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lettre sociladra

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DocumentsRenouvellement de l’agrément de la SocliladraTexte intégral de la décision de renouvellement d’agrément signée par Madame la ministre des Arts et de la Culture (alorsministre de la Culture) le 26 juillet 2011:L A L E T T R E D E L A S O C I L A D R A5


ActualitésSignature du protocole d’accord entre les organismes de gestioncollective des droits d’auteurs et la Douane camerounaiseDiscours de la directrice générale des DouanesMesdames et Messieurs les responsables des organismes de gestion collectivedes droits d'auteurs et des droits voisins, chers collaborateurs, responsables desservices centraux de la direction générale des douanes, Mesdames et Messieurs,Photo de famille après la signature du protocole d’accord. De gauche à droite:G. Malle, dg SCAAP; D. Mouchangou, pca SCAAP; E. Mballa Meka, pcaSOCILADRA; M. Libom Li Likeng, dg Douanes; A. Mbombouogo, dg SOCI-Le 28 septembre 2011, les directeurs générauxdes Douanes, Madame Minette LIBOM LI LIKENG, etMonsieur Alphonse BOMBOGO de la Sociladra qu'accompagnaientses pairs de la SCAAP et de la SOCAM,ont procédé à la signature du protocole d'accord entreles douanes et les organismes de gestion collective desdroits d'auteur et des droits voisins. La salle de conférencede la direction générale des douanes a servi de cadre àcette cérémonie.Cet important accord permet à la direction généraledes douanes d'apporter assistance aux organismes degestion collective des droits d'auteur agréés en matièrede perception de la redevance due au titre de la copieprivée des œuvres imprimées, des phonogrammes etvidéogrammes de commerce, telle que prévue par lesdispositions de la loi n°2000/011 du 19 décembre 2000relative au droit d'auteur et aux droits voisins, ainsi quedans le cadre de la lutte contre la contrefaçon des œuvres.« Cet accord ouvre des perspectives prometteuses»Cette cérémonie à laquelle assistaient les principaux collaborateursde la directrice générale des douanes, a égalementconnu la participation des présidents des conseilsd’administration des différents organismes sus cités, MadameElise MBALLA MEKA de la SOCILADRA, DAOU-DA MOUCHANGOU de la SCAAP, et le représentantde Madame Odile NGASKA de la SOCAM.Cet accord ouvre des perspectives prometteusespour les organismes de gestions collectives des droitsd’auteurs et l'ensemble de la communauté artistique nationale.Permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue dans cette salle de réunion dela direction générale des douanes et vous dire tout notre plaisir de voir aboutir ceprotocole d'accord entre la direction générale des douanes et les organismes degestion collective des droits d'auteurs.Ce protocole d'accord est à la fois un acte patriotique et la traduction dansles faits de la politique du gouvernement camerounais en matière de perception desdroits des artistes et créateurs des œuvres de l'esprit. C'est aussi l'aboutissementd'un processus enclenché depuis 2006 et qui entre en droite ligne de l'approchepartenariale adoptée par la douane camerounaise dans le cadre de sa politique deréforme en cours.Il s'agit d'abord d'un acte patriotique car, face aux flux des produits culturelset aux bouleversements économiques qui caractérisent le nouvel ordre mondial, lesartistes et notamment ceux des pays sous-développés constituent souvent une coucheprofessionnelle vulnérable qui ne vit pas de son art. Leurs créations intellectuellesétant très souvent gangrenées par la contrefaçon qui les prive de leurs droits patrimoniaux.Chaque citoyen des Etats où sévit ce fléau devrait donc le combattre enrefusant d'être auteur ou complice de la contrefaçon. Les agents de douane quiopèrent aux frontières constituent le premier maillon important de la chaîne decontrôle et de perception des droits dus.Le protocole d'accord que nous signons aujourd'hui est ensuite une concrétisationde la création artistique. Depuis une décennie, la problématique des droitsd'auteurs et droits voisins est érigée au rang des priorités du gouvernement qui n'aménagé aucun effort pour moderniser et réformer ce secteur. C'est ainsi que leministère en charge de la culture autorisera en 2004, la perception des droits dusau titre de la copie privée des œuvres imprimées, des phonogrammes vidéogrammesde commerce.Ce protocole d'accord est enfin l'aboutissement d'un processus engagé depuisquelques années par la direction générale des douanes sur instruction du ministredes Finances. En effet, à la recherche des "bonnes pratiques" et d'un modèle implémentéavec succès, une équipe mixte direction générale des douanes / Sociladra desDroits de la Littérature et des Arts Dramatiques (SOCILADRA) a séjourné au BurkinaFaso en novembre 2008 dans le but d'apporter des réponses claires aux préoccupationsnées des nouvelles dispositions légales et réglementaires en matières de perceptiondes droits des artistes et créateurs des œuvres de l'esprit. Le rapport de cettemission a dévoilé le rôle central que joue la douane du Burkina Faso dans laprotection et le recouvrement des droits des artistes.Notre ambition est donc, qu'à travers notre mission d'assistance aux autresadministrations, nous puissions faire du secteur culturel, un levier essentiel del'économie nationale. Une juste perception des droits d'auteurs permettra de densifierles industries culturelles et d'améliorer le quotidien des artistes et créateurs desœuvres intellectuelles.L A L E T T R E D E L A S O C I L A D R A6


Diplomatie du droit d’auteurParticipation aux assemblées générales des comitésafricains de la CISACDu 03 au 05 août 2011, M. Alphonse MBOMBOGO, directeurgénéral de la SOCILADRA, a pris part aux travaux du Comité Africainde CISAC à Kampala en Ouganda. Cette rencontre a connu laparticipation de plusieurs pays membres.L’ordre du jour des travaux portait sur six principaux points.À l’issue des travaux huit principales décisions et recommandationsont été prises:• L’instauration d’un mécanisme de vérification interne;• La nécessité pour les membres du Comité Africain desoumettre dans les délais requis, à la CISAC, les problèmesde fonctionnement de leurs organismes respectifs;• La CISAC doit se montrer proactive à l’échelle de l’organisationpour traiter les situations désespérées lorsqu’unesociété doit faire face à une liquidation ;• Un protocole d’accord doit être rédigé par un groupe detravail composé de 4 membres pour examiner les relationsavec les gouvernements dans les situations de conflit entreles sociétés et les gouvernements ;• L’ensemble des membres doivent veiller à respecter leursobligations vis-à-vis de la CISAC dans les délais convenus,à savoir :- remplir les déclarations produits et charges et les déclarationsrelatives aux règles professionnelles tous les ans surle site web de la CISAC,- adresser leurs rapports nationaux annuels au Bureaurégional,- acquitter leur cotisation CISAC dans les délais ;• Création d’un glossaire international du secteur musicalpour les sociétés ;• Les membres africains de la CISAC étudieront la créationde bases de données continentales et/ou régionales d’œuvres;• La prochaine réunion aura lieu dans le courant du 2èmesemestre 2012 dans un pays qui reste à déterminer.Photo de famille des membres du Comité africain de la CISAC (Dar-es Salam, juillet 2009)Découvrez toute l’actualité de la SOCILADRA en un seul clic sur son site www.<strong>sociladra</strong>.orgNouveau: vous pouvez désormais faire vos déclarations et autres enregistrements en ligne!L A L E T T R E D E L A S O C I L A D R A8


EvénementsCélébration des lauréats membres de la SociladraP A G E 9La Sociladra a tenu cette année, au cours d’une cérémonie qu’elle a organisée à son siège sis au quartier Essos à Yaoundé,à célébrer ses membres, des auteurs pour la plupart, qui se sont distingués ces trois dernières années, en remportant des prix internationaux.C’est surtout en poésie que nos auteurs membres de la Sociladra ont le plus brillé.Jean Claude AWONO a remporté au mois de novembre 2011, le Prix international de poésie deBretagne Réunie.Né en 1969 à Sa’a, un village de la région du Centre Cameroun (département de la Lekié), Jean-Claude AWONO est professeur de <strong>lettre</strong>s dans un lycée de Yaoundé. Critique et chroniqueur littéraire,il est président de l'association La Ronde des Poètes dans le cadre de laquelle il a créé en 2009, leCentre culturel Francis Bebey. Il est auteur de plusieurs recueils et d'anthologies de poésie, parmi lesquelsFlux et reflux d'une foulée de fou (Presse universitaires de Yaoundé, 1999), A l'affût du matin rouge(éditions CLE, Yaoundé, 2006) et Villedéogramme (éditions, Ifrikiya, Yaoundé, 2007 ).Il est également directeur des éditions ifrikiya. Enfin, il a participé à des rencontres internationales sur la poésie et lelivre en Europe, en Chine et en Afrique.Rose DJOUMESSI est née le 14 avril 1958 à Fongo-Tongo, dans la région de l’Ouest Cameroun. Elleest professeur des lycées (enseignante de français). Elle est écrivaine de poésie et romancière. Elle estauteur d’un recueil de poésie, coauteur d’une anthologie féminine de poésie camerounaise, de l’anthologiadei poesia Il Convivio et de pièces de théâtre. Mais, c’est en poésie qu’elle s’est le plus distinguée, avecnotamment le Prix d’Excellence en Littérature du gouverneur de la région de l’Ouest et le prix de Poésiede l’Académie Internationale Il Convivio de Sicile en Italie.C’est avec son texte « J’ai écrit ton nom » qu’elle remporte le prix internationale Il Convivio. Prix qui la révèle aumonde entier.Major ASSE est né le 18 juin 1983 à Yaoundé. Il est originaire Nkol poblo, vers Evodoula, sur lesbords frais et chatoyants de la Ngobo, dans la région du Centre.Surtout connu comme comédien (il a successivement remporter deux prix Canal d’or de meilleurshumoriste camerounais en 2009 et 2012), il est également écrivain poète.Il a remporté en 2010, le premier prix du concours international de poésie Château di Duino, en Italie. Unconcours qui a connu la participation de plus de 1000 participants originaires de 90 pays.Membre de la ronde des poètes du Cameroun, il est également membre fondateur de l’association Africa Stand Up, danslaquelle il forme avec son collègue Valéry NDONGO, depuis plus de deux ans, des jeunes originaires de plusieurs paysafricains.François NJOUMONI dit Tamango est né en 1948 sur les verdoyantes collines de Bana, dans l’Ouestdu pays. C’est un ancien contractuel d’administration qui a servi pendant de nombreuses années à l’ancienministère de la Culture où il a notamment été directeur du Centre Culturel camerounais.Il a remporté le prix du Bluet international en 2008, avec son texte « Le refugié ». Un texte de poésiecomposé de 27 vers libres qui a été plébiscité à l’unanimité par le jury avec félicitations.Ce prix a été célébré avec faste lors d’une cérémonie organisée par le ministère de la Culture au Hiltonde Yaoundé, Les instants poétiques du Cameroun, pendant lesquels Mme Ama TUTU MUNA, alors ministre de la Culture, atenu à rendre hommage à tous les hommes et femmes de <strong>lettre</strong>s qui rehaussent l’image du Cameroun à travers le monde.L A L E T T R E D E L A S O C I L A D R A9


PerspectivesLes futurs chantiers de la Sociladra• Refonte totale et générale du fichier des membres, par une identification générale (à partirde 2002) par la Commission d’identification;• Le renforcement de la circulation de l’information par la mise en réseau de toutes les agencesrégionales;• La poursuite des négociations avec les différents départements ministériels;• L’organisation de journées portes ouvertes de la Sociladra;• La poursuite des négociation avec les autres organismes de gestion collective du droit d’auteurétrangers en vue des accords de réciprocité ;• La mise en place d’un système de paiement des droits par virements bancaires;• Il est désormais possible d’effectuer en ligne, depuis le site internet de la Sociladra( www.<strong>sociladra</strong>.org ), certaines formalités d’adhésion et de déclarations d’œuvres.ENSLAVED, Margaret S. NgwaMargaret S. Ngwa is a femaleCameroonian writer whose works offiction cannot go unnoticed once youset eyes on her them. She is also anactive member of SOCILADRAENSLAVED, one of her novelsis focused on the exploitation ofyoung girls nowadays, an ill in the CameroonianSociety which must becombated at all cost.The pain, suffering, trauma,exploitation and anger of such victimsare seen in her characters, Bisi andNchang.There are people in the societywho are specialists in perpetratingsuch acts. Amako, Bisi’s uncle, is aclear example. After the death of herparents at the age of 12, the uncleinherits everything and even her, andsells her out for money and drinks inthe village. Amako, a useless man, Lazy,drunkard and gambler finally sellsher off to go and live in Douala forNotes de lectures30.000 frs given as advance. She wasto work as a baby sitter.Bisi, excited to go to Doualafor the first time, thought she wasgoing to be free from the uncle’s cruelhands of selling her out to friends,rendering them sexual services. Littledid she know that going to Douala wasto go and meet more sophisticatedsex life, organised, arranged and veryhigh class.As most baby sitters, she wasnever told the nature of her job. Theyhave no say and no idea of where theyare being taken to and for how longthey would be there and how theywould be paid. They are just told topack their things in a “sack and mottos”bag and be prepared for take offthe next day. So was Bisi as she wentto Douala.In the house in Douala, she sees nochild. But was shown a sophisticatedroom with TV and shown how to manipulatethe remote control. Her bathinghabits changed.L A L E T T R E D E L A S O C I L A D R AShe was trained to have a hot and coldbath with good fragrance, sprays on herbody after, deodorants, different bodylotions, pedicure and manicure, eat anddrink red wine. This red wine to herwas like human blood.All these were gearing her upfor the real classical prostitution inPleasure Island. In fact, she learned sowell, did her job with so much pain andanger and finally became integrated insuch a society. Pleasure Island was flourishingas men will come in and thesegirls would be given out for sexualdeals and money paid to the Mistress.Bisi learnt her job so well andfinally acquired Pleasure Island. Shebecame the Boss. But her target andobjectives had positive thinking. Sheintended to help abandoned, povertystricken and orphans in the PeasureIsland. Help them have a life free ofviolence, labour and all forms of modernslavery.To make a difference, she openeda restaurant. Many people came toeat. All was not only sex here. The girlswere paid.10


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