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107 Mag' n°57

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345ÉVÉNEMENTNOUVELLESPERSPECTIVESPOUR LE CDS MANOSQUEAvec la Mutuelle d’ActionSociale 04-05ACTURencontres nationalesCcas de bowlingBOULES, QUILLES ETBEAU JEUACTUCHSCT : structure majeurepour la protectiondes salariés et leursconditions de travail !SOMMAIREEn période de criseéconomique et sociale, rienn’est plus dommageableque de céder à la tentationdu repli sur soi. Ou encorede renoncer à participer aumouvement de force collectivequi permet d’exprimer hautet fort des exigences… seulmoyen de pouvoir obtenir desavancées.éditoC’est pourquoi dans le contexte actuel, il nous faut relever la tête, faire entendrenotre voix. Notamment pour que le changement fortement souhaité par le payset promis par le nouveau Président soit réalisé.© Eric RAZ68DOSSIER1972 / 201240 e anniversaire d’IFOREPLA FORMATION TOUT AULONG DE LA VIEZOOMPassion NatureLES TOUT-PETITSEN “COLO”etcahier détachabled’activités-loisirsAinsi le 14 novembre, l’Europe des salariés a pris la parole pour faireentendre un puissant refus des politiques d’austérité antisociales.D’autres actions et marches communes convergentes sont à venir, pours’opposer au diktat des marchés et des logiques financières inhumaines.À nous d’y prendre place, en acteurs et animateurs citoyens.Dans notre pays, tandis que le Sénat a repoussé – à juste titre, parcequ’injuste socialement – le projet de loi sur les tarifs progressifs de l’énergie,le gouvernement peut être tenté de faire passer « en force » ce projet àl’Assemblée nationale…il est bon de souligner que la lutte contre la précaritéénergétique mérite une concertation de qualité, notamment avecles associations de consommateurs et les organisations syndicales. Comme il estbon de rappeler que l’ouverture à la concurrence devait faire automatiquementbaisser les prix, alors que l’on peut lire aujourd’hui dans l’attendu de ce projet,qu’il faut « accompagner la hausse inéluctable des tarifs de l’énergie ».Forte raison également de mettre en avant nos valeurs historiques, derevendiquer le retour à la péréquation tarifaire, fondement même de la notionde service public, qui garantit l’accès égal à tous et d’avoir le courage et l’audacede revenir à un pôle public de l’énergie pour lutter contre la dérèglementationdu secteur de l’énergie qui conduit à une hausse généralisée des prix.DeuilFrancine ROUBY nous a quittésC’est avec peine et émotion que nous avonsappris le décès de notre collègue FrancineRouby, l’été dernier à l’âge de 92 ans.Militante active, Francine a participé à lamise en place du Ccos, la mise en œuvreet le développement de la Cmcas Marseille.Après avoir siégé au Conseil d’administration,participé à différentes commissions,Francine fut en fin de carrière secrétaire duprésident Grimaud.Son engagement syndical au sein de laCGT l’a conduite, tout au long de sa carrière,à défendre avec ardeur le statut national dupersonnel, les activités sociales, et d’êtrede toutes les luttes pour la préservation deces importantes conquêtes sociales.Nous garderons fidèlement mémoire deson parcours exemplaire.<strong>107</strong> MAG • JOURNAL D’INFORMATION ET DE COMMUNICATIONEDITE PAR CMCAS MARSEILLE DES IEG23, avenue de Corinthe - 13291 Marseille cedex 6tél. 04 91 17 54 54 - fax : 04 91 17 54 59DIRECTEUR DE LA PUBLICATION / Jean-Louis ALLOREDACTION, REPORTAGES, PILOTAGE / EXPOCOM “CI” Marseille,Eliane Beltran, Gerhard JacquetPHOTOS / Eric RAZ / DRCONCEPTION, REALISATION / Groupe ESPRIT LIBREILLUSTRATIONS / Philippe GU IRAUDPHOTOGRAVURE, IMPRESSION / CCI MarseilleDIFFUSION / Esprimail - La CiotatTirage : 11 300 exemplaires.Dépôt légal février 2012 ISSN 1625-547 X10-31-2255Certifié PEFCpefc-france.orgDans les IEG, les négociations portant sur les activités sociales ont reprisle 11 octobre entre les employeurs de la Branche et les fédérations syndicales.Le document de travail, remis par les employeurs, ne se démarque pas ducadrage imposé par l’ancien gouvernement Sarkozy. Les rencontres bilatéralesdevront aboutir à un relevé de conclusions qui sera remis à la CommissionParitaire du 20 décembre 2012. C’est l’avenir même de nos activités socialesqui, au pas de course, est mis en péril.Les premières propositions du patronat de l’énergie poussent les agents eninactivité de service vers la sortie. Il occulte les économies déjà largementréalisées avec les créations de la CNIEG, de la CAMIEG, de la MUTIEG, sanscompter la baisse du pouvoir d’achat. La pseudo volonté de « moderniser » lesActivités Sociales ne cache que la volonté de « pomper » encore de l’argent surle dos des agents et leur famille. Les Slv proposent d’organiser des assembléesgénérales extraordinaires pour informer, échanger et décider avec vous.Un rendez-vous à ne pas manquer.Enfin, alors que pour l’utilisation de l’excédent CAMIEG de 330 M€ la négociationavec les employeurs et les pouvoirs publics laissait entendre la faisabilité :• d’obtenir les principes qui renforcent la solidarité entre actifs et inactifs,• d’améliorer les prestations servies pour tous à hauteur de 20 M€ à minima,• de définir une baisse de cotisations(À ce jour, le premier point pourrait ne plus être pris en compte par les pouvoirspublics.)Pourquoi ne pas s’inviter à ces discussions et répondre aux sollicitations desorganisations syndicales pour organiser, dans l’unité, la défense de nos droitset de notre salaire différé ?Jean-Louis ALLOPrésident de la Cmcas Marseille


évÉnementNOUVELLES PERSPECTIVESPOUR LE CDS MANOSQUEAvec la Mutuelle d’Action Sociale 04-05En 2005 – par convention – la Ccas a confié la gestion de cet équipement de santé au Grand Conseilde la Mutualité. Aujourd’hui, en difficulté, celui-ci ne peut poursuivre cet accord. Un autre partenariata été recherché. Avec la Mutuelle d’Action Sociale 04-05, de nouvelles perspectives sont possiblespour continuer de répondre aux besoins de santé des agents des IEG, de leur famille, et des autresassurés sociaux de ce territoire.Historiquement, les organismessociaux des IEG ont réalisé desCDS pour contribuer à la préservationde la santé des agents enleur apportant des équipements desoins à proximité des sites de travail.Celui de Manosque, créé en 1962 parla Cmcas Marseille d’alors, puis géréde façon centralisée par la Ccas, arépondu à ces objectifs sur un largesecteur géographique où les personnelsdes IEG étaient nombreux.Mais au fil du temps, les transformationssuccessives des IEG ; la dispersiondes sites de travail et leuréloignement des lieux d’habitation despersonnels, ont fait perdre – en partie –au CDS, l’important avantage de saproximité.La fréquentation des bénéficiaires(ouvrants et ayants droit) des activitéssociales n’a cessé de baisser, jusqu’àun seuil devenu critique.[ Évolutiondes pratiques sanitaires ]Dans le même temps, les pratiquessanitaires des populations ont évolué,faisant émerger des attentes nouvelles…difficiles à satisfaire par laCcas, compte tenu de leurs diversités,spécificités et des moyens financierstrès importants à engager pour y faireface, sans pour autant avoir l’assuranceque la fréquentation des agentset leur famille suivrait.De façon récurrente, un déficit de gestionconséquent est apparu, régulièrementcomblé par l’apport du fonds du1%, amputant celui-ci pour la mise enœuvre d’activités sociales destinéesau plus grand nombre. La problématiquese posant alors également auplan juridique puisque le fonds du 1%ne doit retourner qu’aux salariés desIEG.En 2005, par convention de délégationde direction, la Ccas a confiéla gestion du CDS au Grand Conseilde la Mutualité. Investissementsconséquents de la Ccas en travaux,matériels et équipements techniques,une forte implication de l’ensembledes personnels, une gestion efficacesoutenue par un Comité de pilotageauquel participait le CGM, la Ccas etsa direction régionale, ainsi que desactions de prévention conduites enpartenariat avec la Cmcas Marseilleont permis de réduire les déficits, depérenniser et assurer le développementde l’équipement, de maintenirune offre de soins de qualité.[ Une solution alternative ]Toutefois, cet élan, qui ne demandequ’à être poursuivi, ne peut plus sefaire sous la conduite du GCM mis enredressement judiciaire et sommé dedevoir cesser l’accord qu’il a passéavec la Ccas pour la gestion du CDSde Manosque.Pour trouver une solution alternativeau désengagement forcé du GCM, larecherche d’un nouveau partenairepartageant les valeurs sociales ethumanistes de la Ccas s’est imposée.Sous l’impulsion de la Fédérationdes Mutuelles de France, la Mutuelled’Action Sociale 04-05 (MAS) s’estpositionnée pour reprendre la gestionet les activités du CDS Manosque.Les conditions et contenus de cepartenariat ont fait l’objet d’informations,échanges et concertations avecles personnels du CDS et notammentavec les représentants des IRP.Les objectifs et le déroulement dece transfert de gestion ont fait l’objetd’une convention signée le 1eroctobre dernier entre la MAS 04-05et la Ccas.Un comité de pilotage est mis enplace. Il suivra et validera les optionsproposées par la Direction du site,avec l’accord de la Ccas.Pour les agents des IEG et leurfamille, le CDS de Manosque va continuerd’être un outil efficace pourl’entretien et la préservation de leursanté. Avec le maintien de la solidaritéentre générations, entre actifs etinactifs, une forte valeur partagée quifonde ce nouveau partenariat entreles organismes sociaux des IEG et laMAS 04-05.© Eric RAZen savoir plusLa Mutuelle d’Action Sociale 04-05Issue d’un rapprochement desentités gérant des services de soinset d’accompagnement mutualistessur les Alpes-de-Haute-Provenceet les Hautes-Alpes, cette mutuelles’étend de Briançon à Manosque.Forte d’une centaine de salariés,avec 4 centres de santé dentaire ;5 centres d’optique et un centred’audioprothèse, elle est le réseaude soins le plus important des Alpesdu Sud.De nombreuses actions deprévention complètent son offre quia pour but de proposer des soinsaccessibles à tous les assurés : unreste à charge maîtrisé en optiqueet les tarifs les plus bas du marchéen dentaire et audioprothèse.Le Comité de pilotage estconstitué de :- 2 représentants MAS- 2 représentants Mutuellesde France 04-05- 1 élu national Ccas- 2 élus Cmcas (Gap et Marseille)- 3 cadres Ccas (National etTerritoire)- La Direction du CDS- 2 représentants IRP<strong>107</strong> mag’ N° 57 # novembre - décembre 2012 / P.3


ACTURencontres nationales Ccas de bowlingBOULES, QUILLES ET BEAU JEULes 7 e rencontres nationales Ccas de bowling se sont déroulées le 27, 28 et 29 septembredernier à Martigues. Un bel exemple de proximité grâce au concours de la Cmcas Marseille,de la Slv du Pays de l’Étang de Berre et de l’implication d’agents passionnés.Normal que l’on parle de compétitiondans une finale sportive.D’ailleurs, ce n’est pas un grosmot, lorsqu’il est assorti de fair-playet de convivialité, comme cela a été lecas dans les rencontres qui ont opposéles 186 participants venus de toutl’Hexagone.[ Un bien communà préserver ]C’est d’ailleurs le sens de l’interventionde Christian Migliaccio qui notait la joieet la bonne humeur qui ont animé cestrois journées sportives. Soulignantégalement que, malgré et en dépit desattaques incessantes à l’encontre desorganismes sociaux, les activités socialesgérées en pleine autonomie par etpour le personnel des IEG sont un biencommun à préserver, avec le soutiendes agents et l’expression de leur attachementà leur « histoire commune ».Pour le plus grand plaisir de l’assistance,le secrétaire général de la Cmcasa annoncé l’ouverture, en juin 2013 de larésidence « appart-hôtel » Ccas/Cmcasde 99 lits, en plein cœur de Marseille.[ Où la proximitéprend tout son sens ]Christian Migliaccio a mis l’accent surle choix de la Cmcas Marseille de maintenirson autonomie pour se donner lesmoyens de faire vivre la proximité. Cemaître-mot sans lequel ces rencontresn’auraient peut-être pas eu un tel succès.Fabrice Clastrier, agent habitantMartigues, a mis tout son enthousiasmeet son savoir-faire pour organiser cetévénement. Il faut dire qu’en tant queprésident du New Team Bowling Clubde Martigues, il ne manque pas d’expérience! Avec le soutien de la Cmcas,ses personnels et les collègues de laSlv Étang de Berre, il s’est attelé à latâche : contacts avec les bowlings deIstres, Martigues, recherche d’hôtels,de moyens de transport, de lieux de restauration.Bruno Regazzi, le présidentde la Slv et ses collègues ont accompliun gros travail : accueil, transportset surtout présence continuelle pour« donner un coup de main ». Avec sonépouse Sylvie, Didier Tuduri, le correspondantSlv accompagné de sa femmeet Hélène Vernet, la déléguée, assistéede son mari, ils ont pris en chargela soirée finale du samedi soir, dans lasalle municipale du Grès à Martigues,où « Music & Light », le groupe d’agentsmusiciens, bien connu à la Cmcas, a« mis le feu » jusqu’au petit matin, dansune ambiance de folie.[ Technicité, concentration,élégance du geste ]Malgré le joyeux brouhaha qui animait lagrand finale du samedi au Bowlingstar,une certaine ambiance, tout en concentrationet tension se ressentait parmiles concurrents. Certains se faisaientmasser par les professionnels de « Ostéopour le sport », d’autres s’alimentaient,tandis que des partenaires seconcertaient pour définir la meilleurestratégie. On ne pouvait qu’admirerl’élégance du geste du lanceur, tout enfinesse et technique. On applaudissaitaux strikes éblouissants. Les équipiersse congratulaient en se frappant lesmains. Une tape sur l’épaule venaitconsoler un tir raté. Certains parlaient àleur boule, parfois même les câjolaient !Et partout des commentaires admiratifsou déçus. L’évocation aussi de quelques© Eric RazEN BREFPETIT LEXIQUE- Pistes : 19 m de long, 1 m delarge, en bois, plus souvent ensynthétique, huilées en leurmilieu.- Un strike : faire tomberles 10 quilles au premier lancer.- Un spare : 2 lancers pour enleverles 10 quilles.- Les boules : presque 8 kg, pluslégères pour les femmes et lesenfants.CLASSEMENT FINALPar équipes Cmcas- 1 ère : Chartres-Orléans- 2 e : Haute-Normandie- 3 e : Nord-Pas-de-CalaisLa Cmcas Marseille se classe 9e,avec l’équipe Christian Masson,Fabrice Clastrier et Martine Peiret.Christian Masson se classe 3echez les hommes, avec un total de2064 points.Plus d’infos sur le site ccas.frfinales Ccas mémorables, de bowling ouautres sports. « L’occasion de se retrouver,de se rencontrer entre Cmcas, detisser des liens » conclut Bruno Regazzi.Une belle manière de poursuivre desrencontres, plus seulement sportives,aussi amicales et fraternelles… decelles qui rythment « l’histoire commune» des énergéticiens.Éliane BELTRAN© Eric Raz<strong>107</strong> mag’ N° 57 # novembre - décembre 2012 / P.4


ACTUCHSCT : STRUCTURE MAJEURE POUR LA PROTECTIONDES SALARIÉS ET LEURS CONDITIONS DE TRAVAIL !Le Comité d’Hygiène, Sécurité et Conditions de Travail a en charge d’importants enjeux :la protection de la santé – physique et mentale – la sécurité des salariés, l’améliorationdes conditions de travail. Il doit aussi veiller à l’observation des prescriptions législativesfixées en ces matières.Créés en 1982 par les lois « Auroux », les CHSCT ont trente ans. Le grand mérite de ces lois a été d’unifier hygiène, santé,sécurité, à l’amélioration des conditions de travail et de renforcer ces instances par un droit d’alerte et d’expertise.Trois agents des IEG, secrétaires de CHSCT, s’expriment :© Eric RAZGilles FAURE Corinne BROUSSOULOUX Christophe SIMAC© Eric RAZ© Eric RAZGilles FAURE, Coordonnateur d’installationsau Cipn – Groupe BE du géniecivil – Représentant CFDT : « Sur Viton,le gros dossier actuel est le remaniementdes locaux pour placer l’ensembledes personnels. Depuis Fukushima, lesautorités de sûreté ont demandé destravaux sur notre parc nucléaire. Nousattendons un flux de personnel, en find’année nous serons environ 1400…Notre rôle, c’est faire exprimer les souffrances,déceler les problèmes pourcomprendre la situation, trouver dessolutions, au cas par cas.Les périodes de transition avec bruitsdes travaux, gêne occasionnée parl’instabilité de lieu, affaires dans lescartons, tout cela génère du malaiseidentifiable, visible, auquel on s’efforcede remédier… Par contre, estimer lespotentialités de stress liées aux technologiesinformatiques est plus délicat.Par exemple, certains collègues,arrivés chez eux, continuent de travaillersur l’ordinateur. Les mails arrivent,avec la nécessité d’une réponseimmédiate… Déceler cette pression etagir contre est aussi notre rôle. Il fauts’occuper des agents du siège, des essayeurset de ceux sur sites. Même sinous sommes mandatés syndicalement,la sécurité dépasse les clivages syndicaux.Les passerelles entre Chsct et activitéssociales ne vont pas de soi, noussommes sur des domaines différents. »Corinne BROUSSOULOUX, Agentbranche commerce Edf.Sa – Permanentesyndicale CGT : « Notre plaqueva de Nice à Carcassonne avec troisChsct. Le périmètre Marseille-Provencecomprend trois CRC (centres relationclientèle Marseille, Aix et Avignon), lecentre Allar et le réseau boutiques huitpoints d’accueil… Réformes successives,nombreuses mutations métiers,course aux gains de productivité sont àl’origine de vrais soucis pour les agents.Nous en mesurons l’impact. Pour leslocaux, quand la concertation s’effectuebien, en amont, les améliorationssont là… La fréquence des déplacementsprofessionnels et l’éloignementtravail/habitat sont facteurs d’accidents.Pour les plateaux clientèle, lebruit, le temps passé au téléphone sontfacteurs de risques pour la santé. Suiteau travail du Chsct, la lutte permetd’obtenir des améliorations. On est bienici dans le champ de l’action syndicale.Dans la branche, il y a 60% de femmes.Les conditions de travail peuvent impacterla vie privée. Bien que le champd’action du Chsct se limite à la veille desconditions de santé et sécurité au travaildans l’entreprise, nous ne pouvonsl’ignorer, nous devons prévenir ceseffets, la Médecine du travail nous soutientbien. Nous pourrions égalementtenter d’y parvenir par la constructionde projets à mener conjointement avecla Cmcas Marseille dans ce domaine. »Christophe SIMAC, Technicien d’exploitationErDF – Permanent syndicalCGT – Président de la Slv Étoile.« Le périmètre du Chsct c’est :l’AREXE Marseille (agence réseauexploitation) et l’ACAPS qui regroupel’AMEPS (agence maintenance exploitationposte source), l’ACR (agencede conduite régionale), le CAD (centreappel dépannage) et le BRIPS (bureaurégional ingénierie poste source).Les relations avec les directions sontconvenables, mais leur action en Chsctest étroitement liée à la politique économiquedes entreprises qui se traduitpar le respect du minimum légal ou pire,à une interprétation des obligations légalesqui leur sont faites. Un exemple :le choix fait quant à la formationAMIANTE, tous les agents ne serontplus formés et resteront pourtant exposésau risque malgré l’alerte des Chsct.Dans les entreprises le dialogue sociala évolué. Le management violent n’estplus de mise… Les risques et problèmespsychosociaux qui se développent sontnotamment dus aux complications desrelations avec le public (agressionsdans les boutiques d’accueil, dans lescités, sur les camions, etc.). Une descauses de ce mécontentement estencore une fois liée aux choix économiquesdes entreprises et les solutionsproposées par les directions ne sontque curatives. Et puis la circulationdifficile en ville. Travailler plus tard accroîtle stress de se retrouver dans lesencombrements…Le Chsct est un outilefficace, impulsé syndicalement et auservice de l’ensemble des agents, acteursde terrain, nous faisons remonterdu vécu. Avec les activités sociales, lespasserelles sont logiques, nécessairescar nous avons une même conceptionglobale de la santé au travail eten dehors, et des moyens différents àmettre en œuvre, en complémentarité,pour améliorer le quotidien de chacunet par là même le quotidien de leursfamilles.<strong>107</strong> mag’ N° 57 # novembre - décembre 2012 / P.5


dossier1972 / 2012 40 e anniversaire d’IFOREPLA FORMATION TOUT AU LONG DE LA VIEDans les IEG, les prérogatives sociales conférées aux salariés couvrent un vaste champ d’activités.Au sein de leurs organismes sociaux, Ccas, Cmcas, Slv, des agents détachés élus et fonctionnels,des militants bénévoles font vivre ces activités selon un projet qui se veut émancipateur. Celareprésente pour eux de grandes responsabilités et réclame compétences, connaissances et culture.Se former est un besoin continuel croissant, une nécessité incontournable.Depuis 40 ans, l’IFOREP, outil essentiel, répond à ces besoins individuels et collectifs.La création en 1972 de l’Institut deFormation, de Recherche et dePromotion (IFOREP) par les organismessociaux des IEG, sous formed’association loi 1901, a donné lieu à uneexpérience originale en formation, avecdes publics particuliers.- Dans le cadre de la formation professionnelle,à destination des personnelsdes activités sociales et mutualistes…- En formation spécifique, à destinationdes élus de Cmcas et Slv pour les aider àacquérir des connaissances nécessairesà l’accomplissement de leurs rôles etresponsabilités dans l’animation, la gestion,le fonctionnement des activités…- Dans la formation socio-éducative(Bafa – Bafd), à destination des agentsdétachés pour encadrer dans lescentres de vacances et de loisirs, ainsiqu’envers des jeunes gens, fils et fillesd’agents ou extérieurs…© ShutterstockNé sous l’impulsion du mouvementsyndical, l’IFOREP, comme les activitéssociales dont il est issu, est géré parles seuls représentants syndicaux despersonnels, au prorata de leur influencenationale.Chargé de répondre aux besoins deformation des organismes sociaux etfinancés par eux, l’Institut n’appartientpas au secteur marchand, mais àcelui de l’économie sociale. Les valeurshumanistes qu’il développe relèvent decelles de l’éducation populaire. C’estpourquoi il place l’action de formationdes personnes dans le mouvementgénéral du progrès des sciences et destechniques ; dans le mouvement desconnaissances et de la culture. Ce quiimplique que les contenus dispensés nesoient pas strictement destinés à l’utilitarismele plus étroit.Entretiens croisés avec ChristianMIGLIACCIO, Secrétaire général dela Cmcas Marseille et Étienne FASA-NINO, Directeur de la Zone 4 d’IFOREP.“Quelles que soient la forme et la durée de soncontrat de travail, le salarié peut se former…”Étienne FASANINO : « Pour nous la formationdoit aider à réduire les inégalitésdes chances dues à l’insuffisance deformation initiale… Contribuer à la promotiondes femmes et des hommes quis’engagent pour faire vivre les activitéssociales. »…Ainsi, en privilégiant la dimension culturelledans la formation, IFOREP est loindes impératifs et méthodes qui visentà « formater » les personnes pour lesassujettir aux technologies, au management,aux seuls critères de rentabilité.Pour autant l’efficacité des formationsdispensées est largement démontréeet comporte une certaine plus-value.Parce qu’elle permet de développerles compétences nécessaires à la maîtriseet l’évolution des métiers, mandatset responsabilités sociales. Maiségalement parce qu’elle contribue àrenforcer le rôle citoyen et solidaire dela personne ainsi que ses capacités deprogrès et de réflexion.Répartie en cinq zones régionales,l’IFOREP est proche de ses utilisateurs,Territoires, Cmcas, Slv.LA FORMATIONDES SALARIÉSQuelles que soient la forme et ladurée de son contrat de travail, lesalarié peut se former en tout oupartie pendant le temps de travail.Le statut du salarié pendant laformation (c’est-à-dire sa rémunération,protection sociale, ses obligationsà l’égard de l’employeur ouencore le mode de prise en chargedes coûts de la formation) dépenddu cadre juridique dans lequel ilse trouve : plan de formation del’entreprise ; congé individuel deformation (CIF), droit individuelà la formation (DIF), validationdes acquis de l’expérience (VAE),périodes de professionnalisations,etc.<strong>107</strong> mag’ N° 57 # novembre - décembre 2012 / P.6


zoomPASSION NATURELES TOUT-PETITS EN “COLO”La 1 ère semaine de vacances de la Toussaint, la Ccas a organisé un séjour à Biaboux(Alpes de Hte-Provence) pour les 4-5 ans et 6-8 ans, avec pour thème la découverte dela nature. Accompagné de Karine Rollot, administratrice Cmcas Marseille, <strong>107</strong> Mag a rencontréanimateurs et enfants, notamment d’agents ressortissants de la Cmcas Marseille.La nature est partout présenteautour de la bastide et sesannexes, gérée par l’associationLPM (Loisir Provence Méditerranée)avec laquelle la Ccas a passé conventionpour l’hébergement complet de ceséjour.Dans les couleurs flamboyantes del’automne, des enfants s’égaillentdans la prairie, les pans de leurs parkasdéployés, tels des oisillons impatientsde découvrir le monde… sous leregard bienveillant et attentif de Jean-François, directeur, des deux adjoints,Philippe et Marion, de Michèle, l’infirmièreet des sept animateurs.Rien de trop pour apporter attention,sécurité et activités bénéfiques aux 47enfants venus essentiellement du territoireAlpes-Provence. (Voir encadré)Ainsi que le souligne Karine Rollot :« Rassembler dans une même sessiondeux tranches d’âge différentes permetde réunir des fratries. Les petits sesentent plus tranquilles d’être avec leursœur ou leur frère aîné, surtout quandils partent pour la première fois. Pourles parents, c’est parfois plus rassurantde savoir leurs enfants ensemble. »[ Connaître les insectes ]son premier séjour. Elle regarde, attentive,ces drôles de bestioles inoffensives…En prendra-t-elle une en main ?Elle réfléchit…[ Aider à grandir ]© Eric RAZ[ Partager un momentde vraie nature ]Après déjeuner, tandis que les aînésvisitent une ferme alentour, les petitsse rendent à l’exploitation agricole duGrand Jas à Lincel (04). « Une immersiondans une vraie campagne, unmoment à partager avec la vraie nature »intervient Guillaume qui dirige, avecsa mère Pascale, le domaine. Lapins,poules naines, cochons, chèvres, moutons,agneaux… Les enfants ne saventplus où donner des yeux et des oreilles,tant ils sont émerveillés et attentifs auxexplications de Guillaume. Le summuma été atteint lorsqu’ils ont gambadéavec les jolies chèvres dans les boisenvironnants. Stratégie d’approche,gestes de tendre affection… on joue àla bergère, au berger. « Je n’ai jamaisvu autant d’animaux… Ça change de laville… ». Eh oui, les enfants, vous aveztout compris, les séjours Ccas sont faitpour ça : découvrir, s’ouvrir au monde,rencontrer les autres. À l’évidence, missionaccomplie !Éliane BELTRANCe matin-là est consacré à faireconnaissance avec les insectes quinichent sous les feuilles, aux abordsdu ruisseau, dans l’écorce des arbres.La veille, sur les conseils de Romain,animateur passionné d’entomologie– objet de ses études universitaires –les gamins ont posé des boites pourattraper des petites bêtes. La récolteest fructueuse : scarabées, punaisesdes bois, larves… et même un gros crapaud! Elisa n’a pas peur des insectes :« On les attrape avec les couvercles. »Un garçon renchérit : « On creuse et onen trouve plein ! » Grande attraction :Romain est venu avec ses scarabéesdu Kenya et autres phasmes du Pérou,d’Australie, de Madagascar. Lilian,7 ans, nous renseigne : « Regarde, c’estun phasme. Quand on appuie dessus,il bouge. Sinon, il reste immobile et onle confond avec les branches. » PourAnna-Lisa, 8 ans, de Marseille, c’estUne pause avant le déjeuner permet devisiter les chambres où les enfants sedétendent. Beaucoup d’animation chezles garçons. Les filles, plus calmes, dessinent.Dans le couloir, un emploi du temps,comme un calendrier de l’Avent. « Celapermet aux tout-petits, qui n’ont pasune notion précise du temps, de découvrir,en tournant une feuille, les activitésdu matin, de l’après-midi. C’est moinsstressant que de compter les « dodos »qui les rapprochent de la fin du séjour »explique la douce animatrice Mariam.Chaque matin, les enfants déposentdans la « boite à doudous » leur « objetd’affection » qu’ils peuvent reprendreà la sieste et au coucher. « Les petitsse stimulent en mettant, dans la boitecommune leurs doudous », poursuitMariam. Un petit geste, un gros effortqui mène les enfants à une socialisationet les aide à grandir.Les participantsLes 47 enfants sont divisés en deuxgroupes :- 17 petits de 4-5 ans(7 filles, 10 garçons)1 adjoint, Philippe, 3 animateurs.- 26 âgés de 6-8 ans(15 filles, 11 garçons)1 adjointe, Marion, 4 animateurs.© Eric RAZCe journal est le vôtre. Ecrivez, e-mailez, faxez-nous vos impressions, réactions, humeurs, doutes ou encore vos encouragements.<strong>107</strong> mag’ - CMCAS Marseille - 23, av. de Corinthe 13006 Marseille - fax : 04 91 17 54 79 - e-mail : contact@cmcasmarseille.fr

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