762JOURNAL OFFICIEL DE LA NOUVELLE-CALEDONIE 14 janvier 20111. Le système métropolitain3. Le système calédonienLes syndicats bénéficient <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux types d’ai<strong>de</strong>s publiques :En premier lieu, les subventions ministérielles : elles serventessentiellement à <strong>la</strong> formation économique et sociale <strong>de</strong>sconseillers prud’hommes et <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>riés appelés à exercer <strong>de</strong>sresponsabilités syndicales (article L 2145-1 du co<strong>de</strong> du travail).Les premières sont versées à <strong>de</strong>s associations gestionnairesassurant <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> ces formations, tandis que lescrédits pour <strong>la</strong> formation <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>riés appelés à exercer <strong>de</strong>sresponsabilités syndicales sont directement versés aux syndicats.Par ailleurs, aux termes <strong>de</strong> l’article L 2145-3 du co<strong>de</strong> dutravail, l’Etat apporte une ai<strong>de</strong> financière à <strong>la</strong> formation <strong>de</strong>ssa<strong>la</strong>riés lorsqu’elle est assurée :- soit par <strong>de</strong>s centres spécialisés, directement rattachés auxorganisations syndicales les plus représentatives ;- soit par <strong>de</strong>s instituts d’université ou <strong>de</strong> faculté.En second lieu, existent également, à côté <strong>de</strong>s subventions <strong>de</strong>l’Etat, <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s consenties par les collectivités locales, soit pourle fonctionnement général <strong>de</strong>s organisations syndicales, soit pourl’attribution <strong>de</strong> locaux syndicaux. Cette faculté découle <strong>de</strong>l’article L 2251-3-1 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s collectivités territorialesqui dispose “les communes ainsi que leurs groupements peuventattribuer <strong>de</strong>s subventions <strong>de</strong> fonctionnement aux structureslocales <strong>de</strong>s organisations syndicales représentatives dans <strong>de</strong>sconditions fixées par décret en Conseil d’Etat”.Plus récemment, <strong>la</strong> loi portant rénovation <strong>de</strong> <strong>la</strong> démocratiesociale (loi n° 2008-789 du 20 août 2008) a créé un nouveauchapitre dans le co<strong>de</strong> du travail consacré aux ressources etmoyens <strong>de</strong>s syndicats, intitulé “Statut <strong>juridique</strong>, ressources etmoyens”. L’objectif est <strong>de</strong> garantir une meilleure transparence et<strong>la</strong> sécurité <strong>juridique</strong> du financement <strong>de</strong>s organisations syndicaleset <strong>de</strong>s organisations professionnelles. Les ressources et lesdépenses <strong>de</strong> ces organisations doivent avoir un lien avec leurobjet, en vertu <strong>de</strong> règles générales. Elles sont retracées dans <strong>de</strong>scomptes certifiés.Quant à l’obligation <strong>de</strong> publication <strong>de</strong>s comptes <strong>de</strong>sorganisations syndicales <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>riés et d’employeurs instituée parcette loi, celle-ci <strong>de</strong>vrait être mise en œuvre prochainement.2. Le système polynésienEn Polynésie française, les financements publics sontégalement étroitement liés à <strong>la</strong> représentativité <strong>de</strong>s syndicats <strong>de</strong>sa<strong>la</strong>riés au niveau territorial.En effet, <strong>de</strong>s délibérations réglementaires portant application<strong>de</strong>s dispositions du chapitre I, du titre IV, du livre I <strong>de</strong> <strong>la</strong> loin° 86-845 du 17 juillet 1986 et re<strong>la</strong>tives au statut <strong>juridique</strong> <strong>de</strong>ssyndicats, prévoient <strong>de</strong>s dispositions concernant le financementpublic.Ainsi, toute organisation syndicale <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>riés, dont <strong>la</strong>représentativité territoriale (ancienneté et expérience,indépendance, respect <strong>de</strong>s statuts, nombre d’adhérents ou <strong>de</strong>syndicats adhérents pour les unions, cotisations) est reconnue,peut se voir attribuer <strong>de</strong>s subventions pour son fonctionnementinterne.De longue date, en Nouvelle-Calédonie, <strong>la</strong> question <strong>de</strong>s moyens<strong>de</strong>s organisations syndicales s’invite régulièrement dans le débatsocial local. Elle apparaît dans le pacte social signé le 20 octobre2000 <strong>de</strong> <strong>la</strong> façon suivante : “Afin <strong>de</strong> faciliter un renouveau dudialogue social, <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> formation <strong>de</strong>s partenaires sociaux etd’information <strong>de</strong>s travailleurs et <strong>de</strong>s entreprises, financées par lespouvoirs publics, sont nécessaires.”.La problématique <strong>de</strong>s moyens financiers a été <strong>la</strong>rgementdébattue entre les partenaires sociaux à l’occasion du “premierséminaire <strong>de</strong>s déci<strong>de</strong>urs” qui s’est tenu en août 2006. Lesorganisations syndicales ont fait alors valoir au gouvernementque <strong>la</strong> question <strong>de</strong> l’attribution <strong>de</strong>s moyens financiers auxorganisations syndicales pour leur permettre d’assurer leurfonctionnement constituait un préa<strong>la</strong>ble à toute discussion sur ledialogue social.Cette <strong>de</strong>man<strong>de</strong> a été accueillie favorablement par legouvernement et s’est traduite concrètement par le versement, aucours <strong>de</strong> l’année 2007, d’une “ai<strong>de</strong> à <strong>la</strong> formation syndicale”calculée à raison d’un million <strong>de</strong> francs par tranche entière <strong>de</strong> 1000 voix obtenues aux élections professionnelles servant <strong>de</strong>référence à <strong>la</strong> reconnaissance <strong>de</strong> <strong>la</strong> représentativité syndicale auniveau <strong>de</strong> <strong>la</strong> Nouvelle-Calédonie.Cette première ai<strong>de</strong> a ensuite été reconduite l’année suivanteavec un champ plus <strong>la</strong>rge incluant les dépenses <strong>de</strong>fonctionnement. Ainsi, les organisations syndicales se sont vuesattribuer <strong>de</strong>s moyens financiers pour leurs dépenses liées nonseulement à <strong>la</strong> formation syndicale, mais également àl’organisation <strong>de</strong> congrès et d’assemblées générales, auxdépenses <strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cement et enfin à l’acquisition, <strong>la</strong> location etl’entretien <strong>de</strong> locaux syndicaux. Si les différents items <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong>correspondaient effectivement aux besoins exprimés par lesorganisations syndicales, <strong>la</strong> mise en œuvre d’un tel systèmecompartimenté est apparue par trop contraignant pour celles-ci,notamment au niveau <strong>de</strong>s justificatifs à fournir.A <strong>la</strong> lumière <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux années d’expérience, <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>sorganisations syndicales <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>riés (au nombre <strong>de</strong> cinq) ont<strong>de</strong>mandé en 2009 une modification <strong>de</strong> ce système <strong>de</strong>financement. Ainsi, le gouvernement a accepté le principe d’uneaugmentation substantielle du montant <strong>de</strong>s crédits alloués, ainsique l’attribution d’une “ai<strong>de</strong> globale” au fonctionnement nonaffectée sauf l’obligation <strong>de</strong> réserver 25 % <strong>de</strong> cette ai<strong>de</strong> à <strong>la</strong>formation syndicale.Cette modification a été assortie d’une obligation <strong>de</strong>transparence concernant l’utilisation <strong>de</strong>s crédits publics. Parailleurs, les conventions signées avec les organisationssyndicales pour le versement <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> contenaient unedisposition spécifique visant à empêcher ce versement “en casd’atteinte manifeste et répétée à l’ordre public, sanctionnée parl’autorité judiciaire, commise dans le cadre <strong>de</strong> leur actionsyndicale, par une ou plusieurs personnes siégeant au sein <strong>de</strong>sorganes dirigeants du syndicat ou exerçant un mandat <strong>de</strong>représentation du syndicat”.Au total, ce sont près <strong>de</strong> 84 millions <strong>de</strong> francs CFP qui serontconsacrés par <strong>la</strong> Nouvelle-Calédonie en 2009 à l’ai<strong>de</strong> financièreapportée aux organisations syndicales <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>riés.
14 janvier 2011JOURNAL OFFICIEL DE LA NOUVELLE-CALEDONIE 763Sur le p<strong>la</strong>n <strong>juridique</strong>, le recours à un arrêté du gouvernementpour attribuer ces subventions, en application du budget <strong>de</strong> <strong>la</strong>Nouvelle-Calédonie, n’a pas été considéré comme suffisant parle payeur public. La Nouvelle-Calédonie s’étant engagée àréglementer en <strong>la</strong> matière, le payeur a néanmoins accepté <strong>de</strong>prendre en compte ces arrêtés dans un premier temps et à titreexceptionnel, dans l’attente d’un texte à venir.Il était, donc, <strong>de</strong>venu indispensable, pour assurer <strong>la</strong> pérennitédu dispositif, <strong>de</strong> prendre les dispositions légales adéquates. Telest l’objet <strong>de</strong> l’article 2 du présent projet <strong>de</strong> loi du pays.Le texte qu’il vous est proposé d’adopter aujourd’hui reprendle dispositif <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s tel qu’il a été instauré dans les arrêtéssuscités et qui peut être analysé <strong>de</strong> <strong>la</strong> façon suivante :- les bénéficiaires <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s : il s’agit <strong>de</strong>s organisationssyndicales <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>riés et d’employeurs reconnues représentativesau niveau <strong>de</strong> <strong>la</strong> Nouvelle-Calédonie ;- obligations : le versement <strong>de</strong> fonds publics a pour corol<strong>la</strong>ireune obligation <strong>de</strong> transparence financière. Concrètement, et dèsà présent, les organisations syndicales sont dans l’obligation <strong>de</strong>justifier d’une utilisation conforme à sa finalité, <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> qui leura été octroyée. Mais surtout, le projet <strong>de</strong> loi du pays instaurel’obligation <strong>de</strong> production <strong>de</strong> comptes. Une délibérationultérieure viendra préciser les conditions <strong>de</strong> mise en œuvreconcrète <strong>de</strong> cette obligation.Notons par ailleurs que les modalités <strong>de</strong> détermination dumontant <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> seront précisées dans une délibérationd’application. Le montant actuel <strong>de</strong> cette ai<strong>de</strong> est calculé à raison<strong>de</strong> 2 millions <strong>de</strong> francs CFP par tranche complète <strong>de</strong> 500 voixobtenues aux élections professionnelles, soit, actuellement, <strong>de</strong>sdotations s’échelonnant <strong>de</strong> 6 à 20 millions <strong>de</strong> francs.Enfin, <strong>la</strong> c<strong>la</strong>use concernant le non-versement <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> en cas <strong>de</strong>condamnation judiciaire pour atteintes manifestes et répétées àl’ordre public prononcée à l’encontre <strong>de</strong>s personnes siégeant au sein<strong>de</strong>s organes dirigeants du syndicat ou exerçant un mandat <strong>de</strong>représentation du syndicat a été reprise dans le projet <strong>de</strong> loi du pays.B/ La lutte contre le travail dissimulé et <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration préa<strong>la</strong>bleà l’embauche (articles 3, 4, 5 et 6 du projet <strong>de</strong> loi du pays)Le travail dissimulé représente un enjeu majeur <strong>de</strong> société enraison <strong>de</strong> ses conséquences sur l’ensemble <strong>de</strong>s acteurs dusystème. Sont en premier lieu concernés les travailleurs qui seretrouvent en situation <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> fragilité face aux employeurs.La lutte contre le travail dissimulé contribue également à leurgarantir les droits sociaux qu’ils ont acquis à l’occasion <strong>de</strong> leuractivité. Sont également concernées les entreprises pour qui letravail dissimulé déséquilibre <strong>la</strong> concurrence en permettant auxentreprises qui ne déc<strong>la</strong>rent pas ou sous-déc<strong>la</strong>rent leurs sa<strong>la</strong>riésd’afficher <strong>de</strong>s prix plus compétitifs. Enfin, il impacte lesorganismes sociaux en raison du manque à gagner.Le présent projet <strong>de</strong> loi du pays offre <strong>de</strong>s outils pour mieuxlutter contre le fléau que représente le travail illégal par le biais<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mécanismes : <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration préa<strong>la</strong>ble à l’embauche, dite“DPAE”, d’une part, et l’é<strong>la</strong>rgissement <strong>de</strong> <strong>la</strong> définition du travaildissimulé, d’autre part.1. La déc<strong>la</strong>ration préa<strong>la</strong>ble à l’embaucheLa légis<strong>la</strong>tion actuelle prévoit l’obligation pour l’employeur <strong>de</strong>déc<strong>la</strong>rer, dans les 48 heures, toute embauche ou rupture ducontrat <strong>de</strong> travail auprès du service public <strong>de</strong> p<strong>la</strong>cement et auprès<strong>de</strong> l’organisme social.Cette déc<strong>la</strong>ration, telle que rédigée à l’origine (article 50 <strong>de</strong> <strong>la</strong>délibération n° 56 du 28 décembre 1989 re<strong>la</strong>tive au p<strong>la</strong>cement età l’emploi et désormais codifiée à l’article Lp. 421-3) constitueavant tout un document qui, selon les termes <strong>de</strong> <strong>la</strong> délibération,“vise à <strong>la</strong> connaissance <strong>de</strong>s mouvements <strong>de</strong> main-d’œuvre” etsert, accessoirement, <strong>de</strong> déc<strong>la</strong>ration sociale. Cette approche nerépond plus aux préoccupations actuelles. En effet, <strong>la</strong> logique estdésormais inversée : <strong>la</strong> finalité première est <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration dusa<strong>la</strong>rié auprès <strong>de</strong> <strong>la</strong> CAFAT, et, accessoirement, cette déc<strong>la</strong>rationpeut également être utilisée à <strong>de</strong>s fins <strong>de</strong> statistiques sur lesmouvements <strong>de</strong> main-d’œuvre.Le principe nouveau désormais posé dans le projet <strong>de</strong> loi dupays est celui d’une déc<strong>la</strong>ration préa<strong>la</strong>ble à l’embauche. Si un telprincipe se décline assez simplement sur le p<strong>la</strong>n <strong>juridique</strong>, samise en œuvre pratique se révèle en revanche plus complexe,notamment pour l’organisme <strong>de</strong>stinataire <strong>de</strong> <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration. C’est<strong>la</strong> raison pour <strong>la</strong>quelle ce nouveau dispositif a été é<strong>la</strong>boré enétroite concertation avec <strong>la</strong> CAFAT. En effet, si <strong>la</strong> CAFAT aimmédiatement partagé l’intérêt pour une déc<strong>la</strong>ration préa<strong>la</strong>ble,elle a toutefois souligné <strong>la</strong> nécessité d’adapter ses programmesinformatiques. C’est pour ces raisons que le nouveau dispositifn’entre en vigueur qu’à compter du 1 er octobre 2010.Cette déc<strong>la</strong>ration préa<strong>la</strong>ble et les mentions qui <strong>de</strong>vront y figurersont également à considérer du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> l’employeur. A ceteffet, <strong>la</strong> procédure <strong>de</strong> déc<strong>la</strong>ration instaurée dans <strong>la</strong> délibérationpermet d’ouvrir au maximum les différents moyens <strong>de</strong> faireparvenir <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration aux services <strong>de</strong> <strong>la</strong> CAFAT. Outre le moyenc<strong>la</strong>ssique du courrier, l’ensemble <strong>de</strong>s autres moyens <strong>de</strong>communication seront permis : voie télématique, télécopie.L’absence <strong>de</strong> déc<strong>la</strong>ration préa<strong>la</strong>ble entraîne les conséquencessuivantes :- l’application d’une pénalité administrative d’un montant égal à300 fois le taux horaire du SMG, soit 222 717 F.CFP, d’une part ;- mais surtout, et c’est là une avancée majeure dans <strong>la</strong> luttecontre le travail dissimulé, <strong>la</strong> qualification du défaut <strong>de</strong>déc<strong>la</strong>ration préa<strong>la</strong>ble en “travail dissimulé”.2. L’é<strong>la</strong>rgissement <strong>de</strong> <strong>la</strong> définition du travail dissimuléLe travail dissimulé résulte soit <strong>de</strong> <strong>la</strong> dissimu<strong>la</strong>tion d’activité,soit <strong>de</strong> <strong>la</strong> dissimu<strong>la</strong>tion d’emploi sa<strong>la</strong>rié.L’article Lp. 461-4 du co<strong>de</strong> du travail envisage, dans sa versionactuelle, le travail dissimulé par dissimu<strong>la</strong>tion d’emploi sa<strong>la</strong>riéselon <strong>de</strong>ux critères : le défaut <strong>de</strong> remise <strong>de</strong> bulletin <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>ire,d’une part, et <strong>la</strong> non-inscription du sa<strong>la</strong>rié sur le registred’embauche, d’autre part. Il vous est proposé aujourd’huid’ajouter à ces <strong>de</strong>ux cas, un troisième cas : l’absence <strong>de</strong>déc<strong>la</strong>ration préa<strong>la</strong>ble à l’embauche.Désormais, <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong>vant être préa<strong>la</strong>ble, toute situationrelevée par les services <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong> <strong>la</strong> direction du travail et <strong>de</strong>l’emploi et <strong>de</strong> <strong>la</strong> CAFAT d’une personne exerçant un travail sansavoir été déc<strong>la</strong>rée, pourra être regardée comme constitutive d’untravail dissimulé sans que l’employeur puisse opposer l’embaucherécente <strong>de</strong> cette personne, comme c’est le cas aujourd’hui.