Le Gouessant - Eau et rivières de Bretagne
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Qu’en est-il du <strong>Gouessant</strong> ?TYPE D’EAU PREVISION PRECISIONS<strong>Le</strong> <strong>Gouessant</strong> <strong>de</strong>puisTrebry jusqu’àLamballeBon état 2021<strong>Le</strong> <strong>Gouessant</strong> <strong>de</strong>puisLamballe jusqu’àl’estuaire<strong>Eau</strong>x souterrainesBaie <strong>de</strong> Saint-Brieuc<strong>Eau</strong>x côtières Fond<strong>de</strong> Baie <strong>de</strong> St-Brieuc<strong>Eau</strong>x côtières Large<strong>de</strong> St-BrieucBon état 2021Bon état 2021Bon état 2027Bon état 2015PRINCIPALES MESURES CLEFS proposées sur le bassinPollutions <strong>de</strong>s collectivités <strong>et</strong> <strong>de</strong>s industriels (macro polluantsdont phosphore <strong>et</strong> nitrates, micropolluants dont pestici<strong>de</strong>s)• Améliorer le traitement <strong>de</strong>s rej<strong>et</strong>s collectifs <strong>de</strong>sagglomérations <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 2000 habitants.• Localement (en fonction d’enjeux spécifiques) : améliorer l<strong>et</strong>ransfert <strong>de</strong>s eaux usées par temps <strong>de</strong> pluie.Pollutions d’origine agricole (phosphore, nitrates, pestici<strong>de</strong>s)• Faire évoluer les systèmes <strong>de</strong> production (agriculture bio,systèmes fourragers économes en intrants, …)• Améliorer les pratiques agricoles <strong>de</strong> fertilisation.• Réorganiser le parcellaire d’exploitation pour optimiser lespratiques.• Localement (en fonction d’enjeux spécifiques) : m<strong>et</strong>tre lespiscicultures en circuit fermé, implanter <strong>de</strong>s culturesintermédiaire en pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> risque, équiper les exploitationscontre les pollutions ponctuelles par les pestici<strong>de</strong>s, réduire la<strong>Le</strong> <strong>Gouessant</strong> – Source : Br<strong>et</strong>agne Environnement, DIRENpression organique, améliorer l’animation à l’échelle dubassin versant, …• M<strong>et</strong>tre en œuvre les mesures relatives au contentieux eaux brutes (bassin du <strong>Gouessant</strong>) prévues dans le SDAGE :notamment l’équilibre <strong>de</strong> la fertilisation dans les plans d’épandage.• Programme <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong>s nitrates d’au moins 30% par le SAGE Léon Trégor (faça<strong>de</strong> littorale suj<strong>et</strong>te à eutrophisation).Zones humi<strong>de</strong>s• Localement (en fonction d’enjeux spécifiques) : gérer, entr<strong>et</strong>enir <strong>et</strong> restaurer les zones humi<strong>de</strong>s.L’avis d’<strong>Eau</strong> <strong>et</strong> Rivières <strong>de</strong> Br<strong>et</strong>agneReporté pour cause <strong>de</strong> faisabilité technique, à cause <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong>restauration <strong>de</strong> la morphologie 1 . Actions supplémentaires pour lutter contre lesnitrates <strong>et</strong> les pestici<strong>de</strong>s.Reporté pour cause <strong>de</strong> faisabilité technique. Actions supplémentaires pourrestaurer la morphologie, contre les nitrates <strong>et</strong> les pestici<strong>de</strong>s, mais aussi contreles macropolluants 2 <strong>et</strong> le phosphore.Reporté à cause <strong>de</strong>s conditions naturelles, le temps <strong>de</strong> réponse du milieu auxactions étant long. Actions supplémentaires pour lutter contre les nitrates <strong>et</strong> lespestici<strong>de</strong>s.Reporté pour à cause <strong>de</strong>s conditions naturelles <strong>et</strong> <strong>de</strong> la faisabilité technique.Actions à mener contre les nitrates (prolifération d’algues) <strong>et</strong> lesmicropolluants 3 . L’objectif visé est une concentration moyenne printanière <strong>de</strong>15 mg/l dans la baie. L’écart est donc très important <strong>et</strong> le temps <strong>de</strong> réponse dumilieu aux actions est long.Pas d’actions supplémentaires à mener.On se contente <strong>de</strong> payer <strong>de</strong>s traitements <strong>de</strong> dépollution <strong>de</strong> l’eau, plutôt que <strong>de</strong> diminuer les pressions en réduisant lespollutions à la source. Des contentieux en perspective …L’association défend les mesures suivantes.Il faut réduire les polluants à la source : réduire les pestici<strong>de</strong>s <strong>de</strong> 50 % d’ici 2015 ; supprimer les détergents.phosphatés avant 2010 ; appliquer le principe <strong>de</strong> fertilisation équilibrée dans les plans d’épandage, sans délai <strong>et</strong> partout.<strong>Le</strong>s contrôles annuels doivent concerner au moins 10 % <strong>de</strong>s exploitations.Il faut <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> réduction (nitrates, pestici<strong>de</strong>s, …) datés <strong>et</strong> chiffrés dans tous les « SAGE ».Il faut <strong>de</strong>s mesures préventives plutôt que curatives : développer l’agriculture durable (agriculture bio, systèmes à basniveau d’intrants…) ; protéger <strong>et</strong> reconstituer la trame bocagère ; protéger <strong>et</strong> reconquérir les zones humi<strong>de</strong>s ; viser laremise en service progressive <strong>de</strong>s captages abandonnés.Il faut appliquer le principe pollueur payeur.La protection <strong>de</strong>s poissons migrateurs passe par l’intégrité <strong>de</strong>s p<strong>et</strong>its cours d’eau, <strong>et</strong> la qualité <strong>de</strong> l’eau.<strong>Le</strong>s mesures d’économie d’eau doivent être systématisées.1 Morphologie : profil du cours d’eau, modifications physiques liées aux aménagements (endiguement, recalibrage, écluses, …).2 Macro polluants : matière en suspension, matière organique, nutriments ; phosphore <strong>et</strong> nitrates étant présentés séparément.3 Micropolluants : métaux lourds, hydrocarbures, virus, bactéries.