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De nouvelles lignes directrices à implanter au Québec - Réseau ...

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septembre 2010Le journal des professionnels en santé respir atoireOXYGÉNOTHÉRAPIE À DOMICILE<strong>De</strong> <strong>nouvelles</strong> <strong>lignes</strong> <strong>directrices</strong><strong>à</strong> <strong>implanter</strong> <strong>au</strong> <strong>Québec</strong>Diane N<strong>au</strong>ltConseillère clinicienne en soins infirmiersService régional de soins <strong>à</strong> domicile pourmalades pulmonaires chroniques (SRSAD) del’Hôpital Maisonneuve-Rosemont de MontréalMembre du Comité scientifique RQAMLes <strong>nouvelles</strong> <strong>lignes</strong> <strong>directrices</strong> en matièred’oxygénothérapie <strong>à</strong> domicile, déposées<strong>au</strong> comité exécutif de l’Association despneumologues de la province de <strong>Québec</strong>(APPQ), entreront en vigueur très prochainement.Le RQAM donne un avant-goûtde ces changements dont les recommandationss’adressent <strong>au</strong>tant <strong>au</strong>x médecinsprescripteurs d’oxygène <strong>à</strong> domicile, <strong>au</strong>xgestionnaires et pneumologues responsablesde programmes d’oxygénothérapie<strong>à</strong> domicile, qu’<strong>à</strong> tous les professionnelsde la santé œuvrant <strong>au</strong>près de la clientèleoxygéno-dépendante voire <strong>à</strong> toute personnenécessitant de l’oxygène <strong>à</strong> long terme.Règle de base : la collaborationdu patientLa validité des données scientifiques appuyantchacune des recommandations aété quantifiée <strong>à</strong> l’aide du système GRADE.Cette classification est basée sur la qualitédes données scientifiques et sur le rapportexistant entre les bénéfices d’une thérapieen comparaison des coûts et des risques encourus.Plusieurs critères génér<strong>au</strong>x déterminentl’admissibilité. D’abord, il est importantque le patient recevant de l’oxygène<strong>à</strong> domicile collabore <strong>à</strong> son traitement enrespectant sa prescription et en se rendantdisponible <strong>au</strong>x visites de suivi <strong>à</strong> domicile.À long terme : un minimumde 15 <strong>à</strong> 18 heures par jourL’éligibilité <strong>à</strong> l’oxygénothérapie <strong>à</strong> longterme doit quant <strong>à</strong> elle être déterminée <strong>à</strong>partir des valeurs du gaz artériel et des critèresgénér<strong>au</strong>x qui sont les mêmes qu’<strong>au</strong>paravantsoit : une PaO2 ≤ 55 mmHg ou unePaO2 ≤ 59 mmHg en présence d’œdème périphériqueet/ou une hématocrite ≥ 55 % et/ou des ondes « P » pulmonaires <strong>à</strong> l’ECG. Dansla majorité des cas, la prescription d’oxygèneest débutée en état d’instabilité et doitdonc être réévaluée dans les 12 semainessuivantes pour que l’oxygénothérapie soitconsidérée <strong>à</strong> long terme. À ce moment,entre 30 % et 50 % des patients ne répondrontplus <strong>au</strong>x critères d’éligibilité et l’oxygènepourra être cessé. On recommandeque les patients utilisent l’oxygène pendant<strong>au</strong> moins 15 <strong>à</strong> 18 heures par jour, <strong>au</strong>trementles bénéfices sont incertains lorsque l’utilisationest inférieure <strong>à</strong> ce nombre d’heures.Cinq changements majeurs figurent <strong>au</strong>x<strong>nouvelles</strong> <strong>lignes</strong> <strong>directrices</strong> québécoisesL’oxygénothérapie <strong>à</strong> long termen’est plus indiquée chez lespatients fumeurs.Cette décision est fondée sur les risquesconnus d’incendie et le fait qu’il n’y a <strong>au</strong>cunavantage relatif <strong>à</strong> la survie des patients hypoxémiquesqui continuent de fumer. Uneabstinence de 4 semaines du tabagismeest nécessaire avant de débuter le traitementd’oxygène <strong>à</strong> long terme.1 4L’oxygénothérapie nocturne2est prescrite chez les patientsqui ont une saturation < <strong>à</strong> 90 % plusde 30 % de la nuit avec présencede signes cliniques de cœur pulmonaireou d’arythmies cardiaques.Les deux essais cliniques randomisés évaluantl’efficacité de l’oxygénothérapie nocturnen’ont pu démontrer d’effets sur la mortalitéou sur la progression de la maladie.L’oxygène de déambulation3est prescrit <strong>au</strong>x patients quirépondent <strong>au</strong>x critères génér<strong>au</strong>xd’oxygénothérapie <strong>à</strong> long terme,qui sortent de leur domicile <strong>au</strong> moins4 heures par semaine et qui ont unedésaturation <strong>à</strong> l’effort sous le seuilde 85 % démontrée par un test demarche de 6 minutes en laboratoire.Les études scientifiquement valides et delongue durée ne démontrent <strong>au</strong>cun effetréel sur la qualité de vie, le statut fonctionnelet la capacité <strong>à</strong> l’exercice de patientsavec MPOC sévère. Les patients <strong>à</strong> qui on aprescrit de l’oxygène de déambulation doiventse soumettre <strong>à</strong> une évaluation médicalevisant <strong>à</strong> déterminer le potentiel debénéfices de l’oxygénothérapie de déambulationpour eux.L’oxygène de confort peut êtreprescrit <strong>au</strong>x patients dyspnéiquesen phase palliative qui présentent unehypoxémie sévère (saturation <strong>au</strong> repos< <strong>à</strong> 88 %) lorsque le pronostic vital estestimé <strong>à</strong> moins de 3 mois.L’oxygénothérapie n’est pas le traitementde première intention chez ces patients ;la morphine seule ou en combinaison <strong>au</strong>xbenzodiazépines est plus efficace en termede confort.Les patients souffrant5d’insuffisance cardiaque chroniqueavec une hypoxémie significative(PaO2 ≤ 59 mmHg) sont éligibles<strong>à</strong> l’oxygénothérapie <strong>à</strong> long terme.Exceptionnellement, les patients atteintsde fibrose kystique peuvent recevoir del’oxygénothérapie nocturne si la désaturationest < <strong>à</strong> 90 % plus de 10 % de la nuit.Les patients atteints d’hypertension pulmonairesévère (> 40 mmHg) qui répondent<strong>au</strong>x critères génér<strong>au</strong>x d’admissibilité<strong>à</strong> l’oxygénothérapie <strong>à</strong> long terme ou quiprésentent une désaturation isolée nocturneet/ou <strong>à</strong> l’effort significative peuventrecevoir de l’oxygène de déambulation, <strong>à</strong>l’effort, et/ou nocturne. L’assistance ventilatoireest le traitement <strong>à</strong> privilégier pourles patients atteints de maladies neuromusculairesou la cyphoscoliose. Le CPAPest la thérapie de choix pour ceux atteintsd’apnée du sommeil.Le contenu de cet article provient du rapport :L’OXYGÉNOTHÉRAPIE À DOMICILE AU QUÉBEC :LIGNES DIRECTRICES 2009 produit par Lacasse Y,G<strong>au</strong>thier R, Paradis B, Chassé M, <strong>De</strong>schênes J,Allard C. Association des pneumologuesde la province de <strong>Québec</strong>.Calendrierdes formationsFormationde base en asthmeFormation de trois jours :5-6-7 octobre 2010,<strong>à</strong> l’Hôtel Sandman de Longueuil.Inscription : formulaire disponiblesur demande en écrivant<strong>à</strong> l’info@rqam.caCe programme de formation vise l’acquisitionde connaissances nécessaires <strong>à</strong>l’éducation des personnes asthmatiques.Cette formation est également un préalablepour les éducateurs en asthme quisouhaiteraient obtenir une certificationnationale en asthme via le Rése<strong>au</strong>canadien pour les soins respiratoires(anciennement le Rése<strong>au</strong> Canadien surle Traitement de l’Asthme ou RCTA).Le programme comprend sept modules.Formationde base en MPOCFormation de trois jours :5-6-7 octobre 2010,<strong>à</strong> l’Hôtel Sandman de LongueuilInscription : formulaire disponiblesur demande en écrivant<strong>à</strong> info@rqam.caCette formation a été élaborée <strong>à</strong> partirdes objectifs spécifiques du NationalLearning Objectives for respiratory Educator(Canadian Network for Asthma Care).Issue du Programme provincial de formationen réadaptation respiratoire etdéveloppée par des experts de l’HôpitalLaval (PPMC) et du Centre universitairede santé McGill, cette formation initiales’adresse d’abord <strong>au</strong>x professionnelsqui amorcent des fonctions éducatives<strong>au</strong>près de clientèle atteinte de MPOC.Le programme comprend sept modules.À l’agenda2010 – Année du PoumonLe Forum of International RespiratorySocieties (FIRS) a déclaré l’année 2010,l’année du POUMON.Pour en savoir plus, consulter le siteInternet (en anglais seulement) :www.yearofthelung.orgJournée mondialede la spirométrieLe 14 octobre 2010La Société Européenne Respiratoire(ERS) et la Fondation Européennepour le Poumon (ELF) coordonnentcet événement qui fait partie intégrantede la campagne Année du poumon.Son objectif est de tester la fonctionpulmonaire d’un maximum depersonnes <strong>à</strong> travers le monde.Pour plus d’information :www.fr.european-lung-foundation.orgJournée mondiale MPOCLe 17 novembre 2010Le 17 novembre 2010 est la journée mondialede la MPOC. Dans le cadre de cettejournée, des activités de sensibilisation<strong>au</strong>x maladies respiratoires, <strong>au</strong>tant pourles professionnels de la santé que pour legrand public, pourraient être organiséesdans les établissements de santé ou lesmilieux commun<strong>au</strong>taires. Faites-nouspart de vos initiatives <strong>à</strong> info@rqam.caSite de référence (en anglais) :www.goldcopd.com


en 2010 ?Le traitementde l’asthmeLe traitement de basePour tous les patients asthmatiques,le traitement de base inclut :• des mesures d’assainissementde l’environnement• l’éducation du patient(idéalement avec une référencevers un Centre d’enseignementsur l’asthme)• l’identification et le traitementdes comorbidités• un plan d’action écrit sur la conduite<strong>à</strong> tenir s’il y a exacerbation de l’asthme• une pharmacothérapie individualiséeun suivi médical et éducatif régulier.Les bronchodilatateurs<strong>à</strong> action rapideL’asthme très léger est traité <strong>au</strong> moyend’un bronchodilatateur <strong>à</strong> action rapide,pris <strong>au</strong> besoin, <strong>au</strong>x doses et fréquences minimales.D’ailleurs, tout patient asthmatiquedoit avoir une médication de ce typeen cas de symptômes incommodants occasionnels.Le bronchodilatateur peut <strong>au</strong>ssiêtre pris en prévention du bronchospasmeinduit par l’exercice ou l’exposition<strong>à</strong> l’air froid (dans la demi-heure précédantce type d’exposition).Continuum de la prise en charge de l’asthmeChez l’enfant (6 ans et plus) et l’adulteRÉÉVALUER RÉGULIÈREMENT• La maîtrise• La spirométrie ou le DEP• La technique d’inhalation• L’observance <strong>au</strong> traitement• Les facteurs déclenchants• Les comorbiditésMAÎTRISÉPrednisoneAnti-IgE ‡≥12 ans : ajout d’un ARLT6-11 ans : ajout d’un BALA ou ARLT≥12 ans : ajouter un BALA*6-11 ans : <strong>au</strong>gmentation des CSICorticostéroïdes inhalés (CSI)**<strong>De</strong>uxième ligne : antagoniste des récepteurs des leucotriènes (ARLT)Faible doseDose moyenneDose élevée6-11 ans : ≤200 mcg/jour † 201 – 400 mcg/jour † >400 mcg/jour †≥12 ans : ≤250 mcg/jour † 251 – 500 mcg/jour †>500 mcg/jour †AJUSTER LE TRAITEMENT POUR MAÎTRISER ET STABILISER L’ASTHMEBronchodilatateur <strong>à</strong> action rapide <strong>au</strong> besoinAssainissement de l’environnement, éducation, plan d’action écritConfirmation du diagnosticNON MAÎTRISɆ Béclométhasone HFA ou l’équivalent; * <strong>De</strong>uxième ligne : ARLT; ‡ Approuvé pour les 12 ans et plus.Revue canadienne de pneumologie 2010, 17(1): 15-24, Socié té canadienne de thor acologieLes corticostéroïdesSi le besoin en bronchodilatateur <strong>à</strong> action rapideou la présence de symptômes d’asthmedeviennent réguliers (ex. : une <strong>à</strong> deux foispar semaine), ou s’il y a une réduction de latolérance <strong>à</strong> l’effort attribuable <strong>à</strong> l’asthme, ilf<strong>au</strong>t ajouter un corticostéroïde en aérosoldoseurou en poudre sèche <strong>à</strong> la dose quotidienneminimale permettant de maîtriserl’asthme. À cet effet, les antagonistes des récepteursdes leucotriènes (ARLT) sont unemédication de second choix comme thérapieanti-inflammatoire de base.L’association d’un corticostéroïdeinhalé (CSI) et d’un bronchodilatateur<strong>à</strong> longue durée d’action(BLDA) ou d’un antagoniste desrécepteurs des leucotriènes (ARLT)bouffées par jour, <strong>au</strong> total), le formotérolagissant <strong>au</strong>ssi vite que le salbutamol.Avec l’association salmétérol-fluticasone,un agoniste ß 2<strong>à</strong> action rapide (ex. : sulbatamol)est prescrit comme médicationde secours, le salmétérol ayant un débutd’action plus lent. Au <strong>Québec</strong>, pourtoute prescription des associations budésonide-formotérolturbuhaler ou salmétérol-fluticasone,il f<strong>au</strong>t ajouter le codeRE41 sur la prescription. Si l’asthme n’estpas encore maîtrisé chez l’adulte aveccette thérapie, on peut <strong>au</strong>gmenter ladose de corticostéroïde inhalé ou ajouterun ARLT. L’ARLT est une médication d’association(avec le CSI) de 2 e choix chezl’adulte, après le BDLA.Histoire de casLe médecin propose <strong>à</strong> Michel de prendre une association d’un CSI et d’un BLDA (dansun même inhalateur) afin de mieux maîtriser son asthme. Étant stable et son asthmemaîtrisé sous cette médication, un plan d’action écrit lui fut remis après une <strong>au</strong>trevisite <strong>au</strong> Centre d’enseignement. Un horaire de suivi lui fut également remis.ÉTAPE 4 L’orientation du patientvers un spécialiste, si nécessaireSi l’asthme n’est pas maîtrisé par une dose modérée de corticostéroïde inhalé en associationavec un bronchodilatateur <strong>à</strong> longue durée d’action, il serait bien de référer le patient <strong>à</strong> unspécialiste afin de vérifier si d’<strong>au</strong>tres facteurs sont en c<strong>au</strong>se. La prednisone doit occasionnellementêtre ajoutée dans le cas d’asthme grave. Pour les cas d’asthme grave allergique, unessai d’omalizumab peut être tenté en centre spécialisé.Si l’asthme n’est pas maîtrisé adéquatementpar des doses faibles de corticostéroïdeinhalé, on suggère de prescrire l’associationd’un bronchodilatateur <strong>à</strong> longuedurée d’action (BDLA) et d’un corticostéroïdeinhalé, chez l’adulte, ou d’<strong>au</strong>gmenterle CSI <strong>à</strong> une dose modérée avant l’ajoutd’un ARLT ou d’un BDLA chez l’enfant de6 <strong>à</strong> 11 ans.Pour l’association budésonide-formotéroladministré avec un turbuhaler chezl’adulte, on peut prescrire cette médicationrégulièrement deux fois par jour (ex. :une <strong>à</strong> deux bouffées), le patient pouvantutiliser ce même inhalateur comme médicationde secours (maximum de huitPour en savoir plus, consulter l’article suivant :Lougheed MD, Lemiere C, <strong>De</strong>ll S, Ducharme FM, FitzGerald JM, Leigh R, Licskai C, Rowe BH, BowieD, Becker A, Boulet LP. Canadian Thoracic Society Asthma Management Continuum – 2010 ConsensusSummary for Children 6 years and over and Adults. Can Resp J 2010:17:15-30.ÉTAPE 5 Le suivi de la maîtrise de l’asthmeAprès avoir atteint une maîtrise acceptable de l’asthme pendant plusieurs semaines ou mois,on réduira la médication progressivement tout en s’assurant que cette maîtrise est préservée.• Initier l’éducation du patient et l’orienter vers un éducateur en asthme.• Identifier quels sont les meilleurs résultats cliniques possibles (meilleure maîtrise possible).Si la maîtrise de l’asthme est insuffisante, il f<strong>au</strong>dra rechercher pourquoi.• Établir un plan d’action écrit en cas d’exacerbation.• Assurer un suivi médical et éducatif adapté <strong>au</strong>x besoins du patient.• Vérifier certains éléments si l’asthme n’est pas maîtrisé après l’évaluation et le traitement.Si l’asthme n’est pas maîtrisé, le diagnostic doit être vérifié, de même que l’observance<strong>au</strong> traitement, la technique de prise des inhalateurs, l’exposition <strong>à</strong> des irritants,<strong>à</strong> des allergènes ou <strong>à</strong> des substances sensibilisantes <strong>au</strong> travail. On vérifiera <strong>au</strong>ssila présence de comorbidités ou de complications associées, si la prise d’une médicationaggrave l’asthme ou s’il s’agit d’un asthme sévère réfractaire (devra être évaluéen spécialité).3


l a mpocLe support cardiorespiratoireUne approche franche et respectueuse pour aborder la finitude de la vieJohanne Nade<strong>au</strong>InhalothérapeuteFrançois TremblayInfirmier clinicienClinique de pneumologiede l’Hôpital Saint-François d’AssiseLa maladie pulmonaire obstructivechronique (MPOC) est unemaladie qui évolue inévitablementvers la finitude de la vie. Tôtou tard, le patient sera confronté<strong>à</strong> une prise de décision sur lenive<strong>au</strong> d’intervention qu’il aimeraitrecevoir en cas de détériorationsévère menaçant sa vie.Malheureusement, le patient n’estpas toujours préparé <strong>à</strong> une telledécision et, souvent, n’a pas eu letemps d’amorcer une réflexion leguidant vers un choix éclairé.Un DVD inspirantTout a commencé lors de la présentationdu DVD Le support cardiorespiratoire : Unchoix éclairé 1 , offerte <strong>à</strong> l’<strong>au</strong>tomne 2008 parl’équipe du D r Guy Cournoyer, de l’Hôtel-Dieu de Saint-Jérôme. Nous avons décidéque notre clientèle était en droit de recevoircette précieuse source d’information. Nousavons donc uni nos expertises pour offrir<strong>au</strong>x patients un programme de formationaxé sur une approche franche et respectueusequi répond <strong>au</strong>x besoins de chacun.Une formation d’uneheure, en petits groupesNotre programme s’adresse <strong>à</strong> la clientèleambulatoire de la clinique MPOC de l’HôpitalSaint-François d’Assise. Les personnesatteintes de MPOC sévère inscrites <strong>au</strong> programmede réadaptation pulmonaire ainsique les patients oxygénodépendantssont priorisés. La formation dure uneheure et s’effectue en petits groupes dequatre patients, idéalement accompagnésd’un proche. L’outil éducatif utilisé est leDVD Le support cardiorespiratoire : Un choixéclairé, en format que nous avons abrégépour démontrer clairement l’essentiel desmanœuvres de réanimation.Une approche humaineet personnaliséeAprès la présentation de chaque séquence<strong>au</strong>diovisuelle, nous apportons des explicationscomplémentaires afin d’assurer lacompréhension optimale des patients. Parexemple, nous expliquons les supportsventilatoires, la manipulation par le patientdu matériel utilisé, comme le masqued’un BiPAP, le tube endotrachéal, la trachéotomie,etc. Nous présentons <strong>au</strong>ssi, parexemple, la feuille de nive<strong>au</strong> de soins del’établissement.Une décision personnelle,mûrement réfléchieÀ la suite de la formation, chaque patientest avisé que la feuille de déterminationdu nive<strong>au</strong> de soins est insérée dans sondossier. Le patient est donc en mesure depoursuivre sa réflexion et, <strong>à</strong> sa prochainevisite médicale, il pourra la compléter selonson choix de fin de vie, une décisionpersonnelle qui doit être réfléchie.Responsabiliser lespatients, déchargerles proches…Nous estimons que notre programme permetde responsabiliser les patients et, ultimement,de décharger les proches et lecorps médical d’une prise de décision tropsouvent pénible, qui doit se faire dans dessituations parfois difficiles, comme <strong>à</strong> l’urgence.Toutes les parties en retirent unegrande satisfaction.<strong>De</strong>s témoignagesconvaincantsNous sommes agréablement surpris del’intérêt que suscite notre programme deFrançois Tremblay et Johanne Nade<strong>au</strong> présentent le DVD Le support cardiorespiratoire :Un choix éclairé.formation et de la réaction positive qu’elleentraîne. Les témoignages des participantsle démontrent : chacun a l’occasiond’exprimer ses souhaits <strong>à</strong> l’égard d’un sujetsouvent occulté et la possibilité d’en démystifiertous les aspects.L’expertise en partageComme le DVD est disponible par l’entremisedu RQAM, nous encourageons les intervenantsqui œuvrent <strong>au</strong>près de la clientèleMPOC <strong>à</strong> offrir ce genre de programme.Au besoin, nous sommes disponibles pourpartager notre expertise. <strong>De</strong>s intervenantsdes cliniques MPOC de l’Hôpital Laval etde l’Hôpital de l’Enfant-Jésus ont d’ailleursdéj<strong>à</strong> assisté <strong>à</strong> nos présentations afin de bénéficierde notre expérience.Le supportcardiorespiratoire :Un choix éclairéDVD disponible sur commande<strong>au</strong> www.rqam.ca, section Bonde commande RQAM (outil n° 62)Prix : 20 $, taxes inclusesRéférences1. François Allison, médecin de famille,Guy Cournoyer, pneumologue, Diane N<strong>au</strong>lt,infirmière clinicienne, Simon Parente<strong>au</strong>,pneumologue, Le support cardiorespiratoire :Un choix éclairé, 2008.Colloque conjoint RQAM – 3 e R-V gestion maladies chroniques (25 et 26 novembre 2010 <strong>à</strong> Montréal)Colloque annuel du RQAM – édition 2010Le RQAM se joint <strong>au</strong> 3 e Rendez-vous sur la gestion des maladies chroniquesCette année, l’équipe du RQAM innove dans l’organisation de son traditionnelcolloque en se joignant <strong>au</strong> 3 e Rendez-vous sur la gestion des maladies chroniques.Dans le cadre de cet événement, une série complète d’ateliers sera consacrée <strong>au</strong>xmaladies respiratoires. Le RQAM fait donc d’une pierre deux coups en offrant <strong>à</strong> sesmembres de mettre <strong>à</strong> jour leurs connaissances en santé respiratoire tout en ayantaccès <strong>à</strong> une formation touchant la gestion intégrée des maladies chroniques.Les membres du RQAM <strong>au</strong>ront donc l’occasion de rencontrer d’<strong>au</strong>tres intervenantsayant <strong>à</strong> cœur la gestion des maladies chroniques et d’échanger leur expertise.Madame Patricia Côté, directrice exécutive et conseillère principale du RQAM,fait partie du comité de programme qui travaille <strong>à</strong> l’organisation de cet événementd’envergure. Cette initiative du RQAM s’inscrit parfaitement dans la volonté duRése<strong>au</strong> de créer des occasions de rése<strong>au</strong>tage pour ses membres. Nous espéronsque cette initiative s<strong>au</strong>ra répondre <strong>à</strong> vos besoins. Pour plus d’information surl’événement, consultez le www.colloquemaladieschroniques.com.Assemblée générale du RQAML’Assemblée générale du RQAM se tiendra le 25 novembre de 12h <strong>à</strong> 13h dans le cadredu congrès sur la gestion des maladies chroniques, <strong>au</strong> Marriott Châte<strong>au</strong> Champlain,de Montréal. Confirmez votre présence en utilisant le formulaire d’inscription du colloqueet en complétant spécifiquement la section dédiée <strong>au</strong>x membres du RQAM disponible<strong>au</strong> www.colloquemaladieschroniques.com. Un dîner sera servi sur place pourles participants <strong>au</strong> colloque.4


L’asthmeProgramme de gestion de l’asthmeen milieu scolaire du RQAMFinaliste pour le Prix d’excellence du rése<strong>au</strong> de la santé et des services soci<strong>au</strong>x,catégorie « Personnalisation des soins et des services »Le 23 juin dernier, le RQAM présentait<strong>à</strong> des infirmières scolairesde la région de Gatine<strong>au</strong> la toutenouvelle version du Programmede gestion de l’asthme en milieuscolaire, approuvé par son comitéscientifique. L’Info-RQAM a réaliséune entrevue avec la conceptricedu Programme, M me Julie-AnneBonhomme, infirmière clinicienne,éducatrice en maladies chroniques,asthme et diabète, CLSC de Gatine<strong>au</strong>.En 2009, le RQAM a adaptéle programme de M me Bonhommepour son application <strong>à</strong> l’échelleprovinciale. M me Bonhomme estéducatrice en asthme depuis 2001et a été nommée éducatrice del’année 2009 par le RQAM.Q Pourquoi avoir conçu le Programmede gestion de l’asthme en milieu scolaire ?R J’ai commencé <strong>à</strong> élaborer le Programmeen 2005, en réponse <strong>au</strong>x besoins du milieu.J’étais alors infirmière scolaire et, commej’avais de l’expérience comme éducatriceen asthme, d’<strong>au</strong>tres infirmières m’ont demandéde monter un programme pourrépondre <strong>au</strong>x besoins des écoles. Ce programmea été adapté d’un programmedéj<strong>à</strong> existant <strong>au</strong> RQAM.Q Le problème de l’asthme en milieuscolaire justifiait donc une telle initiative ?R Absolument. Au Canada, l’asthme toucherait14 % <strong>à</strong> 15 % de tous les enfants. Au<strong>Québec</strong>, l’asthme est responsable de plusdu quart de l’absentéisme scolaire 1 ; en fait,c’est la principale c<strong>au</strong>se d’absentéisme. Pireencore, 91 % des asthmatiques estimentque leur asthme est bien maîtrisé, alorsqu’il n’en est rien chez 43 % d’entre eux 2 .L’asthme est responsablede plus de 25 %de l’absentéisme scolaire.Q Parlez-nous de l’approche du Programme.R J’aimerais d’abord insister sur l’importancede l’éducation <strong>au</strong> primaire. C’est lemoment idéal pour enseigner l’<strong>au</strong>togestionde l’asthme <strong>au</strong>x jeunes, particulièrementceux de 3 e et 4 e années, car ils se montrentplus intéressés. À cet âge également, lesparents sont soucieux que leur enfant devienne<strong>au</strong>tonome. Ils constituent donc unsoutien clé pour aider leur enfant <strong>à</strong> reconnaîtreleurs symptômes et savoir commentgérer leur asthme. L’apprentissage se fait enfamille : on s’adresse <strong>à</strong> l’enfant — notammentpar le jeu — et on intervient <strong>au</strong>prèsdes parents, qui deviennent ensuite des aidantsde première ligne. <strong>De</strong> concert avec lemédecin, on élabore un plan d’action pourl’enseigner ensuite <strong>à</strong> la famille. On énonceles critères de maîtrise et de détérioration,les déclencheurs, on revoit les particularitésde l’asthme <strong>à</strong> l’école et on s’assure de l’<strong>au</strong>tonomiepour la technique d’inhalation, oude faire superviser l’administration du médicamentde secours. Bref, c’est un travailde prévention des exacerbations et d’apprentissaged’<strong>au</strong>to-gestion de l’asthme.Actuellement, grâce <strong>au</strong> Programme, desélèves asthmatiques de 3 e et 4 e années deJulie-Anne Bonhommela région de Gatine<strong>au</strong> sont systématiquementréférés <strong>à</strong> un Centre d’enseignementsur l’asthme et la MPOC (CEAM), maximisantainsi l’impact du programme.Q En quoi consistent les outilsdu Programme ?R Il y a une affiche sur la crise d’asthmechez l’enfant, des dépliants pour les professeurset éducatrices <strong>au</strong> service de garde,des directives pour l’éducation physique,des bulletins d’information <strong>au</strong>x parentset bien d’<strong>au</strong>tres documents pratiques.Les outils sont nombreux, mais pas nécessairesdans tous les cas ; ils ont été développéspour répondre <strong>à</strong> divers besoins.Les intervenants peuvent donc choisirles outils qui conviennent <strong>au</strong>x besoins deleur milieu. Les responsables des servicesde garde, par exemple, y trouvent des réponses<strong>à</strong> bien des préoccupations : quoifaire en cas de crise, quand appeler les parents,etc. Il en va de même pour les enseignants,les professeurs d’éducation physiqueet la secrétaire d’école, qui commeon le sait, est une personne ressource importantedans le fonctionnement quotidiende l’établissement.Q Comment se fait l’implantationdu Programme dans un établissementscolaire ?R L’implantation du Programme nécessiteune collaboration entre les éducatricesdes CEAM et les infirmières scolaires : cellescisont formées, annuellement, par les éducatricesafin de devenir des personnes ressourcesdu Programme en milieu scolaire.Les infirmières scolaires rejoignent ensuiteles <strong>au</strong>tres intervenants de l’école ainsi queles parents d’enfants asthmatiques.Sur demande, le RQAM offreune formation sur mesure, d’unedurée de 3 <strong>à</strong> 5 heures, <strong>au</strong>x professionnelsintéressés <strong>à</strong> mettre enplace le Programme de gestionde l’asthme en milieu scolairedans leur établissement.Références1. Institut canadien d’informationsur la santé 2000-2001.2. Chapman KR et al. Can Respir J 2001.Programme de gestion de l’asthme en milieuscolaire du rése<strong>au</strong> québécois de l’asthmeet de la MPOC (RQAM)»Programme clés en mainDémarche complète, où les rôles de chacun sont clairement définis• Infirmier(ère) scolaire :– en début d’année scolaire– en cours d’année scolaire• Secrétaire de l’école• Enseignant(e)• Professeur d’éducation physique• Personnel du service de garde• Parents• Élève <strong>au</strong>tonome dans la prise de son médicament de soulagement• Éducateur(trice) du Centre d’enseignement sur l’asthme et la MPOC (CEAM)»But du programmeAméliorer l’état de santé des élèves asthmatiques en :• Éduquant les parents, les élèves et le personnel de l’école <strong>à</strong> propos de la maladie• Développant un « rése<strong>au</strong>tage » entre divers intervenants du milieuscolaire, des Centres de Santé et de Services soci<strong>au</strong>x et des parentsd’élèves afin d’assurer un bon soutien <strong>à</strong> la clientèle asthmatique des écoles• Soulignant les ressources offertes et en facilitant leur accès <strong>à</strong> la clientèle»»Objectifs du programme1. Initier les parents et les élèves asthmatiques <strong>à</strong> la notion de maîtrise de l’asthme2. Outiller les enseignants, les secrétaires et le personnel du servicede garde relativement <strong>au</strong>x notions de base sur l’asthmeOutils disponibles avec le programme• Affiche La crise d’asthme chez l’enfant : quoi faire en situation de crise ?• Dépliants :– Votre élève fait de l’asthme– Référence <strong>au</strong> CEAM : coordonnées, heures d’ouverture,prise de rendez-vous– Il est possible de maîtriser l’asthme/Recommandations <strong>au</strong>x parentset élèves asthmatiques.• Techniques d’inhalation des différents dispositifs• Directives pour l’éducation physique et la pratiquedes sports des élèves asthmatiques• Plan d’intervention pour l’asthme• Modèle de mise <strong>à</strong> jour des renseignements« santé » (fiche-santé de l’école)• Modèle de lettre d’introductionpour la référence systématique• Bulletins d’informationdestinés <strong>au</strong>x parents(10 numéros)5


» en brefLe site du RQAM en chantierDès le début octobre prochain, le nouve<strong>au</strong> site du RQAM sera en ligne. Les membres <strong>au</strong>rontdorénavant accès <strong>à</strong> des contenus exclusifs qui seront sécurisés grâce <strong>à</strong> un mot de passe quisera attribué <strong>à</strong> chaque membre. Vidéo de formation, conférence et <strong>au</strong>tres outils pourrontdorénavant être consultés et commandés en ligne.Concours du RQAMVous vous êtesdistingués ?Faites-nousle savoir !Chaque année, le RQAM organisedifférents concours afin de soulignerl’excellence du travail et l’engagementde ses membres.Diane N<strong>au</strong>ltreçoit le PrixFlorence 2010de l’OIIQLe 5 mai dernier, l’Ordre des infirmières etinfirmiers du <strong>Québec</strong> (OIIQ) décernerait unPrix Florence (volet Rayonnement international)<strong>à</strong> notre collègue, Madame DianeN<strong>au</strong>lt. En soumettant sa candidature, leRQAM a voulu souligner le leadership mobilisateurde cette infirmière clinicienne quicollabore depuis plus de dix ans <strong>au</strong>x activitésscientifiques, <strong>à</strong> la formation continuede même qu’<strong>au</strong>x services-conseils du Rése<strong>au</strong>.C’est donc avec une grande fierté etune immense gratitude que nous lui souhaitonsle plus grand des succès dans laréalisation de ses projets <strong>à</strong> venir.RappelAvez-vous compléténotre sondage sur lesactivités des CEAM ?En juin dernier, tous les centres d’enseignementrecevaient un questionnaire visant <strong>à</strong> répertorierleurs activités. Jusqu’<strong>à</strong> maintenant,seulement 44 des 118 centres ont retourné lequestionnaire dûment complété. Nous faisonsappel <strong>à</strong> votre habituelle collaborationpour nous aider dans ce recensement important.Si vous n’avez pas reçu ou avez égaré lequestionnaire, communiquez avec nous <strong>au</strong>418 650-9500 poste 222, sans frais : 1 877 441-InitiativeJournée mondiale de l’asthme – 4 mai 2010Les éducatrices de CEA de Gatine<strong>au</strong> rivalisentde créativité !Les éducatrices du CEA de Gatine<strong>au</strong> (secteurs Hull, Aylmer et Gatine<strong>au</strong>) ont mis <strong>à</strong> l’épreuveleur créativité en organisant des activités toutes particulières pour souligner la journéemondiale de l’asthme, et ce, sans <strong>au</strong>cun soutien financier !Voici leurs initiatives1. Kiosques d’information, de sensibilisation et d’inscription dans les salles d’attentedes 3 sites d’interventions CLSC.2. Lettre du Directeur général de l’établissement <strong>à</strong> tout le personnel du CSSS de Gatine<strong>au</strong>remerciant les éducatrices qui, depuis 1997, déploient des efforts importants pouraméliorer le bien-être de la population soulignant du même coup la qualité de leurtravail récompensé par les prix qui leur ont été décernés <strong>au</strong> cours de ces années.3. Communiqué de presse pour les médias de la région.4. Affiches promotionnelles et informatives dans les salles de café du personnel.5. Distribution du dépliant du CEA <strong>à</strong> tout le personnel.Félicitations !5072 ou par courriel : patricia.cote@rqam.ca Julie-Anne Bonhomme Brigitte Dansere<strong>au</strong>Éducateur ouintervenant de l’année<strong>De</strong>stiné <strong>au</strong>x membres du RQAM quise sont distingués par leur travail,leur engagement, leur implicationet leur créativité <strong>au</strong>près de leurs clientèlesatteintes d’asthme ou de MPOC.Prix d’excellence –Centre d’enseignementen asthme ou en MPOC<strong>De</strong>stiné <strong>au</strong>x centres d’enseignementqui se sont distingués par leur professionnalismeet dans la qualité de leursfaçons de faire : disponibilité et accessibilitépour les patients de mêmeque par leur engagement, leur innovation,leur approche interdisciplinaireque ce soit pour un projet spécifiqueou encore dans l’applicationd’un programme tel la réadaptationpulmonaire, par exemple.Reconnaissance –Cl<strong>au</strong>de LanthierCe prix souligne l’implication,l’engagement ainsi que la disponibilitéd’un intervenant, soit dans le rése<strong>au</strong>de la santé ou comme bénévoledans les activités et la mission duRQAM. Ses qualités humaines, sa détermination<strong>à</strong> soutenir les personnesatteintes d‘asthme ou de MPOC etson intérêt <strong>à</strong> l’éducation/formationdes professionnels de la santé sontdes critères recherchés pour la remisede cette distinction honorifique.Date limite pour soumettre unecandidature : 8 novembre 2010, 16 h.Pour plus d’information sur les prix etles critères d’admissibilité : visitez lewww.rqam.ca ou communiquez avec leRQAM <strong>au</strong> 418 650-9500 / 1 877 441-5072.L e j o u r n a l d e s pr o fe ss i o n n e l s e n santé r e s pi r ato i r econnaissez-vous la cote air santé (CAS) ?ÉditeurRése<strong>au</strong> québécoisde l’asthme et dela MPOC (RQAM)Réalisation graphiquePascale ChayerVersion pdf disponiblesur le site www.rqam.caDépôt légal Bibliothèquenationale du CanadaISSN-1710-3304Dépôt légal Bibliothèquenationale du <strong>Québec</strong>CoordonnéesRQAM2860, cheminQuatre-Bourgeois,bure<strong>au</strong> 110<strong>Québec</strong> (<strong>Québec</strong>)G1V 1Y3Téléphone418 650-9500Sans frais :1 877 441-5072Télécopieur418 650-9391Le RQAM reçoit un soutien financier du ministèrede la Santé et des Services soci<strong>au</strong>x du <strong>Québec</strong>.Qu’est-ce que la CAS ?• La CAS est un outil d’information pour les patientsqui présente, sur une échelle de 1 <strong>à</strong> 10 et plus,le risque pour la santé selon le nive<strong>au</strong>de pollution de l’air.• La CAS est disponible dans les régions urbainesde l’Île de Montréal, Gatine<strong>au</strong> et <strong>Québec</strong>.• Elle s’accompagne d’un service gratuit et uniqued’alertes téléphoniques qui avise les abonnéslorsque la m<strong>au</strong>vaise qualité de l’air entraîneun risque élevé pour la santé, et qui fournitles recommandations santé appropriées.• La CAS peut aider vos patients <strong>à</strong> :– Mieux planifier leurs activités extérieures.– Obtenir <strong>au</strong> bon moment des conseils santépour se protéger de la pollution de l’air.Reproduit avec l’<strong>au</strong>torisation du ministère de l a Santé e t des Services soci<strong>au</strong>xL’initiative en coursLe MSSS et ses partenaires sollicitent la participation des professionnels en santérespiratoire pour faire connaître la CAS et ses services gratuits <strong>au</strong>près des clientèlesvulnérables.Si vous souhaitez commander gratuitement des dépliants pour distribuer<strong>à</strong> vos patients, indiquez l’adresse d’envoi ainsi que les quantités désirées en françaisou en anglais <strong>à</strong> diffusion@msss.gouv.qc.ca.Pour plus de renseignements : www.coteairsante.qc.caLe RQAM remercieses partenaires...6

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