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110706- Prép Info Tec 13bis.pub

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3Caractéristiques principales de notre machine (fig.3)- Elle permet de traiter 80 Kg par heure de fruits du type DURA- Les premiers essais chez CODEART donnaient pour les fruits de type DURA environ 18% d’huilefiltrée tandis que les fruits de type TENARA donnent environ 30% d’huile filtrée .- Proposée en construction mécano-soudée cette version de presse est moins coûteuse et facile à entretenirsur place.- Conçue dans le cadre des technologies appropriées, ces machines devront être réalisées dans des ateliersd’artisans locaux.- La puissance disponible pour la machine est équivalente à la puissance manuelle de deux personnes.Points pris en considération pour la conception d’une machinesusceptible d’aider nos partenaires.1 - Quelle est la raison qui rend une machine utile, voire indispensable?2 - A qui est adressée la machine et de quelles ressources financières peut-on disposer?3 - Faut-il investir en temps et en argent dans cette recherche? Un engin de ce type, aussi attractif,n’est-il pas déjà sur le marché local.4 - Qu’existe-t-il ou qu’a-t-il existé de similaire dans la région? Quelles leçons peut-on en tirer?5 - Connaître les capacités techniques de la région.6 - Sur place, trouvera-t-on ou sera-t-il possible de former des compétences pour gérer l’ensembled’une nouvelle formule de production, y compris le fonctionnement et l’entretien du matériel?7 - Nous voulons réaliser des productions fiables. Beaucoup de machines se distinguent par un prixtrès bas mais de qualité médiocre. L’écart des prix avec le marché local doit toujours rester dansde justes proportions.8 - Bien que notre objectif soit de faire construire nos différentes machines dans la région où ellesseront utilisées, les nouvelles machines proposées sont d’abord montées et expérimentées dansnos ateliers afin de palier à toutes surprises de montage et de fonctionnement.9 - Chaque nouvelle expérience est évaluée après la mise en route d’une production par le pays utilisateur.Tous les points susceptibles de mieux répondre aux attentes des populations sont pris encompte et, s’il y a lieu, on procède à la révision des plans.10 - Les plans de toutes nos machines et tous les conseils de fabrication sont à la disposition de tousles Pays du Sud sur simple demande à CODEART– Belgique. De plus nos services peuvent vousaider dans la recherches de solutions alternatives pour la fabrication ou l’acquisition de piècesplus compliquées. Toutes les pièces détachées peuvent être achetées séparément.11 - L’évaluation du prix des premières constructions au Bénin, nous permet d’apporter notre aidedans le calcul du prix de revient de constructions locales.N.B.1 - La majorité de ces points trouveront une réponse particulière. Cependant, il est clair que pour lepremier point, notre intervention répond à un désir prioritaire de réduction de la pénibilité de la tâche,d’une amélioration de l’hygiène et de la production.2 - Pour le point 5, des réponses partielles sont à trouver. Pour l’Afrique, peu pourvue en fonderie,nous avons opté pour une conception mécano-soudée.


Attention: bien que pouvant paraître illogique par rapport au déroulement de ce texte, toutes les piècessont repérées suivant les plans réels fournis par CODEART. C’estdéja le cas pour la Fig.3 p.24Aperçus des différentes parties de la machines et quelques commentairessur la fabrication et sur les prix de revient expérimentés en AfriqueActuellement le réducteur et la vis de pressage constituent près de 40% du prix de revient totalede la machine.Le réducteur (1) : repère 30.1Pour nos essais nous avons monté un réducteur YILMAZ ET 100.00 i 10(réduction de 10 à 1). La machine est efficace quand la vis de pressage tourne à 3RPM (3 rotations par minute) pour obtenir cette vitesse avec un réducteur de 10 à 1,les deux préposés aux manivelles doivent faire de gros efforts. Pour diminuer la fatiguenous nous sommes dirigés vers un réducteur de 1 à 12. Il n’est pas questionqu’une plus grande facilité aboutisse à une augmentation de la vitesse. Une plusgrande vitesse ne permettrait l’écoulement de la totalité de l’huile.Pour réduire le prix de revient du réducteur, une solution alternative serait à trouverNous prospectons les différents marchés mais nous pensons aussi a des solutions comme par exempledes montages avec des parties de boite de vitesse ou de différentiel de voitures automobiles et autres machinésusagées (voir article suivant).2La vis de pressage (2) : repère 4Cette sorte de vis est appelée vis d’Archimède et encore vis sans fin. Sa rotationentraîne les fruits de la trémie d’approvisionnement vers le cône de pressioncontre lequel les fruits vont s’éclater. C’est une des deux pièces qui pose encoredes problèmes pour sa réalisation et qui prend une bonne part du prix de revientde la machine.La vis (3) est réalisée en matériaux mécano-soudé. Elle se compose d’un tube aux extrémités duquelsont soudés deux embouts.Sur ce tube sont disposéesles spires soudées entre elleset au tube support.L’ensemble doit formerune vis régulière. Pour cefaire, les soudures serontmeulées avec soin et lessurfaces de l’hélice seront3rendues suffisamment régulièrespour permettre le3glissement des fruits écrasés.Après soudage, l’ensemblede la vis doit être placéesur un tour (4) pour en terminer l’usinage. La vis doit être tournée sur toute sa longueur afin que le profilextérieur soit bien cylindrique et s’ajuste correctement au diamètre intérieurdu fourreau.Un outillage spécial est nécessaire pour fabriquer les spires sur place.Pour réaliser une spire, on part d’un disque en métal de 10 mm d’épaisseurpercé en son milieu au diamètre du tube et coupé suivant un de sesrayon. L’anneau ainsi obtenu est alors déformé à la presse et ajusté augabarit désiré.4


5Le cône de réglage (5) : repère 1.65C’est lui, qui, en réglant le passage de sortie destourteaux, va fixer la pression exercée sur les fruits.Il est souvent appelé « cône de pression ».Le cône est tourné (plan en 6). Son tournage ne présentepas de grosses difficultés. Les ateliers possédantune fonderie ont avantage à couler cette pièce.La pièce brute aura des dimensions plus proches dela forme finale. Cela réduit le temps d’usinage mais aussi le gaspillagede matière.Le prix de revient de l’usinage du cône, lors de la dernière estimationdes coûts représentait environ 5% du prix total.7 La figure (7) donne une bonne vision de l’ensembledu réglage du cône.Les 3 colonnes de guidage (18) des ressorts (21)21fixe également le plateau et écrou de réglage (6). L’écrou3 16 17 18 6 5est soudé au plateau, ce qui permettra à la viscommandée par le volant de réglage (5) de faire varierla pression sur le plateau guide ressorts (17). Lesressorts (21) ont pour fonction d’ajuster l’ouverturelaissée par le cône de pression (16) quand se présenteune noix palmiste. Sans ces ressort les noix bloqueraientd’abord le passage des tourteaux avant de bloquerl’ensemble de la machine.Le réglage de la pression est très important: si la pression est trop faible, une partie de l’huile ne serapas extraite et restera dans les tourteaux et si l’on écrase trop les ressorts la machine se bloque.La cage à barreaux (8) : repère 2C’est aussi une pièce maitresse du système. Appelée aussi panier elle sert de« passoire ». Sa fonction est de séparer l’huile du tourteau. Cette dernière s’écouleaux travers des interstices entres les barreaux. L’orientation longitudinaledes barreaux permet un frottement entre les noix de palme sous pression. Sansce frottement la matière risquerait de tourner autour de la vis sans que celle-cin’assure sa progression vers le cône de pression.8La cage est réalisée en mécano-soudé : elle est constituée d’une série de barressoudées entre deux anneaux. Les barres sont réalisées au départ de profils carrésstandards retravaillés pour bien remplir leur fonction. Cette cage en une pièce est une améliorationpar rapport à nos anciens montages avec deux anneaux intermédiaires. Bien dimensionnée, le montageen est facilité et il permet surtout un énorme gain de temps qui était pris pour le réglage des barreaux.9Les volants d’entrainement du réducteur (9) repère 8Ils sont aussi réalisés en mécano-soudés. Les volants sont dimensionnés pourrépondre à deux conditions qui ont toutes deux leur importance. Ils seront facilementmaniables et efficaces. C’est à dire adaptées aux mouvements à fournirpar les utilisateurs avec un bras de levier maximum.Si le bras de levier augmente, c’est à dire que si on augmente la distance entrele centre du volant et la manivelle, plus le bras de levier est grand et plus l’efforttangentiel à fournir aux poignées pour faire tourner l’axe du réducteur serapetit.


10CCTrois couteaux (10) repère 20 sont répartis suivant une même circonférence sur lecorps de presse (repère 1)Les trois couteaux triturent les fruits et facilitent leur pressage et l’extraction del’huile. Cette opération évite aussi que la matière n’adhère aux différentes parties àtraverser. Sans cela la matière tourne avec la vis sans avancer.Les couteaux C sont usinés à partir de vis en acier de dureté élevée pour éviterune usure prématurée. L’extrémité de ces vis est taillée en forme de couteau. Ellessont vissées dans le corps de presse et bloquée par un contre écrou.6N.B. Nous avons essayé de donner tous les aspects susceptibles de vous faire adopter notre machinetout en vous donnant un maximum d’indications pour vous convaincre que sa construction partielle et mêmecomplète est possible dans des régions peu industrialisées. Plus de précisions et tous les plans de cettemachine peuvent vous être fourni par CODEART (voir références en première page).Les deux dernières illustrations donnent des parties qui manque à notre exposé. Elles sont aussi en mécano-soudé11En 11 le corps de presse repère 112En 12 le châssis de presse et une de ses rouesRepères 10 et 12Exemple de la réalisation d’une presse manuelle au Benin (extrait du rapport deHubert Chevalier en mission aux atelier NAM’S archevêché de Cotonou Ouidah-Benin, en date de décembre2010)La mission de M. Hubert Chevalier consistait à former les artisans de NAM’S dans le but de réaliser unepresse basse tension manuelle à partir de plans conçus en Belgique par CODEART. Dans le même temps,il évaluerait un prix de revient pour la fabrication complète de cette machine dans les pays du Sud.Connaissant déjà les machines disponibles ainsi que les compétences et les motivations du personnel, ils’est rapidement concerté avec les responsables du lieu pour décider ce qui serait réalisable dans les atelierset ce qu’il faudrait sous-traiter.Il a fallut trois semaines pour réaliser la machine complète au Benin. Un tableau détaille le temps de réalisationpar pièce et le coût des approvisionnement réalisés en Europe est maintenant à notre disposition..Quelques photos et commentairesTraçage sur une tôle à l’échelle 1du châssis, de façon à pouvoir réglerle compas de traçage au bonangle de découpe des profilésPrésentation avant soudure desdifférents éléments constituant lecorps et la trémieAprès traçage manuel au trusquin,découpe de l’ouverture du tubeconstituant le corps principal à lameuleuse à disque


7A l’issue de la première semaine,voici regroupé les premiers élémentsconstitutifs de la presse,autour de l’équipe qui a participéà la réalisation de la presseReprise après soudure des spiressur le tube, du diamètre extérieurde la vis d’Archimède.Détail de la liaison vis d’ArchimèdearbreDétail de l’ensemble trémie et visd’ArchimèdeUn manchon central a été réaliséchez un fondeur alu. Il sert uniquementà positionner correctement lesbarreaux sur les flasques, de façonà obtenir une cage cylindriqueaprès soudure des barreaux.Les barreaux sont positionnésen respectant l’équerrage parrapport aux flasques.Positionnement et soudure desbarreauxEssais de montage de la partiecompressionRepère du sens de montage de lacage à barreaux par marquage aveccoups de pointeau.Détail de la sortie de la presseEssais avant peinture.Essais de rotation à videPeinture des différents élémentsSaisie quotidienne des temps deréalisation sur tableur


8Réducteurs de vitesse (Fig.1)Le rôle d’un réducteur de vitesse est de transformer un mouvement de rotationd’une certaine vitesse en un même mouvement de vitesse inférieure.Plusieurs systèmes sont utilisés (roues de friction, poulies et courroies ou chaines)mais ce sont les roues dentées, appelées engrenages, qui sont majoritairement utilisées.La transmission du mouvement est plus sûre et sans aucun glissement. Cettetransmission peut se réaliser entre axes parallèles ou axes perpendiculaires et encoreentre des axes faisant entre eux des angles différents mais ce dernier cas est trèsrare dans de simples réducteurs.Fig.1Fig.1Quelques notions sur les engrenages cylindriques à denture droite.A- La forme et le calcul des engrenages vont en partie se baser sur des roues de friction (A)qui donneraient le même rapport de tours dans un même espace. Le cercle primitif d’unengrenage a donc le même diamètre que celui qu’auraient les roues de friction (A,B,C etE). Les puissances que les engrenages sont capables de transmettre sont cependant nettementsupérieures que les capacités des roues à friction.B- Des engrenages peuvent s’engrener sans problèmes, s’ils répondent à quelques conditions:1) le rapport des vitesses de rotation des roues dentées doit être constamment égal à celuides cylindres primitifs correspondants.2) à tout instant, au moins une dent de chaque roue doit être en prise avec une dent de l’autreroue (B et C). Il faut que lorsque deux dents sont sur le point de se quitter, deux autres dentssoient déjà en contact.3) les deux roues doivent pouvoirs tourner dans les deux sens. Le tracé des deux flancs d’unedent doit être symétrique (C, D et E).C- Pour répondre à la première condition, il suffit que le contact entre deux dents en prisepasse, à tout instant, par le point de contact des deux cercles primitifs (C).Sens deRotation- La fabrication des engrenages, se fait avec des cylindres de diamètres supérieures auxdiamètres primitifs dans lesquels on taille les dents de telle sorte que les dents de l’un pénètrentdans les évitements de l’autre (C).DE- Quelques appellations usuelles aux engrenages :Pas circonférentiel p = longueur de l’arc primitif comprenant une dent et un creux ou uneépaisseur e et un intervalle i (D) = circonférence primitive divisée par le nombre de dents= p = π x dp/ Nb de dents.- Module = M = le pas circonférentiel divisé par π (3,14) = p : π. Deux roues qui s’engrènentensemble ont forcément le même pas, donc le même module. Afin de réduire lesoutillages pour tailler les engrenages, une série de modules normaux a été établie. C’est lemodule qui va déterminer toutes les cotes de l’engrenage.- Circonférence de pied ou circonférence intérieure = circonférence qui passe par le pieddes dents ; le diamètre = Di (D).- Circonférence de tête ou circonférence extérieure = circonférence passant par le sommetdes dents ; le diamètre = De (D).- L’épaisseur de la dent e va dépendre du choix du pas et donc du module. Sa déterminationdoit tenir compte de l’effort à transmettre.- Hauteur de dent = h = différence entre le rayon extérieur et le rayon intérieure = 2,25 M.Elle comprend à l’extérieur du cercle primitif: la saillie s = M et à l’intérieur: le creux t =1,25 M (D).- Longueur de la dent L va dépendre de la matière employée pour fabriquer la roue (E).- Profil de la dent (odontoïde) C’est sur le tracé par développement de cercle que reposetoutes les techniques modernes de la taille des engrenages (E).Remarque : la roue entrainée (menée) tourne toujours dans le sens contraire de la rouequi entraine (menante).


A - REDUCTEURS DE VITESSE AVEC AXES PARALLELES ENTRE EUX9Ce qui se passe dans un réducteur tel que celui de la (Fig.2)Fig.2Si le petit engrenage (pignon) a 17 dents et le grand (la roue) a 51 dents, chaquerotation d’un tour du pignon entrainera une rotation de la roue équivalente à 17dents soit un tiers de tours. Il faudra alors trois tours de pignon pour un tour completde la roue. Quand le pignon se trouve sur l’arbre moteur nous sommes en présenced’un réducteur dans un rapport de 3 à 1.Dans le cas où c’est la roue qui se trouve sur l’axe moteur, nous sommes en présenced’un élévateur de vitesse dans un même rapport de 3 à 1; un tour de rouedonne trois tours de pignon.Rapport entre nombre de dents et nombre de toursNous observons qu’il existe un rapport entre le nombre de dents d’une roue et son nombre de tours etdés lors une formule peut être établie pour répondre aux différentes demandes.Dans la (Fig.2) que la roue a 3x + de dents et tourne 3 x - vite. Si Nd 1 et Nd 2 = nombre de dents desengrenages et Nt 1 et Nt 2 leur nombre de tours nous pouvons écrire : Nd 1 x Nt 1 = Nd 2 x Nt 2 en effet 17x 60 = 51 x 20 1020 = 1020.PROBLEMES QUI PEUVENT SE POSER :a) On connaît la vitesse (60 tours par minute) de l’arbre moteur sur lequel est fixé le pignon (roue menante= 17 dents) et la vitesse à laquelle doit tourner l’arbre de la machine (20 T/m). Quel sera le nombrede dents que devra comporter la roue à entrainer (roue menée) ?Solution : Nd 1 x Nt 1 = Nd 2 x Nt 2 ↔ 17 x 60 = Nd 2 x 20 ↔ Nd 2 = 1020 : 20 = 51 dentsb) L’arbre moteur tourne à 300 tours/minute. Je possède un pignon de 25 dents et une roue de 100dents. A quelle vitesse pourrais-je entrainer ma machine?Solution : Nd 1 x Nt 1 = Nd 2 x Nt 2 ↔ 25 x 300 = 100 x Nt 2 ↔ Nt 2 = 7500 : 100 = 75 t/mN.B. On appelle la raison « r » le coefficient de réduction ou d’augmentation.r = nb de dents de la roue menante divisé par le Nb de dents de la roue menée mais aussir = Vitesse de la roue menée divisée par la vitesse de la roue menante.Autres réducteurs à axes parallèlesDBCFig.3A1 - Un train d’engrenages (Fig. 3) est parfois nécessaire pour desraisons d’encombrement. En pratique, un rapport de réduction oud’élévation entre 2 engrenages n’excède pas 10.Ici les roues D et B sont entrainées (menés) tandis que A et C sontdes pignons qui entrainent (menants).Ce train d’engrenages va nous permettre de donner un exemple decalcul de la réduction ou de la raison du changement de vitesse.Données: roues de 12d, 36d, 15d et 30d; Vitesse de A = 60 t/m.Quelle sera la vitesse de D?Solution A 12 dents et 60 tours/minute; B 36d = 3 x + de dents donc trois x - vite ou 60 : 3 = 20 t/mpour B et C calée sue un même axe. D 30d = 2 x + de dents que C donc D tournera 2 x - vite.Vitesse finale: 20 t/m : 2 = 10 tours/minute. Nous sommes en présence d’un réducteur de 6 à 1.Formule générale :r = produit des roues menantes sur le produit des roues menées.r = (A x C) : (B x C) = (12 x 15) : (36 x 30) = 180 : 1080 = 1/62 - Axes parallèles et engranges à denture hélicoïdale (Fig.4)Les roues à dentures hélicoïdale assurent un fonctionnement doux, silencieux et exemptde vibrations du fait que l’engrênement des dents est progressif et qu’un plus grandnombre de dents est simultanément en contact. Cela permet aussi la transmission d’effortsplus importants. En contre partie ce type de denture engendre un effort axial dontl’intensité dépend de l’angle d’inclinaison de denture. Les roulements ou les paliers doiventêtre adaptés pour reprendre cet effort.Fig.4


10Notions supplémentaire pour les engrenages à denture hélicoïdaleFG- Une roue hélicoïdale à axe parallèle à denture inclinée à droite s'engrène avec uneroue hélicoïdale à axe parallèle à denture inclinée à gauche comportant le même angled'inclinaison (F). Ce dernier n'est pas standardisé: il peut varier d'un constructeur àl'autre ou d'une utilisation à l'autre.- Les valeurs importantes pour calculer et réaliser ce type d’engrenages sont : le diamètreprimitif dp, le nombre de dents Nd, le module réelle Mr, l’angle d’inclinaisondes hélices α (G)- Le Module apparent (qui serait celui si la denture était droite) est = dp : Nd(diamètre primitif par le nombre de dents).- Le module réel = Ma x cos α = Mr d’où cos α = Mr : Ma- L’angle α, c’est l’angle d’inclinaison des hélices primitives avec les génératrices ducylindre primitif (G).- Tout comme pour les roues à denture droite toutes les dimensions nécessaire pourle taillage se fixent en fonction du module mais ici c’est en fonction du module réel.- Comme pour les dentures droites, le rapport des vitesses de rotation est égal aurapport inverse entre les nombres de dents et c’est aussi la même chose pour le sensde rotation : la roues menée tourne dans le sens opposé de la roue menante.3 - axes parallèles et roues à dentures en chevrons.Une denture en chevrons (Fig.5), ou denture « Citroen», est composée dedeux dentures hélicoïdales mises en opposition de manière à annuler l’effortaxial. Bien que séduisant du point de vue théorique, ce type de denture est,en pratique, compliqué à réaliser car le profil n'est pas dégageant à l'intersectiondes deux hélices. Il est de ce fait cher à réaliser. Les dentures en chevronsne sont utilisées que dans l’industrie lourde. Dans ce cas, il s’agit dedeux engrenages à hélices contraires associés et non de pignons monoblocs.Fig.5B - REDUCTEURS AVEC AXES PERPENDICULAIRES ENTRE EUXFig.61 - Avec roues à dentures hélicoïdales (Fig.6)Quand deux roues à denture hélicoïdale sont employées pour transmettre un mouvemententre deux axes se trouvant dans des plans différents, les inclinaisons deshélices seront toutes deux à droites ou toutes deux à gauche et leur angle est complémentaire.Dans les cas d’axes perpendiculaires entre eux, afin d’obtenir unengrènement correct, l’angle des dentures de deux roues est identique et est égal à45° tandis que c’est le pas réel et le module réel , qui sont pris en considérationpour tous les calculs.2 - Avec roues coniques à denture droite (Fig.7)Pour assurer un mouvement entre deux arbres perpendiculaires à l’aide deroues coniques, seule la denture droite convient. Le calcul de tels engrenages Fig.7est complexe et nécessite un trop long développement pour le cadre de ces informationsaussi nous nous contenterons de quelques points essentiels.Malgré leur conicité, les roues doivent assurer un rapport de vitesse rigoureusementconstant et régulier d’où la nécessité d’obtenir des dents qui vont ens’amincissant à mesure qu’on s’approche du sommet du cône.Le taillage précis est difficile à réaliser. En raison du glissement dû auxpoussées axiales le long des surfaces coniques, l’usure est inégale et le fonctionnement devient deplus en plus bruyant.


113 - Roue et vis sans fin (Fig.8)Le système roue et vis sans fin comprend essentiellement une vis, à un ou plusieursfilets, qui engrènent avec les dents d’une roue dont l’axe est habituellementperpendiculaire à celui de la vis. Pour engrener les filets qui sont nécessairementinclinés par rapport à l’axe de la vis, les dents doivent être inclinés parrapport à l’axe de la roue. L’assemblage des deux peut être considéré comme uncas particulier des engrenages hélicoïdaux. La vis est alors assimilable à un pignondont le nombre de dents est égal aux nombre de filets par pas de la vis. Lerapport des vitesses de rotations = rapport inverse du nombre de dents.Fig.8Exemple Vis: 2 filets par pas; roue dentée 60 dents. Rapport 2/60 = 1/30L’arbre de la roue tourne 30 fois moins vite que celui de la vis.Dans la pratique, c’est généralement la vis qui est motrice, Le système permettra donc une très granderéduction de vitesse et donc une réduction des efforts dans une même proportion.Plus la vis comportera de filets et plus le système sera souple.N.B.1 - La fabrication des engrenages relève d’une technologie spécifique et demande un outillage particulierqui n’est pas à la porté financière de beaucoup de petits artisans.2 - L’information apportée par cet article devrait vous donner la possibilité bien maîtriser le choix etl’utilisation des engrenages.3 - L’exposé est insuffisant pour vous permettre de dessiner et de calculer un engrenage, des ouvragesspécialisés existent à cet effet.4 - Nous n’avons donné aucune explication sur le choix du module de la dent en fonction de l’effortqu’elle devra subir ; le calcul n’est pas simple et ne serait d’aucune utilité pour la suite. Toutes rouesdentées, pignons ou vis sans fin récupérées dans des carcasses d’automobiles ou de machines-outilssont calculées pour subir des efforts plus importants que ceux qui leur seraient demandés dans le cadrede notre presse manuelle.5 -Le but de l’article est de donner une suite à l’idée de rechercher un prix de revient plus bas suggérépour le réducteur de vitesse (revoir page 4).Où trouver les roues et pignons permettent d’envisager un montage de réducteur?Fig.9Fig.10.( Fig.9) Démonter une boite de vitesse d’automobiletelle que celle-ci va permettre de récupérer quelquesroues dentées.(fig.10) Récupérer les pignon conique d’un différentielde voiture est très utile pour réaliser unréducteur avec axes perpendiculaires entre eux


12Fig.11Fig.12La Fig 11 montre l’ensemble des engrenages contenu dans une automobile « Citroën » de type Ami6, Ami 8 et AK-B produites dans les années 1970.Sur la Fig.12 nous voyons l’ensemble des mécanismes nécessaires pour assurer l’automaticité destrois chariots. Notons qu’il y encore des roues dentées dans une boite de vitesse qui assure la rotationde la broche.Fig.14Fig.15Fig.13La Fig.13 représente l’ensemble des engrenages et pignons d’un tour; en 2, boite de vitesse de labroche; en 3 , le harnais qui est un réducteur de vitesse; en 4, 6 et 7 les différents stables pour embrayeret régler la vitesse vis-mère (8) et de la tringle de chariotage (9).En Fig.14 et 15, le vérin signale l’importance qu’il donne à la vis sans fin. Ces applications étalentses similitudes avec les réducteurs.Les engrenages et pignons sont largement présents dans bon un nombre de mécanismes d’engins oude machines qui ne sont plus en état de marche. Même si certains ont perdu des dents les autres sontrécupérables pour toutes autres utilisation; c’est souvent les pièces les plus solides de l’ensemble. Uneseule condition dans toute combinaison, chaque roue menante doit avoir le même module que saroue menée .


13ÉlectricitéLA PRATIQUE DES MOTEURS ELECTRIQUESGénéralitésUn moteur électrique est un dispositif qui permet la transformation d’une énergie électrique en travailou énergie mécanique.Dans un générateur de courant, c’est l’inverse qui se passe: on transforme de l’énergie mécanique enénergie électrique.Le lien qui permet cette transformation, dans un sens comme dans l’autre, est le magnétisme. À quelquesdétails près, les machines qui servent à la production d’énergie électrique peuvent retransformercette énergie en énergie mécanique.N.B. La qualité des matériaux, la recherche et les techniques de fabrication pour réaliser une machinetournante ont énormément progressé et nous laisse supposer que pour chaque besoin il existe certainementun moteur qui se rapproche de l’idéal. Hélas, cette possibilité de choix n’est pas accessible à tous.Mondialement pour fabriquer un moteur, le déséquilibre est trop grand, tant au niveau disponibilitédes matériaux, des infrastructures et des connaissances techniques. Les possibilités financières que nécessitel’acquisition des derniers progrès de la technique est le plus gros des handicaps.Compte tenu de chaque situation et du matériel accessible, la bonne solution sera celle qui permettraun accroissement constant des productions et une réduction de la pénibilité des tâche. Avec quelquesastuces, des moteurs classiques, moins onéreux, seront souvent les seules solutions pour de nombreuxartisans.La forme du courant, ses possibilités de tension et d’intensité seront les premières contraintes pour ladétermination du choix d’un moteur.Les sources de courant alimentant les moteurs sont le plus souvent de trois types: courant continu,courant alternatif monophasé et courant alternatif triphasé. Quand on peut compter sur un réseau solidede distribution multi-tensions alternatives (par ex:380/220 ou 400/130), toutes les solutions pourront êtreenvisagées; les progrès de la technologie permettent de transformer aisément du courant alternatif etd’en faire du courant continu.Nous limiterons notre entretien à un survol des moteurs courants et les plus employés industriellement.Nous nous attacherons à quelques descriptions indispensable pour leur bonne utilisation.Les principes magnétiques qui régissent leur fonctionnement nécessitent de longues explications dontnous nous passerons par soucis d’efficacité sans pourtant nier qu’une connaissance plus approfondien’est jamais inutile pour une bonne gestion des difficultés de raccordement ou lors de pannes.


14Les moteurs courant continuLes parties principalesFig.15La Fig.1donne une vue éclatée d’un moteur en courant continu et devrait permettre d’effectuersans difficulté le remontage mécanique de ce type de moteur. Les deux flasques (3) avec leur palier àroulement nous montre le soin apporté à la rotation.Fig.2ISRCLa Fig.2 montre au travers d’un dessin les parties indispensables qui permettentau moteur de fonctionner suivant les lois de l’électromagnétisme. La partiestatique (le stator S) sur laquelle est imbriquée l’inducteur I (1 Fig.1).Alimenté, l’inducteur installe un Nord et un Sud. La partie tournante ou rotorR dans laquelle sont logées des bobines créatrices de magnétisme qui, enréagissant au champ magnétique venant du stator provoque sa rotation. Cetensemble rotatif est aussi appelé: l’induit (2 Fig.1)Pour permettre aux pôles du stator d’attirer et ensuite repousser les pôles durotor, l’alimentation des bobines de ce dernier doit s’inverser tous les demitours.Le dispositif, collecteur/balais C (5 et 4 Fig.1), Fig.3 et Fig.4. permetce changement.A Pour obtenir un meilleur rendement et éviter les à-coups dans la rotation leFig.3rotor comprendra plusieurs bobines (Fig.3) qui seront isolées les unes des autres. À la Fig.3 il n’y a pas de connexion entre les fils au point A ). Le collecteurest découpé en un nombre de lamelles équivalent au double du nombrede bobines; une lamelle pour chaque fil.Les balais (4 Fig.1) et Fig.4 amenant le courant de laCsource doivent assurer un bon contact électrique avecFig.4le collecteur. Le choix des matériaux pour la fabricationdu collecteur et des balais est important, l’usurepar frottement, sera un des facteurs qui occasionnent le plus de pannes.Les pièces métalliques subissant unchamps magnétique variable, doivent être feuilletées comme lemontre la Fig.5. Cela évite un échauffement produit par courant defoucault. Un nombre d’encoches est prévu à la périphérie des tôlesqui composent le rotor pour loger les bobines (2 par bobine).Fig.5Dans la Fig.1, les bobines de l’inducteur sont reliées avec celles del’induit. La manière dont ces liaisons sont effectuées, détermine lescaractéristiques des moteurs courant continu.Dans la Fig.2, le courant venant par la borne d’alimentation K 1 passe dans les bobinages par le balaiA du collecteur et passe dans l’induit pour ressortir par le balai B et ensuite alimenter les deuxbobinages de l’inducteur et retourner à la source par K 2 . Ce montage est propre à la machine appeléemoteur série.


Fig.6La Fig.6 donne schématiquement les principaux montagesA B C existant dans les connexions entre les inducteurs et les induits.En 6A, nous venons tout juste d’en parler, c’est le moteursérie. Dans 6B, le moteur shunt ou parallèle, les bobinagesde l’induit (rotor) sont placés en parallèle sur les bobinagesinducteurs (stator) tandis qu’en 6C le moteur compound combine les deux montages dansune seule machine.Les bobines excitatrices placées en série (inducteur) sont réalisées en fil de section importantealors que celles qui sont montées en parallèle se compose d’un plus grand nombre de spires en filplus fin.UtilisationL'avantage principal des machines à courant continu réside dans leur adaptation facile à desmoyens relativement simples permettant de régler ou de faire varier leur vitesse, leur couple et leursens de rotation.Le moteur série a un couple de démarrage élevé mais il s’emballe à vide et ralenti fortement encharge. Il est surtout utilisé pour des engins de traction et de levage.Le moteur shunt a une vitesse pratiquement constante quand la charge varie. La vitesse est ajustéeà la valeur désirée à l’aide d’un rhéostat de champ. Les moteurs shunt ont été très employés.Le moteur compound (à flux additionnel) a un couple de démarrage supérieur à celui des moteursshunts, mais sa vitesse baisse en charge; Il convient plus spécifiquement pour la commande desappareils à grande inertie et dans les cas de démarrages fréquents.Le principal défaut de la machine à courant continu réside dans l'ensemble balais/collecteur rotatifqui s’encrasse et s’use donnant des risques de mauvais contacts et de court-circuit entre les lamelles.De plus ce dispositif n’est pas simple à réaliser. Un autre problème limite les vitesses d'utilisation deces moteurs lorsque le rotor est bobiné. A vitesse élevée, c'est la force centrifuge qui finit par casserles liens qui assurent le bon maintien des bobines et la tenue de l’ensemble des spires.15Les moteurs courant alternatifIls sont très répandus dans les pays qui disposent de toutes les possibilités en alimentation d’énergieélectrique. Grâce aux progrès des technologies électroniques, ils ont pris l’ascendant sur les moteursà courant continu que l’on disaient irremplaçables dans des domaines spécifiques.Comme déjà dit plus haut, le nombre de moteurs différents pour des applications spécifiques esténorme aussi nous limiterons notre propos aux seules machines les plus utilisables et accessibles auxartisans ruraux.En alternatif ont fait une différence entre les moteurs triphasés et les moteurs monophasés. Pour lacompréhension générale, il est plus logique de commencer par expliquer le moteur triphasé.Fig.1 Fig.2 Fig.3Le moteur triphaséPrincipe de fonctionnement simplifiéSi à l’aide d’une chignole nous faisons tourner, autour d’une aiguille aimantée, un aimant en fer àcheval (Fig1), nous observons que l’aiguille va tourner au même rythme que l’aimant. Par sa rota-


16tion, l’aimant crée un champ tournant qui entraîne l’aiguille; les polarités de nom contraire voulantrester liées. C’est sur ce principe que tourne les moteurs synchrones.Dans la Fig.2, un disque de cuivre, monté libre sur le même axe que l’aimant est entraîné par l’aimantet tourne. Le motif de cette rotation se trouve dans le fait que le champs magnétique tournant,induit un courant de Foucauld. Suivant une autre loi du magnétisme le courant dans le disque s’opposeà la cause qui la fait naître. Comme ce courrant induit ne peut empêcher l’aimant de tourner, ledisque sera entraîné dans la rotation. En aucun cas le disque ne peut atteindre la vitesse du champssinon il y aurait suppression du phénomène qui est à l’origine des courants induits.Remplaçons l’aimant par le montage de trois électroaimants dont les bobines, décalées de 120°(Fig.3 et 4), sont alimentées par du courant triphasé. Nous créons un champ magnétique tournantparce que la valeur du magnétisme est en rapport directe avec le sens du courant et avec son intensité.Que ce soit une aiguille aimantée ou un disque en matériau conducteur, l’un comme l’autre suivrale champs tournant. Sans la réaction due au courant induit, le champs se déplace à la vitesse du synchronisme.Pour un courant de 50 Hertz (Hz), (50 période par seconde), la vitesse de synchronismeest de 50 x 60 = 3000 tours par minute. Si l’on double le nombre de bobines la vitesse sera diviséepar 2 (1500t/m); si l’on triple le nombre de bobine, la vitesse sera divisée par 3 (1000t/m); etc….Moteurs asynchrones triphasésFig.4Les moteurs asynchrones représentent au moins 80%des moteurs électriquesutilisés couramment; cela est dû, en grande partie , à leur facilitéde construction.1- Moteur à cage (Fig.5)Fig.5En partant de ce qui a été brièvement expliqué plus haut, on fait tournerle rotor. Le plus simple des rotors se présente sous l’aspect d’uneFig.6cage (Fig 6) composée de barres longitudinales en cuivre ou en aluminiumréunies à chaque extrémité par un anneau d’un même matériauconducteur.Le rotor que l’on appelle aussi induit est un long cylindre constitué detôles empilées, isolées sur leurs faces afin de diminuer les courants deFoucault. Des rainures sont taillées sur la longueur pour recevoir les barres quiforment la cage(Fig. de 5 à 7).Le stator est aussi formé d’un grand nombre de tôles fines. Ce bloc est évidé Fig.7au centre par un trou cylindrique de diamètre légèrement supérieure à celui durotor. Des rainures sont prévues le long de cet alésage pour loger les bobinagesinducteurs (Fig.5 et 7).Le stator est enveloppé par une carcasse relativement lourde (souvent en fon-


te). Les ailettes de refroidissement sur la carcasse (Fig.5 et 7) sont importantes;tout comme le ventilateur, elles servent à refroidir le moteur et ainsiFig.8contribuer à sa bonne santé.N.B. a) Pour que le couple moteur soit régulier les conducteurs dans le rotorsont légèrement inclinés par rapport à l’axe (Fig.8).b) A l’instant du départ, lorsque le moteur est à l’arrêt, le champ tournantpivote autour des barres du rotor court-circuitées à chaque extrémité par un anneau. Un courantmaximum va les parcourir, ce qui nécessitera un courant très intense au départ dans le stator. Cecourant ne dure que le temps du démarrage.Pour démarrer les petits moteurs, dont la puissance ne dépasse pas 1 CV, il n’y a pas de précautionsspéciales à prendre, par contre si la puissance dépasse cette valeur, le démarrage reste un problèmequi peut recevoir, entre autres, deux solutions facilement accessibles:1– si le moteur démarre à vide ou avec une faible charge, alors l’installation ne subit qu’une surchargemomentanée, il suffit de placer un démarreur étoile triangle (nous en parlerons dans un prochainnuméro).2 - si on exige un couple de démarrage élevé ou si on est limité par l’intensité disponible, on faitappel aux moteurs à rotor bobinés.17Fig.9Fig.102 - Moteur à rotor bobiné (Fig.9)Le stator est en tout point semblable au stator d’un moteur à cage.Le rotor est très différent. C’est aussi un cylindre formé de tôles empilées, qui comporte des rainuresmais où les barres de cuivre sont remplacées par trois bobinages couplés en étoile (Fig.9)ouen triangle. Les extrémités libres des bobinages sont connectées chacune à une bague en matériauconducteur, isolée de l’axe du rotor et isolée entre elles. Chacune destrois bagues, par l’intermédiaire de balais sont raccordées aux trois bornesd’un rhéostat de démarrage (Fig.10).Pour réduire au maximum l’intensité absorbée au démarrage, il faut unrotor le plus résistant possible tandis que pendant le fonctionnent normalFig.11 la plus faible résistance est souhaitée. Par l’introduction du rhéostat, danssa position de départ, on intercale une résistance en série avec chacunedes bobines; cela augmente de 10 à 15 fois la résistance totale du circuit.Lorsque le moteur atteint une certaine vitesse, on manœuvre le rhéostat(fig.11) dans le sens de la flèche pour l’amener sur la dernière position.


18Dans cette dernière position les bobinages sont court-circuités (= à zéro Ώ).A l’arrêt du moteur, il ne faudra pas oublier de ramener le rhéostat à sa position de départ. Dans lesgros moteurs un dispositif de sécurité empêche d’enclencher si le rhéostat n’est pas en position de départ.Jusqu'à l'avènement de l'électronique de puissance, la machine asynchrone a longtemps était concurrencéepar la machine synchrone dans les domaines de fortes puissances, . Actuellement, la machineasynchrone est utilisée dans pratiquement toutes les applications notamment dans les transports(métro, trains, propulsion des navires), dans l'industrie (machines outils), dans l'électroménager, etc.Des moteurs monophasés alternatifs sont aussi très utilisés pour les plus faibles puissances. Nous enparlerons dans des prochains journaux.Plaques d’identités et raccordements des moteurs triphasésLecture de quelques plaques d’identitésFabrication : LS Leroy Somer / MOT.3~ : moteur pour triphasé alternatif/ LS : Fabrication en série / 80 hauteur de l’axe / L symbole du carter /P1T indice d’imprégnation / N°734570 numéro de la série du moteur / 002 N°d’ordre dans la série / Kg 9 masse du moteur / IP 55 indice de protection/ I cl. F classe d’imprégnation F / 40°C température maxi de fonctionnement.En pratique :Beaucoup de ces indications de la partie supérieure de la plaque d’identité donnent les qualités d’isolementet de protection du moteur ainsi que des repères en cas de remplacement de certaines pièces. Poursa bonne utilisation trois données sont importantes : la hauteur d’axe, la masse et la température d’utilisation.La partie inférieure donne les possibilités électriques du moteur triphasé.Dans le moteur analysé, l’isolation est la section des fils de bobinages sont calculées pour fonctionnersous six tensions différentes. Suivant les régions, les réseaux triphasés les plus courants peuvent se présentersous des tensions quelque peu différentes et si les écarts sont faible, les appareils sont construitspour laisser passer la plus forte des intensités et isolés pour subir la plus forte des tensions indiquées.RappelDans un réseau d’alimentation triphasé deux tensions sont disponibles.Ex: 220/380 - entre phase et neutre (0R; 0S; 0T) Montage triangle ∆ = 220 Ventre deux phases (RS; RT; ST) Montage étoile Υ = 380 V =220 V x 1732Puissance électrique nécessaire en triphasé :en ∆ - 1,732 x U x I x cos φ = 1,732 x 220 x 3,3 x 0,86 = 1081w = 1,081Kwen Υ -1,732 x 380 x 1,9 x 0,86 = 1075w = 1,075Kw(voir info technique N°11 et 12 )Les indications de la partie inférieure donnent les caractéristiquesde fonctionnement du moteur suivant la tension et le type de raccordement choisi.Col 1 - V ∆ Υ :tension disponible et type de raccordement à réaliserCol 2 - Hz 50 : principalement 50 ou 60 Hz. Plus grande est la fréquence et plus l’impédance (la résistancedans le cas de l’alternatif) est grande et plus faible sera l’intensité. La plupart des moteurs sont calculéslargement pour ne pas souffrir par la faible différence qui existerait si un moteur de 50 Hz est placésous 60 Hz mais la puissance serait plus faible.Col 3 - min -1 2780 ou 2800 ou 2825 : nombre de tours par minute, indique la vitesse du rotor. Ici la vitessedu synchronisme est 1500 t/m. Le glissement diminue avec l’augmentation de tension.Col 4 - 0,75 KW: puissance utile délivrée par l’arbre moteur.Col 5 - cos φ 0,86 ou 0,83 ou 0,80: plus faible quant la tension est plus grande.Col 6 - 3,3 A en ∆, 1,9 en Υ: proportion inverse mais de valeur identique que celle des tensions.


Une plaque signalétique devrait principalement donner les caractéristiques indispensables pour unebonne utilisation du moteur. Certains y ajoutent des données pour bien identifiés le type et la série dumoteur en vue du remplacement de pièces. Nous avons analysé une plaque qui donne beaucoup dedétails et nous avons fait notre possible pour les expliquer. Malheureusement nous ne pouvons pasparler de plaque modèle car tous les fabricants ne précisent pas toujours les mêmes choses et ne lesdisposent pas de la même façon.Dans les quelques plaques qui vont suivre, nous nous limiterons à faire ressortir les détails nécessairespour un bon raccordement et une bonne utilisation électrique du moteur.P2Moteur ACEC - Courant 3~ alternatif triphasé - Puissance 3/4 KW - en ∆ 220Volts / en Υ 380 Volts - en ∆ 2,80 Ampères / en Υ 1,62 ampères - Facteur depuissance cos φ = 0,74 - Fréquence 50 Hz - Vitesse 1430 t/min.19P1P1P3Moteur SIEMENS-SCHUCKERT - 220/380V ∆Υ (220V en ∆ et 380 en Υ)- 1,15/0,65A (1,15 en ∆ et 0,65 en Υ) - Puissance 0,2 KW - Facteur depuissance cos φ = 0,75 - Vitesse 880 t/min - Fréquence 50 Hz .P4Moteur SCHORCH - Courant 3~ alternatif triphasé - ∆Υ 220/380V -6,65/3,85A - Puissance 1,8 KW - cos φ = 0,8 - Vitesse 960 t/min - fréquence50 Hz.P5Moteur LEROY SOMER - Puissance 1,5 KW - cos φ = 0,78 - Rendementrdt% 76 - ∆ 230V - Υ 400V - 6,65A (∆) - 3,84 (Υ) - Vitesse 1440 t/min -Température ambiante amb ce °C 40 - fréquence 50 Hz - ph 3 (triphasé)Constatations:-Dans toutes ces plaques les données électriques pour le raccordement sont suffisantes (choix desconducteurs et type des connexions). On peut cependant regretter que la température maximale du localoù le moteur sera utilisé n’apparaît pas sur les plaques 2, 3 et 4. Celle-ci détermine la limite de températureexigée pour la bonne tenue du moteur et principalement des isolants.- Seule la plaque 5 parle de rendement (rdt). Le rendement et le rapport entre la puissance utile sur l’arbredu moteur et la puissance électrique active nécessaire.- D’autres caractéristiques apparaissent sur certains moteurs mais sont surtout utiles pour un choix judicieuxdu moteur. C’est donc dans un catalogue à consulter avant l’achat qu’il est le plus important detrouver ces informations. C’est le cas pour la hauteur de l’axe du rotor, pour le poids du moteur, etc..;elles se trouvaient sur la plaque 1. A la réception du moteur, ces indications manquantes sont faciles àdéterminer ou à contrôler.


20Raccordement des moteurs triphasés asynchronesLa plaque signalétique d’un moteur asynchrone précise toujours une ou deux tension de fonctionnement(220/380 - 230/400V - 240/415V - 400/690V etc…).La plus petite valeur indiquée est la tension nominale (acceptée) pour un enroulement du moteur.La figure représente la plaqueà bornes d’un moteurtriphasé. Les bornes peuventêtre repérées différemmentou pas du tout.Raccordement d’un moteur sous une alimentation 230/400VRemarquer comment cesbornes sont connectées autrois bobines qui composentl’inducteur (le stator). C’esttrès important pour comprendrecomment il faut raccorder le moteur.Sous 230V : (montage triangle) sortie d’unebobine avec l’entré de la suivante.1 2Sous 400V: (montage étoile) les trois sortiessont connectées ensemble.65En 1: schéma théorique.En 2: ce qui doit être réalisé.En 3: 3 connexion entre 2bornes verticales.En 4 : les connexions réellesétablies entre les bobines.4En 5 : schéma théorique.En 6 : ce qui doit être réalisé.En 7: les trois bornes inférieuressont raccordées entreelles.En 8 : connexions réellesétablies entre les bobines.837NB: pour que la troisième barrettede connexion ne s’égarepas, mettez la en double avecune des deux autres.Étant un mélange d’électricité et de mécanique ils demandent un minimum de surveillance et d’entretien. A part cela, laplupart des moteurs électriques utilisés dans les normes de tension, de puissance et de chaleur sont increvables. Au niveau del’électricité, outre la température ambiante il faut impérativement le protéger de l’humidité et plus encore de l’eau. Surprit parune inondation un moteur au travail est rapidement mis hors d’usage et définitivement. S’il était au repos, une longue périodede séchage peut, peut-être , le sauver.Mécaniquement, il faudra veiller à le mettre à l’abri de trop de poussières, sciures, etc qui risque des’incruster et alors handicaper les roulement et le ventilateur de refroidissement. Ne pas oublier quetout mouvement mécanique demande un graissage régulier.(suite dans de prochains numéros)


INDEXListe des articles parus dans les 12 premiers numéros de l’<strong>Info</strong> <strong>Tec</strong>hniqueN°1 Avril 20061.Un maillon manquant.2. Notre priorité. L’huile de palme. - L’énergie hydraulique.3. Spots techniques. Affûtage des outils. - Trempe et revenu.4. Machines récupérées en Europe.5. Nouvelles brèves. Production de kiweat et visite de Monsieur Edding Vllon. - Passage de MonsieurKudu chez CODEAR.N°2 Septembre 20061. Le développement durable2. La conservation des aliments par la stérilisation.3. L’eau dans les pays du sud. - Pompe à godets - Creusement d’un puits.4. Les outils de tour. - choix de la matière - à titre indicatif: quelques prix pratiqués en Europe.5. Nouvelles CODEART: avancées dans le secteur de la transformation de l’huile de palme; où en sommesnous au niveau de la production d’énergie?N°3 Février 20071. Diversifier… Pourquoi et comment?2. Notre priorité: l’énergie. L’huile végétale: l’huile de palme, utilisation, extraction, filtrage.3. les outils de tournage. Formes, angles et fixation.4.fraises (outils). Des indications de prix.5. Râpe à manioc. Une réalisation, un projet.21N°4 Juin 20071. L’huile végétale. Une solution pour les problèmes d’énergie et de développement.2. Collaboration. Un artisan congolais et CODEART travaille ensemble à la mise au point de la presseà noix palmiste.3. Sécurité. Prévenir et maîtriser l’incendie. Utilisation d’un extincteur.4. L’eau. Conditions pour être une énergie valable.5. Presse à manioc. Projets de réalisations économiques.6. un sol correct pour l’atelier. Suggestions, conseils et un exemple pour la mise en œuvre d’unbéton.N°5 Novembre 20071. Ressusciter le cassave, pain des tropiques: l’aide de la technologie.2. Fabrication de kiweats au Pérou:une collaboration de CODEART.3. Pour nourrir l’imagination: une aide pour répondre ou penser des projets.4. Projets de ponts au AECP: diversifier la production et améliorer l’infrastructure du pays.5. Domestiquer l’électricité: décharges électriques et sécurité.6. L’huile de palme: mission au Togo.N°6 Mars 20081. CODEART et l’huile de Palme. Position et technique d’investigation.2. Bélier hydraulique. L’eau pompée grâce à sa propre énergie.3. tournage conique. Des exemples concrets.4. Connaître l’électricité pour l’approcher en toute sécurité.5. Nourrir l’imagination. Suggestions pour de futurs projets.6. Trucs et astuces.


N°7 Septembre 20081.Une technologie intermédiaire. Des outils et des méthodes de développement adaptés.2. Une presse hydraulique de 40 T.3. Énergie: le jatropha. Origine, principales caractéristiques, utilisation, extraction, résultats.4. Énergie: la turbine JLAKit. Utilisation des faibles potentiels hydrauliques. Caractéristiques, descriptionset explications. Divers moyens pour en faire l’acquisition.5. Le tournage conique. (suite) Premières formules pour résoudre les triangles rectangles.6. Électricité:les grandeurs usuelles. Intensité, tension, résistance, travail et puissance.7. 20 ans, prenons le temps de marquer l’événement.N°8 Décembre 20081. Les 20 ans de CODEART et présentation de son large répertoire de travaux et derecherches.2. Appareils de mesure électriques.3. Des applications du triangle rectangle.4. Actualités codeart.N°9 Juin 20091. Objectif du journal.2. Fabrication d’une brouette de chantier.3. Les bras de levier. Calcul et exemples d’utilisation.4. Kits de mesures d’acidité d’une huile. Explication et exemples d’utilisation.5. La canne à sucre. Généralités et pressage.6. Utilisation d’un multimètre. Comme voltmètre, ampèremètre et ohmmètre. Les utilisations.7. Filetage et taraudage manuels des métaux.N°10 Décembre 20091. Production de chaleur et cuisson.2. Principales formes du courant électrique. Principales caractéristiques du courant continu.3. Pliage de la tôle.4. La soudure à l’arc.5. La guillotine à cassave. Une amélioration pour la filière manioc.6. Logistique Sans Frontière.22N°11 Juin 20101. Les problèmes de cuisson dans la transformation de la canne à sucre.2. Électricité. Le courant alternatif.3. La soudure. Les brasages.4. Fabrication d’un casse roches.5. Solidarité active face aux malheurs encourus par les Haïtiens.N°12 Décembre 20101. Fabrication et installation de générateurs électriques fonctionnant à l’huile combustibleet de presses pour produire ce combustible.2. principales notions sur le moteur DIESEL.3. Le courant électrique triphasé.

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