Etude de fonctionnement de l'écosystème prairial en conditions de ...
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Réponse <strong>de</strong>s couverts prairiaux à N et à P. Chapitre 4: Indices <strong>de</strong> nutritionIII.2 Evolution <strong>de</strong>s indices <strong>de</strong> nutrition <strong>en</strong> relation avec le régime hydriqueOn a montré précé<strong>de</strong>mm<strong>en</strong>t qu’il existe pour nos dispositifs, une relation inverse <strong>en</strong>tre laproduction totale <strong>de</strong> biomasse et un indicateur synthétique du régime hydrique à savoir, l<strong>en</strong>ombre <strong>de</strong> déca<strong>de</strong> avec la RFU=0 sur l’horizon 0–5 cm. Par ailleurs, les résultats prés<strong>en</strong>tésdans le paragraphe précé<strong>de</strong>nt ont mis <strong>en</strong> évi<strong>de</strong>nce une diminution marquée <strong>de</strong>s indices INNlorsque les bilans minéraux <strong>de</strong>vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t négatifs. Ce résultat t<strong>en</strong>d à montrer que les INN sontcapables <strong>de</strong> r<strong>en</strong>dre compte <strong>de</strong> l’épuisem<strong>en</strong>t du niveau <strong>de</strong>s réserves <strong>en</strong> azote sous l’effet <strong>de</strong>l’évolution <strong>de</strong>s bilans cumulés dans le temps. Cep<strong>en</strong>dant la question se pose <strong>de</strong> savoir dansquelle mesure cette évolution ne dép<strong>en</strong>d pas <strong>de</strong>s <strong>conditions</strong> hydriques qui ont prévalu sur les 2<strong>de</strong>rnières campagnes (2003 et 2004).Par ailleurs, un certain nombre <strong>de</strong> travaux utilis<strong>en</strong>t les indices <strong>de</strong> nutrition pour analyserl’influ<strong>en</strong>ce du régime hydrique sur la croissance d’espèces fourragères <strong>en</strong> peuplem<strong>en</strong>t pur(Lemaire et D<strong>en</strong>oix, 1987 b) ou <strong>de</strong> communautés <strong>prairial</strong>es. Notre objectif est ici <strong>de</strong> vérifiercomm<strong>en</strong>t évolu<strong>en</strong>t les indices <strong>de</strong> nutrition <strong>en</strong> relation avec les régimes hydriques observés aucours <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> et <strong>de</strong> préciser quel sont les effets respectifs du niveau d’épuisem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>sréserves d’eau et du stress hydrique, observé notamm<strong>en</strong>t <strong>en</strong> 2003 et 2004, sur l’évolution <strong>de</strong>sindices observée au cours <strong>de</strong>s années successives.L’analyse <strong>de</strong>s données recueillies pour les INP montre qu’il n’y a pas <strong>de</strong> relation <strong>en</strong>tre cetindicateur et le nombre <strong>de</strong> déca<strong>de</strong>s avec déficit hydrique pour les <strong>de</strong>ux sites; les donnéesprés<strong>en</strong>tées ici concern<strong>en</strong>t uniquem<strong>en</strong>t l’évolution <strong>de</strong> l’INN.A cet effet, pour les <strong>de</strong>ux sites, on a mis <strong>en</strong> relation dans la Figure 4.4.6 les indices <strong>de</strong>nutrition INN <strong>de</strong> la fraction non lég. (coupe I) avec le nombre <strong>de</strong> déca<strong>de</strong>s avec déficithydrique (RFU=0) sur la couche 0–5 cm, pour les traitem<strong>en</strong>ts N 0 et N 1 ; pour le traitem<strong>en</strong>t N 0il s’agit <strong>de</strong> la moy<strong>en</strong>ne <strong>de</strong>s indices mesurés pour les traitem<strong>en</strong>ts N 0 P 0 et N 0 P 1 , pour letraitem<strong>en</strong>t N 1 , il s’agit <strong>de</strong> la moy<strong>en</strong>ne <strong>de</strong>s indices mesurés pour les traitem<strong>en</strong>ts N 1 P 0 et N 1 P 1 .On a indiqué, à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> flèches, la chronologie <strong>de</strong>s différ<strong>en</strong>tes mesures. Le premier cycle estprés<strong>en</strong>té <strong>de</strong> préfér<strong>en</strong>ce au cycle II, car c’est celui qui permet d’avoir la gamme la plus large <strong>de</strong>régimes hydriques.Pour les <strong>de</strong>ux dispositifs, le nombre <strong>de</strong> déca<strong>de</strong>s avec déficit <strong>en</strong>tre le 10 mars et la date <strong>de</strong>première coupe est proche, il varie <strong>en</strong>tre 0 et 6 à Ercé, <strong>en</strong>tre 1 et 7 à Gramond, pour unmaximum possible <strong>de</strong> 7. Pour les <strong>de</strong>ux sites on observe une diminution <strong>de</strong> l’INN nonléglorsque le nombre <strong>de</strong> déca<strong>de</strong> avec déficit augm<strong>en</strong>te, pour les traitem<strong>en</strong>ts N 1 aussi bi<strong>en</strong> quepour les traitem<strong>en</strong>ts N 0 . L’indice minimum atteint pour le déficit maximum est inférieur à 50.En ce qui concerne le traitem<strong>en</strong>t N 1 , pour les années avec faible déficit (0 ou 1 déca<strong>de</strong>), lesindices mesurés à Ercé rest<strong>en</strong>t supérieurs à 80; à Gramond ils sont plus variables, pour 1déca<strong>de</strong> avec déficit, on a un indice <strong>de</strong> 70 <strong>en</strong> 2001, <strong>de</strong> 90 <strong>en</strong> 2000. Au maximum <strong>de</strong> déficit <strong>en</strong>2003, sur les <strong>de</strong>ux sites, les indices atteign<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s valeurs minimales (INN nonlég=64 à Ercé128