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Tenues vestimentaires des personnels soignants - CLIN Sud-Ouest

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RECOMMANDATIONS POUR UNETENUE VESTIMENTAIRE DESPERSONNELS SOIGNANTS ADAPTÉEA LA MAÎTRISE DU RISQUEINFECTIEUXEdion 2008


RECOMMANDATIONSPOUR UNE TENUE VESTIMENTAIRE DESPERSONNELS SOIGNANTS ADAPTÉE A LA MAÎTRISEDU RISQUE INFECTIEUXCoordinateur du groupe : Myriam LARREDEDocument validé par le Comité Directeur le 8 septembre 2008Edition 2008Document téléchargeablesur notre site Internetwww.cclin-sudouest.comRecommandations pour une tenue vestimentaire adaptée <strong>des</strong> <strong>personnels</strong> <strong>soignants</strong>2


GROUPE DE TRAVAILMME M. BEAUVAIS Cadre de santé IFSI CHU Xavier Arnozan PessacMME J. BIENAIME Infirmière hygiéniste Centre hospitalier CadillacMME N. BOULONNE FFCS - Bloc cardiologie Groupe Hospitalier <strong>Sud</strong> PessacMME E. DEKER Infirmière hygiéniste CH Samuel Pozzi BergeracMME F. FRUGIER Cadre de santé Hôpitaux du <strong>Sud</strong> Charente Barbezieux St HilaireMME G. JUILLOT Chef de marché santé Initial Boulogne-BillancourtMME M. LARREDE IBODE Servie hygiène Groupe Hospitalier Pellegrin BordeauxM. P. PARNEIX Responsable du C<strong>CLIN</strong> <strong>Sud</strong>-<strong>Ouest</strong> Groupe Hospitalier Pellegrin BordeauxMME M. PREVOT IBODE hygiéniste CH de la Côte Basque BayonneMME D. SOULIER Cadre de santé hygiéniste Syndicat Inter Hospitalier Brive-Tulle-UsselMME N. SOURBES Infirmière hygiéniste Centre hospitalier AgenMME L. TOURY Infirmière hygiéniste Polyclinique Marzet PauGROUPE DE LECTUREMME S. ARSAC Infirmière hygiéniste Antenne Rhône Alpes duC<strong>CLIN</strong> <strong>Sud</strong>-EstLyonMME C. CAPPONI-GUILLON Praticien hygiéniste Syndicat Inter Hospitalier Brive-Tulle-UsselM. J. COMMENGE Infirmier CHCST - CHU ToulouseMME M. FANON Cadre de santé hygiéniste C<strong>CLIN</strong> <strong>Sud</strong>-<strong>Ouest</strong> - AntenneMartinique -COMPILSFort de FranceMME A. OPEICLE Cadre de santé IFSI CHU Xavier Arnozan PessacMME S. OUAZAN Directrice <strong>des</strong> soins CH de la Côte Basque BayonneMME POUPARD Cadre de santé CHU Hôpital Pellegrin BordeauxMME M-A. SARRAZIN Infirmière CHSCT - CHU BordeauxM. A. VIALATTE Ingénieur Groupe Hospitalier <strong>Sud</strong> PessacCONSEIL SCIENTIFIQUE DU C<strong>CLIN</strong> SUD-OUESTPRÉSIDENT : PR. J-P. GACHIEMEMBRES :DR. O. CASTEL, MME C. LEGER, DR. A. MAHAMAT, DR. S. MALAVAUD, DR. M. MOUNIER, DR. A-M. ROGUESRecommandations pour une tenue vestimentaire adaptée <strong>des</strong> <strong>personnels</strong> <strong>soignants</strong>3


SOMMAIREINTRODUCTION..........................................................................................................5HYGIÈNE CORPORELLE ET PRE REQUIS ..................................................................7LA TENUE STANDARD ...............................................................................................9I - Eléments...............................................................................................................9II - Descriptif et caractéristiques................................................................................9III - Forme..................................................................................................................9IV - Textile ...............................................................................................................10V - Rythme de changement.....................................................................................11TENUE « COMPLEMENTAIRE EN FONCTION DES SITUATIONS » ............................12I - Eléments.............................................................................................................12II - Descriptif et caractéristiques..............................................................................12CHRONOLOGIE DE L’HABILLAGE ET DU DÉSHABILLAGE.......................................14I - Chronologie de l’habillage...................................................................................14II - Séquences de gestes relatifs au déshabillage...................................................14BLOCS OPÉRATOIRES ET SECTEURS PROTÉGÉS ..................................................15I - Eléments.............................................................................................................15II - Descriptif et caractéristiques..............................................................................15III - Textile................................................................................................................16IV - Rythme de changement ...................................................................................17V - Observations .....................................................................................................17GESTION DES VESTIAIRES......................................................................................18QUELQUES CONSEILS POUR PROGRESSER...........................................................19CONCLUSION ..........................................................................................................20PIERCING : QUELLES STRATÉGIES ? ....................................................................21GRILLES D’ÉVALUATION .........................................................................................22Tenue <strong>des</strong> <strong>soignants</strong> ...............................................................................................22Tenue <strong>des</strong> <strong>personnels</strong> dans les blocs et les secteurs protégés..............................23BIBLIOGRAPHIE ......................................................................................................24PageRecommandations pour une tenue vestimentaire adaptée <strong>des</strong> <strong>personnels</strong> <strong>soignants</strong>4


HYGIÈNE CORPORELLE ET PRE REQUISL’hygiène corporelle de base est un élément fondamental.L’agent arrive au travail douché, il porte <strong>des</strong> sous vêtements propres. Il doit pouvoir prendre unedouche dans les vestiaires à la fin de son service.Les cheveux sont propres, courts ou attachés et relevés.Les ongles sont courts propres et sans vernis, même incolore car il risque de s’écailler.L’absence de faux ongles est également requise.Les bijoux constituent un réservoir de germes, réduisent la performance <strong>des</strong> techniquesd’hygiène <strong>des</strong> mains conformes et augmentent égalementle risque d’accidents (par accrochage notamment…). Lors<strong>des</strong> premiers états généraux <strong>des</strong> infections nosocomialesorganisés en 2007 par l’association Le Lien, une <strong>des</strong> 24deman<strong>des</strong> faites en fin de colloque était : « Praticiens et<strong>soignants</strong> respecteront le principe de tolérance zéro pour leport de bijoux...» ce à quoi le Ministre de la santé de l’époqueavait répondu : « Nous pensons également que lespraticiens et les <strong>soignants</strong> doivent respecter le principe dePhoto réalisée sans trucagetolérance zéro pour le port de bijoux… ». Pour ce qui est de colliers on peut concevoir leur porthors <strong>des</strong> secteurs à haut risque infectieux à condition qu’ils soient ras du cou et ne risque pasde contact avec l’environnement du patient. Pour les boucles d’oreilles le concept est assezsimilaire et il parait logique de proscrire les modèles avec pendentifs exagérés. Là encore il fautsouligner l’impact négatif sur les usagers du port de bijoux par les <strong>soignants</strong>. Comment croireque <strong>des</strong> mesures complexes de prévention sont appliquées avec rigueur quand déjà, et defaçon visible, une mesure aussi simple n’est pas respectée par nombre de professionnels ?Les effets <strong>personnels</strong> tels foulard, sous vêtements à manches longues ou avec col, gilets delaine… sont interdits. Pour se protéger du froid, la seule solution satisfaisante seraitque les agents puissent disposer de gilets sans manches ou de vestes « passecouloirs» sans manche, nominatifs ou dédiés, ou à usage unique. Ils pourraientêtre financés par l’établissement ou achetés par les professionnels de santé à untarif négocié. Ils doivent être entretenus régulièrement par la blanchisserie ou leprestataire, s’ils sont réutilisables. Un rythme hebdomadaire paraît adapté. Il paraitlogique d’en réserver l’usage aux activités réalisées en dehors <strong>des</strong> soins.La montre est accrochée à la tunique ou à la blouse et elle est facilement nettoyable. Celafacilite son accessibilité et évite d’avoir à fouiller dans ses poches à chaque utilisation.Les lunettes doivent être nettoyées tous les jours et chaque fois que nécessaire.Recommandations pour une tenue vestimentaire adaptée <strong>des</strong> <strong>personnels</strong> <strong>soignants</strong>7


Les dispositifs médicaux non stériles (ciseaux, pinces, garrots, stéthoscopes) sonttolérés mais ils doivent toutefois être limités. Ils doivent être nettoyés chaque jour, et après toutgeste contaminant (après chaque utilisation et entre deux patients) avec un détergentdésinfectant en fonction <strong>des</strong> protocoles mis au point et validés par le <strong>CLIN</strong>. Ceci nécessite unenouvelle organisation du travail (ex. davantage de stylos sur les postes de travail, un garrot parpatient….).Les badges sont thermocollés. S’ils sont amovibles, ils doivent être nettoyables et nettoyés auminimum une fois par semaine. Les badges en bois sont proscrits.Le port de plus en plus fréquent de piercing, en particulier nasal, suscite de nombreusesquestions auprès <strong>des</strong> hygiénistes et <strong>des</strong> enseignants pour savoir si le risque infectieux peutguider les choix dans ce domaine. Une tentative de réponse est proposée en annexe mais nepeut conduire qu’à une approche prudente du sujet au vu <strong>des</strong> connaissances actuelles. Bienque les argumentations scientifiques mettent en avant <strong>des</strong> certitu<strong>des</strong> sur le portage nasal pardu SARM chez les <strong>soignants</strong> et que le bon sens laisse à penser que l'implantation de matérieldans la sphère ORL favoriserait une colonisation propice à l'aérosolisation lors <strong>des</strong> soins, laréflexion sur ce thème implique une analyse multifactorielle. Le comité directeur du C<strong>CLIN</strong><strong>Sud</strong>-ouest s’est positionné sur le fait qu’actuellement il n’y avait pas d’éléments validésconduisant à préconiser l’interdiction du piercing nasal en milieu de soins sur la seule base durisque infectieux qu’ils induiraient pour les patients.UNE HYGIÈNE DES MAINS DOIT ÊTRE REALISEE AVANT D’ENFILER LA TENUEET APRES L’AVOIR RETIREE.Les INCONTOURNABLES de l’hygiène <strong>des</strong> mains■ Manches courtes ou relevées,■ Mains et poignets sans bijou (ni alliance, ni montre…)■ Ongles courts sans vernisD’après la Campagne nationale hygiène <strong>des</strong> mains 2008 du Ministère de la Santé« Mission mains propres »http://www.sante-jeunesse-sports.gouv.fr/dossiers/sante/hygiene-mains/hygiene-mains.htmlRecommandations pour une tenue vestimentaire adaptée <strong>des</strong> <strong>personnels</strong> <strong>soignants</strong>8


LA TENUE STANDARDLe port en est obligatoire pour tous soins dispensés.I - ELÉMENTSTuniquePantalonBlouseChaussuresII - DESCRIPTIF ET CARACTÉRISTIQUESLa tenue standard se compose d’une tunique pantalon ou d’une blouse avec plus ou moinsdeux lisérés ou parements de couleurs et parfois de couleurs différentes. La blouse devraitêtre portée avec un pantalon appartenant à la tenue standard de l’établissement.■ La tunique est à manches courtes, assez longue, adaptée à la taillede la personne.■ Le pantalon ou le pantacourt est sans poche, avec un élastique à la taille.■ La blouse à manches courtes pour faciliter l’hygiène <strong>des</strong> mains,doit toujours être fermée.■ Les chaussures assurent confort, hygiène et sécurité. Elles sont spécifiquesà l’activité. Elles sont silencieuses, antidérapantes, fermées sur le <strong>des</strong>sus,et au bout, facilement nettoyables et maintenues propres.III - FORMELa tenue est confortable et ergonomique.La longueur est adaptée à la personne.Les emmanchures sont de type « kimono » (sans couture), ou « raglan » pour avoir del’aisance.Recommandations pour une tenue vestimentaire adaptée <strong>des</strong> <strong>personnels</strong> <strong>soignants</strong>9


La fermeture se fait à l’aide de boutons-pression.Les poches sont en nombre limité, droites, plaquées pour éviter de s’accrocher et empêcherla surcharge inutile.Les couleurs peuvent être différentes selon les catégories de personnel. Elles permettentl’identification <strong>des</strong> fonctions.Il est souhaitable que les médecins portent <strong>des</strong> blouses à manches courtes sans avoir d’effets<strong>personnels</strong> apparents.IV - TEXTILELe mélange polyester coton (65 % - 35 %) reste la référence en matière de vêtement hospitalier,il est plus résistant que le mélange 50/50. D’entretien facile, il autorise un lavage à hautetempérature. Il émet peu de particules. Il a <strong>des</strong> propriétés isolantes, résiste à l’humidité etprésente une moindre adhérence aux micro-organismes que le coton seul. En blanc, songrammage habituel est supérieur ou égal à 200 g/m² pour ne pas être transparent.Il est souhaitable que ces tenues soient antistatiques.Il existe différents tissages et différentes qualités de fibres pour réaliser une tenue.Armure toile : le fil de chaîne passe alternativement au-<strong>des</strong>sus et au-<strong>des</strong>sousde chaque fil de trame. C’est typiquement le cas de la toile à drap. C’est le tissuréputé le plus solide.Armure sergé : le fil de chaîne passe alternativement au-<strong>des</strong>sus et au-<strong>des</strong>sousde 2 fils de trame et est décalé d’un rang à l’autre, ce qui crée <strong>des</strong> côtes endiagonale, vers la droite ou vers la gauche. Le sergé a une “main” plus agréable,c’est à dire qu’il est souple et confortable à porter. Il est aussi plus opaque.Armure satin : le fil de chaîne passe au-<strong>des</strong>sus de 2 fils de trame et au-<strong>des</strong>sousd’un seul. on ne voit que les fils de chaîne (ou que les fils de trame), ce qui donneun effet brillant sur l’endroit et mat sur l’envers. (rarement utilisé pour lesvêtements hospitaliers). Cette armure n’est pas utilisée pour les tenues <strong>des</strong><strong>soignants</strong>.Encyclopédie Diderot et D’Alembert pour les <strong>des</strong>sins <strong>des</strong> différents tissagesD’autres textiles sont disponibles type 100 % polyester dont la diffusion est limitée en raison ducoût. Parmi ces évolutions technologiques on peut citer polyester texturé, c’est-à-dire composéd’un filament classique enrobé de microfilaments. Ils se rapprochent <strong>des</strong> qualités de touché ducoton ainsi que de ses qualités de confort et d’absorption de la transpiration contrairement àune fibre polyester classique.Recommandations pour une tenue vestimentaire adaptée <strong>des</strong> <strong>personnels</strong> <strong>soignants</strong>10


V - RYTHME DE CHANGEMENTLa dotation doit être suffisante pour un change quotidien et chaque fois que souillée. Elle doitêtre adaptée pour la prise en charge de la blanchisserie. Un minimum de 6 à 11 tenues estrequis selon la durée de rotation.Actuellement <strong>des</strong> distributeurs de vêtements automatiques, plus adaptés aux établissementsde gran<strong>des</strong> tailles existent. Ils permettent d’avoir toujours une tenue propre 24/24H.L’inconvénient de ce système outre son coût est de ne pas avoir toujours une tenue à sa taille.Il est possible de distribuer <strong>des</strong> tenues personnalisées mais cela augmente encore les coûts.La prise en compte par les établissements de santé du traitement <strong>des</strong> tenues <strong>des</strong> étudiantsmédicaux et non médicaux est primordiale. Offrir aux étudiants la possibilité de gérercorrectement leur tenue et de respecter d’emblée les règles d’hygiène fixées par l’institutionparait relever d’une nécessaire pédagogie et constitue un investissement pour l’avenir. Certainsétablissements ont réussi à mettre en place ces stratégies avec parfois une contributionfinancière <strong>des</strong> étudiants.Pour la prise <strong>des</strong> repas du personnel, la tenue professionnelle est remplacée par la tenue deville afin de la protéger <strong>des</strong> souillures et limiter les risques de transmission de micro-organismesdont elle est porteuse ou susceptible de l’être. Il faut là encore imaginer les représentations <strong>des</strong>usagers face à une telle situation. Un professionnel venant déjeuner avec sa tenue de blocopératoire, parfois souillée, est-il vraiment un spécialiste de l’asepsie quand il retourne dans sonenvironnement professionnel direct ? De plus, cela souligne pour les professionnels concernésune méconnaissance de l’intérêt de la tenue dans la gestion du risque infectieux et du caractèreparfois trop rituel de certaines pratiques <strong>vestimentaires</strong>.LA TENUE DE TRAVAIL NE DOIT PAS ÊTRE PORTÉE DANS UNE ZONE DERESTAURATION COLLECTIVERecommandations pour une tenue vestimentaire adaptée <strong>des</strong> <strong>personnels</strong> <strong>soignants</strong>11


TENUE « ADDITIONNELLE EN FONCTION DES SITUATIONS »Certaines situations nécessitent le port d’une tenue additionnelle : soins contaminants, soinsde nursing, douche, fonctions hôtelières, manipulation de produits toxiques types cytostatiques,mise en application de précautions standard et complémentaires.I - ELÉMENTSSur blouse,Tablier, chasubleMasqueLunettesGantsII - DESCRIPTIF ET CARACTÉRISTIQUESSur-blouse : Selon son utilisation, elle est sans poche à usage unique et toujours fermée. Lerecours à une surblouse parait devoir être très limité dans la mesure où la tenue doit favoriserl’usage de tablier plastique à usage unique pour l’application <strong>des</strong> précautions standard oucomplémentaires. En effet, en termes de performances barrières et de facilité d’utilisation, c’estle tablier plastique qui offre les meilleures garanties. Des exceptions doivent être envisagéespour certaines pathologies infectieuses nécessitant <strong>des</strong> surblouses à manches longuesétanches comme la gale ou l’infection à Clostridium difficile.Les tabliers sont à usage unique et doivent être de bonne qualité : enveloppants, d’unelongueur suffisante, soli<strong>des</strong> et imperméables.Pour les tâches hôtelières, on peut utiliser <strong>des</strong> tabliersà usage unique, de couleur différente, <strong>des</strong> chasublesou <strong>des</strong> gilets en tissu réutilisables.Ces tenues doivent être changées et nettoyées àchaque service de repas.Masques : Voir les Recommandations pour l’utilisation <strong>des</strong> masques médicaux et <strong>des</strong> appareilsde protection respiratoire, (C<strong>CLIN</strong> <strong>Sud</strong>-<strong>Ouest</strong>, 2007: pp 37)(http://www.cclin-sudouest.com/recopdf/recos_masques.pdf)Lunettes de protection ou masques à visière : Sont à utiliser selon les situations et s’il existeun risque de projection (Guide de matériel de sécurité : www.geres.org). Les lunettes de vuen’assurent pas une protection suffisante face au risque de projection.Recommandations pour une tenue vestimentaire adaptée <strong>des</strong> <strong>personnels</strong> <strong>soignants</strong>12


Gants : Ce document n’a pas pour objet de développer ce sujet et vous pouvez trouver plusd’informations sur le sujet dans : Les gants à l’hôpital : un choix éclairé, C<strong>CLIN</strong> Paris-Nord,1998:pp 69 (http://www.cclinparisnord.org/Gui<strong>des</strong>/gantshopital.pdf)Nota-bene : Sur-chaussures : Non seulement leur efficacité n’a pas été démontrée dans laprévention du risque infectieux, mais leur utilisation peut générer <strong>des</strong> fautes(défaut d’hygiène <strong>des</strong> mains en les mettant et retirant) ou encore elles peuventêtre utilisées pour d’autres usages non adaptés pour pallier le manque d’effets<strong>personnels</strong> de certains patients.Recommandations pour une tenue vestimentaire adaptée <strong>des</strong> <strong>personnels</strong> <strong>soignants</strong>13


CHRONOLOGIE DE L’HABILLAGE ET DU DESHABILLAGE DESTENUES DE PROTECTIONSont exclus de ce champ les tenues ne servant pas à un soin comme les tabliers repas. On peutretenir ici les propositions <strong>des</strong> CDC 1 en 2007 même s’il existe selon les publications <strong>des</strong> petitesvariantes dans cette chronologie.I - CHRONOLOGIE DE L’HABILLAGE■ Effectuer une friction hydro alcoolique <strong>des</strong> mains■ Revêtir le tablier ou la sur blouse■ Positionner le masque et les lunettes de protection■ Enfiler les gants de protectionII - SÉQUENCES DE GESTES RELATIFS AU DESHABILLAGE■ Oter les gants*■ Enlever les lunettes de protection■ Enlever le tablier ou la sur-blouse en évitant tout contact avec sa partie extérieure*■ Enlever le masque*■ Effectuer un traitement hygiénique <strong>des</strong> mains de préférence par friction.*à éliminer par la filière <strong>des</strong> déchets préconisée par les directives spécifiques de chaque établissement.1Centers for Disease Control : http://www.cdc.gov/ncidod/dhqp/pdf/guidelines/Isolation2007.pdfRecommandations pour une tenue vestimentaire adaptée <strong>des</strong> <strong>personnels</strong> <strong>soignants</strong>14


BLOCS OPÉRATOIRES ET SECTEURS PROTÉGÉSSont concernés :I - ELÉMENTS■ blocs opératoires,■ stérilisation,■ unités de reconstitution centralisée,■ hémodynamique et radiologie interventionnelles.■ services d’immunodéprimés (isolement protecteur)Pyjama de bloc opératoire : Tunique pantalon,Casaque chirurgicale stérile.CoiffeMasque chirurgical.Lunettes de protection ou masque à visière (si nécessaire).Gants.Chaussures spécifiques.Chaussettes.II - DESCRIPTIF ET CARACTÉRISTIQUESPyjama : Tunique à manches courtesLes bas du pantalon sont resserrés de préférence.Casaque chirurgicale : Stérile à manches longues serrées aux poignets, couvrant les chevilleset conforme aux normes de la série NF 13795Coiffe : La plus couvrante possible, de type cagoule chirurgicale en non tissée ou charlotte. Lescheveux doivent être complètement recouverts.Masque chirurgical : Il est positionné avant d’entrer dans la salle d’intervention, Il couvre lenez, la bouche, le menton et la barbe. Il est changé entre chaque intervention et chaque foisque nécessaire.Le bon sens du masque est à respecter. Pour cela, le logo du fabricant doit se trouver àl’extérieur. En absence de logo placer la barrette nasale rembourrée côté visage.Voir les Recommandations pour l’utilisation <strong>des</strong> masques médicaux et <strong>des</strong> appareils deprotection respiratoire, (C<strong>CLIN</strong> <strong>Sud</strong>-<strong>Ouest</strong>, 2007: pp 37)(http://www.cclin-sudouest.com/recopdf/recos_masques.pdf)Lunettes : Sont à utiliser selon les situations et s’il existe un risque de projection. (Guide dematériel de sécurité : www.geres.org).Recommandations pour une tenue vestimentaire adaptée <strong>des</strong> <strong>personnels</strong> <strong>soignants</strong>15


Gants : Ce document n’a pas pour objet de développer ce sujet et vous pouvez trouver plusd’informations sur le sujet dans : Les gants à l’hôpital : un choix éclairé, C<strong>CLIN</strong> Paris-Nord,1998: pp 69 (http://www.cclinparisnord.org/Gui<strong>des</strong>/gantshopital.pdfChaussures : sabots dédiés aux zones protégées où ils sont utilisés, lavés quotidiennementen machine à température adaptée.Un pool de sabots est mis à disposition par l’établissement, en quantité suffisante pour quechaque intervenant puisse disposer d’une paire de sabots propres. Ils sont nettoyés aprèschaque utilisation.Chaussettes : Il est préférable de les choisir n’émettant pas de particules par exemple en100 % polyester.III - TEXTILEPyjama en polyester et coton (65 % - 35 %), 100 % polyester ou usage uniqueCasaque chirurgicale microfibres, laminées tissées ou non tissées.Sans être opposable les normes de la série EN 13795 constituent désormais un guide importantpour l’évaluation de la performance <strong>des</strong> textiles utilisés en bloc opératoire et donc pour leurchoix.Pour les champs opératoires, la normalisation a prévu d’évaluer la performance selon 11critères (résistance à la pénétration microbienne, propreté, relargage particulaire…). Pour lescasaques seuls 10 sont requis car le onzième, concernant les adhésifs de fixation pour isolerla plaie, n’a pas d’objet dans ce cas. Il faut noter aussi que pour la tenue de bloc opératoire, 6de ces 10 propriétés ont été sélectionnées ce qui en fait un niveau d’exigence élevé. La tenuede bloc est définie par la norme comme : « Tenue <strong>des</strong>tinée et ayant démontré son efficacité àréduire la contamination de la plaie opératoire par les squames porteurs d’agents infectieuxprovenant de la personne habillée de cette tenue via l’air de la salle d’opération, réduisant ainsiles risques d’infection de la plaie. »Les normes définissent les métho<strong>des</strong> d’essai et aussi les niveaux de performance requis àchacun <strong>des</strong> critères pour être reconnues conformes. Dans ce cadre la norme prévoit deuxniveaux de performance <strong>des</strong> textiles associés à <strong>des</strong> exigences croissantes. Il s’agit de la« performance standard » et de la « haute performance ». Toutefois ces niveaux deperformance ne sont pas directement superposables aux niveaux de risques infectieux pour lepatient, au sens <strong>des</strong> classifications usuelles de type classe de contamination du site opératoire.La norme précise : « Les exemples d’interventions chirurgicales pour lesquelles il convientd’envisager <strong>des</strong> exigences de performance élevées sont les interventions au cours <strong>des</strong>quellesles produits sont susceptibles d’être fortement sollicités, que ce soit mécaniquement ou entermes d’exposition aux liqui<strong>des</strong>, et les interventions longues. »Enfin dans les deux niveaux de performance les normes prévoient à chaque fois <strong>des</strong> exigencesdifférentes pour la « zone critique » du produit et la « zone moins critique ». Cette notion decriticité n’est pas détaillée dans la norme mais on peut concevoir pour une casaque que leszones critiques sont les points d’appui potentiel de type plastron et avant bras.Recommandations pour une tenue vestimentaire adaptée <strong>des</strong> <strong>personnels</strong> <strong>soignants</strong>16


On voit donc que si le paysage de la performance barrière <strong>des</strong> textiles s’éclaircit un peu,l’évaluation du risque et de la stratégie d’action reste du ressort <strong>des</strong> établissements de santé.A l’évidence la logique veut que l’on sécurise en priorité les casaques et champs opératoiresqui sont les plus à proximité du site anatomique à risque, et que l’on s’intéresse ensuite àl’ensemble <strong>des</strong> tenues de bloc.IV - RYTHME DE CHANGEMENTPyjama : changé quotidiennement et chaque fois que nécessaire.Chaussures de bloc : enlevées dès la sortie de l’unité, nettoyées quotidiennement.Masque : changé entre chaque intervention, au moins toutes les trois heures, en cas <strong>des</strong>ouillures ou de projections.Casaque chirurgicale : changée entre chaque intervention et suivie d’un traitement chirurgical<strong>des</strong> mains par friction ou lavage avant un nouvel acte opératoire.Gants stériles : Selon les temps opératoires et en cas de perforation.V - OBSERVATIONSPas de bijoux apparents mains et poignets (alliances, bagues, montres…), ni d’effets<strong>personnels</strong>.La tenue est impérativement enlevée à la sortie du secteur protégé pour revêtir une tenuestandard ou les vêtements civils. De rares dérogations peuvent exister à cette règle (gestionde l’urgence dans un secteur d’obstétrique..). Ces dérogations doivent faire l’objet d’unevalidation par les responsables du secteur protégé et doivent s’accompagner de mesures deprotection de la tenue de secteur protégé. Il est aussi souvent possible de trouver <strong>des</strong> solutionsorganisationnelles à <strong>des</strong> habitu<strong>des</strong> d’allers et venues itératives de personnes dan un secteurprotégé comme pour l’acheminement de prélèvements vers les laboratoires.AVANT ET APRES CHAQUE CHANGEMENT,REALISER UNE HYGIENE DES MAINS.LES TENUES SPÉCIFIQUES NE DOIVENT PAS ÊTRE PORTÉESHORS DES SECTEURS PROTÉGÉS.Recommandations pour une tenue vestimentaire adaptée <strong>des</strong> <strong>personnels</strong> <strong>soignants</strong>17


GESTION DES VESTIAIRESPour éviter ou limiter le risque de contamination, l’agencement <strong>des</strong> vestiaires doit permettre unegestion cohérente <strong>des</strong> tenues sans contact entre les tenues civiles et professionnelles.L’intérieur <strong>des</strong> placards individuels est nettoyé régulièrement par l’utilisateur.Des points d’eau pour l’hygiène <strong>des</strong> mains sont installés dans chaque vestiaire.Le linge propre venant de la lingerie est transporté dans les armoires fermées ou <strong>des</strong> chariotsprotégés.Toute tenue sale est déposée dans <strong>des</strong> sacs correctement fermés pour le transport et dirigésvers la zone de stockage centralisée.Il est fortement déconseillé d’effectuer le nettoyage de ses tenues de travail à domicile.Recommandations pour une tenue vestimentaire adaptée <strong>des</strong> <strong>personnels</strong> <strong>soignants</strong>18


QUELQUES CONSEILS POUR PROGRESSERAméliorer la qualité de la tenue vestimentaire en milieu de soinsDéfinir <strong>des</strong> règles les plus simples possibleAvoir une stratégie institutionnelle définie et diffuséeFaire de l’objectif « zéro bijou aux mains » lors <strong>des</strong> soins une priorité à faire appliquerpar les cadres de santéAdapter sa logistique à ses ambitionsEvaluer régulièrement la conformité <strong>des</strong> tenues par le cadre de santé (intérêt d’inclurecet indicateur dans les contrats de pôle <strong>des</strong> établissements publics).Recommandations pour une tenue vestimentaire adaptée <strong>des</strong> <strong>personnels</strong> <strong>soignants</strong>19


CONCLUSIONLes précautions standard et complémentaires sont les règles qui régissent la gestion du risqueinfectieux associé aux soins. En leur sein quelques éléments concernent la tenue et ils doiventêtre appliqués systématiquement. Toutefois, le concept de tenue vestimentaire dépasse lechamp de la gestion du risque infectieux. Il est profondément ancré dans les représentations<strong>des</strong> professionnels et <strong>des</strong> usagers comme incarnant pour les uns l’appartenance à un corpssocial ou pour les autres une symbolique de la qualité <strong>des</strong> soins. Aussi, il est nécessaire quece sujet fasse l’objet d’une réflexion institutionnelle, d’une éducation <strong>des</strong> professionnels etd’une attention particulière en termes de communication avec les usagers.Recommandations pour une tenue vestimentaire adaptée <strong>des</strong> <strong>personnels</strong> <strong>soignants</strong>20


PIERCING : QUELLES STRATÉGIES ?La mode du piercing, en particulier facial, qui a pris de l’ampleur ces dernières années a faitémerger quelques interrogations en milieu de soins. On connait assez bien les risques allergiqueset infectieux pour les personnes porteuses d’un piercing, en particulier lingual. Qu’enest-il par contre de l’impact de cette mode au sein <strong>des</strong> professionnels de santé vis-à-vis durisque d’infections associées aux soins ? Force est de constater que la littérature est, pour le moment,extrêmement pauvre sur ce sujet.Dans une étude faite au bloc opératoire, Bartlett et col. ont réalisé <strong>des</strong> prélèvements microbiologiqueschez <strong>des</strong> <strong>soignants</strong> porteurs de piercing d’oreilles et de nez. Ils ont conclu que les bijoux,et plus encore la zone cutanée avoisinante, étaient beaucoup plus riches enmicro-organismes qu’une zone témoin de peau non percée et que le fait d’enlever le bijou augmentaitencore le niveau de contamination. Evidemment l’impact sur le risque infectieux chez lepatient n’a pu être mesuré par cette étude mais les auteurs ont conclu qu’il était prudent au blocopératoire de couvrir ces éléments via le masque et la coiffe sans aller jusqu’à les interdire.Une autre approche plus psychologique a été menée par Newman et col. qui ont testé sur <strong>des</strong>médecins l’impact perçu du port de piercing facial chez un collègue. Il en ressortait que moinsde 10 % trouvaient cela acceptable et la plupart pensaient que cela altérait la crédibilité et laconfiance que l’on pouvait avoir en ces praticiens.Aussi il est difficile d’avoir une stratégie basée sur la seule approche scientifique car le risqueinfectieux lié aux piercings <strong>des</strong> <strong>soignants</strong> n’est pas démontré à ce jour. Par contre on trouve <strong>des</strong>règlements intérieurs d’établissements ou d’instituts de formation qui se positionnent contre lespiercing apparents à l’exception souvent de ceux <strong>des</strong> oreilles sur l’argument de ne pas avoir defaçon ostensible d’éléments qui pourraient choquer ou altérer la confiance <strong>des</strong> patients. Il paraitraitlogique que chaque institution se positionne sur ce point dans son règlement intérieur.A ce stade il ne semble pas logique d’enlever et de remettre son piercing pour travailler car celaest de nature à plutôt augmenter la colonisation. Une bonne hygiène de cette zone parait un minimumsans que la question d’une désinfection périodique spécifique ne soit tranchée. Au-delàil y a un aspect culturel à débattre et une opposition, entre liberté individuelle, représentation <strong>des</strong><strong>soignants</strong> et <strong>des</strong> patients et volonté institutionnelle.Recommandations pour une tenue vestimentaire adaptée <strong>des</strong> <strong>personnels</strong> <strong>soignants</strong>21


GRILLE D’EVALUATIONTenue du personnel soignant en service de soinsDate : ______/______/______ Service : ........................................................Personnel audité : AS Interne ASH Kinésithérapeute IDE Médecin Autre : - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -LEGENDE :OUINONNA : Non ApplicableNR : Non RenseignéCRITERES D’EVALUATION OUI NON NA NR COMMENTAIRESLa tenue de l’agent a été changée ce jourL’agent a les cheveux courts ou attachésLes mains et les poignets sont dépourvus debijouxL’agent a les ongles courts propres, sansvernis et sans faux onglesL’agent ne porte aucun effet personnel (veste,gilet…) sur sa tenue de travail ou dépassantde sa tenue de travailL’agent porte <strong>des</strong> chaussures lavablesL’agent porte <strong>des</strong> chaussures de travail àbouts fermésL’agent porte le badge institutionnel identifiéavec le nom, prénom et la fonctionTOTAL%Commentaires / Actions d’amélioration :Recommandations pour une tenue vestimentaire adaptée <strong>des</strong> <strong>personnels</strong> <strong>soignants</strong>22


GRILLE D’EVALUATIONTenue du personnel dans les blocs et les secteurs protégésDate : ______/______/______ Service : ........................................................Personnel audité : AS IDE ASH Anesthésiste IADE Chirurgien IBODE Médecin Autre : - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -LEGENDE :OUINONNA : Non ApplicableNR : Non RenseignéCRITERES D’EVALUATION OUI NON NA NR COMMENTAIRESUne tenue spécifique au service est portéeLes mains et les poignets sont dépourvus debijouxL’agent a les ongles courts, sans vernis etsans faux onglesL’agent ne porte aucun effet personnel (veste,gilet…) sur sa tenue de travail ou <strong>des</strong>sousmais dépassant de sa tenue de travailLa coiffe de l’agent enveloppe toute lachevelureL’agent porte <strong>des</strong> chaussures spécifiques auserviceLe masque est mis avant d’entrer dans la salled’opération ou dans la chambreLe masque est bien positionnéL’opérateur porte <strong>des</strong> lunettes de protectionL’agent ne porte pas de sur-chaussuresLa tenue est quittée avant la sortie du blocou du secteur protégéTOTAL%Commentaires / Actions d’amélioration :Recommandations pour une tenue vestimentaire adaptée <strong>des</strong> <strong>personnels</strong> <strong>soignants</strong>23


BIBLIOGRAPHIEAFNOR. Norme NF EN 13795-1 Mai 2003. Champs chirurgicaux, casaques et tenues de bloc,utilisés en tant que dispositifs médicaux, pour les patients, le personnel et les équipements -Partie 1 : exigences générales pour les fabricants, les prestataires et les produitsAFNOR. Norme NF EN 13795-2 Mai 2005. Champs chirurgicaux, casaques et tenues de bloc,utilisés comme dispositifs médicaux, pour les patients, le personnel médical et leséquipements - Partie 2 : métho<strong>des</strong> d’essaisAFNOR. Norme NF EN 13795-3 Septembre 2006. Champs chirurgicaux, casaques et tenuesde bloc, utilisés en tant que dispositifs médicaux pour les patients, le personnel et leséquipements - Partie 3 : exigences et niveaux de performanceBartlett GE, Pollard TCB, Bowker KE, Bannister GC. Effect of jewellery on surface bacterialcounts of operating theatres. J Hosp Infect 2002; 52: 68-70Drouvot V. Une tenue chic pour une sécurité choc. Inter Bloc 1996; XV: 45-6Forestier I. Les bons circuits du linge hospitalier. Infirmière magazine 1995; suppl.n° 83: 35-6Girard R, Monnet D, Fabry J. Tenue de travail. In : Girard R, Monnet D, Fabry J (Ed) Guidetechnique d’hygiène hospitalière, pp 270-3, Fondation Marcel Mérieux, Lyon, 1993Gordin FM, Schultz ME, Huber R, Zubairi S, Stock F, Kariyil J. A cluster of hemodialysis-relatedbacteremia linked to artificial fingernails. Infect Control Hosp Epidemiol. 2007, 28:743-4.Goulard F, Nyonzina AM. Les chaussures au bloc opératoire. Inter Bloc 1993; XI: 11-2Groupe de travail sur la prévention de la transmission nosocomiale de la tuberculose (DGS).La place <strong>des</strong> masques, de la ventilation et <strong>des</strong> ultraviolets dans la prévention de la transmissionnosocomiale de la tuberculose dans les lieux de soins. Bull Epidémiol Hebd 1994; 15: 65-7Groupe Textile C<strong>CLIN</strong> <strong>Sud</strong>-<strong>Ouest</strong>. Textiles microporeux ou non-tissés : Quel choix réaliser ? LeTexthygraphe 1994; 29: 4-13Guide <strong>des</strong> matériels de sécurité : www.geres.orgHoffman PN, Cooke EM, McCarville MR, Emmerson AM. Micro-organisms isolated from skinunder wedding rings worn by hospital staff. Br Med J 1985; 290: 206-7Jacobson G, Thiele JE, McCune JH, Farrell LD. Handwashing: ringwearing and number ofmicroorganisms. Nurs Res 1985; 34: 186-8Lhez P. De la robe de bure à la tunique pantalon, Inter édition, Paris, 1995, pp 182Loh W, Ng VV, Ng and Holton J. Bacterial flora on the white coats of medical students. J HospInfect 2000; 45: 65-8Recommandations pour une tenue vestimentaire adaptée <strong>des</strong> <strong>personnels</strong> <strong>soignants</strong>24


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