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<strong>Intrum</strong> <strong>Justitia</strong>, <strong>le</strong>a<strong>de</strong>r <strong>de</strong> la gestion <strong>de</strong> créancesRésultats <strong>de</strong> l’European Payment In<strong>de</strong>x (EPI) 2013Dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong>Lyon, mai 2013


EPI 2013SommairePréambu<strong>le</strong> page 31. Europe : un redressement économique fortement compromis page 42. Retards <strong>de</strong> paiement : causes et conséquences page 63. Une perte <strong>de</strong> confiance généralisée page 8• Envers <strong>le</strong>s politiques• Envers <strong>le</strong>s banques4. Des délais <strong>de</strong> paiement qui s’améliorent page 105. Un clivage Nord/Sud page 11• Les pays du Nord et <strong>de</strong> l’Est <strong>de</strong> plus en plus en difficulté• La récession arrive dans <strong>le</strong> Nord• Trois nouveaux entrants : la Russie, la Turquie et la Croatie6. Le cas français page 147. Les recommandations d’<strong>Intrum</strong> <strong>Justitia</strong> page 17Annexes Méthodologie Lexique <strong>de</strong> l’EPI 2013 Le groupe <strong>Intrum</strong> <strong>Justitia</strong> <strong>Intrum</strong> <strong>Justitia</strong> France2


EPI 2013Préambu<strong>le</strong>Le constat <strong>de</strong> cette étu<strong>de</strong> 2013 réalisée par <strong>Intrum</strong> <strong>Justitia</strong>, <strong>le</strong> <strong>le</strong>a<strong>de</strong>r européen <strong>de</strong> la gestion du posteclient, est sans appel : <strong>le</strong>s défauts <strong>de</strong> paiement n'ont jamais atteint <strong>de</strong>s niveaux aussi importants dansl'ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong> l'Europe.C'est la première fois que la majorité <strong>de</strong>s 31 pays concernés par cette enquête affiche un risk in<strong>de</strong>x enaugmentation nécessitant l'adoption d'urgence <strong>de</strong> mesures <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong>s risques afin d'éviter ladétérioration <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur économie. Les pertes <strong>de</strong>s entreprises européennes atteignent <strong>de</strong>s montantsrecords <strong>de</strong> 350 milliards d'euros.Même si <strong>le</strong>s clivages continuent <strong>de</strong> se creuser entre <strong>le</strong> Nord et <strong>le</strong> Sud <strong>de</strong> l'Europe, <strong>le</strong>s pays du Nord,jusque-là épargnés, commencent, eux-aussi, à ressentir l'impact <strong>de</strong> cette récession économiqueeuropéenne.En France, bien que certains indicateurs se soient améliorés, la situation reste fragi<strong>le</strong>. D'autant plusque la confiance <strong>de</strong>s entreprises diminue. La plupart craignant que <strong>le</strong>s risques <strong>de</strong> retards <strong>de</strong> paiementvoire d'impayés augmentent dans <strong>le</strong>s douze prochains mois.Il faudrait que l'Europe sorte rapi<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> cette spira<strong>le</strong> négative pour éviter <strong>de</strong> se retrouverenlisée dans une situation économique particulièrement compliquée.3


EPI 20131. Europe : un redressement économique fortement compromisChaque année <strong>de</strong>puis 2002, <strong>Intrum</strong> <strong>Justitia</strong> interroge plusieurs milliers d'entreprises européennes sur<strong>le</strong>s risques d'impayés. Cette année, <strong>le</strong>s résultats <strong>de</strong> l'enquête concernent 9 800 répondants répartisdans 31 pays, dont pour la première fois la Russie, la Turquie et la Croatie.Les résultats obtenus et consignés dans l'European Payment In<strong>de</strong>x 2013 (EPI), montrent une situationéconomique particulièrement critique avec un ra<strong>le</strong>ntissement <strong>de</strong> l'économie en passe d'affecter <strong>le</strong>potentiel commercial et l'avenir <strong>de</strong> l'Europe. Les retards <strong>de</strong> paiement n'ont jamais atteint un tel niveau.En cause : l'incapacité ou <strong>le</strong> refus <strong>de</strong>s particuliers, <strong>de</strong>s entreprises et <strong>de</strong>s services publics <strong>de</strong> payer àéchéance. Ce qui a entraîné une progression <strong>de</strong> 7% <strong>de</strong>s montants passés en pertes, qui passent à3% contre 2,8% en 2012. Des pertes qui atteignent, cette année, la somme record <strong>de</strong> 350 milliardsd'euros.Ces pertes considérab<strong>le</strong>s ont un impact fort sur l'économie en général, puisque 48% <strong>de</strong>s 9 800répondants ont reconnu avoir réduit <strong>le</strong>urs investissements en R&D, 61% observent <strong>de</strong>s baisses <strong>de</strong><strong>le</strong>ur chiffre d'affaires, 57% sont confrontés à <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong> liquidités et 49% estiment que la criseéconomique a eu <strong>de</strong>s impacts sur <strong>le</strong>ur croissance organique.D'où une forte inquiétu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s entreprises concernant une possib<strong>le</strong> reprise économique dans <strong>le</strong>s moisqui viennent. Beaucoup doutent carrément <strong>de</strong>s capacités <strong>de</strong> l'Europe à sortir <strong>de</strong> la crise. D'ail<strong>le</strong>urs,45% <strong>de</strong>s répondants sont même convaincus que <strong>le</strong> risque <strong>de</strong> défaut <strong>de</strong>s entreprises augmenteraencore dans <strong>le</strong>s 12 prochains mois. Même en Al<strong>le</strong>magne, qui a pourtant un profil <strong>de</strong> risque beaucoupmoins marqué que la plupart <strong>de</strong>s autres pays européens (risk in<strong>de</strong>x <strong>de</strong> 144), 30% <strong>de</strong>s répondants,contre 22% l'an <strong>de</strong>rnier, estiment que <strong>le</strong>s risques d'impayés vont croître dans l'année.4


EPI 2013Taux <strong>de</strong> pertes sur créances irrécouvrab<strong>le</strong>s2013Les entreprises interrogées ne s'atten<strong>de</strong>nt donc pas,dans un futur proche, à une évolution positive <strong>de</strong> laconjoncture.Bien au contraire, la confiance <strong>de</strong>s entreprises, déjàminée par cinq années <strong>de</strong> marasme économique, n'afait que décliner compte tenu <strong>de</strong> l'austérité actuel<strong>le</strong>,<strong>de</strong>s menaces <strong>de</strong> récession et <strong>de</strong> la hausse duchômage.5


EPI 20132. Retards <strong>de</strong> paiement : causes et conséquencesParmi <strong>le</strong>s entreprises interrogées, 93% (contre 86% en 2012 et 79% en 2011) déclarent que <strong>le</strong>sdifficultés financières <strong>de</strong> <strong>le</strong>urs clients constituent la raison principa<strong>le</strong> <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur retard <strong>de</strong> paiement. Cequi plonge inévitab<strong>le</strong>ment l'ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong> l'économie dans un cerc<strong>le</strong> vicieux. Une entreprise payéetardivement risque d'être contrainte à son tour <strong>de</strong> payer en retard.Cependant, 66% <strong>de</strong>s répondants sont convaincus que ces retards <strong>de</strong> paiement sont intentionnels.Tandis que 56% estiment qu'ils sont à imputer aux circuits <strong>de</strong> validations administratives.Ces retards ont <strong>de</strong>s conséquences importantes sur la vie <strong>de</strong>s entreprises. 60% <strong>de</strong>s entreprisessigna<strong>le</strong>nt <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong> liquidités, 56% <strong>de</strong>s pertes <strong>de</strong> revenus et 50% une entrave à la croissance.A cela s’ajoute l’impact direct <strong>de</strong> la crise économique qui entraîne <strong>de</strong>s baisses <strong>de</strong>s ventes (62% contre53% en 2012), <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong> liquidités (53% contre 49% en 2012), une baisse <strong>de</strong> la croissanceorganique (38% contre 30% en 2012).6


EPI 2013Pour la première fois, <strong>Intrum</strong> <strong>Justitia</strong> s'est intéressée à la priorité donnée par <strong>le</strong>s entreprises à <strong>le</strong>ursdifférents créanciers. Quand <strong>le</strong>ur trésorerie est tendue, la gran<strong>de</strong> majorité <strong>de</strong>s répondants reconnaîtpayer en premier <strong>le</strong>s impôts, taxes et cotisations. Viennent ensuite <strong>le</strong>s factures <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur fournisseurprincipal puis en troisième place <strong>le</strong>s factures d'eau, d'é<strong>le</strong>ctricité et <strong>de</strong> gaz. Les factures <strong>de</strong>sfournisseurs étrangers étant <strong>le</strong>s <strong>de</strong>rnières à être payées, cela peut aussi constituer un frein importantau développement à l'international pour ces entreprises européennes.Bref, la situation est particulièrement critique pour <strong>le</strong>s entreprises et encore plus pour <strong>le</strong>s PME qui sont<strong>le</strong>s premières impactées par ces difficultés économiques qui mettent en péril <strong>le</strong>ur activité et <strong>le</strong>ursurvie.7


EPI 20133. Une perte <strong>de</strong> confiance généraliséeEnvers <strong>le</strong>s politiquesLes entreprises européennes, qui se battent chaque jour pour <strong>le</strong>ur survie, ont besoin <strong>de</strong> plusd'engagement <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s dirigeants politiques européens pour <strong>le</strong>s ai<strong>de</strong>r à être payées dans <strong>le</strong>stemps. D'ail<strong>le</strong>urs, à la question « Pensez-vous que l'Etat met tout en œuvre pour ai<strong>de</strong>r <strong>le</strong>s entreprisesà se protéger <strong>de</strong>s retards <strong>de</strong> paiement ?» <strong>le</strong>s répondants sont 71% à répondre non (66% en 2012). Etseu<strong>le</strong>ment 8% estiment que l'Etat fait <strong>de</strong> son mieux. Pourtant, ces retards <strong>de</strong> paiement constituent unvéritab<strong>le</strong> fléau qui menace la viabilité <strong>de</strong>s entreprises européennes.Si l'Europe a donné une première impulsion en instaurant une directive pour lutter contre <strong>le</strong>s retards<strong>de</strong> paiement, l'EPI 2013 montre que cette mesure ne porte toujours pas ses fruits. Pourtant, ladirective européenne impose clairement un règ<strong>le</strong>ment à 30 jours maximum après la date <strong>de</strong>facturation. Sinon, <strong>le</strong>s entreprises sont en droit <strong>de</strong> réclamer <strong>le</strong> versement d'intérêts pour retard <strong>de</strong>paiement et peuvent aussi <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r, <strong>de</strong>puis 2013, à être dédommagées <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> recouvrement.Mais cette mesure reste peu appliquée ce qui a un impact direct sur la confiance <strong>de</strong>s entreprises.D'ail<strong>le</strong>urs, 51% <strong>de</strong>s répondants estiment que <strong>le</strong> risque d'impayés va encore se dégra<strong>de</strong>r dans <strong>le</strong>s 12prochains mois (contre 50% en 2012 et 38% en 2011).Dans ce domaine, <strong>de</strong>s clivages existent entre <strong>le</strong>s pays du Nord et du Sud. L'Italie (94%), l'Espagne(94%), <strong>le</strong> Portugal (92%) et la Grèce (94%) sont <strong>le</strong>s quatre pays européens à avoir manifesté la plusgran<strong>de</strong> insatisfaction par rapport à <strong>le</strong>ur gouvernement respectif. Il faut dire que ces pays traversenttous une crise économique et socia<strong>le</strong> sans précé<strong>de</strong>nt, ce qui complique encore davantage unesituation déjà tendue <strong>de</strong>puis quelques années.Mais <strong>le</strong> plus inquiétant dans cet EPI 2013, c'est que la majorité <strong>de</strong>s 31 pays pense que cette directiveeuropéenne ne contribuera pas à faire évoluer <strong>le</strong>s pratiques <strong>de</strong> paiement comme en Espagne (84%),en Slovénie (81%) ou en Italie (79%). Même <strong>le</strong>s pays du Nord ne croient pas aux bienfaits <strong>de</strong> cettedirective européenne dans <strong>le</strong>s mois qui viennent. C'est <strong>le</strong> cas pour 77% <strong>de</strong>s Finnois, 73% <strong>de</strong>sSuédois, 69% <strong>de</strong>s Hollandais...8


EPI 2013Pour <strong>Intrum</strong> <strong>Justitia</strong>, il apparaît clairement que <strong>le</strong>s politiques et <strong>le</strong>s gouvernements européens nedoivent plus se contenter d'un discours contre <strong>le</strong>s retards <strong>de</strong> paiement mais mettre en œuvre <strong>de</strong>smesures concrètes pour lutter efficacement contre ces retards <strong>de</strong> paiement.Envers <strong>le</strong>s banquesCette année encore, <strong>le</strong>s banques sont pointées du doigt dans la majorité <strong>de</strong>s pays. Les entreprisesinterrogées déclarent être moins optimistes quant au soutien bancaire nécessaire au développement<strong>de</strong> <strong>le</strong>urs activités. L'Irlan<strong>de</strong> est particulièrement concernée avec 78% <strong>de</strong>s répondants qui ont moinsconfiance dans <strong>le</strong>ur partenaire bancaire (contre 53% en 2012). Même insatisfaction au Royaume-Uni(63% contre 49% en 2012) et aux Pays-Bas (52% contre 45% en 2012).Par contre, quatre pays affirment avoir plus confiance dans <strong>le</strong>ur banque aujourd'hui : l'Al<strong>le</strong>magne, laFrance, la Norvège et la Pologne.9


EPI 20134. Le point positif : <strong>de</strong>s délais <strong>de</strong> paiement qui s’améliorentUn aspect positif ressort <strong>de</strong> cet EPI 2013 : <strong>le</strong> délai effectif moyen <strong>de</strong> paiement s'est amélioré toussecteurs confondus à 49 jours pour <strong>le</strong>s entreprises (52 jours en 2012), 61 jours pour <strong>le</strong> secteur public(65 jours en 2012) et 36 jours pour <strong>le</strong>s particuliers (38 jours en 2012).La répartition <strong>de</strong>s créances a aussi évolué favorab<strong>le</strong>ment par rapport à 2012 avec 48% <strong>de</strong>s facturespayées en moins <strong>de</strong> 30 jours, soit la part la plus importante <strong>de</strong>puis 2004.L'enquête souligne éga<strong>le</strong>ment que 52% <strong>de</strong>s entreprises européennes interrogées atten<strong>de</strong>nt enmoyenne 86 jours après la date d'échéance pour recourir à <strong>de</strong>s services professionnels. Un délai quis'améliore par rapport à l'année précé<strong>de</strong>nte mais qui reste cependant trop long puisque la probabilité<strong>de</strong> se faire rég<strong>le</strong>r au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> 80 jours après l'échéance décroît très fortement. Une situation d'autantplus vraie dans un contexte <strong>de</strong> crise économique où une entreprise peut déposer <strong>le</strong> bilan sanspréavis.Cependant, <strong>le</strong>s pays du Nord sont, une fois encore, exemplaires en matière <strong>de</strong> réactivité puisque, àtitre d'exemp<strong>le</strong>, 72% <strong>de</strong>s entreprises finnoises n'atten<strong>de</strong>nt que 33 jours avant <strong>de</strong> transmettre <strong>le</strong>ursfactures impayées à <strong>de</strong>s professionnels du recouvrement. Contre 36% <strong>de</strong>s répondants Italiens.10


EPI 20135. Un clivage Nord/SudLes pays du Sud et <strong>de</strong> l’Est <strong>de</strong> plus en plus en difficultéUne fois encore, l'étu<strong>de</strong> d'<strong>Intrum</strong> <strong>Justitia</strong> met en évi<strong>de</strong>nce <strong>le</strong> clivage Nord/Sud en Europe. La situationsemb<strong>le</strong> particulièrement compliquée pour <strong>de</strong>s pays du Sud et <strong>de</strong> l'Est qui voient <strong>le</strong>ur situation empireret <strong>le</strong>urs pertes augmenter chaque année.En 2012, la Bulgarie était en tête <strong>de</strong> ce classement avec un taux <strong>de</strong> pertes sur créancesirrécouvrab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> 6,5%. Alors qu'en 2013, quatre pays dépassent <strong>le</strong>s 6% <strong>de</strong> pertes sur <strong>le</strong>ur chiffred'affaires : la Croatie (9,9%), la Grèce (9,9%), la Bulgarie (7%) et la Roumanie (6,1%).De plus, à l'exception <strong>de</strong> l'Espagne (stab<strong>le</strong> à 2,7%) et <strong>de</strong> l'Estonie (stab<strong>le</strong> à 3%), tous <strong>le</strong>s pays du Su<strong>de</strong>t <strong>de</strong> l'Est ont vu <strong>le</strong>urs pertes fortement progresser en un an. Exemp<strong>le</strong> <strong>de</strong> cette progression : la Grècequi est passée <strong>de</strong> 5,9% à 9,9% en 2013 !Ce que révè<strong>le</strong> éga<strong>le</strong>ment cet EPI 2013, c'est que 18 pays sur 29 (en en<strong>le</strong>vant <strong>le</strong>s trois nouveauxentrants), voient <strong>le</strong>ur risk in<strong>de</strong>x augmenter.Dans <strong>le</strong> trio <strong>de</strong> tête <strong>de</strong>s pays européens ayant <strong>le</strong> plus mauvais risk in<strong>de</strong>x, on retrouve la Grèce à 195(190 en 2012), la Croatie à 191 (i<strong>de</strong>m en 2012) suivi à égalité par la Bulgarie à 190 (188 en 2012), etpar <strong>le</strong> Portugal (190 en 2012). Véritab<strong>le</strong> problème puisque trois <strong>de</strong> ces quatre pays (hors Portugal)sont aussi dans <strong>le</strong> trio <strong>de</strong> tête <strong>de</strong>s pays ayant <strong>le</strong>s plus importants taux <strong>de</strong> pertes sur créancesirrécouvrab<strong>le</strong>s. Une situation économique qui <strong>de</strong>vient donc particulièrement critique.La récession touche aussi <strong>le</strong> NordCette étu<strong>de</strong> EPI 2013 révè<strong>le</strong> une situation économique qui se tend éga<strong>le</strong>ment pour <strong>le</strong>s pays du Nordqui sont impactés pour la première fois par <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong> liquidités dus aux retards <strong>de</strong> paiement età la crise économique. Même si <strong>le</strong>ur situation est beaucoup moins inquiétante que cel<strong>le</strong> <strong>de</strong> <strong>le</strong>ursvoisins européens, <strong>le</strong>s entreprises <strong>de</strong>s pays nordiques déclarent commencer à ressentir <strong>le</strong>s effets <strong>de</strong>la récession.Ainsi en Norvège, 46% <strong>de</strong>s répondants (contre 41% en 2012) affirment subir <strong>de</strong>s tensions <strong>de</strong> liquiditésen raison <strong>de</strong> retards <strong>de</strong> paiement. Même constat du côté <strong>de</strong> la Finlan<strong>de</strong> où 39% <strong>de</strong>s répondants(contre 35% en 2012) estiment que ces problèmes <strong>de</strong> liquidités sont une conséquence directe <strong>de</strong> larécession.11


EPI 2013Mais ce qui fait la force <strong>de</strong> ces pays nordiques, c'est qu'ils ont tous réussi à maintenir <strong>de</strong>s délais <strong>de</strong>paiement relativement courts et ainsi éviter <strong>de</strong>s pertes trop importantes. La plupart ont même réussi àdiminuer <strong>le</strong>urs taux <strong>de</strong> pertes sur créances irrécouvrab<strong>le</strong>s comme la Finlan<strong>de</strong> (1,5% contre 1,6% en2012), la Suè<strong>de</strong> (2% contre 2,1% en 2012), <strong>le</strong> Danemark (2,2% contre 2,6% en 2012) ou l'Islan<strong>de</strong>(2,4% contre 2,6% en 2012).Autre point fort <strong>de</strong>s pays du Nord : ils conservent un risk in<strong>de</strong>x faib<strong>le</strong>. Les trois pays <strong>de</strong> tête ont mêmeréussi à diminuer encore <strong>le</strong>ur risk in<strong>de</strong>x cette année : la Finlan<strong>de</strong> étant à 125 (126 en 2012), laNorvège et la Suè<strong>de</strong> à 128 (contre respectivement 130 et 129 en 2012).Parmi <strong>le</strong>s pays qui connaissent <strong>le</strong> plus fort recul <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur risk in<strong>de</strong>x, on retrouve la Suisse à 137 (142 en2012), l'Autriche à 149 (153 en 2012) et l'Al<strong>le</strong>magne à 144 (147 en 2012).Trois nouveaux arrivants dans l’EPI : la Russie, la Turquie et la CroatieA signa<strong>le</strong>r pour cette étu<strong>de</strong> 2013, trois nouveaux entrants dont la situation économique semb<strong>le</strong> biendifférente.De ces trois nouveaux entrants, la Russie est <strong>le</strong> pays qui se porte <strong>le</strong> mieux économiquement avec unecroissance positive <strong>de</strong> 3,6% (-0,3% en Europe) et un taux <strong>de</strong> chômage <strong>de</strong> 6,6% (10,9% en Europe).De même, son taux <strong>de</strong> pertes sur créances irrécouvrab<strong>le</strong>s est <strong>de</strong> 2,2%, soit inférieur à la plupart <strong>de</strong>s31 pays présents dans cet EPI 2013. Sa répartition <strong>de</strong>s créances est aussi positive puisque 59% <strong>de</strong>scréances sont payées en moins <strong>de</strong> 30 jours, 35% <strong>de</strong> 31 à 90 jours et seu<strong>le</strong>ment 7% à plus <strong>de</strong> 90jours. Tandis que 73% <strong>de</strong>s répondants estiment que <strong>le</strong> risque d'impayés restera stab<strong>le</strong> dans <strong>le</strong>sprochains mois. Pas d’inquiétu<strong>de</strong> particulière donc du côté russe.Pour la Turquie, qui fait éga<strong>le</strong>ment son apparition dans cet EPI 2013, la situation est beaucoup pluscompliquée. Même si <strong>le</strong> pays connaît une forte croissance (8,5%), son taux <strong>de</strong> chômage est important(9,9%) tout comme son taux d'inflation à 6,5% (contre 2,5% dans <strong>le</strong> reste <strong>de</strong> l'Europe). Le plusinquiétant concernant la Turquie, c'est son taux <strong>de</strong> pertes sur créances irrécouvrab<strong>le</strong>s qui s'élève à5,8%. Soit un <strong>de</strong>s plus importants d'Europe. Quand on se penche sur <strong>le</strong>s comportements <strong>de</strong>paiement, on constate une autre difficulté : 37% <strong>de</strong>s créances sont payées à plus <strong>de</strong> 90 jours. Unesituation qui ne risque pas <strong>de</strong> s'arranger puisque 94% <strong>de</strong>s entreprises turques interrogées affirmentque <strong>le</strong>urs clients paient en retard à cause <strong>de</strong> difficultés financières impactant l'ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong> l'économiedu pays. Et 50% pensent que <strong>le</strong> risque d'impayés augmentera encore au cours <strong>de</strong>s 12 prochainsmois.12


EPI 2013Troisième pays entrant dans cet EPI 2013 : la Croatie dont la situation est particulièrement inquiétanteavec une croissance négative <strong>de</strong> -2% et un taux <strong>de</strong> chômage <strong>de</strong> 18% !La Croatie est donc sur <strong>le</strong> podium <strong>de</strong>s pays <strong>le</strong>s plus en difficultés économiques, juste <strong>de</strong>rrière laGrèce. Tous <strong>le</strong>s indicateurs sont au rouge, notamment <strong>le</strong>s taux <strong>de</strong> pertes sur créances irrécouvrab<strong>le</strong>squi atteignent 9,9% : un record !Tandis que 40% <strong>de</strong>s créances sont réglées entre 31 et 90 jours. 31% sont même payées au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>90 jours ! Résultat, 73% <strong>de</strong>s répondants reconnaissent être confrontés à <strong>de</strong>s tensions <strong>de</strong> trésorerietrès importantes.13


EPI 20136. Le cas françaisLe contexteEn France, tous <strong>le</strong>s voyants sont au rouge. Tout d'abord à cause d'un taux <strong>de</strong> chômage qui explose etqui atteint un record historique à près <strong>de</strong> 11%. Mais aussi à cause d'une croissance en berne. Alorsqu'en 2012 <strong>le</strong>s spécialistes misaient sur une reprise économique, certes timi<strong>de</strong> mais positive, l'année2013 n'en prend pas <strong>le</strong> chemin. Pire, la situation généra<strong>le</strong> semb<strong>le</strong> s'être dégradée et <strong>le</strong>s Français sont<strong>de</strong> moins en moins confiants. Malgré <strong>le</strong>s restrictions budgétaires mises en place par <strong>le</strong> gouvernement,aucune solution ne semb<strong>le</strong> se <strong>de</strong>ssiner. Une situation délicate qui a aussi un impact direct sur la santééconomique <strong>de</strong>s entreprises et <strong>le</strong>ur confiance en l'avenir.Un risk in<strong>de</strong>x qui augmenteCette année, la France a un risk in<strong>de</strong>x <strong>de</strong> 152 contre 149 en 2012, passant ainsi <strong>de</strong> la catégorierisque moyen à risque sérieux. Ce qui nécessite donc <strong>de</strong> prendre <strong>de</strong>s mesures immédiates pourlimiter <strong>le</strong>s risques d'impayés. La situation généra<strong>le</strong> <strong>de</strong> la France s'est donc dégradée <strong>de</strong>puis 2004.2004 où <strong>le</strong> risk in<strong>de</strong>x était <strong>de</strong> 146.Une situation d'autant plus regrettab<strong>le</strong> puisque ces <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rnières années, la France était retombée àun risk in<strong>de</strong>x <strong>de</strong> 148 en 2011 et 149 en 2012. Deux années pendant laquel<strong>le</strong> la situation s'était doncaméliorée puisque en 2009 et 2010, ce risk in<strong>de</strong>x atteignait 150.Cependant, la France a un risk in<strong>de</strong>x moins important que la majorité <strong>de</strong>s 31 pays <strong>de</strong> cette enquête.Le pays <strong>le</strong> plus proche <strong>de</strong> celui <strong>de</strong> la France étant <strong>le</strong>s Pays-Bas avec un risk in<strong>de</strong>x <strong>de</strong> 154.Une nette amélioration <strong>de</strong>s délais <strong>de</strong> paiementC'est un <strong>de</strong>s points positifs à tirer <strong>de</strong> cette EPI 2013 concernant la France : <strong>le</strong>s délais <strong>de</strong> paiementsont plus courts que <strong>le</strong>s années précé<strong>de</strong>ntes. En 2012, <strong>le</strong>s transactions avec <strong>le</strong>s particuliersatteignaient 42 jours et 65 jours avec <strong>le</strong>s services publics. Alors qu'en 2013, ces délais seraccourcissent. Ce qui est particulièrement vrai pour <strong>le</strong> secteur public qui ne met plus que 60 jourspour payer une entreprise. Soit 5 jours <strong>de</strong> gagnés en un an.Même si cela reste insuffisant (<strong>le</strong>s délais contractuels <strong>de</strong> paiement étant <strong>de</strong> 40 jours), il faut soulignerl'effort réalisé par <strong>le</strong> secteur public.Cette évolution positive, pour <strong>le</strong>s transactions commercia<strong>le</strong>s et cel<strong>le</strong>s avec <strong>le</strong> secteur public s'expliquenotamment par la conjugaison <strong>de</strong>s évolutions législatives. La prise <strong>de</strong> conscience <strong>de</strong> la nécessité <strong>de</strong>se focaliser sur la gestion du poste client (en particulier en raison <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong> liquidité) est unautre facteur positif d’amélioration.14


EPI 2013Les délais <strong>de</strong> transaction diminuent aussi avec <strong>le</strong>s particuliers, passant <strong>de</strong> 42 jours en 2012 à 41 joursaujourd'hui. Les entreprises jouent aussi <strong>le</strong> jeu puisque <strong>le</strong>urs délais <strong>de</strong> paiement diminuent éga<strong>le</strong>ment(57 jours en 2012 contre 55 jours en 2013).Ces résultats encourageants confirment que la Loi <strong>de</strong> Mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong> l'Economie (LME) semb<strong>le</strong>régu<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s pratiques commercia<strong>le</strong>s et que <strong>le</strong>s comportements continuent à évoluer dans <strong>le</strong> bon sens.Une meil<strong>le</strong>ure répartition <strong>de</strong>s créancesAutre signe encourageant : une meil<strong>le</strong>ure répartition <strong>de</strong>s créances. Les créances longues, c'est-à-diresupérieures à 90 jours, passent <strong>de</strong> 18% en 2012 à 13% cette année. Ce qui signifie que <strong>le</strong>sentreprises françaises atten<strong>de</strong>nt moins longtemps avant <strong>de</strong> se faire payer et limitent <strong>le</strong>s délais troplongs. Une bel<strong>le</strong> progression puisque en 2009, <strong>le</strong>s paiements à plus <strong>de</strong> 90 jours représentaient 22%<strong>de</strong>s créances.Même chose pour <strong>le</strong>s créances à moins <strong>de</strong> 30 jours. Là encore, <strong>le</strong>s entreprises françaises ontprogressé puisque 48% <strong>de</strong> <strong>le</strong>urs créances sont aujourd'hui réglées en moins <strong>de</strong> 30 jours, contre 47%l'année précé<strong>de</strong>nte. On est encore loin <strong>de</strong> la moyenne <strong>de</strong>s pays du Nord (71%) mais bien au-<strong>de</strong>ssus<strong>de</strong> la moyenne <strong>de</strong> ceux du Sud (30%).Les entreprises françaises ont donc accéléré <strong>le</strong>ur process <strong>de</strong> recouvrement anticipant ainsi <strong>le</strong>s risques<strong>de</strong> défaillance voire <strong>de</strong> non-paiement <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> <strong>le</strong>urs clients.En revanche, la France a toujours tendance à attendre trop longtemps avant <strong>de</strong> recourir à <strong>de</strong>sservices professionnels en cas <strong>de</strong> non-paiement puisque 73% <strong>de</strong>s répondants français atten<strong>de</strong>nt enmoyenne 85 jours (contre 33 jours en Finlan<strong>de</strong>).Un taux <strong>de</strong> pertes sur créances irrécouvrab<strong>le</strong>s stabiliséAlors que <strong>le</strong> taux <strong>de</strong> pertes sur créances irrécouvrab<strong>le</strong>s atteint la somme record <strong>de</strong> 350 milliardsd'euros en Europe, la France a réussi à stabiliser son taux à 2% <strong>de</strong>puis 3 ans. Alors que ce taux esten moyenne <strong>de</strong> 3% en Europe sur la même pério<strong>de</strong>.C'est une bonne nouvel<strong>le</strong> pour <strong>le</strong>s entreprises françaises, compte tenu <strong>de</strong> l'effort supplémentaire <strong>de</strong>commercialisation que doivent déployer <strong>le</strong>s entreprises pour contrebalancer l'impact <strong>de</strong>s créancesdouteuses. Ce qui permet, malgré la crise et <strong>le</strong>s nombreuses difficultés économiques, <strong>de</strong> limiter <strong>le</strong>spassages en pertes.15


EPI 2013Les entreprises per<strong>de</strong>nt confianceMalgré ces signaux plutôt encourageants, l'EPI 2013 met en avant un fait très inquiétant : la confiance<strong>de</strong>s entreprises qui se dégra<strong>de</strong>. Ainsi, 51% <strong>de</strong>s répondants (contre 50% en 2012 et 38% en 2011)estiment que <strong>le</strong> risque <strong>de</strong> retards <strong>de</strong> paiement <strong>de</strong>vrait augmenter dans <strong>le</strong>s douze prochains mois. Et40% estiment que ce risque <strong>de</strong>vrait rester stab<strong>le</strong> (contre 39% en 2012 et 51% en 2011). En cause,<strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong> liquidité qui augmentent et qui ten<strong>de</strong>nt une situation économique déjà compliquée.Ce qui est particulièrement vrai pour <strong>le</strong>s PME dont <strong>le</strong>s problèmes <strong>de</strong> trésorerie <strong>de</strong>viennent un <strong>de</strong>séléments essentiels mettant en péril <strong>le</strong>ur survie.Pour éviter que la situation n’empire, <strong>le</strong>s entreprises françaises doivent al<strong>le</strong>r encore plus loin dans lagestion <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur poste client et faire encore baisser <strong>le</strong>s délais <strong>de</strong> paiement. Ce qui <strong>le</strong>ur permettra <strong>de</strong>détenir plus <strong>de</strong> liquidité et ainsi, <strong>de</strong> payer, à <strong>le</strong>ur tour, <strong>le</strong>urs fournisseurs dans <strong>le</strong>s temps.16


EPI 20137. Les recommandations d’<strong>Intrum</strong> <strong>Justitia</strong>Comment améliorer <strong>le</strong>s performances <strong>de</strong> votre entreprise ? C'est à cette question primordia<strong>le</strong> querépond <strong>Intrum</strong> <strong>Justitia</strong> à travers ses dix recommandations : Définir et mettre en application une politique <strong>de</strong> crédit claire Assurer un suivi du poste client à fréquence rapprochée Piloter la solvabilité <strong>de</strong>s clients clés <strong>de</strong> façon continue Adapter <strong>le</strong>s mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> règ<strong>le</strong>ment (acomptes pour <strong>le</strong>s nouveaux clients ou ceux ayant unesolvabilité tendue) Contrô<strong>le</strong>r systématiquement l'adresse <strong>de</strong> facturation et <strong>de</strong> livraison Contacter ora<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s clients avant la date d'échéance et vérifier <strong>le</strong>s postes clés <strong>de</strong> lacomman<strong>de</strong> Assurer un suivi immédiatement après la date d'échéance Accélérer et <strong>de</strong>nsifier <strong>le</strong>s relances Systématiser <strong>de</strong>s conditions généra<strong>le</strong>s <strong>de</strong> vente et une contractualisation qui clarifient <strong>le</strong>sobligations réciproques notamment en termes <strong>de</strong> paiement. Ne pas attendre pour collaborer avec un professionnelDans <strong>le</strong> contexte actuel particulièrement tendu et avec <strong>de</strong>s créances passées en pertes qui atteignent<strong>de</strong>s sommes record, <strong>Intrum</strong> <strong>Justitia</strong> recomman<strong>de</strong> donc vivement aux entreprises <strong>de</strong> développer laprévention du risque, d'optimiser <strong>le</strong>urs process pour accélérer <strong>le</strong>s encaissements, d’utiliser lalégislation pour réduire <strong>le</strong>urs délais <strong>de</strong> paiement et d’externaliser <strong>le</strong> plus efficacement possib<strong>le</strong> et <strong>le</strong>plus rapi<strong>de</strong>ment en faisant appel à <strong>de</strong>s professionnels.17


EPI 2013Annexes18


EPI 2013MéthodologieDepuis 2002, <strong>Intrum</strong> <strong>Justitia</strong> interroge chaque année près <strong>de</strong> 10 000 entreprises en Europe sur <strong>le</strong>srisques d'impayés, <strong>le</strong>urs origines et <strong>le</strong>urs évolutions. Ces informations sont enrichies par <strong>de</strong>s donnéesstatistiques et financières et par <strong>de</strong>s analyses d'<strong>Intrum</strong> <strong>Justitia</strong> sur <strong>le</strong>s comportements <strong>de</strong> paiement.L'EPI et <strong>le</strong> risk in<strong>de</strong>x sont réalisés à partir <strong>de</strong> l'ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong> ces données.Cette enquête a été conduite simultanément dans 31 pays d'Europe entre janvier et mars 2013. El<strong>le</strong> aété effectuée par écrit et <strong>le</strong> questionnaire a été traduit dans <strong>le</strong>s langues nationa<strong>le</strong>s. Toutes <strong>le</strong>sinformations ont été vérifiées et <strong>le</strong>s réponses manquant <strong>de</strong> clarté n'ont pas été prises en compte dansl'analyse. De même, aucun questionnaire renvoyé anonymement n'a été pris en compte dansl'analyse.Les entreprises basées à Chypre, en Grèce, en Irlan<strong>de</strong>, en Lettonie et au Royaume-Uni ont étéinterrogées en ligne par une agence spécialisée (BING Research).Répartition <strong>de</strong>s entreprises interrogées par tail<strong>le</strong> jusqu'à 19 employés 40% <strong>de</strong> 20 à 49 employés 27% <strong>de</strong> 50 à 249 employés 27% <strong>de</strong> 250 à 499 employés 3% <strong>de</strong> 500 à 2 499 employés 2% plus <strong>de</strong> 2 500 employés 1%Secteurs d'activités Fabrication 20% Commerce <strong>de</strong> gros 15% Commerce <strong>de</strong> détail 15% Services 41% Administrations 3% Autres 6%Catégories <strong>de</strong> clients (part du chiffre d'affaires supérieur à 50%) Particuliers 30% Entreprises 60% Secteur Public 10%19


EPI 2013Petit <strong>le</strong>xique <strong>de</strong> l’EPILe risque d’impayé ou risk in<strong>de</strong>x ou payment in<strong>de</strong>xIl est mesuré en croisant <strong>le</strong>s données concernant <strong>le</strong> taux <strong>de</strong> pertes sur <strong>le</strong>s créances irrécouvrab<strong>le</strong>s,<strong>le</strong>s délais contractuels et effectifs <strong>de</strong> paiement, <strong>le</strong>s retards <strong>de</strong> paiement, la répartition <strong>de</strong>s créances(moins <strong>de</strong> 30 jours, <strong>de</strong> 31 à 90 jours, plus <strong>de</strong> 90 jours) ainsi que l’appréciation du risque, la cause et<strong>le</strong>s conséquences <strong>de</strong>s paiements tardifs, soit 21 indicateurs au total.Le délai contractuel <strong>de</strong> paiement (en jours)Pério<strong>de</strong> contractualisée durant laquel<strong>le</strong> doit intervenir <strong>le</strong> règ<strong>le</strong>ment. Sauf accord contractuel, celui-ciest censé s’établir à 30 jours dans l’Union Européenne ; au-<strong>de</strong>là, <strong>de</strong>s pénalités <strong>de</strong> retard sont enthéorie, imputab<strong>le</strong>s au débiteur.Le délai effectif <strong>de</strong> paiement (en jours)Pério<strong>de</strong> durant laquel<strong>le</strong> interviennent concrètement <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>ments.En France en 2013, <strong>le</strong> délai effectif moyen <strong>de</strong> paiement est <strong>de</strong> 41 jours pour <strong>le</strong>s particuliers, 55 jourspour <strong>le</strong>s entreprises et 6O jours pour <strong>le</strong>s services publics.Le taux <strong>de</strong> pertes sur créances irrécouvrab<strong>le</strong>sTaux <strong>de</strong> pertes constatées sur <strong>de</strong>s factures qui n’ont pu être encaissées (donné en % du CA).Le retard moyen <strong>de</strong> paiement (en jours)Différentiel observé entre <strong>le</strong> délai contractuel et <strong>le</strong> délai effectif <strong>de</strong> paiement. En ajoutant <strong>le</strong> retardmoyen <strong>de</strong> paiement au délai contractuel <strong>de</strong> paiement, on obtient <strong>le</strong> délai effectif <strong>de</strong> paiement.En France en 2013, <strong>le</strong> retard moyen <strong>de</strong> paiement <strong>de</strong>s particuliers est <strong>de</strong> 16 jours, <strong>de</strong> 15 jours pour <strong>le</strong>sentreprises et <strong>de</strong> 20 jours pour <strong>le</strong>s services publics.20


EPI 2013Le groupe <strong>Intrum</strong> <strong>Justitia</strong>• CEO / Prési<strong>de</strong>nt : Lars Wollung – Siège : Stockholm (Suè<strong>de</strong>)• Création : 1923• Cotation à la bourse <strong>de</strong> Stockholm : 2002, <strong>Intrum</strong> <strong>Justitia</strong>• Effectifs : 3 500• Chiffre d’affaires : 450 millions d’euros• Présence internationa<strong>le</strong> : 20 pays européens et 160 pays hors Europe (réseau d’agents)• Clients : 75 000<strong>Intrum</strong> <strong>Justitia</strong> Europe <strong>de</strong> l’Ouest en chiffres (France, Espagne, Portugal, Italie,Belgique, Pays-Bas, Irlan<strong>de</strong>, Royaume-Uni)Il est à noter que, <strong>le</strong> groupe a ajusté sa structure organisationnel<strong>le</strong> pour s’appuyer désormais sur troisgran<strong>de</strong>s zones géographiques (contre sept auparavant). Pascal Labrue, qui dirigeait auparavant lazone Europe du Sud (pour rappel : France, Espagne, Italie et Portugal), pilote désormais, outre cespays, la zone Belgique-Pays-Bas et la zone Irlan<strong>de</strong>-Royaume-Uni.<strong>Intrum</strong> <strong>Justitia</strong> FranceLea<strong>de</strong>r <strong>de</strong> la gestion du poste client, <strong>Intrum</strong> <strong>Justitia</strong> intervient auprès <strong>de</strong> ses clients, TPE, PME etGrands groupes, du début à la fin <strong>de</strong> la chaîne <strong>de</strong>s paiements, <strong>de</strong> l’émission <strong>de</strong> la facture jusqu’aurachat <strong>de</strong> créances en passant par <strong>le</strong> recouvrement.• Directeur Général : Anne Williart• Siège social France : 97, allée A<strong>le</strong>xandre Borodine, CS 80008, 69 795 Saint-Priest (Rhône) -www.intrum.fr• 6 sites <strong>de</strong> production dédiés (Nantes, Tours, Saintes, Strasbourg, Nevers, Saint-Priest)• Effectifs : 507 personnes dont 350 à Saint-Priest• Chiffre d’affaires 2013 : 50,5 millions d’euros• Ventilation par activités : 54 % gestion <strong>de</strong> créances BtoC, 40 % gestion <strong>de</strong> créances BtoB, 6%rachat <strong>de</strong> créances• Nombre <strong>de</strong> nouveaux dossiers traités /an : 3.3 millions (756 millions d’euros)21


EPI 2013<strong>Intrum</strong> <strong>Justitia</strong> accompagne ses clients dans l’amélioration <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur trésorerie et dans l’optimisation <strong>de</strong><strong>le</strong>ur poste client grâce, notamment, à une connaissance pointue <strong>de</strong>s comportements <strong>de</strong> paiement. Aucœur <strong>de</strong> ses préoccupations : <strong>le</strong> respect et la confiance. Le respect <strong>de</strong>s droits et <strong>de</strong>s <strong>de</strong>voirs <strong>de</strong>chacune <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux parties. La confiance pour préserver et pérenniser la qualité <strong>de</strong> la relationcommercia<strong>le</strong>. Avec un objectif : contribuer activement à rendre <strong>le</strong>s échanges commerciaux plussimp<strong>le</strong>s, sûrs et justes.22

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