</strong> nonen leur lieu <strong>et</strong> place) p<strong>ou</strong>r leur apporter la compétence <strong>et</strong> les moyens nécessaires.L'Analyse concerne la situation de travail dans des circonstances particulières déterminéesau terme <strong>du</strong> niveau 2, Observation. Elle peut requérir des mesurages simples10


avec des appareils c<strong>ou</strong>rants, ces mesurages ayant des objectifs explicitement définisd'authentification des problèmes, de recherche des causes, d'optimisation des solutions...Le point important de ce niveau est le rec<strong>ou</strong>rs à une aide généralementexterne, un conseiller en prévention, ayant une formation suffisante dans le domainede risque <strong>du</strong> problème rési<strong>du</strong>el.Le conseiller en prévention <strong>et</strong> le coordinateur repartent <strong>du</strong> travail réalisé auxniveaux précédents. La première tâche est donc de revoir les résultats <strong>du</strong> Dépistagemais surt<strong>ou</strong>t de l'Observation. Ensuite, l'Analyse des items identifiés précédemmentest réalisée. Les résultats de c<strong>et</strong>te Analyse sont discutés avec les intervenants desniveaux précédents <strong>et</strong> en particulier le coordinateur. Ils décident éventuellement <strong>du</strong>rec<strong>ou</strong>rs à un spécialiste (Expertise) p<strong>ou</strong>r des mesurages sophistiqués <strong>et</strong> ponctuels.Niveau , Expertise• L’étude à ce niveau 4, Expertise, est à réaliser par les mêmes personnes de l’entreprise<strong>et</strong> conseillers en prévention, avec l’assistance supplémentaire d’expertstrès spécialisés. Elle va concerner des situations particulièrement complexes <strong>et</strong>requérir éventuellement des mesurages spéciaux.ExpertiseAnalysisObservationScreeningPREVENTION.MISE EN ŒUVRE GENERALEDES METHODESD'OBSERVATION SOBANELa méthode de Dépistage Déparis est idéalement utilisée au c<strong>ou</strong>rs d'une réunionavec 4 à 7 personnes connaissant intimement la situation de travail <strong>ou</strong> appelées àintervenir dans la recherche <strong>et</strong> la concrétisation des solutions préconisées au c<strong>ou</strong>rsde la réunion.Au terme <strong>du</strong> Dépistage, il a été décidé par exemple• de réparer les sols, remplacer certains <strong>ou</strong>tils <strong>et</strong> certains récipients contenant despro<strong>du</strong>its chimiques, remplacer certains filtres sur certaines machines, déplacer desaires de stockage, rehausser un plan de travail...• d'approfondir un <strong>ou</strong> plusieurs aspects de la situation de travail, par exemple: lesaires de travail, les contraintes posturales, les pro<strong>du</strong>its chimiques.....Mise en oeuvreSelon la philosophie SOBANE, c<strong>et</strong> approfondissement est réalisé au moyen de laméthode d'Observation se rapportant au problème à étudier plus en détails <strong>et</strong>, den<strong>ou</strong>veau, au c<strong>ou</strong>rs d'une réunion avec les mêmes personnes.Alors que, au c<strong>ou</strong>rs de la réunion Déparis, l'ensemble des aspects de la situation d<strong>et</strong>ravail était passé en revue, lors de la réunion d'Observation, la discussion est centréesur un aspect particulier: le bruit dans l'atelier <strong>ou</strong> les manutentions <strong>ou</strong> le travailsur écran...La mise en oeuvre reprend de nombreux points déjà décrits p<strong>ou</strong>r le niveau 1,Dépistage Déparis.La direction doit au préalable à t<strong>ou</strong>te action• avoir été informée pleinement des implications de l'utilisation de la méthode• avoir pris conscience de ses engagements• avoir marqué son total accord à sa mise en oeuvre11


Les étapes de la mise en oeuvre sont les suivantes:1. Information par la direction de la ligne hiérarchique <strong>et</strong> des salariés sur lesobjectifs p<strong>ou</strong>rsuivis <strong>et</strong> engagement de celle-ci de tenir compte des résultats desréunions <strong>et</strong> des études.2. Définition d'un p<strong>et</strong>it gr<strong>ou</strong>pe de postes formant un ensemble, une "situation" d<strong>et</strong>ravail: celui-ci devrait être le même que celui constitué au niveau 1, DépistageDéparis3. Désignation d'un coordinateur par la direction avec l'accord des travailleurs: den<strong>ou</strong>veau, ce devrait être la même personne que celle ayant coordonné leDépistage Déparis.4. Préparation <strong>du</strong> coordinateur: il lit la méthode d'Observation en détails <strong>et</strong> seforme à son utilisation. Il adapte l'<strong>ou</strong>til à la situation de travail concernée enmodifiant des termes, en éliminant certains aspects non concernés, en en transformantd'autres <strong>ou</strong> encore en aj<strong>ou</strong>tant des aspects supplémentaires.5. Constitution d'un gr<strong>ou</strong>pe de travail avec des travailleurs-clés de la situation d<strong>et</strong>ravail concernée, désignés par leurs collègues <strong>et</strong> leurs représentants <strong>et</strong> de personnelsd'encadrement technique choisis par la direction. Il comprend au moinsun homme <strong>et</strong> une femme en cas de gr<strong>ou</strong>pe mixte. Ce gr<strong>ou</strong>pe de travail devraitêtre le même que celui qui a participé au Dépistage Déparis, avec, éventuellement1 <strong>ou</strong> 2 personnes en plus <strong>du</strong> bureau des méthodes, <strong>du</strong> service de maintenance<strong>ou</strong> encore <strong>du</strong> service des achats.6. Réunion <strong>du</strong> gr<strong>ou</strong>pe de réflexion dans un local calme près des postes de travail,de n<strong>ou</strong>veau afin de p<strong>ou</strong>voir r<strong>et</strong><strong>ou</strong>rner directement aux postes de travail p<strong>ou</strong>rdiscuter certains points.7. Explication claire par le coordinateur <strong>du</strong> but de la réunion <strong>et</strong> de la procé<strong>du</strong>re.Les items à discuter peuvent, soit être distribués aux participants avant <strong>ou</strong> audébut de la réunion, soit être proj<strong>et</strong>és par rétroprojecteur <strong>ou</strong> multimédia surun écran, de manière à guider efficacement la discussion.8. Discussion sur chaque rubrique en se concentrant sur les aspects repris s<strong>ou</strong>sc<strong>et</strong>te rubrique <strong>et</strong> en s'attardant, non pas à déterminer si la situation est pas, unpeu <strong>ou</strong> beauc<strong>ou</strong>p satisfaisante, mais à• ce qui peut être fait p<strong>ou</strong>r améliorer la situation, par qui <strong>et</strong> quand• ce p<strong>ou</strong>r quoi il faudra demander l'assistance d'un conseiller en préventionlors d'un niveau 3,Analyse9. Après la réunion, synthèse par le coordinateur en m<strong>et</strong>tant au n<strong>et</strong>• les rubriques utilisées, contenant les informations détaillées ressortant de laréunion• la liste de solutions envisagées avec indication de qui fait quoi <strong>et</strong> quand• la liste des points à étudier plus en détails avec les priorités.10. Présentation des résultats aux participants, révision, aj<strong>ou</strong>ts…11. Finalisation de la synthèse.12. Présentation à la direction <strong>et</strong> aux organes de concertation.13. P<strong>ou</strong>rsuite de l'étude p<strong>ou</strong>r les problèmes non résolus au moyen de la méthodede niveau 3, Analyse, de la stratégie SOBANE.Le texte suivant peut aider à préciser le but de la réunion."Au c<strong>ou</strong>rs de la réunion, n<strong>ou</strong>s allons passer en revue t<strong>ou</strong>s les points relatifs au facteur de risque "----------" quifont que le travail est difficile, dangereux, peu efficace <strong>ou</strong> désagréable.L'objectif n'est pas de savoir si c'est facile <strong>ou</strong> agréable à 20, 50 <strong>ou</strong> 100 %.Il est de tr<strong>ou</strong>ver ce qui peut être fait concrètement, t<strong>ou</strong>t de suite, dans 3 mois <strong>et</strong> plus tard p<strong>ou</strong>r que ce soitplus efficace <strong>et</strong> plus agréable. Il peut s'agir de modifications techniques, de n<strong>ou</strong>velles techniques de travail, maisaussi de meilleures communications, de réorganisation des horaires, de formations plus spécifiques.P<strong>ou</strong>r certains points, n<strong>ou</strong>s devrions arriver à dire ce qu'il faut changer <strong>et</strong> comment concrètement le changer.P<strong>ou</strong>r d'autres, des études complémentaires devront être réalisées.La Direction s'engage à établir un plan d'actions dans le but de donner suite au mieux à ce qui sera discuté."12


A défaut de p<strong>ou</strong>voir organiser une réunion de 3 à 6 personnes, le coordinateurcon<strong>du</strong>ira l'Observation seul <strong>ou</strong> avec une <strong>ou</strong> deux personnes <strong>et</strong> éventuellement surle lieu même de travail. C<strong>et</strong>te solution non idéale reste utile puisqu'elle fait progresserla prévention <strong>et</strong> prépare le rec<strong>ou</strong>rs éventuel à un conseiller en prévention externe.Le coordinateur <strong>ou</strong> ces personnes doivent cependant:• bien connaître le poste de travail (aussi bien que les opérateurs eux-mêmes !)• prendre les avis des opérateurs de façon informelle• avoir des connaissances techniques p<strong>ou</strong>r la recherche <strong>et</strong> la mise en œuvre pratiquedes solutions• r<strong>et</strong><strong>ou</strong>rner par la suite directement <strong>ou</strong> indirectement vers les opérateurs <strong>et</strong> leurencadrement technique p<strong>ou</strong>r avis sur les solutions envisagées.C<strong>et</strong>te façon de faire n’est donc conseillée que si la mise sur pied d’uneréunion d’un gr<strong>ou</strong>pe de travail n'est pas possible, à ce moment là, au seinde l’entreprise...Le rapportCe rapport doit comprendre:• L'exposé <strong>du</strong> problème:- la façon dont le problème est apparu <strong>et</strong> a été posé au départ: plaintes, maladies,absences …- les avis des opérateurs <strong>et</strong> des personnes de l'entreprise lors <strong>du</strong> niveau deDépistage.• Les résultats de l'intervention, sans trop s'attarder aux différentes interventionssuccessives mais en rendant aux intervenants leurs mérites respectifs:- les aspects qui ont été Observés en détails <strong>et</strong> les solutions proposées.- le cas échéant, les aspects p<strong>ou</strong>r lesquels une Analyse est à réaliser.• Une synthèse des solutions <strong>et</strong> améliorations techniques <strong>ou</strong> organisationnelles.• Une justification globale de ces solutions, en montrant que:- elles sont réellement susceptibles de rés<strong>ou</strong>dre les problèmes décrits précédemment- elles ne vont pas engendrer d'autres problèmes p<strong>ou</strong>r l’ensemble <strong>ou</strong> p<strong>ou</strong>r certainsopérateurs- elles sont compatibles avec les exigences de pro<strong>du</strong>ctivité <strong>et</strong> de rentabilité del'entreprise.• La justification éventuelle de la nécessité d'une Analyse complémentaire.• Un schéma de réalisation des solutions préconisées avec qui fait quoi, quand,comment <strong>et</strong> avec quel suivi dans le temps, afin d'augmenter la probabilité que lerapport soit suivi d'eff<strong>et</strong>s concr<strong>et</strong>s.• Une synthèse de ce rapport final en 1 page reprenant les solutions techniquesprincipales...Présentation écriteLa critique majeure concernant de tels rapports est qu'ils sont en général beauc<strong>ou</strong>ptrop littéraires <strong>et</strong> conventionnels.Le but étant de donner l'information nécessaire à la prise de décision, le rapport doitêtre c<strong>ou</strong>rt, simple <strong>et</strong> débarrassé de t<strong>ou</strong>te considération superflue, générale <strong>ou</strong> horsde propos.Sans tomber dans le style télégraphique:• des alinéas, des r<strong>et</strong>raits sont utilisés, comme dans le présent texte, p<strong>ou</strong>r s<strong>ou</strong>ligner<strong>et</strong> hiérarchiser les informations• le nombre de tableaux, de graphiques statistiques… est ré<strong>du</strong>it au minimum• les informations y sont présentées s<strong>ou</strong>s une forme systématique, facile à saisir,intuitive13


• des schémas techniques, photos, sont utilisés si nécessaire.Enfin, le texte est revu mot par mot p<strong>ou</strong>r• supprimer t<strong>ou</strong>te répétition;• simplifier la lecture <strong>et</strong> la compréhension;• respecter la suite logique des items, idées …;• faciliter la recherche d'une information particulière.Contrairement à l'habitude, le rapport commencera par la synthèse de 1 page,rep<strong>ou</strong>ssant en second plan <strong>et</strong> en annexe l'information détaillée...Présentation oraleLes circonstances déterminent la procé<strong>du</strong>re exacte à suivre.Idéalement cependant, la synthèse doit être présentée simultanément <strong>ou</strong> séquentiellement:• A l'employeur, parce qu'il a la responsabilité des conditions de santé au travail <strong>et</strong>est celui qui décide.• Aux opérateurs, parce qu'ils sont directement concernés. La mise en œuvre desolutions techniques, même excellentes, sans consultation préalable des intéressés,comprom<strong>et</strong> temporairement, voire définitivement, leur efficacité.• A t<strong>ou</strong>tes les personnes qui ont participé aux différentes étapes de l'intervention,parce qu'ils en ont le mérite principal.• A la hiérarchie, à l'encadrement technique, parce qu'ils sont responsables de lamise en œuvre <strong>et</strong> <strong>du</strong> maintien des solutions.• Aux autres partenaires de la prévention (médecins <strong>du</strong> travail, conseillers en prévention…), bien naturellement.Le succès de l'intervention dépend non seulement de sa qualité, mais bien s<strong>ou</strong>ventsurt<strong>ou</strong>t de la façon dont elle est présentée.Alors que t<strong>ou</strong>s les protagonistes (employeurs, encadrement, opérateurs) pensentbien connaître les conditions de travail, ils en ont des visions parfois étonnammentdifférentes. Des photos sont alors très utiles p<strong>ou</strong>r arriver à une représentation communede la situation <strong>et</strong> des problèmes, ainsi que des possibilités d'amélioration. Ellesdoivent attirer l'attention sur le travail qui est réalisé <strong>et</strong> les conditions générales d<strong>et</strong>ravail, <strong>et</strong> non pas sur la manière dont tel <strong>ou</strong> tel opérateur le réalise...Suite de l'étudeSi l'étude d'Observation m<strong>et</strong> en évidence des points nécessitant une Analyse plusapprofondie, un conseiller en prévention spécialisé dans le domaine concerné doitêtre contacté.La démarche à adopter avec ce conseiller en prévention est de:• lui donner connaissance <strong>du</strong> travail accompli précédemment aux niveauxDépistage <strong>et</strong> Observation• revoir ces résultats, conclusions, propositions de solutions• confirmer <strong>ou</strong> amender ces propositions• définir de manière précise ce qui fera l'obj<strong>et</strong> de l'Analyse <strong>et</strong> dans quel butT<strong>ou</strong>s les documents de travail des différents niveaux seront conservés dans l'entrepriseafin de servir plus tard de point de référence lors de modifications des postes<strong>ou</strong> lors de la conception de n<strong>ou</strong>velles conditions de travail.14


ExpertiseAnalysisObservationScreeningPREVENTION.MISE EN ŒUVRE GENERALE DESMETHODES D'ANALYSE SOBANELes méthodes de Dépistage Déparis <strong>et</strong> des méthodes d'Observation sont idéalementutilisées au c<strong>ou</strong>rs d'une réunion avec 4 à 7 personnes connaissant intimementla situation de travail <strong>ou</strong> appelées à intervenir dans la recherche <strong>et</strong> laconcrétisation des solutions préconisées au c<strong>ou</strong>rs de la réunion.• Au terme <strong>du</strong> Dépistage, il a été décidé par exemple- de réparer les sols, remplacer certains <strong>ou</strong>tils <strong>et</strong> certains récipients contenantdes pro<strong>du</strong>its chimiques, remplacer certains filtres sur certaines machines, déplacerdes aires de stockage, rehausser un plan de travail...- d'approfondir un <strong>ou</strong> plusieurs aspects de la situation de travail lors d'une <strong>ou</strong> deplusieurs réunions d'Observation particulières: par exemple: les aires de travail,les contraintes posturales, les pro<strong>du</strong>its chimiques...• Au c<strong>ou</strong>rs de la réunion d'Observation relative, par exemple aux pro<strong>du</strong>its chimiques- la situation a été revue, les solutions envisagées lors <strong>du</strong> Dépistage ontété validées <strong>et</strong> diverses solutions complémentaires ont été proposées p<strong>ou</strong>rcontrôler les déch<strong>et</strong>s <strong>et</strong> les emballages. Par contre, reste un problème majeur deventilation des locaux• La méthode d'Analyse va donc porter sur ce problème de ventilation, t<strong>ou</strong>t enrevoyant la situation générale <strong>du</strong> point de vue de ces pro<strong>du</strong>its chimiques <strong>et</strong> ce quia été proposé jusque là.Au contraire des méthodes de Dépistage <strong>et</strong> d'Observation,l'Analyse est réaliséedans un premier temps par un conseiller en prévention s<strong>ou</strong>vent extérieur àl'entreprise qui n'a pas nécessairement participé aux réunions de Dépistage <strong>et</strong>d'Observation. Il convient donc qu'il se m<strong>et</strong>te d'abord au c<strong>ou</strong>rant de ce qui a déjàété fait <strong>et</strong> revoit les choix <strong>et</strong> actions envisagées, avant d'entreprendre des investigationscomplémentaires.La démarche à adopter par ce conseiller en prévention est la suivante:1. Révision des résultats <strong>du</strong> Dépistage <strong>et</strong> de l'Observation de la situation de travailavec le coordinateur qui a mené les études à ces deux premiers niveaux:- en prenant connaissance <strong>du</strong> travail accompli précédemment aux niveauxDépistage <strong>et</strong> Observation- en revoyant ce travail <strong>et</strong> les différentes solutions envisagées <strong>et</strong> en y apportantsa compétence p<strong>ou</strong>r les confirmer <strong>ou</strong> non- en déterminant les aspects qui nécessitent une Analyse particulière complémentaire.2. Analyse proprement dite de la situation de travail s<strong>ou</strong>s ces points particuliers, <strong>et</strong>en collaboration avec les personnes de l'entreprise- en étudiant plus en profondeur ces aspects particuliers- en réalisant éventuellement des mesurages, t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs dans une optique de prévention- en aidant l'entreprise à m<strong>et</strong>tre en œuvre les solutions préconisées.Une quantification des <strong>risques</strong> peut s'avérer nécessaire, afin, par exemple, de s<strong>ou</strong>lignerl'importance d'un problème, p<strong>ou</strong>r justifier la mise en œuvre de solutions <strong>ou</strong>encore afin d'établir une liaison entre une exposition <strong>et</strong> un traumatisme <strong>ou</strong> une maladieprofessionnelle.La <strong>du</strong>rée de l'Analyse <strong>et</strong> donc son coût dépendent directement <strong>du</strong> problème rencontré<strong>et</strong> de la nécessité <strong>ou</strong> non de quantifier certaines contraintes <strong>ou</strong> expositions...Révision de l'Observation avec le conseilleren préventionDans l'esprit de la continuité de la stratégie <strong>et</strong> de la collaboration entre les partenairesdes niveaux successifs, les informations collectées au niveau <strong>du</strong> Dépistage <strong>et</strong>au niveau d'Observation sont passées en revue par le conseiller en prévention15


avec ceux qui ont étudié ces informations <strong>et</strong>, au minimum, le coordinateur à cesniveaux (animateur <strong>du</strong> gr<strong>ou</strong>pe <strong>ou</strong> à défaut l'observateur isolé).La discussion doit porter sur:• Les informations relatives à la situation de travail: organisation <strong>du</strong> travail, rotationdes opérateurs, variation de la pro<strong>du</strong>ction au c<strong>ou</strong>rs de la j<strong>ou</strong>rnée, de la semaine,de l'année, …• Les différentes solutions qui ont été dégagées, en les confirmant <strong>ou</strong> non.• Les aspects qui nécessitent une Analyse complémentaire.Le conseiller en prévention est appelé à:• Confirmer <strong>ou</strong> non les solutions préconisées, mises <strong>ou</strong> non en œuvre lors desniveaux 1, Dépistage <strong>et</strong> 2, Observation.• Analyser plus en profondeur certains problèmes qui n'ont pu être résolus jusquelà.• Aider l'entreprise à m<strong>et</strong>tre en œuvre les solutions préconisées...A. ObjectifsAnalyse proprement diteC<strong>et</strong>te seconde phase de l'Analyse a p<strong>ou</strong>r but de rechercher des solutions aux problèmesnon résolus précédemment. Elle est donc orientée vers certains aspects particuliersde la situation de travail.Elle va consister en une collecte d'informations plus spécifiques <strong>ou</strong> moins évidentesp<strong>ou</strong>r déterminer ce sur quoi il serait possible d'agir p<strong>ou</strong>r rés<strong>ou</strong>dre ces problèmesparticuliers.C<strong>et</strong>te collecte d'informations spécifiques doit être préparée par le conseiller enprévention, avec les personnes de l'entreprise <strong>et</strong> le coordinateur qui ontréalisé les niveaux antérieurs.Dans certains cas, l'Analyse demandera d'observer en détails certains opérateurs.Le choix est crucial. Si ce choix est mal fait c'est à dire non représentatif, les résultatsde l'Analyse ne seront pas fiables <strong>et</strong> aucune information ne p<strong>ou</strong>rra en êtredé<strong>du</strong>ite p<strong>ou</strong>r l'ensemble des opérateurs.Le nombre d'opérateurs à observer dépend de la taille <strong>du</strong> gr<strong>ou</strong>pe. Le tableau suivantest basé sur des notions de statistiques. Il donne la taille de l'échantillon nécessairep<strong>ou</strong>r qu'on soit sûr à 95% qu'au moins un opérateur parmi les 20% les plus "exposés"fasse partie de l'étude. C<strong>et</strong>te probabilité n'est correcte que si l'échantillonnageest purement aléatoire, ce qui n'est donc pas strictement le cas. Le tableau perm<strong>et</strong>cependant de déterminer l'ordre de grandeur <strong>du</strong> nombre d’opérateurs à considéreridéalement.Taille <strong>du</strong> gr<strong>ou</strong>pe N N ≤ 6 7-8 9-11 12-14 15-18 19-26 27-43 44-50 >50Taille de l’échantiollon N s N 6 7 8 9 10 11 12 14B. Conditions de travail à analyserT<strong>ou</strong>t comme p<strong>ou</strong>r le choix des opérateurs, le choix des moments où l'Analyse seracon<strong>du</strong>ite ne peut pas être laissé au hasard, mais doit autant que nécessaire tenircompte des différentes variations des conditions de travail liées à:• la pro<strong>du</strong>ction: normale, habituelle, saisonnière…• l'état de la ligne de pro<strong>du</strong>ction: machines en panne, mal réglées, n<strong>ou</strong>velles ...• la rotation des opérateurs.• l'absentéisme.A défaut de temps <strong>ou</strong> de moyens p<strong>ou</strong>r étudier les points à approfondir dans t<strong>ou</strong>sces cas de variations, il apparaît indispensable de caractériser correctement les situa-16


tions analysées en vérifiant si elles sont bien représentatives des conditions générales<strong>ou</strong> des conditions les plus mauvaises.A titre d'exemple, il n'est peut-être pas possibled'étudier les conditions de travail quand t<strong>ou</strong>s les opérateurs sont présents <strong>et</strong>quand l'un d'eux <strong>ou</strong> plusieurs manquent. Cependant, il est nécessaire de vérifier sice changement dans le nombre d'opérateurs a une influence sur les procé<strong>du</strong>res d<strong>et</strong>ravail <strong>et</strong> l'exposition des travailleurs. Si c'est le cas, il sera nécessaire de pr<strong>ou</strong>ver lapertinence générale de l'Analyse réalisée.Le conseiller en prévention va rechercher l'information manquante par desméthodes qu'il choisira en fonction des besoins:• en comparant les façons de travailler de certains opérateurs;• en cherchant à comprendre ce qui détermine ces différences;• en recherchant ce sur quoi on peut agir techniquement•…La méthode principale est l'observation directe des opérateurs dans leur situationde travail. P<strong>ou</strong>r certains aspects tels que la disposition des postes, l'organisation <strong>du</strong>travail, les <strong>risques</strong> de tr<strong>ou</strong>bles musculosquel<strong>et</strong>tiques, les manutentions...des photos<strong>ou</strong> une vidéo peuvent être des <strong>ou</strong>tils complémentaires, mais ne peuvent pas remplacerc<strong>et</strong>te observation directe. Elles perm<strong>et</strong>tent cependant, en plus:• la vision des mêmes images par différentes personnes (opérateurs, service méthodes…) afin d'obtenir des avis complémentaires.• l'étude de la pertinence <strong>et</strong> de l'impact réel de certaines solutions proposées.• la constitution plus tard d'un matériel didactique p<strong>ou</strong>r former les opérateurs <strong>et</strong>en particulier les débutants.• la mise au point d'aide p<strong>ou</strong>r la mise en œuvre efficace de certaines solutions préconisées,comme l'organisation d'une formation à la manutention.Un des <strong>risques</strong> liés à l'utilisation de la vidéo est de modifier le comportement <strong>et</strong>donc la façon de travailler de l'opérateur qui se sait filmé. Ce risque est minimisé si:• Une étroite collaboration a été établie précédemment entre le conseiller enprévention <strong>et</strong> les opérateurs.• Les raisons de ces enregistrements vidéo <strong>et</strong> l'usage qui en sera fait ont été clairementexpliqués à chaque opérateur <strong>et</strong> ce d'autant plus s'il n'a pas participé auxniveaux précédents de la stratégie.• Son consentement a été acquis t<strong>ou</strong>t à fait librement.C. Mesurages éventuelsDans certains cas, le conseiller en prévention jugera peut-être nécessaire deréaliser quelques mesurages: éclairement, vitesse de l'air, forces, concentrations...Des mesurages simples peuvent être effectués <strong>et</strong> les méthodes d'Analyse développées<strong>et</strong> présentées dans les différents domaines, les décrivent.Les mesurages sophistiqués, utilisant des appareils complexes, tels que luminancemètres,analyseurs de fréquences, goniomètres...sont cependant à réserver au niveau4 Expertise <strong>et</strong> réalisés à bon escient par des experts spécialement compétents.D. Exploitation des donnéesL'exploitation des données est la partie qui requiert t<strong>ou</strong>tes les compétences <strong>du</strong>conseiller en prévention.Aucune méthodologie particulière ne peut donc être définie: les problèmes sontconnus, on sait ce que l'on recherche.Il y a lieu d'insister sur le fait que l'Analyse ainsi décrite est totalement différentede la quantification qui serait réalisée dans un but épidémiologique par exemple.17


Les questions auxquelles on tente de répondre sont ici <strong>du</strong> type:“p<strong>ou</strong>rquoi la situationest telle?” “Que peut-on faire p<strong>ou</strong>r la modifier?”Les discussions sur ces questions devraient con<strong>du</strong>ire directement vers les solutions.Par contre, la méthode de quantification cherche à répondre à des questions <strong>du</strong>type: “Quel est le p<strong>ou</strong>rcentage <strong>du</strong> temps pendant lequel le travailleur est exposé àtel risque?”P<strong>ou</strong>r ce faire, elle cherche à quantifier les temps, les concentrations, les niveaux....sans se s<strong>ou</strong>cier directement des raisons de ces contraintes.L'Analyse circonstanciée des informations collectées <strong>et</strong> la recherche des solutionsn'est pas <strong>du</strong> ressort exclusif <strong>du</strong> conseiller en prévention, même si, dans la majoritédes cas, il en était l’exécutant.• Idéalement doivent y participer directement ceux qui connaissent les contingencestechniques <strong>et</strong> pratiques – les opérateurs <strong>et</strong> l'encadrement.• A défaut d'une participation directe, il faudra leur demander, plus tard, mais avantt<strong>ou</strong>te mise en œuvre, leur avis sur les recommandations formulées par leconseiller en prévention. C<strong>et</strong>te intervention en cascade est la plus fréquente.Elle n'est pas t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs celle qui con<strong>du</strong>it aux meilleures solutions <strong>et</strong> certainementpas le plus rapidement.Le succès de l'intervention <strong>du</strong> conseiller en prévention est directement lié à:• La qualité <strong>du</strong> travail effectué aux niveaux antérieurs de l'intervention.• La qualité de c<strong>et</strong>te concertation avec les personnes concernées de l'entreprise...Synthèse des résultats au terme de l'analyseAu terme de l'Analyse, un rapport est en général atten<strong>du</strong> <strong>du</strong> conseiller en prévention.Le processus de préparation, présentation <strong>et</strong> discussion <strong>du</strong> rapport finaldoit être structuré dès le départ, de sorte qu'il ab<strong>ou</strong>tisse à des décisions,quelles qu'elles soient (fussent-elles de ne rien faire!).P<strong>ou</strong>r ce faire, dès le début de l'intervention <strong>du</strong> conseiller en prévention, la procé<strong>du</strong>redoit être définie une fois p<strong>ou</strong>r t<strong>ou</strong>tes en ce qui concerne:• les personnes de l'entreprise avec qui le conseiller en prévention collaborera• la programmation dans le temps• la nature <strong>du</strong> rapport• la <strong>ou</strong> les présentations de ce rapport• la suite qui lui sera donnée, avec si nécessaire l'intervention d'un expert• la façon dont la situation de travail sera suivie plus tard en ce qui concerne la miseen œuvre des solutions <strong>et</strong> l'étude de leur efficacité• la planification, avec qui fait quoi, quand <strong>et</strong> comment, indispensable p<strong>ou</strong>r queles recommandations ne restent pas l<strong>et</strong>tres mortes mais se tra<strong>du</strong>isent par desactions concrètes p<strong>ou</strong>r les opérateurs.A. Le contenuC<strong>et</strong>te Analyse devrait normalement être la dernière étape de l'intervention. Le rapportdoit donc faire la synthèse de t<strong>ou</strong>tes les informations progressivement récoltées<strong>et</strong> des solutions/améliorations progressivement mises en œuvre <strong>ou</strong> proj<strong>et</strong>ées.Ce rapport doit comprendre:• L'exposé <strong>du</strong> problème:- la façon dont le problème est apparu <strong>et</strong> a été posé au départ: plaintes, maladies,absences …- les avis des opérateurs <strong>et</strong> des personnes de l'entreprise lors <strong>du</strong> niveau deDépistage.• Les résultats de l'intervention, sans trop s'attarder aux différentes interventionssuccessives mais en rendant aux intervenants leurs mérites respectifs:- les aspects qui ont été Observés en détails <strong>et</strong> les solutions proposées.18


- les aspects qui ont été Analysés en détails <strong>et</strong> les solutions qui sont proposées.- le cas échéant, les aspects p<strong>ou</strong>r lesquels une Expertise est à réaliser.• Une synthèse des solutions <strong>et</strong> améliorations techniques <strong>ou</strong> organisationnelles.• La proposition d'élaboration de prototypes <strong>ou</strong> la réalisation d'essais si certainessolutions demandent à être mises au point techniquement.• Les mesures à prendre le cas échéant p<strong>ou</strong>r l'information <strong>et</strong> la formation adéquatedes opérateurs en ce qui concerne:- les procé<strong>du</strong>res de travail optimales <strong>et</strong> celles à éviter- les <strong>risques</strong> de santé <strong>et</strong> de sécurité• Une hiérarchisation des mesures préconisées selon:- ce qui est indispensable- ce qui est nécessaire- ce qui est s<strong>ou</strong>haitable• Une justification globale de ces solutions, en montrant que:- elles sont réellement susceptibles de rés<strong>ou</strong>dre les problèmes décrits précédemment- elles ne vont pas engendrer d'autres problèmes p<strong>ou</strong>r l’ensemble <strong>ou</strong> p<strong>ou</strong>r certainsopérateurs- elles sont compatibles avec les exigences de pro<strong>du</strong>ctivité <strong>et</strong> de rentabilité del'entreprise.• La justification éventuelle de la nécessité d'une Expertise complémentaire.• Un schéma de réalisation des solutions préconisées avec qui fait quoi, quand,comment <strong>et</strong> avec quel suivi dans le temps, afin d'augmenter la probabilité que lerapport soit suivi d'eff<strong>et</strong>s concr<strong>et</strong>s.• Une synthèse de ce rapport final en 1 page reprenant les solutions techniquesprincipales.B. Présentation écriteLa critique majeure concernant de tels rapports est qu'ils sont en général beauc<strong>ou</strong>ptrop littéraires <strong>et</strong> conventionnels.Le but étant de donner l'information nécessaire à la prise de décision, le rapport doitêtre c<strong>ou</strong>rt, simple <strong>et</strong> débarrassé de t<strong>ou</strong>te considération superflue, générale <strong>ou</strong> horsde propos.Sans tomber dans le style télégraphique:• des alinéas, des r<strong>et</strong>raits sont utilisés, comme dans le présent texte, p<strong>ou</strong>r s<strong>ou</strong>ligner<strong>et</strong> hiérarchiser les informations• le nombre de tableaux, de graphiques statistiques… est ré<strong>du</strong>it au minimum• les informations y sont présentées s<strong>ou</strong>s une forme systématique, facile à saisir,intuitive• des schémas techniques, photos, sont utilisés si nécessaire.Enfin, le texte est revu mot par mot p<strong>ou</strong>r• supprimer t<strong>ou</strong>te répétition;• simplifier la lecture <strong>et</strong> la compréhension;• respecter la suite logique des items, idées …;• faciliter la recherche d'une information particulière.Contrairement à l'habitude, le rapport commencera par la synthèse de 1 page,rep<strong>ou</strong>ssant en second plan <strong>et</strong> en annexe l'information détaillée.C. Présentation oraleLes circonstances déterminent la procé<strong>du</strong>re exacte à suivre.Idéalement cependant, la synthèse doit être présentée simultanément <strong>ou</strong> séquentiellement:• A l'employeur, parce qu'il a la responsabilité des conditions de santé au travail <strong>et</strong>est celui qui décide.19


• Aux opérateurs, parce qu'ils sont directement concernés. La mise en œuvre desolutions techniques, même excellentes, sans consultation préalable des intéressés,comprom<strong>et</strong> temporairement, voire définitivement, leur efficacité.• A t<strong>ou</strong>tes les personnes qui ont participé aux différentes étapes de l'intervention,parce qu'ils en ont le mérite principal.• A la hiérarchie, à l'encadrement technique, parce qu'ils sont responsables de lamise en œuvre <strong>et</strong> <strong>du</strong> maintien des solutions.• Aux autres partenaires de la prévention (médecins <strong>du</strong> travail, conseillers en prévention…), bien naturellement.Le succès de l'intervention dépend non seulement de sa qualité, mais bien s<strong>ou</strong>ventsurt<strong>ou</strong>t de la façon dont elle est présentée. Dès lors, un soin particulier doit êtreapporté à l'élaboration <strong>du</strong> matériel audiovisuel. Ce point sort des objectifs <strong>du</strong> présentdocument <strong>et</strong> ne sera pas abordé, sauf en ce qui concerne l'exploitation desenregistrements vidéo.Alors que t<strong>ou</strong>s les protagonistes (employeurs, encadrement, opérateurs) pensentbien connaître les conditions de travail, ils en ont des visions parfois étonnammentdifférentes. Des photos <strong>ou</strong> une bande vidéo sont alors très utiles p<strong>ou</strong>r arriver à unereprésentation commune de la situation <strong>et</strong> des problèmes, ainsi que des possibilitésd'amélioration. Elles doivent attirer l'attention sur le travail qui est réalisé <strong>et</strong> lesconditions générales de travail, <strong>et</strong> non pas sur la manière dont tel <strong>ou</strong> tel opérateurle réalise.Des photos <strong>ou</strong> une bande vidéo peuvent également être préparées dans uneoptique de formation des opérateurs <strong>et</strong> en particulier des n<strong>ou</strong>veaux arrivés dans lasituation concernée. Il s'agit c<strong>et</strong>te fois de photos <strong>ou</strong> de vidéos orientées vers lafaçon de réaliser le travail. Ce sont donc des photos <strong>ou</strong> vidéos différentes mais complémentairesdes précédentes. Avec l'accord indivi<strong>du</strong>el de chaque opérateur(après qu'il a été complètement informé des objectifs p<strong>ou</strong>rsuivis), ces photos <strong>ou</strong>vidéos sont préparées de manière à illustrer certaines manières de travailler quipeuvent être "dangereuses" <strong>et</strong> les comparer à d'autres, plus favorables p<strong>ou</strong>r la sécurité<strong>ou</strong> la santé (façon de travailler, tel <strong>ou</strong>til plutôt qu'un autre, économies de forces,rangement, circulation…). C<strong>et</strong>te bande ne p<strong>ou</strong>rra être utilisée par la suite, de n<strong>ou</strong>veau,qu'avec l'accord des opérateurs <strong>et</strong> à condition qu'aucune culpabilisation ne soitpossible.D. Suite de l'étudeSi l'étude a démarré suite à des plaintes concrètes chez certains opérateurs, il resteà s'occuper concrètement de ces personnes p<strong>ou</strong>r qu'elles récupèrent <strong>et</strong> puissentr<strong>et</strong>r<strong>ou</strong>ver le plus vite possible des conditions de vie <strong>et</strong> des conditions de travail normales.C'est là un problème médical que doit traiter directement <strong>ou</strong> indirectement(avec le médecin généraliste) le médecin <strong>du</strong> travail.Il y a lieu d'attirer l'attention sur le fait que des conditions de travail peuvent êtreacceptables p<strong>ou</strong>r un opérateur, mais rester dangereuses p<strong>ou</strong>r un autre. La récupérationpeut s'en tr<strong>ou</strong>ver ralentie <strong>ou</strong>, dans certains cas, les problèmes peuvent continuerà s'aggraver. Il ne s'agit donc pas de rem<strong>et</strong>tre directement au travail lespersonnes avec des problèmes de santé dès que les conditions de travail ont étéaméliorées.T<strong>ou</strong>s les documents de travail qui ont servi aux différents niveaux seront conservésdans l'entreprise afin de servir plus tard de point de référence lors de modificationsdes postes <strong>ou</strong> lors de la conception de n<strong>ou</strong>velles conditions de travail.20


21. NIVEAU : OBSERVATIONExpertiseAnalysisObservationScreeningPREVENTION


...INTRODUCTIONObjectifs• Étudiez la situation en général <strong>et</strong> sur le terrain, en ce qui concerne:• les <strong>risques</strong> <strong>d'incendie</strong> <strong>ou</strong> <strong>d'explosion</strong> sur les lieux de travail• Déterminez les mesures techniques immédiates qui peuvent être prises p<strong>ou</strong>r prévenir/améliorerles <strong>risques</strong>.• Déterminez si une Analyse (niveau 3) plus approfondie• est nécessaire• avec quelle urgence?• avec quels objectifs?ExpertiseAnalysisObservationScreeningPREVENTION.. Qui?• Les salariés <strong>et</strong> leur encadrement.• Les personnes de l’entreprise (encadrement, bureau d’étude, préventeurs internes)connaissant parfaitement la situation de travail.NB: Dans le cas de la gestion <strong>du</strong> risque <strong>d'incendie</strong> <strong>et</strong> <strong>d'explosion</strong>, une Analyse estt<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs nécessaire légalement <strong>et</strong> vu la gravité des <strong>risques</strong>. C<strong>et</strong>te Analyse sera généralementcon<strong>du</strong>ite par des personnes (le plus s<strong>ou</strong>vent, par un conseiller en préventioninterne <strong>ou</strong> externe <strong>et</strong> <strong>ou</strong> par un service externe de contrôle technique) qui, depar leur expérience <strong>et</strong> <strong>ou</strong> leur formation professionnelle, possèdent des compétencesdans le domaine de la protection contre les explosions.L'Observation par les personnes de l'entreprise des conditions de travail faciliterac<strong>et</strong>te Analyse <strong>et</strong> devrait en améliorer considérablement l'efficacité...Comment?Une description plus détaillée de la façon de m<strong>et</strong>tre en oeuvre les méthodesd'Observation se tr<strong>ou</strong>ve dans l'intro<strong>du</strong>ction générale de la méthodeSOBANE.Seules les directives principales sont rappelées ci-dess<strong>ou</strong>s.La démarche est semblable à celle utilisée lors <strong>du</strong> niveau 1, Dépistage Déparis <strong>et</strong>les participants devraient être les mêmes:1. Définition <strong>du</strong> p<strong>et</strong>it gr<strong>ou</strong>pe de postes formant une "situation" de travail2. Désignation d'un coordinateur3. Préparation <strong>du</strong> coordinateur: il lit la méthode d'Observation en détails, seforme à son utilisation <strong>et</strong> adapte l'<strong>ou</strong>til à la situation de travail4. Constitution d'un gr<strong>ou</strong>pe de travail avec des travailleurs-clés <strong>et</strong> de personnelsd'encadrement technique. Ce gr<strong>ou</strong>pe comprend au moins un homme <strong>et</strong> unefemme en cas de poste mixte5. Réunion <strong>du</strong> gr<strong>ou</strong>pe de réflexion dans un local calme près des postes de travail(pendant 2 heures en moyenne)6. Explication claire par le coordinateur <strong>du</strong> but de la réunion <strong>et</strong> de la procé<strong>du</strong>re7. Discussion sur chaque rubrique en se concentrant sur• ce qui peut être fait concrètement p<strong>ou</strong>r améliorer la situation, par qui <strong>et</strong>quand• ce p<strong>ou</strong>r quoi il faudra demander l'assistance d'un conseiller en préventionau niveau d’AnalyseLa discussion porte sur la situation de travail en prenant en compte les caractéristiquesdes travailleurs <strong>et</strong>, en particulier, le fait qu’il s’agit d’hommes <strong>ou</strong> de fem-22


mes, de suj<strong>et</strong>s jeunes, de plus âgés, de personnes connaissant la langue locale <strong>ou</strong>non…8. Après la réunion, préparation de la synthèse des résultats par le coordinateur, enm<strong>et</strong>tant au n<strong>et</strong>• les tableaux utilisés, contenant les informations détaillées ressortant de laréunion• la liste de solutions envisagées avec des propositions sur qui fait quoi <strong>et</strong>quand• la liste des points à étudier plus en détails à un niveau 3, Analyse, avec lespriorités.9. Les résultats sont présentés aux participants, à la direction <strong>et</strong> au comité de prévention<strong>et</strong> de protection au travail p<strong>ou</strong>r révision, aj<strong>ou</strong>ts <strong>et</strong> décisions10. P<strong>ou</strong>rsuite de l'étude p<strong>ou</strong>r les problèmes non résolus par la méthode de niveau3, Analyse.A défaut de p<strong>ou</strong>voir organiser une réunion de 3 à 6 personnes, le coordinateurcon<strong>du</strong>it l'Observation seul <strong>ou</strong> avec une <strong>ou</strong> deux personnes <strong>et</strong> éventuellement sur lelieu même de travail. C<strong>et</strong>te solution non idéale reste utile puisqu'elle fait progresser laprévention <strong>et</strong> prépare le rec<strong>ou</strong>rs éventuel à un conseiller en prévention externe...Points à discuter1. Description de la situation de travail2. Matières inflammables <strong>ou</strong> explosives3. Stockage des matières inflammables <strong>ou</strong> explosives4. S<strong>ou</strong>rces d'inflammation5. Compartimentage des bâtiments, des locaux, des escaliers, des ascenseurs <strong>et</strong>des gaines techniques6. Signalisation7. Extincteurs8. Dévidoirs à alimentation axiale (eau <strong>ou</strong> m<strong>ou</strong>sse)9. Détection <strong>et</strong> extinction automatique10. Bornes <strong>d'incendie</strong>11. Equipe d'intervention interne à l'entreprise12. Information <strong>et</strong> formation <strong>du</strong> personnel13. Synthèse• Risque actuel• Bilan des mesures de prévention/amélioration• Risque rési<strong>du</strong>el après prévention• Nécessité d’une Analyse (niveau 3) plus approfondie14. Mesures à c<strong>ou</strong>rt terme.. PROCÉDURE... Description de la situation de travail (Fiche )• Localisez le plus clairement possible sur un plan de la zone de travail, les emplacements:• des locaux à risque• des postes de travail• des systèmes de détection incendie23


• des moyens de lutte contre l'incendie: extincteurs, dévidoirs (hydrants à alimentationaxiale), lances <strong>et</strong> canons <strong>d'incendie</strong>, bornes <strong>d'incendie</strong>, système d'extinctionautomatique (sprinklage)...• des murs <strong>et</strong> portes c<strong>ou</strong>pe-feu (compartimentage)• des voies d'évacuation, des sorties de sec<strong>ou</strong>rs <strong>et</strong> des points de rassemblementen cas d'évacuation• des systèmes (téléphones, interphones, b<strong>ou</strong>tons d'alarme…) perm<strong>et</strong>tant d'avertirles services de sec<strong>ou</strong>rs internes <strong>et</strong>/<strong>ou</strong> externes• des stockages de matières inflammables <strong>ou</strong> explosives: nature <strong>et</strong> quantité• des coffr<strong>et</strong>s électriques, locaux électriques, cabines électriques, câbles hautestensions…• des vannes perm<strong>et</strong>tant de c<strong>ou</strong>per l'alimentation générale en gaz• des exutoires de fumées (<strong>ou</strong>vertures s<strong>ou</strong>vent placées en toiture s'<strong>ou</strong>vrantmanuellement <strong>ou</strong> automatiquement en cas de fumées)ExempleQue faire de concr<strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r améliorer directement la situation ?Que faut-il étudier plus en détails ?... Matières inflammables <strong>ou</strong> explosives (Fiche )• Caractéristiques:Identifiez les types de matières inflammables <strong>ou</strong> explosives présentes dans la zone:* solides (bois, mobilier, papier…)* liquides (essence…)* gaz (bonbonne de gaz, gaz naturel…)* p<strong>ou</strong>ssières (silos à grains…)…• Combustibles solides: pal<strong>et</strong>tes de bois, papiers, caisses en carton, charbon,m<strong>ou</strong>sses…Vérifiez:• leur accumulation dans la zone de travail• l'évacuation des déch<strong>et</strong>s au fur <strong>et</strong> à mesure* vieux matériels, emballages…* p<strong>ou</strong>belles vidées j<strong>ou</strong>rnellement* p<strong>ou</strong>belles séparées p<strong>ou</strong>r le papier <strong>et</strong> les mégots de cigar<strong>et</strong>te* quantité de papier dans les locaux informatiques <strong>et</strong> locaux électriques• l'entr<strong>et</strong>ien des terrains avoisinants (herbes sèches, bois, détritus…)Que faire de concr<strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r améliorer directement la situation ?Que faut-il étudier plus en détails ?24


• Combustibles liquidesVérifiez que:• les récipients (b<strong>ou</strong>teilles, bidons, cuves…), canalisations, vannes, robin<strong>et</strong>s… sont* correctement étiqu<strong>et</strong>és, notamment avec la mention de matières inflammables<strong>ou</strong> explosives* étanches* présents dans la zone de travail en quantité strictement nécessaire <strong>et</strong> pas plus• les consignes de sécurité existent <strong>et</strong> sont t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs respectées lors <strong>du</strong> remplissagedes récipients* les citernes, réservoirs…sont mis à la terre <strong>et</strong> une liaison équipotentielle estprévue p<strong>ou</strong>r raccorder la citerne au camion de livraison• les systèmes anti-débordements sont efficaces• t<strong>ou</strong>t récipient est refermé directement après usage• t<strong>ou</strong>t tissu imprégné d'un liquide inflammable <strong>ou</strong> explosif est j<strong>et</strong>é directementdans un récipient étanche prévu à c<strong>et</strong> eff<strong>et</strong> (p<strong>ou</strong>belle avec ferm<strong>et</strong>ure automatique<strong>du</strong> c<strong>ou</strong>vercle)• t<strong>ou</strong>s les travailleurs savent utiliser les vannes d'isolation d'une partie <strong>ou</strong> de l'ensembled'une installation• ces vannes sont en bon état <strong>et</strong> d'accès facile <strong>et</strong> rapide• les équipements de manutention sont adéquats <strong>et</strong> conformes à la zone de risque(zonage électrique) lors de l'utilisation <strong>ou</strong> de l'entreposage de liquides inflammables…• des extincteurs p<strong>ou</strong>r feu de graisse sont présents dans les cuisines* ne jamais employer d'eau p<strong>ou</strong>r éteindre des feux de friture* évitez l'accumulation de graisse dans les cuisines <strong>et</strong> principalement dans leshottes <strong>et</strong> les gaines d'évacuation• les cabines de peinture <strong>et</strong> des con<strong>du</strong>its d'extraction de vapeur sont n<strong>et</strong>toyées.Que faire de concr<strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r améliorer directement la situation ?Que faut-il étudier plus en détails ?• Combustibles gazeuxVérifiez que:• les récipients (b<strong>ou</strong>teilles, bonbonnes, cuves…), canalisations, vannes, robin<strong>et</strong>s…sont* correctement étiqu<strong>et</strong>és, notamment avec la mention de matières inflammables<strong>ou</strong> explosives* étanches* ré<strong>du</strong>its au strict nécessaire dans la zone de travail• les consignes de sécurité existent <strong>et</strong> sont t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs respectées lors <strong>du</strong> transportdes bonbonnes <strong>et</strong> b<strong>ou</strong>teilles* pas de c<strong>ou</strong>ps <strong>ou</strong> de chocs qui risquent d'abîmer le récipient <strong>ou</strong> les vannes…* pas de transport à l'envers (sortie <strong>du</strong> gaz vers le bas)– s<strong>ou</strong>s peine d'obtenir un véritable lance-flammes en cas <strong>d'incendie</strong>• t<strong>ou</strong>t récipient est refermé directement après usage• les citernes, réservoirs…sont mis à la terre <strong>et</strong> une liaison équipotentielle estprévue p<strong>ou</strong>r raccorder la citerne au camion de livraison• t<strong>ou</strong>s les travailleurs savent utiliser les vannes d'isolation d'une partie <strong>ou</strong> de l'ensembled'une installation• ces vannes sont en bon état <strong>et</strong> d'accès facile <strong>et</strong> rapide• les b<strong>ou</strong>teilles de gaz sont attachées avec des chaîn<strong>et</strong>tes à des supports fixes <strong>ou</strong>sur des chariots• des clap<strong>et</strong>s anti-r<strong>et</strong><strong>ou</strong>rs sur les con<strong>du</strong>ites d'oxygène <strong>et</strong> d'acétylène sont bienprésents sur les postes à s<strong>ou</strong>derQue faire de concr<strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r améliorer directement la situation ?Que faut-il étudier plus en détails ?25


• P<strong>ou</strong>ssièresVérifiez que:• les p<strong>ou</strong>ssières (explosibles) ne s'accumulent jamais de façon importante auc<strong>ou</strong>rs:* <strong>du</strong> stockage des matières premières* <strong>du</strong> stockage des grains (agriculture)* <strong>du</strong> processus de fabrication de pro<strong>du</strong>it* d'opérations de sablage <strong>ou</strong> de grenaillage…• un n<strong>et</strong>toyage régulier est organisé p<strong>ou</strong>r enlever ce qui s'est accumulé (sol, mobilier,machines…)* le n<strong>et</strong>toyage se fait par aspiration <strong>et</strong> non par mise en suspension des p<strong>ou</strong>ssières(balayage prohibé, pas de s<strong>ou</strong>fflage à l'air comprimé…)* les p<strong>ou</strong>ssières combustibles sont éliminées rapidement* le n<strong>et</strong>toyage des filtres des dép<strong>ou</strong>ssiéreurs est assuré régulièrementQue faire de concr<strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r améliorer directement la situation ?Que faut-il étudier plus en détails ?...Stockage des matières inflammables<strong>ou</strong> explosivesVérifiez que:• les récipients, caisses, bidons, bonbonnes, b<strong>ou</strong>teilles… ne s'accumulent pas dansla zone de travail• ils sont rangés dans les endroits (casiers, étagères, supports armoires, locaux,zones…)* prévus <strong>et</strong> adéquats au type de récipients à stocker* en séparant les récipients vides <strong>et</strong> pleins* situés le plus à l'écart possible de la pro<strong>du</strong>ction p<strong>ou</strong>r éviter t<strong>ou</strong>t contact avecune s<strong>ou</strong>rce d'inflammation* situés le plus à l'écart possible de la circulation des véhicules* dans une zone <strong>ou</strong> un local bien ventilé p<strong>ou</strong>r éviter l'accumulation de vapeurs<strong>et</strong> de gaz* avec la signalisation adéquate p<strong>ou</strong>r les pro<strong>du</strong>its stockés* avec la signalisation "interdit de fumer <strong>et</strong> de travailler à la flamme nue" (chalumeau…)* avec un éclairage par lampes de sûr<strong>et</strong>é– adaptées au type de zone (zonage électrique)– étanches– de faible dégagement de chaleur (pas halogène <strong>ou</strong> incandescent)…• la hauteur maximale de stockage est affichée <strong>et</strong> respectée (pal<strong>et</strong>tes…)• la zone de stockage est séparée des bâtiments• la recharge des chariots élévateurs électriques se fait dans un local séparé de lazone de stockage des pro<strong>du</strong>its combustibles• le stockage de matériaux combustibles se fait à l'écart des colonnes métalliques<strong>et</strong> des éléments de structure <strong>du</strong> bâtiment• la distance minimale entre les stocks <strong>et</strong> t<strong>ou</strong>te s<strong>ou</strong>rce d'inflammation éventuelle(lampe, élément de chauffage…) est connue <strong>et</strong> respectée• la zone de stockage est contrôlée périodiquement concernant:* les concentrations en vapeurs, gaz <strong>ou</strong> p<strong>ou</strong>ssières* les conditions de stockage: température, pression, humidité…• les consignes de sécurité lors de l'approvisionnement en matières combustiblesexistent <strong>et</strong> sont t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs respectées– exemple: remplissage des cuves <strong>ou</strong> citernes par un camion• il n'existe aucun système de chauffage <strong>ou</strong> de chauffe-eau avec une flamme(veilleuse…) dans la zone de stockage• la quantité stockée est ré<strong>du</strong>ite au minimum26


• les systèmes de détection automatique de fuite <strong>ou</strong> de mesurage de concentrationsont en bon état <strong>et</strong> vérifiés périodiquement (cahier de contrôle)Que faire de concr<strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r améliorer directement la situation ?Que faut-il étudier plus en détails ?... S<strong>ou</strong>rces d'inflammation• Température* chaque combustible solide <strong>ou</strong> liquide ém<strong>et</strong> une certaine quantité de vapeur– à une certaine température appelée "température d'inflammation" <strong>ou</strong>"point d'éclair", le gaz risque de s'enflammer au contact d'une flamme– à plus haute température, ces gaz peuvent atteindre la température d'autoinflammation<strong>et</strong> s'auto-enflammerVérifiez que:• la zone de stockage est bien ventilée, évitant l'accumulation de vapeurs <strong>et</strong> de gazdans des concentrations trop importantes• Contact avec une flamme nue <strong>ou</strong> une matière en incandescenceVérifiez que:• la température de stockage est bien inférieure à la température d'inflammation• aucun engin à moteur thermique n'est utilisé dans la zone de stockage <strong>ou</strong> p<strong>ou</strong>rle transport des matières inflammables <strong>ou</strong> explosives• aucune flamme nue n'est possible dans la zone de travail avec pro<strong>du</strong>its inflammables:* pas de b<strong>ou</strong>gie, d'allum<strong>et</strong>tes, de briqu<strong>et</strong> comme s<strong>ou</strong>rce d'éclairage* pas d'appareils de chauffage avec flamme (veilleuse) <strong>ou</strong> de chauffe-eau au gaz* personne ne fume dans les zones <strong>et</strong> locaux à risque• pas de stockage <strong>et</strong> utilisation de matières inflammables <strong>ou</strong> explosives près def<strong>ou</strong>rs in<strong>du</strong>striels <strong>et</strong> de t<strong>ou</strong>t matériau, pièce… très chaud• un permis de feu est prévu avant t<strong>ou</strong>t travail pro<strong>du</strong>isant flammes <strong>ou</strong> étincelles:(chalumeau, s<strong>ou</strong>dage, meuleuse…)• les mesures de précaution générales <strong>et</strong> spécifiques mentionnées sur le permisde feu sont t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs respectées: ventiler, baliser la zone, isoler les canalisations,moyens d'extinction à proximité…Que faire de concr<strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r améliorer directement la situation ?Que faut-il étudier plus en détails ?• Installation de chauffageVérifiez que:• le local est uniquement réservé à l'installation de chauffage* pas de stockage de matières facilement inflammables (combustibles surt<strong>ou</strong>t)• le compartimentage <strong>du</strong> local est réalisé• la ventilation <strong>du</strong> local s'effectue directement vers l'air extérieur• t<strong>ou</strong>s les éléments suivants sont en bon état apparent:* le réservoir à combustible (cuve à maz<strong>ou</strong>t, citerne de gaz…): pas de corrosion,étanchéité…* la chaudière <strong>et</strong> les brûleurs…: pas de corrosion, étanchéité…* les tuyaux, vannes… assurant le raccordement entre la cuve <strong>et</strong> la chaudière* les indicateurs de température <strong>et</strong> de pression* la vanne de sécurité en surpression* la cheminée* l'arrivée d'air dans le local: pas d'obstruction…• les consignes de sécurité existent <strong>et</strong> sont t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs respectées lors <strong>du</strong> remplissage<strong>du</strong> réservoir de combustible• les systèmes anti-débordements sont efficaces27


• le réservoir de combustible est à une distance suffisante de la chaudière• l'entr<strong>et</strong>ien périodique (annuelle au moins) est assuré par une firme agrééeQue faire de concr<strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r améliorer directement la situation ?Que faut-il étudier plus en détails ?• Appareils de chauffage <strong>et</strong> d'éclairageVérifiez que:• les appareils de chauffage (isolation, veilleuse…) sont en bon état• les luminaires sont adaptés au type de zone à risque (zonage électrique): antidéflagrants...• Energie électrique (consultez la stratégie SOBANE consacrée spécifiquementaux <strong>risques</strong> électriques)Vérifiez que:• t<strong>ou</strong>te pro<strong>du</strong>ction d'étincelles électriques est impossible:* le matériel électrique utilisé p<strong>ou</strong>r les locaux à risque (zonage électrique) estuniquement antidéflagrant* les coffr<strong>et</strong>s, fusibles <strong>et</strong> c<strong>ou</strong>pe-circuit situés dans le voisinage de matièresinflammables <strong>ou</strong> explosives sont protégés efficacement* les fusibles <strong>et</strong> autres protections ne sont pas pontés <strong>ou</strong> trafiqués* les appareils (chauffage, chauffe-eau…), le matériel électrique (coffr<strong>et</strong>, disjoncteurs,prises, interrupteurs, boîte de dérivation…) <strong>et</strong> les con<strong>du</strong>cteurs (câbles,fils…) sont en bon état apparent <strong>du</strong> point de vue corrosion, isolement électrique…* les con<strong>du</strong>ites électriques sont séparées des canalisations de gaz <strong>ou</strong> de liquidesinflammables…• le matériel électrique présent est en bon état* le personnel n'apporte pas sur les lieux de travail <strong>du</strong> matériel électrique enmauvais état: f<strong>ou</strong>r à micro ondes, caf<strong>et</strong>ière, chauffer<strong>et</strong>te électrique…– si une caf<strong>et</strong>ière est autorisée, elle ne reste pas allumée t<strong>ou</strong>te la j<strong>ou</strong>rnée• les appareils de chauffage électrique d'appoint sont utilisés en t<strong>ou</strong>te sécurité <strong>et</strong>à l'écart des zones à risque• la pro<strong>du</strong>ction d'électricité statique est évitée* les frottements mécaniques sont éliminés* t<strong>ou</strong>s les éléments con<strong>du</strong>cteurs sont mis à la terre– exemple: mise à la terre de la citerne <strong>et</strong> liaison équipotentielle entre lecamion de livraison <strong>et</strong> la citerne avant de remplir* les opérations à risque d'électricité statique sont supprimées:– les opérations de sablage <strong>ou</strong> de grenaillage– l'en<strong>du</strong>it de surface par pistolage électrostatique– le n<strong>et</strong>toyage à sec– les manipulations lors <strong>du</strong> stockage de grains…• Friction mécanique (consultez la brochure consacrée spécifiquementaux <strong>ou</strong>tils <strong>et</strong> aux machines)Vérifiez que:• les <strong>ou</strong>tils utilisés ne pro<strong>du</strong>isent pas d'étincelles• les moteurs ne pro<strong>du</strong>isent pas de chaleur importante par frictionQue faire de concr<strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r améliorer directement la situation ?Que faut-il étudier plus en détails ?28


...Compartimentage des bâtiments, des locaux,des escaliers, des ascenseurs <strong>et</strong>des gaines techniques (Fiche )Vérifiez que:• les locaux sont répertoriés selon le type <strong>et</strong> la quantité de combustibles présents:– premier gr<strong>ou</strong>pe (combustibles très inflammables <strong>ou</strong> grandes quantités dematières inflammables, risque élevé <strong>d'incendie</strong>)– deuxième gr<strong>ou</strong>pe (combustibles inflammables, risque <strong>d'incendie</strong>)– troisième gr<strong>ou</strong>pe: autres locaux• des travaux ultérieurs à la construction <strong>du</strong> bâtiment n'ont pas modifié le compartimentagenotamment des gaines verticales telles que gaines techniques,escaliers <strong>ou</strong> ascenseurs• un plan à chaque étage reprend la classification des locaux• le système de compartimentage <strong>du</strong> bâtiment <strong>ou</strong> de l'étage peut fonctionner correctement* pas d'encombrement des portes c<strong>ou</strong>pe-feu empêchant leur ferm<strong>et</strong>ure automatique* pas de mécanisme <strong>ou</strong> d'obj<strong>et</strong> bloquant les portes c<strong>ou</strong>pe-feu en position<strong>ou</strong>verte* pas de mobilier <strong>ou</strong> d'obj<strong>et</strong>s placés s<strong>ou</strong>s des vol<strong>et</strong>s de compartimentage <strong>et</strong> lesempêchant de tomber• les <strong>ou</strong>vertures pratiquées par exemple p<strong>ou</strong>r le passage de câbles <strong>ou</strong> de canalisationsont été reb<strong>ou</strong>chées* la présence de c<strong>ou</strong>rants d'air indique que des <strong>ou</strong>vertures entre deux compartimentsexistent t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rsQue faire de concr<strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r améliorer directement la situation ?Que faut-il étudier plus en détails ?Matières Matières Matières Matières Chargesinflammables explosives toxiques corrosives suspen<strong>du</strong>es<strong>ou</strong> haut<strong>et</strong>empératureVéhicules de Danger Danger Matières Rayonnementmanutention électrique général radioactives laserMatières Radiations Champ Trébuchement Chute aveccomburantes non magnétique dénivellationionisantes importantRisque Basse Matières Atmosphèresbiologique température nocives <strong>ou</strong> explosivesirritantes dangereuses... Signalisation (Fiche )Vérifiez:• la signalisation des matières inflammables <strong>ou</strong> explosives sur* les récipients (b<strong>ou</strong>teilles, bonbonnes, cuves, citernes…)* les canalisations* les vannes <strong>et</strong> robin<strong>et</strong>s* les camions* les locaux à risque* les zones de stockage…• la signalisation des s<strong>ou</strong>rces d'inflammation* interdiction de fumer* interdiction de travaux à flamme nue (poste à s<strong>ou</strong>der, chalumeau…)* interdiction <strong>du</strong> port de certains s<strong>ou</strong>liers <strong>ou</strong> vêtements risquant d'amener unedécharge électrostatique* interdiction d'appareils de chauffage <strong>ou</strong> électrique• la signalisation des zones de stockage* nature (nom, type, <strong>risques</strong> chimiques…) des pro<strong>du</strong>its stockés* interdiction de fumer* interdiction <strong>du</strong> travail à la flamme* interdiction de circuler avec des engins à moteur• la présence d'un plan à l'entrée <strong>du</strong> bâtiment décrivant* le compartimentage: localisation des parois, portes <strong>ou</strong> vol<strong>et</strong>s c<strong>ou</strong>pe-feu…* la localisation <strong>et</strong> la signalisation des moyens de lutte: extincteurs, dévidoirs,bornes incendie29


• la signalisation des issues de sec<strong>ou</strong>rs (pictogrammes réglementaires)* les panneaux indiquant les sorties* l'éclairage de sec<strong>ou</strong>rs en ordre <strong>et</strong> indiquant la direction des issues de sec<strong>ou</strong>rs* la largeur des voies <strong>et</strong> des portes d'au moins 80 cm* la largeur des escaliers d'au moins 70 cm* les portes s'<strong>ou</strong>vrant facilement <strong>et</strong> dans le sens de l'évacuation (t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs versl'extérieur)• la signalisation <strong>du</strong> plan d'urgence interne (PUI)* la centrale de sec<strong>ou</strong>rs de l'entreprise (sur chaque téléphone)* les numéros des services de sec<strong>ou</strong>rs d'urgence interne <strong>et</strong>/<strong>ou</strong> externe* les consignes en cas <strong>d'incendie</strong>* l'équipe d'intervention interne à l'entreprise* les services techniques perm<strong>et</strong>tant de fermer les canalisations de gaz, de liquidesinflammables…• la signalisation des commandes d'<strong>ou</strong>verture des exutoires de fumées• l'éclairage de sécurité (sûr<strong>et</strong>é)* éclairage qui perm<strong>et</strong>, en cas de défaillances de l'éclairage normal, de cheminerjusqu'en lieu sûr <strong>et</strong> de gagner les sorties <strong>du</strong> bâtiment* il doit perm<strong>et</strong>tre aussi de voir les obstacles <strong>et</strong> d'exécuter les manœuvresnécessaires en cas <strong>d'incendie</strong>Que faire de concr<strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r améliorer directement la situation ?Que faut-il étudier plus en détails ?... Extincteurs (Fiche )Vérifiez que:• les travailleurs savent où, quand (début <strong>d'incendie</strong>), comment <strong>et</strong> pendant combiende temps (5 à 60s), ils doivent utiliser les extincteurs portatifs placés dansles locaux <strong>ou</strong> dans les véhicules* lecture <strong>et</strong> compréhension de l'étiqu<strong>et</strong>te mise sur l'extincteur• les extincteurs sont présents <strong>et</strong> judicieusement répartis* en nombre suffisant (avis des services de sec<strong>ou</strong>rs externes)– au minimum 1 extincteur par 150 m 2– au minimum 2 extincteurs par étage– 1 extincteur par 100 m 2 avec un minimum de 3 par zone dans les zones àrisque (locaux <strong>du</strong> premier gr<strong>ou</strong>pe) avec des matières hautement inflammables<strong>ou</strong> explosives* faciles d'accès <strong>et</strong> faciles à saisir* localisés dans des endroits déc<strong>ou</strong>verts, bien visibles <strong>ou</strong> signalés par un marquageconforme <strong>et</strong> bien visible (marquage en hauteur par exemple dans lesgrands ateliers)– attention aux extincteurs servant de portemanteaux <strong>ou</strong> p<strong>ou</strong>r bloquer desportes– de préférence- sur le parc<strong>ou</strong>rs des voies principales de communication- à l'entrée des locaux à protéger, à l'intérieur <strong>ou</strong> à l'extérieur près de l'entrée(cage d'escalier, hall…)– avec la base de l'extincteur à une hauteur entre 80 <strong>et</strong> 100 cm <strong>du</strong> sol– sans que la poignée ne soit à une hauteur supérieure à 140 cm* regr<strong>ou</strong>pés par 2 <strong>ou</strong> 3 en un poste d'extinction si un extincteur isolé risqued'être ignoré <strong>ou</strong> non visible par les occupants dans certaines circonstances• les postes d'extinction sont* centralisés* équipés d'un dispositif d'alerte* situés au maximum à 50 m des points d'intervention les plus éloignés, mais pastrop près non plus des zones à risque de manière à p<strong>ou</strong>voir y accéder en cas<strong>d'incendie</strong>* signalisés par les pictogrammes réglementaires30


• les extincteurs sont en bon état <strong>et</strong> vérifiés périodiquement:* marqués <strong>du</strong> label BENOR de conformité avec les normes NBN S21-011 àS21-018* contrôlés annuellement: la date <strong>du</strong> dernier contrôle est indiquée sur l'extincteur* sans c<strong>ou</strong>p ni détérioration visible de l'enveloppe* sans corrosion visible: notamment p<strong>ou</strong>r les extincteurs placés à l'extérieur* la gâch<strong>et</strong>te est plombée* la pression est suffisante: aiguille dans la zone verte <strong>du</strong> manomètre si applicable* l'étiqu<strong>et</strong>te est lisible <strong>et</strong> indique– le type de feu p<strong>ou</strong>vant être éteint– la capacité d'extinction– les informations de mode d'emploi• les extincteurs sont bien ceux initialement prévus p<strong>ou</strong>r les locaux* pas d'échanges d'extincteurs entre locaux différents* remplacement d'un extincteur par un autre de même catégorie en accordavec le conseiller en préventionQue faire de concr<strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r améliorer directement la situation ?Que faut-il étudier plus en détails ?... Dévidoirs à alimentation axiale(eau <strong>ou</strong> m<strong>ou</strong>sse)Vérifiez que:• les travailleurs savent qui, quand <strong>et</strong> dans quelles conditions les dévidoirspeuvent être utilisés• les dévidoirs sont en nombre suffisant (fonction de la longueur <strong>du</strong> tuyau <strong>et</strong>de la distance vis à vis des zones à protéger)• l'accès des dévidoirs est facile:* localisés à chaque étage <strong>du</strong> bâtiment dans les voies principales d'accès (c<strong>ou</strong>loir,hall…)* pas d'encombrement près <strong>ou</strong> aut<strong>ou</strong>r des dévidoirs– <strong>ou</strong>verture de la porte facile– dér<strong>ou</strong>lement <strong>du</strong> tuyau aisé…* la signalisation des dévidoirs est claire– avec des flèches indiquant leur position– avec des pictogrammes* l'accès est facile à la <strong>ou</strong> les vannes d'alimentation en eau des tuyaux• ils sont en bon état* tuyaux non abîmés: pas de tr<strong>ou</strong>s ni de torsions, emb<strong>ou</strong>ts présents…* pas d'obj<strong>et</strong>s encombrants qui p<strong>ou</strong>rraient empêcher le dévidoir de t<strong>ou</strong>rnerfacilement* pas de vanne abîmée <strong>ou</strong> poignée de vanne manquante• le dévidoir est s<strong>ou</strong>s pression en permanence (manomètre de contrôle)• les coordonnées de la centrale de sec<strong>ou</strong>rs p<strong>ou</strong>vant réguler l'alimentation (pompes…)sont indiquées très clairementQue faire de concr<strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r améliorer directement la situation ?Que faut-il étudier plus en détails ?31


... Détection <strong>et</strong> extinction automatiqueVérifiez que:• les détecteurs automatiques (température, fumée, chaleur…) sont en bon état* aucune peinture* pas de traces de c<strong>ou</strong>p <strong>ou</strong> de détérioration* pressez le b<strong>ou</strong>ton de test de la batterie <strong>ou</strong> de la pile: signal sonore local <strong>et</strong> <strong>ou</strong>signal envoyé à la centrale en cas de réseau de détection incendie• les têtes (sprinklers) <strong>du</strong> système d'extinction automatique sont en bon état* aucune peinture* pas de traces de c<strong>ou</strong>p <strong>ou</strong> de détérioration• les vannes d'alimentation en eau sont maintenues en permanence en position<strong>ou</strong>verte• l'arrivée d'eau est correcte* vanne de test située près <strong>du</strong> poste d'extinction <strong>ou</strong> en b<strong>ou</strong>t de réseau* alarme de débit d'eau• le plafond n'est pas encombré* la hauteur libre s<strong>ou</strong>s la tête <strong>du</strong> sprinkler est de 20 cm au minimum <strong>et</strong> idéalementde 45 à 90 cm selon le type de tête* la hauteur de stockage maximale est déterminée en accord avec le type deprotection prévue: elle est affichée <strong>et</strong> respectéeQue faire de concr<strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r améliorer directement la situation ?Que faut-il étudier plus en détails ?... Bornes <strong>d'incendie</strong>Vérifiez que:• les bornes <strong>d'incendie</strong> sont <strong>et</strong> restent facilement accessibles* pas d'encombrement aux alent<strong>ou</strong>rs* pas de véhicules garés t<strong>ou</strong>t près* pas de barrières <strong>ou</strong> grillages fermés à clé qui empêchent <strong>ou</strong> r<strong>et</strong>ardent l'accès– une barrière <strong>ou</strong> un grillage de protection (mais sans cadenas, clés…) estt<strong>ou</strong>tefois conseillé p<strong>ou</strong>r éviter t<strong>ou</strong>te dégradation par accident (exemple:contact avec un véhicule)• leur emplacement est très clairement visible <strong>et</strong> signaliséQue faire de concr<strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r améliorer directement la situation ?Que faut-il étudier plus en détails ?... Equipe d'intervention interne à l'entrepriseVérifiez que l'équipe d'intervention interne:• est connue par les membres <strong>du</strong> personnel• est formée <strong>et</strong> entraînée p<strong>ou</strong>r sa mission• est mobilisable rapidement• connaît ses limites en cas d'intervention• connaît son rôle exact:* intervenir en cas de début <strong>d'incendie</strong> à l'aide des moyens de protectiondisponibles (extincteurs, dévidoirs…)* vérifier, entr<strong>et</strong>enir <strong>et</strong> conserver en bon état le matériel de lutte, d'alarme…* garder <strong>et</strong> protéger le matériel de travail des dégâts <strong>du</strong>s à l'eau <strong>et</strong> aux fuméesen cas d'intervention* connaître les opérations de démarrage des pompes <strong>d'incendie</strong>, la manipulationdes vannes de contrôle…* guider <strong>et</strong> aider les services de sec<strong>ou</strong>rs externes en leur indiquant la dispositiondes locaux, la localisation des vannes d'isolation des installations de gaz,des tableaux électriques…Que faire de concr<strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r améliorer directement la situation ?Que faut-il étudier plus en détails ?32


... Information <strong>et</strong> formation <strong>du</strong> personnel(Fiches à )• Connaissances généralesVérifiez que:• t<strong>ou</strong>s les occupants de la zone connaissent les locaux à <strong>risques</strong> répertoriés <strong>et</strong>classés selon:– premier gr<strong>ou</strong>pe (combustibles très inflammables, risque élevé <strong>d'incendie</strong>)– deuxième gr<strong>ou</strong>pe (combustibles inflammables, risque <strong>d'incendie</strong>)– troisième gr<strong>ou</strong>pe: autres locaux• t<strong>ou</strong>s les occupants de la zone connaissent <strong>et</strong> respectent les consignes de sécuritép<strong>ou</strong>r les locaux à <strong>risques</strong> (interdiction de fumer…)• t<strong>ou</strong>s les occupants connaissent <strong>et</strong> respectent les consignes relatives au compartimentagedes locaux* pas de blocage des portes c<strong>ou</strong>pe-feu* pas d'encombrement des portes c<strong>ou</strong>pe-feu empêchant leur ferm<strong>et</strong>ure automatique* pas de mobilier <strong>ou</strong> d'obj<strong>et</strong>s placés s<strong>ou</strong>s des vol<strong>et</strong>s <strong>et</strong> les empêchant de tomber• t<strong>ou</strong>s les occupants de la zone connaissent les issues de sec<strong>ou</strong>rs en cas d'évacuation* pas d'encombrement des issues de sec<strong>ou</strong>rs: voies, portes, escaliers…• t<strong>ou</strong>s les occupants connaissent* les numéros des services de sec<strong>ou</strong>rs externes (112) <strong>et</strong> interne (centrale del'entreprise) p<strong>ou</strong>r l'annonce de la déc<strong>ou</strong>verte d'un incendie* les différents signaux d'alerte <strong>et</strong> d'alarme– signal sonore p<strong>ou</strong>r t<strong>ou</strong>t le personnel– signaux sonores distincts p<strong>ou</strong>r l'alerte <strong>et</strong> l'alarme– messages automatiques…• t<strong>ou</strong>s les occupants de la zone savent comment:* faire fonctionner un extincteur* l'utiliser p<strong>ou</strong>r éteindre un début <strong>d'incendie</strong>• des démonstrations régulières (annuelles…) sont organiséesQue faire de concr<strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r améliorer directement la situation ?Que faut-il étudier plus en détails ?• En cas de feux• t<strong>ou</strong>s les occupants connaissent les consignes en cas* de déc<strong>ou</strong>verte d'un incendie, annonce– information des services de sec<strong>ou</strong>rs externes (112) <strong>et</strong>/<strong>ou</strong> de la centrale desec<strong>ou</strong>rs de l'entreprise (n° interne de sec<strong>ou</strong>rs)– annonce par téléphone– annonce via un b<strong>ou</strong>ton p<strong>ou</strong>ssoir éventuellement relié à une centrale avectransmission automatique aux services de sec<strong>ou</strong>rs externes* d'alerte:– information d'un début <strong>d'incendie</strong> <strong>ou</strong> d'un danger, suivie des actions suivantes:- annonce à des personnes déterminées de l'entreprise- annonce aux services de sec<strong>ou</strong>rs externes- invitation des personnes clés (équipe d'intervention, équipe technique,gardiennage…) à agir selon les instructions <strong>et</strong> consignes qu'elles ontreçues préalablement.* d'alarme:– avertissement donnant l'ordre au personnel d'évacuer les lieux33


• t<strong>ou</strong>s les occupants connaissent les consignes lors d'un début <strong>d'incendie</strong>(Fiche 5)1. avertir la centrale de sécurité interne à l'entreprise (numéro d'urgence) <strong>et</strong><strong>ou</strong> les services de sec<strong>ou</strong>rs par le n° de sec<strong>ou</strong>rs européen 112 (<strong>ou</strong> le 100) enprécisant:– comment: téléphone, b<strong>ou</strong>ton d'urgence avec vitre à briser…– quoi: incendie, explosion…– où: bâtiment (nom <strong>et</strong>/<strong>ou</strong> numéro), étage, service…– qui: nom de la personne qui appelle2. attaquer le feu au moyen des extincteurs uniquement en cas de début <strong>d'incendie</strong><strong>et</strong> t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs après avoir averti les sec<strong>ou</strong>rs3. évacuer les lieuxQue faire de concr<strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r améliorer directement la situation ?Que faut-il étudier plus en détails ?• Evacuation des lieuxVérifiez que:• t<strong>ou</strong>t le personnel sait qu'il doit évacuer les lieux en cas d'alarme* aucune ambiguïté n'existe sur le signal d'alarme émis* il connaît les voies d'évacuation* il connaît les consignes d'évacuation– garder son calme– se diriger immédiatement vers les issues de sec<strong>ou</strong>rs– ne rien emporter– ne jamais emprunter les ascenseurs mais t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs les escaliers de sec<strong>ou</strong>rs– ne pas laisser les portes (notamment les portes c<strong>ou</strong>pe-feu) <strong>ou</strong>vertes aprèsson passage– se rendre immédiatement aux lieux de rendez-v<strong>ou</strong>s prévus– en cas de progression dans une zone avec fumée <strong>et</strong>/<strong>ou</strong> sans visibilité, avancer- en marchant à quatre pattes- avec les mains fermées p<strong>ou</strong>r éviter de saisir un obj<strong>et</strong> dangereux (câbleélectrique, métal chauffé…)* il connaît les consignes si le feu l'empêche de progresser– s'enfermer dans un local– placer un linge humide s<strong>ou</strong>s la porte– éloigner les matières combustibles– manifester sa présence (par exemple en accrochant un linge à la fenêtre)• le personnel connaît le point de rassemblement (point de rendez-v<strong>ou</strong>s) afin dedresser la liste des absents à l'attention des services de sec<strong>ou</strong>rs• t<strong>ou</strong>t le personnel participe aux exercices d'évacuation (une fois par an au minimum)• en cas de présence de personnes à mobilité ré<strong>du</strong>ite, des procé<strong>du</strong>res spécifiquesdoivent être prévues• le contrôle d'accès aux bâtiments doit être pris en compte dans la procé<strong>du</strong>red'évacuationQue faire de concr<strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r améliorer directement la situation ?Que faut-il étudier plus en détails ?34


... Synthèse (Fiche )Risque actuel: portez un jugement sur le risque incendie:• sur base* des Observations réalisées ci-dessus* de la quantité <strong>et</strong> <strong>du</strong> type de matières inflammables <strong>ou</strong> explosives stockées* de l'état général des récipients (cuves, b<strong>ou</strong>teilles, canalisation…)* de l'état des installations de chauffage, de gaz…* des s<strong>ou</strong>rces d'inflammation présentes: travail à la flamme, températuresélevées…* de l'état général <strong>du</strong> matériel de prévention <strong>et</strong> de lutte: signalisation,extincteurs, dévidoirs, sprinklage…* de l'état <strong>du</strong> bâtiment: locaux à risque, compartimentage par portes c<strong>ou</strong>pefeu,accès <strong>et</strong> issues de sec<strong>ou</strong>rs…* de l'organisation des services de sec<strong>ou</strong>rs internes <strong>et</strong> externes• tr<strong>ou</strong>vez-v<strong>ou</strong>s la situation* acceptable* à contrôler par une personne compétente (Services de sec<strong>ou</strong>rs externes,ANPI…)* non acceptable <strong>et</strong> à améliorer rapidement• Bilan des mesures de prévention/amélioration envisagées• Précisez qui fait quoi <strong>et</strong> quand, par ordre de priorité à partir des réponses auxquestions:Que faire de concr<strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r améliorer directement la situation ?Que faut-il étudier plus en détails ?• Risque rési<strong>du</strong>el après prévention• évaluez l’état futur probable si les mesures de prévention - amélioration envisagéesci-dessus sont réellement prises.• Nécessité d’une Analyse (niveau 3) plus approfondie* sur base <strong>du</strong> rec<strong>ou</strong>rs nécessaire à une personne externe (Services de sec<strong>ou</strong>rs,ANPI, SEPP…) (Fiche 2)* sur base <strong>du</strong> risque rési<strong>du</strong>el évalué• quelle en est l’urgence?• quels sont les objectifs: sur quoi doit-elle porter?... Mesures à c<strong>ou</strong>rt terme* interdiction de l'accès aux bâtiments <strong>et</strong>/<strong>ou</strong> aux zones à risque* ferm<strong>et</strong>ure de l'installation de gaz* évacuation des matières inflammables <strong>ou</strong> explosives vers des zones de stockagesûres* mise hors service de t<strong>ou</strong>te <strong>ou</strong> d'une partie de la ligne de pro<strong>du</strong>ction*…• De quelle manière?• Pendant combien de temps?35


...RAPPORT DE L'ETUDED'OBSERVATIONSynthèse des résultats de l'ObservationLe rapport doit faire la synthèse de t<strong>ou</strong>tes les informations progressivement récoltées<strong>et</strong> des solutions <strong>ou</strong> améliorations mises en œuvre <strong>ou</strong> proj<strong>et</strong>ées. Il comprendra:• Un résumé des antécédents à l'Observation- la façon dont le problème est apparu <strong>et</strong> a été posé au départ- les grandes lignes de l'étude de Dépistage avec les opérateurs <strong>et</strong> l'encadrement• Les résultats de l'Observation <strong>et</strong> les solutions proposées, en se servant <strong>du</strong>modèle de rapport préparé à c<strong>et</strong> eff<strong>et</strong> <strong>et</strong> qui suit les différents points de la méthoded'Observation• Une justification globale de ces solutions, en montrant que:- elles sont réellement susceptibles de rés<strong>ou</strong>dre les problèmes décrits précédemment- elles ne vont pas engendrer d'autres problèmes p<strong>ou</strong>r les opérateurs- elles sont compatibles avec les exigences de pro<strong>du</strong>ctivité <strong>et</strong> de rentabilité de l'entreprise.• Une synthèse des solutions <strong>et</strong> améliorations techniques <strong>ou</strong> organisationnelles avecdes propositions de qui fait quoi, quand, comment <strong>et</strong> avec quel suivi dans l<strong>et</strong>emps• Le cas échéant, les aspects p<strong>ou</strong>r lesquels une Analyse est à réaliser.• Une synthèse de ce rapport final en 1 page reprenant les solutions techniquesprincipales.Une description plus détaillée de la façon de rédiger ce rapport <strong>et</strong> de le présenterà la Direction <strong>et</strong> aux opérateurs se tr<strong>ou</strong>ve dans l'intro<strong>du</strong>ction générale de la méthodeSOBANE...Le rapportCanevas de collecte des informations:• à adapter à la situation rencontrée• utilisé p<strong>ou</strong>r la rédaction <strong>du</strong> rapportEntreprise:Situation de travail:Coordinateur:Personnes ayant participé à l'étude:Dates:36


. Description de la situation de travail• Nombre de salariés:• Plan des lieux avec les salariés <strong>et</strong> leur poste de travail, les moyens de lutte, lesmatières inflammables <strong>et</strong> explosives…:. Matières inflammables <strong>et</strong> explosivesFacteur Observations Prévention/protection• Caractéristiques• Combustibles solides• accumulation• déch<strong>et</strong>s• Combustibles liquides• étiqu<strong>et</strong>age• étanchéité• stockage• canalisations• remplissage• transport• vannes d'isolation• Combustibles gazeux• étiqu<strong>et</strong>age• étanchéité• stockage• canalisations• remplissage• transport• vannes d'isolation• P<strong>ou</strong>ssières• concentrations• n<strong>et</strong>toyage régulier. Stockage des matières inflammables <strong>et</strong> explosivesFacteur Observations Prévention/protection• Stockage• zones éloignées• ventilation• signalisation• approvisionnement• interdictions• éclairage de sécurité• conditions stockage• quantité stockée• détectionautomatique37


. S<strong>ou</strong>rces d'inflammationFacteur Observations Prévention/protection• Température• ventilation• Flamme nue• températurestockage• interdictions• appareils• permis de feu• Installation dechauffage• local spécifiquecompartimenté• étanchéité <strong>et</strong> état• remplissage• entr<strong>et</strong>ien régulier• ventilation• Appareils• de chauffage• d'éclairage• Energie électrique• étincelles électriques• électricité statique• Friction mécanique(choc). Compartimentage des bâtiments, des locaux, des escaliers,des ascenseurs <strong>et</strong> des gaines techniquesFacteur Observations Prévention/protection• Locaux à <strong>risques</strong>• Gaines verticales• Plan par étage• Compartimentage. SignalisationFacteur Observations Prévention/protection• Matières inflammables<strong>et</strong> explosives• S<strong>ou</strong>rces d'inflammation• Zones de stockage• Plan d'urgence interne• Moyens de lutte• Issues de sec<strong>ou</strong>rs• Services d'urgence• Présence d'un plan• Eclairage de sûr<strong>et</strong>é38


. ExtincteursFacteur Observations Prévention/protection• Extincteurs• information• nombre• accès• emplacement• signalisation• état• vérification annuelle• bien ceuxinitialement prévus. Dévidoirs à alimentation axiale (eau <strong>ou</strong> m<strong>ou</strong>sse)Facteur Observations Prévention/protection• Dévidoirs (eau)• information• nombre• accès• emplacement• état• signalisation• consignes. Détection <strong>et</strong> extinction automatiqueFacteur Observations Prévention/protection• Détection• Extinction automatique• état des têtes• arrivée d'eau• encombrementplafond• hauteur de stockage. Bornes <strong>d'incendie</strong>Facteur Observations Prévention/protection• Bornes <strong>d'incendie</strong>• accès• visibilité• signalisation. Equipe d'intervention interne à l'entreprise• Equipe interne• connue• formée• mobilisableFacteur Observations Prévention/protection39


. Information <strong>et</strong> formation <strong>du</strong> personnelFacteur Observations Prévention/protection• Bâtiment <strong>et</strong> locaux• locaux à risque• compartimentage• Organisation de la lutte• consignes• annonce, alerte <strong>et</strong>alarme• exercices• Evacuation des lieux• consignes• signal d'alarme• voies de sec<strong>ou</strong>rs• exercices. Synthèse• Risque actuel• sur base:* des Observations réalisées ci-dessus* de la quantité <strong>et</strong> <strong>du</strong> type de matières inflammables <strong>ou</strong> explosives stockées* de l'état général des récipients (cuves, b<strong>ou</strong>teilles, canalisation…)* de l'état des installations de chauffage, de gaz…* des s<strong>ou</strong>rces d'inflammation présentes: travail à la flamme, températuresélevées…* de l'état général <strong>du</strong> matériel de prévention <strong>et</strong> de lutte: signalisation,extincteurs, dévidoirs, sprinklage…* de l'état <strong>du</strong> bâtiment: locaux à risque, compartimentage par portes c<strong>ou</strong>pefeu,accès <strong>et</strong> issues de sec<strong>ou</strong>rs…* de l'organisation des services de sec<strong>ou</strong>rs internes <strong>et</strong> externes• la situation est:* acceptable* à contrôler par une personne compétente* non acceptable <strong>et</strong> à améliorer rapidement• Bilan des mesures de prévention/amélioration envisagées• qui fait quoi, quand, par ordre de prioritéQui Quoi Quand40


• Risque rési<strong>du</strong>el après prévention• état futur probable• Nécessité d’une Analyse (niveau 3) plus approfondie• quelle urgence?• quels objectifs?. Mesures à c<strong>ou</strong>rt terme• Lesquelles?• Qui?• Quand?• Pendant combien de temps?41


43. NIVEAU : ANALYSEPREVENTIONExpertiseAnalysisObservationScreening


...INTRODUCTIONObjectifs• Approfondir la recherche de mesures de prévention/amélioration• par des mesurages particuliers,• par des techniques plus spécialisées.• Estimer s'il est nécessaire de procéder à une étude encore plus approfondie(Expertise, niveau 4).ExpertiseAnalysisObservationScreeningPREVENTION.. Qui ?• Les personnes de l’entreprise avec l'assistance d'un conseiller en préventionpossédant:• les compétences méthodologiques• les appareils de mesurages...Comment?Une description plus détaillée de la façon de m<strong>et</strong>tre en œuvre les méthodesd'Analyse se tr<strong>ou</strong>ve dans l'intro<strong>du</strong>ction générale de la méthodeSOBANE. Seules les directives principales sont rappelées ci-dess<strong>ou</strong>s.La démarche à adopter par le conseiller en prévention est la suivante:1. Révision des résultats <strong>du</strong> Dépistage <strong>et</strong> de l'Observation de la situation d<strong>et</strong>ravail avec le coordinateur qui a mené les études à ces deux premiersniveaux:• en prenant connaissance <strong>du</strong> travail accompli précédemment aux niveauxDépistage <strong>et</strong> Observation• en revoyant ce travail <strong>et</strong> les différentes solutions envisagées <strong>et</strong> en y apportantsa compétence p<strong>ou</strong>r les confirmer <strong>ou</strong> non• en déterminant les aspects qui nécessitent une Analyse particulière complémentaire.2. Analyse proprement dite de la situation de travail s<strong>ou</strong>s ces points particuliers,<strong>et</strong> en collaboration avec les personnes de l'entreprise• en étudiant plus en profondeur ces aspects particuliers• en réalisant éventuellement des mesurages, t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs dans une optique deprévention• en aidant l'entreprise à m<strong>et</strong>tre en œuvre les solutions préconisées...Points à discuter1. Etude approfondie de la situation concernant• Le plan des lieux• Les matières inflammables <strong>ou</strong> explosives• Le stockage des matières inflammables <strong>ou</strong> explosives• Les s<strong>ou</strong>rces d'inflammation• La signalisation• L'installation des extincteurs• L'installation d'extinction par eau <strong>et</strong> m<strong>ou</strong>sses (hydrants)• L'installation de détection <strong>et</strong> d'extinction automatique44


2. Organisation de la lutte contre l'incendie• Contacts avec les services de sec<strong>ou</strong>rs externes• Permis de bâtir, d'exploitation• Bâtiments <strong>et</strong> locaux• Moyens d'annonce, d'alerte <strong>et</strong> d'alarme• Equipe d'intervention interne• Information <strong>et</strong> formation des personnes• Vérification des moyens de lutte• Mesures de prévention <strong>et</strong> de protection supplémentaires3. Synthèse• Risque actuel• Bilan des mesures de prévention/amélioration envisagées• Risque rési<strong>du</strong>el après prévention• Nécessité d’un niveau 4, Expertise, plus approfondi4. Mesures à c<strong>ou</strong>rt terme• procé<strong>du</strong>res de mise hors service temporaire• consignes de sécurité temporaires avant... TerminologieDommage-eff<strong>et</strong>:RisqueRisque rési<strong>du</strong>elT<strong>ou</strong>t eff<strong>et</strong> indésirable dû à un incendie <strong>ou</strong> à une explosion: dégâtsmatériels, brûlures, morts.Probabilité d'un certain eff<strong>et</strong> <strong>ou</strong> dommage compte tenu de l'expositionà la présence de matières inflammables <strong>ou</strong> explosives <strong>et</strong> desconditions d'emploi <strong>ou</strong> d'entreposage de ces matières.Probabilité de ce même eff<strong>et</strong> après amélioration de la situation d<strong>et</strong>ravail... PROCÉDURE... Etude approfondie de la situationReprendre les points de l'Observation en insistant sur:• Le plan des lieux (Fiches 8 <strong>et</strong> 9)• réalisez un plan <strong>du</strong> site destiné aux services de sec<strong>ou</strong>rs <strong>et</strong> reprenant* le nom des rues* la position, le nom <strong>et</strong> le numéro de t<strong>ou</strong>s les bâtiments* les accès p<strong>ou</strong>r les services de sec<strong>ou</strong>rs* les lieux de rendez-v<strong>ou</strong>s* les poteaux rabattables limitant l'accès à certaines voies* les parkings* la position des bornes <strong>et</strong> b<strong>ou</strong>ches <strong>d'incendie</strong> (hydrants aériens <strong>et</strong> s<strong>ou</strong>terrains)* le numéro de contact avec la centrale de sec<strong>ou</strong>rs <strong>du</strong> site <strong>et</strong>/<strong>ou</strong> le gardiennage* le plan des clés des bâtiments <strong>et</strong> des locaux• réalisez <strong>et</strong> placez un plan des lieux à l'entrée <strong>du</strong> bâtiment <strong>et</strong> à l'entrée de chaquezone <strong>et</strong>/<strong>ou</strong> de chaque étage <strong>du</strong> bâtiment. Le plan doit contenir:* la position, le nom <strong>et</strong>/<strong>ou</strong> le numéro de chaque local* la nature des locaux: bureau, laboratoire, zone de stockage…* le gr<strong>ou</strong>pe de risque auquel appartient ces locaux45


* la nature des matières présentes dans ces locaux à risque (au moyen des symbolesappropriés)– matières inflammables– matières explosibles– matières comburantes– pro<strong>du</strong>its toxiques (transformateur au PCB par exemple)…* les <strong>risques</strong> biologiques* les <strong>risques</strong> radiologiques* l'emplacement des canalisations <strong>et</strong> des vannes de ferm<strong>et</strong>ure de l'installation degaz* l'emplacement des tableaux électriques* l'emplacement des zones de stockage, en particulier des gaz s<strong>ou</strong>s pression* les voies d'accès, les sorties normales, les issues <strong>et</strong> les escaliers de sec<strong>ou</strong>rs* l'emplacement des extincteurs, des hydrants, postes de sprinkler, des vannesde contrôles…* l'emplacement des murs <strong>et</strong> des portes <strong>ou</strong> vol<strong>et</strong>s c<strong>ou</strong>pe-feu assurant le compartimentagede la zone <strong>ou</strong> de l'étage…* l'emplacement des exutoires de fuméesQue faire de concr<strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r améliorer directement la situation ?Que faut-il étudier plus en détails ?• Les matières inflammables <strong>ou</strong> explosives (Fiches 12 à 14)• comptabilisez les quantités stockées• réunissez les informations sur la nature <strong>du</strong> danger inhérent (inflammable, explosif,toxique…) à chaque pro<strong>du</strong>it* les fiches de sécurité des pro<strong>du</strong>its chimiques* les températures caractéristiques– température d'inflammation (<strong>ou</strong> point d'éclair)– température d'auto inflammation– zone d'inflammabilité déterminée par les limites d'inflammabilité inférieures<strong>et</strong> supérieures (zone de concentration <strong>du</strong> mélange air – vapeur <strong>ou</strong> gaz <strong>ou</strong>p<strong>ou</strong>ssières dans lequel une combustion vive (inflammation <strong>ou</strong> explosion)une fois amorcée se propage)* la densité des liquides– inférieure à celle de l'eau en général: les liquides surnagent* la densité des gaz <strong>et</strong> vapeurs– supérieure à celle de l'air en général: les vapeurs s'accumulent au niveau leplus bas ( s<strong>ou</strong>s-sols…)* la toxicité des vapeurs <strong>et</strong> des pro<strong>du</strong>its de combustion* les gaz maintenus s<strong>ou</strong>s pression: butane, propane…Que faire de concr<strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r améliorer directement la situation ?Que faut-il étudier plus en détails ?• Le stockage des matières inflammables <strong>ou</strong> explosives (Fiches 12 à 14)• prévoyez des zones de stockage séparées* p<strong>ou</strong>r les matières inflammables <strong>ou</strong> explosives <strong>et</strong> les matières comburantes* p<strong>ou</strong>r les récipients pleins <strong>et</strong> les vides• localisez ces zones de stockage le plus loin possible:* des s<strong>ou</strong>rces d'inflammation* des postes de travail <strong>et</strong> de la population environnante• limitez les quantités stockées• assurez-v<strong>ou</strong>s de la bonne ventilation de ces zones* entr<strong>et</strong>ien régulier <strong>du</strong> système de ventilation par <strong>du</strong> personnel spécialisé* fiabilité <strong>du</strong> système de ventilation• mesurez la concentration des matières inflammables <strong>ou</strong> explosives <strong>et</strong> vérifiezqu'elle se situe bien en dess<strong>ou</strong>s de la limite d'inflammabilité inférieure• assurez-v<strong>ou</strong>s de la surveillance (manuelle <strong>ou</strong> automatique) des conditions d'humidité,de température, de pression…46


• choisissez un éclairage de sûr<strong>et</strong>é en conformité avec les zones de risque (zonageélectrique, présence de matières inflammables <strong>ou</strong> explosives …)• choisissez un système de chauffage compatible avec la présence de matièresinflammables <strong>ou</strong> explosives• appliquez une signalisation visible <strong>et</strong> adéquate des <strong>risques</strong> chimiques, <strong>d'incendie</strong><strong>et</strong> <strong>d'explosion</strong>• rédigez des consignes claires <strong>et</strong> concises* p<strong>ou</strong>r la manipulation des pro<strong>du</strong>its <strong>et</strong> matières dangereuses* p<strong>ou</strong>r le comportement à l'intérieur de ces zones, exemple: interdiction defumer* p<strong>ou</strong>r les instruments interdits dans ces zones, exemple: GSM, lampe de poche,briqu<strong>et</strong>s…* p<strong>ou</strong>r le remplissage des récipients dans ces zones de stockage, exemple: miseà la terre des camions remplissant les cuves* p<strong>ou</strong>r des interventions techniques à l'intérieur de ces zones, exemple: travailau chalumeau• choisissez le matériel de manutention adapté au risque, exemple: chariot élévateurélectrique, à moteur thermiqueQue faire de concr<strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r améliorer directement la situation ?Que faut-il étudier plus en détails ?• Les s<strong>ou</strong>rces d'inflammation (Fiches 10,12, 13 <strong>et</strong> 14)• surveillez la température de stockage <strong>et</strong> de travail des différentes matièresinflammables <strong>ou</strong> explosives• f<strong>ou</strong>rnissez aux entreprises extérieures une liste de règles de sécurité à respecter:usage <strong>du</strong> permis de feu, interdiction de fumer, circulation sur le site, travailavec un tiers…• préférez un éclairage dit "froid" autrement dit sans pro<strong>du</strong>ction importante dechaleur• faites contrôler régulièrement (une fois par an au moins) l'installation électrique* détection des points chauds par thermographie• faites contrôler régulièrement (une fois par an au moins) le système de chauffage(notamment les cheminées) <strong>et</strong> les chauffe-eau• vérifiez le local de chauffage* les parois ont une résistance au feu de 1 heure (voir ci-dess<strong>ou</strong>s compartimentage)* la porte d'accès est de type c<strong>ou</strong>pe-feu avec une résistance au feu de 30 minutes* la ventilation <strong>du</strong> local est efficace <strong>et</strong> s'effectue directement vers l'air extérieur• étudiez le risque d'électricité statique* lors <strong>du</strong> processus de pro<strong>du</strong>ction* lors de la manipulation des pro<strong>du</strong>its* lors <strong>du</strong> stockage* lors d'opérations particulières (grenaillage…)…• instaurez des permis de feu standards p<strong>ou</strong>r les travaux avec flamme nue (chalumeau,s<strong>ou</strong>der…) reprenant* les mesures de prévention à respecter: (Fiche 22)– avant le travail: éloigner, protéger <strong>ou</strong> c<strong>ou</strong>vrir les matières inflammables <strong>ou</strong>explosives, les arroser, aérer, vider <strong>ou</strong> rincer les cuves <strong>ou</strong> con<strong>du</strong>ites ayantcontenu des matières inflammables <strong>ou</strong> explosives …– pendant le travail: surveiller les projections incandescentes, j<strong>et</strong>er lesdéch<strong>et</strong>s chauds…– après le travail: n<strong>et</strong>toyer les lieux, éliminer les déch<strong>et</strong>s <strong>et</strong> <strong>ou</strong> les pro<strong>du</strong>itsaprès fuite, inspecter les lieux, maintenir une surveillance prolongée…47


* la signature <strong>et</strong> l'information des personnes concernées– la personne ayant commandé le travail– l'entreprise extérieure (le s<strong>ou</strong>s-traitant)– la personne chargée de la sécurité (service de sécurité)– le responsable des lieux de travail ((les services de pro<strong>du</strong>ction en générale)– les personnes chargées de la maintenance des lieux (service de maintenance)–…Que faire de concr<strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r améliorer directement la situation ?Que faut-il étudier plus en détails ?• La signalisation• m<strong>et</strong>tez en place <strong>et</strong>/<strong>ou</strong> contrôlez la bonne signalisation des:* matières inflammables* matières explosives* matières comburantes* s<strong>ou</strong>rces d'inflammation* pro<strong>du</strong>its toxiques* <strong>risques</strong> biologiques…* locaux à risque* zones de stockage* voies, escaliers, issues… de sec<strong>ou</strong>rs* numéros d'appels d'urgence: centrale, services de sec<strong>ou</strong>rs…* moyens de lutte: extincteurs, dévidoirs, hydrants, bornes…* interdictions: fumer, travail à flamme nue, bloquer les portes c<strong>ou</strong>pe-feu…• installez <strong>et</strong>/<strong>ou</strong> contrôlez l'éclairage de sécurité (de sûr<strong>et</strong>é)* p<strong>ou</strong>r assurer la visibilité de la signalisation des issues de sec<strong>ou</strong>rs* p<strong>ou</strong>r perm<strong>et</strong>tre, en cas de défaillances de l'éclairage normal, de cheminer jusqu'enlieu sûr <strong>et</strong> de gagner les sorties <strong>du</strong> bâtiment* p<strong>ou</strong>r perm<strong>et</strong>tre l'évacuation rapide des lieux de travail <strong>et</strong> ré<strong>du</strong>ire le délai d'intervention* p<strong>ou</strong>r perm<strong>et</strong>tre aussi de voir les obstacles <strong>et</strong> d'exécuter les manœuvresnécessaires en cas <strong>d'incendie</strong>* p<strong>ou</strong>r que l'éclairage de sûr<strong>et</strong>é s'allume automatiquement dès que l'éclairagegénéral fait défaut, vérifiez en particulier l'état <strong>et</strong> le bon fonctionnement:– de la batterie d'accumulateurs électriques– <strong>du</strong> gr<strong>ou</strong>pe électrogèneQue faire de concr<strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r améliorer directement la situation ?Que faut-il étudier plus en détails ?• L'installation des extincteurs (Fiches 16 à 20)• déterminez la <strong>ou</strong> les classes des feux à éteindre* A: feux dits secs (solides): bois, tissus, papier…* B: feux dits gras (liquides): hydrocarbures, alcools, solvants…* C: feux de gaz: méthane, propane, gaz de ville…* D: feux de métaux: magnésium, sodium…• choisissez l'agent extincteur (m<strong>ou</strong>sse, CO 2 , eau…) en fonction* <strong>du</strong> type de feu* mais aussi des dégâts p<strong>ou</strong>vant résulter de son utilisation– exemple: pas de p<strong>ou</strong>dre en salle d'ordinateurs, pas d'eau dans les locauxélectriques…• déterminez la capacité <strong>et</strong> le poids de l'extincteur: compromis entre la <strong>du</strong>rée defonctionnement s<strong>ou</strong>haitée <strong>et</strong> le poids à manipuler, par exemple?48


* appareils portatifs de faible capacité: 1,5 kg dans la voiture, 2 kg à la maison* appareils portatifs de moyenne capacité: 6 kg <strong>et</strong> 9 kg (p<strong>ou</strong>dre) <strong>ou</strong> 5 kg (CO 2 )dans les bureaux <strong>ou</strong> ateliers* appareils de grande capacité: extincteur de 50 kg sur r<strong>ou</strong>es• déterminez le mode d'utilisation:* à pression permanente* à percussion (sparkl<strong>et</strong>): gaz comprimé dans un réservoir auxiliaire• déterminez le type de vidange* vidange totale* vidange contrôlée par une gâch<strong>et</strong>te• déterminez le nombre à installer en fonction de la surface à protéger <strong>et</strong> <strong>du</strong> typede zone* 1 par 150 m 2 de surface de zone <strong>ou</strong> 1 par local* 1 par 100 m 2 p<strong>ou</strong>r les zones <strong>ou</strong> locaux à risque avec un minimum de 3• déterminez leur emplacement par rapport aux entrées des locaux, cages d'escaliers…* poste d'extinction p<strong>ou</strong>r regr<strong>ou</strong>per les extincteurs• prévoyez, en nombre suffisant, des extincteurs de rechange, des différentes classes•…Que faire de concr<strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r améliorer directement la situation ?Que faut-il étudier plus en détails ?• L'installation d'extinction par eau <strong>et</strong> m<strong>ou</strong>sses (hydrants) (Fiches 19 à 21)• étudiez:* les s<strong>ou</strong>rces d'eau: remplies <strong>et</strong> en bon état (étang, réservoir…)* l'approvisionnement en eau (<strong>du</strong>rée, débits, pression…)* le choix des pompes en fonction des débits nécessaires* la pression disponible* le nombre <strong>et</strong> la position des hydrants* le choix des lances <strong>d'incendie</strong>* la longueur des tuyaux* l'entr<strong>et</strong>ien <strong>et</strong> le contrôle régulier* l'information <strong>et</strong> la formation <strong>du</strong> personnel* le poste central de gestion* l'émulseur p<strong>ou</strong>r générer les m<strong>ou</strong>sses– le type d'émulseur– la date de péremption– la quantité…• recherchez avec un expert l'utilisation d'un système automatique d'extinctionautre que par l'eau (niveau 4, Expertise)Que faire de concr<strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r améliorer directement la situation ?Que faut-il étudier plus en détails ?• L'installation de détection <strong>et</strong> d'extinction automatique (Fiches 19 à 21)• p<strong>ou</strong>r la détection incendie, étudiez* le nombre <strong>et</strong> la localisation des détecteurs automatiques <strong>d'incendie</strong>* le type de détecteurs– détecteur de fumées– détecteur de chaleur– détecteur de flammes– détecteur spécial combinant plusieurs détections (flammes <strong>et</strong> fumées parexemple)49


* la géométrie <strong>du</strong> détecteur– détecteur ponctuel (mesure en un point)– détecteur linéaire (mesure le long d'une ligne continue)– détecteur multiponctuel (mesure au voisinage d'un certain nombre depoints)– détecteur volumétrique (mesure dans un volume)* le nombre <strong>et</strong> la localisation des déclencheurs manuels en cas de déc<strong>ou</strong>verted'un incendie* la nécessité d'un système de détection incendie (SDI) regr<strong>ou</strong>pant les détecteursautomatiques, les déclencheurs manuels <strong>et</strong> le tableau de signalisation* la liaison <strong>du</strong> système de détection incendie avec un système de mise en sécuritéincendie (SMSI) qui regr<strong>ou</strong>pe:– le compartimentage– l'évacuation des personnes (diffusion <strong>du</strong> signal d'évacuation, gestion desaccès)– le désenfumage (exutoires)– l'extinction automatique– la mise à l'arrêt de certaines installations techniques• p<strong>ou</strong>r l'extinction automatique, étudiez* l'approvisionnement en eau (débits, <strong>du</strong>rée…)* le risque de gel (con<strong>du</strong>ite aériennes <strong>ou</strong> s<strong>ou</strong>terraines…)* le nombre <strong>et</strong> l'emplacement des têtes d'extinction* l'entr<strong>et</strong>ien <strong>et</strong> le contrôle régulier– la capacité de protection de l'installation (densité sur surface impliquée)– les possibilités de stockage: hauteur de stockage, type de stockage (pile,racks) au regard des protections installées– les possibilités de mise à niveau de la protection en cas de contrainte impérativede stockage– la gestion des mises hors service des protections incendies– l'arrivée de l'eau aux têtes– le test des têtes…* l'encombrement s<strong>ou</strong>s les têtes: faux plafond, armoire…Que faire de concr<strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r améliorer directement la situation ?Que faut-il étudier plus en détails ?... Organisation de la lutte contre l'incendie (Fiche )T<strong>ou</strong>s les points ci-dessus doivent s'inscrire dans une organisation au sein de l'entreprise(sécurité, services techniques, responsables de pro<strong>du</strong>ction, membres <strong>du</strong> personnel)mais aussi vis-à-vis des personnes extérieures (clients, public,f<strong>ou</strong>rnisseurs…) <strong>et</strong> des services de sec<strong>ou</strong>rs externes.Ces derniers, mais aussi les services externes de prévention <strong>et</strong> de protection SEPP<strong>et</strong> l'ANPI: Prévention Incendie <strong>et</strong> Vol peuvent aider à m<strong>et</strong>tre en place <strong>et</strong>/<strong>ou</strong> à contrôlerc<strong>et</strong>te organisation.ANPI: http://www.anpi.be/ Tél.: +32 10 47 52 11• Contacts avec les services de sec<strong>ou</strong>rs externes• prenez conseil p<strong>ou</strong>r la réalisation de votre plan d'urgence interne (PUI) quidoit comprendre les procé<strong>du</strong>res relatives à:* l'information <strong>et</strong> les instructions relatives aux mesures en cas d'urgence* le système d'alarme <strong>et</strong> de communication* les exercices de sécurité* les gestes à adopter en cas d'évacuation <strong>et</strong> de premiers sec<strong>ou</strong>rs* les moyens p<strong>ou</strong>r les soins d'urgence• informez-les des modifications des <strong>risques</strong> <strong>ou</strong> des <strong>risques</strong> n<strong>ou</strong>veaux inhérentsau processus de fabrication, d'exploitation, de stockage… (visite annuelle <strong>du</strong> sitepar les services de sec<strong>ou</strong>rs)• envoyez-leur les mises à j<strong>ou</strong>r des plans <strong>du</strong> site <strong>et</strong> des bâtiments50


• organisez, en collaboration avec eux, des exercices: évacuation, utilisation d'unextincteur, circulation des véhicules des services de sec<strong>ou</strong>rs sur les voies <strong>du</strong>site…Que faire de concr<strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r améliorer directement la situation ?Que faut-il étudier plus en détails ?• Permis de bâtir, d'exploitation…• vérifiez si les exigences spécifiques au risque <strong>d'incendie</strong> sont effectivement prisesen compte <strong>et</strong> appliquées• Bâtiments <strong>et</strong> locaux (Fiche 11)• vérifiez les points suivants: (normes belges NBN S21-201 <strong>et</strong> S21-202) en tenantcompte de l'évolution de la législation (bâtiments n<strong>ou</strong>veaux)* le classement des bâtiments selon leur hauteur– bâtiment élevé (BE): supérieur à 25 m– bâtiment moyen (BM): de 10 à 25 m– bâtiment bas (BB): inférieur à 10 m* le chemin d'accès p<strong>ou</strong>r les véhicules des services de sec<strong>ou</strong>rs– largeur, hauteur libre, pente maximale…* l'espace de 8 m au moins entre deux bâtiments voisins* la résistance au feu (Rf) de la toiture, des éléments portants (colonnes, p<strong>ou</strong>tres,planchers…), parois <strong>du</strong> compartimentage, cages d'escaliers <strong>ou</strong> d'ascenseurs…:– BE: Rf de 2 heures– BM: Rf de 1 heure* le compartimentage– au moins deux cages d'escaliers p<strong>ou</strong>r l'évacuation– deux portes c<strong>ou</strong>pe-feu de Rf 30 minutes <strong>et</strong> sollicitées à la ferm<strong>et</strong>ure–…• vérifiez, avec le service technique <strong>et</strong> de gestion des locaux, le classement deslocaux en 3 classes selon le danger (Fiche 9)– classe 1: combustibles très inflammables, risque élevé <strong>d'incendie</strong>– classe 2: combustibles inflammables, risque <strong>d'incendie</strong>– classe 3: autres locaux• tenez compte des dispositions légales (art. 52.3 <strong>du</strong> RGPT) en fonction de la datede construction <strong>du</strong> bâtiment* avant le 1 juin 1972: dispositions p<strong>ou</strong>r uniquement des locaux dangereux (classes1 <strong>et</strong> 2)– escaliers, murs, planchers, plafonds…: Rf de 30 minutes des matériaux– portes: Rf de 30 minutes, ferm<strong>et</strong>ure automatique, sans dispositifs p<strong>ou</strong>r lesbloquer en position <strong>ou</strong>vertes–…* après 1 juin 1972: dispositions p<strong>ou</strong>r le bâtiment <strong>et</strong> les locaux– éléments portants <strong>du</strong> bâtiment: Rf de 2 heures si plusieurs étages <strong>ou</strong> de 30minutes si un seul étage– p<strong>ou</strong>tres de l'ossature de la toiture: Rf 30 minutes–…• vérifiez, avec les services techniques <strong>et</strong> de gestion des locaux, que les résistancesau feu des matériaux de construction utilisés sont conformes• installez <strong>et</strong>/<strong>ou</strong> vérifiez les portes c<strong>ou</strong>pe-feu <strong>ou</strong> t<strong>ou</strong>t autre système assurant lecompartimentage d'une zone <strong>ou</strong> d'un étage* Rf de 30 minutes en général* portes t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs maintenues fermées <strong>ou</strong> qui se ferment automatiquement encas <strong>d'incendie</strong>• vérifiez les voies d'évacuation <strong>et</strong> t<strong>ou</strong>t particulièrement les cages d'escaliers* compartimentage de la cage d'escalier <strong>ou</strong> de l'ascenseur vis-à-vis <strong>du</strong> reste <strong>du</strong>bâtiment p<strong>ou</strong>r éviter <strong>ou</strong> ralentir la propagation <strong>du</strong> feu:– Rf des murs de 2 heures– Rf des portes de 30 minutes51


* t<strong>ou</strong>tes les portes situées sur les voies d'évacuation doivent s'<strong>ou</strong>vrir dans lesens de l'évacuation (vers l'extérieur) <strong>et</strong> ne jamais être fermées à clé <strong>ou</strong>encombrées* largeur des voies <strong>et</strong> des escaliers en fonction <strong>du</strong> nombre de personnes à évacuer(en tenant compte de l'évolution de la législation <strong>et</strong> <strong>du</strong> type de local, parexemple salle de spectacle...)– supérieure <strong>ou</strong> égale à 80 cm– 1cm par personne p<strong>ou</strong>r les portes <strong>et</strong> les voies: exemple, une salle avec 3portes de sec<strong>ou</strong>rs donnant une largeur cumulée de 360 cm peut accueillirau maximum 360 personnes– 1.25 cm par personne p<strong>ou</strong>r les escaliers– 2 cm par personne p<strong>ou</strong>r les escaliers montants: exemple, escalier d'évacuation<strong>du</strong> s<strong>ou</strong>s sol* système p<strong>ou</strong>r empêcher la personne qui évacue de descendre au s<strong>ou</strong>s sol:– séparation physique au niveau <strong>du</strong> rez de chaussée entre l'escalier montant<strong>et</strong> l'escalier descendant au s<strong>ou</strong>s sol– c<strong>et</strong>te séparation assure aussi le compartimentage* pas d'encombrement des voies susceptible de gêner l'évacuationQue faire de concr<strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r améliorer directement la situation ?Que faut-il étudier plus en détails ?• Moyens d'annonce, d'alerte <strong>et</strong> d'alarme (Fiche 9)• vérifiez <strong>ou</strong> instaurez un système d'annonce aux services de sec<strong>ou</strong>rs en cas dedéc<strong>ou</strong>verte d'un incendie* soit par téléphone: affichage des numéros d'urgence (112), information desoccupants…* soit par un b<strong>ou</strong>ton p<strong>ou</strong>ssoir relié éventuellement à une centrale avec transmissionautomatique aux services de sec<strong>ou</strong>rs• choisissez des moyens audibles <strong>et</strong> reconnaissables sans erreur dans t<strong>ou</strong>te l'entreprise* deux signaux sonores de tonalités différentes p<strong>ou</strong>r l'alerte <strong>et</strong> l'alarme* <strong>ou</strong> un signal sonore non ambigu p<strong>ou</strong>r l'alarme <strong>et</strong> un message parlé p<strong>ou</strong>r l'alerte– le message parlé doit être clair, concis <strong>et</strong> répété plusieurs fois– le message est préenregistré– le message est lu par une personne qualifiée qui ne risque pas de semer lapanique– le message est dit au minimum dans les deux langues (français <strong>et</strong> néerlandais)<strong>ou</strong> plus selon les personnes présentes• assurez-v<strong>ou</strong>s que ces signaux sont enten<strong>du</strong>s dans t<strong>ou</strong>te l'entreprise* faites des essais régulièrement, en avertissant au préalable le personnel de c<strong>et</strong>exercice* demander au personnel de signaler la bonne audition des deux signaux• rédigez des consignes claires <strong>et</strong> concises p<strong>ou</strong>r le personnel <strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r les membresdes équipes d'intervention internes• vérifiez que l'installation (alerte <strong>et</strong> alarme) est conforme à la législation envigueur <strong>et</strong> aux normes (Fiches 8 <strong>et</strong> 9)Que faire de concr<strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r améliorer directement la situation ?Que faut-il étudier plus en détails ?52


• Equipe d'intervention interne (Fiche 9)L'art 52.10.6 <strong>du</strong> RGPT impose à l'employeur d'organiser un service privé de luttecontre l'incendie si au moins 50 travailleurs sont employés dans un <strong>ou</strong> des bâtimentscontigus, <strong>ou</strong> si un local <strong>du</strong> gr<strong>ou</strong>pe 1 fait partie <strong>du</strong> bâtiment• créez, en consultant les services de sec<strong>ou</strong>rs, une <strong>ou</strong> plusieurs équipes d'interventioncomprenant:* un chef <strong>du</strong> service* des équipiers de première intervention devant assurer une protection immédiate<strong>et</strong> locale dans leur secteur de travail– 2 par 250 m 2 par niveau si risque élevé– 2 par 500 m 2 par niveau si risque faible* des équipiers de seconde intervention devant assurer une protection globalede l'entreprise avec l'aide des précédents– de 50 à 500 travailleurs: 3 p<strong>ou</strong>r les 100 premiers + 1 par 100 travailleurs enplus– de 500 à 2000 travailleurs: 8 p<strong>ou</strong>r les 1000 premiers + 1 si au-delà de 1000– plus de 2000 travailleurs: 18– p<strong>ou</strong>r 50 à 2000 travailleurs, d<strong>ou</strong>bler par 2 les chiffres ci-dessus si le servicerégional <strong>d'incendie</strong> est à plus de 15 minutes• définissez les missions des équipes d'intervention* instruction <strong>et</strong> entraînement <strong>du</strong> personnel (exemple p<strong>ou</strong>r encadrer l'évacuation)* vérification, entr<strong>et</strong>ien <strong>et</strong> conservation <strong>du</strong> matériel d'alerte <strong>et</strong> d'alarme, delutte contre l'incendie, d'éclairage <strong>et</strong> de signalisation…* garde <strong>et</strong> protection <strong>du</strong> matériel contre les dégâts inhérents à l'eau <strong>et</strong> auxfumées suite à une intervention réelle* protection en dehors des heures normales de travail (gardiennage…)* missions <strong>du</strong> chef d'équipe– vérifier les moyens à utiliser– vérifier l'application des consignes <strong>et</strong> corriger les négligences– commander l'attaque <strong>du</strong> feu <strong>et</strong> surveiller les opérations– tenir son équipe à la disposition des services de sec<strong>ou</strong>rs– s'occuper de l'évacuation (points de rendez-v<strong>ou</strong>s, liste des absences…)– diriger les sec<strong>ou</strong>rs sur les lieux– former les équipiers* missions des équipiers de première intervention– prévenir les imprudences, négligences,…– déceler les étincelles, fumées, fuites de pro<strong>du</strong>its…– arrêter les causes <strong>d'incendie</strong> en faisant respecter les consignes…– combattre le début <strong>d'incendie</strong> en attendant les renforts– éviter la propagation par la ferm<strong>et</strong>ure des portes, l'évacuation des pro<strong>du</strong>itsdangereux…* missions des équipiers de seconde intervention– apporter des extincteurs de réserve– m<strong>et</strong>tre en œuvre les extincteurs sur r<strong>ou</strong>e, les hydrants, les pompes, les bornes<strong>d'incendie</strong>…– accueillir <strong>et</strong> guider les pompiers, ambulanciers... des services de sec<strong>ou</strong>rs– <strong>ou</strong>vrir <strong>ou</strong> fermer certaines vannes sur ordre des services de sec<strong>ou</strong>rs …• choisissez les équipiers sur base de* leur connaissance approfondie des lieux* leur connaissance des <strong>risques</strong> particuliers <strong>d'incendie</strong> résultants <strong>du</strong> processusde fabrication, d'exploitation <strong>ou</strong> de stockage* leur connaissance des emplacements de t<strong>ou</strong>s les moyens de lutte, d'évacuation,de ferm<strong>et</strong>ure des alimentations des utilités (gaz, eau, électricité…)* leur connaissance des premiers soins à donner* le fait qu'ils soient mobilisables très rapidement (présence permanente sur leslieux)* leur aptitude médicale53


• formez les membres des équipes à leur mission par:* une formation au départ* des recyclages réguliers* des entraînements* des exercices réguliers de mobilisation de l'équipe*…• prévoyez un équipement de protection indivi<strong>du</strong>elle adapté à leur mission <strong>et</strong> aux<strong>risques</strong> enc<strong>ou</strong>rus* des vêtements résistants à la chaleur* des vêtements aluminisés contre le rayonnement* des vêtements peu gênants* des protections des mains <strong>et</strong> des pieds*…Que faire de concr<strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r améliorer directement la situation ?Que faut-il étudier plus en détails ?• Information <strong>et</strong> formation des personnes• rédigez des consignes de sécurité* adaptées aux personnes présentes sur les lieux– les membres d'une équipe d'intervention– les membres de la centrale d'urgence– le personnel de l'entreprise– les intérimaires– les s<strong>ou</strong>s-traitants– les f<strong>ou</strong>rnisseurs <strong>et</strong> notamment p<strong>ou</strong>r la livraison des matières inflammables<strong>ou</strong> explosives– les clients– les visiteurs– les étudiants– le public…* claires <strong>et</strong> concises en précisant exactement ce qu'il faut faire <strong>et</strong> dans quelordre– avertir (qui?, comment?...)– attaquer le début <strong>d'incendie</strong>– évacuer* précisant le numéro d'appel de la centrale d'urgence de l'entreprise <strong>ou</strong> desservices de sec<strong>ou</strong>rs* spécifiques à chaque bâtiment en indiquant les informations (nom, numéro <strong>du</strong>bâtiment…) à donner à la centrale d'urgence <strong>ou</strong> aux services de sec<strong>ou</strong>rs• rappelez ces consignes au personnel* lors de l'embauche* à t<strong>ou</strong>t travailleur intérimaire* ensuite à intervalles réguliers (3 mois à un an), par exemple lors d'exercicesde reconnaissance des signaux d'alerte <strong>et</strong> d'alarme• rem<strong>et</strong>tez ces consignes aux entreprises extérieures* liste de règles de sécurité à respecter: usage <strong>du</strong> permis de feu, interdiction defumer, circulation sur le site…• affichez ces consignes dans des endroits judicieusement choisis* notamment p<strong>ou</strong>r les personnes externes à l'entreprise: public, étudiants, visiteurs…* dans les entrées des bâtiments* dans les ascenseurs* près des postes téléphoniques*…• affichez sur chaque poste de téléphone son numéro d'appel• expliquez les consignes aux membres des équipes d'intervention• assurez-v<strong>ou</strong>s de la formation des membres des équipes d'intervention en matièrede la prévention incendie54


• veillez à la formation des n<strong>ou</strong>veaux membres des équipes d'intervention• réalisez des exercices réguliers, en analysant particulièrement:* p<strong>ou</strong>r les équipes d'intervention principalement– le temps de mobilisation de l'équipe– la façon dont les moyens de lutte sont manipulés– le port des vêtements de protection–…* p<strong>ou</strong>r le personnel encadré par les équipes d'intervention– la reconnaissance des messages d'alerte <strong>et</strong> d'alarme– la rapidité, l'ordre <strong>et</strong> le respect de l'évacuation– la connaissance des points de rendez-v<strong>ou</strong>s* en collaboration avec les services de sec<strong>ou</strong>rs externes• veillez à la formation spécifique des personnes de la centrale d'urgence de l'entreprise<strong>et</strong> <strong>du</strong> service de gardiennage• préparez <strong>et</strong> m<strong>et</strong>tez en place un système de permis de feu p<strong>ou</strong>r t<strong>ou</strong>t travail àflamme nue réalisé par des personnes internes <strong>ou</strong> externes à l'entreprise, avec* les <strong>risques</strong> spécifiques à l'entreprise* les mesures de précautions à prendre* les autorisations nécessaires avant de débuter le travail de manière à informert<strong>ou</strong>tes les personnes concernées: conseiller en prévention, responsable d'atelier…* les conditions d'exploitation qui annulent le permis de feu. C<strong>et</strong>te annulationpeut être par exemple annoncée par un signal sonore sur le site in<strong>du</strong>striel…Que faire de concr<strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r améliorer directement la situation ?Que faut-il étudier plus en détails ?• Vérification des moyens de lutte• préparez des checklistes p<strong>ou</strong>r la vérification périodique des moyens de luttecontre l'incendie: détecteurs, extincteurs, hydrants, sprinklage, pompes automatiques…• faites appel à une firme agréé p<strong>ou</strong>r le contrôle périodique d'éléments tels queles vannes de surpression, la résistance de terre, les coffr<strong>et</strong>s électriques…• consignez t<strong>ou</strong>tes les vérifications <strong>et</strong> vérifiez en le suiviQue faire de concr<strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r améliorer directement la situation ?Que faut-il étudier plus en détails ?• Mesures de prévention <strong>et</strong> de protection supplémentairesLes usines à hauts <strong>risques</strong> (chimie, pétrochimie…) ont développé une méthodespécifique d'analyse <strong>du</strong> risque <strong>d'incendie</strong>. (Fiche 15)• vérifiez si ces mesures de prévention <strong>et</strong> de protection spécifiées peuvent s'appliquerà la situation de travail étudiée• m<strong>et</strong>tez en œuvre les solutions qui sont d'application... Synthèse• Risque actuelSur base de l'organisation de la lutte contre l'incendie (section 2) mise en place,tr<strong>ou</strong>vez-v<strong>ou</strong>s la situation:* acceptable* à contrôler par une personne plus spécialisée* t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs non acceptable <strong>et</strong> à améliorer rapidement• Bilan des mesures de prévention/amélioration envisagées• Précisez qui fait quoi <strong>et</strong> quand, par ordre de priorité à partir des réponses auxquestions:Que faire de concr<strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r améliorer directement la situation ?Que faut-il étudier plus en détails ?55


• Risque rési<strong>du</strong>el après prévention• Évaluez l’état futur probable (risque rési<strong>du</strong>el) si les mesures deprévention/amélioration envisagées ci-dessus sont réellement prises.• Après mise en œuvre des solutions préconisées, pensez-v<strong>ou</strong>s que la situationsera:* acceptable* à contrôler par une personne plus spécialisée* t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs non acceptable <strong>et</strong> à améliorer rapidement• Nécessité d’un niveau 4, Expertise, plus approfondi• sur base <strong>du</strong> risque rési<strong>du</strong>el évalué ci-dessus* quels sont les aspects nécessitant une Expertise* quelle en est l’urgence?* quels sont les objectifs... Mesures à c<strong>ou</strong>rt terme• procé<strong>du</strong>res de mise hors service temporaire* d'une partie de l'installation, des bâtiments, des locaux* d'un équipement particulier*…• consignes de sécurité temporaires avant* la réalisation d'une zone de stockage appropriée p<strong>ou</strong>r les matières inflammables<strong>ou</strong> explosives* la diminution des stocks en matières inflammables <strong>ou</strong> explosives* la vérification de l'installation électrique par un organisme agréé*…• De quelle manière?• Pendant combien de temps?...RAPPORT DE L'ETUDE D'ANALYSESynthèse des résultats de l'analyseLe rapport doit faire la synthèse de t<strong>ou</strong>tes les informations progressivement récoltées<strong>et</strong> des solutions <strong>ou</strong> améliorations mises en œuvre <strong>ou</strong> proj<strong>et</strong>ées.Il comprendra:• Un résumé des antécédents à l'Analyse- la façon dont le problème est apparu <strong>et</strong> a été posé au départ- les grandes lignes de l'étude de Dépistage avec les opérateurs <strong>et</strong> l'encadrement- la révision des résultats de l'Observation: aspects Observés <strong>et</strong> solutions proposées• Les résultats de l'Analyse <strong>et</strong> les solutions proposées, en se servant <strong>du</strong> modèle derapport préparé à c<strong>et</strong> eff<strong>et</strong> <strong>et</strong> qui suit les différents points de la méthoded'Analyse• Une justification globale de ces solutions, en montrant que:- elles sont réellement susceptibles de rés<strong>ou</strong>dre les problèmes décrits précédemment- elles ne vont pas engendrer d'autres problèmes p<strong>ou</strong>r les opérateurs- elles sont compatibles avec les exigences de pro<strong>du</strong>ctivité <strong>et</strong> de rentabilité del'entreprise.• Une synthèse des solutions <strong>et</strong> améliorations techniques <strong>ou</strong> organisationnelles avecdes propositions de qui fait quoi, quand, comment <strong>et</strong> avec quel suivi dans l<strong>et</strong>emps56


• Les mesures à prendre le cas échéant p<strong>ou</strong>r l'information <strong>et</strong> la formation adéquatedes opérateurs en ce qui concerne: les procé<strong>du</strong>res de travail optimales <strong>et</strong> cellesà éviter <strong>et</strong> les <strong>risques</strong> de santé <strong>et</strong> de sécurité• Le cas échéant, les aspects p<strong>ou</strong>r lesquels une Expertise est à réaliser.• Une synthèse de ce rapport final en 1 page reprenant les solutions techniquesprincipales.Une description plus détaillée de la façon de rédiger ce rapport <strong>et</strong> de le présenterà la Direction <strong>et</strong> aux opérateurs se tr<strong>ou</strong>ve dans l'intro<strong>du</strong>ction générale de la méthodeSOBANE...Le rapportCanevas de collecte des informations:• à adapter à la situation rencontrée• utilisé p<strong>ou</strong>r la rédaction <strong>du</strong> rapportEntreprise:Situation de travail:Coordinateur:Personnes ayant participé à l'étude:Dates:57


. Etude approfondie de la situationFacteur Observations Prévention/protection• Plan des lieux• p<strong>ou</strong>r les services desec<strong>ou</strong>rs• plan <strong>du</strong> bâtiment* par zone* par étage• Matières inflammables<strong>ou</strong> explosives• quantités stockées• caractéristiques• Stockage des matièresinflammables <strong>et</strong>explosives• emplacement <strong>et</strong>quantité• ventilation• surveillance t°,humidité...• éclairage• chauffage• signalisation• consignes• manutention• S<strong>ou</strong>rces d'inflammation• température• règles de sécurité• installation électrique• chauffage• électricité statique• permis de feu• Signalisation• mise en place• contrôle régulier• éclairage de sûr<strong>et</strong>é• Installationd'extincteurs• Extinction par eau <strong>et</strong>m<strong>ou</strong>sses• Détection <strong>et</strong> extinctionautomatique58


. Organisation de la lutte contre l'incendieFacteur Observations Prévention/protection• Contacts avec lesservices de sec<strong>ou</strong>rs• plans (PUI, …)• <strong>risques</strong>• conseils• exercices pratiques• Permis de bâtir,d'exploitation• Bâtiments <strong>et</strong> locaux• plans• classes des bâtiments* hauteur* accès* bâtiments voisins* compartimentage• classes des locaux• dispositions légales• matériaux• portes c<strong>ou</strong>pe-feu (Rf)• voies d'évacuation* escaliers* largeur* encombrement• Annonce, alerte <strong>et</strong>alarme• n° d'urgence (112)• signaux audibles• consignes claires• Equipe d'interventioninterne• composition• missions• formation <strong>et</strong>exercices• équipement deprotection• Information <strong>et</strong>formation• consignes• formation• exercices réguliers• permis de feu• Vérification moyens delutte• Mesuressupplémentaires59


. Synthèse• Risque actuel• la situation est:* acceptable* à contrôler par une personne plus spécialisée* t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs non acceptable <strong>et</strong> à améliorer rapidement• Bilan des mesures de prévention/amélioration envisagées• qui fait quoi, quand, par ordre de prioritéQui Quoi Quand• Risque rési<strong>du</strong>el après prévention• état futur probable• après mise en œuvre des solutions, la situation sera:* acceptable* à contrôler par une personne plus spécialisée* t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs non acceptable <strong>et</strong> à améliorer rapidement• Nécessité d’un niveau 4, Expertise, plus approfondi• quelle urgence?• quels objectifs?. Mesures à c<strong>ou</strong>rt terme• Lesquelles?• Qui?• Quand?• Pendant combien de temps?60


61. NIVEAU : EXPERTISEPREVENTIONExpertiseAnalysisObservationScreening


Le présent document n'a pas p<strong>ou</strong>r but de décrire comment l'expertise doitêtre con<strong>du</strong>ite, mais• ce en quoi elle doit consister• ce que l'on doit en exiger..OBJECTIFSPar des mesurages spéciaux <strong>ou</strong> des méthodes spécifiques, mieux évaluer l'état de lasituation <strong>et</strong> apporter des solutions particulières à certains éléments de sécurité.ExpertiseAnalysisObservationPREVENTION.QUI?Les personnes de l’entreprise <strong>et</strong> le conseiller en prévention avec l'aide supplémentaired'un expert possédant:• les moyens de mesurage <strong>et</strong> d'interprétation nécessaires• la compétence technique p<strong>ou</strong>r la recherche de solutions particulières.Screening.COMMENT?Suite à l'Analyse <strong>et</strong> à la demande des personnes de l'entreprise <strong>et</strong> <strong>du</strong> conseiller enprévention, l'expert sera amené, suivant le cas, à• Mesurer les concentrations de gaz, de vapeurs <strong>ou</strong> de p<strong>ou</strong>ssières• Mesurer l'explosibilité de l'ambiance: explosimètres (Fiche 23)• Contrôler les moyens de lutte contre l'incendie: hydrants, sprinklage, m<strong>ou</strong>sses…• Contrôler les moyens de prévention: détecteurs automatiques…• Proposer un système d'extinction automatique différent: INERGEN, eau pulvérisée…• Calculer la quantité d'eau <strong>ou</strong> de m<strong>ou</strong>sse nécessaire p<strong>ou</strong>r lutter contre un incendie<strong>ou</strong> r<strong>et</strong>arder sa propagation en attendant l'arrivée des services de sec<strong>ou</strong>rs• Calculer le risque <strong>d'incendie</strong> par des méthodes spécialisées: exemple FireExplosion Index, calcul <strong>du</strong> danger global <strong>d'incendie</strong>…•….RAPPORTAucun document de travail n’est présenté, l’étude relevant d’experts qui approprierontles informations au cas rencontré. L’Expertise doit cependant comprendre:• la justification des techniques utilisées• l'évaluation <strong>du</strong> risque actuel• les mesures de prévention/amélioration préconisées• qui fait quoi <strong>et</strong> quand?• le risque rési<strong>du</strong>el après prévention/amélioration• les mesures à c<strong>ou</strong>rt terme à éventuellement prendre en attendant la mise enoeuvre des mesures de prévention préconiséesC<strong>et</strong>te synthèse doit de n<strong>ou</strong>veau être établie:• par les personnes de l’entreprise;• avec l’assistance des conseillers en prévention <strong>et</strong> des experts.62


63FICHES D’AIDEExpertiseAnalysisObservationScreeningPREVENTION


TABLE DES MATIÈRESDES FICHES D’AIDENiveau 2 ObservationFiche 1 Le triangle <strong>du</strong> feu <strong>et</strong> les principes d'extinction . . . . . . . . . . . . . . . . 65Fiche 2 ANPI: Prévention Incendie <strong>et</strong> Vol. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67Fiche 3 Les extincteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68Fiche 4 Utilisation d'un extincteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70Fiche 5 Les consignes de sécurité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71Fiche 6 Signalisation de sécurité <strong>et</strong> lors <strong>du</strong> transport depro<strong>du</strong>its dangereux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74Fiche 7 Réglementation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85Niveau 3 AnalyseFiche 8 Réglementation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88Fiche 9 L'article 52 <strong>du</strong> RGPT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95Fiche 10 Articles <strong>du</strong> RGIE liés au risque <strong>d'incendie</strong> <strong>et</strong> <strong>d'explosion</strong> . . . . . . . 99Fiche 11 Recommandations relatives à la construction de bâtiments. . . . . 101Fiche 12 Principes de combustion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103Fiche 13 Températures d'inflammation <strong>et</strong> zone d'inflammabilité. . . . . . . . . 105Fiche 14 Types de combustibles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106Fiche 15 Prévention <strong>et</strong> protection: Usines à <strong>risques</strong> (chimiques…) . . . . . . 110Fiche 16 Les procédés d'extinction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113Fiche 17 Les agents extincteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114Fiche 18 Les moyens de lutte de première intervention nonautomatiques (extincteurs) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116Fiche 19 Les moyens de lutte de première intervention nonautomatiques (b<strong>ou</strong>ches <strong>et</strong> bornes <strong>d'incendie</strong>, tuyaux, lances,canons…) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118Fiche 20 Système de détection incendie <strong>et</strong> moyens d'extinctionautomatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120Fiche 21 Les installations de lutte contre l'incendie dans une entrepriseà hauts <strong>risques</strong> (secteurs chimique, pétrochimique…) . . . . . . . . . 122Fiche 22 Les permis de travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124Niveau 4 ExpertiseFiche 23 Articles <strong>du</strong> RGIE liés au risque <strong>d'explosion</strong> . . . . . . . . . . . . . . . . . 12864


FICHE LE TRIANGLE DU FEU ETLES PRINCIPES D’EXTINCTION. Incendie: le triangle <strong>du</strong> feuP<strong>ou</strong>r qu'un feu (une combustion) prenne naissance, trois conditions doivent être réuniessimultanément:• Présence d'un combustible, matière inflammable• solide: bois, charbon, papier….• liquide: essence, alcools…• gazeux: butane, propane…• Présence d'un comburant: corps qui se combinant avec le combustible perm<strong>et</strong> lacombustion• oxygène• air• peroxyde•…• S<strong>ou</strong>rce d'inflammation: s<strong>ou</strong>rce d'énergie nécessaire au démarrage de la combustion• flamme• étincelle• décharge électrique•…Ces trois composantes sont s<strong>ou</strong>vent représentées graphiquement s<strong>ou</strong>s forme d'untriangle appelé triangle <strong>du</strong> feuS<strong>ou</strong>rce d'énergieCombustibleComburantOBSERVATION65


Prévenir un incendie revient à intervenir sur une <strong>ou</strong> plusieurs de ces trois composantes• limiter la quantité de matières inflammables <strong>et</strong> explosives <strong>et</strong> les stocker dans unezone appropriée• stocker les b<strong>ou</strong>teilles d'oxygène dans des zones séparées des zones de stockagedes matières inflammables <strong>et</strong> explosives• éviter l'apparition fortuite de flammes, étincelles, décharge électrique…• éviter le travail à la flamme dans les zones de stockage <strong>ou</strong> près de matièresinflammables <strong>et</strong> explosives• Une explosion est une combustion très rapide, très vive entraînant une déflagration:• si le combustible est s<strong>ou</strong>s forme gazeuse, d'aérosols <strong>ou</strong> de p<strong>ou</strong>ssières• <strong>et</strong> <strong>ou</strong> s'il est confiné (cuves, silos à grains, local de stockage non <strong>ou</strong> mal ventilé…). Extinction d'un feuP<strong>ou</strong>r éteindre un feu, il faut supprimer une des 3 composantes <strong>du</strong> triangle <strong>du</strong> feu• Supprimer le combustible• évacuer les matériaux combustibles• vider le réservoir de la cuve si liquide en feu• fermer la vanne par où s'échappe le gaz si feu de gaz•…• Supprimer les points chauds venant <strong>du</strong> processus in<strong>du</strong>striel <strong>ou</strong> d'une s<strong>ou</strong>rce extérieureen procédant par refroidissement• généralement en arrosant le feu avec de l'eau• en dispersant le foyer•…• Supprimer l'oxygène: ét<strong>ou</strong>ffement <strong>du</strong> feu• par exemple, p<strong>ou</strong>r éteindre un feu de friture, il ne faut jamais j<strong>et</strong>er de l'eau dessusmais bien ét<strong>ou</strong>ffer le feu en posant le c<strong>ou</strong>vercle <strong>ou</strong> un drap humide mais pastrempé sur la friteuse• par des gaz d'extinction tels que le CO 2 ,N 2 , INERGEN…66OBSERVATION


FICHE ANPI: PRÉVENTION INCENDIE ET VOL• Des informations sur la prévention <strong>et</strong> la lutte contre les incendies peuvent êtr<strong>et</strong>r<strong>ou</strong>vées sur le site de l'ANPI : Prévention Incendie <strong>et</strong> Vol• site général : http://www.anpi.be/• spécialement à l'adressehttp://www.anpi.be/Services/information/generales_fr.htm• L'information mise à disposition par l'ANPI comprend entre autres• des fiches de sécurité sur* la prévention– les travaux à feu <strong>ou</strong>vert, à flamme nue <strong>et</strong> à point chaud– une école <strong>ou</strong> une maison en t<strong>ou</strong>te sécurité– les feux <strong>ou</strong>verts <strong>et</strong> poêles à bois, les cheminées– les logements d'étudiants– la prévention dans les bureaux– les lignes de con<strong>du</strong>ite en cas <strong>d'incendie</strong>, d'odeur de gaz <strong>et</strong> de cambriolage* les moyens d'extinction– les robin<strong>et</strong>s <strong>d'incendie</strong> armés– les extincteurs portatifs– l'approvisionnement en eau d'extinction (RIA)• des règles de bonne pratique* les causes fréquentes <strong>d'incendie</strong>s domestiques* l'élimination des <strong>risques</strong> <strong>d'incendie</strong>* les détecteurs domestiques* les moyens de première intervention* le plan d'évacuation* ce qu'il faut faire en cas <strong>d'incendie</strong>?* des checklistesOBSERVATION67


FICHE LES EXTINCTEURS. Type de feuLes extincteurs sont conçus p<strong>ou</strong>r p<strong>ou</strong>voir éteindre un <strong>ou</strong> plusieurs types de feu:• Classe A: feux de matières solides (dits sec)• bois, papier, tissus…• combustion avec <strong>ou</strong> sans flamme mais t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs formation de braises• Classe B: feux de liquides <strong>ou</strong> de solides liquéfiables• hydrocarbures, solvants, huiles, polystyrène…• Classe C: feux de gaz• butane, propane, gaz naturel…• Classe D: feux de métaux <strong>et</strong> de certaines matières plastiques• magnésium, sodium…. Extincteurs• Classification selon leur puissance• appareils portatifs de faible capacité: 1,5 kg dans la voiture, 2 kg à la maison• appareils portatifs de moyenne capacité: 6 kg <strong>et</strong> 9 kg (p<strong>ou</strong>dre) <strong>ou</strong> 5 kg (CO 2 )dans les bureaux <strong>ou</strong> ateliers• appareils de grande capacité: extincteur de 50 kg sur r<strong>ou</strong>esLa <strong>du</strong>rée d'utilisation des extincteurs <strong>et</strong> notamment des appareils portatifsest très c<strong>ou</strong>rte (quelques secondes).68OBSERVATION


• Classification selon l'agent extincteurLe type de feu p<strong>ou</strong>vant être éteint par l'extincteur est t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs indiqué clairementsur l'extincteur.• extincteur à p<strong>ou</strong>dre sèche: BC <strong>ou</strong> ABC• extincteur à CO 2 : B <strong>et</strong> C ainsi que les feux d'origine électrique• extincteur à base d'eau* eau pure <strong>et</strong> j<strong>et</strong> plein:A uniquement* eau pure pulvérisée, eau avec additif <strong>ou</strong> avec m<strong>ou</strong>sse:A <strong>et</strong> B• Type d'utilisation• extincteur directement prêt à l'emploi: à pression permanente• extincteur devant être percuté avant utilisation: à sparkl<strong>et</strong>, gaz comprimé dansun réservoir auxiliaire <strong>et</strong> libéré par percussion. Contrôle annuel de l'extincteurLe contrôle annuel doit porter sur:• la date limite d'utilisation• la présence <strong>du</strong> plomb qui scelle l'extincteur <strong>et</strong> garantit qu'il n'a jamais été utiliséauparavant• la pression: aiguille <strong>du</strong> manomètre dans le vertOBSERVATION69


FICHE UTILISATION D'UN EXTINCTEUREtant donné la peur que peut engendrer, d'une part, un début <strong>d'incendie</strong> <strong>et</strong>, d'autrepart, la manipulation d'un extincteur p<strong>ou</strong>r la première fois, il est important de se préparerà c<strong>et</strong>te situation par des exercices pratiques organisés par le service de sécurité<strong>ou</strong> <strong>d'incendie</strong> de l'entreprise.• Rappelons aussi que le temps d'utilisation d'un extincteur est très c<strong>ou</strong>rt (5 à 60secondes): le feu doit être éteint <strong>du</strong> premier c<strong>ou</strong>p.Procé<strong>du</strong>re à suivre p<strong>ou</strong>r éteindre un début <strong>d'incendie</strong>• saisir l'extincteur <strong>et</strong> relire rapidement l'étiqu<strong>et</strong>te (mode d'emploi)• vérifier qu'il est adapté au type de feu en c<strong>ou</strong>rs (A, B, C <strong>ou</strong> D)• vérifier la présence <strong>du</strong> plombage p<strong>ou</strong>r éviter d'attaquer le feu avec un extincteurvide• p<strong>ou</strong>r les extincteurs à pression constante, enlever la g<strong>ou</strong>pille bloquant lagâch<strong>et</strong>te de mise en marche• p<strong>ou</strong>r les extincteurs à sparkl<strong>et</strong>:* tenir l'extincteur par la poignée avec la main gauche* de la main droite, dégager le tuyau avec la gâch<strong>et</strong>te* placer ce tuyau dans la main gauche qui donc en même temps porte l'extincteur<strong>et</strong> tient le tuyau flexible– cela évite que le tuyau ne b<strong>ou</strong>ge violemment lors de la mise s<strong>ou</strong>s pressionpar percussion* avec la main droite, percuter la partie métallique renseignée• s'approcher le plus près possible <strong>du</strong> feu <strong>et</strong> attaquer la base des flammes en travaillantsi possible en saccade sauf p<strong>ou</strong>r les feux liquides (B)* en cas de fumées importantes, se baisser p<strong>ou</strong>r s'approcher <strong>et</strong> m<strong>et</strong>tre un lingehumide sur la b<strong>ou</strong>che.* respecter la distance d'attaque (fonction <strong>du</strong> type d'extincteur mais de l'ordrede 1 à 3 m p<strong>ou</strong>r les plus c<strong>ou</strong>rants)• éviter une pression trop importante sur les feux liquides (B) qui risquerait dedisperser le feu <strong>et</strong> de proj<strong>et</strong>er des matières enflammées• ne jamais éteindre une fuite de gaz en feu mais fermer la vanne d'alimentation• attaquer t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs le feu en se ménageant une possibilité de sortie, de fuite (dosà une porte par exemple)70OBSERVATION


FICHE LES CONSIGNES DE SÉCURITÉ. Intro<strong>du</strong>ction• En cas <strong>d'incendie</strong>, la panique j<strong>ou</strong>e un rôle important. C<strong>et</strong>te panique peut bloquer<strong>ou</strong> r<strong>et</strong>arder les actions à entreprendre alors que la rapidité de la réaction est primordiale• Des exercices réguliers aident à se préparer à c<strong>et</strong>te situation. Cependant, il exist<strong>et</strong><strong>ou</strong>te une série de personnes qui ne peuvent participer à ces exercices bien quep<strong>ou</strong>vant être présentes sur les lieux de travail: n<strong>ou</strong>veaux travailleurs, intérimaires,visiteurs, clients, public, étudiants…• Les consignes de sécurité ont donc une importance primordiale. Grâce à unerédaction claire <strong>et</strong> concise, elles sont le schéma d'action de la personne face à l'incendie• Ces consignes doivent être envoyées régulièrement à chaque membre <strong>du</strong> personnelp<strong>ou</strong>r qu'elles soient de mieux en mieux connues à chaque relecture• P<strong>ou</strong>r les personnes n<strong>ou</strong>velles <strong>ou</strong> extérieures à l'entreprise, ces consignes doiventêtre affichées visiblement dans chaque zone <strong>ou</strong> local <strong>et</strong>/<strong>ou</strong> à côté de chaque postede téléphone. Consignes en cas <strong>d'incendie</strong>Suite à la déc<strong>ou</strong>verte d'un incendie, les actions à mener doivent suivre l'ordre suivant:ALERTE• AVERTIR• téléphoner au numéro XXXXXX (centrale de sec<strong>ou</strong>rs de l'entreprise) <strong>ou</strong> le112* préciser quoi: incendie, explosion…* où: les informations perm<strong>et</strong>tant de localiser directement l'endroit <strong>du</strong> sinistre:numéro, nom, étage… <strong>du</strong> bâtiment doivent être indiquées dans les consignes* qui: donner son nom• envoyer quelqu'un à l'entrée <strong>du</strong> site <strong>ou</strong> <strong>du</strong> bâtiment p<strong>ou</strong>r guider les pompiers• ATTAQUER• uniquement en cas de début <strong>d'incendie</strong> (ne pas j<strong>ou</strong>er aux pompiers)* en se ménageant une issue de sortie* en faisant attention aux fumées• avec les extincteurs présents• avec l'équipe d'intervention de l'entreprise qui aura été avertie <strong>et</strong> qui aurarassemblé le matériel de lutte nécessaireALARME• EVACUER• le bâtiment• en utilisant les escaliers de sec<strong>ou</strong>rs <strong>et</strong> jamais les ascenseurs• en refermant derrière soi les portes c<strong>ou</strong>pe feux• en refermant les portes derrière soiLes informations données p<strong>ou</strong>r chacune de ces trois actions doivent dépendre <strong>du</strong>type d'entreprise (chimie, sidérurgie, tertiaire, école…) <strong>et</strong> <strong>du</strong> type de locaux(bureaux, stockage de pro<strong>du</strong>its…). Elles doivent donc être adaptées par le conseilleren prévention à chaque situation.OBSERVATION71


. Consignes en cas de brûlures <strong>ou</strong> d'accident• Boîte de sec<strong>ou</strong>rs• une boîte de sec<strong>ou</strong>rs existe idéalement à chaque étage (dans chaque atelier, danschaque zone…) p<strong>ou</strong>r donner les premiers soins• Si la gravité de l'accident nécessite un soin médical (brûlure, suture, fracture…),con<strong>du</strong>ire <strong>ou</strong> faire con<strong>du</strong>ire la victime immédiatement à l'infirmerie de l'entreprise• Si une ambulance est nécessaire• téléphoner au numéro XXXXXX (centrale de sec<strong>ou</strong>rs de l'entreprise) <strong>ou</strong> le112* préciser quoi: brûlure, fracture, personne inconsciente…* où: les informations perm<strong>et</strong>tant de localiser directement l'endroit : numéro,nom, étage, local de premiers soins… <strong>du</strong> bâtiment doivent être indiquées clairementdans les consignes* qui: donner son nom• envoyer quelqu'un à l'entrée <strong>du</strong> bâtiment p<strong>ou</strong>r guider les services de sec<strong>ou</strong>rsA n<strong>ou</strong>veau, ces consignes doivent être adaptées à la situation de l'entreprise: présence<strong>ou</strong> non de sec<strong>ou</strong>ristes, d'une infirmerie, d'un poste de sec<strong>ou</strong>rs…• Si les vêtements sont en feu• se r<strong>ou</strong>ler <strong>ou</strong> r<strong>ou</strong>ler la victime par terre <strong>et</strong> arroser abondamment avec de l'eau<strong>ou</strong> t<strong>ou</strong>t autre moyen d'extinction présent• si ce n'est pas possible, s'enr<strong>ou</strong>ler <strong>ou</strong> enr<strong>ou</strong>ler la victime dans une c<strong>ou</strong>verture<strong>ou</strong> un manteau• surt<strong>ou</strong>t ne jamais c<strong>ou</strong>rir p<strong>ou</strong>r ne pas attiser les flammes• attention particulière aux vêtements synthétiques qui fondent s<strong>ou</strong>s l’eff<strong>et</strong> de lachaleur: ne pas essayer de les enlever.• RINCER à l'eau abondamment <strong>du</strong>rant 15 minutes au moins• laisser de préférence c<strong>ou</strong>ler de l'eau fraîche <strong>ou</strong> tiède sur la zone brûlée plutôtque de la tremper dans un bassin• si ce n'est pas possible, placer des linges humides très propres sur les brûlures• PREVENIR les sec<strong>ou</strong>rs <strong>et</strong>/<strong>ou</strong> le médecin en cas de brûlures profondes• si formation de cloques, peau t<strong>ou</strong>chée en profondeur, brûlures à la tête…• si la victime a éventuellement inhalé des fumées, des vapeurs <strong>ou</strong> des gaz brûlants• SOIGNER la blessure• appliquer un pansement stérile, un linge <strong>ou</strong> une servi<strong>et</strong>te propre sur la brûlure• n'utiliser qu'une pommade spéciale p<strong>ou</strong>r brûlure si disponible• ne m<strong>et</strong>tre jamais rien d'autre sur la brûlure <strong>et</strong> surt<strong>ou</strong>t pas de l'huile <strong>ou</strong> <strong>du</strong> beurre72OBSERVATION


. Types de brûlures• Brûlures <strong>du</strong> premier degré• peau r<strong>ou</strong>ge, sèche <strong>et</strong> parfois gonflée <strong>et</strong> d<strong>ou</strong>l<strong>ou</strong>reuse (c<strong>ou</strong>p de soleil par exemple)• guérit sans laisser de cicatrice• <strong>risques</strong> d'infection faibles• Brûlures <strong>du</strong> deuxième degré• épiderme endommagé <strong>et</strong> des cloques apparaissent• blessures très d<strong>ou</strong>l<strong>ou</strong>reuses• <strong>risques</strong> d'infection élevés, car les cloques peuvent s'<strong>ou</strong>vrir <strong>et</strong> laisser la voie libreaux bactéries <strong>et</strong> microbes• Brûlures <strong>du</strong> troisième degré• peau t<strong>ou</strong>te entière est t<strong>ou</strong>chée par les brûlures• pas d<strong>ou</strong>l<strong>ou</strong>reuses en elles-mêmes car les nerfs ont été détruits* mais elles sont s<strong>ou</strong>vent accompagnées de brûlures <strong>du</strong> premier <strong>et</strong> <strong>du</strong> deuxièmedegré qui, elles, sont d<strong>ou</strong>l<strong>ou</strong>reuses• risque d'infection très élevéOBSERVATION73


FICHE SIGNALISATION DE SÉCURITÉET LORS DU TRANSPORTDE PRODUITS DANGEREUX. Intro<strong>du</strong>ction• La signalisation j<strong>ou</strong>e un rôle capital non seulement en cas de sinistre (accident,incendie…) mais également p<strong>ou</strong>r leur prévention.• Si les consignes de sécurité (interdiction de fumer par exemple) peuvent êtreconnues <strong>du</strong> personnel de l'entreprise, la signalisation est très s<strong>ou</strong>vent la seule façond'en informer les personnes n<strong>ou</strong>velles <strong>ou</strong> externes à l'entreprise.• La connaissance de c<strong>et</strong>te signalisation peut sauver la vie de la personne non seulementdans l'entreprise mais également dans d'autres entreprises <strong>ou</strong> dans desendroits publics par exemple.. Signalisation de sécurité• Signaux d'interdiction• cercle r<strong>ou</strong>ge sur fond blanc• dessin représentant l'action qu'il est interdit de faire: exemple interdiction defumer• ce dessin est barré d'une ligne r<strong>ou</strong>geSignaux d’interdictionDéfense de fumerFlamme nue interdite<strong>et</strong> défense de fumerInterdit aux piétonsDéfense d'éteindreavec de l'eauEau non potableEntrée interdite auxpersonnes non autoriséesInterdit aux véhiculesde manutentionNe pas t<strong>ou</strong>cher74OBSERVATION


• Signaux d'obligation• disque bleu• dessin représentant l'action qu'il est obligatoire de faire: exemple porter un casque…Signaux d'obligationProtection obligatoirede la vueProtection obligatoirede la têteProtection obligatoirede l'<strong>ou</strong>ïeProtection obligatoiredes voies respiratoiresProtection obligatoiredes piedsProtection obligatoiredes mainsProtection obligatoire<strong>du</strong> corpsProtection obligatoirede la figureProtection indivi<strong>du</strong>elleobligatoire contre les chutesObligation générale(accompagnée le cas échéantd'un panneau additionnel)Passage obligatoirep<strong>ou</strong>r piétonsOBSERVATION75


• Signaux d'avertissement• triangle jaune avec bord noir• dessin représentant le danger possible: exemple présence de matières inflammables,de matières toxiques…Signaux d'avertissementMatières Matières Matières Matières Chargesinflammables explosives toxiques corrosives suspen<strong>du</strong>es<strong>ou</strong> haut<strong>et</strong>empératureVéhicules de Danger Danger Matières Rayonnementmanutention électrique général radioactives laserMatières Radiations Champ Trébuchement Chute aveccomburantes non magnétique dénivellationionisantes importantRisque Basse Matières Atmosphèresbiologique température nocives <strong>ou</strong> explosivesirritantes dangereuses• Signaux p<strong>ou</strong>r la lutte contre l'incendie• carrés <strong>ou</strong> rectangles r<strong>ou</strong>ges• dessin représentant* un moyen de lutte: extincteur, dévidoir, échelle…* une flèche indiquant la direction vers un moyen de lutte …Signaux p<strong>ou</strong>r la lutte contre l'incendieTéléphone Lance à Echelle Extincteur Chemin versp<strong>ou</strong>r la lutte incendie un matérielcontrede lutte contrel'incendiel'incendie76OBSERVATION


• Signaux de sauv<strong>et</strong>age <strong>et</strong> d'évacuation• carrés <strong>ou</strong> rectangles verts• dessin représentant* un dispositif de sauv<strong>et</strong>age: poste de premiers sec<strong>ou</strong>rs, d<strong>ou</strong>che de sécurité, téléphone…* une flèche indiquant la direction vers un dispositif de sauv<strong>et</strong>age…* la direction <strong>ou</strong> l'emplacement des voies d'évacuation <strong>et</strong> des sorties de sec<strong>ou</strong>rsSignaux de sauv<strong>et</strong>ageSignaux p<strong>ou</strong>r évacuation<strong>ou</strong>Poste de premiers Direction vers un poste Direction d'une sortie de sec<strong>ou</strong>rssec<strong>ou</strong>rsde sec<strong>ou</strong>rs <strong>ou</strong> vers undispositif de sauv<strong>et</strong>ageTéléphone p<strong>ou</strong>r Civière Emplacement d'une Emplacement d'une sortiele sauv<strong>et</strong>age <strong>et</strong> sortie <strong>ou</strong> direction vers de sec<strong>ou</strong>rsles premiersune sortie habituellementsec<strong>ou</strong>rsempruntée par lespersonnes présentes dansl'établissement (uniquementp<strong>ou</strong>r une sortie qui satisfaitaux exigences d'une sortiede sec<strong>ou</strong>rs)D<strong>ou</strong>che de sécuritéRinçage des yeuxOBSERVATION77


. Transport de pro<strong>du</strong>its dangereuxIntro<strong>du</strong>ctionSelon le type de transport, la réglementation internationale en vigueur est différente:• transport par r<strong>ou</strong>te:ADR (Agreement of Danger<strong>ou</strong>s goods by Road)* Les informations sont disponibles sur le site de l'Institut <strong>du</strong> Transport R<strong>ou</strong>tierhttp://www.iwt-itr.be• transport par rail: RID, Règlement International concernant le Transport desMarchandises Dangereuses* Les informations sont disponibles sur le site de la SNCBhttp://www.SNCB.be <strong>et</strong> plus spécifiquement B_Cargohttp://www.bcargo.com/F/ab<strong>ou</strong>t/general/index.html• transport par voie navigable:ADNR* Les informations sont disponibles auprès de l'Administration de la Marine <strong>et</strong> dela Navigation Intérieure• transport par mer: IMDG, International Maritime Danger<strong>ou</strong>s Goods-Code* Les informations sont disponibles auprès <strong>du</strong> service public fédéral Mobilité <strong>et</strong>Transport, Inspection Maritime• transport par air: ICAO- OACI, Organisation de l'Aviation Civile Internationale(annexe 18 technical instructions for the safe transport of Danger<strong>ou</strong>s Goods byair)* Les informations sont disponibles auprès de l'Administration de l'Aéronautique<strong>et</strong> auprès des autorités de l'Aéroport National de ZaventemLe reste de la fiche reprend brièvement la signalisation ADR utilisée p<strong>ou</strong>r le transportpar r<strong>ou</strong>te. Ce type de transport est en eff<strong>et</strong> d'une part le plus important <strong>et</strong> d'autrepart concerne le plus grand nombre de travailleurs.Signalisation selon la réglementation ADR(transport par r<strong>ou</strong>te)Le texte compl<strong>et</strong> de la réglementation ADR est disponible sur le sitehttp://www.unece.org/trans/danger/publi/adr/adr2003/ContentsF.html• Selon l'ADR, les classes de marchandises dangereuses (avec les symboles)sont les suivantes:* Classe 1 Matières <strong>et</strong> obj<strong>et</strong>s explosibles* Classe 2 Gaz– 2.1 Inflammable– 2.2 Non Inflammable, non toxique78OBSERVATION


– 2.3 Toxiques* Classe 3 Liquides inflammables* Classe 4– Classe 4.1 Matières solides inflammables, matières autoréactives <strong>et</strong> matièresexplosibles désensibilisées solides– Classe 4.2 Matières suj<strong>et</strong>tes à l'inflammation spontanée– Classe 4.3 Matières qui, au contact de l'eau, dégagent des gaz inflammables* Classe 5– Classe 5.1 Matières comburantes– Classe 5.2 Peroxydes organiquesOBSERVATION79


* Classe 6– Classe 6.1 Matières toxiques– Classe 6.2 Matières infectieuses* Classe 7 Matières radioactives* Classe 8 Matières corrosives* Classe 9 Matières <strong>et</strong> obj<strong>et</strong>s dangereux divers• Chaque rubrique des différentes classes est affectée d'un numéro ONU. Les typesde rubrique utilisés sont les suivants :A. Rubriques indivi<strong>du</strong>elles p<strong>ou</strong>r les matières <strong>et</strong> obj<strong>et</strong>s bien définis, y compris lesrubriques rec<strong>ou</strong>vrant plusieurs isomères, par exemple :– N° ONU 1090: acétone– N° ONU 1104: acétates d'amyle– N° ONU 1194: nitrite d'éthyle en solutionB. Rubriques génériques p<strong>ou</strong>r des gr<strong>ou</strong>pes bien définis de matières <strong>ou</strong> d'obj<strong>et</strong>s,qui ne sont pas des rubriques n.s.a., par exemple :– N° ONU 1133: adhésifs– N° ONU 1266: pro<strong>du</strong>its p<strong>ou</strong>r parfumerie– N° ONU 2757: carbamate pesticide solide toxique– N° ONU 3101: peroxyde organique <strong>du</strong> type b, liquide.C. Rubriques n.s.a. spécifiques c<strong>ou</strong>vrant des gr<strong>ou</strong>pes de matières <strong>ou</strong> d'obj<strong>et</strong>s d'unenature chimique <strong>ou</strong> technique particulière, non spécifiés par ailleurs, par exemple:– N° ONU 1477: nitrates inorganiques, N.S.A.– N° ONU 1987: alcools inflammables, N.S.A.80OBSERVATION


D. Rubriques n.s.a. générales c<strong>ou</strong>vrant des gr<strong>ou</strong>pes de matières <strong>ou</strong> d'obj<strong>et</strong>s ayantune <strong>ou</strong> plusieurs propriétés générales dangereuses, non spécifiés par ailleurs,par exemple :– N° ONU 1325: solide organique, inflammable, N.S.A.– N° ONU 1993: liquide inflammable, N.S.A.* Les rubriques s<strong>ou</strong>s B, C <strong>et</strong> D sont définies comme rubriques collectives.• Le numéro d'identification <strong>du</strong> danger comporte deux <strong>ou</strong> trois chiffres* en général, ils indiquent les dangers suivants :2 Émanation de gaz résultant de pression <strong>ou</strong> d'une réaction chimiqueInflammabilité de matières liquides (vapeurs) <strong>et</strong> gaz <strong>ou</strong> matière liquide autoéchauffante34 Inflammabilité de matière solide <strong>ou</strong> matière solide auto-échauffante5 Comburant (favorise l'incendie)6 Toxicité <strong>ou</strong> danger d'infection7 Radioactivité8 Corrosivité9 Danger de réaction violente spontanée* le d<strong>ou</strong>blement d'un chiffre indique une intensification <strong>du</strong> danger afférent.* lorsque le danger d'une matière peut être indiqué suffisamment par un seulchiffre, ce chiffre est complété par zéro.* les combinaisons de chiffres suivantes ont cependant une signification spéciale:22, 323, 333, 362, 382, 423, 44, 446, 462, 482, 539, 606, 623, 642, 823, 842, 90 <strong>et</strong>99 (voir 5.3.2.3.2 ci-dess<strong>ou</strong>s).* quand le numéro d'identification <strong>du</strong> danger est précédé de la l<strong>et</strong>tre "X", celaindique que la matière réagit dangereusement avec l'eau. P<strong>ou</strong>r de telles matièresl'eau ne peut être utilisée qu'avec l'agrément d'experts.* les numéros d'identification <strong>du</strong> danger sont indiqués dans la colonne (20) <strong>du</strong>tableau A <strong>du</strong> chapitre 3.2 (cliquer ici p<strong>ou</strong>r voir ce tableau <strong>ou</strong> consulter l'adressesuivante http://www.unece.org/trans/danger/publi/adr/adr2003/ContentsF.html) <strong>et</strong>ont la signification suivante:20 gaz asphyxiant <strong>ou</strong> qui ne présente pas de risque subsidiaire22 gaz liquéfié réfrigéré, asphyxiant223 gaz liquéfié réfrigéré, inflammable225 gaz liquéfié réfrigéré, comburant (favorise l'incendie)23 gaz inflammable239 gaz inflammable, p<strong>ou</strong>vant pro<strong>du</strong>ire spontanément une réaction violente25 gaz comburant (favorise l'incendie)26 gaz toxique263 gaz toxique, inflammable265 gaz toxique <strong>et</strong> comburant (favorise l'incendie)268 gaz toxique <strong>et</strong> corrosifmatière liquide inflammable (point d'éclair de 23 °C à 61 °C, valeurs limites30comprises) <strong>ou</strong> matière liquide inflammable <strong>ou</strong> matière solide à l'état fon<strong>du</strong>ayant un point d'éclair supérieur à 61 °C, chauffée à une température égale<strong>ou</strong> supérieure à son point d'éclair, <strong>ou</strong> matière liquide auto-échauffante323matière liquide inflammable réagissant avec l'eau en dégageant des gazinflammablesX323matière liquide inflammable réagissant dangereusement avec l'eau en dégageantdes gaz inflammables 133 matière liquide très inflammable (point d'éclair inférieur à 23 °C)333 matière liquide pyrophoriqueX333 matière liquide pyrophorique réagissant dangereusement avec l'eau 11 L'eau ne doit pas être utilisée, sauf sur autorisation des experts.OBSERVATION81


336 matière liquide très inflammable <strong>et</strong> toxique338 matière liquide très inflammable <strong>et</strong> corrosiveX338matière liquide très inflammable <strong>et</strong> corrosive, réagissant dangereusementavec l'eau1339matière liquide très inflammable, p<strong>ou</strong>vant pro<strong>du</strong>ire spontanément une réactionviolentematière liquide inflammable (point d'éclair de 23 °C à 61 °C, valeurs limites36 comprises), présentant un degré mineur de toxicité, <strong>ou</strong> matière liquideauto-échauffante <strong>et</strong> toxique362matière liquide inflammable, toxique, réagissant avec l'eau en ém<strong>et</strong>tant desgaz inflammablesX362matière liquide inflammable, toxique, réagissant dangereusement avec l'eauen dégageant des gaz inflammables 1368 matière liquide inflammable, toxique <strong>et</strong> corrosivematière liquide inflammable (point d'éclair de 23 °C à 61 °C, valeurs limites38 comprises), présentant un degré mineur de corrosivité, <strong>ou</strong> matière liquideauto-échauffante <strong>et</strong> corrosive382matière liquide inflammable, corrosive, réagissant avec l'eau en dégageantdes gaz inflammablesX382matière liquide inflammable, corrosive, réagissant dangereusement avec l'eauen dégageant des gaz inflammables 139 liquide inflammable, p<strong>ou</strong>vant pro<strong>du</strong>ire spontanément une réaction violente40matière solide inflammable <strong>ou</strong> matière autoréactive <strong>ou</strong> matière auto-échauffante423 matière solide réagissant avec l'eau en dégageant des gaz inflammablesX423matière solide inflammable, réagissant dangereusement avec l'eau en dégageantdes gaz inflammables 143 matière solide spontanément inflammable (pyrophorique)44matière solide inflammable qui, à une température élevée, se tr<strong>ou</strong>ve à l'étatfon<strong>du</strong>446matière solide inflammable <strong>et</strong> toxique qui, à une température élevée, s<strong>et</strong>r<strong>ou</strong>ve à l'état fon<strong>du</strong>46 matière solide inflammable <strong>ou</strong> auto-échauffante, toxique462matière solide toxique, réagissant avec l'eau en dégageant des gaz inflammablesX462matière solide, réagissant dangereusement avec l'eau, en dégageant des gaztoxiques 148 matière solide inflammable <strong>ou</strong> auto-échauffante, corrosive482matière solide corrosive, réagissant avec l'eau en dégageant des gaz inflammablesX482matière solide, réagissant dangereusement avec l'eau, en dégageant des gazcorrosifs 150 matière comburante (favorise l'incendie)539 peroxyde organique inflammable55 matière très comburante (favorise l'incendie)556 matière très comburante (favorise l'incendie), toxique558 matière très comburante (favorise l'incendie) <strong>et</strong> corrosive559matière très comburante (favorise l'incendie) p<strong>ou</strong>vant pro<strong>du</strong>ire spontanémentune réaction violente56 matière comburante (favorise l'incendie), toxique568 matière comburante (favorise l'incendie), toxique, corrosive58 matière comburante (favorise l'incendie), corrosive59matière comburante (favorise l'incendie) p<strong>ou</strong>vant pro<strong>du</strong>ire spontanémentune réaction violente60 matière toxique <strong>ou</strong> présentant un degré mineur de toxicité606 matière infectieuse1 L'eau ne doit pas être utilisée, sauf sur autorisation des experts.82OBSERVATION


623matière toxique liquide, réagissant avec l'eau, en dégageant des gaz inflammables63matière toxique <strong>et</strong> inflammable (point d'éclair de 23 °C à 61 °C, valeurslimites comprises)638matière toxique <strong>et</strong> inflammable (point d'éclair de 23 °C à 61 °C, valeurslimites comprises) <strong>et</strong> corrosive639matière toxique <strong>et</strong> inflammable (point d'éclair égal <strong>ou</strong> inférieur à 61 °C),p<strong>ou</strong>vant pro<strong>du</strong>ire spontanément une réaction violente64 matière toxique solide, inflammable <strong>ou</strong> auto-échauffante642matière toxique solide, réagissant avec l'eau en dégageant des gaz inflammables65 matière toxique <strong>et</strong> comburante (favorise l'incendie)66 matière très toxique663 matière très toxique <strong>et</strong> inflammable (point d'éclair égal <strong>ou</strong> inférieur à 61°C)664 matière très toxique solide, inflammable <strong>ou</strong> auto-échauffante665 matière très toxique <strong>et</strong> comburante (favorise l'incendie)668 matière très toxique <strong>et</strong> corrosive669 matière très toxique, p<strong>ou</strong>vant pro<strong>du</strong>ire spontanément une réaction violente68 matière toxique <strong>et</strong> corrosive69matière toxique <strong>ou</strong> présentant un degré mineur de toxicité, p<strong>ou</strong>vant pro<strong>du</strong>irespontanément une réaction violente70 matière radioactive72 gaz radioactif723 gaz radioactif, inflammable73matière liquide radioactive, inflammable (point d'éclair égal <strong>ou</strong> inférieur à61°C)74 matière solide radioactive, inflammable75 matière radioactive, comburante (favorise l'incendie)76 matière radioactive, toxique78 matière radioactive, corrosive80 matière corrosive <strong>ou</strong> présentant un degré mineur de corrosivitéX80matière corrosive <strong>ou</strong> présentant un degré mineur de corrosivité réagissantdangereusement avec l'eau 1823matière corrosive liquide, réagissant avec l'eau en dégageant des gaz inflammables83matière corrosive <strong>ou</strong> présentant un degré mineur de corrosivité <strong>et</strong> inflammable(point d'éclair de 23 °C à 61 °C, valeurs limites comprises)matière corrosive <strong>ou</strong> présentant un degré mineur de corrosivité <strong>et</strong> inflammableX83(point d'éclair de 23 °C à 61 °C, valeurs limites comprises) réagissantdangereusement avec l'eau 1matière corrosive <strong>ou</strong> présentant un degré mineur de corrosivité <strong>et</strong> inflammable839(point d'éclair de 23 °C à 61 °C, valeurs limites comprises), p<strong>ou</strong>vantpro<strong>du</strong>ire spontanément une réaction violentematière corrosive <strong>ou</strong> présentant un degré mineur de corrosivité <strong>et</strong> inflammableX839(point d'éclair de 23 °C à 61 °C, valeurs limites comprises), p<strong>ou</strong>vantpro<strong>du</strong>ire spontanément une réaction violente <strong>et</strong> réagissant dangereusementavec l'eau 184 matière corrosive solide, inflammable <strong>ou</strong> autoéchauffante842matière corrosive solide, réagissant avec l'eau en dégageant des gaz inflammables85matière corrosive <strong>ou</strong> présentant un degré mineur de corrosivité <strong>et</strong> comburante(favorise l'incendie)856matière corrosive <strong>ou</strong> présentant un degré mineur de corrosivité <strong>et</strong> comburante(favorise l'incendie) <strong>et</strong> toxique86 matière corrosive <strong>ou</strong> présentant un degré mineur de corrosivité <strong>et</strong> toxique88 matière très corrosive1 L'eau ne doit pas être utilisée, sauf sur autorisation des experts.OBSERVATION83


X88 matière très corrosive réagissant dangereusement avec l'eau 1883matière très corrosive <strong>et</strong> inflammable (point d'éclair de 23 °C à 61 °C,valeur limites comprises)884 matière très corrosive solide, inflammable <strong>ou</strong> auto-échauffante885 matière très corrosive <strong>et</strong> comburante (favorise l'incendie)886 matière très corrosive <strong>et</strong> toxiqueX886 matière très corrosive <strong>et</strong> toxique, réagissant dangereusement avec l'eau 189matière corrosive <strong>ou</strong> présentant un degré mineur de corrosivité p<strong>ou</strong>vantpro<strong>du</strong>ire spontanément une réaction violente90matière dangereuse <strong>du</strong> point de vue de l'environnement, matières dangereusesdiverses99 matières dangereuses diverses transportées à chaud1 L'eau ne doit pas être utilisée, sauf sur autorisation des experts.• Exemple de panneau orange portant un numéro d'identification <strong>du</strong> danger <strong>et</strong> unnuméro ONU* caractéristiques <strong>du</strong> panneau:– fond orange avec bord– ligne horizontale <strong>et</strong> chiffres noir: épaisseur 15 mm.* numéro d'identification <strong>du</strong> danger (2 <strong>ou</strong> 3 chiffres, précédés le cas échéant dela l<strong>et</strong>tre X* numéro ONU (4 chiffres)* dimensions– 10 cm de haut p<strong>ou</strong>r les chiffres– 40 cm de longueur sur minimum 30 cm de hauteur84OBSERVATION


FICHE RÉGLEMENTATION. Intro<strong>du</strong>ction• La réglementation en matière <strong>d'incendie</strong> est abondante:• RGPT (articles 52 <strong>et</strong> 63bis)• de nombreux arrêtés royaux notamment sur la construction des bâtiments• des normes auxquelles les autorités peuvent faire référence•…• En plus de c<strong>et</strong>te réglementation, des prescriptions particulières peuvent être imposéespar les compagnies d'assurance à l'entreprise au moyen de la police d'assurancecontractée par celle-ci.• L'article 52 <strong>du</strong> RGPT concerne plus les obligations des employeurs <strong>et</strong> l'organisationde la lutte contre l'incendie sur les lieux de travail• L'article 63bis <strong>du</strong> RGPT concerne l'éclairage de sûr<strong>et</strong>é qui doit être suffisant p<strong>ou</strong>rperm<strong>et</strong>tre l'évacuation des personnes lorsque l'éclairage artificiel fait défaut. Article <strong>du</strong> RGPTLa présente section présente le contenu <strong>et</strong> les grandes lignes de c<strong>et</strong> article 52.• Obligations de l'employeur• Comportements au feu des éléments <strong>et</strong> matériaux de construction• Classification des locaux selon le danger• gr<strong>ou</strong>pe 1: très dangereux• gr<strong>ou</strong>pe 2: moyennement dangereux• gr<strong>ou</strong>pe 3: sans danger particulier• Construction des bâtiments• Accès au bâtiment (en cas d'évacuation)• portes vers extérieur p<strong>ou</strong>vant t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs être <strong>ou</strong>vertes rapidement• accès p<strong>ou</strong>r les services de sec<strong>ou</strong>rs• Dégagements <strong>et</strong> évacuation• signalisation des sorties <strong>et</strong> des voies qui y con<strong>du</strong>isent•…• Installation de gaz• Installation de chauffage• Prévention des incendies• opérations à feu <strong>ou</strong>vert, à flamme nue <strong>ou</strong> à point chaud• utilisation de liquides <strong>ou</strong> gaz inflammables* limiter les quantités au strict minimum*…• séparation des matières inflammables <strong>et</strong> explosives des foyers <strong>ou</strong> s<strong>ou</strong>rces dechaleur• interdiction d'accumuler des chiffons <strong>et</strong> des déch<strong>et</strong>s facilement inflammables(auto-combustion)• installation des dépôts de liquides <strong>ou</strong> gaz inflammables en dehors des locaux d<strong>et</strong>ravailOBSERVATION85


• Moyens de lutte contre l'incendie• obligation de l'employeur de prévoir un équipement de lutte suffisant <strong>et</strong> adaptéaux circonstances• le matériel de lutte doit être* en bon état* entr<strong>et</strong>enu* protégé contre le gel* bien signalé* aisément accessible* judicieusement réparti* opérationnel immédiatement• Moyens d'annonce, d'alerte <strong>et</strong> d'alarme• obligation de l'employeur de m<strong>et</strong>tre en place un système d'annonce, d'alerte <strong>et</strong>d'alarme si:* il emploie au moins 50 travailleurs* <strong>ou</strong> lorsque le bâtiment abrite un local <strong>du</strong> gr<strong>ou</strong>pe 1* <strong>ou</strong> lorsque le bâtiment possède plusieurs étages• annonce aux services de sec<strong>ou</strong>rs en cas de déc<strong>ou</strong>verte d'un incendie* soit par téléphone: affichage des numéros d'urgence (112), information desoccupants…* soit par un b<strong>ou</strong>ton p<strong>ou</strong>ssoir relié à un central avec transmission automatiqueaux services de sec<strong>ou</strong>rs• alerte: information donnée à des personnes déterminées de l'existence d'undébut <strong>d'incendie</strong> <strong>ou</strong> d'un danger• alarme: avertissement donné à l'ensemble des personnes séj<strong>ou</strong>rnant en un lieudéterminé d'évacuer ce lieu• les postes d'alerte <strong>et</strong> d'alarme doivent être* en nombre suffisant <strong>et</strong> aisément accessibles* en bon état* entr<strong>et</strong>enus* judicieusement répartis* bien signalés• les signaux d'alerte <strong>et</strong> d'alarme ne peuvent pas être confon<strong>du</strong>s entre eux ni avecd'autres signaux• l'alerte est donnée dans t<strong>ou</strong>s les cas de début <strong>d'incendie</strong>• Service privé de prévention <strong>et</strong> de lutte contre l'incendie• l'employeur est tenu d'organiser en consultation avec le service externe <strong>d'incendie</strong>(service régional <strong>d'incendie</strong> SRI) <strong>ou</strong> un service privé de prévention <strong>et</strong> delutte contre l'incendie* lorsqu'il emploie au moins 50 travailleurs* <strong>ou</strong> lorsque le bâtiment abrite un local <strong>du</strong> gr<strong>ou</strong>pe 1• la liste des membres est affichée dans l'établissement• des exercices d'alerte, d'alarme <strong>et</strong> d'évacuation doivent être réalisés au moinsune fois l'an• Contrôle périodique• l'employeur doit contrôler périodiquement* le matériel de lutte* le matériel d'alerte <strong>et</strong> d'alarme* les installations électriques* les installations de chauffage* les installations de gaz86OBSERVATION


• Information <strong>du</strong> personnel• des consignes en cas <strong>d'incendie</strong> doivent être affichées en nombre suffisant <strong>et</strong> endes endroits apparents• elles doivent entre autres contenir:* l'alerte de la direction <strong>et</strong> des préposés à la lutte contre l'incendie* l'alerte aux services de sec<strong>ou</strong>rs* les dispositions à prendre p<strong>ou</strong>r donner l'alarme* les dispositions à prendre p<strong>ou</strong>r assurer la sécurité <strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r évacuer les personnes* la mise en œuvre des moyens de lutte disponibles dans l'établissement* les dispositions à prendre p<strong>ou</strong>r faciliter l'intervention des services de sec<strong>ou</strong>rs• Divers• un plan tenu à j<strong>ou</strong>r des étages doit être affiché près des escaliers qui y con<strong>du</strong>isent• il doit reprendre la disposition <strong>et</strong> l'affectation des locaux <strong>du</strong> premier <strong>et</strong> <strong>du</strong>deuxième gr<strong>ou</strong>pe•…. La législation spécifique aux atmosphèresexplosives (ATEX)Les deux directives européennes c<strong>ou</strong>ramment appelées ATEX (ATmosphèresEXplosives) ont été transposées dans la législation belge:• Directive 94/9/CE (ATEX95 où encore ATEX équipements) définissant lesconditions auxquelles les appareils <strong>et</strong> systèmes de protection doivent satisfairedans les zones à risque <strong>d'explosion</strong> (zone Ex)• transposée par l'AR <strong>du</strong> 22 juin 1999• Directive 1999/92/CE (ATEX137 où encore ATEX travailleurs) définissant lesprescriptions minimales de sécurité à prendre dans les entreprises p<strong>ou</strong>r protégerles travailleurs susceptibles d'être exposés à des atmosphères explosives• transposée par l'AR <strong>du</strong> 26 mars 2003OBSERVATION87


FICHE RÉGLEMENTATION. La réglementation en matières <strong>d'incendie</strong> estcontenue dans:• Le RGPT (articles 52 <strong>et</strong> 63bis)• Le code sur le bien être au travail* loi de 1996 <strong>et</strong> arrêtés royaux de 1998 reprenant notamment– la prévention incendie dans les obligations de l'employeur (article 17) <strong>et</strong> lesmissions <strong>du</strong> service interne de prévention <strong>et</strong> de protection (article 5)– les procé<strong>du</strong>res d'urgence, en ce compris les mesures en cas de situation dedanger grave <strong>et</strong> immédiat <strong>et</strong> celles concernant les premiers sec<strong>ou</strong>rs, la luttecontre l'incendie <strong>et</strong> l'évacuation des travailleurs (article 9)– la signalisation de sécurité <strong>et</strong> de santé au travail (article 6 <strong>et</strong> annexes I, II <strong>et</strong> VI)– les prescriptions concernant l'identification <strong>et</strong> la localisation des équipementsde lutte contre l'incendie (annexe IV)– les articles <strong>du</strong> Titre III, Chapitre IV, Section 9 "Dépôts de liquides inflammables",S<strong>ou</strong>s-section 8 "Protection contre l'incendie"• La législation spécifique aux atmosphères explosives (ATEX)* directive 94/9/CE (ATEX95 où encore ATEX équipements) transposée parl'AR <strong>du</strong> 22 juin 1999* directive 1999/92/CE (ATEX137 où encore ATEX travailleurs) transposéepar l'AR <strong>du</strong> 26 mars 2003• certains articles <strong>du</strong> RGIE• de nombreux arrêtés royaux notamment sur la construction des bâtiments:* Arrêté royal <strong>du</strong> 7 juill<strong>et</strong> 1994 fixant les normes de base en matière de préventioncontre l'incendie <strong>et</strong> l'explosion, auxquelles les bâtiments n<strong>ou</strong>veaux doiventsatisfaire. (MB 26.4.95)* Arrêté royal <strong>du</strong> 19 décembre 1997 modifiant l'arrêté royal <strong>du</strong> 7 juill<strong>et</strong> 1994fixant les normes de base en matière de prévention contre l'incendie <strong>et</strong> l'explosion,auxquelles les bâtiments n<strong>ou</strong>veaux doivent satisfaire. (MB 30.12.97)* Arrêté royal <strong>du</strong> 4 avril 2003. - modifiant l'arrêté royal <strong>du</strong> 7 juill<strong>et</strong> 1994 fixant lesnormes de base en matière de prévention contre l'incendie <strong>et</strong> l'explosion, auxquellesles bâtiments n<strong>ou</strong>veaux doivent satisfaire (MB 05.05.03)* Proj<strong>et</strong> d'annexe 6 de l'A.R. <strong>du</strong> 19 décembre 1997 fixant les normes de base enmatière de prévention incendie auxquelles les n<strong>ou</strong>veaux bâtiments classés dansla catégorie "bâtiments in<strong>du</strong>striels" doivent satisfaire.*…• des normes sur les bâtiments* NBN S 21-201 - Protection contre l'incendie dans les bâtiments - Terminologie* NBN S 21-202 - Protection contre l'incendie dans les bâtiments - Bâtiments élevés<strong>et</strong> bâtiments moyens - Conditions générales* NBN S 21-203 - Protection contre l'incendie dans les bâtiments - Réaction aufeu des matériaux - Bâtiments élevés <strong>et</strong> moyens* NBN S 21-204 - Protection contre l'incendie dans les bâtiments - Bâtiments scolaires- Conditions générales <strong>et</strong> réaction au feu*…88ANALYSE


Permisde bâtirBâtiments bas< 10 mBâtiments moyens10 à 25 mAvant 72 Néant Néant NéantBâtiments élevés> 25 m22.12.72 Néant Néant AR 04.12.721980 NéantNBNS 21-201,S 21-202,S 21-203NBNS 21-201,S 21-202,S 21-20326.05.95 Néant AR 07.07.94 AR 07.07.9431.12.97 AR 19.12.97 AR 19.12.97 AR 19.12.97• des normes sur les extincteurs* NBN EN 3-1 - Extincteurs <strong>d'incendie</strong> portatifs - Partie 1: Appellation, <strong>du</strong>rée defonctionnement, foyers types des classes A <strong>et</strong> B* NBN EN 3-2 - Extincteurs <strong>d'incendie</strong> portatifs - Partie 2: Étanchéité, essai diélectrique,essai de tassement, dispositions spéciales* NBN EN 3-3 - Extincteurs <strong>d'incendie</strong> portatifs - Partie 3: Construction, résistanceà la pression, essais mécaniques* NBN EN 3-4 - Extincteurs <strong>d'incendie</strong> portatifs - Partie 4: Charges, foyers minimauxexigibles* NBN EN 3-5 - Extincteurs <strong>d'incendie</strong> portatifs - Partie 5: Spécifications <strong>et</strong> essaiscomplémentaires* NBN EN 3-6 - Extincteurs <strong>d'incendie</strong> portatifs - Partie 6: Modalités visant à évaluerla conformité des extincteurs portatifs conformément à EN 3 partie 1 à partie5* NBN S 21-050 proj<strong>et</strong> - Inspection <strong>et</strong> maintenance des extincteurs <strong>d'incendie</strong>portatifs• des normes sur les détecteurs automatiques* NBN S21-100 - Matériel de sauv<strong>et</strong>age <strong>et</strong> de lutte contre l'incendie -Conception des installations généralisées de détection automatique <strong>d'incendie</strong>par détecteur ponctuel* NBN S 21-110 - Symboles graphiques p<strong>ou</strong>r les installations de détection automatique<strong>d'incendie</strong>* NBN EN 54 - Systèmes de détection <strong>et</strong> d'alarme incendie*…• des normes sur les installations automatiques d'extinction* NBN S 21-027 - Matériel de sauv<strong>et</strong>age <strong>et</strong> de lutte contre l'incendie:Approvisionnement en eau des installations d'extinction automatiques hydrauliques* NBN S 21-028 - Matériel de sauv<strong>et</strong>age <strong>et</strong> de lutte contre l'incendie:Technologie des installations d'extincteurs automatiques hydrauliques <strong>et</strong> dispositionscommunes à t<strong>ou</strong>tes les installations* EN 12845 Proj<strong>et</strong> - Installations fixes de lutte contre l'incendie: Systèmes d'extinctionautomatique <strong>du</strong> type sprinkler: Calcul <strong>et</strong> installation• des directives européennes* règlement CE 2037/2000 <strong>du</strong> Parlement européen <strong>et</strong> <strong>du</strong> Conseil <strong>du</strong> 29 juin 2000relatif à des substances qui appauvrissent la c<strong>ou</strong>che d'ozone. J<strong>ou</strong>rnal officiel desCE L 244, 29 septembre 2000– interdiction progressive de mise sur le marché <strong>et</strong> d'utilisation des pro<strong>du</strong>its <strong>et</strong>des équipements qui contiennent de ces substances <strong>et</strong> notamment les halons<strong>et</strong> HCFC utilisé en protection incendie– le tableau ci-après résume les mesures relatives à la protection contre l'incendie.*…ANALYSE89


• des circulaires ministérielles• des règlements communaux• des textes légaux provenant, soit des communautés, soit des régions, selon lacatégorie de bâtiments auxquels ils s'adressent: maisons de soins de santé, hôtels…Mesures relatives à l'interdiction des halons <strong>et</strong> des HCFCdans les systèmes de protection incendie:règlement CE 2037/2000 <strong>du</strong> Parlement européen <strong>et</strong><strong>du</strong> Conseil <strong>du</strong> 29 juin 2000ActivitéDates d'interdiction p<strong>ou</strong>r:HalonsHCFCPro<strong>du</strong>ction 01.01.1994 01.01.2026Mise sur le marché <strong>et</strong>utilisationMise hors service de t<strong>ou</strong>sles systèmes deprotection contre lesincendies <strong>et</strong> desextincteurs p<strong>ou</strong>rrécupération <strong>et</strong>destructionRécupération p<strong>ou</strong>rdestructionIl s'agit des halons qui sont:- récupérés,- recyclés,- régénérés dans dessystèmes de protectioncontre les incendiesexistant au 01.01.200301.01.2004 Non préciséNon préciséIl s'agit des halons contenusdans les systèmes deprotection contre l'incendie<strong>et</strong> les extincteurs récupérésau c<strong>ou</strong>rs des opérations demaintenance <strong>et</strong> d'entr<strong>et</strong>iendes équipements <strong>ou</strong> avant ledémontage <strong>ou</strong> l'éliminationde ces équipements01.01.2010sauf p<strong>ou</strong>r l'utilisation commeagents de lutte contre lesincendies dans les systèmesde protection destinés p<strong>ou</strong>rles applications critiquesmentionnées à l'annexe VII <strong>et</strong>s<strong>ou</strong>s certaines conditionsNon préciséIl s'agit des substancescontenues dans les systèmesde protection contrel'incendie <strong>et</strong> les extincteursrécupérés au c<strong>ou</strong>rs desopérations de maintenance<strong>et</strong> d'entr<strong>et</strong>ien deséquipements <strong>ou</strong> avant ledémontage <strong>ou</strong> l'éliminationde ces équipements. L'article bis <strong>du</strong> RGPT concerne l'éclairage desûr<strong>et</strong>é.• Les établissements qui doivent être p<strong>ou</strong>rvus d'un éclairage artificiel, doivent êtreéquipés d'un éclairage de sûr<strong>et</strong>é suffisant p<strong>ou</strong>r perm<strong>et</strong>tre l'évacuation des personneslorsque l'éclairage artificiel fait défaut.• Dans les bâtiments où séj<strong>ou</strong>rnent habituellement plus de cent personnes, l'éclairagede sûr<strong>et</strong>é doit s'allumer automatiquement dès que l'éclairage général faitdéfaut. Dans ce cas, il doit être alimenté:* soit par une batterie d'accumulateurs électriques;* soit par un raccordement au réseau public à basse tension, lorsque l'éclairagegénéral est alimenté par le c<strong>ou</strong>rant d'un transformateur statique raccordé auréseau à haute tension <strong>et</strong> installé dans l'établissement <strong>ou</strong> à proximité de celui-ci;* soit par un gr<strong>ou</strong>pe électrogène90ANALYSE


. L'article <strong>du</strong> RGPT• L'article 52 <strong>du</strong> RGPT concerne plus les obligations des employeurs <strong>et</strong> l'organisationde la lutte contre l'incendie. Les autres documents sont en général destinésaux concepteurs <strong>et</strong> aux gestionnaires des bâtiments <strong>et</strong> locaux, aux fabricants dematériel de lutte incendie, aux gestionnaires de bâtiments spécifiques (stade defootball, salle de spectacle…), …• La fiche suivante a p<strong>ou</strong>r but de présenter dans les grandes lignes le contenu de c<strong>et</strong>article 52 <strong>du</strong> RGPT, ainsi que quelques-uns des articles <strong>du</strong> RGIE liés au risque<strong>d'incendie</strong> <strong>et</strong> certaines recommandations sur la construction des bâtiments(Arrêtés royaux <strong>du</strong> 7 juill<strong>et</strong> 1994 <strong>et</strong> <strong>du</strong> 19 décembre 1997). La législation spécifique aux atmosphèresexplosives (ATEX)• Directive 94/9/CE (ATEX95 où encore ATEX équipements) transposée parl'AR <strong>du</strong> 22 juin 1999• comme t<strong>ou</strong>te directive économique (article 95 <strong>du</strong> traité de Rome):* elle concerne:– la libre circulation des pro<strong>du</strong>its– les exigences essentielles en matière de santé <strong>et</strong> sécurité imposées à t<strong>ou</strong>tesles machines p<strong>ou</strong>r qu’elles puissent être mises en vente sur le marchéeuropéen* elle se rapporte donc à la fabrication <strong>et</strong> à la mise sur le marché de ces machinesen veillant à garantir un niveau de protection suffisant p<strong>ou</strong>r les consommateurs• les principaux points de c<strong>et</strong> AR <strong>du</strong> 22 juin 1999 <strong>et</strong> qui concernent les utilisateursde ces équipements sont:* Champ d'application– Le présent arrêté s'applique aux appareils <strong>et</strong> aux systèmes de protectiondestinés à être utilisés en atmosphères explosibles.– Entrent également dans le champ d'application <strong>du</strong> présent arrêté, les dispositifsde sécurité, de contrôle <strong>et</strong> de réglage destinés à être utilisés en dehorsd'atmosphères explosibles mais qui sont nécessaires <strong>ou</strong> qui contribuent aufonctionnement sûr des appareils <strong>et</strong> systèmes de protection au regard des<strong>risques</strong> <strong>d'explosion</strong>.* Définitions– Appareils <strong>et</strong> systèmes de protection destinés à être utilisés en atmosphèresexplosiblesa)Par appareils, on entend: les machines, les matériels, les dispositifs fixes <strong>ou</strong>mobiles, les organes de commande, l'instrumentation <strong>et</strong> les systèmes dedétection <strong>et</strong> de prévention qui, seuls <strong>ou</strong> combinés, sont destinés à la pro<strong>du</strong>ction,au transport, au stockage, à la mesure, à la régulation, à la conversiond'énergie <strong>et</strong> à la transformation de matériaux <strong>et</strong> qui, par les s<strong>ou</strong>rcespotentielles d'inflammation qui leur sont propres, risquent de provoquerle déclenchement d'une explosion.b)Sont considérés comme systèmes de protection: les dispositifs autres queles composants des appareils définis ci-dessus, dont la fonction est d'arrêterimmédiatement les explosions naissantes <strong>et</strong>/<strong>ou</strong> de limiter la zoneaffectée par une explosion <strong>et</strong> qui sont mis séparément sur le marchécomme systèmes à fonction autonome.c)Sont appelées «composants» les pièces qui sont essentielles au fonctionnementsûr des appareils <strong>et</strong> des systèmes de protection mais qui n'ont pasde fonction autonome.ANALYSE91


– Atmosphère explosiveMélange avec l'air, dans les conditions atmosphériques, de substances inflammabless<strong>ou</strong>s forme de gaz, vapeurs, br<strong>ou</strong>illards <strong>ou</strong> p<strong>ou</strong>ssières, dans lequel,après inflammation, la combustion se propage à l'ensemble <strong>du</strong> mélange nonbrûlé.– Atmosphère explosibleAtmosphère susceptible de devenir explosive par suite des conditions locales<strong>et</strong> opérationnelles.– Gr<strong>ou</strong>pes <strong>et</strong> catégories d'appareilsLe gr<strong>ou</strong>pe d'appareils I est celui des appareils destinés aux travaux s<strong>ou</strong>terrainsdes mines <strong>et</strong> aux parties de leurs installations de surface, susceptiblesd'être mis en danger par le gris<strong>ou</strong> <strong>et</strong>/<strong>ou</strong> des p<strong>ou</strong>ssières combustibles.- catégorie M1- catégorie M2Le gr<strong>ou</strong>pe d'appareils II est celui des appareils destinés à être utilisésdans d'autres lieux susceptibles d'être mis en danger par des atmosphèresexplosives.- catégorie 1- catégorie 2- catégorie 3P<strong>ou</strong>r les appareils <strong>du</strong> gr<strong>ou</strong>pe II, le marquage de l'appareil doit reprendre lal<strong>et</strong>tre G p<strong>ou</strong>r les atmosphères explosives <strong>du</strong>es à la présence de gaz, devapeurs <strong>ou</strong> de br<strong>ou</strong>illards, <strong>et</strong> la l<strong>et</strong>tre D p<strong>ou</strong>r les atmosphères explosives<strong>du</strong>es à la présence de p<strong>ou</strong>ssières• Directive 1999/92/CE (ATEX137 où encore ATEX travailleurs) transposéepar l'AR <strong>du</strong> 26 mars 2003• comme t<strong>ou</strong>te directive sociale (article 137 <strong>du</strong> traité de Rome):* elle concerne:– la protection des personnes– les prescriptions minimales que ces machines doivent remplir p<strong>ou</strong>r p<strong>ou</strong>voirêtre utilisées en sécurité par les travailleurs. Les états membres peuventimposer des prescriptions plus sévères si ces dernières n’ont pas de répercussionséconomiques• les principaux points de l'AR <strong>du</strong> 26 mars 2003 sont:* art 3: l’employeur prend, aux fins de la prévention des explosions <strong>et</strong> de la protectioncontre celles-ci, les mesures techniques <strong>et</strong>/<strong>ou</strong> organisationnellesappropriées au type d’exploitation, par ordre de priorité <strong>et</strong> sur la base desprincipes suivants :– 1° empêcher la formation d’atmosphères explosives <strong>ou</strong>, si la nature de l’activiténe le perm<strong>et</strong> pas;– 2° éviter l’inflammation d’atmosphères explosives <strong>et</strong>– 3° atténuer les eff<strong>et</strong>s nuisibles d’une explosion dans l’intérêt <strong>du</strong> bien-êtredes travailleurs.* art4: l’employeur évalue les <strong>risques</strong> spécifiques créés par des atmosphèresexplosives, en tenant compte au moins :– 1° de la probabilité que des atmosphères explosives se présenteront <strong>et</strong> persisteront;– 2° de la probabilité que des s<strong>ou</strong>rces d’inflammation, y compris des déchargesélectrostatiques, seront présentes <strong>et</strong> deviendront actives <strong>et</strong> effectives;– 3° des installations, des substances utilisées, des procédés <strong>et</strong> de leurs interactionséventuelles;– 4° de l’éten<strong>du</strong>e des conséquences prévisibles.* art5: afin de préserver la sécurité <strong>et</strong> la santé des travailleurs, <strong>et</strong> en applicationdes principes généraux de prévention, l’employeur prend les mesures nécessairesp<strong>ou</strong>r créer un environnement de travail sûr <strong>et</strong> assurer une surveillanceappropriée92ANALYSE


* art6: l'employeur est responsable p<strong>ou</strong>r t<strong>ou</strong>tes les questions relevant de soncontrôle, lorsque des travailleurs de plusieurs entreprises sont présents sur unmême lieu de travail. L'employeur précise les mesures <strong>et</strong> les modalités de c<strong>et</strong>tecoordination dans le document relatif à la protection contre les explosions* art7: l’employeur subdivise en zones les emplacements où des atmosphèresexplosives peuvent se présenter, conformément à l’annexe I: zones 0,1,2, 20,21, 22 (voir fiche 10)– le Service interne p<strong>ou</strong>r la Prévention <strong>et</strong> la Protection au Travail, <strong>et</strong> si celas’impose en vue des compétences nécessaires en matière de prévention desexplosions, la section chargée de la gestion des <strong>risques</strong> <strong>du</strong> Service externep<strong>ou</strong>r la Prévention <strong>et</strong> la Protection au Travail est impliquée à la subdivisionen zones des lieux où des atmosphères explosives peuvent se présenter.– l’employeur veille à ce que les prescriptions minimales figurant à l’annexe IIsoient appliquées à ces zones– les emplacements où des atmosphères explosives peuvent se former enquantités susceptibles de m<strong>et</strong>tre en danger le bien-être des travailleurs, sontsignalés au niveau de leurs accès respectifs, conformément à l’annexe III.* art8: l’employeur s’assure qu’un document, ci-après dénommé "documentrelatif à la protection contre les explosions", est établi <strong>et</strong> tenu à j<strong>ou</strong>r. Ledocument relatif à la protection contre les explosions doit, en particulier, faireapparaître :– 1° que les <strong>risques</strong> d’explosions ont été déterminés <strong>et</strong> évalués;– 2° que des mesures adéquates seront prises p<strong>ou</strong>r atteindre les objectifs <strong>du</strong>présent arrêté;– 3° quels sont les emplacements classés en zones conformément à l’annexeI;– 4° quels sont les emplacements auxquels s’appliquent les prescriptions minimalesétablies à l’annexe II;– 5° que les lieux <strong>et</strong> les équipements de travail, y compris les dispositifsd’alarme, sont conçus, utilisés <strong>et</strong> entr<strong>et</strong>enus en tenant dûment compte de lasécurité;– 6° que des dispositions ont été prises p<strong>ou</strong>r que l’utilisation des équipementsde travail soit sûreLe document relatif à la protection contre les explosions relatif aux lieux d<strong>et</strong>ravail, équipements de travail <strong>ou</strong> processus de travail déjà utilisés <strong>ou</strong> mis à ladisposition des travailleurs avant le 30 juin 2003 <strong>ou</strong> plus tard, doit être élaboréle 30 juin 2003 au plus tard.Le document relatif à la protection contre les explosions doit être révisé lorsquedes modifications, des extensions <strong>ou</strong> des transformations notables sontapportées notamment aux lieux de travail, aux équipements de travail <strong>ou</strong> àl’organisation <strong>du</strong> travail.* art9:– les équipements de travail qui sont déjà utilisés <strong>ou</strong> mis p<strong>ou</strong>r la première foisà la disposition des travailleurs avant le 30 juin 2003 doivent satisfaire à partirde c<strong>et</strong>te date aux prescriptions figurant à l’annexe II, partie A– les équipements de travail qui sont mis p<strong>ou</strong>r la première fois à la dispositiondes travailleurs le 30 juin 2003 <strong>ou</strong> plus tard, doivent satisfaire aux prescriptionsfigurant à l’annexe II, parties A <strong>et</strong> B– les lieux de travail comprenant des emplacements où des atmosphèresexplosives peuvent se présenter <strong>et</strong> qui sont déjà utilisés avant le 30 juin2003 doivent satisfaire, au plus tard trois ans après c<strong>et</strong>te date, aux prescriptionsfixées par le présent arrêté– les lieux de travail comprenant des emplacements où des atmosphèresexplosives peuvent se présenter <strong>et</strong> qui sont utilisés p<strong>ou</strong>r la première fois le30 juin 2003 <strong>ou</strong> plus tard, doivent satisfaire aux prescriptions fixées par leprésent arrêtéANALYSE93


• P<strong>ou</strong>r en savoir plus sur les types de zone <strong>et</strong> le marquage des appareils autorisésdans ces zones, veuillez consulter les fiches d'aide 10 <strong>et</strong> 23 <strong>du</strong> présent document. Informations complémentaires• En plus de c<strong>et</strong>te réglementation, des prescriptions particulières peuvent être imposéespar les compagnies d'assurance à l'entreprise au moyen de la police d'assurancecontractée par celle-ci.* UPEA, Union Professionnelles des Entreprises d'Assurances: www.upea.be• Plus de précisions sur les textes législatifs relatifs au risque <strong>d'incendie</strong> peuvent êtreobtenues auprès de l'ANPI, site web : http://www.anpi.be/94ANALYSE


FICHE L'ARTICLE DU RGPTLa présente fiche reprend en détail le contenu <strong>et</strong> les grandes lignes del'article 52• Obligations de l'employeur• prévenir les incendies• combattre rapidement t<strong>ou</strong>t début <strong>d'incendie</strong>• en cas <strong>d'incendie</strong>:* donner l'alerte <strong>et</strong> l'alarme* assurer la sécurité des personnes <strong>et</strong> si nécessaire p<strong>ou</strong>rvoir à leur évacuation* prévenir les services de sec<strong>ou</strong>rs• Comportements au feu des éléments <strong>et</strong> matériaux de construction• exemples* <strong>du</strong>rée de résistance au feu d'une porte: 30 minutes* <strong>du</strong>rée de résistance au feu des éléments constituant la cage d'escalier: 1 heure• Classification des locaux selon le type <strong>et</strong> la quantité dematières inflammables <strong>ou</strong> explosives (art 52.2)• premier gr<strong>ou</strong>pe (risque élevé <strong>d'incendie</strong>)Le premier gr<strong>ou</strong>pe comprend les locaux où sont soit utilisésj<strong>ou</strong>rnellement soit entreposés:* Art. 52.2.1.1. des liquides inflammables dont le point d'éclair est inférieur <strong>ou</strong>égal à 21 ºC, en quantité supérieure <strong>ou</strong> égale à 50 l, excepté les liquides inflammablesse tr<strong>ou</strong>vant dans les réservoirs d'alimentation de véhicules* Art. 52.2.1.2. des liquides inflammables dont le point d'éclair est supérieur à 21ºC, mais ne dépasse pas 50 ºC, en quantité supérieure <strong>ou</strong> égale à 500 l* Art. 52.2.1.3. des matières solides très inflammables <strong>ou</strong> des matières dégageantdes gaz combustibles au contact de l'eau, en quantité supérieure <strong>ou</strong> égale à 50kg, telle que le celluloïd, le carbure de calcium, le magnésium <strong>et</strong> le sodium* Art. 52.2.1.4. des gaz combustibles comprimés, liquéfiés <strong>ou</strong> diss<strong>ou</strong>s, en quantitésupérieure <strong>ou</strong> égale à 300 l, ce volume étant la capacité en litres d'eau desrécipients les contenant* le premier gr<strong>ou</strong>pe comprend également:– Art. 52.2.1.5. les locaux où une atmosphère explosive est susceptible d'apparaîtrependant le fonctionnement normal des installations– Art. 52.2.1.6. les magasins p<strong>ou</strong>r la vente au détail, les locaux de vente ainsique les locaux y attenant <strong>et</strong> servant de dépôt de marchandises, dont la surfac<strong>et</strong>otale est égale <strong>ou</strong> supérieure à 2.000 m 2 , y compris la surface occupéepar les comptoirs <strong>et</strong> autres meubles• deuxième gr<strong>ou</strong>pe: (risque <strong>d'incendie</strong>)Le deuxième gr<strong>ou</strong>pe comprend les locaux où sont soit utilisés j<strong>ou</strong>rnellementsoit entreposés:* Art. 52.2.2.1. des liquides inflammables dont le point d'éclair est supérieur à 50ºC, mais ne dépasse pas 100 ºC, en quantité supérieure <strong>ou</strong> égale à 3.000 l* Art. 52.2.2.2. des matières susceptibles de s'enflammer au contact d'uneflamme <strong>et</strong> de propager rapidement l'incendie, en quantité supérieure <strong>ou</strong> égaleà 1.000 kg, telles que tissus de coton, déch<strong>et</strong>s de papier, paille sèche, chiffonsgras* Art. 52.2.2.3. des matières solides susceptibles de brûler rapidement <strong>et</strong> dedégager s<strong>ou</strong>s l'influence de la chaleur des gaz toxiques <strong>ou</strong> des quantités importantesde fumées, telles que certains tissus <strong>et</strong> obj<strong>et</strong>s en matières synthétiques,en quantité supérieure à 1.000 kgANALYSE95


* Art. 52.2.2.4. des matières solides combustibles telles que le papier en rames<strong>ou</strong> en r<strong>ou</strong>leaux, le carton, le ca<strong>ou</strong>tch<strong>ou</strong>c naturel <strong>ou</strong> artificiel, manufacturé <strong>ou</strong>non, les tissus autres que ceux en laine <strong>et</strong> non repris ailleurs, les fibres textilesautres que la laine, en quantité supérieure à 10.000 kg.• troisième gr<strong>ou</strong>pe: autres locaux• Construction des bâtiments• les exigences sont différentes selon que le bâtiment a été construit avant <strong>ou</strong>après le 1 juin 1972• ces exigences concernent les résistances au feu (Rf) que doivent avoir les différentséléments <strong>du</strong> bâtiment (toits, murs, plancher, escaliers…)• Accès au bâtiment (en cas d'évacuation)• portes extérieures p<strong>ou</strong>vant t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs être <strong>ou</strong>vertes rapidement• accès des services de sec<strong>ou</strong>rs• Dégagements <strong>et</strong> évacuation• nombre <strong>et</strong> dimensions des sorties, des portes, des escaliers… en fonction de ladate de construction <strong>du</strong> bâtiment (avant <strong>ou</strong> après le 1 juin 1972)• signalisation des sorties <strong>et</strong> des voies qui y con<strong>du</strong>isent• sens d'<strong>ou</strong>verture des portes•…• Installation de gaz• précautions vis-à-vis des fuites• précautions vis-à-vis des récipients• Installation de chauffage• local spécifique• précautions vis-à-vis des chaufferies* isolement <strong>du</strong> local* aération <strong>et</strong> ventilation <strong>du</strong> local• précautions vis-à-vis des appareils de chauffage* amenée d'air frais* évacuation des fumées* type de combustible*…• construction des cheminées <strong>et</strong> con<strong>du</strong>its de fumée• allumage automatique <strong>du</strong> chauffage• système d'arrêt automatique en cas d'élévation anormale de la température• Prévention des incendies• opérations à feu <strong>ou</strong>vert, à flamme nue <strong>ou</strong> à point chaud• présence d'une atmosphère explosive* interdiction de pro<strong>du</strong>ire des étincelles, de fumer…* utiliser des lampes de sûr<strong>et</strong>é (de sécurité)• utilisation de liquides <strong>ou</strong> gaz inflammables* limiter les quantités au strict minimum* utiliser des récipients incassables <strong>et</strong> hermétiques*…• séparation des matières inflammables <strong>et</strong> explosives des foyers <strong>ou</strong> s<strong>ou</strong>rces dechaleur• interdiction d'accumuler des chiffons <strong>et</strong> des déch<strong>et</strong>s facilement inflammables(auto-combustion): surt<strong>ou</strong>t par exemple dans les garages, les locaux techniquesdes machineries <strong>ou</strong> des ascenseurs…• installation des dépôts de liquides <strong>ou</strong> gaz inflammables en dehors des locaux d<strong>et</strong>ravail96ANALYSE


• Moyens de lutte contre l'incendie• obligation de l'employeur de m<strong>et</strong>tre à disposition un équipement de lutte suffisant<strong>et</strong> adapté aux circonstances. P<strong>ou</strong>r déterminer c<strong>et</strong> équipement, il doitconsulter le service externe <strong>d'incendie</strong> (SRI) s'il:* emploie au moins 50 travailleurs* <strong>ou</strong> lorsque le bâtiment abrite un local <strong>du</strong> gr<strong>ou</strong>pe 1• matériel de lutte* en bon état* entr<strong>et</strong>enu* protégé contre le gel* bien signalé* aisément accessible* judicieusement réparti* mis en service immédiatement• obligation des magasins de vente au détail (+ de 2000m 2 ) de posséder un systèmeautomatique d'extinction si la quantité de marchandises combustiblesexcède 1000 kg• interdiction de certains extincteurs p<strong>ou</strong>vant donner lieu à des dégagementstoxiques• arrêt des escaliers mécaniques, des installations de chauffage <strong>et</strong> de conditionnementd'air en cas <strong>d'incendie</strong>• Moyens d'annonce, d'alerte <strong>et</strong> d'alarme• obligation de l'employeur de m<strong>et</strong>tre en place un système d'annonce, d'alerte <strong>et</strong>d'alarme* s'il emploie au moins 50 travailleurs* <strong>ou</strong> lorsque le bâtiment abrite un local <strong>du</strong> gr<strong>ou</strong>pe 1* <strong>ou</strong> lorsque le bâtiment possède plusieurs étages• annonce aux services de sec<strong>ou</strong>rs en cas de déc<strong>ou</strong>verte d'un incendie* soit par téléphone: affichage des numéros d'urgence (112), information desoccupants…* soit par un b<strong>ou</strong>ton p<strong>ou</strong>ssoir relié à un central avec transmission automatiqueaux services de sec<strong>ou</strong>rs• alerte: information donnée à des personnes déterminées de l'existence d'undébut <strong>d'incendie</strong> <strong>ou</strong> d'un danger• alarme: avertissement donné à l'ensemble des personnes séj<strong>ou</strong>rnant en un lieudéterminé d'évacuer ce lieu• les postes d'alerte <strong>et</strong> d'alarme doivent être* en nombre suffisant <strong>et</strong> aisément accessible* en bon état* entr<strong>et</strong>enu* judicieusement réparti* bien signalé• les signaux d'alerte <strong>et</strong> d'alarme ne peuvent pas être confon<strong>du</strong>s entre eux ni avecd'autres signaux• les réseaux électriques d'alerte <strong>et</strong> d'alarme doivent être distincts• l'alerte est donnée dans t<strong>ou</strong>s les cas de début <strong>d'incendie</strong> <strong>et</strong>, en cas d'alerte parsignaux visuel <strong>ou</strong> ac<strong>ou</strong>stique, est confirmée par téléphoneANALYSE97


• Service privé de prévention <strong>et</strong> de lutte contre l'incendie• l'employeur est tenu d'organiser en consultation avec le service <strong>d'incendie</strong> unservice privé de prévention <strong>et</strong> de lutte contre l'incendie lorsque:* il emploie au moins 50 travailleurs* <strong>ou</strong> lorsque le bâtiment abrite un local <strong>du</strong> gr<strong>ou</strong>pe 1• la liste des membres est affichée dans l'établissement• des exercices d'alerte, d'alarme <strong>et</strong> d'évacuation doivent être réalisés au moinsune fois l'an• Contrôle périodique• l'employeur doit contrôler périodiquement* le matériel de lutte* le matériel d'alerte <strong>et</strong> d'alarme* les installations électriques* les installations de chauffage* les installations de gaz• les dates de ces contrôles <strong>et</strong> les constatations sont inscrites dans un carn<strong>et</strong> decontrôle• l'article 52.11 ne précisant pas de date p<strong>ou</strong>r ces contrôles périodiques, l'employeurpeut dès lors se référer aux prescriptions des assureurs* chaque trimestre: contrôle général sur le bon état apparent, l'emplacement,l'accessibilité, la signalisation…* chaque année, un contrôle plus approfondi des extincteurs, des installations augaz, de chauffage…• Information <strong>du</strong> personnel• des consignes en cas <strong>d'incendie</strong> doivent être affichées en nombre suffisant <strong>et</strong> endes endroits apparents• elles doivent entre autres contenir:* l'alerte de la direction <strong>et</strong> des préposés à la lutte contre l'incendie* l'alerte aux services de sec<strong>ou</strong>rs* les dispositions à prendre p<strong>ou</strong>r donner l'alarme* les dispositions à prendre p<strong>ou</strong>r assurer la sécurité <strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r évacuer des personnes* la mise en œuvre des moyens de lutte disponibles dans l'établissement* les dispositions à prendre p<strong>ou</strong>r faciliter l'intervention des services de sec<strong>ou</strong>rs• Divers• un plan tenu à j<strong>ou</strong>r des étages doit être affiché près des escaliers qui y con<strong>du</strong>isent,en reprenant la disposition <strong>et</strong> l'affectation des locaux <strong>du</strong> premier <strong>et</strong> <strong>du</strong>deuxième gr<strong>ou</strong>pe• transformations <strong>et</strong> extensions• dérogations• magasins de meubles• mesures transitoires relatives aux magasins de vente au détail98ANALYSE


FICHE (ANALYSE):ARTICLES DU RGIE LIÉS AU RISQUED'INCENDIE ET D'EXPLOSIONUne brochure relative aux <strong>risques</strong> électriques a été réalisée parles mêmes auteurs.Une description <strong>du</strong> RGIE est faite dans les fiches d'aide dec<strong>et</strong>te brochure.• Risque <strong>d'explosion</strong> en atmosphères gazeuses explosives(articles 105 <strong>et</strong> 106 <strong>du</strong> RGIE <strong>et</strong> AR ATEX <strong>du</strong> 26 mars 2003)• 3 zones sont définies* zone 0: Emplacement où une atmosphère explosive consistant en un mélangeavec l’air de substances inflammables s<strong>ou</strong>s forme de gaz, de vapeur <strong>ou</strong> debr<strong>ou</strong>illard est présente en permanence, pendant de longues périodes <strong>ou</strong> fréquemment.* zone 1: Emplacement où une atmosphère explosive consistant en un mélangeavec l’air de substances inflammables s<strong>ou</strong>s forme de gaz, de vapeur <strong>ou</strong> debr<strong>ou</strong>illard est susceptible de se présenter occasionnellement en fonctionnementnormal.* zone 2: Emplacement où une atmosphère explosive consistant en un mélangeavec l’air de substances inflammables s<strong>ou</strong>s forme de gaz, de vapeur <strong>ou</strong> debr<strong>ou</strong>illard n’est pas susceptible de se présenter en fonctionnement normal <strong>ou</strong>,si elle se présente néanmoins, n’est que de c<strong>ou</strong>rte <strong>du</strong>rée.• des mesures sont prises p<strong>ou</strong>r limiter le volume de ces zones <strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r limiter leplus possible l'emploi de matériel électrique dans ces zones• les machines <strong>et</strong> appareils électriques sont choisis en fonction <strong>du</strong> type de zonedangereuse <strong>et</strong> des caractéristiques des mélanges gazeux explosiblesZone Mode de protection Code012• sécurité intrinsèque de première catégorie i a• matériel électrique cumulant deux modes de protectionindépendants, admis en zone 1, p<strong>ou</strong>r autant qu'il soitconçu p<strong>ou</strong>r l'utilisation en zone 0 <strong>et</strong> qu'il soit installéconformément aux exigences spécifiées dans les certificats• matériel électrique conçu spécialement p<strong>ou</strong>r être utiliséen zone 0 <strong>et</strong> installé en conformité avec les exigencesspécifiées dans les certificats• matériel électrique à surpression interne• matériel électrique à remplissage pulvérulent• matériel électrique à enveloppe antidéflagrante• matériel électrique à sécurité augmentée• sécurité intrinsèque de catégorie i b• matériel électrique avec encapsulage• matériel électrique admis en zone 0• matériel électrique conçu spécialement p<strong>ou</strong>r être utiliséen zone 1 <strong>et</strong> installé en conformité avec les exigencesspécifiées dans les certificats• matériel électrique à remplissage d'huile• matériel électrique admis en zone 1• matériel électrique conçu spécialement p<strong>ou</strong>r être utiliséen zone 2 <strong>et</strong> installé en conformité avec les exigencesspécifiées dans les certificatsi a• p• q• d• e• ib• moANALYSE99


• Risque <strong>d'explosion</strong> inhérent aux p<strong>ou</strong>ssières (articles 110 <strong>et</strong> 111 <strong>du</strong> RGIE <strong>et</strong>AR ATEX <strong>du</strong> 26 mars 2003)• 3 zones sont définies* zone 20: Emplacement où une atmosphère explosive s<strong>ou</strong>s forme de nuage dep<strong>ou</strong>ssières combustibles est présente dans l’air en permanence, pendant delongues périodes <strong>ou</strong> fréquemment.* zone 21: Emplacement où une atmosphère explosive s<strong>ou</strong>s forme de nuage dep<strong>ou</strong>ssières combustibles est susceptible de se présenter occasionnellement enfonctionnement normal.* zone 22: Emplacement où une atmosphère explosive s<strong>ou</strong>s forme de nuage dep<strong>ou</strong>ssières combustibles n’est pas susceptible de se présenter en fonctionnementnormal <strong>ou</strong>, si elle se présente néanmoins, n’est que de c<strong>ou</strong>rte <strong>du</strong>rée.• des mesures sont prises p<strong>ou</strong>r limiter le volume de ces zones <strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r limiter leplus possible l'emploi de matériel électrique dans ces zones• les machines <strong>et</strong> appareils électriques sont choisis en fonction <strong>du</strong> type de zonedangereuse <strong>et</strong> <strong>du</strong> mélange p<strong>ou</strong>ssières-air éventuellement présentZoneMode de protectionLe degré de protection est au moins égal à IP 6X.X. Lorsque la p<strong>ou</strong>ssière n'est pas20 con<strong>du</strong>ctrice d'électricité (R ≥ 10 5 Ωcm), le degré de protection peut être ré<strong>du</strong>it àIP 5X.X p<strong>ou</strong>r l'enveloppe des moteurs électriques.Le degré de protection est au moins égal à IP 6X.X lorsque la p<strong>ou</strong>ssière est21 con<strong>du</strong>ctrice d'électricité. Lorsque la p<strong>ou</strong>ssière n'est pas con<strong>du</strong>ctrice d'électricité, ledegré de protection peut être ré<strong>du</strong>it à IP 5X.X.22 Le degré de protection est au moins égal à IP 5X.X.100ANALYSE


FICHE RECOMMANDATIONS RELATIVES À LACONSTRUCTION DE BÂTIMENTS. Recommandations <strong>et</strong> obligations surla construction des bâtiments(Arrêtés royaux <strong>du</strong> juill<strong>et</strong> , <strong>du</strong> décembre <strong>et</strong><strong>du</strong> avril )• Hauteur des bâtiments• bâtiments bas (BB): hauteur inférieure à 10 m• bâtiments moyens (BM): de 10 à 25 m• bâtiments élevés (BE): supérieure à 25 m• Bâtiments à risque• à risque <strong>d'incendie</strong>: bâtiments contenant des locaux <strong>du</strong> gr<strong>ou</strong>pe 2 (voir art 52RGPT)• à risque élevé <strong>d'incendie</strong>: bâtiments contenant des locaux <strong>du</strong> gr<strong>ou</strong>pe 1 (voir art52 RGPT)• Compartiment* partie d'un bâtiment délimitée par des parois dont la fonction est d'empêcherpendant une <strong>du</strong>rée déterminée la propagation d'un incendie aux autres compartimentscontigus• nombre d'occupants par compartiment (np)* bâtiments non in<strong>du</strong>striels– surface <strong>du</strong> compartiment S en m 2 divisé par 10: np = S / 10– local à usage spécial où le nombre d'occupants nr ne peut être fixé avec précision:np = nr + S'/10 <strong>ou</strong> S' = S – la surface des locaux à usage spécial* locaux accessibles au public: np = S / 3 <strong>ou</strong> np = nr + S'/3• Eclairage de sécurité (de sûr<strong>et</strong>é)* éclairage qui perm<strong>et</strong>, en cas de défaillances de l'éclairage normal, de cheminerjusqu'en lieu sûr <strong>et</strong> de gagner les sorties <strong>du</strong> bâtiment• il doit perm<strong>et</strong>tre aussi de voir les obstacles <strong>et</strong> d'exécuter les manœuvres nécessairesen cas <strong>d'incendie</strong>• Résistance au feu des éléments de construction* temps pendant lequel un élément de construction satisfait simultanément auxcritères de stabilité, d'étanchéité aux flammes <strong>et</strong> d'isolation thermique• la résistance au feu des portes est attestée par BENOR-ATG• Réaction au feu des matériaux de construction• classification en cinq classes des matériaux selon des tests de résistance au feunormalisés:A0,A1,A2,A3,A4* A0: matériau non combustible* A4: matériau qui ne répond à aucune des méthodes d'essai• l'annexe 5 de c<strong>et</strong> AR de 1997 spécifie la classe <strong>du</strong> matériau qui doit être utilisép<strong>ou</strong>r le sol, les parois verticales <strong>et</strong> les plafonds <strong>et</strong> faux-plafonds en fonction <strong>du</strong>type de local (parkings, cuisines, escaliers…)ANALYSE101


. Recommandations relatives à la construction debâtiments in<strong>du</strong>striels(Proj<strong>et</strong> d'annexe à l'arrêté royal <strong>du</strong> décembre )• Les bâtiments in<strong>du</strong>striels doivent être conçus p<strong>ou</strong>r que• la propagation de l'incendie <strong>et</strong> des fumées dans le bâtiment soit évitée• les éléments structuraux conservent leur fonction un temps déterminé• la propagation de l'incendie aux bâtiments voisins soit évitée• les personnes puissent quitter le bâtiment <strong>ou</strong> être sauvées d'une autre façon• la sécurité des services de sec<strong>ou</strong>rs soit assurée• Les bâtiments in<strong>du</strong>striels (de plus de 100m 2 ) sont classés en 4 catégories sur basede la classification des <strong>risques</strong> de la norme prEN12845• ces classes de <strong>risques</strong> sont* p<strong>ou</strong>r la pro<strong>du</strong>ction de biens, les activités sont classées en– risque ordinaire: risque c<strong>ou</strong>rant de RC1 jusque RC4 (risque plus élevé)– haut risque: procédés à <strong>risques</strong> très dangereux de PRTD1 jusquePRTD4 (risque plus élevé)* p<strong>ou</strong>r le stockage de biens– catégorie I, II, III <strong>et</strong> IV selon le pro<strong>du</strong>it stocké• les catégories de bâtiments in<strong>du</strong>striels sont dès lors définies* catégorie A– pro<strong>du</strong>ction à risque RC1– stockage avec risque catégorie I* catégorie B– pro<strong>du</strong>ction à risque RC2– stockage avec risque catégorie II* catégorie C– pro<strong>du</strong>ction à risque RC3– stockage avec risque catégorie III* catégorie D– pro<strong>du</strong>ction à risque RC4, PRTD1 jusque PRTD4– stockage avec risque catégorie IV• Les mesures à prendre p<strong>ou</strong>r respecter les objectifs de conception <strong>du</strong> bâtimentrepris ci-dessus sont dès lors fonction de la catégorie <strong>du</strong> bâtiment. Par exemple• caractéristique des compartimentages <strong>du</strong> bâtiment (surface, nombre…)• résistance au feu (de 15 minutes à 2 heures selon la catégorie <strong>et</strong> l'élément destructure)• implantation vis-à-vis des bâtiments voisins• implantation des bâtiments contigus• sécurité des occupants* nombre d'issues de sec<strong>ou</strong>rs* capacité <strong>et</strong> implantation des issues de sec<strong>ou</strong>rs• intervention des services de sec<strong>ou</strong>rs* chemins d'accès102ANALYSE


FICHE PRINCIPES DE COMBUSTION. Définitions• La combustion est une réaction chimique exotherme entre un corps comburant(air, oxygène…) <strong>et</strong> un corps appelé combustible• vitesse de réaction* la combustion est dite lente <strong>et</strong> appelée oxydation lorsque la températuren'est pas suffisante p<strong>ou</strong>r provoquer une flamme (exemple la r<strong>ou</strong>ille, le charbon)* la combustion est dite vive lorsqu'il y a émission de lumière <strong>et</strong> de flammes(combustion normale)* la combustion est dite très vive lorsque la vitesse est très grande, c'est l'explosion<strong>ou</strong> la déflagration* la combustion est appelée détonation lorsque la vitesse de réaction estsupérieure à la vitesse <strong>du</strong> son• la combustion ne doit pas être confon<strong>du</strong>e avec un éclatement qui résulte d'unesurpression intérieure (exemple, une bonbonne de propane éclate en général <strong>et</strong>n'explose pas)• Un corps est dit inflammable lorsqu'il brûle avec pro<strong>du</strong>ction de flammes• p<strong>ou</strong>r les gaz, l'inflammation s'amorce en un point de son volume• p<strong>ou</strong>r les solides <strong>et</strong> liquides, par contre, le corps doit ém<strong>et</strong>tre des vapeurs inflammablessoit spontanément soit s<strong>ou</strong>s l'action de la chaleur• Plus les matériaux sont divisés (p<strong>ou</strong>ssières, copeaux, fibres, liquide pulvérisé…) <strong>et</strong>plus l'inflammabilité est grande en raison de la surface de contact plus grande avecl'air• Les pro<strong>du</strong>its de la combustion dépendent des combustibles <strong>et</strong> de l'évolution <strong>du</strong> feu• gaz toxiques, corrosifs, asphyxiants…* le CO <strong>ou</strong> les dérivés halogénés sont parmi les plus dangereux• la fumée, composée de vapeur d'eau <strong>et</strong> de particules solides (carbone, g<strong>ou</strong>dron,suie…), diminue la visibilité <strong>et</strong> irrite• Une combustion est dite complète s'il ne reste que <strong>du</strong> CO 2 en final. Un incendie"normal" présente t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs une combustion incomplète avec présence de COdans l'atmosphère.• Les températures rencontrées lors <strong>d'incendie</strong>s varient généralement entre 20 <strong>et</strong>1200°C• Une combustion ne peut avoir lieu que si les 3 conditions sont réunies (triangle <strong>du</strong>feu)• combustible• comburant• point chaud (s<strong>ou</strong>rce d'énergie p<strong>ou</strong>r l'inflammation)S<strong>ou</strong>rce d'énergieCombustibleComburantANALYSE103


• Le comburant est généralement de l'oxygène existant dans l'air (21%) mais peutpar exemple provenir de b<strong>ou</strong>teilles d'oxygène• En plus des trois conditions nécessaires à la naissance d'un incendie (triangle <strong>du</strong>feu), trois autres conditions doivent être présentes simultanément p<strong>ou</strong>r déclencherune explosion:• combustible s<strong>ou</strong>s forme gazeuse, d'aérosols, de p<strong>ou</strong>ssières <strong>ou</strong> encore de vapeursvenant de combustibles solides <strong>ou</strong> liquides• concentration <strong>du</strong> combustible dans l'air dans son domaine d'inflammabilité (<strong>ou</strong>d'explosivité), c'est à dire:* concentration pas trop faible sinon pas assez de combustible dans l'air* concentration pas trop élevée sinon trop de combustible <strong>et</strong> pas assez d'airp<strong>ou</strong>r que la combustion puisse avoir lieu• confinement <strong>du</strong> combustible, exemples* cuves fermées* silos à grains* local de stockage non <strong>ou</strong> mal ventiléS<strong>ou</strong>rce d'énergieDomaine d'explosivitéCombustibleComburantGaz, vapeurs, p<strong>ou</strong>ssièresConfinement104ANALYSE


FICHE TEMPÉRATURES D'INFLAMMATIONET ZONE D'INFLAMMABILITÉA chaque combustible correspond une température d'inflammation:• A sa température d'inflammation (appelée aussi point d'éclair), un combustibleliquide ém<strong>et</strong> des vapeurs en quantité suffisante p<strong>ou</strong>r constituer avec l'air unmélange inflammable au contact d'une flamme nue• le code sur le bien être (Titre III, Chapitre IV, section 9, article 3) classe les liquidesselon leur inflammabilité:* liquides extrêmement inflammables: substances <strong>et</strong> préparations liquides dontle point d'éclair est inférieur à 0 ºC <strong>et</strong> le point d'ébullition inférieur <strong>ou</strong> égal à35 ºC* liquides facilement inflammables: substances <strong>et</strong> préparations liquides dont lepoint d'éclair est inférieur à 21 ºC* liquides inflammables: substances <strong>et</strong> préparations liquides dont le point d'éclairest inférieur <strong>ou</strong> égal à 55 ºC, mais au moins 21 ºC* liquides combustibles: substances <strong>et</strong> préparations liquides dont le point d'éclairest inférieur <strong>ou</strong> égal à 100 ºC <strong>et</strong> supérieur à 55 ºC• A sa température d'inflammation, un combustible solide ém<strong>et</strong> suffisamment devapeurs p<strong>ou</strong>r qu'elles s'enflamment au contact d'une flamme• A sa température d'auto-inflammation, un combustible gazeux entre en combustionspontanée.La zone d'inflammabilité est définie en terme de concentration entre la limiteinférieure d'inflammabilité (LII) <strong>et</strong> la limite supérieure d'inflammabilité (LSI):• C'est la zone de concentration <strong>du</strong> mélange air – vapeur <strong>ou</strong> gaz <strong>ou</strong> p<strong>ou</strong>ssières danslequel une combustion vive (inflammation <strong>ou</strong> explosion) une fois amorcée se propage• En dess<strong>ou</strong>s de la limite inférieure d'inflammabilité, le mélange est trop pauvre <strong>et</strong> lacombustion ne peut avoir lieu• Au-dessus de la limite supérieure d'inflammabilité, le mélange est trop riche (troppauvre en oxygène) <strong>et</strong> la combustion ne peut avoir lieu• Les explosimètres sont des instruments qui indiquent si, dans une atmosphèreconstituée par de l'air renfermant des gaz (<strong>ou</strong> des vapeurs) combustibles, laconcentration de ceux-ci est inférieure à la limite inférieure d'inflammabilité, <strong>et</strong>dans quelle mesure elle en est éloignée• La figure m<strong>et</strong> en évidence les mélanges limites de sécurité d'un gaz inflammable (G)avec l'air en présence d'un gaz inerte (D).DOMAINEEXPLOSIFAIRANALYSE105


FICHE TYPES DE COMBUSTIBLESUn combustible est caractérisé par son p<strong>ou</strong>voir calorifique qui est la quantité de chaleurpro<strong>du</strong>ite par combustion complète de 1 kg de ce corps:MatériauP<strong>ou</strong>voir calorifique (en kJ/kg)Alcool 22 000Bois 17 000Charbon 28 000Essence 41 000G<strong>ou</strong>dron 8 800M<strong>ou</strong>sse polystyrène 42 000M<strong>ou</strong>sse polyuréthane 26 000Polyéthylène 48 000PVC rigide 16 000PVC s<strong>ou</strong>ple 20 000Le site de WEB l'Organisation Internationale <strong>du</strong> Travail (OIT <strong>ou</strong> ILO en anglais)donne des informations sur les substances dangereuses <strong>et</strong> notamment sur le risque<strong>d'incendie</strong> <strong>et</strong> <strong>d'explosion</strong>. Un exemple est repris à la fin de c<strong>et</strong>te fiche.http://www.ilo.org/public/english/protection/safework/cis/pro<strong>du</strong>cts/icsc/dtasht/index.htm• Combustibles gazeux• caractérisés par leurs températures d'inflammation (point d'éclair) <strong>et</strong> d'autoinflammation<strong>et</strong> leur zone d'inflammabilitéCaractéristiques d'inflammabilité de quelques pro<strong>du</strong>itsPro<strong>du</strong>itLimites d'explosivité(% en volume) Pointd'éclair (°C)inférieure supérieureTempératured'autoinflammation (°C)Acétaldéhyde 4.0 60 - 38 175Acétone 2.6 13 - 18 465Alcool éthylique 3.3 19 13 365Alcool méthylique 6.7 36 12 430Benzène 1.3 7.9 - 11 560Cyclohexane 1.3 7.8 - 17 245Dioxane 2.0 22 12 265Ethylbenzène 1.0 6.7 18 430Hexane 1.2 7.4 - 26 225Toluène 1.2 7.1 4 480106ANALYSE


• Combustibles liquides• constitués par* les hydrocarbures résultant de la distillation <strong>du</strong> pétrole* les alcools* les huiles végétales• caractérisés par leurs températures d'inflammation (point d'éclair) <strong>et</strong> d'autoinflammation• remarques sur le stockage des liquides inflammables* la vitesse d'inflammation dépend de la surface d'évaporation: un liquide brûleplus lentement dans un bidon que répan<strong>du</strong> à terre* la combustion n'est possible que si le mélange air – vapeurs de ce liquide sesitue dans la zone d'inflammabilité* dans les réservoirs vides peut se former un mélange explosif. Il est importantde bien ventiler <strong>et</strong> n<strong>et</strong>toyer ces réservoirs• Combustibles solides• caractérisés par* leur température d'inflammation, fonction de leur degré de combustibilité <strong>et</strong>leur état de division* la température d'auto inflammation des gaz émis soit par élévation de températuresoit par distillation lente• le temps d'exposition à la chaleur est important* exemple: le bois exposé à– 160°C pendant 40 minutes ne s'enflamme pas– 180°C pendant 15 à 30 minutes s'enflamme– 250°C pendant 5 à 10 minutes s'enflamme– 400°C s'enflamme après 30 secondes• les matières plastiques* leur comportement <strong>et</strong> leur inflammabilité dépendent beauc<strong>ou</strong>p de leur composition* par exemple, les plastiques halogénés contiennent des atomes qui r<strong>et</strong>ardent leplus s<strong>ou</strong>vent la combustion mais qui donnent naissance à des composés toxiques(acide chlorhydrique…)* autre exemple, de nombreuses fibres synthétiques possèdent le radical –CNqui en se décomposant donne des cyanures très toxiquesANALYSE107


C<strong>et</strong>te fiche reprend un exemple <strong>du</strong> contenu des fiches MSDS qui peuventêtre tr<strong>ou</strong>vées sur le site intern<strong>et</strong>:• http://www.cdc.gov/niosh/ipcs/FRENCH.htmlD'autres informations peuvent être tr<strong>ou</strong>vées sur les sites suivants:• http://www.cdc.gov/niosh/ipcsnfrn/nfrnsyn.html• http://www.uqtr.uquebec.ca/sppu/msdsf.htmFiches Internationales de Sécurité Chimique2-CYANOACRYLATE DE METHYLEEster méthylique de l'acide 2-cyanoacryliqueMecrylateC 5 H 5 NO 2 / CH 2 =C(CN)COOCH 3 Masse moléculaire: 111.1N° ICSC : 1272N° CAS : 137-05-3N° RTECS :AS7000000N° CE : 607-235-00-3TYPES DERISQUES/EXPOSITIONSRISQUES/ SYMPTOMESAIGUSPREVENTIONPREMIER SECOURS/AGENTS D'EXTINCTIONINCENDIEEXPLOSIONCONTACTPHYSIQUEINHALATIONPEAUYEUXINGESTIONCombustible. Emission defumées (<strong>ou</strong> de gaz) irritantes <strong>ou</strong>toxiques lors <strong>d'incendie</strong>.Au-dessus de 79°C, des mélangesair/vapeur explosifs peuventse former.T<strong>ou</strong>x. Maux de tête. Mal degorge.Peau sèche. R<strong>ou</strong>geur. D<strong>ou</strong>leur.R<strong>ou</strong>geur. D<strong>ou</strong>leur.PAS de flammes nues.Au-dessus de 79°C, système envase clos, ventilation.EVITER TOUT CONTACT!Ventilation, aspiration locale <strong>ou</strong>protection respiratoire.Gants de protection.Vêtementsde protection.Ecran facial, <strong>ou</strong> protection oculaireassociée à une protectionrespiratoire.Ne pas manger, ne pas boire nifumer pendant le travail.M<strong>ou</strong>sse, p<strong>ou</strong>dre, dioxyde de carbone,PAS d'eau.En cas <strong>d'incendie</strong>: refroidir lesfûts, <strong>et</strong>c., en les arrosant d'eau;éviter t<strong>ou</strong>t contact de la substanceavec l'eau.DANS TOUS LES CAS,CONSULTER UN MEDECIN!Air frais, repos. Consulter unmédecin.R<strong>et</strong>irer les vêtements contaminés.Rincer <strong>et</strong> laver la peauabondamment à l'eau <strong>et</strong> ausavon. Consulter un médecin.Rincer d'abord abondamment àl'eau pendant plusieurs minutes(r<strong>et</strong>irer si possible les lentillesde contact), puis consulter unmédecin.DEVERSEMENTS & FUITESVentilation. Ecarter t<strong>ou</strong>te s<strong>ou</strong>rce d'ignition. NE PASrej<strong>et</strong>er à l'ég<strong>ou</strong>t.Absorber le liquide dans <strong>du</strong> sable <strong>ou</strong>un absorbant inerte. Laisser solidifier. Utiliser un écranfacial. (Protection indivi<strong>du</strong>elle spéciale: appareil de protectionrespiratoire p<strong>ou</strong>r gaz <strong>et</strong> vapeurs organiques).ICSC: 1272STOCKAGESéparer des matières incompatibles, (Voir Dangers Chimiques).Bien fermer. Stocker seulementune fois stabilisé.CONDITIONNEMENT &ETIQUETAGESymbole XiR: 36/37/38S: 2-23-24/25-26VOIR IMPORTANTES INFORMATIONS AU DOSPréparé dans le cadre de la coopération entre le Programme Internationalsur la Sécurité Chimique <strong>et</strong> la Commission Européenne (C) 1999108ANALYSE


FICHES INTERNATIONALES DE SECURITE CHIMIQUE2-CYANOACRYLATE DE METHYLE ICSC: 1272DONNEESIMPORTANTESPROPRIETESPHYSIQUESASPECT PHYSIQUE;APPARENCE:LIQUIDE INCOLORE .DANGERS PHYSIQUES:DANGERS CHIMIQUES:La substance polymérise rapidement,particulièrement s<strong>ou</strong>s l'influence d'humidité. Lasubstance se décompose en chauffant fortement<strong>ou</strong> en brûlant , pro<strong>du</strong>isant des fumées <strong>et</strong> des gazirritant <strong>et</strong> toxiques comprenant des oxydesd'azote .LIMITES D'EXPOSITIONPROFESSIONNELLE (LEP):TLV (TWA): 0.2 ppm; (ACGIH 2001)MAK: 2 ppm; 8 mg/m3; (MAK 1999).Point d'ébullition : 66°C Point de fusion : -40°CDensité relative (eau = 1) : 1.1 Tension de vapeurà 25°C : 24 PaVOIES D'EXPOSITION:La substance peut être absorbée par l'organismepar inhalation de ses vapeurs.RISQUE D'INHALATION:Une contamination dangereuse de l'air estlentement atteinte lors de l'évaporation de c<strong>et</strong>tesubstance à 20°C.EFFETS DES EXPOSITIONS DE COURTEDUREE:La vapeur est irritante p<strong>ou</strong>r les yeux <strong>et</strong> les voiesrespiratoires. . L'inhalation des vapeurs peutcauser des réactions asthmatiformes(voir Notes). Colle immédiatement les tissusbiologiques.EFFETS DES EXPOSITIONS PROLON-GEES OU REPETEES: Un contact répété <strong>ou</strong>prolongé avec la peau peut causer une dermatite.Densité de vapeur relative (air = 1) : 3.8Densité relative <strong>du</strong> mélange air/vapeur à 20°C(air = 1) : 1 Point d'éclair : 79°CCoefficient de partage octanol/eau tel que logPoe : 0.03 (estimé)DONNEESENVIRON-NEMENTALESN O T E SSuivant le niveau de l'exposition, une surveillance médicale périodique est recommandée. Les symptômes de l'asthme nese manifestent s<strong>ou</strong>vent qu'après quelques heures <strong>et</strong> sont aggravés par l'effort physique. Le repos <strong>et</strong> la surveillancemédicale sont par conséquent essentiels.T<strong>ou</strong>t indivi<strong>du</strong> présentant des symptômes d'asthme <strong>du</strong>s à c<strong>et</strong>te substance ne doitplus jamais entrer en contact avec c<strong>et</strong>te substance. L'aj<strong>ou</strong>t d'un stabilisant <strong>ou</strong> d'un inhibiteur peut modifier les propriétéstoxicologiques de la substance; consulter un expert.AUTRES INFORMATIONSValeurs limites d'exposition professionnelle d'application en Belgique.ICSC: 12722-CYANOACRYLATE DE METHYLE(C) PISSC, CEC, 1999NOTICELEGALEIMPORTANTE:La CE de même que le PISSC <strong>ou</strong> t<strong>ou</strong>te personne agissant au nom de la CE <strong>ou</strong> <strong>du</strong> PISSC ne sauraientêtre tenues p<strong>ou</strong>r responsables de l'utilisation qui p<strong>ou</strong>rrait être faite de ces informations. C<strong>et</strong>te ficheexprime l'avis <strong>du</strong> comité de révision <strong>du</strong> PISSC <strong>et</strong> peut ne pas t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs refléter les recommandationsde la législation nationale en la matière. L'utilisateur est donc invité à vérifier la conformité des fichesavec les prescriptions en usage dans son pays. Tra<strong>du</strong>ction autorisée de l'International Chemical Saf<strong>et</strong>yCard (ICSC), publié par l'UNEP/ILO/WHO dans le cadre de la coopération entre le PISSC <strong>et</strong> la CE.Programme International sur la Sécurité des Substances Chimiques - Commission Européenne, 1999.ANALYSE109


FICHE PRÉVENTION ET PROTECTION: USINESÀ RISQUES (CHIMIQUES…). RéférenceDows's fire and explosion index hazard classification guide (seventh edition, 1994),AIChE technical manual published by the American Institute of Chemical Engineers,345 East 47th stre<strong>et</strong>, New york, NY 10017, ISBN 0-8169-0623-8site WEB http://www.aiche.org/pubcat/. Méthode "DOW CHEMICAL"Le but de c<strong>et</strong>te fiche est de présenter, à titre d'exemple, une méthode employée dans lesusines chimiques p<strong>ou</strong>r étudier le risque <strong>d'incendie</strong> <strong>et</strong> <strong>d'explosion</strong>. L'obj<strong>et</strong> n'est pas ici dedécrire la méthode en détail mais d'en donner un rapide aperçu <strong>et</strong> d'insister plus spécialementsur les voies de prévention <strong>et</strong> de protection reprises dans c<strong>et</strong>te méthode.• La méthode "DOW CHEMICAL" est une méthode développée p<strong>ou</strong>r étudier les<strong>risques</strong> <strong>d'incendie</strong> <strong>et</strong> <strong>d'explosion</strong> <strong>et</strong> de réaction incontrôlée d'une installationin<strong>du</strong>strielle manipulant <strong>ou</strong> stockant des pro<strong>du</strong>its. Elle existe depuis 1964 <strong>et</strong> aconnu plusieurs éditions (la septième en 1994) au c<strong>ou</strong>rs des années.• Les objectifs de la méthode sont de• quantifier d'une manière réaliste les dommages <strong>d'incendie</strong> <strong>ou</strong> <strong>d'explosion</strong>• d'identifier les sections <strong>ou</strong> équipements critiques• de communiquer les <strong>risques</strong> potentiels au management• Description rapide• en tenant compte de t<strong>ou</strong>te une série de facteurs:* facteur matériel: données d'inflammabilité, de toxicité, de réactivité <strong>et</strong> d'instabilité<strong>du</strong> pro<strong>du</strong>it, de température…* <strong>risques</strong> généraux:– réactions exothermiques– réactions endothermiques– manutentions <strong>et</strong> transferts– installation s<strong>ou</strong>s bâtiments (filtre, ventilation…)– manque d'accessibilité– contrôle <strong>et</strong> évacuation des épanchements (zone endiguée…)110ANALYSE


* <strong>risques</strong> spécifiques:– pro<strong>du</strong>its toxiques– pression– entrée d'air– p<strong>ou</strong>ssières– opérations particulières–…• la méthode perm<strong>et</strong> de calculer:* le FEI (fire explosion index): indice <strong>d'incendie</strong> <strong>et</strong> <strong>d'explosion</strong>– 1 à 60: risque léger– 60 à 96: risque modéré– 97 à 127: risque moyen– 128 - 158: risque important– > 158: risque très important* la surface exposée* le facteur de dommage* la valeur financière de remplacement de la zone exposée* le dommage maximum probable* le facteur de crédit qui perm<strong>et</strong> de tenir compte des mesures prises p<strong>ou</strong>r gérerle risque– contrôle <strong>du</strong> procédé (système de sec<strong>ou</strong>rs de commande…)– isolement <strong>et</strong> élimination des pro<strong>du</strong>its (zone de protection, compartimentages,zones d'épanchement…)– protections contre l'incendie (système de détection de fuites, sprinklage,capacité de l'alimentation en eau dans la lutte contre l'incendie…)* le dommage maximum prévisible qui perm<strong>et</strong> d'estimer– le nombre maximum prévisible de j<strong>ou</strong>rs d'arrêt– la perte financière résultante. Mesures de prévention <strong>et</strong> de protection• P<strong>ou</strong>r aider à gérer le risque incendie <strong>et</strong> explosion, la méthode propose t<strong>ou</strong>te unesérie de mesures de prévention <strong>et</strong> de protection. Celles-ci sont reprises ci-dess<strong>ou</strong>s.• Mesures de base• disponibilité suffisante en eau <strong>du</strong> circuit incendie (débit à prévoir p<strong>ou</strong>r un accidenttrès grave, multiplié par le temps maximum d'intervention)• détermination des caractéristiques structurelles (dimensions, choix des matériaux,<strong>et</strong>c.) des récipients <strong>et</strong> des lignes de pro<strong>du</strong>ction en relation avec les fonctionsà remplir• présence de dispositifs de sécurité adéquats en cas de surpression• résistance à la corrosion des équipements avec une tolérance suffisante• séparation suffisante entre matériaux réactifs dans les équipements <strong>et</strong> les canalisations• bonne liaison à la terre des équipements ; résistance de terre suffisante• localisation des équipements électriques (transformateur, disjoncteur, <strong>et</strong>c. ) dansdes endroits protégés en cas <strong>d'incendie</strong>• circuits de sec<strong>ou</strong>rs p<strong>ou</strong>r les principales utilités (électricité, air comprimé, instrumentsde contrôle...)• conformité des équipements aux spécifications, codes <strong>et</strong> réglementations envigueur• instrumentation m<strong>et</strong>tant les équipements commandés en position de sécurité encas de panne• disposition générale : accès facile p<strong>ou</strong>r les véhicules de sec<strong>ou</strong>rs <strong>et</strong> sorties adéquatesp<strong>ou</strong>r l'évacuation <strong>du</strong> personnelANALYSE111


• réseau d'ég<strong>ou</strong>t <strong>et</strong> d'évacuation des eaux de capacité suffisante compte tenu des<strong>risques</strong> de fuites <strong>et</strong> de l'évacuation des eaux provenant de la lutte contre l'incendie• isolation des surfaces chaudes dont la température atteint 80 % <strong>du</strong> point d'autoinflammation <strong>du</strong> pro<strong>du</strong>it le plus inflammable présent dans la zone• conformité de l'équipement électrique aux principales normes <strong>et</strong> spécifications• limitation des appareils <strong>et</strong> équipements en verre dans les zones à risque• disposition générale : séparation suffisante des zones à risque élevé• protection des chemins de câbles <strong>et</strong> canalisations qui risquent d'être exposés aufeu• vannes principales accessibles facilement, même en cas de feu• protection <strong>et</strong> prévention des pertes des t<strong>ou</strong>rs de refroidissement• protection des équipements à feu (chaudières, f<strong>ou</strong>rs, <strong>et</strong>c.) contre les explosions<strong>et</strong> incendies• conformité de l'équipement électrique avec les classifications des zones• résistance au feu de la salle de contrôle principale, des s<strong>ou</strong>s-stations électriques,...• étude <strong>du</strong> procédé afin de déterminer la nécessité de tester la réactivité des pro<strong>du</strong>itschimiques• étude HAZOP à effectuer p<strong>ou</strong>r les zones à <strong>risques</strong> élevés• Autres mesures de prévention <strong>et</strong> de protection abordées dans le document• localisation• bâtiments• protection incendie• risque électrique• ég<strong>ou</strong>ts• stockage• matériaux bruts• pro<strong>du</strong>its finis• transport des matériaux• machines• process in<strong>du</strong>striel• process informatique• équipements de sécurité112ANALYSE


FICHE LES PROCÉDÉS D'EXTINCTIONLe triangle <strong>du</strong> feu rappelle que trois éléments sont indispensables p<strong>ou</strong>r l'apparitiond'un feu: combustible + comburant + s<strong>ou</strong>rce d'énergie (point chaud). Si un de cestrois éléments disparaît, il y a extinction <strong>du</strong> feu• Suppression <strong>du</strong> combustible• évacuer les matériaux combustibles• vidanger un réservoir dans le cas d'un feu de liquide (classe B)• fermer la vanne de gaz dans le cas d'un feu de gaz (classe C)• Suppression <strong>du</strong> point chaud• le matériau est refroidi avec de l'eau en dess<strong>ou</strong>s de sa température d'inflammation• c<strong>et</strong>te méthode est la plus fréquente d'une part parce qu'elle convient à la plupartdes types de feu (sauf feu de liquide) <strong>et</strong> d'autre part parce que l'eau, liquidele plus répan<strong>du</strong> dans la nature, est le meilleur des agents de refroidissement• le refroidissement agit de trois manières:* en diminuant l'intensité de l'inflammation (en dess<strong>ou</strong>s de la température d'inflammation<strong>du</strong> combustible)* en diminuant la cinétique de réaction* en diminuant la pro<strong>du</strong>ction de gaz inflammable• le refroidissement peut aussi être obtenu:* en dispersant le foyer– exemple: écarter les bûches d'un feu– la surface de rayonnement est ainsi augmentée <strong>et</strong> l'énergie provenant de lacombustion est insuffisante p<strong>ou</strong>r compenser la perte de chaleur par rayonnement* en arrosant le feu avec un liquide absorbant l'énergie (l'eau est le meilleur)• Suppression de l'oxygène• le feu est éteint par ét<strong>ou</strong>ffement en isolant le combustible de l'air ambiant• l'ét<strong>ou</strong>ffement est d'autant plus facile à réaliser que le feu est peu développé* exemples– j<strong>et</strong>er une c<strong>ou</strong>verture dessus– fermer les portes <strong>du</strong> local en feu– proj<strong>et</strong>er un solide dans le feu: exemple, <strong>du</strong> sable sec dans un feu de classe A<strong>ou</strong> D* en local fermé, un gaz d'ét<strong>ou</strong>ffement est en général employé: CO 2 ,N 2 …• Méthode d'inhibition p<strong>ou</strong>r éteindre un feu• action chimique de certains pro<strong>du</strong>its (CO 2 , HCFC…) sur la flamme• action très rapide (en quelques secondes)ANALYSE113


FICHE LES AGENTS EXTINCTEURS• L'eau <strong>et</strong> ses dérivés• eff<strong>et</strong>s de l'eau* refroidissement: besoin d'une quantité importante de chaleur p<strong>ou</strong>r se vaporiser* ét<strong>ou</strong>ffement: la vapeur d'eau formée remplace l'air (si j<strong>et</strong> pulvérisé d'eau)* choc <strong>et</strong> pénétration: en fonction de la pression <strong>du</strong> j<strong>et</strong>– j<strong>et</strong> plein: grande portée, efficace sur les feux de classe A– j<strong>et</strong> pulvérisé: refroidissement <strong>et</strong> ét<strong>ou</strong>ffement plus important qu'en j<strong>et</strong> pleinmais portée <strong>du</strong> j<strong>et</strong> plus faible• eau plus additifs* des adjuvants aj<strong>ou</strong>tés à l'eau perm<strong>et</strong>tent d'obtenir un pro<strong>du</strong>it plus efficacecontre des incendies spécifiques* ces adjuvants sont des pro<strong>du</strong>its:– m<strong>ou</strong>illants qui diminuent la tension superficielle de l'eau de sorte qu'ellepénètre mieux dans le matériau combustible <strong>et</strong> qui stabilisent la m<strong>ou</strong>sse forméeen injectant de l'air dans le prémélange– opacifiants: eau opaque diminue le passage des rayons infrar<strong>ou</strong>ges– épaississants qui rendent l'eau plus visqueuse ce qui augmente son contactavec le combustible– ignifugeants– r<strong>et</strong>ardants:–…• Les p<strong>ou</strong>dres• elles sont constituées de grains très fins qui agissent par inhibition en interrompantchimiquement la réaction de combustion• trois types de p<strong>ou</strong>dre sont utilisés en général:* p<strong>ou</strong>dres ABC: efficaces contre les feux des classes A, B <strong>et</strong> C* p<strong>ou</strong>dres BC: efficaces contre les feux des classes B <strong>et</strong> C* p<strong>ou</strong>dres spéciales p<strong>ou</strong>r les feux de métaux• les p<strong>ou</strong>dres ne sont pas toxiques <strong>et</strong> leur remplissage est aisé mais leur prix estélevé <strong>et</strong> leur n<strong>et</strong>toyage difficile après extinction• Le gaz carbonique CO 2• le CO 2 est un gaz incombustible <strong>et</strong> incomburant qui est plus l<strong>ou</strong>rd que l'air• il est stocké s<strong>ou</strong>s forme liquide <strong>et</strong> s<strong>ou</strong>s pression dans des b<strong>ou</strong>teilles en acier• la détente <strong>du</strong> CO 2 dans l'atmosphère entraîne une diminution de la température<strong>et</strong> la formation d'un mélange de neige carbonique <strong>et</strong> de gaz à une températurede -78°C. L'action a lieu par eff<strong>et</strong> de s<strong>ou</strong>fflage, ét<strong>ou</strong>ffement, refroidissement <strong>et</strong>inhibition• le CO 2 n'est pas toxique mais est asphyxiant• il est peu efficace sur les feux de classe A <strong>et</strong> sa portée est faible• Les hydrocarbures halogénés (halons) (mais en voie de remplacementcar leur pro<strong>du</strong>ction <strong>et</strong> leur utilisation est interdite)• certains dérivés halogénés (composés fluorés, bromés, chloré…) des hydrocarburessont ininflammables <strong>et</strong> ont de très bonnes qualités d'extinction des feux.• ils sont connus <strong>du</strong> public s<strong>ou</strong>s le nom de halons, les halons 1211 <strong>et</strong> 1301 sontles plus connus en Belgique• ils sont propres <strong>et</strong> efficaces p<strong>ou</strong>r les feux de classes A, B, C <strong>et</strong> les feux d'origineélectrique114ANALYSE


• étant donné leur action négative sur la c<strong>ou</strong>che d'ozone de l'atmosphère, le protocolede Montréal <strong>et</strong> ses révisions en ont interdit sa fabrication. Des fréonsd<strong>ou</strong>x (HCFC) moins toxiques sont encore admis jusqu'en 2012 en remplacement<strong>du</strong> halon• Les substituts <strong>du</strong> halon• Inergen* gaz comprimé constitué de substances naturelles n'ayant aucun eff<strong>et</strong> sur l'environnement:52% d'azote, 40% d'argon <strong>et</strong> 8% d'autres substances* mais risque d'asphyxie car gaz non respirable• Argonite* gaz comprimé contenant 50% d'argon <strong>et</strong> 50% d'azote* attention au risque d'asphyxie* les infrastructures prévues p<strong>ou</strong>r le halon conviennent mais le volume occupépar c<strong>et</strong> agent est 7 fois plus grand• Cerbex* gaz proche de la famille des fréons mais moins toxique p<strong>ou</strong>r la c<strong>ou</strong>che d'ozone* aussi avantageux que les halons mais ils seront interdits en 2012• CEREXEM* à base de N 2 pur• Br<strong>ou</strong>illards d'eau* obtenu par pulvérisation d'eau à haute pression•…ANALYSE115


FICHE LES MOYENS DE LUTTEDE PREMIÈRE INTERVENTION NONAUTOMATIQUES (EXTINCTEURS)• Classification• classification selon leur puissance* appareils portatifs de faible capacité: 1,5 kg dans la voiture, 2 kg à la maison* appareils portatifs de moyenne capacité: 6 kg <strong>et</strong> 9 kg (p<strong>ou</strong>dre) <strong>ou</strong> 5 kg (CO 2 )dans les bureaux <strong>ou</strong> ateliers* appareils de grande capacité: extincteur de 50 kg sur r<strong>ou</strong>esLa <strong>du</strong>rée d'utilisation des extincteurs <strong>et</strong> notamment des appareils portatifs<strong>et</strong> portables est très c<strong>ou</strong>rte (5 à 20 secondes).• classification selon l'agent extincteurLe type de feu p<strong>ou</strong>vant être éteint par l'extincteur est t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs indiqué clairementsur l'extincteur.* extincteur à p<strong>ou</strong>dre sèche: BC <strong>ou</strong> ABC* extincteur à CO 2 : B <strong>et</strong> C ainsi que les feux d'origine électrique* extincteur à base d'hydrocarbures (exemple halons): A, B, C <strong>et</strong> feux d'origineélectrique* extincteur à base d'eau– eau pure <strong>et</strong> j<strong>et</strong> plein:A uniquement– eau pure pulvérisée, eau avec additif <strong>ou</strong> avec m<strong>ou</strong>sse:A <strong>et</strong> B• type d'utilisation:* extincteur directement prêt à l'emploi: à pression permanente* extincteur devant être percuté avant utilisation: à sparkl<strong>et</strong>, gaz comprimé dansun réservoir auxiliaire <strong>et</strong> libéré par percussion• Contrôle de l'extincteur• <strong>du</strong> label BENOR: conformité avec les normes NBN S21-011 à S21-018• de la date limite d'utilisation• de la présence <strong>du</strong> plomb qui scelle l'extincteur <strong>et</strong> garantit qu'il n'a jamais été utiliséauparavant• de la pression: aiguille <strong>du</strong> manomètre dans le vert si applicable• Utilisation d'un extincteur• étant donné d'une part la peur que peut engendrer un début <strong>d'incendie</strong> <strong>et</strong> d'autrepart la manipulation d'un extincteur p<strong>ou</strong>r la première fois, il est important dese préparer à c<strong>et</strong>te situation par des exercices pratiques organisés par le servicede sécurité <strong>ou</strong> <strong>d'incendie</strong> de l'entreprise.116ANALYSE


• rappelons aussi que le temps d'utilisation d'un extincteur est très c<strong>ou</strong>rt (quelquessecondes): le feu doit être éteint <strong>du</strong> premier c<strong>ou</strong>p sinon un secondextincteur doit être prévu• Procé<strong>du</strong>re à suivre p<strong>ou</strong>r éteindre un début <strong>d'incendie</strong>• saisir l'extincteur• vérifier sur l'étiqu<strong>et</strong>te qu'il est adapté au type de feu en c<strong>ou</strong>rs (A, B, C <strong>ou</strong> D)• vérifier la présence <strong>du</strong> plombage p<strong>ou</strong>r éviter d'attaquer le feu avec un extincteurvide• p<strong>ou</strong>r les extincteurs à pression constante, enlever la g<strong>ou</strong>pille bloquant lagâch<strong>et</strong>te de mise en marche• p<strong>ou</strong>r les extincteurs à sparkl<strong>et</strong>:– tenir l'extincteur par la poignée avec la main gauche– de la main droite dégager le tuyau avec la gâch<strong>et</strong>te– placer le tuyau dans sa main gauche qui donc en même temps porte l'extincteur<strong>et</strong> tient le tuyau flexible: cela p<strong>ou</strong>r éviter que le tuyau ne b<strong>ou</strong>ge violemmentlors de la mise s<strong>ou</strong>s pression par percussion– percuter avec la main droite la partie métallique renseignée* approcher le plus près possible <strong>du</strong> feu* attaquer la base des flammes en travaillant si possible en saccade saufp<strong>ou</strong>r les feux de liquides (B)* éviter une pression trop importante sur les feux de liquides (B) qui risqueraitde disperser le feu <strong>et</strong> de proj<strong>et</strong>er des matières enflammées* attaquer t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs le feu en se ménageant une possibilité de sortie, de fuite(dos à une porte par exemple)* en cas de fumées importantes, se baisser p<strong>ou</strong>r s'approcher.ANALYSE117


FICHE LES MOYENS DE LUTTE DE PREMIÈREINTERVENTION NON AUTOMATIQUES(BOUCHES ET BORNES D'INCENDIE,TUYAUX, LANCES, CANONS…)• Une b<strong>ou</strong>che <strong>d'incendie</strong> (hydrant s<strong>ou</strong>terrain) est un appareil enf<strong>ou</strong>i composéd'un tuyau métallique d'alimentation en eau <strong>et</strong> d'un dispositif de ferm<strong>et</strong>ure. L<strong>et</strong>uyau monte jusqu'à la surface <strong>du</strong> sol où il se termine par un raccord normaliséperm<strong>et</strong>tant de relier des tuyaux• Une borne <strong>d'incendie</strong> (hydrant aérien) est un appareil hydraulique branchésur une con<strong>du</strong>ite s<strong>ou</strong>s pression, fixé en terre <strong>et</strong> s'élevant au-dessus <strong>du</strong> sol• L'alimentation en eau se fait par le réseau local <strong>et</strong>/<strong>ou</strong> via des pompes placées dansdes points d'eau facilement accessibles (bassins, citernes…)• l'alimentation doit être suffisante <strong>et</strong> la pression comprise entre 8 <strong>et</strong> 10 bars• Les tuyaux <strong>d'incendie</strong>• le tuyau doit être s<strong>ou</strong>ple, il est plat <strong>et</strong> sa section ne devient circulaire que s'il estmis en charge• 3 diamètres (45, 70 <strong>et</strong> 110 mm)• le tuyau doit être désigné par sa longueur en m, son diamètre en mm, son type<strong>et</strong> l'indice de la norme• Les raccords• liaison entre différents tuyaux entre eux <strong>ou</strong> avec des points d'alimentation eneau• standardisation existe p<strong>ou</strong>r définir le type <strong>et</strong> les dimensions des raccords enfonction de leur destination* tuyau de ref<strong>ou</strong>lement de 45 <strong>ou</strong> 70 mm de diamètre* tuyau de ref<strong>ou</strong>lement <strong>ou</strong> d'aspiration de 110 mm* pièces de jonction, prises d'eau, lances des installations fixes…118ANALYSE


• Les lances <strong>et</strong> canons <strong>d'incendie</strong>• de nombreux types existent tels que* la lance à j<strong>et</strong> plein* la lance ordinaire conique* la lance à br<strong>ou</strong>illard d'eau• Les pompes (motopompe)• généralement de 2 types* portatives* fixes• l'alimentation en eau peut se faire* directement sur une prise d'eau <strong>du</strong> réseau public: mais pression basse qui deplus va varier en fonction <strong>du</strong> débit* au moyen d'une pompe: haute pressionANALYSE119


FICHE SYSTÈME DE DÉTECTION INCENDIEET MOYENS D'EXTINCTIONAUTOMATIQUEL'efficacité de la lutte automatique dépend <strong>du</strong> c<strong>ou</strong>plage <strong>du</strong> système d'extinction avecun système de détection incendie automatique.A défaut, l'efficacité dépend de la surveillancemanuelle <strong>et</strong> permanente des signaux de détection.Les agents extincteurs utilisés dans ce type d'installation ont été décrit ci-dessus.. Système de détection incendie (SDI)Les systèmes de détection incendie perm<strong>et</strong>tent de signaler le plus rapidement possibl<strong>et</strong><strong>ou</strong>t début <strong>d'incendie</strong> <strong>et</strong> de le localiser. En cas de détection, l'information délivréepar le réseau de détecteur doit être prise en compte en temps réel afind'intervenir immédiatement.• Dans les locaux à usage privé, des détecteurs de fumée <strong>et</strong> <strong>ou</strong> de CO sont généralementemployés. Ces détecteurs avertissent les personnes présentes par un signalsonore élevé.• Dans les locaux professionnels, un réseau de détection automatique est en généralréalisé <strong>et</strong> les types de détecteur employés sont plus nombreux. Ces détecteurssont placés essentiellement dans des locaux inoccupés, dans des parties essentiellesde l'entreprises (centre informatique par exemple), dans les zones de stockagede pro<strong>du</strong>its dangereux… Ces détecteurs sont en général classés selon:• le type de détecteurs* détecteur de fumées (type optique)* détecteur de chaleur (type thermostatique)* détecteur de flammes (dans le domaine de l'infra r<strong>ou</strong>ge <strong>ou</strong> de l'ultra viol<strong>et</strong>)* détecteur spécial combinant plusieurs détections (flammes <strong>et</strong> fumées parexemple)• la géométrie <strong>du</strong> détecteur* détecteur ponctuel (mesure en un point)* détecteur linéaire (mesure le long d'une ligne continue)* détecteur multiponctuel (mesure au voisinage d'un certain nombre de points)* détecteur volumétrique (mesure dans un volume)• Le système de détection incendie regr<strong>ou</strong>pe le réseau de détecteurs automatiques,les déclencheurs manuels <strong>et</strong> un tableau de signalisation.• Le système de détection incendie est généralement c<strong>ou</strong>plé à un système de miseen sécurité incendie (SMSI) qui comprend:• le compartimentage des bâtiments• l'évacuation des personnes (diffusion <strong>du</strong> signal d'évacuation, gestion des accès)• le désenfumage (exutoires)• l'extinction automatique• la mise à l'arrêt de certaines installations techniques. Moyens d'extinction automatique• Extinction par eau (sprinklage)• l'installation est composée:* de l'alimentation en eau* d'un réseau de canalisation avec eau s<strong>ou</strong>s pression– attention au risque de gel120ANALYSE


* de têtes d'extinction (sprinklers) disposées au dessus des équipements <strong>ou</strong>stocks à protéger (dans les plafonds des locaux <strong>ou</strong> juste au dessus des zonesà <strong>risques</strong> dans les ateliers de hauteur importante)* d'un poste de contrôle• les sprinklers sont des têtes d'extinction comprenant le système de détection <strong>et</strong>d'extinction de l'incendie• le poste de contrôle a p<strong>ou</strong>r rôle de faire fonctionner une alarme dès que le systèmed'extinction est mis en service* l'installation doit être entr<strong>et</strong>enue <strong>et</strong> inspectée régulièrement (t<strong>ou</strong>s les 6 mois<strong>ou</strong> un an)– attention à ne jamais peindre les sprinklers– laisser une hauteur libre de 20 cm en dess<strong>ou</strong>s <strong>du</strong> sprinkler• gestion des fausses alarmes• Extinction par p<strong>ou</strong>dre• la p<strong>ou</strong>dre peut t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs être employée efficacement• l'installation est composée:* de réservoirs p<strong>ou</strong>r la p<strong>ou</strong>dre* de b<strong>ou</strong>teilles de CO 2 <strong>ou</strong> de N 2 comprimé p<strong>ou</strong>r expulser la p<strong>ou</strong>dre* de canalisations* de diffuseurs* d'un dispositif de déclenchement manuel <strong>ou</strong> automatique* d'un dispositif perm<strong>et</strong>tant de donner l'alerte• Extinction par CO 2• le CO 2 convient p<strong>ou</strong>r les locaux étanches <strong>et</strong> les locaux abritant les installationsélectriques car il n'abîme pas <strong>et</strong> n'est pas con<strong>du</strong>cteur de l'électricité• l'installation est composée:* d'une réserve de CO 2 s<strong>ou</strong>s haute pression (b<strong>ou</strong>teilles <strong>ou</strong> réservoirs)* de canalisations* de diffuseurs* d'un dispositif de déclenchement mécanique, pneumatique <strong>ou</strong> électrique* d'un dispositif perm<strong>et</strong>tant de donner l'alerte lors <strong>du</strong> déclenchement de CO 2asphyxiant (avertir les occupants de sortir immédiatement)• il est nécessaire de ventiler le local après l'emploi <strong>du</strong> CO 2• Extinction par des pro<strong>du</strong>its de substitution des hydrocarbures halogénés(halons)• la pro<strong>du</strong>ction <strong>et</strong> l'utilisation des halons sont interdites en raison de leur eff<strong>et</strong>néfaste sur la c<strong>ou</strong>che d'ozone. Des pro<strong>du</strong>its de substitution (voir ci-dessus) doiventêtre recherchés en tenant compte autant que possible des installations existantes• l'installation est composée:* de réservoirs contenant le liquide halogéné* de canalisations* de diffuseurs* d'un système de déclenchement* d'un dispositif perm<strong>et</strong>tant de donner l'alerte• c<strong>et</strong>te installation doit être adaptée aux n<strong>ou</strong>veaux pro<strong>du</strong>its de substitution deshalons• il est nécessaire de ventiler le local après l'emploiANALYSE121


FICHE (ANALYSE):LES INSTALLATIONS DE LUTTECONTRE L'INCENDIE DANSUNE ENTREPRISE À HAUTS RISQUES(SECTEURS CHIMIQUE,PÉTROCHIMIQUE…)Etant donné la quantité, la toxicité <strong>et</strong> l'inflammabilité des substances présentes danscertains secteurs in<strong>du</strong>striels (chimie, pétrochimie…), l'installation de lutte contre l'incendieest d'une importance primordiale. Le but ici est de décrire les principauxparamètres à prendre en compte lors <strong>du</strong> calcul d'une telle installation.• Alimentation en eau• objectifs* combattre un seul incendie important à la fois* f<strong>ou</strong>rnir un débit suffisant* assurer une pression suffisante en t<strong>ou</strong>t point de l'installation* avoir une réserve suffisante p<strong>ou</strong>r éteindre <strong>et</strong> refroidir• points d'eau naturels* accessibles en permanence* suffisamment proches, à moins de 400 m* avec une capacité suffisante• points d'eau artificiels* réservoirs <strong>ou</strong> bassins de stockage* situés près <strong>du</strong> risque (< 400 m) mais néanmoins pas trop près p<strong>ou</strong>r p<strong>ou</strong>voirt<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs y accéder en cas <strong>d'incendie</strong>* capacité suffisante: alimenter l'installation <strong>du</strong>rant 6 heures au moins* t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs pleins* protégés contre le gel: exemple circulation d'eau en permanence• réseau de distribution d'eau: en circuit fermé avec des vannes p<strong>ou</strong>r isoler chaquemaille <strong>ou</strong> tronçon de b<strong>ou</strong>cle• Installation de pompage• au moins deux pompes non immergées dont une à moteur électrique <strong>et</strong> l'autreà moteur diesel• démarrage automatique des moteurs des pompes dès que le système d'alarmeincendie est actionné• réservoir à fuel de capacité suffisante: au moins 6 heures de fonctionnement• filtres à l'aspiration: entr<strong>et</strong>ien régulier• pression de service: 10 bars en t<strong>ou</strong>t point de l'installation <strong>et</strong> p<strong>ou</strong>r une consommationmaximale• pression en régime d'attente p<strong>ou</strong>r que le système de distribution d'eau soit enpermanence s<strong>ou</strong>s eau <strong>et</strong> s<strong>ou</strong>s pression* connexion permanente au réseau de distribution d'eau* pompe de surpression p<strong>ou</strong>r assurer une pression permanente d'environ 3 bars* pression statique exercée par la hauteur d'eau dans le réservoir• influence des pertes de charge dans les con<strong>du</strong>ites, c<strong>ou</strong>des, raccords… sur lapression• Con<strong>du</strong>ites• en surface le long des r<strong>ou</strong>tes mais s<strong>ou</strong>s terre si risque de dommages mécaniques<strong>ou</strong> en cas de gel• diamètre calculé en fonction de la longueur <strong>et</strong> le débit <strong>du</strong> réseau, p<strong>ou</strong>r assurerle débit d'eau nécessaire122ANALYSE


• Hydrants• sorties d'eau* deux <strong>ou</strong> quatre prises d'eau par hydrant* sorties avec diamètre standard* sorties espacées de 60 à 80 m en fonction de la destination des bâtiments(bureaux, unité de pro<strong>du</strong>ction, stockage…)• lances <strong>ou</strong> canons* de préférence des lances qui n'exigent la présence d'une personne que p<strong>ou</strong>rleur mise en fonctionnement* placés à des endroits stratégiques: jamais à moins de 20 m mais en généralentre 50, 80 voire 100 m selon le risque présent dans la zone• installation fixe de sprinklage (voir fiche 20)• Les m<strong>ou</strong>sses• l'addition à l'eau d'adjuvants spécifiques (m<strong>ou</strong>illants, opacifiants, r<strong>et</strong>ardants, ignifugeants…)perm<strong>et</strong> une meilleure action contre des incendies spécifiques• les paramètres à prendre en compte sont:* le débit (l/min) de prémélange <strong>ou</strong> solution m<strong>ou</strong>ssante (eau + émulseur)* la concentration en émulseur* le débit (m 3 /min) d'application de m<strong>ou</strong>sse* le foisonnement: rapport entre le volume de m<strong>ou</strong>sse <strong>et</strong> le volume de prémélange– m<strong>ou</strong>sse à bas foisonnement (


FICHE (ANALYSE):LES PERMIS DE TRAVAIL. Intro<strong>du</strong>ction• Les travaux de maintenance dans t<strong>ou</strong>te installation présentent des <strong>risques</strong> tantmatériels qu'humains. Il est primordial de prévoir des procé<strong>du</strong>res d'exécution deces travaux <strong>et</strong> de s'assurer qu'aucun travail d'entr<strong>et</strong>ien <strong>ou</strong> de réparation ne seraentrepris sans suivre c<strong>et</strong>te procé<strong>du</strong>re.• C<strong>et</strong>te procé<strong>du</strong>re administrative, le permis, ratifie un accord entre les services intéressés<strong>et</strong> les oblige à étudier sans perte de temps les problèmes posés par le travailprévu.• Une entente verbale n'est pas une procé<strong>du</strong>re efficace <strong>et</strong> une autorisation écrite estnécessaire p<strong>ou</strong>r prescrire des mesures spécifiques requises, légales <strong>et</strong> autres <strong>et</strong> évitert<strong>ou</strong>t malenten<strong>du</strong>.. Types de permis• permis de travaux normaux où:* aucune s<strong>ou</strong>rce d'inflammation (travail à la flamme…) n'est nécessaire* aucun accès à des enceintes fermées <strong>ou</strong> confinées n'est nécessaire– exemple: travaux de peinture, d'instrumentation…• permis p<strong>ou</strong>r travaux spéciaux où* il est fait usage <strong>du</strong> feu <strong>ou</strong> une inflammation peut se pro<strong>du</strong>ire (s<strong>ou</strong>der, asphalter,déc<strong>ou</strong>per au chalumeau, buriner, meuler, scier, marteler, matériel électrique nonantidéflagrant…)* l'accès est nécessaire dans des enceintes fermées (réservoirs, t<strong>ou</strong>rs, colonnes,chaudières, citernes…)* des travaux spéciaux spécifiques sont à effectuer (exemple: grenaillage, sablage,terrassements à plus de 1 m de profondeur, travaux sur les ég<strong>ou</strong>ts…). Principaux permis de travaux normaux• permis d'entr<strong>et</strong>ien* autorisation simplifiée* p<strong>ou</strong>r travaux sans conséquences sur la pro<strong>du</strong>ction, les pro<strong>du</strong>its, la sécurité, l'électricité,l'air comprimé, l'eau…• permis de travail* autorisation exigée lorsque le travail risque d'avoir des conséquences sur la pro<strong>du</strong>ction,la sécurité…• permis de terrassement* afin d'éviter la destruction <strong>ou</strong> des dommages sur les câbles électriques (aussidanger d'électrocution <strong>ou</strong> de déclenchement imprévu des installations), sur lescanalisations, sur les ég<strong>ou</strong>ts, sur les câbles de mise à la terre…* il impose entre autres le balisage <strong>et</strong> la protection contre le risque de chute* si le terrassement dépasse 1m, il est généralement classé dans les permis spéciaux• permis divers* lorsque le travail impose d'autres autorisations spécifiques* exemple: <strong>ou</strong>verture <strong>ou</strong> ferm<strong>et</strong>ure de réacteurs, mise en service <strong>ou</strong> hors serviced'installations électriques temporaires…124ANALYSE


. Principaux permis de travaux spéciaux• permis de feu* obligatoire p<strong>ou</strong>r t<strong>ou</strong>s travaux dans un lieu où sont présents des pro<strong>du</strong>its inflammables<strong>ou</strong> explosifs <strong>et</strong> dont l'exécution entraîne la pro<strong>du</strong>ction d'une s<strong>ou</strong>rce d'inflammation:formation d'étincelles, l'emploi d'une flamme nue, électricitéstatique…* avec le rappel des prescriptions légales de précaution contre les incendies <strong>et</strong>explosion:– classes des locaux– combattre t<strong>ou</strong>t début <strong>d'incendie</strong>– alerte <strong>et</strong> alarme–…* un exemple de permis de feu édité par l'ANPI est donné ci-après• permis d'accès <strong>ou</strong> de travaux à l'intérieur d'un équipement* les principaux dangers de tels travaux sont:– l'entrée d'air comburant dans une atmosphère saturée en vapeurs combustibles– l'éjection de vapeurs combustibles dans l'air libre– la toxicité des vapeurs– l'asphyxie– la présence d'une s<strong>ou</strong>rce d'inflammation (flammes nues, électricité statique…)* les prescriptions doivent reprendre– la préparation des récipients (réservoirs, citernes…): ventilation, aération…– l'autorisation d'entrée– la surveillance extérieure <strong>et</strong> visuelle par une autre personne– la mise à la terre des récipients– la nécessité d'une assistance respiratoire– le contrôle de l'explosivité de l'atmosphère par des appareils spécifiques (lesexplosimètres)–…ANALYSE125


126ANALYSE


ANALYSE127


FICHE ARTICLES DU RGIE LIÉSAU RISQUE D'EXPLOSION• Déterminer les endroits où une atmosphère explosive p<strong>ou</strong>rrait se créer. C<strong>et</strong>tedétermination doit être réalisée en collaboration avec un organisme agréé. Le rapportdoit reprendre la répartition (schémas, plans) des zones à <strong>risques</strong> dans l'entreprise.Il doit être signé par l'employeur <strong>ou</strong> l'exploitant, l'organisme agréé <strong>et</strong>l'inspection technique <strong>du</strong> travail.• risque <strong>d'explosion</strong> en atmosphères gazeuses explosives (articles 105 <strong>et</strong> 106 <strong>du</strong>RGIE <strong>et</strong> AR <strong>du</strong> 26 mars 2003)* 3 zones sont définies: zone 0, 1 <strong>ou</strong> 2• risque <strong>d'explosion</strong> inhérent aux p<strong>ou</strong>ssières (articles 110 <strong>et</strong> 111 <strong>du</strong> RGIE <strong>et</strong> AR<strong>du</strong> 26 mars 2003)* 3 zones sont définies: zone 20, 21 <strong>ou</strong> 22• Prendre des mesures de prévention p<strong>ou</strong>r éviter l'inflammation de l'atmosphèreexplosive (flamme, étincelles…). Les dispositions prises p<strong>ou</strong>r p<strong>ou</strong>voir éviter c<strong>et</strong>teinflammation c<strong>ou</strong>vrent 5 aspects:• des mesures organisationnelles• des exigences relatives à l'installation électrique• des exigences relatives à l'utilisation de machines électriques• des exigences relatives à d'autres travaux (par exemple en cas de formation dep<strong>ou</strong>ssières importantes)• des prescriptions relatives à t<strong>ou</strong>te modification <strong>ou</strong> à l'entr<strong>et</strong>ien de l'installationélectrique, <strong>ou</strong> à l'utilisation de machines électriques.• Risque <strong>d'explosion</strong> en atmosphères gazeuses explosivesFiches "mesures organisationnelles"Flamme libreInterdit de fumer.Procé<strong>du</strong>re relative au permis de travailProcé<strong>du</strong>re relative au permis de feuSignalisationSignalisation d'interdiction: pas de feu, pas de flamme libre, ne pas fumer…Signalisation des zones EXEntr<strong>et</strong>ienProcé<strong>du</strong>re relative à l'entr<strong>et</strong>ienContrôlesDésignation d'une personne responsable <strong>du</strong> contrôle des mesures de prévention mentionnéesdans les permis de travail <strong>et</strong> le permis de feu.Désignation d'une personne responsable <strong>du</strong> contrôle en rapport avec l'entr<strong>et</strong>ienInformationsInformation des travailleurs sur le risque <strong>d'explosion</strong> en raison de la présence de gaz <strong>ou</strong> devapeurs128EXPERTISE


Type de réseauRéseau TTRéseau TN – CRéseau TN – SFiche "installation électrique"Utilisation de matériel électriqueInterdit dans la zone 0, autorisation dans les zones 1 <strong>et</strong> 2 à conditionqu'un réseau différentiel automatique existeT<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs interdit.Autorisation à condition qu'un réseau différentiel automatiqueexisteAutorisation à condition qu'une protection existe par un appareilRéseau - ITde surveillance isoléDisjoncteur:La présence d'un disjoncteur principal en dehors de la zone dangereuse est obligatoire.Il perm<strong>et</strong> d'interrompre l'alimentation électrique sauf si c<strong>et</strong>te interruption présente un risqueplus important que celui d'une explosion.Câbles électriques autorisés:- Des câbles blindés dont l'armature est mise à la terre <strong>et</strong> dont la c<strong>ou</strong>che extérieure esten matériau non-métallique: exemple, les câbles <strong>du</strong> type VFVB.- Les câbles non-armés avec un revêtement en matière synthétique, comme les câbles <strong>du</strong>type VVB à condition qu'ils soient protégés par un tube en acier.- Les con<strong>du</strong>ites avec isolation minérale <strong>et</strong>, soit avec un blindage métallique mis à terre,soit avec un revêtement extérieur non métallique.- Les câbles s<strong>ou</strong>ples avec revêtement renforcé, comme les câbles <strong>du</strong> type CTFB-N, p<strong>ou</strong>rautant que les conditions extérieures autorisent leur utilisationD'autres câbles avec une protection équivalente peuvent également être utilisés.Les câbles doivent résister aux conditions extérieures <strong>et</strong> être de type non-propagation <strong>du</strong>feu (F2) quand ils sont placés en faisceau.ContrôlesDes contrôles de l'installation électrique doivent avoir lieu périodiquement:- Un contrôle annuel de la haute tension par un organisme agréé- Un contrôle de la basse tension t<strong>ou</strong>s les 5 ans par un organisme agréé- Un examen thermographique réalisé annuellement par un organisme agréé- Un examen annuel de la con<strong>du</strong>ctivité électrique des appareils électriques par unorganisme agrééEXPERTISE129


Fiche "machines électriques"Certification selon ATEXZone 0 CE ………….II 1G (…… = n° de l'organisme notifié)Zone 1 CE ………….II 2G (…… = n° de l'organisme notifié)Zone 2CE II 3GCaractéristiques de protectionZone 0 Matériel de sécurité intrinsèque: EEXiaMatériel électrique avec enveloppe à surpression interne EEXpMatériel électrique avec remplissage pulvérulent (p<strong>ou</strong>dre) EEXqMatériel électrique avec enveloppe antidéflagranteEEXdZone 1Matériel électrique avec sécurité augmentéeEEXeMatériel électrique avec enrobageEEXmMatériel de sécurité intrinsèqueEEXibMatériel admis dans la zone 0Zone 2Matériel électrique avec immersion dans l'huileEEXoMatériel admis dans la zone 1Température de surfaceClasse d<strong>et</strong>empératuresTempérature maximale de t<strong>ou</strong>tes les surfaces qui peuvent entrer encontact avec la substance:T1: 450°CT2: 300°CT3: 200°CT4: 135°CT5: 100°CT6: 85°CFiche "modification <strong>ou</strong> entr<strong>et</strong>ien de l'installation"Machines électriquesL'installation <strong>et</strong> l'entr<strong>et</strong>ien des machines électriques doivent être réalisées par despersonnes compétentes qui connaissent les exigences spécifiques de ces machines.Installation électriqueLe raccordement des câbles électriques doit se faire dans des boîtes d'isolation t<strong>ou</strong>t engarantissant le même niveau de protection qu'auparavant. Les câbles non utilisés doiventêtre isolés de manière à également garantir ce niveau de protection.Les câbles électriques doivent être intro<strong>du</strong>its via la partie inférieure des armoires deraccordement des machines électriques.130EXPERTISE


• Risque <strong>d'explosion</strong> inhérent aux p<strong>ou</strong>ssièresFiches "mesures organisationnelles"Flamme libreInterdit de fumer.Procé<strong>du</strong>re relative au permis de travailProcé<strong>du</strong>re relative au permis de feuSignalisationSignalisation d'interdiction: pas de feu, pas de flamme libre, ne pas fumer…Signalisation des zones EXEntr<strong>et</strong>ienProcé<strong>du</strong>re relative à l'entr<strong>et</strong>ienContrôlesQui exécutera les contrôles relatifs à la mise en œuvre des mesures de prévention mentionnéesdans les permis de travail <strong>et</strong> le permis de feu?Qui exécutera les contrôles relatifs aux entr<strong>et</strong>iens?InformationsInformation des travailleurs sur le risque <strong>d'explosion</strong> en raison de la présence de p<strong>ou</strong>ssièresEXPERTISE131


Fiche "installation électrique"Type de réseauRéseau TTRéseau TN – CRéseau TN – SRéseau - ITUtilisation de matériel électriqueInterdit dans la zone 20, autorisation dans les zones 21 <strong>et</strong> 22 àcondition qu'un réseau différentiel automatique de maximum500mA existeT<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs interdit.Autorisation à condition qu'un réseau différentiel automatiqueexisteAutorisation à condition qu'une protection existe par un appareilde surveillance isoléLes systèmes de protectionLes systèmes de protection des réseaux électriques doivent être conçus <strong>ou</strong> réglés de tellemanière que l'intensité <strong>du</strong> c<strong>ou</strong>rant dans le circuit ne dépasse pas 80% de l'intensité autorisée.Disjoncteur principalLa présence d'un disjoncteur principal en dehors de la zone dangereuse est obligatoire.Il perm<strong>et</strong> d'interrompre l'alimentation électrique sauf si c<strong>et</strong>te interruption présente un risqueplus important que celui d'une explosion.Câbles électriques autorisés- Des câbles blindés dont l'armature est mise à la terre <strong>et</strong> dont la c<strong>ou</strong>che extérieure esten matériau non-métallique: exemple les câbles <strong>du</strong> type VFVB.- Les câbles non-armés avec un revêtement en matière synthétique, comme les câbles <strong>du</strong>type VVB à condition qu'ils soient protégés par un tube en acier.- Les con<strong>du</strong>ites avec isolation minérale <strong>et</strong>, soit avec un blindage métallique mis à terre,soit avec un revêtement extérieur non métallique.- Les câbles s<strong>ou</strong>ples avec revêtement renforcé, comme les câbles <strong>du</strong> type CTFB-N, p<strong>ou</strong>rautant que les conditions extérieures autorisent leur utilisationDes autres câbles avec une protection équivalente peuvent également être utilisés.Les câbles doivent résister aux conditions extérieures <strong>et</strong> être de type non-propagation <strong>du</strong>feu (F2) quand ils sont placés en faisceau.ContrôlesDes contrôles de l'installation électrique doivent avoir lieu périodiquement:- Un contrôle annuel de la haute tension par un organisme agréé- Un contrôle de la basse tension t<strong>ou</strong>s les 5 ans par un organisme agréé- Un examen thermographique réalisé annuellement par un organisme agréé- Un examen annuel de la con<strong>du</strong>ctivité électrique des appareils électriques par un organismeagréé132EXPERTISE


Fiche "machines électriques"Certification selon ATEXZone 20 CE ………….II 1D (…… = n° de l'organisme notifié)Zone 21 CE ………….II 2D (…… = n° de l'organisme notifié)Zone 22CE II 3DCaractéristiques de protectionLe degré de protection est au moins IP6X-X.Zone 20Le degré de protection des moteurs électriques peut être IP5X-X,si la p<strong>ou</strong>ssière n'est pas con<strong>du</strong>ctible (R > 105 W).Le degré de protection est au moins IP6X-X.Zone 21Le degré de protection des moteurs électriques peut être IP5X-X,si la p<strong>ou</strong>ssière n'est pas con<strong>du</strong>ctible. (R > 105 W).Zone 22Le degré de protection est au moins IP5X-X.Température de surfaceNuage dep<strong>ou</strong>ssièreC<strong>ou</strong>che dep<strong>ou</strong>ssièreClasse d<strong>et</strong>empératuresLa température de t<strong>ou</strong>tes les parties en contact avec le nuage dep<strong>ou</strong>ssière doit rester inférieure aux 2/3 de la température d'inflammation.La température de t<strong>ou</strong>tes les parties sur lesquelles une c<strong>ou</strong>che dep<strong>ou</strong>ssière est présente, doit rester inférieure à la température d'inflammation(en tenant compte de l'épaisseur de la c<strong>ou</strong>che), diminuéede 75°C .Température maximale de t<strong>ou</strong>tes les surfaces qui peuvent entrer encontact avec la substance:T1: 450°CT2: 300°CT3: 200°CT4: 135°CT5: 100°CT6: 85°CSurveillance dela températurePar une thermistance incorporée (PTC).Les prises électriquesLes prises électriques doivent être orientées vers le bas.Des systèmes prévus à la conception doivent prévenir t<strong>ou</strong>t branchement <strong>ou</strong> débranchements<strong>ou</strong>s tension.EXPERTISE133


Fiche "techniques de travail"Certification selon ATEXZone 20 CE ………….II 1D (…… = n° de l'organisme notifié)Zone 21 CE ………….II 2D (…… = n° de l'organisme notifié)Zone 22Limiter les émissionsCE II 3DLes machines de travail doivent être conçues de manière hermétiqueLes vitesses (hauteurs) de chutes des matières doivent être limitées p<strong>ou</strong>r ré<strong>du</strong>ire parconséquent aussi les déplacements d'airLa capacité <strong>du</strong> système de conditionnement d'air doit être suffisante: des filtres doiventêtre présents (cart<strong>ou</strong>ches, tissus…).TempératureNuage dep<strong>ou</strong>ssièreC<strong>ou</strong>che dep<strong>ou</strong>ssièreSurveillance dela températureLa température de t<strong>ou</strong>tes les parties en contact avec le nuage dep<strong>ou</strong>ssière doit rester inférieure aux 2/3 de la température d'inflammation.La température de t<strong>ou</strong>tes les parties sur lesquelles une c<strong>ou</strong>che dep<strong>ou</strong>ssière est présente, doit rester inférieure à la température d'inflammation(en tenant compte de l'épaisseur de la c<strong>ou</strong>che), diminuéede 75°C .Par une thermistance incorporée (PTC)Par des techniques utilisant des scanner IRPar la réalisation de mesures de vibrations…Décharges électriquesLiaisons équipotentiellesMise à la terreProcé<strong>du</strong>re de contrôle de ces liaisonsContrôle de t<strong>ou</strong>tes les possibilités de décharge électrique (s<strong>ou</strong>rce d'allumage).Eléments constitutifs.Des c<strong>ou</strong>ssin<strong>et</strong>sUn c<strong>ou</strong>ssin<strong>et</strong> de type anti-friction.Les c<strong>ou</strong>ssin<strong>et</strong>s sont placés de préférence à l'extérieur(<strong>et</strong> non à l'intérieur).Les c<strong>ou</strong>ssin<strong>et</strong>s sont de préférence surdimensionnés.Les c<strong>ou</strong>rroies sont électriquement con<strong>du</strong>ctrices.Les c<strong>ou</strong>rroiesLes c<strong>ou</strong>rroies résistent au feu <strong>et</strong> à l'huile.Mise en marche De préférence surdimensionnées (facteur 1,5).des c<strong>ou</strong>rroies De préférence avec une détection anti-glissement.Parties en Les parties sont en inox <strong>ou</strong> en cuivre/bronzem<strong>ou</strong>vement En cas de vitesse élevée, prévoir une détection d'étincellesDes éléments d'organisationsEntr<strong>et</strong>ienpréventifProcé<strong>du</strong>re relative aux entr<strong>et</strong>iens.Procé<strong>du</strong>re relative au contrôle de t<strong>ou</strong>s les éléments p<strong>ou</strong>vant êtreune s<strong>ou</strong>rce d'inflammation (c<strong>ou</strong>ssin<strong>et</strong>s, c<strong>ou</strong>rroies, transmissions, élémentsmobiles).134EXPERTISE


Fiche "modification <strong>ou</strong> entr<strong>et</strong>ien de l'installation"Machines électriquesLes machines électriques doivent être placées <strong>ou</strong> protégées de telle manière que le dépôtde p<strong>ou</strong>ssières soit limité au minimum <strong>et</strong> que le n<strong>et</strong>toyage puisse se faire facilement.Les machines électriques doivent être installées <strong>et</strong> entr<strong>et</strong>enues par des personnescompétentes qui connaissent les exigences spécifiques de ces machines.Lignes électriquesLes lignes électriques doivent être placées <strong>ou</strong> protégées de telle manière que le dépôt dep<strong>ou</strong>ssières soit limité au minimum <strong>et</strong> que le n<strong>et</strong>toyage puisse se faire facilement.Le raccordement des câbles électriques doit se faire dans des boîtes d'isolation t<strong>ou</strong>t engarantissant le même niveau de protection qu'auparavant. Les câbles non utilisés doiventêtre isolés de manière à également garantir ce niveau de protection.Les câbles électriques doivent être intro<strong>du</strong>its via la partie inférieure des armoires de raccordementdes machines électriques.EXPERTISE135


BIBLIOGRAPHIE• AIB- Vinçotte (2001). Sécurité <strong>et</strong> fiabilité... Ne j<strong>ou</strong>ez pas avec le feu !Installations au gaz <strong>et</strong> fuel domestiques.• ANPAT (1997). Mieux connaître le risque<strong>d'incendie</strong>,ANPAT. pp. 20.• ANPI, Prévention incendie <strong>et</strong> volASBL: http://www.anpi.be/ Tél.: +32 1047 52 11• ANPI. Le permis de feu P<strong>ou</strong>rquoi ?Objectif 3 - Prévention.• ANPI (2003). Mémento de la réglementationBelge Centre de documentation• Arrêté royal <strong>du</strong> 7 juill<strong>et</strong> 1994 fixantles normes de base en matière de préventioncontre l'incendie <strong>et</strong> l'explosion,auxquelles les bâtimentsn<strong>ou</strong>veaux doivent satisfaire. (MB26.4.95)• Arrêté royal <strong>du</strong> 19 décembre 1997modifiant l'arrêté royal <strong>du</strong> 7 juill<strong>et</strong>1994 fixant les normes de base enmatière de prévention contre l'incendie<strong>et</strong> l'explosion, auxquelles les bâtimentsn<strong>ou</strong>veaux doivent satisfaire.(MB 30.12.97)• Arrêté royal <strong>du</strong> 4 avril 2003. - modifiantl'arrêté royal <strong>du</strong> 7 juill<strong>et</strong> 1994fixant les normes de base en matièrede prévention contre l'incendie <strong>et</strong>l'explosion, auxquelles les bâtimentsn<strong>ou</strong>veaux doivent satisfaire (MB05.05.03)• Arrêté royal <strong>du</strong> 26 mars 2003 concernantle bien-être des travailleurs susceptiblesd’être exposés aux <strong>risques</strong>présentés par les atmosphères explosives(MB 05.05.03)• Transposition en droit belge de laDirective 1999/92/CE <strong>du</strong> Parlementeuropéen <strong>et</strong> <strong>du</strong> Conseil <strong>du</strong> 16décembre 1999 concernant lesprescriptions minimales visant àaméliorer la protection en matièrede sécurité <strong>et</strong> de santé des travailleurssusceptibles d’être exposés aurisque d’atmosphères explosives(quinzième directive particulière ausens de l’article 16, paragraphe 1er,de la Directive 89/391/CEE).• Arrêté royal <strong>du</strong> 22 juin1999 déterminantles garanties de sécurité que doiventprésenter les appareils <strong>et</strong> lessystèmes de protection destinés àêtre utilisés en atmosphères explosibles(MB 25.09.99)• Transposition en droit belge de ladirective 94/9/CE <strong>du</strong> Parlementeuropéen <strong>et</strong> <strong>du</strong> Conseil <strong>du</strong> 23 mars1994 concernant le rapprochementdes législations des Etats membresp<strong>ou</strong>r les appareils <strong>et</strong> les systèmesde protection destinés à être utilisésen atmosphères explosibles.• Commission Européenne (2000):règlement CE 2037/2000 <strong>du</strong>Parlement européen <strong>et</strong> <strong>du</strong> Conseil <strong>du</strong>29 juin 2000: Mesures relatives à l'interdictiondes halons <strong>et</strong> des HCFCdans les systèmes de protectionincendie• Commission Européenne (2000):Guide de bonne pratique: Lignesdirectrices sur l’application de ladirective 94/9/CE <strong>du</strong> conseil <strong>du</strong> 23mars 1994 concernant le rapprochementdes législations des états membresp<strong>ou</strong>r les appareils <strong>et</strong> les systèmesde protection destinés à être utilisésen atmosphères explosibles. Mai 2000• Commission Européenne (2003):Guide de bonne pratique à caractèrenon contraignant en vue de la mise enoeuvre de la Directive 1999/92/CE <strong>du</strong>Parlement Européen <strong>et</strong> <strong>du</strong> Conseilconcernant les prescriptions minimalesvisant à améliorer la protection enmatière de sécurité <strong>et</strong> de santé destravailleurs susceptibles d'être exposésau risque d'atmosphères explosives.Commission Européenne DGEmploi <strong>et</strong> affaires sociales. Santé, sécurité<strong>et</strong> hygiène au travail.Version finaleavril 2003• De Herde A. (1987), Risque Incendie<strong>et</strong> Explosion – C<strong>ou</strong>rs SEHY 2110.• Dows's fire and explosion indexhazard classification guide (seventhedition, 1994),AIChE technical manualpublished by the American Institute ofChemical Engineers, 345 East 47thstre<strong>et</strong>, New york, NY 10017, ISBN 0-8169-0623-8 site WEBhttp://www.aiche.org/pubcat/136


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DIRECTIONS REGIONALES DES SERVICES DE CONTROLE DU SPF EMPLOI, TRAVAILET CONCERTATION SOCIALECONTROLE DES LOIS SOCIALESCONTROLE DU BIEN-ETRE AU TRAVAILAlostAdministratief Centrum“De Pupillen”Graanmarkt 19300 AALSTTél.: 053 75 13 33Fax: 053 75 13 44AnversTheater BuildingItaliëlei 124 bus 562000 ANTWERPENTél.: 03 213 78 10Fax: 03 213 78 34ArlonCentre administratif de l’Etat6700 ARLONTél.: 063 22 13 71Fax: 063 23 31 12BrugesBreidelstraat 38000 BRUGGETél.: 050 44 20 30Fax: 050 44 20 39Bruxellesrue Ernest Blerot 11070 BRUXELLESTél.: 02 235 54 01Fax: 02 235 54 04CharleroiCentre Albert - 9e étageplace Albert 1er 4 bte 86000 CHARLEROITél.: 071 32 93 71Fax: 071 30 12 23C<strong>ou</strong>rtraiIJzerkaai 26-278500 KORTRIJKTél.: 056 26 05 41Fax: 056 25 78 91GandL. Delvauxstraat 2A9000 GENTTél.: 09 265 41 11Fax: 09 265 41 10Hal-Vilvorded’Aubreméstraat 161800 VILVOORDETél.: 02 257 87 30Fax: 02 252 44 95HasseltG<strong>ou</strong>verneurVerwilghensingel 75 bus 63500 HASSELTTél.: 011 22 14 17Fax: 011 23 42 26HuyCentre Mercatorrue <strong>du</strong> Marché 244500 HUYTél.: 085 24 16 23Fax: 085 24 16 24La L<strong>ou</strong>vièrerue Hamoir 1647100 LA LOUVIERETél.: 064 22 45 32Fax: 064 28 15 32Liègerue Natalis 494020 LIEGELiège-Nord:Tél.: 04 340 11 60Fax: 04 340 11 61Liège-Sud:Tél.: 04 340 11 70Fax: 04 340 11 71L<strong>ou</strong>vainPhilipssite 3A bus 83001 LEUVENTél.: 016 31 88 00Fax: 016 31 88 10MalinesL<strong>ou</strong>izastraat 12800 MECHELENTél.: 015 45 09 80Fax: 015 45 09 99Monsb<strong>ou</strong>levard Gendebien 167000 MONSTél.: 065 35 15 10Fax: 065 34 66 38Namurplace des Célestines 255002 NAMURTél.: 081 73 02 01Fax: 081 73 86 57Nivellesrue de Mons 391400 NIVELLESTél.: 067 21 28 24Fax: 067 21 16 85R<strong>ou</strong>lersKleine Bassinstraat 168800 ROESELARETél.: 051 26 54 30Fax: 051 24 66 16Saint-NicolasKazernestraat 16-Blok C9100 SINT-NIKLAASTél.: 03 760 01 90Fax: 03 760 01 99TongresE. Jaminéstraat 133700 TONGERENTél.: 012 23 16 96Fax: 012 39 24 53T<strong>ou</strong>rnairue des Soeurs Noires 287500 TOURNAITél.: 069 22 36 51Fax: 069 84 39 70Turnh<strong>ou</strong>tWarandestraat 492300 TURNHOUTTél.: 014 44 50 10Fax: 014 44 50 20Verviersrue Fernand H<strong>ou</strong>g<strong>et</strong> 64800 VERVIERSTél.: 087 30 71 91Fax: 087 35 11 18AnversTheater BuildingItaliëlei 124 - bus 772000 ANTWERPENTél.: 03 232 79 05Fax: 03 226 02 53Brabant flamandPhilipssite 3A bus 83001 LEUVENTél.: 016 31 88 30Fax: 016 31 88 44Bruxellesrue Ernest Blerot 11070 BRUXELLESTél.: 02 233 45 46Fax: 02 233 45 23Flandre occidentaleBreidelstraat 38000 BRUGGETél.: 050 44 20 20Fax: 050 44 20 29Flandre orientaleAdministratief Centrum"Ter Pla<strong>et</strong>en"Sint-Lievenslaan 33 B9000 GENTTél.: 09 268 63 30Fax: 09 268 63 20Hainaut-Est +Brabant wallonrue Ferrer 66000 CHARLEROITél.: 071 20 49 00Fax: 071 20 49 14Hainaut-Ouestrue <strong>du</strong> Chapitre 17000 MONSTél.: 065 35 39 19Fax: 065 31 39 92Liègebd. de la Sauvenière 734000 LIEGETél.: 04 250 95 11Fax: 04 221 21 33Limb<strong>ou</strong>rgG<strong>ou</strong>verneurVerwilghensingel 75 - bus 23500 HASSELTTél.: 011 22 31 72Fax: 011 23 36 89Namurplace des Célestines 255000 NAMURTél.: 081 30 46 30Fax: 081 30 86 30Les directions régionales des services de contrôle <strong>du</strong> SPFEmploi, Travail <strong>et</strong> Concertation sociale sont accessiblesau public chaque mercredi de 9h à 17h sans interruption.P<strong>ou</strong>r connaître les autres heures d’<strong>ou</strong>verture <strong>ou</strong>p<strong>ou</strong>r prendre un rendez-v<strong>ou</strong>s à un autre moment, il fautcontacter directement la direction concernée.


SPF Emploi, Travail <strong>et</strong>Concertation socialerue Ernest Blerot 11070 Bruxelles

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