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Pratiques relatives aux dépenses des employés de l'OLG (Rapport ...

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<strong>Rapport</strong> spécialJuin 2010<strong>Pratiques</strong> <strong>relatives</strong><strong>aux</strong> dépenses <strong><strong>de</strong>s</strong>employés <strong>de</strong> l’OLGBureau duvérificateurgénéral <strong>de</strong>l’Ontario


Bureau du vérificateur général <strong>de</strong> l’OntarioÀ Son Honneur le Prési<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> l’Assemblée législativeJ’ai le plaisir <strong>de</strong> vous soumettre mon <strong>Rapport</strong> spécialau sujet <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Pratiques</strong> <strong>relatives</strong> <strong>aux</strong> dépenses <strong><strong>de</strong>s</strong>employés <strong>de</strong> l’OLG, que le ministre <strong><strong>de</strong>s</strong> Finances avait<strong>de</strong>mandé conformément à l’article 17 <strong>de</strong> la Loi sur levérificateur général.Le vérificateur général,Jim McCarter1 juin, 2010


© 2010, Imprimeur <strong>de</strong> la Reine pour l’OntarioThis document is also available in English.ISBN 978-1-4435-2661-6 (imprimé)ISBN 978-1-4435-2662-3 (PDF)Photos en couverture : © iStockphoto.com/Damir Cudic


Table of ContentsContexte 5Objectif et portée <strong>de</strong> la vérification 5Résumé 6Constatations détaillées <strong>de</strong> la vérification 9Obligation <strong>de</strong> l’organisme <strong>de</strong> rendrecompte au ministère 9Déplacements, réunions et accueil 9Hébergement 10Transports 11Dépenses associés <strong>aux</strong> réunions <strong>de</strong> personnel 11Réunions d’entreprise et <strong>de</strong> division 12Accueil 12Cartes <strong>de</strong> crédit professionnelles 13Autres dépenses liées <strong>aux</strong> employés 14Programmes <strong>de</strong> récompense, <strong>de</strong> reconnaissance et autres àl’intention <strong><strong>de</strong>s</strong> employés 14Véhicules attribués à <strong><strong>de</strong>s</strong> employés 15Véhicules attribués 15Véhicules <strong><strong>de</strong>s</strong> cadres supérieurs 15Surveillance <strong><strong>de</strong>s</strong> Dépenses <strong><strong>de</strong>s</strong> employés 16Changements en cours 16Annexe — Comparaison <strong><strong>de</strong>s</strong> politiques enmatière <strong>de</strong> voyages du Conseil <strong>de</strong> gestiondu gouvernement et <strong>de</strong> la Société <strong><strong>de</strong>s</strong>loteries et <strong><strong>de</strong>s</strong> jeux <strong>de</strong> l’Ontario 19


4<strong>Rapport</strong> spécial


<strong>Rapport</strong>spécial<strong>Pratiques</strong> <strong>relatives</strong> <strong>aux</strong>dépenses <strong><strong>de</strong>s</strong> employés<strong>de</strong> l’OLGContexteLa Société <strong><strong>de</strong>s</strong> loteries et <strong><strong>de</strong>s</strong> jeux <strong>de</strong> l’Ontario(OLG) est née <strong>de</strong> la fusion, le 1er avril 2000, <strong>de</strong><strong>de</strong>ux organismes <strong>de</strong> la Couronne — la Société <strong><strong>de</strong>s</strong>casinos <strong>de</strong> l’Ontario (établie en 1994) et la Société<strong><strong>de</strong>s</strong> loteries <strong>de</strong> l’Ontario (établie en 1975) — envertu <strong>de</strong> la Loi <strong>de</strong> 1999 sur la Société <strong><strong>de</strong>s</strong> loteries et<strong><strong>de</strong>s</strong> jeux <strong>de</strong> l’Ontario (la Loi). La division <strong><strong>de</strong>s</strong> loteriesd’OLG propose un éventail <strong>de</strong> loteries nationaleset provinciales telles que Lotto 649 et Lottario, enplus <strong>de</strong> vendre <strong><strong>de</strong>s</strong> billets <strong>de</strong> loterie instantanée et<strong>de</strong> loterie sportive. La division <strong><strong>de</strong>s</strong> jeux est directementresponsable <strong>de</strong> 22 sites <strong>de</strong> jeu, dont cinqcasinos et 17 salles <strong>de</strong> machines à sous dans <strong><strong>de</strong>s</strong>hippodromes. OLG a également conclu <strong><strong>de</strong>s</strong> contratsavec <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises privées qui emploient leurpropre personnel et qui exploitent quatre casinos<strong>de</strong> villégiature en Ontario (Fallsview Casino Resort,Casino Niagara, Casino Rama à Orillia et CaesarsWindsor) ainsi que les machines à sous du casino <strong>de</strong>bienfaisance Great Blue Heron à Port Perry.En juillet 2009, OLG comptait environ 7 700employés à temps plein et à temps partiel. Sonconseil d’administration surveille ses activités etrend compte au ministre <strong><strong>de</strong>s</strong> Finances. La Loi exigeque les bénéfices d’OLG soient affectés à <strong><strong>de</strong>s</strong> finspubliques telles que la fourniture <strong>de</strong> soins <strong>de</strong> santéainsi que la promotion et le développement <strong>de</strong> labonne condition physique, <strong><strong>de</strong>s</strong> sports, <strong><strong>de</strong>s</strong> loisirs et<strong><strong>de</strong>s</strong> activités culturelles à travers la province. OLGoctroie également plus <strong>de</strong> 100 millions <strong>de</strong> dollarspar an à la Fondation Trillium <strong>de</strong> l’Ontario pourdistribution à <strong><strong>de</strong>s</strong> organismes <strong>de</strong> bienfaisance etsans but lucratif.Objectif et portée <strong>de</strong> lavérificationLe 31 août 2009, le ministre <strong><strong>de</strong>s</strong> Finances (le ministre)a confié une mission spéciale au vérificateurgénéral <strong>de</strong> l’Ontario en vertu <strong>de</strong> l’article 17 <strong>de</strong>la Loi sur le vérificateur général : « examiner lespratiques <strong>relatives</strong> <strong>aux</strong> dépenses <strong><strong>de</strong>s</strong> employés <strong>de</strong>la Société <strong><strong>de</strong>s</strong> loteries et <strong><strong>de</strong>s</strong> jeux <strong>de</strong> l’Ontario, ycompris le processus d’approbation, et déterminersi ces dépenses ont été engagées conformément <strong>aux</strong>politiques établies ». La <strong>de</strong>man<strong>de</strong> du ministre faisaitsuite à la diffusion <strong><strong>de</strong>s</strong> rapports <strong>de</strong> dépenses <strong>de</strong>certains membres <strong>de</strong> la haute direction d’OLG dansle cadre d’une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’accès à l’information,qui a mené au congédiement du PDG d’OLG età la démission <strong>de</strong> tous les membres du conseild’administration.OLG et le gouvernement ont reconnu quecertaines <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses rapportées dans les médiasétaient effectivement discutables. Nous avons donc5


6<strong>Rapport</strong> spécialdécidé <strong>de</strong> ne pas axer notre vérification sur cesdépenses particulières, mais plutôt <strong>de</strong> déterminersi les dépenses <strong><strong>de</strong>s</strong> employés étaient généralementconformes <strong>aux</strong> politiques et procédures applicables,comme le <strong>de</strong>mandait le ministre.Nous avons élaboré <strong><strong>de</strong>s</strong> critères <strong>de</strong> vérificationet nous en avons discuté avec le PDG intérimaired’OLG. Nous avons mis l’accent sur les frais liés <strong>aux</strong>déplacements, <strong>aux</strong> réunions d’affaires et à l’accueilengagés par les employés d’OLG au cours <strong>de</strong> lapério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 18 mois s’étendant d’avril 2008 à septembre2009. Nous avons également examiné <strong>de</strong>uxautres secteurs <strong>de</strong> dépenses, soit les programmes <strong>de</strong>récompense et reconnaissance <strong><strong>de</strong>s</strong> employés et lesvéhicules. Nous n’avons pas examiné les dépenses<strong>aux</strong> quatre casinos <strong>de</strong> villégiature ni <strong>aux</strong> salles <strong>de</strong>machines à sous du Great Blue Heron, parce queleurs employés travaillent pour <strong><strong>de</strong>s</strong> exploitants souscontrat.Notre vérification a été effectuée <strong>aux</strong> bure<strong>aux</strong>d’OLG à Toronto et à Sault Ste. Marie. Nous avonsnotamment comparé les politiques et procéduresd’OLG concernant les dépenses <strong><strong>de</strong>s</strong> employés à ladirective du Conseil <strong>de</strong> gestion du gouvernement àl’intention <strong><strong>de</strong>s</strong> ministères <strong>de</strong> l’Ontario et examinéun échantillon relativement large <strong>de</strong> rapports <strong>de</strong>dépenses <strong><strong>de</strong>s</strong> employés, <strong>de</strong> registres <strong>de</strong> paiement etd’autres documents pertinents. Nous avons égalementinterviewé <strong><strong>de</strong>s</strong> membres du personnel et <strong>de</strong> ladirection d’OLG, ainsi que le prési<strong>de</strong>nt en poste etl’ancien prési<strong>de</strong>nt du conseil d’administration.Notre vérification a été effectuée conformément<strong>aux</strong> normes <strong><strong>de</strong>s</strong> missions <strong>de</strong> certification,englobant l’optimisation <strong><strong>de</strong>s</strong> ressources et laconformité, établies par l’Institut Canadien <strong><strong>de</strong>s</strong>Comptables Agréés, et comprenait, en conséquence,les contrôles par sondages et autres procédés <strong>de</strong>vérification que nous avons jugés nécessaires dansles circonstances.Le service <strong>de</strong> vérification interne d’OLG aexaminé les dépenses remboursées par certainsservices ainsi que les dépenses effectuées par leconseil d’administration au cours <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>rnièresannées, et ses examens nous ont aidés à délimiterla portée <strong>de</strong> notre travail. Nous tenons également àremercier le personnel d’OLG pour la collaborationexemplaire dont il a fait preuve tout au long <strong>de</strong>notre vérification.RésuméDans notre <strong>Rapport</strong> annuel 2009, nous rappelions<strong>aux</strong> ministères et organismes provinci<strong>aux</strong> qu’ils<strong>de</strong>vraient dépenser l’argent <strong><strong>de</strong>s</strong> contribuables avecautant <strong>de</strong> pru<strong>de</strong>nce que s’il s’agissait <strong>de</strong> leurs propresfonds. Comme OLG tire ses revenus d’activitéscommerciales, la province lui a laissé une marge <strong>de</strong>manoeuvre considérable dans la prise <strong><strong>de</strong>s</strong> décisionsen matière <strong>de</strong> finances, <strong>de</strong> ressources humaines etd’administration. Par ailleurs, OLG étant un organismepublic, il est raisonnable <strong>de</strong> s’attendre à cequ’elle gère les ressources publiques avec pru<strong>de</strong>ncedans la poursuite <strong>de</strong> ses objectifs opérationnels.Notre examen <strong>de</strong> la politique d’OLG concernantles dépenses <strong><strong>de</strong>s</strong> employés (Business Travel) révélaitqu’elle était raisonnablement comparable à la directivedu Conseil <strong>de</strong> gestion du gouvernement (Directivesur les frais <strong>de</strong> déplacement, <strong>de</strong> repas et d’accueil)établie pour la fonction publique <strong>de</strong> l’Ontario. En cequi concerne la conformité, nous avons remarquéque certaines dépenses n’étaient pas étayées par<strong><strong>de</strong>s</strong> reçus détaillés ou <strong><strong>de</strong>s</strong> explications écrites, maisque les politiques étaient généralement respectées.La politique d’OLG ne couvrait toutefois pascertains types <strong>de</strong> dépenses. Par exemple, elle neplafonnait pas le coût <strong><strong>de</strong>s</strong> repas servis <strong>aux</strong> réunions<strong>de</strong> personnel ni le tarif <strong><strong>de</strong>s</strong> hôtels situés à l’extérieur<strong>de</strong> la province. Nous avons constaté que, dans bonnombre <strong>de</strong> ces cas, les fonds publics n’étaient pasdépensés avec pru<strong>de</strong>nce.Si le processus d’approbation <strong><strong>de</strong>s</strong> dépensesd’OLG avait fonctionné <strong>de</strong> façon efficace, ilaurait été raisonnable <strong>de</strong> s’attendre à ce que les<strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> remboursement non étayées parla documentation requise et les dépenses jugéesexcessives ou inhabituelles fassent l’objet d’un


<strong>Pratiques</strong> <strong>relatives</strong> <strong>aux</strong> dépenses <strong><strong>de</strong>s</strong> employés <strong>de</strong> l’OLG7suivi. Or, les rapports <strong>de</strong> dépenses <strong>de</strong> ce genre étaientsystématiquement approuvés, ce qui indiquaitque le processus d’approbation n’était pas aussiefficace qu’il aurait dû l’être.Nous avons notamment constaté ce qui suit :• Manque <strong>de</strong> reçus ou d’explications détaillés— Nous avons noté un certain nombre<strong>de</strong> cas où les <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> remboursement<strong><strong>de</strong>s</strong> employés pour <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses associéesau transport, comme les taxis, les péages etle stationnement, n’étaient pas étayées par<strong><strong>de</strong>s</strong> reçus ou <strong><strong>de</strong>s</strong> explications détaillés. Parailleurs, les cadres supérieurs d’OLG payaientsouvent <strong><strong>de</strong>s</strong> frais <strong>de</strong> repas pour les réunions <strong>de</strong>personnel et l’accueil, mais plus <strong>de</strong> 20 % <strong><strong>de</strong>s</strong><strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> remboursement connexes quenous avons examinées n’étaient pas accompagnéespar <strong><strong>de</strong>s</strong> reçus détaillés et, dans 10 % <strong><strong>de</strong>s</strong>cas, le <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ur n’avait pas annexé la liste<strong>de</strong> participants, comme il aurait dû le faireconformément à la politique d’OLG.•Hébergement — Dans la plupart <strong><strong>de</strong>s</strong> cas, lesemployés d’OLG ont pris <strong><strong>de</strong>s</strong> arrangementsd’hébergement économiques durant leursdéplacements. Nous avons toutefois remarqué<strong><strong>de</strong>s</strong> cas récurrents <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong> approuvéesmalgré l’absence d’explication écrite, mêmelorsque les frais d’hôtel étaient supérieurs <strong>aux</strong>tarifs négociés par OLG ou que le personnelavait choisi <strong><strong>de</strong>s</strong> hôtels plus chers.•Dépenses associées <strong>aux</strong> réunions <strong>de</strong> personnel— Il arrivait souvent <strong>aux</strong> cadres supérieursd’OLG d’engager <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses dans le cadre<strong>de</strong> réunions tenues à l’interne ou hors site dans<strong><strong>de</strong>s</strong> restaurants ou ailleurs. La plupart <strong><strong>de</strong>s</strong>dépenses se rapportaient à <strong><strong>de</strong>s</strong> repas et le reste<strong><strong>de</strong>s</strong> coûts, à la location <strong>de</strong> salles <strong>de</strong> réunion,d’équipement audio, etc. OLG n’avait pas <strong>de</strong>politique précisant <strong><strong>de</strong>s</strong> montants raisonnablespour les repas liés <strong>aux</strong> réunions. Cependant,beaucoup <strong><strong>de</strong>s</strong> repas servis à ces réunionscoûtaient considérablement plus cher quel’in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> repas prévue dans la politiqued’OLG. Le total <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses <strong>de</strong> réunion etd’accueil s’élevait à environ 1 million <strong>de</strong> dollarsen 2008‐2009. Cependant, comme OLG nefaisait pas <strong>de</strong> distinction entre les <strong>de</strong>ux types<strong>de</strong> dépenses, il n’y avait pas suffisammentd’information pour déterminer le coût <strong><strong>de</strong>s</strong>repas associés <strong>aux</strong> réunions <strong>de</strong> personnel.•Réunions d’entreprise et <strong>de</strong> division — OLGa dépensé plus <strong>de</strong> 1 million <strong>de</strong> dollars pourses réunions d’entreprise et <strong>de</strong> division etengagé <strong><strong>de</strong>s</strong> coûts excessifs pour certaines <strong>de</strong>ces réunions. Par exemple, un congrès <strong>de</strong>quatre jours à l’intention d’environ 250 cadressupérieurs <strong>de</strong> l’industrie du jeu, qui s’est tenuen 2009 dans un <strong><strong>de</strong>s</strong> casinos <strong>de</strong> villégiature,a coûté environ 551 000 $ en sus <strong><strong>de</strong>s</strong> frais <strong>de</strong>déplacement. Nous avons également constatéque <strong><strong>de</strong>s</strong> réunions <strong>de</strong> promotion du travaild’équipe avaient eu lieu dans <strong><strong>de</strong>s</strong> spas et <strong><strong>de</strong>s</strong>centres <strong>de</strong> villégiature, dans un complexe <strong>de</strong>jeux d’arca<strong>de</strong> et à bord d’une croisière.•Accueil — La division <strong><strong>de</strong>s</strong> loteries a acheté<strong><strong>de</strong>s</strong> billets <strong>de</strong> saison et <strong><strong>de</strong>s</strong> loges corporativespour pouvoir amener d’importants détaillantsd’OLG à <strong><strong>de</strong>s</strong> manifestations sportives.Ces dépenses représentent plus <strong>de</strong> 100 000 $par an, en sus du coût <strong><strong>de</strong>s</strong> aliments et boissons,qui dépasse habituellement 100 $ parpersonne. Rien ne prouvait que <strong><strong>de</strong>s</strong> sites <strong>de</strong>divertissement moins coûteux n’auraientpas fait l’affaire, d’autant plus qu’OLG estessentiellement le seul grand fournisseur <strong>de</strong>billets <strong>de</strong> loterie au détail en Ontario. Nouscraignions aussi que le traitement spécialaccordé à certains détaillants ne soit perçucomme injuste, étant donné la nature <strong><strong>de</strong>s</strong>activités <strong>de</strong> l’industrie <strong><strong>de</strong>s</strong> loteries.•Cartes d’achat — OLG avait mis en place <strong><strong>de</strong>s</strong>mesures efficaces pour contrôler l’utilisation<strong><strong>de</strong>s</strong> cartes <strong>de</strong> crédit professionnelles et <strong><strong>de</strong>s</strong>cartes d’achat.Outre les déplacements, les réunions, l’accueil etl’utilisation <strong><strong>de</strong>s</strong> cartes d’achat, nous avons examiné<strong>de</strong>ux autres types <strong>de</strong> dépenses associées <strong>aux</strong>employés :


8<strong>Rapport</strong> spécialProgrammes <strong>de</strong> récompense, <strong>de</strong> reconnaissance etautres à l’intention <strong><strong>de</strong>s</strong> employés — OLG a introduitdifférents programmes au fil <strong><strong>de</strong>s</strong> ans. Certainesformes <strong>de</strong> reconnaissance n’étaient pas traitées<strong>de</strong> la même manière d’un service à l’autre, tandisque certaines récompenses étaient généralementdécernées à tous les employés au lieu <strong>de</strong> reconnaîtreceux qui affichent un ren<strong>de</strong>ment exceptionnel.Nous craignions que ces pratiques ne soientperçues comme injustes et ne suscitent un sentimentd’attente. Nous avons également mis en doutela nécessité continue d’une subvention introduitepar OLG en 2001, qui offrait <strong>aux</strong> employés jusqu’à500 $ tous les trois ans en vue <strong>de</strong> l’achat d’unordinateur neuf pour leur usage personnel.Véhicules <strong><strong>de</strong>s</strong> cadres supérieurs — OLG a louéun parc <strong>de</strong> véhicules pour 26 cadres supérieurs,et 16 autres ont opté pour une allocation allant <strong>de</strong>17 000 $ à 24 000 $ par an. OLG nous a informésque cet avantage était prévu dans le régime <strong>de</strong>rémunération <strong><strong>de</strong>s</strong> cadres introduit lorsque laSociété <strong><strong>de</strong>s</strong> casinos <strong>de</strong> l’Ontario et la Société <strong><strong>de</strong>s</strong>loteries <strong>de</strong> l’Ontario ont fusionné en 2000. Cerégime <strong>de</strong> rémunération diffère beaucoup <strong>de</strong> celuien place dans les ministères <strong>de</strong> la fonction publiqueontarienne, où seuls les sous-ministres reçoivent<strong><strong>de</strong>s</strong> véhicules. De plus, le coût plafond <strong><strong>de</strong>s</strong> voitures(non hybri<strong><strong>de</strong>s</strong>) que la plupart <strong><strong>de</strong>s</strong> cadres supérieursd’OLG conduisaient variait entre 41 519 $ et57 512 $, ce qui est substantiellement plus élevéque le maximum <strong>de</strong> 30 000 $ établi par la provincepour les voitures (non hybri<strong><strong>de</strong>s</strong>) <strong><strong>de</strong>s</strong> sous-ministres.Nous avons également passé en revue l’examen<strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses du conseil d’administration par leservice <strong>de</strong> vérification interne d’OLG et conclucomme lui que ces dépenses étaient conformes à lapolitique et <strong>aux</strong> lignes directrices d’OLG.OLG a commencé à apporter <strong><strong>de</strong>s</strong> changements :elle a notamment adopté la politique du Conseil <strong>de</strong>gestion du gouvernement sur les frais <strong>de</strong> déplacementet sa division <strong><strong>de</strong>s</strong> loteries n’achète plus <strong>de</strong>billets <strong>de</strong> saison et <strong>de</strong> loges corporatives dans <strong><strong>de</strong>s</strong>sta<strong><strong>de</strong>s</strong> sportifs. Nous faisons une recommandationdétaillée à la fin <strong>de</strong> ce rapport, qui est censéecompléter les changements déjà en cours pouraméliorer les pratiques <strong>relatives</strong> <strong>aux</strong> dépenses <strong><strong>de</strong>s</strong>employés d’OLG.réponse globale <strong>de</strong> la Société<strong><strong>de</strong>s</strong> loteries et <strong><strong>de</strong>s</strong> jeux <strong>de</strong>l’OntarioLa Société <strong><strong>de</strong>s</strong> loteries et <strong><strong>de</strong>s</strong> jeux <strong>de</strong> l’Ontario(OLG) a examiné le rapport spécial du vérificateurgénéral sur les pratiques <strong>relatives</strong> <strong>aux</strong>dépenses <strong><strong>de</strong>s</strong> employés d’OLG et souscrit à sesconclusions. OLG apprécie les efforts déployéspar le vérificateur général pour entreprendre unprocessus d’examen équitable et équilibré touten formulant <strong><strong>de</strong>s</strong> recommandations utiles dansles domaines pouvant bénéficier d’un examenplus systématique.Le rapport du vérificateur général révèlecertains domaines dans lesquels OLG pourraitapporter d’importantes améliorations. En fait,<strong>de</strong>puis octobre 2009, OLG a apporté un certainnombre <strong>de</strong> changements pru<strong>de</strong>nts à ses politiqueset lignes directrices internes en matière<strong>de</strong> dépenses, dont l’adoption intégrale <strong>de</strong> laDirective sur les frais <strong>de</strong> déplacement, <strong>de</strong> repaset d’accueil du Conseil <strong>de</strong> gestion du gouvernement.OLG a également réalisé <strong><strong>de</strong>s</strong> économiesen annulant ou en éliminant graduellementplusieurs programmes.Les politiques et lignes directrices actuellesd’OLG sont compatibles avec son rôled’organisme du gouvernement <strong>de</strong> l’Ontarioengagé dans l’entreprise commerciale qu’est lejeu et évoluant dans un environnement concurrentiel.Dans l’exécution <strong>de</strong> son mandat, OLGcherche à respecter les directives internes etpratiques exemplaires adoptées par le gouvernementpour répondre <strong>aux</strong> attentes en matière <strong>de</strong>divulgation publique et <strong>de</strong> transparence.Les constatations du vérificateur général ai<strong>de</strong>rontle nouveau conseil d’administration d’OLGà continuer d’améliorer l’obligation <strong>de</strong> rendrecompte et à contrôler ses dépenses.


<strong>Pratiques</strong> <strong>relatives</strong> <strong>aux</strong> dépenses <strong><strong>de</strong>s</strong> employés <strong>de</strong> l’OLG9Constatations détaillées <strong>de</strong>la vérificationObligation <strong>de</strong> l’organisme <strong>de</strong>rendre compte au ministèreLa Directive sur l’établissement et l’obligation <strong>de</strong>rendre compte <strong><strong>de</strong>s</strong> organismes du Conseil <strong>de</strong> gestiondu gouvernement (la Directive) classifie les organismesétablis par le gouvernement <strong>de</strong> l’Ontario endifférentes catégories selon la nature <strong>de</strong> leur activitéset précise les comptes qu’ils doivent rendre.OLG est considérée comme une « entreprise opérationnelle», c’est-à-dire un organisme qui tire sesrevenus <strong>de</strong> ses activités commerciales et qui jouitdonc d’une marge <strong>de</strong> manoeuvre considérable dansla prise <strong>de</strong> ses décisions en matière <strong>de</strong> finances,<strong>de</strong> ressources humaines et d’administration. Ilreste qu’un principe clé <strong>de</strong> la Directive est que lesorganismes doivent gérer les ressources publiquesavec sagesse et pru<strong>de</strong>nce dans l’exécution <strong>de</strong> leurmandat.L’étendue <strong><strong>de</strong>s</strong> pouvoirs d’un organisme et lesattentes <strong>de</strong> la province à son égard sont généralementprécisées dans un protocole d’entente avecle ministre responsable. Ce protocole couvre différentesquestions, dont le mandat <strong>de</strong> l’organisme,ses ressources financières, humaines et administratives,et les rapports qu’il doit produire. Il stipuleégalement les directives en matière <strong>de</strong> dépensesdu Conseil <strong>de</strong> gestion du gouvernement (CGG) quis’appliquent à l’organisme.En mai 2007, pour la première fois <strong>de</strong>puissa création en 2000, OLG a conclu un protocoled’entente avec le ministère dont il relevait à cemoment-là, c’est-à-dire le ministère du Renouvellement<strong>de</strong> l’infrastructure publique. Selon leprotocole, OLG <strong>de</strong>vait se conformer à la Directivesur les frais <strong>de</strong> déplacement, <strong>de</strong> repas et d’accueilque le CGG avait établie pour les ministères etorganismes désignés, qui couvre les frais <strong>de</strong> transport,d’hébergement et <strong>de</strong> repas encourus par lesemployés ainsi que les dépenses d’accueil engagéespour <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes autres que les employés. OLGétait alors régie par sa propre politique concernantles voyages d’affaires.En janvier 2008, OLG a <strong>de</strong>mandé à être exemptée<strong>de</strong> la directive du CGG sur les frais <strong>de</strong> déplacement.Son raisonnement était qu’elle constituaitun organisme indépendant et que sa politique convenaitmieux à la nature <strong>de</strong> ses activités et lui permettaitdéjà <strong>de</strong> contrôler ses frais <strong>de</strong> déplacementet dépenses connexes. Le ministère du Renouvellement<strong>de</strong> l’infrastructure publique, alors responsabled’OLG, n’a pas répondu à sa <strong>de</strong>man<strong>de</strong> et OLG avu dans ce silence du gouvernement un signe <strong>de</strong>consentement. En fait, OLG n’a jamais adopté ladirective du CGG sur les frais <strong>de</strong> déplacement et leministère responsable n’a jamais cherché à déterminers’il était approprié pour OLG d’appliquer sapropre politique.OLG a fini par adopter la Directive sur les frais<strong>de</strong> déplacement, <strong>de</strong> repas et d’accueil du CGG dansson intégralité en octobre 2009, comme la provincelui avait enjoint <strong>de</strong> le faire en septembre 2009.En janvier 2010, le CGG a introduit une nouvelleDirective sur l’établissement et l’obligation <strong>de</strong> rendrecompte <strong><strong>de</strong>s</strong> organismes, qui met davantage l’accentsur les risques liés à la gestion <strong>de</strong> cette obligation.Elle exige que tout écart par rapport <strong>aux</strong> directivessoit explicitement signalé et justifié, et que les ministèresassurent la conformité <strong><strong>de</strong>s</strong> organismes. Lanouvelle directive est censée renforcer la reddition<strong>de</strong> comptes entre les organismes et les ministèresresponsables.Déplacements, réunions et accueilNous avons comparé la Directive sur les frais <strong>de</strong>déplacement, <strong>de</strong> repas et d’accueil du CGG à laBusiness Travel Policy, qui est la politique interned’OLG sur les voyages d’affaires, pour la pério<strong>de</strong><strong>de</strong> 18 mois terminée en septembre 2009 (pour unaperçu <strong>de</strong> cette comparaison, voir l’annexe 1). Nousavons constaté que les plafonds <strong>de</strong> dépenses d’OLGétaient plus élevés que ceux du CGG dans certainssecteurs (dont les repas et les distances parcourues


10<strong>Rapport</strong> spécialen voiture), mais conclu que la politique d’OLGétait raisonnablement comparable à la directive duCGG. Quoi qu’il en soit, OLG a adopté la Directivesur les frais <strong>de</strong> déplacement, <strong>de</strong> repas et d’accueil duCGG dans son intégralité en octobre 2009.L’ancienne politique d’OLG, qui était en vigueurpour la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 18 mois que nous avons vérifiée,stipule que les employés doivent se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r si lesdépenses envisagées sont légitimes, raisonnableset liées <strong>aux</strong> affaires <strong>de</strong> la société. Les employésdoivent également prendre les arrangements lesplus pratiques et les plus économiques possibles.Pour se faire rembourser leurs frais <strong>de</strong> déplacementet autres dépenses liées <strong>aux</strong> affaires, lesemployés doivent présenter un rapport <strong>de</strong> dépensessigné qui a été approuvé par le cadre supérieurcompétent. En 2008‐2009, ils ont présenté plus<strong>de</strong> 13 600 rapports <strong>de</strong> dépenses pour un total <strong>de</strong>5,5 millions <strong>de</strong> dollars à rembourser. En plus <strong>de</strong>rembourser les dépenses <strong><strong>de</strong>s</strong> employés, le service<strong><strong>de</strong>s</strong> finances d’OLG doit traiter et payer les fraisassociés à l’utilisation <strong><strong>de</strong>s</strong> cartes <strong>de</strong> crédit professionnelleset <strong>aux</strong> activités <strong>de</strong> la société.Nous avons constaté que les employés seconform aient généralement à la politique enmatière <strong>de</strong> dépenses d’OLG, mais qu’il y avait <strong><strong>de</strong>s</strong>exceptions. Ces exceptions se rapportaient principalement<strong>aux</strong> <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> remboursement <strong><strong>de</strong>s</strong>frais <strong>de</strong> transport (taxis, péages et stationnement)et <strong><strong>de</strong>s</strong> frais <strong>de</strong> repas associés <strong>aux</strong> réunions <strong>de</strong> personnelet à l’accueil, qui étaient souvent soumisessans les reçus détaillés et/ou explications écritesexigés par la politique. Il était donc difficile <strong>de</strong> vérifiers’il s’agissait <strong>de</strong> dépenses d’affaires.Nous étions également préoccupés par lesdépenses non expressément visées par la politiqued’OLG, comme le montant maximum alloué pourles repas consommés <strong>aux</strong> réunions <strong>de</strong> personnelet les chambres d’hôtel louées dans le cadre d’unvoyage d’affaires en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> l’Ontario. Il est alorsattendu <strong><strong>de</strong>s</strong> employés qu’ils exercent leur discrétionet fassent preuve <strong>de</strong> jugement. Nous avons toutefoisconstaté que beaucoup d’entre eux ne dépensaientpas avec pru<strong>de</strong>nce mais que leurs <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong><strong>de</strong> remboursement étaient habituellementapprouvées. Cela nous a amenés à conclure que leprocessus d’approbation n’était pas aussi efficacequ’il aurait dû l’être.Nos constatations détaillées sont exposéesci-après.HébergementIl est attendu <strong><strong>de</strong>s</strong> employés d’OLG qu’ils choisissent<strong><strong>de</strong>s</strong> hôtels <strong>aux</strong> tarifs raisonnables lorsqu’ilsvoyagent pour affaires, et toutes les réservationsdoivent être faites par l’entremise <strong>de</strong> l’agent <strong>de</strong> voyaged’OLG. Si cela n’est pas possible, les employéspeuvent faire <strong><strong>de</strong>s</strong> réservations en s’adressantdirectement à l’hôtel. Nous avons remarqué queles employés d’OLG prenaient habituellement <strong><strong>de</strong>s</strong>arrangements d’hébergement économiques, maisque certains d’entre eux avaient l’habitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>choisir <strong><strong>de</strong>s</strong> hôtels plus coûteux ou, s’ils logeaientdans <strong><strong>de</strong>s</strong> hôtels figurant sur la liste approuvée, <strong>de</strong>payer plus que les tarifs négociés par OLG sansannexer d’explications écrites à leurs <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>remboursement.Nous avons également noté que, jusqu’à toutrécemment, il était acceptable pour les employésassistant à une activité organisée par OLG <strong>de</strong> logerà l’hôtel où se tenait l’activité, et ce, même s’ils habitaientdans la même ville. Pour une réunion du personnel<strong>de</strong> vente tenue à Toronto en juin 2009, OLGa réservé <strong><strong>de</strong>s</strong> chambres pour environ 90 employés,dont 40 habitaient la région du grand Toronto.OLG a ensuite décidé d’annuler les réservationsfaites pour les employés <strong>de</strong> Toronto, mais elle aquand même dû acquitter plus <strong>de</strong> 3 600 $ en fraisd’annulation pour 22 <strong><strong>de</strong>s</strong> réservations. En août2009, elle a institué une nouvelle politique, selonlaquelle il n’est pas approprié <strong>de</strong> rembourser lelogement <strong>de</strong> nuit pour le personnel qui habite dansla zone d’affectation, à moins <strong>de</strong> circonstancesexceptionnelles.


<strong>Pratiques</strong> <strong>relatives</strong> <strong>aux</strong> dépenses <strong><strong>de</strong>s</strong> employés <strong>de</strong> l’OLG11TransportsIl est attendu <strong><strong>de</strong>s</strong> employés d’OLG qu’ils utilisentle moyen <strong>de</strong> transport le plus pratique et le pluséconomique possible pour leurs voyages d’affaires.Ils sont notamment censés louer une voiture siun véhicule d’OLG n’est pas disponible ou si celacoûterait moins cher à OLG que <strong>de</strong> leur rembourserles kilomètres parcourus en voiture personnelle.Nous avons constaté que les employés choisissaientgénéralement <strong><strong>de</strong>s</strong> mo<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> transportéconomiques lorsqu’ils <strong>de</strong>vaient voyager pouraffaires, mais qu’il manquait beaucoup <strong>de</strong> reçus etque la documentation fournie à l’appui <strong>de</strong> certainsautres frais <strong>de</strong> déplacement était insuffisante. Pourles déplacements sur les autoroutes à péage 407ETR, par exemple, dans bien <strong><strong>de</strong>s</strong> cas, seul le total<strong>de</strong> la facture mensuelle avait été soumis, alors qu’ilest habituellement nécessaire <strong>de</strong> fournir une liste<strong><strong>de</strong>s</strong> lieux visités et <strong><strong>de</strong>s</strong> distances parcourues pourdémontrer qu’il s’agit effectivement d’un voyaged’affaires.Nous avons également remarqué certains casdans lesquels l’employé n’avait apparemment paschoisi le moyen <strong>de</strong> transport le plus économiquesans chercher à justifier son choix. Par exemple :•La politique d’OLG stipule que l’employé quiloue une voiture doit faire tout effort raisonnablepour remplir le réservoir à essenceavant <strong>de</strong> retourner le véhicule. Nous avonstoutefois constaté qu’il arrivait souvent <strong>aux</strong>employés <strong>de</strong> payer <strong><strong>de</strong>s</strong> frais <strong>de</strong> ravitaillement,sans que cela soit justifié.•En ce qui concerne le stationnement àl’aéroport, les employés n’expliquaientgénéralement pas pourquoi ils n’avaient paschoisi <strong><strong>de</strong>s</strong> options moins coûteuses, commeun parc <strong>de</strong> stationnement hors site ou un taxipour se rendre à l’aéroport et en retourner. Unemployé avait notamment dépensé 261 $ pourle stationnement à l’aéroport sans fournir <strong>de</strong>reçu détaillé. Nous avons examiné la <strong>de</strong>man<strong>de</strong><strong>de</strong> remboursement et ce montant semblaitavoir été facturé pour trois ou quatre jours <strong><strong>de</strong>s</strong>tationnement.Dépenses associés <strong>aux</strong> réunions <strong>de</strong>personnelIl arrive souvent <strong>aux</strong> cadres supérieurs <strong>de</strong> se fairerembourser les dépenses liées à <strong><strong>de</strong>s</strong> réunions tenuesà l’interne et hors site, dans <strong><strong>de</strong>s</strong> restaurants ouailleurs, ou <strong>de</strong> les facturer directement à OLG. Laplupart <strong>de</strong> ces dépenses se rapportaient <strong>aux</strong> repas,mais d’autres étaient engagées pour la location<strong>de</strong> salles <strong>de</strong> réunions, d’équipement audio, etc. Letotal <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses <strong>de</strong> réunion et d’accueil s’élevait àenviron 1 million <strong>de</strong> dollars en 2008‐2009. Cependant,comme OLG ne faisait pas <strong>de</strong> distinction entreles <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong> dépenses, il n’y avait pas suffisammentd’information pour déterminer le coût <strong><strong>de</strong>s</strong>repas associés <strong>aux</strong> réunions <strong>de</strong> personnel.La politique d’OLG stipule que ces dépensesdoivent être payées par l’employé présent le plusélevé en gra<strong>de</strong> et appuyées par un reçu détaillé.Elle exige également <strong>de</strong> l’employé qu’il joigne à sonrapport <strong>de</strong> dépenses une brève <strong><strong>de</strong>s</strong>cription et justificationdu repas ainsi que la liste <strong><strong>de</strong>s</strong> participants.La politique d’OLG ne spécifiait pas une limite endollars pour les repas d’affaires, mais elle précisaitque tous les montants à rembourser <strong>de</strong>vaient être« raisonnables », c’est-à-dire que <strong><strong>de</strong>s</strong> services satisfaisants<strong>de</strong>vaient être fournis <strong>de</strong> la manière la pluséconomique possible.Plus <strong>de</strong> 20 % <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> remboursement<strong>de</strong> repas que nous avons examinées indiquaient letotal dépensé mais sans être étayées par <strong><strong>de</strong>s</strong> reçusdétaillés, et plus <strong>de</strong> 10 % n’étaient pas accompagnéespar une liste <strong><strong>de</strong>s</strong> participants, contrairementà la politique d’OLG, qui exige <strong>de</strong> l’employé qu’ilapporte ces précisions. Les reçus fournis se limitaientsouvent <strong>aux</strong> bor<strong>de</strong>re<strong>aux</strong> ou relevés <strong>de</strong> carte<strong>de</strong> crédit, qui indiquent seulement le total payé. Cesdétails doivent être fournis pour assurer à la personnequi approuve la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> que les dépensesencourues sont liées <strong>aux</strong> affaires et raisonnables.Dans bien <strong><strong>de</strong>s</strong> cas, le coût <strong><strong>de</strong>s</strong> repas était considérablementplus élevé que le tarif prévu dans lapolitique d’OLG sur les frais <strong>de</strong> déplacement, quinous semblait une base <strong>de</strong> comparaison raisonnable.Par exemple, lorsque nous avons examiné


12<strong>Rapport</strong> spécialles <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong> accompagnées par <strong><strong>de</strong>s</strong> reçus détaillés,nous avons remarqué que le coût <strong>de</strong> certainsrepas servis dans <strong><strong>de</strong>s</strong> restaurants chers équivalaità plus du triple du tarif dîner <strong>de</strong> 21 $ stipulé dansla politique sur les frais <strong>de</strong> déplacement. Danscertains cas, OLG avait également payé les boissonsalcoolisées consommées lors <strong>de</strong> ces repas.Jusqu’en mai 2009, le coût <strong><strong>de</strong>s</strong> boissonsalcoolisées consommées lors <strong><strong>de</strong>s</strong> réunions <strong>de</strong>personnel d’OLG était remboursable, à conditiond’avoir été approuvé par le vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> ladivision. C’était une <strong><strong>de</strong>s</strong> différences entre la politiqued’OLG et la directive du Conseil <strong>de</strong> gestion dugouvernement applicable à la fonction publique <strong>de</strong>l’Ontario, qui interdit le remboursement <strong><strong>de</strong>s</strong> boissonsalcoolisées.Réunions d’entreprise et <strong>de</strong> divisionOLG tient <strong><strong>de</strong>s</strong> réunions d’entreprise et <strong>de</strong> divisionpériodiques afin d’encourager les employésà s’aligner sur les priorités stratégiques et <strong>de</strong>promouvoir les interactions en face-à-face, ledéveloppement <strong>de</strong> l’esprit d’équipe et la formation.En l’absence <strong>de</strong> lignes directrices ou <strong>de</strong> politiquesd’entreprise dans ce secteur, les gestionnaires <strong>de</strong>division d’OLG pouvaient déterminer eux-mêmessi <strong><strong>de</strong>s</strong> réunions étaient nécessaires et choisir le lieuet le site appropriés, à condition <strong>de</strong> ne pas dépasserleur budget. OLG dépensait plus <strong>de</strong> 1 million <strong>de</strong>dollars par an pour ses réunions d’entreprise et <strong>de</strong>division. Certaines <strong>de</strong> ces réunions se tenaient horssite. Elles incluaient le congrès annuel <strong>de</strong> l’industriedu jeu, les réunions stratégiques et <strong>de</strong> lea<strong>de</strong>rship àl’intention <strong><strong>de</strong>s</strong> cadres supérieurs, ainsi que d’autresréunions liées <strong>aux</strong> ventes, au marketing et à la gestion<strong><strong>de</strong>s</strong> ressources humaines.Nous avons remarqué que, dans bien <strong><strong>de</strong>s</strong> cas, cesréunions n’étaient pas organisées <strong>de</strong> façon économique.Par exemple, <strong>de</strong>puis 2006, le congrès annuelpour environ 250 cadres supérieurs <strong>de</strong> l’industriedu jeu coûte entre 551 000 $ et 710 000 $ par an ensus <strong><strong>de</strong>s</strong> frais <strong>de</strong> déplacement. Ce congrès comprendhabituellement <strong><strong>de</strong>s</strong> réunions, <strong><strong>de</strong>s</strong> séances <strong>de</strong> formationet un dîner <strong>de</strong> reconnaissance <strong><strong>de</strong>s</strong> employés.Le congrès <strong>de</strong> 2009 a duré quatre jours et s’esttenu dans un <strong><strong>de</strong>s</strong> casinos <strong>de</strong> villégiature. Les coûtsse répartissaient comme suit : 312 000 $ pour lesrepas, l’hébergement et les installations <strong>de</strong> réunion;154 000 $ pour l’organisation <strong><strong>de</strong>s</strong> activités et lesdivertissements; 85 000 $ pour les cours et séances<strong>de</strong> formation. Le coût <strong><strong>de</strong>s</strong> aliments et boissons parpersonne s’élevait en moyenne à 140 $ par jour.Environ le tiers <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses associées au congrès2009 <strong>de</strong> l’industrie du jeu se rapportaient àl’organisation <strong><strong>de</strong>s</strong> activités et <strong>aux</strong> divertissements.Jusqu’en 2009, OLG payait un consultant environ130 000 $ par an pour qu’il planifie le congrèsannuel <strong>de</strong> l’industrie du jeu. Nous avons constatéque ces services avaient été confiés à un fournisseurunique pour trois <strong><strong>de</strong>s</strong> quatre <strong>de</strong>rnières années.Cette personne recevait aussi un paiement anticipésubstantiel (100 000 $) à la signature du contrat,mais les factures subséquentes ne détaillaient pasle travail réalisé. OLG a <strong>de</strong>puis adopté un processusd’appel d’offres concurrentiel pour les services <strong>de</strong>planification d’événements.Nous avons également noté que certainesréunions avaient eu lieu dans <strong><strong>de</strong>s</strong> sites coûtantentre 200 $ et 300 $ par personne par jour, ce quiincluait non seulement les repas et l’hébergementmais aussi l’utilisation d’installations non liées<strong>aux</strong> affaires, comme <strong><strong>de</strong>s</strong> terrains <strong>de</strong> golf et <strong><strong>de</strong>s</strong>remonte-pentes. OLG a aussi organisé <strong><strong>de</strong>s</strong> activités<strong>de</strong> développement <strong>de</strong> l’esprit d’équipe dans un complexe<strong>de</strong> jeux d’arca<strong>de</strong>, <strong><strong>de</strong>s</strong> centres <strong>de</strong> villégiature et<strong><strong>de</strong>s</strong> spas, à bord d’une croisière et dans un camp <strong>de</strong>paintball.AccueilL’accueil englobe la prestation <strong>de</strong> servicesd’alimentation, d’hébergement, <strong>de</strong> transportet autres à <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes non employées parOLG, dont les représentants <strong>de</strong> gouvernements,d’entreprises et d’autres administrations et fournisseurs<strong>de</strong> loteries et <strong>de</strong> jeux. La politique d’OLGstipulait que l’accueil <strong>de</strong>vait être offert <strong>de</strong> manière


<strong>Pratiques</strong> <strong>relatives</strong> <strong>aux</strong> dépenses <strong><strong>de</strong>s</strong> employés <strong>de</strong> l’OLG13économique, cohérente et appropriée pour faciliterles affaires d’OLG ou par courtoisie. La politiquene donnait pas <strong>de</strong> limite en dollars pour le coût <strong><strong>de</strong>s</strong>repas servis dans le cadre <strong>de</strong> l’accueil, mais ellespécifiait que les employés <strong>de</strong>vaient faire preuve <strong>de</strong>jugement et exercer leur discrétion dans le choix<strong><strong>de</strong>s</strong> types et <strong><strong>de</strong>s</strong> sites <strong>de</strong> divertissement.Nous reconnaissons que les repas constituentune marque raisonnable <strong>de</strong> courtoisie envers lesvisiteurs <strong>de</strong> l’extérieur. En ce qui concerne lesdépenses engagées pour <strong><strong>de</strong>s</strong> boissons alcooliséesdans le cadre <strong>de</strong> l’accueil, la politique d’OLG permettaitle remboursement <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses approuvéespar le vice-prési<strong>de</strong>nt d’une division. En supposantqu’on ait fait preuve <strong>de</strong> jugement en s’assurant quele coût <strong><strong>de</strong>s</strong> boissons alcoolisées n’est pas démesurépar rapport <strong>aux</strong> frais <strong>de</strong> repas connexes, cette politiquenous semble raisonnable. Nous croyons quecela serait perçu comme une marque raisonnable <strong>de</strong>courtoisie envers les représentants d’autres sociétés<strong>de</strong> loteries ou <strong>de</strong> jeux, d’autres administrations oud’autres partenaires <strong>de</strong> l’extérieur.Les employés d’OLG se font généralement rembourserles frais d’accueil en présentant un rapport<strong>de</strong> dépenses. Comme il est indiqué dans la sectionsur les frais <strong>de</strong> repas associés <strong>aux</strong> réunions <strong>de</strong>personnel, OLG consignait les frais d’accueil sousla rubrique <strong><strong>de</strong>s</strong> réunions d’affaires mais sans faire<strong>de</strong> distinction entre les <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong> réunions.Il n’y avait donc pas suffisamment d’informationpour déterminer combien OLG dépensait en fraisd’accueil.Nous avons également remarqué que, <strong>de</strong>puis uncertain nombre d’années, la division <strong><strong>de</strong>s</strong> loteriesachetait <strong><strong>de</strong>s</strong> billets <strong>de</strong> saison et <strong><strong>de</strong>s</strong> loges corporativespour pouvoir amener <strong><strong>de</strong>s</strong> cadres représentant<strong><strong>de</strong>s</strong> détaillants clés d’OLG à <strong><strong>de</strong>s</strong> manifestationssportives. Ces billets coûtaient plus <strong>de</strong> 100 000 $ paran. Les cadres supérieurs <strong>de</strong> la division <strong><strong>de</strong>s</strong> loteriesdécidaient comment et à qui les billets seraient distribués,et les employés d’OLG assist aient habituellement<strong>aux</strong> matchs à titre d’hôtes pour la soirée. Lecoût <strong><strong>de</strong>s</strong> repas et boissons servis à ces événementsdépassait souvent 100 $ par personne.OLG justifiait ces dépenses en disant que celafavorisait <strong>de</strong> bonnes relations d’affaires. Rien neprouvait toutefois que <strong><strong>de</strong>s</strong> sites moins coûteuxn’auraient pas donné d’aussi bons résultats,d’autant plus qu’OLG est essentiellement le seulgrand fournisseur <strong>de</strong> billets <strong>de</strong> loterie au détailen Ontario. De plus, le fait d’accor<strong>de</strong>r ce genre <strong>de</strong>traitement à certains détaillants pourrait être perçucomme une pratique <strong>de</strong> commerce déloyale pard’autres détaillants.En février 2009, OLG a décidé <strong>de</strong> mettre fin à ceprogramme et <strong>de</strong> réévaluer sa stratégie d’accueil.Cartes <strong>de</strong> crédit professionnellesLes cartes <strong>de</strong> crédit professionnelles peuventconstituer un moyen d’achat rentable, à conditiond’être utilisées <strong>de</strong> façon appropriée. OLG utilise <strong><strong>de</strong>s</strong>cartes d’achat pour faciliter l’acquisition <strong><strong>de</strong>s</strong> nécessitésquotidiennes. Elle utilise <strong>de</strong>ux programmes <strong>de</strong>cartes d’achat : dans le premier cas, <strong><strong>de</strong>s</strong> cartes <strong>de</strong>crédit professionnelles sont remises à <strong><strong>de</strong>s</strong> employésdésignés pour qu’ils puissent acheter <strong><strong>de</strong>s</strong> biens peucoûteux pour leur service; dans le <strong>de</strong>uxième cas,<strong><strong>de</strong>s</strong> comptes d’achat sont établis pour que les servicespuissent comman<strong>de</strong>r <strong><strong>de</strong>s</strong> fournitures.En septembre 2009, OLG comptait environ 90cartes <strong>de</strong> crédit professionnelles <strong>aux</strong>quelles étaientimputés <strong><strong>de</strong>s</strong> coûts d’environ 1 million <strong>de</strong> dollars paran pour <strong><strong>de</strong>s</strong> postes tels que les droits d’adhésionà une association professionnelle, les servicesd’alimentation et <strong>de</strong> traiteur pour les réunionsd’affaires, les services <strong>de</strong> photocopie, et l’achat <strong>de</strong>petits appareils électroniques et autres. Elle avaitaussi établi plus <strong>de</strong> 800 comptes d’achat auprès <strong>de</strong>quatre fournisseurs autorisés et affectait environ4 millions <strong>de</strong> dollars par an à <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses tellesque les fournitures d’entretien et <strong>de</strong> bureau, lesuniformes et les services d’imprimerie.Le service <strong><strong>de</strong>s</strong> finances d’OLG examine indépendamment100 % <strong><strong>de</strong>s</strong> transactions par carte <strong>de</strong> créditprofessionnelle et 30 % <strong><strong>de</strong>s</strong> transactions par compted’achat. Nous avons constaté que ces contrôlesétaient généralement efficaces et que les examens


14<strong>Rapport</strong> spécialpermettaient <strong>de</strong> repérer les irrégularités potentielles,comme les dépenses non appuyées par <strong><strong>de</strong>s</strong>reçus ou non justifiées, pour qu’elles fassent l’objetd’un suivi. Nous avons quand même noté quelquesexceptions. Par exemple, certains types <strong>de</strong> dépenses<strong>de</strong> voyage, comme le stationnement et les frais <strong>de</strong>taxi, étaient imputés à <strong><strong>de</strong>s</strong> cartes <strong>de</strong> crédit professionnelles.Or, les dépenses <strong>de</strong> ce genre doiventplutôt faire l’objet d’une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> remboursementappuyée par <strong><strong>de</strong>s</strong> reçus détaillés, ce qui offreune plus gran<strong>de</strong> assurance que les dépenses sontliées <strong>aux</strong> affaires tout en réduisant au minimumle risque <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong> en double (l’employé paiepar carte <strong>de</strong> crédit professionnelle puis présenteun rapport <strong>de</strong> dépenses). Nous avons égalementremarqué que certains gestionnaires approuvaientleurs propres dépenses.Autres dépenses liées <strong>aux</strong>employésOutre les dépenses engagées par les employésd’OLG, nous avons examiné <strong>de</strong>ux autres types <strong>de</strong>dépenses liées <strong>aux</strong> employés, soit les programmes<strong>de</strong> récompense et <strong>de</strong> reconnaissance et les véhiculesattribués à <strong><strong>de</strong>s</strong> employés. Nos observations sontprésentées ci-après.Programmes <strong>de</strong> récompense, <strong>de</strong>reconnaissance et autres à l’intention <strong><strong>de</strong>s</strong>employésAu fil <strong><strong>de</strong>s</strong> ans, OLG a institué différents programmescorporatifs <strong>de</strong> reconnaissance prévoyantla présentation d’une récompense symbolique (parexemple, une plaque) ou tangible, y compris :• un ca<strong>de</strong>au <strong>de</strong> Noël <strong>de</strong> 20 $ à tous lesemployés, généralement un coupon cinéma;• 20 $ par an par employé en guised’appréciation à la discrétion du chef <strong><strong>de</strong>s</strong>ervice;•<strong><strong>de</strong>s</strong> récompenses trimestrielles/annuellesreconnaissant les réalisations exceptionnellesd’un employé ou d’une équipe — les gagnants<strong><strong>de</strong>s</strong> récompenses trimestrielles reçoivent uncertificat-ca<strong>de</strong>au <strong>de</strong> 50 $, tandis que les gagnants<strong><strong>de</strong>s</strong> récompenses annuelles reçoiventun coupon voyage <strong>de</strong> 500 $ et sont invités audîner <strong>de</strong> gala d’OLG.Il y avait aussi un programme reconnaissantles employés ayant accumulé 3, 5, 10, 15, 20 et 25ans <strong>de</strong> service et ceux qui prennent leur retraite,en vertu duquel l’employé peut choisir un ca<strong>de</strong>auévalué à 10 $ par année <strong>de</strong> service. Par exemple,un employé ayant trois ans <strong>de</strong> service aurait droit àun ca<strong>de</strong>au d’une valeur approximative <strong>de</strong> 30 $, parexemple un vase <strong>de</strong> cristal, etc.Nous reconnaissons qu’un programme <strong>de</strong> reconnaissance<strong><strong>de</strong>s</strong> employés peut ai<strong>de</strong>r à promouvoirun milieu <strong>de</strong> travail positif encourageant une plusgran<strong>de</strong> efficacité, à accroître la productivité et àatteindre les objectifs <strong>de</strong> l’entreprise. Nous avonstoutefois noté que certaines récompenses étaientgénéralement remises à tous les employés plutôtqu’en reconnaissance d’un ren<strong>de</strong>ment exceptionnel.Certains services d’OLG ont aussi introduitd’autres programmes informels <strong>de</strong> récompense.En 2008‐2009, les dépenses associées <strong>aux</strong> programmes<strong>de</strong> récompense, <strong>de</strong> reconnaissance etautres à l’intention <strong><strong>de</strong>s</strong> employés totalisaientenviron 900 000 $. Les activités <strong>de</strong> renforcement <strong>de</strong>l’esprit d’équipe mentionnées plus haut pourraientd’ailleurs être considérées comme une forme <strong>de</strong>récompense pour les employés.Un nombre excessif <strong>de</strong> programmes <strong>de</strong>récompense risque <strong>de</strong> créer un sentiment d’attenteet un manque d’uniformité entre les services quantà la valeur <strong><strong>de</strong>s</strong> récompenses <strong>aux</strong> employés. Parexemple, certains services n’attribuait pas la primed’appréciation <strong>de</strong> 20 $ par employé par an, tandisque d’autres dépensaient plus que la limite permiseet organisaient différentes fonctions à l’intention dupersonnel tout au long <strong>de</strong> l’année.En 2001, OLG a institué un programme qui offre<strong>aux</strong> employés ayant au moins six mois <strong>de</strong> serviceà temps plein jusqu’à 500 $ tous les trois ans pour


<strong>Pratiques</strong> <strong>relatives</strong> <strong>aux</strong> dépenses <strong><strong>de</strong>s</strong> employés <strong>de</strong> l’OLG15acheter un nouvel ordinateur domestique. Entre2007 et 2010, ce programme a bénéficié à environ1 200 employés et coûté 600 000 $ par an. Leprogramme <strong>de</strong> subvention étant en vigueur <strong>de</strong>puisprès <strong>de</strong> neuf ans, OLG <strong>de</strong>vrait se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r s’il estencore nécessaire.En décembre 2009, OLG a examiné ses programmesà l’intention <strong><strong>de</strong>s</strong> employés et décidéd’annuler et/ou <strong>de</strong> modifier certains d’entre eux parsouci d’équité et d’uniformité.Véhicules attribués à <strong><strong>de</strong>s</strong> employésEn octobre 2009, le parc automobile d’OLGcomptait environ 280 véhicules. Environ 190 <strong>de</strong>ces véhicules étaient attribués à <strong><strong>de</strong>s</strong> employésexerçant <strong><strong>de</strong>s</strong> fonctions (p. ex. ventes ou enquêtes)susceptibles <strong>de</strong> les obliger à utiliser un véhicule ou àparcourir au moins 27 000 km par an pour affaires,ce qui rendait cette option rentable. Soixantevéhicules étaient utilisés à d’autres fins, notammentpour les services <strong>de</strong> navette <strong>aux</strong> clients. Enfin, 26véhicules étaient réservés <strong>aux</strong> cadres supérieursdans le cadre <strong>de</strong> leur régime <strong>de</strong> rémunération.OLG a engagé une société <strong>de</strong> crédit-bail pourqu’elle l’ai<strong>de</strong> à gérer son parc automobile. Lesservices offerts par la société incluaient la locationet la sélection <strong>de</strong> véhicules, la liaison avec <strong><strong>de</strong>s</strong> distributeursd’essence et <strong><strong>de</strong>s</strong> fournisseurs <strong>de</strong> services<strong>de</strong> réparation et d’entretien, la gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> cartesd’essence, la production <strong>de</strong> rapports sur les distancesparcourues et le calcul <strong><strong>de</strong>s</strong> avantages imposables.Les dépenses liées au parc automobile, qui secomposaient principalement <strong><strong>de</strong>s</strong> frais <strong>de</strong> location,d’essence, d’entretien et <strong>de</strong> gestion, s’élevaient àenviron 4,4 millions <strong>de</strong> dollars par an.La société <strong>de</strong> crédit-bail produisait un rapportmensuel contenant <strong><strong>de</strong>s</strong> renseignements tels queles distances parcourues par chaque véhicule etl’essence consommée. Un groupe d’examen du parcd’OLG était censé étudier le rapport, le distribuer<strong>aux</strong> services responsables et les informer <strong><strong>de</strong>s</strong> exceptions<strong>de</strong>vant faire l’objet d’un suivi.Véhicules attribuésNous avons constaté que les mesures <strong>de</strong> contrôle<strong><strong>de</strong>s</strong> véhicules étaient généralement satisfaisantes,mais que l’utilisation <strong><strong>de</strong>s</strong> véhicules aurait pu fairel’objet d’une surveillance plus étroite. En particulier,au cours <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 12 mois terminéeen septembre 2009, 60 <strong><strong>de</strong>s</strong> 190 véhicules attribuésà <strong><strong>de</strong>s</strong> employés particuliers n’avaient pas atteintle seuil annuel <strong>de</strong> 27 000 kilomètres. Treize <strong>de</strong> cesvéhicules avaient parcouru moins <strong>de</strong> 20 000 kilomètreset sept autres, moins <strong>de</strong> 15 000 kilomètres.OLG n’avait pas analysé formellement les tendanceset conservait les rapports <strong>de</strong> la société <strong>de</strong> crédit-bailpendant seulement un an.Véhicules <strong><strong>de</strong>s</strong> cadres supérieursOLG nous a informés que les 26 véhicules en questionétaient prévus dans le régime <strong>de</strong> rémunération<strong><strong>de</strong>s</strong> cadres supérieurs <strong>de</strong>puis la fusion <strong><strong>de</strong>s</strong> voletsloteries et jeux d’OLG en avril 2000. La figure 1montre le coût maximum <strong><strong>de</strong>s</strong> voitures <strong>aux</strong>quellesles cadres supérieurs d’OLG avaient droit dansle cadre <strong>de</strong> leur régime <strong>de</strong> rémunération. Parailleurs, 16 cadres ont opté pour une allocationmensuelle, qui variait entre 17 000 $ à 24 000 $par an par personne. Les cadres peuvent remplacerleurs véhicules à l’expiration du bail <strong>de</strong> trois ansou lorsque la distance parcourue dépasse 90 000kilomètres.Le nombre <strong>de</strong> cadres qui ont droit à un véhiculed’entreprise est beaucoup plus élevé à OLG quedans la fonction publique <strong>de</strong> l’Ontario, où ce droitFigure 1: Limite <strong>de</strong> coût <strong><strong>de</strong>s</strong> véhicules <strong><strong>de</strong>s</strong> cadres au30 septembre 2009Source <strong><strong>de</strong>s</strong> données: Société <strong><strong>de</strong>s</strong> loteries et <strong><strong>de</strong>s</strong> jeux <strong>de</strong> l’Ontariocoût admissible <strong><strong>de</strong>s</strong>véhicules ($)cadres régulier hybri<strong>de</strong>PDG 57 512 62 512vice-prési<strong>de</strong>nt principal 52 283 57 283vice-prési<strong>de</strong>nt, directeurgénéral, directeur régional41 519 46 519


16<strong>Rapport</strong> spécialest réservé <strong>aux</strong> sous-ministres. De plus, le coûtadmissible <strong><strong>de</strong>s</strong> véhicules (non hybri<strong><strong>de</strong>s</strong>) d’OLG, quela plupart <strong><strong>de</strong>s</strong> cadres conduisent, est substantiellementplus élevé que le maximum <strong>de</strong> 30 000 $ établipar la province pour les véhicules (non hybri<strong><strong>de</strong>s</strong>)<strong><strong>de</strong>s</strong> sous-ministres. La politique <strong>de</strong> la fonction publique<strong>de</strong> l’Ontario stipule également que les sousministresdoivent choisir <strong><strong>de</strong>s</strong> véhicules construitsen Amérique du Nord. Par contraste, la plupart <strong><strong>de</strong>s</strong>véhicules <strong><strong>de</strong>s</strong> cadres supérieurs d’OLG étaient fabriquésà l’étranger. OLG a toutefois révisé sa politiqueen mai 2009 et exige maintenant que les véhiculesaient été assemblés au Canada.Surveillance <strong><strong>de</strong>s</strong> Dépenses <strong><strong>de</strong>s</strong>employésLe budget est actuellement le premier outil qu’OLGutilise pour surveiller les dépenses <strong><strong>de</strong>s</strong> employés, etc’est à chaque service qu’incombe cette responsabilité.Cependant, un budget peut servir uniquementà contrôler les dépenses <strong>de</strong> haut niveau — il nepermet pas <strong>de</strong> détecter les cas <strong>de</strong> non-conformitéou d’abus.Durant notre examen, nous avons relevé <strong>de</strong>nombreux cas dans lesquels les dépenses av aientété incorrectement consignées, <strong>de</strong> sorte qu’ilétait difficile <strong>de</strong> calculer avec précision le totaldépensé par type <strong>de</strong> dépense. De plus, commenous l’avons indiqué plus haut, <strong>de</strong> nombreuses<strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> remboursement ont été approuvéesmême lorsqu’elles n’étaient pas appuyées par <strong><strong>de</strong>s</strong>reçus ou <strong><strong>de</strong>s</strong> explications satisfaisantes, ou que lesmontants indiqués semblaient excessifs. OLG nousa informés qu’il arrivait parfois à son service <strong><strong>de</strong>s</strong>finances d’examiner un échantillon <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>remboursement pour vérifier si la documentationà l’appui était suffisante. Quoi qu’il en soit, chaqueservice était en fin <strong>de</strong> compte responsable <strong>de</strong> sesdépenses, et les dépenses étaient généralementremboursées à condition d’avoir été approuvées parl’autorité compétente.Au cours <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>rnières années, le service <strong>de</strong> vérificationinterne d’OLG a commencé à effectuer <strong><strong>de</strong>s</strong>vérifications rotatives <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses <strong><strong>de</strong>s</strong> employéspar service. Ses efforts ont eu un certain impact,mais notre vérification indiquait néanmoins qu’OLG<strong>de</strong>vait renforcer son processus pour s’assurer queles dépenses <strong><strong>de</strong>s</strong> employés sont conformes à la politiqueétablie et qu’elles peuvent résister à l’examenpublic.Changements en coursAu moment où nous avons effectué notre vérification,OLG avait déjà commencé à apporter <strong><strong>de</strong>s</strong>changements afin <strong>de</strong> mieux se conformer <strong>aux</strong>attentes <strong>de</strong> la province et du public, notammenten adoptant la Directive sur les frais <strong>de</strong> déplacement,<strong>de</strong> repas et d’accueil du Conseil <strong>de</strong> gestiondu gouvernement. De plus, un nouveau conseild’administration a récemment été formé et unprocessus est en cours pour recruter un nouveauprési<strong>de</strong>nt général permanent. Nous nous attendonsà ce qu’OLG apporte d’autres changements dansl’avenir. Notre recommandation est censée compléterles changements en cours afin d’améliorerles pratiques <strong>relatives</strong> <strong>aux</strong> dépenses <strong><strong>de</strong>s</strong> employésd’OLG.RecommAndationPour ai<strong>de</strong>r à s’assurer que les dépenses <strong><strong>de</strong>s</strong>employés et les pratiques connexes répon<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> façon efficace <strong>aux</strong> objectifs opérationnels et<strong>aux</strong> attentes du public, la Société <strong><strong>de</strong>s</strong> loteries et<strong><strong>de</strong>s</strong> jeux <strong>de</strong> l’Ontario (OLG) doit :•en collaboration avec le ministère responsable,élaborer un cadre <strong>de</strong> responsabilisationefficace incluant <strong><strong>de</strong>s</strong> attentes clairementdéfinies et <strong><strong>de</strong>s</strong> rapports périodiques;•lorsque la politique en vigueur sur lesdépenses <strong><strong>de</strong>s</strong> employés omet <strong>de</strong> mentionnercertains types <strong>de</strong> dépenses, élaborer leslignes directrices nécessaires pour gui<strong>de</strong>r lesemployés;•renforcer et communiquer la nécessitéd’une culture <strong>de</strong> pratiques <strong>de</strong> dépenses


<strong>Pratiques</strong> <strong>relatives</strong> <strong>aux</strong> dépenses <strong><strong>de</strong>s</strong> employés <strong>de</strong> l’OLG17pru<strong>de</strong>ntes par la formation du personnel etl’engagement <strong>de</strong> la direction;•veiller à ce que les vérifications internespériodiques servent notamment à déterminersi les gestionnaires <strong><strong>de</strong>s</strong> servicesresponsables ont approuvé les <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong><strong>de</strong> remboursement <strong><strong>de</strong>s</strong> employés <strong>de</strong> façonappropriée;•par l’entremise du nouveau conseild’administration, examiner les arrangementspris pour les réunions <strong>de</strong> personnel et lescongrès, les programmes <strong>de</strong> récompense et<strong>de</strong> reconnaissance <strong><strong>de</strong>s</strong> employés, et le droit<strong><strong>de</strong>s</strong> cadres supérieurs à <strong><strong>de</strong>s</strong> véhicules dans lecadre <strong>de</strong> leur régime <strong>de</strong> rémunération.réponse <strong>de</strong> la Société <strong><strong>de</strong>s</strong>loteries et <strong><strong>de</strong>s</strong> jeux <strong>de</strong> l’OntarioOLG s’attend à finaliser son protocole d’ententeavec le ministère <strong><strong>de</strong>s</strong> Finances d’ici l’été 2010. Ceprotocole met à jour le cadre <strong>de</strong> gouvernance et<strong>de</strong> responsabilisation entre OLG et le gouvernementpour que les politiques internes d’OLG soientclaires et conformes <strong>aux</strong> nouvelles directivesapplicables du gouvernement, dont la Directivesur l’établissement et l’obligation <strong>de</strong> rendre compte<strong><strong>de</strong>s</strong> organismes diffusée en janvier 2010 parle Conseil <strong>de</strong> gestion du gouvernement et saDirective sur les frais <strong>de</strong> déplacement, <strong>de</strong> repas etd’accueil. OLG signale certaines <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>remboursement <strong><strong>de</strong>s</strong> employés au commissaire àl’intégrité et elle doit rendre ces rapports publicsen les affichant sur son site Web.En ce qui concerne les dépenses <strong><strong>de</strong>s</strong>employés, OLG s’engage pleinement à adopter<strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques et politiques opérationnelles conformeset comparables <strong>aux</strong> pratiques, politiqueset directives applicables <strong>de</strong> la fonction publique<strong>de</strong> l’Ontario. Son conseil d’administration etsa haute direction sont déterminés à faire unexamen rigoureux continu du mandat et <strong><strong>de</strong>s</strong>pratiques d’OLG et ils comprennent clairementla nécessité d’appliquer <strong><strong>de</strong>s</strong> politiquestransparentes et pru<strong>de</strong>ntes, particulièrementen ce qui concerne les frais <strong>de</strong> déplacement,<strong>de</strong> repas et d’accueil. Par exemple, OLG aimmédiatement adopté la Directive sur les frais<strong>de</strong> déplacement, <strong>de</strong> repas et d’accueil du Conseil<strong>de</strong> gestion du gouvernement, conformément<strong>aux</strong> directives reçues en septembre 2009. Ellea aussi mis en oeuvre un programme <strong>de</strong> formationobligatoire pour tous ses gestionnaireset atteint un t<strong>aux</strong> d’achèvement <strong>de</strong> 100 % enfévrier 2010. OLG est en train <strong>de</strong> réviser sonprogramme <strong>de</strong> formation afin <strong>de</strong> tenir compte<strong><strong>de</strong>s</strong> changements apportés à la Directive surles frais <strong>de</strong> déplacement, <strong>de</strong> repas et d’accueil enavril 2010. Elle a aussi élaboré <strong>de</strong> nouvellespolitiques exigeant une évaluation complète <strong><strong>de</strong>s</strong>besoins ainsi que <strong><strong>de</strong>s</strong> processus plus détaillés <strong>de</strong>documentation et d’approbation, qui utilisentune fonction d’examen centralisée et coordonnéepour évaluer et approuver les <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>employés qui désirent assister à <strong><strong>de</strong>s</strong> réunions ou<strong><strong>de</strong>s</strong> congrès. De plus, les <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> déplacementdoivent maintenant être approuvées àl’avance et justifiées par écrit.OLG vérifie les dépenses <strong>de</strong> ses employéstous les trois mois et ces vérifications internessont maintenant prévues dans le plan <strong>de</strong> vérificationannuel. Elles assurent la conformité <strong>aux</strong>politiques et processus d’approbation applicables.Les vérificateurs externes d’OLG <strong>de</strong>vrontaussi examiner la conformité <strong>de</strong> la haute direction<strong>aux</strong> politiques pertinentes.Enfin, le nouveau conseil d’administrationd’OLG et son équipe <strong>de</strong> haute direction se sontengagés à examiner les programmes existants<strong>de</strong> récompense et <strong>de</strong> reconnaissance <strong><strong>de</strong>s</strong>employés pour s’assurer qu’ils sont efficaces,appropriés et pru<strong>de</strong>nts et qu’ils répon<strong>de</strong>nt<strong>aux</strong> besoins opérationnels d’OLG ainsi qu’<strong>aux</strong>attentes du gouvernement et du public.OLG a déjà pris <strong><strong>de</strong>s</strong> mesures pour éliminercertains programmes <strong>de</strong> récompense et <strong>de</strong>


18<strong>Rapport</strong> spécialreconnaissance <strong><strong>de</strong>s</strong> employés ainsi que les élémentsdu régime <strong>de</strong> rémunération <strong><strong>de</strong>s</strong> cadressupérieurs qui ne répon<strong>de</strong>nt pas à ces critères.Depuis 2009, elle a annulé cinq programmeset économisé ainsi 546 000 $. La directiond’OLG a récemment effectué un autre examen<strong><strong>de</strong>s</strong> programmes et recommandé au conseild’administration <strong><strong>de</strong>s</strong> compressions supplémentairestotalisant 400 000 $, dont l’éliminationgraduelle du programme <strong>de</strong> subvention <strong>aux</strong>employés pour l’achat d’un ordinateur. Cesrecommandations, conjuguées <strong>aux</strong> changementsapportés le 1er janvier 2010, permettrontà OLG <strong>de</strong> réduire les coûts annuels associés <strong>aux</strong>programmes <strong>de</strong> récompense, <strong>de</strong> reconnaissanceet autres à l’intention <strong><strong>de</strong>s</strong> employés d’environ950 000 $, soit près <strong>de</strong> 60 %, d’ici janvier 2011.


<strong>Pratiques</strong> <strong>relatives</strong> <strong>aux</strong> dépenses <strong><strong>de</strong>s</strong> employés <strong>de</strong> l’OLG19Annexe — Comparaison <strong><strong>de</strong>s</strong> politiques en matière <strong>de</strong> voyagesdu Conseil <strong>de</strong> gestion du gouvernement et <strong>de</strong> la Société <strong><strong>de</strong>s</strong>loteries et <strong><strong>de</strong>s</strong> jeux <strong>de</strong> l’OntarioDirective sur les frais <strong>de</strong> déplacement,Politique interne d’OLG concernant les<strong>de</strong> repas et d’accueil du Conseil <strong>de</strong> gestion voyages d’affairesType <strong>de</strong> dépense du gouvernement (mars 2008 – septembre 2009)transport routierremboursement<strong><strong>de</strong>s</strong> kilomètresparcourus par unvéhicule personnelhébergementin<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> repasquotidiennelorsque les déplacements par route s’avèrentl’option la plus commo<strong>de</strong> et la plus économique,l’ordre <strong>de</strong> préférence est le suivant :• véhicule <strong>de</strong> l’État, si disponible• véhicule <strong>de</strong> location• véhicule personnel0 – 4 000; 0,40 $/km (dans la région du sud)0,41 $/km (dans la région du nord)l’employé <strong>de</strong>vrait louer une voiture au lieu d’utiliserson véhicule personnel quand la distance àparcourir en une journée dépasse 200 kmles employés doivent s’adresser directement àl’hôtel (figurant dans la liste du portail MyOPS) ouappeler le fournisseur <strong>de</strong> services <strong>de</strong> voyage (HRGCanada) pour faire une réservationoccupation simple dans une chambre standardles nuitées dans la zone d’affectation ne sontgénéralement pas autorisées (sauf dans <strong><strong>de</strong>s</strong>circonstances exceptionnelles ou en cas d’urgence)tarif – 40 $ par jour avec plafond recommandé <strong>de</strong>20 $ pour un repas donnétarifs pour moins d’une journée complète :• 8,75 $/petit-déjeuner• 11,25 $/déjeuner• 20 $/dînerl’employé doit se trouver à au moins 24 km du lieu<strong>de</strong> travaill’original <strong><strong>de</strong>s</strong> reçus détaillés est exigéles boissons alcoolisées ne sont pas rembourséespeut louer un véhicule si :• aucun <strong><strong>de</strong>s</strong> véhicules d’OLG n’est disponible etil est plus économique <strong>de</strong> louer une voiture qued’utiliser un véhicule personnel• la distance totale parcourue pour affaires enune journée est supérieure à 250 km• cela coûte moins cher que d’autres moyens <strong>de</strong>transport (p. ex. taxis, navette aéroportuaire,voiture avec chauffeur)• l’employé reçoit <strong><strong>de</strong>s</strong> clients• plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux employés voyagent ensemble0,45 $/km (avant juillet 2008)0,50 $/km (<strong>de</strong>puis juillet 2008)le montant remboursé ne doit pas dépasser lecoût d’autres moyens <strong>de</strong> transport disponibles(transport aérien, location <strong>de</strong> voiture)les employés doivent loger dans <strong><strong>de</strong>s</strong> hôtels aveclesquels OLG a négocié un tarif préférentiel (lefournisseur <strong>de</strong> services <strong>de</strong> voyage tient une liste<strong><strong>de</strong>s</strong> hôtels offrant un tarif préférentiel qui sontsitués dans la ville <strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>tination)l’employé peut passer la nuit dans une chambrestandardil n’existe pas <strong>de</strong> politique spécifique surles nuitées passées à l’intérieur <strong>de</strong> la zoned’affectationtarif – 45 $ par jour jusqu’à concurrence <strong>de</strong> :• 9 $/petit-déjeuner• 15 $/déjeuner• 21 $/dînerl’employé doit se trouver à au moins 50 km du lieu<strong>de</strong> travailaucun reçu n’est exigé si l’employé ne dépasse pasl’in<strong>de</strong>mnité allouée


20<strong>Rapport</strong> spécialDirective sur les frais <strong>de</strong> déplacement,Politique interne d’OLG concernant les<strong>de</strong> repas et d’accueil du Conseil <strong>de</strong> gestion voyages d’affairesType <strong>de</strong> dépense du gouvernement (mars 2008 – septembre 2009)autres frais <strong>de</strong>déplacementrepas/accueil liés<strong>aux</strong> affairesappels à la maisonservices <strong>de</strong>blanchisserieles pourboires raisonnables <strong>aux</strong> serveurs, <strong>aux</strong>chasseurs, <strong>aux</strong> préposés au service <strong>aux</strong> chambreset <strong>aux</strong> chauffeurs <strong>de</strong> taxi sont remboursés — sansqu’il soit nécessaire <strong>de</strong> présenter <strong><strong>de</strong>s</strong> reçusles frais <strong>de</strong> repas raisonnables et appropriés sontremboursés si l’employé a dû travailler durantl’heure normale <strong>de</strong> repasla <strong>de</strong>man<strong>de</strong> doit contenir les détails suivants :circonstances, type d’accueil, coûts étayés par<strong><strong>de</strong>s</strong> reçus, nom <strong>de</strong> l’établissement, nombre <strong>de</strong>participants, nom <strong><strong>de</strong>s</strong> participants avec titre duposte et nom <strong>de</strong> l’employeur et approbationsappropriéespeut inclure <strong><strong>de</strong>s</strong> boissons alcoolisées avec le repasou durant une réception — le coût <strong><strong>de</strong>s</strong> boissonsalcoolisées ne doit pas dépasser le coût <strong>de</strong> lanourritureremboursement <strong><strong>de</strong>s</strong> frais raisonnables pour unappel nécessaire à la maison chaque nuit passéeà l’extérieurfrais remboursés pour les voyages d’affaires d’aumoins cinq jours consécutifs (les coûts doivent êtreraisonnables)allocation <strong>de</strong> 10 $/jour pour les frais accessoires(collations, bouteilles d’eau, pourboires <strong>aux</strong>employés <strong>de</strong> l’hôtel) — il n’est pas nécessaire <strong>de</strong>fournir <strong><strong>de</strong>s</strong> reçusles repas liés <strong>aux</strong> affaires désignent la nourritureet les boissons servis <strong>aux</strong> employés d’OLG durantles pério<strong><strong>de</strong>s</strong> normales <strong>de</strong> repas; l’accueil désigneles aliments et boissons ainsi que les servicesd’hébergement, <strong>de</strong> transport et autres fournis <strong>aux</strong>frais d’OLG à <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes non employées parOLGtoutes les <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> remboursement doiventêtre étayées par : une brève <strong><strong>de</strong>s</strong>cription etjustification <strong><strong>de</strong>s</strong> activités; un reçu détaillé indiquantle montant payé pour les aliments, les boissons etles autres postes <strong>de</strong> dépenses; le nom, le titre duposte et l’employeur <strong><strong>de</strong>s</strong> bénéficiaires ainsi que laraison <strong>de</strong> leur présencele coût <strong><strong>de</strong>s</strong> boissons alcoolisées doit être approuvépar le vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> division(Note : Depuis mai 2009, le coût <strong><strong>de</strong>s</strong> boissonsalcoolisées n’est plus remboursable pour les repasliés <strong>aux</strong> affaires qui sont servis <strong>aux</strong> réunions <strong>de</strong>personnel)les appels à la maison sont remboursés jusqu’àconcurrence <strong>de</strong> 30 minutes par jourfrais remboursés pour les voyages d’affaires d’aumoins trois nuits consécutives (les coûts doiventêtre raisonnables)


Bureau du vérificateur général <strong>de</strong> l'Ontario20 rue Dundas OuestCase 105, 15e étageToronto, ONM5G 2C2www.auditor.on.caISBN 978-1-4435-2661-6 (imprimé)ISBN 978-1-4435-2662-3 (PDF)

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