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memoire pour l'obtention du master d'ingenierie en eau

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THEME : ETUDE DE LA DYNAMIQUE SPATIO-TEMPORELLE D’OCCUPATION DES TERRES DE LA COMMUNE DE MADJOARI412 : Prairiesmarécageuses 1719,41 1719,41 0,00 0,00TOTAL125483,13 125483,130,00 0,00Remarques : le signe négatif(-) signifie qu’il y a régression, le signe positif(+) signifie qu’il y aaugm<strong>en</strong>tation et le zéro(0) signifie que il y a constanceLes principaux résultats de cette étude révèl<strong>en</strong>t que : il n’y a pas eu de modifications au niv<strong>eau</strong> des territoires agroforesterie, des forêtsclaires, des forêts galeries, des prairies marécageuses et des savanes herbeusesCeci <strong>pour</strong>rait s’expliquer par le fait que la commune est <strong>en</strong>tourée des aires protégées (cf. figure 6)qui protège non seulem<strong>en</strong>t les animaux mais aussi l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t,Il y a abandons des territoires agroforesteries vers d’autres lieux de cultures ces territoires sontabandonnées <strong>pour</strong> une mise <strong>en</strong> jachères.Ces mises <strong>en</strong> jachères des terres cultivables, qu'elles soi<strong>en</strong>t modérées ou importantes montr<strong>en</strong>ttrès bi<strong>en</strong> une pratique de l’utilisation <strong>du</strong> sol au Burkina Faso puisqu’elle est observablepratiquem<strong>en</strong>t sur l’<strong>en</strong>semble <strong>du</strong> territoire. Le problème est qu’il est difficile de faire unedistinction <strong>en</strong>tre les vieilles et les jeunes jachères. La physionomie des jachères anci<strong>en</strong>nesdevi<strong>en</strong>t très proche des savanes ou des steppes cela dép<strong>en</strong>d évidemm<strong>en</strong>t de la zonebiogéographique où l’on se trouve.L’abandon des territoires agroforesteries peut aussi s’expliquer par une migration despopulations rurales vers d’autres régions. Cet abandon des territoires agroforestiers ont doncmaint<strong>en</strong>us les forêts clairesLes forêts galeries sont maint<strong>en</strong>ues grâce au système d’ad<strong>du</strong>ction <strong>en</strong> <strong>eau</strong> potable réalisé dans lalocalité avec des forages au niv<strong>eau</strong> de chaque village (cf. Tabl<strong>eau</strong> 4 ) la population n’a plus doncbesoin d’aller puiser de l’<strong>eau</strong> dans les cours d’<strong>eau</strong> .des modifications importantes sont surv<strong>en</strong>ues sur les cultures pluviales dont lessuperficies sont passées de 1983,30 hectares à 7063 hectares soit plus de 200 %d’augm<strong>en</strong>tation., une faible augm<strong>en</strong>tation d’<strong>en</strong>viron 2% a été constatée au niv<strong>eau</strong> dessavanes arborées- D’une manière les surfaces agricoles ont connu une diminution dessurfaces avec des pertes estimées à <strong>en</strong>viron 2100 hectares, cette baisse de surface concern<strong>eau</strong>ssi la savane arbustive avec 3% de ré<strong>du</strong>ction il <strong>en</strong> de même <strong>pour</strong> les végétationsclairsemées qui ont subi une faible ré<strong>du</strong>ction de l’ordre de 1%.‣ Les explications suivantes tra<strong>du</strong>is<strong>en</strong>t les augm<strong>en</strong>tations et les régressionsL’int<strong>en</strong>sification interne agricole (211 : 1983,30 hectares à 7063 hectares) se localise toutparticulièrem<strong>en</strong>t dans la région de l’Est. Cela semble parfaitem<strong>en</strong>t corroborer le phénomène dedéveloppem<strong>en</strong>t des cultures de coton qui s’est développé depuis plus de 15 ans dans cette partie<strong>du</strong> territoire <strong>du</strong> Burkina Faso. Les milieux naturels subiss<strong>en</strong>t une régression (savane arbustive :94590,5 hectares à 91283,5 hectares) mais les pratiques int<strong>en</strong>sives se port<strong>en</strong>t plutôt sur dessystèmes déjà agricoles compte t<strong>en</strong>u <strong>du</strong> fait que la région dispose de grandes ét<strong>en</strong><strong>du</strong>esprotégées que sont les parcs nationaux et réserves naturelles <strong>du</strong> SINGOU, d’ARLI,KOURTIAGOU et de W.Les statuts spécifiques des parcs nationaux et réserves de faune qui interdis<strong>en</strong>t les pratiquesagricoles, confin<strong>en</strong>t les agriculteurs aux abords de ces zones qui étai<strong>en</strong>t faiblem<strong>en</strong>t occupéesdans les années 1970-1980.Mémoire de fin d’étude /2009 42MBALA ETOA MARC GHISLAIN ETUDIANT EN MASTER 2 EAU

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