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Le schéma départemental gérontologique - Le Conseil Général de ...

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1 - Introduction<strong>Le</strong> nouveau <strong>schéma</strong><strong>départemental</strong> en faveur <strong>de</strong>spersonnes âgées s’inscrit dans uncontexte législatif et réglementairecaractérisé notamment par l’acte II <strong>de</strong> ladécentralisation, le développement <strong>de</strong>sservices à la personne, le plan Alzheimeret l’expérimentation <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong>l’autonomie. Ce contexte est fortementinfluencé par l’allongement <strong>de</strong>l’espérance <strong>de</strong> vie en Martinique et lanécessité d’adapter l’offre <strong>de</strong> servicesocial et médico-social aux conséquencesdu vieillissement démographique.<strong>Le</strong> nouveau <strong>schéma</strong> intervient aussi dansune conjoncture <strong>de</strong> récessionéconomique et <strong>de</strong> raréfaction <strong>de</strong>sressources <strong>de</strong>s collectivités publiques.La loi du 13 août 2004 relative auxlibertés et responsabilités locales, diteacte II <strong>de</strong> la décentralisation confère au<strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong> le rôle <strong>de</strong> chef <strong>de</strong> file <strong>de</strong>l’action <strong>gérontologique</strong> <strong>départemental</strong>e.A ce titre, il doit piloter un dispositifcomportant plusieurs niveaux <strong>de</strong>difficultés.Complexité due à la diversité <strong>de</strong>s acteurs :l’action <strong>gérontologique</strong> requiert lamobilisation <strong>de</strong> nombreux professionnelsd’où la nécessité <strong>de</strong> la coordination <strong>de</strong>sinterventions pour en optimiser leseffets, avec le souci <strong>de</strong> toujoursprivilégier le libre choix <strong>de</strong>s usagers et <strong>de</strong>préserver le rôle <strong>de</strong> la famille.Complexité due aux mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong>financement : les partenaires financierssont également nombreux en raison <strong>de</strong>l’enchevêtrement <strong>de</strong>s compétences quisubsiste encore dans ce domaine entrel’Etat, la Caisse <strong>Général</strong>e <strong>de</strong> SécuritéSociale, l’Agence Régionaled’Hospitalisation (ARH) et le <strong>Conseil</strong><strong>Général</strong>. Là encore, la solution passe parla coordination. Mais il s’agira <strong>de</strong>coordination institutionnelle entrepartenaires financiers afin d’harmoniserles projets et leur financement.Complexité due au contextemartiniquais caractérisé par levieillissement démographique, le déficit<strong>de</strong>s places d’hébergement, la régression<strong>de</strong>s solidarités familiales, les besoinsd’adaptation <strong>de</strong>s logements etl’insuffisance <strong>de</strong>s ressources <strong>de</strong>spersonnes âgées du département.Face à toutes ces difficultés et malgré uncontexte économique difficile, le <strong>Conseil</strong><strong>Général</strong> a fait le choix politique <strong>de</strong>maintenir son engagement en faveur <strong>de</strong>spersonnes âgées les plus démunies et lesplus défavorisées.1.1 OBJECTIFS GÉNÉRAUX DU SCHÉMA<strong>Le</strong> <strong>schéma</strong> <strong>gérontologique</strong> est undocument structurant.Ses objectifs sont les suivants :• Apprécier la nature, le niveau etl’évolution <strong>de</strong>s besoins sociaux etmédico-sociaux <strong>de</strong> la population ;• Dresser le bilan quantitatif et qualitatif<strong>de</strong> l’offre sociale et médico-socialeexistante ;• Déterminer les perspectives et lesobjectifs <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> l’offresociale et médico-sociale et,notamment, ceux nécessitant <strong>de</strong>sinterventions sous forme <strong>de</strong> création,transformation ou suppressiond’établissements et services et, le caséchéant, d’accueils familiaux en faveur<strong>de</strong>s personnes âgées ou handicapées ;• Préciser le cadre <strong>de</strong> la coopération et<strong>de</strong> la coordination entre lesétablissements et services socio etmédico-sociaux, à l’exception <strong>de</strong>sstructures expérimentales, ainsi qu’avecles établissements <strong>de</strong> santé ;• Définir les critères d’évaluation <strong>de</strong>sactions mises en œuvre dans le cadre<strong>de</strong> ces <strong>schéma</strong>s.CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 3 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


1.2 LA MÉTHODOLOGIE D’ÉLABORATIONDU SCHÉMA<strong>Le</strong> nouveau <strong>schéma</strong> a été élaboré avec lavolonté <strong>de</strong> privilégier la plus largeconcertation possible avec les principauxpartenaires <strong>gérontologique</strong>s dudépartement.Dès la phase d’évaluation, le <strong>Conseil</strong>général a souhaité s’attacher l’expertise<strong>de</strong>s acteurs <strong>de</strong> terrain en allant à leurrencontre afin <strong>de</strong> bénéficier <strong>de</strong> leurregard sur les atouts et les pointsd’amélioration du dispositif. Unequarantaine d’intervenants, à la fois dudomicile et <strong>de</strong>s établissements, ont ainsiété rencontrés sur site.La phase d’élaboration <strong>de</strong>s orientations aégalement été un moment fort <strong>de</strong> débat.Des groupes <strong>de</strong> travail se sont ainsiréunis sur une semaine pour proposer<strong>de</strong>s actions qui structureront le <strong>schéma</strong>.Ils ont réuni une quarantaine d’acteursautour <strong>de</strong> plusieurs thématiques :- la prise en charge <strong>de</strong> la maladied’Alzheimer ;- la structuration du dispositif <strong>de</strong>maintien à domicile ;- la politique en établissement ;- l’information et la coordination.L’ensemble <strong>de</strong>s propositions <strong>de</strong>sparticipants a ensuite pu être débattu enséance plénière.Enfin, plusieurs enquêtes ont étémenées, dont une auprès <strong>de</strong>s personnesâgées à domicile et une autre auprès <strong>de</strong>srésidants en établissement, afin <strong>de</strong>recueillir l’avis <strong>de</strong>s usagers sur la qualitédu dispositif mais aussi <strong>de</strong> mieuxconnaître les besoins <strong>de</strong>s personnes âgéesen fonction <strong>de</strong> leur âge et <strong>de</strong> leurlocalisation.Pour l’ensemble <strong>de</strong> ces tâches, le <strong>Conseil</strong>général s’est fait accompagner par lecabinet Enéis <strong>Conseil</strong>, afin <strong>de</strong> disposerd’un regard neutre et objectif sur lesbesoins du département et sur lameilleure façon d’y répondre.<strong>Le</strong> <strong>schéma</strong> ne s’arrête évi<strong>de</strong>mment pas àce nouveau document. <strong>Le</strong>s défis les plusimportants sont aujourd’hui lancés. Ilreviendra au <strong>Conseil</strong> général, enassociant ses partenaires, <strong>de</strong> suivre lamise en œuvre du <strong>schéma</strong>. A cette fin,<strong>de</strong>s indicateurs <strong>de</strong> suivi ont été élaboréset affectés à chacune <strong>de</strong>s actions quicomposent les orientations.L’analyse <strong>de</strong>s capacités <strong>départemental</strong>ess’est faite à travers le prisme <strong>de</strong>sterritoires dans un souci <strong>de</strong> proximité etd’équilibre.<strong>Le</strong>s secteurs <strong>gérontologique</strong>s sont définispar référence au découpage du <strong>schéma</strong>d’aménagement régional (SAR) quidétermine six zones <strong>de</strong> développementlocal.Ces zones sont les suivantes :1 - Nord Atlantique : Grand-rivière,Macouba, Basse-Pointe, Lorrain,Ajoupa-Bouillon, Marigot2 - Nord caraïbe : Prêcheur, SaintPierre, Carbet, Morne-Rouge, Morne-Vert, Fonds St Denis, Case-pilote,Bellefontaine3 - Centre Atlantique : Gros-Morne,Sainte-Marie, Trinité, Robert4 - Centre agglomération : Fort-<strong>de</strong>-France, Schoelcher, Lamentin, St- Joseph5 - Sud Caraïbe : Ducos, St-Esprit,Rivière-salée, Trois-ilets, Anses-d’Arlet,Diamant, Sainte-Luce6 - Sud Atlantique : François, Vauclin,Rivière Pilote, Marin, Sainte-AnneSCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-20134CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


LES SECTEURS GERONTOLOGIQUES DE LA MARTINIQUEGRAND-RIVIÈREMACOUBABASSE-POINTENord AtlantiqueLORRAINPRÊCHEURAJOUPA-BOUILLONMARIGOTCentre AtlantiqueMORNE-ROUGESAINTE-MARIESAINT-PIERRENord CaraïbeCARBETMORNE-VERTFOND-ST-DENISMORNE-DES-ESSESGROS-MORNETRINITEVERT-PREBELLEFONTAINESAINT-JOSEPHROBERTCASE-PILOTESud AtlantiqueSCHŒLCHERCentre AgglomérationFORT-DE-FRANCELAMENTINDUCOSFRANÇOISSAINT-ESPRITVAUCLINTROIS-ILETSRIVIÈRE-SALEERIVIÈRE-PILOTEANSES D'ARLETMARINDIAMANTSAINTE-LUCECentre AgglomérationSud CaraïbeCentre AtlantiqueNord AtlantiqueSAINTE-ANNENord CaraïbeSud AtlantiqueSud CaraïbeSource © IGN 2004 -SCAN 100® - BDTOPO® - SIGM®<strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong> <strong>de</strong> la MartiniqueCONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 5 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


Or, la population âgée est souventconfrontée à l’isolement : un tiers <strong>de</strong>sMartiniquaises <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 60 ans étaientcélibataires et 27 % veuves ; pour leshommes, cette part se monte à 22,5 %et 9,6 %. Au vu <strong>de</strong> ces observations, ilest à prévoir qu’une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> plusimportante <strong>de</strong> places d’accueil enstructures se fasse jour dans lesprochaines années.RESSOURCESLa population âgée du départementdispose <strong>de</strong> revenus relativementmo<strong>de</strong>stes.En Martinique, les ménages âgésdisposent <strong>de</strong> revenus inférieurs à ceux <strong>de</strong>la moyenne française. En 2003, unepersonne sur cinq âgée entre 60 et 74 ans,et près d’une personne sur <strong>de</strong>ux âgée <strong>de</strong>plus <strong>de</strong> 75 ans était bénéficiaire duminimum vieillesse (source : CGSS,2008).26 246 personnes soit 37 % <strong>de</strong>s 60 anset plus, touchent une pension vieillesseinférieure au minimum vieillesse fixé à629 € en 2007. 19 539 (27,5 % <strong>de</strong>s 60ans et plus) ont une pension compriseentre 629 € et 1000 €. Ils sont 3 763(5 %) à toucher plus <strong>de</strong> 1 000 €.CONDITIONS DE VIE DESPERSONNES AGEES A DOMICILEUne enquête a été menée par le <strong>Conseil</strong><strong>Général</strong> durant le premier trimestre2008 auprès <strong>de</strong>s personnes âgées vivant àdomicile sur tout le territoiremartiniquais.<strong>Le</strong>s 461 réponses donnent un éclairageintéressant sur les conditions <strong>de</strong> vie,mais aussi sur la perception qu’ont nosaînés <strong>de</strong>s dispositifs d’accompagnementou encore <strong>de</strong>s établissements pourpersonnes âgées.<strong>Le</strong>s conditions <strong>de</strong> vie :- les solidarités familiales restentfortes : une personne âgée sur trois vitavec ou à proximité <strong>de</strong> ses enfants.- une gran<strong>de</strong> majorité est propriétaire<strong>de</strong> leur logement.- la plupart utilisent <strong>de</strong>s services àdomicile et en sont satisfaits.<strong>Le</strong>s personnes répondantes expriment unfort taux <strong>de</strong> satisfaction pour les servicesà domicile, en particulier pour les SSIAD :93% jugent leur prise en charge bonneou très bonne. <strong>Le</strong>s associations d’ai<strong>de</strong> àdomicile recueillent pour leur part 76%d’avis favorable ou très favorable, <strong>de</strong>même que le dispositif APA.PART DES RÉPONDANTS AYANT RECOURS À DES SERVICES :2 - Etat <strong>de</strong>s lieuxai<strong>de</strong> ménagèretélé-alarmeSSIADvisite <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cins à domiciletransportportage <strong>de</strong> repasaucunpetits travaux12%5%4%2%29%36%48%77%SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-20138CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


<strong>Le</strong>s besoins <strong>de</strong>s personnes âgées enservices à domicile supplémentaires :- les visites <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cins à domicile pour20% <strong>de</strong>s répondants. Celles-ciconcernent actuellement 30% <strong>de</strong>spersonnes parmi les répondants.- <strong>de</strong>s associations <strong>de</strong> loisirs dédiées auxpersonnes âgées pour 20%.- les services <strong>de</strong> petits travaux pour 18%,qui ne concernent aujourd’hui que 2%<strong>de</strong>s répondants.- les services <strong>de</strong> transport pour 14%,auxquels 12% ont recoursactuellement.Notons que 10% <strong>de</strong>s personnes âgéesinterrogées déclarent ne pas souhaiter <strong>de</strong>service à domicile supplémentaire.<strong>Le</strong>s autres besoins <strong>de</strong>s personnes âgées :- rester à leur domicile le plus longtempspossible, plutôt que d’intégrerprochainement un autre typed’hébergement (foyer logement, familled’accueil).- <strong>de</strong>s informations sur l’offre existanteainsi que <strong>de</strong>s tarifs moins élevés. Eneffet les cas où les personnes n’ont pasrecours à un service à domicile dontelles auraient pourtant besoins’expliquent en majorité par unmanque d’information à propos <strong>de</strong>l’offre existante, ainsi que par un coûttrop élevé.<strong>Le</strong>s personnes âgées souhaitentgénéralement être mieux informées surles dispositifs qui sont mis en place àleur attention. On notera par ailleursqu’une faible part <strong>de</strong>s répondants ditconnaître les Centres locauxd’information et <strong>de</strong> coordination ou leréseau <strong>gérontologique</strong> <strong>de</strong> Martinique.- <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s financières pour la réalisation<strong>de</strong> projets d’aménagements <strong>de</strong> leurlogement. Il apparaît qu’un quart <strong>de</strong>srépondants a déjà procédé à <strong>de</strong>saménagements du logement pouratténuer les conséquences duvieillissement, essentiellement pour lesinstallations sanitaires. <strong>Le</strong> principalobstacle là, est d’ordre financier.<strong>Le</strong>ur perception <strong>de</strong>s établissements :il ressort <strong>de</strong>s réponses obtenues queceux-ci bénéficient d’une image positivetant au niveau <strong>de</strong> l’accueil (66%d’opinion favorable) qu’au niveau <strong>de</strong> laqualité <strong>de</strong> la prise en charge (80%).A l’heure actuelle, seuls 3% <strong>de</strong>srépondants sont inscrits sur listed’attente pour une maison <strong>de</strong> retraite.Un quart <strong>de</strong>s répondants envisaged’entrer un jour en maison <strong>de</strong> retraitedont seulement 12% <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 85 ans.A noter que la part <strong>de</strong>s personnesenvisageant d’aller en maison <strong>de</strong> retraitediminue avec l’âge.L’entrée en établissement serait à leursens motivée essentiellement par <strong>de</strong>sraisons <strong>de</strong> santé (64%), plus que par undésir <strong>de</strong> sécurité (20%) ou <strong>de</strong> peur <strong>de</strong> lasolitu<strong>de</strong> (10%). <strong>Le</strong> choix d’établissementserait toutefois orienté par <strong>de</strong>s critères <strong>de</strong>prix, <strong>de</strong> proximité, et <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong>ssoins - le prix étant prépondérant dans lechoix du type d’établissement.En ce qui concerne les mo<strong>de</strong>sd’hébergement alternatif, il apparaîtqu’une personne âgée sur dix connaît lesformules d’accueil temporaire, <strong>de</strong> jour et<strong>de</strong> nuit. Parmi elles, environ une surquatre se dit intéressée.CONDITIONS DE VIE DESPERSONNES AGEES ENETABLISSEMENTUn questionnaire a été adressé auxpersonnes âgées vivant actuellement dansun établissement d’accueil enMartinique, et a reçu 711 réponses.En moyenne, 30% ont pu êtrerenseignés par la personne elle-même, lereste ayant été instruit par un membre<strong>de</strong> la famille ou <strong>de</strong> l’établissement.Profil <strong>de</strong>s personnes âgées enétablissement :- la quasi-totalité est originaire <strong>de</strong>Martinique ;- les hommes et les femmes sontégalement représentés parmi lesCONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 9 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


épondants, les hommes sontgénéralement plus jeunes : 46% ontmoins <strong>de</strong> 75 ans, contre 33% <strong>de</strong>femmes.Modalités <strong>de</strong> choix <strong>de</strong> l’établissementpar ordre croissant <strong>de</strong> personnesconcernées :- dans 38% <strong>de</strong>s cas, c’est la famille qui aretenu l’établissement ;- la recommandation par <strong>de</strong>s proches ;- la compétence <strong>de</strong> l’équipe <strong>de</strong>l’établissement ;- le confort <strong>de</strong> celui-ci ;- la proximité <strong>de</strong> la famille ;- la disponibilité et le respect <strong>de</strong>l’intimité par le personnel.Il ressort que les <strong>de</strong>ux tiers <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>ntsont visité l’établissement avant leuradmission. Ces visites <strong>de</strong> pré-admissionsont plus fréquentes chez les femmes(56%) que chez les hommes.S’agissant du motif <strong>de</strong> l’entrée enétablissement (voir infra), les répondantsmentionnent principalement un besoin<strong>de</strong> soins, d’ai<strong>de</strong> continue ou d’ai<strong>de</strong>régulière. Seulement une entrée sur dixest liée à l’inadaptation du domicile.MOTIFS DE L’ENTRÉE EN ÉTABLISSEMENTTotal20% 17%2% 9% 5% 6% 7% 13% 9% 12%Plus <strong>de</strong> 80 ans17%18% 8% 8% 7% 8% 15% 8% 11%33%18% 10% 5% 5% 8% 13% 5%71 - 80 ans17% 13% 17% 13% 13% 9% 17%60 - 70 ans2 - Etat <strong>de</strong>s lieuxBesoin <strong>de</strong> soinsBesoin d'une ai<strong>de</strong> continueLogement trop isoléChoix <strong>de</strong> confortDésision prise seuleBesoin d'une ai<strong>de</strong> régulièreDomicile plus adaptéServices d'ai<strong>de</strong> à domicile insuffisantDécision prise avec votre familleDécision prise par la familleSCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201310CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


2.2 SITUATION DES ÉTABLISSEMENTS ET DES SERVICES2.2.1 - ANALYSE COMPARATIVEElle porte sur l’Allocation Personnaliséed’Autonomie (APA), les Services <strong>de</strong>Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD) etles établissements.L’ALLOCATION PERSONNALISEED’AUTONOMIE<strong>Le</strong> département compte unepopulation bénéficiaire <strong>de</strong> l’APAnombreuse au regard du reste <strong>de</strong> laFrance, mais moindre par rapport auxautres départements d’Outre-mer.L’APA, Allocation Personnaliséed’Autonomie, s’adresse aux personnesâgées <strong>de</strong> 60 ans et plus résidant àdomicile ou en établissement etconfrontées à <strong>de</strong>s situations <strong>de</strong> perted’autonomie (GIR 1 à 4) 1 .<strong>Le</strong> nombre <strong>de</strong> bénéficiaires <strong>de</strong>l’Allocation Personnalisée d’Autonomie àdomicile en Martinique n’a cesséd’augmenter <strong>de</strong>puis sa mise en place fin2002. De 2006 à 2007, le nombre <strong>de</strong>bénéficiaires a augmenté <strong>de</strong> 17 % alorsqu’en métropole un ralentissement estconstaté : + 5,1 % d’évolution sur unan.Au 31 décembre 2007, on compte 6 318bénéficiaires <strong>de</strong> l’APA, personnes âgéesen perte d’autonomie, soit 9 % <strong>de</strong>s 60ans et plus et 27 % <strong>de</strong>s 75 ans et plus.85,5 % <strong>de</strong>s bénéficiaires vivent àdomicile à la Martinique, ils sont 61 %en France. <strong>Le</strong>s personnes modérémentdépendantes (GIR 4) représentent 62 %<strong>de</strong>s bénéficiaires vivant à domicile,situation similaire à celle <strong>de</strong> Métropole(57%).Ratio <strong>de</strong> bénéficeAPAMartinique 289,00Gua<strong>de</strong>loupe 372,00Guyane 230,00Réunion 538,00France métrop. 222,00Source : CNSA 2008Avec un ratio <strong>de</strong> 289 bénéficiaires APA(domicile + établissements), laMartinique se situe au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> lamoyenne nationale (222 ‰) et du ratioguyanais (230 ‰), mais <strong>de</strong>meure bieninférieur à celui <strong>de</strong> la Gua<strong>de</strong>loupe(372 ‰) et <strong>de</strong> la Réunion (538 ‰).1 La grille AGGIR (Autonomiegérontologie groupe iso-ressources)classe les personnes âgées en 6niveaux <strong>de</strong> perte d’autonomie :- GIR 1 : personne confinée au lit ouau fauteuil, ayant perdu sonautonomie mentale, corporelle,locomotrice et sociale, nécessitant uneprésence indispensable et continued’intervenants.- GIR 2 : personne confinée au lit ouau fauteuil dont les fonctions mentalesne sont pas totalement altérées etnécessitant une prise en charge pour laplupart <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> la vie courante,ou celle dont les fonctions mentalessont altérées mais qui a conservé sescapacités motrices.- GIR 3 : personne ayant conservé sonautonomie mentale, partiellement sonautonomie locomotrice, mais quinécessite quotidiennement et plusieursfois par jour <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s pour sonautonomie corporelle.- GIR 4 : personne n’assumant passeule son transfert mais qui, une foislevée, peut se déplacer à l’intérieur dulogement. Elle doit être aidée pour latoilette et l’habillage.- GIR 5 : personne ayant seulementbesoin d’une ai<strong>de</strong> ponctuelle pour latoilette, la préparation <strong>de</strong>s repas et leménage.- GIR 6 : personne n’ayant pas perduson autonomie pour les actes essentiels<strong>de</strong> la vie courante.EVOLUTION DES BÉNÉFICIAIRES DE L’APA EN MARTINIQUE (2003-2007)2003 2004 Evol. 2005 Evol. 2006 Evol. 2007 Evol.Domicile 3 391 3 865 14% 4 124 7% 4 599 11% 5 404 17%Etablissementsconventionnés 896 826 -8% 886 7% 893 1% 914 2%TOTAL 4 287 4 691 +9.4% 5 010 +6.8% 5 492 10% 6 318 15%Part <strong>de</strong>s 75 ans et + 18% 20% 21% 23% 27%Dépenses(en millions €) 24 27,5 +14.6% 31,1 +13.1% 31,8 +6.1% 34,6 +12.1%Source : <strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong>, rapport d’activité 2007CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 11 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


BÉNÉFICIAIRES DE L’APA À DOMICILE SELON LE DEGRÉ DE DÉPENDANCE AU31.12.2007GIR 1 GIR 2 GIR 3 GIR 4 TOTALSources <strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong>,rapport d’activité 2007Nombre <strong>de</strong>bénéficiaires 104 852 1 095 3 353 5 404% du total <strong>de</strong>sbénéficiaires 2% 16% 20% 62% 100%Concernant le domicile, le ratio <strong>de</strong>bénéficiaires APA est supérieur à lamoyenne française (210 ‰ contre 180 ‰).L’importance financière <strong>de</strong> la prise encharge <strong>de</strong>s personnes âgées par ledépartement, notamment au titre <strong>de</strong>l’APA, doit être mise en perspective avecla faiblesse <strong>de</strong>s revenus dont disposentles personnes âgées, en particulier cellesayant plus <strong>de</strong> 75 ans, et davantagesujettes par ailleurs aux difficultés liées àla dépendance.SERVICE DE SOINS INFIRMIERS A DOMICILE2 - Etat <strong>de</strong>s lieuxSources DSDSÉTABLISSEMENTS Capacité ADRESSEautoriséeinstalléeS.S.I.A.D. Pierre BLANCHARDAss. Gestionnaire : CROIX ROUGE 54 54 SCHOELCHERDélégation <strong>départemental</strong>eS.S.I.A.D. <strong>de</strong> l'O.M.A.S.S.Office <strong>de</strong>s Missions d'Action Socialeet <strong>de</strong> Santé 39 33 LAMENTINS.S.I.A.D. Jules SAUPHANORAss. GESTIONNAIRE : A.D.A.R.P.A 39 39 MARINAssociation Départementale d'Ai<strong>de</strong>aux Retraités et Personnes AgéesS.S.I.A.D. MONTJOLYG. LOUIS JOSEPH DOGUE 32 32 MORNE ROUGEAss Gestionnaire : ENTRAIDE MONTJOLYS.S.I.A.D. <strong>de</strong> l'A.S.A.D.E.C.Association Soins A Domicile <strong>de</strong> l'Est Centre 32 32 TRINITES.S.I.A.D. <strong>de</strong> L'A.S.A.M.A.D. 71 71 FORT DE-FRANCEAss. <strong>de</strong> Soins et d'Ai<strong>de</strong> pour le MaintienA Domiciledt 16PHS.S.I.A.D. A.PRO.QUA.VIE 50 50 <strong>Le</strong> LORRAINAssociation pour la Promotion et la Qualité dt 20PH<strong>de</strong> VieS.S.I.A.D. <strong>de</strong> l'A.S.A.A.D.Association <strong>de</strong> Soins, d'Ai<strong>de</strong> 30 20 FRANCOISet D'accompagnement à domiciledt 10PHS.S.I.A.D. <strong>de</strong> l'A.S.S.C.A.M. Sainte LuceAssociation <strong>de</strong> Soins Sud Caraïbes Martinique 34 34 SAINTE LUCES.S.I.A.D. du CH Saint Esprit 40 40 SAINT-ESPRITdt 5PHTOTAUX 421 405SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201312CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


Avec 421 places autorisées, ledépartement présente un tauxd’équipement en SSIAD <strong>de</strong> 18 ‰.Toutefois, le département apparaîtcomme un peu moins bien dotécomparé à la Gua<strong>de</strong>loupe et la Guyane(20 places pour mille personnes <strong>de</strong> 75ans et plus), mais au niveau <strong>de</strong> lamoyenne française (17 ‰).Taux d'équipementen places <strong>de</strong> SSIADMartinique 18,00Gua<strong>de</strong>loupe 20,00Guyane 20,00Réunion 16,00France métrop. 17,00Source : STATISS2007/DDASS 2008LES ETABLISSEMENTS POUR PERSONNES AGEESETABLISSEMENTS EXISTANTS AU IER NOVEMBRE 2008ETABLISSEMENTS Capacité Capacité Adresse Téléphones & Faxautorisée installéeU.S.L.D. PUBLIQUES RATTACHEES AUX HOPITAUX (3 étabs.)CHU FORT DE FRANCE 150 150 B.P. 632 Tél : 05 96 55 22 10(Centre Emma Ventura) 97261 FORT DE FRANCE Fax : 05 96 75 84 00CH. LAMENTIN 30 20 Blvd <strong>de</strong> l'hôpital Tél : 0 96 57 12 9097232 LE LAMENTIN Fax : 0596 51 63 66CH. TRINITE 30 30 Rte du Sta<strong>de</strong> Tél : 0596 66 46 0097220 TRINITE Fax : 0596 66 46 06*HOSPICE (1 étab.)CHI. LORRAIN / BASSE POINTE 12 12 Bourg Tél : 05 96 53 27 2797214 LE LORRAIN Fax : 0596 53 27 90MAISONS DE RETRAITE PUBLIQUES RATTACHEES AUX HOPITAUX (6 étabs.)CHU F-D-F 256 215 B.P. 632 Tél : 0596 55 23 10(Centre Emma Ventura) 97261 FORT DE FRANCE Fax : 0596 75 50 60H. MARIN 88 86 Blvd Allègre Tél : 0596 74 92 0597290 LE MARIN Fax : 0596 74 76 91H. SAINT ESPRIT 33 33 route du Petit Bourg Tél : 0596 77 31 1197270 SAINT ESPRIT Fax : 0596 56 55 59H. TROIS ILETS 40 24 Av, <strong>de</strong> l'Impératrice Joséphine Tél : 0596 66 30 0097229 TROIS ILETS Fax : 0596 68 41 01H. FRANCOIS 20 20 Bourg Tél : 0596 54 30 9997240 FRANCOIS Fax : 0596 54 38 77H. ST JOSEPH 16 16 Bourg Tél : 0596 57 60 1897212 ST JOSEPH Fax : 0596 57 61 33FOYER - LOGEMENT RATTACHE au C.C.A.S. <strong>de</strong> Fort <strong>de</strong> France (1 étab.)YOLE GRAN MOUN 52 30 ZAC rue Gran Moun Tél : 0596 75 55 22(FDF Chateauboeuf) 97200 FORT DE FRANCE Fax : 0596 75 30 41MAISONS DE RETRAITE PUBLIQUES AUTONOMES (3 étabs.)ANSES D'ARLETS 42 38 Bourg Tél : 0596 68 64 41(les madrépores) 97217 ANSES D'ARLET Fax : 0596 68 62 24ROBERT (les filaos) 65 41 rue Vincent Allègre Tél : 0596 65 10 2197231 LE ROBERT Fax : 0596 65 52 20PRECHEUR 40 28 Quartier Boisville Tél : 0596 52 90 0697250 LE PRECHEUR Fax : 0596 52 96 44* Transformation en coursCONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 13 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


2 - Etat <strong>de</strong>s lieuxMAISONS DE RETRAITE PRIVEES ASSOCIATIVES (6 étabs.)OMASS DU LAMENTIN 80 80 Place d'Armes - Tél : 05 96 66 62 6697232 LE LAMENTIN Fax : 0596 51 04 73GLIRICIDIAS / FRANCOIS 80 80 Quartier Beauregard Tél : 0596 54 72 4597240 LE FRANCOIS Fax : 0596 54 70 33LOGIS ST JEAN RIVIERE SALEE 40 40 Rue Nérée Péria Tél : 0596 68 02 0797215 RIVIERE-ALEE Fax : 0596 68 24 49BETHLEEM / SCHOELCHER 39 39 Quartier Terreville Tél : 0596 52 04 4697233 SCHOELCHER Fax : 0596 52 04 22LE BEAU SEJOUR / TRINITE 63 63 Quartier Beauséjour Tél : 0596 58 15 6497241 LA TRINITE Fax : 0596 58 71 41TERREVILLAGE / SCHŒLCHER 84 84 Quartier <strong>de</strong> Terreville Tél : 0596 52 00 34(Ozanam Alzheimer) rue <strong>de</strong> Bethléem Fax : 0596 51 74 9897233 SCHOELCHERFOYER-LOGEMENT GERE PAR L'ADARPA (1 étab.)LES FLEURS DES PITONS / CARBET 42 36 Quartier Dariste Tél : 0596 78 00 3397221 LE CARBET Fax : 0596 78 40 25Sous-totalplaces <strong>de</strong>s établissementshabilités ai<strong>de</strong> sociale (21 étabs) 1 302 1165II - LES ETABLISSEMENTS NON HABILITES - AIDE SOCIALE DEPARTEMENTALE (11 ets)II - 1 SECTEUR PRIVE ASSOCIATIF (1 étab.)ETABLISSEMENTS Capacité Capacité Adresse Téléphones & Faxautorisée installéeMAISON DE RETRAITE 8 8 Rue <strong>de</strong> la Retraite - Redoute Tél : 0596 79 85 76POUR PRÊTRES ÂGES 97200 FORT DE FRANCE Fax : NéantSous-total places établissementssecteur privé associatif (1 étab.) 8 8II - 2 SECTEUR PRIVE LUCRATIF ( 10 étabs.)ETABLISSEMENTS Capacité Capacité Adresse Téléphones & Faxautorisée installéeFOYER TABITHA 15 15 <strong>Le</strong> Bailleu Tél : 0596 39 14 7897232 LAMENTIN Fax : 0596 50 40 60FOYER MAMAN KREOL 12 12 11, rue <strong>de</strong>s Filaos Desrochers Tél : 0596 57 36 3197200 FORT DE FRANCE Fax : 0596 57 53 65Mob : 0696 45 99 46LA JOIE DE VIVRE 13 13 Vieux Moulin n°10 Tél : 0596 64 80 78Route <strong>de</strong> DidierFax : Néant97200 FORT DE FRANCEFAMILY HOME 8 8 8, lot <strong>Le</strong>s Tropiques Tél : 0596 64 30 56Route <strong>de</strong> DidierFax : I<strong>de</strong>m97200 Fort <strong>de</strong> FranceLE FLAMBOYANT 8 8 Lotissement La Carrière Tél : 0596 64 08 542,500 km Route <strong>de</strong> Balata Fax : 0596 64 29 3797200 FORT DE FRANCEMAMINOU 7 7 Villa CHANTEBRISE Tél : 0596 75 16 2845, Route <strong>de</strong> la Jambette Tél : 0596 75 13 06Quartier BeauséjourFax : Néant97200 FORT DE FRANCESCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201314CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


LE POTO MITAN (ex. le village) 24 24 2, rue du Brochet Tél : 0596 68 36 70Anse à l'AneFax : Néant97229 LES TROIS ILETSL'OASIS 39 39 Lot. La Carrière Tél : 0596 63 21 42Route <strong>de</strong> BalataFax : I<strong>de</strong>m97200 FORT DE FRANCELE TEMPS DE VIVRE 40 40 Quartier Morne aux Bœufs Tél : 05 96 52 82 82(Rési<strong>de</strong>nce Caraïbes) 97221 LE CARBET Fax : 05 96 78 47 09RESIDENCE DE L'AGE D'OR 24 24 29, rue <strong>de</strong> la Carrière Tél : 0596 70 18 22Quartier Clairière Fax : 0596 55 04 2397200 FORT DE FRANCESous-total places établissementssecteur lucratif (10 étabs.) 190 190Total places ensemble <strong>de</strong>s établiss.<strong>de</strong> personnes âgées (32 étabs.) 1500 1363L’équipement en structures d’accueilpour personnes âgées (hébergementcomplet), avec plus <strong>de</strong> 58 places pourmille habitants âgés, se situe en <strong>de</strong>çà <strong>de</strong>la moyenne nationale (125 ‰), ainsique du taux enregistré en Guyane(95 ‰) ; en revanche, la Gua<strong>de</strong>loupeaffiche un taux d’équipementsensiblement plus faible (15 ‰).Taux d’équipementen structuresd’accueil2.2.2. - ELÉMENTS DE CONTEXTEDÉPARTEMENTALNombre <strong>de</strong> personnes âgées <strong>de</strong> 75 ans et plus1 8031 84810 5284 343Martinique 58,77Gua<strong>de</strong>loupe 15,00Guyane 95,00Réunion 45,00France métrop. 125,00INSEE Omphale 20053 5183 483Source : STATISS 2007/<strong>Conseil</strong> général 2008Plus <strong>de</strong> 60% <strong>de</strong>s personnes âgées <strong>de</strong> 75ans et plus se concentrent dans le centredu département, en particulier sur lesecteur <strong>de</strong> Fort <strong>de</strong> France. Toutefois,celles-ci représentent, dans ces zones,seulement 16 % <strong>de</strong> la population <strong>de</strong> lazone. En ce qui concerne les plus <strong>de</strong> 60ans, il faut noter que dans le nord, que cesoit côté Caraïbes ou côté Atlantique,cette part <strong>de</strong> la population représenteseulement un cinquième <strong>de</strong> l’ensemble<strong>de</strong>s habitants (sources : Insee, RGP 1999).CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 15 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


On observe que les personnes âgées bénéficiaires <strong>de</strong> la Couverture MaladieUniverselle sont proportionnellement plus nombreuses dans le sud du départementainsi qu’à l’est. Dans certaines zones, plus <strong>de</strong> 900 personnes <strong>de</strong> 75 ans pour 1000bénéficient <strong>de</strong> la CMU.779752980Nombre Pour 1000<strong>de</strong> personnesbénéficiaires âgées <strong>de</strong><strong>de</strong> la 75 ansCMU et plusNombre<strong>de</strong> bénéficiaires<strong>de</strong> la CMUpour 1000 personnes âgées <strong>de</strong>75 ans et plusINSEE Omphale 2005Source : CGSSM 2007757802923Nord Atlantique 1390 752Nord Caraïbe 1405 779Centre Atlantique 4256 980Agglomération 7970 757Sud Caraïbe 2821 802Sud Atlantique 3215 923La répartition <strong>de</strong>s bénéficiaires <strong>de</strong> l’APA apparaît comme inégale sur le territoire<strong>départemental</strong>. En effet, le Centre-agglomération enregistre un faible ratio (72‰),tandis que la concentration <strong>de</strong> bénéficiaires est plus importante du côté Atlantique(280‰).205Nombre Pour 1000<strong>de</strong> personnesbénéficiaires âgées <strong>de</strong>APA <strong>de</strong> plus 75 ans<strong>de</strong> 75 ans et plus2 - Etat <strong>de</strong>s lieuxNombre<strong>de</strong> bénéficiairesAPApour 1000 personnes âgées <strong>de</strong>75 ans et plusINSEE Omphale 2005Source : <strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong> 200722872280169194Nord Atlantique 379 205Nord Caraïbe 411 228Centre Atlantique 1216 280Agglomération 758 72Sud Caraïbe 595 169Sud Atlantique 676 194SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201316CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


Concernant le portage <strong>de</strong> repas, dans le cadre <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> sociale ou <strong>de</strong> l’APA, on compte autour <strong>de</strong> 20 servicesdans presque toutes les parties du territoire <strong>départemental</strong> ; seul le secteur Nord-Caraïbe fait apparaître undéficit d’offre.0,55Nombre <strong>de</strong> portage<strong>de</strong> repaspour 1000 personnes âgées <strong>de</strong>75 ans et plusINSEE Omphale 2005Source : <strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong> 20071517228,9 14Total Pour 1000<strong>de</strong>s personnesportages âgées <strong>de</strong><strong>de</strong> repas 75 anset plusNord Atlantique 28 15Nord Caraïbe 1 0,55Centre Atlantique 98 22Agglomération 183 17Sud Caraïbe 50 8,9Sud Atlantique 31 14<strong>Le</strong> Centre Agglomération concentre plus <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>s services d’ai<strong>de</strong> à la personnehabilités à intervenir auprès <strong>de</strong>s personnes âgées dépendantes (agrément qualité).4423292247Nombre <strong>de</strong> servicesd’ai<strong>de</strong> à la personnedisposant d’unagrément qualité6 2Nombre <strong>de</strong> servicesd’ai<strong>de</strong> à la personnedisposant d’unagrément simple etd’un agrément qualité11 6Nombre <strong>de</strong> servicesd’ai<strong>de</strong> à la personnedisposant <strong>de</strong> l’agrément qualitéNombre <strong>de</strong> services d’ai<strong>de</strong> à lapersonne disposant <strong>de</strong> l’agrémentsimple et <strong>de</strong> l’agrément qualitéNord Atlantique 4 4Nord Caraïbe 2 2Centre Atlantique 3 9Agglomération 22 47Sud Caraïbe 6 11Sud Atlantique 2 6Total 39 79CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 17 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


Nombre <strong>de</strong>téléassistancepour 1000 personnesâgées <strong>de</strong> 75 ans et plusInsee Omphale 2005Source : <strong>Conseil</strong> général2007232160151183160 222Total Pour 1000<strong>de</strong> télé - personnesassistances âgées <strong>de</strong>75 anset plusNord Atlantique 296 160Nord Caraïbe 418 232Centre Atlantique 795 183Agglomération 1590 151Sud Caraïbe 563 160Sud Atlantique 773 222La situation est différente concernant la téléassistance, puisque les zones les mieuxéquipées sont celles du Nord-Atlantique et du Sud-Caraïbe (plus <strong>de</strong> 220téléassistances pour mille habitants âgés).2 - Etat <strong>de</strong>s lieuxNombre <strong>de</strong>bénéficiaires Ai<strong>de</strong>ménagèrepour 1000 personnesâgées <strong>de</strong> 75 ans et plusInsee Omphale 2005Source : <strong>Conseil</strong> général20078567385560 84Total Pour 1000<strong>de</strong> personnesbénéficiaires âgées <strong>de</strong>75 anset plusNord Atlantique 124 67Nord Caraïbe 153 85Centre Atlantique 239 55Agglomération 400 38Sud Caraïbe 211 60Sud Atlantique 293 84La part <strong>de</strong>s personnes âgées bénéficiaires <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> ménagère varie sur le territoire<strong>départemental</strong> entre 38 (Centre-agglomération) et 85 pour mille habitants âgés (Sud-Atlantique).SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201318CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


Total <strong>de</strong> lits EHPADTaux d’équipement pour1000 personnes âgées <strong>de</strong> 75 ans et plusAutorisés Installés Autorisés InstallésNord Atlantique 12 12 6,49 6,49Nord Caraïbe 122 116 67,66 64,33Centre Atlantique 158 134 36,38 30,85Agglomération 841 769 79,88 73,04Sud Caraïbe 179 153 50,88 43,49Sud Atlantique 188 179 53,97 51,39Martinique 1 500 1 363 58,77 53,40Nombre <strong>de</strong> lits EHPADpour 1000 personnes âgées<strong>de</strong> 75 ans et plusInsee Omphale 2005Source : <strong>Conseil</strong> général200812 / 126,49 ‰ / 6,49 ‰158 / 13436,38 ‰ / 30,85 ‰122 / 11667,66 ‰ / 64,33 ‰188 / 17953,97 ‰ / 51,39 ‰841 / 76979,88 ‰/ 73,04 ‰179 / 15350,88 ‰/ 43,49 ‰Nombre <strong>de</strong> lits autorisé / installéTaux d’équipement en lits autorisé / installé<strong>Le</strong>s établissements d’accueil pour personnes âgées dépendantes sontinégalement répartis sur le territoire martiniquais. En effet, les taux d’équipementsont beaucoup plus favorables au centre et au sud <strong>de</strong> la Martinique - le secteur Sud-Caraïbe atteignant un taux d’équipement <strong>de</strong> 51 places pour mille habitants âgés (soit10 fois plus que le Nord du département).CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 19 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


GMP moyenSource : <strong>Conseil</strong> général2007641900688707De plus, la population âgée accueillie enEHPAD dans le nord du départementapparaît comme plus lour<strong>de</strong>mentdépendante : le Gir Moyen Pondéré parzone culmine à 900 dans le secteurNord-Atlantique, alors qu’il se situeautour ou en <strong>de</strong>çà <strong>de</strong> 700 sur le reste duterritoire.634 6072 - Etat <strong>de</strong>s lieux1,109,19477 9Total Pour 1000<strong>de</strong> personnesplaces âgées <strong>de</strong>75 anset plusNord Atlantique 17 9Nord Caraïbe 2 1Centre Atlantique 30 7Agglomération 42 4Sud Caraïbe 25 7Sud Atlantique 31 9La répartition <strong>de</strong>s places en accueil familial est relativement homogène. Elles neviennent compenser que partiellement les déficits en places d’EHPAD dans certainesparties du territoire.SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201320CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


Total <strong>de</strong> placesTaux d’équipement pour<strong>de</strong> SSIAD 1000 personnes âgées <strong>de</strong> 75 ans et plusAutoriséAutoriséNord Atlantique 50 27,06Nord Caraïbe 32 17,75Centre Atlantique 32 7,36Agglomération 203 19,28Sud Caraïbe 74 21,03Sud Atlantique 30 8,61Martinique 421 16,49Nombre <strong>de</strong> places <strong>de</strong> SSIADpour 1000 personnes âgées <strong>de</strong> 75 ans et plusInsee Omphale 2005Source : <strong>Conseil</strong> général20085027,06 ‰327,36 ‰3217,75 ‰308,61 ‰20319,28 ‰7421,03 ‰Nombre <strong>de</strong> lits autorisésTaux d’équipement en lits autorisés<strong>Le</strong> taux d’équipement en places <strong>de</strong> SSIAD recouvre les mêmes logiques territorialesque l’équipement en EHPAD. Ainsi, le Centre Agglomération et le Sud Caraïbeaffichent un ratio <strong>de</strong> places autorisées pour mille habitants âgés <strong>de</strong> 75 ans et plus,proche du taux cible fixé par le Ministère <strong>de</strong> la Santé (soit 21 ‰). Cependant, leCentre Atlantique et le Sud Atlantique présentent <strong>de</strong>s ratios particulièrement faibles,d’autant plus que ces territoires sont peu équipés en lits d’EHPAD.CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 21 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


2.3 LES ÉQUIPEMENTS SANITAIRES POUR PERSONNES ÂGÉES<strong>Le</strong> département possè<strong>de</strong> un service <strong>de</strong>court séjour gériatrique, au CHU ;d’une capacité <strong>de</strong> 17 lits, il dispose d’uneéquipe mobile gériatrique réalisant uneévaluation médicale et psychosociale .Concernant les lits <strong>de</strong> soins <strong>de</strong> suite et<strong>de</strong> réadaptation gériatrique, le CH <strong>de</strong>sTrois Ilets a converti 50 lits <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cineen lits <strong>de</strong> soins <strong>de</strong> suite gériatrique et 85lits <strong>de</strong> soins <strong>de</strong> suite ont été autorisés(sans spécificité) au CHI Lorrain-Basse-Pointe.S’agissant <strong>de</strong> la capacité en soins <strong>de</strong>longue durée, la Martinique comptetrois unités <strong>de</strong> soins <strong>de</strong> longue durée,pour une capacité autorisée <strong>de</strong> 210 lits.Un service d’hospitalisation à domicile(HAD) pour 60 places est fonctionnel<strong>de</strong>puis 2006. Un projet d’hôpital <strong>de</strong> jourest actuellement porté par le CH duLamentin.En termes <strong>de</strong> soins palliatifs pourpersonnes âgées, le département compteune unité <strong>de</strong> 4 lits à Clarac, et 8 litsinstallés à Ventura.Enfin, il existe <strong>de</strong>ux consultationsmémoiresur le département : au CH duLamentin et au CHU.Afin <strong>de</strong> pouvoir répondre aux besoins dupublic âgé, le troisième <strong>schéma</strong> régionald’organisation sanitaire et sociale(SROSS III) décline les objectifssuivants :- organiser une prise en charge <strong>de</strong>surgences pour les personnes âgéesau CH du Lamentin- créer un service gérontopsychiatriqueen hospitalisationcomplète et en hospitalisation àtemps partiel au CHU- développer une véritable filièrespécialisée à travers la création d’unpôle <strong>de</strong> référence au CH duLamentin comprenant une filièrecomplète, la mise en place d’uneéquipe mobile au CHU, la création<strong>de</strong> lits gériatriques au CH <strong>de</strong>Trinité, le renforcement du rôle <strong>de</strong>shôpitaux <strong>de</strong> proximité dans la priseen charge <strong>de</strong>s personnes âgéesdépendantes, et, pour finir,l’augmentation <strong>de</strong> la capacité enSSR gériatriques ainsi qu’en soins <strong>de</strong>longue durée.2 - Etat <strong>de</strong>s lieux1<strong>Le</strong>s chiffres cités ici sonttirés du documentd’orientation SROSS IIISCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201322CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


2.4 EVALUATION DU DISPOSITIF DE PRISE EN CHARGELa politique <strong>gérontologique</strong><strong>départemental</strong>e <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières années étaitstructurée autour <strong>de</strong> quatre axesprioritaires fixés dans le <strong>schéma</strong> 2003-2008.<strong>Le</strong>s <strong>de</strong>ux premiers constituaient les grandsvolets structurant la prise en charge <strong>de</strong>spersonnes âgées dépendantes : lemaintien à domicile d’une part, la priseen charge en établissement d’autre part.<strong>Le</strong>s récentes dispositions réglementairesont pris acte <strong>de</strong> l’augmentation <strong>de</strong> lapopulation âgée dépendante et ontaccéléré la médicalisation <strong>de</strong>s structures.L’évolution générale indique que l’âged’entrée en EHPAD est <strong>de</strong> 85 ans, que lesGMP <strong>de</strong> ces établissements augmentent etque les personnes <strong>de</strong>meurent à domicile<strong>de</strong> plus en plus tard.<strong>Le</strong> troisième axe concernaitl’information et la coordination.Transversales, ces questions sontcruciales dans le secteur <strong>de</strong> la prise encharge <strong>de</strong>s personnes âgées, pour <strong>de</strong>uxraisons : premièrement, du fait <strong>de</strong> lacomplexité <strong>de</strong>s dispositifs d’ai<strong>de</strong>s,<strong>de</strong>uxièmement, en raison <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>sspécifiques d’information à mettre enplace pour les personnes âgées.Quatrième priorité, les problématiquesspécifiques et les solutions innovantes.De manière à ce que les dispositifss’adaptent aux personnes et nonl’inverse, la mise en place <strong>de</strong> solutionsalternatives à la stricte dichotomie entredomicile et établissement est en effetdécisive pour une prise en charge <strong>de</strong>qualité <strong>de</strong>s personnes âgées dépendantes.2.4.1 LA POLITIQUE DE MAINTIENÀ DOMICILE<strong>Le</strong> maintien à domicile est, <strong>de</strong>puis lepremier <strong>schéma</strong> une priorité <strong>de</strong> lapolitique <strong>gérontologique</strong> du <strong>Conseil</strong><strong>Général</strong>. Ce choix est justifiéprincipalement par la volonté <strong>de</strong>respecter le souhait légitime <strong>de</strong>spersonnes âgées <strong>de</strong> <strong>de</strong>meurer le pluslongtemps possible à leur domicile.<strong>Le</strong>s garanties d’un maintien à domicileperformant qui répond aux besoins <strong>de</strong>spersonnes âgées sont principalement <strong>de</strong>trois ordres : les garanties matérielles(habitat, transport), les garantieshumaines (services sociaux, services <strong>de</strong>maintien à domicile, aidants), et, enfin,les garanties financières (solvabilité <strong>de</strong>spersonnes). Aussi l’ensemble <strong>de</strong>squestions <strong>de</strong>s garanties matérielles,humaines et financières doit-elle êtreabordée dans cette évaluation.La question <strong>de</strong>s garanties matérielles.<strong>Le</strong> précé<strong>de</strong>nt <strong>schéma</strong> a notamment misl’accent sur les garanties matérielles vial’action « Améliorer et adapter l'habitat<strong>de</strong>s personnes âgées », en effet,l’accessibilité <strong>de</strong>s logements peut poserproblème aux personnes âgées <strong>de</strong> part lesconditions topographiques dudépartement et l’inadaptation <strong>de</strong>shabitats à la dépendance.Concernant la question <strong>de</strong>sdéplacements, il faut noter que lesdifficultés <strong>de</strong> déplacement pour lespersonnes âgées à mobilité réduite nesont toujours pas résolues et <strong>de</strong>vrait,comme la question <strong>de</strong> l’adaptation <strong>de</strong>slogements, rester au centre <strong>de</strong>spréoccupations <strong>de</strong>s politiques futures.La question <strong>de</strong>s garanties humaines ettechniques.<strong>Le</strong> précé<strong>de</strong>nt <strong>schéma</strong> a abordé laproblématique <strong>de</strong>s garanties humaines, àtravers les questions <strong>de</strong>professionnalisation <strong>de</strong>s services àdomicile, d’ai<strong>de</strong> aux aidants, <strong>de</strong> luttecontre le sentiment <strong>de</strong> solitu<strong>de</strong> etd’insécurité.On remarque ainsi que le recrutement<strong>de</strong> personnes titulaires du DEAVS(Diplôme d’Etat d’Auxiliaire <strong>de</strong> VieCONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 23 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


2 - Etat <strong>de</strong>s lieuxSociale) a créé un marché <strong>de</strong> l’emploidans lequel se sont positionnées <strong>de</strong>nombreuses personnes en recherched’emploi. La question <strong>de</strong> laprofessionnalisation <strong>de</strong>s intervenants àdomicile doit <strong>de</strong>meurer un objectifprioritaire en matière <strong>de</strong> politique <strong>de</strong>maintien à domicile et être couplée àune politique d’extension et <strong>de</strong>sécurisation <strong>de</strong> l’offre. A ce titre, la VAE(Validation <strong>de</strong>s Acquis <strong>de</strong> l’Expérience)constitue un moyen privilégié pourvaloriser les personnes peu qualifiéesdont l’attrait pour le métier et le travailauprès <strong>de</strong> personnes en situation <strong>de</strong>dépendance est bien réel.<strong>Le</strong> département voit apparaîtreaujourd’hui <strong>de</strong> nouveaux services sur sonterritoire, tels qu’une équipe mobile, ouencore un service d’hospitalisation àdomicile. Ainsi, la création d’une filièregériatrique au centre hospitalier duLamentin en 2007 permettra d’assurer lacontinuité <strong>de</strong> la prise en charge <strong>de</strong> lapersonne âgée, du service <strong>de</strong>s urgencesjusqu’à son retour à domicile. Parailleurs, il existe un service HAD <strong>de</strong> 60places autorisées, à vocation<strong>départemental</strong>e. On note que 60% <strong>de</strong>son activité se concentre sur les soinspalliatifs.Par ailleurs, la délimitation <strong>de</strong>scompétences (entre les travailleurssociaux du <strong>Conseil</strong> général et ceux <strong>de</strong>sCCAS notamment) et le positionnement<strong>de</strong>s CLIC ne sont pas toujoursclairement perçus.<strong>Le</strong> précé<strong>de</strong>nt <strong>schéma</strong> comportait enoutre une action concernant le liensocial (« Lutter contre la solitu<strong>de</strong> et lesentiment d'insécurité ») ainsi qu’uneaction sur « l’accompagnement et lesoutien <strong>de</strong>s aidants ». Il faut noter dansce domaine le développement <strong>de</strong> latéléassistance et l’ai<strong>de</strong> apportée à lacréation <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux associations d’ai<strong>de</strong> auxaidants.La question <strong>de</strong>s garanties financières.La faiblesse <strong>de</strong>s ressources financières <strong>de</strong>spersonnes âgées pèse sur les dépensesengagées par la collectivité.<strong>Le</strong>s services à domicile interviennentprincipalement dans le cadre <strong>de</strong> lapolitique <strong>de</strong> financement <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong>ménagère et <strong>de</strong> l’APA par le <strong>Conseil</strong><strong>Général</strong>.Parallèlement la CGSS, participeégalement au financement <strong>de</strong>s servicesd’ai<strong>de</strong> à domicile pour ses ressortissantsUne évolution <strong>de</strong> l’organisation <strong>de</strong> sonsystème <strong>de</strong> prise en charge a récemmenteu lieu, notamment sous l’influence <strong>de</strong>la mise en place d’une démarchequalité... Désormais organisés à travers lanotion <strong>de</strong> « paniers <strong>de</strong> services », lesservices à la personne sont financés nonplus à partir d’un plan d’ai<strong>de</strong> quantifiantle nombre d’heures dont a besoin unepersonne en GIR 5 ou 6, mais enfonction d’un plafond <strong>de</strong> 3000 eurosannuels, qui, sur la base d’un tarifhoraire <strong>de</strong> 15 euros, représente unpotentiel d’environ 4 heures parsemaine. <strong>Le</strong>s associations prestatairessont conventionnées à partir d’un cahier<strong>de</strong>s charges.S’agissant <strong>de</strong> l’APA, le système estdésormais rodé en termes <strong>de</strong> circuits(instructions <strong>de</strong>s dossiers par lesassistantes sociales du <strong>Conseil</strong> général oules CCAS, puis évaluation, passage encommission, mise en place du pland’ai<strong>de</strong>, suivi) . La qualité et ledévouement <strong>de</strong>s équipes d’interventionsont très largement soulignés sur leterrain, face à <strong>de</strong>s enjeux importants entermes <strong>de</strong> ressources, d’organisationterritoriale, d’information, <strong>de</strong>coordination et <strong>de</strong> réactivité du système.En ce qui concerne l’ai<strong>de</strong> ménagère, ungros effort a été consenti par lescollectivités régionale et <strong>départemental</strong>epour garantir le maintien <strong>de</strong> l’ADARPA.Action 1 : Encourager laprofessionnalisation <strong>de</strong>s intervenants àdomicileUn premier objectif consistait à financerles organismes <strong>de</strong> formation pour uneaccession facilitée au DEAVS. L’analyseSCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201324CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


effectuée lors <strong>de</strong> l’élaboration duprécé<strong>de</strong>nt <strong>schéma</strong> était que la qualité <strong>de</strong>sinterventions <strong>de</strong>s intervenants passait parleur qualification, sanctionnée par leDiplôme d’Etat d’Auxiliaire <strong>de</strong> VieSociale. Dès lors, il s’agissait <strong>de</strong>privilégier le recours aux personnelsencadrés par une structure, en mesure <strong>de</strong>contrôler leur niveau <strong>de</strong> formation, <strong>de</strong>privilégier le recrutement <strong>de</strong> personnelsdiplômés et d’inciter les personnels enactivité non diplômés à entreprendre <strong>de</strong>sformations qualifiantes ou à engager uneprocédure <strong>de</strong> Validation <strong>de</strong>s Acquis <strong>de</strong>l’Expérience.Parallèlement, en ce qui concerne l’APA,il s’agissait <strong>de</strong> diminuer les risques -avérés et supposés - du recours au gré àgré, système mettant en situationd’employeur <strong>de</strong>s personnes souvent peuau fait <strong>de</strong>s implications <strong>de</strong> ce statut, etpouvant également présenter <strong>de</strong>sinconvénients pour les salariés(reconnaissance <strong>de</strong> leurs droits). Cetobjectif a été poursuivi selon plusieursaxes : en incitant les personnes âgées àrecourir aux services prestataires, et enincitant les aidants <strong>de</strong> gré à gré à seregrouper en services mandataires. <strong>Le</strong>recours au mo<strong>de</strong> « gré à gré » sembletoutefois <strong>de</strong>meurer important à l’heureactuelle, dans la mesure où lesbénéficiaires ne peuvent pas toujoursfinancer les tarifs prestataires plus élevés.Enfin, le <strong>schéma</strong> prévoyait un soutien auxassociations prestataires dans leurs actions<strong>de</strong> formation.. Des efforts importants ontainsi été réalisés en matière <strong>de</strong> formation<strong>de</strong>s personnels intervenant à domicile. Onconstate aujourd’hui un véritable effortmené par les associations pour garantir laqualité <strong>de</strong> la formation <strong>de</strong> leur personnel.<strong>Le</strong>s associations ont engagé une politique<strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnisation (procédures qualité,informatisation) et <strong>de</strong> qualification(recrutement <strong>de</strong> DEAVS, formation, VAE).Action 2 : Améliorer et adapter l’habitat<strong>de</strong>s personnes âgéesL’inadaptation du domicile peut être une<strong>de</strong>s causes <strong>de</strong> recours à une solutiond’hébergement collectif type foyerlogement ou EHPAD . Aujourd’hui,alors que 60% <strong>de</strong>s personnes âgées <strong>de</strong>plus <strong>de</strong> 75 ans sont propriétaires <strong>de</strong> leurlogement, la question <strong>de</strong> l’adaptation <strong>de</strong>slogements est cruciale. <strong>Le</strong>s modalités <strong>de</strong>construction <strong>de</strong>s maisons sur plusieursniveaux (60% <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> personnesâgées <strong>de</strong> 60 ans et plus ont étéconstruites avant 1975, dont 1,2%habitations <strong>de</strong> fortune) et les structures<strong>de</strong> propriété (indivision) posentproblème à cet égard et les ressources <strong>de</strong>spersonnes sont si faibles que les dossiersdéposés restent en suspens faute d’apportpersonnel.Cette analyse est en gran<strong>de</strong> partie lamême que celle qui a pu gui<strong>de</strong>r lesorientations du précé<strong>de</strong>nt <strong>schéma</strong>. <strong>Le</strong>sobjectifs alors énoncés <strong>de</strong>meurent donc<strong>de</strong> même nature. Il s’agit <strong>de</strong> simplifier lesprocédures d'ai<strong>de</strong>s au logement via laconstitution d'un document uniquepour les dossiers <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'ai<strong>de</strong>s,instaurer un partenariat étroit entre leCG et la CGSS, promouvoirl'information auprès <strong>de</strong>s personnes âgéessur les ai<strong>de</strong>s au logement, sensibiliser lesbailleurs au problèmes d'accessibilitédans les opérations <strong>de</strong> création d'habitatcollectif, et <strong>de</strong> mettre en place unereprésentation <strong>de</strong>s personnes âgées aucomité <strong>départemental</strong> <strong>de</strong> l'habitat.Action 3 : Lutter contre la solitu<strong>de</strong> et lesentiment d’insécuritéSelon les données INSEE, 22,7 % <strong>de</strong>spersonnes âgées <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 60 ans enMartinique vivent seules. L’isolementprovoque d’une part le sentiment <strong>de</strong>solitu<strong>de</strong> (qui entraîne un nombrecroissant <strong>de</strong> dépressions chez lespersonnes âgées), et le sentimentd’insécurité (accru avec le sentiment <strong>de</strong>fragilité physique que cause ladépendance). C’est également un facteurd’accélération <strong>de</strong> la dégradationphysique. Autant <strong>de</strong> questions à prendreen compte dans le cadre du maintien àdomicile.CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 25 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


2 - Etat <strong>de</strong>s lieuxEn ce sens, la mise en place d’unetéléassistance efficace et reconnuecomme telle est un point fort <strong>de</strong> la miseen œuvre du précé<strong>de</strong>nt <strong>schéma</strong>, dont unobjectif était <strong>de</strong> pérenniser ce mo<strong>de</strong>technique d’accompagnement. A cejour, près <strong>de</strong> 5 000 personnes âgées sontéquipées d’une téléassistance.<strong>Le</strong> développement <strong>de</strong>s portages <strong>de</strong> repasest également un point important. LaMartinique compte aujourd’hui 22services (inégalement répartis sur leterritoire comme la cartographie l’adémontré supra).Par ailleurs, en ce qui concerne la miseen place d’actions d’animation àdomicile (emplois <strong>de</strong> proximité dédiés,etc.), il faut noter que l’accueil <strong>de</strong> jour,un temps considéré comme une solutionpour l’animation est appelé, <strong>de</strong> par lesspécificités <strong>de</strong>s publics qui y ont recours,à se focaliser sur l’ai<strong>de</strong> aux aidants etl’accueil <strong>de</strong> personnes en situation <strong>de</strong>dépendance élevée.On notera l’inscription d’une actionspécifique <strong>de</strong> la Caisse <strong>Général</strong>e <strong>de</strong>Sécurité Sociale (CGSS) sur la question<strong>de</strong> nutrition pour les personnes âgées,ainsi que la tenue par le CCAS <strong>de</strong> Fort<strong>de</strong>-France<strong>de</strong> consultations concernant laprévention <strong>de</strong>s chutes. La question <strong>de</strong>l’information et <strong>de</strong> la coordination estintimement liée à celle <strong>de</strong> la lutte contreles effets pervers du maintien à domicile.Action 4 : Accompagnement et soutien<strong>de</strong>s aidants<strong>Le</strong> précé<strong>de</strong>nt <strong>schéma</strong> prévoyait <strong>de</strong> créer<strong>de</strong>s places d’accueil <strong>de</strong> jour et <strong>de</strong>s placesd’accueil temporaire, et <strong>de</strong> diffuserl’information auprès <strong>de</strong>s familles.En effet, les aidants sont <strong>de</strong>s relaisdécisifs <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> maintien àdomicile. Souvent confrontés à <strong>de</strong>ssituations personnellespsychologiquement difficiles à accepteret physiquement épuisantes, leursbesoins sont notamment axés sur <strong>de</strong>sactions <strong>de</strong> soutien, tant en termesd’information sur l’existant qu’en termes<strong>de</strong> solutions alternatives et temporaires<strong>de</strong> placement, en particulier pour lesfamilles confrontées à <strong>de</strong>s situations <strong>de</strong>psychodépendance.En matière <strong>de</strong> solutions d’hébergement,la situation a évolué au cours <strong>de</strong>s cinq<strong>de</strong>rnières années, même si leurdéveloppement trouve une limite dansles problèmes <strong>de</strong> mobilité. On recenseaujourd’hui 3 places d’accueil temporaireà l’OMASS, ainsi que 3 autorisées àBeauséjour, Par ailleurs, 5 placesd’accueil <strong>de</strong> jour sont en projet auRobert.L’accompagnement et le soutien <strong>de</strong>saidants passe également par la mise enplace <strong>de</strong> dispositifs d’information à lafois sur les systèmes les concernantdirectement et sur les prestations enfaveur <strong>de</strong>s personnes aidées. Enl’occurrence, l’existence <strong>de</strong>s CLICconstitue un enjeu important. L’activitédu CLIC <strong>de</strong> Fort <strong>de</strong> France en est untémoignage. <strong>Le</strong> CLIC Nord Atlantique amis en place <strong>de</strong>s groupes <strong>de</strong> parole pourles aidants (150 personnes) et le CH duLamentin a également en projet la tenue<strong>de</strong> tels groupes, importants pour lespersonnes en situation d’épuisementpsychologique.2.4.2 LA POLITIQUED’HÉBERGEMENTCompte-tenu du retard <strong>de</strong> la Martiniqueen termes <strong>de</strong> lits d’hébergement, lerattrapage du déficit dans ce domaineétait un axe fort du précé<strong>de</strong>nt <strong>schéma</strong>.Une politique <strong>de</strong> prise en charge enétablissement performante suppose quesoient réunies trois types <strong>de</strong> garanties :les garanties matérielles, c’est-à-dire untaux d’équipement élevé en établissements ;les garanties techniques et humaines, quicorrespon<strong>de</strong>nt à un niveau suffisant <strong>de</strong>prise en charge en termes <strong>de</strong> politique <strong>de</strong>qualité, ou <strong>de</strong> ratios <strong>de</strong> personnels ;enfin, les garanties systémiques, c’est-àdireun dispositif <strong>de</strong> placementpertinent, qui permette le respect duSCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201326CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


choix <strong>de</strong>s personnes, la fluidité <strong>de</strong>l’information, un soutien financier auxpersonnes à faibles ressources.Action 5 : Prévenir et accompagner lespsycho-dépendancesLa psycho-dépendance regroupel’ensemble <strong>de</strong>s maladiesneurodégénératives, démences,désorientations auxquelles sontconfrontées les personnes âgéesdépendantes. <strong>Le</strong>s taux <strong>de</strong> prévalence sontimportants pour les personnes âgées <strong>de</strong>plus <strong>de</strong> 85 ans, dont la proportion vacroître <strong>de</strong> manière importante dans lesannées à venir. Si l’étu<strong>de</strong>épidémiologique qui sera réalisée enparallèle <strong>de</strong> la démarche du <strong>schéma</strong>permettra d’appréhen<strong>de</strong>r plus finementles nombre <strong>de</strong> personnes atteintes dansle département, les spécialistes estimentle nombre <strong>de</strong> mala<strong>de</strong>s à 3 200 personnes(Source : Dr Fanon, SMGG).Pour assurer la qualité <strong>de</strong> la prise encharge <strong>de</strong> ces personnes, trois axes <strong>de</strong>développement doivent être investis.<strong>Le</strong> repérage et la prévention, toutd’abord, concernent le dépistage(consultations mémoire) et l’exercice <strong>de</strong>la mémoire (ateliers mémoire), maisaussi l’hygiène <strong>de</strong> vie, dans la mesure oùil est désormais établi une corrélationentre les taux <strong>de</strong> prévalence <strong>de</strong> lamaladie d’Alzheimer et certains mo<strong>de</strong>s<strong>de</strong> vie, à la manière <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts cardiovasculaires.Second axe <strong>de</strong> développement, le soutienaux familles et l’ai<strong>de</strong> à domicile ont étépris en compte dans le précé<strong>de</strong>nt<strong>schéma</strong>.La prise en charge en structuresspécialisées (unités Alzheimer, cantous,etc.) représente le troisième axe <strong>de</strong>développement.En termes <strong>de</strong> réalisations sur cesdifférents axes, la consultation mémoiredu département, créée au CHU <strong>de</strong> Fort<strong>de</strong> France <strong>de</strong>puis 1997, reçoit environ2 500 personnes chaque année. En2007, 1 600 personnes sont en fileactive, 400 sont vues en consultationpour la première fois (contre 280 en2005) (source : SMGG). La consultationoffre une prise en charge post-diagnosticà partir d’un bilan <strong>gérontologique</strong> <strong>de</strong> lapersonne. Celle-ci bénéficie en outred’une information sur ses droitssanitaires et sociaux auprès <strong>de</strong> l’assistantesociale <strong>de</strong> l’hôpital. Unaccompagnement <strong>de</strong>s aidants familiauxest également proposé.La création en 2007 d’une filièregériatrique (avec une consultationmémoire) au centre hospitalier duLamentin permettra au département <strong>de</strong>disposer d’une consultation mémoiresupplémentaire.<strong>Le</strong> réseau <strong>gérontologique</strong> SMGG a étécrée en 2001 pour améliorer lacontinuité <strong>de</strong> la prise en charge <strong>de</strong>spersonnes âgées, y compris cellesatteintes <strong>de</strong> la maladie d’Alzheimer. Il amis en place un accompagnement <strong>de</strong>spersonnes diagnostiquées et <strong>de</strong> leursaidants à travers la mise en place d’unatelier mémoire.Par ailleurs, les établissements offrantune prise en charge spécifique en unités<strong>de</strong> vie émergent progressivement.Action 6 : Repositionner l’accueilfamilial<strong>Le</strong> dispositif d’accueil familial, est biendéveloppé dans le département. LaMartinique compte aujourd’hui 74accueillants familiaux, pour une capacitéd’hébergement <strong>de</strong> 180 places.Conformément aux objectifs <strong>de</strong> l’ancien<strong>schéma</strong>, le dispositif a été repositionnéafin d’éviter l’accueil <strong>de</strong> personnes tropdépendantes et/ou souffrant <strong>de</strong> lamaladie Alzheimer ou <strong>de</strong>s pathologiesapparentées. Aujourd’hui, une évaluationmédicale est effectuée avant l’admission,afin <strong>de</strong> réduire le GMP.<strong>Le</strong> <strong>schéma</strong> prévoyait également letransfert <strong>de</strong> personnes lour<strong>de</strong>mentdépendantes déjà accueillies en famillevers <strong>de</strong>s structures d’hébergementadaptées. Ce transfert est limité par lemanque <strong>de</strong> places en EHPAD, surtoutCONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 27 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


2 - Etat <strong>de</strong>s lieuxpour les personnes âgées atteintes <strong>de</strong>maladies neuro-dégénératives.Conformément à la volonté affichéedans l’ancien <strong>schéma</strong> et avec l’appui du<strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong>, toutes les familles ontreçu <strong>de</strong>s formations, notamment sur laproblématique <strong>de</strong> la maladied’Alzheimer, qui ont permis <strong>de</strong>professionnaliser la prise en charge.Action 7 : Améliorer la répartitionterritoriale <strong>de</strong>s équipementsConformément à l’objectif inscrit dansle précé<strong>de</strong>nt <strong>schéma</strong>, la répartitionterritoriale <strong>de</strong>s équipements s’est vueaméliorée. Toutefois, l’installation <strong>de</strong>slits autorisés peut se voir limiter par lefaible nombre <strong>de</strong> porteurs <strong>de</strong> projets, quis’explique par plusieurs facteurs : le coûtet l’indisponibilité du foncier, le coût <strong>de</strong>l’investissement, la complexitéadministrative.Concernant les « garanties matérielles »pour une prise en charge enétablissement performante, la question<strong>de</strong> la vétusté d’une partie du parcd’établissements <strong>de</strong>meure cruciale, lesinvestissements immobiliers impactantsur <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong> journée déjà élevés euégard aux ressources financières <strong>de</strong>spopulations concernées <strong>de</strong>meureprégnante.Action 8 : Adapter les établissements auxnouvelles exigences <strong>de</strong>s personnes âgéesdépendantesCette action fait écho à la nécessité <strong>de</strong>disposer <strong>de</strong> garanties techniques ethumaines.De fait, les ratios <strong>de</strong> personnels dans lesétablissements concernés sont élevés parrapport à la moyenne nationale etassurent la qualité <strong>de</strong> la prise en charge :en termes <strong>de</strong> personnels enétablissements, la moyenne<strong>départemental</strong>e du taux d’encadrementen EHPAD atteint 0,42 pour les effectifs<strong>de</strong>s sections hébergement et dépendance,<strong>de</strong> 0,27 pour les effectifs <strong>de</strong> la sectionsoins, soit un total <strong>de</strong> 0,69, alors que lamoyenne métropolitaine est fixée auxalentours <strong>de</strong> 0,47.<strong>Le</strong> conventionnement, qui concerne en2008 19 établissements, a été sourced’ai<strong>de</strong> pour les établissements. Il a enoutre permis une délimitation plusstricte <strong>de</strong>s effectifs respectifs <strong>de</strong> chaquesection (dépendance et soins).La plupart <strong>de</strong>s établissements disposentd’une animatrice à temps plein.En termes <strong>de</strong> démarche qualité, une part<strong>de</strong>s établissements est parvenue àrépondre aux exigences concernant laqualification <strong>de</strong>s personnels engagés, ladémarche d’autoévaluation typeAngélique, et l’utilisation <strong>de</strong>s autresoutils <strong>de</strong> la loi <strong>de</strong> 2002-2.2.4.3 COORDINATION ETINFORMATIONLa question <strong>de</strong> l’information estessentielle dans le cadre <strong>de</strong> laproblématique <strong>de</strong> l’accès aux droits <strong>de</strong>spersonnes âgées, notamment <strong>de</strong>spersonnes âgées isolées et eu égard auxniveaux d’équipement <strong>de</strong> base(électricité, eau, téléphone) parfoisencore insuffisants chez certainsménages.Cette question ne faisait pas l’objetd’une action spécifique lors du précé<strong>de</strong>nt<strong>schéma</strong> mais était traitée en filigranetout au long du document (actionrelative à l’ai<strong>de</strong> au logement, actionrelative à la lutte contre le sentiment <strong>de</strong>solitu<strong>de</strong> et d’insécurité, action relative àla lutte contre la maltraitance, actionrelative à la création <strong>de</strong> CLIC).Deux types d’informations peuvent êtredistingués en fonction <strong>de</strong>s <strong>de</strong>stinataires.L’information à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s acteurschargés <strong>de</strong> la mise en œuvre <strong>de</strong> lapolitique tout d’abord.La mise en place <strong>de</strong> CLIC est toutefoisvécue comme une réelle amélioration surce point en termes <strong>de</strong> lisibilité <strong>de</strong>sdifférents dispositifs d’ai<strong>de</strong> auxSCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201328CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


personnes âgées, l’information entre lesacteurs du même territoire. Par ailleurs,la SMGG a mis en place la revueAntillage en janvier 2008.Ensuite, il s’agit <strong>de</strong> l’information à<strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s personnes âgéesdépendantes.En zone urbaine, <strong>de</strong>s initiatives tellesque celle <strong>de</strong>s « Ren<strong>de</strong>z-vous du mardi »,avec un dispositif <strong>de</strong> transportspécifique, permet à une partie <strong>de</strong>spersonnes âgées d’approfondir <strong>de</strong>s sujetsd’actualité relatifs au grand âge.La question <strong>de</strong> la coordination est, quantà elle, la principale problématiqueabordée dans le cadre <strong>de</strong>s politiquesd’action sociale en général et <strong>de</strong> lapolitique <strong>de</strong> prise en charge <strong>de</strong>spersonnes âgées dépendantes enparticulier.Deux aspects composent cette question<strong>de</strong> la coordination : d’une part, lacoordination entre intervenants autour<strong>de</strong> la personne âgée dans une dynamique<strong>de</strong> continuité <strong>de</strong>s trajectoires ; d’autrepart, la coordination entre les acteurs etles déci<strong>de</strong>urs dans une dynamique <strong>de</strong>mutualisation, d’efficience etd’optimisation <strong>de</strong> la performance.Concernant tout d’abord la coordinationen faveur <strong>de</strong> la continuité <strong>de</strong>strajectoires, il est à noter que cettequestion met en jeu la capacité <strong>de</strong>sdifférents acteurs d’un territoire àmaîtriser l’ensemble <strong>de</strong>s éléments etparamètres du système <strong>de</strong> prise encharge, à échanger <strong>de</strong>s informations, àcoopérer. <strong>Le</strong>s objectifs sont évi<strong>de</strong>nts :améliorer la prise en charge <strong>de</strong> lapersonne âgée et éviter les ruptures <strong>de</strong>prise en charge. L’action « Créer <strong>de</strong>sCLIC » constituait la déclinaisonopérationnelle majeure <strong>de</strong> cette question.Sur la coordination en faveur <strong>de</strong> lamutualisation, les enjeux financiers duregroupement <strong>de</strong> certaines structurescapables <strong>de</strong> partager <strong>de</strong>s personnels dotés<strong>de</strong> compétences rares, <strong>de</strong>s véhicules, <strong>de</strong>splans <strong>de</strong> formation, etc. sont évi<strong>de</strong>nts etincitatifs dans la mesure où lesperspectives <strong>de</strong> croissance <strong>de</strong>s dépensesd’action sociale pour faire face à l’arrivée<strong>de</strong> nouveaux publics suscite <strong>de</strong> légitimesinquiétu<strong>de</strong>s. <strong>Le</strong> précé<strong>de</strong>nt <strong>schéma</strong> n’avaittoutefois pas directement abordé cettequestion.Action 9 : Créer un centre AllôMaltraitanceUn centre d’appel Allo Maltraitance,répondant à l’objectif inscrit dans le<strong>schéma</strong> a été créé par le <strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong>avec le concours <strong>de</strong> l’AMDOR. L’équipeest composée <strong>de</strong> bénévoles écoutants etréférents, qui sont pour une gran<strong>de</strong>partie <strong>de</strong>s travailleurs du secteur médicosocialà la retraite. <strong>Le</strong>s écoutants assurenttrois permanences téléphoniques d’une<strong>de</strong>mi-journée par semaine. <strong>Le</strong>s référentsanalysent les situations et assurentl’orientation <strong>de</strong>s appelants.Depuis sa création, le centre d’appel AlloMaltraitance a reçu 1053 appels, dont130 ont fait l’objet d’une ouverture <strong>de</strong>dossiers. Durant l’année 2007, lenombre d’appels a considérablementaugmenté, ce qui pourrait témoignerd’une meilleure connaissance <strong>de</strong> lastructure. <strong>Le</strong>s CLIC ont une relationconventionnelle avec le centre d’appel etcelle-ci concerne surtout le travail autour<strong>de</strong> l’information.L’équipe Allo Maltraitance a égalementmis en œuvre <strong>de</strong>s sessions d’informationet <strong>de</strong> formation pour les établissementsaccueillant les personnes âgéesAction 10 : Créer <strong>de</strong>s CLICDeux CLIC ont été créés - centreagglomération et nord Caraïbe, qui ontété respectivement labellisés à un niveau2 et 3.<strong>Le</strong> dispositif <strong>de</strong> création <strong>de</strong>s CLICs’inscrit dans une dynamique globale <strong>de</strong>coordination et d’information. Pour lesterritoires concernés par la mise en place<strong>de</strong> ces structures (Fort <strong>de</strong> France pour leCONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 29 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


2 - Etat <strong>de</strong>s lieux« centre agglomération » et le Lorrainpour le « nord caraïbe »), on note uneamélioration <strong>de</strong> la connaissance <strong>de</strong>sdifférents acteurs entre eux, notammentla connaissance <strong>de</strong>s compétences etpérimètres d’interventions et laconnaissance intuitu personæ.Si les CLIC représentent <strong>de</strong>s centres <strong>de</strong>ressources <strong>de</strong> proximité pertinents, aptesà répondre à <strong>de</strong>s populations en grandbesoin d’information et d’orientation, ilsrestent encore peu connus par les publics.Parmi les exemples <strong>de</strong> réalisation dans lecadre <strong>de</strong> la coordination, la SMGG etson réseau ont été créés en 2001 par <strong>de</strong>sprofessionnels <strong>de</strong> santé (gériatres,cardiologues, neurologues, infirmières,kinésithérapeutes, etc.). Ils agissent enbonne intelligence avec les CLIC, via unpartage du suivi <strong>de</strong>s personnes âgées, lesCLIC étant en charge du suivi social, etle réseau du suivi médical (contact avecle mé<strong>de</strong>cin traitant, création d’un dossiermédical informatique partagé parpersonne suivie <strong>de</strong>puis 2003). Notonségalement l’initiative <strong>de</strong> l’UNAMartinique dont l’objet consiste àpromouvoir la coordination entreSSIAD et SAD.En résumé, la politique <strong>gérontologique</strong>définie dans le précé<strong>de</strong>nt <strong>schéma</strong> apermis <strong>de</strong> consoli<strong>de</strong>r le dispositifd’ai<strong>de</strong> en faveur <strong>de</strong> nos aînés tant àdomicile qu’en établissement.Dans le domaine du maintien à domicileles principales réalisations sont lessuivantes :Professionnalisation <strong>de</strong>s services àdomicile :• Délivrance dans le cadre <strong>de</strong> la « loiBorloo » <strong>de</strong> l’agrément qualité à 50services à la personne. L’objectif étant,à terme, d’orienter les bénéficiaires <strong>de</strong>prestations vers <strong>de</strong>s associations plusstructurées et professionnalisées.• Création d’un service mandataireexpérimental sur le territoire <strong>de</strong>scommunes du Marigot, du Lorrain et<strong>de</strong> Sainte-Marie afin <strong>de</strong> regrouper surce secteur les aidants <strong>de</strong> l’APA recrutés<strong>de</strong> gré à gré. L’objectif étant <strong>de</strong>normaliser la situation professionnelle<strong>de</strong> ces aidants et <strong>de</strong> leur proposer <strong>de</strong>sactions <strong>de</strong> formation. A terme,l’expérience pourra être étendue àd’autres secteurs.Amélioration et adaptation <strong>de</strong>l’habitat <strong>de</strong>s personnes âgées :• Extension aux personnes âgées du« dispositif intégré pour la vieautonome » transformé par la loihandicap du 11 février 2005 en« fonds <strong>de</strong> compensation du handicap ».• Ce dispositif permet <strong>de</strong> financer <strong>de</strong>sadaptations importantes <strong>de</strong>s logementstels l’aménagement <strong>de</strong> salle <strong>de</strong> bain, laconstruction <strong>de</strong> rampe d’accès,l’élargissement <strong>de</strong> porte, l’accessibilitéextérieure.Lutte contre la solitu<strong>de</strong>, le sentimentd’insécurité et soutien aux aidants• Création <strong>de</strong> 17 services <strong>de</strong> portage <strong>de</strong>repas supplémentaires ce qui porte letotal à 22 sur le département, l’objectifétant double : proposer <strong>de</strong>s repasrépondant aux normes nutritionnellesdu 3ème âge et assurer une présencequotidienne auprès <strong>de</strong>s personnes âgéesisolées.• Développement du service <strong>de</strong>téléassistance, outil <strong>de</strong> sécurisation dumaintien à domicile, la progression estla suivante :4 168 bénéficiaires en 2003 ;4 948 bénéficiaires en 2007 ;soit une progression <strong>de</strong> 19 %.Création d’actions d’animation pourles personnes âgées :• Organisation <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>z-vous du mardià l’attention du 3ème âge. L’objectifétant <strong>de</strong> leur proposer un espaced’action <strong>de</strong> prévention, d’information,<strong>de</strong> discussion et d’animation. 2 000personnes ont participé à ces ren<strong>de</strong>zvousen 2007.SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201330CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


Développer et adapter leséquipements à la perte d’autonomie• Capacités autorisées au 01/01/2003 :1 192 places• Capacités supplémentaires prévues au<strong>schéma</strong> 2003-2008 : 119 places• Capacités supplémentaires autoriséesau 31/12/2007 : 308 placessoit plus <strong>de</strong> 133 places par rapport auxpréconisations du <strong>schéma</strong>• Capacités autorisées au 31/12/2007 :1 500 placesPrincipales autorisations par zone :Nord Atlantique :• EHPAD Lorrain/Basse Pointe : 40placesNord Caraïbe :• EHPAD Case-Pilote : 90 places• EHPAD du Prêcheur : 10 placesCentre Atlantique :• extension <strong>de</strong> la maison <strong>de</strong> retraite duRobert : 23 placesSud Atlantique :• SARL Madikéra au Marin : 30 placesSud Caraïbe :• EHPAD Ducos : 65 places• EHPAD <strong>de</strong>s Trois Ilets : 16 placesCentre agglomération :• EHPAD Orchidées du Lamentin : 34placesLutter contre la maltraitance :• Mise en place en 2005 d’un centre allomaltraitance, l’objectif étant <strong>de</strong> mettreen synergie les compétences sociale,judiciaire, médicale et administrativeafin <strong>de</strong> traiter les signalements etmener <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> prévention <strong>de</strong> lamaltraitance à domicile et enétablissement.Organiser la coordination<strong>gérontologique</strong> :• Mise en place <strong>de</strong> CLIC (Centre Locald’Information et <strong>de</strong> CoordinationGérontologique) sur les 2 secteursprioritaires à savoir, le nord atlantiqueet le centre agglomération ; Il s’agit duCLIC «Espace senior» à Fort-<strong>de</strong>-Francegéré par le <strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong> et duCLIC géré par l’association« Aproquavie » au Lorrain.<strong>Le</strong>s réalisations sont significatives.Toutefois, le bilan fait apparaître <strong>de</strong>sbesoins et <strong>de</strong>s attentes encore enaugmentation. On en connaîtmaintenant les causes :• Augmentation du nombre <strong>de</strong>personnes âgées : elles sont 71 152aujourd’hui soit 17,8 % <strong>de</strong> lapopulation. Elles seront 107 690 en2020 soit 26,4% <strong>de</strong> la population ;• Progression du nombre <strong>de</strong> personnestrès dépendantes et notamment <strong>de</strong>spersonnes mala<strong>de</strong>s Alzheimer ; ellesreprésentent près <strong>de</strong> 6 000 personnesactuellement et progressent <strong>de</strong> 15 %tous les ans ;• Régression <strong>de</strong>s solidarités familiales ;• Ressources mo<strong>de</strong>stes <strong>de</strong>s personnesâgées par rapport à la moyennenationale : 37 % <strong>de</strong>s personnes âgéesen Martinique contre 10 % dansl’hexagone perçoivent le minimumvieillesse (636,29 €/mois).<strong>Le</strong>urs attentes sont encore nombreusesdans les domaines suivants :• Consolidation <strong>de</strong> la coordination<strong>gérontologique</strong> ;• Adaptation <strong>de</strong>s transports et <strong>de</strong>slogements ;• Prévention <strong>de</strong>s phénomènes <strong>de</strong> perted’autonomie ;• Développement <strong>de</strong>s services à lapersonne ;• Professionnalisation <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s àdomicile ;• Rattrapage du déficit <strong>de</strong> placesd’hébergement ;• Accompagnement et soutien auxaidants familiaux ;• Adaptation <strong>de</strong>s établissements et <strong>de</strong>sservices aux besoins spécifiques <strong>de</strong>smala<strong>de</strong>s Alzheimer et pathologiesapparentées.CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 31 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


3 - Evaluation prospective (2009-2013)<strong>de</strong>s besoins <strong>de</strong> places enétablissements d’accueil pourpersonnes âgéesAvant d’abor<strong>de</strong>r les axes <strong>de</strong> propositions du <strong>schéma</strong> pour la pério<strong>de</strong> 2009-2013 il estindispensable <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à l’évaluation <strong>de</strong>s capacités d’hébergement supplémentairespar secteur <strong>gérontologique</strong>.Cette évaluation est à rapprocher <strong>de</strong> la fiche action 6 intitulée « augmenter lepotentiel d’hébergement en institution et diversifier les mo<strong>de</strong>s d’accueil », développerdans l’axe <strong>de</strong> proposition 2 qui porte sur l’adaptation <strong>de</strong> l’offre d’hébergement (cf.chapitre 4).3.1 DONNÉES DE CADRAGE3 - Evaluation prospective3.1.1 EVOLUTION DE LAPOPULATION MARTINIQUAISED’ICI À 2030Selon l’INSEE, au 1er janvier 2000, ledépartement <strong>de</strong> la Martinique comptait383 000 habitants. De 2000 à 2010,selon le scénario central <strong>de</strong> projection, la500 000450 000400 000350 000300 000250 000200 000150 000100 00050 0000+ 4,58%population aura augmenté <strong>de</strong> plus <strong>de</strong>4 %. De 2010 à 2020, l’augmentation<strong>de</strong> la population suivra un rythme moinssoutenu (+ 2%) pour atteindre en 2020407 694 habitants. Après 2020, cettetendance s’infléchira. En 2030, ledépartement comptera 427 000habitants.+ 1,42%+ 4,74%2000 2010 2020 2030SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201332CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


3.1.2 EVOLUTION DES PLUS DE 60ANS D’ICI À 2030<strong>Le</strong> nombre <strong>de</strong> personnes âgées dans ledépartement augmentera fortement et <strong>de</strong>manière durable d’ici à 2030. De 2010 à2030, celles-ci augmenteront <strong>de</strong> plus <strong>de</strong>78 % ; <strong>Le</strong>ur part dans la populationdoublera.160 000140 000120 000100 00080 000+ 34,81%60 00040 00020 000+ 26,84%+ 32,6602000 2010 2020 2030Martinique 2000 2010 2020 2030Nbre d'habitants 383 413 401 969 407 694 427 000Nbre 60 ans et plus 6 4 000 8 1 176 107 690 145 180Part <strong>de</strong>s 60 ans et plusdans la population 16,7% 20,2% 26,4% 34,0%L’augmentation <strong>de</strong> la population âgéetouchera également tous les territoires,avec <strong>de</strong>s impacts différents toutefois : +11 560 personnes âgées dans le territoire<strong>de</strong> l’agglomération entre 2010 et 2020,+ 4 746 en Centre Atlantique, + 1 167en Nord Atlantique.Nord Atlantique 2000 2010 2020 203060 ans et plus 2 816 3 572 4 738 6 388Nord Caraïbes 2000 2010 2020 203060 ans et plus 3 904 4 952 6 569 8 856Centre Atlantique 2000 2010 2020 203060 ans et plus 11 456 14 531 19 277 25 987Agglomération 2000 2010 2020 203060 ans et plus 27 904 35 393 46 953 63 298Sud Atlantique 2000 2010 2020 203060 ans et plus 8 512 10 796 14 323 19 309CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 33 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


3 - Evaluation prospective3.2 LES ENSEIGNEMENTS- Une population <strong>départemental</strong>eplutôt dynamique d’ici à 2030 (+25 000 habitants selon le scénariocentral <strong>de</strong> projection <strong>de</strong> l’INSEE).- Plus que les autres départements <strong>de</strong>métropole, le département <strong>de</strong> laMartinique connaîtra une croissancetrès importante <strong>de</strong> sa populationâgée et très âgée dans les prochainesannées.- Tous les territoires connaîtront cephénomène, qui se déclineratoutefois <strong>de</strong> manière différentequant au nombre <strong>de</strong> personnes : lesterritoires les plus touchés serontceux qui sont aujourd’hui les pluspeuplés (Agglomération ; CentreAtlantique)3.3 PROJECTIONS DES BESOINS EN PLACES D’EHPAD1 Centre d’AnalyseStratégique, Personnesâgées dépendantes :bâtir le scénario du librechoix, Rapport <strong>de</strong> lamission « Prospective<strong>de</strong>s équipements etservices pour lespersonnes âgéesdépendantes » conduitepar Stéphane LEBOULER, juin 2006.<strong>Le</strong>s hypothèses <strong>de</strong> départAfin d’évaluer le plus précisémentpossible les besoins relatifs à la prise encharge en institution, il s’agit <strong>de</strong>procé<strong>de</strong>r à l’évaluation du nombre <strong>de</strong>personnes âgées dépendantes quientreront, ou seront susceptibles d’entreren établissement. Dans cette optique, leshypothèses retenues suivent celles émisespar la DREES, l’INSEE et le Centred’Analyse Stratégique, à savoir :✔ La stabilisation du tauxd’institutionnalisation <strong>de</strong>s personnesâgées très dépendantes sur l’ensemble<strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> ;✔ Une réduction nette, au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>2010, du taux d’institutionnalisationpour les personnes peu oumoyennement dépendantes ;✔ La fixation du nombre <strong>de</strong> personnesâgées dépendantes selon l’hypothèsehaute <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> du Centre d’Analysestratégique.L’ensemble <strong>de</strong> ces hypothèses doitpermettre <strong>de</strong> déterminer, à partir <strong>de</strong>l’évolution du nombre <strong>de</strong> personnesâgées dépendantes, les besoins afférentsen lits EHPAD pour le département <strong>de</strong>la Martinique. Il s’agit égalementd’assurer et d’anticiper une réponseadaptée à ses besoins.Par ailleurs, les résultats qui suiventagrègent différents paramètres :• <strong>Le</strong> nombre <strong>de</strong> personnes dépendantes(GIR 1 à GIR 4) a été obtenu parl’exploitation du modèle Destiniedéveloppé par l’INSEE et la DREES.Il s’agit d’appliquer <strong>de</strong>s taux <strong>de</strong>prévalence <strong>de</strong> la dépendance àl’évolution du nombre <strong>de</strong> personnesâgées.• <strong>Le</strong> nombre <strong>de</strong> personnes âgées nondépendantes (GIR 5 et GIR 6)accueillie dans les EHPAD <strong>de</strong> laMartinique reprend également lesproportions observées en 2007, soit17 % <strong>de</strong>s résidants. Selon lespréconisations du Centre d’Analysestratégique, la part <strong>de</strong>s résidants enGIR 5-6 <strong>de</strong>vrait diminuer dans lesprochaines années. C’est pourquoi letaux retenu en 2008 a été diminuéd’un point chaque année.• Enfin, le taux d’occupation retenu estcelui observé en 2007, soit 98 %.Estimation <strong>de</strong>s résidants selon le GIR- GIR 1 à 4 : Selon le modèle <strong>de</strong>projections Destinie, on comptera en2010, 2 176 personnes originaires dudépartement en GIR 1 à 4 et hébergéesdans un établissement ;- GIR 5 à 6 : Selon le rapport du Centred’Analyse Stratégique (CAS - Rapport<strong>Le</strong> Bouler 2006), la part <strong>de</strong>s Gir 5-6doit diminuer très fortement, jusqu’àêtre égale à 0% en 2030 (à conditionque la politique <strong>de</strong> maintien à domicilesoit renforcée <strong>de</strong> manière accrue).SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201334CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


3 - Evaluation prospectiveEn conclusion, le nombre <strong>de</strong> litssupplémentaires à réaliser pourrépondre aux besoins à l’horizon 2010-2013 s’élève à 556 places, comme suit :MARTINIQUELits nécessaires 2 639Lits existants 1 500Besoins à réaliser 1 139En cours <strong>de</strong> réalisation 583Reste à réaliser 556En cours <strong>de</strong> <strong>schéma</strong>, un pointage<strong>de</strong>vra être fait <strong>de</strong> ce qui aura étéréalisé et <strong>de</strong>s manques encorei<strong>de</strong>ntifiés sur le territoire.Compte-tenu <strong>de</strong> l’effort financierimportant à réaliser, la création <strong>de</strong>places supplémentaires se feraprogressivement en lien avec lespartenaires compétents (Etat , AgenceRégionale d’Hospitalisation) dans lecadre <strong>de</strong> programmations arrêtéesdans les orientations budgétairesfixées annuellement par la collectivité<strong>départemental</strong>e.<strong>Le</strong>s promoteurs <strong>de</strong>vront respecter lesclauses du cahier <strong>de</strong>s charges annexéau présent <strong>schéma</strong> qui prévoitnotamment :• La nature du projet : il doit inclureles places d’unités pour mala<strong>de</strong>sAlzheimer et d’accueil temporaire ;• <strong>Le</strong> respect <strong>de</strong>s normesarchitecturales réglementaires ;• <strong>Le</strong> profil du candidat.Ils pourront être <strong>de</strong>s investisseurs,privés ou institutionnels, collectivitéspubliques ou établissements publics,ils <strong>de</strong>vront par ailleurs :• Justifier d’une expérience <strong>de</strong> laconduite <strong>de</strong> projetsd’investissements structurants ;• Démontrer leur capacité à gérer unétablissement d’hébergement pourpersonnes âgées ;• Disposer d’une surface financièresuffisante pour mener à bien leprojet, soit en fonds propres, soitavec le concours <strong>de</strong> partenairesfinanciers ou institutionnels ouencore par convention avec unopérateur HLM afin d’inscrire leprojet dans les « financementsgroupés <strong>de</strong> l’Etat » (ex LigneBudgétaire Unique - LBU) ;• Démontrer leur capacité àmobiliser les dispositifs <strong>de</strong>financements existants (HLM,Caisse Nationale <strong>de</strong> Solidarité pourl’Autonomie, Etat, CGSS, Caisse<strong>de</strong> Dépôts et Consignations,défiscalisation).SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201336CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


3.3.2 ESTIMATION DES BESOINS EN LITS PAR SECTEUR GÉRONTOLOGIQUENORD ATLANTIQUE- Equipements existants :2008Nombre total <strong>de</strong> lits EHPAD +USLD autorisés(établissements existants) 12Taux d'équipement pour1000 personnes âgées <strong>de</strong>75 ans et plus 6,49- Besoins à couvrir :NORD ATLANTIQUE 2010-2013 2020 2030Gir 1 à 4 en EHPAD 99 128 172Gir 5 et 6 15 6 0Sous total 114 134 172Taux d'occupation (98%) 2 3 3Total lits nécessaires 116 137 175Besoins par rapport aux placesautorisées 104 125 163- Récapitulatif <strong>de</strong>s besoins :NORD ATLANTIQUECommunes Nombre <strong>de</strong> lits Taux Total lits Nombre <strong>de</strong> lits àautorisés (2008) d'équipement* nécessaires 2010-13 créer en 2010-13Ajoupa Bouillon 0 0,00 11 11Basse Pointe 0 0,00 29 29Grand-Rivière 0 0,00 8 8Lorrain 12 12,25 58 46Macouba 0 0,00 9 9Total zone 12 6,49 116 104* <strong>Le</strong> taux d’équipementcorrespond au nombre <strong>de</strong> litsautorisés pour millepersonnes âgées <strong>de</strong> 75 ans.CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 37 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


NORD CARAÏBE- Equipements existants :2008Nombre total <strong>de</strong> lits EHPAD +USLD autorisés(établissements existants) 122Taux d'équipement pour1000 personnes âgées <strong>de</strong>75 ans et plus 67,66- Besoins à couvrir :NORD CARAIBE 2010 -2013 2020 2030Gir 1 à 4 en EHPAD 137 177 238Gir 5 et 6 21 9 0Sous total 158 186 238Taux d'occupation (98%) 2 4 5Total lits nécessaires 160 189 243Besoins par rapport aux litsautorisés existants 38 68 1213 - Evaluation prospective* <strong>Le</strong> taux d’équipementcorrespond au nombre<strong>de</strong> lits autorisés pour1000 personnes âgées <strong>de</strong>75 ans.- Récapitulatif <strong>de</strong>s besoins :NORD CARAIBECommunes Nombre <strong>de</strong> lits Taux Total lits Nombre <strong>de</strong> lits àautorisés (2008) d'équipement* nécessaires 2010-13 créer en 2010-13Carbet 82 0,00 23 -59Case-Pilote 0 0,00 14 14Fonds-St-Denis 0 0,00 7 7Morne-Vert 0 0,00 13 13Morne-Rouge 0 0,00 38 38Prêcheur 40 139,80 18 -22Saint-Pierre 0 0,00 39 39Total zone 122 67,66 160 38SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201338CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


CENTRE ATLANTIQUE- Equipements existants :2008Nombre total <strong>de</strong> lits EHPAD +USLD autorisés(établissements existants) 158Taux d'équipement pour1000 personnes âgées <strong>de</strong>75 ans et plus 36,38- Besoins à couvrir :CENTRE ATLANTIQUE 2010-2013 2020 2030Gir 1 à 4 en EHPAD 403 519 700Gir 5 et 6 60 26 0Sous total 463 545 700Taux d'occupation (98%) 9 11 14Total lits nécessaires 472 556 713Besoins par rapport aux litsautorisés existants 314 398 555- Récapitulatif <strong>de</strong>s besoins :CENTRE ATLANTIQUECommunes Nombre <strong>de</strong> lits Taux Total lits Nombre <strong>de</strong> lits àautorisés (2008) d'équipement* nécessaires 2010-13 créer en 2010-13Gros-Morne 0 0,00 93 93Marigot 0 0,00 32 32Robert 65 33,38 130 65Sainte-Marie 0 0,00 139 139Trinité 93 123,32 78 -15Total zone 158 36,38 472 314* <strong>Le</strong> taux d’équipementcorrespond au nombre <strong>de</strong> litsautorisés pour millepersonnes âgées <strong>de</strong> 75 ans.CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 39 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


CENTRE AGGLOMÉRATION- Equipements existants :2008Nombre total <strong>de</strong> lits EHPAD +USLD autorisés(établissements existants) 841Taux d'équipement pour1000 personnes âgées <strong>de</strong>75 ans et plus 79,88- Besoins à couvrir :CENTRE AGGLOMERATION 2010-2013 2020 2030Gir 1 à 4 en EHPAD 981 1 264 1 704Gir 5 et 6 147 63 0Sous total 1 128 1 327 1 704Taux d'occupation (98%) 23 27 34Total lits nécessaires 1 150 1 354 1 738Besoins par rapport aux litsautorisés existants 309 513 8973 - Evaluation prospective* <strong>Le</strong> taux d’équipementcorrespond au nombre<strong>de</strong> lits autorisés pour1000 personnes âgées <strong>de</strong>75 ans.- Récapitulatif <strong>de</strong>s besoins :CENTRE AGGLOMERATIONCommunes Nombre <strong>de</strong> lits Taux Total lits Nombre <strong>de</strong> lits àautorisés (2008) d'équipement* nécessaires 2010-13 créer en 2010-13Fort <strong>de</strong> France 585 57,28 735 158Lamentin 133 63,79 179 54Saint-Joseph -8 17,21 96 80Schoelcher 131 91,11 140 17Total zone 841 79,88 1 150 309SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201340CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


SUD CARAÏBE- Equipements existants :2008Nombre total <strong>de</strong> lits EHPAD +USLD autorisés(établissements existants) 179Taux d'équipement pour1000 personnes âgées <strong>de</strong>75 ans et plus 50,88- Besoins à couvrir :SUD CARAIBE 2010 -2013 2020 2030Gir 1 à 4 en EHPAD 331 426 574Gir 5 et 6 50 21 0Sous total 380 447 574Taux d'occupation (98%) 8 9 11Total lits nécessaires 388 456 586Besoins par rapport aux litsautorisés existants 209 277 407- Récapitulatif <strong>de</strong>s besoins :SUD CARAIBECommunes Nombre <strong>de</strong> lits Taux Total lits Nombre <strong>de</strong> lits àautorisés (2008) d'équipement* nécessaires 2010-13 créer en 2010-13<strong>Le</strong>s Anses d'Arlet 42 124,53 35 -7Diamant 0 0,00 33 33Ducos 0 0,00 81 81<strong>Le</strong>s Trois Ilets 64 67,97 37 -27Rivière Salée 40 57,94 72 32Saint-Esprit 33 44,20 78 45Sainte-Luce 0 0,00 52 52Total zone 179 50,88 388 209* <strong>Le</strong> taux d’équipementcorrespond au nombre <strong>de</strong> litsautorisés pour millepersonnes âgées <strong>de</strong> 75 ans.CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 41 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


SUD ATLANTIQUE- Equipements existants :2008Nombre total <strong>de</strong> lits EHPAD +USLD autorisés(établissements existants) 188Taux d'équipement pour1000 personnes âgées <strong>de</strong>75 ans et plus 53,97- Besoins à couvrir :SUD ATLANTIQUE 2010 2020 2030Gir 1 à 4 en EHPAD 299 386 520Gir 5 et 6 45 19 0Sous total 344 405 520Taux d'occupation (98%) 7 8 10Total lits nécessaires 351 413 530Besoins par rapport aux litsautorisés existants 163 225 3423 - Evaluation prospective* <strong>Le</strong> taux d’équipementcorrespond au nombre<strong>de</strong> lits autorisés pour1000 personnes âgées <strong>de</strong>75 ans.- Récapitulatif <strong>de</strong>s besoins :SUD ATLANTIQUECommunes Nombre <strong>de</strong> lits Taux Total lits Nombre <strong>de</strong> lits àautorisés (2008) d'équipement* nécessaires 2010-13 créer en 2010-13<strong>Le</strong> François 100 91,43 105 5Marin 88 167,05 50 -38Rivière Pilote 0 0,00 92 92Sainte-Anne 0 0,00 38 38Vauclin 0 0,00 66 66Total zone 188 53,97 351 163SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201342CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


3.3.3 TABLEAU DES PROJECTIONS DES BESOINS EN LITS D’EHPADTABLEAU RÉCAPITULATIF DES BESOINS À L’HORIZON 2010-2013Secteurs Nbre <strong>de</strong> lits Total lits Besoins Lits en cours Reste<strong>gérontologique</strong>s autorisés nécessaires à couvrir <strong>de</strong> réalisation à réaliserNord-Atlantique 12 116 104 40 64Nord-Caraïbe 122 161 38 90 - 51Centre Atlantique 158 472 314 - 314Centre Agglomération 841 1 150 309 190 119Sud-Caraïbe 179 388 209 137 72Sud-Atlantique 188 351 163 126 37TOTAL 1500 2639 1139 583 556En conclusion, le nombre <strong>de</strong> places à créer en Martinique à l’horizon 2010-2013s’élève à 556. Compte tenu <strong>de</strong>s besoins constatés par zones géographiques, lessecteurs prioritaires sont le Centre Atlantique et le Centre Agglomération.CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 43 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


4 - <strong>Le</strong>s orientationspour 2009 - 20134.1 QUATRES AXES POUR LA PÉRIODE 2009-2013L’ensemble <strong>de</strong>s attentes <strong>de</strong> nos aînés, <strong>de</strong>leurs familles et aidants a été pris encompte dans quatre axes d’actionsprioritaires qui déterminent la politique<strong>départemental</strong>e pour la pério<strong>de</strong> 2009-2013 :• Axe 1 - Améliorer le cadre <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>spersonnes âgées et assurer lareconnaissance <strong>de</strong>s métiers dumaintien à domicile ;• Axe 2 - Adapter l’offre d’hébergement ;• Axe 3 - Favoriser la prévention <strong>de</strong> lamaladie d’Alzheimer et <strong>de</strong>spathologies apparentées ainsique l’accompagnement <strong>de</strong>smala<strong>de</strong>s et <strong>de</strong> leurs parents ;• Axe 4 - Développer l’information et lacoordination.Parallèlement, le présent <strong>schéma</strong> définitune orientation transversale communeaux différents axes d’actions précités.Cette orientation désigne les personnesâgées dépendantes et particulièrementles mala<strong>de</strong>s Alzheimer comme lapopulation privilégiée <strong>de</strong> la politique<strong>gérontologique</strong> <strong>départemental</strong>e pour lescinq années à venir.<strong>Le</strong>s projets seront donc hiérarchisés enfonction <strong>de</strong> la prise en compte <strong>de</strong> cettepréoccupation prioritaire.<strong>Le</strong>s quatre axes comportent quatorzefiches-actions arrêtées dans la plusgran<strong>de</strong> concertation avec les acteurs duchamp <strong>gérontologique</strong> suite à la tenue<strong>de</strong>s groupes <strong>de</strong> travail thématiques.La composition <strong>de</strong> ces groupes figure enannexe du <strong>schéma</strong>.4 - <strong>Le</strong>s orientations4.2 AXE 1 - AMÉLIORER LE CADRE DE VIE DES PERSONNES ÂGÉESET ASSURER LA RECONNAISSANCE DES MÉTIERS DU MAINTIEN À DOMICILE<strong>Le</strong>s conditions <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s personnesâgées à domicile sont déterminées par laqualité <strong>de</strong>s logements et <strong>de</strong>s transportspar la diversité <strong>de</strong>s services à domicile etpar la recherche d’une meilleureadéquation entre besoins et offres àdomicile ainsi que par les solutionsapportées aux aidants.Cet axe comprend 5 fiches-actions :• Action 1 : Diversifier les prestations etaméliorer la qualité <strong>de</strong>sservices à domicile,• Action 2 : Favoriser la structuration<strong>de</strong>s services à domicile,• Action 3 : Développer l’ai<strong>de</strong> auxaidants naturels,• Action 4 : Mener <strong>de</strong>s actionsspécifiques sur le logement,• Action 5 : Mettre en place <strong>de</strong>ssolutions <strong>de</strong> transportadaptées aux besoins <strong>de</strong>spersonnes handicapées et<strong>de</strong>s personnes âgées.SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201344CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


Axe 1 - Améliorer le cadre <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>spersonnes âgées et assurer lareconnaissance <strong>de</strong>s métiers dumaintien à domicileAction 1 : Diversifier les prestations etaméliorer la qualité <strong>de</strong>s services àdomicileBénéfices attendus :- Maintenir l’autonomie <strong>de</strong> lapersonne ;- Améliorer la qualification <strong>de</strong>sintervenants ;- Promouvoir les services à lapersonne.Pilote(s) :<strong>Conseil</strong> général / DDETFP.Partenaire(s) :CCAS, Responsables <strong>de</strong> services <strong>de</strong>portages <strong>de</strong> repas et <strong>de</strong> services à lapersonne.Modalités <strong>de</strong> mise en œuvre :Etape 1Promouvoir toutes les prestationsoffertes (petits travaux, jardinage,accompagnement aux courses…) etorganiser les modalités <strong>de</strong> mise enœuvre.Etape 1 bisInciter à la mutualisation <strong>de</strong>smoyens en mettant en place ungroupe <strong>de</strong> travail chargé d’analyserles opportunités <strong>de</strong> création <strong>de</strong>prestations ou <strong>de</strong> redéploiement <strong>de</strong>prestations à l’intérieur <strong>de</strong>s services.Etape 2Assurer la communication sur lespossibilités offertes par ces nouveauxservices.Etape 3Favoriser la création <strong>de</strong> services <strong>de</strong>gar<strong>de</strong>s <strong>de</strong> nuit, week-end et joursfériés.Etape 4Organiser <strong>de</strong>s campagnesd’information et <strong>de</strong> communicationsur l’intérêt <strong>de</strong> ces services.Point <strong>de</strong> vigilance :Garantir la qualité <strong>de</strong>s services renduspar un personnel formé et qualifié.Indicateur <strong>de</strong> suivi :Nombre <strong>de</strong> SAAD proposant unediversification <strong>de</strong> services :- Constitution d’un groupe <strong>de</strong> travail surla réflexion à mener sur ledéveloppement et la mutualisation <strong>de</strong>moyens <strong>de</strong>s services à domicile ;- Nombre <strong>de</strong> services <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> <strong>de</strong> nuit,<strong>de</strong> week-end et jours fériés.Axe 1 - Améliorer le cadre <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>spersonnes âgées et assurer lareconnaissance <strong>de</strong>s métiers dumaintien à domicileAction 2 : Favoriser la structuration<strong>de</strong>s services à domicileBénéfices attendus :- Structurer les services à la personne ;- Assurer une meilleure prise encompte <strong>de</strong> la personne âgée par uneréponse adaptée ;- Améliorer la réactivité dans letraitement <strong>de</strong>s dossiers ;- Augmenter le recours aux services àla personne par rapport aux emploisdirects.Pilote(s) :<strong>Conseil</strong> général / CLIC.Partenaire(s) :CCAS, DSDS, DDTEFP, services àdomicile.Modalités <strong>de</strong> mise en œuvre :Etape 1- Organiser les services et secteurs <strong>de</strong>l’ai<strong>de</strong> à domicile ;- la mise en place du suivi <strong>de</strong> qualitéet d’effectivité <strong>de</strong>s interventions ;- la mise en place <strong>de</strong> fédérations <strong>de</strong>sassociations <strong>de</strong> services à lapersonne ;- la création <strong>de</strong> plateformes <strong>de</strong>services à la personne ;- la mise en place du chèque emploiservice universel (CESU) ;CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 45 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


4 - <strong>Le</strong>s orientations- Créer une fédération <strong>de</strong>s servicesd’ai<strong>de</strong> à domicile ;- Mettre en place une procédure <strong>de</strong>tarification qui privilégie les servicesprestataires.Etape 2Encourager la qualification <strong>de</strong>saidants familiaux (renvoi auxactions d’information et <strong>de</strong>coordination).Etape 3Restructurer les services <strong>de</strong> portage <strong>de</strong>repas : évaluer le dispositif, i<strong>de</strong>ntifierles sources potentielles <strong>de</strong>cofinancement <strong>de</strong>s portages <strong>de</strong> repas ;puis élaborer un cahier <strong>de</strong>s charges<strong>départemental</strong> comprenant le respectd’un référentiel <strong>de</strong> nutrition élaboréen collaboration avec <strong>de</strong>s diététiciens,l’accompagnement et la prise encharge <strong>de</strong> repas en tant que besoin, laformation <strong>de</strong>s personnels du service <strong>de</strong>portage, et la possibilité d’augmenterle nombre <strong>de</strong> repas servis.Etape 4Réduire le temps <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong>sdossiers lors <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’ai<strong>de</strong>s etd’allocations :- Améliorer le système <strong>de</strong> repérage et<strong>de</strong> signalement <strong>de</strong>s urgences ;- Mettre en place un système <strong>de</strong>simplification administrative <strong>de</strong>sdocuments <strong>de</strong>mandés ;- Dans le cas <strong>de</strong> situations d’urgence,formaliser une procédure.Etape 5Rédiger un cahier <strong>de</strong>s chargescomprenant les exigences attendues<strong>de</strong>s services <strong>de</strong> portage <strong>de</strong> repas.Etape 6Créer un référentiel qui définisse lanotion d’urgence afin <strong>de</strong> faciliter lesprocédures.Point <strong>de</strong> vigilance :Avoir un regard spécifique sur les projets<strong>de</strong> service proposés par les structures enphase <strong>de</strong> création.Axe 1 - Améliorer le cadre <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>spersonnes âgées et assurer lareconnaissance <strong>de</strong>s métiers du maintienà domicileAction 3 : Développer l’ai<strong>de</strong> auxaidants naturelsBénéfices attendus :- Soutenir les aidants naturels dans laprise en charge <strong>de</strong>s personnes âgéesen perte d’autonomie, en leur offrantun soutien psychologique et moralainsi qu’une écoute ;- Améliorer l’information sur lesservices existants et sur ce qui peutconstituer une ai<strong>de</strong> au quotidien ;- Prévenir la maltraitance <strong>de</strong> l’aidant et<strong>de</strong> la personne âgée.Pilote(s) :<strong>Conseil</strong> général / CLIC.Partenaire(s) :CCAS, SAD, DDTE, SSIAD,EHPAD, Associations d’ai<strong>de</strong> auxaidants.Modalités <strong>de</strong> mise en œuvre :Etape 1I<strong>de</strong>ntifier et structurer l’existant :- Recenser notamment à partir <strong>de</strong>l’observatoire <strong>départemental</strong>, lesinitiatives existantes permettant lamise en place et l’organisationd’actions <strong>de</strong> soutien aux aidantsfamiliaux (groupes <strong>de</strong> parole, soutienpsychologique, groupes <strong>de</strong> discussionet d’échanges…) ;- Favoriser l’information concernant lesactions mises en place ;- Impulser la rédaction d’une charte etd’un co<strong>de</strong> <strong>de</strong> fonctionnement.Etape 2Étendre et développer <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong>soutien à l’ensemble du territoire ;- Répertorier les territoires noncouverts et i<strong>de</strong>ntifier les besoins ;- Permettre le développement <strong>de</strong> lieuxd’échanges, <strong>de</strong> groupes <strong>de</strong> parole et<strong>de</strong> discussion ;- Sensibiliser les intervenants àdomicile sur ce type <strong>de</strong> prestation ;SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201346CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


- Développer <strong>de</strong>s actions spécifiques endirection <strong>de</strong>s aidants <strong>de</strong> personnesatteintes <strong>de</strong> la maladie d’Alzheimer ;- Développer <strong>de</strong>s campagnes <strong>de</strong>communication sur les actionsexistantes.Etape 3 :- Rédiger une charte relative au soutien<strong>de</strong>s aidants ;- Inciter les institutions publiques etprivées à mettre à disposition <strong>de</strong>salles <strong>de</strong> réunion ;- Créer <strong>de</strong>s séminaires d’informationdélocalisés en direction <strong>de</strong>sintervenants à domicile.Point <strong>de</strong> vigilance :Ne pas multiplier les lieux d’échange auxdépens <strong>de</strong> la qualité du soutien qui peut yêtre proposé.Indicateurs <strong>de</strong> suivi :- Nombre d’actions développées dansles zones préalablement noncouvertes ;- Création <strong>de</strong> séminaires d’informationdélocalisés en direction <strong>de</strong>sintervenants à domicile ;- Nombre d’actions spécifiquesorganisées en faveur <strong>de</strong>s aidants ;- Nombre d’actions spécifiquesorganisées en faveur <strong>de</strong>s aidants.Axe 1 - Améliorer le cadre <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>spersonnes âgées et assurer lareconnaissance <strong>de</strong>s métiers du maintienà domicileAction 4 : Mener <strong>de</strong>s actionsspécifiques sur le logementAction transversale secteur <strong>gérontologique</strong>et du handicapBénéfices attendus :- Faire connaître les dispositifs existantsvia la MPDH et le CICAT.- Maintenir et améliorer l’autonomie<strong>de</strong>s personnes handicapées et <strong>de</strong>spersonnes âgées résidant à domicile.Pilote :<strong>Conseil</strong> général.Partenaires :SIVAD, DSDS (PRSP), DDE,Entreprises <strong>de</strong> réhabilitation, CGSS,Caisse <strong>de</strong>s dépôts et <strong>de</strong>s consignations,Fonds <strong>départemental</strong> <strong>de</strong>compensation, REGION.Modalités <strong>de</strong> mise en œuvre :Etape 1Sensibiliser les bailleurs à l’adaptationdu logement et mettre en place uneréflexion avec les bailleurs sociauxdans le cadre <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong>réhabilitation.Etape 1 bisMettre en place une base <strong>de</strong> donnéesen collaboration étroite avecl’ensemble <strong>de</strong>s bailleurs afind’i<strong>de</strong>ntifier le parc <strong>de</strong> logementsadaptés sur le territoire.Etape 2Proposer un soutien et unaccompagnement au montage <strong>de</strong>sdossiers (en s’appuyant sur lesstructures dont la création est prévuepar le <strong>schéma</strong> en faveur <strong>de</strong>spersonnes âgées).Etape 3Proposer une diffusion <strong>de</strong>s brochuresexistantes à l’ANAH et à la MDPH.Etape 4Organiser, à partir <strong>de</strong>s travailleurssociaux et <strong>de</strong>s services d’ai<strong>de</strong> àdomicile, une communication auprès<strong>de</strong>s personnes handicapées et <strong>de</strong>spersonnes âgées sur les possibilitésexistantes d’adaptation <strong>de</strong>slogements.Etape 5Renforcer l’action du SIVAD dans lesecteur <strong>de</strong>s personnes âgées : à la foisdans l’accompagnement <strong>de</strong>spersonnes et dans l’évaluation <strong>de</strong>sbesoins.Point <strong>de</strong> vigilance :L’entrée dans un logement adapté oul’adaptation du logement d’une personneest toujours un passage <strong>de</strong> la vie délicat.CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 47 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


4 - <strong>Le</strong>s orientationsElle nécessitera un accompagnementspécifique par <strong>de</strong>s services spécialisés.Indicateurs <strong>de</strong> suivi :Nombre <strong>de</strong> logements adaptés recenséschaque année.Ventilation par mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> financement(participation <strong>de</strong>s organismes sollicités etLBU)Axe 1 - Améliorer le cadre <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>spersonnes âgées et assurer lareconnaissance <strong>de</strong>s métiers du maintienà domicileAction 5 : Mettre en place <strong>de</strong>s solutions<strong>de</strong> transport adaptées aux besoins <strong>de</strong>spersonnes handicapées et <strong>de</strong>s personnesâgéesAction transversale secteurs <strong>de</strong>s personnesâgées et du handicapBénéfices attendus :- Faciliter le déplacement <strong>de</strong>spersonnes handicapées et <strong>de</strong>spersonnes âgées ;- Permettre aux personnes handicapéeset aux personnes âgées <strong>de</strong> participeraux activités occupationnelles et(pour les premières) <strong>de</strong> s’insérerprofessionnellement ;- Maintenir le lien social et réduirel’isolement.Pilote :<strong>Conseil</strong> général.Partenaires :CGSS, Caisses <strong>de</strong> retraite, Mutuelles,CDC. Syndicat, représentant <strong>de</strong>stransporteurs, taxis.Modalités <strong>de</strong> mise en œuvre :Etape 1Établir un état <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong>sdispositifs existants par secteurgéographique et i<strong>de</strong>ntifier lessecteurs prioritaires.Etape 2Réunir un groupe <strong>de</strong> travail <strong>de</strong>représentants associatifs <strong>de</strong> chaquetype du handicap afin d’i<strong>de</strong>ntifierles modalités idoines du dispositifd’ai<strong>de</strong> à la mobilité <strong>de</strong>s personneshandicapées (transports collectifsadaptés, adaptation et prêt <strong>de</strong>véhicules personnelles,accompagnement, etc.…).Etape 3Mettre en place un cahier <strong>de</strong>scharges pour :- Impulser les initiatives privées etmultiformes (taxisaccompagnateurs, transportspécialisé) ;- Renforcer les dispositifs existants ;- I<strong>de</strong>ntifier <strong>de</strong>s sources <strong>de</strong>financement (<strong>Conseil</strong> général /CNSA / Caisses <strong>de</strong> retraite / CDC).Etape 4Sensibiliser les intervenants <strong>de</strong>stransports collectifs (transporteurs,chauffeurs <strong>de</strong> taxi, …) à laspécificité <strong>de</strong>s différents types duhandicap.Etape 5Mettre en place <strong>de</strong>s mesuresfinancières incitatives (bons <strong>de</strong>réduction, tarifs spécialisés,abonnement).Etape 6Intégrer ces réflexions au sein du<strong>schéma</strong> <strong>départemental</strong> <strong>de</strong>stransports et du <strong>schéma</strong>d’accessibilité.Point <strong>de</strong> vigilance :<strong>Le</strong> <strong>Conseil</strong> général doit piloterl’ensemble <strong>de</strong> l’action sans en êtredirectement responsable. Lasensibilisation <strong>de</strong>s acteurs constitue lefacteur clés <strong>de</strong> succès <strong>de</strong> cetteorientation, qui est elle-même l’une <strong>de</strong>sprincipales conditions au succès dumaintien à domicile, que ce soit pour lespersonnes âgées ou les personneshandicapées.Indicateurs <strong>de</strong> suivi :Nombre d’initiatives en faveur dutransport adapté recensé chaque année.SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201348CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


4.3 AXE 2 : ADAPTER L’OFFRE D’HÉBERGEMENTL’adaptation <strong>de</strong> l’offre doit être effectuéequantitativement afin <strong>de</strong> rattraper leretard en équipements du départementet qualitativement pour répondre auxbesoins <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s souffrant <strong>de</strong>dépendance du psychique.Cet axe comporte 3 fiches actions :• Action 6 : Augmenter le potentield’hébergement ;• Action 7 : Définir un cahier <strong>de</strong>scharges <strong>départemental</strong>précisant les créations <strong>de</strong>places et la typologied’hébergement pertinente ;• Action 8 : Accompagner lamédicalisation et lamutualisation <strong>de</strong>s petitesunités <strong>de</strong> vie.Axe 2 - Adapter l’offre d’hébergementAction 6 : Augmenter le potentield’hébergement en institution etdiversifier les mo<strong>de</strong>s d’accueilBénéfices attendus :- Mieux gérer les pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> crise(sorties d’hospitalisation ou risquesnaturels) ;- Proposer <strong>de</strong>s pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> répit auxaidants ;- Prolonger le maintien à domiciledans <strong>de</strong> meilleures conditions.Pilote(s) :<strong>Conseil</strong> général, DSDS.Partenaire(s) :EHPAD, Associations d’ai<strong>de</strong> auxaidants.Modalités <strong>de</strong> mise en œuvre sur la base<strong>de</strong> la mutualisation <strong>de</strong>s moyenslogistiques, humains ou matériels.Sur l’hébergement permanent :Etape 1- Augmenter les capacitésd’hébergement permanent enEHPAD par la création <strong>de</strong>nouveaux établissements et parl’extension <strong>de</strong>s structures existantes.Etape 2I<strong>de</strong>ntifier les territoires pertinents enfonction <strong>de</strong>s besoins arrêtés par lapartie programmation du <strong>schéma</strong><strong>départemental</strong>.Sur l’accueil d’urgence :Etape 1Établir un cahier <strong>de</strong>s charges<strong>départemental</strong> pour définir lanotion d’urgence.Etape 2Définir un certain ratio <strong>de</strong> placesd’accueil d’urgence par territoire.Etape 3Inciter les EHPAD à organiser cetype d’accueil et à l’intégrer dansleur projet <strong>de</strong> service.Etape 3 bisMettre en place une dotationspécifique hors fonctionnement parbassin.Sur l’hébergement temporaire :Etape 1S’appuyer sur l’existant pourdévelopper <strong>de</strong>s places d’hébergementtemporaire en i<strong>de</strong>ntifiant les freins etles leviers à la réussite <strong>de</strong> ces projets.Etape 2En fonction <strong>de</strong>s établissements et <strong>de</strong>leurs projets existants, s’assurer <strong>de</strong> laspécificité <strong>de</strong> l’accueil (locaux,personnel) et du travail à effectuerau préalable avec la famille afin <strong>de</strong>mettre en place un protocole <strong>de</strong>prise en charge.CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 49 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


4 - <strong>Le</strong>s orientationsSur l’accueil <strong>de</strong> jour :Etape 1Inciter les établissements àdévelopper ce type d’accueil,notamment au moment <strong>de</strong>snouveaux conventionnements.S’assurer par ailleurs <strong>de</strong> l’existence<strong>de</strong> réseaux <strong>de</strong> transport ou <strong>de</strong> lapossibilité <strong>de</strong> développer <strong>de</strong>ssolutions appropriées ;Etape 2Autoriser ces accueils uniquementlorsqu’ils disposent d’un projet <strong>de</strong>service spécifique : maladieAlzheimer et troubles apparentés,personnes âgées en perted’autonomie.Point <strong>de</strong> vigilance :Toujours effectuer un travail préalableavec la famille, quel que soit le typed’accueil proposé. Favoriser la mise enplace d’ateliers occupationnels outhérapeutiques en accueil <strong>de</strong> jourIndicateurs <strong>de</strong> suivi :Nombre <strong>de</strong> capacités supplémentairescréées par type d’hébergement.Axe 2 - Adapter l’offre d’hébergementAction 7 : Définir un cahier <strong>de</strong>scharges précisant les créations, lesrénovations <strong>de</strong> places et les catégoriesd’hébergement pertinent ainsi que lesmodalités d’accompagnement et <strong>de</strong>suivi <strong>de</strong>s résidants.Bénéfices attendus :Répondre aux besoins <strong>de</strong>s personnesn’ayant pas <strong>de</strong> place en sortied’hospitalisation ;Répondre aux besoins <strong>de</strong> placementen s’attachant à la problématique et àla typologie <strong>de</strong>s personnes âgées(psycho-dépendants, mala<strong>de</strong>Alzheimer, etc.).Pilote(s) :<strong>Conseil</strong> général / DSDS.Partenaire(s) :ARH, Communes (CCAS),Associations <strong>de</strong> directeursd’établissements et représentants <strong>de</strong>susagers, Mutuelles, REGION.Modalités <strong>de</strong> mise en œuvre :Etape 1Élaborer dans un cadre partenarialun cahier <strong>de</strong>s charges <strong>départemental</strong>favorisant :- La mise en place <strong>de</strong> petites unitésd’accueil inscrites dans <strong>de</strong>s systèmes<strong>de</strong> gestion communs (mutualisation<strong>de</strong> ressources). Ces petites unitésd’accueil doivent notammentpermettre <strong>de</strong> prendre en compte <strong>de</strong>sproblématiques différentes selon lespathologies et <strong>de</strong>grés <strong>de</strong> dépendance<strong>de</strong>s personnes et apporter <strong>de</strong>ssolutions adaptées en fonction <strong>de</strong>leur dépendance et <strong>de</strong> la présenceou non d’un aidant ;- La mise en place <strong>de</strong> solutionsinnovantes, telles que les domicilesprotégés, l’habitat groupé en bourgou à proximité, les rési<strong>de</strong>ncessécurisées pour seniors vali<strong>de</strong>s; lesmo<strong>de</strong>s d’hébergement collectifs(type foyers logements ouéquivalents) axés sur lamutualisation <strong>de</strong>s moyens et larentabilité <strong>de</strong>s structures dans lecontexte <strong>de</strong> faible solvabilité <strong>de</strong>spersonnes ;- La mise en place <strong>de</strong> diagnosticssystématiques pour la remise en étatdu bâti <strong>de</strong>s établissements existants(mise en œuvre <strong>de</strong> réhabilitation,rénovation ou reconstruction <strong>de</strong>sétablissements en tenant compte <strong>de</strong>sprojets présentés par les maîtresd’ouvrage).Etape 2Actualiser le cahier <strong>de</strong>s charges enfonction <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong>s besoins,<strong>de</strong> celle <strong>de</strong>s financements et <strong>de</strong>sdifficultés rencontrées.SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201350CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


Etape 3Définir les modalités <strong>de</strong> suivi etd’accompagnement <strong>de</strong>s résidants ens’appuyant notamment sur les outilscréés par la loi <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnisationsociale du 2 janvier 2002, etl’antenne allo-maltraitance.Points <strong>de</strong> vigilance :<strong>Le</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> besoin <strong>de</strong>vront toujoursaccompagner les projets.<strong>Le</strong>s petites unités <strong>de</strong> vie, comme toutesles solutions innovantes qui pourrontémerger, <strong>de</strong>vront disposer <strong>de</strong>conventions et protocoles précis afind’assurer la fluidité <strong>de</strong> la prise en chargeau-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> leurs compétences internes.Indicateurs <strong>de</strong> suivi :- Création du cahier <strong>de</strong>s charges etnombre <strong>de</strong> ses actualisations ;- Création du protocole <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong>srésidants et nombre <strong>de</strong> visitesd’établissements.Axe 2 - Adapter l’offre d’hébergementAction 8 : Accompagner lamédicalisation et la mutualisation <strong>de</strong>spetites unités <strong>de</strong> vieBénéfices attendus :- Apporter <strong>de</strong>s solutions à <strong>de</strong>sstructures existantes qui répon<strong>de</strong>nt àune exigence <strong>de</strong> proximité ;- Mettre un terme à <strong>de</strong>saccompagnements qui ne peuventparaître satisfaisants.Pilote(s) :<strong>Conseil</strong> général / DSDSPartenaire(s) :Petites unités <strong>de</strong> vie, EHPAD,Centres hospitaliers, SSIADModalités <strong>de</strong> mise en œuvre sur la based’une mutualisation <strong>de</strong>s moyenslogistique, humains ou matériels.Etape 1- Organiser et recenser les petitesunités <strong>de</strong> vie, territoire par territoire ;- Mener une étu<strong>de</strong> sur les populationsaccueillies au sein <strong>de</strong>s structuresvisant notamment à connaître lenombre <strong>de</strong> personnes accueillies,leur âge, leur <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> dépendance,l’existence d’une ou <strong>de</strong> plusieursprestations qui leur sont versées ;- En fonction <strong>de</strong>s résultats, étudier lesévolutions possibles <strong>de</strong> chaquestructure en fonction du GMP <strong>de</strong>srési<strong>de</strong>nts, du bâti, <strong>de</strong> la qualification<strong>de</strong>s accompagnants, <strong>de</strong> la proximitéou non d’un EHPAD et/ou d’uncentre hospitalier avec lequel mettreen place <strong>de</strong>s conventions <strong>de</strong> soins et<strong>de</strong> suivi.Ces évolutions peuvent être <strong>de</strong> naturedifférenciée :- soit la médicalisation ;- soit le maintien en tant questructure légère et non médicaliséemais avec <strong>de</strong>s protocoles <strong>de</strong> prise encharge commune avec <strong>de</strong>s EHPADet <strong>de</strong>s centres hospitaliers ;- soit la mutualisation en cas <strong>de</strong>proximité <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux structures ;- soit la fermeture.Intégrer les évolutions <strong>de</strong> cesmédicalisations dans le suivi <strong>de</strong>saugmentations <strong>de</strong> capacité enhébergement permanent.Etape 2Développer éventuellementl’hébergement temporaire au sein <strong>de</strong>ces petites unités <strong>de</strong> vie après qu’ellesont été médicalisées.Points <strong>de</strong> vigilance :Organiser le suivi <strong>de</strong> cette action parterritoire.Indicateurs <strong>de</strong> suivi :Evolution <strong>de</strong>s capacités en petite unité<strong>de</strong> vie.CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 51 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


4.4 AXE 3 : FAVORISER LA PRÉVENTION DE LA MALADIE D’ALZHEIMER ET DESPATHOLOGIES APPARENTÉES AINSI QUE L’ACCOMPAGNEMENT DES MALADESET DE LEURS PARENTSL’amélioration <strong>de</strong> la prise en charge <strong>de</strong>smala<strong>de</strong>s Alzheimer passe par ledéveloppement <strong>de</strong> la prévention, <strong>de</strong> laformation et par la création <strong>de</strong> structures<strong>de</strong> prise en charge spécifique.Partenaire(s) :SMGG, Réseau <strong>de</strong>s consultationsmémoire, Associations, CGSS,Réseau <strong>de</strong> gérontologie, UniversitéAntilles Guyane.4 - <strong>Le</strong>s orientationsCet axe comporte 3 fiches actions :• Action 9 : Actualiser les compétences<strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins généralistessur la maladie d’Alzheimeret pathologies apparentées etinstituer une procédure <strong>de</strong>renvoi systématique auprès<strong>de</strong>s consultations mémoire.• Action 10 : Développer les unités <strong>de</strong>vie spécifique.• Action 11 : Favoriser la création <strong>de</strong>groupes <strong>de</strong> paroles et <strong>de</strong>structures <strong>de</strong> répit pour lesaidants familiaux quiviennent en ai<strong>de</strong>, auquotidien, à <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>sAlzheimer.Axe 3 - Favoriser la prévention <strong>de</strong> lamaladie d’Alzheimer et <strong>de</strong>spathologies apparentées ainsi quel’accompagnement <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s et <strong>de</strong>leurs parentsAction 9 : Actualiser les compétences<strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins généralistes sur lamaladie d’Alzheimer et pathologiesapparentées, et instituer uneprocédure <strong>de</strong> renvoi systématiqueauprès <strong>de</strong>s consultations mémoireBénéfices attendus :- Sensibiliser les mé<strong>de</strong>cins etprofessionnels <strong>de</strong> santé à la prise encharge <strong>de</strong> la maladie ;- Favoriser le dépistage et letraitement précoce <strong>de</strong> la maladie.Pilote(s) :DSDS, URML.Modalités <strong>de</strong> mise en œuvre :Cette proposition d’action relève dusecteur sanitaire. Il s’agit donc ici :- <strong>de</strong> reprendre les recommandationsémises dans les documents <strong>de</strong>programmation (Schéma Régionald’Organisation Sanitaire et Socialeet dans le Plan Régional <strong>de</strong> SantéPublique) ;- d’apporter un appui ;- <strong>de</strong> proposer <strong>de</strong>s précisions quant àla mise en œuvre <strong>de</strong>s actions et leurarticulation avec le secteur social etmédico-social.Etape 1Établir une liste <strong>de</strong> la populationconcernée : mé<strong>de</strong>cins etprofessionnels <strong>de</strong> santé.Etape 2Développer <strong>de</strong>s formations localesassociées à <strong>de</strong>s qualificationsspécifiques (mise en place d’unDiplôme Universitaire spécifique «maladie d’Alzheimer » avec modulesdifférenciés).Etape 3Prendre appui sur les réseauxexistants en matière d’informationet <strong>de</strong> formation <strong>de</strong>s professionnels.Etape 4Impliquer et former plus d’acteursvia les consultations mémoire ou lesMAIA.Etape 5Faciliter l’accès aux consultationsmémoire (à partir <strong>de</strong> 75 ans parexemple) en multipliant les lieuxd’information.SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201352CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


Point <strong>de</strong> vigilance :Il sera nécessaire <strong>de</strong> savoir sensibiliser lesmé<strong>de</strong>cins, notamment en étant encapacité <strong>de</strong> les intégrer à la réflexiondans leurs lieux <strong>de</strong> débats et d’échangeshabituels.Indicateurs <strong>de</strong> suivi :Evolution du nombre <strong>de</strong> personnesprises en charge dans les consultationsmémoires.Axe 3 - Favoriser la prévention <strong>de</strong> lamaladie d’Alzheimer et <strong>de</strong>spathologies apparentées ainsi quel’accompagnement <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s et <strong>de</strong>leurs parentsAction 10 : Développer les unités <strong>de</strong>vie spécifiqueBénéfices attendus :- Proposer un accompagnementapproprié.Pilote(s) :<strong>Conseil</strong> général / DSDS.Partenaire(s) :EHPAD, Unités <strong>de</strong> vie, Réseau<strong>gérontologique</strong> Martinique, SMGG.Modalités <strong>de</strong> mise en œuvre :Etape 1I<strong>de</strong>ntifier ou mettre en place uneinstance en mesure <strong>de</strong> récolter lesinformations issues d’expériencesinnovantes et <strong>de</strong> les évaluer <strong>de</strong>manière à essaimer les bonnespratiques. La filière doit permettred’organiser et <strong>de</strong> coordonner lesmo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> prise en charge pourassurer la continuité <strong>de</strong> la trajectoire<strong>de</strong> la personne (exemple : lesantennes psychiatriques peuventparticiper au maintien à domicile).Etape 2Garantir la capacité pour lesétablissements <strong>de</strong> disposer <strong>de</strong> « lieux<strong>de</strong> rupture » auprès <strong>de</strong>s hôpitauxpour accueillir les personnesatteintes <strong>de</strong> la maladie d’Alzheimeret présentant <strong>de</strong>s difficultésparticulières.Etape 3Sur la question <strong>de</strong> la prise en charge<strong>de</strong>s personnes présentant les plusgran<strong>de</strong>s difficultés, garantir lapossibilité d’accompagnement par<strong>de</strong>s structures hospitalières dédiées(dans le cadre <strong>de</strong>s filièresgériatriques).Etape 4- Créer et/ou adapter <strong>de</strong>s unitésAlzheimer dans tous lesétablissements dans la mesure dupossible et élaborer un cahier <strong>de</strong>scharges qui :- porte une attention particulière àl’adaptation <strong>de</strong>s locaux(déambulation, luminosité,acoustique) ;- limite la taille <strong>de</strong> chaque unité à 15personnes maximum ;- intègre la question du personnel(formation et ratio nécessaires pourune bonne prise en charge).Point <strong>de</strong> vigilance :Travailler l’accompagnement en entrée eten sortie <strong>de</strong>s structures dédiées, avec lapersonne et avec sa famille.Indicateurs <strong>de</strong> suivi :Evolution <strong>de</strong>s places en unitésAlzheimer.Axe 3 - Favoriser la prévention <strong>de</strong> lamaladie d’Alzheimer et <strong>de</strong>spathologies apparentées ainsi quel’accompagnement <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s et <strong>de</strong>leurs parentsAction 11 - Favoriser la création <strong>de</strong>groupes <strong>de</strong> paroles et <strong>de</strong> structures <strong>de</strong>répit pour les aidants familiaux quiviennent en ai<strong>de</strong> au quotidien à <strong>de</strong>smala<strong>de</strong>s Alzheimer.Pilote(s) :<strong>Conseil</strong> général.CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 53 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


Partenaire(s) :EHPAD, Unités <strong>de</strong> vie, Réseau<strong>gérontologique</strong> Martinique, SMGG,Services d’ai<strong>de</strong> à domicile.Modalités <strong>de</strong> mise en œuvre :Etape 1 :Diffuser la pratique <strong>de</strong>s groupes <strong>de</strong>parole dans le département à partir :- d’un recensement <strong>de</strong>s besoins <strong>de</strong>saidants en menant <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s àpartir <strong>de</strong>s CLIC ou <strong>de</strong> l’observatoiresocial ;- associer les services d’ai<strong>de</strong> àdomicile à ce recensement <strong>de</strong>sbesoins ;- organiser <strong>de</strong>s groupes territorialisées,si possible animés ou co-animés par<strong>de</strong>s psychologues ou <strong>de</strong>s gériatres ;- organiser <strong>de</strong>s groupes thématiques,à Fort <strong>de</strong> France, dans le Nord etdans le Sud du département sur (parexemple) : les bons gestes, lesrisques <strong>de</strong> maltraitance, lestraitements <strong>de</strong> ralentissement <strong>de</strong> lamaladie …. ;- éventuellement, organiser cesgroupes dans les EHPAD quipeuvent parallèlement accueillir lapersonne dépendante.Etape 2 :- Soutenir les initiatives <strong>de</strong>sétablissements en faveur <strong>de</strong> lacréation <strong>de</strong> structures <strong>de</strong> répit ;- inciter les EHPAD à mettre enplace <strong>de</strong>s hébergements temporaireset <strong>de</strong>s accueils <strong>de</strong> jour spécifiques ;- définir un ratio minimald’encadrement et s’assurer <strong>de</strong>l’adéquation <strong>de</strong>s formations <strong>de</strong>spersonnels ;- garantir la qualité et l’adéquation<strong>de</strong>s projets architecturaux ;- étudier les possibilités d’accueillirparallèlement les conjointsdépendants <strong>de</strong>s personnes atteintespar la maladie.Points <strong>de</strong> vigilance :Pour les accueils alternatifs spécialisés,comme pour les groupes <strong>de</strong> parole, il estimportant <strong>de</strong> s’assurer <strong>de</strong> la présence <strong>de</strong>transports adaptés.Par ailleurs, la formation <strong>de</strong>s personnelsest un enjeu majeur <strong>de</strong> cesaccompagnements.Indicateurs <strong>de</strong> suivi :- nombre <strong>de</strong> groupes <strong>de</strong> paroleorganisés sur le territoire ;- nombre <strong>de</strong> places en hébergementalternatif spécialisé.4 - <strong>Le</strong>s orientationsSCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201354CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


4.5 AXE 4 : DÉVELOPPER L’INFORMATIONET LA COORDINATIONL’objectif est d’optimiser l’action<strong>gérontologique</strong> grâce à une meilleureinformation <strong>de</strong>s acteurs et par une plusgran<strong>de</strong> mutualisation <strong>de</strong>s moyens grâce àla coordination.Cet axe comporte 6 fiches actions :Action 12 : Mettre en place un plan <strong>de</strong>communication pourfluidifier et diversifierl’informationAction 13 : Améliorer la formation <strong>de</strong>sintervenants et <strong>de</strong>s relaisAction 14 : Assurer la continuité <strong>de</strong>l’accompagnementindividuelAction 15 : Déployer le dispositif <strong>de</strong>dossier partagéAction 16 : Définir <strong>de</strong>s procédures pourles situations <strong>de</strong> crise(urgences sociales etmédico-socialescatastrophes naturelles etc.Action 17 : Mieux associer la personneâgée aux décisions relatives àsa prise en chargeAxe 4 - Développer l’information et lacoordinationAction 12 : Mettre en place un plan<strong>de</strong> communication pour fluidifier etdiversifier l’informationBénéfices attendus :- Améliorer la connaissance <strong>de</strong>sdispositifs et <strong>de</strong>s acteurs dans unsouci <strong>de</strong> cohérence, d’échange et <strong>de</strong>partage ;- Valoriser l’image <strong>de</strong> la vieillesse ;- Sensibiliser les publics aux maladiestelles que la maladie d’Alzheimer.Pilote(s) :<strong>Conseil</strong> général / CLIC.Partenaire(s) :CCAS, CODERPA, CGSS,mutuelles, associations.Modalités <strong>de</strong> mise en œuvre :Etape 1I<strong>de</strong>ntifier les responsabilitésrespectives <strong>de</strong>s différents acteurs(<strong>Conseil</strong> général / CLIC / CCAS /CGSS...) et améliorer les relationspartenariales via notamment ladésignation d’un référent au sein <strong>de</strong>chaque structure.Etape 2Favoriser les relations avec lesprofessionnels et les associationsnotamment par la mise en placed’outils <strong>de</strong> liaison validés par ces<strong>de</strong>rniers.Etape 3Encourager la mise en placed’actions collectives d’animation et<strong>de</strong> prévention en direction <strong>de</strong>sseniors.Etape 4Répertorier et valoriser les actionsd’animation à domicile, d’initiationinstitutionnelle ou associative etfavoriser la diffusion <strong>de</strong>s informationsles concernant (les cafés, caravanes,«Ren<strong>de</strong>z-vous du Mardi », etc.),exploiter les lieux <strong>de</strong> culture existantssur l’ensemble du département.Etape 5Élaborer un plan <strong>de</strong> communicationautour d’axes <strong>de</strong> communicationstratégiques (« vieillesse », « familles»,« maladie d’Alzheimer », etc.) en yintégrant une dimension territoriale(urbain/ rural), sociale (isolement,déplacements) et linguistique(oralité/créole).Etape 6Développer un axe <strong>de</strong>communication sur la maladied’Alzheimer (connaissance <strong>de</strong> lamaladie, dépistage,CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 55 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


4 - <strong>Le</strong>s orientationsaccompagnement, instauration duprincipe d’un numéro uniqued’appel.Etape 7Mettre en place un dispositifspécifique d’information viaInternet.Point <strong>de</strong> vigilance :Cibler la communication autour <strong>de</strong>sprincipales problématiques et ne pasmultiplier les outils utilisés.Indicateurs <strong>de</strong> suivi :Nombre d’actions <strong>de</strong> communicationmises en place.Axe 4 - Développer l’information et lacoordinationAction 13 : Améliorer la formation <strong>de</strong>sintervenants et <strong>de</strong>s relaisBénéfices attendus :- Développer une culture <strong>de</strong> lagérontologie auprès <strong>de</strong> l’ensemble<strong>de</strong>s intervenants (sociaux, sanitaires,etc.) ;- Améliorer la qualité globale <strong>de</strong>sinterventions auprès <strong>de</strong>s personnesâgées.Pilote(s) :<strong>Conseil</strong> général (administration etélus) / DSDS.Partenaire(s) :Organismes <strong>de</strong> formation, CGSS,CLIC, <strong>Conseil</strong> régional, CCAS,Services sociaux, Services d’ai<strong>de</strong> à lapersonne.Modalités <strong>de</strong> mise en œuvre :Etape 1Organiser un recensement <strong>de</strong>sstructures concernées(établissements et familles d’accueil,associations, ai<strong>de</strong>s à domicile,mé<strong>de</strong>cins, infirmiers, etc.).Etape 2I<strong>de</strong>ntifier, dans chaque structure, unréférent chargé du repérage, <strong>de</strong> ladiffusion et <strong>de</strong> la dynamisation <strong>de</strong>sactions en matière <strong>de</strong> gérontologie ;Etape 3I<strong>de</strong>ntifier, au sein <strong>de</strong> chaquestructure, les besoins <strong>de</strong> formations<strong>de</strong>s relais (aidants professionnels etaidants familiaux) en insistantnotamment sur le développement<strong>de</strong> la formation continue etpluridisciplinaire.Etape 4Diversifier l’offre <strong>de</strong> formation,notamment en matière d’animationà domicile et en établissement, ycompris en direction <strong>de</strong>s personnesatteintes <strong>de</strong> la maladie d’Alzheimer.Etape 5Ouvrir les formations communesaux personnels <strong>de</strong>s établissements etaux aidants familiaux.Etape 6Élaborer, diffuser et actualiser ungui<strong>de</strong> d’information <strong>de</strong>s ressourcessanitaires, sociales et médico-socialesà l’usage <strong>de</strong>s professionnels.Etape 7Créer, diffuser et actualiser unrépertoire <strong>départemental</strong> unique <strong>de</strong>tous les professionnels pertinentspour le champ <strong>gérontologique</strong>(institutions, associations, libéraux<strong>de</strong> santé, etc.).Etape 8Poursuivre la mise en place d’unebase <strong>de</strong> données actualisée en tempsréel et accessible aux professionnelsrecensant les places disponibles enétablissements, unités spécialisées,soins infirmiers, etc.Point <strong>de</strong> vigilance :Centraliser au <strong>Conseil</strong> général l’ensembledu suivi <strong>de</strong>s actions d’information ;Indicateurs <strong>de</strong> suivi :Elaboration du gui<strong>de</strong> d’information etdu répertoire <strong>départemental</strong>.Axe 4 - Développer l’information et lacoordinationSCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201356CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


Action 14 : Assurer la continuité <strong>de</strong>l’accompagnement individuelBénéfices attendus :- Meilleure qualité <strong>de</strong>l’accompagnement individuelpsycho et médico-social ;- Meilleure adaptation aux besoins <strong>de</strong>la personne ;- Eviter les ruptures <strong>de</strong> trajectoires etles situations <strong>de</strong> crise.Pilote(s) :<strong>Conseil</strong> général, CLIC, CCAS,DSDS.Partenaire(s) :CGSS, tous les partenaires sociaux ;Modalités <strong>de</strong> mise en œuvre :Etape 1- Poursuivre le maillage territorial enmatière <strong>de</strong> coordination, <strong>de</strong> suivi etd’information <strong>gérontologique</strong> pourcompléter le dispositif du CLIC ;repérer et désigner <strong>de</strong>s « référentscoordination » au sein <strong>de</strong> chaquestructure i<strong>de</strong>ntifiée par le CLIC.Etape 2- I<strong>de</strong>ntifier les entités les plusopportunes pour assurer cettemission <strong>de</strong> coordination : CLIC,délégation à une structure existante,équipe mobile <strong>de</strong> coordination.Etape 2 bis- Promouvoir les articulations avec lesinstances sanitaires (y compris leslibéraux <strong>de</strong> santé) pour la prise encharge <strong>de</strong>s patients fragiles.Etape 3- Repérer et désigner <strong>de</strong>s « référentscoordination » au sein <strong>de</strong> chaquestructure i<strong>de</strong>ntifiée par le CLIC.Etape 4- Positionner les CCAS commeacteurs <strong>de</strong> proximité <strong>de</strong>s dispositifs<strong>de</strong> repérage <strong>de</strong>s personnes âgéesisolées pour anticiper les situations<strong>de</strong> crise via une convention <strong>de</strong>coordination pour mieux répondreaux attentes <strong>de</strong>s personnes.Etape 5Elaborer sur la base d’un cahier <strong>de</strong>scharges un dispositif instituant unparrainage en direction <strong>de</strong>s personnesâgées isolées dans un souci <strong>de</strong>relations inter-générationnelles.Point <strong>de</strong> vigilance :S’appuyer sur les expériences <strong>de</strong>s CLICexistants pour étendre les missions <strong>de</strong>coordination, à quelle structure que cesoit.Indicateurs <strong>de</strong> suivi :Evolution du maillage du territoire enstructures <strong>de</strong> coordination.Axe 4 - Développer l’information et lacoordinationAction 15 : Déployer le dispositif <strong>de</strong>dossier partagéBénéfices attendus :- Centraliser l’information etsimplifier les procéduresadministratives (gain <strong>de</strong> temps,partage rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’information) ;- Améliorer le suivi <strong>de</strong>s personnes etla qualité <strong>de</strong> la prise en charge,éviter les ruptures <strong>de</strong> trajectoire ;- Développer la culture du travail enéquipe et mutualiser les moyensdans le but <strong>de</strong> maîtriser les coûts.Pilote(s) :<strong>Conseil</strong> général, Réseau<strong>gérontologique</strong>, DSDS.Partenaire(s) :CCAS, CGSS.Modalités <strong>de</strong> mise en œuvre :Etape 1Assurer l’articulation <strong>de</strong>s réseaux <strong>de</strong>santé avec la plateforme régionale <strong>de</strong>santé publique (dont la dimensionest uniquement sanitaire pourl’instant).Etape 2Encourager et inciter les acteurssociaux et médico-sociaux à adhérerà <strong>de</strong>s réseaux <strong>de</strong> santé par voieconventionnelle.CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 57 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


4 - <strong>Le</strong>s orientationsEtape 3S’appuyer sur les CCAS et autresinstances <strong>de</strong> coordination pourmettre en place une articulationentre le dossier partagé et <strong>de</strong>sinstruments <strong>de</strong> liaison locale entreintervenants à domicile.Point <strong>de</strong> vigilance :Garantir la possibilité <strong>de</strong> mise en place<strong>de</strong>s procédures auprès <strong>de</strong> la CNIL.Indicateurs <strong>de</strong> suivi :Nombre <strong>de</strong> conventions signées entre lesacteurs <strong>de</strong> la gérontologie et les réseaux<strong>de</strong> santé.Axe 4 - Développer l’information et lacoordinationAction 16 : Définir <strong>de</strong>s procédurespour les situations <strong>de</strong> crise (urgencessociales et médico-sociales,catastrophes naturelles, etc.)Bénéfices attendus :- Mieux adapter et rendre plus rapi<strong>de</strong>la prise en charge <strong>de</strong>s besoins <strong>de</strong> lapersonne âgée en difficulté ;- Assurer une meilleure réactivité etune meilleure cohésion lors <strong>de</strong> lasurvenue <strong>de</strong> catastrophes naturelles ;- Disposer d’outils en état <strong>de</strong> marcheen dépit <strong>de</strong> la pénurie lors <strong>de</strong>catastrophes naturelles.Pilote(s) :<strong>Conseil</strong> général.Partenaire(s) :CCAS, CGSS, DSDS, CLIC.Modalités <strong>de</strong> mise en œuvre :Etape 1I<strong>de</strong>ntifier les différents types <strong>de</strong>situations <strong>de</strong> crise dans le cadre d’ungroupe <strong>de</strong> travail dédié, égalementchargé du suivi <strong>de</strong> la mise en œuvre<strong>de</strong>s étapes ci-<strong>de</strong>ssous.Etape 2Élaborer une cartographie <strong>de</strong>sinstitutions (précision <strong>de</strong> leurs rôles,<strong>de</strong> leurs responsabilités et <strong>de</strong> leursressources) pour chaque type <strong>de</strong>situation.Etape 3Élaborer une cartographie <strong>de</strong>spersonnes âgées fragiles permettant<strong>de</strong> recenser l’ensemble <strong>de</strong>s besoins et<strong>de</strong>s éléments <strong>de</strong> fragilité <strong>de</strong>spersonnes (à mettre en œuvre enparallèle avec le recensement <strong>de</strong>spersonnes âgées par les mairies).Etape 4Organiser l’articulation avec :- le plan <strong>départemental</strong> 2008d’intervention (travailler sur lanotion <strong>de</strong> « points d’urgence » enamont <strong>de</strong>s catastrophes) ;- les différentes initiatives locales(dispositifs communaux d’alerte et<strong>de</strong> veille en cas <strong>de</strong> risques naturels) ;- les travaux du groupe <strong>de</strong> réflexion« sorties difficiles » relatif àl’amélioration <strong>de</strong>s relations entrepartenaires au moment <strong>de</strong>s sortiesd’hôpital <strong>de</strong>s personnes âgées.Etape 5Mettre en place avec les services <strong>de</strong>police judiciaire un protocolepermettant l’enregistrement <strong>de</strong>s<strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’avis <strong>de</strong> rechercheconcernant les personnes atteintes<strong>de</strong> la maladie d’Alzheimer sitôtconstatée leur disparition.Points <strong>de</strong> vigilance :NSIndicateurs <strong>de</strong> suivi :Création <strong>de</strong> la cartographie <strong>de</strong>sinstitutions et <strong>de</strong>s personnes âgées ;Signature d’un protocole d’accord avecles services <strong>de</strong> police judiciaire.SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201358CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


Axe 4 - Développer l’information et lacoordinationAction 17 : Mieux associer la personneâgée aux décisions relatives à sa priseen chargeBénéfices attendus :- Mettre la personne âgée au centre<strong>de</strong> ses choix <strong>de</strong> vie ;- Favoriser la communication entre lapersonne âgée, sa famille et lesprofessionnels ;- Mieux prévenir la maltraitance.Pilote(s) :<strong>Conseil</strong> général / DSDS.Partenaire(s) :L’ensemble <strong>de</strong>s partenaires <strong>de</strong> lagérontologie.Modalités <strong>de</strong> mise en œuvre :D’une manière générale : Promouvoir larencontre et la participation <strong>de</strong> lapersonne âgée et <strong>de</strong> la famille lors <strong>de</strong> lamise en place et du suivi du projet <strong>de</strong> vieou du plan d’ai<strong>de</strong> :- En diffusant la démarche qualité ;- En incitant à la mise en place d’unlivet d’information à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>la personne âgée et <strong>de</strong>s familles surles principes éthiques <strong>de</strong> la prise encharge et les modalités <strong>de</strong> mise enœuvre ;- En favorisant la concertation enéquipe pluridisciplinaire pourl’élaboration du plan d’ai<strong>de</strong> comptetenu du projet <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> lapersonne ;- En développant les actionsintergénérationnelles, permettant <strong>de</strong>valoriser l’image <strong>de</strong>s personnes âgéesau sein <strong>de</strong> la société martiniquaise,notamment par <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong>parrainage.En établissement :Etape 1Promouvoir une admission ou uneacceptation d’ai<strong>de</strong> discutée etconsentie.Etape 2Intégrer l’ensemble <strong>de</strong> ces réflexionsdans les outils relevant <strong>de</strong> la loi2002-2.Etape 3Réunir un groupe d’experts pourfavoriser les modalités <strong>de</strong> mise enœuvre <strong>de</strong> l’évaluation interne,notamment <strong>de</strong>s pratiques en faveur<strong>de</strong> la bientraitance.A domicile et en établissement :Etape 1Formaliser au niveau <strong>départemental</strong><strong>de</strong>s protocoles d’intervention et <strong>de</strong>traitement <strong>de</strong>s différentes situationsauxquelles peuvent être confrontéesles personnes âgées (maltraitance,perte d’autonomie, amélioration dulogement).Etape 2Former les référents précé<strong>de</strong>mmenti<strong>de</strong>ntifiés.Point <strong>de</strong> vigilance :Disposer <strong>de</strong> protocoles, souples, précis ettravaillés en commun avec les acteurs <strong>de</strong>terrain.Indicateurs <strong>de</strong> suivi :- Evolution du nombre <strong>de</strong> structuresqui ont mis en place l’ensemble <strong>de</strong>soutils relevant <strong>de</strong> la loi 2002-2 ;- Nombre <strong>de</strong> protocolesd’intervention et <strong>de</strong> traitementformalisés.CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 59 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


5 - Orientations <strong>de</strong> l’EtatSCHÉMA DÉPARTEMENTALDES BESOINSET RÉPARTITION DES SSIADSUR LE TERRITOIRE5 - Orientation <strong>de</strong> l’EtatSCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201360CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


SommairePRÉAMBULE• Contexte : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62Deman<strong>de</strong> du CROSMS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62Membres du groupe <strong>de</strong> travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63Méthodologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64<strong>Le</strong> SSIAD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64A - <strong>Le</strong> décret n°2004-613 du 25 juin 2004 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64B - <strong>Le</strong>s objectifs du service . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64C - L’implantation <strong>de</strong> la structure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64D - L’admission . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64E - L’âge moyen en SSIAD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64F - Caractéristiques <strong>de</strong> la prise en charge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65G - <strong>Le</strong>s autorisations et répartition <strong>de</strong>s secteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65I - L’ÉTAT DES LIEUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66A - <strong>Le</strong>s SSIAD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 661 - <strong>Le</strong>s secteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 662 - <strong>Le</strong>s chevauchements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 673 - La carte <strong>de</strong> répartition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68B - <strong>Le</strong>s IDE libéraux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 691 - <strong>Le</strong>s chiffres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 692 - La carte <strong>de</strong> répartition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69C - <strong>Le</strong>s EHPAD et les Maisons <strong>de</strong> Retraite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 701 - Carte <strong>de</strong> répartition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 702 - Commentaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71D - USLD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71E - HAD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71• Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71• Liste <strong>de</strong>s établissements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71II - L’ANALYSE DES DONNÉES ET PROPOSITIONS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72A - L’analyse <strong>de</strong>s données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72B - <strong>Le</strong>s propositions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 731 - La procédure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 732 - <strong>Le</strong>s besoins et les secteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 743 - La carte <strong>de</strong> répartition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 774 - Propositions <strong>de</strong> redécoupage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80ANNEXES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81A - Projection population . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81B - Situation <strong>de</strong>s IDE libéraux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82GLOSSAIRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 61 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


Préambule5 - Orientation <strong>de</strong> l’Etat<strong>Le</strong> CROSMS a décidé <strong>de</strong> mener uneréflexion sur la situation <strong>de</strong>s SSIAD,suite à une sensibilisation le 07novembre 2007 sur la base d’un rapportintitulé « Schéma, Besoins en SSIAD etTerritoires » établi par la Caisse générale<strong>de</strong> Sécurité Sociale, faisant ressortir unerépartition non harmonieuse <strong>de</strong>sstructures sur le département et unchevauchement <strong>de</strong>s secteurs.<strong>Le</strong> but recherché est <strong>de</strong> connaître laréalité du terrain, pour coller au plusprès <strong>de</strong>s besoins en matièred’autorisation et mener pour l’avenir unepolitique plus rationnelle dans larépartition <strong>de</strong>s secteurs et <strong>de</strong>s SSIAD.L’objectif <strong>de</strong> cette réflexion consiste àétablir un diagnostic partagé <strong>de</strong> lasituation et à examiner les éventuellesadaptations à opérer en vue d’unmeilleur maillage du territoire.Un groupe projet a donc été créé Il estreprésentatif <strong>de</strong>s acteurs concernés par laproblématique et comprend :- La Direction <strong>de</strong> la Santé et duDéveloppement Social (DSDS)- La Caisse <strong>Général</strong>e <strong>de</strong> SécuritéSociale (CGSS) et DirectionRégional du Service Médical(DRSM)- <strong>Le</strong> Département- <strong>Le</strong>s représentants <strong>de</strong>s SSIAD.Trois sous-groupes se sont constituéspour mener au mieux le projet :1° : Médico-soignants2° : Restructuration et offre <strong>de</strong> soins3° : Gestion et convergence<strong>Le</strong>s conclusions <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong>vrontservir à enrichir le « SchémaGérontologique Départemental ».Cette étu<strong>de</strong> se veut égalementpédagogique en ce sens qu’elle apporte<strong>de</strong>s informations, notammentréglementaires au lecteur, sur les SSIADainsi que sur leur fonctionnement.SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201362CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


MEMBRES DU GROUPE PROJETGroupe Médico-soignants :SSIAD : M. CLOVIS Jean-Marie (IDE Coordonnateur - Chef <strong>de</strong> projet)DSDS : Docteur RIPERT MichelCG : Docteur VIGEE DanielCGSS : Docteur MOIGNEU DanielGroupe Restructuration et offre <strong>de</strong> soinsCGSS :DSDS :SSIAD :M. TIMON José (Chef <strong>de</strong> projet)M. VERDAN AlexM. GARCIN Pierre- JacquesMesdames PARTEL Guylaine (IDE Coordonnateur)DUBREAS Marie Line (IDE Coordonnateur)JUVILIER Arlette (Gestionnaire)SCHOLENT Paulette (IDE Coordonnateur)Groupe Gestion et Convergence TarifaireDSDS :Madame FLORENTINY Marie Gilberte (Chef <strong>de</strong> projet)Madame GUNOT DanielleCG : Madame CADROT NicoleSSIAD :Autres membresCGSS :Madame CHALONEC Marie Pascale (Gestionnaire)Monsieur Clau<strong>de</strong> LAVERYM. SYLVIUS Clau<strong>de</strong>LA METHODOLOGIEA - Recueil <strong>de</strong>s données :. Enquête auprès <strong>de</strong>s établissements pour latransmission <strong>de</strong>s données relevées sur lapério<strong>de</strong> <strong>de</strong> référence, à savoir du 1er au 10octobre 2007. Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s budgets et comptes administratifs. Requête CGSS sur les IDE libérauxB - Dépouillement et analyse <strong>de</strong>s donnéesC - Validation <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong>s groupes enplénièreD - Rédaction et approbation du rapport. Préliminaire. DéfinitifE - Présentation <strong>de</strong>vant le CROSMSF - Diffusion du rapport définitif auprès <strong>de</strong>sinstitutions et <strong>de</strong>s SSIADCONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 63 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


5 - Orientation <strong>de</strong> l’EtatINTRODUCTIONLE SSIADA - <strong>Le</strong> décret n°2004-613 du 25 juin2004<strong>Le</strong> décret n°2004-613 du 25 juin 2004relatif aux conditions techniquesd’organisation et <strong>de</strong> fonctionnement <strong>de</strong>sservices <strong>de</strong> soins infirmiers à domicile estvenu modifier la réglementation en lamatière. Il élargit le champ <strong>de</strong>compétence <strong>de</strong> ces services, en lesouvrant aux personnes handicapées.Ainsi l’art 1er du décret stipule :« Conformément aux dispositions <strong>de</strong>s 6°et 7° du I <strong>de</strong> l’article L.312-1 du co<strong>de</strong><strong>de</strong> l’action sociale et <strong>de</strong>s familles, lesservices <strong>de</strong> soins infirmiers à domicileassurent, sur prescription médicale, <strong>de</strong>sprestations <strong>de</strong> soins infirmiers sous laforme <strong>de</strong> soins techniques ou <strong>de</strong> soins <strong>de</strong>base et relationnels, auprès :a) De personnes âgées <strong>de</strong> soixante ans etplus, mala<strong>de</strong>s ou dépendantes ;b) De personnes adultes <strong>de</strong> moins <strong>de</strong>soixante ans présentant un handicapc) De personnes adultes <strong>de</strong> moins <strong>de</strong>soixante ans atteintes <strong>de</strong>s pathologieschroniques mentionnées au 7° du I<strong>de</strong> l’article L.312-1 du co<strong>de</strong> <strong>de</strong>70%60%50%40%30%20%10%0%18-20ans21-24ans25-44ansl’action sociale et <strong>de</strong>s familles ouprésentant une affection mentionnéeaux 3° et 4° <strong>de</strong> l’article L.322-3 duco<strong>de</strong> <strong>de</strong> la sécurité sociale. »B - <strong>Le</strong>s objectifs du service <strong>de</strong> soinsinfirmiers à domicile :Dans le cadre du soutien à domicile, leservice <strong>de</strong> soins doit permettre :■ D’éviter une hospitalisation lorsqueles conditions médico-sociales lepermettent,■ De faciliter un prompt retour audomicile après hospitalisation,■ De prévenir ou <strong>de</strong> retar<strong>de</strong>r ladégradation <strong>de</strong> l’état <strong>de</strong>s bénéficiaires,■ D’éviter ou <strong>de</strong> retar<strong>de</strong>r l’admission eninstitution d’hébergement.C - L’implantation <strong>de</strong> la structureChaque service dispose <strong>de</strong> locauxpropres et i<strong>de</strong>ntifiés pour l’accueil <strong>de</strong>sfamilles, le fonctionnement du service etparticulièrement pour la coordination<strong>de</strong>s prestations <strong>de</strong> soins et <strong>de</strong>s personnelsD - L’admissionElle se fait sur prescription médicale etaprès évaluation <strong>de</strong> l’infirmièrecoordonnatrice. <strong>Le</strong> rôle <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>rnièreest primordial, car elle permet d’orienterle patient.E - L’âge moyen en SSIAD : HistogrammeHOMME45-54ans55-59ans60-74ans75-84ans85-95ansplus <strong>de</strong> 18-2095 ans ans21-24ans25-44ans45-54ansFEMME55-59ans60-74ansSSIAD 1 SSIAD 2 SSIAD 5 SSIAD 3 SSIAD 3 Med iane75-84ans85-95ansplus <strong>de</strong>95 ansSCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201364CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


F - <strong>Le</strong>s caractéristiques <strong>de</strong> la prise enchargeLa prise en charge est réalisée audomicile du patient.<strong>Le</strong> SSIAD est coordonné par un cadreinfirmier salarié. Il emploie <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>ssoignantes et le cas échéant <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>smédico-psychologiques et <strong>de</strong>s infirmièressalariées. <strong>Le</strong>s infirmiers libéraux peuventintervenir dans un SSIAD. Ils sontrémunérés à l’acte par le service aveclequel ils passent convention.L’infirmière coordonnatrice assure :- La coordination du fonctionnementinterne du service : gérer la prise encharge <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s et leur suivi,organiser le planning <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>ssoignantes, assurer les liaisons avec lemé<strong>de</strong>cin <strong>de</strong> ville, les infirmièreslibérales et les services sociaux d’ai<strong>de</strong> àdomicile, effectuer l’évaluation dumala<strong>de</strong>- Des activités <strong>de</strong> soins auprès <strong>de</strong>susagers du service …G - <strong>Le</strong>s autorisations et répartitions<strong>de</strong>s secteurs<strong>Le</strong>s autorisations pour création ouextension d’établissement relèvent <strong>de</strong> lacompétence du préfet, qui prend sadécision après avis du CROSMS.L’autorisation mentionne le nombre <strong>de</strong>places et les secteurs <strong>de</strong> compétence <strong>de</strong>sservices.A ce jour, 10 SSIAD sont autorisés avec<strong>de</strong>s secteurs d’intervention déterminés.Pendant longtemps, le nombre <strong>de</strong>SSIAD, et donc le nombre <strong>de</strong> places,sont restés constants ou peu évolutifs.Mais <strong>de</strong>puis 2004, ce nombre <strong>de</strong> placesa rapi<strong>de</strong>ment augmenté, passant <strong>de</strong> 232à 421 soit une augmentation <strong>de</strong> 82 %.CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 65 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


I - Etat <strong>de</strong>s LieuxA - <strong>Le</strong>s SSIAD1 - LES SECTEURSSSIAD Secteurs d’autorisation Secteurs d'intervention Communes non <strong>de</strong>sservies PlacesautoriséesI - Etat <strong>de</strong>s lieuxAPROQUAVIE Grand Rivière - Macouba - Grand Rivière - Basse Pointe Macouba - Grand Rivière 30 20Basse Pointe - Ajoupa Bouillon Ajoupa Bouillon - MarigotMarigot - LorrainLorrainMONTJOLY Carbet - Fonds St Denis - Carbet - Fonds St Denis - Morne Vert - Grd Rivière 32 0Morne Rouge - Morne Vert - Morne Rouge - Morne Vert - Macouba Basse Pointe -Prêcheur - St Pierre - Grd Rivière Prêcheur - Saint Pierre Ajoupa Bouillon - LorrainMacouba - Basse Pointe -Ajoupa Bouillon - LorrainCROIX ROUGE Fort <strong>de</strong> France - Schoelcher Fort <strong>de</strong> France - Schoelcher 0 54 0ASAMAD Fort <strong>de</strong> France - Schoelcher Fort <strong>de</strong> France - Schoelcher 0 55 16Bellefontaine - Case Pilote Bellefontaine - Case PiloteOMASS Lamentin - St Joseph - François Lamentin - Saint Joseph François - Ducos 39 0DucosASADEC Gros Morne - Marigot - Gros Morne - Marigot - 0 32 0Sainte Marie - Trinité - Robert Sainte Marie - Trinité - RobertASAAD François - Robert - Saint Esprit François - Saint Esprit Ducos- Robert 20 10DucosADARPA- Trois Ilets - Anse d'Arlets - Rivière Pilote - Marin - Trois-Ilets - Anses d’Arlets 39 0SAUPHANOR Diamant - Rivière Salée - Sainte Anne - Vauclin Diamant - Rivière-Salée -Ste Luce - Rivière Pilote -Sainte-Luce - Saint EspritMarin - Sainte Anne - VauclinSaint EspritASSCAM Trois Ilets - Anse d'Arlets - Sainte Luce En cours <strong>de</strong> montée 34 0Diamant - Sainte Luce -en chargeSaint Esprit - DucosSSIADCH ST ESPRIT Trois Ilets - Anse d'Arlets - Rivière Salée - Saint Esprit En cours <strong>de</strong> montée 35 5Diamant - Rivière Salée - Ducos en chargeSainte Luce - Saint Esprit- DucosPAPH370 51421SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201366CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


2 - LES CHEVAUCHEMENTSSSIAD Zone d’Intervention autorisée SSIAD ChevauchésSSIADNORDCommunesASADEC Sainte Marie - Trinité - ASAAD RobertGros Morne - RobertAPROQUAVIE Grand Rivière - Macouba Mont-Joly Tout le secteur <strong>de</strong> ce SSIADBasse Pointe - Ajoupa BouillonMarigot - LorrainMONTJOLY Prêcheur - Saint Pierre APROQUAVIE Grand Rivière - Macouba -Fonds St Denis - Morne RougeBasse Pointe - Ajoupa BouillonCarbet - Morne Vert -Marigot - LorrainGrand Rivière - Macouba -Basse Pointe - Ajoupa BouillonMarigot - LorrainCENTRECROIX ROUGE Fort <strong>de</strong> France - Schoelcher ASAMAD Fort <strong>de</strong> France - SchoelcherASAMAD Fort <strong>de</strong> France - Schoelcher CROIX ROUGE Fort <strong>de</strong> France - SchoelcherBellefontaine - Case PiloteOMASS Lamentin - Saint Joseph ASSCAM DucosFrançois - Ducos CH ST ESPRIT DucosASAADDucos - FrançoisASAAD François - Saint Esprit - Ducos OMASS François - DucosRobert ASADEC RobertASSCAMDucosCH ST ESPRIT DucosADARPA Trois Ilets - Anse d’Arlet ASSCAM Trois Ilets - Anse d’ArletDiamant - Rivière Salée CH ST ESPRIT Diamant - Rivière SaléeSainte Luce - Saint EspritSainte Luce - Saint EspritRivière Pilote - MarinSainte Anne - VauclinASSCAM Trois Ilets - Anse d’Arlet ADARPA Trois Ilets - Anse d’ArletDiamant - Rivière Salée OMASS Diamant - Rivière SaléeSte Luce - Saint EspritSainte Luce - Saint EspritDucosDucosCH ST ESPRIT Trois Ilets - Anse d’Arlet OMASS Trois Ilets - Anse d’ArletDiamant - Rivière Salée ADARPA Diamant - Rivière SaléeSte Luce - Saint EspritSainte Luce - Saint EspritDucosSUDConstat :La Martinique compte 10 SSIAD répartis sur le territoire, totalisant 421 places dont 51 pour personneshandicapées.Tous les SSIAD comprennent <strong>de</strong>s secteurs qui se chevauchent et les communes les plus <strong>de</strong>sservies par plusieursstructures sont DUCOS et ST-ESPRIT.CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 67 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


3. REPARTITION SSIAD EN MARTINIQUE - 2007GRAND-RIVIÈREMACOUBABASSE-POINTELORRAINPRÊCHEURAJOUPA-BOUILLONMARIGOTMORNE-ROUGESAINTE-MARIESAINT-PIERREMORNE-DES-ESSESCARBETMORNE-VERTFOND-ST-DENISGROS-MORNETRINITEVERT-PREBELLEFONTAINESAINT-JOSEPHROBERTCASE-PILOTESCHŒLCHERLAMENTINFRANÇOISFORT-DE-FRANCEDUCOSSAINT-ESPRITVAUCLINTROIS-ILETSRIVIÈRE-SALEERIVIÈRE-PILOTEANSES D'ARLETMARINI - Etat <strong>de</strong>s lieuxSSIAD CROIX ROUGE 54 Places autoriséesSSIAD MONTJOLY 32 Places autoriséesSSIAD ASADEC 32 Places autoriséesSSIAD OMASS 39 Places autoriséesSSIAD SAUPHANOR 39 Places autoriséesSSIAD ASAMAD 55 Places autoriséesSSIAD A.PRO.QUA.VIE 30 Places autoriséesSSIAD ASAAD 20 Places autoriséesSSIAD ASSCAM 34 Places autoriséesSSIAD CH St ESPRIT 35 Places autoriséesDIAMANTSAINTE-LUCESAINTE-ANNETOTAL :421 PlacesRéalisé par : José TIMON & William BODARD 13/09/2006SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201368CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


B - <strong>Le</strong>s IDE libéraux1- LES CHIFFRES2 - CARTE DE RÉPARTITION DES IDE LIBÉRAUXEN MARTINIQUETypeIDE LibérauxNombre (Martinique)Total inscrits 670Densité Martinique 154,25Densité France entière 107<strong>Le</strong>s InfirmiersGRAND-RIVIÈREMACOUBABASSE-POINTELa population <strong>de</strong>s IDE libéraux estimportante en Martinique environ 50 %<strong>de</strong> plus que la Métropole.PRÊCHEURAJOUPA-BOUILLONLORRAINMARIGOTUne commune présente un déficitimportant en IDE libéraux par rapport àla moyenne locale (1 IDE/49 PA <strong>de</strong> 75ans et +) et la moyenne nationale(1/107)SAINT-PIERRECARBETMORNE-ROUGEMORNE-VERTFOND-ST-DENISSAINTE-MARIEMORNE-DES-ESSESTRINITEGROS-MORNEVERT-PREPour une population totale <strong>de</strong> 26 357personnes âgées <strong>de</strong> 75 ans et plus lamoyenne locale d’IDE est <strong>de</strong> 1/48.Certaines communes sont dépourvuesd’IDE : Marigot, Morne-Vert, Fonds-Saint-Denis.SAINT-JOSEPHBELLEFONTAINECASE-PILOTESCHŒLCHERFORT-DE-FRANCELAMENTINDUCOSROBERTSAINT-ESPRITFRANÇOISVAUCLINTROIS-ILETSRIVIÈRE-SALEERIVIÈRE-PILOTEANSES D'ARLETMARINDIAMANTSAINTE-LUCESAINTE-ANNE≤ 5050 à 99Trés bien <strong>de</strong>sservie100 à 199200 et +Bien <strong>de</strong>sservieN. B. : Densité d’IDE Libéraux : 1 IDE pour X personne âgées <strong>de</strong> + <strong>de</strong> 75 ans.CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 69 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


C - <strong>Le</strong>s EHPAD et maisons <strong>de</strong> retraite2 - CARTE DE RÉPARTITIONEHPAD - MAISONS DE RETRAITE - FOYERS LOGEMENTSGRAND-RIVIÈREMACOUBAAutorisés installésBASSE-POINTELORRAIN1PRÊCHEURAJOUPA-BOUILLON1MARIGOTSAINT-PIERREMORNE-ROUGEMORNE-DES-ESSESSAINTE-MARIE12CARBETMORNE-VERTFOND-ST-DENISGROS-MORNETRINITEBELLEFONTAINE1SAINT-JOSEPHVERT-PRE1ROBERTCASE-PILOTE2SCHŒLCHER9FORT-DE-FRANCE2LAMENTINDUCOS2FRANÇOISSAINT-ESPRITI - Etat <strong>de</strong>s lieuxANSES D'ARLET1TROIS-ILETSDIAMANTTotal : 208 établissementsNombre <strong>de</strong> lits total 1 1 433 places installées dont 3 HT21RIVIÈRE-SALEESAINTE-LUCE1RIVIÈRE-PILOTESAINTE-ANNEMARIN1VAUCLINSCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201370CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


1- COMMENTAIRE<strong>Le</strong>s EHPAD et les Maisons <strong>de</strong> Retraitejouent un rôle indéniable dans la priseen charge <strong>de</strong>s personnes âgées,notamment <strong>de</strong>s personnes âgéesdépendantes.La place <strong>de</strong> ces structures dans ledispositif <strong>de</strong> prise en charge est enprincipe complémentaire à celle <strong>de</strong>sSSIAD, tout comme les USLD etl’HADCes structures à rôle sanitaire hébergent<strong>de</strong>s personnes âgées dépendantes quirelèvent <strong>de</strong>s EHPAD.E - L’HADL’HAD, selon l’article R.6121-4 du co<strong>de</strong><strong>de</strong> Santé Publique, est une structured’hospitalisation qui permet d’assurer audomicile du mala<strong>de</strong>, pour une pério<strong>de</strong>limitée, mais révisable en fonction <strong>de</strong>Nouvelles structures autorisées :L’Orchidée : 34 places dont 2 Hébergement temporaire (HT) au LamentinCHI Lorrain Bse Pointe : 40 places dont 6 HT et 2 Accueil <strong>de</strong> jour (AJ) à Basse Pointe,SARL Case Pilote : 90 places dont 4 HT et 6 AJ à Case Pilote,Madikéra : 30 places dont 6 HT et 12 AJ au MarinODELIA : 96 places dont 6 HT et 10 AJ à Fort-<strong>de</strong>-FranceODELIA : 96 places dont 6 HT et 10 AJ au VauclinSARL FLOREA : 40 places dont 2 AJ au St-EspritSARL FLOREA : 100 places dont 6 HT et 4 AJFondation C E S : 70 places dont 5 HT et 5 AJCH Colson : 60 placesExtension en cours :<strong>Le</strong>s Filaos du Robert : + 35 placesPrêcheur : + 10 placesD - USLD<strong>Le</strong>s USLD accueillent et soignent <strong>de</strong>spersonnes présentant une pathologieorganique chronique ou unepolypathologie, soit active au long cours,soit susceptible d’épiso<strong>de</strong>s répétés <strong>de</strong>décompensation, et ne pouvant entraînerou aggraver une perte d’autonomie. Cessituations cliniques requièrent un suivirapproché, <strong>de</strong>s actes médicaux itératifs,une permanence médicale, une présenceinfirmière continue et l’accès à unplateau technique minimum.Trois USLD publiques rattachées auxhôpitaux sont installées sur leDépartement :• Ventura : 150 places ;• Lamentin : 30 places;• Trinité : 30 places.l’évolution <strong>de</strong> son état <strong>de</strong> santé, <strong>de</strong>s soinsmédicaux et paramédicaux continus etcoordonnés. Ils se différencient par lacomplexité et la fréquence <strong>de</strong>s actes.Pour plus d’information sur l’HAD,nous vous renvoyons aux textessuivants :• Circulaire DH/EO2/2000/295 du 30mai 2000 relative à l’hospitalisation àdomicile (délimite le champinterventionnel <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux structures)• Circulaire DHOS n° 2004-44 du 4février 2004 relative à l’HAD (définitla complémentarité <strong>de</strong>s <strong>de</strong>uxstructures)• Circulaire DHOS/03/2006/506 du 1erdécembre 2006 relative à l’HAD(mentionne la nécessité d’établir uneconvention entre SSIAD et HAD)CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 71 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


II - L’Analyse <strong>de</strong>s donnéeset propositionsII - L’Analyse <strong>de</strong>s données et propositionA - L’analyse <strong>de</strong>s données<strong>Le</strong> recueil <strong>de</strong>s données et leur analyseavait pour objectif <strong>de</strong> mieux connaître lefonctionnement <strong>de</strong>s SSIAD afin d’entirer <strong>de</strong>s conclusions et mieux orienternos choix.L’analyse montre, malgré la nonexhaustivité <strong>de</strong>s données et les quelquesdifférences dans le traitement <strong>de</strong>sdossiers, que l’ensemble <strong>de</strong>s SSIADprésente un fonctionnement assezsimilaire.<strong>Le</strong> pourcentage <strong>de</strong>s actes (AMI) réaliséss’élève à 30 % <strong>de</strong>s actes réalisés. Chez lesIDE libéraux les actes techniques sontbien supérieurs. Ils représentent 63 % dutotal <strong>de</strong>s actes réalisés. Chacune <strong>de</strong>sentités joue donc bien son rôle.. La durée moyenne d’intervention <strong>de</strong>sSSIAD se limite à 15 minutes environpour les actes d’AMI. Elle est bien pluslongue que celle constatée chez les IDElibéraux. Elle est <strong>de</strong> 36 minutes pour lesAIS.<strong>Le</strong> <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> dépendance <strong>de</strong>s patients n’apas permis <strong>de</strong> trouver une corrélationentre la lour<strong>de</strong>ur du patient et la durée<strong>de</strong> l’acte effectué.On ne peut également dire, fauted’éléments, que les SSIAD recueillentd’avantage <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s lourds que lesprofessionnels libéraux.<strong>Le</strong>s SSIAD ont peu <strong>de</strong> relations avec lesIDE libéraux excepté pour <strong>de</strong>uxstructures.• S’agissant du défaut <strong>de</strong> couverture <strong>de</strong>certaines communes, plusieurs raisonssont indiquées pour justifier ce fait :o Absence <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> manifestée,o Couverture par les libéraux dusecteur,o Capacité insuffisante du SSIADpour satisfaire les besoins,o Trajets trop longs,o Personnel insuffisant pour lacouverture du secteur attribué.• S’agissant <strong>de</strong>s places réservées à la priseen charge <strong>de</strong>s personnes handicapées, onpeut affirmer que ces places sontfaiblement utilisées.Sur 51 places seules 11 places sontoccupées.SSIAD Places Personnesautorisées prisesen chargeASAMAD 16 7APROQUAVIE 20 0ASAAD 10 3ST ESPRIT 5 1<strong>Le</strong>s raisons évoquées pour justifier cefaible taux sont :. Méconnaissance <strong>de</strong>s structurespar les familles. Prise en charge <strong>de</strong>s personnespar les structures <strong>de</strong>stinées auxhandicapéesD’autres données n’ont pu êtreexploitées, telles le temps du parcours,l’effet <strong>de</strong> l’âge sur l’activité, le temps <strong>de</strong>travail <strong>de</strong>s IDE libéraux qui permettraitSCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201372CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


d’atténuer le nombre pléthorique d’IDElibéraux (mi-temps, quart <strong>de</strong> temps …).<strong>Le</strong>s données insuffisantes ne nous ontpas permis <strong>de</strong> mesurer leur impact sur lanécessité <strong>de</strong> créer <strong>de</strong> nouveaux SSIADsur la base <strong>de</strong> leur exploitation.B - <strong>Le</strong>s propositions1- LA PROCÉDURENous avons tenu compte, pour atteindrenos objectifs :a - De l’avenant n° 1 à la conventionnationale <strong>de</strong>s infirmières et infirmierslibéraux <strong>de</strong>stiné à organiser les rapportsentre les infirmiers (es) et l’UnionNationale <strong>de</strong>s Caisses d’AssuranceMaladie.Cet avenant fait jouer également leprincipe <strong>de</strong> régulation pour les SSIAD.Il est alors indiqué que :« Dans le cas où aurait lieu dans une zone« sur dotée », la création ou l’extensiond’un SSIAD existant, se traduisant parl’ouverture effective ou l’autorisation <strong>de</strong>places <strong>de</strong> SSIAD, le dispositif <strong>de</strong> régulation<strong>de</strong>s IDE libéraux ne s’appliquerait pasdans la zone concernée, sauf si cettecréation ou extension répond à un besoinque l’offre <strong>de</strong> soins existante n’est pas enmesure <strong>de</strong> prendre en charge »Un point du dispositif stipule que : « dansles zones « sur dotées », l’accès auconventionnement ne peut intervenir quesi une infirmière cesse son activitédéfinitivement dans la zone considérée etqu’une autre infirmière <strong>de</strong>man<strong>de</strong> unconventionnement sur la zone considérée,compte tenu <strong>de</strong> ce départ »Ce nouveau dispositif met en lien les<strong>de</strong>ux types d’activité. Ainsi, pour ne pasabon<strong>de</strong>r <strong>de</strong> manière inconsidérée l’offre<strong>de</strong> soins infirmier il est opportun <strong>de</strong>limiter, voire <strong>de</strong> geler la création <strong>de</strong>nouveaux SSIAD. En effet la Martiniqueest déjà une zone très sur dotée en IDElibéraux.De ce fait la création ou l’extension <strong>de</strong>SSIAD ne <strong>de</strong>vrait être envisagée, saufs’ils répon<strong>de</strong>nt à un besoin non satisfaitpar l’offre <strong>de</strong> soins existante. Cependantpour satisfaire le besoin constaté, il seraitopportun qu’une concertation s’engageavec la commission paritaire régionale<strong>de</strong>s infirmiers, afin <strong>de</strong> convenir d’unerégulation démographique partagée.b - Du taux national actueld’équipement qui est <strong>de</strong> 18,5 placespour 1 000 personnes âgées <strong>de</strong> 75 anset plus,c - D’une projection sur 2010 durecensement INSEE <strong>de</strong> la population<strong>de</strong> 1999 par tranche d’âge,d - De la « sur dotation » en IDElibéraux sur le Département,e- Des autorisations actuelles <strong>de</strong>sstructures,f - Des besoins <strong>de</strong>s secteurs redécoupés(voir tableau page suivante),g - De la problématique <strong>de</strong> la prise encharge <strong>de</strong>s personnes handicapées.CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 73 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


2 - LES BESOINS EN PLACE PAR ZONE GERONTOLOGIQUE<strong>Le</strong>s besoins ont été définis selon la procédure décrite précé<strong>de</strong>mment : populationtirée du recensement <strong>de</strong> 1999 et projetée sur 2010, taux d’équipement <strong>de</strong> 18,5personnes âgées <strong>de</strong> 75 ans et plus.TAUX 18,5 (SANS PH)Sud Caraïbe 69 Sud Atlantique 59Personnes Besoin Personnes Besoinâgéesâgées+ <strong>de</strong> 75 ans + <strong>de</strong> 75 ansII - L’Analyse <strong>de</strong>s données et propositionDucos 670 12,38 François 1124 20,79Saint-Esprit 648 11,98 Vauclin 693 12,81Rivière-Salée 599 11,08 Rivière Pilote 934 17,26Trois-Ilets 306 5,67 Marin 541 10,01Anse d’Arlet 293 5,41 Saint Anne 303 5,60Diamant 270 5,00Sainte Luce 431 7,98Besoin 3 217 60 Besoin 3 595 66Place à réduire - 9 Place à créer + 7Place à créer + 59 Place à créer +51Personnes Besoin Personnes Besoinâgéesâgées+ <strong>de</strong> 75 ans + <strong>de</strong> 75 ansGrand Rivière 100 1,85 Prêcheur 231 4,27Macouba 124 2,29 Saint-Pierre 498 9,20Basse-Pointe 381 7,05 Carbet 300 5,55Lorrain 761 14,08 Morne Rouge 480 8,88Ajoupa-Bouillon 146 2,71 Morne Vert 168 3,10Marigot 325 6,01 Fond Saint Denis 95 1,76Case Pilote 173 3,19Bellefontaine 104 2,00Besoin 1 837 34 Besoin 2 049 38Place à créer + 4 Place à créer + 6Centre Agglomération 148 Centre Atlantique 32Personnes Besoin Personnes Besoinâgéesâgées+ <strong>de</strong> 75 ans + <strong>de</strong> 75 ansFort <strong>de</strong> France 7146 132,21 Gros Morne 946 17,51Schoelcher 1361 25,18 Sainte Marie 1419 26,25Lamentin 1 739 32,17 Trinité 791 14,64Saint-Joseph 938 17,34 Robert 1 320 24,42Besoin 11 184 207 Besoin 4 476 83Place à créer + 59 Place à créer + 51SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201374CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


Nous avons constaté que :Pour le Nord Atlantique2 SSIAD couvrent la zone (MontJoly et l’APROQUAVIE)• <strong>Le</strong> secteur a besoin <strong>de</strong> 4 placessupplémentaires• <strong>Le</strong> SSIAD Mont Joly ne prenait pasen charge les patients <strong>de</strong> cette zone.Pour le Centre Agglomération3 SSIAD se répartissent la zone(Croix-Rouge, l’ASAMAD,OMASS)• <strong>Le</strong> secteur a besoin <strong>de</strong> 59 placessupplémentaires.Pour le Sud Caraïbe3 SSIAD se partagent la zone(Sauphanor- ADARPA, ASSCAM,St-Esprit)• <strong>Le</strong> secteur est surdoté <strong>de</strong> 9 places.Il faut par ailleurs noter que <strong>de</strong>scommunes sont couvertes par plusieursSSIAD, comme le montre le tableausuivant :<strong>de</strong> l’éloignement et la difficulté d’accès.Une collaboration entre les SSIADconcernés <strong>de</strong>vra se mettre en place afinqu’ils s’approprient le patient, enfonction <strong>de</strong> son lieu <strong>de</strong> domicile.Ainsi, 9 secteurs SSIAD sont retenus etune redéfinition <strong>de</strong>s autorisationséventuelles est à revoir• Sur la zone <strong>gérontologique</strong> NordAtlantique :1°- Cette zone se confond avec lesecteur du SSIAD en charge <strong>de</strong> ceterritoire, en l’occurrencel’APROQUAVIE (1 zone, 1 secteur, 1SSIAD)2°- <strong>Le</strong> secteur du SSIAD Mont-Joly doitêtre révisé en conséquence et lescommunes couvertes parl’APROQUAVIE sont à soustraire duchamp d’intervention <strong>de</strong> Mont joly ;3°- Compte tenu <strong>de</strong> l’inoccupation <strong>de</strong>splaces pour handicapés <strong>de</strong>l’APROQUAVIE et le besoinRobert Communes du nord F-d-f - Schoelcher Francois Ducos Saint EspritASADEC Mont Joly CROIX ROUGE ASAAD ASAAD ASAADASAAD APROQUAVIE ASAMAD OMASS OMASS ADARPAASSCAM ASSCAMCH ST ESPRIT CH ST ESPRIT3 - Proposition <strong>de</strong> redécoupageCompte tenu <strong>de</strong> notre objectifprincipal à savoir proposer un<strong>schéma</strong> harmonieux comprenant lemoins <strong>de</strong> chevauchements possibles,nous proposons une mise enadéquation en fonction <strong>de</strong> l’existant.Toutefois, trois communes (Robert,Ducos, Rivière-Pilote) relèventchacune <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux secteurs. Il s’agitplus particulièrement d’un partage <strong>de</strong>communes entre <strong>de</strong>ux SSIAD du faitsupplémentaire constaté au niveau <strong>de</strong>splaces pour personnes âgées (+ 7), unetransformation <strong>de</strong>s places existantes pourpersonnes handicapées peut être envisagéeau niveau <strong>de</strong> l’APROQUAVIE.• Sur la zone <strong>gérontologique</strong> NordCaraïbe : (hors Case-Pilote etBellefontaine)1°- Pas <strong>de</strong> changement sur cette zone. Il estcouvert par le SSIAD Mont-Joly et leSSIAD ASAMAD pour les communes casePilote et Bellefontaine (1 zone, 2 secteurs,2 SSIAD)CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 75 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


II - L’Analyse <strong>de</strong>s données et proposition• Sur la zone <strong>gérontologique</strong> CentreAgglomération :1°- Maintien <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux secteurs SSIADsur cette zone :1er Secteur : « Centre Agglomérationet Nord Caraïbe », composé <strong>de</strong> Fort-<strong>de</strong>-France, Schoelcher plus <strong>de</strong>ux communesdu Nord Caraïbe « case Pilote et <strong>de</strong>Bellefontaine ». Deux SSIAD couvrentce secteur Croix-Rouge, et ASAMAD2ème secteur : « Centre agglomération »,comprenant Lamentin et Saint-Joseph.Ce secteur est pris en charge parl’OMASS (2 zones, 3 secteurs, 3 SSIAD)2°- Création d’un SSIAD ou extensionprogressive d’une capacité <strong>de</strong> 54 placespour répondre aux besoins futurs sur lepremier secteur et extension progressived’une capacité <strong>de</strong> 11 places sur le<strong>de</strong>uxième secteur.• Sur la zone <strong>gérontologique</strong> CentreAtlantique :1°- Maintien sur la zone <strong>de</strong>l’intervention <strong>de</strong>s 2 SSIAD actuels(ASADEC et ASAAD)La commune du Robert serapartagée dans les faits en <strong>de</strong>ux zones. Lazone proche <strong>de</strong> Trinité sera prise encharge par l’ASADEC et l’autre parl’ASAAD du François. (1 zone,1 secteur, 2 SSIAD)2°- Création d’un SSIAD ouextension progressive <strong>de</strong> la capacité <strong>de</strong>sSSIAD du secteur pour répondre auxbesoins futurs (+ 39 places)• Sur la zone <strong>gérontologique</strong> SudAtlantique (hors François) :1°- Maintien sur la zone <strong>de</strong>l’intervention <strong>de</strong>s 2 SSIAD actuels engardant leur champ d’intervention(ASAAD et Sauphanor-ADARPA).2°- Intervention du SSIADASSCAM sur la zone, prenant en chargepartiellement la commune <strong>de</strong> Rivière -Pilote.Cette commune sera partagée dans lesfaits en <strong>de</strong>ux zones. La zone proche <strong>de</strong>Sainte Luce sera prise en charge par leSSIAD ASSCAM <strong>de</strong> Sainte Luce etl’autre par le SSIAD Sauphanor-ADARPA (1 zone, 2 secteurs, 3 SSIAD).• Sur la zone <strong>gérontologique</strong> SudCaraïbe :1° - Retrait <strong>de</strong> cette zone duSSIAD OMASS, dont le champd’intervention s’étale sur la commune <strong>de</strong>Ducos, mais qui dans les faitsn’intervient pas sur cette commune.2°- Division <strong>de</strong> la zone en <strong>de</strong>uxsecteurs :. « Sud Caraïbe 1 », intégrant lescommunes <strong>de</strong>s Trois Ilets, <strong>de</strong> RivièreSalée, du Saint Esprit, et <strong>de</strong> Ducos. Cesecteur sera couvert par le SSIAD duSaint-Esprit. Pour Ducos, il s’agit d’unpartage <strong>de</strong> commune avec l’ASAAD,avec la prise en charge <strong>de</strong>s patients setrouvant sur le versant proche du StEsprit.. « Sud Caraïbe 2 » comprenant lescommunes <strong>de</strong>s Anses d’Arlet, duDiamant, <strong>de</strong> Sainte Luce etpartiellement la commune <strong>de</strong> RivièrePilote qui se trouve sur la zone du SudAtlantique (1 zone, 2 secteurs, 3 SSIAD)Maintien du secteur tri-zones s’étalantsur le Centre Atlantique, le SudAtlantique et le Sud Caraïbe :(CASASC) contenant les communes duFrançois, Robert et Ducos (la communedu Saint-Esprit est retirée <strong>de</strong> ce secteur).Il est couvert par le SSIAD ASAAD avecintervention partielle sur Robert etDucos.SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201376CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


3 - REPARTITION DES SSIAD EN MARTINIQUEGRAND-RIVIÈREMACOUBABASSE-POINTELORRAINPRÊCHEURAJOUPA-BOUILLONMARIGOTMORNE-ROUGESAINTE-MARIESAINT-PIERREMORNE-DES-ESSESCARBETMORNE-VERTFOND-ST-DENISGROS-MORNETRINITEVERT-PREBELLEFONTAINESAINT-JOSEPHROBERTCASE-PILOTESCHŒLCHERLAMENTINFRANÇOISFORT-DE-FRANCEDUCOSSAINT-ESPRITVAUCLINTROIS-ILETSRIVIÈRE-SALEERIVIÈRE-PILOTEANSES D'ARLETMARINDIAMANTSAINTE-LUCESAINTE-ANNENord Atlantique - APROQUAVIENord Caraïbes Nord - MONT-JOLYCentre Agglomération et Nord Caraïbe - ASAMAD et Croix RougeCentre Nord Atlantique - ASADECCentre Agglomération - OMASCentre Atlantique - ASADEC / Sud Atlantique SAUPHANOR (ADARPA)Sud Caraïbe 1- St-Esprit/ Secteur Tri zones- ASAADSecteur Tri zones - ASAADSud Caraïbe 1 - SAINT-ESPRITSud Caraïbe 2 - ASSCAMSud Atlantique - SAUPHANOR (ADARPA)Sud Caraïbe 2 - ASSCAM / Sud AtlantiqueCONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 77 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


4 - CARTE DES PROPOSITIONS DE REDÉCOUPAGETAUX 18,5 (SANS PH)II - L’Analyse <strong>de</strong>s données et propositionNord Atlantique 30 Nord Caraïbe 32Personnes Besoin Personnes Besoinâgées + <strong>de</strong>âgées+ 75 ans + <strong>de</strong> 75 ansGrand Rivière 100 1,85 Prêcheur 231 4,27Macouba 124 2,29 Saint-Pierre 498 9,20Basse-Pointe 381 7,05 Carbet 300 5,55Lorrain 761 14,08 Morne Rouge 480 8,88Ajoupa-Bouillon 146 2,71 Morne Vert 168 3,10Marigot 325 6,01 Fond Saint Denis 95 1,76Besoin 1 837 34 Besoin 1 771 33Place à créer + 4 Place à créer + 1Centre Agglomération 109 Centre Atlantique 32et Nord Caraïbes/Personnes Besoin Personnes Besoinâgées + <strong>de</strong>âgées+ 75 ans + <strong>de</strong> 75 ansGros Morne 946 17,51Fort <strong>de</strong> France 7146 132,21 Robert (1/2) 660 12,21Schoelcher 1361 25,18 Sainte Marie 1419 26,25Case Pilote 173 3,19 Trinité 791 14,64Bellefontaine 104 2,00Besoin 8 784 163 Besoin 3 816 71Place à créer +54 Place à créer +39Centre Agglomération 39 Secteur tri zones (CASASC) 20Personnes Besoin Personnes Besoinâgées + <strong>de</strong>âgées+ 75 ans + <strong>de</strong> 75 ansLamentin 1739 32,17 Ducos (1 /2) 335 6,19Saint Joseph 938 17,34 François 1124 20,79Robert (1/2) 660 12,21Besoin 2676 50 Besoin 2 119 39Place à créer + 11 Place à créer + 19SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201378CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


Sud Caraïbe 1 35 Sud Atlantique (hors François) 39Personnes Besoin Personnes Besoinâgées <strong>de</strong>âgées+ 75 ans + <strong>de</strong> 75 ansTrois-Ilets 306 5,67 Marin 541 10,01Rivière-Salée 599 11,08 Rivière Pilote (1/2) 467 8,63Saint-Esprit 648 11,98 Sainte Anne 303 5,60Ducos (1/2) 335 6,19 Vauclin 693 12,81Besoin 1 888 35 Besoin 2 003 37Place à créer 0 Place à créer + 2Sud Caraïbe 2 34Personnes Besoinâgées + <strong>de</strong>+ 75 ansAnse d’Arlet 293 5,41Diamant 270 5,00Sainte Luce 431 7,98Rivière Pilote (1/2) 467 8,63Besoin 1 461 27Place à créer - 7sur le Département le besoin total en place est <strong>de</strong> 123CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 79 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


Conclusion “Schéma SSIAD”La problématique <strong>de</strong> la prise en charge <strong>de</strong>s personnes âgées est une préoccupationlégitime <strong>de</strong>s pouvoirs publics compte tenu du vieillissement actif <strong>de</strong> la population.La volonté <strong>de</strong>s personnes âgées <strong>de</strong> <strong>de</strong>meurer le plus longtemps possible à leurdomicile, incite les autorités à proposer <strong>de</strong>s alternatives à l’hébergement.Dispositif <strong>de</strong> prise en charge <strong>de</strong>s personnes âgées.Conclusion “Schéma SSIAD”Il convient certes, <strong>de</strong> favoriser le développement <strong>de</strong> ce type <strong>de</strong> structures quiconstituent un élément essentiel pour la prise en charge globale, diversifiée et <strong>de</strong>qualité, mais aussi <strong>de</strong> garantir une couverture géographique équilibrée pour répondreau mieux aux aspirations <strong>de</strong> proximité.C’est dans cet optique, qu’à été mis en place le groupe <strong>de</strong> travail multi partenarial,composé <strong>de</strong> représentant administratif et médicaux <strong>de</strong> la DSDS, la CGSS, laDRSM, le CG et les SSIAD.<strong>Le</strong> constat, notamment le chevauchement et le contexte règlementaire, nous ontamené à préconiser un redécoupage <strong>de</strong>s secteurs d’intervention <strong>de</strong>s SSIAD, en faisantressortir, d’une part les communes <strong>de</strong>vant accueillir plusieurs SSIAD (<strong>de</strong>ux aumaximum avec une entente sur la couverture géographique <strong>de</strong> la communeconcernée) et d’autre part les zones insuffisamment prise en charge.Il <strong>de</strong>vient alors nécessaire <strong>de</strong> satisfaire les besoins, par d’éventuelle création ouextension <strong>de</strong> services.Cependant, il n’en <strong>de</strong>meure pas moins vrai que l’avenant n°1 à la conventionnationale <strong>de</strong>s infirmières et infirmiers libéraux <strong>de</strong>stiné à organiser les rapports entreles infirmiers (es) et l’Union Nationale <strong>de</strong>s Caisses d’Assurance Maladie constitueune contrainte s’agissant <strong>de</strong>s zones « sur dotées » en IDE libéraux :« Toute nouvelle installation <strong>de</strong> places <strong>de</strong> SSIAD mettrait en cause le dispositif <strong>de</strong> larégulation prévu dans l’avenant précité ».Pour éviter ou limiter un tel effet, il serait opportun et souhaitable qu’une démarche<strong>de</strong> concertation s’établisse entre les instances représentatives <strong>de</strong>s professionnelslibéraux et les instances décisionnelles, en vue d’aboutir à un consensus visant à unmeilleur maillage géographique et un niveau <strong>de</strong> couverture partagé.Il faut noter en <strong>de</strong>rnier lieu, que les travaux engagés par les groupes <strong>de</strong> réflexion, nes’arrêtent pas à la production <strong>de</strong> ce rapport, mais se poursuivront, notamment sur leplan <strong>de</strong> la convergence tarifaire.SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201380CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


AnnexesPROJECTION 201020% 25% 25% 25% 5%COMMUNES Population 1999 84 à 95 ans Total TOTAL Population 2010 Total TOTAL94 ans et + 75 ans 75 ans60 75 et + 60 75 84 95 et +à 70 ans à 84 ans à 70 ansAjoupa Bouillon 227,00 75,00 39,00 3,00 117,00 1 761,00 272,40 93,75 48,75 3,75 146 1 849,05Anse d'arlets 387,00 171,00 54,00 9,00 234,00 3 463,00 464,40 213,75 67,50 11,25 293 3 636,15Basse Pointe 569,00 215,00 82,00 8,00 305,00 4 184,00 682,80 268,75 102,50 10,00 381 4 393,20Bellefontaine 189,00 64,00 16,00 3,00 83,00 1 521,00 226,80 80,00 20,00 3,75 104 1 597,05Carbet 464,00 166,00 66,00 8,00 240,00 3 315,00 556,80 207,50 82,50 10,00 300 3 480,75Case Pilote 350,00 104,00 29,00 5,00 138,00 4 046,00 420,00 130,00 36,25 6,25 173 4 248,30Diamant 393,00 154,00 58,00 4,00 216,00 3 959,00 471,60 192,50 72,50 5,00 270 4 156,95Ducos 1 387,00 399,00 121,00 15,00 535,00 15 233,00 1 664,40 498,75 151,25 18,75 669 15 994,65Fds Saint Denis 126,00 51,00 24,00 1,00 76,00 945,00 151,20 63,75 30,00 1,25 95 992,25Fort <strong>de</strong> France 10 888,00 4 141,00 1 427,00 149,00 5 717,00 94 152,00 13 065,60 5 176,25 1 783,75 186,25 7146 98 859,60François 2 105,00 640,00 228,00 31,00 899,00 18 533,00 2 526,00 800,00 285,00 38,75 1124 19 459,65Grand Rivière 183,00 60,00 18,00 2,00 80,00 880,00 219,60 75,00 22,50 2,50 100 924,00Gros Morne 1 303,00 525,00 207,00 25,00 757,00 10 633,00 1 563,60 656,25 258,75 31,25 946 11 164,65Lamentin 3 478,00 937,00 399,00 55,00 1 391,00 35 488,00 4 173,60 1 171,25 498,75 68,75 1739 37 262,40Lorrain 1 119,00 464,00 128,00 17,00 609,00 8 234,00 1 342,80 580,00 160,00 21,25 761 8 645,70Macouba 193,00 66,00 26,00 7,00 99,00 1 389,00 231,60 82,50 32,50 8,75 124 1 458,45Marigot 481,00 205,00 53,00 2,00 260,00 3 655,00 577,20 256,25 66,25 2,50 325 3 837,75Marin 841,00 306,00 116,00 11,00 433,00 7 269,00 1 009,20 382,50 145,00 13,75 541 7 632,45Morne Rouge 638,00 274,00 95,00 15,00 384,00 5 392,00 765,60 342,50 118,75 18,75 480 5 661,60Morne Vert 233,00 97,00 32,00 5,00 134,00 1 934,00 279,60 121,25 40,00 6,25 168 2 030,70Prêcheur 238,00 131,00 49,00 5,00 185,00 1 844,00 285,60 163,75 61,25 6,25 231 1 936,20Rivière Pilote 1 478,00 540,00 183,00 24,00 747,00 13 019,00 1 773,60 675,00 228,75 30,00 934 13 669,95Rivière Salée 1 048,00 326,00 135,00 18,00 479,00 12 274,00 1 257,60 407,50 168,75 22,50 599 12 887,70Robert 2 000,00 767,00 259,00 30,00 1 056,00 21 174,00 2 400,00 958,75 323,75 37,50 1320 22 232,70Saint esprit 1 036,00 378,00 123,00 17,00 518,00 8 200,00 1 243,20 472,50 153,75 21,25 648 8 610,00Saint Joseph 1 552,00 545,00 180,00 25,00 750,00 15 759,00 1 862,40 681,25 225,00 31,25 938 16 546,95Saint Pierre 696,00 307,00 82,00 9,00 398,00 4 439,00 835,20 383,75 102,50 11,25 498 4 660,95Sainte Anne 442,00 174,00 63,00 5,00 242,00 4 152,00 530,40 217,50 78,75 6,25 303 4 359,60Sainte Luce 784,00 246,00 88,00 11,00 345,00 7 724,00 940,80 307,50 110,00 13,75 431 8 110,20Sainte Marie 2 384,00 815,00 291,00 29,00 1 135,00 20 087,00 2 860,80 1 018,75 363,75 36,25 1419 21 091,35Schoelcher 2 105,00 768,00 285,00 36,00 1 089,00 20 839,00 2 526,00 960,00 356,25 45,00 1361 21 880,95Trinité 1 355,00 461,00 145,00 27,00 633,00 12 883,00 1 626,00 576,25 181,25 33,75 791 13 527,15Trois Ilets 518,00 178,00 57,00 10,00 245,00 5 150,00 621,60 222,50 71,25 12,50 306 5 407,50Vauclin 1 016,00 406,00 136,00 12,00 554,00 7 795,00 1 219,20 507,50 170,00 15,00 693 8 184,75MARTINIQUE 42 206,00 15 156,00 5 294,00 633,00 21 083,00 381 325,00 50 647,20 18 945,00 6 617,50 791,25 26 354 400 391,25CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 81 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


SITUATION DES IDECommunes Nbre d'IDE Libéraux Nbre d'IDE Libéraux Evolution population Valeur/Densité2006 2007 <strong>de</strong> + <strong>de</strong> 75 ans par rapport à 2007Conclusion “Schéma SSIAD”BASSE POINTE 13 14 1 381 27,21BELLEFONTAINE 0 2 2 104 52,00CASE PILOTE 7 6 -1 173 28,83DUCOS 29 29 0 669 23,07FOND SAINT-DENIS 0 0 0 95 -FORT-DE-FRANCE 166 143 -23 7146 49,97GRAND RIVIERE 1 1 0 100 100,00GROS MORNE 19 18 -1 946 52,56AJOUPA BOUILLON 3 2 -1 146 73,00LE CARBET 6 4 -2 300 75,00LE DIAMANT 10 9 -1 270 30,00LE FRANCOIS 23 21 -2 1124 53,52LE LAMENTIN 42 38 -4 1739 45,76LE LORRAIN 11 11 0 761 69,18LE MARIGOT 4 1 -3 325 325,00LE MARIN 39 10 -29 541 54,10LE MORNE ROUGE 3 7 4 480 68,57LE PRECHEUR 1 2 1 231 115,50LE ROBERT 47 38 -9 1320 34,74LE VAUCLIN 21 20 -1 693 34,65LES ANSES D ARLETS 5 5 0 293 58,60LES TROIS ILETS 10 9 -1 306 34,00MACOUBA 0 0 0 124 -MORNE-VERT 0 0 0 168 -RIVIERE PILOTE 21 18 -3 934 51,89RIVIERE SALEE 24 17 -7 599 35,24SAINT ESPRIT 15 15 0 648 43,20SAINT JOSEPH 14 11 -3 938 85,27SAINT PIERRE 6 10 4 498 49,80SAINTE ANNE 3 3 0 303 101,00SAINTE LUCE 23 22 -1 431 19,59SAINTE MARIE 24 19 -5 1419 74,68SCHOELCHER 18 20 2 1361 68,05TRINITE 23 19 -4 791 41,63TOTAL 631 544 -87 26 357 48,45N. B. : concerne ceux qui ont fait <strong>de</strong>s soins.SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201382CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


GlossaireCG : <strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong>CGSS : Caisse <strong>Général</strong>e <strong>de</strong> Sécurité SocialeCROSMS :Comité Régional d’Organisation Sociale et Médico-SocialeDRESM : Direction Régional <strong>de</strong> l’Echelon du Service MédicalDSDS : Direction <strong>de</strong> la Santé et du Développement SocialeEHPAD : Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées DépendantesHAD : Hospitalisation A DomicileIDE : Infirmier Diplômé d’EtatSSIAD : Service <strong>de</strong> Soins Infirmiers A DomicileUSLD : Unité <strong>de</strong> Soins Longue DuréeAIS : Acte <strong>de</strong> Soins InfirmierAMI : Acte Médico-InfirmierHT : Hébergement TemporaireAJ : Accueil <strong>de</strong> JourCONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 83 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


6 - Annexes6.1 LE RÉSULTAT DE LA CONSULTATION DES USAGERS6.1.1. QUESTIONNAIRES AUPRESDES PERSONNES ÂGÉES VIVANT ÀDOMICILEUne enquête a été menée durant lepremier trimestre 2008 auprès <strong>de</strong>spersonnes âgées vivant à domicile surtout le territoire martiniquais. <strong>Le</strong>s 461réponses donnent un éclairageintéressant sur les conditions <strong>de</strong> vie,mais aussi sur la perception qu’ont nosaînés <strong>de</strong>s dispositifs d’accompagnementou encore <strong>de</strong>s établissements pourpersonnes âgées.Il apparaît que les solidarités familialesrestent fortes : une personne âgée surtrois vit avec ou à proximité <strong>de</strong> sesenfants. De plus, les répondants sontdans leur gran<strong>de</strong> majorité propriétaires<strong>de</strong> leur logement.La plupart <strong>de</strong>s répondants disent utiliser<strong>de</strong>s services à domicile. Ainsi, les troisquarts<strong>de</strong>s répondants ont recours à <strong>de</strong>l’ai<strong>de</strong> ménagère ; la moitié, à <strong>de</strong> latéléalarme ; un répondant sur trois estpris en charge par un service <strong>de</strong> soinsinfirmiers à domicile. 60% <strong>de</strong>spersonnes sont bénéficiaires <strong>de</strong>l’Allocation personnalisée d’autonomie.PART DES RÉPONDANTS AYANT RECOURS À DES SERVICES6 - Annexesai<strong>de</strong> ménagèretélé-alarmeSSIADvisite <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cins à domiciletransportportage <strong>de</strong> repasaucunpetits travaux5%4%2%12%29%36%48%77%SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201384CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


Interrogées sur les services à domicileauxquels elles souhaiteraient recourir, lespersonnes âgées citent en premier lieu lesvisites <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cins à domicile (20% <strong>de</strong>srépondants). Celles-ci couvrentactuellement 30% <strong>de</strong>s personnes <strong>de</strong>srépondants. En second lieu, 18% <strong>de</strong>srépondants se disent intéressées par <strong>de</strong>sservices <strong>de</strong> petits travaux, qui neconcernent aujourd’hui qu’une faiblepart <strong>de</strong>s répondants (2%). Sontmentionnés par 14% <strong>de</strong>s répondants lesservices <strong>de</strong> transport (auxquels 12% ontrecours actuellement). Notons qu’unepersonne âgée sur 10 déclare ne passouhaiter avoir recours à un service àdomicile supplémentaire.<strong>Le</strong>s cas où les personnes n’ont pasrecours à un service à domicile dont ellesauraient pourtant besoin s’expliquent enmajorité par un manque d’information àpropos <strong>de</strong> l’offre existante, ainsi que parun coût trop élevé.<strong>Le</strong>s personnes âgées souhaitentgénéralement être mieux informées surles dispositifs qui sont mis en place àleur attention. On notera par ailleursqu’une faible part <strong>de</strong>s répondants ditconnaître les Centres locauxd’information et <strong>de</strong> coordination ou leréseau <strong>gérontologique</strong> <strong>de</strong> Martinique.<strong>Le</strong>s personnes répondantes expriment unfort taux <strong>de</strong> satisfaction pour les servicesà domicile, en particulier pour lesSSIAD : 93% jugent leur prise en chargebonne ou très bonne. <strong>Le</strong>s associationsd’ai<strong>de</strong> à domicile recueillent pour leurpart 76% d’avis favorable ou trèsfavorable, <strong>de</strong> même que le dispositifAPA.<strong>Le</strong> questionnaire abordait également laquestion <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s accordées pour ai<strong>de</strong>rau maintien au domicile. Il apparaîtqu’un quart <strong>de</strong>s répondants a déjàprocédé à <strong>de</strong>s aménagements dulogement pour atténuer les conséquencesdu vieillissement, essentiellement pourles installations sanitaires. <strong>Le</strong> principalobstacle à la réalisation <strong>de</strong> projetsd’aménagements est d’ordre financier.Par ailleurs, il était <strong>de</strong>mandé auxpersonnes âgées quels seraient, à leuravis, les services qui leur manqueraientpour continuer à vivre à domicile. Pour20% d’entre elles, il s’agit du manqued’associations <strong>de</strong> loisirs dédiées auxpersonnes âgées, et les moyens <strong>de</strong>transports. La plupart <strong>de</strong>s répondantssouhaitent rester à leur domicile le pluslongtemps possible, plutôt que d’intégrerprochainement un autre typed’hébergement (foyer logement, familled’accueil).Un autre volet du questionnaire abordaitla question <strong>de</strong>s établissements pourpersonnes âgées. Au niveau <strong>de</strong> laperception <strong>de</strong> ces établissements, ilressort <strong>de</strong>s réponses obtenues que ceuxcibénéficient d’une image positive tantau niveau <strong>de</strong> l’accueil (66% d’opinionfavorable) qu’au niveau <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>la prise en charge (80%).A l’heure actuelle, seuls 3% <strong>de</strong>srépondants sont inscrits sur listed’attente pour une maison <strong>de</strong> retraite.Un quart <strong>de</strong>s répondants envisaged’entrer un jour en maison <strong>de</strong> retraitedont seulement 12% <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 85 ans.A noter que la part <strong>de</strong>s personnesenvisageant d’aller en maison <strong>de</strong> retraitediminue avec l’âge. L’entrée enétablissement serait à leur sens motivéeessentiellement par <strong>de</strong>s raisons <strong>de</strong> santé(64%), plus que par un désir <strong>de</strong> sécurité(20%) ou <strong>de</strong> peur <strong>de</strong> la solitu<strong>de</strong> (10%).<strong>Le</strong> choix d’établissement serait toutefoisorienté par <strong>de</strong>s critères <strong>de</strong> prix, <strong>de</strong>proximité, et <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong>s soins - leprix étant prépondérant dans le choix dutype d’établissement.En ce qui concerne les mo<strong>de</strong>sd’hébergement alternatif, il apparaîtqu’une personne âgée sur dix connaît lesformules d’accueil temporaire, <strong>de</strong> jour et<strong>de</strong> nuit. Parmi elles, environ une surquatre se dit intéressée.CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 85 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


6.1.2 QUESTIONNAIRES AUPRESDES PERSONNES ÂGÉES VIVANT ENÉTABLISSEMENTUn <strong>de</strong>uxième questionnaire a été adresséaux personnes âgées vivant actuellementdans un établissement d’accueil enMartinique, et a reçu 711 réponses. Enmoyenne, 30% ont pu être renseignéspar la personne elle-même, le reste ayantété instruit par un membre <strong>de</strong> la familleou <strong>de</strong> l’établissement.Au niveau du profil <strong>de</strong> ces personnes, ilapparaît que la quasi-totalité estoriginaire <strong>de</strong> Martinique. Si les hommeset les femmes sont également représentésparmi les répondants, les hommes sontgénéralement plus jeunes : 46% ontmoins <strong>de</strong> 75 ans, contre 33% <strong>de</strong>femmes.Une partie du questionnaire abordait lesmodalités <strong>de</strong> choix <strong>de</strong> l’établissement.Dans 38% <strong>de</strong>s cas, c’est la famille qui aretenu l’établissement. Viennent ensuitela recommandation par <strong>de</strong>s proches, lacompétence <strong>de</strong> l’équipe <strong>de</strong>l’établissement et le confort <strong>de</strong> celui-ci,puis la proximité <strong>de</strong> la famille. S’agissantdu personnel, les critères prioritaires onttrait à la disponibilité et au respect <strong>de</strong>l’intimité par ce-<strong>de</strong>rnier.Il ressort que les <strong>de</strong>ux tiers <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>ntsont visité l’établissement avant leuradmission. Ces visites <strong>de</strong> pré-admissionsont plus fréquentes chez les femmes(56%) que chez les hommes.S’agissant du motif <strong>de</strong> l’entrée enétablissement (voir infra), les répondantsmentionnent principalement un besoin<strong>de</strong> soins, d’ai<strong>de</strong> continue ou d’ai<strong>de</strong>régulière. Seulement une entrée sur dixest liée à l’inadaptation du domicile.MOTIFS DE L’ENTRÉE EN ÉTABLISSEMENTTotal20% 17%2% 9% 5% 6% 7% 13% 9% 12%Plus <strong>de</strong> 80 ans17%18% 8% 8% 7% 8% 15% 8% 11%33%18% 10% 5% 5% 8% 13% 5%71 - 80 ans17% 13% 17% 13% 13% 9% 17%60 - 70 ans6 - AnnexesBesoin <strong>de</strong> soinsBesoin d'une ai<strong>de</strong> continueLogement trop isoléChoix <strong>de</strong> confortDésision prise seuleBesoin d'une ai<strong>de</strong> régulièreDomicile plus adaptéServices d'ai<strong>de</strong> à domicile insuffisantDécision prise avec votre familleDécision prise par la familleSCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201386CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


Une secon<strong>de</strong> partie du questionnaireconcernait les conditions <strong>de</strong> vie au sein<strong>de</strong> l’établissement. <strong>Le</strong>s réponses fontapparaître une appréciation positive <strong>de</strong>sprestations offertes. En effet, près <strong>de</strong> 9rési<strong>de</strong>nts sur 10 se disent satisfaits outrès satisfaits <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> l’hôtellerieet <strong>de</strong>s services proposés parl’établissement. Environ 70% se disentsatisfaits ou très satisfaits <strong>de</strong>l’organisation <strong>de</strong>s repas et <strong>de</strong>l’animation.6.1.3 QUESTIONNAIRES AUPRÈSDES ÉTABLISSEMENTS D’ACCUEILPOUR PERSONNES ÂGÉESEn parallèle à la consultation directe <strong>de</strong>susagers, le <strong>Conseil</strong> général <strong>de</strong> laMartinique a souhaité consulter lesresponsables d’établissement, pour mieuxconnaître le profil <strong>de</strong> leurs résidants et<strong>de</strong> leurs personnels, et leurs attentes visà-visdu <strong>schéma</strong> <strong>gérontologique</strong>. Aussiun questionnaire a-t-il été adressé à tousles établissements martiniquais. Il a reçu17 réponses, se décomposant en 12EHPAD, 3 unités <strong>de</strong> soins <strong>de</strong> longuedurée et 2 logements-foyer. En outre, lesétablissements publics représentent les<strong>de</strong>ux-tiers <strong>de</strong>s répondants. La quasitotalité<strong>de</strong>s EHPAD répondants sonthabilités à l’ai<strong>de</strong> sociale.Au niveau <strong>de</strong> la fréquentation <strong>de</strong>sétablissements (voir infra), on note quela population accueillie connaît uneévolution contrastée en fonction du typed’établissement considéré. Ainsi lesUSLD ont vu le nombre <strong>de</strong> personnesaccueillies diminuer <strong>de</strong> 13%, alors quedans le même temps ce nombreaugmentait <strong>de</strong> 12% en foyer logement etconnaissait une légère augmentation(3%) en EHPAD. Notons par ailleursqu’en moyenne, un établissement surtrois a un taux d’occupation inférieur à90%. <strong>Le</strong>s EHPAD sont la catégoried’établissements dont le tauxd’occupation est le plus élevé.EVOLUTION DU NOMBRE MOYEN DE RÉSIDENTS PAR ETABLISSEMENT70605040302010Tout établissementTout établissementTout établissementTout établissement02003 2004 2005 2006 2007CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 87 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


La plupart <strong>de</strong>s résidants, quel que soit letype d’établissement considéré, vivaientauparavant à leur domicile avant d’entreren établissement. L’arrivée en EHPAD eten USLD a été précédée d’unehospitalisation pour près d’un rési<strong>de</strong>ntsur cinq en moyenne.Notons que la quasi-totalité <strong>de</strong>sétablissements disent avoir refusé <strong>de</strong>sentrées, principalement du fait dumanque <strong>de</strong> places. <strong>Le</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>sd’admissions refusées dans un foyerlogementen raison d’un niveau <strong>de</strong>dépendance trop élevé ne concernentqu’un tiers <strong>de</strong>s refus.Concernant le profil <strong>de</strong>s résidants, et enpremier leur âge (voir infra), lapopulation accueillie en foyer logementest caractérisée par un âge moyen élevé :les plus <strong>de</strong> 85 ans représentent en effetun peu plus <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>s effectifs.Par ailleurs, il apparaît que les 70-84 ansreprésentent la tranche d’âge la plusreprésentée en EHPAD et en USLD.RÉPARTITION DES RÉSIDENTS PAR AGEFoyers LogementsUSLD8% 36% 44% 12%18% 44% 14% 186%EHPAD2% 8%44% 25% 21% 90 ansLa répartition <strong>de</strong>s niveaux <strong>de</strong> GIR partype d’établissement (voir infra) révèleque les foyers-logements continuent <strong>de</strong>prendre en charge <strong>de</strong>s personnes<strong>de</strong>venues très dépendantes, alors que lesEHPAD, quant à eux, accueillent unepart non négligeable <strong>de</strong>s personnes peudépendantes.RÉPARTITION PAR GIR DES RÉSIDENTSEN FOYER LOGEMENTRÉPARTITION PAR GIR DES RÉSIDENTSEN EHPAD11%4%10%2%15%6 - Annexes22%17%31%GIR 1 GIR 2 GIR 3 GIR 4 GIR 5 GIR 615%27%17%32%GIR 1 GIR 2 GIR 3 GIR 4 GIR 5 GIR 6SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201388CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


Concernant le personnel <strong>de</strong>sétablissements, on observe tout d’abordque le nombre d’ETP a régulièrementaugmenté <strong>de</strong>puis 2002 quel que soit letype <strong>de</strong> structure considéré. Cette hausses’explique pour partie par le mouvement<strong>de</strong> conventionnement en EHPAD qui aeu lieu pendant cette même pério<strong>de</strong>.83% <strong>de</strong>s EHPAD répondants emploientun mé<strong>de</strong>cin coordinateur.<strong>Le</strong>s trois-quarts <strong>de</strong>s EHPAD et la moitié<strong>de</strong>s USDL vont connaître <strong>de</strong>s départs àla retraite d’infirmiers qui vont <strong>de</strong>voirêtre remplacés. <strong>Le</strong>s départs d’ai<strong>de</strong>ssoignantsconcernent environ la moitié<strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux types d’établissement.La prise en charge <strong>de</strong>s personnesatteintes <strong>de</strong> la maladie d’Alzheimer etl’accueil <strong>de</strong>s personnes en fin <strong>de</strong> viereprésentent la formation la plusrégulièrement suivie en EHPAD.<strong>Le</strong> questionnaire visait par ailleurs àapporter un éclairage sur l’état <strong>de</strong>slocaux.Il apparaît tout d’abord qu’un tiers <strong>de</strong>sétablissements a fait l’objet d’unerestructuration totale <strong>de</strong> leurs locaux.<strong>Le</strong>s travaux réalisés concernentessentiellement les menuiseriesintérieures, le gros œuvre et la toiture.<strong>Le</strong>s aménagements <strong>de</strong> sécurité effectuésconcernent l’installation <strong>de</strong> mitigeursthermostatiques ainsi que d’appelsmala<strong>de</strong>s. Concernant l’accessibilité <strong>de</strong>slocaux, plus <strong>de</strong> 9 établissements sur10 sont accessibles aux personnes àmobilité réduite.90% <strong>de</strong>s foyers logements n’ont que <strong>de</strong>schambres dont la superficie estsupérieure à 20m 2 . Ainsi, on constatequ’en EHPAD, les chambres à 1 litreprésentent en moyenne 64% du total<strong>de</strong>s chambres. La superficie moyenne <strong>de</strong>schambres à 1 lit est <strong>de</strong> 15,6 m 2 .Ensuite, il s’agissait <strong>de</strong> mieux connaîtreles conditions <strong>de</strong> vie et les prestationsoffertes aux rési<strong>de</strong>nts au sein <strong>de</strong>sétablissements.Au niveau <strong>de</strong> l’environnement <strong>de</strong>sétablissements (voir infra), il ressortqu’ils sont généralement bien intégrésdans l’espace social, étant souventproches <strong>de</strong> commerce ou <strong>de</strong> servicespublics. 76% d’entre eux organisent <strong>de</strong>sdéplacements en ville pour leursrésidants.PARTS DES ÉTABLISSEMENTSayant un espace réservépour recevoir les familles59%ouvert sur l'extérieur (entrée et sortie libre)A proximité <strong>de</strong>s commercesA proximité <strong>de</strong> service publicsDesservis par <strong>de</strong>s transports collectifs94%88%82%71%Organisant <strong>de</strong>s transports <strong>de</strong> villeCONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 89 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


60% <strong>de</strong>s EHPAD autorisent leursrésidants à amener leur propre mobilierlorsqu’ils intègrent l’établissement. Parailleurs, tous les établissements ai<strong>de</strong>ntquotidiennement leurs résidants les plusdépendants à faire leur toilette. Lamajorité <strong>de</strong>s établissements organise uneactivité au moins une fois par jour. <strong>Le</strong>strois-quarts <strong>de</strong>s établissements organisent<strong>de</strong>s déplacements en ville pour leursrési<strong>de</strong>nts.On observe enfin que 30% <strong>de</strong>sétablissements proposent <strong>de</strong>s placesd’accueil temporaire. 12% sont dotésd’une unité Alzheimer.<strong>Le</strong>s questions abordaient ensuite le sujet<strong>de</strong>s relations partenariales. <strong>Le</strong>s réponsesfont ressortir une carence en matièred’intégration <strong>de</strong>s établissements dans leréseau <strong>gérontologique</strong><strong>Le</strong> développement <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>sd’hébergement alternatifs, suivi d’unemeilleure prise en charge <strong>de</strong>s personnesatteintes d’Alzheimer et dépendantesapparaît comme <strong>de</strong>s priorités pour leprochain <strong>schéma</strong>. 47% <strong>de</strong>s répondantsdéclarent avoir <strong>de</strong>s relations uniquementavec d’autres établissements, les autresétablissements n’ayant aucune relationavec les autres acteurs du secteur.Interrogés par une question ouverte lesbesoins que le prochain <strong>schéma</strong> doitprendre en compte, les chefsd’établissement mentionnent en premierlieu la création <strong>de</strong> places d’accueil <strong>de</strong>jour ou temporaire (25% <strong>de</strong>srépondants), puis la prise en charge <strong>de</strong>spersonnes atteintes d’Alzheimer (18%)et <strong>de</strong>s personnes dépendantes (12%).6.1.4 QUESTIONNAIRES AUPRÈSDES FAMILLES D’ACCUEILLa consultation s’est attachée à prendreen compte la parole <strong>de</strong>s accueillantsfamiliaux du département, à travers unquestionnaire qui a été retourné par 27accueillants familiaux sur les 67 quecompte le département. Il donne <strong>de</strong>sindications sur le profil <strong>de</strong>s accueillantset sur celui <strong>de</strong>s personnes accueillies.Métier essentiellement féminin, ilapparaît qu’il se voit confronté à unphénomène <strong>de</strong> vieillissement, dans lamesure où <strong>de</strong>ux professionnels sur troissont âgés <strong>de</strong> 50 ans ou plus (voir infra).RÉPARTITION PAR ÂGE DES ACCUEILLANTS FAMILIAUX10%31%24%6 - Annexes35%31-40 ans 41-50 ans 50-60 ans plus <strong>de</strong> 60 ansSCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201390CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


Ils bénéficient pour la plupart d’unelongue expérience dans le métier (plus<strong>de</strong> 10 ans) et disposent dans une largemajorité d’un agrément pour l’accueil <strong>de</strong>trois personnes.<strong>Le</strong>s personnes accueillies sont, dans leurquasi-totalité, originaire <strong>de</strong> Martinique.<strong>Le</strong> public est constitué <strong>de</strong> près <strong>de</strong> 85%<strong>de</strong> personnes âgées. <strong>Le</strong>ur niveau <strong>de</strong>dépendance est relativement élevé (voirinfra). De plus, on observe que les <strong>de</strong>uxtiers d’entre elles vivaient auparavant àleur domicile ou chez les enfants. Ceconstat positionne les familles d’accueilcomme une alternative intéressante entrele domicile et l’établissementRÉPARTITION DES PERSONNES ACCUEILLIESGIR 69%GIR 59%GIR 4GIR 3GIR 3GFIR 2GIR 19%14%23%36%Concernant les personnes handicapées,45% présentent une déficience motrice ;une même proportion a une déficiencementale. <strong>Le</strong> polyhandicap représente les11% restants.La plupart d’entres elles vivaientauparavant chez leurs parents. Unegran<strong>de</strong> majorité a dû changer <strong>de</strong> cantonpour trouver une place en familled’accueil.6.1.5 QUESTIONNAIRES AUPRÈSDES SSIAD<strong>Le</strong> <strong>Conseil</strong> général a souhaité consulterles six services <strong>de</strong> soins infirmiers àdomicile que compte le département <strong>de</strong>Martinique, afin <strong>de</strong> mieux connaîtreleur public et <strong>de</strong> prendre en compteleurs problématiques.La moitié d’entre eux a répondu auquestionnaire qui leur était adressé. Lacapacité <strong>de</strong>s services va <strong>de</strong> 31 à 52 placesinstallées, soit une moyenne <strong>de</strong> 39places.Concernant leur clientèle, il ressort quecelle-ci est essentiellement féminine (2/3<strong>de</strong> femmes) et âgée (voir infra) : près <strong>de</strong>s<strong>de</strong>ux tiers ont plus <strong>de</strong> 80 ans. <strong>Le</strong> niveau<strong>de</strong> dépendance est très élevé (voir infra) :les GIR 1 et 2 représentent les <strong>de</strong>ux tiers<strong>de</strong>s personnes prises en charge. Parailleurs, un quart <strong>de</strong>s personnes suiviessouffrent <strong>de</strong> dépendance psychique.Notons que plus d’un quart viventseules.CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 91 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


AGE DES PERSONNESPRISES EN CHARGENOMBRE DE BÉNÉFICIAIRESSELON LE GIR25%45%44%20%20% 21% 17%40%35%15%10%5%0%3%18-5960-640%3%11%65-6970-7475-7980-8412%10%85-8990-9495-99100-1044%30%25%20%15%10%5%0%23%18%10%3% 2%GIR 1 GIR 2 GIR 3 GIR 4 GIR 5 GIR 66 - AnnexesAucun <strong>de</strong>s SSIAD interrogés n’amentionné avoir <strong>de</strong> personnes âgées ouhandicapées sur liste d’attente.Au niveau du personnel <strong>de</strong>s SSIAD, lesai<strong>de</strong>s-soignants représentent en moyenneles <strong>de</strong>ux tiers <strong>de</strong>s effectifs (voir infra).Infirmier(es salariésInfirmier(e)s coordonnateurs(trices)Ai<strong>de</strong>s-soignant(e)sNombre <strong>de</strong> postes d’infirmiers ouvertsnon pourvusNombre <strong>de</strong> postes d’ai<strong>de</strong>s-soignants ouvertsnon pourvus2,73 ETP0,93 ETP5,37 ETP0,17 poste1,53 posteS’agissant <strong>de</strong>s actes pratiqués, les soinsrelationnels et éducatifs sontprépondérants (22%), suivis <strong>de</strong>s soins <strong>de</strong>nursing (14%), l’ai<strong>de</strong> à l’alimentation(13%) et <strong>de</strong> la prévention<strong>de</strong>rmatologique (13%).La plupart <strong>de</strong> ces soins ont donc pourobjet <strong>de</strong> compenser la perted’autonomie.6.1.6 QUESTIONNAIRES AUPRÈSDES SERVICES À DOMICILEDernier volet <strong>de</strong> la consultation menéedans le cadre <strong>de</strong> l’élaboration du <strong>schéma</strong>,une enquête a été réalisée auprès <strong>de</strong>sservices à domicile (SAD) dudépartement. Elle apporte <strong>de</strong>senseignements sur le public et lepersonnel <strong>de</strong>s 21 services répondants.<strong>Le</strong>s structures privées représentent 86%<strong>de</strong>s services d’ai<strong>de</strong> à domicilerépondants. <strong>Le</strong> <strong>Conseil</strong> général en est leprincipal financeur : la part <strong>de</strong>s heuresqu’il a financées, en légère augmentationau cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières années, représenteaujourd’hui plus <strong>de</strong> 60%. Au total, lesservices ayant répondu sont intervenusen 2006 auprès <strong>de</strong> près <strong>de</strong> 3 500personnes âgées, pour un volume <strong>de</strong> 668535 heures.<strong>Le</strong> questionnaire portait ensuite sur leseffectifs. Il ressort que les agents <strong>de</strong>catégorie A sont les plus nombreux etreprésentent la moitié <strong>de</strong> l’effectif (voirinfra). Si les bénévoles jouent un rôleessentiel d’encadrement et <strong>de</strong> gestiondans la vie <strong>de</strong>s services d’ai<strong>de</strong>s àdomicile, les trois-quarts <strong>de</strong>s SADrépondants possè<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s agents dédiés àl’encadrement.SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201392CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


RÉPARTITION DES INTERVENANTSÀ DOMICILE PAR CATÉGORIE8%RÉPARTITION PAR GIRDES PERSONNES DE 60 ANS ET PLUS7%18%24%11%12%24%50%29% 17%agents <strong>de</strong> catégorie Aagents <strong>de</strong> catégorie CGIR 1GIR 2 GIR 3agents <strong>de</strong> catégorie Bagents <strong>de</strong> catégorie DGIR 4 GIR 5 GIR 6La disponibilité et la continuité duservice d’ai<strong>de</strong> à domicile (voir infra) estrelativement bonne, la plupart assurantles interventions durant le week-end, lesjours fériés et les vacances, mais avec <strong>de</strong>sréductions du temps d’intervention. Enrevanche, seulement 27% d’entre euxassurent un service <strong>de</strong> nuit.L’intégration dans le réseau pourrait êtreaméliorée : la plupart <strong>de</strong>s répondantsdéclarent ne pas être en lien avec leséquipes médico-sociales ; 75 % <strong>de</strong>s SADdéclarent ne pas participer aux CLIC.Moins <strong>de</strong> la moitié disent être enrelation avec l’hôpital.INTERVENTIONS DES SERVICESÀ DOMICILEintervention<strong>de</strong> nuitinterventionle Week Endinterventionles jours fériésnonouiS’agissant du profil <strong>de</strong>s personnesaccompagnées par les SAD répondants,il apparaît que la tranche la plusreprésentée est celle <strong>de</strong>s 76-85 ans. <strong>Le</strong>splus <strong>de</strong> 85 ans représentent plus d’unquart <strong>de</strong> la population suivie. 53 % ontun niveau <strong>de</strong> dépendance faible (GIR 5ou 6) (voir infra).CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 93 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


6.2 CAHIER DES CHARGES POUR LA CRÉATION D’ÉTABLISSEMENTD’HÉBERGEMENT POUR PERSONNES ÂGÉES DÉPENDANTES (EHPAD)EN MARTINIQUE6 - Annexes1 - LE CADRE LEGALLa loi du 2 janvier 2002 rénovantl’action sociale et médico-socialemodifiée par la loi du 13 août 2004relative aux libertés et responsabilitéslocales donne compétence générale au<strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong> en matière <strong>de</strong>planification et <strong>de</strong> programmationd’équipements et <strong>de</strong> services en faveur<strong>de</strong>s personnes âgées.2 - NATURE DU PROJETElaborer et mener un projet <strong>de</strong> créationd’EHPAD pour une capacité àdéterminer incluant :- <strong>de</strong>s places d’unité Alzheimer ;- <strong>de</strong>s places d’accueil temporaire.<strong>Le</strong>s porteurs pourront retenir l’une oul’autre <strong>de</strong>s options suivantes :- construction neuve ;- réhabilitation d’un équipementexistant.3 - LIEU D’IMPLANTATIONDépartement <strong>de</strong> la Martinique.4 - CONTENU DE LA MISSION• Elaborer un projet qui prend encompte toutes les phases <strong>de</strong> la création<strong>de</strong> l’établissement (foncier,financement, définition du projetd’établissement, construction, gestion) ;• Rechercher et acquérir un terrainconstructible en fonction du plan locald’urbanisme ;• Monter un plan <strong>de</strong> financementprésentant toutes les garantiesnécessaires (caution bancaire, prêts,subventions, financements propres) ;• Mener le projet <strong>de</strong> construction dans lerespect <strong>de</strong>s normes architecturales envigueur ;• Conduire la procédure d’autorisation<strong>de</strong> création et d’habilitation auprès <strong>de</strong>sautorités compétentes ;• Assurer la gestion et le fonctionnement<strong>de</strong> l’établissement.5 - NORMES ARCHITECTURALESLa construction <strong>de</strong> l’établissement <strong>de</strong>vraêtre conforme aux conditionsd’organisation <strong>de</strong>s espaces fixées parl’arrêté du 26 avril 1999 relatif au cahier<strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> la conventionpluriannuelle tripartite <strong>de</strong>sétablissements d’hébergement <strong>de</strong>personnes âgées dépendantes (EHPAD).<strong>Le</strong>s principales recommandations etdirectives du cahier <strong>de</strong>s charges précitéportent sur les éléments suivants :- Implantation par rapport à la situationdu terrain, aux voies <strong>de</strong> circulation et auxréseaux <strong>de</strong> raccor<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s eaux et <strong>de</strong>l’électricité ;- Locaux : organisation générale etdéfinition <strong>de</strong>s différents secteursd’accueil et aires collectives ;- Construction : instructions générales,structures intérieures et extérieures ;ouverture ; équipements sanitaires,thermiques et <strong>de</strong> ventilation.<strong>Le</strong>s principales conditions d’organisation<strong>de</strong>s espaces fixées par l’arrêté du 26 avril1999 précité sont les suivantes :- La qualité <strong>de</strong>s espaces privés etcollectifs : accessibilité, adaptabilité,convivialité, polyvalence, sécurité ethygiène ;- La surface <strong>de</strong>s logements : 18 à 22 m 2pour les logements individuels, 30 à35 m 2 pour les logements <strong>de</strong>2 personnes, la proportion <strong>de</strong> chambresà 2 lits ne doit pas dépasser 5 à 10 % <strong>de</strong>la capacité globale <strong>de</strong> l’établissement.SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201394CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


6 - PERSONNEL<strong>Le</strong> fonctionnement <strong>de</strong> l’EHPAD <strong>de</strong>vraêtre assuré par <strong>de</strong>s personnes qualifiéestitulaires <strong>de</strong>s diplômes requis :<strong>Le</strong> directeur :- Certificat d’aptitu<strong>de</strong> aux fonctions<strong>de</strong> directeur d’établissement social(CAFDES) ou équivalence.<strong>Le</strong>s autres personnels :- Diplôme d’état d’infirmier ;- Diplôme personnel d’ai<strong>de</strong>-soignant(DPAS) ;- Certificat d’aptitu<strong>de</strong> aux fonctionsd’ai<strong>de</strong> médico-psychologique(CAFAMP) ;- BEP, CAP, BTS concernant leschamps médico-sociaux et lesservices (hôtellerie, restauration).7 - COUT DU PROJET<strong>Le</strong> coût du projet à décliner comme suit :- investissement :. la construction. l’équipement- fonctionnement annuel :. hébergement. dépendance. soins9 - PREREQUIS ET PROFIL DESCANDIDATS<strong>Le</strong>s candidats pourront être <strong>de</strong>sinvestisseurs, privés ou institutionnels,collectivités publiques ou établissementspublics, ils <strong>de</strong>vront par ailleurs :- justifier d’une expérience <strong>de</strong> laconduite <strong>de</strong> projet d’investissementstructurel ;- démontrer leur capacité à gérer unétablissement d’hébergement pourpersonnes âgées ;- disposer d’une surface financièresuffisante pour mener à bien leprojet, soit en fonds propres, soitavec le concours <strong>de</strong>s partenairesfinanciers ou institutionnels ouencore par convention avec unopérateur HLM afin d’inscrire leprojet dans les « financementsgroupés <strong>de</strong> l’Etat » (ex LBU) ;- démontrer leur capacité à mobiliserles dispositifs <strong>de</strong> financementsexistants (HLM, Caisse nationale<strong>de</strong> solidarité pour l’autonomie, Etat,CGSS, Caisse <strong>de</strong>s Dépôts etConsignations, défiscalisation).8 - PARTICIPATION DU CONSEILGENERALL’établissement pourra êtreéventuellement habilité par le <strong>Conseil</strong><strong>Général</strong> pour héberger les bénéficiaires<strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> sociale et recevoir encontrepartie les ai<strong>de</strong>s à l’hébergementversées par la collectivité <strong>départemental</strong>epour la prise en charge <strong>de</strong> cespensionnaires.CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 95 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


7 - Composition <strong>de</strong>s groupes<strong>de</strong> travail thématiques7 - Composition <strong>de</strong>s groupes <strong>de</strong> travail thématiquesGroupe 1 : Structurer le dispositif du maintien à domicile• Association <strong>de</strong>s familles d’accueil agréées pour personnes âgées ou handicapées <strong>de</strong>la Martinique ;• Association <strong>départemental</strong>e d’ai<strong>de</strong> aux retraités et personnes âgées (ADARPA) ;• Association <strong>gérontologique</strong> et d’ai<strong>de</strong>s aux familles (AGAF) ;• Age d’or services Antilles ;• Association martiniquaise pour l’insertion et la promotion <strong>de</strong> l’Age d’Or (AMDOR) ;• Antel Présence ;• ASAMAD ;• Association d’ai<strong>de</strong> à domicile ;• Association ai<strong>de</strong> plus• Association alliance• Association <strong>de</strong>s clubs <strong>de</strong>s aînés• Association Entrai<strong>de</strong> Montjoly (SSIAD) ;• Collectif antillais <strong>de</strong>s institutions <strong>de</strong> services,• CARIBIS ;• Centre Communal d’Action Sociale <strong>de</strong> Fort-<strong>de</strong>-France ;• Centre Communal d’Action Sociale du Gros- Morne ;• Caisse <strong>Général</strong>e <strong>de</strong> Sécurité Sociale ;• Centre hospitalier <strong>de</strong> Colson ;• Centre hospitalier Saint-Esprit ;• Centre local d’information et <strong>de</strong> coordination espace seniors <strong>de</strong> Fort <strong>de</strong> France ;• Centre Local d’Information et <strong>de</strong> Coordination Nord-Atlantique ;• <strong>Conseil</strong> général ;• C’SIEL ;• Elodrey services ;• L’Ile aux services ;• Noradom services ;• Réseau <strong>gérontologique</strong> ;• Rési<strong>de</strong>nce le Beauséjour ;• Yole Gran Moun.SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201396CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


Groupe 2 : Quelle politique d’offre en établissement ?• Association <strong>de</strong>s familles d’accueil agréées pour personnes âgées ou handicapées <strong>de</strong>la Martinique ;• Association <strong>départemental</strong>e d’ai<strong>de</strong> aux retraités et personnes âgées (ADARPA) ;• Association martiniquaise pour l’insertion et la promotion <strong>de</strong> l’Age d’Or (AMDOR) ;• Antel Présence ;• Agence régionale d’hospitalisation (ARH)• Association d’ai<strong>de</strong> à domicile ;• Association alliance• Association <strong>de</strong>s clubs <strong>de</strong>s aînés• Association Entrai<strong>de</strong> Montjoly (SSIAD) ;• Association les Gliricidias• Association les Orchidées ;• CARIBIS ;• Centre Communal d’Action Sociale <strong>de</strong> Fort-<strong>de</strong>-France ;• Centre Communal d’Action Sociale du Gros- Morne ;• Centre Emma Ventura ;• Centre hospitalier <strong>de</strong> Colson ;• Centre hospitalier Saint-Esprit ;• Centre local d’information et <strong>de</strong> coordination - espace seniors - <strong>de</strong> Fort <strong>de</strong> France ;• Centre Local d’Information et <strong>de</strong> Coordination Nord-Atlantique ;• <strong>Conseil</strong> général ;• C’SIEL ;• EHPAD Logis Saint Jean ;• EHPAD Prêcheur ;• Office <strong>de</strong>s missions d’actions sociales (OMASS) ;• SMHLM ;• USLD Lamentin.Groupe N°3 : Prendre en charge la maladie d’Alzheimer et lespathologies apparentées• Association <strong>départemental</strong>e d’ai<strong>de</strong> aux retraités et personnes âgées (ADARPA) ;• Association <strong>gérontologique</strong> et d’ai<strong>de</strong>s aux familles (AGAF) ;• Age d’or services Antilles ;• Association martiniquaise pour l’insertion et la promotion <strong>de</strong> l’Age d’Or (AMDOR) ;• Antel Présence ;• Association Mamy Sitting ;• Centre Communal d’Action Sociale <strong>de</strong> Fort-<strong>de</strong>-France ;CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 97 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


7 - Composition <strong>de</strong>s groupes <strong>de</strong> travail thématiques• Centre Communal d’Action Sociale du Gros- Morne ;• Centre Emma Ventura ;• Centre hospitalier <strong>de</strong> Colson ;• Centre hospitalier Saint-Esprit ;• Centre local d’information et <strong>de</strong> coordination - espace seniors <strong>de</strong> Fort <strong>de</strong> France ;• Centre Local d’Information et <strong>de</strong> Coordination Nord- Atlantique ;• <strong>Conseil</strong> général ;• Direction <strong>de</strong> la Santé et du Développement Social (DSDS),• EHPAD Prêcheur ;• Noradom services ;• Réseau <strong>gérontologique</strong> ;• Rési<strong>de</strong>nce le Beauséjour ;• Société Martiniquaise <strong>de</strong> Gérontologie et Gériatrie (SMGG) ;• Yole Gran Moun.Groupe 4 : Développer l’information et la coordination :• Association <strong>départemental</strong>e d’ai<strong>de</strong> aux retraités et personnes âgées (ADARPA) ;• Association martiniquaise pour l’insertion et la promotion <strong>de</strong> l’Age d’Or (AMDOR) ;• Antel Présence ;• Association d’ai<strong>de</strong> à domicile ;• Association Alzheimer Martinique ;• Association <strong>de</strong>s clubs <strong>de</strong>s aînés <strong>de</strong> Fort <strong>de</strong> France ;• Collectif antillais <strong>de</strong>s institutions <strong>de</strong> services ;• Centre Communal d’Action Sociale <strong>de</strong> Fort-<strong>de</strong>-France ;• Centre hospitalier <strong>de</strong> Colson ;• Centre hospitalier Saint-Esprit ;• Centre local d’information et <strong>de</strong> coordination - espace seniors - <strong>de</strong> Fort <strong>de</strong> France ;• Centre Local d’Information et <strong>de</strong> Coordination Nord- Atlantique ;• <strong>Conseil</strong> général ;• C’SIEL ;• Elodrey services ;• Rési<strong>de</strong>nce le Beauséjour ;• Société Martiniquaise <strong>de</strong> Gérontologie et Gériatrie (SMGG).SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-201398CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE


8 - Glossaire <strong>de</strong>s sigles utilisés8 - Glossaire <strong>de</strong>s sigles utilisésAPA Allocation personnalisée d’autonomieAMDOR Association martiniquaise pour l’insertion et la promotion <strong>de</strong> l’âge d’orANAH Agence nationale pour l'amélioration <strong>de</strong> l'habitatCCAS Centre communal d’action socialeCDC Caisse <strong>de</strong>s dépôts et <strong>de</strong>s consignationsCGSS Caisse générale <strong>de</strong> sécurité socialeCH Centre hospitalierCICAT Centre d'information et <strong>de</strong> conseil sur les ai<strong>de</strong>s techniquesCLIC Centre local d’information et <strong>de</strong> coordinationCMP Centre médico-psychologiqueCNSA Caisse nationale <strong>de</strong> solidarité pour l'autonomieCREAI Centre régional pour l'enfance et l'adolescence inadaptéesCTNERHI Centre technique national d’étu<strong>de</strong>s et <strong>de</strong> recherches sur les handicaps etles inadaptationsDEAVS Diplôme d’état d’auxiliaire <strong>de</strong> vie socialeDDE Direction <strong>départemental</strong>e <strong>de</strong> l'équipementDDTEFP Direction <strong>départemental</strong>e du travail, <strong>de</strong> l'emploi et <strong>de</strong> la formationprofessionnelleDSDS Direction <strong>de</strong> la santé et du développement socialEHPAD Etablissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantesFL Foyers-logementsGCSMS Groupement <strong>de</strong> coopération sociale et médico-socialeGIR Groupe Iso-ressourcesGMP Gir Moyen PondéréHID Enquête handicap invalidité dépendanceMDPH Maison <strong>départemental</strong>e <strong>de</strong>s personnes handicapéesMIITHAN Martinique Innovation pour l’insertion <strong>de</strong>s travailleurs handicapésMSA Mutualité sociale agricolePCH Prestation <strong>de</strong> compensation du handicapPRSP Plan régional <strong>de</strong> santé publiqueSAD Service d'ai<strong>de</strong> à domicileSSAD Service d’ai<strong>de</strong> et d’accompagnement à domicileSIVAD Service inter-associatif pour une vie autonome à domicileSSIAD Services <strong>de</strong> soins infirmiers à domicileURASS Union régionale <strong>de</strong>s associations du secteur socialURML Union régionale <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins libérauxUSLD Unité <strong>de</strong> soins <strong>de</strong> longue duréeCONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE 99 SCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013


9 - REMERCIEMENTS<strong>Le</strong> présent document a été réalisé par le <strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong>- Direction générale adjointe chargée<strong>de</strong>s affaires sanitaires et sociales et du logement social - Direction <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> aux personnes âgéeset aux personnes handicapées, avec l’assistance technique du cabinet <strong>de</strong> consultants ENEISCONSEIL.Je remercie chacun <strong>de</strong>s intervenants pour leur participation active aux travaux <strong>de</strong> réactualisationdu <strong>schéma</strong>, dans un esprit d’ouverture et <strong>de</strong> dialogue. L’implication et la collaboration dont ilsont fait preuve, ont permis <strong>de</strong> retenir dans une concertation approfondie, les moyens <strong>de</strong> mise enœuvre <strong>de</strong> la politique <strong>départemental</strong>e en faveur <strong>de</strong>s personnes âgées pour les cinq années à venir.REPRESENTANTS DES ORGANISMES ET INSTITUTIONS :• A.R.H. (Agence Régionale <strong>de</strong> l’Hospitalisation),• C.A.F. (Caisse d’Allocation Familiale),• C.A.U.E. (<strong>Conseil</strong> Architecture Urbanisme et Environnement),• C.G.S.S. (Caisse <strong>Général</strong>e <strong>de</strong> Sécurité Sociale),• C.H.R.S. <strong>de</strong> Colson.• C.H.U. <strong>de</strong> Fort <strong>de</strong> France,• C.L.I.C. (Centre Local d’information et <strong>de</strong> Coordination),• C.G (<strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong> <strong>de</strong> la Martinique),• D.S.D.S. (Direction <strong>de</strong> la Santé et du Développement Social),• I.N.S.E.E.,• O.S.M. (Observatoire <strong>de</strong> la Santé <strong>de</strong> Martinique),• S.E.M.A.F.F. (Société d’Economie Mixte d’Aménagement <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> F <strong>de</strong> F),• S.I.M.A.R.,• S.M.H.L.M. (Société Martiniquaise d’HLM),• Société O.Z.A.N.A.M.,• U.D.C.C.A.S (Union Départementale <strong>de</strong>s Centres Communaux d’Action Sociale),9 - REMERCIEMENTSREPRESENTANTS DU MONDE ASSOCIATIF :• A.D.A.R.P.A. (Association Départementale d’Ai<strong>de</strong> aux retraités et Personnes Agées),• A.F.A.A.P.A.H.M (association <strong>de</strong>s familles d’accueil agréées pour personnes âgées ouhandicapées <strong>de</strong> la Martinique).• A.M.D.O.R. (Association Martiniquaise par la promotion et l’insertion <strong>de</strong> l’âge d’Or),• Associations <strong>de</strong>s Clubs du 3ème âge,• F.M.A.C. (Fédération Martiniquaise <strong>de</strong>s Associations et Clubs du 3ème âge),• S.M.2.G. (Société Médicale <strong>de</strong> Gérontologique et <strong>de</strong> gériatrie),REPRESENTANTS DES ETABLISSEMENTS ET SERVICES POUR PERSONNES AGEES :• C.C.A.S. <strong>de</strong> Fort <strong>de</strong> France,• C.H.U. <strong>de</strong> Fort <strong>de</strong> France• E.H.P.A.D. et Foyers logement• O.M.A.S.S. (Office <strong>de</strong>s Missions d’Actions Sociales et <strong>de</strong> Santé)• Réseau <strong>gérontologique</strong>• S.N.I.L. (Infirmiers Libéraux),• S.S.I.A.D. (Services <strong>de</strong>s soins infirmiers à domicile)• Services à la personne• Services d’ai<strong>de</strong> ménagèreSCHÉMA GÉRONTOLOGIQUE DÉPARTEMENTAL 2009-2013100CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE

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