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MINISTERE DE LA CULTUREET DU TOURISMEBURKINA FASOUnité-Progrès-Justice------------------SECRETARIAT GENERAL----------------------DIRECTION DES ETUDESET DE LA PLANIFICATIONREVUE SECTORIELLE 2012 DE LA SCADDRAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCEDU CADRE SECTORIEL « CULTURE ETTOURISME » de <strong>la</strong> SCADDFévrier 20131


SIGLES ET ABREVIATIONSADICC: Agence de développement des industries culturel<strong>le</strong>s et créativesAFD : Agence française de développementAPHRB : Association patrona<strong>le</strong> des hôteliers et restaurateurs du BurkinaARPIC: Appui au renforcement des politiques et industries culturel<strong>le</strong>sCPCCAF : Conférence permanente des chambres consu<strong>la</strong>ires africaines et francophonesDGT : Direction Généra<strong>le</strong> du TourismeDGPC : Direction généra<strong>le</strong> du patrimoine culturelDPICC : Direction de <strong>la</strong> promotion des industries culturel<strong>le</strong>s et créativesDVAT : Direction de <strong>la</strong> valorisation et des aménagements touristiquesFED: Fonds de développent européenFESPACO : Festival Panafricain du Cinéma et de <strong>la</strong> Télévision de OuagadougouJCFA: Journées cinématographiques des femmes africainesMCT : Ministère de <strong>la</strong> culture et du tourismeONTB : Office national du tourisme BurkinabéPDEC: Programme de développement des entreprises culturel<strong>le</strong>sPDIT: Programme de développement des industries touristiquesPIP : Programme d’investissement publicPPCA: Programme de protection et de promotion du patrimoine culturel et artistiqueSCADD : Stratégie de croissance accélérée et de développement durab<strong>le</strong>SEPO : Service des politiques sectoriel<strong>le</strong>sSITA : Salon international du tourisme d’AbidjanSITHO : Salon international du tourisme et de l’hôtel<strong>le</strong>rie de OuagadougouSNC: Semaine nationa<strong>le</strong> de <strong>la</strong> cultureUNAFIB: Union nationa<strong>le</strong> des femmes de l’image du BurkinaUNESCO: Organisation des Nations-Unies <strong>pour</strong> l’Education, <strong>la</strong> Science et <strong>la</strong> Culture2


Tab<strong>le</strong> des matièresINTRODUCTION ....................................................................................................................................... 4I. BILAN DE MISE EN ŒUVRE DU PLAN D’ACTION DE LA CULTURE ET DU TOURISME ............................ 5I.1 ETAT D’EXECUTION DU PLAN D’ACTION 2012 DU MCT ................................................................. 5AXE1 : Développement des piliers de <strong>la</strong> croissance accélérée ............................................................ 5I.1.1.1 Du modè<strong>le</strong> de croissance ..................................................................................................... 5I.1.1.2 Développement des secteurs prioritaires ............................................................................ 6I.1.1.3 Développement des infrastructures de soutien ................................................................. 11I.1.1.4 Promotion de l’intégration économique et commerce extérieur ...................................... 12AXE 2 : Consolidation du capital humain et promotion de <strong>la</strong> protection socia<strong>le</strong> ............................. 12Axe 3 : Renforcement de <strong>la</strong> gouvernance ......................................................................................... 13AXE 4 : Prise en compte des questions transversa<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong>s politiques et programmes dedéveloppement ................................................................................................................................. 14I.2 DIFFICULTEES RENCONTREES ....................................................................................................... 14I. PERSPECTIVES 2013-2015 ............................................................................................................. 15CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS ................................................................................................ 17ANNEXES ................................................................................................................................................ 173


INTRODUCTION1. Les secteurs de <strong>la</strong> culture et du tourisme sont pris en compte dans <strong>la</strong> SCADD commesecteurs prioritaires, au titre de l’Axe 1 développement des piliers de <strong>la</strong> croissance accéléréeavec <strong>pour</strong> objectif de « structurer et développer l’économie de <strong>la</strong> culture et du tourisme, enmettant en œuvre <strong>le</strong>s politiques sectoriel<strong>le</strong>s de <strong>la</strong> culture et du tourisme <strong>pour</strong> garantirl’amélioration de <strong>la</strong> rentabilité des deux secteurs et <strong>le</strong> niveau de recettes en devises ».2. Les principa<strong>le</strong>s actions qui y sont prévues sont re<strong>la</strong>tives (I) au développement del’entrepreneuriat et des industries culturel<strong>le</strong>s, créatives et touristiques, (II) à <strong>la</strong> mise enœuvre de stratégies efficaces de promotion extérieure des biens et services culturels ettouristiques, (III) à <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d’un mécanisme d’accompagnement technique etfinancier des acteurs en matière de création et de diffusion artistique et culturel<strong>le</strong>, (IV) audéveloppement des infrastructures culturel<strong>le</strong>s et touristiques, ainsi qu’à l’aménagement desites et zones à vocation culturel<strong>le</strong> et touristique, (V) à <strong>la</strong> mise en œuvre d’une nouvel<strong>le</strong>politique de l’offre touristique dérivée, basée sur <strong>la</strong> qualité et <strong>la</strong> diversification des modesd’hébergement, <strong>la</strong> restructuration et <strong>la</strong> réhabilitation des sites touristiques, (VI) à <strong>la</strong>valorisation du produit touristique dans <strong>le</strong>s domaines du tourisme culturel, écologique, et deloisir en tant qu’instruments de renforcement de <strong>la</strong> rentabilité du secteur, (VII) à <strong>la</strong>promotion du tourisme intérieur, en tant qu’axe stratégique de développement du tourismeen général, (VIII) à <strong>la</strong> consolidation du rô<strong>le</strong> du secteur privé dans <strong>le</strong> développement dutourisme et <strong>la</strong> gestion du secteur, particulièrement dans <strong>le</strong>s domaines de <strong>la</strong> promotion, de <strong>la</strong>formation et de <strong>la</strong> réalisation d’infrastructures.3. Outre ces actions prévues dans l’Axe 1, <strong>le</strong>s secteurs de <strong>la</strong> culture et du tourisme intègrentéga<strong>le</strong>ment des actions inscrites dans <strong>le</strong>s trois autres axes de <strong>la</strong> SCADD.4. La mise en œuvre de <strong>la</strong> SCADD, au cours de l’année 2012, s‘est faite dans <strong>le</strong> cadre du p<strong>la</strong>nd’actions 2012 du Ministère de <strong>la</strong> culture et du tourisme (MCT) qui prend en compte <strong>le</strong>sobjectifs de <strong>la</strong> <strong>le</strong>ttre de mission n°2011-2246/PRES/PM/SG/DDRH du 21 décembre 2011 et<strong>le</strong>s activités prévues dans <strong>le</strong>s p<strong>la</strong>ns d’actions des politiques sectoriel<strong>le</strong>s de <strong>la</strong> culture et dutourisme.5. Durant l’année 2012, <strong>le</strong>s secteurs de <strong>la</strong> culture et du tourisme ont connu un contexte peufavorab<strong>le</strong> marqué d’une part, par <strong>la</strong> crise financière internationa<strong>le</strong> et d’autre part, par uneinstabilité de <strong>la</strong> sous région Ouest-africaine. Cette conjoncture n’a pas favorisé une re<strong>la</strong>ncecomplète des activités culturel<strong>le</strong>s et touristiques à <strong>la</strong> sortie de <strong>la</strong> crise majeure qu’a connue<strong>le</strong> pays en 2011. Par ail<strong>le</strong>urs, <strong>la</strong> faib<strong>le</strong>sse des ressources budgétaires allouées au Ministère4


Le développement touristique de ces deux zones prioritaires est envisagé à travers <strong>le</strong> Projet derenforcement de l’attractivité touristique de l’Ouest du Burkina Faso et <strong>le</strong> Programme derenforcement du pô<strong>le</strong> touristique du Centre <strong>pour</strong> <strong>le</strong>squels <strong>le</strong>s études de faisabilité sont en cours.I.1.1.1.2 : Développement des filières de production et promotion des nicheset des grappes d’entreprises10. Dans <strong>le</strong> domaine du développement des grappes d’entreprises, l’administrationculturel<strong>le</strong> et touristique a entamé en fin juin 2012, avec <strong>le</strong>s opérateurs des deux secteurs etdes consultants <strong>la</strong> formu<strong>la</strong>tion de deux projets de grappes d’entreprises ou clusters : l’une<strong>pour</strong> <strong>le</strong> secteur de <strong>la</strong> culture dénommée « grappe industrie culturel<strong>le</strong> » et l’autre <strong>pour</strong> <strong>le</strong>secteur du tourisme dénommée « grappe tourisme et hôtel<strong>le</strong>rie ». Cette activité estcoordonnée par <strong>la</strong> Chambre de Commerce et d’Industrie, à travers sa direction del’intelligence économique et en partenariat avec l’Organisation internationa<strong>le</strong> de <strong>la</strong>Francophonie, <strong>la</strong> Conférence permanente des chambres consu<strong>la</strong>ires africaines etfrancophones (CPCCAF) et l’Agence française de développement (AFD).I.1.1.2 Développement des secteurs prioritairesEn ce qui concerne <strong>le</strong> développement de l’entrepreneuriat et des industries culturel<strong>le</strong>s ettouristiques, <strong>le</strong>s principa<strong>le</strong>s actions réalisées au cours de l’année 2012 sont <strong>le</strong>s suivantes :Au niveau du secteur de <strong>la</strong> culture11. Sur <strong>le</strong> p<strong>la</strong>n institutionnel, <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce de <strong>la</strong> Direction de <strong>la</strong> promotion des industriesculturel<strong>le</strong>s et créatives (DPICC), conformément aux dispositions du Décret n°2011-1079/PRES/PM/MCT du 30 décembre 2011 portant organisation du Ministère de <strong>la</strong> cultureet du tourisme, traduit <strong>la</strong> volonté des pouvoirs publics de renforcer <strong>la</strong> dimension économiquede <strong>la</strong> culture tel<strong>le</strong> que préconisée par <strong>la</strong> SCADD et <strong>la</strong> PNC. La DPICC a <strong>pour</strong> mission demettre en œuvre <strong>la</strong> stratégie nationa<strong>le</strong> de développement des industries culturel<strong>le</strong>s etcréatives.12. En matière de développement de l’entrepreneuriat et des industries culturel<strong>le</strong>s etcréatives, trois (03) programmes prioritaires SCADD ont été identifiés : <strong>le</strong> Programmeculture 10 ème FED d’appui au FESPACO 2013 et 2015, en cours d’exécution ; <strong>le</strong> Programmede développement des entreprises culturel<strong>le</strong>s (PDEC) ; <strong>le</strong> Programme de protection et depromotion du patrimoine et des produits culturels et artistiques (PPCA) en coursd’identification.6


13. Le Ministère de <strong>la</strong> culture a mis en p<strong>la</strong>ce, en juin 2012, <strong>le</strong> Programme d’appui aurenforcement des politiques et industries culturel<strong>le</strong>s (ARPIC), à <strong>la</strong> suite de <strong>la</strong> signature <strong>le</strong> 03mai 2012 de <strong>la</strong> Convention-cadre (2012- 2015) entre <strong>le</strong> Gouvernement du Burkina Fasoreprésenté par <strong>le</strong> Ministre de l’économie et des finances et l’Administrateur de l’Organisationinternationa<strong>le</strong> de <strong>la</strong> Francophonie. Ce programme, qui constitue une composante du PDEC,vise à appuyer <strong>le</strong> MCT afin de lui donner <strong>la</strong> p<strong>le</strong>ine capacité à encadrer, dynamiser et régu<strong>le</strong>r<strong>le</strong>s filières d’industries culturel<strong>le</strong>s, notamment cel<strong>le</strong>s du cinéma et de l’audiovisuel, du livre,de <strong>la</strong> musique et des arts du spectac<strong>le</strong>. Il est opérationnel depuis juin 2012.14. En vue de <strong>la</strong> re<strong>la</strong>nce du cinéma, <strong>la</strong> Direction de <strong>la</strong> cinématographie nationa<strong>le</strong> a établi <strong>le</strong>répertoire et l’état de toutes <strong>le</strong>s sal<strong>le</strong>s de cinéma existantes sur <strong>le</strong> territoire national afin deprogrammer <strong>le</strong>ur réhabilitation, en col<strong>la</strong>boration avec <strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctivités territoria<strong>le</strong>s. Au total, 49sal<strong>le</strong>s ont été répertoriées et <strong>la</strong> recherche de partenaires financiers est en cours. Un projet aété soumis dans ce sens au Maroc. En outre, <strong>le</strong>s textes d’application de <strong>la</strong> loi d’orientationdu cinéma et de l’audiovisuel ont été é<strong>la</strong>borés et validés par <strong>le</strong>s acteurs concernés.15. Dans <strong>le</strong> but d’assurer un meil<strong>le</strong>ur suivi de l’exportation des objets d’art, <strong>la</strong> Directiongénéra<strong>le</strong> du patrimoine culturel (DGPC) a entrepris <strong>la</strong> réorganisation du mécanismed’exportation des biens culturels par <strong>la</strong> révision et <strong>la</strong> validation de 4 projets de textes tout enrenforçant <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong> des objets à exporter. Par ail<strong>le</strong>urs, 03 projets de décrets d’applicationde <strong>la</strong> loi n°024-2007 portant protection du patrimoine culturel au Burkina Faso ont étéé<strong>la</strong>borés et validés par <strong>le</strong>s acteurs. Aussi, un texte rég<strong>le</strong>mentaire portant sur l’organisationde <strong>la</strong> profession de négociants d’objets d’arts a éga<strong>le</strong>ment été validé.16. En ce qui concerne <strong>la</strong> promotion culturel<strong>le</strong>, l’année 2012 a été marquée parl’organisation de nombreuses manifestations culturel<strong>le</strong>s publiques et privées, parmi<strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s :a) La 16 ème édition de <strong>la</strong> Semaine nationa<strong>le</strong> de <strong>la</strong> culture tenue du 24 au 31 mars 2012avec plus de 1800 artistes programmés. La Maison de <strong>la</strong> culture de Bobo Diou<strong>la</strong>ssod’un coût global de 6,7 milliards a été inaugurée à cette occasion par son excel<strong>le</strong>nceMonsieur <strong>le</strong> Premier Ministre.b) La 10è édition du Symposium de sculpture sur granite de Laongo, en mai 2012, avec <strong>la</strong>participation de 11 artistes dont 7 étrangers ; <strong>pour</strong> un budget de 36 millions de CFAc) La célébration du 3è anniversaire du c<strong>la</strong>ssement des Ruines de Loropéni sur <strong>la</strong> liste dupatrimoine mondial du 25 au 27 juin 2012 avec <strong>la</strong> présentation du p<strong>la</strong>n d’aménagementet l’organisation du Colloque international qui a regroupé <strong>le</strong>s chercheurs de 7 paysautour du thème « Enjeux des lieux de mémoire dans <strong>le</strong> Sud-Ouest ». Les travaux sesont déroulés autour de 24 communications faites par <strong>le</strong>s chercheurs et des personnesressources ;7


d) L’organisation de <strong>la</strong> 2 ème édition des Journées cinématographiques de <strong>la</strong> femmeafricaine de l’image (JCFA) du 03 au 07 mars 2012 à Ouagadougou et à Dédougouavec un budget de 18 000 000FCFA ;e) La tenue de <strong>la</strong> 20è édition du Festival Jazz à Ouaga ;f) La 12è édition des Kundé d’Or ;g) La tenue de <strong>la</strong> 12 ème Foire Internationa<strong>le</strong> du Livre de Ouagadougou avec <strong>la</strong> Côte d’Ivoirecomme pays invité d’honneur. L’événement a permis aux différents acteurs de mener <strong>la</strong>réf<strong>le</strong>xion autour des enjeux re<strong>la</strong>tifs au développement de l’industrie du livre.L’événement a nécessité <strong>la</strong> somme de 25 000 000 de FCFA.h) La tenue de <strong>la</strong> 17 ème édition des Nuits atypiques de Koudougou en décembre, enprélude à <strong>la</strong> célébration du 52 ème anniversaire de l’Indépendance ;i) L’organisation des Grands prix nationaux de <strong>la</strong> chanson moderne à Manga en octobreet du Design Mobilier en décembre à Koudougou ;j) L’organisation de l’édition 2012 des RECREATRALES.17. Ces manifestations constituent des cadres de valorisation et de promotion des biensservices culturels. Certaines manifestations ont été l’occasion de mener <strong>la</strong> réf<strong>le</strong>xion autourde <strong>la</strong> professionnalisation des métiers et du développement des échanges culturels.18. Dans <strong>le</strong> but de renforcer <strong>la</strong> diffusion et <strong>la</strong> promotion du cinéma africain, <strong>le</strong> Projet culture10è FED a été mis en p<strong>la</strong>ce, <strong>pour</strong> un montant de 1 400 000 euros destiné à l’appuiinstitutionnel et au financement des éditions 2013 et 2015 du FESPACO. La convention definancement signée <strong>le</strong> 14 novembre 2012 permettra au FESPACO d’é<strong>la</strong>borer et de mettre enœuvre un p<strong>la</strong>n stratégique de développement, de renforcer ses capacités organisationnel<strong>le</strong>set son fonctionnement, de soutenir <strong>la</strong> préparation et l’organisation des éditions 2013 et 2015de <strong>la</strong> manifestation.19. En matière d’études et de réf<strong>le</strong>xion <strong>pour</strong> <strong>la</strong> promotion de <strong>la</strong> culture nationa<strong>le</strong>, l’année aété marquée par <strong>la</strong> réalisation de l’étude d’impacts de <strong>la</strong> culture sur <strong>le</strong> développement socia<strong>le</strong>t économique du Burkina Faso. Cette étude, restituée <strong>le</strong> 27 mai 2012, a été réalisée grâceau concours financier de l’UNESCO <strong>pour</strong> un montant de 60 813 US Dol<strong>la</strong>rs. L’étude a permisde révé<strong>le</strong>r l’importante contribution de <strong>la</strong> culture à l’équilibre social, à <strong>la</strong> formation du Produitintérieur brut (2,02% en 2009), à <strong>la</strong> création d’emplois (164 592 personnes, représentant1,78% des actifs occupés). Après examen des résultats de <strong>la</strong>dite étude, <strong>le</strong> Conseil desministres a pris <strong>la</strong> décision de mettre en p<strong>la</strong>ce un dispositif d’acquisition d’objets d’arts envue de <strong>la</strong> décoration des édifices publics.20. La deuxième étude d’envergure réalisée en 2012 est re<strong>la</strong>tive à <strong>la</strong> stratégie nationa<strong>le</strong> depromotion de l’intégration de disciplines culturel<strong>le</strong>s et artistiques dans <strong>le</strong>s programmesd’enseignement sco<strong>la</strong>ire. Cette étude assortie d’un p<strong>la</strong>n d’actions a été réalisée par un8


comité interministériel d’experts nationaux et un groupe d’experts internationaux mandatéspar l’UNESCO. La stratégie a été validée au cours d’un atelier national tenu <strong>le</strong> 24 juil<strong>le</strong>t et safinalisation est en cours.21. Le Ministère de <strong>la</strong> culture et du tourisme a éga<strong>le</strong>ment entrepris <strong>la</strong> réalisation de <strong>la</strong>Stratégie nationa<strong>le</strong> de développement des industries culturel<strong>le</strong>s et créatives, de <strong>la</strong> Stratégienationa<strong>le</strong> de développement du livre ainsi que l’é<strong>la</strong>boration d’un p<strong>la</strong>n de formation au profitdes entrepreneurs culturels sur <strong>la</strong> période 2013-2015.22. Pour répondre aux besoins d’accompagnement technique et financier des acteurs, <strong>le</strong>Programme ARPIC a entrepris <strong>la</strong> réalisation de l’étude de faisabilité d’un mécanisme definancement et d’appui technique aux projets et entreprises culturel<strong>le</strong>s. L’étude, en cours definalisation, a permis d’identifier une structure à statut autonome <strong>pour</strong> <strong>la</strong>quel<strong>le</strong> <strong>la</strong>dénomination provisoire d’Agence de développement des industries culturel<strong>le</strong>s et créatives(ADICC) a été proposée.Au niveau du secteur du tourisme23. Dans <strong>le</strong> souci de développer l’offre touristique afin de renforcer l’attractivité globa<strong>le</strong> de <strong>la</strong>destination Burkina Faso, <strong>la</strong> réorganisation institutionnel<strong>le</strong> a permis <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce de <strong>la</strong>Direction de <strong>la</strong> valorisation et des aménagements touristiques (DVAT), conformément auxdispositions du Décret n°2011-1079/PRES/PM/MCT du 30 décembre 2011. La DVAT a <strong>pour</strong>mission: l’inventaire, <strong>la</strong> c<strong>la</strong>ssification et <strong>le</strong>s aménagements des sites touristiques.24. Dans <strong>le</strong> cadre du développement de l’entrepreneuriat et des industries touristiques,l’administration du tourisme a identifié cinq (05) nouveaux projets/programmes dont <strong>la</strong> miseen œuvre va contribuer à l’atteinte des objectifs sectoriels de <strong>la</strong> SCADD. Il s’agit du:a) Projet de renforcement de l’attractivité touristique du site des ruines de LOROPENI (3,4milliards FCFA) ;b) Programme de développement des industries touristiques (PDIT), 10 milliards FCFA ;c) Projet de renforcement de l’attractivité touristique de l’Ouest du Burkina Faso (4,5milliards FCFA) ;d) Programme de renforcement du pô<strong>le</strong> touristique du Centre (4 milliards FCFA) ;e) Programme de réhabilitation, construction des campements, re<strong>la</strong>is et réceptifstouristiques de Kompienga, Arly, Gorom Gorom, Sindou, Karfigue<strong>la</strong>, Laongo (1,5milliards FCFA).25. Dans <strong>le</strong> but de mettre en p<strong>la</strong>ce un mécanisme pérenne de financement du secteur, <strong>le</strong>stextes <strong>pour</strong> l’institutionnalisation du Fonds de développement touristique (FDT) ont été9


é<strong>la</strong>borés. Leur finalisation et adoption en 2013 permettra au secteur du tourisme dedévelopper l’entrepreneuriat touristique.26. Afin d’assurer <strong>la</strong> promotion extérieure de <strong>la</strong> destination, des efforts importants ont étédéployés <strong>pour</strong> prendre part aux événements sous régionaux et internationaux avec dessupports édités. L’ONTB et <strong>le</strong>s opérateurs ont effectivement pris part à des salons africainstels <strong>le</strong> Salon International du Tourisme d’Abidjan (SITA) et aux salons des marchésémetteurs européens : FITUR en Espagne, Mantes <strong>la</strong> Jolie en France, BT EXPO enBelgique.27. Au niveau événementiel, <strong>la</strong> 9ème édition du Salon International du Tourisme et del’hôtel<strong>le</strong>rie de Ouagadougou (SITHO) s’est tenue du 27 au 30 septembre 2012 sous <strong>le</strong> thème« Tourisme et Transport ». Le salon a connu <strong>la</strong> présence de nombreux professionnels dont11 tours opérateurs et journalistes de <strong>la</strong> presse spécialisée. Le coût d’organisation du SITHO2012 s’élève à 100 000 000 de FCFA.28. S’agissant de <strong>la</strong> promotion du tourisme intérieur, l’Association patrona<strong>le</strong> des hôteliers etrestaurateurs (APRHB) a décidé, <strong>pour</strong> <strong>la</strong> période des vacances 2012, de réduire de 25% <strong>le</strong>starifs d’hébergement au profit des nationaux. Cette offre promotionnel<strong>le</strong> a eu des retombéessignificatives en termes d’incitation à <strong>la</strong> pratique du tourisme par <strong>le</strong>s nationaux.29. En vue du renforcement de l’écotourisme et du tourisme culturel, <strong>le</strong> Musée des arts etdes savoirs de Bazoulé a été réalisé et inauguré <strong>le</strong> 17 juin 2012. Ce Musée construit àhauteur de 56.000.000FCFA, grâce au partenariat avec <strong>le</strong> Japon complète <strong>le</strong> dispositifexistant au niveau local (mare aux caïmans sacrés, espace d’accueil et d’hébergement,boutiques artisana<strong>le</strong>s) et renforce l’attractivité globa<strong>le</strong> du site.30. Dans <strong>le</strong> cadre du développement d’une offre touristique dérivée basée sur <strong>la</strong> qualité,l’administration nationa<strong>le</strong> du tourisme a assuré <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong> de 420 établissements touristiquesd’hébergement et de 65 agences de voyages. Cette action a permis de cerner l’importancedes efforts à faire <strong>pour</strong> mettre <strong>le</strong>s établissements touristiques aux normes.31. Dans <strong>le</strong> cadre de l’amélioration du climat des affaires et de <strong>la</strong> qualité des prestations, <strong>le</strong>Ministère de <strong>la</strong> culture et du tourisme a entrepris <strong>la</strong> re<strong>le</strong>cture du cadre légis<strong>la</strong>tif etrèg<strong>le</strong>mentaire re<strong>la</strong>tif au tourisme. Cette re<strong>le</strong>cture a porté sur <strong>le</strong>s textes d’application de <strong>la</strong> loi058-2003 re<strong>la</strong>tive aux établissements de tourisme et à <strong>la</strong> promotion touristique au BurkinaFaso et de <strong>la</strong> loi 017-2005 portant loi d’orientation du tourisme au Burkina Faso soit au total4 décrets et 5 arrêtés. Cette action s’inscrit dans <strong>le</strong> cadre de <strong>la</strong> reforme des licencesd’affaires et a <strong>pour</strong> objectif de créer des conditions favorab<strong>le</strong>s au développement des10


activités touristiques et d’assurer une qualité des prestations conformes aux normes etstandards internationaux.I.1.1.3 Développement des infrastructures de soutien32. Au cours de l’année 2012, <strong>le</strong> MCT a <strong>pour</strong>suivi <strong>la</strong> mise en œuvre du programme deconstruction des infrastructures culturel<strong>le</strong>s et touristiques. Dans <strong>le</strong> programmed’investissement public (PIP) 2012, <strong>le</strong>s infrastructures à réaliser et/ou à achever sont :INTITULE LIEU DE REALISATION COUTSOBSERVATIONSConstruction du maquisrestaurant du Musée nationalOuagadougou 55.000.000FCFA Réception provisoireConstruction du blocadministratif de <strong>la</strong> Bibliothèquenationa<strong>le</strong>Construction du réceptac<strong>le</strong>touristique de <strong>la</strong> Patte d’OieOuagadougouOuagadougou120.000.000FCFA125.000.000FCFAAchèvement Musée de Bazoulé Bazoulé 56 000 000Musée de <strong>la</strong> Musique Ouagadougou 39 000 000Sal<strong>le</strong> de conférences duFESPACOEquipement complémentaireMaison de <strong>la</strong> culture de BoboDiou<strong>la</strong>ssoConstruction des directionsrégiona<strong>le</strong>sOuagadougou 700 000 000Bobo Diou<strong>la</strong>sso 70 000 000Tenkodogo et Ziniaré 132.000 000Réception en coursRéception provisoireInauguré en juinEn finition200 000 000 FCFA<strong>pour</strong> l’équipementCoût global destravaux 6,7 milliardsFCFA48 000 000 FCFAdéjà engager <strong>pour</strong> <strong>le</strong>stravauxRéceptifs touristiques des Ruinesde LoropéniLoropéni 150 000 00050 000 000 FCFAréalisation d’étudesarchitectura<strong>le</strong>sLe taux global d’exécution physique du PIP 2012 d’un cout global de 1 448 000 000 FCFA estestimé à 77,55% <strong>pour</strong> un taux d’exécution financière de 50.8%.11


33. Par ail<strong>le</strong>urs, <strong>le</strong> Ministère a assuré <strong>la</strong> passation de marché <strong>pour</strong> l’entame de <strong>la</strong>construction des réceptifs d’accueil et <strong>la</strong> conservation du site des Ruines de Loropéni et déjàformulé des propositions <strong>pour</strong> l’aménagement des sites de Karfigue<strong>la</strong>, Laongo, Tambi Yargoainsi que d’autres sites à réhabiliter.I.1.1.4 Promotion de l’intégration économique et commerce extérieur34. Toutes <strong>le</strong>s manifestations culturel<strong>le</strong>s et touristiques publiques et privées à vocationnationa<strong>le</strong> et internationa<strong>le</strong> constituent des opportunités de promotion d’un marché ouvert etaccessib<strong>le</strong>. Ces opportunités d’affaires et de développement de col<strong>la</strong>borations <strong>pour</strong> <strong>le</strong>sopérateurs culturels, touristiques et <strong>le</strong>s créateurs ont été nombreuses au cours de l’année2012.35. Au cours de ces manifestations, on a enregistré <strong>la</strong> participation de nombreux paysafricains et d’autres continents. Les RECREATRALES 2012 par exemp<strong>le</strong> ont enregistré <strong>la</strong>participation d’artistes de 10 pays. Les manifestations culturel<strong>le</strong>s et touristiques sont desfacteurs d’intégration des acteurs et par delà, des peup<strong>le</strong>s. El<strong>le</strong>s traduisent <strong>la</strong> vitalité desdeux secteurs et constituent un bon créneau <strong>pour</strong> <strong>le</strong> développement du tourisme culturel.36. L’organisation, en avril 2012, du séminaire national <strong>pour</strong> l’appropriation par <strong>le</strong>s acteurslocaux de <strong>la</strong> politique régiona<strong>le</strong> de développement touristique (PRDTour) de l’UEMOA apermis de raffermir <strong>la</strong> connaissance des opérateurs sur <strong>le</strong>s enjeux économiques régionauxet mondiaux du développement touristique.AXE 2 : Consolidation du capital humain et promotion de <strong>la</strong> protectionsocia<strong>le</strong>37. Au cours de l’année 2012, <strong>le</strong>s actions <strong>le</strong>s plus significatives entreprises <strong>pour</strong> <strong>le</strong>renforcement du capital humain sont <strong>le</strong>s suivantes :38. En termes d’é<strong>la</strong>boration de stratégies et p<strong>la</strong>n de formation :- L’é<strong>la</strong>boration d’une stratégie de valorisation de l’éducation artistique et culturel<strong>le</strong>- L’étude <strong>pour</strong> l’é<strong>la</strong>boration d’un p<strong>la</strong>n de formation des entrepreneurs culturels2013-2015.39. En termes de re<strong>le</strong>cture des curricu<strong>la</strong> :- La re<strong>le</strong>cture des curricu<strong>la</strong> des filières professionnel<strong>le</strong>s de l’ENAM : affairesculturel<strong>le</strong>s, tourisme, musée, cinéma et audiovisuel ;12


241/PRES/PM/MCAT/CAB du 24 avril 2003 portant modalités de délivrance de <strong>la</strong>licence d’entrepreneurs de spectac<strong>le</strong> ;- L’é<strong>la</strong>boration de textes d’application de <strong>la</strong> Loi sur <strong>la</strong> protection du patrimoine;- L’é<strong>la</strong>boration des textes d’application de <strong>la</strong> Loi d’orientation du tourisme et <strong>la</strong> loi re<strong>la</strong>tiveaux établissements de tourisme et à <strong>la</strong> promotion touristique au Burkina Faso, ainsi que<strong>la</strong> <strong>pour</strong>suite de <strong>la</strong> re<strong>le</strong>cture des textes sur <strong>le</strong>s licences d’affaires;- La révision de deux textes du BBDA re<strong>la</strong>tifs au règ<strong>le</strong>ment de <strong>la</strong> répartition et aurèg<strong>le</strong>ment général.43. Dans <strong>le</strong> cadre de l’appui à <strong>la</strong> décentralisation de l’action culturel<strong>le</strong>, 75 agents del’administration culturel<strong>le</strong> et touristiques ont été mis à <strong>la</strong> disposition du MATDS en vue d’unredéploiement dans <strong>le</strong>s communes (62) et des gouvernorats (13).AXE 4 : Prise en compte des questions transversa<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong>s politiques etprogrammes de développement44. Dans <strong>le</strong> cadre de <strong>la</strong> mise en œuvre de <strong>la</strong> Politique Nationa<strong>le</strong> Genre, <strong>le</strong> Ministère de <strong>la</strong>culture et du tourisme a, en col<strong>la</strong>boration avec <strong>le</strong> Ministère de <strong>la</strong> Promotion de <strong>la</strong> Femme,mis en p<strong>la</strong>ce une cellu<strong>le</strong> genre qui a é<strong>la</strong>boré son programme d’activités 2013. Le Ministèrede <strong>la</strong> Culture et du tourisme a par ail<strong>le</strong>urs œuvré à <strong>la</strong> promotion des activités culturel<strong>le</strong>s ettouristiques portées par <strong>le</strong>s femmes. En témoigne son soutien à l’Union Nationa<strong>le</strong> desFemmes de l’Image du Burkina (UNAFIB) à travers un apport de 18 000 000 de francs CFAà l’organisation de <strong>la</strong> 2è édition des Journées cinématographiques de <strong>la</strong> femme africaine del’image (JCFA), en mars 2012, et à l’Amica<strong>le</strong> des femmes du MCT.45. Dans <strong>le</strong> domaine de l’environnement, une cellu<strong>le</strong> environnementa<strong>le</strong> a été mise en p<strong>la</strong>ceau sein du MCT. Par ail<strong>le</strong>urs, une opération de reboisement dans l’enceinte du Muséenational a été réalisée en août 2012 et a permis <strong>la</strong> mise en terre de mil<strong>le</strong> (1000) p<strong>la</strong>nts.I.2 DIFFICULTEES RENCONTREES46. Au cours de l’année 2012, <strong>le</strong> Ministère de <strong>la</strong> culture et du tourisme est resté confronté à<strong>la</strong> faib<strong>le</strong>sse des enveloppes CDMT, notamment aux titres 3 Fonctionnement qui était<strong>la</strong>rgement insuffisant <strong>pour</strong> assurer <strong>la</strong> dotation des services en fournitures, matérielbureautique et mobilier. Il en est de même du titre 4 Transfert courants, consacré auxsubventions des Etablissements Publics de l’Etat et à <strong>la</strong> mise en œuvre des activitésculturel<strong>le</strong>s et touristiques.14


53. Dans <strong>la</strong> perspective de <strong>la</strong> mise en œuvre des projets/programmes prioritaires SCADD,<strong>le</strong>s efforts porteront en 2013-2014 sur <strong>la</strong> réalisation des études de faisabilité et <strong>la</strong> recherchede financements.54. En vue du développement des infrastructures culturel<strong>le</strong>s et touristiques et del’aménagement de sites et zones à vocation culturel<strong>le</strong> et touristique, <strong>le</strong>s efforts porteront sur<strong>la</strong> mise en œuvre optima<strong>le</strong> du PIP 2013-2015. L’é<strong>la</strong>boration et <strong>la</strong> mise en œuvre du schémadirecteur d’aménagement touristique du Grand-Ouest du Burkina Faso demeure une priorité.55. L’inventaire du patrimoine culturel et touristique entamé en 2012 se <strong>pour</strong>suivra en 2013<strong>pour</strong> permettre <strong>le</strong> c<strong>la</strong>ssement des sites et <strong>le</strong>ur meil<strong>le</strong>ure protection et exploitation. A ce<strong>la</strong>s’ajoute l’opération d’’inventaire du patrimoine culturel immatériel qui sera entamée courant2013 avec l’appui technique et financier de l’UNESCO.56. Dans <strong>le</strong> cadre de <strong>la</strong> promotion des produits culturels et touristiques, un effort sera fait<strong>pour</strong> professionnaliser l’organisation des manifestations culturel<strong>le</strong>s et touristiques en vue derenforcer <strong>le</strong>urs impacts socio économiques.57. Le processus de p<strong>la</strong>nification sectoriel<strong>le</strong> sera renforcé avec l’é<strong>la</strong>boration de <strong>la</strong> stratégienationa<strong>le</strong> de développement des industries culturel<strong>le</strong>s et créatives, l’é<strong>la</strong>boration desstratégies de développement des filières culturel<strong>le</strong>s et touristiques, <strong>le</strong> développement desstatistiques culturel<strong>le</strong>s et touristiques et <strong>la</strong> réalisation d’études diverses.58. En vue du renforcement des ressources humaines, un accent particulier sera mis sur <strong>la</strong>formation des acteurs publics et privés. Dans ce sens, <strong>le</strong> p<strong>la</strong>n de formation desentrepreneurs culturels sera mis en œuvre sur <strong>la</strong> période 2013-2015. S’agissant des agentspublics, <strong>la</strong> re<strong>le</strong>cture des curricu<strong>la</strong> des éco<strong>le</strong>s de formation et <strong>la</strong> mise en œuvre d’un p<strong>la</strong>n deformation continue serviront à l’amélioration des performances et au meil<strong>le</strong>uraccompagnement des acteurs privés.59. La Stratégie d’introduction de modu<strong>le</strong>s culturels et artistiques dans <strong>le</strong>s ordresd’enseignement, en cours de finalisation, sera adoptée courant 2013 afin de permettre undébut de mise en œuvre.16


CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS60. La mise en œuvre de <strong>la</strong> SCADD au cours de l’année 2012 au niveau des secteurs de <strong>la</strong>culture et du tourisme s’est effectuée dans un contexte marqué par une faib<strong>le</strong>sse desressources financières et matériel<strong>le</strong>s.61. En dépit de cette réalité, <strong>la</strong> somme des efforts entrepris ont permis d’atteindre desrésultats satisfaisants.62. Ces résultats concernent essentiel<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> renforcement au niveau institutionnel atravers <strong>la</strong> création de nouvel<strong>le</strong>s directions techniques ; l’amélioration juridique parl’é<strong>la</strong>boration et <strong>la</strong> re<strong>le</strong>cture d’une cinquantaine de textes en vue d’améliorer <strong>la</strong> régu<strong>la</strong>tion dessecteurs. En termes d’accompagnement technique et financier des entrepreneurs culturels ettouristiques, <strong>le</strong>s actions menées ont concerné <strong>le</strong>s formations, <strong>le</strong>s concertations,l’identification des mécanismes d’accompagnement techniques et financiers et <strong>la</strong> formu<strong>la</strong>tionde 08 projets/programmes prioritaires. Le programme de construction s’est <strong>pour</strong>suivi et apermis de renforcer <strong>le</strong>s infrastructures de base du MCT.63. Toutefois, certaines actions prévues et devant concourir à l’atteinte des objectifs de <strong>la</strong>SCADD sectoriel<strong>le</strong>, n’ont pas connu de mise en œuvre <strong>pour</strong> <strong>le</strong>s raisons ci-dessus évoquées.64. Dans <strong>le</strong> but d’améliorer <strong>le</strong>s performances globa<strong>le</strong>s des deux secteurs et de renforcer<strong>le</strong>urs impacts sur <strong>le</strong> développement social et économique du Burkina Faso, il estrecommandé ce qui suit :1. L’augmentation des allocations budgétaires afin de permettre <strong>la</strong> réalisationdes objectifs de <strong>la</strong> SCADD ;2. Le soutien à <strong>la</strong> mobilisation des ressources financières extérieures <strong>pour</strong> <strong>la</strong>mise en œuvre du PIP et <strong>la</strong> création de mécanismes pérennes (déjàidentifiés) d’appui technique et financier aux deux secteurs ;3. L’appui au renforcement des capacités des acteurs culturels et touristiquesainsi qu’à <strong>le</strong>ur organisation et structuration en vue de <strong>le</strong>urprofessionnalisation ;4. L’appui à <strong>la</strong> décentralisation de l’action culturel<strong>le</strong> à travers <strong>la</strong> prise en compteefficace des compétences transférées aux col<strong>le</strong>ctivités territoria<strong>le</strong>s ;5. L’accompagnement technique et financier <strong>pour</strong> <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d’unsystème d’informations sur <strong>la</strong> culture et <strong>le</strong> tourisme permettant de suivre etd’évaluer <strong>le</strong>s performances des secteurs.ANNEXES17


Annexes 1 : Matrice des indicateurs deperformance sectoriel<strong>le</strong> (2012-2015) de <strong>la</strong>SCADDANNEXES 2 : Etat de réalisation des autresindicateurs sectoriels au 31 décembre 2012ANNEXES 3: indicateurs de performance cib<strong>le</strong>ssur <strong>la</strong> période (2012-2015)Annexe 4 : Liste des textes juridiques relus oué<strong>la</strong>borés en 201218


ANNEXE 1 : MATRICE DES INDICATEURS DE PERFORMANCE SECTORIELLE 2012-2015 DE LA STRATÉGIE DE CROISSANCE ACCÉLÉRÉE ET DEDÉVELOPPEMENT DURABLE (SCADD)Un seul indicateur de performance a été retenu dans <strong>la</strong> matrice des indicateurs 2011 – 2013 de <strong>la</strong> SCADD. Il s’agit du nombre de touristesenregistrés par an. En rappel, il mesure <strong>le</strong> nombre de personnes qui se sont dép<strong>la</strong>cées et qui ont séjourné en dehors de <strong>le</strong>ur environnementhabituel <strong>pour</strong> une période consécutive n’excédant pas une année à des fins de loisirs, d’affaires ou autres motifs et qui ont été enregistrées par <strong>le</strong>sstructures en charge du tourisme au cours d’une année.En plus de cet indicateur majeur, <strong>le</strong>s tab<strong>le</strong>aux ci-après proposent d’autres indicateurs sectoriels <strong>pour</strong> <strong>le</strong> suivi-évaluation des performances du MCT.Axes Domaines N° IndicateursRéalisation2010Réalisation2011Cib<strong>le</strong>2012Réalisation2012Taux deréalisationSources devérificationAxes 1:Développementdes piliers de<strong>la</strong> croissanceaccéléréeArtisanat,industriesculturel<strong>le</strong>settourisme01 (matricedesindicateursSCADD)Nombre detouristesenregistrés par an426 027 433 738 474 240 409 339 86, 31%DEP/MCT,DGT,ONTBCOMMENTAIRE:Durant l’année 2012, <strong>le</strong> chiffre provisoire du nombre de personnes qui se sont dép<strong>la</strong>cées et qui ont séjourné dans notre pays est estimé à 409 339soit 86, 31 % de <strong>la</strong> cib<strong>le</strong>. Si <strong>le</strong> chiffre se confirme, ce<strong>la</strong> représenterait une régression de 5,62% par <strong>rapport</strong> à 2011.Cette situation résulte de <strong>la</strong> conjoncture diffici<strong>le</strong> que traverse <strong>le</strong> secteur de tourisme et dont <strong>le</strong>s principa<strong>le</strong>s causes se situent au niveau internationa<strong>le</strong>t sous régional.


Au niveau international, <strong>la</strong> crise économique qui sévit dans <strong>le</strong>s pays du Nord entraine une baisse de <strong>la</strong> demande des marchés émetteurs. Ce<strong>la</strong> estdurement ressenti par <strong>le</strong>s pays de <strong>la</strong> sous-région où <strong>le</strong> tourisme intérieur compense diffici<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s flux extérieurs.A ce<strong>la</strong> s’ajoute l’instabilité sociopolitique dans <strong>la</strong> sous-région Ouest-africaine qui a fortement pénalisé <strong>le</strong> tourisme dans cette zone déconseillée auxvoyageurs du Nord depuis deux ans environ.


ANNEXES 2 : ETAT DE REALISATION DES AUTRES INDICATEURS SECTORIELS AU 31 DECEMBRE 2012Axes Domaines N° IndicateursRéalisation2010Réalisation2011Cib<strong>le</strong>2012Réalisation2012Taux deréalisationSources devérification01Durée moyenne de séjourdes touristes en nombre dejours ou de nuits2.5 2.5 2.5 2.5 -DGTAxes 1 :Développementdes piliers de<strong>la</strong> croissanceaccéléréeArtisanat,industriesculturel<strong>le</strong>settourisme02 Evolution de <strong>la</strong> dépensemoyenne par touriste en %Dé<strong>la</strong>i de délivrance desactes administratifs du03tourisme (agréments,autorisation d’exploiter etlicences) en nombre dejours04 Évolution du nombred’entreprises culturel<strong>le</strong>s etcréatives05 Evolution de <strong>la</strong>fréquentation du Muséenational06 Evolution des droitsd’auteur recouvrés enmillions de FCFA07 Evolution des droits payésaux membres du BBDA enmillions de FCFA100 +3 5 5 100%DGT90 45 30 15100% DGT32 50 70 90 128,57%DPICC2631 1594 2700 4909 181,81% DGMN777, 63 836, 500 800 967,924 974 120,99% BBDA288 539, 016 350 480,319 327 137,23%BBDACOMMENTAIRES :


En 2011, <strong>le</strong> Ministère de <strong>la</strong> culture et du tourisme avait identifié sept (07) indicateurs internes assortis de va<strong>le</strong>urs cib<strong>le</strong>s annuel<strong>le</strong>s <strong>pour</strong> évaluer <strong>le</strong>sperformances des deux secteurs.En attendant d’avoir <strong>le</strong>s données définitives, notamment cel<strong>le</strong>s du tourisme, on observe que <strong>le</strong>s indicateurs ont progressé de façon satisfaisante.L’analyse des indicateurs re<strong>la</strong>tifs au recouvrement et à <strong>la</strong> répartition des droits d’auteur permet de re<strong>le</strong>ver que <strong>le</strong>s taux réalisés sont nettementsupérieurs aux va<strong>le</strong>urs cib<strong>le</strong>s 2012 de plus de 20%. Cette performance traduit <strong>le</strong> dynamisme de <strong>la</strong> structure de gestion col<strong>le</strong>ctive des droits d’auteuret des droits voisins. Le BBDA a par ail<strong>le</strong>urs mis en p<strong>la</strong>ce un fonds de promotion culturel<strong>le</strong> qui a alloué, en 2012, 96.132.457 FCFA aux activitésprofessionnel<strong>le</strong>s de ses membres.S’agissant des données re<strong>la</strong>tives à <strong>la</strong> création d’entreprises culturel<strong>le</strong>s, <strong>le</strong> Fichier Nééré de <strong>la</strong> Chambre de commerce et d’industrie deOuagadougou fournit des informations <strong>la</strong>issant percevoir une nette progression de cette activité. Ces données doivent cependant être davantageanalysées <strong>pour</strong> trier <strong>le</strong>s entreprises s’investissant réel<strong>le</strong>ment dans <strong>le</strong> champ culturel.


ANNEXES 3: INDICATEURS DE PERFORMANCE CIBLES SUR LA PERIODE (2013-2015)Axes Domaines N° Indicateurs Cib<strong>le</strong> 2013 Cib<strong>le</strong> 2014 Cib<strong>le</strong> 2015 Sources de vérification01 Nombre de touristes enregistréspar an501 386 501 386 525 671 DEP/MCT, DGT, ONTBDéveloppementdes piliers de<strong>la</strong> croissanceaccéléréeArtisanat,industriesculturel<strong>le</strong>settourismeDurée moyenne de séjour des02touristes en nombre de jours ou denuits03 Evolution de <strong>la</strong> dépense moyennepar touriste en %Dé<strong>la</strong>i de délivrance des actesadministratifs du tourisme04(agréments, autorisationd’exploiter et licences) en nombrede jours05 Évolution du nombre d’entreprisesculturel<strong>le</strong>s et créatives06 Evolution de <strong>la</strong> fréquentation duMusée National07 Evolution des droits recouvrés enmillions de FCFAEvolution des droits payés aux08membres du BBDA en millions deFCFA2.8 3 410 15 2015 07 0590 110 1305154 5412 56831 064,717 1 171,189 1 288,308532,358 585,594 644,154DGT DEP/MCTDGT DEP/MCTDGT DEP/MCTDPICC DEP/MCTDGMN DEP/MCTBBDA DEP/MCTBBDA DEP/MCT


ANNEXE 4 : LISTE DES TEXTES RELUS ET OU ELABORES EN 20121. Cinéma et audiovisuelSECTEUR DE LA CULTURE :En application de <strong>la</strong> loi d’Orientation du cinéma et de l’audiovisuel (adoptée en 2004) qui a remp<strong>la</strong>cé <strong>la</strong> Zatu n° AN VIII -0029 BIS/FP/PRES, portantdéfinition des conditions d’exercice de <strong>la</strong> profession cinématographique au Burkina Faso), <strong>le</strong>s textes ci-après ont été é<strong>la</strong>borés et validés en 2012 etsont soumis au processus d’adoption :Textes d’application :1) Décret re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> création de <strong>la</strong> bil<strong>le</strong>tterie nationa<strong>le</strong> du cinéma et de l’audiovisuel2) Arrêté conjoint n°2012-_________/MCT/MEF portant organisation et fonctionnement de <strong>la</strong> bil<strong>le</strong>tterie nationa<strong>le</strong> du cinéma et de l’audiovisuel3) Décret n°2000-116/PRES/PM/MCA du 3 mai 2000, portant règ<strong>le</strong>mentation des projections publiques de vidéo cassettes et autres supportsassimilés et de l’exercice de <strong>la</strong> profession d’exploitant de vidéo projection4) Arrêté re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> création et aux modalités de tenue du registre public du cinéma et de l’audiovisuel5) Arrêté re<strong>la</strong>tif aux modalités de délivrance et de retrait de l’autorisation d’exercice de <strong>la</strong> profession cinématographique et audiovisuel<strong>le</strong>6) Arrêté re<strong>la</strong>tif aux conditions de délivrance des autorisations de tournages et de prises de vues7) Arrêté re<strong>la</strong>tif aux conditions de délivrance et de retrait de <strong>la</strong> carte professionnel<strong>le</strong> du cinéma et de l’audiovisuel


8) Arrêté re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> création, à l’organisation et au fonctionnement de <strong>la</strong> commission de délivrance des visas d’exploitation des films9) Décret re<strong>la</strong>tif aux conditions d’exercice de <strong>la</strong> profession cinématographique et audiovisuel<strong>le</strong>10) Décret n°2012 ---portant création du Fonds de soutien aux activités cinématographiques et audiovisuel11) Arrêté conjoint n°2012-_________/MCT/MEF portant organisation, attributions et fonctionnement du Fonds de soutien aux activitéscinématographiques et audiovisuel<strong>le</strong>s12) Arrêté conjoint n°2012-_________/MCT/MEF portant organisation, attributions et fonctionnement de <strong>la</strong> Commission d’examen de sé<strong>le</strong>ctiondu Fonds de soutien aux activités cinématographiques et audiovisuel<strong>le</strong>s13) Arrêté conjoint n°2012-_________/MCT/MEF portant conditions d’octroi du Fonds de soutien aux activités cinématographiques etaudiovisuel<strong>le</strong>s14) Cahier de charges applicab<strong>le</strong>s aux bénéficiaires du Fonds de soutien aux activités cinématographiques et audiovisuel<strong>le</strong>s FONSACA.2. Arts du spectac<strong>le</strong>Textes relus1) Décret n° 2003-149 /PRES/PM/MCAT, portant règ<strong>le</strong>mentation des spectac<strong>le</strong>s culturels au Burkina Faso2) Arrêté n°20036241/MCAT/CAB portant modalités de délivrance de <strong>la</strong> licence d’entrepreneur de spectac<strong>le</strong>s culturels et de l’autorisationd’organiser des spectac<strong>le</strong>s culturelsTexte é<strong>la</strong>boré


3) Arrêté re<strong>la</strong>tif à l’attestation d’artiste3. Patrimoine culturelTextes relus1) Décret n° 85-493/CNR/PRES/INFO, portant règ<strong>le</strong>mentation de l’exportation des objets d’arts au Burkina Faso2) Arrêté interministériel n°2006-367/MCAT/MFB/SECU/DF du 07 juil<strong>le</strong>t 2006, portant règ<strong>le</strong>mentation de l’exportation des biens culturelsTextes é<strong>la</strong>borés1) Décret---portant règ<strong>le</strong>mentation du commerce de biens culturels au Burkina Faso2) Décret ------portant exportation de biens culturels au Burkina Faso3) Décret----- portant règ<strong>le</strong>mentation de <strong>la</strong> profession de négociant en biens culturels4) Les textes d’application de <strong>la</strong> loi n°02462007/AN portant protection du patrimoine culturel au Burkina Faso sont en cours d’é<strong>la</strong>boration5) Décret re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> création de <strong>la</strong> commission nationa<strong>le</strong> des biens culturels et naturel6) Décret re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> création, aux modalités d’organisation et de fonctionnement des musées7) Décret re<strong>la</strong>tif à l’organisation des fouil<strong>le</strong>s et à <strong>la</strong> prise en compte du vo<strong>le</strong>t archéologique dans <strong>le</strong>s frais d’études des grands travaux


8) Décret re<strong>la</strong>tif à l’institutionnalisation de programme socialSECTEUR DU TOURISMETextes é<strong>la</strong>borés et ou relus1) Décret n°2004-350/PRES/PM/MCAT/MFB/MCPEA/MATD, portant conditions de délivrance, de validité et de retrait de <strong>la</strong> licence d’agencede voyage et de tourisme2) Décret n°2004-348/PRES/PM/MCAT du 13 août 2004 portant règ<strong>le</strong>mentation du c<strong>la</strong>ssement et de l’exploitation des restaurants de tourisme3) Décret n°2004-349/PRES/PM/MCAT portant règ<strong>le</strong>mentation de <strong>la</strong> construction, de <strong>la</strong> transformation, de l’aménagement, du c<strong>la</strong>ssement etde l’exploitation des établissements touristiques d’hébergements4) Décret n°2012-_________/PRES/PM/MCT portant règ<strong>le</strong>mentation du contrô<strong>le</strong> des activités touristiques ;5) Décret n°2012-_________/PRES/PM/MCT/MEF/MATDS/MEDD/MS portant attributions, composition et fonctionnement de <strong>la</strong> Commissionnationa<strong>le</strong> de c<strong>la</strong>ssement des établissements touristiques d’hébergement, des restaurants de tourisme et des établissements touristiques deloisirs ;6) Décret n°2012-_________/PRES/PM/MCT portant définition et normes de c<strong>la</strong>ssement des établissements de tourisme au Burkina Faso ;7) Décret n°2012-_________/PRES/PM/MCT portant fixation des conditions d’exploitation et des normes de c<strong>la</strong>ssement des restaurants detourisme et des établissements touristiques de loisirs ;


8) Arrêté n° 2007-125/MCTC/MEF du 28 décembre 2007 fixant <strong>le</strong>s montants et <strong>le</strong>s modalités de paiement des redevances re<strong>la</strong>tives à <strong>la</strong>délivrance des agréments de réalisation des établissements touristiques d’hébergements, des autorisations d’exploiter, du c<strong>la</strong>ssement et de<strong>la</strong> location de panonceaux des établissements touristiques d’hébergement et des restaurants de tourisme9) Arrête re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> profession de guide de tourisme

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