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Majorité municipaleGROUPE SOCIALISTE ET RÉPUBLICAINPour combler le déficit-Sarkozy :taxons les pauvres !En France, on n'a pas de pétrole -surtoutces dernières semaines- mais on a desidées ! Et, hélas pour les Français, NicolasSarkozy et ses ministres n’en manquentpas ! La dernière en date pourrait mêmeprêter à rire si elle ne touchait les plus fragilesd’entre nous : pour combler le déficit-Sarkozy né des cadeaux fiscaux aux plusriches et d’une gestion calamiteuse del’État, l’Élysée a eu une idée simple : taxerles pauvres !Nicolas Sarkozy a tenté de faire subtil :puisqu’il est impossible de taxer directementles plus démunis qui sont aussi des électeurs,ponctionnons leur logeur ! Et c’est ainsique la Loi de finances 2011 présentée parFrançois Baroin prévoit une taxe de340 millions d’euros sur les organismesHLM, 1 milliard sur 3 ans !! Bien sûr, leslogements privés sont exclus de cettemesure, cette taxe est essentiellementréservée aux logements les moins chers,qui accueillent tous les Français, des plusdémunis aux classes moyennes, l’équivalentde 80 euros par an et par locataire de logementsocial… Nous avions sans doute, en2007, mal entendu son slogan de campagnequi était en fait : "prendre plus à ceux qui ontmoins" !Car pour les bailleurs sociaux, le choix estsimple : répercuter cet impôt sur leurslocataires, en augmentant les loyers, oulimiter la construction de logements neufs,les réhabilitations et moins de rénovations.Et cette somme correspond à 20 000 logementsen France ! 20 000 logements demoins quand 1,2 million de personnessont en attente d’un logement social… Sion sait qu’en parallèle, le gouvernementdiminue de plus de 75% les crédits consacrésà la construction de logements neufsaccessibles à tous, le constat est dramatique,pas seulement pour le secteur dulogement, mais pour toute l’économiefrançaise. Une telle baisse de la productionde logement social, ce sont 32 000 emploisen moins, à une période où la Frances’avère incapable de sortir véritablementde la crise…Injuste socialement, destructrice d’emploiset aggravant la crise du logement,cette mesure est donc une triple erreur.Elle est pourtant défendue par BenoistApparu, le secrétaire d’État au logement,qui ne se cache même plus de vouloir enfinir avec le logement social. C’est peutêtrecela, la rupture : prendre aux pluspauvres pour donner aux plus riches, enmaniant avec assurance le déficit et lebouclier fiscal. Bouclier fiscal d’ailleursjugé discriminatoire par la commissioneuropéenne…A l’heure où nous préparons notre budget2011 avec une politique de l’habitat forteliée au PRU, cette mesure nous montre lechemin à ne pas suivre pour articuler lesenjeux sociaux et les enjeux économiquesdu logement ; espérons que les bailleurspourront maintenir leurs engagements.LES VERTSRetraites : brève histoire de l'amendement 249 bisLors du débat du projet de loi sur les retraites, le député écologisteF. De Rugy avait déposé en septembre un amendement visant àaligner la retraite des députés sur le régime général. Rejet de lamajorité parlementaire (N. Perruchot était présent), maismobilisation sur la toile, dans les manifestations... qui font parler,et qui font tache. Finalement, B. Accoyer reprend la proposition,prévoyant quand même des compensations pour les députés,"faisant ressurgir par la fenêtre les privilèges chassés par la porte" (F.De Rugy).Moralité : tous les animaux sont égaux, mais certains sont pluségaux que d'autres (G. Orwell, la Ferme des animaux).Les Verts : http://envertavecblois.overblog.comCatherine Fourmond, François Thiollet, Emmanuelle Saillyet François BourdillonPARTI COMMUNISTE FRANÇAISPour un budget plus justeAprès avoir communiqué pendant des mois sur un grandrabotage des niches fiscales, le rétablissement des financespubliques et le respect des engagements européens de laFrance, Mme Lagarde vient de présenter un budget qui ne tientaucune de ces promesses. Ne tirant aucune leçon de la crise, legouvernement présente un budget de rigueur qui enfonceradurablement le pays dans la crise en amputant encoredavantage le pouvoir d’achat des foyers modestes et desclasses moyennes. Ce budget est celui du dogmatisme et del’injustice. Il faut d’urgence rétablir une réelle progressivité del’impôt sur le revenu, s’attaquer aux niches fiscales quipermettent aux grands groupes d’échapper à l’impôt sur lessociétés, il faut enfin s’attaquer aux paradis fiscaux et à la fraude.Laurianne Delaporte, Jean-Marie Cochereau, Odile Souleset Françoise Suss-GodeauOppositionGROUPE UMP, NOUVEAU CENTRE,GAUCHE MODERNE ET DIVERSFusion des sem(s)La fusion des Sem(s) locales et départementalesest une réalité… "proximité desobjets sociaux, territoires d’intervention,structure du capital, rapprochement pouréviter des concurrences inutiles et couteuses"plaidaient en ce sens !Concernant la Sem Patrimoniale nouscontinuons toutefois à nous interroger surla gouvernance et surtout ses missions.Des exemples récents, des projets futursméritent des réponses :1/ la Sem n’avait-elle pas vocation à racheterla friche Litotech afin d’en maitriser sadestination ?2/ la Sem n’a telle pas vocation à racheter lafriche Québécor ?pour les mêmes raisons3/ Un pôle tertiaire à la gare. Quel sera le rôlede la Sem ? (construire des bureaux en blanc ?)Le développement économique (et commercial)ne se subit pas mais se maitrisedans le cadre d’une stratégie claired’aménagement et de développement duterritoire3 e Pôle commercialLe débat s’est fait jour entre les élusd’Agglopolys la CCI et la ville de Blois.Quelques remarques à ce sujet :1/ On a bafoué la signature du SCOT et leschéma directeur d’urbanisme commercial2/ Dans le débat, la question reste desavoir, ce que l’on veut faire du pôle commercialCORA et de la zone d’activité(terrains de la CCI entre autre…)et relancela réflexion sur l’opportunité d’une deuxièmesortie autoroutière pour Blois. Aquand la restitution des études?3/ Leroy Merlin ou pas à coté de Leclerc, untroisième pôle verra le jour sur la route deChâteaudun avec le Leclerc actuel et leterrain disponible à côté, le futur Leclercdrive et le projet sur Litotech…(nonmaitrisé comme dit ci-dessus..)L’enjeu majeur derrière ces interrogations,le développement économique… "en berneaujourd’hui" et les emplois de demain.26 | numéro 70 | décembre 2010