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www.algerienews.info - www.facebook.com/algerienews.dzLouisa HanouneKhelil et Temmardoivent être jugésLa secrétairegénérale du Partides travailleurs(PT) considère lacorruption commeun prolongementde la politique deprivatisation. Pourelle, c’est l’intrusiondes affairistesdans le mondede la politique quifait qu’actuellement,la luttecontre ce phénomènereste trèsdifficile.> Pages 2 et 3Doudou / <strong>Algérie</strong> <strong>News</strong>Le porte-parolede l’UGCAA révèleAlerte au rizpérimé«Adrar Inu»Quand Idir chantesans nous !Devant l'absencede textesd'applicationLes nouveauxélus sanssalairesSuccessionà la tête du FLNSaâdanipressentiRenault <strong>Algérie</strong>Le premiervéhiculeen 2014En plus de la sous-alimentationet de lahausse des prix, les<strong>Algérie</strong>ns consommentannuellement, sans lesavoir, 50 000 tonnesde produits périmés !> Page 6On l'attendait tous avec impatience, cenouvel album de Idir dont la sortie a étéprécédée par un tapage médiatiqueconsidérable et tout aussi légitimequand on sait que l'interprète de«A Vava Inouva» n'a plus produit d'opusoriginal depuis vingt ans. Mais àl'écoute, quelque chose ne va pas ouplutôt, rien ne va plus! > Page 23Le nouveau code communala été mis en application,mais le volet financier,notamment celuirelatif aux nouvellesindemnités des nouveauxélus locaux, n'est pasencore appliqué à cejour… > Page 4Comme il fallait s’yattendre après la finen queue de poissonde la 6 e session ordinairedu Comité central,un autre nomémerge dans lapénombre des dissensionsqui assombrissentle ciel du FLN. Ils’agit de AmarSaâdani. > Page 4Le directeur adjoint duprogramme « Entréesde gamme» auprèsdu constructeur françaisRenault aannoncé hier que lepremier véhicule sortirade la chaîne demontage de l'usined'Oran le 20 novembre2014.> Page 5Quotidien national - Mercredi 20 février 2013 - N°1442 - Prix : 10 DZD - 1 EURO - ISSN 1112-7406


2 > A L A U N ELouisa HanouneChakib Khelil et Temmar doiventêtre jugés pour leurs crimesLa secrétaire générale du Partides travailleurs (PT) considère lacorruption comme unprolongement de la politique deprivatisation. Pour elle, c’estl’intrusion des affairistes dansle monde de la politique qui faitqu’actuellement la lutte contrece phénomène reste trèsdifficile. Pour ce qui est del’APN, Hanoune ne voit, en cetteinstitution, qu’un foyer delobbyistes à qui il seraitdangeureux de confier larévision de la Constitution aurisque de la voir dévitalisée deses fondamentaux.<strong>Algérie</strong> <strong>News</strong> : Quel commentaire faitesvousdu nouveau scandale qui secoue legroupe Sonatrach ?Louisa Hanoune : La corruption sévitactuellement dans notre pays telle unepieuvre qui a réussi à agripper ses tentaculespartout. Ce phénomène est un héritagedu parti unique qui s'est propagé à cause del'absence d'instruments de contrôle et apris l'ampleur que nous connaissonsaujourd'hui par l'émergence de l'économiede bazar accentuée par la tragédie nationaleet le désengagement de l'Etat qui a fui sesresponsabilités. Autre facteur aggravant, lapolitique incontrôlée et approximative dela privatisation et de partenariat avec desentreprises étrangères. A mon avis, l'aisancefinancière que connaît notre pays et l'émergenced'une nouvelle "race" d'hommesd'affaires dont le souci n'est autre que deblanchir leur argent et de recycler leursactivités ont fait, qu'aujourd'hui, la corruptionse retrouve érigée en système qui régitnotre économie. L'absence d'une instancelégislative de contrôle et d'une justice indépendantefavorise ce phénomène et le rendplus fort.Les affaires de corruption avérées fontlégion et malgré cela, à chaque fois, les responsabless'en sortent facilement...En réalité, nous avons eu des cadresinnocents incarcérés comme ce fut le cas àune certaine époque au complexe sidérurgiqued’El Hadjar, de l'ancien P-DG deSaidal, dont le seul tort était de défendre lesintérêts de leurs entreprises. Ce qui constitueune preuve de la partialité de la justicecomplice des groupes d'intérêts. En parallèle,il est évident que certains font toutpour ralentir, voire entraver toute démarchequi vise à combattre la corruptionimpliquant de hauts responsables. Je vousrappelle qu'à l'époque d'El Khalifa, presquela majorité des responsables politiques del'époque considérait ce projet comme étantun investissement gagnant et bénéfiquepour le pays. Même Abdelhamid Temmartenait à être accompagné par cet homme àchacun de ses déplacements officiels àl'étranger pour promouvoir une «succèsstory» à l'algérienne. Le jour où cet hommefut honoré par l'APN, nous étions les seulsen tant que groupe parlementaire du PT àdénoncer cette démarche. Nous avions étéaccusés de jaloux. Il en est de même pour lescandale de la Sonatrach dont les faitsremontent à l'époque de Chakib Khelil quiavait pour ambition de supprimer la nationalisationdes hydrocarbures. Il apparaîtmaintenant que les contrats qu'il avait passésavec des étrangers ont siphoné les puitsde pétrole algérien au seul profit de cesentités étrangères. Temmar, de son côté,n'a fait que servir les intérêts des multinationalessur le dos de l'intérêt national. Il aanéanti notre tissu industriel au pointd'offrir 65% des actions de l'Entreprisenationale des gaz Industriels auxAllemands. Ce n'est qu'en 2008 que le présidentde la République a reconnu l'échecde la politique de privatisation. Ce fut unepolitique de désertification transformantnotre pays en marché ouvert aux produitsétrangers. Tout le monde sait que les 1 500entreprises fermées ne l'ont pas été pourdes raisons financières mais ce fut une décisionpolitique qui répond à des impératifsidéologiques dictés par le FMI. L'Etat étantoccupé à combattre le terrorisme a laissé lechamp libre à la mafia.La corruption est devenue une constante etles politiques se sont juste contenté dedénoncer la situation sans plus ?Nous demandons à ce que Chakib Khelilet Abdelhamid Temmar soient jugés pouravoir mis à terre notre économie. Pour cequi est du contrôle des dépenses publiques,c'est une mission qui incombe à la justice, àune instance législative indépendante et à laCour des comptes. Tout cela à conditionque la justice soit totalement indépendante,sans qu'il y ait interférence de l'instanceexécutive. Nous avons entendu parler d'unObservatoire national de lutte contre lacorruption. Un dispositif qui n'a pas encorevu le jour, ce qui prouve qu'il existe au seindu pouvoir une volonté de faire capoter ceprojet. Pour ce qui est des partis politiques,ils n'ont pas de prérogatives pour intervenirdans le contrôle des deniers publics.Sans une instance législative dotée de prérogativesclaires, il est pratiquement impossiblede lutter efficacement contre la corruption,que l'on soit dans un système présidentielou parlementaire. L'amère véritéest que nous avons une Assemblée populaireinfestée d'hommes d'affaires quidéfendent leurs propres intérêts et pas l'intérêtsuprême du pays, idem pour le Sénat.Cette situation met l'Etat et ses institutionsdans une position dangereuse, semblable àcelle qu'avait connue l'Egypte avant le révolutiondu 25 janvier. La corruption a prisT. Doudou/D. <strong>News</strong>racine à tous les niveaux, y compris au seindes Assemblées locales. Des maires incultesgèrent les communes par procuration aumoment où les vrais gestionnaires restentdans l'ombre. Il est impossible qu'unParlement qui, dans sa composante,regroupe les symboles de la corruption,jouissant de l'immunité, puisse la combattre.Je vous cite un exemple édifiant. Lorsdu débat sur l'exploitation du gaz deschiste, nous avions enregistré une gravedérive des députés FLN et des députés islamistesorchestrée par un homme d'affairesqui s'en sont pris au texte de loi, donc à lasouveraineté du pays qui garantit l'exploitationdes richesses pour les générationsfutures. Cette position consacre le monopoledes Américains sur l'énergie fossile. Ilaura fallu l'intervention de l'Etat pour rectifierle tir. Nous ne pouvons pas imaginerun seul instant que le destin du pays soitentre les mains de ce Parlement, y comprisl'amendement de la Constitution. Celaconstituerait un véritable danger. Ce quenous redoutons, c'est l'ingérence des lobbiesétrangers via leurs relais qui pourraientvider la Constitution de sa substanceet des principes fondamentaux, à savoir lasouveraineté nationale et l'intégrité territorialede l'<strong>Algérie</strong>.«Tout le monde sait que les 1 500 entreprisesfermées ne l'ont pas été pour des raisons financièresmais ce fut une décision politique qui répondà des impératifs idéologiques dictés par le FMI.»Qui est responsable de l'impunité des politiquesimpliqués dans les affaires de corruption?C'est la nature du système politique. Leministre de la Justice a avoué que même lajustice était atteinte par la corruption. Nousavons pourtant ressenti chez les juges de laCour des comptes une réelle volonté decontrôler la gestion des fonds publics.Malheureusement, six cents juges ne peuventcontrôler qu'une vingtaine de communessur les 1 541 que compte le pays,sans parler des milliers d'entités économiques.Il faut doter la justice de moyenshumains conséquents afin qu'elle puisseassurer son rôle correctement. Quant auxpartis politiques, ils doivent militer justementpour que l'appareil judiciaire puisseêtre doté de ces moyens. En tant que formationpolitique, nous ne pouvons nousimmiscer dans les affaires de la Sonatrach.La législation américaine est connue pourêtre très sévère à l'encontre des personnesimpliquées dans des affaires de corruption.Comment expliquez-vous que ce pays protègeencore Chakib Khelil ?C'est l'argent et les intérêts qui contrôlentla justice américaine comme c'est le casaussi pour la politique. Il ne faut pas croiretout ce que nous sert le cinéma américain,la réalité est toute autre. Chakib Khelil atoujours œuvré pour protéger les intérêtsaméricains et ces derniers lui assurent laprotection qu'il faut. Maintenant, c'est auxautorités algériennes de réagir et dedemander officiellement son extraditionvers l'<strong>Algérie</strong>. Mais avant d'évoquer les responsablesde la Sonatrach et Farid Bejaouiimpliqués dans l'affaire de Saipam, il fautaussi s'intéresser au corrupteur, car sanscorrupteur, il ne peut y avoir de corrompus.ALGERIE NEWS Mercredi 20 février 2013


A L A U N E3T. Doudou/D. <strong>News</strong>Et ça, c'est l'une des caractéristiques dusystème capitaliste perverti. Nous pensonsqu'en matière de corruption, la justice sedoit de convoquer toutes les parties, ycompris les hauts responsables politiques.Il existe des conventions et des protocolesd'accord entre les pays dans le domainejudiciaire, il faut les activer. Juger Khelil ettous les protagonistes redonnera confianceaux citoyens en la justice.Un groupe de députés compte saisir le gouvernementsur cette affaire. Allez-voussoutenir cette initiative ?Nous soutiendrons toutes les initiativesdont l'objectif est de faire la lumière sur cescandale.Vous reprochez beaucoup de choses auParlement. Pourquoi ne pas le quitter etretirer vos députés ?Depuis la création du parlement anglais,les travaillistes et socialistes prennent partaux élections pour disposer d'une tribunequi leur permet d'exprimer les préoccupationsde larges couches de la société. LeParti des travailleurs est le seul parti à réaliserdes succès à travers l'action parlementaire,et pour preuve, plusieurs de nosamendements ont été retenus sur le projetde loi sur les hydrocarbures. Nous avonsréussi à faire passer pas moins d'une centained'amendements.Qu'en est-il de l'ouverture d'un débat sur laguerre au Mali que vous avez proposé auParlement ?Derrière la crise malienne, c'est l'<strong>Algérie</strong>qui est visée. L'attaque terroriste contreTiguentourine en est une preuve irréfutable.Nous avions appelé au renforcementdu front intérieur pour faire face à cettecrise, dès l'intervention de l'Otan en Libye.Nous avions été accusés d'en faire trop etd'exagération. Notre pays est à la croiséedes chemins, nécessitant de grandes et profondesréformes pour contenir la contestationdu front social. Pour ce qui est dudébat proposé, seule l'Alliance de l'<strong>Algérie</strong>verte y été favorable. Nous n'avons reçuaucune réponse de la part du bureau del'APN.Les partis politiques connaissent actuellementdes changements brutaux en un laps«La corruption est un héritage du parti unique quis'est propagé à cause de l'absence d'instruments decontrôle et a pris l'ampleur que nous connaissonsaujourd'hui par l'émergence de l'économie de bazaraccentuée par la tragédie nationale et ledésengagement de l'Etat qui a fui ses responsabilités.»de temps. Comment l'expliquez-vous ?Le fait que ces redressements ou scissionsinterviennent dans un contexte régionalcritique constitue une source d'inquiétudecar c'est aussi le rôle des partis dedéfendre le pays en cas de danger. Nousn'avons pas pour habitude de nous immiscerdans les affaires internes des autres formations,surtout quand les différends nesont pas d'ordre idéologique mais personnels.Chaque parti est particulier. Pour cequi est du départ des présidents du RCD etdu FFS, c'est à notre avis un processus normalque nous ne pouvons commenter. Ladonne change pour ce qui est des partis dupouvoir. La crise du FLN ne date pas d'hierpuisqu'elle remonte à 2003. Concernant leRND, nous n'avons pas assez de donnéessur la démission d'Ahmed Ouyahia pourfaire un commentaire. Le FLN et le RNDsont le prolongement du système et de sapolitique, et les crises internes qui lessecouent sont symptomatiques de la crisedu parti unique qui gouverne toujours lepays. Quant aux autres, les plus récents, ilssont plus proches d'un club privé que d'uneformation politique. Certains observateursestiment que ces crises internes s'inscriventdans un processus de recomposition ausein des partis, chose que nous n'avons pasressentie. Pour nous, l'intrusion des affairisteset le recul de la représentativité desmilitants explique cet état de fait. Au PT,nous avons su éviter cela. Nos militants ontune grande liberté de débat au sein duparti. Chacun porte ses convictions politiqueset ses projets. Un militant peut avoirde l'ambition et prétendre à des postesorganiques ou à se faire élire.Par la force des choses, vous vous retrouvezcomme étant la doyenne des chefs de partien <strong>Algérie</strong>. Envisagez-vous de céder votreplace aux plus jeunes ?Il s'agit de militantisme politique et dela défense des idéaux qui est une pratiqueperenne. Ce n’est pas un travail ordinaireALGERIE NEWS Mercredi 20 février 2013qui s’achève quand on décide de prendre laretraite. Le militantisme n'est pas conditionnépar l'âge. Au Parti des travailleurs,nous respectons les mandats quand il s'agitde postes de responsabilité ou de députation.L'âge est pris comme critère quand ilmet en difficulté les aptitudes de la personneà assurer et à assumer ses responsabilités.Me concernant, je jouis toujours de mesaptitudes physiques et de mes facultésintellectuelles qui me permettent d'assumerpleinement et sans aucune difficultémes fonctions. Je n'ai pas le droit de laissertomber mon poste et mes devoirs envers leparti. Je ne suis pas présidente mais secrétairegénérale du parti depuis 2003 et c'estcomplètement différent, car en ma qualitéde secrétaire générale, mes prérogativessont limitées et clairement définies. A lacréation du parti, j'étais porte-parole. Lafourchette des âges au sein du PT varieentre 23 et 50 ans.Vous aviez déjà brigué le poste de présidentde la République. Seriez-vous toujours tentéepar l'expérience en 2014 ?Je me suis présentée deux fois. Pour cequi est de la présidentielle de 2014, celadépendra de beaucoup de facteurs.Actuellement, le climat politique fait qu'ilest difficile de se prononcer. Si nous avionsle pouvoir de décider, nous souhaiterionsreporter l'amendement de la Constitutionaprès l'élection présidentielle.Allez-vous vous présenter ?Je ne sais pas. Nous n'avons pas encoretranché sur cette question. C'est plutôt prématuré.Cela dit, il faut que certainesconditions soient réunies, comme l'assainissementdu fichier électoral, garantir unesurveillance impartiale du scrutin et ouvrirle débat pour éviter la fraude. Il y va de ladéfense du pays et d'éviter une ingérenceétrangère au nom de la "Révolutionorange".Vous avez été très critique et même virulenteà l'encontre de certaines figures del'islamisme politique comme Djaballah etSoltani. Peut-on en savoir les raisons ?Nous ne portons aucune animosité àl'encontre des islamistes. Nous respectonsle droit de chacun à s'exprimer librement.Ce que nous commentons, c'est les actes etles politiques de chacun. Nous critiquonsce qui nous semble dangereux pour le pays,que cela vienne des islamistes ou des autres,cela n'est pas important. ConcernantDjaballah, ce qui nous a interpellé, c'est lefait qu'il soit reçu par l'ambassadeur desEtats-Unis et qu'il déclare par la suite que lediplomate lui aurait assuré la victoire deson parti lors des élections. Quant àSoltani, nous avons critiqué sa démarchequi a consisté à réunir onze partis chez luiet sous sa responsabilité et de s'en prendreviolemment au président de la Républiqueen utilisant des termes et des expressionsoutrancières. Cette démarche n'avait riende politique. Je me suis demandée d'où cesgens pouvaient avoir autant de garantiespour oser ainsi s'en prendre à la personnedu Président au moment où le pays venaitjuste d'être victime de l'attaque deTiguentourine.On dit que Madame Hanoune peut se permettreses sorties médiatiques et ses déclarationsparce qu'elle serait proche duPrésident et qu'elle a pris sa défense ?Il faut apporter quelques explications.Nous n'avons jamais voté pour le Présidentmais le programme de notre parti met l'intérêtsupérieur du pays au rang de priorité.Quand nous ressentons au sein de l'Etatune résistance aux tentatives de déstabilisation,nous soutenons et rejoignons cetterésistance. Que ce fait d'arme émane duPrésident ou d'un autre responsable, nousle soutenons, tout en dénonçant et critiquantles mêmes personnes ou responsablessi nous considérons qu'ils ont commisdes erreurs.Vous êtes partisans du parachèvement dela Réconciliation nationale. Est-ce que celasous-entend que vous pourriez soutenir lePrésident pour un quatrième mandat ?Il ne faut pas faire d'amalgame. Nousavons voté pour la réconciliation et avionssoutenu le référendum de 2005 avec nospropres moyens. Ni le RND et encoremoins le FLN n'ont fait autant que nous surce dossier. C'est nous qui avions investi leterrain pour expliquer le projet aux<strong>Algérie</strong>ns. Notre soutien répondait à desimpératifs liés à la souveraineté nationale.A cette époque, nous avions dit que celan'était pas suffisant, même le Présidentavait déclaré en août de la même année quele projet répondait aux équilibres de forcesau sein du pouvoir à cette époque. Pourrevenir sur le quatrième mandat,lePrésident, lui-même, ne s'est pas encoreprononcé sur le sujet. Si cela devait arriver,notre position de principe n'a pas changé.Chacun a le droit de se présenter et soumettreau peuple son bilan ou ses projetspour l'avenir. Il n'est pas du ressort de ladémocratie de parler d'alternance au pouvoirsystématique sans que le peuple nepuisse jouir de son droit de choisir ses élus.Nous vous laissons conclure…Nous préparons avec notre frèreAbdelmadjid Sidi Saïd le deuxièmeCongrès international d'urgence contre lesguerres coloniales et l'intervention étrangère.La première édition fut consacrée àl'intervention militaire de l’Otan en Libyeet nous voulons que cette deuxième éditionpuisse ouvrir le débat sur l'interventionmilitaire française au Mali. Le même sujetfera l'objet d'un débat à l'occasion deConseil national des cadres du parti. 2013est une année charnière pour l'<strong>Algérie</strong>, ettous les partis sont interpellés. Le Parti destravailleurs se prépare à assumer pleinementses responsabilités.Entretien réalisé par Houria AyariTraduit par Yacine Chabi


4 > A C T USuccession à la tête du FLNAmar Saadani a le venten poupeComme il fallait s’y attendre après la fin en queue de poisson de la 6 e session ordinaire du Comité central ayant votéle retrait de confiance au secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, et après le décès subit de Abderrazak Bouharaque beaucoup de bookmakers donnaient pour le nouveau SG, un autre nom émerge dans la pénombre desdissensions qui assombrissent le ciel du FLN : Amar Saadani.Appel à la grève de 3 jours par le SnapapMalaoui critique Felfoul !Au deuxième jour de la grève du Syndicat national autonome dupersonnel de l’administration publique (Snapap), présidé par M.Belkacem Felfoul, M. Rachid Malaoui a largement critiqué ce mouvementde protestation qui prend fin aujourd’hui. En effet, M. Malaoui a dénoncéle mouvement de grève déclenché lundi dernier. «Ce Snapap dont ilsparlent n’existe pas réellement… l’objectif de ce débrayage est d’étoufferla vraie grève qui sera menée par le vrai Snapap. Notre syndicat fera partiedes 12 syndicats autonomes et associations qui ont décidé d’observer unrassemblement devant le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécuritésociale, le 25 février prochain», a-t-il déclaré. Selon lui, cet appel à lagrève a été voué à l’échec. «Si vous sillonnez les APC ou lesadministrations des différents secteurs de la Fonction publique, vous allezconstater que le travail est assuré normalement contrairement, à ce querapporte Felfoul», a-t-il estimé. A souligner que les 12 syndicatsautonomes concernés par la grève du 25 février sont le Syndicat destravailleurs de Sonelgaz (SNATGS), des travailleurs des postes (Snap), desenseignants du supérieur solidaires (SESS), des travailleurs denettoiement et d’assainissement (Snatna), des travailleurs du papier etemballage (SNATPE), ainsi que du Comité national des contractuels. Et cen’est pas tout puisque d’autres supports vont se joindre à ces syndicats, ils’agit notamment, du Collectif de défense des droits des chômeurs(CNDDC), celui des diplômés chômeurs, la Ligue algérienne pour ladéfense des droits de l’Homme (LADDH), SOS Disparus et enfin le Réseaudes avocats pour la défense des droits de l’Homme (RADDH). Il faut direque le litige entre MM. Malaoui et Felfoul a pris le dessus sur l’intérêtgénéral des travailleurs de la Fonction publique. Et pourtant, la principalemission d’un syndicat est notamment la défense des droits destravailleurs. A rappeler que la division au sein du Syndicat nationalautonome du personnel de l’administration publique (Snapap) remonte à2010 lorsque l’ex-SG, Belkacem Felfoul, a décidé de se doter d’unenouvelle direction à la faveur de la réunion de son conseil national tenuele 5 août. A cet effet, Felfoul a été poursuivi en justice pour «usurpation defonction».Hasna ZobiriLongtemps refoulée par lescercles en conflit au seindes structures du parti,l’hypothèse de la candidaturede Saadani à la successionau secrétaire général déchu faitson chemin. Et pour cause ! Surles quelque huit candidats potentielspour diriger le parti, «la candidaturede Saadani serait cellequi devrait coûter moins cher auparti», analyse un observateuraverti des arcanes des partis politiquesalgériens.Selon notre source, les candidaturesà la succession deAbdelaziz Belkhadem, émanantdes deux camps qui se disputent leparti depuis au moins deuxannées, renferment toutes undanger : celui des règlements descomptes. Amar Saadani apparaitcomme celui qui ne nourritaucune haine et qui ne tiendraitrigueur à personne». OutreSaadani, on parle avec insistancede la volonté de l’actuel ministredes Transports, Amar Tou et decelui de la Santé, Abdelaziz Ziaride briguer un mandat de secrétairegénéral du FLN.Amar Saadani a occupé lafonction de secrétaire de mouhafadhadu FLN à El-Oued pendant15 ans. Il a été élu député en 1997et a présidé la commission destransports, des transmissions etdes télécommunications del’Assemblée populaire nationale.Il a été réélu député en 2002, viceprésidentpuis président del’Assemblée populaire nationale le23 juin 2004.Amar Saadani est, par ailleurs,membre du Comité central duFLN et coordinateur général descomités de soutien au programmedu président de la République.Amar Saadani a eu déjà à s’exprimersur son éventuelle candidatureau poste de SG du FLN. Dansun entretien accordé au journalélectronique TSA, le 31 janvierdernier, Saadani avait dit : «J’ai étéeffectivement sollicité par lesmembres du Comité central et lesmilitants. Je bénéficie d’unebonne majorité au sein du CCmais je ne suis pas candidat à ceposte. Je l’aurais fait si la situationDevant l'absence de textes d'applicationLes nouveaux élussans salaireLe nouveau code communala été mis en application,mais le volet financier,notamment celui relatif aux nouvellesindemnités des nouveauxélus locaux n'est pas encoreappliqué à ce jour, comme c'est lecas dans la wilaya de Boumerdès.Ce retard est justifié par l'absencede textes d'application. En effet,les nouveaux élus locaux, notammentles maires et les adjoints, nevont pas percevoir les nouvellesindemnités comme le prévoit lenouveau code communal adoptéavant la fin de l'année dernière.Selon les dires d'un élu d'unecommune dans la wilaya deBoumerdès, les indemnités detous les élus locaux de la wilayan'ont pas été augmentées. Le walide Boumerdès nous a indiquéque «je ne peux pas attribuer desnouvelles indemnités, alors queje n'ai aucun décret prévu pourça». Et pourtant, la loi n°11-10ALGERIE NEWS Mercredi 20 février 2013Doudou. T./D. <strong>News</strong>au sein du parti et la conjoncturepolitique étaient différentes».Dans cet entretien, Saadani a faitl’éloge de Abderrazak Bouharaqu’il a présenté comme l’hommede la situation.Après le décès de ce dernier,survenu tout récemment, ladonne a changé… en faveur deSaadani. En effet, celui qui ledu 22 juin 2011, relative à lacommune, stipule que le présidentde l'Assemblée populairecommunale, les vice-présidentset les délégués communaux, et lecas échéant, l'administrateurprévu à l'article 48 de la présenteloi, perçoivent une indemnitéliée à leurs fonctions. Les modalitésd'application du présentarticle sont définies par voieréglementaire. Ce qui démontreque les textes d'application de lafameuse loi n'existent pas. Notresource a soulevé encore un autreproblème de nombres d'adjoints.L’article 69 stipule que le présidentde l'Assemblée populairecommunale est assisté de deuxou plusieurs vice-présidentsselon le nombre de sièges auniveau de la commune. Deuxpour les communes disposantd'une APC de sept à neuf sièges,trois pour les APC de onze, quatrepour les APC de quinze, cinq«gênait» a disparu et la bipolaritéau sein des partisans et opposantsau clan Belkhadem n’a fait ques’aggraver depuis. Il faut savoirque le nouveau secrétaire, qui doitêtre élu lors d’une session extraordinairedu Comité central selonle bureau politique ou lors de lareprise des travaux de la sixièmesession toujours ouverte, selon lesanti-Belkhadem, aura à assurer lagestion du parti pour une périodetransitoire de deux ans. Les institutionsde l’État auront leur mot àdire dans le choix du futur SG,d’autant que ce dernier aura unedouble mission : réunifier lesrangs du parti et le tenir le partiprêt à agir pour gérer toute éventualitéd’ici 2014.Cependant, Amar Saadanitraine une sombre affaire de dissipationde deniers publics. En2008, son nom se trouve mêlé àl’affaire de la Générale des concessionsagricoles (GCA) dont l’instructionest ouverte au niveau destribunaux de Djelfa et de Ouargla.Cette affaire, qui a éclaté vers lafin de l’année 2006, et qui lui avalu son poste de troisièmehomme de l’Etat, porte sur desdélits de passation de marchéscontraire à la législation, contratsfictifs, faux et usage de faux etpaiement par anticipation à laréception d’ouvrages, etc. Commeil fallait s’y attendre, Saadani s’enest toujours défendu.Kamel Aït Bessaïpour les APC de vingt-trois, etsix pour les APC de trente-trois.Mais au niveau de la wilaya deBoumerdès, selon les dires del'élu, le wali a refusé d'appliquerles directives de cette loi. Il citecomme exemple, la commune deChabet El-Ameur, qui dispose de19 sièges. L'article 69 prévoitquatre adjoints, mais le premiermagistrat de la wilaya n’enreconnaît que deux. Ce derniers'interroge : «A quoi sert une loi,si elle n'est pas appliquée ?» Etd'ajouter : «Elle sert à quoi uneloi si les textes d'application sontinexistants ?» Selon toujours lemême élu, les adjoints touchentune indemnité de 17 000 DA,alors que la nouvelle indemnitédevrait être de 80 000 DA.Rappelons que les anciennesindemnités des maires variententre 15 000 et 25 000 DA, selonle nombre de la population.Mohammed Zerrouki


A C T U5Projet Renault <strong>Algérie</strong>Le premiervéhicule sortirale 20 novembre 2014Le directeur adjoint du programme «Entrées de gamme» auprès du constructeurfrançais Renault a annoncé hier que le premier véhicule sortira de la chaine demontage de l'usine d'Oran le 20 novembre 2014.Arnaud Jeager en a fait l'annoncehier à Alger lors d'une journéeconsacrée à la sous-traitanceautomobile, en présence del'équipe dirigeante de Renault <strong>Algérie</strong>Production (RAP). Avançant cette datebutoir, Jeager a indiqué que «les soustraitantschoisis par RAP sont tenus depréparer et de fournir les pièces qu’ilsfabriqueront un mois avant la date desortie du premier véhicule». Assisté par ledirecteur général de la RAP, Jeager aexposé les différentes pièces que les soustraitantspourront fabriquer dans la nouvelleSymbole. Pour rappel, l'usine RAPproduira 25 000 unités de la nouvelleSymbole en première phase, pour atteindreen second étape les 75 000 unités paran. De son côté, le ministre de l'Industrieet des PME, Cherif Rahmani, a souligné,lors de son intervention, la déterminationde l'Etat à mettre en place tous les procédésnécessaires pour la réussite de ce partenariatentre les sous-traitants et la RAP.Dans ce sens, un conseil national de lasous-traitance se chargera de recevoir etd'étudier les propositions des PME quisouhaitent prendre part à ce projet. Ceconseil servira comme une plate forme deconsultations entre les PME et la RAP.L'Agence nationale de développement desPME (ANDPME) sera chargée de préparerune banque de données qui servira àfournir les informations concernant lesRencontré en marge de lajournée consacrée à la soustraitanceorganisée hier par leministère de l'Industrie et de laPME, Abderrahmane Bouali ,directeur de la Bourse de lasous-traitance et departenariat du l'Ouest, régionqui accueillera la future usineRenault, évoque la soustraitance: un segmentméconnu en <strong>Algérie</strong><strong>Algérie</strong> <strong>News</strong> : Quel est le rôle de votreorganisation ?Abderrahmane Bouali : C'est d'abord ledéveloppement de la sous-traitance, unconcept qui se met en place. Or la mise enplace en question nécessite un grand projetcentral autour duquel on peut développeren périphérie un tissu de soustraitance.Pour nous, le seul secteur capablede créer et de développer un tissuindustriel de sous-traitance est le secteurautomobile. C'est à ce niveau que nousintervenons.sous-traitants potentiels qui ont la capacitéd'accompagner le projet. L'objectif decette organisation, selon Rahmani, est «demettre en place un tissu de la sous-traitancebasé sur un plan stable et durable ».Avec ce dispositif, le ministre a indiquéque « maintenant la balle est dans le campdes PME qui sont appelées à relever leAbderrahmane Bouali, directeur de la Bourse de la sous-traitanceet de partenariat de l'Ouest«La sous-traitance exigeun changement de mentalités»Quels sont les obstacles qui ont bloquéle développement de la sous-traitance en<strong>Algérie</strong> ?Dès qu'une usine démarre, elle est fermée,faute de sous-traitants présents surplace. Un promoteur ne peut pas risquerdes investissements qui sont généralementtrès lourds, au moment où il ne disposepas dans sa proximté d'autres entreprisesde sous-traitance, que ce soit pourlui fournir des pièces ou des servi-ces. çane sert à rien de produire sur place etd'importer tous les composants del'étranger. Ajoutez à cela l'absence demarché et d'un système d'informationefficace. Un investisseur doit savoir si ouiou non il déposera des éléments dont il abesoin pour sa production. Ce systèmen'existe pas chez nous.On dit que le secteur de la sous-traitanceest pourvoyeur d'emplois. Est-ce vraipour le cas de l'<strong>Algérie</strong> ?Personnellement je ne supporte pas devoir des jeunes diplômés de Master ou desingénieurs faire la queue devant l'Agencenationale de l'emploi (Anem) pour toucher15 000 DA. Nos jeunes ingénieursdéfi». La rencontre a vu l'assistance detous les acteurs qui peuvent contribuer deloin ou de près dans ce projet, à savoir lesinstitutions bancaires, les directeurs desusines de production ainsi que les ordonnateurspotentiels comme Sonelgaz ouSonatrach.K. Litaminesont devenus des vendeurs sur les trottoirset les magasins et nous sommes obligésd'avoir recours à une main-d'œuvreétrangère payée au prix fort. Le problèmequi se pose chez nous, c'est que nous neformons pas en fonction des besoins del'industrie. La sous-traitance fait appel àdes disciplines très particulières.Comment fera Renault pour régler ceprobléme ?La stratégie de production de Renaultse base sur la compétitivité. Celle-cinécessite une main-d'œuvre très qualifiée.Il y va de la réputation de la marque.Le véhicule qui sera produit à Oran est unvéhicule Renault, il devra répondre auxexigences de la qualité de la maison et laconfiance parce qu'il va être commercialiséau nom de Renault, et celle-ci est trèsexigeante en matière de savoir-faire. Nousavons proposé au ministre de faire appelaux cadres et techniciens algériens installésen France. Ils peuvent beaucoupapporter, surtout pour la formation. C'estcela aussi le partenariat gagnant gagnant.Entretien réalisé parKhelifa LitamineUne délégation algérienneà la rencontre euroméditerranéennede BruxellesRevoilà l’UPMUne délégation parlementaire du Conseil de lanation participera aujourd’hui à Bruxelles à laréunion du groupe d'action de l'universitéeuro-méditerranéenne constituée de lacommission des affaires économiques,financières, sociales et de l'éducation, de lacommission de la culture et de la promotionde la qualité de vie et des échanges entre lessociétés civiles relevant de l'Assembléeparlementaire de l'Union pour la Méditerranée(UPM). Selon un communiqué du Conseil de lanation, cette réunion portera sur «lapromotion du partenariat entre les universitésdes deux rives de la Méditerranée» et «lacoopération entre les universités euroméditerranéenneset les établissementsculturels du bassin méditerranéen». Laréunion porte également sur «la facilitation del'obtention de visas pour les chercheurs et lesprofesseurs de la région méditerranéenne etla promotion de la coopération entre lesuniversités et le secteur privé».M. B.Pour occupation illégaledes quais au portde AnnabaDes poursuites contredes patronsde bateaux de pêcheDes poursuites judicaires ont été engagées, àAnnaba, à l’encontre des patrons de bateauxde pêche pour «occupation illégale» despostes à quai au port de pêche de Annaba, a-t-on appris hier du représentant del’entreprise de gestion des ports de pêche(EGPP). 35 mises en demeure avaient étéadressées à ces patrons de bateaux de pêchepour «non-respect du plan d’accostage auport de pêche de Annaba, a précisé AbdenacerDakha, ajoutant que ce problème a été porté àla connaissance du ministère de tutelle. Desarmateurs, des patrons de pêche et desmarins-pêcheurs avaient organisé lundi unmouvement de protestation pour dénoncer«l’occupation illégale» des quais d’accostageau port d’Annaba par des bateaux de pêchede gros tonnage venus d’autres wilayas dupays. Selon les protestataires, cette situationa eu des conséquences négatives sur ledéploiement de la flottille de pêche d’Annaba(accostage, déchargement du poisson,sécurité des bateaux et des personnes…). Lawilaya de Annaba compte une flottille depêche comprenant 1 044 unités parmilesquelles 44 chalutiers et 122 sardiniers pourune population de marins pêcheurs constituéede près de 4 000 personnes. La productionmoyenne de poissons dans la wilaya d’Annabatourne autour de 8 000 tonnes de poissonspar an, selon les statistiques de la directionde la pêche et des ressources halieutiques.Y. R.SkikdaUn jeune mortellementfauché par un trainUn jeune homme a été mortellement fauchépar un train, hier dans la commune deHammadi-Krouma, au sud de Skikda, selon laProtection civile.Evacuée en urgence par les éléments de laProtection civile, la victime, (19 ans), originairede la wilaya de M’sila, touchée à la tète et aupied gauche, a rendu l’âme au nouvel hôpitalde Skikda après l’amputation de son pied, aprécisé la même source. Une enquête a étéouverte par les services compétents pourétablir les véritables circonstances de cetaccident, a-t-on souligné. A rappeler que lemême endroit avait été le théâtre, il y a uneannée, d’un accident similaire qui avaitégalement coûté la vie à une personne. En2012, six personnes sont décédées et 3 autresont été blessées sur la voie ferrée dans lescommunes d’Azzaba, d’Emdjez Edchich et deBekkouche- Lakhdar, a-t-on égalementrappelé de même source.ALGERIE NEWS Mercredi 20 février 2013


6 > A C T UJijelLe 1055 sauveun citoyen deses agresseursLe numéro vert de laGendarmerie nationale sauvedes vies humainesquotidiennement, et non passeulement durant lesintempéries. Pour preuve, lesgendarmes de la brigadelocale de Jijel, assistés par unesection de sécurité etd’intervention sont intervenuspour l’interpellation d’unmalfaiteur, en possession de 4psychotropes, souhaitantagresser des automobilistes,lit-on dans un communiqué.Cette intervention a étéeffectuée suite à un appeltéléphonique reçu par lecentre des opérations dugroupement territorial de laGendarmerie nationale de Jijelsur le numéro vert 1055 d’uncitoyen avisant qu’un groupede malfaiteurs munis d’armesblanches s’apprêtait àobstruer la déviation pourpoids lourds entre El-Aouanaet Jijel, au lieudit Oued Kessir,commune de Jijel, avecl'intention de détrousser lesusagers de la route. Lagendarmerie regrette,néanmoins, la fuite d’uncomplice de la personnearrêtée. Résultat de cetteopération avortée d’agressionen pleine voie publique, unevictime dont le pare-brise deson véhicule a été saccagé pardes jets de pierres par sesagresseurs pour l’obliger às’arrêter. Cette victime s’est,alors, présentée auxgendarmes pour déposerplainte et une enquête a étéouverte.H. Z.Les gardesfrontièresont ensaisi plus de4 900 litresLe carburant,toujours prisépar lescontrebandiers !Les éléments de lagendarmerie gardesfrontières,(GGF) dans le cadrede leur activité de lutte contrela contrebande, ont saisi denombreuses marchandises,ainsi que de moyens detransport utilisés pour cettemission à travers le territoirenational. En effet, il a étéquestion de la saisie de 4 946litres de carburant,11 389 kg de denréesalimentaires, pièces derechange, deux unitésd’électroménagers,9 043 unités électroniques, 42unités de vêtements, ainsi quedeux fourgons, 1 motocycle et3 vélos. A cet effet, leséléments de la gendarmeriegarde-frontières ont procédé àl’arrestation de deux individusde nationalité algérienne.H. Z.Le porte-parole de l’UGCAA révèleAlerte au riz périméEn plus de la sous-alimentation et de la hausse des prix, les <strong>Algérie</strong>ns consommentannuellement, sans le savoir, 50 000 tonnes de produits périmés !Un chiffre révélé hierpar le porte-parole desl’Union générale descommerçants et artisansalgériens, Boulenouar HadjTahar, lors d’un point de presseen son siège. Il dénonce aussi laprolifération des produits alimentairespérimés sur les rayonsdes magasins.« L’<strong>Algérie</strong>n consomme, à soninsu, l’équivalent d’un kilo etdemi de produits périmés, maisle plus grave, c’est qu’aujourd’hui,certains commerçants,à Oued Smar, font des«soldes» sur des produits agroalimentairesdont la date depéremption est proche, et mêmesur des produits périmés tout enprolongeant la date de péremptionaffichée sur l’emballage » .Dans le même ordre d’idée, leconférencier, en compagnie duD r Mustapha Zebdi, président del'Association de protection etd'orientation du consommateuret son environnement (Apoce), aindiqué qu’une grande quantitéde riz périmé, remontant à 2009,a été découverte ces derniersjours par les services de contrôledu ministère du Commerce, auniveau du marché de OuedSmar. « Ces pratiques frauduleusesprennent de l’ampleur depuisl’éradication de quelques marchésde l’informel qui ont cachécette pratique frauduleuse »div ulgue B oulenouar.L’éradication du marché de l’informel,qui demeure le circuitALGERIE NEWS Mercredi 20 février 2013préféré pour ces commerçantssans scrupule pour l’écoulementde leurs marchandises périmées,nécessite, selon le porte-parolede l’UGCAA, la révision du systèmefiscal en <strong>Algérie</strong> ainsi que laréhabilitation du rôle des collectivitéslocales. « La fiscalité doitêtre revue à la baisse pour éradiquerl’informel d’une part et,d’autre part, il faut la création denouveaux marchés de proximité» plaide-t-il. De son côté, leD rEn dépit de la démission des chefs syndicaux de l’entrepriseLes travailleurs de l’Eniemmaintiennent la grèveLes travailleurs de l’entreprisedes appareils électroménagersde Tizi-Ouzou(Eniem) ne veulent toujours pasreprendre le travail. Hier, au 26ejour de débrayage qui a totalementparalysé la production, lesgrévistes campent toujours surleur position malgré les appelsincessants de l’Union de wilayade l’UGTA, les priant à reprendrele travail.Celle-ci, pour les persuader deses bonnes intentions, a tenté desatisfaire une partie de leursrevendications, en demandant ladémission des deux secrétairesgénéraux locaux de la sectionsyndicale, tel qu’exigé par les travailleurs.Ainsi, Mahdi Agred etRamdane Aguini, respectivementsecrétaire général du syndicatd’entreprise et secrétaire généralde la section syndicale de l’entrepriseont présenté leur démission,avant-hier, avec l’engagementde «ne pas se présenter auxfutures élections ». Mais c’estpeine perdue puisque les travailleursrefusent toujours de rejoindreles chaînes de production,estimant que la démission desMustapha Zebdi incombe laresponsabilmité de ce genre depratiques à plusieurs secteurs.l« La responsabilité est partagéeentre les services du ministèredu Commerce, de la Santé,ainsi que les Douanes. Nousn’avons enregistré aucune réactionde la part de ces institutionscensées veiller à la sécurité descitoyens”. Dans le même ordred’idées, l’orateur estime qu’enplus du marché informel quidemeure le circuit préféré descommerçants indélicats pourécouler leur marchandise périmée,il y a également la restaurationcollective. Autre chiffrerévélateur sur l’anarchie quirègne dans le secteur de l’agroalimentaire.Sur les 700 commerçantsqui travaillent aujourd’huià Oued Smar, 300 y exercent sansregistre du commerce. Enfin, lesconférenciers estiment que ladéfaillance réside dans l’applicationdes lois et pas dans leurexistence.Yahia Maouchideux secrétaires généraux nesatisfait pas leur revendicationinhérente à la dissolution de cesyndicat. Les 2 300 travailleurs del’entreprise, localisée à OuedAïssi, devaient geler leur mouvementmercredi dernier après queleurs revendications socioprofessionnellesaient été satisfaites parles responsables de la Société degestion des participations, SGP,propriétaire de la manufacture.Or, faute d’avoir obtenu auprèsde l’Union de wilaya de l’UGTAla dissolution de sa représentationsyndicale, les travailleursont, contre toute attente, maintenule débrayage. L’action risqued’affecter sérieusement les comptesde l’entreprise qui accuse desmanques à gagner frôlant les 500millions de dinars depuis ledébut du conflit.M. A. T.


Climat des affairesL’indice de confiances’est stabilisé en janvier> C A P I T A LBOOM7La tendance haussière de l’indice de confiance des chefs d’entreprise, observée depuisle mois de septembre 2012, s’est stabilisée ces deux derniers mois à +5. C’est ce quiressort de la dernière enquête du FCE menée auprès des chefs d’entreprise durant lemois de janvier 2013.Areva a annoncé que sa productiond'uranium avait atteint un niveau recorden 2012 à 9 760 tonnes et conserve ainsisa place de deuxième producteurmondial derrière le russe KazAtomProm.Le groupe public a précisé dans uncommuniqué avoir produit 3 661 tonnesd'uranium sur le site minier Katco, auKazakhstan, 3 065 tonnes sur le siteSomair, au Niger, et 512 tonnesd'uranium dans l'autre mine nigériennedu groupe, sur le site Cominak. En outre,2 270 tonnes «en part Areva» ont étéproduites sur le site canadien McArthur -Key Lake, exploité par Areva et Cameco,et 251 tonnes sur le site pilote deTrekkopje, en Namibie. Selon les chiffresde la WNA (World Nuclear Association),la production mondiale d'uranium s'estélevée à 54 610 tonnes en 2011.KazAtomProm a produit cette année-là8 884 tonnes, Areva 8 790 tonnes etCameco 8 630 tonnes d'uranium.CRASHEn fait, l’optimisme affichépar les opérateurséconomiques à la suitede l’annonce par lespouvoirs publics, durant le derniertrimestre de l’année écoulée,de nouvelles mesures enfaveur des entreprises, a laisséplace à un optimisme plusmodéré traduisant une situationd’attente de la mise enœuvre concrète de ces mesures,par les institutions concernéesen l’occurrence les banques etautres institutions administratives.Le FCE relève, en effetqu’en ce qui concerne les banques,80% des enquêtés estimentque les services offerts auxentreprises n’ont pas évoluédurant le dernier semestre 2012et que seulement 8% ont notéune amélioration durant cettemême période. Il a été noté également,pour ce qui est de laqualité des services offerts àleurs entreprises durant lesecond semestre 2012 par lesinstitutions et organismesadministratifs que 64% desenquêtés n’ont pas relevé dechangements substantiels, alorsque 15% sont plutôt satisfaits.Cette situation d’attente s’explique,selon le FCE, par les intentionsaffichées par 39% deschefs d’entreprise enquêtésd’augmenter, au cours du 1ersemestre 2013, leurs capacitésde production, ce qui induit àl’avenir, une augmentation desbesoins de crédits à cours termeainsi que des crédits à moyen etlong termes respectivementpour 45 et 59% des investisseurspotentiels. Pour ce qui est de laqualité des autres services fournispar les organismes publicsconcernés, notamment enmatière de communications(téléphone et Internet) ou d’approvisionnementsen eau et enénergie, l’amélioration n’a étésignalée que par 11 à 15% deschefs d’entreprise alors quepour les 2/3, la qualité de cesservices n’a pas changé. Auniveau de l’Union européenne,la morosité du climat économiques’est légèrement accentuée.Notons que juste après son installationà la tête du gouvernement,Abdelmalek Sellal a réuniles organisations patronales,entre autres, le FCE, l’UNEP, laCAP et la CGEA, l’UGTA et plusieursmembres du gouvernementainsi que le gouverneur dela Banque d’<strong>Algérie</strong>, MohamedLaksaci. Abdelmalek Sellaldemandait la participation detous les acteurs de l’économienationale pour mettre en pratiqueson plan d’action. Il veutrester optimiste et mise pour un«pacte de croissance» pour l’année2013.Pour le Premier ministre,l’entreprise est la principalesource de création d’emplois, derichesses, de développement etde croissance. D’ailleurs, plusieursmesures ont été prisesdepuis, afin d’alléger les lourdeursqui freinent l’acte d’investirà même d’assouplir les procéduresbancaires.Synthèse F.A.A.Coopération algéro-bulgareRencontre entre le FCE et une délégationde chefs d'entreprise bulgaresUne délégation d'hommes d'affairesbulgares conduite par le ministredes Affaires étrangères bulgareeffectue depuis hier une visite à Alger. Dansce contexte, une rencontre d'affaires seraorganisée entre les chefs d'entreprise bulgareset leurs homologues algériensaujourd’hui, au siège du FCE. Les secteursconcernés sont : l'agroalimentaire, laconstruction, les travaux publics, les TIC,les services, l'électricité et les machinesindustrielles. Pour rappel, le FCE etl’Association des algériennes managers etentrepreneurs (AME) avaient signé en2011, des accords de collaboration avec laChambre des constructeurs de Bulgarie(CCB).Ces accords visaient à encourager la coopérationéconomique et commerciale entrel’<strong>Algérie</strong> et la Bulgarie. Les signataires sesont engagés à établir une feuille de routequi se traduira par un rapprochement«rapide» entre les entreprises algériennes etbulgares dans divers secteurs économiques.Pour leur part, les représentants bulgaresont signalé le «fort désir» des entreprises deleur pays d’accéder au marché algérien et denouer des partenariats mutuellement bénéfiquesavec leurs homologues algériens.Mais en dépit de l’excellence des relationshistoriques d’amitié entre l’<strong>Algérie</strong> et laBulgarie, le niveau de leurs échanges commerciauxest «insignifiant». D’où l’importancede ces accords qui permettront unrapprochement concret entre les entreprisesalgériennes et leurs vis-à-vis bulgares etd’encourager le partenariat entre les deuxparties.F.A.ALe groupe néerlandais de messagerieset de logistique TNT a annoncé avoiraccusé une perte d'exploitation de 71millions d'euros au quatrième trimestre,tout en précisant qu'il allait chercher àcéder des actifs. Le groupe, dont lerachat par l'américain UPS pour septmilliards de dollars (cinq milliardsd'euros environ) a été bloqué par lesautorités européennes, a précisé que lescessions pourraient intervenir au Brésilet en Chine et que les conséquences desa sortie du marché chinois seraientconnues dans le courant du premiertrimestre. Le groupe a fait état d'uneperte nette de 148 millions d'euros auquatrième trimestre, contre une perte de173 millions d'euros l'année précédenteet d'un chiffre d'affaires de 1,86 milliardd'euros. Les analystes tablaient enmoyenne sur un bénéfice net de 32,2millions d'euros et un chiffre d'affairesde 1,886 milliard.CHIFFRE8,4Sur une superficie de près de 50 millionsd’hectares agricoles, seulement 8,4millions d’ha sont des terres arablesappelées aussi superficie agricole utile(SAU).ALGERIE NEWS Mercredi 20 février 2013


8 > P U B L I C I T E<strong>Algérie</strong> <strong>News</strong> 20-02-2013 Anep 508 029<strong>Algérie</strong> <strong>News</strong> 20-02-2013 Anep 508 122<strong>Algérie</strong> <strong>News</strong> 20-02-2013 Anep 508 150ALGERIE NEWS Mercredi 20 février 2013<strong>Algérie</strong> <strong>News</strong> 20-02-2013 Anep 508 156


C O U P S D E P R O J E C T E U RILS ONT OSÉ LE DIRE En hausseNabil Ghilas9>L'attaquant algérien de Moreirense(première division portugaise defootball) Nabil Ghilas, a été supervisé parun membre du staff technique del'équipe nationale de football, àl'occasion du match de son équipe face àVitoria Guimaraes (0-1), en vue d'uneéventuelle convocation, a annoncé lesélectionneur, Vahid Halilhodzic. «Unmembre du staff a supervisé Soudani etGhilas samedi. Nous sommes en train detravailler pour renforcer l'équipe», aaffirmé le coach nationalAbdelatifBenachenhou«Le Président est entouré de courtisans,pas de partisans. Un partisan, quand il voitdu mal ou quelque chose qui ne tourne pasrond, prend le soin d'avertir ou d'attirerl'attention. Malheureusement, ce n'est pasle cas de tous ceux qui entourent lePrésident. Certains ne s'occupent que deleurs propres intérêts et ils sont prêts àquitter le navire à la moindre secousse.»Hadj-TaharBoulenouar«Le vœu des 500 boulangers qui se sontinscrits à ce jour au niveau de la Badr pourl'acquisition des groupes électrogènespour pallier aux délestages récurrents,semble voué à l'échec car jusqu’à présent,aucun avantage au profit des boulangersn'a été introduit.»Le monde de l’insoliteMokhtar Boudina«Les Fédérations sportives algériennes, auvu des budgets colossaux qu'elles gèrent,doivent se professionnaliser en matière degestion. Nous avons des fédérations quibénéficient d'une subvention égale ousupérieure au capital d'une entrepriseéconomique et cela nécessite une gestionprofessionnelle de leurs affaires. Ce n'estpas normal qu'une instance sportive quigère autant d'argent est dirigée avec unesprit amateur.»>Nadir MoknècheLe cinéaste algérien n’a pas usé deraccourcis pour asséner ses vérités. Ildira que le Maroc a une traditioncinématoghraphique contrairement àl’<strong>Algérie</strong>. Il dira aussi qu’il était surprispar l’accueil du public marocain, calme,patient, et curieux. Les gens n’étaientpas nerveux. Peut-être que c’est dû aufait qu’ils aient une industrie ducinéma».En baisseMourad Medelci>Hitler etFrankensteinDes hommes politiques indiensaffublés du nom d'Adolf Hitler ouencore de Frankenstein figurent parmiles 345 candidats à une élection dansun Etat du nord-est de l'Inde dotéd'une insolite tradition en matière denoms propres. La liste des postulantsaux 60 sièges du parlement de l'Etatreculé du Meghalaya, appelé auxurnes samedi, révèle une variété denoms en anglais aussi imaginatifs queBoldness Billykid (Billy le kid sanspeur), Predecessor (Prédécesseur) etProcess (Processus). Selon leshistoriens, la présence desBritanniques pendant l'ère colonialedans la capitale de l'Etat, Shillong, alaissé des traces: la population localea choisi moults noms anglais, sansforcément en connaître la signification.Appréciée pour son climat tempéré,Shillong a été surnommée «l'Ecosse del'est» par les Britanniques qui venaienty séjourner pour se reposer des forteschaleurs sévissant l'été dans le restede l'Inde «Souvent ils ne connaissentpas l'origine de leurs noms. Ils sontattirés par ces noms dans leur quêtede modernité».Du feu à l'écranLa chaîne de télévision publiquenorvégienne diffusera vendredi soir unfeu de cheminée en train de brûlerpendant 12 heures d'affilée, avec en fondsonore crépitements, musique etcommentaires d'experts. «On aborderales questions ringardes de la coupe, dustockage et de la mise à feu du bois,mais on aura aussi des séquencesculturelles avec de la musique et despoèmes», explique le producteur RuneMoeklebust. La NRK est une habituée dela «slow television». En 2011, elle avaitdiffusé pendant 134 heures non stopl'image d'un navire de croisièreremontant les côtes norvégiennes versl'Arctique, décrochant au passage lerecord mondial du programme TV le pluslong en continu. Le périple du navire avaitattiré au total 3,2 millions detéléspectateurs, soit plus de 60% de lapopulation qui l'avait suivi à un momentou un autre, avec un pic d'audience à600.000 téléspectateurs. Parmi les invitésde ce vendredi soir, l'écrivain LarsMytting, dont le livre «Hel Ved»», sur lebois à brûler, s'est vendu presqu'aussibien que «Cinquante nuances de Grey»pendant les vacances de Noël.Barack ObamaBarack Obama a eu l'occasion avanthierde voir comment on pratique legolf au plus haut niveau - il a joué avecTiger Woods, le numéro deux mondial.Obama, un golfeur du dimanche, etWoods, qui a remporté le mois dernierson 75e titre, se sont côtoyés pour lapremière fois sur le parcours duFloridian Yacht and Golf Club, à PalmCity, en Floride. Moins d'un mois aprèsle début de son deuxième mandat, leprésident américain s'offre trois joursde détente en Floride tandis que safemme Michelle et leurs deux filles,Malia et Sasha, font du ski dans leColorado. Samedi, Barack Obama avaitreçu quelques conseils de l'anciencoach de Woods, Butch Harmon. Leprésident et Tiger Woods ont étérejoints sur le parcours par lereprésentant américain au Commerce,Ron Kirk, et par Jim Crane, lepropriétaire du golf, a précisé le porteparolede la Maison blanche JoshEarnest.>Après les déclarations comminatoires duministre qatari des Affaires étrangères,Cheikh Hamad Bin Jassim Al-Thani, lechef de la diplomatie algérienne n’asoufflé aucun mot. Tous les honneursreviennent à l’ambassadeur d’<strong>Algérie</strong> auCaire, Nadir Larbaoui qui a trouvé laréponse appropriée.Rédha HamianiLe président du Forum des chefsd’entreprises, Rédha Hamiani a surprisplus d’un en commentant le travail duPremier ministre, Abdelamlek Sellal. Ildira que le nouveau Premier ministre aune oreille attentive, pas comme sonprédecésseur. A l’époque de AhmedOuyahia, on disait la même chose.ALGERIE NEWS Mercredi 20 février 2013


10 > P U B L I C I T E-CODE 2184--Etude de Maître Kaddour MERAD--Notaire-O4,Rue El-Békri-El-Biar-ALGER-SPA "RATP EL-DJAZAIR" ,SIEGE SOCIAL: Chemin de Wilaya N_13, les 4 chemins, Kouba,Wilaya d'Alger , CAPITAL SOCIAL: 325.000.000,oo DA.<strong>Algérie</strong> <strong>News</strong> 20-02-2013-DEPOT DE PROCES VERBAL DE DELIBERATIONSDU CONSEIL D'ADMINISTRATION-Aux termes d'un Acte reçu en l'Etude, le 31 JANVIER 2013, en cours d'Enregistrement :A été déposer un procès-verbal de délibérations du conseil d'Administration du 30AOUT 2012 , dont l'objet est :PREMIERE RESOLUTION :Proposition de nommer, en qualité d'administrateur :-la société RATP Dev France Services représentée par Madame Laurence LE BOURGBATLLE, - Et Monsieur Mathieu DUNANT .DEUXIEME RESOLUTION : Le Conseil d'Administration, décide de nommer MonsieurMathieu DUNANT, en qualité de Président du Conseil d'Administration de la Société .TROISIEME RESOLUTION : En conséquence de ce qui précède, les membres du Conseild'Administration, décident de convoquer les actionnaires, le 5 octobre 2012 , enAssemblée Générale Ordinaire.QUATRIEME RESOLUTION : Les membres du Conseil d'Administration, confèrent touspouvoirs à Monsieur Mathieu DUNANT, avec faculté de se substituer tout mandatairede son choix, à l'effet de procéder à toutes les démarches y afférentes.Expédition dudit acte, sera déposée au C.N.R.C de la Wilaya d'Alger.Pour Avis-le Notaire.AnniversaireNotre adorableRitasouffle aujourd'hui sapremière bougie.Joyeux anniversaire, petitcœur, à tes cent ansInchallah.Avec tout notre amour, ton frère Tarek, ton père Salim et tamaman Assia.-CODE 2184--Etude de Maître Kaddour MERAD--Notaire-O4,Rue El-Békri-El-Biar-ALGER-SPA "RATP EL-DJAZAIR" ,SIEGE SOCIAL: Chemin de Wilaya N_13, les 4 chemins, Kouba, Wilayad'Alger , CAPITAL SOCIAL: 325.000.000,oo DA.-TRANSFERT DE PROPRIETE D'ACTION-CESSIOND'ACTIONS DE GARANTIE-Aux termes d'un Acte reçu en l'Etude, le 31 JANVIER 2013, en cours d'Enregistrement :Les statuts de ladite société ont été modifiés de la manière suivante :ARTICLE 6 ET 7 : Transfert de propriété d'Action :Suite au décès de Mr DERNONCOURT François Pierre Jacques, à New Delhi(INDE) , le 10 Février2012 , la seule action(01) de 1.000 DA qu'il détenait dans ladite société est transféré à ses héritiersà savoir : son épouse Madame KERROS Béatrice, ses trois enfantsMlle DERNONCOURT Julie, Mr DERNONCOURT Alexandre, Mlle DERNONCOURT Claire Anne, suivantun Certificat de mutation de valeur mobilière dressé par Maître François CHAPEL ,notaire à PON-TIVY (Morbihan), 29 rue Rivoli, en date du 29 Novembre 2012 , dans l'indivision entre les héritiers.ARTICLE 13 : Cession d'Actions de garantie :1- Mme Laurence LE BLANC BROSETA Cède sa seule(01) action qu'elle détient dans ladite sociétéau profit de Mr DUNANT Mathieu René Lucien, nouvel actionnaire dans ladite société, moyennantun prix de 01 DA symbolique, la valeur nominale de l'Action est de 1.000 DA.2- Mme Laurence BATLLE Cède sa seule(01) action qu'elle détient dans ladite société au profit dela SAS à associé unique å RATP DEV France SERVICES ò, nouvelle actionnaire dans ladite société,moyennant un prix de 1.000 DA.Expédition dudit acte, sera déposée au C.N.R.C de la Wilaya d'Alger.Pour Avis-le Notaire.<strong>Algérie</strong> <strong>News</strong> 20-02-2013-CODE 2184--Etude de Maître Kaddour MERAD--Notaire-O4,Rue El-Békri-El-Biar-ALGER- SPA "RATPEL-DJAZAIR" ,SIEGE SOCIAL: Chemin de Wilaya N_13, les 4 chemins, Kouba, Wilaya d'Alger , CAPI-TAL SOCIAL: 325.000.000,oo DA.<strong>Algérie</strong> <strong>News</strong> 20-02-2013-DEPOT DE PROCES VERBAL DE REUNIONDE L'ASSEMBLEE GENERALE-Aux termes d'un Acte reçu en l'Etude, le 31 JANVIER 2013, en cours d'Enregistrement :A été déposer un procès-verbal de la réunion de l'assemblée générale ordinaire du 05 Octobre2012 , dont l'objet est :PREMIERE RESOLUTION : La démission de Madame Laurence LE BOURG BATLLE, de MonsieurFrançois Pierre Jacques DERNONCOURT et de Madame Laurence LE BLANC BROSETA de leurs fonctionsd'administrateurs et la démission de Madame Laurence LE BLANC BROSETA de ses fonctionsde Président du Conseil d'Administration et ce, à compter de leur constatation dans le procès-verbaldu Conseil d'Administration tenu le 30 août 2012.DEUXIEME RESOLUTION : Nominations des nouveaux administrateurs de la société:la société RATP Dev France Services représentée par Madame Laurence LE BOURG BATLLE, EtMonsieur Mathieu DUNANT .TROISIEME RESOLUTION :Nomination de Monsieur Mathieu DUNANT, en qualité de Président duConseil d'Administration de la société .QUATRIEME RESOLUTION :L'Assemblée Générale, confère tous pouvoirs à Monsieur MathieuDUNANT, avec faculté de se substituer tout mandataire de son choix, à l'effet de procéder à toutesles démarches y afférentes.Expédition dudit acte, sera déposée au C.N.R.C de la Wilaya d'Alger.Pour Avis-le Notaire.<strong>Algérie</strong> <strong>News</strong> 20-02-2013 Anep 508 101Code 2184-Etude de Maître Kaddour MERAD-NOTAIRE-O4,Rue El Bekri-El-Biar-ALGER-EURL:" LE GROUPE SM INTERNATIONAL CONSTRUC-TION ALGERIE "SIEGE SOCIAL:El-Biar(ALGER),18,Chemin El MouizIbnou Badis(ex Poirson).CAPITAL SOCIAL: 3.OOO.OOO,oo DA.-DEMISSION DU GERANTET TRANSFERT DU SIEGE SOCIAL-Aux termes d'un Acte reçu en l'Etude,le 12 FEVRIER2O13,en cours d'Enregistrement :L'Associé unique de la Société Groupe SMInternational Construction INC a décidé laModification des Statuts de ladite Société de lamanière suivante :Article 4:Transfert du Siège Social(Nouvelle Lecture):Le Siège Social a été transféré à El-Biar(ALGER),Lotissement du 11 Décembre 196O,Lot N°14,à compter du 15 Février 2O13.Article 15:Gérant(Nouvelle Lecture)Mr MERABET TalalMohamed Habib,a été maintenu en ses qualités deGérant non Associé de ladite Société et Mr Guy CHAR-BONNEAU est démissionnaire de ses fonction deGérant non Associé,a compter du O1 Novembre 2O12.le reste sans changements.Expédition dudit acte, sera déposée au C.N.R.C de laWilaya D'ALGER.Pour Avis-le Notaire.<strong>Algérie</strong> <strong>News</strong> 20-02-2013ALGERIE NEWS Mercredi 20 février 2013


dclgéa a eAnalyses &DécryptagesLa rédaction d'<strong>Algérie</strong> <strong>News</strong> propose unenouvelle rubrique dédiée à l'analyse et audécryptage de l'actualité qui nous concerneet qui nous entoure.Nous lançons un appel à tous ceux et toutescelles qui veulent y contribuer à travers desarticles ou des propositions. Vos contributionsseront les bienvenues.Contact : ayachinews@yahoo.fr11L’espècemule dansl’espacePar slemnia BendaoudLe titre a de quoi vous étonner. Il est vrai quel’origine déjà de la mule demeure pourcertains assez confuse sinon très difficile àconnaître. Quant à la cerner dans l’espace oudans sa mouvance, cela relève plutôt d’unegymnastique assez complexe, avouons-le.Lire > page 12ParanoïdeQu'est-ce que le«néo-salafiste»?Par: SarahHaidarLa wilayad'Alger vientde refuser à unparti salafisteembryonnaire,"Le Groupe dela sahwa (éveil) islamique", de tenir sonassemblée constituante. Ce qui est, ensoi, un non-événement...Du coq à l'âne : Le quotidien ElKhabar a rapporté hier qu'un groupe dejeunes Annabis a été arrêté par les servicesde sécurité, suite à l'agression àl'arme blanche qu'ils commis contre dessalafistes...De l'âne au mulet: une alerte maximalesur la toile dénonce la créationd'une page au titre indécent qui appelleau viol et au meurtre d'une jeunelycéenne ayant témoigné sur une chaînede télévision privée, sur le phénomènedu "Tahlab" (terme péjoratif intraduisibleen français) et décrété les jeunes deBaraki comme les champions dudomaine.Entre ces trois informations, aucunlien apparent. Mais si l'on fait un petitexercice "paranoïde",on ne tardera pas àvoir le fil d'Ariane: d'un côté, nousavons un prédicateur salafiste qui ne secontente plus de répandre la bonneparole dans une mosquée face à unauditoire acquis mais veut désormaissiéger dans une assemblée populaireafin de jouer un rôle dans l'orientationd'une société qu'il juge menacée par "lescourants laïcs"! Plus loin, des membresde cette même société, qui ne sont nilaïcs ni mécréants, ont attaqué à l'armeblanche un groupe salafiste de Annabaqui, selon le témoignage d'un des accusés,ne cessait de les admonester, lestraiter de païens, d'hypocrites et defuturs damnés... Et puis, à Alger, unejeune fille est harcelée via la toile, sonidentité, son adresse et son numéro detéléphone dévoilés publiquement, avecen prime des appels au viol et au meurtre.Son crime : avoir dit face à unecaméra de télévision que les "halabine"venaient de Baraki. Pis encore, elle lanceavec le sourire cette phrase cinglante:"Le jour du St Valentin, j'ai jeûné unedemi-journée et j'ai rompu le jeûne surun hallab"! Sur la page Facebook, gorgéed'insultes en tous genres à l'égard dela lycéenne, on voit une photo d'un busà Baraki dans les années 1990 avec un"Ninja" (policier masqué) parmi lespassagers. L'image est légendée d'uncommentaire nostalgique de cette époquede terreur où les "p... dans le genrede cette fille n'osaient même pas ouvrirla bouche où se montrer à la télé".Il y a donc ce pays où la loi fondamentaleinterdit la formation d'un partipolitique sur des bases religieuses. Or, lesalafisme n'est pas une religion, c'est untentacule irrépressible qui a jeté sesEntre les deux, il ya un peuple qui a toutsimplement peur. Peur àla fois de revivre lecauchemar du fanatismearmé mais aussi terrifiépar l'idée d'aller en enfers'il proteste contre lefanatisme banalisé.bases sur tout un territoire depuis quela Cour des grands fut fermée auxtenants de l'obscurantisme, et que labasse-cour leur fut livrée allégrement.Aujourd'hui, le mot en lui-même nevaut rien car il ne s'agit plus d'un courantidéologique structuré et porteurd'un programme politique mais d'unesomme difforme d'idées, de discours, desermons décousus et parfois contradictoires.Le "salafiste" peut se présentersous la forme d'un barbu en mal decharia, nostalgique de ces temps bénisoù les femmes se marient à 15 ans etpassent leur vie à s'occuper du bonheurdu mari et de la marmaille, où les hommessont abonnés aux mosquées et oùle seul projet de société consiste àconstruire un au-delà confortable. Ilpeut aussi être cet homme oisif considérantque le seul travail qui en vaille lapeine sur terre est de sermonner legenre humain sur sa conduite dépravée(c'est à dire toute conduite ne correspondantpas au style de vie du VII e siècle).Mais il y a également, ces milliersde jeunes qui n'ont jamais lu le Coran,ne connaissent de la religion que quelquesgénéralités glanées ça et là, et qui,cependant, veulent participer à la moralisationde toute une société... Qu'ilveuille fonder un parti politique, harcelerses compatriotes ou lyncher unejeune fille, le "néo-salafiste" basculeentre une primitivité mentale fascinanteet une ignorance crasse et nonmoins violente. L'un se sent responsablede l'avenir métaphysique de l'humanité,convaincu que sa foi individuelle nesuffit pas et qu'il sera puni de "nonassistanceà peuple en danger deGéhenne"; l'autre, se sentant simplementblessé dans sa virilité, s'invente lamission divine d'exciser toutes ces femmesinsolentes qui osent critiquer les"mâles" ! Entre les deux, il y a un peuplequi a tout simplement peur. Peur à lafois de revivre le cauchemar du fanatismearmé mais aussi terrifié par l'idéed'aller en enfer s'il proteste contre lefanatisme banalisé. Coincé entre lasensi-blerie religieuse et l'envie timidede vivre normalement, entre les feuilletonsd'amour turcs et les prêches de ElKaradaoui, entre les clips sulfureux deRotana et la voix pieuse de El Ghamidi,il veut trouver le juste milieu... C'est àdire : la paix !S. H.ALGERIE NEWS Mercredi 20 février 2013


12 dclgé a a eDécryptageAnalyses &DécryptagesL’espèce muledans l’espaceEt pour mieux clarifierla chose, objet de notreanalyse, retenons quel’espèce mulet provientde l’accouplementde la race asine avec cettepauvre et dupe jument grâce autruchement de cette volontéhumaine de chercher à faire dansl’hybride. Ainsi est né le mulet oula mule, lesquels ne disposerontplus jamais de ce droit sacré dereproduire par eux-mêmes leurssemblables, tel que cela se faittout naturellement pour d’autresanimaux ou végétaux. De ce croisemententre pourtant bêtes desomme équine, l’on n’obtiendraque ces «têtes de mules», biennées dans la peau de leur géniteur,chétif et mal aimé de tous mais,avec cette corpulence chevalinequi les place parfois à la mêmehauteur au plan physique queleur maman et oncle maternel. Letravail du bon fermier d’autrefois,soucieux avant tout dans cetaccouplement ou acte contrenaturede fusionner chez le nouveau-néà la fois la puissance etl’endurance physique de l’âneavec l’imposante agilité et physionomiede l’animal de course et deplaisir chez cette docile femelles’arrête à ce niveau-là.Il sera plus tard relayé par celuidu palefrenier, du montreur et dumuletier. Et c’est là où l’origine dela bête pose problème à son nouveaupropriétaire. Tout d’abord,dans la préparation de l’animalaux menus travaux domestiques,en tentant de redresser ou d’initierprogressivement la bête desomme aux différentes charges,montures et traits.A vrai dire, avec l’âne et le cheval,le fermier n’éprouve presquetoujours aucun problème. C’estplutôt avec le mulet, qu’il subittous ces supplices pour le dresser,le redresser, ne sachant plus à quelanimal il a affaire : à l’âne ou aucheval ? Un vrai casse-tête chinois,espagnol ou algérien pour cepauvre paysan. Les deux autrescontrées sont citées à côté del’<strong>Algérie</strong> juste à cause de leur élevagedu même animal pour lesbesoins de leur relief très accidentéet très escarpé dans certainesrégions de leur territoire respectif.Ainsi, le nouveau venu dans laferme et dans l’écurie, né de cette«bouillabaisse génétique», a plutôtle physique du cheval maisnon les très grandes oreilles d’unvrai âne. Et comme dans l’écurie,il tète souvent sa mère, il lui semblequ’il appartient exclusivementau monde de ses oncles maternels.Et si par hasard, durant le premierprintemps de sa naissance, ilexiste un quelconque poulain àses côtés, produit lui de la purerace chevaline, il tentera par tousles moyens de l’imiter dans tousses gestes, galops, trots et apparencesjusqu’à forcer le destin des’identifier complètement à lui,Nous ne passons notre temps que pourrire de l’âne alors que nous sommes lesvrais bons derniers d’une classe de toutmédiocres tiers-mondistes.puisque vivant sous le même toitet tétant par-dessus le marché lesmêmes mamelles de la même outoute semblable maman.Ainsi, prétend-il quitter pourde bon le royaume des ânes enfaisant allégeance pour chercherunique appartenance à l’autrerace équine, de taille fine et d’origineplutôt noble : celle du cheval,pour ainsi dire et par excellence.Cela est valable, côté animal,avec tout ce moindre mal que labête produit pour son environnementsur son origine et sonappartenance au monde supposéfort du moment. Mais qu’en est-ilde ce phénomène ou état d’espritchez l’autre animal qui lui, enplus, dispose de cette faculté deréfléchir avant d’agir, de se prémunirde tous dangers avantmême d’intervenir, de ne jamaiss’investir dans la moindre entrepriseoù il aura à courir un quelconquerisque mettant en dangersa personne, ses biens, sa moralitéou son avenir ?Pas grand-chose, en tout cas !La différence entre les deux n’estque dans le parler mais non dansla bonne réflexion. Avec nos«têtes de mules» à tout le temps,tout dénigrer de nos origines etculture, on n’est pas très loin dustatut accordé au mulet, si aumoins on faisait le même travailque cet animal fournit à son maîitreau niveau de la ferme ! Et avectout cela comme inconvénients etcontraintes liés à notre statutd’éternel assisté, nous voulonstous nous comparer aux vrais leadersde ce monde !Aujourd’hui, nous ne pouvonsnous comparer ni à l’âne pourcause de notre fainéantise éternelleet surtout hantise à faireautant que lui le même effort auprofit de la communauté nimême à ces grandes chevauchéesde l’autre animal de race et deguerre, pourtant fidèle ami del’humanité depuis des lustresdéjà.Nous ne sommes qu’unmonde qui ne produit que cettebête immonde pour se détruiresoi-même et détruire avec cesbonnes idées et initiatives lesquellesdisparaissent les unes après lesautres dans ce monde où noussommes presque tous enterrésvivants.Nous ne passons notre tempsque pour rire de l’âne alors quenous sommes les vrais bons derniersd’une classe de tout médiocrestiers-mondistes. Quant àespérer un jour, comme les premiersde la classe, monter à cheval,monter ce vrai cheval decourse ou de bataille en jouissantde ses belles et très plaisantes chevauchées,l’attitude que nousadoptons dans nos comportementsdu moment ne plaideguère pour cette noble mission,laquelle ne figurera jamais ailleurs,que dans le registre d’unminable mulet reniant ses origineset incapable de s’identifier àcette «nouvelle famille d’équidés».Tout le secret est là. Enfouidans cette mentalité à vouloir àtout prix quitter son monded’origine avant même de s’êtrebien agrippé à celui où l’on espèrejouer à ce bon rôle qui n’est parfoispas le nôtre.Ainsi, l’on assiste par momentà ces vagues de fausses mutationshumaines dans leur quête deprendre l’ascenseur dans le sensde son mouvement vertical sansjamais nous prémunir de le faireen sens inverse, pour cause den’être jamais à l’heure à notre travailquotidien et pour avoir toutle temps rechigné à faire l’effortdemandé.Avec notre «mentalité detêtu», nous sommes, sans vraimentle savoir ou le reconnaître,le vrai mulet dans nos actions etcontractions, dans nos considérationset autres appréhensions.Et si le mulet, grâce à ses petitesoreilles, se surprend toujours àne plus penser à l’âne, son géniteur,en voulant aussi bien que lecheval faire ces longues et utileschevauchées de guerre ou de paixet de plaisir, l’être humain, imitantl’autre monde évolué dansson évolution et promotionsociale sans avoir à faire le mêmeeffort, ne pourra jamais prétendreêtre dans l’étoffe ou l’habit de cevrai joker de luxe longtemps imitéou rêvé.«Khali el aoud», (mon oncleest le cheval)*, est tout ce quevous aurez comme réponse sijamais vous tentez de remettrequelqu’un à la bonne raison deschoses ou juste à sa place par lestemps qui courent, puisque personnen’est à sa bonne place.La réponse est ainsi donnéepar l’homme en question dans laperspective plutôt de se cacherderrière le vrai cheval, fuyant àtout prix cette identificationmême partielle à l’âne véritable.Un monde de vraies «têtes demules» fera tout son possiblepour totalement s’écarter desbonnes qualités de l’âne, dans saquête effrénée d’appartenir aunoble animal qu’est le cheval.S. B.(*) Se dit des gens qui renientleurs origines.Par Abderrahmane MebtoulIl faut rappeler de prime abordschiste est contenu dans des rochesargileuses très compactes et trèsqui renferment au moins 5 à 10organique. Généralement, la profontation des shale gas est de l'ordre, en moyselon les gisements, de 500, souvent 1 000de profondeur, soit de un à plusieurs kilosous des aquifères d'eau potable, la promoindre aux USA. La fracturation de la rpar ailleurs, d'injecter un million de mètrdouce pour produire un milliard degazeux à haute pression et du sable. Unequi devrait être injectée pour réaliser lhydraulique peut être récupérée lors de lduction du puits après traitement, ce quinstallations appropriées. Le sable injectéadditifs chimiques, a pour but de maintenouvertes une fois la fracturation hydraulafin de former un drain pérenne par lepouvoir être produit. De nombreux genfouis sous des nappes phréatiques et avdu gaz, le liquide de fracturation peut paces nappes, et se mêler à l'eau, qui devienpre à la consommation. Selon un rapporcommission de l'énergie et du commercedes représentants américaine, l'exploitatschiste a entraîné l'utilisation de «plus de2 500 produits pour la fracturationcontenant 750 substances chimiquesconnues pour être cancérigènes ou suspeprésentant des risques pour la santé ement». Pour l’<strong>Algérie</strong>, pays semi-aride,pose avec le risque de pollution des nappla nappe d’eau étant l’Albien. De nombrsont enfouis sous des nappes phréatiqremontée du gaz, le liquide de fracturatioatteindre ces nappes, et se mêler à l’eaalors impropre à la consommation. A-moyens de lutte contre la détérioration dment ? Et l’<strong>Algérie</strong> étant un pays semi-arles extrapolations d’arbitrage entre la cd’eau des populations, des secteurs écl’utilisation de ce gaz ? Car en l’absencealternative à la facturation hydrauconsommatrice d’eau, l’impact de cette ela ressource en eau demeure l’une des princupations. Parce que dans le climat aridede l’<strong>Algérie</strong>, le rechargement des nappes pfaible. C’est donc dans les nappes profexploitants iraient pomper l’eau nécessaition du gaz. Par ailleurs, l’utilisation mal’<strong>Algérie</strong> pourrait être à l’origine de tenvoisins. Certains bassins hydrographiqusont en effet partagés avec notammentTunisie. Alors se pose la question, pouveut s’orienter vers le gaz de schiste inscrvelle loi des hydrocarbures où d’ailleursfiscal reposera sur le taux de rentabilité,des audits financiers pointus de la partied’éviter le gonflement des charges des cohydrocarbures constituent l’épine dorsalealgérienne. Selon les dernières estimatiol’Agence internationale de l’énergie (AIE)avons les réserves mondiales de gaz de schbles suivantes (en milliards de mètres cChine : 36 120, USA : 29 500, ArgentMexique, 19 300 ; Afrique du Sud : 13 700<strong>Algérie</strong> : 6 500 (à peine 25% des résercontre une estimation variant entre 12 00ministère de l’Energie. Ce sont des gisemPour l'AIE, cette nouvelle évaluationréserves de gaz techniquement extracmonde de 40% et les porterait à 640 00m3, soit plus du triple des réserves moconventionnel dont d’ailleurs des découtantes se font chaque jour avec une concuDepuis la révolution du gaz non conventdes USA à l’horizon 2020, le premier expdial avant la Russie sachant qu’elle détienréserves mondiales de gaz conventionnel(15%) et du Qatar (10%), l’<strong>Algérie</strong> ay2,5% des réserves mondiales contre moinle pétrole. Sans compter les investissemenla Chine qui détient les premières réserpossédant surtout la ressource humaineplus importante que toutes les réservesres, la concurrence risque d’être rude pComme ce marché est segmenté à l’conventionnel où les canalisations représ70% de la commercialisation mondiaALGERIE NEWS Mercredi 20 février 2013


Décryptage13que le gaz desédimentairesimperméables,% de matièredeur d'exploiennegénérale,à 3 000 mètresmètres au-desfondeurétantoche suppose,es cubes d’eaumètres cubespartie de l'eaula fracturationa mise en proisuppose descombiné à desir les fracturesique effectuée,quel le gaz vaisements sontec la remontéerfois atteindret alors improtrédigé par lade la Chambreion du gaz dehydraulique,dont 29 sontctées telles out l'environneleproblème sees phréatiques,eux gisementsues et avec lan peut parfoisu, qui devientt-on prévu lese l’environneide,a-t-on faitonsommationonomiques etde techniquelique, grandexploitation surcipales préocousemi-aridehréatiques estondes que lesre à l’exploitassived’eau parsions avec seses complexesla Libye et larquoi l’<strong>Algérie</strong>it dans la nou-, le fondementce qui exigeraalgérienne afinmpagnies ? Lesde l’économiens établies paren 2011, nousiste récupéraubesgazeux) :ine : 21 900 ;, Libye : 8 200,ves des USA)0 et 17 000 duents prouvés.majorerait lestibles dans le0 milliards dendiales de gazvertes imporrrenceaccrue.ionnel qui feraortateur montun tiers dessuivi de l’Iranant seulements de 1% pourts possibles deves mondiales,, richesse biend’hydrocarbupourl’<strong>Algérie</strong>.instar du gazentent environle du gaz, laFace aux nouvelles mutations mondiales(4 e partie)La transitionénergetiquemondialeconcurrence ne peut qu’influencer le prix de cession dugaz non conventionnel.L’<strong>Algérie</strong> a-t-elle établi une carte géologique fiableconfirmant les assertions du ministre de l’Energie et desresponsables de Sonatrach ? Il n’existe aucune statistiqueinternationale, entendue d’organismes mondiauxreconnus en la matière, qui confirment les donnéesavancées par les officiels algériens. On peut commepour le gaz conventionnel, découvrir des milliers degisements mais non rentables financièrement. La rentabilitééconomique et par là le calcul des réserves, est enfonction de la croissance de l’économie mondiale et deson modèle de consommation, de la consommationintérieure, des coûts d’extraction et du transport, desconcurrents et des énergies substituables. L’<strong>Algérie</strong> n’estpas seule sur le marché mondial. Il existe une concurrenceinternationale et l’on doit tenir compte de la dispersiondes gisements dont la durée de vie, contrairementau gaz conventionnel, est limitée dans le temps.Par ailleurs, outre la maîtrise technologique, dont ilconviendra d’inclure dans le coût par l’achat du savoirfaire,l’avantage de certains pays comme les USA c’est ladisponibilité d’un réseau de transport de gaz pratiquementsur l’ensemble du territoire en plus du fait que lesgisements ne sont pas profonds. Qu’en sera-t-il descoûts des canalisations additionnels pour l’<strong>Algérie</strong> ? Larentabilité dépend donc de l’évolution future du prix decession du gaz sur le marché international qui estactuellement bas sur le marché libre avec la révolutiondu gaz non conventionnel, ce cours ayant légèrementremonté entre 2011-2012 après la catastrophe nucléairejaponaise. C’est que la gestion de l’exploitation est complexe,les forages perdant 80% de la productivité aubout de 5 ans. La reformulation de la loi des hydrocarburespermettra-t-elle de relancer l’exploration sur desbases opérationnelles ? A moins et comme cela se passepour la majorité des entreprises publiques structurellement,déficitaires, le Trésor supporte les surcoûts d’exploitationdu gaz de schiste, sachant qu’il a consacréplus de 50 milliards entre 1991/2011.Pour autant, 70% des entreprises sont revenues à lacase de départ. Mais à terme, cela ne peut durer si le prixde cession ne couvre pas les coûts avec une marge deprofit raisonnable. Aussi, s’agit-il de penser, en urgence,au futur modèle de consommation énergétique, l’énergie,par un large débat national, étant un facteur déterminantde la sécurité nationale, afin de favoriser lesarbitrages de politique économique : énergies fossilesclassiques (pétrole-gaz conventionnel) gaz non conventionnel,énergie nucléaire à des fins civiles, énergiesrenouvelables. Quelles perspectives énergétiques pourl’<strong>Algérie</strong> face à l’épuisement de ses réserves posant laproblématique du développement des énergies renouvelablesoù peut recenser le solaire (solaire photovoltaïque,solaire thermique), l’hydroélectricité, l’éolien, labiomasse et la géothermie. Les investissements dans lesénergies renouvelables à l'échelle mondiale ont augmentéde 600% de 2004, à 2010 et sont principalementréalisés dans les pays du G20. Les investissements dansles énergies renouvelables à l'échelle mondiale ont progresséde 6,5% en 2011, atteignant 263 milliards de dollars,indique le Pew Charitable Trusts dans son étudeannuelle de 2011.Cela rentre dans le cadre de la lutte contre le réchauffementclimatique qui touchera en premier lieul’Afrique dont le Maghreb. Pour le Maghreb, les ressourceshydriques sont vulnérables aux variations climatiques.L’eau et sa gestion sont des problèmes conditionnantson avenir, le changement climatique pourrait placerces pays dans des situations inconfortables puisquele volume maximal d’eau mobilisable serait déficitaired’ici 2020. Le processus de changement climatique setraduira par une remontée des zones arides et désertiquesnotamment dans la région du Maghreb.Le changement climatique touchera également, laproduction agricole ; les légumes dont les rendementsdiminueraient de 10 à 30% et une baisse des rendementsdu blé à près de 40%. Le changement climatique pourraitentraîner aussi une véritable crise migratoire. L’eau,l’or bleu, enjeu du XXIe siècle qui non résolu peut provoquerdes guerres planétaires. Qu’en est-il pourl’<strong>Algérie</strong> ?ALGERIE NEWS Mercredi 20 février 2013Programme énergies renouvelablesen <strong>Algérie</strong>Avec l’épuisement inéluctable des énergies fossilesclassiques, il y a urgence de développer les énergiesrenouvelables qui sont des énergies flux, inépuisablespar rapport aux «énergies stock», tirées des gisements decombustibles fossiles en voie de raréfaction. Elles participentà la lutte contre l’effet de serre et les rejets de CO2dans l’atmosphère; facilitent la gestion raisonnée desressources locales, et surtout ce que l’on oublie souventc’est qu’elles génèrent des emplois à forte valeur-ajoutée.La production à grande échelle qui permettrait deréduire substantiellement, les coûts tout en favorisant àl’aval une multitude de PMI-PME, renforçant le tissuindustriel à partir des énergies propres. Avec plus de 3000 heures d’ensoleillement par an, l’<strong>Algérie</strong> a tout cequ’il faut pour développer l’utilisation de l’énergiesolaire, ou presque. Le soleil tout seul ne suffit pas. Ilfaut la technologie et les équipements pour transformerce don du ciel en énergie électrique. Le taux d’électrificationdu pays est à 97% alors que le taux de couvertureen gaz est de 57%. 96% de la production d’électricité estproduite à partir du gaz naturel, 3% à partir du diesel(pour les régions isolées du Sud algérien), 1% à partir del’eau (centrale hydraulique de 100 MW). Quant à laproduction d’électricité à partir des ENR, celle-làdemeure très faible: 1MW. Le prix du KWH est environde 4 DA pour les clients domestiques et industriels alorsque le prix de cession bas, entraînant d’ailleurs du gaspillage,est de 0,068 DA/M 3 . Ainsi, il est prévu queSonelgaz investisse via le Trésor public environ 27 milliardsde dollars d’ici 2016/2017, pour une capacité supplémentairede 12 000 MW. Tous ces investissementsfonctionneront en majorité en turbines de gaz et pour leSud au diesel, ce qui est contraire aux règles de l’environnement,le diesel étant polluant et de surcroît,importé en <strong>Algérie</strong> pour plusieurs centaines de millionsde dollars. Comme le diesel connaît un prix internationaltrès élevé, quel sera le coût du KWH et à quel prixsera la cession ? Et d’ici 2030, 60 milliards de dollarsdont une grande fraction doit être consacrée aux énergiesrenouvelables. Dans cette perspective, la productiond’électricité à partir des différentes sources d’énergiesrenouvelables dont l’<strong>Algérie</strong> compte développer sur lapériode 2011-2030 serait de 22 000 mégawatts à l’horizon2030, soit 40% de la production globale d’électricité.Sur les 22 000 MW programmés pour les deux prochainesdécennies, l’<strong>Algérie</strong> ambitionne d’exporter 10000 MW, alors que les 12 000 MW restants seraient destinéspour couvrir la demande nationale. Une fois réalisé,ce programme permettra d’économiser près de 600milliards de mètres cubes de gaz sur une période de 25années. L’<strong>Algérie</strong> a réceptionné en mi-juillet 2011, lapremière centrale électrique hybride à Hassi R’mel,d’une capacité globale de 150 MW, dont 30 MW provenantde la combinaison du gaz et du solaire. Se posedonc les perspectives. L’option d’avenir pour l’<strong>Algérie</strong>est la combinaison du solaire et du gaz afin de réduireles coûts au sein d’une stratégie hors hydrocarbures.Avec plus de 3 000 heures d’ensoleillement par an, selonl’Agence spatiale allemande (ASA), qui a procédé à uneévaluation par satellites, les résultats donnent un potentielestimé pour l’<strong>Algérie</strong> à 169,440 téra-watts heure/an(TWH/an) pour le solaire thermique, et de 13,9TWH/an pour le solaire photovoltaïque, ce qui équivautà environ 60 fois la consommation de l’Europe (estiméeà 3 000 TWh par an), l’énergie solaire journalière dansle désert (équivalent pétrole étant estimé à 1,5 baril parkmÇ selon cette agence). Mais ce projet peut-il se réaliserseul, l’Afrique du Nord, n’étant-il pas le cadre idéalet sans un bon partenariat pour partager les risques ? Enfait, la politique énergétique est lié intimement à la politiqueéconomique et sociale future de l’<strong>Algérie</strong> pourpréparer l’après-hydrocarbures, renvoyant à l’urgenced’un nouveau modèle de consommation énergétique.Mais tant pour le pétrole, le gaz conventionnel ou nonconventionnel, le solaire ou le nucléaire civil, se pose laproblématique de la disponibilité de la ressourcehumaine. Et dans ce cadre, comment ne pas rappelerque l’élite algérienne est caractérisée par sa marginalisationsociale selon la revue américaine Foreign Policy dejuillet 2010, qui vient de consacrer une enquête minutieuseaux pays les plus vulnérables du monde. A ceteffet, cette revue a classé l’<strong>Algérie</strong> parmi les plus vulnérablesau monde avec une note de 8,6 sur 10 pour la disparitionet la dispersion de l’élite, il s’agit d’une desnotes les plus mauvaises du monde. Selon cette revue,les conditions de vie déplorables des cadres et cerveauxalgériens, les très bas salaires et l’environnement politiquedéfavorable hypothèquent l’avenir de l’<strong>Algérie</strong> quirisque de se retrouver sans son intelligentsia pourconstruire son avenir.A. M.


14 dclgé a a eKiosque internationalAnalyses &DécryptagesL’espion (double)qui venait du bushChristian Merville,L’Orient Le Jour / Libanpuis Dubaï :c’est là où il s’y attendaitle moins qu’IsraëlL’Australiea été, par deux fois,surpris les doigts dans le pot deconfiture. Après avoir maladroitementmobilisé les membres deson gouvernement, les médias etl’opinion publique pour réclamerla plus extrême discrétion,Benjamin Netanyahu a dû se résignerà voir une sous-commissionde la Knesset se pencher sur le casdu « Prisonnier X », une affairequ’auraient adorée AlexandreDumas (Le Vicomte deBragelonne) et John Le Carré(The Secret Pilgrim). Il s’appelaitBen Zygier, ou Ben Alon, ouencore Ben Allen, quand ce n’étaitpas Benjamin Burrows. Juif pratiquant,34 ans, époux modèle, pèrede deux enfants, fils d’un dirigeantdu B’nai B’rith et adorantaller à la découverte du Moyen-Orient – lieux de prédilection : leLiban, la Syrie, l’Iran (cherchez lepoint commun) – avec deux passeports.C’est cette identitégémellaire qui l’a perdu. Il faisaitpartie d’un commando qui venaitde trucider, à l’hôtel al-BustanRotana de Dubaï, Mahmoud el-Mabhouh, de son État pourvoyeurd’armes au Hamas. Sestraits apparaissaient nettementsur les images prises par les camérasde surveillance et aimablementdistribuées par les excellentsservice secrets de la principautéaux quatre coins du monde. Noussommes en janvier 2010; quelquesjours plus tard, le JamesBond israélien est envoyé à latrappe par ses maîtres. C’est danssa cellule de la prison d’Ayalonqu’il va se donner la mort, ce queTel-Aviv est forcé de reconnaîtreaprès les fuites dans la presseinternationale et des documentsaccablants diffusés parWikiLeaks.Mais s’agit-il réellementd’un suicide ? AvigdorFeldman, son avocat, révèleaujourd’hui que des pressionsinsoutenables avaient été exercéessur Zygier-Alon-Allen-Burrows.Bonnes âmes comme on sait l’êtrechez les barbouzes, les psychiatresdu Mossad se relayaient pour luiexpliquer la gravité de son cas, latrès lourde peine – « probablementla prison à vie » – à laquelleil allait être condamné, l’ostracismedont sa femme, ses enfantset toute sa famille ne manqueraientpas de le frapper. Tout celaparce qu’il avait menacé de « vendrela mèche » à l’AustraliaSecurityIntelligenceOrganisation (ASIO). Déjà fragilisépar sa détention, il avait craqué.Fin tragique pour un hommequi s’était imaginé en héros etapprenait tout d’un coup qu’iln’avait été qu’une marionnettedont des montreurs tiraient lesficelles. Pour le gouvernementisraélien, les retombées de cesombre épisode de la guerre del’ombre sont terribles. Toutd’abord, il découvre que certainsservices de renseignements arabes,en particulier ceux des Émiratsarabes unis, peuvent êtred’une impressionnante efficacité.Contrairement au Mossad,seconde révélation, qui enregistredu coup un nouveau flop aprèsnombre d’autres, celui de lapiteuse tentative d’empoisonnement,sous le premier gouvernementNetanyahu, de KhaledMechaal, le 25 septembre 1997 àAmman, n’étant pas des moindres.C’est à croire qu’il existepour Benjamin Netanyahu, aupouvoir à l’époque, une malédictiondu Hamas – Mechaal dirigeaità l’époque le bureau duMouvement de la résistance islamiqueen Jordanie – qui continuede le poursuivre alors que c’estl’officine israélienne qui fournit àses détracteurs, une fois de plus,la preuve qu’elle a perdu sonpunch. Ensuite, en disposant à saguise de l’arme de la doublenationalité, l’État hébreu risquede perdre de précieuses amitiés,celle de l’Australie en l’occurrence,même si Canberra manipulaitZygier, agent double comme lesont la plupart de ses honorablescollègues. Enfin, à suivre les commentairesindignés de la presse etde certains politiciens israéliens, ilne fait aucun doute que l’opinionpublique n’a pas apprécié la désinvolturedont « Bibi » a fait montreà son égard ainsi que la sévéritédu black-out imposé pour l’occasion.On apprend avec stupeurque toute trace de l’affaire avaitété effacée des sites informatiques,que la chape de la censure paralysaitles journaux, que le gouvernementprenait les citoyens « pourdes imbéciles », ainsi que l’avaitsouligné le rédacteur en chef d’unquotidien de gauche.Ressurgissait brusquement leressentiment accumulé au fil desannées de censure etd’interdits.Tout cela au lendemainde législatives qui avaient révélé lafragilité du Premier ministre et dela boiteuse coalition sur laquelle ils’était appuyé très longtemps.Confidence d’un ancien des SR : «À l’ère des téléphones cellulaires,des caméras de surveillance, dessatellites, une simple informationsur un agent peut provoquer unemyriade de scandales difficilementcontrôlables. » Le battementd’ailes du papillon, en somme.Aux dernières nouvelles, il y aurades inculpations « pour négligence».Dans l’exécution de la mission« Kill Zygier » ?Révélations. La CIA à RabatJules Crétois, Tel Quel / MarocLe dernier rapport del’Open SocietyFoundations concernantle programme de tortureet de détentions secrètesde la CIA épingle leMaroc.Selon l’Open Society Foundations, leMaroc a permis l’utilisation de sonespace aérien et de ses aéroports etaccueilli deux centres de détention : celuide Témara, “géré par les services de sécuritémarocains”, et un autre à Aïn Aouda,près de Rabat, construit sur instructionaméricaine. Sur 136 cas de victimes présentées,plus d’une dizaine, de diverses origines,sont passées par le Maroc dès 2002. LaCIA pouvait y interroger des suspects oudéléguer la tâche, et le MI5 britannique ysous-traiter quelques interrogatoires. Deuxcas sont parlants. Celui de MohamedBinyam, citoyen éthiopien. Capturé auPakistan, il atterrit en 2002 à Rabat sur unvol secret de la CIA. Là, des hommes ledroguent, lui atrophient les testicules, luibrisent des os et versent de l’eau bouillantesur son pénis avant qu’il ne soit renvoyé en2004 en Afghanistan. Abou Elkassim Britel,citoyen italien, a lui aussi été conduit par laCIA à Rabat en 2002. Là, il aurait été, selonle rapport, confié à des agents marocainsqui l’ont interrogé dans le centre de détentionde Témara. Relâché en février 2003, ilest de nouveau arrêté par des agents marocainsen mai, et renvoyé à Témara où ilsigne des aveux l’impliquant dans desattentats. Il est condamné à neuf ans deprison. En 2006, une cour italienne, aprèsenquête, l’innocente de tout acte terroriste.Il quitte le Maroc en 2011 après avoirobtenu la grâce royale.ALGERIE NEWS Mercredi 20 février 2013


Kiosque international dclgéa aAnalyses &Décryptagese15L'essai nucléairequi change la donneKyonghyang Sinmun,Courrier International /ChineIl semble que la Corée duNord soit désormais capablede se doter de missilesnucléaires susceptibles demenacer les Etats-Unis. L'objectifde dénucléarisation de la péninsulecoréenne est dépassé. Alorsque l'analyse des caractéristiquestechniques de son troisième essainucléaire [le 12 février] n'est pasencore connue, Pyongyang a déjàdéclaré avoir réussi la miniaturisationdes armes nucléaires. ASéoul, on estime en tout cas que leNord a fait un pas de plus vers lapossession de d'armes de ce genreréellement utilisables et que sesmenaces militaires prennent désormaisune tout autre allure, surtoutsi de l'uranium hautementenrichi a été utilisé lors de ce dernieressai. Son impact ne seraitalors même plus mesurable, ladénucléarisation du pays n'étantplus à l'ordre du jour. Par ailleurs,la République populaire démocratiquede Corée avait réussi à lafin de l'année dernière le lancementd'une fusée d'une portéeestimée à 10 000 km. Les deuxéléments combinés feraient alorsque la Corée du Nord pourraitmenacer directement les Etats-Unis et serait en mesure de leurimposer ses exigences. Le succèsd'un essai nucléaire n'entraînepas systématiquement la reconnaissancedu pays concernécomme Etat doté de l'armenucléaire par la communautéinternationale. "Posséder lenucléaire et être reconnu commepuissance nucléaire sont deuxchoses différentes", a tenu à préciserChon Yong-u, premier secrétaireauprès du président sudcoréenchargé de la diplomatie etde la sécurité, après le communiquéofficiel qui a suivi l'essainucléaire.L'approche des paysvoisins doitchangerL'Inde, par exemple, a réussison essai nucléaire il y a quaranteans [en 1974], mais ne bénéficiepas encore de cette reconnaissance[l'Inde possède l'armenucléaire mais n'est pas signatairedu Traité de non-proliférationnucléaire (TNP) ; après l'accordsino-américain de 2008, l'Inde aaccepté en 2009 de soumettre sesréacteurs civils à la surveillancede l'AIEA, ce qui équivaut à unereconnaissance de fait]. La Coréedu Nord peut se vanter de posséderdes armes nucléaires, mais nepourra pas être reconnue commeEtat doté de l'arme nucléaire dansle cadre du TNP [dont elle s'estretirée en 2003] tant que lesautres pays ne lui accorderont pasce statut. Reste le fait quePyongyang possède réellement latechnologie nécessaire à la fabricationd'armes nucléaires, et cefait doit modifier l'approche despays voisins. La communautéinternationale n'en est plus enmesure d'éradiquer le nucléaireen Corée du Nord [la dénucléarisationde la péninsule est le butaffiché des pourparlers à six entamésen 2002], mais doit désormaisœuvrer pour freiner le développementdes capacités nucléairesdu pays et l'exportation d'armesnucléaires à l'étranger. MunJong-in, professeur à l'UniverstiéYonsei à Séoul, estime que cetessai nucléaire de Pyongyang est"moins un moyen de pression visà-visde Washington que l'expressionde sa volonté de poursuivreson propre chemin tant que sonindépendance, son autonomie etsa dignité ne sont pas garanties.Nous devons changer notreregard sur ce pays. A présent quel'hypothèse selon laquelle laCorée du Nord pourrait se doterde têtes nucléaires à uraniumhautement enrichi s'est avéréefondée, nous devons nousconcentrer sur une approche réaliste,comme celle évoquée par lescientifique américain Siegfried S.Hecker, appelée "Three No", àsavoir "No more bomb, No betterbomb, No export" (pas de bombesupplémentaire, pas de perfectionnement,pasd'exportation).Les analystes s'accordentà dire que le déséquilibremilitaire entre les deux Corées nepose pas de problème pour lemoment, car l'alliance Corée duSud - Etats-Unis reste plus forteque le Nord. Il n'en reste pasmoins que ce dernier épisode suscitedes inquiétudes chez les Sud-Coréens. Certains conservateurstiennent un discours belliqueux,tel le député Chong Mong-jun,qui veut que la Corée du Sud sedote également de l'armenucléaire. Mais une telle ambitionrisque de se heurter à l'oppositionde Washington, dont la positionest d'empêcher l'effet domino, etde constituer du même coup unesource potentielle de tensionentre Séoul et Washington.Blogueuse et star cubaine, fait le tour du mondeElena Fusco, La Croix- ElPais / EspagneYoani Sanchez, blogueusedissidente, a quitté Cubadimanche 17 février pourune tournée mondiale de troismois. Elle s’est vue remettre sonpasseport par les autorités de laHavane grâce à la nouvelle loimigratoire en vigueur depuis le14 janvier. « Mon premier tweetdepuis le Brésil », pianote fièrementYoani Sanchez sur soncompte le soir de son arrivée. Lacréatrice du blog « Generacion Y» est partie dimanche 17 févrierpour le Brésil. Première étape deson tour du monde en « quatrevingtsjours ».« Il aura fallu cinq ans debagarre pour en finir avec cetteabsurdité » a commenté la blogueuseavant de monter dansl’avion. Après avoir été interditede sortir du pays une vingtaine defois par les autorités communistes,Yoani Sanchez a reçu son passeportdans le cadre de la nouvelleloi migratoire. « Incroyable?! Ilsm’ont appelée à la maison pourme dire que mon passeport étaitprêt et qu’il fallait qu’on me leremette?! », s’exprime-t-elle surles réseaux sociaux. Outre leALGERIE NEWS Mercredi 20 février 2013Brésil, Yoani Sanchez se rendranotamment au Mexique, enArgentine, aux États-Unis, enRépublique Tchèque, en Italie, enEspagne, en Pologne et aux Pays-Bas, le tout en trois mois. Elle enprofitera pour visiter « les locauxde Google et des réseaux sociauxTwitter et Facebook » et pour «apprendre tout ce que je peux »,a-t-elle annoncé.Une « dissidencecybernétique »La jeune femme avait quittéune première fois son île natalepour la Suisse, où elle vécut entre2002 et l’été 2004. Pendant cesannées à l’étranger, elle avaitdécouvert l’informatique et lemonde du Web. À son retour, elleavait fondé une revue de réflexionet débat avec un groupe deCubains. En 2007, elle s’était lancéeenfin dans l’aventure, et avaitcréé son blog « afin de pouvoirparler ouvertement de thèmesqu’elle n’a pas le droit d’aborderdans l’espace civil », écrit-elledans sa page de présentation. Enquelques mois « Generacion Y »attira plusieurs milliers decurieux du monde entier. CNNl’avait d’ailleurs classé parmi lesvingt-cinq meilleurs blogs de laplanète. À 37 ans, Yoani Sanchezaffiche un riche palmarès. Elle areçu de nombreux prix internationaux,dont le prix Ortega etGrasset du quotidien espagnol ElPais. Élue par l’hebdomadaireaméricain Time parmi les 100personnes les plus influentes dumonde, Yoani Sanchez reste pratiquementinconnue à Cuba où lesmoyens de communication sontcontrôlés par l’État et l’accès àInternet limité. Cette philologuede formation fait partie d’ungroupe d’opposant au gouvernement.Les autorités l’accusentd’être à la tête d’une « dissidencecybernétique » financée parWashington. Aussi, certainsdiplomates européens murmurentqu’« elle pourrait avoir desdifficultés à rentrer ». Cependant,sa sortie du territoire montre bienune avancée de Cuba en matièrede droits humains et de libertéd’expression.


16 > N O T R E V I S I O N D U M O N D ECrise syrienneLa Russie envoie quatre naviresLa Russie va envoyer quatre navires de guerre supplémentaires en mer Méditerranée, aindiqué le ministère russe de la Défense, alors que la crise empire en Syrie et que Moscouprend des mesures pour une éventuelle évacuation de ses ressortissants.Les gensSergeSarkissianLes navires de transport de troupesKaliningrad, Chabaline, Saratov etAzov doivent rejoindre le patrouilleurSmetlivyi et d'autres navires de ravitaillementdéjà sur place, selon le ministère,cité par les agences russes.Une source militaire a déclaré que leurprincipale tâche pourrait être d'évacuer descitoyens russes de Syrie. Sur le terrain l'arméerégulière envoie d'importants renforts poursauver l'aéroport d'Alep. Des centaines desoldats et de véhicules blindés sont arrivéeshier dans la province d'Alep pour empêcherles rebelles de s'emparer de l'aéroport international,le second en importance après celuide Damas, selon une ONG syrienne. Ces renfortssont arrivés à Al-Aran, dans le sud-est dela province pour contenir les rebelles qui sesont emparés la semaine dernière de plusieursbases aériennes dans la région, a rapportél'Observatoire syrien des droits de l'Homme(OSDH). «Un grand nombre de soldats s'approchentactuellement d'Alep par l'est, venusdu centre du pays pour prévenir la prise del'aéroport par les rebelles», a affirmé RamiAbdel Rahmane, directeur de l'OSDH. «Alorsque l’opposition armée effectue d'importantesavancées dans certains régions, notammentdans la province d'Alep, l'armée n'a pasl'intention d'abandonner des positions stratégiques.Nous risquons alors d'assister à unelongue guerre d'usure», a-t-il ajouté. UneSur le filsource militaire a confié que lundi soir deséléments de l’opposition armée avaient tentésans succès de s'emparer du dépôt de carburantde l'aéroport international. «L'armée arepoussé cette attaque», a dit ce responsablequi n'a pas voulu être identifié. En revanche,a ajouté cette source, les rebelles «ont pris unbâtiment à 200 mètres de l'enceinte de l'aéroport,qui est maintenant dans leur ligne demire». La semaine dernière, l’oppositio s'étaitemparé des bases aériennes d'Al-Jarrah, deHassel et la base 80. «Mais il est clair, que l'arméen'abandonnera pas l'aéroport internationald'Alep sans combat», a ajouté Rami AbdelRahmane.R. I.Le président arménien sortant,Serge Sarkissian, a été rééluavec 58,64% des suffrages,selon les résultats officielscomplets annoncés dans la nuitde lundi à mardi. La Commissioncentrale des élections a déclaréque les résultats obtenus dansla totalité des bureaux de vote,après l'élection de lundi,montraient que l'ancien ministredes Affaires étrangères RaffiHovannissian arrivait enseconde position avec 36,75%des voix. Ce dernier avait refuséde reconnaître les résultatspréliminaires et affirmé qu'ilétait le vrai vainqueur del'élection. Il avait appeléSarkissian à concéder sadéfaite, évoquant de multiplesirrégularités électorales. MaisEdouard Charmazanov, porteparoledu Parti républicain deSerge Sarkissian, a répliqué quece scrutin avait "été la meilleureélection dans l'histoire del'Arménie indépendante.Afrique du SudDébrayage après des affrontements intersyndicauxUne partie du personnel d'Anglo American Platinum(Amplats) a cessé le travail hier à Rustenburg, dansle nord de l'Afrique du Sud, au lendemain d'affrontementsintersyndicaux qui ont fait treize blessés, a indiquéla direction. «Anglo American Platinum confirme que desarrêts illégaux de travail touchent ses sites de Rustenburget du nord du Pilanesberg» et que des mineurs «se rassemblent(...) en solidarité avec les employés impliqués dans lesincidents d'hier» (lundi), a indiqué la porte-parole dunuméro un mondial du platine, Mpumi Sithole. Treizemineurs avaient été touchés par des balles en caoutchouctirées par des vigiles ou blessés à coups de machette lundilors d'affrontements entre syndicats rivaux à la mine deSiphumelele, à Rustenburg. Quatre permanents duSyndicat national des mineurs (NUM), majoritaire dans laprofession, s'étaient retrouvés encerclés par un millier desympathisants du syndicat rival Amcu. Amcu affirme êtredésormais le syndicat représentatif du personnel sur le siteet ses militants avaient pris possession de locaux attribuésau NUM. Près de 2.000 mineurs adhérents à Amcu se sontrassemblés mardi dans un stade proche de Siphumelele,appelant à la fermeture des bureaux du NUM. «Nous voulonsque l'employeur démette le NUM. Ils les ont protégéstrop longtemps, alors qu'ils menaçaient et tuaient nosmembres», a dit Gaddafi Mdoda, l'un de leurs représentants.«Les travailleurs sont très en colère après ce quis'est passé hier», a-t-il ajouté. Des vigiles de la mine et despoliciers patrouillaient près du stade, où les adhérentsd'Amcu chantaient des slogans. Le NUM avait décidé derouvrir lundi ses bureaux à Siphumelele, fermés depuis lesgrèves de la fin 2012, mais Amcu affirme avoir recruté massivementces derniers mois, et être désormais le représentantlégitime du personnel. «Ce qui s'est passé hier étaitune provocation de membres du NUM, ce sont des meurtriers.Nous ne retournerons pas sous terre jusqu'à ce queleurs bureaux soient fermés dans la mine. (...) Nous sommesle syndicat majoritaire maintenant, ils doivent l'accepter»,a indiqué un mineur membre de l'Amcu, ChrisMabuya.● TurqueUne vaste opération d'arrestations a été menéehier en Turquie contre des membres présumésd'un mouvement d'extrême gauche à l'origine durécent attentat meurtrier contre l'ambassade desEtats-Unis à Ankara, a rapporté l'agence depresse Anatolie. Quelque 167 personnessoupçonnées d'appartenir au Parti/Frontrévolutionnaire de libération du peuple (DHKP-C)à travers la Turquie, ont fait l'objet de mandatsd'arrêt, alors que la police anti-terroriste a menédes descentes et des perquisitions dans plusieursbâtiments dans 28 villes, dont Ankara, selon lamême source. Le DHKP-C a revendiqué l'attentatsuicide perpétré le premier février dernier par unde ses membres contre l'ambassade américain àAnkara ayant causé la mort d'un agent de sécuritéturc et blessant grièvement une journaliste.● PalestineUn tribunal militaire de Gaza a réduit hier à 15 ansd'emprisonnement la peine de deux Palestiniens membres d'ungroupe salafiste condamnés en première instance à perpétuité pourl'enlèvement et le meurtre en 2011 d'un militant pacifiste italien. Untribunal militaire du territoire gouverné par le Hamas a annoncé«accepter l'appel» présenté par Mahmoud al-Salfiti et Tamer al-Hassasna, condamnés en septembre pour l'enlèvement et lemeurtre du militant pacifiste italien Vittorio Arrigoni et «commuerleur peine de travaux forcés à perpétuité à 15 ans de travaux forcés».«Nous avons demandé dans notre appel que la condamnation pourenlèvement et meurtre soit réduite à enlèvement uniquement», aexpliqué leur avocat, Mohammad Zaqout, se réjouissant de cetallègement de peine. Deux autres Palestiniens, Khader Jiram et AmerAbou Houla, âgés de 26 ans, avaient été condamnés respectivementen septembre à 10 ans de travaux forcés pour enlèvement, et à un ande prison pour avoir fourni la maison dans laquelle Arrigoni a étéretrouvé pendu.ALGERIE NEWS Mercredi 20 février 2013● YémenUn avion militaire s'est écrasé mardi sur un bâtimentdans un quartier résidentiel de Sanaa, tuant au moinssept personnes dont six civils, selon un bilan fournipar les services de secours. Le pilote et six civils onttrouvé la mort dans le crash, survenu près de la placedu Changement, épicentre de la contestation contrel'ex-président Ali Abdallah Saleh, dans l'est de lacapitale yéménite, a-t-on précisé de mêmes sources.Le bilan risque de s'alourdir, car le bâtiment sur lequels'est écrasé l'avion, qui abrite une résidence et des comerces, a été fortement endommagé. Des ambulancessont arrivées à toute allure sur le lieu du crash,survolé par des hélicoptères, selon le correspondantde l'AFP. En novembre, un Antonov M26 de l'armée del'air yéménite, en mission d'entraînement, s'étaitécrasé dans un quartier du nord de Sanaa, tuant sesdix occupants dont le pilote.


IDE en TunisieUne hausse notableLes investissements directs étrangers (IDE)dans le secteur industriel, ont enregistré unehausse de 60,8%, passant de 330,6 millionsde dinars (MD) en 2011, à 531,6 MD en 2012, aavancé, hier, le ministre tunisien del'industrie, Mohamed Lamine Chakhari, lorsd'une conférence de presse tenue. Toutefois,les IDE ont accusé une baisse de l'ordre de7,3%, par rapport à l'année 2010 (573,6 MD),selon les données statistiques publiées débutfévrier, par l'Agence de promotion del'investissement extérieur (Fipa). Lesintentions d'investissement industriel ont,aussi, régressé de 1,4 % pour atteindre prèsde 3631,6 MD en 2012, contre 3684,5 MD en2011. Chakhari a indiqué que les créations desociétés industrielles se sont accrûes à 7733unités en 2012, contre 6575 entreprises en2011, en hausse de 17,6%. De même, au coursde cette période, 24 zones industrielles ontété mise en place, sur 101 zonesprogrammées. Parallèlement, près de 50autres zones industrielles ont été approuvéesen 2012, alors que plusieurs autres zones sontà l'étude ou attendent la régularisation de lasituation foncière des terrains sur lesquelselles seront aménagées.Campagne de promotiondu tourismeLes Tunisiens chezles ItaliensLa Tunisie qui a participé au salon mondial dutourisme «BIT Milan» organisé du 14 au 18février 2013 à Milan (nord de l'Italie), lancera,à partir de mai prochain, plusieurs opérationspromotionnelles de son tourisme sur lemarché italien. Dans un communiqué publié,hier à Tunis, le ministère du tourisme préciseque « des caravanes tunisiennes sillonneront,durant vingt huit jours le sud italien pour faireconnaître les multiples atouts de la Tunisie».la première édition du rallye de motos italien«Sahara Show» sera organisée, au début del'année 2014, dans le sud tunisien avec laprésence de deux mille participants, précise lamême source. Et d'ajouter que dix voyages depresse seront organisés au profit des médiasitaliens et des leaders d'opinions et autrespersonnalités italiennes seront invités enTunisie. Entre 2003 et 2006, le marché italiena enregistré un taux de croissance positifatteignant, en 2006, 472 mille touristes. Aprèsles événements post-révolution et les fortesvagues d'immigration clandestine versLampedusa (sud de l'Italie), les flux detouristes italiens ont connu, en 2011, une fortechute de 66% (120 mille clients). La mêmebaisse a perduré en 2012 avec 216 milletouristes italiens, contre 354 mille en 2010. Enmarge du salon « BIT Milan », Habib Ammar,directeur général de l'office national dutourisme tunisien (ONTT), qui a conduit ladélégation tunisienne, a tenu plusieursséances de travail avec les principaux toursopérateurs italiens opérant sur la destinationtunisienne. Il a dans ce cadre mis l'accent surle soutien de l'administration tunisienne auxdifférents programmes des voyagistes italiens« qui souhaitent un retour rapide à un climatde stabilité et de quiétude en Tunisie afin derétablir la confiance des touristes italiens àl'égard de la destination tunisienne ».Vingt pays y ont pris partDémarrage deFlintlock enMauritanieEn Mauritanie, les exercices militairesFlintlock ont débuté hier avec la participationdes armées de vingt pays arabes, africains etoccidentaux, a annoncé hier le colonelHammada Ould Boïdé de l’état-major del’armée mauritanienne. Dans une conférencede presse avec le chef des opérationsspéciales de l’Africom, Ould Boïdé a réaffirméque ces exercices militaires, programmés, ily’a trois ans, ne sont pas liées à la situationau Mali. Ould Boïdé a par ailleurs loué lacoopération militaire entre la Mauritanie et lesEtats-Unis d’Amérique dont les résultats, dansles domaines de sécurité et de lutte conte lacriminalité, sont nombreux. Ces exercices, ditil,font partie de cette coopération.> N O T R E V I S I O N D U M A G H R E BRéconciliation tribale à KufraDes efforts pourpréserver des acquisLes renforts déployéspar le ministère del'Intérieur et composésde 100 hommes etde trente véhicules sont arrivéssamedi dans la ville, selon unresponsable du bureau decommunication du ministère.On rappelle que des violencesavaient éclaté, l'année dernière,entre les deux plus grandestribus de la ville, faisantdes centaines de morts et deALGERIE NEWS Mercredi 20 février 2013blessés. A l'origine de ces violence,des accusations portéescontre les membres de la tribusAl-Tibou de soutenir l'ancienrégime et de faire appel àdes combattants venus despays voisins dans leur différendavec les Al-Zawya, quiont terni les relations deconvivialité et de fraternitéentre les deux tribus. La situationavait poussé le Congrèsnational général et le gouvernementprovisoire à lancer unesérie de programmes de réconciliationnationale afin d'assurerle retour de la stabilité et dela sécurité entre les tribus dansles différentes villes frontalièressensibles qui constituentdes portes pour le trafic etl'émigration clandestine. Aumois de septembre dernier, leCongrès avait pris la décisionde fermer les frontières terrestresdes villes du sud, dontLes gens17Des renforts ont été dépêchés à Kufra, ville frontalière située à 1 400 kilomètres ausud-est de Tripoli, la capitale libyenne, dans le cadre des efforts déployés par lesautorités pour sécurise l'opératon de réconciliation entre les tribus Al-Tibou et Al-Zawya.Prolongation de l’âge de la retraiteau MarocLes fonctionnairesrejettent l’idéeUn syndicat des fonctionnairesmarocains a rejetél’idée d’une prolongationde l’âge de mise à la retraite à 62ans à titre obligatoire et à 65 ans àtitre facultatif, préconisée dernièrementpar le gouvernement, enappelant à faire face aux «menaces»contre les acquis des travailleurs.L’Union syndicale des fonctionnaires(USF), relevant de l’unedes plus importantes centralessyndicales, l’Union marocaine dutravail (UMT), a estimé dans uncommuniqué que cette décisionétait contraire aux "discours démagogiquesportant sur le rajeunissementde l’administration et à lasoi-disant volonté de trouver unesolution au chômage». Il a, ainsi,appelé l’ensemble des fonctionnairesà une forte mobilisation pourfaire face à tout ce qui menaceleurs acquis en adoptant desdémarches concrètes et à une forteimplication dans les campagnes desensibilisation. Pour rappel, leChef du gouvernement AbdelilahBenkirane avait évoqué, dernièrement,l’idée d’une réforme durégime des retraites préconisantnotamment une prolongation del’âge de mise à la retraite des fonctionnairesaffiliés à la Caisse marocainedes retraites (CMR), déficitairedepuis la fin 2012.La CMR serait dans l’incapacitéde payer les pensions de ses retraitésà partir de 2021 si aucunemesure n’est prise avait soulignéM. Benkirane, précisant que lesdépenses de la Caisse dépasserontses revenus à partir de 2014, et quele financement du déficit s’effectueraà travers les réserves de lacaisse, qui s’épuiseront à l’aube de2021, ce qui l’oblige à recourir auxdividendes financiers. Il avaitaffirmé que si aucune mesure n’estprise, entre temps, le déficit atteindra1,28 milliard de dirhams en2014, avant de passer successivementà 24,85 milliards de dirhamsen 2021, près de 45,66 milliards dedirhams en 2030 et 78,54 milliardsde dirhams en 2061.celle de Kufra, tout en décrétantcette partie du pays zonemilitaire fermée. La décisionde fermeture des frontièrestouche le mouvement des personnes,des échanges commerciauxfrontaliers avec le Tchad,le Niger et le Soudan de façonprovisoire, le temps d'organiserces activités en les sécurisantcontre l'émigration clandestine,le trafic des armes etde la drogue. R. M.Ely Ould Mohamed VallLa Banque centralede Mauritanie esten état«d'asservissement»qui a atteintaujourd’hui «undegré inquiétant' oùla BCM est réduite à«un instrumentpour faire mainbasse surl’économie», aaverti l'ancienprésidentmauritanien ElyOuld Mohamed Vall.Selon uncommuniqué d'ElyOuld Mohamed Vall,le régime actuel a réduit la BCM à «un instrument pourrenforcer son pouvoir lui permettant de faire main bassesur l’économie du pays. Un système de change occulteet discriminatoire a été institué au profit de quelquespersonnes utilisées notoirement comme prête-noms».«Les réformes que nous avons introduites au cours de lapériode de transition 2005-2007 afin d’assainir lasituation de la BCM et de garantir son indépendance ontété remises en cause», a indiqué l'ancien président, uncolonel qui a dirigé cette période de transition. Il aappelé «toutes les forces politiques de notre pays ainsiqu’à nos partenaires au développement afin d’œuvreren vue de faire cesser la persécution des opérateurséconomiques et arrêter le processus de pillage desressources du pays qui fait peser des risquesconsidérables sur l’avenir de la Mauritanie».


18> S P O R T SEnglish CupManchester enquart de finaleLe Manchester United s'estqualifié lundi soir pour lesquarts de finale de la Cup ens'imposant à domicile face àReading sur le score de 2-1. Leleader de la Premier League adominé, mais s'est longtempsheurté à la défense de Readinget à la performance de sondernier rempart, AdamFederici. Nani, rentré en jeujuste avant la mi-temps pourpallier la blessure de PhilJones, a débloqué le tableaud'affichage à la 69e minute dejeu et délivré une passedécisive sur le second butmancunien inscrit quelquesminutes plus tard par JavierHernandez. Jobi McAnuff aréduit le score à la 81e etReading s'est rué à l'abordage,mais United a tenu. «C'était untrès bon match de coupe», acommenté Alex Ferguson aumicro d'ESPN, estimant queses joueurs avaient pratiqué"du très bon football». «Nani amérité d'être l'homme dumatch, sa contribution a étéénorme, j'avais le sentimentqu'il gagnerait ce match pournous", a-t-il poursuivi. Aveconze titres, United détient lerecord de victoires en Cup,mais n'a plus levé le trophéedepuis 2004. Au prochain tour,les joueurs de Ferguson serontopposés au FC Chelsea ou àMiddlesbrough, clubpensionnaire de la deuxièmedivision anglaise.Les gensArsène WengerIl a été très remonté lors de laconférence de presse avant les8es de finale aller de Ligue deschampions entre son clubl’Arsenal et le Bayern Munichen estimant que ses 16 annéespassées en Angleterreméritaient plus deconsidération qu’uneinformation de presse sur sonavenir. «C’est une informationfausse et après avoir travaillé16 ans en Angleterre, je penseque je mérite un peu plus deconsidération qu’uneinformation fausse qui n’aqu’un but : faire du mal», s’estemporté le manager d’Arsenallorsqu’un journaliste luidemandait de commenter unarticle du Sun. Dans sonédition de lundi, le tabloïdbritannique écrivait qu’Arsenalallait lui proposer deux ans decontrat supplémentaire à la finde cette saison et qu’unepartie des supporters remettaiten question son avenir àl’Emirates Stadium.Sélection nationaleLe staff technique serarenforcé, selon VahidLe staff technique del'équipe algérienne defootball sera bientôtrenforcé en prévision desprochaines échéances, arévélé le sélectionneur VahidHalilhodzic, qui se dit «motivé»à poursuivre son aventure avec lesVerts, en dépit de la sortie ratée de lasélection lors de la dernière Couped'Afrique des nations-2013, disputée enAfrique du Sud.Cette «CAN m'a permis defaire un constat sur lanécessité de renforcer lestaff. Dans cette optique,il y aura l’arrivée d’un entraîneuradjoint,qui va m’aider sur le plantechnique sur le terrain, en plusd’un entraîneur des gardiens», aaffirmé le coach national avanthiersoir lors de l'émission sportive«Saâ Ryadha» de la télévisionnationale. Lors de la CAN 2013,l'<strong>Algérie</strong> s'est fait éliminer au premiertour dela compétition, concédantdeux défaites, face à la Tunisie(1-0) et le Togo (2-0), avant defaire match nul face à la Côted’Ivoire (2-2). Le co-entraîneurdes gardiens de but, AbdennourKaoua, a décidé de quitter sonposte après la CAN, ce qui expliquele souci de le remplacer. Endépit d'une élimination sans gloiredu tournoi, Halilhodzic quiregrette la sortie ratée des Verts, sedit encore motivé a continuer sonaventure avec la sélection, s’engageantà poursuivre son travailentamé depuis son arrivée en juillet2011. «J’ai beaucoup réfléchi àl’idée de partir. J’ai un contratbeaucoup plus moral, en plusd’une bonne relation avec le présidentde la Fédération qui me faitentièrement confiance. Je n’ai pasencore terminé le travail que j’aiChoc, Milan-BarçaDrogba, le retour...Héros de laprécédente édition,Didier Drogba, deretour de Chine,pourrait faire sonretour en Ligue deschampions àl'occasion desderniers huitièmes definale aller de lacompétition.ivoirien, désormaisjoueur duL'attaquantGalatasaray, avait inscritle penalty de la victoire pourChelsea lors de la finale de l'andernier. Buteur cinq minutes aprèsson entrée en jeu pour ses débutssous le maillot turc vendredi,Drogba pourrait faire une apparitionmercredi contre Schalke 04,aux côtés de l'autre recrue deGalatasaray, le meneur de jeuWesley Sneijder. Arsenal, qui joueles huitièmes de finale de Liguedes champions pour la 13e foisd'affilée, est opposé mardi auBayern Munich finaliste l'an dernier.Le FC Porto reçoit le mêmejour Malaga, actuel quatrième duclassement de Liga. Mais la rencontrela plus attendue de cettedernière série des huitièmes definale, débutée la semaine dernière,opposera aujourd’hui leMilan AC à Barcelone.Les Barcelonais emmenés parLionel Messi sont favoris, d'autantque Milan ne pourra pas alignerson nouvel attaquant, MarioBalotelli, auteur de quatre buts entrois matches depuis son transfertde Manchester City. Le buteur italienn'est pas éligible puisqu'il aparticipé à la phase de poules avecle club anglais. Le Milan AC aperdu en fin de saison dernièreZlatan Ibrahimovic et ThiagoSilva, transférés au Paris Saint-Germain l'été dernier, etAlexandre Pato sur blessure. Leclub a donc donné plus d'espace àune nouvelle génération, désireusede montrer ses qualités.Une générationenthousiaste«C'est une nouvelle génération,et c'est un plaisir parce que, bienqu'inexpérimentés, ils apportentquelque chose en plus à l'équipe»,explique le défenseur françaisPhilippe Mexès. «Ils peuventapporter beaucoup à l'équipe, cettenouvelle génération est vraimententhousiaste. Ils demandent beaucoupd'entraînements, parce qu'ilssont pleins de vie, et cela fait dubien à toute l'équipe.Milan peutcompter sur eux, c'est un projet àlong terme», a-t-il souligné. AALGERIE NEWS Mercredi 20 février 2013court terme, ses deux défaites et sadeuxième place en phase de poulesen attestent, le Milan n'a que trèspeu de chances d'éliminer le Barça.L'optimisme n'est pas plus derigueur à Arsenal, qui a été battusamedi dernier en FA Cup par lesBlackburn Rovers, équipe deentamé depuis mon arrivée. Jepouvais partir ailleurs, et gagnerplus de ce que je perçois actuellement.Mais, si je ressens que je nepeux pas progresser avec cetteéquipe, alors je vais partir», a-t-ilconclu. Le match <strong>Algérie</strong>-Bénin, enrevanche comptant pour la 3ejournée (Gr 8) des éliminatoires dela Coupe du monde 2014, se jouerale mardi 26 mars au stadeMustapha-Tchaker de Blida à20h30, a-t-il annoncé. En vue decette sortie, les Verts entameront le20 mars un stage bloqué au centretechnique nationale de SidiMoussa (Alger) qui s’étalerajusqu’au 26 du même mois, a préciséle coach national lors del’émission sportive de la télévisionnationale, «Saâ Ryadha». Lors desdeux premières journées des éliminatoires,l’<strong>Algérie</strong> s’est imposéedevant le Rwanda (4-0), avant des’incliner devant le Mali (2-1), enmatch délocalisé à Ouagadougou(Burkina Faso). Après ce matchface au Bénin à domicile, les Vertsenchaîneront avec deux déplacementsde rang, à Porto Novo(Bénin) et Kigali (Rwanda) enjuin, avant d’accueillir le Mali enseptembre. L’<strong>Algérie</strong> pointe à la 3eplace au classement de son groupe,à une longueur du Bénin, leaderavec 4 points. R. S.deuxième division et se dirige versune huitième saison sans titre. Sesrésultats en dents de scie contrastentavec l'état de forme du Bayern,qui a gagné ses cinq derniers matchesde championnat sans prendrele moindre but.R.S.


M E D I A N E T19Un rapport du Sipri révèleLes marchandsd'armes se tournentvers la cybersécuritéLes principaux marchands d'armes de la planète se tournent de plus en plus vers le secteurde la cybersécurité, a indiqué hier un centre de recherche suédois, maintenant que lesmesures d'austérité adoptées par plusieurs gouvernements freinent leurs ventes.Les ventes des 100 plusimportantes entreprisesdu monde dans ce secteur,à l'exception descompagnies chinoises, ont reculéde 5% à 410 milliards de dollarsUS en 2011, a précisé leStockholm International PeaceResearch Institute (Sipri). Cedéclin s'expliquerait principalementpar les mesures d'austéritéet par le retrait des soldatsdéployés en Irak et enAfghanistan. Le Sipri précisetoutefois que les gouvernementscontinuent à dépenser pourrehausser leur cybersécurité, endépit des réductions budgétairesCommerceGoogle pourraitouvrirdes magasinsimposées ailleurs. L'expert duSipri en matière de cybersécurité,Vincent Boulanin, a précisé queles gouvernements cherchent à seprotéger face à des cybermenacesprovenant d'autres pays ou d'intervenantsdu secteur privé. Lacybersécurité préoccupe les gouvernementsdepuis que l'EstonieTwitterBurger King devientMcDonald'sDes internautes se seraient amusés entransformant le compte officiel deBurger King en celui de McDonald's. Deséléments ont été changés, notamment labiographie, dans laquelle nous pouvonslire que la chaîne a été vendue à sonconcurrent, en raison des ratés queconnaît son hamburger vedette, leWhooper. Le compte a été désactivé.Quant à l'identité des pirates, les nomsdes collectifs Lulzsec ainsi que DefonicTeam Screen Name Club ont commencéà circuler. McDonald's a par la suitementionné sur Twitter qu'elle n'avaitrien à voir avec cette histoire.a été la victime d'une attaqueimportante en 2007. Plus récemment,les sites Web de quotidienscomme le New York Times et leWall Street Journal ont été cibléspar des pirates informatiqueschinois. Boulanin a expliqué queles marchands d'armes tirentprofit de la situation en prenantde l'expansion dans de nouveauxdomaines et en achetant lesentreprises qui disposent de l'expertisetechnique nécessaire. Ilest essentiellement question deprotection des données et desréseaux, de tests et de simulations,de formation, de servicesde consultation et de soutien auxopérations. Le Sipri a ajouté quele géant américain LockheedMartin est demeuré en 2011 leplus important marchand d'armesde la planète, avec des ventesde 36,27 milliards US. Sa rivaleBoeing s'est hissée en deuxièmeplace avec des ventes de 31,83milliards US, pendant que la britanniqueBAE prenait le troisièmerang avec des ventes de29,15 milliards US.Jeux vidéoSony solde !Le géant japonais de l'électroniqueSony a annoncé avanthierune baisse importantedes prix de vente de sa console portablePlayStation Vita au Japon, unpeu plus d'un an après la sortie decette machine dans l'archipel.A partir du 28 février, sa PS Vitacompatible avec les réseaux sans filWi-Fi et les infrastructures cellulaires3G sera proposée à 19 980 yensau lieu de 29 980 yens, soit un tiersmoins cher.La version compatible avec lePays-BasPlayboy devientinteractifLe magazine érotique Playboy s'estassocié à Layar, une entreprisespécialisée dans la réalitéaugmentée et l'affichage interactif,pour proposer une expérienceinteractive à ses lecteurshollandais. Le partenariat annoncéen début de mois entre le magazineet Layar devrait fournir aux 40 000lecteurs de Playboy aux Pays-Basune expérience de lecture plusstimulante. Ils pourront visionnerles pages du magazine sur leursmartphone ou leur tablette, etgrâce à l'application de Layar,certains articles et certaines photoss'animeront. «Nous disposonsd'une grande quantité de contenumais nous sommes limités aux 114pages du magazine. Avec Layar,nous aurons une quantité illimitéede possibilités de publication decontenu», a noté le rédacteur enchef Patrick Goldsteen. «Lacouverture était habituellementstatique, mais elle comprenddésormais une vidéo dans laquelleles lecteurs voient leursmannequins préférés en train deparler et d'interagir avec eux.»Layar avance que son application,disponible sur iPhone et Android, adéjà été téléchargée plus de 28millions de fois et est utilisée parun million de personnes chaquemois. De nombreux analystespensent que l'interactivitéreprésente une clé pour permettreaux médias traditionnels de resterdans la course à l'heure dunumérique.seul réseau Wi-Fi sera vendue aussià 19 980 yens, contre 24 980 yensjusqu'à présent, soit une réductiond'environ 20%.«Le nouveau prix permettra àun public plus large d'acheter lemodèle qui lui convient le mieux»,a expliqué le groupe dans un communiqué.Lors de la présentationde ses résultats financiers d'octobreà décembre 2012 au début du mois,Sony avait reconnu que les ventesde la PS Vita n'atteignaient pas leniveau espéré.Le géant de l'Internet Google travaille sur un projet delancement de magasins aux Etats-Unis s'inspirant dusuccès d'Apple dans ce domaine, écrit hier le WallStreet Journal sur son site internet, citant des sources prochesdu dossier. Les magasins mettront à la vente des produitsestampillés Google, ajoute le quotidien financier, maisil n'était pas encore possible de savoir clairement où et quandces magasins ouvriraient, l'une des sources citées estimantque le groupe californien ne concrétiserait pas son projetcette année. Les magasins du géant informatique Apple ontété un facteur clé dans le succès des iPhones et des iPads, etle numéro un mondial des logiciels Microsoft a déjà ouvertdes points de vente sous sa marque, rappelle le Wall StreetJournal. Au sein de Google, l'idée d'ouvrir des magasins dedétail fait débat depuis longtemps alors que le groupe estdevenu un poids lourd du secteur des téléphones multifonctionsgrâce à son système d'exploitation Android, ont affirméles sources du quotidien.ALGERIE NEWS Mercredi 20 février 2013


20 > I M M O B I L I E RAgence immobilière RahalToutes Transactions ImmobilièresAgrée par Fnai & Cnrp Banque agrement n°305- VDS appart F3, surface : 70m 2 , 1 étage, àmercure 2 position, acte, prix : 1500u/nèg.- VDS appart F3, 1 étage, à bechdjerrag,participative, prix : 850u/nèg.- VDS appart F3, 1 étage, à Cité Zouaoui SidiMoussa, pas de porta, prix : 420u/nèg.- VDS villa R+2, surface : 173m 2 , à beylot 2 rueEucalyptus, papier tibre, 2 façades, RDC : cour+ F3, 1étage : F4 fini, 2 étage : dalle + terrasse,prix 1800u/nèg.- VDS carcasse, surfac : 165m 2 , à Khorchefcherarba, papier timbre, RDC + poteaux, prix650u/nèg.- VDS maisonnettre, surface : 125m2, à lot moinEucalyptus, acte, F3 + cour + garage 45m 2 , 8mde façades sur 22m 2 , réelle, prix : 1300u/nèg.- VDS villa R+1, surface : 350m 2 , acte + p/c, àtikesrain côté moufion d’Or, RDC : grande salon+ hammam + WC + suisine + garage pour 2voiture + jardin, 1étage : 5 chambre, prix :11000u/nèg.- VDS terrain 6000m2, papier timbre, àcherarba canada sotecom, prix : 2,8u/nèg.- VDS terrain 200m2, papier timner, à douéraprix : 450u.- VDS terrain 1 hectare, papier timbre, àCherarba canada Khorchef, prix : 2,8u/nèg.- VDS douche de 11 cabines + salon de coiffure3 fautal, place marché meftah wilaya de Blida,acte prix : 650u/nèg.Lot Monin n°26 n°48 Eucalyptus - AlgerTél / Fax : 021-50-12-64 Tél : 0554-63-93-14 - Mob : 0661-15-88-18E-mail : Immorahal@yahoo.frAGENCE IMMOBILIERE TRANSIKO02. RUE DUGUET (Vieux Kouba ) .ALGERTEL : 021-29-88-05 - MAIL : transiko@gmail.comEL ACHOURVenteAppartement / F4 / 95 m 2 Prix :1520UOUED ROMANE, cité 100 logts :vend un F4, 1 er étage, sup.95m 2 ,propre,prix : 1520U/nég.BIRTOUTAVenteTerrain / 403 m 2 Prix : 920UDOUAR EL KAHLA : vend un terrainde 403m 2 , une façade, prix :920U/nég.KOUBA- VenteVilla / R+1 / 5 Pièces / 800 m 2Prix : 15000U- VenteAppartement / F3 / 75 m 2 Prix :1550UVend une villa à démolir, R+1,sup.800m 2 , composée de 05 piècesavec jardin. prix : 15000U/nég.GARIDI 1 vend un f3 rdc .propreSIDI MOUSSAVenteAppartement / F5 / 105 m 2 Prix :1050UAvec garage- Vend un F5, rdc, sup.105m 2 , bienfini, avec un jardin de 250m 2 , avecarbre et garage. prix : 1050U /negKOUBA- Loue un duplex de 350m 2Rdc : garage pour 2 voitures+grand salon +cuisine +sanitaire1er :5 pieces +sdb .2éme : 2piéces +sdbJardin .chauffage centrale .meubléou sans meuble.Prix : 25 millions sans meuble- Loue une villa à kouba composéede Rdc : garage pour 4 voitures1er : salon+cuisine.2éme : 3 pièces +sdb+toilette3éme : 4 pièces +toilette +douchePrix :15 millions /négGUÉ DE CONSTANTINE :Loue un f2 80m 2 composeé de deuxpieces cuisines sdb . Prix : 24000da*CHERCHE pour des clients trèssérieux et en attente des appartementspour location et pour achat,les environs de Garidi I et II, coop.Sud et Nord, les Annassers, Koubacentre, Alger et Bab EzzouarAgence immobilière RahalToutes Transactions ImmobilièresAgrée par Fnai & Cnrp Banque agrement n°305- VDS appart F3, sup : 56m 2 , à cité 1600logts Eucalyptus, RDC, prix : 550u/nèg.- VDS appart F4, 4 étage, à cité CNEPchâteau rouge Eucalyptus, acte en cour,prix : 750u.- VDS villa R+1, sup : 130m 2 , à SaadliaEucalyptus, papier timbre, RDC : F2 +Cuisine + sanitaire + WC + cour bien fini, 1étage : F4 + cuisine + hammam, prix :1100u/nèg.- VDS carcasse, à Ouled el Hadj coté akrad,papier timbre, prix : 950u/nèg.- VDS carcasse, sup : 165m2, à Khorchefcherarba, papier timbre, RDC + poteaux,prix : 650/nèg.- VDS terrain 650m 2 , à Cherarba papiertimbre, prix 4u/m 2 nèg.- VDS terrain 600m 2 , papier timner, àCherarba Canada Sotecom, prix :2,8u/nèg.- VDS terrain 1 hectare, à Cherarba CanadaKhorchef, papier timbre prix : 2,8u/nèg.- VDS terrain 3 hectare, à Chebli cotéBouinan R+3, certaficat d’urbanisme, prix: 1,3u/m 2 nèg.Lot Monin n°26 n°48 Eucalyptus - AlgerTél / Fax : 021-50-12-64 Tél : 0554-63-93-14 - Mob : 0661-15-88-18E-mail : Immorahal@yahoo.frParticulier LoueLocal 36m 2 à Mohammadia(w. Alger)Cité 632 logts Bt 53 22 .Prix : 1200 DA le mètre carréà NégocierTél : 0550-52-91-47AVIS DE PERTED'un cachet rectangulaire portantmention : EURL PAPILLON,croissanterie, pâtisserie.Route du Nouveau Stade Rouiba✔ Vous êtes des particuliers ! agences immobilières !✔ Vous voulez faire paraître une annoncegratuitement.Cela est possible !! Sur <strong>Algérie</strong> <strong>News</strong>Envoyez vos annonces par fax au 021 63.70.16 - ou par email : Baldati1@yahoo.fr.“profitez, c’est gratos!!”ALGERIE NEWS Mercredi 20 février 2013


S E L E C T I O NLes adoptésCe soir sur Canal+Orpheline depuisl'âge de 10 ans,Marine a étéadoptée par Millieet est devenue lasoeur de Lisa. Lapetite famille,complétée par Léo,le jeune fils de Lisa,vit heureuse, maisdans un équilibredélicat. Le jour oùMarine, qui travailledans la librairie deMillie, fait laconnaissanced'Alex, critiquegastronomiquevenu s'abriter d'uneaverse, l'harmonie familiale se rompt. Ne tenant pas compte desencouragements et du soutien de Millie, Marine pense que Lisa luireproche son bonheur et finit par choisir de rompre avec Alex plutôtque de se fâcher avec sa soeur. Cela ne dissuade pas le jeunehomme, qui multiplie les déclarations d'amour...One Hour PhotoCe soir sur MBC2> T É L É V I S I O NLESGENSEstelle Denis21Les experts : MiamiCe soir sur TF1Au cours d'uneprestigieuse soirée quia lieu dans la résidencedes Lambert, la jeuneMegan découvre lecadavre de sa nounou,la malheureuseVanessa Waters.Horatio Caine arrive surplace avec l'équipe desexperts de la policescientifique. La victimea reçu deux coups decouteau, deux coupsqui seraient à l'originedu décès. Horatio tented'en savoir plus sur lavie de la défunte mais il se heurte à la volonté du richissimeDennis Lambert. En effet, celui-ci souhaite enterrer l'affaire au plusvite et conclure à un crime crapuleux commis par un quelconquemarginal. Mais, comme à son habitude, Horatio décide que toute lalumière sera faite sur cet homicide...Sy Parrish est un homme effacé et timide qui dirige depuis desannées le laboratoire photo de SavMart, une grande surface. Ilvit seul, adore son métier et fait preuve de perfectionnisme danssa manière de développer les négatifs. Des centaines dephotographies, sur lesquelles figure la famille Yorkin, tapissentles murs de son logement. Depuis des années, les Yorkinviennent en effet porter leurs pellicules à SavMart. Ces dernierssymbolisent la famille de banlieue parfaite et Sy ne peuts'empêcher de suivre leur évolution à travers les doubles deleurs photos. Mais un jour, Bill Owens, le directeur de la grandesurface, le met à la porte. Sy ne tarde pas à trouver une série declichés montrant Will Yorkin pris en flagrant délit d'adultère.Consterné par le comportement de ce père de famille, il décided'agir.Invitée de «Faut pas rater ça» sur France 4hier soir, Estelle Denis a répondu auxnombreuses critiques qui sont faites à«Splash, le grand plongeon», etnotamment à Mireille Dumas, qui a estiméque l'émission était «monstrueuse».Splash ne fait pas l'unanimité. Lancée surTF1 il y a deux semaines, l'émission qui faitplonger des personnalités ne cesse defaire l'objet de critiques. Des attaques tantsur la qualité du programme que sur lemanque de sécurité, alors que plusieurscandidats se sont blessés pendant lesentraînements, poussant même certains àdevoir déclarer forfait. Même lestéléspectateurs semblent avoir rapidementtrouvé les limites de Splash : après undémarrage satisfaisant, l'émission a perduun million de fidèles vendredi dernier. Unedouche froide pour TF1.Aventure en Indochine 1946-1954Ce soir sur France 2Au lendemain de laSeconde Guerremondiale, dans uneIndochine pourtantmarquée par desannées de guerreet la montée de lacontestation, des«petits blancs»vivent ettravaillent, dans lesbanques ou encoreles entreprises. Ledocumentaire partsur les traces deJean, un jeuneaventurier qui parttenter sa chance enIndochine en 1945.Sur sa route, il croise des hommes et des femmes qui constituent,comme lui, le ferment de la présence française en Indochine. Lerécit des vies de ces grandes familles expatriées, et de ces marins,médecins, institutrices et autres soldats, permet de découvrirl'Indochine des années 20, 30 et 40.La smala s'en mêleCe soir sur France 2A l'approche de lacinquantaine,Isabelle Garniercroit faire enfin sespremiers pas versla sérénité, malgréson divorce et lescoups bas de sonex-mari.Malheureusement,d'autres épreuvesl'attendent.Madeleine Bouvier,une anciennevendeuseaujourd'hui à laretraite, remue ciel et terre pour la retrouver. Elle n'estautre que la femme qui l'a abandonnée, en accouchantsous X cinquante ans plus tôt. Par ailleurs, Zoltan, unproxénète, lassé de voir ses protégées partir travailler à«La Vie en rose», l'association clandestine qu'Isabelle afondée avec son amie Wanda pour aider desprostituées à se réinsérer, s'adjoint les services d'uneemployée sans scrupules...Cleveland contreWall StreetCe soir sur ArteLe 11 janvier 2008,l'avocat Josh Cohenet son équipe sontembauchés par laville de Cleveland,qui veut intenter unprocès aux 21banques qu'elle tientpour responsablesde la vague desaisies immobilièresqui a déferlé sur laville. A partir de cemoment, lesbanquiers de Wall Street mettent tous les moyens enoeuvre pour éviter de se retrouver au tribunal. Leprocès n'a jamais eu lieu mais Jean-Stéphane Bron atenu à mettre en scène les véritables acteurs del'affaire dans un procès fictif où chacun joue sonpropre rôle, des témoins aux avocats en passant parles membres du jury et le juge. Etape par étape, le filmdécortique le mécanisme des subprimes, ce systèmequi a fait chanceler l'économie mondiale...28, rue Ahmed Boualem Khalfiex-Burdeau, Alger centreQuotidien d'informations généralesEdité par EURL Express <strong>News</strong> aucapital de 100.000 DARC : 0962805B03Siège social : Maison de la PresseTahar Djaout, 1 rue Bachir Attar, Placedu Premier Mai, Alger…MANAGER GENERALDIRECTEUR DE LA PUBLICATIONHamida AyachiDIRECTEUR DE LA RÉDACTIONChabi YacineSECRETAIRE GÉNÉRAL DE LARÉDACTIONMassinissa BoudaoudMAILredactionews@yahoo.frREDACTIONTél : 021 637 018SITEwww.algerienews.infoREDACTION EN CHEFTél/Fax : 021 637 016ADMINISTRATIONTél : 021 663 880Fax : 021 663 879PUBLICITÉ/MARKETINGTél / Fax : 021 663 693ANEP : 1, av. 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22> C U L T U R EAGENDACULTURELIbn ZeydounHors-champPourquoi ne verrais-je(peut-être) jamais«Zabana !» ?Petite chronique d’un état des lieux aussi complexe qu’anodin. Une situation à la limitedu «problème bourgeois», mais que j’avais envie de partager avec vous, lecteur oulectrice !Aujourd’hui à 19h : Avant-premièredu film "Le Menteur" de AliMouzaoui en présence duréalisateur.El-MouggarJusqu’au 22 février: festival "RockBelda". Au programme :Mardi à 18h : Nassim Djezma, FaceB, Good Noise, Black Pigeon.Mercredi : Atakor, Drawers,Lelahell, Selenites. Jeudi, Ballet del'ONCI, Genoxy, Nimapsy, Sad,Dadoo.Vendredi : Samir Farès, Joe Batoury,D'zaïr et Charly Fiasco.Salle IbnKhaldounVendredi 22 février à 16h : Concertde la chanteuse andalouse BeihdjaRahal à l'occasion de la sortie d'uncoffret de 5 CD + un DVD.IFAJusqu'au 27 février : Cycle «MalekBensmaïl» avec la projection detrois films documentaires « «Legrand jeu», «Aliénations» et «LaChine est encore loin».Il existe des rendez-vous manqués dans lavie d’un cinéphile. Par exemple, voyez cefilm trônant effrontément sur un piédestal,applaudi chaleureusement ourejeté violemment par le public, et moi, aubeau milieu, affichant ma peine. Celle den’avoir pas pu me le réapproprier. Quandcette situation déferle, impossible de coupercourt. Je subis et tente de passer à autrechose. Oui, mais comment calmer l’égo surdimensionnéd’un cinéphile, incapable dedonner son avis, de clamer haut et fort toutson dégoût ou sa joie d’avoir vu ce film, tantattendu par les badauds en furie. Tout lereste devient alors que futilité. La crise économique,le problème des logementssociaux, le prix exorbitant du kilo de pommesde terre ou de la banane, le kidnappingdes enfants (la cinéphilie aveugle souvent…),la dictature, tout cela n’est riencomparé à cette malédiction que chaquecinéphile craint de subir : ne jamais voir lefilm.Neuf mois auparavant, lors du Festival deCannes 2012, et par trois fois, je ratais laséance de projection de «Holy Motors»,film-monstre de Leos Carax. A la mêmeépoque, je rendais compte de ma surprisedans un texte pour un site : «Que s’est-ilpassé ? Sans doute n’étais-je pas prêt pourme replonger dans la tête d’un cinéaste quim’accompagne depuis mon adolescencejusqu’à l’âge adulte. Peut-être avais-je eupeur de ressentir une déception qui m’auraitune fois de plus fait douter de l’énergiecaraxienne. Je me trompais, ce fut plus simpleque ça. Ce film, je refusais inconsciemmentde le voir à Cannes, entre deux autresfilms, et de le digérer rapidement pour écrireensuite sans avoir eu au préalable le tempsnécessaire de le revoir. Je ne voulais certainementpas me plonger dans des lignes d’écrituresqui auraient été faussées par le cerveauen bouillie et la redondance de mes actes.»Il s’avère que cette expérience revint à lacharge depuis cette date fatidique du 30 août2012, depuis que «Zabana !» vit le jour danscette salle de cinéma d’El Mouggar. Je n’yétais pas. Le lendemain, des papiers s’éparpillèrent.Je n’y étais pas non plus. Ensuite,que s’est-il passé ? Je tente sans succès dedemander un DVD auprès de la distribution,du réalisateur Saïd Ould-Khelifa, de laproduction (selon les propos d’Ould-Khelifa, Yacine Laloui, le producteur, aprèsl’avoir contacté par mail, m’appela sur montéléphone, qui ce jour, décida d’être défectueux!) mais pour des raisons d’incompatibilitédans nos emplois du temps respectifs,impossible d’aller jusqu’au bout. Comble del’ironie, il m’arrive au détour d’une ruellealgéroise, voire même dans une agence devoyage d’Air <strong>Algérie</strong>, de croiser ImadBenchenni, le comédien qui incarne le personnage-titre.A chaque fois, un salut derigueur, je me retourne et je m’en éloigne.Avant d’approfondir nos échanges, voyonsd’abord le film !Un jour, la malchance alla encore plusloin. Vendredi 15 février 2013, à Paris, uneprojection du film fut organisée. Je devais yaller. Tout était prévu. Le réalisateur étant là,je songeais même à l’emprisonner afin deme confronter à ses idées cinématographiques.Les cartes étaient posées sur la table,j’allais les rabattre en ma faveur. Et puis,chose inconcevable qui arriva et à laquelle jene pouvais rien faire. La mort s’invita sanscrier gare. Celle d’un proche qui me fitrebrousser chemin. Encore une fois, monrendez-vous avec «Zabana !» fut annulé. Jesuis donc bel et bien arrivé à un point denon-retour où même la mort, sacréecoquine, veuille se dresser entre le film etmoi. Voilà pourquoi je ne verrais peut-êtrejamais Zabana ! Le film le plus dangereuxdans l’histoire de ma vie. Et franchement,qui suis-je pour discuter les ordres de lamort… ?Samir ArdjoumALGERIE NEWS Mercredi 20 février 2013


C U L T U R E 23Retour sur l'album «Adrar Inu»Quand Idir chante sans nous !On l'attendait tous avec impatience, ce nouvel album de Idir dont la sortie a été précédée par un tapage médiatiqueconsidérable et tout aussi légitime quand on sait que l'interprète de Vava Inouva n'a plus produit d'opus original depuisvingt ans. Mais à l'écoute, quelque chose ne va pas. Plutôt : rien ne va plus !IlIdir présente d'emblée son nouvel album comme «unretour aux sources». On le vérifiera à nos dépens ! Celuiqui a littéralement donné à la chanson kabyle un épanouissementinespéré dans les années 1980 et 1990, enlui ouvrant des centaines de fenêtres sur le monde et qui,dans un génie musical rarement comparable, a offert uneseconde jeunesse à des rythmes ancestraux, semble avoirépuisé toutes ses recettes magiques, et retourne à présentdare-dare à une formule plutôt basique, voire surannée. Ona du mal à admettre que l'auteur de «Chasseurs de lumières»est le même qui nous balance aujourd'hui «Adrar Inu». Nonpas que Idir doit impérativement nous pondre un chefd'œuvrechaque fois qu'il opère un come-back de comète,mais parce que tout, dans ce nouvel opus, est aux antipodesde la démarche même de l'artiste. Premier titre, premièredéception. En voulant déterrer une chanson du terroir, enl'occurrence «Saïd ou Lamara», Idir bascule dans un mimétismeaffligeant : Idebbalen, chœur féminin, mélodielinéaire, voix sans relief font de ce «retour aux sources», unesorte de dépannage saupoudré de bons sentiments et prenantcomme alibi cet acquiescement facile, presque atavique,que d'aucuns auront pour un titre à la fois festif et«patrimonial»!Puis, dans «Adrar Inu», une impression de déjà-entendunous pince les oreilles. La gentille guitare en toile de fond, lavoix douceâtre qui chante l'amour de la montagne kabyle,malgré l'absence et les souffrances, et toujours ce chœurféminin lénifiant qui commence sérieusement à faire officed'ersatz à un souffle musical perdu. Ici, la sémiotique n'évoluepas, elle stagne dans cette vaine redondance romantique,piochant à la fois dans la nostalgie et la métaphore désuète.On comprend que Idir veuille encore nous (se) prouver sonattachement à la terre natale, ce qui est devenu un leitmotivde son répertoire. Mais si avec Vava Inouva, chef d'oeuvreincontestable écrit par Ben Mohammed, ou encore«Ccfigh», il a réussi à donner à cet amour des allures divines,il en fait pour cette fois-ci un sacerdoce encombrant, voirepeu crédible. A la troisième piste, «Tuyac n wanzul» (musiquesdu Sud), l'artiste fait un duo avec sa fille Tanina sur desairs africains et des paroles dédiées à l'amour de la musique.Pour nous éviter la méchante impression d'écouter Lorie, onpasse rapidement à la quatrième chanson. «Ccac l-wiz»(Jolie foulard) n'arrange rien à l'affaire : on est propulsé toutdroit dans un mariage traditionnel où le père s'adresse à safille le jour de ses noces sur une mélodie digne des années1940. Là, le malaise n'est que plus persistant : Idir est-il à telpoint en panne d'inspiration qu'il en est arrivé à singer toutbonnement des airs typiques sans leur insuffler la moindretouche personnelle ? La même thématique, à savoir lemariage de la fille chérie, ressurgit dans «Sans ma fille»,chanson en français toujours en duo avec Tanina, où lepiano est agréable à écouter mais n'arrive pas à donner lemoindre sens à cette longue litanie bon-chic bon-genre qui,à défaut de titiller le mélomane, joue sur ses sentiments !Plus loin, on s'arrête avec une curiosité non encore éteinte,sur «Tajmilt i Ludwig», présentée comme une adaptation del'Hymne à la joie de Beethoven. Pas de miracle: seulementune reprise du squelette symphonique avec flûte et bendir.Intéressant, sans plus ! Tout au long de l'album, on chercheIdir, sa générosité, son génie, ses folies musicales. En vain !On se rend alors à l'évidence que l'artiste n'a plus cette capacitéde «faire chanter le monde entier en kabyle» et qu'ilsemble à présent chanter seul, sans nous !Sarah Haidar«Adda zine El-Hedda»La générale le 13 avril à Orangénérale de «Adda zine El-Hedda», une nouvellepièce théâtrale comique signée Mourad Senouci,L’Lasera donnée le 13 avril prochain sur les planches duthéâtre régional Abdelkader-Alloula d'Oran (TRO), a-t-onappris hier auprès de l'auteur. Cette œuvre consiste en unone-man-show interprété par Samir Bouanani, comédienfétiche de Mourad Senouci pour avoir travaillé plusieursannées ensemble en réalisant des pièces à succès à l'imagede «Metzeouedj fi otla» (un mari en vacances) qui adépassé le seuil des 200 représentations en <strong>Algérie</strong> et àl'étranger depuis sa production en juin 2006. Dans «Addazine El-Hedda», Samir Bouanani prête ses traits à un jeuneprénommé Adda, «un être simple, apprécié par son entouragepour sa générosité et l'élégance de ses rapportshumains», a expliqué l'auteur. L'histoire tire sa substancede la soif de découverte qui amène Adda à prendre le largepour se retrouver coincé sur une île après le naufrage dubateau dans lequel il s’était clandestinement introduit pourrejoindre l’autre rive de la méditerranée.Sur cette île déserte, il rencontre une passagère rescapéequi n’est autre que la jolie actrice dont il était follementamoureux alors qu’il ne l'a jamais vue qu’à l’écran, a rappeléM. Senouci dont le texte a fait l'objet, dit-il, de plusieursséances de lecture critique associant de jeunes universitaireset des associations culturelles. «Adda zine El-Hedda» sera jouée sur fond de musique signée ToufikALGERIE NEWS Mercredi 20 février 2013Boumellah, un jeune compositeur connu dans le milieuartistique local et qui promet pour le nouveau spectacle«une ambiance rythmée aux sons du terroir avec, entreautres instruments, la guesba et le guellal», a confié l'auteur.Cette nouvelle comédie est produite par la nouvellecompagnie artistique «Abaâd El-Mesrah» (Dimensionsthéâtre), créée par Mourad Senouci et Samir Bouananidans le but d'assigner davantage d'efficience à leurs projetsculturels. Après la générale au TRO, cette pièce sera jouéedans plusieurs salles du pays dans le cadre d'une tournéenationale qui démarrera à la salle El-Mouggar d'Alger, aannoncé Mourad Senouci.


Les lettres du mont KoukouLe mépris à l’aventurePar Nadir BachaDurant les permanentsaffrontements entre lespeuplades de l’Europejusqu’au dix-neuvièmesiècle, rapportent leshistoriens, les femmesmettaient le voile pour seprémunir contre le violet l’enlèvement.On dit que les apparences sonttrompeuses, qui conduisentsouvent à commettre deserreurs de jugement graves.Dans le discours social del’intelligence de la rue, on avertit de ne pasmésestimer par la seule faculté du regard,«El Hogra belaïnine» et de ne pas apprécierles forces d’une quelconque aide par l’impressionmorphologique qu’elle dégage,«El Aoud elitahagrou yahmik !», qui veutdire «c’est le bâton que tu sous-estimes quite défend.» Ceux, dans le monde, parmi lesplus puissants qui ont colonisé et asservien savent quelque chose lorsque des hères,presque à mains nues, se sont redresséscontre eux pour les combattre avant degagner leur liberté. Nous autres, <strong>Algérie</strong>ns,nous sommes, normalement, tout désignéssur ce point pour en faire un principe fondamental,à inscrire noir sur blanc dans lespremiers articles de la Constitution, dansles lignes de l’obédience de la foi et de lalangue – ce qui ne veut pas dire que beaucoupde citoyens de la génération adultedans les années quatre-vingt, ne possèdentpas quelque chose dans la conscience quiles culpabilise vis-à-vis des camarades deAli Fergani, la veille du match contre leonze de la République fédéraled’Allemagne, de Hassiba Boulmerka et deNoureddine Morceli, au départ respectifdu 1 500 mètres à Barcelone et Atlanta,pour avoir douter de leur triomphe audépend des grands sportifs du monde,habitués aux victoires.Il y a cinquante ans, des citoyens quiont été à peine à l’école ont quand mêmeréussi à bâtir un Etat sur les décombres deplusieurs siècles de domination étrangère.En revanche, tout le long des cinq décenniesd’indépendance, ils ont laissé accroireà leurs contemporains que seule leur«mentalité» - que d’aucuns interprètentcomme le «régime» – est capable de menerles affaires du pays et de conduire la nationpour le meilleur devenir. Pire, cette mentalité-làcultive un véritable système demépris contre la science et le bon sens, defaçon à ce que ceux qui savent mieux leschoses obéissent à ceux qui ne connaissentpas grand-chose – dans ce domaine ducomplexe de l’occupation des postes, despsychiatres ont relevé un étrange comportementdont ils hésitent encore à le considérercomme syndrome. Des cadres supérieursd’origine provinciale s’entoureraientde ploucs dans leurs staffs respectifspour éviter le «mépris» des citadins desgrandes métropoles qui ont de sérieuxrépertoires civilisationnels, compétents ounon, c’est pourquoi, selon les plus vicieuxde ces observateurs érudits, ça arrangebien ces responsables complexés qu’ondise sur eux qu’ils sont régionalistes, ainsile regard est détourné du complexe initial.D’après un politologue féru de rechercheen psychanalyse du comportement desgroupes, qui a pris la poudre d’escampettetout au début de la décennie noire etrevenu au pays dernièrement, fort apaisé,au retour au calme global dans les villes etdans les campagnes, la culture du méprisest né du double héritage de la cultureoccidentale et de l’asservissement de lafemme, elle-même ayant été de tout tempsdoublement colonisée, par l’occupationétrangère et par le mâle autochtone, lepère, le frère, le mari, l’oncle, le cousin, levoisin, le contremaître ou le chef corvée,tous affichés «musulmans», avec le préalablede l’accoutrement ou non – sur cevolet, peut-être parce qu’il a séjourné assezlongtemps en Europe pour avoir ététémoin quotidien de la problématique duvoile au sein de la communauté laïco-chrétiennedans laquelle les travailleurs étrangers,cherchant l’intégration, tentent d’enraciner,avec plus ou moins de bonheur,leurs repères culturels, il n’hésite pas d’affirmerque pour voir les choses plus clairement,le voile est dans la tête de l’hommeplus que sur le corps de la femme. Que lahargne sur la réglementation de l’habitserait née d’une appréhension originelle :la hantise du viol dans un environnementde faiblesse patente, la peur de l’étrangerenvahisseur, capable de grand forfait surles plus faibles.Durant les permanents affrontementsentre les peuplades de l’Europe jusqu’audix-neuvième siècle, rapportent les historiens,les femmes mettaient le voile pour seprémunir contre le viol et l’enlèvement.Des textes racontent des situations extrêmesoù des parents faisaient raser la chevelurede leurs jeunes filles et les habillaienten haillons afin qu’elles passent inaperçuesdans les attaques ennemies. Mais durantles moments de paix, le voile était, par ailleurs,indiqué pour échapper, autant quefaire se peut, au cuissage. Les religions nenaissent pas ex nihilo, ni les modalités deleur pratique, la foi et l’habit sont étroitementliés au rapport à l’emprise sur lapeur, en vérité, la peur de l’autre plus quela peur de l’Eternel. Combien de fois, dansle passé récent de l’explosion islamiste, n’at-onpas assisté à un comportement coutumieroù les groupes circulent dans la rue,les hommes bien démarqués devant et lesfemmes, à distance respectable, derrière. Jeme rappelle qu’à cette époque, j’ai posé laquestion à un gaillard entrant dans cettecatégorie, il m’explique doctement que latradition exige que ce soit toujoursl’homme qui ouvre la voie en faisant enmême temps un écran de protection.Seulement, la procession ne se faisait dansles escarpements d’un reg mais en agglomérationurbaine où les regards sont capablesde déshabiller des carapaces de tortueset les embêtements ne sont pas obligatoirementtenus d’obéir au procédé classiquedu code oral ostensif. Les approchesassaillantes ont la panoplie du choix de lagalanterie dans la manœuvre par le biaisdu chuchotement ou de la mimique. Maislà, les cerbères barbus ne voient que dalle,comme on dit «El Aïn ma tchouf», etcetera, rien à signaler derrière et par conséquent,il ne peut pas y avoir de risque d’affrontementpour défendre quelque honneur.Quoique dans cette exemple de la viecourante, heureusement passé de mode,sur le prix de centaines de milliers demorts, de blessés, de traumatisés, d’exiléset de disparus, le mépris oculaire est, iciessentiellement, le mépris de son propreregard. Mais je disais donc que les apparencessont souvent fallacieuses.Il n’y a pas longtemps, je suis dans unesalle d’attente d’hôpital, d’un grand CHUde la capitale. J’aurais à revenir sur unecentaine de lettres, si je me mettais, ici, àtraiter un sujet de pratique de la santépublique en <strong>Algérie</strong>, mais quand même,depuis quatre jours, je tourne pour un rendez-vousécrit noir sur blanc avec un professeur,et à chaque fois, vient-il, ne vientilpas, je fais toutes les entrées possibles parlesquelles il pourrait se faufiler dans lesservices qu’il patronne, au point où jedeviens suspect pour le personnel, pour lespatients et pour des tiers dont il est difficilede s’édifier sur leur présence dans unhôpital algérien ; ils peuvent être dansvotre proximité pour mendier, draguer,faire du business, chaparder ou à attendreun ami ou parent qui traque dans l’enceinteune place de stationnement afind’être à l’aise en ville bien rassuré sur labagnole garé gracieusement dans unendroit sécurisé. Bref, neuf heures, dixheures, onze, le patron n’est pas encore là,mais je remarque un homme entre lesdeux âges, une grande chemise de radio enmain, habillé au très commun populaire,pour ne pas dire de la catégorie sociale laplus démunie, veston avachi, pantalondéteint et brillant à force de beaucoup depassage à la lessive et, enfin une paire desoulier de simili qui n’a presque pas detalon et très fissurée sur la tige. Il était enmajeure partie assis dans un coin de la salleet je le voyais plusieurs fois se dresser etregarder par la fenêtre dans la directiond’une voiture luxueuse qui doit coûter aumoins un demi-milliard. Depuis que jepoireaute, je crois que j’aie dû griller aumoins la moitié d’un paquet de cigarettes,et pour le faire, je suis obligé de sortir surla cour extérieure ; mais à deux ou troisreprises, je distingue le monsieur à l’étuiradiologique, vêtu indigent qui tourneautour du délicat véhicule et de temps àautre, il se penche pour regarder dedans. Jel’ai même surpris en train de fabriquer unechique dont il tire le paquet de la pocheintérieur du veston. Oui, je ne cache pas aulecteur que je considérais le pauvrepatient, pour ne pas ressentir le poids del’attente, il se met à rêvasser, espérant pourlui et certainement pour les siens, les joursmeilleurs.Puis nous revoilà dans la salle d’attente,vers midi, où tout le monde est sur lemaximum de l’excitation. Mais soudain, lesilence total, la joie est dans tous les visages,même chez celui des blouses blanches,miracle : le professeur arrive et de surcroîtsouriant en disant bonjour aux premierspatients sur son passage. Et du coup, chacunse ramasser sur son séant en tripotantdans ses documents médicaux commepour se préparer à ne rien oublier de sapathologie une fois face au patron, et lorsqueça lève les yeux ça sourit même s’il n’ya pas de contact visuel et ça se met à fairedes compliments par-dessus l’épaule surles prouesses du professeur. Je crois quemon tour est arrivé après le cinquième oule sixième malade, mais entre-temps, lepatient qui ne lâchait des yeux la rutilantevoiture est venu s’asseoir à côté de moi etnous avons entamé une discussion sur lesbienfaits de la marche par rapport audrame de la position assise ou debout ; ilme dit qu’il conduit beaucoup et que c’estcertainement l’origine de sa maladie dansle dos. D’où j’ai inféré sec qu’il conduisaitcomme chauffeur le somptueux véhicule,au service de quelqu’un de très riche oud’un important commis de l’Etat.A la lecture de mon paronyme, le professeurme demande si le professeurLahcène Bacha, le chirurgien traumatologue,était un parent ; je dis c’est toutcomme, c’est un ami avec lequel j’ai passémon service militaire. Il ne m’a pas crujusqu’à ce que je lui explique que moi jesuis Kabyle et Lahcène Chaoui, exactementoriginaire d’un hameau juché sur les montagnesd’Arris dans la wilaya de Batna etqui s’appelle Tarhit Bacha. Ce qui fait quedu quart d’heure que j’aie passé avec lerhumatologue moins de cinq minutesavaient été consacrées au mal dans monrachis lombaire, avant l’ordonnance pourl’anti-inflammatoire, l’analgésique, l’examende l’IRM, la pratique de la nage et lamarche sans pitié. Je le quitte en le remerciantmais dans la salle d’attente mon «collègue»de la disgrâce me fait appel deboutdevant le cabinet du secrétariat médicalpour me dire gentiment si ça m’intéressequ’il me dépose où je veux après sa consultation,qui a l’air imminente, vu son dossierentre les mains d’un médecin discutantavec l’assistante médicale du prof. Nousn’avons pas fait trois cents mètres à l’extérieurde l’hôpital qu’il me dit posséder desaffaires dans le plastique, des magasinsdans divers commerces, je ne laisse pas terminerla liste de ses biens pour lui demanderla raison qui le pousse à na pas aller ailleursmoyennant la fortune qu’il a. «A l’hôpital,c’est plus sérieux, les médecins ne soignentpas pour de l’argent !»N. B.

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